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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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banquier
25 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde Partie Finale

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Moses Rosenberg arriva à Madrid en tant qu'ambassadeur de Moscou. Anteneff Avseenko s'installa à Barcelone. Dimitrov arriva pour diriger personnelle- ment les persécutions religieuses prévues à la suite du Coup d'État Communiste. Pendant la Guerre Civile, Rosenberg gouverna en véritable Tsar de Madrid tan- dis qu'Avseenko assumait le commandement de l'Armée Rouge Catalane. Rosenberg organisa la Tcheka en Espagne et vit qu'elle menait à bien son travail en s'acharnant sur des victimes de plus en plus nombreuses. Les agents de Moscou mirent sur pied les «Escadrons de Purification». Officielle- ment, ils avaient pour fonction de débusquer les Fascistes mais secrètement, ils «liqui- daient» tous ceux qui, auparavant, figuraient sur les listes comme réactionnaires et ne voulaient rien entendre du plan d'asservissement de l'Espagne par les Illuminati. Ces listes avaient été constituées par des espions communistes qui les avaient mises au point à l'union des Concierges (immeubles et habitations individuelles), dans les Services des Impôts, les Services Postaux et autres services publics. Les listes de per- sonnes qui devaient être liquidées étaient très complètes, suite au travail des espions de Moscou. Quelques-uns s'étaient déguisés en rémouleurs et avaient couvert chaque district, rue après rue, maison après maison. Tous les citoyens étaient répertoriés sur les listes selon leur rang et leurs affiliations politiques, sociales, professionnelles et reli- gieuses. Lorsqu'on donna le signal du «Règne de la Terreur», les Communistes firent leur travail de brutes assoiffées de sang, avec sûreté, férocité et méthode. Staline avait déclaré autrefois : «Il est préférable qu'une centaine de personnes innocentes meurent plutôt qu'un seul réactionnaire ne s'échappe». Ils respectèrent cette consigne avec une rigueur diabolique. Les personnes qui vivent dans des pays non encore asservis doivent bien com- prendre ce qui se passe lors d'un règne de la terreur. Nous allons donc décrire certaines de ces atrocités. Le 17 Juillet 1936, un groupe de communistes portant les uniformes des troupes gouvernementales se présenta au Couvent des Dominicaines à Barcelone. Le Chef informa la Mère Supérieure qu'en raison des violences de la foule, qu'il fallait redou- ter, il avait reçu l'ordre d'escorter les Sœurs en un lieu sûr. Elles rassemblèrent le peu d'affaires qu'elles avaient et, en toute confiance, accompagnèrent les soldats qui les emmenèrent dans les faubourgs où elles furent toutes assassinées. Le Chef fit cynique- 187 — Historiquement, il a été montré que dix fois plus de dirigeants révolutionnaires sont morts lors des Purges du Parti que pendant les guerres révolutionnaires contemporaines (n.d.a.). - 197 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER ment remarquer par la suite : «Nous avions besoin du bâtiment. Nous ne voulions pas le saccager avant de lbccuper [188] . » Le senior Salvans était un anticommuniste notoire. Trois fois, les escadrons de purification se rendirent à son domicile, à Barcelone. Lorsqu'à la troisième visite, les «Rouges» ne purent obtenir aucune information sur sa cachette, ils assassinèrent toute sa famille : huit personnes. Cet acte méprisable fut perpétré selon les recommanda- tions des instructions (paragraphes 15 et 6) auxquelles nous avons déjà fait référence. Un des actes de violence les plus abjects jamais commis au nom de «La Liberté... de l'Egalité... de la Fraternité...» fut l'assassinat de seize frères convers qui travaillaient comme infirmiers volontaires dans le plus grand hôpital de Barcelone. Leur seul crime était qu'ils appartenaient à un ordre religieux. Le fait qu'ils soignaient tous ceux qui étaient malades sans considération de classe, de couleur ou de croyance ne fit aucune différence pour ceux qui ordonnèrent leur «liquidation». E.M. Godden, qui fit éditer son livre «Conflit en Espagne», mentionne à la page 72 : «Le massacre des vivants s'accompagna de la dérision envers les morts. Au cours de la dernière semaine de Juillet 1936, des cadavres de religieuses furent exhumés de leurs fosses et étayés à l'extérieur des murs de leur couvent. On fixa des panneaux obscènes et offensants sur leurs corps». Mon cousin, Tom Carr, qui fut ingénieur des Mines en Espagne de 1919 à 1938 avait épousé la fille de M. Allcock, Consul américain de Huelva. Un des communistes de la Sème Colonne de Caballero qui avait été élu maire de Huelva livra son administration aux communistes lorsque Moscou lança son mot d'ordre. Leur première action fut de torturer puis d'assassiner tous les prêtres. Les Sœurs furent déshabillées et conduites de leurs couvents dans les rues pour distraire les révolutionnaires 11891 . Godden déclara aussi avoir interrogé deux anglaises qui échappèrent aux violences parce qu'elles étaient étrangères. Ces deux femmes racontèrent à Godden qu'on les avait obligées à assister aux agissements de derviches fanatiques d'une foule composée d'hommes et de femmes. Dans un premier temps, les «Rouges» se moquèrent d'un prêtre et le torturèrent avant de pendre finalement son corps démembré à une statue de la Sainte Vierge. Dans un deuxième temps, la foule perça un trou dans le corps d'un jeune prêtre et ensuite, alors qu'il était encore en vie, le transperça avec un crucifix. En Septembre 1936, le Père Van Rooy, écrivain français connu, rapporta que Dimi- trov aurait dit : «On nous reproche de détruire les églises et les couvents d'Espagne ; qu'importe la destruction de quelques couvents et de quelques églises ! Nous sommes sur le point de créer un monde nouveau». (Voir le Catholic Herald du 11 Février 1938.) Un comité qui enquêta officiellement sur les atrocités communistes en Espagne, en 1939, reconnut qu'une estimation raisonnable du nombre de citoyens «liquidés» à Barcelone parce que «réactionnaires», entre Juillet 1936 et Décembre 1937, tournait autour de 50.000. A Valence, leur nombre fut de 30.000. A Madrid, ce comité estima 188 — Cité dans les rapports officiels: «Les atrocités Communistes en Espagne». Première, deuxième et troisième parties. Les enquêtes furent menées par un comité composé d'hommes de différentes nationalités. L'édition fut réalisée par Arthur Bryant, écrivain et journaliste connu au niveau international (n.d.a.). 189 — Cette déclaration de mon cousin fut confirmée par l'ouvrage de William Foss et de Ce- cil Cerahty : «T/ze Spanish Arena — LArène Espagnole», page 238, et également par Arthur Bryant qui enquêta sur les atrocités Communistes en Espagne (n.d.a). - 198 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR qu'un bon dixième de la population totale fut systématiquement éliminé pour faire de l'Espagne un nouvel État totalitaire 11901 . Afin d'illustrer ce qui se produisit lorsque les Rouges prirent le pouvoir en Espagne, je citerai quelques autres témoins indépendants. Marcel M. Dutrey, autre écrivain français, déclara : «A Castre Urdiales, le commandant militaire communiste était un ancien policier municipal qui avait été renvoyé pour vol. Le nouveau chef de la Police avait gagné sa vie auparavant en fabriquant et en vendant des cartes postales obs- cènes. Quant au Procureur de la République, il était le fils illégitime d'une ancienne prostituée notoire. Il était surnommé: «le fils-de-sa-mère» ! Le Tribunal Rouge avait pour président un mineur, assisté de deux «Assesseurs»... Tous ces hommes étaient des sadiques. Ils se glorifiaient de procéder eux-mêmes à l'exécution des sentences qu'ils avaient prononcées à l'encontre de leurs victimes. Ces monstres ouvrirent l'estomac de Vincent Mura ; ils martyrisèrent publiquement Julio Yanko sur la place du marché; ils démembrèrent Varez, le célèbre coureur automobile espagnol, prétextant qu'il avait refusé de livrer ses amis lorsqu'il était entre leurs mains». — M. Arthur Bryant, qui rédigea la préface du rapport bourré de preuves authentiques sur les «atrocités Communistes en Espagne» remarqua à plusieurs reprises que «les agents soviétiques obtinrent un contrôle absolu des moyens de communication si bien que les rapports favorables à leur cause étaient imprimés, et ces rapports-là uniquement, dans la plupart des journaux du monde. Mais d>un autre côté, les mensonges les plus scandaleux envers les Forces de Franco étaient colportés et livrés à la presse mondiale sans rencontrer un seul obstacle». Bryant fut tellement écœuré de ce qu'il observa qu'il écrivit : «Aucun professeur d'université ou commen- tateur anonyme de la B.B.C n'a dit au peuple britannique, peuple sincère et compa- tissant, la vérité au sujet des femmes de San Martin de Valdeiglesias. Leur plus grand crime J'ut qu'on trouva en leur possession des emblèmes religieux. Pour cette raison, les femmes de San Martin de Valdeiglesias furent condamnées à être violées par vingt-cinq hommes de la Milice Rouge chacune, et ce pour assouvir les passions les plus viles» [191] . «Les pères de quelques-unes des femmes étaient emprisonnés et condamnés à mort, et on obligea les mères à assister aux viols de leurs filles : mais cela ne fut pas suffisant pour dissuader les hommes de la Milice Rouge d'exécuter la sentence. Les heures d'hor- reur que durent souffrir ces femmes eurent un effet terrible sur quelques-unes d'entre elles. Les survivantes racontèrent comment, à chaque fois, elles supplièrent leurs bour- reaux de les tuer plutôt que de les soumettre à un déshonneur aussi épouvantable. Vous 190 — Au cas où certaines personnes penseraient que les communistes ne haïssent que les Ca- tholiques Romains, il est bon de rappeler que les «Puissances secrètes» derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial ont l'intention, en dernier lieu, de transformer le monde par l'action despotique de Satan. C'est l'essence même de l'illuminisme. Afin d'endormir les gens dans un sentiment de fausse sécurité, dans les pays qui ne sont pas encore soviétisés, ils essaieront de les convaincre qu'ils sont tolérants vis-à-vis des religions autres que la Religion Catholique Romaine. Mais une enquête nous a montré qu'ils ont l'intention, lorsqu'ils auront la puissance nécessaire, de détruire toutes les religions (n.d.a.). 191 — Des agents Rouges s'étaient infiltrés dans le personnel de la B.B.C. en 1936 et pen- dant presque deux ans, sa politique fut Pro-Loyaliste, c'est-à-dire communiste. La direction actuelle de la B.B.C. l'est encore davantage. La majorité des programmes penche nettement à «gauche» (n.d.a.). - 199 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER pourrez prendre conscience de la cruauté abominable de telles atrocités lorsque vous saurez qu'un grand nombre des femmes condamnées étaient mariées et que, lorsqu'on les conduisit entre les hommes de la milice devant ce tribunal impitoyable, elles por- taient leurs enfants dans les bras. Ces enfants furent les témoins de ce paroxysme de l'horreur que représenta le déshonneur de leurs mères» ll92] . Nous ne devons pas nous étonner que le Pouvoir Occulte qui dirige le M.R.M. ait pu dire : «Les communistes ne devront pas mettre à exécution le règne de la terreur dans les localités où ils ont vécu avec leurs familles, niais devront opérer ailleurs». Tout communiste devait déclarer que ces atrocités avaient été commises par des «éléments non contrôlés» qui furent punis lorsqu'on les captura. Pour que personne ne soit trompé par des mensonges aussi flagrants, je citerai à nouveau Lénine, premier saint canonisé de la religion totalitaire des Illuminati. Lénine déclara en maintes occasions : «Il n'y a pas de morale en politique. Il n'y a que l'op- portunité. Un gredin peut nous être utile tout simplement parce que c'est un gredin». Une autre fois, il précisa : «Les jeunes révolutionnaires devraient immédiatement com- mencer leur formation guerrière par des opérations pratiques du type liquidation d'un traître, assassinat d'un espion, destruction d'un poste de police ou cambriolage d'une banque, procurant ainsi des fonds en vue d'un soulèvement, etc. Ne passez pas à côté de ces expériences. Elles peuvent bien sûr dégénérer en excès, mais c'est une nécessité pour l'avenir». Les agents communistes enseignent aux enfants de toutes les Nations Libres l'inversion des Dix Commandements 11931 . Pour cette raison ; le communisme est le premier responsable de l'accroissement de la délinquance juvénile, plus encore que tous les autres mouvements. En tant qu'athées convaincus, ils servent les desseins de rilluminisme et du Satanisme. Le Communiste Krassikov libertin notoire, gaspillait les fonds du Parti par sa vie dissolue. Lénine déclara après sa «liquidation» : «Peu importe que le Camarade Kras- sikov ait dilapidé les fonds du Parti dans un bordel; ce qui est scandaleux, c'est que cela aurait pu désorganiser la diffusion de notre littérature jugée illégale» ll9i] . La formation communiste vise à extirper la dernière once de bonté humaine du cceur des hommes et des femmes qui souhaitent devenir les grands prêtres de cette «religion». Anna Pauker, qui arriva aux plus sommets de la hiérarchie soviétique et devint ministre des Affaires étrangères de Roumanie, prouva sa fidélité à Staline lorsqu'elle se rendit veuve elle-même en dénonçant le père de ses trois enfants comme trotskiste. 192 — Les précisions se trouvent en page 6 du deuxième rapport : «Atrocités Communistes en Espagne» (n.d.a.). 193 — Le lecteur qui a eu le courage de s'informer aura compris que les écoles dites privées (de Dieu) ou laïcs (apostates) d'aujourd'hui, sont entre les mains des agents communistes, c'est-à- dire des fabiens (voir l'ouvrage sur Maitreya).. Encore sur ce point là, l'Italie apparaît comme la vitrine de ce qui se prépare pour toute l'Europe avec la dernière réforme de 1999 sur les écoles. La marxisation de l'école par cette réforme est tellement évidente que L'Osservatore Romano lui-même a protesté énergiquement. Les enfants de cette fin de siècle sont formés aux valeurs du Nouvel Ordre, c'est-à-dire qu'ils sont endoctrinés aux valeurs sataniques, à l'humanisme, et aux doctrines antichristiques comme l'évolutionnisme (n.d.l.r.). 194 — La Revue Time fit état des conceptions de Lénine dans son édition du 17 Novembre 1948 (n.d.a.). - 200 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR Les terroristes communistes encouragent ainsi les enfants à devenir les bourreaux des ennemis du prolétariat pour les endurcir et enlever de leurs cœurs le dernier ves- tige de sentiment et de pitié humaine. Un de ces jeunes raconta comment il s'était beaucoup amusé avec un prêtre. Il avoua : «Nuit après nuit nous l'emmenions parmi les groupes que nous devions tuer, mais nous le placions toujours en dernier dans la file. Nous le faisions attendre pendant que nous assassinions tous les autres, puis nous le ramenions de nouveau à Bellas Artes. («Bellas Artes» était le bâtiment des Beaux- Arts que les communistes utilisaient comme prison). Chaque nuit il pensait qu'il allait mourir, mais une mort rapide aurait été trop bonne pour lui. Ce «faible» mourut «sept fois» avant que nous en finissions avec lui». M. Knoblaugh, à la page 87 de son livre «Correspondant en Espagne», raconte un épisode horrible qui confirme les soupçons selon lesquels les conjurés de la Révolution Mondiale choisissent des dirigeants potentiels lorsqu'ils sont très jeunes et les forment ensuite de telle façon qu'il n'y ait plus en eux la moindre trace de sentiment et de pitié humaines. Knoblaugh nous raconte comment deux jeunes communistes se vantèrent, en la présence d'un Docteur, d'avoir mutilé et assassiné deux jeunes prêtres. Ils avaient reconnu le déguisement de ces deux religieux qui, pour échapper aux dépistages et à la mort, travaillaient comme livreurs de charbon. Les deux jeunes expliquèrent com- ment ils obligèrent les deux prêtres à creuser leurs propres tombes avec leurs pelles à charbon et ensuite, respectant la consigne du Règne de la Terreur Communiste, émas- culèrent leurs deux victimes et leur firent entrer de force leurs organes dans la bouche. Pendant que les prêtres mouraient d'une mort lente, les deux monstres se moquaient d'eux. De Fonteriz nous raconte dans «Terreur Rouge à Madrid», aux pages 19 et 20, comment la Tcheka organisée par Dimitrov et Rosenberg, obligea une femme à lui révéler où se cachait son mari. La femme ne savait probablement pas où il demeurait, mais afin de s'assurer qu'elle ne le savait pas, les membres de la Tcheka la firent asseoir et la surveillèrent pendant qu'ils s'amusaient à transpercer les poitrines de huit de ses domestiques, avec de grandes épingles à chapeau... Les révolutionnaires qui ont défini les lignes directrices du règne de la Terreur emploient des criminels et des fous pour exciter le besoin de sang. Je mentionnerai pour attester ce fait, ce qui se produisit à Alcala le 20 Juillet 1936 : les «Rouges» li- bérèrent tous les prisonniers, hommes et femmes, à la condition qu'ils prennent les armes pour servir la cause communiste. Ils enrôlèrent un millier d'hommes et deux cents femmes, et constituèrent le Bataillon d'Alcala qui se surpassa lors de l'attaque victorieuse sur Madrid. Pour les récompenser, on les envoya à Siguënza. Après avoir investi la ville, ils assassinèrent deux cents personnes pour «ébranler la résistance des autres». Ce bataillon de criminels occupa Siguënza pendant seize semaines. Lorsqu'ils en furent chassés par les troupes de Franco, on découvrit que toutes les femmes de 10 à 50 ans avaient été violées. Beaucoup d'entre elles étaient enceintes ou malades. Une fille, serveuse dans un hôtel, raconta «la chance» qu'elle avait eue et comment les criminels avaient assassiné l'Evêque de Siguënza de la façon la plus horrible, et la plus barbare. Lors d'un banquet qui eut lieu à l'hôtel, cette nuit-là, un criminel du bataillon s'amouracha d'elle et exigea qu'un de ses camarades s'habille avec les vêtements de l'évêque assassiné et les marie. Les autres pensèrent qu'il s'agissait d'une grosse farce et se préparèrent à la parodie. Après le mariage, les «Miliciennes» s'acquittèrent d'une - 201 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER «Danse du Ventre», sur les tables du restaurant regroupées en scène. A la fin de l'or- gie, l'homme déclara que la fille lui appartenait. Après les événements, la serveuse fit remarquer : «J'étais vraiment favorisée. Mon mari était un assassin mais il valait mieux lui appartenir que d'être le jouet de tous les autres. J'échappai au moins à la maladie». Marcel M. Dutrey rapporta le fait qu'à Ciempozuelos, plus d'une centaine de reli- gieux furent livrés à des fous que les communistes avaient armés de couteaux. Nous pouvons imaginer l'horreur qui s'ensuivit. L'Année de Moscou, composée de propa- gandistes entraînés, raconta au monde comment les troupes de Franco avaient exécuté les maires de nombreuses petites villes, mais ils ne mentionnèrent pas qu'ils avaient été jugés par une Cour Militaire constituée dans les règles. La Cour fournit les preuves que ces maires avaient été des agents communistes aux ordres de Largo Caballero qui avait l'intention de transformer l'Espagne en une Dictature. Le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial utilise les communistes du monde entier pour imposer ses plans totalitaires : les désertions de plus en plus nombreuses de communistes de tous les pays en fournissent la preuve évidente. Douglas Hyde qui, pendant cinq ans fut rédacteur au Daily Worker, principal journal communiste de Grande-Bretagne, annonça en Mars 1948 sa démission du Par- ti Communiste. Dans un communiqué de presse, il affirma : «Je crois que la nouvelle «ligne» du Parti Communiste, imposée après la constitution du Kominterm, l'année dernière (1947), si elle réussit, n'apportera que la misère au petit peuple». M. Hyde poursuivit et expliqua que depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, il s'inquié- tait de la politique étrangère de Moscou, et déclara qu'il était convaincu que la ligne du Parti, celle qui est définie actuellement par la clique moscovite, n'était plus fidèle aux idéaux pour lesquels il avait tant œuvré et que le résultat final serait la suppres- sion des libertés et des acquis pour lesquels les communistes s'étaient battus depuis si longtemps. Il concluait en ces termes : «Ma désillusion qui va croissant me conduit à chercher une autre réponse au problème de notre époque et une autre voie pour sortir du chaos mondial». Aussitôt après la démission de M. Hyde à Londres, il y eut celle de Madame Jus- tina Krusenstern-Peters, membre du personnel des publications soviétiques pendant douze ans. Elle annonça sa démission à Shanghai, en Chine. Cette communiste décla- ra : «Le ton des articles, écrits suivant les directives venues de Moscou, devint tel que je ne puis plus le supporter... Je suis encore une citoyenne soviétique et je suis sûre que mes sentiments sont partagés par bon nombre de mes collègues en Russie, la seule différence étant qu'ils n'ont pas la possibilité de protester contre leur asservissement». La plupart des communistes travaillent pour l'avènement d'une Internationale des Républiques Socialistes soviétiques. En d'autres mots, ils pensent qu'en appliquant les méthodes révolutionnaires, et seulement cela, ils peuvent détruire rapidement l'étau du capitalisme égoïste et placer le pouvoir politique dans les mains des «travailleurs». Une infime minorité de membres du Parti a conscience du fait qu'elle est en train de se placer dans un état d'esclavage d'où il n'y a aucun espoir de s'échapper. M. Hyde et les autres personnalités qui rompirent avec le Parti Communiste ne réalisèrent cependant pas qu'ils n'étaient que des pions utilisés pour faire avancer les plans des Illuminati. - 202- CHAPITRE XVI LES ÉVÉNEMENTS QUI MENERENT À LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE Nous avons vu comment les Banquiers Internationaux avaient permis à l'Alle- magne de se réarmer en secret, avec l'appui de Staline, malgré les restrictions impo- sées par le Traité de Versailles. Afin de comprendre ce qui se produisit en Allemagne et qui permit l'accession d'Hitler au pouvoir, nous devons étudier les coulisses de la politique de 1924 jusqu'à 1934. Le Pouvoir Occulte avait toujours obtenu de ses agents la division de la population des pays qu'il souhaitait asservir en de nombreux partis religieux, économiques, politiques, sociaux et ouvriers. Ses agents divisèrent ensuite ces différents partis en un plus grand nombre possible de factions (rivales), comme le demandait leur devise : «Unis, nous faisons front. Divisés, ils tombent». La plupart des citoyens Allemands, sauf les communistes, étaient d'accord sur les points suivants : l'Allemagne avait gagné la guerre avant d'être trahie ; ensuite on avait exercé des représailles à son égard ; les banquiers internationaux avaient utilisé les soi- disant démocraties britannique, française et américaine pour infliger une défaite aux armées Allemandes ; le Parti Communiste dirigé par des juifs avait aidé les Banquiers Internationaux à amener la situation de chaos qui avait précédé la signature de l'Ar- mistice, et la Révolution qui s'ensuivit. Ils étaient d'accord pour que chaque patriote allemand, homme et femme, fasse tout son possible pour reconstruire l'Allemagne d'après-guerre et briser l'étau économique et militaire mis en place par le Traité de Versailles. La plupart des dirigeants politiques, sauf les communistes, furent également d'ac- cord sur le fait que pour libérer la nation des sanctions économiques imposées, il était nécessaire de se dégager de l'aide financière, de la subordination aux Banquiers Inter- nationaux, c'est-à-dire du prêt à intérêt. En d'autres mots, la plupart des politiciens allemands, Sauf les communistes, acceptèrent que l'Allemagne rompe la procédure de financement des affaires nationales qui obligeait à contracter des dettes, pratique que les Banquiers Internationaux avaient imposée à l'Angleterre en 1694, à la France en 1790, et aux États-Unis en 1791. Ils réalisèrent que ce système avait engendré des Dettes Nationales astronomiques, «dont le paiement du principal et des intérêts était garanti et assuré par une Imposition Directe sur le peuple». Les dirigeants fascistes d'Allemagne décidèrent qu'ils émettraient leur propre ar- gent et utiliseraient en garantie des nouvelles émissions leurs avoirs nationaux, tels que - 203 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la valeur de leurs biens immobiliers, de leur potentiel industriel, de leur production agricole, de leurs ressources naturelles et de la capacité de production de la nation. Le peuple allemand constata que ses conceptions de l'avenir politique et de la poli- tique économique étaient partagées par les peuples d'Italie, d'Espagne et du Japon. C'est ainsi que naquirent les Puissances de l'Axe et le Mouvement Fasciste. Du fait de leur dynamisme, Hitler, Mussolini et Franco furent choisis comme dirigeants. L'Histoire nous a montré que ces trois hommes ont fait beaucoup pour aider leurs pays à se remettre de l'influence des révolutions et des guerres antérieures. Les progrès dans l'agriculture et l'industrie ne furent pas extraordinaires. Mais leur réarmement avait été rendu possible grâce à l'aide apportée par les agents des Illuminati qui avaient prévu de conduire les pays fascistes et capitalistes dans une autre Guerre Mondiale. Lorsqu'Hitler et Mussolini arrivèrent au pouvoir, ils appliquèrent une politique fasciste modérée qui exigeait la rectification des erreurs commises dans leurs pays. Il était prévu de contenir le communisme et de réduire la puissance des Illuminati qui contrôlaient la finance et l'industrie. Mais plus le temps passait, plus Hitler et Musso- lini subissaient l'influence des dirigeants du noyau dur des Seigneurs de la Guerre Na- zis. Ceux-ci proclamaient que la seule façon d'établir une paix durable dans le monde, c'était par la conquête militaire. Les dirigeants nazis convertirent à fond les chefs mili- taires d'Italie et du Japon aux théories et aux plans invoqués par Karl Ritter en 1849. En Espagne, Franco refusa de s'associer à leurs plans totalitaires parce que ses croyances religieuses l'avaient convaincu qu'une idéologie qui niait l'existence d'un Dieu Tout Puissant accomplissait l'œuvre du Démon. Les dirigeants totalitaires d'Allemagne, d'Italie et du Japon avaient l'intention d'uti- liser le Fascisme pour servir leurs Plans secrets à longue échéance, comme de la même façon leurs opposants, les Banquiers Internationaux, utilisaient le communisme. Les plans immédiats des Seigneurs de la Guerre prévoyaient en un premier temps d'infliger une défaite à l'Empire de Staline ; en second lieu d'éliminer le communisme en Europe ; en troisième lieu, d'affermir le contrôle des Puissances de l'Axe sur l'Eu- rope Continentale ; en quatrième lieu d'envahir la Grande-Bretagne et la France puis d'asservir leurs populations ; et enfin, en cinquième lieu, d'envahir et de conquérir les États-Unis en suivant deux grands mouvements en tenaille. Le Japon devait débarquer des forces d'invasion sur la côte Ouest du Mexique dans le Sud, et dans les territoires du Nord, au Nord. L'Allemagne devait envahir le Canada par voie aérienne au Nord et les forces Germano-Italiennes devaient contrôler l'Atlantique à partir de l'Afrique et attaquer les États-Unis, à partir de l'Amérique du Sud et du Golfe du Mexique. Les forces d'invasion du Nord, d'après leurs plans, devaient se rejoindre dans les environs de Chicago et descendre le Mississippi pendant que les forces d'invasion du Sud-Ouest et du Sud-Est devaient se rencontrer à la Nouvelle Orléans et pousser vers le Nord à partir du Mississippi, divisant ainsi le pays en deux moitiés [195] . La conquête de la Grande-Bretagne et des États-Unis achevée, les Nazis prévoyaient d'exterminer les Juifs dans ces deux pays comme ils avaient prévu d'exterminer ceux 195 — Ce plan militaire existait depuis 1914 et fut communiqué aux gouvernements Alliés en guerre, pendant la Première Guerre Mondiale, par des Officiers des Services de Renseigne- ment des Années Britannique et Américaine. J'ai relaté ce plan en détail dans deux ouvrages publiés précédemment : «Hell's Angels oj the Deep» et «Checkmate in theNorth» (n.d.a.). - 204- LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE qui vivaient en Europe. Les Banquiers Internationaux et les gros capitalistes contrôlés par eux figuraient sur les listes d'individus à exécuter en priorité avec confiscation de leurs propriétés et de leurs biens immobiliers. Hitler fut emprisonné en 1923 parce qu'on le considérait comme l'ennemi person- nel des Seigneurs de la Guerre Nazis et des Banquiers Internationaux. Il en profita pour écrire «Mein Kampf» («Mon Combat»). A la dernière page, Hitler affirmait : «Le Parti (National- Socialiste) en tant que tel, soutient le Christianisme authentique mais ne s'attache pas à des questions de doctrine, de quelque nature que ce soit. Il combat l'esprit matérialiste Juif à l'intérieur et à l'extérieur de notre pays». En 1933, Hitler dévoila sa politique vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il fit remar- quer que Marx, Lénine et Staline avaient tous déclaré à de nombreuses reprises que la Grande-Bretagne et son Empire devaient être détruits avant que le Communisme International puisse atteindre ses objectifs ultimes. Face à cela, Hitler déclara : «Je suis décidé à défendre l'Empire Britannique par la force si l'on m'y invite». A propos du Traité de Versailles, Hitler écrivit : «Ce n'était pas une invention bri- tannique, mais avant tout une invention juive pour détruire l'Allemagne». Il ajouta : «Même en Angleterre, on assiste à un combat incessant entre les représentants des intérêts de l'État britannique et ceux de la Dictature juive mondiale. Pendant que l'An- gleterre s'épuise à maintenir sa position dans le monde, le Juif d'aujourd'hui se com- porte comme un rebelle en Angleterre. Le combat contre la menace juive mondiale commencera là-bas aussi». Hitler ne se départit jamais de l'opinion selon laquelle la survie de l'Allemagne en tant que grande puissance dépendait d'une alliance avec l'Empire Britannique. En 1936, il engagea des pourparlers pour essayer de sceller une telle alliance. Il prit des dispositions pour que des entretiens officieux se déroulent entre diplomates alle- mands et britanniques, et après l'échec de ces négociations, il montra encore à quel point il aurait souhaité cette alliance : «Aucun sacrifice n'aurait été trop grand pour s'assurer l'alliance de l'Angleterre. Cela aurait signifié l'abandon de nos colonies et de notre influence en tant que puissance maritime ainsi que l'abstention de toute immix- tion dans l'industrie britannique par voie de concurrence» [196] . Il pensait que toutes les concessions allemandes auraient valu la peine s'il avait pu obtenir une alliance Germa- no-Britannique. Son échec dans ce projet d'alliance l'obligea à réduire son opposition vis-à-vis de l'idéologie totalitaire que préconisaient les Seigneurs de la Guerre Nazis extrémistes. L'échec de la conférence convainquit Hitler qu'aucune politique modérée ne desserrerait jamais le contrôle qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur la politique étrangère britannique. A son corps défendant, il reconnut que Karl Ritter avait raison lorsqu'il déclarait que «Le pouvoir qu'exerçaient les financiers Juifs sur le Communisme devait être détruit ainsi que le pouvoir des dirigeants du mouvement révolutionnaire mondial, avant l'établissement de la paix et de la liberté économique dans le monde». Nous avons décidé de rapporter dans notre livre les «causes» des événements his- toriques qui ont engendré les «effets» que nous connaissons aujourd'hui. Nous ne 196 — Cette déclaration, ainsi que d'autres de même nature, prouve qu'Hitler n'a jamais accep- té ou reconnu le Plan extrémiste à Longue Echéance des Seigneurs de la Guerre Nazis en vue de la Domination Mondiale par Conquête Militaire (n.d.a.). - 205 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nous préoccupons pas de savoir si les décisions prises par les protagonistes ont été «bonnes» ou «mauvaises», sauf lorsqu'il s'agit d'apprécier si ces décisions vont dans le sens du Plan du Démon ou si elles sont conformes au Plan de Dieu. La raison d'être de la recherche historique est d'acquérir la connaissance du comment et du pourquoi des erreurs commises dans le passé, de façon à ce que nous puissions éviter de commettre des erreurs semblables dans l'avenir. L'importante réunion consacrée à la recherche d'une alliance entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne eut lieu en Janvier 1936. Lord Londonderry représentait le gouvernement britannique et Goering, von Ribbentrop et Hitler, l'Allemagne. Un spécialiste de cette période de l'histoire m'a précisé que Goering et von Rib- bentrop avaient résumé les grandes lignes du Mouvement Révolutionnaire Mondial à Lord Londonderry, expliquant le travail de recherche approfondi qu'avait réalisé le Professeur Karl Ritter et d'autres spécialistes. Ils laissèrent entendre que la seule solu- tion efficace pour combattre une conspiration à visée totalitaire était de conduire une Guerre Totale. Ils expliquèrent à Lord Londonderry que leur plan prévoyait d'attaquer tous les pays contrôlés par les communistes, de libérer les peuples asservis et d'exé- cuter tous les traîtres communistes. Ils affirmèrent que la seule façon d'éliminer le communisme, c'était d'exterminer la Race Juive toute entière 11971 . Ils apportèrent bon nombre de preuves documentaires et insistèrent sur leur authenticité, afin de démon- trer que le communisme avait été organisé, financé et dirigé par des Juifs puissants, riches et influents qui avaient par ailleurs organisé, financé et dirigé le Sionisme Poli- tique pour imposer leurs ambitions secrètes et instaurer l'Age Messianique [198] . Hitler aurait promis de continuer à s'opposer aux plans extrémistes totalitaires des Seigneurs de la Guerre Nazis et de limiter ses activités contre le communisme à l'Europe, si le gouvernement britannique voulait bien accepter une alliance avec l'Alle- magne. Lorsque Lord Londonderry déclara douter que le gouvernement britannique prenne part à un plan visant à abolir le communisme et qui en appelait à un génocide, Hitler fit un compromis. Il déclara que l'Allemagne se chargerait elle-même de l'opé- ration, pourvu que l'Angleterre reconnaisse dans un traité que les deux pays, quelles que soient les circonstances, n'entreraient pas en guerre l'un contre l'autre dans un délai de dix ans. Hitler prétendit que «la seule façon pour l'Angleterre, la France et la Russie de secouer le fardeau ruineux et insupportable des dettes nationales toujours croissantes, était de les dénoncer puis de rétablir l'émission monétaire et la régulation des flux monétaires au profit du gouvernement qui en était le détenteur de droit depuis les origines». Hitler aurait fait remarquer que le dessein de son Parti National-Socialiste... (appe- lez-le Fasciste)... était de mettre fin immédiatement et pour toujours à la puissance et à l'influence qu'exerçaient les banquiers internationaux dans les affaires nationales et internationales : ils obligent toutes les nations indépendantes à s'enfoncer toujours plus dans les dettes. Hitler aurait cité ce que Benjamin Disraeli fit dire à l'un de ses per- sonnages dans un livre célèbre : « Voyez-vous, cher Coningsby, le monde est gouverné 197 — Une fois de plus, l'Antisémitisme exacerbé se dévoilait et cependant l'histoire a prouvé que les Conspirateurs Internationaux ont utilisé toutes les races et toutes les croyances pour servir leurs propres visées secrètes et égoïstes (n.d.a.). 198 — La plupart de ces preuves sont reproduites dans «Le Complot Palestinien» de B. Jensen, imprimé par John McKiniey, 11-15 King Street, Perth, Ecosse (n.d.a.). - 206 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont le regard ne plonge pas dans les coulisses» [199] . Goering aurait appuyé le Fùhrer en faisant remarquer que l'histoire avait prouvé que les Juifs riches et influents s'étaient arrogé le contrôle économique et politique de chaque pays dans lequel ils s'étaient infiltrés, en utilisant des méthodes illégales et des pratiques corruptrices. Von Ribbentrop aurait soutenu l'argumentation de Goering en rappelant à Lord Londonderry que dès les années 1927-28 lorsqu'il était au Canada, la Commission Royale Stevens du Service des Douanes Canadiennes avait prouvé que le pays était volé chaque année de plus de cent millions de dollars par la contrebande, les trafics et les commerces illégaux, à partir d'un Quartier Général International. Les preuves remises au Commissaire Royal avaient établi de façon irréfutable que pour utiliser le gangsté- risme à grande échelle, les agents des «Cerveaux» avaient fait usage de la corruption et des escroqueries afin d'acheter des milliers de fonctionnaires et des centaines de personnalités du gouvernement, jusqu'au Ministère même. Pourtant la corruption du Canada étaient dix fois inférieure à celle des États-Unis d'Amérique. Ribbentrop fit entendre que la seule façon de nettoyer cette écurie, c'était d'atteindre les trois cents hommes du sommet qui constituent le Pouvoir Occulte : c'est lui qui conçoit et dirige les forces négatives dont les influences maléfiques diverses et les activités criminelles soutiennent toutes le Plan à Longue échéance des dirigeants du Mouvement Révolu- tionnaire Mondial' 2001 . Toujours lors de cette réunion de Janvier 1936, Goering aurait passé en revue une fois de plus les agissements des Banquiers Internationaux dans la mise en place, la conduite et le financement de la Révolution Russe en 1917, ce qui leur avait permis d'instaurer les conditions de vie difficiles, voire tragiques que le inonde connaissait à cette époque' 2011 . Hitler rappela à Lord Londonderry les millions de chrétiens qui avaient été impi- toyablement massacrés dans les pays communistes depuis Octobre 1917 et prétendit que les hommes responsables de ces tueries ne pouvaient être que des gangsters inter- nationaux. Le dernier point de la discussion porta sur les instructions qu'avait reçues Sta- line pour transformer l'Espagne en une Dictature Communiste. Tout le schéma de l'intrigue internationale fut mis à nu : la façon dont on avait permis à l'Allemagne de se réarmer secrètement ; la façon dont la politique française était contrôlée par la Franc- Maçonnerie du Grand Orient' 2021 ; la façon dont on avait persuadé la Grande-Bretagne de désarmer pendant que ses ennemis potentiels étaient en train de réarmer. 199 — L'ouvrage «Coningsby» fut publié en 1844, juste avant que Karl Marx ne publie «Le Manifeste Communiste». A cette époque, plusieurs révolutions étaient programmées et se produisirent aussitôt après que l'ouvrage de Karl Marx fut paru (n.d.a.). 200 — Ribbentrop citait manifestement un article de la Wiener Freie Presse du 4 Décembre 1912, dans lequel feu Walter Rathenau déclarait : «Trois cents hommes qui se connaissent tous gouvernent les destinées du Continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur propre entourage». Ce sont les Illuminati (n.d.a.). 201 — La plupart des pays du monde s'embourbèrent profondément dans une dépression éco- nomique (n.d.a.). 202 — Hitler ferma toutes les Loges du Grand Orient en Allemagne (n.d.a.). - 207 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Pour les Allemands, il était impossible au monde de profiter de la paix et de la pros- périté tant que les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial continueraient à fomenter des guerres pour amener des situations favorables à l'action révolution- naire. Leur solution était de neutraliser autant le Communisme International que le Sionisme Politique : ainsi tous les mouvements révolutionnaires cesseraient d'exister... Sinon, une autre guerre serait inévitable, car le Pouvoir Occulte qui tire les ficelles dans l'ombre se croyait proche d'atteindre son but ultime. Hitler était un grand orateur et mon informateur me dit qu'il termina son expo- sé en demandant à Lord Londonderry de retourner en Angleterre pour persuader le Gouvernement britannique de s'associer à l'alliance proposée avec l'Allemagne. Puis il déclara : «Je suis convaincu que l'Empire britannique et l'Église Catholique Romaine sont deux institutions universelles dont le maintien est absolument essentiel, en tant que remparts, pour la préservation à l'avenir de la loi et de l'ordre dans le monde». Ce que nous venons de citer à propos d'Hitler est tellement contraire aux idées reçues que nous nous sentons obligés de nous appuyer sur les faits historiques et les documents suivants. Lord Londonderry retourna à Londres après la conférence et fit son rapport au Cabinet britannique. Le 21 Février 1936, il écrivit à von Ribbentrop en faisant référence aux conversations qu'il avait eues. Sa lettre précisait entre autres : «Ils (Hitler et Goering) oublient qu'ici (en Angleterre), nous n'avons pas subi les désastres d'une révolution depuis plusieurs siècles... en ce qui concerne les Juifs... nous n'aimons pas la persécution, mais en outre, il y a la sensation physique de cette force terrible dont vous parlez et qui peut exercer ses ravages dans le monde entier... il est possible de suivre la trace de leur action dans la plupart de ces désordres internationaux qui ont causé d'importants dégâts, dans de nombreux pays. Mais d'un autre côté, nous pou- vons constater que de nombreux Juifs se sont particulièrement impliqués dans l'autre camp et ont fait leur possible, à l'aide de la richesse et du pouvoir dont ils disposaient, pour contrecarrer les activités malveillantes et nuisibles de leurs congénères» [203] . Hitler ayant réalisé que ses espoirs d'alliance avec la Grande-Bretagne n'avaient pas abouti, glissa de plus en plus vers la «Droite». Il fut persuadé qu'il était impossible à un homme, à des groupes d'hommes ou même à une simple nation de briser la puissance et l'influence qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur les prétendues nations démocratiques en raison du contrôle financier et du poids des dettes nationales. En Juillet 1936, la Guerre Civile espagnole éclata. Hitler, Mussolini et Franco se rapprochèrent. Franco n'ayant pas d'autre solution que de se lancer dans cette Guerre Civile pour empêcher l'Espagne de devenir communiste, Hitler se mit sur ses gardes et concentra sa puissance militaire sur ses frontières. Il voulait s'assurer que Staline — dont il savait qu'il n'était qu'un agent des Banquiers Internationaux, installé par eux pour diriger la Russie — n'étendrait pas sa dictature aux autres pays européens. Chaque avancée d'Hitler dans la poursuite de sa manœuvre défensive fut qualifiée par la Presse Antifasciste d'«Acte d'Agression». Hitler expliqua que ces mouvements étaient des actes préventifs ou des occupations préventives et réaffirma son souci 203 — Cette citation fut extraite de YEvening Standard de Londres, du 23 Avril 1936. Les lec- teurs qui souhaiteraient davantage de détails sur les conversations de Lord Londonderry avec Hitler, Goering et Von Ribbentrop, liront l'ouvrage «Ourselves and Germany», publié par Lord Londonderry. Ajoutons que nos renseignements ne proviennent pas de cette source (n.d.a.). - 208 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE majeur d'empêcher Staline d'établir sa zone d'influence aux alentours du 40 ème paral- lèle, en Europe. Si personne ne freinait Staline, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et d'autres pays d'Europe du Nord seraient pris au piège comme des mouches dans une toile d'araignée. Non seulement Hitler n'obtint pas l'Alliance britannique, mais il s'attira l'inimi- tié des Seigneurs de la Guerre Nazis qui recommandaient des méthodes totalitaires pour résoudre ces problèmes très compliqués et dangereux. Ils ne voulaient pas d'une alliance avec l'Angleterre mais ne voulaient pas, non plus, voir s'épanouir le Christia- nisme. Ils n'acceptèrent pas les mesures «préventives» d'Hitler qui entravaient leurs plans de «Guerre Totale», d'abord contre la Russie et ensuite contre la Grande-Bre- tagne et la France. Le «Noyau Dur» des Seigneurs de la Guerre, Nazis et Païens, exigea qu'Hitler entreprenne une action offensive : c'était, à leur avis, la meilleure défense vis-à-vis de l'empiétement progressif de l'Underground communiste et des armées de Staline. Lorsqu'Hitler refusa de marcher à fond avec eux, ils décidèrent alors de se débarrasser de lui et le premier attentat contre lui eut lieu. Les Seigneurs de la Guerre Nazis essayèrent ensuite de réduire l'influence qu'il exerçait sur le peuple allemand. Ils lancèrent alors une campagne pour que le peuple allemand accepte leur idéo- logie païenne et aryenne. Ils enseignèrent la supériorité de la Race Aryenne et recom- mandèrent la guerre pour établir la suprématie absolue de l'État Aryen. Ces hœmnes de fer mirent au point un principe fondamental : tous les hommes et toutes les femmes de sang Aryen devaient une obéissance absolue, inconditionnelle au Chef de l'État Aryen et ne reconnaîtraient aucun mortel au-dessus de lui. Ainsi démarrèrent les conflits entre les clergés Catholique et Protestant et l'État Nazi. Le clergé condamna l'idéologie Nazie parce que ses «grands prêtres» prêchaient en fait la déification de l'homme. Les dirigeants Nazis accusèrent les clergés Catholique et Protestant d'enfreindre les lois et de braver l'autorité de l'État. Les Evêques Catholiques Romains et les Protes- tants répliquèrent en déclarant que les Doctrines extrémistes Nazies étaient contraires au Plan Divin de la Création. Les dirigeants Nazis contre-attaquèrent en déclarant que l'Église n'avait aucun droit d'interférer dans les questions étatiques. Hitler essaya de calmer le clergé en interdisant les Loges du Grand Orient dont on savait qu'elles étaient le quartier général des extrémistes Aryens dans toute l'Alle- magne. Mais les dirigeants Nazis rendirent cette mesure caduque en les transformant en «Ordres de Chevalerie». Afin de maintenir un front uni contre le communisme, Hitler essaya d'apaiser les Nazis en promulguant un décret selon lequel tout homme d'Église qui prêcherait contre les Lois de l'État ou mettrait en question sa suprématie serait cité en justice. Si sa culpabilité était reconnue, il encourrait les peines prévues pour ce crime. Voilà un bel exemple illustrant la façon dont les forces du mal ont su diviser deux puissants partis qui combattaient un ennemi commun. La propagande antifasciste fit grand tapage du désaccord entre Hitler et le Pape. Il est vrai que le Pape Pie XI avait dénoncé le «Nazisme» en des ternies non équi- voques dans l'Encyclique «Mit brennender Sorge», du 14 Mars 1937, «sur la situation de l'Église en Allemagne». Il déclara aux Catholiques Romains qu'il avait pesé chaque mot de l'encyclique sur la balance de la vérité, et aussi de l'amour. Faisant référence à la conception nazie de la supériorité de la Race Aryenne et à la suprématie de l'État, - 209 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER il enseigna : «Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable, — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi... Notre Dieu est le Dieu Personnel, Sur- naturel, Tout-Puissant, Infiniment Parfait, Unique dans la Trinité des Personnes et Tri- personnel dans l'Unité de l'Essence Divine, le Créateur de tout ce qui existe, le Seigneur et Roi et l'ultime consommateur de l'histoire du monde, qui n'admet ni ne peut admettre à côté de Lui aucun autre dieu... Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l'er- reur qui consiste à parler d'un «Dieu National», d'une «Religion Nationale» ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d'emprisonner Dieu, le Créateur de l'Univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les Nations sont «comme une goutte d'eau suspendue à un seau» (Isaïe XL, 15) dans les frontières d'un seul peuple, dans l'étroitesse de la communauté de sang et d'une seule race». Dans une lettre pastorale datée du 19 Août 1938, les Evêques d'Allemagne criti- quèrent violemment l'idéologie Nazie. La lettre déclarait que l'attitude des Nazis vis- à-vis de la Religion chrétienne en Allemagne était en «flagrante contradiction avec les assertions du Fùhrer» [2041 ... «L'objectif ce n'est pas seulement d'entraver la croissance de l'Église Catholique, niais de supprimer le Christianisme et de le remplacer par une religion totalement étrangère à la croyance chrétienne en un vrai Dieu». La lettre allait jusqu'à remarquer que l'attaque des Nazis envers le Dr. Sproll, Evêque protestant de Rottenburg, avait prouvé clairement que la «persécution» n'était pas seulement dirigée contre l'Église Catholique mais contre l'idée chrétienne tout entière, «de sorte... qu'une tentative est actuellement faite pour se débarrasser du Dieu chrétien et Le remplacer par un «Dieu Allemand». Que signifie un Dieu Allemand ? Est-il différent du Dieu des autres peuples ? S'il en est ainsi, il doit exister un Dieu particulier pour chaque nation et pour chaque peuple... Autant dire qu'il n'y a pas de Dieu. Ce qui s'est produit en Allemagne en 1936 s'est répété depuis dans les autres pays. Les Dirigeants du Nazisme Noir ont joint leurs forces à celles des Dirigeants du Com- munisme Rouge dans l'attaque contre la Religion chrétienne et l'Empire britaimique. Les Seigneurs de la Guerre Nazis, d'esprit totalitaire, ont initié leurs disciples dans les Loges Allemandes du Grand Orient, avec des anciens rituels païens remontant au temps où les tribus barbares (Aryennes) et les Huns déferlaient sur l'Europe. Les révo- lutionnaires qui dirigent le Communisme International, d'esprit totalitaire eux aussi, ont initié leurs dirigeants dans les Loges du Grand Orient des autres pays, avec les an- ciens rituels kabbalistiques de l'Illuminisme. Afin de comprendre cette situation, il est nécessaire de se rappeler que les Juifs, quelles que soient les circonstances, n'ont jamais été admis dans les Loges Allemandes du Grand Orient depuis 1785, date à laquelle les papiers trouvés sur le corps du messager des Illuminati, tué par la foudre près de Ratis- bonne, furent communiqués par la police aux autorités Bavaroises. Ces documents prouvaient que les Loges du Grand Orient de France étaient utilisées comme quartiers généraux secrets du Mouvement Révolutionnaire inspiré par les Juifs. 