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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
tumeurs
5 septembre 2017

Des nano-machines creusent dans des cellules cancéreuses et les tuent en à peine 60 secondes

 

 

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Ces machines motorisées sont activées par des rayons lumineux et peuvent détruire en creusant dans des cellules en quelques minutes.

Les prix Nobel de chimie 2016 avaient découvert comment créer des nanomachines à partir de molécules, et une autre équipe de scientifiques vient de mettre cette découverte en application. Pour une étude publiée dans la revue Nature, des chimistes de trois universités américaines et britanniques ont créé des nanomachines capables de forer des cellules cancéreuses.

Ces machines sont si petites que cinquante mille d’entre elles collées ensemble seraient environ de la largeur d’un cheveu humain. Chaque nanomachine motorisée est sensible à une protéine particulière (dix spéciments différents ont été crées), et lorsqu’elles sont activées par des rayons lumineux, elle tournent sur elles-mêmes trois millions de fois par seconde, ce qui leur permet de percer une cellule.

Des tests à développer

À Durham University, les chercheurs ont testé leurs machines sur des cellules de cancer de la prostate, et en moins de trois minutes, une de ces nanomachines a pu forer la cellule et la détruire.

«Nous nous rapprochons de notre ambition de pouvoir utiliser des nanomachines activées par la lumière afin de cibler des cellules cancéreuses dans les tumeurs au sein et les mélanomes, y compris celles qui ne peuvent pas être traitées par la chimiothérapie» a expliqué le professeur Robert Pal.

Les chercheurs sont en train d’expérimenter avec ces machines sur des micro-organismes et des petits poissons afin de voir si cela est efficace dans un organisme vivant.

«L’espoir est de passer rapidement aux rongeurs pour tester l’efficacité des nanomachines pour de nombreux traitements médicaux»,précisé le professeur James Tour.

Une des limitations actuelles est que l’activation par rayon ultraviolet ne permet de traiter que des cellules en surface des tissus, là où la lumière peut être dirigée via fibre optique.

Sources: Telegraph /http://laminedinfos.fr/2017/09/05/incroyable-des-nano-machines-creusent-dans-des-cellules-cancereuses-et-les-tuent-en-a-peine-60-secondes/ Disclose.tv

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10 juillet 2016

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique.

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Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine “Food and Chemical Toxicology” – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (“Tous cobayes !”, Flammarion, en librairie le 26 septembre).

 

Nom de code In Vivo

Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des “gros sacs de jute” sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits “Sprague Dawley”. Bilan ? Glaçant : “Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur”.

 

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

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Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Exiger des comptes

C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (“La vérité sur les OGM, c’est notre affaire”, Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

 

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

 

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, “Tous Cobayes ?”, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au “Grand Journal” du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

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