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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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wall street
24 janvier 2015

1,8 milliard de dollars par jour, c’est le budget militaire US officiel, financé par le reste du monde

budget usa guerre

« En 2014, le budget militaire américain pour l’armée et les opérations militaires s’est élevé à 661,29 milliards de dollars, soit plus de 1,8 milliard de dollars par jour, ou près de 21.000 dollars par seconde ! Cela représente 17,3% du budget américain, et plus de 4 % du Produit intérieur brut du pays, ce qui en fait le premier budget militaire du monde. Qui finance ce budget militaire extravagant des USA ? En théorie, ce sont les contribuables américains et ceux des pays alliés. En pratique, ce sont surtout ces mêmes alliés, et le reste du monde, qui financent, par le système de Ponzi du dollar, l’armée même qui va les surveiller, voire les attaquer [1].

us army

Le 11 décembre 2014, le président Obama a envoyé une lettre au Président de la Chambre des représentants des États-Unis (le speaker), John Boehner, précisant les théâtres d’opérations et les forces correspondant au budget militaire états-unien [2].

Cette information correspond à une obligation faite au président, depuis 1973 et le retrait du Vietnam, d’informer le Congrès du déploiement des forces américaines engagées dans des opérations combattantes [3]. On notera que ce décompte n’inclut pas les différentes opérations, officielles et plus souvent déguisées (covert), assurées par la CIA, par un grand nombre d’Organisations non gouvernementales travaillant pour elle et d’autres agences, ainsi que par les très nombreux mercenaires militaires financés sur des budgets inconnus de tous, même des parlementaires. Par exemple, de tels mercenaires mènent aujourd’hui la guerre, pour le compte des États-Unis, en Ukraine, contre les séparatistes, et en Syrie, contre le régime en place.

 

La lettre d’Obama mentionne un nombre d’opérations bien supérieur à celles connues du grand public, en Afghanistan et dans le conflit Iraq-Syrie. Le décompte inclut en effet le déploiement de troupes américaines dans des zones dites de non combat, ainsi que les manœuvres communes avec les alliés des États-Unis, au sein de l’Otan ou dans le Pacifique. À tout moment, de telles zones de non combat peuvent se transformer en zones de combat, ce que le Congrès, les médias et le public ne découvriraient qu’avec retard.

La carte ci-dessus montre les différentes zones où sont déployés les moyens militaires américains (source WSWS). Elle ne comprend pas les pays du continent américain proprement dit, l’Amérique du Nord et les Amériques centrale et du Sud. Celles-ci relèvent des Northern et Southern Commands, Pour le reste du monde, trois commandements sont en charge, l’Africa Command, le Central Command et le Pacific Command. Nous n’examinerons ici que les opérations et implantations relevant du Central Command au Moyen-Orient. Mais le même exercice s’imposerait dans les zones Europe, Afrique et Asie, où sont déployés des forces américaines de plus en plus importantes.

L’implantation militaire officielle des USA au Moyen-Orient

Au Moyen-Orient, selon le document de la Maison Blanche, c’est la guerre globale contre la terreur, présentée comme conduite par Al-Qaïda, qui justifie les opérations américaines. Un examen de détail montre qu’il n’en est rien. Ainsi, une partie des opérations conduites au Moyen-Orient visent en fait à combattre Bashar al Assad en Syrie, considéré comme un allié de la Russie. La présence américaine vise aussi à contenir l’influence de l’Iran, également considérée comme alliée de la Russie, tout en évitant que Bagdad ne se rapproche de l’Iran.

En Afghanistan, malgré l’annonce d’un retrait officiel, plus de 10.000 agents militaires et civils relevant de l’US Central Command semblent destinés à y rester un temps indéterminé. Dans ce cadre, les troupes américaines continuent à emprisonner et interroger un grand nombre de prisonniers provenant des États voisins, dont le tort, semble-t-il, n’est pas de servir Al-Qaïda, mais de s’opposer aux visées économiques américaines dans la zone.