204 — Pour le texte complet de ces lettres, consulter « The Rulers ofRussia» (Les Dirigeants de la Russie) du R.P. Denis Fahey, pages 64 à 70 (n.d.a.). - 210 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Il est nécessaire de remonter aussi loin dans le temps, même si la situation apparaît très compliquée, pour comprendre pourquoi l'Église Catholique Romaine a adopté une position aussi explicite vis-à-vis du Nazisme «Noir» alors qu'elle tolérait des formes moins extrémistes de Fascismes comme par exemple l'anticommunisme de Franco, en Espagne. Ceci explique également que le Cardinal Mindszenty ait pu collaborer avec les prétendus Dirigeants Fascistes qui tentaient de renverser la domination commu- niste en Hongrie. Franco, avec logique, refusa de s'embarquer à fond et de soutenir le Nazisme Alle- mand pendant la deuxième Guerre Mondiale, simplement parce que les Seigneurs de la Guerre Nazis, extrémistes et païens, étaient devenus tous puissants en Allemagne. En Italie, en Allemagne, en France, en Espagne et au Japon, des millions de citoyens pacifiques et charitables se sont retrouvés confrontés au dilemme d'avoir à choisir entre le fascisme et le communisme. On leur offrit le choix de Hobson. En fait de choix, ils durent généralement choisir ce qu'ils pensaient être le moindre mal et furent étiquetés en conséquence. Ainsi les nations du inonde se disposaient par une intrigue diabolique à entrer dans la deuxième Guerre Mondiale. La dictature russe réarmait secrètement les ar- mées Allemandes. La dictature italienne, sous Mussolini, constituait secrètement une énorme flotte de sous-marins construite par les Allemands à leurs propres normes et spécifications. Ces sous-marins furent testés pendant la Guerre Civile Espagnole, et prouvèrent, dès 1936, qu'ils étaient pratiquement invulnérables aux armes anti-sous- marines britanniques, y compris au fameux système «Asdic». Le gouvernement an- glais fut informé de tout cela. Le Capitaine Max Morton, R.N., fit prendre conscience aux autorités concernées, d'une manière cuisante, ces mises en garde, en passant au travers de tous les dispositifs anti-sous-marins adoptés par la marine britannique pour la protection de la flotte de Méditerranée au mouillage. Il se rendit «in persona» dans un port protégé et coula, en théorie, une demi-douzaine de bâtiments de ligne alors qu'ils étaient au mouillage. Cette action valut au Capitaine Max Morton une condam- nation des Lords de l'Amirauté Civile Britannique alors qu'il aurait dû recevoir des félicitations ! Son avancement fut barré et on lui imposa le silence. Il ne fut pas autorisé à prendre part activement à la guerre navale jusqu'en 1940 ! Ce n'est que lorsque les «U-Boot» allemands menacèrent de faire mourir de faim la Grande-Bretagne par le blocus, qu'on lui demanda de prendre la direction des opérations dans la Guerre sous- marine de l'Atlantique... Dès 1930, on avait prévenu le gouvernement britannique que les sous-marins ita- lo-allemands avaient réussi à plonger à plus de 500 pieds, rendant ainsi inutiles toutes les grenades sous-marines alors en usage. Il fut averti que le dispositif «Asdic» qu'on utilisait était également périmé. Mais il refusa de prêter attention aux avertissements : le Pouvoir Occulte utilisait des agents à l'intérieur du gouvernement pour affaiblir le potentiel militaire anglais, alors qu'il renforçait secrètement celui de l'Allemagne. Lorsque la guerre éclata, la Grande-Bretagne n'avait pas un seul escorteur de lutte an- ti-sous-marine moderne en service. Résultat, elle perdit 75% de sa marine marchande et plus de 40.000 hommes avant que la situation ne s'inverse en sa faveur en Avril 1943.1205] 205 — L'auteur informa personnellement le Chef d'État-major de la Marine Canadienne, le Premier Lord de l'Amirauté et d'autres personnalités du gouvernement de cette lamentable - 211 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Hitler provoqua l'hostilité des Banquiers Internationaux lorsqu'il annonça sa poli- tique financière et son programme de réforme monétaire. Il persuada l'Italie, l'Espagne et le Japon de le soutenir dans sa volonté de remettre en question la puissance des Car- tels et des Monopoles financés et contrôlés par les Banquiers Internationaux, notam- ment leur conception personnelle de Banque des Règlements Internationaux. Le Reich Allemand abrogea alors la clause de la constitution qui faisait du Dr. Hans Luther, Président de la Reichsbank, un personnage inamovible. Jusqu'à cette date, le président de la Reichsbank ne pouvait être remplacé sans son propre consentement et sans une majorité de votes émanant du Conseil de la Banque des Règlements Internationaux. Depuis la Grande Guerre, les Banquiers Internationaux avaient mis en place plus de vingt-six Banques Centrales sur le modèle de la Banque de Réserve Fédérale des États-Unis instituée en 1913 d'après les théories de M. Paul Warburg, un «allemand» qui avait émigré en Amérique en 1907 et qui était devenu l'associé de Kuhn-Lceb & Co de New-York. La Banque de Réserve Fédérale (F.E.D.) de M. Paul Warburg, en 1913, avait constamment tenté de mettre en place une «Organisation Bancaire Centrale» qui ne reconnaîtrait au-dessus d'elle aucune autorité mondiale. Hitler savait que si Warburg et ses associés imposaient leurs vues, la Banque des Règlements Internationaux de- viendrait aussi autocratique dans les Affaires Internationales que la Banque d'Angle- terre dans la Politique Etrangère et les Affaires Intérieures Britanniques. On demanda aux politiciens et aux hommes d'État d'appuyer ce rêve de banquier pour stabiliser le système bancaire mondial. A ce point de vue, ils étaient dans le vrai. Mais il y avait anguille sous roche : dans le cas où l'on aurait entériné ces conceptions, tout espoir de libre entreprise et d,'abondance se serait évanoui. Les citoyens du monde entier auraient bénéficié de la même protection financière que le criminel jouissant de la sécurité sociale derrière ses barreaux. Face à cette mise en esclavage financier de la population mondiale, Hitler choisit d'adopter une position claire et nette, et refusa que l'Allemagne soit associée à un conglomérat d'États Monopolisateurs, contrôlé secrètement par les agents des Illuminati. Après que le Système de Réserve Fédérale de Paul Warburg eut fonctionné pendant trois ans, de 1913 à 1916, le Présidant Woodrow Wilson résuma la situation économique des États-Unis d'Amérique en ces termes : «Une grande nation industrialisée est contrôlée par son système de crédit très concentré. La croissance de la nation ainsi que toutes ses activités sont, en conséquence, entre les mains de quelques hommes... Nous sommes gouvernés par ce qu'il y a de pire ; nous sommes un des gouvernements les plus contrôlés du monde civilisé... il ne s'agit plus du gouvernement par conviction, issu du vote libre de la majorité, mais d'un gouvernement issu de l'opinion et de la contrainte exercée pur de petits groupes d'hommes dominateurs». C'est bien là l'essence de la soi-disant démocratie moderne [206] ! Lorsque les pays du situation (n.d.a.). 206 — Les lecteurs qui souhaiteraient plus de détails sur la question de la finance interna- tionale liront l'ouvrage «Wealth, Virtual Wealth and Debt» (Richesse, Richesse Effective et - 212 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Monde Occidental furent plongés dans la dépression économique des années 1930, dont une nouvelle guerre pouvait, seule, les délivrer, le Président Franklin D. Roose- velt remarqua : «Soixante familles contrôlent en Amérique la richesse de la nation... Un tiers de la population nationale est mal logé, mal nourri et mal habillé... 20% des hommes qui travaillent sur les projets «W.P.A.» sont dans un tel état de malnutri- tion qu'ils ne peuvent accomplir une journée de travail... J'ai l'intention d'expulser les changeurs d'argent du Temple». Roosevelt savait qu'à moins d'expulser les Banquiers Internationaux du «Temple moderne de la finance internationale», seule une nouvelle Guerre Mondiale serait en mesure de résoudre la situation chronique de blocage fi- nancier qu'ils avaient instaurée à l'échelle de la planète par les restrictions monétaires, l'encadrement du crédit et les autres manipulations financières. Ils devinrent de plus en plus riches tandis qu'en dehors de leur cercle d'initiés, la population devenait pro- gressivement de plus en plus pauvre. Mais Roosevelt fut bientôt docile lorsqu'il s'aperçut qu'il ne pourrait briser ou même diminuer la puissance des Illuminât! On l'obligea à faire entrer les États-Unis dans la guerre contre les seuls pays qui soutenaient fermement la politique qu'il avait annon- cée peu après son élection à son poste. Très diminué physiquement, Roosevelt ne put qu'obéir aux diktats des hommes qui lui avaient procuré l'argent et ménagé l'influence pour accéder à la Présidence d'un des plus grands états du monde... Roosevelt mourut dans la demeure de l'homme le plus riche et le plus puissant des États-Unis : Bernard Baruch ! Cet homme qui avait bien pris soin de se tenir à l'arrière plan pendant plus de quarante ans exerçait son pouvoir sur tous les autres. On le considérait dans les mi- lieux informés comme le «roi» des Banquiers Américains et sans aucun doute comme l'un des quelques élus de notre époque qui constituent «Le Pouvoir Occulte» dans les coulisses des affaires internationales. S'il n'en était pas ainsi, pourquoi donc Winston Churchill et son fils lui rendaient-ils visite aussi souvent ? Pourquoi Churchill fit-il ses discours retentissants en faveur du Sionisme Politique et de la coexistence pacifique aussitôt après avoir rendu visite à Bernard Baruch, en 1954 ? Le terme de «démocratie» est une expression aujourd'hui très trompeuse : c'est regrettable, mais c'est ainsi. On l'utilise pour désigner des pays qui ne sont rien moins que des «paradis pour financiers». De nos jours, les pays qui sont qualifiés de «démo- cratiques» ont adopté un système monétaire conçu par les Banquiers Internationaux et sous lequel la monnaie crée des dettes. Mais un tel système permet à ces escla- vagistes de manipuler les niveaux de prix dans différents pays et d'utiliser le dollar comme valeur stable facilitant les échanges de véritable richesse. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis sont considérés comme des pays «démocratiques» parce qu'ils sont liés ensemble par des dettes envers les prêteurs d'argent internationaux. Les pays communistes s'appellent également républiques «démocratiques» et le resteront aussi longtemps que les mêmes groupes financiers internationaux les contrôleront. Lorsqu'en Europe, les Puissances de l'Axe refusèrent les pratiques usuraires des Banquiers Internationaux, elles se retrouvèrent exactement dans la situation du petit commerçant indépendant face aux réseaux des grandes surfaces, des Trusts et des Monopoles. On leur laissa l'alternative de rejoindre la grande «famille» ou bien... Dans le cas d'un commerçant indépendant, s'il refuse de «voir la lumière», il est rapidement Dettes) du Professeur Soddy, pages 290 et suivantes (n.d.a.). - 213 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mis hors circuit par l'action systématique de la concurrence déloyale. Dans le cas de nations qui refusent de «jouer le jeu», celles-ci sont condamnées à subir la guerre ou la révolution. Il n'y a aucune pitié pour les nations dont les dirigeants refusent de courber la tête ou de se prosterner aux pieds de Mamon. Celles qui refusent l'usure des Grands Prêtres du Dieu de l'Argent encourent le châtiment. Toutes doivent payer le tribut qu'ils exigent d'elles sinon... La Deuxième Guerre Mondiale fut déclenchée pour donner aux Illuminati l'occa- sion de «se débarrasser des barrières de castes, de croyances et de préjugés. Leurs idées sur la nouvelle civilisation devaient être mises en place par un monde en guerre». La preuve de notre affirmation, nous l'avons obtenue au cours d'une radiodiffusion d'un discours de Sir Anthony Eden, en date du 11 Septembre 1939, à l'adresse de l'Amé- rique. A. Eden déclarait : «Pouvons-nous finalement débarrasser l'Europe des barrières de castes, de croyances et de préjugés ? Notre nouvelle civilisation doit être mise en place par un monde en guerre. Malgré la guerre notre nouvelle civilisation sera tout de même construite». Quelle infamie ! Les guerres n'engendrent que destructions ; elles ne construisent jamais 12071 ! A partir de 1930, les Britanniques informés et qui pouvaient avoir quelque influence firent tout ce qui était en leur pouvoir pour essayer d'empêcher que l'Angleterre et ses alliés soient impliqués dans une nouvelle guerre avec l'Allemagne. Comme on pouvait s'y attendre, ces personnes furent attaquées par les agences de presse antifascistes qui les traitèrent de taupes nazies totalitaires ! Quelques-uns des Britanniques qui s'opposèrent ouvertement au Commu- nisme — mais aussi à la servilité continuelle du gouvernement britannique envers les Banquiers Internationaux — se déclarèrent carrément attirés par les principes Fas- cistes définis par Franco et Hitler. Ce mouvement était dirigé par Sir Oswald Mosley D'autres personnalités, le plus souvent des Hommes d'État, des Amiraux à la retraite et des Généraux, tentèrent d'informer les politiciens et les membres du gouvernement des dessous de l'intrigue internationale. Le Mouvement Antisémite démarra en Angleterre dès 1921, après le retour de Russie de M. Victor E. Marsden qui avait été emprisonné par les Bolcheviks. M. Mars- den était le correspondant du London MorningPost depuis 1914. Lorsque M. Marsden revint en Angleterre, il avait en sa possession le document que le Professeur Sergeï Nilus avait publié en russe, en 1905, sous le titre «The Jewish Péril» (Le Péril Juif ). Le professeur Nilus affirmait que les documents originaux avaient été obtenus d'une femme qui les avait volés en 1901 à un riche Juif International, qui lui rendait visite dans son appartement. Il venait de s'adresser aux cadres supérieurs du Grand Orient de Paris. Tandis qu'il traduisait les documents, M. Marsden reçut des menaces de mort. M. Marsden publia sa traduction des documents sous le titre : «Les Protocoles des Sages de Sion», et munit effectivement dans des circonstances suspectes quelques années plus tard. Après la publication du livre par la Britons Publishing Society, M. Marsden fut traité par la presse internationale de menteur effronté et d'abominable antisémite. Le 207 — Des guerres peuvent être aussi constructives dans un deuxième temps et non pas seu- lement destructrices (n.d.l.r.). - 214 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE livre suscita une des plus grandes controverses que le monde ait jamais comme. Mes propres recherches m'ont conduit à penser très sérieusement que les documents pu- bliés en Russie, en 1905, par le Professeur Nilus sous le titre «Le péril Juif» et par M. Marsden en Angleterre, en 1921, sous le titre «Les Protocoles des Sages de Sion» ne sont rien moins que le Plan à Longue Echéance des Illuminati, celui qui avait été expli- qué en détail par Amschel Rothschild à ses associés à Francfort, en 1773. Nous avons cité ce plan au Chapitre III de notre livre. Rothschild ne s'adressait pas à des rabbins et à des anciens. Il parlait à des banquiers, à des industriels, à des hommes de science, à des économistes, etc. Par conséquent, il est injuste d'imputer cette conspiration dia- bolique et criminelle à tout le Peuple Juif et à tous ses chefs religieux. Mon opinion est confirmée par un Officier Supérieur de l'Intelligence Service qui avait étudié l'affaire en Russie, en Allemagne et en Angleterre. Que le texte tombé entre les mains du Professeur Nilus ait été utilisé comme docu- ment de base pour des conférences destinées à instruire les dirigeants du M.R.M., cela ne fait aucun doute ; car en plus du contenu original de la conspiration, il y a des remarques additives qui expliquent comment le complot a pu être mis à exécution, et comment on a imposé depuis 1773 le Darwinisme, le Marxisme et le Nietzschéisme. On y fait également référence au Sionisme Politique et à son utilisation pour servir dans le futur les objectifs des dirigeants du M.R.M. : les Illuminati. Le terme d'«Agent», dans le document semblerait désigner une personne, un groupe, une race, une nation, une croyance, ou toute autre organisation qui pourrait être utilisée comme «médium» ou «instrument» du Plan des Illuminati pour instaurer la domination mondiale absolue. Sans tenir compte de son origine, toute personne qui a lu ce document ne peut nier que l'orientation des événements mondiaux a suivi le programme inspiré par le docu- ment de 1773 jusqu'à aujourd'hui. On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait de l'exactitude étonnante des prévisions que ce document nous livre. Donnons simplement un exemple particulièrement frappant, entre autres. Le do- cument souligne comment le Sionisme doit être soutenu pour atteindre ses objectifs. Théodore Herzl, qui fut le fondateur du Mouvement Sioniste Officiel aurait déclaré : «Dès que je suis entré dans le Mouvement Sioniste, mes yeux se sont tournés vers l'An- gleterre parce que je voyais qu'en raison de la situation générale, nous pouvions nous en servir comme d'un levier, selon le Principe d'Archimède». Et aussi : «Lorsque nous dimi- nuons (le «nous» fait référence aux Sionistes) nous devenons un prolétariat révolution- naire; les membres subalternes du parti de la Révolution ; lorsque nous nous relevons, notre terrible pouvoir s'accroît également : c'est celui de l'argent l208] ». Plus stupéfiante encore, et cette affaire nous ramène à l'époque où le document arriva en la possession du Professeur Nilus, la déclaration que fit Max Nordau au si- xième Congrès Sioniste de Bâle (Suisse) en Août 1903 : «Permettez- moi de vous pré- senter les prochaines étapes de notre plan comme si je vous montrais les barreaux d'une échelle montant de plus en plus haut : Le Congrès Sioniste ; La Proposition Anglaise de l'Ouganda ; La Prochaine Guerre Mondiale ; La Conférence de la Paix où, avec l'aide de l'Angleterre sera créée une Palestine Juive et Libre»... Souvenons-nous que ces hommes 208 — Théodore Herzl dans «L'État Juif» (Judenstaat) et page 45 du «Complot Palestinien» de B. Jensen (n.d.a.). - 215 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui étaient d eminentes personnalités du Mouvement Sioniste parlaient probablement en toute sincérité. L'Histoire nous prouve toutefois que le petit groupe choisi qui a constitué dans le passé et constitue encore aujourd'hui le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, a utilisé le communisme et le sionisme pour poursuivre ses ambitions totalitaires. Le contenu du document traduit par M. Marsden définit la «Ligne du Parti», celle qui fut suivie par les dirigeants révolutionnaires Bolcheviks sous les dictatures de Lé- nine et de Staline. Mais il définit aussi la politique suivie par les dirigeants du Mouve- ment Sioniste. Lord Sydenham qui lut le document, fit alors cette remarque : «La ca- ractéristique la plus frappante... c'est une connaissance d'une rare acuité qui embrasse les domaines les plus larges... une connaissance sur laquelle reposent des prophéties maintenant réalisées». Henry Ford étudia ce document et le fit également étudier par d'éminents érudits. Il publia un livre aux révélations stupéfiantes qui concoururent à faire reconnaître que le document dévoilait le plan d'un petit groupe de financiers internationaux qui utilisait et utilise encore le Communisme, le Sionisme et tous les autres mouvements passés sous leur contrôle, qu'ils soient Juifs ou Gentils, pour poursuivre leurs objectifs secrets et totalitaires. Un journaliste du New-York World interrogea M. Henry Ford à propos du docu- ment, et ses commentaires parurent dans la presse le 17 Février 1921 : «La seule décla- ration que je puis faire au sujet des Protocoles, c'est qu'ils correspondent à ce qui se passe actuellement. Il y a seize ans qu'on les connaît et ils ont correspondu aux diffé- rentes situations mondiales depuis seize ans. Et ils y correspondent encore.» M. Ford fit cette déclaration il y a trente-quatre ans et ce qu'il disait alors est encore d'actualité. Ceci nous permet d'affirmer, et toute personne honnête en conviendra, que ce document est une copie conforme du plan conçu en 1773 et appliqué depuis cette date. Plan qui est d'ailleurs presque arrivé à son terme, d'après leurs calculs. Nous pourrions très bien nous demander : «Combien de temps les peuples demeu- reront-ils inertes face à une telle situation ?» La Révolution n'est pas la réponse. La Révolution n'est qu'un moyen au service des puissances du mal. Seule la voix indignée des populations de tous les pays libres peut avoir une influence sur ses représentants élus et par eux, mettre un terme aux plans totalitaires des prêteurs d'argent avant qu'ils atteignent leur but [209] . De 1921 à 1927, M. Marsden resta au service du Morning Post. Il avait beaucoup d'amis mais s'était fait de puissants ennemis. En 1927, il fut désigné pour accompagner le Prince de Galles dans sa «Tournée de l'Empire». Il est impensable que M. Marsden n'ait pas profité de cette occasion pour informer Son Altesse Royale du contenu des Protocoles et de la façon dont les financiers internationaux étaient impliqués dans l'in- trigue internationale, avec les mouvements Communiste et Sioniste. Lorsque le Prince de Galles revint de sa Tournée, il avait beaucoup changé ; il n'était plus un «jeune écervelé». Il avait davantage mûri et avait assumé l'importante fonction d'«Ambassa- deur Extraordinaire de l'Empire Britannique». Ce ne pouvait être qu'une simple coïn- 209 — Hélas, Carr n'a pas saisi que ces principes chers à la Démocratie ne pourront jamais renverser un tel état de fait. Le vote n'a jamais rien changé à la puissance du Pouvoir Occulte à laquelle Dieu seul pourra s'opposer (n.d.l.r.). - 216 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE cidence, mais M. Marsden dont la santé s'était sérieusement altérée au cours de son voyage à l'étranger, tomba subitement malade «le lendemain de son retour en Angle- terre et mourut quelques jours plus tard». Événement qui me rappelle un fait cité par M.E. Scudder dans son livre sur «Le Collier de Diamants», à propos de la mort de Mirabeau : «Le Roi Louis XVI, de France, savait que Mirabeau avait été empoisonné». Mirabeau était mort parce qu'il avait indiqué au Roi de France qui étaient les véritables instigateurs de la Révolution Française. Quiconque a eu le privilège de rencontrer le Duc de Windsor sait combien il fut profondément affecté par ses expériences «au front» pendant la guerre de 1914-1918. Il tenait à consacrer beaucoup de temps aux Premières Lignes, apportant réconfort et encouragement aux troupes. Il remporta leur admiration et leur fidélité et en retour il aimait et respectait ses (futurs) sujets qui se battaient si bien et mouraient si bravement. Après la Tournée, Son Altesse Royale s'intéressa beaucoup aux problèmes sociaux et économiques. Il visita les régions minières et entra dans les habitations des mineurs. Il causa avec les mineurs et leurs familles de leurs problèmes et voulut se dispenser de beaucoup de détails qui encombraient le protocole des cérémonies royales. Il eut l'audace d'être en désaccord avec des hommes d'état et des politiciens lorsque ceux-ci lui donnèrent des conseils qu'il savait dangereux. Il osa même exprimer ses vues dans le domaine des Affaires Etrangères. En homme vigilant, il s'opposa à toute politique gouvernementale qui pouvait être parasitée par le Pouvoir Occulte et conduire le pays dans une nouvelle guerre. Dès qu'il fut sacré Roi, le 20 Janvier 1936, il prit ses responsabilités encore plus au sérieux. Il n'avait pas l'intention d'être simplement un autre roi sur un jeu d'échec international, qu'on déplace ici ou là suivant la volonté d'une Puissance cachée derrière le Trône, après avoir été manœuvré et réduit à une situation de «Pat» ou de «Mat». Il ne fit aucun doute qu'il avait une personnalité et une volonté propres. Un «Roi» au courant de tant de choses et manifestant des intentions aussi claires ne pouvait être qu'un obstacle redoutable pour des hommes qui ont l'intention de diriger les Affaires d'État selon leurs propres plans. Il fallait s'en débarrasser. A partir du moment où il lia amitié avec M. Marsden, on enclencha une version moderne de «l'Infamie». Une campagne de rumeurs et de calomnies laissa entendre qu'il était fou et libidineux. On l'accusa de pencher à «Droite» et d'avoir des sympa- thies pour le Mouvement Fasciste de Sir Oswald Mosley [210] . Lorsqu'on découvrit son amitié pour M me Wally Simpson, la presse «gauchiste» trouva matière à calomnies, sans aucun égard pour son rang, publiant les insinuations les plus infâmes et interprétant leurs relations de la façon la plus scandaleuse. C'était exactement le genre de situation que pouvaient exploiter ses ennemis pour favoriser leurs plans sans scrupules. Le Premier Ministre de Grande-Bretagne reçut des ordres. En 1936, M. Baldwin exécuta leurs oukases qui exigeaient l'abdication du Roi Edouard VIII, comme MM. Lloyd George, Churchill et Balfour avaient obéi à leurs exigences à propos de la Palestine, en 1919. 210 — Même en novembre 1954 on ressortit cette vieille calomnie à propos du Duc de Wind- sor et de ses liens avec le Fascisme. La Presse l'accusait d'avoir livré, en 1936, à des personnali- tés allemandes, des informations secrètes, relatives à la défense et aux plans alliés. Ce qu'il nia vigoureusement (n.d.a.). - 217 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On plaça le Roi Edouard VIII dans l'alternative de faire de M me Simpson sa maî- tresse, et de perdre ainsi l'amour et l'affection de ses sujets, ou bien d'abdiquer et de l'épouser. Il se conduisit comme un «gentleman» devait se conduire en pareilles cir- constances' 2111 . Le lecteur pourrait se demander pourquoi le document tant controversé n'apparut qu'en 1901. Nous avons la réponse dans le fait que la dépression de 1893, artificielle- ment créée, amena une situation propice à la guerre. Les Banquiers Internationaux se rencontrèrent à Londres pour consolider leur position et décidèrent de déclencher la «Guerre des Boers». Ils considéraient que cette guerre était nécessaire pour obtenir le contrôle des Mines d'Or et des gisements diamantaires d'Afrique du Sud. Le Raid de Jameson eut lieu comme prévu le 1 er Janvier 1896 et provoqua la guerre la plus injus- tifiable pour laquelle les Britanniques aient dû se battre. Winston Churchill se rendit en toute hâte en Afrique comme observateur. Officiellement, il était correspondant de guerre... mais une grande partie de cette période de l'Histoire reste à écrire... Les événements qui ont conduit au déclenchement de la Guerre Hispano-Améri- caine doivent être également examinés. Cette guerre donna aux Banquiers Américains le contrôle de la production de sucre à Cuba. Plus importantes encore furent les tran- sactions préliminaires qui eurent lieu à propos de la guerre entre la Russie et le Japon, pour...l904. Cette affaire était très compliquée. Il fallait s'arranger pour que les Rothschild fi- nancent les Russes et que Kuhn-Lœb & Co de New-York finance les Japonais. Il fallait que par cet accord les deux groupes amassent de l'argent et que l'Empire Russe s'affai- blisse et soit prêt pour la Révolution Menchevik, initialement prévue pour 1905... Pendant que les Banquiers Internationaux se rencontraient dans le quartier des affaires de Londres, les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se ren- contraient dans les bas quartiers de la même ville. Lénine y reçut ses ordres. On lui expliqua comment il devait procéder avec les différents groupes révolutionnaires pour qu'une action «indépendante» de leur part ne puisse gêner sérieusement les plans d'ensemble des dirigeants du M.R.M. Il a été prouvé que les Directeurs du M.R.M. utilisaient des dignitaires des Loges du Grand Orient de France et d'autres pays pour faire avancer leurs plans révolutionnaires. C'est pourquoi il est vraisemblable de sup- poser qu'on envoya un agent de Londres à Paris, en 1900 ou en 1901, pour donner des instructions aux dignitaires du Grand Orient sur le rôle qu'ils devaient jouer dans la réalisation du programme de guerres et de révolutions. Voilà une explication qui nous révèle comment et pourquoi l'Histoire se répète : n'y eut-il pas de la même façon un agent des Illuminés qui fut tué à Ratisbonne en 1785 alors qu'il transportait des direc- tives aux dignitaires du Grand Orient de France ?... 211 — Lorsque les Puissances Occultes veulent se débarrasser d'un «importun» elles utilisent tous les moyens, notamment des femmes spécialement formées (dévergondées) pour ce genre de travail. Le Duc de Windsor est malheureusement tombé dans ce piège comme avant lui, le Roi Louis XV. Un auteur anglais — Charles Higham — a publié en 1988 un ouvrage sur «La Scandaleuse Duchesse de Windsor» où l'on apprend que cette dame avait reçu une formation spéciale dans certaines «maisons» de Shangaï... William Carr se montre un fidèle sujet de Sa Majesté : l'Histoire a maintes fois rencontré des Mrs Simpson sans qu'il y ait abdication d'un roi à la clé... (n.d.l.r.). - 218 - CHAPITRE XVII LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Après l'abdication du Roi Edouard VIII de nombreux britanniques bien informés, parmi lesquels figuraient des Parlementaires et des Officiers supérieurs à la retraite entreprirent une campagne acharnée pour essayer de convaincre les membres du gou- vernement britannique de la vérité et de la réalité de la «Conspiration des Banquiers Internationaux». Le Capitaine A.H.M. Ramsay et l'Amiral Sir Barry Domvile (K.B.E., C.B. ; C.M.G.) faisaient partie de ces personnalités. Le Capitaine Ramsay avait fait ses études à Eton et au Collège Militaire de Sandhurst. Il servit dans le régiment de la Garde de Sa Ma- jesté, en France, de 1914 à 1916, où il fut sérieusement blessé. On le nomma au Q.G. du Régiment après sa guérison. Par la suite, il fut muté au Ministère de la Guerre et rendit des services à la Mission de Guerre Britannique, à Paris, jusqu'à la fin de la guerre. Il fut élu au Parlement en 1931 en tant que représentant du Midlothian-Peebleshire, fonction qu'il occupa jusqu'en 1945. L'Amiral Sir Barry Domvile fit une brillante carrière dans la Marine. Il avait la répu- tation d'être l'un des meilleurs Officiers d'Artillerie de Grande-Bretagne. Il commença son service dans la Marine en 1894 comme aspirant sur les navires de guerre à voile et à vapeur. Ses capacités lui valurent une promotion accélérée : en 1898, il fut promu lieutenant. En 1906, on lui remit la médaille d'or du Royal United Services, et en 1910 il reçut son premier commandement de «destroyer». Lorsque la Première Guerre Mondiale fut imminente, on le nomma secrétaire adjoint du Comité de la Défense Impériale. Les hostilités engagées, il fut affecté à la Force de Frappe «Harwich» qui se composait de croiseurs légers et de destroyers, sous le commandement de l'Ami- ral Sir Reginald Tyrwhitt. Il prit alors le commandement de sept destroyers et croi- seurs légers qui avaient tous la réputation enviable d'être des Navires de Combat. Il fut nommé capitaine de pavillon auprès de l'Amiral Tyrwhitt en 1917, et occupa ce poste jusqu'à la fin de la guerre 12121 . Après la guerre, il occupa successivement les fonctions de Directeur des Renseignements de la Marine, de Président de l'Ecole Navale Royale de Greenwich, et de Vice-amiral commandant l'Ecole de Guerre. Il prit sa retraite en 1936 au grade d'Amiral. 212 — L'auteur a publié l'histoire de la Force de Frappe «Harwich» en 1934 sous le titre «Brass Hats and Bell-Bottomed Trousers» (n.d.a.). - 219 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Au cours des années 1920-1923, du fait de ses compétences et de son expérience des opérations militaires, il fut d'abord directeur adjoint et par la suite directeur-en- chef de la Division Plan (= Politique) de l'État-Major de l'Amirauté. A ce titre, il assista à un certain nombre de conférences à Paris, Bruxelles, Spa, San Remo et à la Confé- rence Navale de Washington. Ces deux officiers à la retraite, l'un de l'Armée et l'autre de la Marine, suspectèrent que la Révolution Bolchevique, en Russie, avait été conçue, programmée, financée et dirigée par des hommes qui pensaient que la liquidation de l'Empire Britannique était une étape essentielle avant de pouvoir exercer un contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Ces deux «Gentlemen» ont reconnu sincèrement que jusqu'en 1938, ils n'ont ja- mais pu identifier les hommes qui constituaient le Pouvoir Occulte derrière le Mouve- ment Révolutionnaire Mondial et derrière les affaires internationales. En 1938, leurs études et leurs recherches leur permirent de conclure que les chefs de la Juiverie Mondiale «coiffés» par les Banquiers Juifs Internationaux étaient le Pou- voir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial. Ils furent convaincus que ces hommes utilisaient leur richesse pour acquérir le pouvoir et l'influence néces- saires aux affaires internationales, et provoquer ainsi des conflits entre les nations. Ils arrivèrent également à la conclusion que le but de leur Plan à Longue Echéance était l'établissement de l'ère Messianique, de façon à ce que la Juiverie Internationale, avec un Gouvernement Central en Palestine, puisse imposer par la force son idéo- logie totalitaire aux peuples du Monde Entier. Je suis d'accord avec cette dernière conclusion. Comme le lecteur le sait, je reconnais avoir été moi-même dans le doute et dans l'incertitude au cours de cette période qui va à peu près de 1907 à 1938. Mais en 1939, je fus persuadé, après avoir vu comment Staline avait épuréles Juifs en Russie et comment il les a utilisés pour provoquer, heureusement sans succès, des révolutions dans d'autres pays, puis les a abandonnés à leur sort, que les hommes qui constituent le Pouvoir Occulte derrière les affaires internationales et nationales sont les Illuminati. Ces lucifériens ont utilisé le Sionisme et l'Antisémitisme, le Communisme et le Fas- cisme, le Socialisme et le Capitalisme égoïste pour faire progresser leurs plans secrets et amener un Gouvernement Mondial qu'ils ont l'intention de contrôler comme ils ont contrôlé la Russie par la personne de Lénine, après Octobre 1917. Une dictature à l'échelle du Monde est le seul type de gouvernement par lequel ils pouffaient, grâce à l'emprise d'une police mondiale, imposer de force leurs édits aux peuples et assurer «la paix». S'il n'y a qu'uN seul état gouverné par un dictateur, il ne peut plus y avoir de guerres. C'est de la logique pure : en effet, pour qu'il y ait une rixe, un différent, un combat, une révolution ou une guerre, il faut par nécessité deux individus d'idées et d'opinions contraires qui aient l'intention de les faire accepter à l'autre parti au besoin par la force des armes, si les pourparlers et les négociations échouent. En outre, mes études et mes recherches m'ont convaincu que depuis l'époque du Christ jusqu'à aujourd'hui, les hommes qui ont constitué le Pouvoir Occulte derrière la scène nationale et inter- nationale ont toujours utilisé leur richesse, même de façon illégale, pour acquérir le pouvoir et l'influence nécessaires à l'exécution de leurs complots et de leurs plans se- - 220 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE crets. Ils ont fait usage de la corruption, de l'usure, de la subornation, des escroqueries, des méthodes illégales de trafic et de commerce, de l'esclavage, des assassinats, des guerres, des révolutions, de la prostitution, de la drogue, de l'alcool et de toute autre forme de dévergondage et de vice pour corrompre, pour faire chanter ou obliger par d'autres moyens les hommes rebelles à leur volonté. Ces «outils», qu'ils aient été Juifs ou Gentils, Francs-Maçons ou autres, ont invariablement été liquidés, sans exception, lorsqu'après avoir accompli leurs missions, les Illuminati considéraient qu'ils en sa- vaient beaucoup trop. En examinant ces faits, je fus convaincu que les conspirateurs du sommet de la py- ramide n'appartenaient pas tous à une race ou à une nation définie, mais qu'ils étaient des «Agents de Satan», à ses ordres, et accomplissant sa volonté, ici-bas, sur la Terre. Le seul et unique objectif du Démon, c'est d'arracher les âmes humaines à Dieu. Or, les hommes qui ourdissent et programment les guerres et les révolutions ont fait beau- coup pour l'avènement d'un Monde sans Dieu. Ce raisonnement m'a permis de com- prendre le génie maléfique de ces hommes qui ne peuvent se rapprocher de leur but matérialiste et totalitaire qu'en fomentant des guerres et des révolutions. Ils doivent, par nécessité, détruire la civilisation fondée sur les principes du Plan Divin de la Créa- tion avant de pouvoir imposer leur idéologie totalitaire et maléfique aux peuples du monde entier. Le Capitaine Ramsay et l'Amiral Domvile essayèrent de 1936 à 1939, d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne parce qu'ils pensaient que la «Juiverie Internationale» avait l'intention de susciter une guerre dans laquelle les Empires Alle- mand et Britannique se détruiraient mutuellement. Le peuple survivant aurait alors été une proie facile pour le Communisme, comme de la même façon la Russie avait subi la domination du communisme. Je suis d'accord sur le fait que la Deuxième Guerre Mondiale fut manigancée par les Illuminati qui utilisèrent l'anticommunisme, l'antifascisme, l'antisémitisme et l'an- ti-n'importe-quoi pour favoriser leurs Plans Maléfiques à Longue Echéance et leurs ambitions totalitaires, secrètes et nuisibles. En revanche, il me semble que l'erreur fatale est d'être «anti-n'importe-quoi» sans être strictement «anti-mal». Je crois que la seule façon d'infliger une défaite à la Conspiration Internationale Diabolique, c'est de dire la vérité au plus grand nombre possible de personnes, et de les convaincre qu'elles ont été utilisées comme des «Pions sur l'Échiquier» par ces hommes maléfiques [213] . Le Capitaine Ramsay essaya avec acharnement de convaincre M. Neville Cham- berlain que c'était agir contre les plus grands intérêts de l'Empire Britannique que de permettre aux Conspirateurs Internationaux de précipiter la Grande-Bretagne dans une guerre contre l'Allemagne. Il avait raison. Le Premier Ministre Britannique ne se laissa pas convaincre, mais fin néanmoins suffisamment impressionné pour transi- ger avec Hitler à Munich. Il revint en Angleterre en agitant avec frénésie son célèbre parapluie ainsi qu'un papier dont il disait que c'était une entente «garantissant la paix pour notre époque». Aussitôt après cette proclamation, la presse qui était sous le contrôle des Banquiers Internationaux déclencha une campagne de haine antifasciste. La presse aux ordres condamnait Chamberlain et le présentait comme «une vieille femme décidée à acheter 213 — Voir note sur Humanum genus (n.d.l.r.). - 221 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la paix à tout prix». Elle le caricatura avec son parapluie et l'accusa detre pro-fasciste. Ses agents à Moscou le brûlèrent en effigie sur les places publiques. Faute de place nous ne pouvons rapporter les détails de l'intrigue conçue par le groupe maléfique déterminé à provoquer une guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne. A mon avis, la politique antisémite d'Hitler fut une erreur, mais lancer la Grande-Bretagne et l'Allemagne dans un conflit ne pouvait sauver de la persécu- tion et de la mort les Juifs qui résidaient en Allemagne, en Pologne et dans d'autres pays. Faire entrer de force les pays dans la guerre mondiale a permis de faire remonter directement à la surface les haines antisémites des Nazis envers les Juifs, haines terri- fiantes, d'une abominable férocité, dont nous avons eu un exemple lors du «Règne de la Terreur Révolutionnaire». Les personnes qui affirment que la guerre fut provoquée par les juifs Internationaux et non pas par les Illuminati (qui ne condamnent pas les juifs ou tout autre groupe pour cette question), prendront la peine de réfléchir et réa- liseront qu'en fomentant la Deuxième Guerre Mondiale, ces monstres condamnèrent un grand nombre de juifs innocents à la mort tandis que la plupart des Communistes Révolutionnaires juifs échappèrent à la mort en se réfugiant dans l'Underground». Ils purent entrer illégalement, par la suite, en Palestine, aux États-Unis, au Canada et dans d'autres pays. Si la paix s'était maintenue, l'antisémitisme des allemands n'aurait jamais pu arriver aux extrémités que l'on sait pendant la guerre. On aurait pu trouver une solution pacifique à ce problème. Mais non ! Le Plan à Longue Echéance des Illu- minati Internationalistes exigeait la destruction des Empires britannique 12141 et alle- mand ainsi que des Juifs qui n'étaient pas d'actifs Communistes, et qui n'étaient pas, en conséquence, leurs «Instruments». Le Capitaine Ramsay avait promis à M. Neville Chamberlain de lui fournir des preuves documentaires relatives à la Conspiration Internationale qui obligeait la Grande-Bretagne à déclarer la guerre à l'Allemagne. Ces preuves se composaient de câblogrammes codés et secrets, échangés entre M. Winston Churchill et le Président Roosevelt, à l'insu de M. Chamberlain, Premier ministre en fonction ! Le Capitaine Ramsay se proposa d'acquérir des copies de ces documents afin de prouver que les Banquiers Internationaux avaient l'intention de provoquer la Deuxième Guerre Mon- diale dans le but de courber les autres nations européennes sous le joug du Commu- nisme. Nations européennes et mouvement communiste, contrôlés tous les deux par les Illuminati... L'officier du chiffre, qui avait codé et décodé ces documents secrets à l'Ambassade américaine de Londres, se nommait Tyler Kent. Anna Wolkoff était son assistante. A l'instar de Gouzenko, ils furent atterrés à l'idée que le monde allait être plongé dans une nouvelle Guerre Mondiale pour satisfaire les ambitions totalitaires d'un très petit nombre de lucifériens dont la richesse en imposait même aux Présidents et aux grands hommes d'État et les obligeait à faire leur volonté. On se retrouvait en 1938 face à la même situation qui prévalait à Paris en 1919 avant la signature du Traité de Versailles. Tyler Kent, comme beaucoup d'autres personnes, savait que le Capitaine Ram- say suspectait une «Conspiration Juive Internationale» et qu'il tentait d'empêcher la guerre. Lorsque le Capitaine Ramsay lui apprit que N. Chamberlain empêcherait une telle conspiration d'être mise en œuvre si on lui donnait des preuves documentaires 214 — On peut considérer que l'Empire britannique a été remplacé par les États-Unis (n.d.l.r). - 222 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE authentiques de son existence, Tyler Kent offrit de montrer au Capitaine Ramsay les documents accablants dans son appartement au 47, Place Gloucester à Londres. Mais les Conspirateurs Internationaux se montrèrent particulièrement actifs. En Mars 1939, ils avaient amené par fraude M. Chamberlain à signer une garantie pour protéger la Pologne d'une agression allemande en lui présentant un rapport falsifié selon lequel un ultimatum de 48 heures avait été notifié aux Polonais. En fait, le gou- vernement allemand n'avait jamais transmis d'ultimatum de 48 heures. Son mémoran- dum ne proposait que des suggestions raisonnables pour une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles en ce qui concernait le Corridor Polonais et Dantzig. L'Histoire prouvera que la seule raison pour laquelle le gouvernement polonais avait ignoré le mémorandum allemand, était que des agents des Conspirateurs Inter- nationaux avaient «conseillé» les dirigeants de la Pologne et les avaient assurés «qu'une garantie britannique les préserverait d'une agression allemande». Les mois passèrent et la Pologne continua à ignorer le mémorandum allemand. Pendant ce temps-là, la presse Anti-Allemande déversa des torrents d'injures sur Hit- ler parce qu'il avait osé défier la puissance des Rois de l'Argent internationaux. Hit- ler s'était acquis leur haine par sa politique financière indépendante et ses réformes monétaires. On fit croire aux populations, et à cette époque je le crus également, qu'on ne pouvait faire confiance aux déclarations d'Hitler. On raconta qu'après son «putsch» dans le pays des Sudètes, Hitler avait affirmé qu'il «n'avait plus d'autres prétentions». La presse laissa entendre que le mémorandum allemand à la Pologne, qui proposait une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles, n'était «qu'une nouvelle exigence» et en conséquence «une promesse rompue». La véritable Histoire nous apprend qu'il n'en fut pas ainsi. Ce qu'Hitler avait dit, c'était qu'«// n'aurait plus d'autres prétentions après avoir corrigé les injustices infli- gées au peuple allemand par ceux qui avaient dicté les termes et les clauses du Traité de Versailles». N'est-ce pas un son de cloche tout à fait différent et n'avons-nous pas là l'exemple typique d'une «demi-vérité» peut être beaucoup plus dangereuse qu'un mensonge plein et entier ?... La promesse d'Hitler était soumise à conditions. Il avait promis de n'avoir aucune autre prétention «après» que les problèmes concernant le pays des Sudètes, une partie de la Tchécoslovaquie, le Corridor Polonais et Dantzig aient été résolus. Les doléances allemandes étaient réelles et fondées. Par le Traité de Versailles, le Corridor Polonais avait séparé la Prusse Orientale du reste de l'Allemagne. Dantzig, ville purement allemande, avait été isolée ; les Allemands qui avaient décidé de res- ter dans ce qui devint la Tchécoslovaquie, avaient été persécutés ; le souhait exprimé par le peuple autrichien d'une unification avec l'Allemagne, dans le but de se protéger d'une agression communiste, avait essuyé un refus. A vrai dire, on avait conditionné l'opinion publique occidentale à blâmer la France et les nations qui constituaient la «Petite Entente» si elles insistaient sur les revendications allemandes. Il est indéniable que la politique d'après-guerre des Puissances Alliées vis-à-vis de l'Allemagne fut en contradiction flagrante avec le principe d'auto-détermination que prônaient les gou- vernements impliqués dans l'intérêt des peuples qui les avaient élus. - 223 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Tous les chanceliers allemands démocrates qui s'étaient succédé avaient tenté par des négociations diplomatiques d'obtenir des réparations et avaient échoué. Ce furent ces échecs pour obtenir la justice par des moyens pacifiques, qui mobilisèrent le peuple allemand lorsqu'il porta Hitler au pouvoir. Winston Churchill avait beau qualifier Hitler d '«avorton monstrueux rempli de mensonges et de tromperies», il n'est pas possible de nier, objectivement, qu'en 1939 celui-ci essaya encore de proposer une solution pacifique aux problèmes créés par le Corridor Polonais et Dantzig. Or, les agents des Conspirateurs Internationaux avaient trompé, sciemment, le Premier mi- nistre Chamberlain et lui avaient fait croire qu'Hitler avait transmis un ultimatum au gouvernement polonais et avait déplacé ses armées pour appuyer ses exigences. Ce fut cette tromperie qui décida M. Chamberlain, à son corps défendant, de conseiller au gouvernement de Sa Majesté de déclarer la guerre à l'Allemagne. C'est une grave accusation, mais les faits prouvent sa vérité, et des événements semblables se sont produits partout dans le monde vers la fin et aussitôt après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il serait dommage que des hommes d'état chrétiens et sincères puissent commettre à nouveau des injustices comme celles qui furent imposées par le Traité de Versailles. Mais les puissances alliées reconduisirent en 1945 ces injustices par l'adoption du principe de la capitulation sans condition, par l'adoption du plan économique Staline- White-Morgenthau, par le démembrement de l'Allemagne, par les mauvaises raisons qui empêchèrent le plan de réarmement Allemand, par la crise de l'après-guerre en France, et comme nous l'expliquerons dans un autre chapitre par le jeu dangereux au- quel se sont livrés les Financiers Internationaux d'un côté et les Dictateurs Soviétique et Chinois de l'autre, depuis la fin de la guerre du Pacifique. Les non-conformistes recon- naîtront que ce n'est pas le petit peuple des démocraties occidentales qui a exigé de ses gouvernants l'application d'une telle politique de haine et d'injustice envers le peuple allemand. Ce ne sont pas les élus locaux qui conçoivent ces programmes diaboliques de persécution et d'injustice, générateurs de profonds mécontentements. Ce sont les «Puissances Maléfiques» dans les coulisses des gouvernements qui en sont respon- sables. Leur politique néfaste repose sur une habileté véritablement démoniaque. Ces Puissances savent qu'une maison divisée contre elle-même ne peut qu'aller à la ruine», que les nations divisées entre elles ne peuvent qu'être asservies. Plus le nombre d'êtres humains divisés est important, plus celui qui se tient à l'arrière-plan acquiert de la puissance et pousse les autres dans les guerres. En permettant à ce programme secret, à cette conjuration, à cette cabale d'exister, les forces du mal ont la possibilité de nous faire commettre un suicide national et racial. Lorsqu'Hitler, lassé d'attendre une réponse de la part des Polonais et d'être insulté par la presse alliée, fit entrer ses armées en Pologne, la Grande-Bretagne déclara alors la guerre conformément aux accords. Mais ce conseil était de nature véritablement criminelle, car bien que la Grande-Bretagne ait déclaré la guerre à l'Allemagne, elle ne put apporter directement à la Pologne aucune aide maritime, militaire ou aérienne. Une personnalité telle que Lord Lothian, qui fut ces dernières années Ambassa- deur de Grande-Bretagne aux États-Unis, déclarait dans le dernier discours qu'il pro- nonça à Chatham House : «Si le principe d'auto-détermination avait été appliqué en faveur de l'Allemagne, comme il le fut contre elle, cela aurait signifié le retour au Reich - 224- LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE du Pays des Sudètes, de la Tchécoslovaquie, de régions entières de la Pologne, du Corri- dor Polonais et de Dantzig». Il est certain que si l'on avait permis au peuple britannique d'être correctement informé sur ce sujet, il n'aurait jamais autorisé la déclaration de guerre. Mais c'était la Guerre et non pas la Vérité ou la Justice que voulaient les Conspirateurs Internatio- naux. Même après que la Grande-Bretagne eut déclaré la guerre, Hitler refusa de dévier de la politique qu'il avait définie dans «Mein Kampf» vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son empire. Il donna l'ordre aux Généraux qui commandaient les célèbres Pan- zers de s'arrêter le 22 Mai 1940 alors qu'ils auraient pu facilement rejeter les armées britanniques à la mer ou les obliger à capituler. Le Capitaine Liddell Hart, dans son livre «De l'Autre Côté de la Colline», cite un télégramme qu'Hitler adressa au Général von Kleist : «Les divisions blindées doivent rester à une portée moyenne d'artillerie de Dunkerque. Nous ne permettons que les reconnaissances et les mouvements de protec- tion». Le Général von Kleist fut l'un des généraux allemands qui n'acceptèrent pas la poli- tique d'Hitler vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il décida d'ignorer l'ordre. Le Capitaine Hart cite le Général von Kleist lui racontant après coup l'événement : « Vint alors un ordre plus catégorique. Je reçus l'ordre de me retirer derrière le canal. On y immobilisa mes tanks pendant trois jours" [215] . Le Capitaine Hart fait état d'une conversation qui eut lieu ensuite entre Hitler, le Maréchal von Rundstedt et deux membres de son État-Major. Selon le Maréchal von Rundstedt, «Hitler nous étonna alors en parlant avec admiration de l'Empire Britan- nique, de la nécessité de son existence et de la civilisation que la Grande-Bretagne avait apportée au monde... Il compara l'Empire Britannique à l'Église Catholique, déclarant qu'ils étaient deux éléments essentiels de stabilité dans le monde. Il nous dit que tout ce qu'il voulait de la Grande-Bretagne, c'était qu'elle reconnaisse la position de l'Alle- magne sur le continent, que le retour des colonies perdues à l'Allemagne était souhai- table mais pas essentiel, et qu'il soutiendrait même la Grande-Bretagne par son armée si elle se trouvait en difficulté quelque part. Il conclut en déclarant que son but était défaire la paix avec la Grande-Bretagne en des ternies compatibles avec son honneur (celui de la G-B)». C'est ainsi que la Grande-Bretagne eut le temps d'organiser l'évacuation de son corps expéditionnaire et de ramener chez elle ses soldats grâce à la tête de pont de Dunkerque. Nous rappelons aussi que pendant les premiers mois de la Deuxième Guerre Mon- diale, Hitler ne fit pas bombarder la Grande-Bretagne. Tant que Neville Chamberlain resta Premier ministre, la Grande-Bretagne ne bombarda pas l'Allemagne. La presse contrôlée qualifia la situation de «Drôle de Guerre». Or, il est évident que deux grands empires ne peuvent se détruire s'ils ne se battent pas. Chamberlain ne voulait pas lancer l'offensive parce qu'il était pratiquement 215 — Le compte-rendu des «Mémoires de von Manstein» dans le Globe and Mail de Toronto, en 1956, confirme cette déclaration (n.d.a.). - 225 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER convaincu d'avoir été victime de l'intrigue internationale. M. Winston Churchill, qui avait reçu les pleins pouvoirs et exerçait les responsabilités des «opérations navales, militaires et aériennes», décida de prendre l'initiative. Churchill conçut l'idée de la «Promenade en Norvège». Ces «opérations combi- nées», médiocrement préparées et exécutées, requirent la participation de l'Armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'Air Britannique. Mais elles étaient vouées à l'échec parce que les personnes concernées ne s'impliquèrent pas beaucoup dans cette action. Même en ne possédant qu'une connaissance élémentaire de la stratégie mili- taire, on saisissait immédiatement qu'une telle opération ne pouvait raisonnablement réussir «qu'à la condition que les forces d'invasion contrôlent les détroits du Kattegat et du Skagerrack». Des spécialistes des affaires maritimes firent remarquer ce «détail» à Churchill. Ce dernier n'était pas dupe, mais il fonça, bien que son projet ait été critiqué par les conseillers de l'Armée et de la Marine. N'avait-il pas envoyé de la même façon, en 1914 et en 1915, des Divisions de la Marine pour sauver Anvers comme il avait égale- ment tenu à l'invasion de Gallipoli ? Les résultats des trois «Promenades de Churchill» furent les mêmes : aucun avantage nouveau, de sérieux revers, des pertes exception- nellement élevées en hommes, en matériels et en équipements de valeur. Toutefois, Churchill ne fut pas considéré comme responsable du fiasco de 1' «Expédition de Norvège». Ses amis, les «Rois de l'argent Internationaux» commirent leur presse aux ordres pour déverser des tombereaux de haine, de sarcasmes, de blâmes, et de raille- ries sur le Premier ministre, N. Chamberlain. Ils voulaient indubitablement le desti- tuer pour mettre à sa place Winston Churchill et transformer la «Drôle de Guerre» en une vraie «Guerre de Combats». Cette campagne de propagande obligea N. Chamberlain à donner sa démission, exactement comme le fit H.H. Asquith en 1915. Ainsi, une fois de plus, l'Histoire se répétait... En Mai 1940, Churchill fit de nouveau alliance avec les Socialistes pour constituer un nouveau gouvernement. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) secrétaire général du Ministère de l'Air Britannique écrit dans son livre «Le Bombardement Justifié», publié en 1944, que le bombarde- ment impitoyable des villes allemandes commença le 11 Mai 1940, «le soir même du jour où Winston Churchill fut nommé Premier Ministre». La Grande-Bretagne com- mença les bombardements et comme on pouvait s'y attendre — c'était le but recher- ché — l'Allemagne fit de même. Ainsi la «drôle de guerre» s'engageait sur la voie des destructions sans nombre. M. Spaight révèle également que le 2 Septembre 1939, alors que M. Chamberlain était encore en fonction, les gouvernements britannique et français firent une déclara- tion commune qui avertissait que «seuls des objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du terme, seraient bombardés». La politique de Churchill — bombarder des villes ouvertes — a été défendue mais ne peut en aucun cas être justifiée. Autre point, fort peu connu, à mentionner : de nombreux généraux allemands n'étaient pas d'accord avec la politique de Hitler. Les Seigneurs de la Guerre Nazis savaient qu'ils devaient d'abord se débarrasser du Fùhrer et détruire ensuite les dictatures communistes contrôlées par Staline, avant de pouvoir mener à bien leur - 226 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Plan de Domination Mondiale ! La guerre à outrance contre la Grande-Bretagne n'entrait pas dans leurs objectifs. Il fallait asservir et détruire le Communisme Russe et les Juifs en premier, avant de se lancer dans une attaque vers l'Ouest pour occuper la Grande-Bretagne et les États-Unis. Les Seigneurs de la Guerre Nazis se réunirent en secret en Mai 1941. Ils décidèrent d'utiliser la politique complaisante d'Hitler envers la Grande-Bretagne pour l'amener à se désengager des hostilités à l'Ouest. On donna des instructions à Rudolf Hess qui s'envola pour l'Ecosse afin de rencon- trer Lord Hamilton et Churchill. Il était urgent de persuader le gouvernement britan- nique et de signer un Traité de Paix. Hess avait reçu pour instructions de demander au gouvernement britannique de signer un Traité de Paix ; les généraux allemands se seraient alors débarrassés d'Hitler et auraient concentré toute leur puissance militaire à la destruction du Communisme en Russie et dans les autres pays européens. Hitler ne savait rien de ce plan. Hess atterrit en Ecosse, mais Churchill refusa d'accepter l'offre qu'il lui fit. Les gé- néraux allemands persuadèrent alors Hitler d'entreprendre une offensive à outrance contre la Russie et firent remarquer que si l'on n'infligeait pas immédiatement une défaite à ce pays, ils ne pourraient étendre leurs opérations militaires en dehors de l'Allemagne sans prendre le risque majeur d'être poignardé dans le dos par Staline lorsqu'il jugerait le moment opportun. Le 22 Juin 1941, les Forces Allemandes envahirent la Russie. Aussitôt, elles en- treprirent d'écraser la Menace Communiste, menace qui pouvait être renforcée par une mise en commun des ressources de la Grande-Bretagne et des États-Unis pour aider Staline à infliger une défaite aux Années Allemandes. Les «Alliés» organisèrent des convois de bateaux pour transporter des munitions via Mourmansk et le Golfe Persique' 2161 . Pendant la rébellion irlandaise, on avait promulgué une ordonnance de sécurité 18-B sur Ordre du Gouvernement. Cette ordonnance permettait à la police anglaise d'incarcérer et d'interroger des personnes qu'elle «suspectait» d'être membres de l'Armée Républicaine Irlandaise et qui avaient l'intention de commettre des actes de harcèlement ou de sabotage. En 1940, on avait abandonné cette pratique depuis de nombreuses années. Le 23 Mai 1940, le Premier Ministre Winston Churchill, dès sa mise en fonction, en fait dans les quinze premiers jours, reprit ce texte de loi tombé en désuétude pour faire arrêter tous les hommes d'honneur qui avaient essayé d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, avant Septembre 1939, et tous ceux qui s'étaient opposés à la transformation de la Drôle de Guerre en une Guerre de Combats. Plusieurs centaines de sujets britanniques furent arrêtés sans que l'or ait pu retenir la moindre «charge» contre eux et furent jetés en prison, sans aucune autre forme de procès, grâce à l'Ordonnance 18-B qui les privait des droits et privilèges de l'«Habeas Corpus Act». La «Grande Charte» était ridiculisée et sciemment ignorée ! 216 — Jetais Officier de Contrôle de la Marine Canadienne à cette époque. Je sentis qu'il était de mon devoir de protester contre une certaine politique qui accaparait des navires dont on avait un besoin pressant pour ravitailler l'Angleterre et qui étaient détournés pour ravitailler Mourmansk. Mes protestations furent ignorées car la bataille pour sauver le Communisme International avait commencé (n.d.a.). - 227 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La police se chargea de ces arrestations de masse, sur les dires de Herbert Morrison qui, en tant que Ministre d'État, «avait des raisons fondées de croire que ces personnes avaient récemment participé à des actions préjudiciables à la sécurité publique, à la défense du royaume, à la préparation ou à l'instigation de tels actes, et qu'en consé- quence, il était nécessaire d'exercer un certain contrôle sur tous leurs actes». Le Capitaine Ramsay, l'Amiral Sir Barry Domvile, leurs femmes et leurs amis ainsi que des centaines d'autres citoyens se retrouvèrent incarcérés à la prison de Brixton. Quelques-uns d'entre eux y restèrent jusqu'en Septembre 1944 [217] . Ils furent traités comme des criminels et bien pire que les prisonniers en détention préventive. Juste avant ces agissements scandaleux ordonnés par les Banquiers Internationaux, la «Presse Contrôlée» par les Rois de l'Argent avait mené une campagne de propagande quasiment hystérique, affirmant que l'Allemagne disposait en Grande-Bretagne d'une gème Colonne, forte et bien organisée, prête à aider les troupes d'invasion allemandes lorsqu'elles débarqueraient sur le sol anglais. Une enquête ultérieure a prouvé que les très compétents Services de Renseignements Britanniques n'ont jamais produit «ni à l'époque, ni depuis, la moindre preuve que les personnes arrêtées aient été impliquées dans une conspiration». En revanche, de nombreuses preuves établissent que le gouvernement britannique formé par Churchill avait reçu l'ordre d'entreprendre cette action injuste : toutes ces éminentes personnalités britanniques avaient osé déclarer que la «Juiverie Internatio- nale avait fomenté la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne». Avant de procéder aux arrestations massives, la police avait arrêté M me Nichol- son, épouse de l'Amiral Nicholson, autre Grand Officier de la Marine Britannique, à la suite d'une campagne de «calomnies». M me Nicholson avait déclaré en public que le Complot qui avait entraîné la Grande-Bretagne dans la guerre contre l'Allemagne était l'œuvre des Banquiers Juifs Internationaux. On n'avait «retenu» en fait que quatre chefs d'accusation contre M me Nicholson qui fut jugée par une cour et un jury et acquittée sur toute la ligne. Or, ce jugement ne convenait pas du tout à ceux qui avaient l'inten- tion de persécuter les ennemis des Banquiers Internationaux de Grande-Bretagne, de France, et d'Amérique, ces esclavagistes qui dirigeaient les affaires de la nation pour qu'elles débouchent sur une nouvelle Guerre Universelle. On fit alors usage de l'antique ordonnance 18-B pour neutraliser ces voix discordantes. La Drôle de Guerre devint une Guerre de Combats ; les Empires Britannique et Allemand s'affaiblirent et ceux qui avaient déclenché la guerre consolidèrent leurs positions. Les Illuminati pouvaient être satisfaits de leur œuvre... Bien qu'on ait disculpé M me Nicholson de tout crime et de toute responsabilité dans les chefs d'accusation retenus contre elle, cette dame figura parmi les personnes arrê- tées et emprisonnées en Mai 1940 selon l'Ordonnance 18-B. 217 — M. Herbert Morrison se rendit au Canada en Novembre 1954 et fit un grand discours lors d'un «meeting» qui eut lieu à Toronto en vue de réunir des fonds pour soutenir le «Sio- nisme Politique». L'auteur sait de source sûre que le gouvernement des États-Unis entérina l'arrestation et la détention de Tyler Kent par les autorités britanniques qui agirent au mépris de tous les principes reconnus quant à l'administration du personnel attaché aux Ambassades dans les pays étrangers. Cette question a de nouveau été remise à l'ordre du jour aux États- Unis en 1954, mais ne semble pas avoir abouti. - 228 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Le Capitaine Ramsay raconte tous les événements qui conduisirent à son arresta- tion et à son emprisonnement dans son livre « The Nameless War» (La Guerre Sans Nom). L'Amiral Sir Barry Domvile relate son expérience personnelle de ces événements dans le sien : «From Admirai to Cabin Boy» (Du rang d'Amiral à celui de Mousse). Quiconque souhaite encore vivre libre devrait avoir lu ces deux ouvrages [218] . M. Neville Chamberlain mourut en 1940. Il s'était épuisé corps et âme à combattre les «Puissances Secrètes» qui gouvernent dans les coulisses. M. William Pitt était mort de la même façon. Mais ceux qui nagent dans les eaux de l'Illuminisme, et font ce qu'on leur dit de faire, vivent généralement jusqu'à un âge bien avancé. Ils sont comblés des honneurs de cette terre et des richesses du monde. Mais une chose est certaine : ils ne peuvent emporter avec eux la richesse et les honneurs lorsqu'ils meurent. Et après la mort vient le Jugement !... 218 — Tandis que je révisais l'édition d'octobre 1954 du présent livre, je reçus une lettre de l'éditeur anglais qui avait osé publier le livre de l'Amiral Domvile. La lettre disait entre autres : «Les «Puissances Maléfiques» sur lesquelles vous êtes si bien informé m'ont rendu la vie si dif- ficile que j'ai été «obligé» de me retirer des affaires après plus de 50 années d'activité» (n.d.a.). - 229 - CHAPITRE XVIII LES DANGERS ACTUELS Celui qui connaît et a étudié l'Histoire peut prédire les orientations futures des gouvernements avec une certaine assurance. L'Histoire se répète parce que les diri- geants du M.R.M. ne changent pas leurs Plans à Longue Échéance ; ils ne font qu'adap- ter leurs politiques aux situations présentes et ajuster leurs plans afin de retirer le plus d'avantages des progrès de la science moderne. Remémorons-nous les événements qui se sont produits depuis que Lénine a établi, en 1918, une dictature totalitaire en Russie, et nous comprendrons la situation inter- nationale contemporaine. Nous avons prouvé que cette dictature fut mise en place pour procurer aux Internationalistes Occidentaux l'occasion de mettre leurs idées et leurs théories totalitaires en application, premier pas vers une Dictature Universelle. En procédant ainsi, par tâtonnements successifs, ils souhaitaient aplanir toutes sortes de difficultés inattendues. Lorsque Lénine mourut, Staline prit la relève. Il obéit d'abord scrupuleusement aux diktats des Banquiers Internationaux. Il chargea Bêla Kuhn de mettre en pratique leurs idées de collectivisation des fermes en Ukraine. Quand les fermiers refusèrent d'obéir aux ukases, cinq millions d'entre eux furent automatiquement condamnés à mourir de faim pendant qu'on leur arrachait de force leur blé. Ce blé fut vendu à perte sur les marchés du monde afin d'aggraver la dépression que l'on avait créée artificielle- ment. On envoya cinq autres millions de fermiers et de paysans dans des bagnes pour montrer au reste de la population asservie que I'état était souverain et que le chef de I'état était leur dieu. Il fallait obéir à ses ordres. Ce n'est que lorsque Staline commença à éliminer un grand nombre de dirigeants Communistes Juifs, sans aucun doute Marxistes, que Trotsky et d'autres dirigeants révolutionnaires eurent la certitude qu'il s'était séparé des Illuminati et concevait des ambitions impérialistes. Le comportement du dictateur Soviétique lors de la Révolution Espagnole troubla encore plus les Internationalistes Occidentaux, surtout lorsque Serges et Maurin prouvèrent que Staline utilisait le Communisme International pour favoriser ses propres plans secrets et ses visées impérialistes. Lorsque Franco eut gagné la Guerre Civile, le comportement de Staline fut très difficile à comprendre. Des dirigeants révolutionnaires du Canada et d'Amérique ne purent accepter les changements draconiens décidés par le Parti, très différents de ce - 231 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qu'on leur avait enseigné dans les écoles d'endoctrinement marxiste. Quand Staline signa le pacte de non-agression avec Hitler (23 août 1939), les Empires Britannique et Allemand avaient été déjà précipités dans la logique du déclenchement de la Deu- xième Guerre Mondiale (1 IX 1939) : il donna ainsi l'impression de faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Hitler à dévaster l'Europe Occidentale et à détruire la puissance des Banquiers Internationaux. Ceux-ci jugèrent alors la situation critique, et décidèrent qu'il valait mieux pour eux d'essayer de persuader Staline d'abandonner ses visées impérialistes : il fallait che- miner ensemble dans un esprit de coexistence pacifique. Ils devaient convaincre Sta- line qu'il pouvait parfaitement diriger le monde oriental par le communisme pendant qu'ils dirigeraient le monde occidental avec un Super-Gouvernement. Staline exigea des preuves de leur sincérité. Ce fut le commencement de ce qu'on appelle mainte- nant la théorie de la coexistence pacifique. Mais la coexistence pacifique entre deux groupes internationalistes est impossible, comme celle qui pourrait exister entre des peuples qui croient en Dieu et d'autres qui croient au diable. Le remplacement de Chamberlain au poste de Premier ministre fut décidé par des communications secrètes entre Churchill et Roosevelt, que Tyler Kent révéla au capitaine Ramsay. Churchill devait exercer ces fonctions et faire évoluer la «Drôle de Guerre» en une Guerre de Combats. Ils considérèrent que cette action convaincrait Staline de la sincérité de leurs intentions. L'Histoire révèle que l'on évinça M. Chamberlain du poste de Premier ministre en Mai 1940, comme le fut Asquith en 1915. Churchill occupa les fonctions de Premier ministre le 11 Mai 1940 et donna l'ordre à la R.A.E de commencer le bombardement des villes allemandes la nuit même du 11 Mai ! M. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) était le principal secrétaire adjoint au Ministère de l'Air à cette époque. Après la guerre, il publia un livre intitulé : «Le Bombardement Justifié». Dans cet ouvrage, il prend fait et cause pour la politique de Churchill, de bombarder les villes allemandes, au motif qu'on avait agi ainsi pour «sauver la Civilisation». L'auteur reconnaît toutefois que l'ordre de Churchill avait été une violation de l'accord passé entre la Grande-Bretagne et la France, le 2 Septembre 1939. Ce jour-là, le Premier ministre de Grande-Bretagne et le Président de la République Française s'étaient entendus pour déclarer la guerre à l'Allemagne à cause de l'invasion de la Pologne par Hitler. Ils se mirent d'accord pour ne pas bombarder les villes allemandes et faire souffrir le peuple allemand pour les manquements d'un seul homme. Les dirigeants des deux gouvernements acceptèrent solennellement de limiter le bombardement aux objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du mot. Depuis la guerre, il a été prouvé que la véritable raison pour laquelle Churchill fit bombarder les villes allemandes en violation de l'accord, était que les Banquiers Internationaux d'Occident souhaitaient donner à Staline une garantie certaine de leur sincérité et de leur désir de mettre à exécution leur politique de coexistence pacifique entre le Communisme Oriental et l'Illuminisme Occidental. Le bombardement de l'Allemagne amena des représailles immédiates et le peuple de Grande-Bretagne fut soumis à une épreuve telle qu'il n'en avait jamais connu depuis l'aube de la Création». - 232 - LES DANGERS ACTUELS Le citoyen moyen n'a généralement aucune idée des bas-fonds sordides dans les- quels peuvent tomber ceux qui sont impliqués dans l'intrigue internationale. Nous prouverons que les Illuminati n'avaient pas l'intention de tenir leur parole vis-à-vis de Staline et que Staline n'avait pas l'intention de tenir sa parole vis-à-vis d'eux. Nous prouverons également que les Seigneurs de Guerre Nazis essayaient dans les faits de tromper Churchill et de lui faire croire qu'ils n'avaient pas de plans secrets d'écrase- ment du Communisme International et du Capitalisme International, de domination du monde par la conquête militaire. Au printemps de 1941, les Seigneurs de la Guerre Nazis ordonnèrent à Rudolf Hess, à l'insu de leur chef, de s'envoler pour la Grande-Bretagne et d'expliquer à Chur- chill que s'il acceptait de mettre fin à la guerre contre l'Allemagne, ils s'engageaient à se débarrasser de Hitler et à détruire ensuite Staline et le Communisme International. Après avoir consulté Roosevelt, Churchill refusa l'offre de Hess. Ils tentèrent alors de persuader les Internationalistes Occidentaux de la sincérité de leurs intentions en décidant l'exécution de Hitler. Le complot échoua et Hitler eut la vie sauve. Cette action n'ayant pu faire changer les vues de ceux qui dirigeaient secrè- tement Churchill et Roosevelt, les Nazis décidèrent qu'ils devaient d'abord attaquer la Russie et infliger une défaite à Staline, et ensuite diriger leurs forces contre la Grande- Bretagne et les Amériques. Ils lancèrent leur attaque contre la Russie le 22 Juin 1941. Aussitôt, Churchill et Roosevelt annoncèrent publiquement qu'ils engageaient leurs gouvernements respectifs à soutenir Staline selon leurs possibilités et leurs ressources. Churchill, toujours théâtral, déclara qu'il serrerait la main au diable lui-même s'il pro- mettait de l'aider à détruire le Fascisme Allemand. Il qualifia Hitler d'« avorton mons- trueux, menteur et trompeur». Cependant Churchill aurait déjà dû savoir qu'Hitler, avec toutes ses fautes, n'était pas un Internationaliste. Cette décision fut calculée de façon à ce que Staline n'eût plus de doutes sur l'honnêteté des intentions des Internationalistes Occidentaux, à savoir une division du monde en deux moitiés, ordonnancée selon les principes de la coexistence paci- fique. Roosevelt et Churchill commencèrent alors à fournir à Staline tout ce qu'il dési- rait. Ils empruntèrent des sommes astronomiques aux Banquiers Internationaux et leur payèrent des intérêts sur les emprunts. Puis ils ajoutèrent le principal et l'intérêt aux Dettes Nationales de leurs deux pays pour que les contribuables les paient et se lancèrent dans la guerre fomentée par les Illuminati, pendant que les Banquiers se réunissaient en coulisses et gagnaient des centaines de millions de dollars sur le dos du monde entier. Le sang et l'argent des peuples, répandus avec une extraordinaire générosité pavèrent le chemin des réunions qu'organisèrent par la suite «les trois grands» à Téhéran, Yalta et Potsdam. Staline joua un jeu très subtil à Téhéran. Il fit savoir clairement qu'il suspectait encore les Internationalistes Occidentaux de lui mentir et de ne pas être sincères. Il joua le personnage très difficile à convaincre, ne voulant se ranger à leurs côtés. Il eut des exigences exorbitantes, demanda des concessions déraisonnables et insinua qu'en agissant ainsi, il ne faisait que tester la sincérité d'hommes qu'il ne connaissait que trop bien, de longue date... c'étaient les directeurs de la Conspiration Internationale. On avait donné les instructions qu'il fallait à Roosevelt ; il accorda à Staline tout ce qu'il demandait. Churchill dut suivre ou bien perdre le soutien financier des prêteurs d'argent internationaux et l'aide militaire des États-Unis. - 233 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Vint ensuite Yalta. Staline changea d'attitude. Il prétendit qu'il avait été séduit et se comporta en hôte parfait. Churchill prétendit Roosevelt furent régalés en dîners et en vins. Staline dissout le Kominterm. C'était le Corps Exécutif qui avait machiné et programmé les révolutions dans chaque pays. Staline, Roosevelt et Churchill burent à la damnation des Allemands et Roosevelt donna l'assurance à Staline que lorsqu'ils en auraient fini avec eux, il resterait si peu d'Allemands qu'ils ne gêneraient plus per- sonne. On signala à ce propos qu'il aurait recommandé le massacre de 50.000 Officiers Allemands sans procès. La presse contrôlée n'a jamais cessé de rabâcher la Politique Nazie de génocide des Juifs mais elle a singulièrement observé le silence au sujet de la politique de génocide que recommandait Roosevelt vis-à-vis des Allemands. En échange de la dissolution du Kominterm, Roosevelt accorda encore plus de conces- sions à Staline. Six cents millions d'êtres humains à l'Est de Berlin furent livrés à l'escla- vage communiste. Churchill se plia à tout ce que décidèrent Roosevelt et Staline. L'Histoire prouvera qu'à la Conférence de Yalta, Staline et Roosevelt eurent plusieurs réunions secrètes en l'absence de Churchill. On l'avait régalé de telle façon qu'il ne lui était plus possible de garder ses sens éveillés. Roosevelt prétendait être l'ami de Churchill, mais de l'avis de son propre fils, son comportement, ses déclarations et sa politique indiquaient que secrètement, il le méprisait. Seul Churchill pouvait expliquer pourquoi il dut siéger et écouter les suggestions de Roosevelt visant à donner Hong-Kong à la Chine Communiste pour «acheter» Mao-Tsé-Toung. Il fallait qu'il se range aux côtés des Internationalistes Occidentaux. Comment Churchill pouvait-il professer publiquement une telle amitié pour Roose- velt alors que celui-ci répétait constamment que la dissolution du Commonwealth britannique était nécessaire au bien-être futur de l'Humanité ? Même Hitler pensait exactement le contraire ! Mais Staline n'était point idiot. Il avait été tant de fois en relation avec les agents des Banquiers Internationaux qu'il pouvait lire leurs pensées les plus secrètes comme dans un livre. Il savait mieux que quiconque qu'ils avaient utilisé le Communisme pour répandre leurs idées totalitaires, si bien qu'il les prit à leur propre jeu. Pendant les dernières phases de la guerre, il obligea les Armées Alliées à attendre que les siennes occupent Berlin. Nos déclarations sont confirmées par l'existence d'une note secrète adressée par Staline aux Officiers Généraux des Armées Soviétiques, expliquant sa politique. La note est datée du 16 Février 1943, et stipule que «les gouvernements bourgeois des démocraties Occidentales, avec lesquels nous avons conclu une alliance pourraient croire que nous considérons comme notre tâche unique le fait d'expulser les Fascistes de notre pays. Nous, Bolcheviks, et avec nous les Bolcheviks du monde entier, savons que notre véritable tâche ne commencera qu'après la fin de la deuxième phase de la guerre. Ce sera la troisième et dernière phase qui sera pour nous la plus décisive... la phase de la destruction du capitalisme mondial. Notre but unique est et demeure la Révolution Mondiale, la Dictature du Prolétariat. Nous avons conclu des alliances parce que c'était nécessaire pour arriver à la troisième phase, mais nos chemins se sépareront là où nous trouverons nos alliés actuels, dans l'accomplissement de notre but final.» - 234- LES DANGERS ACTUELS Staline ne se montra pas sous son véritable jour jusqu'à ce qu'il ait investi Berlin et occupé l'Allemagne de l'Est. Il rompit alors les promesses qu'il avait faites. Ce tournant des événements fut soigneusement caché à la presse parce que ni Roosevelt ni Chur- chill ne souhaitaient que le public sache comment Staline, le cambrioleur de banque, le criminel, le faussaire international «les avait roulés dans la farine». Les Internationalistes Occidentaux durent prendre patience. Ils réalisèrent que si Staline et Mao-Tsé-Toung unissaient leurs forces, les hordes Communistes pourraient déferler sur l'Occident comme une nuée de sauterelles. Ils partirent du raisonnement que Staline vieillissait. Ils savaient qu'il n'en avait plus pour longtemps à vivre. Il va- lait mieux chercher à l'amadouer plutôt que de le voir vendre la mèche et dévoiler la Conspiration Diabolique dans son entier. Les Capitalistes Occidentaux prirent au sérieux le défi qualifié de Staline, mais ils avaient un atout dans leurs manches. Avant de jouer cette carte ils donnèrent comme instruction à Roosevelt de faire un effort supplémentaire pour ramener Staline dans le droit chemin. Roosevelt offrit d'accorder à Staline tout ce qu'il exigeait en Extrême- Orient si seulement il voulait bien se ranger aux côtés des Capitalistes Occidentaux. La presse contrôlée déclara à de nombreuses reprises que Roosevelt avait accordé à Staline toutes ces concessions en Extrême-Orient parce que ses conseillers militaires lui avaient dit qu'il faudrait au moins deux bonnes années de combats acharnés après l'effondrement de l'Allemagne pour mettre le Japon à genoux. Ce mensonge était si évident qu'il ne fut même pas nécessaire au général MacArthur de le rapporter à Roo- sevelt. Les généraux américains savaient que le Japon avait essayé de négocier la paix bien avant les concessions de Roosevelt à Staline. Une fois de plus, Staline rafla tout ce qu'il pouvait accaparer en Mandchourie. De nouveau il renonça à ses promesses et renouvela son attitude de défi. Cette fois, les puissances cachées derrière l'administration de la Maison-Blanche furent vraiment en colère. Elles durent faire des suggestions de quelque nature diabolique pour que même Roosevelt en soit bouleversé, en tombe malade et meure dans la maison de Bernard Baruch. Les Conseillers du gouvernement des États-Unis décidèrent alors de jouer leur atout... la Bombe Atomique. Les Bombes Atomiques furent larguées sur Hiroshima et Nagasaki pour montrer à Staline ce qu'il y avait en réserve pour la Russie s'il ne se rangeait pas... L'Amérique possédait des bombes atomiques mais on avait bien gardé le secret. «Le Japon était déjà battu lorsqu'elles furent larguées. La Capitu- lation n'était qu'une question de jours». On sacrifia plus de cent mille êtres humains au Japon et on en blessa le double pour démontrer à Staline que les États-Unis avaient effectivement des bombes atomiques. Or, nous avons vu que Churchill avait ordonné le bombardement sans restriction de l'Allemagne pour essayer de duper Staline en lui faisant croire que les Capitalistes Internationaux voulaient être ses amis. Les États- Unis lancèrent des bombes atomiques sur le Japon pour l'avertir qu'il valait mieux se ranger à leurs côtés et de faire comme on le lui dirait, sinon... Molotov fut le seul homme à pouvoir juger ce qui se passait dans le cerveau de Sta- line. Dans la période d'après-guerre, il fut Ministre des Affaires Etrangères de l'Union Soviétique et représenta le Kremlin aux Nations Unies pendant de nombreuses années. Il avait épousé la fille de Sam Karp, de Bridgeport dans le Connecticut, et était deve- nu ainsi le lien principal entre le Kremlin et les Financiers Internationaux du Monde Occidental. Nous savons de bonne source que lorsque Staline le retira des Nations - 235 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unies, sa femme fut envoyée aussitôt en exil en Sibérie. Ces seuls faits indiquent bien que Staline avait rompu avec les Capitalistes Occidentaux qui l'avaient aidé à prendre le pouvoir en Russie. Tito rompit avec Staline à la fin de la guerre, et c'est là une preuve supplémentaire démontrant que Staline avait l'intention de poursuivre son programme impérialiste. Tito avait toujours été obséquieux vis-à-vis des Financiers Occidentaux qui lui avaient avancé l'argent dont il avait besoin pour s'établir comme il le fit en Europe Centrale. Le fils de Churchill risqua sa vie plus d'une fois pendant la Deuxième Guerre Mondiale, en effectuant des parachutages sur les territoires de Tito et pour conférer avec lui de la part des Puissances Occidentales. Finalement, Staline mourut, ou l'on s'en débarrassa. Il quitta ce monde les lèvres scellées comme n'importe quel gangster. Les agents des Internationalistes Occiden- taux établis à Moscou agirent dès que Staline fut mort. Béria et d'autres lieutenants de confiance de Staline furent supprimés et son fils disparut sans laisser de trace. Or, il ne fallait pas que le changement en Russie soit trop évident. On s'arrangea donc pour que Malenkov prenne la suite, temporairement, après la mort de Staline. On lui donna l'ordre de décrier le Grand Staline et pour la première fois, il le «dégon- fla» aux yeux du peuple. Puis il changea de tactique. Il renoua des relations amicales avec le dictateur chinois ; il commença à se faire des amis parmi le peuple russe et favorisa le développement d'un esprit de fierté nationale. En agissant de la sorte, il fixait son propre destin. Les Internationalistes Occidentaux contre-attaquèrent en demandant le réarme- ment immédiat de l'Allemagne de l'Ouest. La France était la pierre d'achoppement. On plaça donc Mendès-France au pouvoir assez à l'avance pour que la France ratifie l'accord sur le Réarmement Allemand. Une fois l'accord ratifié, Mendès-France fut mis de côté comme l'avaient été beaucoup d'autres avant lui. La situation en Extrême-Orient avait été délibérément embrouillée. Toutefois, elle n'est pas difficile à expliquer. Les Internationalistes Occidentaux avaient des amis en Chine, comme ils en avaient en Russie, mais Mao-Tsé-Toung n'était pas de leurs amis. Mao et Staline avaient des conceptions très semblables sur les Internationalistes Occi- dentaux. Or, les groupes à visées totalitaires Occidentaux et Orientaux avaient une chose en commun... Ils souhaitaient se débarrasser de Tchang-Kai-Tchek. Les Capitalistes Occidentaux lancèrent une campagne de propagande contre Tchang-Kai-Tchek dès que la guerre japonaise prit fin. Cette action visait deux choses. Ils voulaient prouver à Mao-Tsé-Toung que la coexistence avec eux était possible et, parallèlement, souhaitaient éliminer le dirigeant nationaliste. La «presse» accusa le gouvernement nationaliste d'être corrompu, les généraux nationalistes d'être relâchés et de ne pas maintenir la discipline dans leur armée, les troupes nationalistes de com- mettre des pillages et des viols. Nous devons reconnaître dans une certaine mesure que de nombreuses accusations retenues contre les nationalistes étaient vraies. De nombreuses personnalités du Gouvernement nationaliste chinois étaient cor- rompues — on le prouva — et la Grande-Bretagne en profita pour justifier sa poli- tique de reconnaissance du régime communiste. Certains conseillers des États-Unis utilisèrent également la situation et conseillèrent à l'Amérique de retirer son aide à Tchang-Kai-Tchek. Mais voilà ce que l'on n'a pas dit au grand public : après que les - 236 - LES DANGERS ACTUELS communistes aient pris en main la Chine, on prouva que la plupart des personnalités importantes qui avaient jeté le discrédit sur Tchang-Kai-Tchek et son gouvernement nationaliste faisaient partie de Cellules Communistes infiltrées dans ce gouvernement dans le but de le «démolir de l'intérieur». Ceci est justifiée par le fait que de nom- breuses personnalités du gouvernement nationaliste accusées de corruption furent réintégrées sous le régime communiste et obtinrent des situations de faveur et des promotions accélérées. L'abbé Leslie Millin, de Toronto, qui fut missionnaire en Chine à cette époque, confirma l'exactitude de ces affirmations. La façon dont se déroulèrent les affaires internationales après 1946 indiquerait que Staline ne possédait pas l'arme atomique au moment de sa mort. S'il l'avait eue, nul doute qu'il aurait rayé de la carte les principales villes du Canada et des États-Unis. Churchill avait servi le dessein des Communistes et celui des Banquiers Interna- tionaux. Il prenait de l'âge et devenait quelque peu gênant. Il devait être relégué lui aussi sur une voie de garage. Mais Churchill avait été présenté par la propagande des Capitalistes Occidentaux comme un grand homme. Il était un héros national et on ne pouvait pas s'en débarrasser aussi facilement par une campagne d'Infamies» ; on ne pouvait pas l'évincer de son poste en le ridiculisant. Avec une rare habileté, les Inter- nationalistes Occidentaux dissimulèrent leurs intentions en ordonnant à la presse de lui rendre le plus grand hommage qu'un homme ait jamais reçu. Pour son quatre-ving- tième anniversaire, ils le couvrirent de présents et d'honneurs, persuadant la grande majorité des gens que Churchill n'avait pas d'ennemi en ce monde. Les événements montrent que les dictateurs communistes et les Internationa- listes Occidentaux reconnaissaient tous deux que Churchill pouvait être un obstacle à l'avancement de leurs plans. Les dictateurs communistes décidèrent d'utiliser Aneurin Bevan pour lui mettre des bâtons dans les roues et le firent savoir en 1954 aux com- munistes du monde entier lors d'un banquet donné par le dictateur chinois Mao-Tsé- Toung à l'occasion d'une visite en Chine de Attlee et Bevan. Toute la presse internatio- nale publia des photographies de cet événement. La probabilité qu'une personne — sauf si elle est chinoise et communiste — com- prenne la signification de ces photos est de l'ordre de 1 sur un million. On y voit Attlee assis à la table principale, à la place d'honneur, et Bevan placé au fond, proche de la porte. L'impression générale inclinerait à penser qu'Attlee était l'invité de marque et que Bevan n'avait que peu d'importance aux yeux des régimes communistes chinois et soviétique. Voilà comment on trompa le public : en Chine, l'usage veut que l'on fasse asseoir l'invité de marque près de la porte... Après avoir passé en revue les événements, il est tout à fait raisonnable de prédire que dans un proche avenir les choses se dérouleront de la manière suivante : Première étape : Avec ou sans son consentement, les communistes utiliseront Aneurin Bevan pour faire déguerpir Churchill en attaquant sa politique étrangère à la Chambre des Communes. Deuxième étape : Les Internationalistes utiliseront les mêmes attaques de Bevan contre Churchill comme levier pour l'exclure (Bevan) du Parti Travailliste britan- nique et du Parlement. Ils se débarrasseront en même temps de Churchill en jetant le doute dans l'esprit du peuple quant à ses capacités de conduire des négociations secrètes de haut niveau. Churchill a en effet dépassé les quatre-vingts ans. Il est - 237 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER même possible que les Internationalistes Occidentaux soulèvent quelque «lièvre» masqué par le rideau de la diplomatie secrète pour justifier le choix des personnes qui vont mener l'attaque. En procédant de cette façon, la menace serait implicite et signifierait que s'il ne se retirait pas gracieusement, ils feraient connaître «tout» ce qui s'était passé dans les coulisses de Téhéran, Yalta, Potsdam... Troisième étape : On peut raisonnablement avancer que Churchill se retirera dès qu'on fera pression sur lui et que Bevan «ne se retirera pas». Les chances sont de cent contre une qu'Attlee et Deakin se retirent ou qu'on les remplace au Parti Travailliste et que Bevan dirige le Parti contre Sir Anthony Eden lorsqu'il décidera d'attaquer une élection générale après l'avoir arrachée à Churchill 12191 . Quatrième étape : Le fait que le fils de Roosevelt ait donné un compte-rendu de la façon dont Churchill dut se ranger aux côtés de son père, dut faire ce qu'on lui disait, et dut même professer publiquement son amitié au président des États-Unis après que celui-ci lui ait dit de façon si grossière qu'il considérait comme nécessaire la dissolution du Commonwealth, tout cela constitue une indication précise sur la forme que prendra l'attaque des Internationalistes Occidentaux pour déboulonner ce que tant de personnes appellent «Le Grand Vieil Homme de la Politique Britannique». Il faut surtout se rappeler de ceci : les Internationalistes Nazis ont, pour différentes raisons, été éliminés de la partie. Seules demeurent dei familles totalitaires : les dicta- teurs communistes de la Russie et de Chine, et les Capitalistes Occidentaux ou Inter- nationalistes. Aussi longtemps que les deux groupes seront satisfaits de vivre selon la coexistence pacifique — le monde divisé pratiquement en deux — il y aura une paix incommode. Mais si les dirigeants de l'un des deux part) décident de considérer la coexistence comme une structure trop fragile pour supporter leur Nouvel Ordre respectif, il y aura la guerre. La Troisième Guerre Mondiale commencera sans avertissement préliminaire si ce sont les dictateurs communistes Orientaux qui la déclenchent. On provoquera une grève générale internationale dans tous les pays capitalistes. Cette action sera calculée de façon à engendrer la paralysie à laquelle nous avons fait référence précédemment. Les avions communistes bombarderont tous les centres industriels pour réduire à néant le potentiel militaire des États-Unis et du Canada et tuer le plus possible de population afin d'amener rapidement la capitulation et l'asservissement 12201 . La Grande-Bretagne sera probablement gratifiée du même traitement. Des Gaz détruisant le système ner- veux 12211 pourraient être utilisés dans les zones industrielles que l'ennemi ne souhaite pas détruire. Les Forces Soviétiques occuperont les zones minières d'un bout à l'autre du Canada Septentrional. Les zones occupées seront utilisées comme bases d'opéra- tions pour les objectifs situés vers le Sud. La grève générale internationale immobilise- ra les navires dans les ports du monde et rendra impossible les ravitaillements destinés à la Grande-Bretagne. Un blocus des îles Britanniques par les sous-marins Soviétiques empêchera toutes les fuites. Le peuple de Grande-Bretagne sera condamné à mourir 219 — Nous avions écrit cela avant Mars 1955 (n.d.a.). 220 — A l'époque, cette perspective était la plus probable (n.d.l.r). 221 — La bombe à neutrons n'existait pas à l'époque où ce livre fut écrit et publié (n.d.t.) - 238 - LES DANGERS ACTUELS de faim s'il ne se soumet pas dans les quatre semailles de l'ouverture des hostilités. Les membres de l'« Underground» communiste de toutes les villes du inonde occidental évacueront les zones visées juste avant les attaques. Les armées de l'« Underground» reviendront et investiront les zones dévastées dès que le signal de «Fin d'Alerte» aura été donné. La Cinquième Colonne Communiste capturera et liquidera toutes les per- sonnes dont les noms figurent sur la liste noire' 2221 . On se débarrassera ainsi des Inter- nationalistes Occidentaux en moins de temps qu'il n'en a fallu pour qu'ils se débar- rassent de leurs adversaires Nazis lors des Procès de Nuremberg. A l'inverse, si les Internationalistes Occidentaux en arrivent à croire que les dicta- teurs communistes sont sur le point de les attaquer, ils entraîneront les démocraties occidentales dans une autre Guerre Mondiale afin de pouvoir infliger le premier choc. Le prélude de leur attaque sera de faire prendre conscience à la population des dangers du Communisme International. On fera valoir ce danger à la démocratie chrétienne. Les Matérialistes -Athées qui ont asservi économiquement le monde occidental en appelleront à une Croisade Chrétienne. Ils justifieront leurs attaques atomiques sur la Russie et la Chine comme Churchill justifia son attaque sur l'ilemagne. Ils déclareront que c'était nécessaire pour sauver notre civilisation. Mais ne nous laissons pas duper. Quelle que soit la façon dont on présentera l'affaire à la population, il n'en demeurera pas moins que l'on permettra la Troisième Guerre Mondiale pour décider qui du Com- munisme Oriental ou des Capitalistes Occidentaux continuera à faire la loi sur le plan mondial. Si l'on permet le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale, la dévastation sera si considérable que les Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un Gouvernement Mondial soutenu par une force de police internationale permettra de résoudre les différents problèmes nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses personnes qui oublient toutefois que les dirigeants communistes Orientaux et les dirigeants capita- listes Occidentaux ont l'intention de mettre à exécution en dernier lieu leurs idées de Dictature Athée-Totalitaire [223] . 222 — «Trafic et commerce illégal» : Les 5 ème Colonnes subversives et les «Undergrounds» sont organisés, dissimulés et subsistent sous les grandes villes. D'autre part, aucun effort révo- lutionnaire ne peut réussir sans la parfaite coopération d'une Sème Colonne, ou «organisation souterraine», parfaitement organisée, entraînée, équipée et disciplinée ; il est donc nécessaire que l'opinion publique le sache. Il faut que les «underworlds» (=la pègre) soient nettoyés et non pas simplement visités et dispersés. La politique de simple dispersion ou de descentes dans cet «underworld» n'a abouti qu'à la création de centaines de foyers d'iniquité là où il n'en existait qu'un seul auparavant (n.d.a.). 223 — Les Nations Unies (O.N.U.) sont le Cheval de Troie de la Conspiration Internationale et le fer de lance du Mouvement Révolutionnaire Mondial. Alger Hiss, espion Soviétique, re- connu parjure, écrivit la plus grande partie de la Charte des Nations Unies. Le Chef de la Force de Police Mondiale (Secrétaire du Conseil de Sécurité des Nations Unies) a toujours été un Communiste Russe (Arkady S. Sbelov 1946~1949 ; Konstantine Zinchenko 1950~1953 ; Ilya Tchernyshev 1953-1957 ; A. Dobrynine 1957-1960 ; Georgy P. Arkadev 1960-1962 ; Fugeny D. Kiselev 1962-...) Le Directeur Suppléant ayant la responsabilité du Département Educa- tion de l'U.N.E.S.C.O. dans sa totalité (Vladimir Marlmovsky) aussi bien que le Responsable de l'Instruction Secondaire pour l'U.N.E.S.C.O. (M me A. Jegalova) sont des Communistes Russes. Le Président, le Vice-Président et «neuf» luges de la Cour de Justice Mondiale sont - 239 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les personnes qui entendent demeurer libres ne peuvent adopter qu'un seul type d'action. Elles doivent soutenir le Christianisme contre toutes les formes d'athéisme et les politiques de laïcité. Lorsqu'on est dans le doute en ce qui concerne le Bien ou le Mal et que l'on doit impérativement trouver une solution, il faut réciter la première partie de la Prière de Notre Seigneur, lentement, et prendre conscience de la signification de ces mots ad- mirables de sagesse. «Notre Père... Qui Êtes aux deux... Que Votre Nom soit Sanctifié... Que Votre Règne arrive... Que Votre Volonté soit faite... sur la Terre comme aux deux». Il ne faut que quelques minutes pour savoir si la décision que nous devons prendre individuellement ou collectivement est en accord avec la volonté de Dieu ou favorisera les machinations du Démon. des Rouges. Tous ces faits concernant les Nations Unies doivent être portés à la connaissance de la population (n.d.a.). - 240 - Note du Traducteur W.G. CARR nous donne ensuite un certain nombre de recommandations et de conseils pratiques pour la réalisation du règne de Dieu sur la terre. Il nous a toutefois paru inopportun de les inclure en totalité dans le texte français pour plusieurs raisons : L'objectif du livre est la dénonciation du complot, pas autre chose ; l'optimisme et l'œcuménisme affichés par l'auteur sur le retour à un ordre social de tous les chrétiens reflète la mentalité d'une époque qui n'est plus la nôtre : elle est celle d'un canadien an- glophone, œcuméniste, qui a combattu pendant les deux guerres mondiales, a «gagné» ces guerres, pense que la troisième pourra également se gagner de la même façon ; et que la suite ne nécessite qu'un peu de bonne volonté de la part d'hommes compétents ; enfin ses solutions pratiques concernent l'organisation d'une société chrétienne et pas la lutte en elle-même : elles sont de peu d'intérêt pour nos lecteurs français, conscients du destin particulier de notre pays pour l'établissement du règne du Christ, ainsi que l'ont montré le Cardinal Pie, Blanc de Saint-Bonnet, le Marquis de la Franquerie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, les abbés Lémann, etc. En 1999, après avoir connu tous les échecs de la chrétienté et commencé à voir notre belle civilisation atteindre un niveau de dégradation jamais atteint, il nous faut d'urgence attendre la justice de Dieu. Nous avons quarante années de retard au moins : humainement la situation est perdue. Apprenons au moins à savoir pour- quoi elle est perdue ; c'est là l'intérêt de l'ouvrage que vous venez de lire, et des autres publications de W.G. CARR. Toutefois, nous n'avons pas l'intention de faire œuvre de «censure» et tenons à la disposition des lecteurs qui le désirent le texte original anglais de la fin de ce dernier chapitre. Laissons notre auteur conclure sur la mise en place d'un ordre social chrétien par quelques mises en garde et conseils pratiques de chrétien sensible et charitable : Une fois de plus, les Saintes Écritures nous conseillent sur la façon de nous compor- ter. L'Epître aux Ephésiens, chapitre VI, versets 10 à 17 nous prévient : «Frères, rendez vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car notre lutte n'est pas contre la chair et le sang mais contre les Principautés, contre les Pouvoirs, contre le. Souverains de ce monde de ténèbres, contre les Esprits pervers qui son dans les régions célestes». Voilà pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister, - 241 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mettre tout en oeuvre et tenir. Debout donc ! ayant aux reins la vérité pour ceinture, pour vêtement la cuirasse de la justice, et pour chaussures aux pieds la promptitude à annoncer l'Évangile de la paix. Avec tout cela, prenez le bouclier de la «Foi», grâce auquel volts pourrez éteindre tous les traits enflammés du «Mauvais». Recevez aussi le casque du salut et le glaive de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu». Foi — Espérance — Charité N'oublions jamais que la Religion Chrétienne repose sur les vertus directrices de Foi, d'Espérance et de Charité alors que toutes les idéologies athées s'appuient sur le doute, la haine et le désespoir. Le Dieu Tout Puissant nous a donné la possibilité de résoudre petit à petit quelques-uns des nombreux mystères de la nature pour que nous usions sans abuser de ses avantages extraordinaires. Aujourd'hui, nous pouvons faire un bon ou un mauvais usage de l'énergie atomique. Si nous en venons au mauvais usage, les puissances du «mal» extermineront sans aucun doute la moitié de l'huma- nité et blesseront une grande partie des survivants. Mais parmi eux, il y aura toujours des agents des «puissances du mal»... Le Dieu Tout-Puissant a donné au genre humain tout ce dont il a besoin pour vivre, tout ce qui est nécessaire à son confort, à ses plaisirs raisonnables. Il est de notre devoir de veiller à ce que tous les hommes partagent équitablement tous les biens dont il nous a comblés. Les greniers du monde occidental regorgent de biens pendant que les peuples du Sud meurent de faim par millions. Nous devons partager gratuitement et avec générosité avec notre prochain tout ce qui dépasse nos besoins, parce qu'il est certain que nous n'emporterons rien dans l'autre monde. En lisant ce livre, vous vous êtes trouvés face à un défi et votre réponse en vue d'une action, entreprise avec une solide foi en Dieu, déterminera l'avenir de l'humanité et amènera le renversement des forces du «mal» qui machinent la destruction de notre monde. Nous devons nous rappeler que le plus important noyau maléfique instauré par le Démon en ce monde, ne se compose à l'heure actuelle que de trois cents «esprits supérieurs»... - 242 - Appréciations de lecteurs avertis Mgr W.C. MacGrath, de Mamaronack (New York) : «Des Pions sur l'Échiquier» est letude la plus approfondie sur la Conspiration Internationale que j'ai jamais lue. Un tel ouvrage méritait d'être écrit et je prie pour qu'il puisse être lu par des millions de ces infortunés pions, tant que nous avons encore la possibilité de conjurer la catastrophe.» Amiral Sir Barry Domvile (KBE, CB, CMG, RN, Reed) : «Je suis persuadé que vos livres feront beaucoup de bien et obligeront vos lecteurs à se servir de leurs cerveaux paresseux. Vos livres auront une influence certaine dans le combat contre le mal... pourvu qu'on puisse les diffuser.» (L'amiral Domvile fut l'un des plus brillants et plus remarquables combattants de Grande-Bretagne. Il dirigea le Service de Renseignements de la Marine). Rev. Leslie Millin (Missionnaire en Chine) : «Je me suis trouvé au cœur de la Révolution Chinoise mais je n'ai pas compris ce qui se passait, jusqu'à ce que je lise vos livres. Maintenant, les causes qui ont engendré de tels effets sont parfaitement perceptibles. J'utilise parfois vos livres dans mes ser- mons.»
source :
Des pions sur l'échiquier de Wiliam guy Carr
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19 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 3e Partie