Les 3.100 hommes déployés dans le cadre de la coalition internationale censée lutter contre l’État islamique (Daech/Isis/EIIL) conduisent certes des opérations terrestres et aériennes semblant avoir eu une certaine efficacité, ce dont personne ne se plaindra. Mais comme toujours en ce cas, ils mènent des opérations déguisées, sur demande de la Turquie, des États du Golfe, et sans doute d’Israël. Au Yémen, les interventions américaines se déployant dans un État ayant perdu toute autorité, visent à protéger et étendre les intérêts américains. Il n’est pas exclu que cela débouche sur une vraie guerre civile. En Jordanie, prétendument à la demande du Roi Abdullah, totalement manipulé, l’armée américaine a mis en place des missiles Patriot, des moyens aériens et 1.700 hommes. Quel ennemi potentiel visent exactement ces moyens ?

En ce qui concerne la présence de l’US Army dans les États pétroliers du Golfe, elle est en place depuis longtemps, et beaucoup plus massive : 2.500 hommes au Qatar, ainsi qu’une base aérienne, le quartier général de la 5e flotte à Bahreïn, 2.500 militaires dans la base d’Eskan en Arabie saoudite. L’aviation et la marine de guerre américaines utilisent aussi des bases à Oman et dans les Émirats. Comme il ne s’agit pas officiellement de zones de combat, le document remis par Obama au Congrès ne mentionne pas ces moyens. Enfin, plusieurs centaines d’hommes sont basés dans le Sinaï, avec l’accord d’Israël et, semble-t-il, de l’Égypte.

On imagine la réaction belliqueuse des Etats-Unis si la Russie avait mis en place le dixième de ces moyens dans des régions qui intéressent tout autant, sinon plus, ses intérêts vitaux que ceux des États-Unis ».

Jean-Paul Baquiast

The French Saker, le 3 janvier 2015


Notes

[1] Selon le système décrit par Pierre Jovanovic dans son livre « 666 » , la Réserve fédérale des États-Unis émet des dollars pour acheter les bons du trésor destinés à couvrir les dépenses de l’État. Mais ce sont les épargnants du reste du monde qui achètent lesdits bons du trésor en dollar, n’ayant pas, jusqu’à ce jour, de perspectives permettant de placer en toute sécurité leur épargne. Jusqu’à quand durera ce système de Ponzi ? Il s’agit d’une autre question. Pour approfondir ce point, lire l’article La Bête de l’Apocalypse, selon Pierre Jovanovic (vineyarsaker, français, 02-01-2015)

[2] Letter from the President — Six Month Consolidated War Powers Resolution Report(whitehouse.gov, anglais, 11-12-2014)

[3] War Powers Resolution, Public Law 93-148 (Wikipédia, anglais)


source : http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/01/04/18-milliard-de-dollars-par-jour-cest-le-budget-us-officiel-finance-par-le-reste-du-monde/

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9 mars 2014

La Banque centrale de Russie transfère ses réserves placées aux Etats-Unis

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 Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama lors du G20 à Moscou en septembre 2013. (SIPA)

 

D’après un expert de la finance, la Banque centrale de Russie a retiré jeudi 6 mars une importante partie de ses réserves déposées dans les banques américaines pour les transférer dans des établissements européens. Impossible de connaître le montant exact de ces transferts, mais selon notre spécialiste, ils pourraient se chiffrer en dizaines de milliards de dollars.

Ce mouvement montre que, dans son conflit avec le nouveau pouvoir en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, envisage tous les scénarios. Y compris celui qui verrait Washington geler les avoirs russes déposés dans ses banques.  D’où l’opération menée jeudi.

Poutine inquiète les investisseurs étrangers

D’autres déplacements de capitaux ont été observés depuis plusieurs mois.  Mais cette fois il s’agit d'avoirs qui ont quitté les banques russes à un rythme très élevé: environ 25 milliards de dollars par mois, soit 300 milliards en une seule année ! Une catastrophe pour Moscou car ces mouvements affaiblissent le rouble et jouent sur la croissance : seulement 1,2% l’an dernier contre +7% en 2000.

Des transferts aussi massifs avaient déjà eu lieu à la fin des années 1980 et lors de la décennie 1990 du temps où le pays était dirigé par Mikhaïl Gorbatchev et Boris Eltsine. Aujourd’hui, bis repetita, les investisseurs n’ont plus confiance en Poutine.

http://www.challenges.fr/economie/20140307.CHA1298/la-banque-centrale-de-russie-transfere-ses-reserves-placees-aux-etats-unis.html

20 décembre 2013

Levez vous il n'ya pas de crise nous sommes seulement victime d'un systéme esclavagi$te jamais égalé .

PO RUSTY JAMES CANALBLOG

Parce qu'il est temps de nous unir et d'agir pour faire face aux problématiques de notre système et de notre développement. Parce qu'il ne nous reste certainement plus bien longtemps avant d'atteindre la zone de non-retour.
Il est nécessaire pour chaque être humain de se sentir concerné par les problématiques de notre temps et d'agir à son niveau pour essayer d'améliorer les choses.
Gardez cela en tête, si nous ne faisons rien, il ne se passera rien.

 

21 novembre 2013

Scoop du New York Post : les chiffres du chômage US sont truqués depuis 2012

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Une question : savez-vous comment sont recensés les chômeurs américains ? Parce que là-bas, pas de Pôle emploi, pas d’inscriptions sur des listes, pas de pointages. Non, aux Etats-Unis, les chômeurs (et ce qui reste de salariés) sont recensés par sondage.

Chaque mois, le très officiel Census Bureau procède à 60 000 appels téléphoniques. Pour être pris en compte, le nombre de réponses crédibles doit être au moins égal à 90 % du total. Exit les zigotos qui raccrochent précipitamment en disant qu’ils sont aux toilettes ou que leur cuisine est déjà suffisamment équipée.

Eh oui, une simple enquête par téléphone ! Mais attention, vu l’importance de l’échantillon retenu, un sondage considéré comme « scientifique ».

Et alors, direz-vous, quid si par accident le Census Bureau recense moins de 90 % de réponses acceptables ? Il ne publie pas de stats ? Si, si, vient de révéler l’honorable New York Post, il bricole. Laisse les agents compléter eux-mêmes des fiches d’entretiens inaboutis. Scientifiquement.

Des instructions venues d’en haut

Le lecteur soupçonneux aura vite compris les possibilités de manipulation offertes par ce zinzin impossible. Eh bien, la réalité lui donne raison. Les chiffres de 2012, par exemple – oui, oui, ceux qui précèdent la réélection de Mr Obama – étaient bel et bien trafiqués.

Selon le New York Post, un des agents les plus zélés du Census Bureau, Julius Buckmon, s’est fait pincé et a vendu la mèche. Rappelez-vous, cette sidérante baisse du taux de chômage US en septembre 2012, passant aussi sec de 8,1 à 7,8 % sans aucune raison économique. Julius Buckmon était à la baguette magique et le Census Bureau le savait déjà.

Mais, hého, se défend l’indélicat, j’étais pas tout seul ! D’ailleurs, insinue une autre source sous couvert d’anonymat (mais prête à en discuter avec le ministère du Travail et le Congrès si demandé), on avait des instructions venues d’en haut. (Aux dernière nouvelles, ni le Ministère du Travail, ni le Congrès ne se sont manifestés.)

Eh oui, les stats US, c’est comme le vent et les promesses des candidats politiques. Vous remarquerez aussi que les chiffres du chômage américain se sont encore améliorés (7,3 %) depuis septembre 2012, en dépit de la situation économique et sociale catastrophique constatée sur le terrain.

Pas grave, par temps hostile, le rêve américain impose de ne pas trop se réveiller.

http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/11/20/scoop-du-new-york-post-les-chiffres-du-chomage-us-sont-truques-depuis-2012-231725

16 novembre 2013

La richesse des milliardaires du monde a doublé depuis 2009

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Alors que les travailleurs aux États-Unis et ailleurs dans le monde voient leurs revenus chuter, la valeur nette combinée des avoirs des milliardaires du monde a doublé depuis 2009, selon un rapport publié mardi par UBS et Wealth-X, des sociétés-conseils faisant un suivi des super-riches.