esoterisme


Léon Blum naquit à Paris en 1872 de parents Juifs. On le remarqua pour le rôle qu'il joua dans l'affaire Dreyfus et on l'élit Premier ministre en Juin 1936. Il occupa ce poste jusqu'en Juin 1937. Il fut réélu en Mars et le resta jusqu'en Avril 1937. Ses partisans le firent revenir dans la politique comme Vice-Premier ministre de Juin 1937 jusqu'à Janvier 1938. On utilise de nos jours Mendès-France de la même façon. Pendant toute cette époque, la tâche de Léon Blum fut de modeler la politique Gouvernementale française de façon à ce qu'elle soutint les plans des dirigeants du M.R.M. vis-à-vis de l'Espagne. Pour jeter la suspicion sur leurs ennemis, les conspi- rateurs firent ressortir que Franco et ses militaires avaient machiné et comploté les événements qui conduisirent à la Guerre Civile d'Espagne. Il est maintenant prouvé que Staline et ses experts en révolution, du Commintern, étaient les conspirateurs qui avaient exécuté les plans du Pouvoir Occulte derrière le M.R.M. Ils avaient prévu de recommencer ce qu'ils avaient accompli lors de la Révolution Française de 1789 et de la Révolution Russe de 1917. Dès 1929, M. Gustave publiait dans son journal «La Victoire» la vérité sur Léon Blum et ses associés. Il avait le courage de désigner «Le Parti Collectiviste» de Léon Blum comme la deuxième succursale de la Franc- Maçonnerie... ce parti n'est pas seule- ment antireligieux ; c'est le parti de la lutte des classes et de la révolution sociale». Léon Blum mit à exécution les plans des dirigeants du M.R.M. visant à ravitailler les «Loyalistes» espagnols en armes, en munitions et en finances. Il contribuait à gar- der les Pyrénées «ouvertes» mais suivait une politique partiale de non-intervention... qui s'adressait uniquement aux Nationalistes des forces de Franco. Nous en apporterons des preuves dans les chapitres traitant de la révolution en Espagne et nous établirons irréfutablement que les Loges du Grand Orient espagnoles et françaises étaient le moyen de communication entre les directeurs du M.R.M. et leurs agents à Moscou, Madrid et Vienne [77] . Le lecteur pourrait penser que nous accordons beaucoup trop d'importance à l'in- fluence de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient dans les Affaires Internationales. A. G. Michel, auteur de «La Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France» produit nombre de preuves établissant que le Grand Orient de France avait décrété en 1924 de faire de la Société des Nations «Un outil international de la Franc-Maçonnerie». 77 — Tous les événements politiques qui ont eu lieu en France du début de la Deuxième Guerre Mondiale jusqu'au refus de Mendès-France de faire partie de la C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) doivent être étudiés avec une scrupuleuse attention en liaison avec le Plan à longue échéance des Illuminati. Leurs agents, les Francs-Maçons du Grand Orient, sont membres à tous les niveaux, du gouvernement français, et de tous les partis politiques. Au dernier recensement, plus d'une centaine de membres du Parlement français étaient des Francs-Maçons du Grand Orient (n.d.a.). Ce recensement date de l'époque de la publication de l'ouvrage, c'est-à-dire de 1958 (n.d.l.r.). - 80 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES Trotsky écrivit dans son livre «Staline» : «Aujourd'hui il y a une Tour de Babel au ser- vice de Staline et un de ses principaux centres se trouve à Genève, ce nid d'intrigues «. L'importance de ce que Trotsky déclarait, réside dans le fait que les accusations qu'il portait, visaient l'influence maléfique des Francs-Maçons du Grand Orient à l'intérieur de la Société des Nations. Nous pouvons l'appliquer de nouveau à la mauvaise in- fluence qu'ils exercent aux Nations Unies (O.N.U.) de nos jours. L'étudiant qui s'efforce de rechercher une explication au comportement actuel des Nations Unies verra son action dans les politiques étranges qui ne paraissent avoir aucun sens pour l'homme de la rue. Mais ces étranges politiques s'éclairent lorsque nous constatons combien elles favorisent le plan à longue échéance du M.R.M. Pour en prendre conscience nous devons seulement nous rappeler un ou deux faits importants. Premièrement : les Illu- minati pensent qu'il est nécessaire de détruire toutes les formes existantes de gouver- nement constitutionnel, que ce soit monarchie ou république ; deuxièmement, ils ont l'intention de constituer une dictature mondiale dès qu'ils seront en position d'usurper le contrôle absolu. Voici maintenant l'avis d'un grand spécialiste de ces questions, M. Jean Marqués-Rivière : «Le Centre des Francs-Maçons Internationaux est à Genève. Les bureaux de l'Association Maçonnique Internationale sont à Genève. C'est le lieu de réunion des délégués de presque toutes les obédiences maçonniques du monde. La qua- lification de la S.D.N. et de l'A.M.I est facile, visible etavouée» [7&] . Nous pouvons donc comprendre l'explication du Frère Garcia, Ancien Grand Maître du Grand Orient d'Espagne en 1924, au Convent du Grand Orient alors qu'il revenait de Genève : «J'ai assisté aux travaux des commissions. J'ai entendu Paul Boncour, Jouhaux, Loucheur, de Jouvenel. Tous les Français avaient le même esprit. A côté de moi, il y avait les représentants de la Franc- Maçonnerie américaine qui se demandaient : «Sommes-nous dans une assemblée laïque ou dans un Convent Maçon- nique ?... Le Frère Joseph Avenal est le Secrétaire Général de la S.D.N. ». Souvenons-nous bien que les Illuminati Internationaux avaient choisi Genève en tant que quartier général presque un siècle avant le fait rapporté ci-dessus. Ils avaient fait de la Suisse, en accord avec leur politique, une nation neutre à l'écart de tous les conflits internationaux afin de disposer d'un endroit où ils pourraient se rencontrer et instruire leurs agents qui exécutaient leurs ordres et leurs politiques secrètes. Le Gouvernement des États-Unis refusa de faire partie de la Société des Nations. Cer- tains intérêts recommandaient une «Politique Isolationniste». Le. Pouvoir Occulte était décidé à soutenir ceux qui maintenaient honnêtement l'idée d'un Super-Gouver- nement Mondial, garant de la paix et .la prospérité : il décida donc saborder la Socié- té des Nations et de lui substituer les Nations Unies (O.N.U). La Deuxième Guerre Mondiale lui en fournit l'occasion. En 1946, on rassembla puis on utilisa les débris de la Société des Nations pour la constitution de cet organisme piégé — Les Nations Unies — qui incluait l'UR.S.S. et les États-Unis, les deux membres les plus puissants. Les Nations Unies donnèrent Israël aux Sionistes Politiques qui réclamaient ce terri- toire depuis un demi-siècle, et sur le conseil des mêmes hommes, déstabilisèrent la Chine, la Corée du Nord, la Mandchourie, la Mongolie, les Indes Orientales Hollan- daises et des Régions de l'Indochine, au profit des dictatures communistes, preuve que 78 — M. Jean Marqués-Rivière est l'auteur de «Comment la Franc-Maçonnerie fait une Révo- lution» (n.d.l.r.). - 81 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER c'est bien le même Pouvoir Occulte qui avait conçu et exécuté leur plan avec succès. Nous devons nous rappeler que Lénine avait prédit que les forces du communisme se répandraient selon toute probabilité sur le Monde Occidental à partir de l'Est. Les personnes qui connaissent la «projection Mercator» sur le globe n'arrivent pas à comprendre comment les nations d'Extrême-Orient pourraient balayer les nations du Monde Occidental comme un raz-de-marée. Lorsqu'on étudie la Guerre Totale, les déclarations de Lénine sont transparentes comme du cristal. Plus important encore, lorsque Lénine ne s'avéra plus d'une grande utilité, il «mourut» ou on le supprima. Peu de personnes arrivent à comprendre pourquoi Staline, en quelques coups impitoyables et meurtriers, éloigna tous ceux qui en raison de leurs activités pendant la Révolution Russe étaient très qualifiés pour exercer le pouvoir en U.R.S.S. et l'usurpa à son profit. Ceux qui étudieront le M.R.M. à partir des preuves présentées dans ce livre, com- prendront pourquoi l'on a choisi Staline pour succéder à Lénine. Ce fut de nouveau la mise en œuvre du vieux principe de la Société Anonyme. Les Officiers des Services de Renseignements Britanniques et Américains avaient démontré pour leurs gouverne- ments le rôle qu'avaient joué les Banquiers Internationaux dans la Révolution Russe. En Avril 1919, le gouvernement britannique avait édité un «Livre Blanc» sur ce sujet. Il fut rapidement étouffé mais il avait causé suffisamment de dommages : on avait ac- cusé les Banquiers Internationaux de financer la Juiverie Internationale pour mettre à exécution leurs plans de Dictature Internationale. Les Banquiers Internationaux furent dans l'obligation de trouver quelques moyens pour contrecarrer ces décla- rations et ces idées. Impitoyables, ils choisirent «Staline», un «Gentil» qui, suivant leurs instructions, écarta Trotsky du pouvoir et commença à éliminer des centaines de milliers de Juifs Russes lors des «purges» qui lui assurèrent un pouvoir fort après la mort de Lénine. Cette façon d'agir devrait prouver aux gens sincères, mais égarés, que les Banquiers Internationaux ainsi que leurs agents et leurs amis soigneusement choisis, considèrent les Masses populaires de toute race, couleur ou croyance comme des pions interchangeables sur l'échiquier. Il est vrai que beaucoup de Juifs étaient devenus communistes et disciples de Karl Marx. Ces juifs travaillèrent et combattirent pour mettre en pratique les théories que Karl Marx avait publiées en faveur d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques. Mais comme beaucoup de «Gentils», on les trompa. A l'époque où Staline était solidement implanté à Moscou en tant qu'agent principal des Banquiers Internationaux, il était difficile de trouver encore en vie des membres des Première et Deuxième Internationales. La façon dont les super-conspirateurs utilisèrent les Francs-Maçons du Grand Orient et les firent éliminer ensuite dès qu'ils eurent accompli leur dessein est une autre illustration du caractère impitoyable de ces hommes qui ont pour unique dieu Satan. Ainsi, le seul intérêt des Banquiers Internationaux est d'accaparer pour le compte de leur petit groupe très sélectionné, le contrôle absolu et incontesté des richesses, des ressources naturelles [79] et du potentiel humain du monde entier : nous allons conti- 79 — Nous révélerons la raison pour laquelle les Banquiers Internationaux soutinrent le Sio- nisme Politique de 1914 à aujourd'hui dans un autre chapitre traitant des événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre Mondiale. Disons seulement ici que l'intérêt des Banquiers Internationaux était de s'arroger le contrôle des minéraux et du pétrole, d'une valeur de cinq billions de dollars, que le géologue Cunningham-Craig, Conseil du gouvernement britan- - 82 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES nuer à fournir des faits irréfutables à ce sujet. Leur seule «honnêteté», c'est évidem- ment de croire qu'ils sont tellement supérieurs, intelligents, par rapport au reste de l'humanité qu'ils sont plus aptes que tout autre groupe à diriger les affaires du monde. Ils sont convaincus qu'ils peuvent produire un plan de Gouvernement Mondial meil- leur que le plan de Dieu. Pour cette raison ils ont décidé en dernier lieu d'extirper des cerveaux toute connaissance de Dieu et de Ses Commandements et de leur substituer leur propre «Nouvel Ordre», théorie selon laquelle l'État étant souverain en toutes choses, le dirigeant de l'État ne peut être en conséquence que le Dieu tout puissant sur cette terre. La tentative de déification de Staline est l'illustration de cette affirmation. Une fois que tous les hommes seront convaincus de cette grande vérité, ils réaliseront que l'on a utilisé et que l'on utilise encore les hommes de toutes races, couleurs et croyances comme «Des Pions sur un Échiquier». nique, et d'autres scientifiques, avaient découvert en Palestine avant 1918. On garda secret ces rapports géologiques et en 1939 on rappela Cunningham-Craig du Canada pour qu'il fasse une autre expertise au Moyen-Orient. Il mourut dans des circonstances mystérieuses aussitôt qu'il eût achevé son travail. Aujourd'hui, en 1954, les sicaires de la Haute Finance concluent tranquillement des accords afin d'exploiter ces ressources. - 83 - CHAPITRE V LA REVOLUTION AMERICAINE Nous devons percer le secret des hommes qui ont obtenu le contrôle de la Banque d'Angleterre, de la dette nationale britannique et se sont arrogés aussi le contrôle des échanges, du commerce et du système monétaire des colonies américaines de la Grande-Bretagne. Nous nous contenterons donc de relever les fils conducteurs de l'histoire à l'époque où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en Angleterre en tant que représentant des intérêts des hommes qui s'étaient associés à lui pour établir une certaine prospérité dans les colonies américaines. Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis explique ce point à la page 98 du document du Sénat numéro 23. Il y dé- clare que lorsque les associés des Rothschild demandèrent à Franklin comment il expli- quait la prospérité dans les colonies, il répliqua : «C'est simple ; dans les colonies nous émettons notre propre argent. Nous l'appelons «émission coloniale». Nous l'émettons en des proportions convenables selon les exigences du commerce et de l'industrie». Robert L. Owen remarqua que peu de temps après, les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela, eurent l'occasion d'exploiter la situation, réalisant un profit considérable. La mesure évidente qu'il fallait prendre c'était de promulguer une loi interdisant aux Officiels des Colonies d'émettre leur propre monnaie et de les obliger à passer par l'intermédiaire des Banques pour obtenir l'argent nécessaire. Amschel Mayer Rothschild était encore en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement Britannique des troupes mercenaires à £8 de solde par homme. Son influence était telle qu'en 1764 il réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque_d'Angleterre à faire pro- mulguer des lois selon ses conceptions. Les autorités des colonies durent retirer leur Monnaie d'Émission et hypothéquer les actifs et les valeurs coloniales en faveur de la Banque d'Angleterre, puis emprunter l'argent dont ils avaient besoin pour faire marcher leurs affaires. En faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin déclara : «En une année, la situation fut renversée, l'ère de prospérité prit fin et une dépression s'installa, si considérable que les rues des colo- nies étaient bondées de chômeurs». Franklin ajouta : «La Banque d'Angleterre refusa de donner plus de 50% de la valeur nominale de l '«Émission» lorsqu'on la lui envoya comme l'exigeait la loi. On réduisit donc de moitié le moyen d'échange». (Les citations tirées du document du Sénat numéro 23 confirment ces déclarations). - 85 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER M. Franklin révéla la cause originelle de la Révolution lorsqu'il déclara : «Les colo- nies auraient volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur d'autres produits si l'Angleterre ne leur avait pas retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et l'insatis- faction». L'insatisfaction devint générale, mais bien peu de coloniaux réalisèrent que l'im- position et les autres sanctions économiques résultaient des manigances d'un petit groupe de Gangsters Internationaux qui avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor Britannique après avoir obtenu celui de la Banque d'Angleterre. Nous avons déjà mon- tré comment ils firent grimper la dette nationale de la Grande-Bretagne de £1,250.000 en 1694, à £16.000.000 en 1698, et l'accrurent progressivement jusqu'à £885.000.000 en 1815 et £22.503.532.372 en 1945. Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers affrontements armés entre les Britanniques et les coloniaux à Lexington puis à Concord. Le 10 Mai, le deuxième Congrès Continental se réunit à Philadelphie et George Washington fut placé à la tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration d'Indépendance. Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs d'argent Internationaux pré- conisèrent et financèrent la Guerre Coloniale. Les Rothschild amassèrent un argent considérable en fournissant aux Britanniques des soldats allemands de Hesse pour combattre les colons. Le Britannique n'avait aucune animosité envers ses «cousins» américains. Il sympathisa secrètement avec eux [80] . Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec son année, y compris ce qui restait des mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le Traité de paix de Paris reconnaissait l'Indépendance des États-Unis. Le seul vrai perdant, c'était le peuple britannique. On avait terriblement accru sa dette nationale et les banquiers internationaux (qui étaient en réalité le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la première étape du plan à longue échéance qui nécessitait la liquidation de l'Empire Britanniques 1811 . Les agents des Banquiers Internationaux travaillèrent avec application pour em- pêcher l'unité de se faire. En maintenant les différents États de l'Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus facile de les exploiter. Afin de prouver l'immixtion continuelle des prêteurs d'argent étrangers dans les affaires de n'importe quelle nation, nous citerons simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787 parlèrent de l'importance d'instituer une législation qui les pro- tégerait de l'exploitation des Banquiers Internationaux. 80 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu'il l'avait convaincu en lui expliquant que les prêteurs d'argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de servir leurs propres intérêts (n.d.a.). 81 — Depuis cette époque, les progrès qu'ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n.d.a.). - 86 - LA REVOLUTION AMERICAINE Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un «lobby» actif et firent même usage de l'intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le paragraphe 5 de la Section 8 de l'Article Premier de la Nouvelle Constitution Américaine stipula : «Le Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et d'en fixer la valeur». La grande majorité des citoyens des États-Unis considère la Constitution comme un document honorifique et presque sacré. Toutes les lois promulguées depuis lors sont supposées conformes aux clauses de la Constitution. Le fait qu'une législation postérieure' 821 traitant de la finance et de la monnaie ait violé les clauses formulées dans l'article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver la puissance des Banquiers dans le domaine politique. Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le contrôle économique des États- Unis ainsi que leur plan le prévoyait, d'une façon particulièrement efficace. En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils pouvaient compter — de la Socié- té Anonyme, les Directeurs de la Banque d'Angleterre confièrent à un de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En 1780, cet homme que l'on supposait patriote, proposa la constitution d'une Banque Fédérale, bien entendu aux mains d'intérêts privés. C'était la solution de rechange que préconisaient certaines personnes. Et elles insistaient pour que l'émission et le contrôle de l'argent restât aux mains du Gouvernement élu par le peuple. Alexander Hamilton suggéra de constituer un capital de $12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La Banque d'Angleterre fournirait $10.000.000 et les $2.000.000 restant, de riches per- sonnalités d'Amérique s'en chargeraient. En 1783, Alexander Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris, créèrent la Bank of America. En tant que Directeur Finan- cier du Congrès Continental, Morris réduisit le Trésor des États-Unis à l'indigence, au terme de sept années de guerre. Voilà comment le «Pouvoir Occulte» utilise les guerres pour favoriser son plan de M.R.M. Afin de bien s'assurer que les Réserves Financières des États-Unis avaient «fondu», Hamilton transféra les derniers $250.000 du minis- tère du Trésor et les investit dans le capital de la Banque. Les Directeurs de la Bank of America étaient des agents de la Banque d'Angleterre. Les Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient vendu leurs âmes à Satan afin de s'accaparer le monde : voilà la vérité qu'ils souhaitaient dissimuler. Les Pères de l'Indépendance Américaine réalisèrent que si les Directeurs de la Banque d'Angleterre obtenaient un contrôle monopolisateur du système monétaire de l'Amérique, ils récupéreraient tout l'argent qu'ils avaient perdu par le simple jeu des hypothèques et des saisies. Le résultat de ce combat pour le contrôle économique d'une nation fut que le Congrès refusa d'accorder un privilège à la Banque d'Amérique. Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des Banquiers Juifs Internatio- naux firent immédiatement une autre tentative pour obtenir le contrôle des finances de l'Amérique. Ils réussirent à faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du Trésor. Hamilton fit alors accorder par le Gouvernement une charte à la Banque, charte qui avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très simple d'usurper les droits de frap- per la Monnaie fondée sur les dettes publiques et privées. 82 — Notamment par la création de la «Réserve Fédérale» en 1913, Banque Centrale à capi- taux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n.d.t.). - 87 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les arguments les plus consistants que les agents des Banquiers avaient invoqués pour démonter l'opposition étaient que l'argent émis par le Congrès sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le commerce avec l'étranger alors que l'argent emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait accepté comme garantie légale dans toutes les tran- sactions. Ainsi, le public se retrouva exploité par des hommes qui se prétendaient ses amis. Alexander Hamilton et Morris étaient plus que jamais des mercenaires des ban- quiers internationaux. On porta le capital de la nouvelle Banque à $35.000.000 dont $28.000.000 souscrits par des Banquiers Européens que les Rothschild contrôlaient. Quelques malintention- nés suspectèrent les Banquiers Internationaux d'avoir conclu que Hamilton en savait beaucoup trop et qu'on ne pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron Burr, un expert en duel, l'entraîna dans un combat et procéda à son exécution. Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient les américains comme «vi- trine», ils décidaient leur politique en Europe. Les intérêts des Rothschild exigeaient des Banquiers Américains d'étendre leurs crédits jusqu'à la limite nécessaire pour une sécurité optimale et de mettre en circulation une grande masse d'argent. Les moyens de propagande firent campagne pour un optimisme béat et la prospérité s'instaura. Les Américains allaient devenir le plus grand peuple de la terre ; on les engagea à investir rapidement pour le futur de leur grande nation. Lorsque les personnes possédant quelques valeurs eurent hypothéqué leurs biens plus qu'il ne fallait, des ordres furent donnés pour réduire les crédits, annuler les em- prunts à recouvrer et diminuer la masse d'argent en circulation. On créa donc une dépression artificielle. Les citoyens ne purent rembourser leurs obligations financières et les Rois de l'Argent s'adjugèrent des millions de dollars de biens et de garanties pour un montant largement inférieur à leur valeur normale. Si tout cela avait été suivi d'un procès en bonne et due forme, Al Capone et ses gangsters auraient été considérés comme des «gentlemen» en comparaison des Banquiers Internationaux. Des Américains compétents ont commenté cette phase de l'Histone des États- Unis, mais leurs opinions sur la question ne semblent pas avoir empêché leurs succes- seurs de tomber dans les mêmes pièges. John Adams (1735-1826) écrivit à Thomas Jefferson en 1787 et lui dit : « Toutes les perplexités, les confusions et les afflictions ne viennent pas des défauts de la Constitution, ni du mauvais accueil ou du manque de mérite, mais aussi de l'ignorance quant à la nature de l'argent, de sa circulation et du crédit. « Thomas Jefferson déclara : «Je crois que les institutions bancaires sont plus dange- reuses pour nos libertés que des armées régulières. Elles ont déjà constitué une aristo- cratie de l'argent qui défie les gouvernements. Le pouvoir d'émettre l'argent devrait être retiré aux banques et redonné au peuple à qui il appartient de droit». Andrew Jackson déclara : «Si le Congrès a le droit par la Constitution d'émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l'utiliser et non de le déléguer à des individus ou à des sociétés». Ces commentaires explicites signifièrent aux Banquiers Internationaux qu'ils de- vaient s'attendre à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour la Banque des - 88 - LA REVOLUTION AMERICAINE États-Unis sortirait en 1811. Afin de se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer Rothschild exerça une mainmise absolue sur la Banque d'Angleterre pour renforcer son contrôle de l'économie mondiale. Son fils Nathan avait été particulièrement exercé pour entreprendre ce terrible ouvrage, comme nous l'avons signalé auparavant. Na- than révéla ses capacités et son talent exceptionnels dans les affaires financières. Il s'entraîna pour ne penser qu'en terme de profit tout comme un politicien profession- nel ne pense qu'en terme de votes. En 1798, dès l'âge de 21 ans, il quitta l'Allemagne afin de s'assurer le contrôle de la Banque d'Angleterre. On lui avait confié la modeste somme de £20.000. Démontrant son génie financier, il spécula et en un temps relati- vement court, tripla son capital. En 1811, lorsque la question du renouvellement de la Charte concernant la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild contrôlait les Banquiers Internationaux. Il présenta son ultimatum : «Ou la demande de renou- vellement de la Charte était accordée ou bien les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la plus désastreuse». Beaucoup de patriotes américains ne purent croire que les Banquiers Internatio- naux fomenteraient une guerre et décidèrent de révéler leur «bluff. C'était l'intention d'Andrew Jackson qui les avertit par la suite : « Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de vipères. J'ai l'intention de vous mettre en déroute et par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute !» Or les nations sont tenues par les guerres et Nathan Rothschild donna des ordres : «Donnez une leçon à ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut Colonial». Le gouvernement britannique, toujours subordonné à la Banque d'Angleterre se lança dans la guerre de 1812. On avait calculé cette guerre de façon à appauvrir les États-Unis jusqu'à un tel point que les législateurs en viendraient à demander la paix et à rechercher une aide financière. Nathan Rothschild avertit qu'on n'accorderait aucune aide financière s'il n'y avait pas de renouvellement de la charte pour la Bank of Ame- rica. Le plan de Nathan Rothschild marcha à la perfection. Peu lui importait que beau- coup d'hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de femmes deviennent veuves, beaucoup d'enfants orphelins, et un grand nombre de personnes ruinées. Il se réjouis- sait avec les autres conspirateurs de ce qu'ils avaient atteint leur objectif et avaient ainsi créé de plus en plus d'insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les politiques inco- hérentes de leurs propres gouvernements pendant que «Le Pouvoir Occulte», dans les coulisses, restait à l'abri de toute suspicion. Seul un petit nombre de personnes connaissait la vérité. En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le renouvellement de la Charte pour la Banque des États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités en la matière ont affirmé carrément qu'on avait corrompu ou menacé les membres du Congrès pour le vote de la législation qui, de nouveau, allait enserrer le peuple américain dans des liens financiers. Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous trois membres des Illuminât! Voilà pourquoi le Grand Sceau dAmérique est en fait l'insigne des Illuminati, et voilà la preuve de la puissance de la Synagogue de Satan. - 89 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les hommes qui conspirent et projettent de s'assurer le contrôle économique et politique du inonde n'hésitent pas à prostituer «l'amour» pour arriver à leurs fins, comme ils n'hésitent pas à ordonner des assassinats pour se débarrasser des hommes qui constituent un obstacle sur leur chemin. En 1857, le mariage de Lénora, fille de Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris (ils pensent que l'on doit tout garder en famille) amena de nombreux personnages internationaux à Londres où l'on célébra la cérémonie. Benjamin Disraeli, homme d'État anglais connu, qui fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau en 1874 y fut invité. On rapporte que Disraeli aurait dit pen- dant son discours, lors de cette mémorable occasion : «Sous ce toit nous trouvons les chefs de la famille des Rothschild, un nom célèbre dans toutes les capitales d'Europe et en tout endroit du globe. Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour vous, Lionel. Napoléon fera de même; il fera tout ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous l'intoxiquerons de telle façon que nous en ferons notre esclave abject». L'Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin, parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en Amérique. La guerre civile américaine qui divisa l'Union en deux camps adverses devint un fait accompli. Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d'étendre son Empire français jusqu'à Mexico. On assura également le gouvernement britannique qu'il était possible de faire à nouveau une colonie des États du Nord. La guerre civile américaine fut une guerre économique provoquée par les Banquiers Internationaux. En appliquant une pression économique, il était très simple d'aggraver les difficultés que les États du Nord avaient expérimentées après que l'on eût accordé la liberté aux esclaves. Abraham Lincoln lui- même le reconnut : «Aucune nation ne peut supporter longtemps d'être à moitié libre et à moitié esclave» [83] . Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées pour combattre celles du Nord et prêtèrent à Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne mexicaine. Lorsque la Confédération eut besoin d'aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d'une intervention française contre les États Nordistes. Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et déclara aux gouvernements d'Angleterre et de France que s'ils intervenaient activement et accordaient une aide militaire aux États du Sud, la Russie interpréterait une telle action comme une décla- ration de guerre contre l'Empire de Russie. Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et les mit à la disposition de Lincoln [84] . 83 — De même qu'il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d'un haut niveau de vie, d'entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple : la dictature (n.d.a.). 84 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le gouvernement russe. - 90 - LA REVOLUTION AMERICAINE Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans les difficultés financières, les Banquiers Internationaux ne refusèrent pas de prêter de l'argent. Ils stipulèrent sim- plement que le taux d'intérêt pour les États Nordistes serait de 28%. Après tout, ils faisaient des affaires en tant que prêteurs d'argent. Selon toute probabilité la guerre civile américaine aurait pu être conclue en quelques mois si les prêteurs d'argent inter- nationaux n'avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts n'étaient que de l'usure. Ils étaient fixés à des conditions et à des taux d'intérêts calculés de telle façon qu'ils donnaient aux Banquiers Internationaux le contrôle de l'économie du pays. Lorsqu'ils jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à la guerre. Lincoln essaya de briser les liens financiers qui enserraient les États Nordistes. A son avis, l'article 1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit imprimer $450.000.000 d'argent «honnête» et plaça cet argent sous la garantie de l'Actif la Nation. Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour coup en faisant passer un projet de loi au Congrès qui stipula que l'on n'accepterait pas «les Dollars en papier de Lincoln» («Greenbacks») en paiement des intérêts sur les obligations du gouvernement et des taxes d'importation. Les Ban- quiers dévalorisèrent presque l'argent de Lincoln en refusant d'accepter les «Dollars en papier» sauf à un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les titres du gouvernement en exigeant un dollar pour un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar. Un article inspiré par les Banquiers Internationaux parut dans le London Times. Il concernait l'émission des «Dollars en papier» d'Abraham Lincoln : «Si cette méchante politique financière qui a son origine en Amérique du Nord devait être soutenue in- conditionnellement, alors ce gouvernement produirait son propre argent sans coût. Il paierait ses dettes et serait sans dettes. Il aurait tout l'argent nécessaire pour commer- cer et deviendrait prospère. Ce serait sans précédant dans l'Histoire du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit ÊTRE DÉTRUIT OU IL DÉTRUIRA TOUTE MONARCHIE SUR CE GLOBE» [85] . On adressa la «Hazard Circular» à tous les intérêts bancaires d'outre-mer. On y lisait : «Il est probable que l'on doit abolir l'esclavage par la force armée. Mes amis eu- ropéens et moi sont tout à fait pour, car l'esclavage n'est que la possession de la main- d'œuvre et comporte la protection des travailleurs tandis qu'avec le système européen instauré par l'Angleterre, le capital contrôlera la main-d'œuvre tout en contrôlant les salaires. Les capitalistes sauront reconnaître l'immense dette que nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons pour contrôler la valeur de l'argent. Pour hâter sa réa- lisation, nous devons utiliser les titres du gouvernement comme base bancaire. Nous attendons maintenant le ministre du Trésor des États-Unis pour lui faire cette recom- mandation. Nous n'autoriserons pas la circulation des «Dollars en papier» — comme on les appelle — aussi longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais nous pou- vons contrôler les emprunts et par la-même, les émissions bancaires». Les Banquiers financèrent les campagnes électorales de suffisamment de Sénateurs et d'hommes du Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se transformât en 85 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. «Monarchie» signifie en vérité «Prêteur d'Argent» (n.d.a.). - 91 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit des vigoureuses protestations du Président Lin- coln. Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un autre «round» et la popu- lation mondiale se retrouva encore plus près de l'esclavage religieux, politique et éco- nomique. Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête des Rothschild Brothers, Ban- quiers à Londres, le 25 Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) : Chers Messieurs, Un certain M. John Sherman nous a écrit d'une ville de l'Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits qui pourraient être réalisés dans les affaires bancaires natio- nales, selon une décision récente de votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant en annexe. Apparemment, on a élaboré cette loi d'après un plan formulé par l'Association des Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos amis Américains — elle s'avérerait, si elle était promulguée, hautement rentable pour la fraternité bancaire dans le monde entier. M. Sherman nous déclare que les capitalistes n'ont jamais eu une telle occasion d'ac- cumuler de l'argent comme le fait entendre cette loi. Elle accorde à la Banque Nationale un contrôle presque absolu sur les Finances Nationales. Les seules personnes qui com- prennent le système, dit-il, seront tellement intéressés par ces profits — ou bien en dépendront d'une façon ou d'une autre — qu'il n'y aura aucune opposition de cette classe tandis que de l'autre côté, la masse populaire, incapable de saisir les avan- tages terribles que le capital tire du système supportera ce fardeau sans se plaindre et peut-être sans même suspecter que le système est hostile envers ses intérêts. Vos respectueux serviteurs, Rothschild frères En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les Messieurs Ikelheimer, Norton et Van- dergould répondirent par la lettre suivante : Chers Messieurs, Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin dans laquelle vous faites référence à une communication que vous avez reçue de l'Honorable John Sherman de l'Ohio, en citant les avantages et les bénéfices que l'on pourrait espérer d'un investissement améri- cain, selon les articles de la loi sur les activités bancaires nationales. M. Sherman possède au plus haut degré les caractéristiques types du financier pros- père. Son tempérament est tel que quels que soient ses sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux. Il a fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est déjà membre du Congrès (il a également des ambitions financières). Il pense avec raison qu'il a tout à gagner en étant amical s financières qui parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une aide gouverne- mentale ou bien pour se protéger d'une législation hostile. Quanta l'organisation de la Banque Nationale, à la nature etqiOC* bénéfices de tels investissements, nous vous prions de consulter rias circulaires imprimées envoyées dans notre pli. C'est-à-dire: - 92 - LA REVOLUTION AMERICAINE Tout groupe de cinq personnes au minimum a la possibilité d'organiser une So- ciété Bancaire Nationale. Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins de 6.000 habitants. Ce sont des sociétés privées organisées en vue d'un profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs cadres et leurs employés. Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de l'État sauf à celles que le Congrès peut promulguer de temps à autre. - Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de même pour leur propre bénéfice. Elles peuvent acheter et vendre des titres, escompter du papier et réaliser toutes sortes d'affaires bancaires. - Pour constituer une Banque Nationale de l'ordre de $1.000.000, il set-a néces- saire d'acheter ce montant (de même valeur) en Titres (Obligations) du gouver- nement des États-Unis. On peut acheter en ce moment les Titres des États-Unis à 50% d'escompte si bien qu'il est possible de constituer une Banque au capital de $ 1.000.000 pour seulement $500.000. On doit déposer ces Titresau Trésor des États-Unis à Washington en tant que garantie pour la monnaie de la Banque Nationale que le gouvernement fournira à la Banque. Le gouvernement des États-Unis paiera 6% d'intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant payés tous les six mois. Constatons qu'au prix actuel des titres, les intérêts payés par le gouvernement seront de 12% en or sur tout l'argent investi. Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un intérêt annuel de 1%, en rémunération de la forte garantie réelle prise. La monnaie sera imprimée par le gouvernement des États-Unis et aura exactement l'aspect des dollars-papier si bien que le peuple ne verra aucune différence, bien que la monnaie ne soit qu'un engagement de payer de la banque. La demande d'argent est si importante qu'on peut immédiatement prêter cet argent au peuple au guichet des banques à un taux d'escompte de 10%, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12%o d'intérêt sur la monnaie. L'intérêt sur les titres, plus l'intérêt sur la monnaie que le titre garantit, plus les accessoires en affaires, devraient donner à la Banque des gains énormes de l'ordre de 28% à 33 1/3%. - Les Banques Nationales ont le privilège d'accroître et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le jugent oppor- tun. Comme les Banques ont une Organisation nationale et peuvent facilement agir de concert en refusant des prêts ou en les autorisant, il en résulte qu'elles peuvent, en combinant leur action et en refusant d'accorder des prêts, provoquer un resserrement :du marché de l'argent et une baisse de tous les produits du pays en une semaine ou même en un seul jour. Les Banques Nationales ne paient pas d'impôts sur leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts. En vous priant de considérer cela comme strictement confidentiel, Vos Très Respec- tueux, Ikelheimer, Norton et Vandergould - 93 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Suite à l'échange de ces lettres, les Banquiers Américains se lancèrent une fois de plus dans les manipulations dont nous venons de parler. Ils firent une riche moisson en exerçant des saisies sur les biens et les garanties qu'on leur avait laissés pour les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient rembourser car les Banquiers, agissant de concert, avaient retiré la monnaie et restreint les crédits dans des proportions telles qu'il était impossible à la grande majorité des emprunteurs d'honorer leurs obligations financières. Abraham Lincoln sentit qu'après cette cruelle et coûteuse expérience le peuple américain serait prêt à l'écouter et de nouveau il attaqua publiquement les Banquiers. Dans un discours il déclara : «Je vois dans un proche avenir une crise approcher qui me consterne et méfait trembler pour la sécurité de mon pays. Les sociétés sont quasi- ment «sur un piédestal» et une vague de corruption dans les hautes sphères va déferler et la puissance monétaire de ce pays s'efforcera de prolonger son règne en causant un préjudice au peuple jusqu'à ce que la richesse soit accaparée par quelques mains et la République détruite». Peu après avoir prononcé cet important discours, Abraham Lincoln fut réélu Prési- dent, mais avant qu'il eût pu promulguer une législation qui aurait mis un frein aux pra- tiques usuraires des Banquiers, John Wilkes Booth l'exécuta alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril 1865. Peu d'Américains connaissent la raison pour, laquelle on assassina le Président Lincoln. La véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs repérèrent un message codé dans les effets de Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce message codé car il était l'agent des Rothschild en Amérique. Le message codé n'avait aucune relation avec le meurtre, mais il établissait formellement les liens de Booth avec les Banquiers Internationaux. Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de la mort d'un grand homme. Si Abraham Lincoln avait vécu, il aurait très probablement «rogné et émondé les ailes» des prêteurs d'argent internationaux. Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P. Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis (il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement : «Mon action destinée à promouvoir l'acceptation du Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur financière de ma vie. Elle a amené la constitution d'un monopole qui touche à tous les intérêts du pays. On devrait l'abroger, niais avant qu'il en soit ainsi, nous disposerons le peuple d'un côté et les Banquiers de l'autre; la compétition sera terrible et on n'aura jamais vu une telle bagarre dans cepays> 5» [86] . En 1866, il y avait $1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $50,46 par habitant (per capita). A la fin de l'année 1876, il y avait seulement dans les $605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $14,60. Les re- traits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1 .300.000.000. L'importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le ré- sultat de la politique des Banquiers fut d'avoir provoqué 56.446 faillites financières 86 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial, lire «Lightning over the Treasury Building» (Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R. Elsom ; et «The Fédéral Reserve Conspiracy» (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de Eustace Mullins. - 94- LA REVOLUTION AMERICAINE représentant une perte de plus de $2.245.105.000 d'investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques. En d'autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s'étaient enri- chis de plus de $2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans. On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Ban- quiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables. C'est ce que nous allons voir maintenant. - 95 - CHAPITRE VI MANIPULATIONS MONETAIRES Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la Banque d'Angleterre à la suite du spectaculaire «Assassinat» financier commis par Nathan en 1815, lui et ses asso- ciés insistèrent pour que l'Or devint la seule base d'émission de papier-monnaie. En 1870, les Banquiers Européens durent faire face à un petit ennui dans leur système de contrôle : en Amérique on utilisait un nombre considérable de pièces en Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que l'on devait démonétiser l'Argent aux États-Unis. A cette époque, l'Angleterre avait beaucoup d'Or et très peu d'Argent ; l'Amérique avait beaucoup d'Argent et très peu d'Or [87] . Les Banquiers des deux côtés de l'Atlantique savaient que tant qu'il y aurait cette différence entre l'or et l'argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle absolu de l'écono- mie de la nation, car le contrôle absolu est essentiel au succès d'une manipulation à grande échelle. Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition $500.000 dans les Banques Américaines pour corrompre les membres-clés de la législature américaine. En 1873, à l'instigation des Banquiers, certains agents soumirent un «Projet de Loi» qualifié innocemment de «Projet pour réformer la frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie». Il était intelligemment rédigé et de nombreuses pages de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons cité la lettre adressée à la Maison Roths- child, appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur Shermann donna une explication très plausible mais trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à l'unanimité. Trois années passèrent avant que l'on commence à réaliser l'importance de ce Projet de Loi camouflé dont l'objectif était de démonétiser l'Argent. Le Président Grant le signa sans lire le contenu, après qu'on l'eût assuré que c'était simplement une question de routine pour des réformes nécessaires dans le domaine de la frappe de la monnaie et des lois monétaires. Selon les Archives du Congrès, au- 87 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en Amérique constituèrent les «gangs» de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d'intercep- ter les chargements d'or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette asso- ciation des Banquiers Internationaux avec «IUnderworld» (Monde souterrain) existe encore de nos jours (n.d.a.). - 97 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cun des membres, sauf ceux du Comité qui soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa signification. Les Banquiers Internationaux considéraient la promulgation du Projet comme essentielle pour leurs plans qui ne visaient à rien moins qu'obtenir le contrôle absolu du système monétaire des États-Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu'il se présentât comme un expert dans la frappe de la monnaie. Après avoir présidé la constitution d'un comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de Loi, suivant les instructions des Rothschild. Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu'il aurait déclaré : «M. Ernest Seyd, de Londres, est un écrivain distingué qui a traité avec grand soin la question de la monnaie et de la frappe de la monnaie. Après avoir examiné la première rédaction du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses suggestions que l'on a incorporées dans le Projet de Loi». M. John R. Elsom dans son livre «Lumières sur la fondation du Trésor» déclare à la page 49 : «Selon les déclarations (celles de Seyd) qu'il fit à son ami, M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le Colorado, qui nous a révélé l'histoire sous serment, il (Seyd) déclara : J'ai vu le Comité de la Chambre et du Sénat, distribué l'argent et je suis resté en Amérique jusqu'à ce que je sois sûr que j'avais donné la bonne mesure». En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire et une limitation des crédits provoqua 10.478 faillites bancaires et faillites d'affaires aux États-Unis. En 1879, l'émis- sion d'argent supplémentaire sur l'insistance du Congrès, mit un frein à la récession artificiellement créée et réduisit les faillites d'affaires à 6.658. Mais en 1882, le «Pouvoir Occulte» derrière les affaires internationales donna des ordres, stipulant qu'il ne devait plus y avoir de compromissions. Ils rappelèrent à leurs associés banquiers, des États- Unis, qu'il n'y avait plus de place pour le sentiment dans les affaires. Les avertissements énergiques donnèrent des résultats spectaculaires. Entre 1882 et 1887, lamonnaie en circulation aux États-Unis fut réduite à $6,67 par tête. Cette action porta le nombre total de faillites d'entreprises de 1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un nombre proportionné de saisies sur les fermes et les biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient des mesures de saisie. Les Banquiers Internationaux créaient délibérément des conditions de pauvreté et de désespoir aux États-Unis afin d'amener la situation qui permettrait à leur ins- trument, «le Parti Révolutionnaire Mondial», de recruter des forces révolutionnaires. Cette accusation est confirmée par une lettre destinée à tous les banquiers améri- cains et provenant de l'Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé que cette Association était intimement liée au Monopole Européen des Rothschild, même si elle n'était pas contrôlée effectivement par la Maison Rothschild à cette époque. Voici la teneur de la lettre : «Le 11 Mars 1893, Cher Monsieur, Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une législation financière immé- diate de la part du Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du Trésor doivent être retirés et l'on doit émettre des billets de banque nationaux basés sur l'Or, unique étalon. - 98 - MANIPULATIONS MONETAIRES Cela nécessitera l'autorisation de nouvelles mises en place de prêts d'un montant de $500.000.000 à $1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts. Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos clients, et particulièrement chez les hommes d'affaires influents. La vie des Banques Nationales en tant qu'investissements fixes et sûrs dépend d'une action immédiate, car il y a un sentiment sans cesse crois- sant en faveur de la monnaie légale du gouvernement et de la frappe de la monnaie en Argent». Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893 en découla. William Jennings Bryan essaya de contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une fois de plus la population crut aux fausses accusations diffusées dans la Presse, par la propagande des Banquiers. L'homme de la rue accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce chaos pour renforcer leurs positions. William Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa voix, comme les voix de beaucoup d'autres citoyens honnêtes et loyaux, criait dans le désert. En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se rendirent en Angleterre pour assister à une réunion des Banquiers Internationaux. Lorsqu'ils revinrent, J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l'avait proba- blement choisi à cause de l'ingéniosité dont il avait fait preuve en vendant des fusils de l'Armée de l'Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà été confisqués et il réalisa une fortune [88] . Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P. Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan Harjes & Co de Paris, les Warburg d'Allemagne et d'Amsterdam et la Maison Rothschild s'associèrent. La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la Northern Securities Corpora- tion dans le dessein d'écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les Heinze-Morse contrôlaient d'importantes affaires bancaires, de navigation, des aciéries et d'autres in- dustries. Ils devaient être écartés des affaires de façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la prochaine élection fédérale. Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour résultat de différer les poursuites qu'avait lancées contre eux le Ministère de la Justice pour les méthodes illégales qu'ils avaient employées pour se débarrasser de toute compétition. Les Morgan-Drexel s'associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co. Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter un autre «assassinat» financier et créèrent la «Panique de Wall Street de 1907». La réaction publique envers de telles méthodes de gangstérisme légalisé s'avéra suffisante pour décider le gouvernement à agir, mais les preuves qui vont suivre établissent clairement comment le peuple fut trahi. 88 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l'his- toire soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les phases de l'intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions mises au point par les Cerveaux (n.d.a.). - 99 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le gouvernement constitua «une Commission Monétaire Nationale». Le Sénateur Nelson Aldrich en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une étude rigoureuse des pratiques financières et ensuite de formuler des réformes monétaires et bancaires en soumettant au Congrès la législation adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait des intérêts financiers dans les puissants Trusts du caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier homme du Sénat à qui l'on aurait dû confier ce travail. Aussi- tôt après sa nomination, Aldrich se choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils partirent tous pour l'Europe. Pendant qu'ils étaient en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour étudier la façon dont les Banquiers Internationaux contrôlaient l'éco- nomie des pays européens. Ayant passé deux années en Europe et dépensé plus de $300.000 de l'argent des contribuables américains, Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n'eut pas grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara qu'il n'avait pu établir un plan précis pour empêcher les paniques financières de se reproduire, de renverser les affaires, de créer le chômage et de détruire depuis la Guerre Civile amé- ricaine d'innombrables petites fortunes. Aldrich était si intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa fille Abby Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à Aldrich de s'entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul Moritz Warburg était une personnalité exceptionnelle. Il avait im- migré aux États-Unis sous la nationalité «allemande» vers 1902. Il devint par la suite membre de la Maison Financière Européenne de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam. Cette Compagnie était, comme nous l'avons vu, associée à la Mai- son Rothschild. Paul Warburg avait étudié la Finance Internationale en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans d'autres pays avant d'entrer en Amérique en tant qu'immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu'ils étaient le pays de l'occasion en or car en un rien de temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb & Co de New-York et se fit voter un salaire de $500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans la firme avec de l'or à Rothschild. Ce Jacob Schiff était l'homme, nous le démontrerons, qui finança le mou- vement terroriste en Russie de 1883 jusqu'à 1917. Schiff n'avait pas trop mal travaillé pour lui-même et ses bailleurs de fonds. Il s'était arrangé pour obtenir le contrôle absolu des moyens de transport, des systèmes de communication et des voies de ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la preuve aujourd'hui, ces contrôles sont absolument nécessaires pour toute réussite ré- volutionnaire dans n'importe quel pays [89] . Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de chemin de fer, privée, attendait à la Gare de Hoboken dans le New- Jersey. Le Sénateur Aldrich arriva en compagnie de A. Piatt Andrews, économiste de profession et Haut Représentant du Trésor que l'on avait invité et régalé en Europe. Shelton, le secrétaire privé d'Alrich se présenta éga- 89 — Des recherches dans de nombreux pays déjà «accaparés» prouvent que les grands ma- gnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d'état révolu- tionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de quelle façon (n.d.a.). - 100 - MANIPULATIONS MONETAIRES lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président de la National City Bank de New- York ; banque qui représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait publiquement confié aux directeurs de la Natio- nal City Bank la tâche d'aider à fomenter une guerre entre les États-Unis et l'Espagne en 1898. Quelle qu'ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait est qu'une fois la guerre terminée, la National City Bank possédait et contrôlait l'industrie sucrière cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de la First National Bank de Morgan, à New York. Ces trois derniers furent accusés par la législation amé- ricaine de contrôler toute la monnaie et le crédit des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg était si riche et si puissant à cette époque qu'il aurait inspiré la célèbre bande dessinée «Annie l'orphe- line» dans laquelle on dépeignait Warburg — « Warbucks» — comme l'homme le plus riche et le plus influent du monde, un homme qui pouvait, lorsqu'il le souhaitait, faire usage de pouvoirs surhumains ou préternaturels afin de se protéger, lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de l'importance au cours des manipulations de haute finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et s'était acquis une certaine réputation en exécutant les ordres sans poser de question, et avec une efficacité impitoyable. La voiture privée d'Aldrich était rattachée au train. Des journalistes eurent vent du rassemblement des hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les moyens de communication et de transport ainsi que les industries lourdes de l'Amérique. Ils arrivèrent en foule comme des sauterelles à proximité de la voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un terme aux ques- tions des journalistes par cette explication : «Nous nous en allons passer un «week- end» au calme». Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui s'était passé au cours de ce week-end tranquille. Une réunion secrète s'était tenue sur l'Ile Jekyl en Géorgie. Ce «pied-à-terre» appartenait à J.P. Morgan et à un petit nombre de ses associés en fi- nance. Les questions sur lesquelles porta la réunion concernaient «les moyens et les méthodes de s'assurer que la législation proposée pour mettre un frein aux escroqueries financières et aux manipulations financières aux États-Unis, serait sabotée, et qu'une législation favorable serait substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à la réunion secrète». La réalisation de ces deux objectifs importants n'était pas un travail facile. On demanda à M. Paul Warburg de proposer des solutions et l'on accepta ses conseils. Le même groupe tint par la suite des réunions à New-York pour peaufiner les dé- tails. Les conspirateurs donnèrent le nom de «The First Name Club» (Club du Pré- nom) à leur groupe car, lorsqu'ils se rencontraient, ils s'adressaient toujours entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des étrangers qui auraient pu s'intéresser de plus près à leurs personnes s'ils avaient entendu prononcer les noms de financiers natio- naux et internationaux. Afin de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co rédi- gèrent la législation monétaire qu'Aldrich présenta par la suite comme l'œuvre de son comité particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913 sous l'appellation de «Loi de la Réserve Fédérale de 1913». - 101 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La grande majorité des citoyens américains a franchement cru que cette loi proté- gerait leurs intérêts et placerait dans les mains du gouvernement fédéral, le contrôle de l'économie de la nation. Rien n'est plus éloigné de la vérité. Le Système de Réserve Fédérale mettait les Ban- quiers associés d'Amérique et d'Europe en position de provoquer et de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous prouverons cette affirmation. La Première Guerre Mondiale fut provoquée afin de permettre aux conspirateurs internationaux de dé- clencher la Révolution Russe en 1917. Ces faits illustrent la façon dont l'Histoire se répète et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et d'intrigues comparables, les Banquiers Internationaux avaient provoqué la Révolution Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution Française de 1789 [90]_ En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale comprenait douze Banques qui avaient acheté pour $134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale. Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai 1939, ils avaient réalisé un profit de $23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve Fédérale s'élevaient à $5.000.000.000. En 1946, on annonça qu'ils se montaient à $45.000.000.000. Les Banquiers réalisèrent $40.000.000.000 de profit par leurs transactions au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que le Système de Réserve Fédérale profite à toute la Nation, qu'il protège l'argent des déposants en rendant impossible les faillites bancaires et que les profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs suppositions sont fausses. A l'origine, le Système de Réserve Fédérale était sensé accomplir ce que la majorité des citoyens avait en vue, mais la législation arrêtée à l'Ile Jekyl (Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au gouvernement des États-Unis. Elle profita uniquement aux Banquiers Américains qui étaient associés aux Banquiers Internationaux d'Europe. Le Président des États-Unis choisit quatre des hommes qui avaient Our fonction de diriger le Système de Réserve Fédérale et leur attribua des appointements de $15.000 par an. Les rapports du Congrès prouveront que les Banques membres ont partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le commencement. Ce ne fut qu'à partir de 1922 que la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les Banquiers prissent part aux bénéfices en toute légalité. Reste l'illusion suivante à dissiper : «Le Système de Réserve Fédérale protège les personnes qui déposent leur argent pour qu'il soit en sûreté dans les Banques améri- caines contre d'éventuelles faillites bancaires». Or, les statistiques montrent que depuis l'entrée en fonction du Système de Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu pour des millions d'argent durement gagné. Comme l'argent, ou la richesse, est indestructible en général, quelqu'un a dû recevoir ce que d'autres ont perdu. C'est ce que l'on appelle de nos jours «l'intelligence dans les affaires». 90 — Pour de plus amples détails sur la «Conspiration de la Réserve Fédérale», lire le livre portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et publié par «Common Sensé» ; Union, New- Jersey en 1954 (n.d.a.). - 102 - CHAPITRE VII * r ^ LES EVENEMENTS QUI PRECEDERENT LA RÉVOLUTION RUSSE LÉNINE L'invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar Alexandre I er entreprit de restaurer la situation. Dans l'espoir de réaliser l'union dans tout l'Empire Russe, il desserra l'étau des restrictions imposées aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772. Des concessions particulières furent accor- dées aux artisans et autres professions. On essaya avec détermination de faire travail- ler les Juifs dans l'agriculture et sous Alexandre I er on les encouragea à l'assimilation selon le mode de vie Russe. Nicolas I er succéda à Alexandre I er en 1825. Il était moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata avec effroi leurs rapides avancées dans l'économie russe. Son gouver- nement vit d'un très mauvais œil la détermination des Juifs à maintenir leur culture à part, de même que leur langue, leur façon de s'habiller... Pour essayer d'assimiler les Juifs dans la société russe, Nicolas 1er rendit obligatoire en 1804 l'école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait que si l'on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu'ils se- raient bien accueillis dans la société russe, cela permettrait de dissiper un tant soit peu les malentendus. Son intention était d'effacer l'histoire des persécutions religieuses qu'on enfonçait dans l'esprit des jeunes juifs dès la prime enfance. Le résultat de l'expérience russe ne fut pas celui que l'on escomptait. L'Instruction des enfants non-Juifs n'était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les personnes les plus instruites en Russie' 911 . Alexandre II suivit Nicolas I er sur le trône de Russie en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er de «Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur la Russie». Alexandre consacra sa vie à améliorer les conditions de vie des paysans, des classes plus pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit 23.000.000 de serfs. On avait obligé 91 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison d'Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le nom d'Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président de la République Soviétique à l'époque des exécutions. On dessina même les symboles des Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n.d.a.). - 103 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cette classe malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés d'un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des baux) de propriétés terriennes. De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de l'instruction obligatoire, s'inscri- virent dans les universités. Il leur était très difficile de trouver un emploi lorsqu'ils sortaient diplômés. Afin de réparer cette injustice, Alexandre II décréta que tous les diplômés Juifs auraient la possibilité d'exercer leurs professions dans le gouvernement de la Grande Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières, des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent l'autorisation d'exercer leur profession et de résider partout en Russie. Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient décidés à poursuivre leur mouve- ment de Révolution Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes commirent provo- cations sur provocations, travaillèrent pour s'assurer le soutien d'intellectuels Russes aigris et pour enraciner l'idée de révolution violente dans les esprits de la population ouvrière. En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie du Tsar Alexandre II et essayèrent de l'assassiner une deuxième fois en 1879. Les deux attentats échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé, et l'on s'y employa particulièrement, de destituer Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait complètement leurs revendications : «on ne pouvait instituer rapidement les réformes nécessaires que par une action révo- lutionnaire rapide». Les conspirateurs préparèrent le complot suivant contre la vie d'Alexandre II dans la maison de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné en 1881. Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie essayaient de gêner le Gou- vernement par tous les moyens, en commettant toutes sortes de provocations dont l'assassinat, le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. essaya une fois de plus d'entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux d'Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des deux Empires n'aurait pu tirer de profits appréciables d'une telle guerre. Le résultat final aurait été l'affaiblissement des deux Empires sur le plan matériel, et aurait constitué alors une proie très facile pour une action révolutionnaire ultérieure. Dans le numéro d'octobre 1881 du «Dix-neu- vième siècle», Goldwyn Smith, professeur d'Histoire Moderne à l'Université d'Oxford, écrivait : «Lorsque j'étais dernièrement en Angleterre, on était au bord de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné l'Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et leur organe principal, la Presse Juive de Vienne, faisaient leur possible pour nous y pousser» l92] . L'assassinat du «Petit Père» des Russes en 1881 suscita un ressentiment général qui se traduisit par une explosion spontanée de violence envers la population juive dans de nombreux endroits de Russie. Le gouvernement russe promulgua «Les Lois de Mai» 92 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d'Histoire peut tomber dans les pièges de l'antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance sont Juifs ; c'est inexact. La majorité n'est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang, l'ori- gine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l'antisémitisme parce qu'ils utilisent tous les «mouvements anti» pour servir leurs intérêts (n.d.a.). - 104 - LÉNINE qui étaient très sévères car les officiels russes défenseurs de ces lois, prétendirent «que si la politique bienveillante d'Alexandre II ne pouvait satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors évident que seule la domination absolue de la Russie pourrait les satis- faire». Et de nouveau, la Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de quelques dirigeants révolutionnaires patentés. Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar Alexandre III et protesta officiellement contre les Lois de Mai [93] . Le Tsar promit une enquête approfondie sur la question du conflit entre les factions Juives et non-Juives dans la population de l'Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours suivant : «Pendant un certain temps le gouvernement s'est consacré aux Juifs, à leurs problèmes et à leurs relations avec le reste de la population de l'Empire. Il a constaté les tristes conditions de vie que la conduite des Juifs dans les questions finan- cières avaient imposées à la population chrétienne. Au cours des vingt dernières années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés dans toutes les branches du commet-ce et des affaires. Ils ont également accaparé une grande partie de la terre par achat ou fermage. A quelques exceptions près, ils ont connue un seul homme, consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe grâce à leurs ruses. Les pauvres ont particulièrement souffert de cette conduite qui a provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi que des actes de violence envers les Juifs. D'un côté, le gouvernement faisait de son mieux pour supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de l'oppression et des massacres ; d'un autre côté, il considérait qu'il était urgent et juste d'adopter des mesures radicales pour mettre fin à l'oppression des Juifs vis-à- vis des autres habitants et pour débarrasser le pays de leurs malversations qui étaient, nous le savons bien, l'origine des agitations anti-Juives. Le Gouvernement n'avait pas seulement promulgué les Lois de Mai comme acte de représailles pour l'assassinat du Tsar Alexandre II, mais également parce que les économistes russes avaient averti de façon pressante le Gouvernement que l'économie nationale était en danger de ruine si l'on ne prenait pas des mesures pour réduire les activités illégales des Juifs. Les économistes firent remarquer que les Juifs ne représen- taient que 4,2% de la population globale mais s'étaient si bien incrustés dans l'écono- mie russe que la nation se trouvait face à un désastre économique. Ou peut constater la justesse de leurs vues par les actions qui furent prises après que la députation du Baron Ginzberg ait échoué dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai. Les Ban- quiers Internationaux imposèrent des sanctions économiques contre l'Empire Russe et acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils exercèrent un embargo sur les échanges et le commerce russe. En 1904, après qu'ils eussent entraîné l'Empire Russe dans une guerre désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire Anglaise des Roths- child répudia ses promesses d'aide financière et essaya d'amener l'Empire Russe à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lceb & Co de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu'il demandait. L' «Encyclopedia Britannica», à la page 76 de son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des Lois de Mai : «Les Lois de Mai Russes furent le plus remarquable monu- ment législatif qu'ait réalisé l'antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat fut une 93 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n.d.a.). - 105 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER dépression commerciale ruineuse ressentie par tout l'Empire et qui affecta profondé- ment la confiance en l'économie du pays. Le ministre russe ne savait plus comment faire pour trouver de l'argent et l'on entreprit des négociations avec la Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet de contrat venait d'être signé lorsqu'on déclara au ministre des Finances que si les persécutions contre les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison bancaire se verrait obligée de se désister... L'antisémitisme qui avait déjà si profondément influencé les politiques nationales européennes imprima ainsi sa marque sur les relations internationales, car ce furent et le besoin pressant du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui amenèrent l'Alliance Franco-Russe». De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du terrorisme impitoyable que pra- tiquaient leurs compatriotes. Ils savaient qu'on instaurait une politique similaire en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se tourmen- taient, redoutant qu'une poursuite de ce terrorisme entraînât une vague immense d'antisémitisme qui se traduirait par l'extermination de la race Juive. Un Juif allemand, Théodore Herzl, confirma leurs plus grandes craintes en les informant de la politique antisémite de Karl Ritter, et en leur signalant qu'elle se répandait avec rapidité en Alle- magne. Il proposa l'organisation d'unMouvementJuifde retour en Israël sur la requête de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du Mouvement Sioniste [94] . Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son verdict accusant les Juifs avares d'être la cause des troubles et de la ruine économique de l'Empire, les agents révolution- naires organisèrent le «Parti Social-Révolutionnaire». On nomma à sa tête un homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut l'organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur pied les «Sections Com- battantes». Les dirigeants du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent également sur l'importance d'enrôler des Gentils dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux tests auxquels on les soumit, devinrent membres à part entière. Ce fut cette décision qui amena Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d'être admis par les dirigeants révo- lutionnaires comme membre à part entière, on lui ordonna de prendre part au com- plot visant à assassiner le Tsar Alexandre III. L'attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son exécution fut l'origine du dévouement de son plus jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire. Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu'à devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom de Lénine et devint par la suite le premier dictateur de l'UR.S.S. Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire provoqua de graves troubles dans le inonde du travail et créa de profonds malentendus entre les classes de la société russe. Il exacerba aussi la bigoterie religieuse jusqu'à en faire un «bouillon de culture». On servit ce bouillon à la Russie tout en lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient en meurtres et assassinats à grande échelle. Le bouillon se répandit sous la forme de la révolution de 1905. La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux assassina des officiels en 1901, dont le ministre de l'Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-à-vis de la clause sur l'instruction dans les Lois de 94 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé à leur profit. Lire «The Palestine Plot» (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n.d.a.). - 106 - LÉNINE Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs s'inscrivant dans les écoles et les universi- tés subventionnées par l'État, en fonction du pourcentage que représentait la popula- tion Juive par rapport à l'ensemble de la population russe. On vota cette mesure parce que les étudiants Juifs avaient envahi les écoles financées par l'État, puis on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient souffert de la clause sur l'instruction des Lois de Mai (de 1882) — lorsqu'ils étaient enfants — la tâche d'assassiner le ministre de l'Instruc- tion. Ils devaient faire la preuve de leur courage et montrer leur capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section Terroriste du Parti Social Révolutionnaire. L'année suivante, en 1902, le ministre de l'Intérieur — Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient retourné la poli- tique bienveillante d'Alexandre II et interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu'ils étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent confier cette «exécu- tion». Ils ne commirent aucune faute. En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur d'Ufa ; en 1904, on tua le Pre- mier ministre russe, Vischelev von Plehve. En 1905, la première révolution russe à grande échelle éclata. Le 17 Février on assassina l'oncle du Tsar, le Grand Duc Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov élimina les révolutionnaires mais en 1906, la Section Terroriste l'assassina. Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la mission d'œuvrer pour la destruction de l'Empire Russe — Pour déclencher la guerre Russo-Japonnaise, les Rothschild d'Europe feraient mine d'être agréable à la Russie. Ils financeraient la guerre du côté russe pendant que les associés des Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York, financeraient secrètement le gouvernement japonais. On rendrait la défaite russe effective lorsque les Rothschild retireraient leur aide financière au moment où elle serait nécessaire et on créerait le chaos et la confusion dans les forces armées russes en Extrême-Orient par le sabotage des voies de communication et de transport qui traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et l'Armée russe à manquer de ravitaillement et de renforts' 951 . C'est alors qu'un officier de la marine russe parti de la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-Orient, donna l'ordre à ses navires de faire feu sur une flottille de chalutiers britanniques qui péchait dans le «Dogger Bank» en Mer du Nord. Aucune raison valable ne fut apportée pour expliquer cet acte gratuit de cruauté envers une puissance supposée alliée. La réaction de la population, en Angleterre, fut telle que l'on évita la guerre de justesse. C'est à cause de cet incident que de nombreux officiers de la marine britannique et de la marine marchande offrirent leurs services au Japon. Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff, de New-York, financèrent le gouvernement japonais. Schiff était l'associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il coopéra 95 — Mon père, le Capitaine F.H. Carr, fut l'un des officiers britanniques qui servirent aux côtés des Japonais en 1904 et 1905. J'ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire re- présentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus. Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues «dans les coulisses» qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n.d.a.). - 107 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER avec Sir Ernest Cassels, d'Angleterre et avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia le financement des Japonais en guerre avec la Russie dans une lettre qu'il écrivit au Comte Witte, émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations pour la paix à Ports- mouth (E-U.) en 1905 : «Peut-on s'attendre à ce que l'influence du Juif américain sur l'opinion publique s'exerce en faveur du pays qui persécutait systématiquement ses frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité et un statut égal dans tout l'Empire vis à vis de la population Juive, alors le moment serait vraiment venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé devra faire face sera considérable, mais il sera résolu. Vous n'êtes pas seulement un homme d'État prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand économiste ; vous savez très bien que le destin de la Russie et son avenir seront scellés». On peut encore mieux apprécier l'hypocrisie de Jacob Schiff lorsqu'on sait que depuis 1897 il finançait les terroristes en Russie. En 1904, il participa au financement de la révolution qui éclata en Russie en 1905. Il aida aussi à l'organisation, à l'échelle internationale, du financement de la Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses associés et à lui-même leur première occasion de mettre en pratique les théories totalitaires 1961 . Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre Russo-Japonaise afin de créer les conditions souhaitées pour le succès d'un coup d'état révolutionnaire destiné à ren- verser le pouvoir des Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les Banquiers Internationaux accor- dèrent leur soutien financier, la révolution échoua au moment même où il semblait qu'elle allait réussir. Les Mencheviks, dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent que Lénine dirigerait «leur» pro- gramme révolutionnaire en Russie dès ce moment-là. Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de la Volga. Il était le fils d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui portait le titre de «Conseiller d'État». Il n'avait pas hérité de ce titre, mais il lui avait été octroyé pour service éminent lorsqu'il était inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction universitaire et put s'occuper de questions juridiques, mais il ne se consacra jamais aux affaires. Des étudiants Juifs l'avaient persuadé qu'il était temps de renverser la puissance des classes privilégiées, les masses devant prendre la direction de leur pays. Au moment où Lénine considérait que «les réformes nécessaires ne pouvaient être mises en place rapidement que par l'action révolutionnaire», son frère fut arrêté par la police et exécuté. On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il s'était associé aux dirigeants du Parti Révolutionnaire dès l'âge de vingt ans. Nous avons déclaré précédemment que les opulents et influents prêteurs d'argent internationaux avaient participé au finan- cement et à la direction des activités révolutionnaires dans la Zone de Colonisation. 96 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : «Les subsides accordes à cette époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de gé- nérosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à ses frais dans le but d'assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.d.a.). - 108 - LÉNINE Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de connaître des hommes qui diri- geaient les nombreux groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur but com- mun de révolution populaire. En 1895, à l'âge de vingt-cinq ans, il s'en alla en Suisse et rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin d'échapper au destin du frère aîné de Lénine, Alexandre. En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «Gentils», rejoignirent des forces qui ne comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Léo Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils constituèrent un mouvement marxiste à l'échelle mondiale qu'ils inti- tulèrent «Groupe pour l'Emancipation du Travail». Tsederbaum était un jeune homme comme Lénine ; il s'était acquis une réputation de terroriste impitoyable et d'agitateur accompli dans «la Zone de Colonisation». Il changea son nom en celui de Martov et devint le dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les Bolcheviks en Russie. L'échec de révolution des Mencheviks, en 1905, convainquit Lénine que la seule façon de réussir une révolution, c'était d'organiser un Comité de Direction Internatio- nal qui étudierait d'abord et dirigerait ensuite l'effort révolutionnaire. Lénine mit sur pied le «Komintern», Comité Central de Direction Révolutionnaire International et les Banquiers Internationaux le choisirent comme leur agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait très sérieusement étudié la Grande Révolution Française de 1789. Lorsqu'il apprit que «Le Pouvoir Occulte» qui avait provoqué la Révolution Française était encore très actif, il décida d'avoir partie liée avec lui. Son plan était de faire croire aux membres du Komintern qu'ils étaient les «Cerveaux» mais aussi d'influencer leurs pensées de façon à leur faire poursuivre les Plans à Longue Echéance des Banquiers Internationaux. Lorsqu'on ne pourrait plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur serait alors possible de les liquider. Nous produirons les preuves qui vous démon- treront comment cela se fit réellement. Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec Martov pour organiser sa Campagne de Collecte d'argent, ramassis de chantages, de vols dans les banques, d'ex- torsions et de toutes sortes de pratiques illégales. Lénine prétendit qu'il était tout à fait logique de prendre l'argent du peuple et de comploter le renversement du gouverne- ment. Il établit un principe dans son parti : tous les jeunes gens qui aspiraient à en être membres devraient, comme son frère aîné Alexandre, révéler leur courage physique et leur vivacité mentale. Lénine insista sur le fait que chaque stade d'entraînement révo- lutionnaire de jeunes comprendrait le cambriolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Lénine recommanda également à tous les «dirigeants» révolutionnaires des autres pays de mettre en place une organisation souterraine («Underground»). En discutant de ce sujet et en écrivant à ce propos, Lénine déclara : «Tout ce qui est légal et illé- gal et qui favorise le mouvement révolutionnaire est justifié». Il avertit toutefois que «le parti légal serait toujours sous le contrôle du parti illégal. Cette pratique est en vigueur aujourd'hui, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Les communistes qui affichent ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués dans les activités criminelles illégales de l'organisation souterraine du Parti Communiste. Mais «l'appareil» dirige secrètement les opérations et en profite financièrement. - 109 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER C'est une constante que bien peu des premiers dirigeants du communisme étaient issus du prolétariat. La plupart d'entre eux étaient des intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent une série de grèves. Quelques-unes se transformèrent avec succès en émeutes. IL. instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de la tech- nique révolutionnaire : «transformer un trouble mineur en une émeute et amener les citoyens à lutter physiquement contre la police». Lénine, Martov et d'autres révolutionnaires furent arrêtés et condamnés à la pri- son. Lénine purgea sa peine de prison en 1897. Le grand public ne sait généralement pas qu'à ce moment-la en Russie, les dé- linquants politiques exilés en Sibérie n'étaient pas emprisonnés si l'on n'avait pas la preuve d'un autre délit criminel. En conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le yiddish. Pendant sa peine d'exil, Lénine touchait chaque mois une allocation de «sept roubles quarante kopecks» du gouvernement russe. C'était juste assez pour payer la chambre et la table, et Lénine travaillait comme comptable afin de gagner un peu plus d'argent. Ce fut au cours de l'exil que Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov décidèrent qu'à leur libération ils publieraient un journal dans le but de réunir les cerveaux et les énergies du mouvement révolutionnaire dans sa totalité, car il était à cette époque, divisé en de multiples factions. En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d'exil. On lui donna la permission de retourner en Suisse pour effectuer une visite et il rejoignit les autres dirigeants révolu- tionnaires ainsi que les agents du «Pouvoir Occulte». Ils approuvèrent son idée et on fit paraître l'«Iskra» — «L'Etincelle» -. Le conseil éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod, avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient les jeunes membres. La femme de Lénine était secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l'équipe éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment, le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil éditorial se rencontrait à Londres 1971 . En 1903, on installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient passés en contrebande en Russie et dans d'autres pays grâce à «l'organisation souterraine» mise en place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le journal portant le titre d'Iskra», les révolutionnaires qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le conseil éditorial furent connus sous le nom d'Iskristes». Le journal réclamait la convocation d'un Congrès d'Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l'Eman- cipation du Travail et le Groupe Maximaliste y furent représentés. Dès le mois d'août, la police belge agissait et les délégués partirent pour Londres «en masse». Ce Congrès fut d'une importance historique capitale, car au cours de son déroulement un fossé idéologique se creusa parmi les 'existes. Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe majoritaire) tandis que Martov devenait celui des Mencheviks (ou groupe mi- noritaire). 97 — L'influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d'Angleterre était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu'ils étaient exclus d'un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n.d.a.). - 110 - LÉNINE Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative car les révolutionnaires eurent le contrôle de St Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol restèrent à l'écart et laissèrent le Parti Menchevik s'occuper de cette révolution. Lénine était allé à Genève consulter le «Pouvoir Occulte» lorsque la révolution éclata, suite à la tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu'en Octobre. On accusa le Tsar d'intolérance pour la tra- gédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui scrutèrent les événements, trouvèrent de nombreuses preuves qui les convainquirent de la provocation. L'incident du Dimanche Sanglant avait été concocté par le groupe terroriste dans le dessein d'exacerber la co- lère et la haine dans le cœur des ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L'incident per- mit aux dirigeants du Mouvement Révolutionnaire de s'assurer le soutien de milliers d'hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu'à ce triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient de lui comme le «Petit Père». Le Dimanche Sanglant a une grande importance historique. En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le Japon. Les transports par voie fer- rée passant au travers des grandes étendues russes d'Ouest en Est avaient été sabotés. Les renforts et les ravitaillements n'avaient pu rejoindre le front de l'Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple russe fut stupéfait d'apprendre par les journaux que Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils avaient perdu la guerre contre ce qu'ils appelaient une puissance de deuxième ordre. Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se concilier les faveurs de . la popu- lation ouvrière, avait adopté une politique d'encouragement dans la constitution de syndicats légaux. Les révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un prêtre or- thodoxe russe, le Père Gapon, fut un des dirigeants les plus actifs dans la constitution de Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu'avaient obtenues des citoyens non-ra- dicaux ne plurent pas aux dirigeants du parti révolutionnaire qui proclamaient «qu'on ne pouvait obtenir des réformes nécessaires que par la révolution et rapidement». Le Père Gapon s'était acquis une telle respectabilité que le Tsar et ses ministres le reçurent chaque fois qu'il souhaitait les entretenir d'un grave problème lié aux conditions de travail. Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la guerre se répandirent dans tout l'Empire, des émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les énormes usines Puti- lov à St Petersburg. On appela à la grève mais du fait de la situation générale, le Père Gapon déclara qu'il réglerait ces questions conflictuelles en en appelant directement au Tsar. La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais les «radicaux» s'y oppo- sèrent. Toutefois, le dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des milliers d'ouvriers, leurs femmes et leurs enfants, formèrent un cortège pour accompagner le Père Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports authentiques, le cortège était tout à fait en bon ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières faites à la hâte exprimant leur fidélité au «Petit Père». Aux portes du Palais, sans le moindre avertissement, une dé- charge foudroyante de fusils et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus grande confusion. Des centaines d'ouvriers et leurs familles furent massacrés. La place qui faisait face au Palais se transforma en une place de chaos et d'agonie. Le 22 Janvier - 111 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1905 est connu depuis cet événement sous le nom de «Dimanche Sanglant». Nicolas II était-il responsable ? C'est un fait établi qu'il n'était pas au Palais ou dans la ville à ce moment-la. On sait également qu'un officier de la garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à fait possible qu'il fut une «Cellule» véhiculant la politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l'«étincelle» qui mit le feu à l'amadou» fourni par les dirigeants révolutionnaires. La «flamme» d'une révolution à grande échelle suivit. Sans prendre en considération le fait de savoir qui était responsable de cet acte, nous devons constater que des dizaines de milliers d'ouvriers de l'industrie autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire Socialiste et le mouvement s'étendit aux autres villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une enquête sur les événements de St Petersburg, qu'il confia à la Com- mission Chidlovsky. En Août, il annonça qu'on avait pris des dispositions pour l'éta- blissement d'un Corps Législatif représentatif démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous les délinquants politiques et ce fut au cours de cette amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks revinrent de Suisse au mois d'Octobre, ainsi que d'autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire. Le 20 Octobre 1905, l'Union des Chemins de Fer Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève. Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que dans d'autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet Révolution- naire de Petersburg fut constitué et assuma les fonctions de gouvernement national. Le gouvernement soviétique était dominé par la faction Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut une repré- sentation. Le premier Président fut le Menchevik Zborovisk qui fut rapidement rem- placé par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre 1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires arrêta Trotsky et trois cents membres du Gouvernement soviétique. Il n'y eut pas un seul Bolchevik «important» parmi les personnes arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses dispositions, grâce à la protection des Puissances Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement. La révolution n'était pas tout à fait terminée. Le 20 Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à la grève géné- rale à St Petersburg et 90.000 ouvriers y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les troupes et des personnalités du gouvernement qui étaient restées fi- dèles au Tsar reprirent le contrôle d'une façon quasi «miraculeuse» et mirent fin à la révolution 1981 . Le Tsar Nicolas II tint ses promesses. La Douma fut constituée et un parlement fut élu. En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocratique Russe eut 98 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à ce moment-la, rien n'aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n'y a aucune explication an fait qu'ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu'ils n'aient eu des plans secrets qu'ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule conclusion qui semble être logique, c'est qu'ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu'à ce que la guerre éclate. Les événe- ments qui se produisirent indiquèrent que c'était la leur plan (n.d.a.). - 112 - LÉNINE lieu à Londres. Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91 délégués ; les Menche- viks dirigés par Martov avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses Démo- crates-Sociaux Polonais et amenait 44 délégués ; le «Bund» Juif dirigé par Rafaël Abra- movitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux Lettons dirigés par le camarade Herman (Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été ouvriers On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les leçons de l'échec de 1905. Lé- nine imputa l'échec du coup d'état révolutionnaire au manque de coopération entre les Mencheviks et les dirigeants des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que les Mencheviks en avaient assumé toute la direction et que toutes les occasions avaient généralement tourné au gâchis. Il en appela à une unité de politique et d'action Mais il déclara que l'on devrait préparer l'action révolutionnaire bien à l'avance et qu'il fallait jouer, en en tirant tous les avantages, sur l'élément de surprise. Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à l'effort révolutionnaire Menche- vik tout le soutien qu'il aurait dû lui donner. Il l'accusa particulièrement d'avoir cessé toute aide financière. Martov et les autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine avait pu financer la présence du plus grand nombre de délégués. Ils l'accusèrent de financer son Parti Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons, aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refu- sé de contribuer dans une proportion équitable, grâce à ses ressources mal acquises, au financement de l'organisation centrale fédérative. Un long rire secoua l'assistance lorsqu'un des Mencheviks accusa Lénine d'avoir marié un de ses agents les plus élevés à une riche veuve pour alimenter la trésorerie de son parti. On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le camarade qu'il avait marié à une veuve était «un représentant sain et fort de l'humanité». Il pensait que la veuve avait acquis une bonne valeur pour son argent. Ce fut à ce Congrès qu'un personnage de moindre importance, à cette époque — Staline — se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement que les diri- geants des différents groupes révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux révolutionnaires. Ils mirent fortement l'accent sur la propagande et décidèrent à ce congrès de réorganiser complètement leur machine de propagande : les publications devraient adopter la même politique éditoriale, celle de la «Ligne du Parti». En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication du «Proletarie». Lénine, Du- brovinsky, Zinoviev et Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les Mencheviks publièrent «Golos Sotsial-Demokrata». Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel) en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-indépendante : « Vienna Pravda». En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de deux dirigeants Juifs, Zino- viev et Kamenev. Ils constituèrent «La Troïka» et cette amitié dura jusqu'à la mort de Lénine en 1924. Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des Sociatix7, Démocrates Russes - 113 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui se tint à Londres en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau disciple nommé Staline était courageux et digne de confiance. Il souhaitait également convaincre les dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu'il était financièrement indépendant. Afin de mener à bon terme son double dessein, il instruisit Staline en vue du Cambrio- lage de la Banque de Tiflis. Staline s'adjoignit pour complice l'Arménien Pretroyan qui changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils apprirent que la Banque allait trans- férer une importante somme d'argent par transport en commun. Ils attirèrent le véhi- cule dans une embuscade et Petroyan lança une bombe. Le véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la solide cassette qui contenait l'argent liquide : 250.000 roubles. Une trentaine de personnes y perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline avait prouvé qu'il était un dirigeant potentiel. Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une bonne part de l'argent consistait en billets de .500 roubles. Lénine conçut alors l'idée de distribuer les billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de confiance présents dans différents pays étrangers. On leur donna pour instruction de se débarrasser d'autant d'argent qu'ils le pourraient à une date fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de la transaction. L'un d'entre eux était Olga Ravich qui épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de Lénine. L'autre était Meyer Wallach dont le véritable nom était Fink- lestein qui changea de nouveau son nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut connu dans le monde entier en tant que Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de 1930 à 1939. [99] La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II entreprit de faire des. réformes nombreuses et radicales, entre autres de transformer la monarchie absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à l'image de la monarchie britannique. Dès que la Douma commença à fonctionner, le Premier ministre Peter Arkadyevich Stolypine s'avéra grand réformiste. Il domina la politique russe et fit le Projet de «Constitution Stolypine» qui garantissait les droits civils aux paysans qui représentaient alors dans les 85% de la population Russe. Ses réformes agraires accordaient une aide financière aux paysans de façon à ce qu'ils pussent acheter leurs propres fermes. Son idée était que la solution logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient un mode de vie collectif, devait encourager la propriété individuelle. Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient usurper le pouvoir politique et éco- nomique. Ils ne furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906, le Groupe Terro- riste essaya d'assassiner Stolypine en détruisant sa maison au moyen d'une bombe. On fomenta de nombreux complots afin de supprimer le Premier ministre le plus pro- gressiste que les Russes pouvaient espérer. Par une sombre nuit de Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut mortellement blessé d'un coup de feu alors qu'il assistait à une représentation de gala au théâtre de Kiev. L'assassin était un homme de loi Juif, un certain Mordecai Bogrov. En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent la panique de Wall Street pour se rembourser de l'argent dépensé lors des guerres et des révolutions russes. Ils étaient également en train de financer les stades préliminaires de la révolution chinoise qui 99 — Ce «gangster» joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu'à sa mort (n.d.a.). - 114 - LÉNINE éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi celles qui furent proposées par Stoly- pine furent poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les assurances dans l'indus- trie donna aux ouvriers de ce secteur des indemnités en cas de maladie et d'accident, les remboursant aux deux tiers pour la maladie et aux trois quarts pour les accidents. On donna pour la première fois depuis qu'on les imprimait un statut légal aux jour- naux des partis révolutionnaires, et on développa les écoles publiques. On révisa les lois sur les élections afin d'assurer un gouvernement plus représentatif. Et en 1913, le gouvernement du Tsar accorda une amnistie générale à tous les prisonniers politiques. Dès qu'ils furent sortis de prison, ils recommencèrent à comploter avec une énergie décuplée le renversement du gouvernement russe. Les terroristes recommandèrent l'élimination de la famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la grande majo- rité du peuple russe. La Révolution ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire décidèrent qu'ils accorderaient provi- soirement un sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur les autres pays ; le Portugal et l'Espagne se signalèrent à leur attention. A la suite du Brouillard Rouge créé par la Propagande Communiste et d'une cam- pagne d'«Infamies» organisée et menée en Russie comme cela l'avait été en France et en Angleterre avant les révolutions dont elles furent le théâtre, il était difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles russes n'étaient rien d'autre que de grands monstres barbus dont l'activité principale consistait à réduire les paysans en escla- vage, à violer leurs jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à la pointe de leurs épées en galopant à travers les villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe, anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe déclare à la page 360 de son livre : «Three who made a Révolution» (Trois qui firent une Révolution) : «Entre 1907 et 1914, au moment des lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de paysans et leurs familles s'en allèrent des villages «MIR» et devinrent propriétaires individuels. Tout au long de la guerre (1914-1917) le mouvement s'étendit, si bien qu'au 1er Janvier 1916, 6.200.000 familles de paysans sur environ 16.000.000, qui étaient devenues éligibles, sollicitèrent une séparation. Lénine comprit qu'il s'agissait d'une course contre la montre entre les réformes de Stolypine et le prochain soulèvement révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis à plus tard, pour une vingtaine d'années, les nouvelles mesures agraires transformeraient la campagne qui ne pourrait devenir une force révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème comme en fait foi la révélation suivante : en 1917 lorsqu'il demanda aux pay- sans de prendre la terre, ils en possédaient déjà plus des trois-quarts». Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça une influence maléfique sur certains hommes et sur certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette époque, que Raspoutine exerçait une influence terrible sur l'Impératrice, car son jeune fils souffrait d'hémophilie et il était la seule personne qui pouvait arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de EA. Mesmer, c'est à dire hypnotiques) qui ne sont pas rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté d'amener l'Impératrice sous son influence, non pas à la manière d'un amant, mais dans le but d'obliger le Tsar à accom- plir ce qu'il voulait qu'il fit. Il n'est pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au pou- voir qu'il exerçait sur le Tsar par le biais de l'Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la - 115 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER consternation du peuple russe. Il est également vrai que Raspoutine introduisit dans les Cercles de la Cour, des hommes et des femmes qui pratiquaient les rites païens dont on usait secrètement au Palais Royal avant qu'éclata la Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles reposaient sur la prétention ridicule que le peuple ne pouvait être sauvé tant qu'ils n'auraient pas sondé les bas fonds de la dégradation dans le péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la maison du Tsar et ces hommes obtinrent des renseignements qui permirent à leurs maîtres de faire chanter de nombreuses personnes influentes et de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans aucun doute partie des Illuminati et de la Synagogue de Satan. - 116- CHAPITRE VIII LA RÉVOLUTION RUSSE : 1917 En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres. Cette réunion est connue sous le nom de «Plénum de Janvier du Comité Central». On y discuta des différents moyens d'arriver à une plus grande unité. De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu'il abandonne sa politique d'indé- pendance financière. Il répondit en brûlant les derniers billets de banque de cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu'il était presque impossible d'encaisser les billets sans se faire prendre par la police. Le Plénum décida de faire du journal «Sotsial Demokrata» la publication officielle du Parti et les Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef. Kamenev se vit assigner la tâche d'assister Trotsky dans l'édi- tion de la «Vienna Pravda». Le Plénum discuta également de la tactique que devait adopter le mouvement révolutionnaire mondial. Les délégués considérèrent les réper- cussions possibles qui pourraient résulter de certains assassinats politiques que l'on projetait. La politique du Parti était mise en place et on donna l'ordre au Comité Cen- tral de préparer les Temples et les Loges du Grand Orient pour l'action. Les membres devaient faire un actif prosélytisme pour leur idéologie révolutionnaire et athée. La ligne du Parti était d'unifier tous les groupuscules révolutionnaires dans le des- sein de provoquer une guerre entre tous les grands pays capitalistes : les terrifiantes pertes endurées, les impositions énormes et les malheurs subis par les populations fe- raient que la majorité de la classe ouvrière réagirait favorablement à l'éventualité d'une révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances Secrètes seraient en mesure de constituer une Dictature Totalitaire et n'auraient plus besoin de cacher leur identité 11001 , il est possible que Lénine ait connu les visées secrètes et les ambitions des Illuminât! qui modelaient l'action révolution- naire pour qu'elle s'adapte à leurs desseins. Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser leurs réseaux souterrains dans 100 — Ce n'est pas une surprise si, aujourd'hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits «de gauche» pouvaient, avec la complicité bienveillante des forces dites «de droite», appliquer une politique ultra-libé- rale en vue d'aboutir, in fine, à l'instauration du mondialisme qui n'est rien d'autre que le tota- litarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements «de gauche», et le plan qui en est à l'origine, font l'objet d'une explication détaillée dans l'ouvrage Maitreya (n.d.l.r.). - 117 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER tous les pays de façon à être prêts à accaparer le système politique et l'économie de leur nation. Les Banquiers Internationaux devaient étendre les ramifications de leurs réseaux d'influence dans le monde entier. Nous avons montré que Lénine était devenu actif dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu'il avait décidé d'avoir partie liée avec les Banquiers Internationaux car il doutait de la capacité des hommes qui diri- geaient les partis révolutionnaires nationaux — à dominance Juive — à consolider les victoires acquises. Avec ces déclarations en mémoire, il est nécessaire de passer en revue les événements révolutionnaires qui se sont déroulés de 1895 à 1917. On assassina l'Impératrice d'Autriche en 1898 (Sissi) ; le Roi Humbert d'Italie en 1900 ; le Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne de Portugal en 1908. Afin de prouver que les Illuminât!, qui agissaient par le biais des Francs-Maçons du Grand Orient, étaient responsables de ces assassinats politiques, nous livrons les faits suivants : Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse, pensèrent qu'il était utile de renverser le Roi Carlos de Portugal de façon à ce qu'ils établissent une République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent l'ordre de l'assassiner. En Décembre de cette année-la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient du Portugal vint à Paris pour faire des conférences dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «Portugal: le renversement de la Monarchie et la néces- sité d'une forme républicaine de gouvernement». Quelques semaines plus tard, le Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne, étaient assassinés. Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous rappelez-vous du profond sentiment de fierté que nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de la Révolution Portugaise ? En quelques heures le trône avait été abattu, le peuple triom- phait, et la république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut un éclair dans un ciel limpide... mais nous, mes frères; nous avons compris. Nous savions la merveilleuse or- ganisation de nos frères Portugais, leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions le secret de ce glorieux événement». (Extrait du Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page 92). Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce fut au cours de cette réunion qu'ils prirent la décision d'assassiner l'Archiduc François-Ferdinand afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La date réelle à laquelle on devait com- mettre le crime fut laissée en suspens parce que les conspirateurs, qui opéraient de sang froid, considérèrent que le moment opportun pour ce meurtre n'était pas encore venu, et ne fournirait pas le maximum de répercussions politiques. Le 5 Septembre 1912, la «Revue Internationale des Sociétés Secrètes», éditée par Mgr Jouin, publia les passages suivants aux pages 787-788 : «Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur cette parole d'un haut franc-maçon suisse au sujet de l'héritier du trône d'Autriche : «L'Archiduc est un homme remarquable. C'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône».» La lumière sur ces mots, on la fit au procès des assassins qui tuèrent l'héritier du trône d'Autriche et sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence commis à Sarajevo - 118 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 fut l'étincelle qui mit le feu à la Première Guerre Mondiale. Les notes sténographiques de Pharos, prises au Procès Militaire sont un document des plus éclairants. Elles four- nissent des preuves précises établissant que les Banquiers Internationaux avaient ma- nipulé les Loges du Grand Orient afin de provoquer la Première Guerre Mondiale comme ils les avaient manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la Révolution Fran- çaise. Le 12 Octobre 1914, le président de la cour militaire interrogea Cabrinovic, le terroriste qui avait lancé la première bombe dans la voiture de l'Archiduc. Le président : «Dites-m'en plus au sujet des motifs. Avez-vous su avant l'atten- tat, que Tankovic et Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous et eux étiez Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur votre décision ?» [101] Cabrinovic : «Oui». Le président : «Avez-vous reçu d'eux la mission d'exécuter l'Archiduc ?» Cabrinovic : «Je n'ai reçu de personne la mission de perpétrer l'assassinat. La Franc- Maçonnerie a à y voir parce qu'elle a renforcé mon intention. En Franc-Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m'a dit que les Francs-Maçons avaient condamné l'Archi- duc François-Ferdinand à mort plus d'une année auparavant». Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte Czerin, ami intime de l'Archi- duc qui écrit dans son livre «Guerre Mondiale» que «LArchiduc savait très bien que le risque d'un attentat à sa vie était imminent. Une année avant la guerre il m'avait informé que les Francs-Maçons l'avaient condamné à more'. Après avoir réussi à provoquer une Guerre Mondiale, les dirigeants du Mouve- ment Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour convaincre les ouvriers de l'industrie et les soldats que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne cessèrent de faire de l'agitation et critiquèrent tout ce qu'il était possible de critiquer. Ils accusèrent les différents gouvernements de tout ce qui tournait mal. Les «Capitalistes» Internationaux étaient manipulés par les Illuminati qui restaient discrètement à l'arrière-plan, à l'abri de toute suspicion et de tout risque [102] . La Russie, venant à peine d'émerger de sa guerre désastreuse contre le Japon, quelques années auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs patentés qu'étaient les Mencheviks de créer une atmosphère de doute, de suspicion et d'in- quiétude dans les esprits des ouvriers russes et finalement des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les Armées Impériales Russes avaient perdu pratiquement 3.000.000 d'hommes ; le meilleur de la Russie avait disparu. Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre sur lequel tous les complots internationaux sont ourdis. Trotsky était en train d'aguerrir les centaines de révolu- tionnaires ex-Russes qui avaient trouvé refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif dans l'«East Side» de NewYork 11031 . 101 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les Francs- Maçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l'Archiduc (n.d.a.). 102 — C'était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internatio- naux contrôlaient chaque pays du monde. 103 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces en- trées illégales ont lieu même aujourd'hui dans des proportions toujours plus importantes. Les - 119 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique subversive en Russie et leur premier objectif fut de renverser le pouvoir des Tsars. L'occasion arriva en Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés dans les systèmes de communication, au Ministère des Transports et au Ministère du Ravitaillement, provoquèrent une sé- rieuse pénurie de vivres à St Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment où la population s'était accrue démesurément du fait de l'affluence dans la ville d'ouvriers de l'industrie dont on avait besoin pour l'effort de guerre. Février 1917 fut un mauvais mois : on introduisit le rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise général était évident. Les queues devant les boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques arrivèrent dans la ville. Le Tsar visi- tait encore les troupes au front [104] . Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik rassemblèrent les femmes pour qu'elles manifestent dans la rue et protestent contre le manque de pain [105] . Le 8 Mars, les femmes organisèrent une manifestation. Les dirigeants révolution- naires les prirent alors en main. Des groupes choisis conduisirent des manifestations de diversion. Des bandes apparurent ici et la, chantant des chants révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A l'angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste Cathe- rine, la Police Montée et les Cosaques dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les foules qui s'étaient réunies autour de ceux qui hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il semblait qu'on avait donné des ordres précis pour éviter à tout prix une répétition du Dimanche Sanglant de 19 05 [io6] Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste Catherine à la Gare Nicolas, fut in- vestie par des foules d'ouvrières qui devenaient plus hardies sous la pression des agita- teurs. La Cavalerie Cosaque éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées mais les troupes employaient seulement le plat de leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne furent utilisées. Cette patience exaspéra les dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à entrer en conflit physique avec la police et les troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants révolution- naires déployèrent des mitrailleuses en des endroits discrets, dans toute la ville. Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de l'explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à la vitesse de l'éclair. Une foule énorme s'était rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze heures, un homme lourdement habillé de fourrures, afin de se protéger du froid, s'en allait vers la place juché sur son traîneau. Il était impatient et donna l'ordre à son conducteur de se nervis de F «Underground» trouvèrent également des facilités d'accès au Canada. Le danger réside dans le fait que l'«Underworld» et F «Underground» révolutionnaire sont reliés entre eux. L'un n'aurait jamais pu survivre sans l'autre et les hommes qui sont la «Puissance Secrète» manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci explique les guerres de «gangs» (n.d.a.). 104 — Les troupes avaient un fusil pour six hommes en Février 1917 ; et pour un jour de muni- tions (n.d.a.). 105 — On avait usé de la même tactique sous la Révolution : des hommes déguisés en femmes avaient marché sur les Tuileries (n.d.a.). 106 — Un des meilleurs ouvrages traitant des événements qui menèrent à la Révolution Russe est celui de Frank Britton : «Behind Communism» — «Derrière le Communisme» (n.d.a.). - 120 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 frayer un passage dans la foule mais il se trompa sur l'humeur des manifestants. On extirpa l'homme du traîneau et on le battit. Il s'enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à chevaux. Une partie de la foule le suivit et un révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky, détruisant des fenêtres. Des rires écla- tèrent. Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants révolutionnaires, en vertu d'un accord préalable, tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La foule attaqua la police et l'accusa d'avoir tiré sur elle, puis elle massacra chaque policier jusqu'au dernier 11071 . Les détenus des prisons furent alors relâchés pour exciter la foule. Les conditions nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en place. Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui venaient d'être relâchés conduisirent à une émeute générale. La Douma tenta encore d'arrêter la marée mon- tante de révolte. Elle envoya un message urgent au Tsar lui disant que la situation était sérieuse. Le télégramme, d'une longueur considérable, expliquait l'état d'anarchie qui régnait. Les «Cellules» Terroristes — Communistes — infiltrées dans les moyens de communication envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture du télégramme qu'il reçut, exigea la dissolution de la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité des membres qui lui étaient fidèles. Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait d'être dissoute envoya un dernier message, désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots : «La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie et de la dynastie est en train de se décider». On rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier message. Ce contrôle des moyens de communication par les «Cellules» infiltrées en des positions-clés fut largement développé au cours des mois suivants [108]. Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et tuèrent les officiers. C'est alors qu'à l'improviste, la garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se rendit et la plupart des soldats rejoignirent les forces de la révolution. Immédiatement après la reddition de la garnison, un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait 12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut jusqu'à ce qu'il soit renversé par les Bolcheviks de Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants révolutionnaires qui étaient pour la plupart des Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg. Ils furent d'accord pour autoriser le Gouvernement Provisoire à fonction- ner avec un semblant d'autorité légale. St Petersburg n'était qu'une simple ville dans un Empire considérable. Il n'y avait aucun moyen de savoir exactement comment les citoyens des autres villes se compor- 107 — J'ai en ma possession des preuves précises et indiscutables de personnes qui étaient à St Petersburg, bien placées pour savoir que les mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière mises en place ou servies par la police car elle avait reçu des ordres précis de lie pas recourir à la violence, (n.d.a.). 108 — Afin de démoraliser les troupes qui combattaient les Allemands sur le front, en No- vembre 1917, Lénine fit envoyer de faux messages aux officiers supérieurs, censés venir du Haut Commandement russe. Un général reçut des ordres pour avancer sur l'ennemi alors que deux autres qui étaient placés sur chaque flanc de la première armée reçurent l'ordre de se retirer. Il n'est pas étonnant que les troupes s'en soient prises à leurs propres officiers, (n.d.a.). - 121 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme très dur. On l'appelait le «Napoléon de la Russie». Par l'entremise des bons auspices des Banquiers Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis en relation avec les dirigeants militaires allemands. Il leur expliqua que la politique du Gouvernement Provisoire de Kérensky et celle du Soviet Révolu- tionnaire Menchevik était de maintenir la Russie en guerre contre l'Allemagne 11091 . Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants révolutionnaires Juifs en Rus- sie. Il promit de retirer les armées Russes de la guerre contre l'Allemagne à condition que le gouvernement allemand l'aide à renverser le Gouvernement Provisoire russe et à obtenir le contrôle économique et politique du pays. Ce marché fut accepté et Lé- nine, Martov, Radek, ainsi qu'un détachement de trente et quelques Bolcheviks furent transportés secrètement à travers l'Allemagne en direction de la Russie dans un wagon plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril. Les Warburg d'Allemagne et les Ban- quiers Internationaux de Genève avaient procuré les fonds nécessaires. Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre condamnation à mort en 1917 lorsqu'immédiatement après sa constitution, il promulgua un décret accordant une amnistie inconditionnelle à tous les prisonniers politiques. L'amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000 révolutionnaires, pour la plupart extré- mistes, de revenir en Russie. Beaucoup d'entre eux étaient des dirigeants capables. Lénine et Trotsky enrôlèrent cette gigantesque affluence de révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik. Dès qu'il fut en Russie, Lénine employa la propagande pour attaquer le Gouverne- ment Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi qu'à ses adeptes. Au début du mois d'Avril, le Soviet de Petersburg (cela signifie «Conseil des Ouvriers») était domi- né par les Mencheviks. Les «Essars» (Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde position et les Bolcheviks pour une fois étaient minoritaires. La politique du Gou- vernement Provisoire visait à poursuivre l'effort de guerre car la majorité des Russes considérait que les ambitions totalitaires des Seigneurs de la Guerre «Nazis Noirs» allemands constituaient une menace directe pour la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec vigueur cette politique assumait la présidence du Soviet de Petersburg en l'absence de Martov. Le Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était également membre du Gouvernement Provisoire soutint aussi l'effort de guerre. Il pensait que si les révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des forces armées allemandes, il leur serait possible d'aider les groupes révolutionnaires Allemands et Polonais à ren- verser le gouvernement allemand au moment de la défaite. L'unique objectif de Lénine à ce moment-la, était d'accaparer la direction. Il atta- qua la politique du Gouvernement Provisoire et accusa ses membres d'être des instru- ments de la bourgeoisie. Il recommanda ouvertement son renversement immédiat par des moyens violents mais ne voulut pas s'opposer aux Mencheviks du Soviet de Peters- burg. Lénine donna des instructions à ses agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la 109 — J'ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York était un officier des Services de Renseignements de l'Armée Allemande. Il négocia avec Lénine pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer d'Allemagne en Russie (n.d.a.). - 122 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 destruction du Gouvernement Provisoire aux ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets», ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des ouvriers. Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent en Russie, suite à l'amnistie générale, il y avait bien sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires qui avaient fui la Russie bien avant. La grande majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish, originaires de l'«East End» de New-York [110] . Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au pouvoir. Une fois qu'ils eurent servi à ce dessein, la plupart d'entre eux furent condamné à l'exil ou à la mort. Il se pas- sa alors un temps très court entre ce moment et la mort, l'exil ou la mise en prison des premiers membres de la Première Internationale. L'histoire des dictatures de Lénine et de Staline devrait convaincre toute personne dénuée de tout préjugé qu'on a uti- lisé les populations du monde, sans considération de couleur ou de croyance, comme des «Pions sur un jeu d'échecs international» dont les joueurs étaient les Banquiers Internationaux «Rouges» et les Seigneurs de la Guerre Nazis Aryens «Noirs», le tout manipulé par les Illuminati. Une autre preuve que les Banquiers Internationaux étaient responsables de l'action de Lénine dans la Révolution Russe, nous est donnée par «Le Livre Blanc», publié sur ordre du Roi d'Angleterre en Avril 1919 {Russia number 1). Mais les Banquiers Interna- tionaux, par le truchement des directeurs de la Banque d'Angleterre, «persuadèrent» le gouvernement britannique de retirer le document original et de lui en substituer un autre dans lequel toutes les références aux Juifs Internationaux étaient supprimées 11111 . François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février 1932 : «Les subsides accordés aux Nihilistes en Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de générosité isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et était chargée d 'assassiner les ministres, les gouverneurs, les chefs de la police, etc.» Les Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires prévoient l'action révolu- tionnaire en trois phases ou trois mouvements 11121 : 1. Le remplacement de la forme existante de gouvernement (sans considérer le fait qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république) en un État socialiste si possible par des voies constitutionnelles. 2. Le remplacement de l'État socialiste par une dictature prolétarienne par l'ac- tion révolutionnaire. 110 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre «772e Rulers of Russia» (Les dirigeants de la Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur nationa- lité, leur origine raciale et les situations qu'ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n.d.a.). 111 — Le Capitaine A. H. M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleeble- shire de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre «The Nameless War» (La Guerre sans Nom). : «On m'a montré les Deux Livres Blancs... l'original et la version expurgée, en parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l'édition expurgée» (n.d.a.). 112 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days ofthe Romanov» (Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Times pendant quinze ans et «Les Derniers Jours des Mevanov», de Thornton Butterworth (n.d.a.). - 123 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes les personnes influentes qui peuvent s'y opposer. Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des Juifs révolutionnaires se cram- ponnant avec ténacité aux théories marxistes et œuvrant pour l'établissement d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son livre «Le Juif Polonais» publié en 1906, déclare à propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : «Le Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes au Socialisme avant qu'ils aillent en Palestine pour faciliter l'établissement d'un gouvernement socialiste... et clans le même temps, ils font leur possible pour renverser ces gouvernements européens qui ne considèrent pas leur programme politique... leur programme qui regorge d'idées socia- listes... qui comprend l'organisation de grèves, d'actes de terreur, et les organisateurs étant très jeunes, des actes de sottise aussi bien...» Le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l'utilise comme des «Pions sur un Jeu d'Echec International». - 124- CHAPITRE IX INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1919 La façon dont on employa l'intrigue internationale pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors qu'il était Premier Ministre de Grande Bretagne en 1916, me fut expliquée par un homme qui était extrêmement bien informé. Je le rencontrai en 1917, alors que j'exerçais les fonctions de Courrier du Roi. Nous étions dans ma chambre d'hôtel. Au cours de la conversation, je lui déclarai que je suspectais fortement un groupe relativement restreint d'hommes richissimes d'utiliser la puissance de leur ri- chesse pour influencer les affaires nationales et internationales en vue de conduire un plan secret et des ambitions personnelles. Mon interlocuteur répliqua : «Si vous parlez de telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez longtemps pour constater la justesse de vos vues». Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait été déposé en Décembre 1916, et continent on avait mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur James Balfour. L'histoire qu'il me raconta avait une remarquable ressemblance avec le complot du «Pouvoir Occulte» qui avait dirigé la campagne d'«Infamies» juste avant le démarrage de la Révolution Française en 1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée à at- tirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal pour le compromettre avec une pros- tituée déguisée en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette méthode est la suivante. Peu après la déclaration de guerre en Août 1914, un petit groupe d'hommes richissimes permit à un certain agent de transformer une vieille mais très spacieuse maison de maître en un luxueux club privé. Les personnes qui acceptèrent de financer une entreprise aussi coûteuse insistèrent pour qu'on garde leur identité secrète. Elles expliquèrent qu'elles souhaitaient simplement soutenir et réconforter les officiers des Forces Armées qui risquaient leur vie polir le Roi et le Pays. Le Club pourvoyait à toutes sortes de divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe le plus éclatant. La fréquentation du club était uniquement réservée à des offi- ciers en permission à Londres. Un nouveau membre devait être introduit par un frère officier. Mon interlocuteur m'apprit son nom : le «Glass Club» [1131 . 113 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 125 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés par un responsable qui, s'il était satisfait de leurs lettres de créance, leur expliquait la façon dont fonctionnait le club. On demandait à l'officier qui attendait son admission de donner sa parole d'hon- neur de ne pas révéler les noms des personnes qu'il rencontrerait au cours de son sé- jour au club, ou après l'avoir quitté. Ayant satisfait solennellement à cette demande, on expliquait à l'invité qu'il rencontrerait un certain nombre de femmes très connues de la meilleure société Londonienne. Elles portaient toutes des masques et on demandait à l'officier de ne pas essayer d'identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur secret s'il venait à en identifier quelques-unes par accident. Une fois que ces recommandations étaient faites, on conduisait l'officier dans sa chambre privée qui était meublée et pourvue de la façon la plus riche qui soit. Elle était équipée d'un lit spacieux, d'une armoire de toilette, d'une garde-robe, d'un bar bien garni de vins et de liqueurs, d'une tabatière ainsi que de toilettes et d'une salle de bain. On priait le nouvel invité de faire comme chez lui et on l'informait qu'il aurait la visite d'une dame. Elle porterait une broche, un bijou qui comportait le numéro de sa chambre. Si après avoir fait connaissance, il souhaitait l'emmener dîner, il le pouvait. La salle de réception dans laquelle les invités et leurs hôtesses se réunissaient en buvant des cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais du Roi. La salle à man- ger était suffisamment grande pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait même une salle de bal. Des tapisseries, des éclairages indirects, de jolies femmes fas- tueusement vêtues, de la musique douce, des senteurs de parfums rares constituaient le décor dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet endroit un Paradis tel que les Arabes se l'imaginent. L'atmosphère du club était ainsi faite que les officiers en per- mission se reposaient d'abord puis participaient à de véritables fêtes romaines. Il n'y avait rien de grossier ou de vulgaire au «Glass Club». Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et accommodant... tout à fait l'opposé des horreurs, de la violence et de la brutalité d'une guerre moderne. Entre les danses, es personnes procuraient des diver- tissements destinés à susciter des sentiments de bien-être. Lorsque la soirée s'avançait on dressait un grand buffet littéralement chargé de plats succulents comportant pois- son et gibier. Un bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du Champagne au simple whisky. Entre minuit et une heure, cinq filles splendides interprétaient la «Danse des sept voiles». La danse représentait une scène au Harems du Sultan. Lorsqu'ils étaient fatigués du divertissement, de la danse et de la compagnie des autres personnes, les couples se retiraient dans leurs appartements privés. Le jour suivant, ils avaient la possibilité d'apprécier la baignade à l'intérieur, le ten- nis, le badminton, le billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-Carlo en minia- ture. Vers Novembre 1916, on attira un très haut personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une note lui disant qu'il y obtiendrait des informations de la plus haute importance pour le gouvernement britannique. Il se rendit au Club dans sa voiture personnelle et donna l'ordre à son chauffeur de l'attendre. Après avoir été admis, on le conduisit dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une daine vint le rejoindre et lorsqu'elle le vit, elle en défaillit presque. C'était sa femme ; beaucoup plus jeune que son mari, elle jouait ce rôle d'hôtesse auprès des officiers en permission depuis long- temps. C'était une situation des plus embarrassantes. - 126 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç La femme ne savait rien du complot et n'avait pas d'informations secrètes à révé- ler. Elle fut persuadée qu'elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que seule cette chance malheureuse leur avait permis cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène. Le mari se fit informer du rôle que jouaient les hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées comme celles d'un mort car il faisait partie du gouvernement. Il ne pouvait se permettre d'être impliqué dans un scandale. Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était un espion. Ils rapportaient tout ce qui s'y passait à leurs maîtres. L'identité des personnes impliquées leur était connue. L'information ainsi obtenue était inscrite dans ce qui devint «Le Livre Noir». «Le Livre Noir» mentionnait leurs «péchés» par action et par omission, leurs vices par- ticuliers, leurs faiblesses et le degré d'affection envers leurs parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur influence sur les hommes politiques, les industriels et les hommes d'église influents. Tout était soigneusement noté. En Novembre 1916, un membre du Parlement essaya d'exposer ce qui se passait au «Glass Club». Trois officiers de l'armée, qui avaient protégé le Club, suspectèrent qu'il s'agissait d'un énorme réseau d'espionnage après qu'on eût tenté de les faire chanter en leur demandant des informations qui se seraient avérées d'une grande valeur pour l'ennemi. Leur aventure impliquait une dame australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et les filles de plusieurs personnages hauts placés dans le Gouvernement 11141 . Les tentatives que l'on fit pour connaître la vérité furent stoppées net mais on fit mention du «Livre Noir» au Parlement et dans la grande presse. On déclara que la politique du gouvernement était à la merci d'un scandale gigantesque qui s'avérerait calamiteux à un moment où les forces armées sur mer, sur terre et dans l'air subis- saient de terribles revers. La presse «libérale» commença à attaquer le Premier ministre. On l'accusa de don- ner asile, dans son gouvernement, à des hommes qui étaient incapables d'en assumer les charges et d'avoir fait des affaires considérables avec les industriels et les financiers allemands avant la guerre. On l'accusa d'avoir été amical envers le Kaiser et d'avoir été incapable de prendre des décisions rapides et fermes. On le ridiculisa en le quali- fiant d'«Asquith-qui-attend-de-voir». Mon interlocuteur me raconta que les preuves amassées contre les hauts officiels impliqués dans le scandale du «Glass Club» entraî- nèrent la démission du gouvernement. Ainsi, selon les explications de mon interlocu- teur, l'Empire Britannique dut changer de Gouvernement en plein milieu d'une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith démissionna en Décembre 1916, une coalition gou- vernementale dirigée par David Lloyd George le supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en étaient deux des membres les plus éminents. Peu de temps après avoir entendu cette histoire je fus stupéfait de constater que les trois officiers qu'on avait mentionnés, étaient signalés dans les listes officielles comme «tués au combat». En temps de guerre, une telle chose est tout à fait possible. Mais peu après je reçus une brève note mentionnant qu'on avait emprisonné la Dame aus- tralienne et son chauffeur en vertu de la Loi du Royaume sur la Défense Nationale. Vint enfin l'annonce qu'un membre du Parlement impliqué dans l'affaire s'était retiré de la vie publique. Quelques semaines plus tard, on me retira ma fonction de Courrier 114 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu'il est exposé dans le chapitre III (n.d.a.). - 127 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER du Roi et on me nomma officier navigant dans la flotte des sous-marins britanniques. Nous perdîmes 33% de nos officiers et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui survécurent. Ce fut bien après la guerre, lorsque j'étudiais l'Histoire Moderne et, les religions comparées, que je commençai à prendre conscience de la grande importance du Sio- nisme Politique dans le Complot visant à obtenir le contrôle absolu de l'économie mondiale. Les événements historiques qui vont suivre parlent d'eux-mêmes. Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable H.H. Asquith était Premier Ministre. C'était un anti-Sioniste. Les Banquiers Internationaux décidèrent le rempla- cement du gouvernement Asquith par une coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd George et Winston Churchill useraient de leur grande influence. Lloyd George avait été durant des années l'Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et financé par les Rothschild. Winston Churchill avait été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en politique. En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient les Mouvements Bolchevik et Sioniste. Il semble incroyable que le Gouvernement Britannique n'ait pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu'on sait qu'il dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses diri- geants révolutionnaires emprisonnés à Halifax alors qu'ils étaient en transit de New- York vers la Russie. La chute de l'Empire russe devait entraîner le retrait des puissantes années russes de la guerre aux côtés des Puissances alliées. Les armées allemandes que l'on avait engagées sur le front de l'Est pouvaient venir renforcer celles qui se battaient contre les forces alliées sur le front de l'Ouest. Bien qu'il les ait connus, le gouvernement ne fit rien pour contrecarrer les plans des Banquiers Internationaux, avant qu'ils arrivent à échéance. Le gouvernement britannique était conscient de la situation préoccupante qui se développait en Russie. Nous en avons la preuve par le fait qu'il discuta de cette ques- tion et qu'il prit la décision d'envoyer Lord Kitchener en Russie pour réorganiser les années russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord du H. M. S. Hampshire qui fut mystérieusement coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la disparition de Lord Kitchener et de tout l'équipage à l'exception d'une douzaine de marins qui regagnèrent la terre ferme à bord d'un radeau. Le gouvernement britannique annonça que le H.M.S. Hampshire avait été coulé par un sous-marin allemand ou par une mine allemande mais nous avons la preuve que c'était un mensonge. J'ai enquêté sur cet événement à fond. Dans un précédent ouvrage publié en 1932, «Les Anges de l'Enfer des Profondeurs» — «Hell's Angels ofthe Deep» — j'ai donné la preuve que le H.M.S. Hampshire n'avait pas été coulé par une mine ou une torpille allemande mais par un acte de sabotage ou suite à une erreur de jugement de l'officier navigant. Les preuves techniques que j'ai rassemblées m'ont convaincu que le H.M.S. Hampshire avait som- bré après avoir heurté des récifs immergés des bas-fonds du Nord. Il est difficile de croire qu'un navigateur expérimenté et qualifié ait pu commettre une telle erreur de jugement. Je persiste à croire qu'un saboteur a déréglé les aimants du compas de na- vigation : les gyros-compas ne constituaient pas alors l'équipement réglementaire et même les bateaux qui en possédaient, considéraient les modèles du type «Sperry» comme dangereux. Je le sais de ma propre expérience. - 128 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Le général Erich von Ludendorff (qui était chef d'État Major et partageait avec le général Lindenburg le Commandement des Forces Militaires Allemandes) étudia éga- lement les circonstances relatives à la perte du H.M.S. Hampshire, ainsi que la mort de Lord Kitchener. Il déclara formellement «qu'aucune action d'Unités Navales Alle- mandes, de sous-marins ou bien de poseurs de mines, n'était responsable de la perte du navire». Il déclara être arrivé à la conclusion que la mort de Lord Kitchener ne pouvait être «qu'un acte de Dieu parce-que s'il avait vécu, il attrait sans aucun doute réorganisé les Armées Russes et en aurait fait les Armées les plus redoutables». Le général remarqua alors que «s'il avait pu réaliser cet objectif les Bolcheviks se- raient entrés en possession d'une des plus redoutables machines de guerre que le monde ait jamais connu. Une telle force aurait permis au communisme de déferler sur le monde entier». Je maintiens que les Banquiers Internationaux ne pouvaient se permettre d'accep- ter la réorganisation des Armées Russes qu'APRÈs le soulèvement Menchevik et après le renversement du Gouvernement Provisoire de Kérensky en 1917. Lénine et Trotsky n'auraient jamais réalisé ce qu'ils accomplirent si Lord Kitchener avait pu réorgani- ser, discipliner et entraîner les Armées Russes en 1916. L'Histoire rapporte aussi que Winston Churchill et Lord Kitchener s'étaient sérieusement brouillés à propos de la politique militaire au cours des années 1914-1916. Lord Kitchener s'était âprement opposé à la volonté de W. Churchill d'envoyer une escadre navale à Anvers en 1914 et au plan d'occupation des Dardanelles. Deux entreprises qui s'étaient avérées de coû- teuses erreurs. L'aventure des Dardanelles aurait pu réussir et aurait probablement mit fin à la guerre en 1916 si Churchill avait attendu que l'armée et la marine, fussent prêtes à entrer en opération conjointement. Lorsque Churchill insista pour que les forces navales, seules, attaquent les Dar- danelles, l'ennemi saisit immédiatement la stratégie qu'il projetait d'appliquer sur le terrain. Après avoir commis cette première bévue, Churchill donna l'ordre à l'armée de terre d'y prendre part. On passa outre aux objections de Lord Kitchener et on ignora ses conseils. Les forces militaires alliées destinées à prendre d'assaut les Dardanelles étaient insuffisantes en nombre, mal entraînées, pauvrement équipées pour une telle entreprise et mal assistées en renforts, en vivres et en aide médicale. Elles furent obli- gées d'attaquer des troupes de première classe dont les chefs avaient été mis au cou- rant du danger que représentait le projet allié. Nos forces militaires et navales durent affronter des obstacles qui n'existaient pas lorsque Churchill avait ordonné le premier assaut naval. La campagne des Dardanelles était vouée à l'échec dès le commencement. Plus nous étudions les méthodes qu'emploient les «Puissances Secrètes» derrière les affaires internationales, plus il est évident — et nous le constatons dans tous les cas — qu'elles font passer des assassinats isolés pour des accidents ou des suicides ; des sabotages pour des négligences ou des erreurs de jugement, et des bévues involon- taires pour des circonstances atténuantes. La seule considération qui pouvait justifier la politique de coalition gouvernemen- tale en 1916 à propos de la Russie est la suivante : le gouvernement savait qu'il ne pourrait obtenir d'aide financière ou militaire de l'Amérique qu'APRÈs le renversement du gouvernement russe. Une telle déclaration semble absurde, mais elle est corroborée par les faits suivants : - 129 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les Mencheviks déclenchèrent la Révolution Russe en février 1917. Le Tsar abdiqua le 15 Mars 1917. Jacob M. Schiff, associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New-York, annula im- médiatement les restrictions qu'il avait imposées quant à la prorogation d'une aide financière aux Alliés. Mortimer Schiff reçut alors de son père Jacob, l'ordre de télégraphier à Sir Ernest Cassels : «Du fait de l'action récente en Allemagne et des événements en Russie, nous ne nous abstiendrons pas plus longtemps de financer les gouvernements alliés». Le 5 Avril, le gouvernement britannique annonça qu'il envoyait le Très Hono- rable Arthur James Balfour, Ministre des Affaires Etrangères, aux États-Unis, afin de faire savoir aux Banquiers Américains que le gouvernement britannique était prêt à soutenir officiellement leurs plans vis-à-vis du Sionisme Politique, à condition qu'ils fassent entrer l'Amérique en guerre aux côtés des Alliés. L'Amérique entra aussitôt en guerre : le 7 Juin 1917, les premières troupes amé- ricaines débarquaient sur le sol de France. Le 18 Juillet 1917, Lord Rothschild écrivit à M. Balfour ce qui suit : «Cher M. Balfour, Je puis enfin vous envoyer les conditions que vous me demandiez. Si le gouvernement de Sa Majesté m'envoie un message les acceptant et que vous les approuviez également, je le transmettrai à la Fédération Sioniste lors d'une réunion qu'on organisera pour en discuter. Les conditions étaient les suivantes : 1. «Le gouvernement de Sa Majesté accepte le principe selon lequel la Palestine sera transformée en un foyer national pour le peuple juif [115] ». 2. «Le gouvernement de Sa Majesté fera tout son possible pour garantir la réali- sation de cet objectif et discutera des méthodes et des moyens à employer avec l'organisation Sioniste [116] M. Balfour et le gouvernement britannique acceptèrent les termes dictés par Lord Rothschild et ses confrères Sionistes. On en a la preuve par le fait que le 28 Août, Sir Herbert Samuel (qui fut nommé Vicomte par la suite), Sir Alfred Mond (qui devint Lord) et Lord Rothschild persuadèrent le Gouvernement Britannique d'envoyer Lord Reading aux États-Unis en tant que Chef de la Mission Economique. Lord Reading, lorsqu'il était Sir Rufus Isaacs, avait été mêlé au scandale Marconi. Les détails de l'accord qu'il négocia avec le gouvernement des États-Unis en Sep- tembre 1917 n'ont jamais fait l'objet d'un compte-rendu public. On sait toutefois que la «négociation» avait trait à la Banque d'Angleterre car elle fut complètement réorgani- sée, sous contrôle américain, et matériellement reconstruite après 1919 [117] . En Septembre, Jacob Schiff de Kuhn-Lœb & Co écrivit une longue lettre traitant de la question Sioniste à un certain M. Friedman. On y trouvait le passage suivant : «Je crois vraiment qu'il faudrait s'assurer la bonne volonté de l'Amérique, de la Grande-Bretagne 115 — Remarquez que le mot employé est Palestine et non israel, (n.d.a). 116 — M. Stokes, membre du Parlement, cita cette lettre au Parlement Britannique au cours du débat sur la Palestine, le 11 Décembre 1947 (n.d.a.). 117 — Lire «Programme for the Third World War» (Programme pour la Troisième Guerre Mondiale)., de C.H. Douglas, Liverpool, 1944 (n.d.a.). - 130 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç et de la France, [118] quels que soient les événements, pour que notre peuple puisse s'établir en grand nombre en Palestine... ensuite pour qu'il soit possible d'obtenir de ces Puissances l'assurance formelle que la Palestine deviendra indépendante dès que sa population se sera accrue en des proportions suffisantes pour la justifier». Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant légal de Kuhn-Lœb & Co écrivit à son ami Max Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : «Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des Juifs britanniques m'informe que son organisa- tion est en plein accord avec le Comité Juif américain... La Déclaration Balfour, avec le consentement des Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie. Le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance : c'est un piédestal sur lequel on peut installer une arme puissante. Toutes les protestations que les opposants pourraient faire seront vaines et les soumettraient individuellement à des sanctions détestables et concrètes, mais très impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux conséquences qui pourraient en résulter. » Nous avons ici un aveu brutal de la part de Louis Marshall, que «le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance... c'est un piédestal sur lequel on peut ins- taller une arme puissante». Le plan à longue échéance auquel il fait référence ne peut être que le Plan à longue échéance dont nous avons déjà parlé et auquel nous avons continuellement fait référence. C'est un Plan au moyen duquel les Financiers Interna- tionaux espèrent remporter le contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Voici quelques événements historiques parmi les plus importants qui confirment la déclaration que nous venons de citer : Le 28 Janvier 1915, M. Asquith, Premier Ministre d'Angleterre écrivit dans son journal : «Je viens de recevoir de Herbert Samuel un mémorandum intitulé «L'Avenir de la Palestine»... Il pense que nous devrions implanter sur ce territoire à peu près trois ou quatre millions de Juifs européens. On a presque l'impression de lire une nouvelle édition mise à jour de «Tancred». Je confesse ne point être séduit par cette proposition d accroissement de nos responsabilités. ..etc.». Le Premier ministre Asquith se présentait donc comme antisémite. Des Sionistes éminents possédaient la plupart, sinon la totalité des principales in- dustries de guerre en Grande-Bretagne. Sans aucune raison valable, en 1915-1916, la Grande-Bretagne se trouva subitement à court de produits chimiques dans la fabrica- tion d'explosifs si bien que les canons et les munitions qu'on avait promis à nos alliés Russes ne purent être fabriqués. Les obus destinés à nos canons étaient devenus telle- ment rares que nous fûmes contraints de les rationner et le gouvernement Asquith fut accusé de saboter l'effort de guerre. Mais examinons les faits. Sir Frederik Nathan était le responsable de la production chimique. M.M. Brunner et Mond reçurent la tâche de faire tout ce qui était en leur possible pour redresser cette situation délicate. Utilisant les fonds du gouvernement, ils construisirent une grande usine chimique à Silverstown. Sir Alfred Mond, pendant ce temps-la, fia nommé Com- missaire des Ateliers de Sa Majesté et devint par la suite Chef de l'Agence Juive en Palestine. 118 — M. Cambon, du Ministère des Affaires Étrangères français, accepta dès cette époque la Déclaration Balfour en ce qu'elle soutenait le Sionisme (n.d.a.). - 131 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On lança le travail à toute vapeur dans l'usine et elle revint au niveau de production en un temps record. Les félicitations ne manquèrent pas et l'on gratina d'honneurs les richissimes financiers Sionistes qui, soi-disant, œuvraient pour l'effort de guerre britannique. Mais, dès que l'usine de Silverstown se mit à produire, elle «sauta», cau- sant la mort de quarante personnes. Plus de huit cents bâtiments et habitations furent détruits. (Pour des précisions supplémentaires sur cet aspect de la guerre, lire « The Brieffor the Prosecution» (Le Dossier d'Accusation), de C.H. Douglas.) La Grande-Bretagne ne put fournir des armes et des munitions à la Russie comme elle le lui avait promis et cette dernière expérimenta de sérieux revers militaires sur le front de l'Est. Les journaux rapportèrent que les troupes russes combattaient avec des bâtons et à poings nus avant d'être massacrées par des troupes allemandes bien armées. Une lettre du Professeur Bernard Pares (qui fut anobli par la suite) destinée à Lloyd George sous-entendait que les canons et les munitions promis au gouvernement impérial russe furent délibérément gardés afin de créer les conditions favorables à la révolution que complotaient alors les Banquiers Internationaux à Genève et à New- York. La lettre du Professeur Pares écrite en 1915 révèle en partie : «Je dois déclarer à mon humble avis que l'échec malheureux de M. M. Vickers-Maxim & Co quant à la fourniture de munitions à la Russie, qui auraient dû arriver dans ce pays il y a cinq mois, met gravement en danger les relations entre les deux pays et en particulier leur coopération dans la guerre actuelle. Je déclare formellement que jusqu'ici, aucun ravi- taillement en provenance d'Angleterre a atteint la Russie». David Lloyd George, à l'époque où la lettre fut écrite, était Chancelier de l'Échiquier (Ministre des Finances) et responsable du financement de la guerre. Sir Ernest Cassels contrôlait MM. Vickers-Maxim & Co et était associé aux affaires de Kuhn-Lceb & Co de New-York, eux-mêmes associés aux Rothschild et aux Banquiers Internationaux d'Angleterre, de France, d'Allemagne, etc. Lorsqu'on parla de la lettre du Professeur Pares au Gouvernement, Lloyd George aurait pris la défense de sa politique en déclarant que «charité bien ordonnée com- mence par soi-même. Nos soldats britanniques qui combattent en France ont seulement quatre mitrailleuses par bataillon. On ferait mieux de les équiper avant d'exporter des armes en Russie». Lord Kitchener aurait répondu : «Je considère que c'est un luxe d'avoir plus de quatre mitrailleuses par bataillon alors que nous ne pouvons fournir les armes pro- mises à la Russie. Le résultat, c'est que les Russes n'ont qu'un fusil en état de fonction- nement pour six hommes». Les agents des conspirateurs internationaux reçurent l'ordre de salir Lord Kitche- ner et ils firent circuler la rumeur suivante dans le monde entier : Lord Kitchener au- rait déclaré qu'il considérait que plus de quatre mitrailleuses par bataillon de soldats britanniques combattant en France était un luxe ! Cette atteinte à la réputation de Lord Kitchener, véritable contre-vérité, a eu la vie dure jusqu'à aujourd'hui. On la trou- vait encore dans la biographie de David Lloyd George publiée récemment et dans un compte-rendu de biographie publié il y a quelque temps dans le Toronto Star Weekly. J'ai envoyé au rédacteur-en-chef du Star Weekly tous les renseignements véridiques concernant cet important événement historique. Il me répondit que c'était de la dyna- mite, beaucoup trop dangereuse à manier pour lui et me signala qu'il avait transmis ma correspondance au Daily Star. Inutile de dire qu'on ne publia jamais la vérité. - 132 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç C'est un exemple typique qui nous montre comment les conspirateurs internatio- naux salissent la réputation d'hommes honnêtes, même décédés, afin de dissimuler leurs propres agissements nuisibles, exemple qui illustre parfaitement comment leurs agents influencent la presse du monde entier pour informer la population dans le mau- vais sens, pour l'inciter à accuser des hommes innocents, jusqu'au gouvernement de leur pays, le rendant responsable de malheurs qui sont le résultat de leurs conspira- tions. Afin de prouver que Vickers-Maxim & Co étaient sous la coupe de Kuhn-Lceb & Co, à cette époque, Boris Brazol déclare : «Le 4 Février 1916, le Parti Révolutionnaire Russe d'Amérique tint une réunion à New-York à laquelle assistaient 62 délégués... On y révéla que des rapports secrets venaient juste de parvenir au siège du Parti en prove- nance de Russie et signalaient que le moment était propice... On donna l'assurance à l'assemblée que des fonds substantiels seraient accordés par des personnes sensibles à la libération du peuple russe. A ce sujet, on mentionna fréquemment le nom de Jacob Schiff»™. Jacob Schiff était à cette époque associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New- York. Une cinquantaine de révolutionnaires sur les soixante deux qui assistèrent à la réunion du 4 Février 1916 étaient des hommes qui avaient eu un rôle actif lors de la Révolution de 1905. On les utilisa une fois de plus pour fomenter des troubles révolu- tionnaires, mais Jacob Schiff avait prévu que Lénine usurperait les fruits de la victoire dans l'intérêt des Banquiers Internationaux. Y! Encyclopédie du Savoir Juif déclare à propos du Sionisme : «La Guerre Mondiale eut pour conséquence l'abandon de Berlin en tant que centre d'organisation, et l'autorité suprême fut transférée au Comité d'Urgence Sioniste Provisoire établi à New-York sous la direction de «Justice» L.D. Brandeis». Jacob de Haas écrivit dans son livre «Louis Deinbitz Brandeis» : «Le Service (Sio- niste) des Transferts... ses ramifications s'étendaient dans toutes les zones militaires occupées par les Alliés, en Turquie, en Syrie, en Palestine et en TransJordanie ainsi qu'à Bagdad. Pas un seul «cent» (US.) sur les millions brassés ne fut perdu... En com- mençant par utiliser les services des bureaux adéquats du Département d 'État des États-Unis (Ministère des Affaires étrangères) comme moyen de communication et de cautionnement, ce service obtint le succès et l'efficacité nécessaires si bien que le Trésor des États-Unis l'employa pour transmettre des fonds et des messages que le gouvernement ne pouvait communiquer avec succès... les ambassades des capitales européennes avançaient du liquide à la demande du ministre de l'Exécutif (Sioniste) de New-York». L. Fry déclare à ce propos, à la page 51 de son livre «Le Retour des Flots vers l'Orient» ( Waters flowing Eastward) : «A partir de ce moment, on ressentit de plus en plus leur influence dans les cercles politiques d'Europe et d'Amérique. En particulier le «Zionist Transfer Department» comme on l'appelait, avait la possibilité de transférer des fonds et des informations aux éléments subversifs des pays ennemis». Ensuite nous retrouvons les Loges du Grand Orient sur la scène du Mouvement 119 — Boris Brasol est l'auteur de «The World ofthe Cross Roads» — Un monde à la croisée des chemins (n.d.a). - 133 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Révolutionnaire Mondial. M. Erzberger déclare aux pages 145-146 de «Mon expé- rience de la Guerre Mondiale» : «le 16 Mars 1916, l'Alliance Israélite versa au Grand Orient de Paris la somme de 700.000 francs et dans les archives du Grand Orient de Rome, on peut constater que «le 18 Mars 1916 eut lieu le transfert d'un million de lires au Grand Orient de Rome». Je ne suis pas assez naïf pour imaginer que «l'Alliance Israélite» utilise les deux Grands Orients uniquement dans le dessein défaire parvenir un million de lires aux Juifs italiens». Sur les événements qui suivirent la démission d'Asquith en 1916, A.N. Fields déclare à la page 104 de «AU Thèse Things» (Toutes ces choses) que «l'influence juive dans la politique britannique se fit davantage ressentir après l'accession au pouvoir de M. Lloyd George». L. Fry, à la page 55 du «Retour des Flots vers l'Orient», déclare : «La première réunion officielle du... Comité Politique eut lieu le 7 Février 1917 dans la demeure du Dr Moses Gaster. Etaient présents Lord Rothschild, James de Rothschild (fils d'Edmond de Rothschild de Paris ; ancien propriétaire des Colonies Rothschild en Palestine), Sir Mark Sykes (dont la maison aux portes de Buckingham était le quartier général de la Cause Sioniste, centre parfaitement équipé en appareils télégraphiques, etc.), Sir Her- bert Samuel, Herbert Bentwich (par la suite Procureur Général de Palestine), Harry Sacher, Joseph Cowen, Chaïm Weizmann et Nahum Sokolov [120] . On y discuta tous les aspects du programme Sioniste qui devait servir de base aux négociations officielles englobant les futurs mandats, Palestine, Mésopotamie et Royaume du Hedjaz». J.M.N. Jeffries (Op. cit.) vient corroborer cette information : «Les minutes de cette réunion furent chiffrées et communiquées sur le champ à l'Organisation Sioniste des États-Unis... A partir de ce moment-là, sa branche Politique des États-Unis commença à façonner et à diriger la politique britannique et les affaires britanniques». Afin de démontrer la réalité du pouvoir qu'exercent les Banquiers Internationaux dans les affaires du gouvernement britannique, nous citerons Samuel Landmann [mI . Landman écrivait : «Un accord fut conclut entre Sir Mark Sykes, Weizmann et Sokolov fut alors décidé d'envoyer un message secret à «Justice» Brandeis stipulant que le Cabi- net britannique aiderait les Juifs à acquérir la Palestine en échange, Outre-Atlantique, d'un actif soutien Juif en faveur de la Cause Alliée. Il fallait susciter aux États-Unis un soutien à une aussi noble cause. On expédia ce message chiffré, via le ministère des Affaires Etrangères britannique. On expédia également des messages secrets aux dirigeants Sionistes de Russie par le biais du général Mac Donogh... Le Dr Weizmann (un des fondateurs du Sionisme Politique) put s'assurer du gouvernement le service d'une demi-douzaine de jeunes Sionistes en vue d'œuvrer activement pour le Sionisme. A cette époque, la conscription était en vigueur et seuls ceux qui exerçaient une profes- sion d'intérêt national pouvaient être retirés du service actif du service au front. Je me souviens du Dr Weizmann écrivant une lettre au général Mac Donogh (directeur des opérations militaires) et invoquant son appui pour obtenir l'exemption du service actif de Léon Simon, de Harry Sacher, de Simon Marks, de Hyamson, de Tolkowsky et de moi- même. A la demande du Dr Weizmann, on me transféra du Ministère de la Guerre... au ministère de la Propagande... et plus tard au Bureau Sioniste... vers Décembre 1916. A 120 — Le même Sokolov qui écrivit «Histoire du Sionisme» (n.d.a.). 121 — Son livre «La Juiverie Mondiale» parut à Londres le 22 Février 1936. Nous verrons que l'intrigue internationale a créé une situation semblable au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 134 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç19 partir de ce moment-là, et pendant plusieurs années, on considéra le Sionisme comme un allié du gouvernement britannique... Les problèmes de déplacement et de passeport n'existaient pas lorsqu'un homme était recommandé par notre bureau. Par exemple, un certificat qui portait ma signature était reconnu par le Ministère de l'Intérieur et un Juif Ottoman devait être considéré comme un allié de notre cause et non pas comme un ennemi, ce qui était le cas pour les simples sujets Turcs». Une étude de la vie de Disraeli nous apprend qu'il passa de nombreux dimanches soirs en compagnie des Rothschild de Londres. Il y est révélé que lorsque Kuhn-Lœb & Co de New-York financèrent les révolutionnaires Juifs en Russie, les Rothschild de Londres furent les gestionnaires de l'Administration tsariste à Londres. Nous appre- nons aussi que les Rothschild londoniens étaient «libéraux» et que de 1840 à 1917 la «Presse Libérale» contrôlée par eux était évidemment anti-russe, Disraeli nous in- forme qu'en Allemagne on considérait les dirigeants de la politique et de la finance comme réactionnaires, car ils ne permettaient pas aux Banquiers Internationaux de faire exactement ce qu'ils voulaient, Le Baron von Bleichroeder, de Berlin, et les War- burg de Hamburg étaient les représentants des Rothschild en Allemagne. En Russie, les Weinstein d'Odessa secondaient les Ginzberg de St Petersburg dans la protection des intérêts des Rothschild. Un autre homme très actif pour la cause des Banquiers Internationaux fut Otto Kahn. Il dissimula soigneusement ses véritables couleurs de révolutionnaire mondial derrière les drapeaux de plusieurs pays dans lesquels il vécut et dont il se prétendit «citoyen patriote». Otto Kahn était né en Allemagne et émigra aux États-Unis comme Paul Warburg. Comme lui, il devint associé de Kuhn-Lœb & Co dès son arrivée en Amérique, et obtint un emploi de clerc chez Speyer & Co afin de ne pas attirer l'atten- tion. Il épousa par la suite la petite fille de M. Wolf, un des fondateurs de Kuhn-Lœb & Co. Lorsque M me Kahn visita Moscou en 1931, le gouvernement soviétique la reçut officiellement et donna en son honneur un grand dîner et plusieurs réceptions fas- tueuses. L'Armée Rouge de Staline se mettait au garde-à-vous sur les routes lorsqu'elle passait et les soldats présentaient les armes 11221 . Le 2 Avril 1934, dans un article du Daily Herald, M. Hannen Swaffer écrivit : «Je connaissais depuis de nombreuses années Otto Kahn, le multimillionnaire. Je l'ai connu lorsqu'il était un allemand patriote et lorsqu'il fut un américain patriote. Naturelle- ment, lorsqu'il voulut faire partie de la Chambre des Communes (britannique), il rejoi- gnit le «Parti Patriotique». M. Otto Kahn serait devenu Président de l'Union des Pays de langue anglaise si l'on n'avait accidentellement dévoilé ses activités révolutionnaires : il fut prouvé que sa demeure était le centre de réunion d'agents soviétiques tels que Nina Smorodine, Claire Sheridan, Louis Bryant et Margaret Harrisson». Au cours de l'été 1917, il devint impératif de savoir qui financerait Lénine et Trots- ky pour leur coup d'état révolutionnaire. Les Banquiers Internationaux décidèrent que leurs représentants se rencontreraient à Stockholm (Suède) parce que ce pays était neutre et relativement peu fréquenté par les espions internationaux. Parmi les per- sonnes qui assistèrent à la réunion, se trouvaient des hommes qui représentaient les intérêts bancaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, de Russie et des États- 122 — Lire «Toutes ces choses» de A.N. Fields (n.d.a.). - 135 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unis d'Amérique. M. Protopopoff, le ministre russe de l'Intérieur y était, de même que M. Warburg de Hamburg, frère de Paul Warburg, associé de Kuhn-Lœb & Co de New- York, qui avait mis au point la législation du Système de Réserve Fédérale en 1910. Nous verrons que dans le but de savoir comment on s'entendrait sur le financement de Lénine et de Trotsky pour renverser le gouvernement russe, des délégués vinrent de toutes les nations en guerre. Il fut décidé finalement que Kuhn-Lœb de New-York mettrait $50.000.000 à la disposition de Lénine et de Trotsky à la Banque de Suède. En 1917, les officiers des Renseignements britanniques et américains rapportèrent ces faits à leurs Gouvernements respectifs. Ce fut à ce moment tragique que le Com- mander E.N. Cromie mourut en repoussant une foule de révolutionnaires qui attaquait le Consulat de Grande-Bretagne à St Petersburg. Il retint ces enragés afin de donner à ses collègues le temps de brûler des documents qui avaient trait à ces questions et à d'autres sujets 11231 . Le gouvernement américain expédia au gouvernement britannique les rapports qu'il avait reçus de ses officiers des services de renseignement. M. Oudendyke, ministre des Pays-Bas à Petrograd (qui veillait sur les intérêts bri- tanniques en Russie après que le Commander Cromie ait été assassiné), avertit égale- ment le gouvernement britannique. Son avertissement fut publié en Avril 1919 dans le «Livre Blanc» sur la révolution bolchevique édité par les imprimeurs du Roi. Les plans que Jacob Schiff avait dressés pour permettre à Trotsky et à sa cohorte de révolutionnaires professionnels de revenir à St Petersburg via New York «tombèrent à l'eau» lorsque Trotsky fut emprisonné par le gouvernement canadien à Halifax (Nou- velle Ecosse). Le pouvoir que les Banquiers Internationaux exercent sur les gouverne- ments constitutionnels est ainsi prouvé par le fait qu'ils protestèrent aussitôt auprès des gouvernements concernés. Trotsky et son «gang» de révolutionnaires furent relâ- chés et ils reçurent un sauf-conduit pour traverser la Zone de blocus britannique. Nous avons une preuve supplémentaire de la complicité des politiciens britan- niques dans la Révolution Russe de 1917, grâce à D. Petrovsky qui nous expose le rôle joué par Sir G. Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne 11241 . Petrovsky prouve que bien que parfaitement informé de tout ce qui se tramait dans les coulisses, le gouver- nement de Lloyd George aida les Banquiers Internationaux à faire entrer Trotsky et ses révolutionnaires en Russie pendant qu'au même moment le Haut Commandement allemand aidait les Banquiers Internationaux à faire passer Lénine et son «gang» de révolutionnaires de Suisse à Petrograd. On fournit à Lénine ainsi qu'à ses hommes de main un wagon de chemin de fer privé pour leur voyage à travers l'Allemagne. M. Petrovsky révèle que Milioukoff, qui avait été nommé ministre des Affaires étrangères par le gouvernement républicain russe au printemps de 1917, fut l'homme qui négocia cette intrigue qui impliquait des nations en guerre. Il est aussi mentionné qu'en remerciement de la coopération du Haut-État-Major allemand, le gouvernement de Grande-Bretagne accepta la requête de Milioukoff, à savoir la libération de M. M. 123 — Le Commander Cromie servit dans les sous-marins britanniques à la même époque que l'auteur. Ses exploits en faveur des Russes sont rapportés dans «By Guess and by God», livre que nous avons publié en 1931 (n.d.a).. 124 — Lire «La Russie sous les Juifs», pages 25-26 et 34-35 (n.d.a.). - 136 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Litvinov. Ce dernier avait été arrêté par les officiers du renseignement britannique en tant qu'espion de l'Allemagne. Les origines de M. Litvinov s'avèrent d'un grand intérêt ; ses parents portaient le nom de Finkelstein. Lorsqu'il rejoignit le Mouvement Révo- lutionnaire Mondial, il changea son nom en celui de Meyer Wallach. Lorsqu'il décida de s'associer avec Lénine et son parti bolchevique, il changea de nouveau son nom en celui de Maxim Litvinov. C'est le même homme qui fut l'espion des Allemands et c'est encore le même homme qui sera arrêté lorsqu'il essayera de changer les billets de banque de 500 roubles qu'il avait dérobés après avoir lancé une bombe lors du cam- briolage de la Banque de Tiflis. Après sa libération par les autorités britanniques, Litvinov retourna en Russie. Il aida Lénine à renverser le Gouvernement Provisoire de Kérensky et le Soviet Men- chevik instauré à St Petersburg avant octobre 1917. Litvinov fut le Commissaire des Affaires étrangères de Staline de 1930 à 1939 et fut nommé membre dû Comité Cen- tral du Parti Communiste en 1935. Assassin, receleur d'argent volé, espion, gangster international et Chef d'orchestre des menées révolutionnaires dans de nombreux pays, toutes ces qualités furent acclamées par les nations du monde lorsqu'il fut élevé à la fonction de Président du Conseil des Nations Unies. Seul un groupe international, tel que les Banquiers Internationaux, pouvait sauver la vie de cet homme et lui assurer la liberté lorsqu'il exécutait les mots d'ordre criminels des comploteurs internationaux. Seuls le pouvoir et l'influence des Banquiers Internationaux ont pu le faire élire Pré- sident du Conseil des Nations Unies. Voici une bonne preuve pour montrer que les Illuminati contrôlent les hommes qui dirigent les Nations Unies ! Une autre preuve qui vaut la peine d'être citée établit que les Banquiers Internatio- naux du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Allemagne et de Russie travaillèrent ensemble même après que l'Allemagne et la Grande-Bretagne se soient déclaré la guerre. Nous trouvons cette preuve dans une brochure intitulée «Trotsky» (Defender Publishers, Wichita, Kansas), citant une lettre de J.M. Dell et adressée personnellement à Lloyd George. Mais pourquoi continuer ? Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et diri- gèrent la Révolution Russe afin d'obtenir le contrôle d'un énorme territoire pour que les Illuminati puissent y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des ex- périences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d'essayer de diriger le monde entier avant d'avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui eut lieu dans l'Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773. «A moins que l'on ne décide d'agir en commun, il est probable que ce plan arrivera à échéance lorsqu'ils auront obtenu le contrôle économique et politique après la Troi- sième Guerre Mondiale». Nous verrons que le gouvernement de coalition qui avait accusé le Premier Mi- nistre Asquith pendant la Première Guerre, en Décembre 1916 ne fit aucun effort pour arrêter les Banquiers Internationaux dans l'exécution de leurs plans, qui concernaient la Révolution Russe alors que ce gouvernement savait que leur succès entraînerait le retrait des Armées russes de la guerre. Les Sionistes de Grande-Bretagne acceptèrent - 137 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER le renversement du gouvernement impérial russe, nous en avons la preuve dans le fait suivant : dès que Lénine eut annoncé qu'il venait d'établir sa dictature, en Novembre 1917, Lloyd George annonça également que la politique du gouvernement britannique appuierait le Plan Rothschild pour l'établissement d'un Foyer National du Peuple Juif en Palestine. Lloyd George n'éprouvait donc aucun ressentiment vis-à-vis des Ban- quiers Internationaux qui avaient pourtant retiré la Russie de la guerre, pays allié de la Grande-Bretagne. Les révolutionnaires Mencheviks dirigés par les Juifs, en Russie, avaient combattu lors de la révolution avortée de 1905. Les mêmes révolutionnaires déclenchèrent la révolution en Février 1917. Une fois de plus, ils allèrent au devant de grands succès au cours des premières phases du coup d'état révolutionnaire. Ils constituèrent de fait un Soviet à Petersburg. Les Banquiers Internationaux ne se soucièrent pas de qui menait ce soviet jusqu'à ce qu'il soit près du but ; mais dès qu'il fut en position de marquer, ils s'interposèrent et prirent la partie en main. Leur but était de mettre en place une Dictature Totalitaire fonctionnant selon le principe de la société anonyme. On fit de Lénine un «dictateur» et le soviet retourna dans les coulisses. Ensuite, on accusa la foule communiste de leurs crimes contre l'humanité... Le 17 Juillet 1917, les Bolcheviks, sous la direction de Lénine, lancèrent une agi- tation anti-gouvernementale en Russie. Il en résulta un soulèvement de la population échauffée des villes, qui était composée d'ouvriers et de soldats. Cette révolte sans lendemain prit le nom de «Journées de Juillet». Kérensky fit face à la situation avec fermeté. Il fit tirer sur les foules ; plusieurs centaines de personnes furent tuées niais on restaura l'ordre. Les dirigeants Bolcheviks s'enfuirent et quelques-uns d'entre eux furent arrêtés. Lénine et Zinoviev se cachèrent à Sestroretsk. Trotsky, Kamenev et Lu- natcharsky faisaient partie des révolutionnaires arrêtés. Staline qui était à cette époque rédacteur-en-chef de la «Pravda» ne fut pas malmené. Après la révolte, le Prince Lvov abdiqua et Kérensky, le «Napoléon Juif» devint Premier ministre. Kérensky, qui était un grand orateur, essaya de relancer l'enthousiasme pour l'effort de guerre parmi les soldats et les ouvriers. Toutes les tentatives oratoires de Kérensky échouèrent. L'influence de Kérensky commença à décliner régulièrement. Lénine était affairé et convoqua le Sixième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocrate Russe pour le 8 Août. Ce congrès dura jusqu'au 16 Août. Il en sortit responsable des groupes révolu- tionnaires unifiés. C'est pendant cette année-là que le parti révolutionnaire uni prit le nom de Parti Communiste. Au Congrès, un comité secret se constitua et s'intitula Comité Central d'Octobre. Il comprenait 26 membres qui devaient préparer la Révo- lution d'Octobre, et diriger ensuite le coup d'état révolutionnaire dans toutes ses diffé- rentes phases. Staline se montra à la hauteur de la situation, et à la clôture du Congrès on l'élut au Praesidium du Sixième Congrès du Parti. Les étudiants, en leur majorité, croient qu'on n'aurait jamais remarqué Staline si de nombreux autres dirigeants révo- lutionnaires expérimentés n'avaient été emprisonnés. Mais la vérité, c'est que Lénine agissait comme Agent Principal du Pouvoir Occulte qui avaient des vues sur Staline : il devait supplanter les autres à terme. Le Comité Central, en organisant la Révolution d'Octobre, voulait devancer le Gouvernement Provisoire et en appeler à une élection générale où l'on emploierait le bulletin secret pour élire un gouvernement constitutionnel représentatif qui dirige- - 138 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç rait l'Empire Russe. La tentative de prise du pouvoir par Lénine devait, pour réussir, être accomplie avant que l'Assemblée Constitutionnelle ne se réunisse en Janvier pour mettre au point cette élection à l'échelle de la nation. Si cette élection venait à être organisée, la population aurait des représentants au gouvernement. Il sentit qu'il serait plus difficile d'obtenir le soutien nécessaire pour le renversement d'un gouvernement du peuple que de renverser le Gouvernement Provisoire. Son raisonnement s'avéra juste. Aussi étrange que cela puisse paraître, à la lumière des événements qui se dérou- lèrent par la suite, Kamenev fut libéré le 17 Août et Trotsky, un mois plus tard. Le 24 Septembre, Trotsky fut élu Président du Soviet de Petersburg à la place de Cheidze. Le 26 Septembre, le Soviet de Petersburg vota le transfert du pouvoir militaire à un Comité Révolutionnaire Militaire dirigé par Trotsky. La véritable révolution de Lé- nine n'était alors qu'une question de jours. Lénine démontrait ce qu'une préparation minutieuse et une précision d'horlogerie, soutenue par des moyens financiers illimités pouvaient accomplir. Il savait comment utiliser à son avantage l'élément de surprise et convainquit rapidement de nombreux dirigeants d'autres groupes révolutionnaires qu'il était l'homme de la guerre révolutionnaire. Il eut bientôt tout le monde sous sa coupe et les chefs durent obéir à ses ordres avec efficacité et sans poser de question. Les dirigeants révolutionnaires firent circuler une rumeur qui disait que le Deu- xième Congrès Pan-Russe des Soviets aurait lieu le 7 Novembre. C'était pour détourner l'attention et faire croire au grand public qu'il n'y avait aucune action révolutionnaire prévue à court terme. Le 4 Novembre, toutefois, le Comité Révolutionnaire Militaire organisa de gigantesques manifestations de masse, sorte de préparation à la véritable révolte. Le jour suivant, le 5 Novembre, la garnison de Pierre et Paul choisit de prendre le parti des Bolcheviks. Le 6 Novembre, Kérensky fit un effort désespéré pour prévenir la révolution en ordonnant l'arrestation du Comité Révolutionnaire Militaire. Il inter- dit toutes les publications des Bolcheviks et ordonna à des troupes fraîches de rempla- cer la garnison de Pierre et Paul. Mais Lénine avait trop bien organisé sa Cinquième Colonne. Les ordres de Kérensky ne furent jamais transmis. Les officiels en qui il avait confiance le laissèrent tomber. Lénine sortit discrètement de son repaire. 11 rejoignit le Comité Révolutionnaire Militaire à l'Institut Smolny dès qu'il sut l'échec des mesures contre-révolutionnaires de Kérensky. L'Institut servait de quartier général aux révolutionnaires. Le 7 Novembre à 14 heures, on donna le signal pour le déclenchement de la révolution. La nuit arri- vée, Lénine avait bien en main St Petersburg. A 15 heures, il fit un discours enflammé au Soviet de Petersburg. A 21 heures, les troupes Bolcheviques assiégèrent le quar- tier général du Gouvernement Provisoire au Palais d'Hiver. A 23 heures, le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets se réunit et les Bolcheviks s'assurèrent la majorité. Le Congrès devint ainsi le Gouvernement Officiel de la Russie. Kamenev en fut élu pre- mier Président et Lénine, Premier ministre. Trotsky devint Commissaire aux Affaires étrangères. Le 21 Novembre, un Juif du nom de Sverdlov succéda à Kamenev. Il était dans le Parti Bolchevik depuis six mois seulement et on le considérait comme un élé- ment de peu d'importance, mais après avoir été élu Président, il exerça rapidement un contrôle absolu sur l'économie russe. Sverdlov était un expert financier formé dans un but particulier, en fait un agent des Banquiers Internationaux. - 139 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER De nombreux événements dont on ne sut jamais l'explication se déroulèrent dans les cercles révolutionnaires. Sverdlov, qui était très jeune, mourut deux années seule- ment après avoir réorganisé l'économie intérieure russe. Il avait accompli sa «tâche» et il en savait beaucoup trop. En conséquence, il «mourut». L'Histoire ne fait que se répéter... Lénine appliqua la théorie selon laquelle une organisation implacable de terreur, comportant des souffrances physiques, des angoisses mentales et une dégradation morale, représente une valeur économique précise : les Bolcheviks obtinrent en effet le contrôle absolu de Petersburg après quelques jours de batailles sanglantes qui méritent le nom de massacres universels et d'impitoyable «Terreur». Lénine ne se laissa pas gri- ser par le succès. L'Empire Russe était grand. Il décida avec habileté que les élections programmées par le Gouvernement Provisoire auraient lieu le 25 Novembre. Ce Gouvernement avait prévu que la convocation de l'Assemblée des représentants librement élus serait organisée par une Commission spéciale. Lénine laissa tout se dérouler selon les prévisions puis il arrêta les membres de cette Commission spéciale et lui substitua un «commissaire à l'Assemblée Constitutionnelle». La seule différence entre les deux assemblées, c'était que les Bolcheviks dirigés par Uritzky dominaient l'assemblée qu'avait constituée Lénine. Grâce à cette action, les Bolcheviks étaient en position d'exercer leur autorité sur l'Assemblée nouvellement élue, dès qu'elle serait convoquée. Lorsqu'enfin l'Assemblée fut réunie, Sverdlov prit en main les débats, bien qu'il ne fût point délégué. Les Bolcheviks eurent alors recours à des tactiques qui met- taient les délégués aux prises à un tumulte constant et instituèrent un désordre com- plet. Au bout d'une dizaine d'heures, tous les Bolcheviks sortirent brusquement et leurs troupes firent irruption. Elles éjectèrent les délégués qui restaient et bouclèrent les portes du bâtiment. Ce fut la fin du Gouvernement Constitutionnel en Russie. En Mars 1918, les Bolcheviks et leur «Parti Ouvrier Social-Démocate Russe» par- tirent pour Moscou, changèrent le nom de leur parti et l'intitulèrent Parti Commu- niste. Le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets devint alors le conseil d'adminis- tration officiel. Le Parti Social-Révolutionnaire contrôlé par des Juifs ne voulut pas de Lénine comme numéro Un en Russie. Le 30 Août 1918, deux membres Juifs de ce groupe essayèrent de l'assassiner. Lénine fut blessé et Uritzky, qu'il avait nommé chef de sa «Tchéka», fut tué. Cet incident servit de prétexte à Lénine pour supprimer ceux qui le gênaient. Il nettoya le pays à fond. Les «raids» nocturnes devinrent fréquents. Aucune personne ne savait lorsqu'elle allait se coucher si elle serait en vie le lendemain matin. David Shub, dans son livre pro-marxiste «Lénine», déclare : «On ne perdait pas de temps à passer au crible les faits ou à trier les personnes prises dans une rafle lors de ces raids nocturnes... Les prisonniers étaient généralement poussés dans le vieux poste de police à proximité du palais d'Hiver et fusillés». Le meurtre, la torture, les mutilations, les viols, l'incendie et tous les autres attentats à l'honneur et à la pudeur furent les pierres de touche sur lesquelles on fonda la République Socialiste Soviétique. Des mil- lions de citoyens russes moururent. On estime que plus de 12.000.000 d'autres furent condamnés à servir l'État par les Travaux Forcés. Seule la mort les en délivrait... - 140 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Pendant que les Alliés, exténués, combattaient le Bolchevisme sur quatre fronts, Lénine réorganisait le Mouvement Révolutionnaire Mondial. En Mars 1919, il convo- qua la Troisième Internationale et la présida. Zinoviev fut élu Président. Le but de la réunion était de renforcer les partis révolutionnaires dans chaque pays du monde et de prendre des dispositions pour fournir une aide financière aux dirigeants, les conseiller et les aider en de nombreux autres points considérés comme nécessaires au succès de la Révolution Mondiale Populaire' 1251 . 125 — On peut disposer d'une information beaucoup plus abondante, du côté russe, en lisant «Bellind Communism» (Derrière le Communisme)., de Franck Britton (n.d.a.).
27 mars 2014