La richesse collective des milliardaires du monde atteint maintenant le sommet de 6.500 milliards de dollars, un chiffre presque aussi grand que le produit intérieur brut de la Chine, la deuxième économie du monde. Le nombre de milliardaires a augmenté à 2.170 en 2013, alors qu’il était de 1.360 en 2009, selon le rapport.

Le vaste enrichissement de cette couche sociale provient de la flambée des marchés boursiers, alimentée par «l’argent facile» et les opérations d’impression de la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales. Ce processus s’intensifie. Ainsi, la semaine dernière, la Banque centrale européenne, répondant à une détérioration des conditions économiques en Europe, a abaissé son taux d’intérêt directeur de moitié, le faisant passer de 0,5 pour cent à 0,25 pour cent, insufflant ainsi une nouvelle vague de liquidités dans les marchés financiers.

Le lendemain de la publication du rapport de Wealth-X, Twitter, le service de réseautage social, a lancé son offre publique initiale, créant 1.600 millionnaires sur papier en une seule journée, alors que ses actions ont doublé en quelques heures selon le cabinet d’analyse financière PrivCo. Evan Williams, co-fondateur du site, a augmenté sa richesse dans le processus, la faisant passer de 1 milliard de dollars à 2,5 milliards de dollars. L’autre co-fondateur, Jack Dorsey, a fait 500 millions de dollars, ce qui porte maintenant sa fortune à 2 milliards de dollars.

Ce rapport sur la richesse reflète la croissance parasitaire du secteur financier dans l’économie mondiale. Ainsi, 17 pour cent des milliardaires ont amassé leur richesse dans les secteurs financier, bancaire et de l’investissement plus que tout autre, alors que seulement 8 pour cent se sont enrichis dans le secteur manufacturier.

La grande expansion dans les revenus des super-riches survient alors même que les services sociaux subissent des compressions sauvages aux États-Unis, en Europe et dans le monde entier. Plus tôt ce mois-ci, les prestations de coupons alimentaires ont été réduites pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, et les prestations de chômage prolongées doivent expirer complètement à la fin de l’année.

Le budget du programme de coupons d’alimentation SNAP est actuellement de 74,6 milliards de dollars par année, et le financement pour un an de la prolongation des allocations de chômage prolongées qui prendront fin en janvier coûterait 25,2 milliards de dollars. La valeur nette combinée des avoirs des 515 milliardaires américains permettrait de financer ces deux programmes pendant 100 ans.

En plus d’analyser la richesse des milliardaires du monde entier, le rapport documente les énormes sommes dépensées par ceux-ci en articles de luxe. Les milliardaires du monde entier possèdent pour environ 126 milliards de dollars en yachts, jets privés, oeuvres d’art, antiquités, articles de mode, bijoux et voitures de collection. Ce chiffre est supérieur au produit intérieur brut du Bangladesh, un pays de 150 millions de personnes.

Les 2.170 milliardaires du monde détiennent 48 milliards de dollars en yachts, soit une moyenne de 22 millions de dollars par navire. Pour mettre ce chiffre en perspective, les Nations Unies ont estimé que pour éradiquer la faim dans le monde, il faudrait un investissement de 30 milliards de dollars par année.

Le rapport estime les avoirs immobiliers des milliardaires de la planète à 169 milliards de dollars, soit en moyenne 78 millions de dollars par personne. Comme il est noté dans le rapport, «le milliardaire moyen possède quatre maisons, chacune ayant une valeur de près de 20 millions de dollars.»

Le rapport ajoute : «Le temps et la distance sont rarement des limites pour les milliardaires du monde, beaucoup ayant un ou deux jets privés, un super yacht et d’autres modes de transport confortables et rapides, sans parler de plusieurs maisons disséminées ailleurs dans le monde.»

En dépit de leur mobilité, les milliardaires du monde sont concentrés autour des grands centres financiers tels New York, qui compte 96 milliardaires, suivi par Hong Kong avec 75, Moscou avec 74, et Londres avec 67. Si la richesse des milliardaires de New York était réparties entre les 1,7 millions d’habitants pauvres de la ville, chacun obtiendrait 170.000 dollars.

La couche sociale des super-riches représente un énorme fardeau pour la société mondiale, ne produisant rien de valeur tout en monopolisant de vastes ressources. Non seulement de vastes ressources sociales sont consacrées à l’enrichissement personnel des super-riches, mais de plus, leur domination sur la vie économique et politique agit comme un bloc à toute solution rationnelle aux grands problèmes auxquels est confrontée l’humanité. Le contrôle des super-riches sur tous les aspects de la vie politique à travers le monde a des conséquences désastreuses.

Cet état de fait est le résultat inévitable du système capitaliste, qui traite la richesse des milliardaires du monde entier comme sacro-sainte, alors que les besoins de la population, tels que l’éducation, le logement et la santé, sont sujets à être sacrifiés.http://www.wsws.org//fr/articles/2013/nov2013/rich-n14.shtml

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14 octobre 2013

fin du dollar :la chine installe des distributeur de piéces d'or et d'argents pour ses citoyens a Pekin.

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L’un des nouveaux distributeurs installés à Pékin. (Photo/CFP)

Selon le journal We Wei Po, les habitants de Pékin peuvent désormais acheter des pièces d’or et d’argent depuis des distributeurs automatiques, la banque Hua Xia ayant installé cinq de ces machines dans la ville depuis le début du mois.

La banque a installé les cinq machines dans les quartiers de Xidan, Fangshuang, Zhongguancum, Dongdan et Qingnian Road.

Elles ont l’air de distributeurs ordinaires, mais disposent d’un compartiment supplémentaire grâce auquel sont dispensées les pièces. Elles offrent actuellement des Pandas et des pièces d’or et d’argent célébrant l’année du serpent.

La pièce la moins chère proposée par ces distributeurs est un Panda d’argent de 268 yuans (40 dollars), et la plus chère est un Panda d’or de 23.800 yuans (3.800 dollars).

Les achats se font par carte bancaire. Après avoir placé commande grâce à l’écran tactile dont disposent les machines, le paiement de l’acheteur est vérifié grâce à l’organisme de vérification de paiement par carte bancaire UnionPay. Une fois le paiement vérifié, la pièce achetée est disponible dans le compartiment situé en bas de la machine.

 

Si l’acheteur désire dépenser plus de 20.000 yuans (3.200 dollars), il doit d’abord placer une carte d’identité sur la machine avant de pouvoir passer commande.



Source wantchinatimes

13 septembre 2013

Les marchés vont s'effondrer et les milliardaires sont déjà en train de se retirer des palces boursières

wall streetcc/flickr/matthewkolt

 

Une correction de 90 % des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers.

C'est un remarquable papier qui aurait échappé à ma sagacité sans l'aide précieuse de l'un de nos camarades contrariens qui m'a refilé l'information ce matin ! Un grand merci à lui pour ce petit trésor dont je vais vous faire profiter et qui vaut que je passe une bonne partie de ma journée et de ma soirée à traduire pour vous et surtout à vous en faire une synthèse (les vrais anglophones me pardonneront mais en gros, l'idée est là) !


Les marchés vont s'effondrer et les milliardaires sont déjà en train de prendre la poudre d'escampette !

Il y a en gros deux parties dans cet article.

La première est assez descriptive et démontre que certains milliardaires, et non des moindres, sont tout simplement en train de fuir les marchés boursiers américains comme européens. Bref, ils se retirent !
Parmi eux, que des très grands riches très connus, type Warren Buffet, John Paulson, Georges Soros. Il s'agit de garçons très sérieux ! Si eux s'en vont, je vous conseille vivement de vendre vos dernières actions si vous avez encore !

Ils revendent tout, mais alors tout et surtout ce qui est considéré comme de très belles valeurs comme Intel, Johnson & Johnson, Procter & Gamble et Kraft Foods, Sara Lee ! Ils se débarrassent également comme de la peste de tous leurs titres sur des valeurs bancaires comme JP Morgan, Goldman Sachs etc. !

La deuxième partie de cet article est plus économique, même clairement économique et tente d'expliquer comment une correction de 90 % (vous avez bien lu) des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers !

C'est un analyste du nom de Wiedemer qui explique son scénario sur lequel, d'après cet article, repose la fuite de nos grands milliardaires.

Que nous dit Wiedemer ?

Tout commence avec la stratégie imprudente de la Réserve fédérale qui a imprimé une quantité massive d'argent à partir de rien pour tenter de stimuler l'économie. Ce sont les fameux « quantitative easing » dont on vous rebat les oreilles depuis presque 5 ans désormais.

Pour lui, « ces fonds ne sont pas allés dans l'économie mais sur les marchés. Mais il y a une certitude mathématique. Tout cet argent finira par passer tous les barrages et l'inflation fera un bond ».

« Dès que vous atteignez une inflation de 10 %, les obligations du Trésor à 10 ans perdent environ la moitié de leur valeur. 20 %, leur valeur aura quasiment disparu. Les taux d'intérêt vont augmenter considérablement, et cela causera l'effondrement des valeurs immobilières. Conséquence de ces problèmes, les marchés actions connaîtront leur chute la plus redoutable. »

Mais ce n'est pas tout...

« Les entreprises devront dépenser beaucoup plus d'argent en raison de coûts d'emprunt très élevés, or en face il n'y a ni croissance forte ni une expansion du chiffre d'affaires ce qui conduira à une baisse très significative des marges, des dividendes beaucoup moins élevés, moins d'embauche et beaucoup plus de licenciements. »

Pour ceux qui parlent l'anglais ou le comprennent à peu près, vous pourrez regarder une vidéo qui mérite le détour si vous ne l'avez déjà vue.

En résumé

Que faut-il retenir de tout cela ? Que nous sommes à l'aube d'un krach boursier colossal, d'un krach obligataire phénoménal et d'une nouvelle étape de la crise qui a commencé en 2007, à savoir la crise obligataire et monétaire.

Soit la FED poursuit ses injections de monnaie sans résultat vraiment probant et de toute façon tôt ou tard cela déclenchera un épisode hyperinflationniste mondial, soit la FED arrête progressivement ses QE comme elle semble vouloir le faire et à ce moment-là les taux d'intérêt s'envoleront vers des sommets qui vont asphyxier purement et simplement tout le système économique.

Le baril de pétrole est à plus de 115 dollars, ce qui va largement diminuer la croissance économique mondiale. Les taux d'intérêt restent bas uniquement parce que les banques centrales rachètent massivement les obligations d'États en créant de la fausse monnaie. Sans cette aide massive, les taux vont bondir. Plus aucun acteur de l'économie ne pourra emprunter ni se financer. Les États surendettés, les ménages pour l'immobilier qui s'effondrera et bien sûr les entreprises.

Si les taux montent, personne n'a d'intérêt ni à acheter de l'or ni à acheter des actions mais uniquement des obligations d'États... Sauf que cette règle est vraie dans un contexte où les États seraient solvables. Or avec l'endettement cumulé, plus aucun économiste sérieux ne croit à la solvabilité des États (en tout cas en privé).


Conséquence logique : les marchés vont s'effondrer, les actions également, l'or pourrait baisser dans un premier temps avant que sa valeur ne se reprenne pour prendre en compte le risque majeur d'insolvabilité généralisée... Dès lors, son cours n'aura plus de limite, tout le monde ne voudra plus que ça... puisqu'au bout du compte, seul l'or passera cette étape finale de la crise. Nous y arrivons.


Par

http://www.economiematin.fr/les-experts/item/6261-crise-politique-monetaire-krash-boursier#Q2mJtEMrlPe8IUvW.99

25 août 2013

ÉCONOMIE. "Le dollar s’effondrera en 2014" – Alexandre Aïvazov

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Hugo Natowicz: Pourriez-vous brièvement exposer aux lecteurs votre méthode d’analyse de la situation économique et financière? Sur quelles théories se fonde-t-elle?

Alexandre Aïvazov: L’épine dorsale du "Système périodique du développement capitaliste mondial du milieu du XVIIIe siècle à la moitié du XXIe siècle" que j’ai élaboré est constituée par la théorie des grands cycles de Kondratiev, la théorie du développement par l’innovation de Schumpeter, et par la théorie du chaos de Prigogine.