Plusieurs signes semblent montrer que la banque Hsbc est en difficulté ou en faillite ?

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Plusieurs signes semblent montrer que la banque Hsbc est en difficulté.
La société d’analyse Forensic Asia, indique qu’Hsbc aurait surestimé ses actifs de 50 milliards de livres anglaises, soit environ 60 milliards d’euros, et qu’il manquerait actuellement environ 45 milliards de capitaux à la banque anglaise.

Bien sûr une analyse ne fait pas le printemps, mais ce qui est troublant, c’est qu’Hsbc ait également imposé des limites de retrait de cash à ses clients anglais, avec le fallacieux prétexte habituel que c’est pour leur sécurité. Ainsi, un client anglais qui a essayé de retirer 7000 pounds s’est vu refusé l’accès à son argent, sous prétexte qu’il ne pouvait pas en justifier la destination! La banque a finit par lui lâcher 3000 pounds.

En France, nous sommes habitués depuis longtemps à la limitation des retraits en cash, pour notre « sécurité » évidemment…

Enfin, à titre personnel, lors de mon dernier séjour en Malaisie, il m’a été impossible de retirer du cash à un distributeur Hsbc! Ma banque m’a expliqué qu’ils avaient ensuite essayé de me joindre par téléphone, pour confirmer que c’était bien moi qui voulais retirer ces fonds. Oui, c’était ma carte visa Hsbc, dans un distributeur Hsbc, avec le code pin Hsbc…

Bref, une hirondelle ne fait pas le printemps, mais les signes s’accumulent autour d’Hsbc. Peut-être qu’ils manquent de fonds depuis qu’ils ne peuvent plus blanchir autant d’argent qu’avant?

Toujours est-il que toutes les grandes banques françaises présentent elles aussi des risques de faillite permanents

Dans un tel climat il est certainement sage de mettre ses oeufs dans d’autres paniers

L’impunité des banquiers

Régulièrement on entend dans certains médias que telle banque a été condamnée à payer une amende record, pour fraude avérée:

Mais malgré tous ces forfaits, aucun banquier n’est jamais condamné à aller en prison.

Récemment JP Morgan a été condamnée à payer une amende record de 13 milliards de dollars, ce qui peut paraître énorme au lecteur lambda.

Mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en fraudant les banques ont gagné des centaines de milliards!

Donc résumons la situation:

  1. une banque fraude en manipulant le système, ce qui lui permet de gagner par exemple 100 milliards de manière indue
  2. elle se fait prendre la main dans le sac
  3. la « justice » trouve un « accord » avec elle, et lui fait payer 13 milliards d’amende

13 milliards d’amende vs 100 milliards de profit?

C’est comme si un braqueur de banque allait voler 100 millions, et la justice « l’obligeait » à payer 13 millions d’amende, en lui faisant promettre « plus jamais ça ».

Une telle « peine » est tout simplement un encouragement pour recommencer!

Donc toute cette « justice » n’est qu’un simulacre visant 2 choses:

  1. clore l’affaire en rendant un jugement définitif, empêchant de fait un jugement équitable
  2. impressionner le citoyen lambda en lui montrant que les banques doivent payer une amende « record », en réalité rendre une partie des profits générés à l’état

Donc quand les médias titrent: « JP Morgan paie une amende record de 13 milliards aux autorités américaines », lisez plutôt: « Le gouvernement américain a prélevé son pourcentage sur l’arnaque des subprimes qui a coûté des centaines de milliards aux citoyens américains (et mondiaux) »

 

16 novembre 2013

La richesse des milliardaires du monde a doublé depuis 2009

megayacht

Alors que les travailleurs aux États-Unis et ailleurs dans le monde voient leurs revenus chuter, la valeur nette combinée des avoirs des milliardaires du monde a doublé depuis 2009, selon un rapport publié mardi par UBS et Wealth-X, des sociétés-conseils faisant un suivi des super-riches.

La richesse collective des milliardaires du monde atteint maintenant le sommet de 6.500 milliards de dollars, un chiffre presque aussi grand que le produit intérieur brut de la Chine, la deuxième économie du monde. Le nombre de milliardaires a augmenté à 2.170 en 2013, alors qu’il était de 1.360 en 2009, selon le rapport.

Le vaste enrichissement de cette couche sociale provient de la flambée des marchés boursiers, alimentée par «l’argent facile» et les opérations d’impression de la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales. Ce processus s’intensifie. Ainsi, la semaine dernière, la Banque centrale européenne, répondant à une détérioration des conditions économiques en Europe, a abaissé son taux d’intérêt directeur de moitié, le faisant passer de 0,5 pour cent à 0,25 pour cent, insufflant ainsi une nouvelle vague de liquidités dans les marchés financiers.

Le lendemain de la publication du rapport de Wealth-X, Twitter, le service de réseautage social, a lancé son offre publique initiale, créant 1.600 millionnaires sur papier en une seule journée, alors que ses actions ont doublé en quelques heures selon le cabinet d’analyse financière PrivCo. Evan Williams, co-fondateur du site, a augmenté sa richesse dans le processus, la faisant passer de 1 milliard de dollars à 2,5 milliards de dollars. L’autre co-fondateur, Jack Dorsey, a fait 500 millions de dollars, ce qui porte maintenant sa fortune à 2 milliards de dollars.

Ce rapport sur la richesse reflète la croissance parasitaire du secteur financier dans l’économie mondiale. Ainsi, 17 pour cent des milliardaires ont amassé leur richesse dans les secteurs financier, bancaire et de l’investissement plus que tout autre, alors que seulement 8 pour cent se sont enrichis dans le secteur manufacturier.

La grande expansion dans les revenus des super-riches survient alors même que les services sociaux subissent des compressions sauvages aux États-Unis, en Europe et dans le monde entier. Plus tôt ce mois-ci, les prestations de coupons alimentaires ont été réduites pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, et les prestations de chômage prolongées doivent expirer complètement à la fin de l’année.

Le budget du programme de coupons d’alimentation SNAP est actuellement de 74,6 milliards de dollars par année, et le financement pour un an de la prolongation des allocations de chômage prolongées qui prendront fin en janvier coûterait 25,2 milliards de dollars. La valeur nette combinée des avoirs des 515 milliardaires américains permettrait de financer ces deux programmes pendant 100 ans.

En plus d’analyser la richesse des milliardaires du monde entier, le rapport documente les énormes sommes dépensées par ceux-ci en articles de luxe. Les milliardaires du monde entier possèdent pour environ 126 milliards de dollars en yachts, jets privés, oeuvres d’art, antiquités, articles de mode, bijoux et voitures de collection. Ce chiffre est supérieur au produit intérieur brut du Bangladesh, un pays de 150 millions de personnes.

Les 2.170 milliardaires du monde détiennent 48 milliards de dollars en yachts, soit une moyenne de 22 millions de dollars par navire. Pour mettre ce chiffre en perspective, les Nations Unies ont estimé que pour éradiquer la faim dans le monde, il faudrait un investissement de 30 milliards de dollars par année.

Le rapport estime les avoirs immobiliers des milliardaires de la planète à 169 milliards de dollars, soit en moyenne 78 millions de dollars par personne. Comme il est noté dans le rapport, «le milliardaire moyen possède quatre maisons, chacune ayant une valeur de près de 20 millions de dollars.»

Le rapport ajoute : «Le temps et la distance sont rarement des limites pour les milliardaires du monde, beaucoup ayant un ou deux jets privés, un super yacht et d’autres modes de transport confortables et rapides, sans parler de plusieurs maisons disséminées ailleurs dans le monde.»

En dépit de leur mobilité, les milliardaires du monde sont concentrés autour des grands centres financiers tels New York, qui compte 96 milliardaires, suivi par Hong Kong avec 75, Moscou avec 74, et Londres avec 67. Si la richesse des milliardaires de New York était réparties entre les 1,7 millions d’habitants pauvres de la ville, chacun obtiendrait 170.000 dollars.

La couche sociale des super-riches représente un énorme fardeau pour la société mondiale, ne produisant rien de valeur tout en monopolisant de vastes ressources. Non seulement de vastes ressources sociales sont consacrées à l’enrichissement personnel des super-riches, mais de plus, leur domination sur la vie économique et politique agit comme un bloc à toute solution rationnelle aux grands problèmes auxquels est confrontée l’humanité. Le contrôle des super-riches sur tous les aspects de la vie politique à travers le monde a des conséquences désastreuses.

Cet état de fait est le résultat inévitable du système capitaliste, qui traite la richesse des milliardaires du monde entier comme sacro-sainte, alors que les besoins de la population, tels que l’éducation, le logement et la santé, sont sujets à être sacrifiés.http://www.wsws.org//fr/articles/2013/nov2013/rich-n14.shtml

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