Dans mon Système, j’ai réussi à intégrer en un seul et même ensemble des cycles différents, les cycles courts de Kitchin (3-5 ans) et de Juglar (8-11 ans), les cycles moyens de Kouznetsov (20-25 ans), avec les cycles longs de Kondratiev (40-60 ans), les cycles de formation des Structures technologiques (ST) de Glaziev, M.Hirooka et K.Peres et les cycles séculaires d’Arrighi, Pantine et Badalyan et Krivorotov. Il s’est avéré non seulement que tous ces cycles sont connectés, mais qu’ils se complètent et se conditionnent mutuellement. En outre, je m’appuie dans mes recherches sur des classiques de la pensée économique, comme Adam Smith, Karl Marx, Keynes et bien d’autres.

Quelles grandes tendances se dégagent de cette approche?

J’ai remarqué une chose intéressante: depuis les XVIIe-XVIIIe siècles, deux conceptions majeures du développement s’affrontent. La première a été initiée par les physiocrates français dans la formule «laissez faire, laissez passer», appelant à la liberté d’entreprise, et rejetant l’implication du gouvernement dans la vie économique de la société. Plus tard, cela a donné la «main invisible du marché» d’Adam Smith, la loi de Say etc., jusqu’au néo-libéralisme moderne.

L’autre conception, formulée dans la théorie du mercantilisme, non seulement autorisait, mais exigeait l’intervention du gouvernement dans la vie économique, d’abord sous forme de protectionnisme (protection du capital national contre la concurrence étrangère), puis de participation directe de l’Etat dans la vie économique par redistribution des ressources financières à travers le budget de l’Etat, et en régulant l’ensemble de la vie économique, conformément à la théorie de Keynes.

Ces deux paradigmes se succèdent lors de la transition entre les phases montante et descendante de chaque grand cycle de Kondratiev. Le néolibéralisme a détrôné dans les années 1980 le modèle de développement keynésien, et le néolibéralisme sera à son tour remplacé durant la décennie actuelle par le post-keynésianisme, fondé sur la participation déterminante de l’Etat dans la vie économique de la société, jusque dans la planification, comme au Japon ou en Chine.

Dans quelle mesure les actions des gouvernements et des Banques centrales peuvent influer sur l’économie mondiale si celle-ci est déterminée par des cycles?

Tout dépend des cycles dont on parle. Si vous parlez des petits cycles de Kitchin, l’injection massive de liquidités dans l’économie et les programmes étatiques de stimulation de la demande (prime à la casse, etc) ont permis dès la fin 2009 de surmonter la crise de ce cycle. Dans ce cas, les gouvernements et les Banques centrales ont joué un rôle décisif.

Mais ce cycle dure 3 à 5 ans, et en 2012-2013, les économies occidentales sont de nouveau entrées dans la phase descendante de ce cycle, et les gouvernements et les banques centrales sont depuis à court d’idées. Dans le cadre des cycles de Juglar, l’économie occidentale n’est jamais sortie de la crise depuis 2008, comme le montre le chômage élevé, la faible utilisation des capacités de production, le renouvellement larvé du capital fixe. Si l’on observe les cycles moyens de Kouznetsov, là aussi les économies développées restent dans un état de dépression: la demande de logement est faible, les prix sont encore bas par rapport à la période d’avant-crise, la construction est en berne.

Concernant les cycles de Kondratiev, la transition de la phase descendante à la phase montante suivante, étape à laquelle nous nous trouvons, est le terreau de formation des innovations de base de la "‘VIe structure technique": nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, énergie alternative, ingénierie génétique, qui ne seront pas opérationnelles avant 2020.

En contexte de crise, l’Occident adopte-t-il les bonnes décisions compte tenu des cycles?

Concernant la marge de manœuvre des Etats pour influer sur l’économie en contexte de changement de cycle, celle-ci est très mince. Les gouvernements ne peuvent qu’atténuer ou intensifier des processus revêtant un caractère objectif, mais les crises provoquent une inflexion des politiques menées, il est vrai pas toujours dans le bon sens.

Pour mémoire: la transition du IIIe au IVe cycle de Kondratiev a porté Roosevelt au pouvoir aux USA, et Hitler en Allemagne. La transition du IVe au Ve cycle dans les années 1979-80 a porté Thatcher au pouvoir en Grande-Bretagne et Reagan aux Etats-Unis, qui ont totalement modifié la politique économique menée avant eux.

Le problème est qu’en phase descendante des cycles, les gouvernements mènent généralement une politique "pro-crise" qui ne fait qu’aggraver la situation. C’est ce qui se passe actuellement en Europe et aux USA.

La crise de l’euro a repris de plus belle après une accalmie, notamment en raison de la dette de pays comme le Portugal. L’euro pourra-t-il surmonter cette crise?

L’euro survivra, mais l’Europe aura besoin d’une intervention chirurgicale. Certains pays devront être exclus de la zone euro, les autres traverseront des années difficiles. Mais je suis convaincu qu’après cette intervention, ce bloc n’en sera que plus fort. Bien sûr, il fallait tout de suite faire une "ablation" de la tumeur, et ils ont décidé de réaliser une "chimiothérapie" (émission de crédit). On ne note pas d’amélioration pour le moment, la maladie a été mise en veilleuse pour un temps.

En outre, l’UE traverse une crise de croissance, une monnaie commune existe mais il n’y a pas d’union budgétaire et fiscale. Il aurait fallu introduire avec l’euro des règles communes en matière d’impôts et de dépense des budgets publics. Le problème est que la zone euro a été formée lors de la phase montante du cycle de Kondratiev, alors que l’économie était florissante. Dès qu’on est passé en phase baissière, les problèmes sont apparus de plus belle. Il faut les résoudre, pas les remettre à plus tard.

Quand l’économie sortira-t-elle de la crise actuelle, qui a débuté en 2008 avec l’éclatement de la bulle des "subprimes"?

L’économie se récupèrera, mais cela n’arrivera pas avant 2019-2020. Il faut bien comprendre la nature de la crise actuelle. Le fait est que depuis la révolution néolibérale des années 1980, quand Thatcher et Reagan ont brutalement réduit les impôts sur les riches, étranglé leurs syndicats et créé les conditions pour la baisse des salaires des travailleurs, le monde a brusquement mis le cap sur la sphère financière, les riches n’investissant plus dans la consommation, mais dans les spéculations financières.
Regardez, actuellement, même les grandes corporations obtiennent jusqu’à la moitié de leur chiffre d’affaire non pas en produisant des biens, mais par le biais de spéculations sur les marchés, alors qu’il y a 30 ans ce chiffre était de 15%. Dans le même temps, le salaire réel aux Etats-Unis, si l’on déduit l’inflation, est resté au niveau de 1968.

Une question s’impose: à quoi était due la hausse du niveau de vie de l’Américain lambda avant la crise?

La réponse est simple: au crédit. Les ménages, les villes et les autorités régionales vivent à crédit, tout comme les gouvernements des Etats. L’ensemble du monde occidental vit à crédit: cela signifie qu’il ne vit pas en conformité avec ses revenus, aux dépens d’autres pays qui ne consomment pas autant qu’ils le pourraient, et n’empruntent pas.

Va-t-on assister à un rééquilibrage violent?

Oui, le temps du rééquilibrage est venu. En Europe, personne n’est prêt à accepter une réduction violente de son niveau de vie, et il le faudra pourtant, de 25-30% au moins. Seule la crise le pourra, ce n’est qu’au terme de cette dernière qu’arrivera une restauration de l’équilibre mondial, gravement malmené depuis 30 ans.

De nombreux médias financés par l’oligarchie financière mettent l’accent sur des pays secondaires, comme la Grèce ou le Portugal, mais ce qui arrive aux Etats-Unis est bien pire. Il n’y a qu’une seule différence entre Washington et Athènes: le premier peut imprimer de l’argent, le second pas. Les Américains comme les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens, créant moins de biens qu’ils n’en consomment, mais les premiers compensent la différence avec des "morceaux de papier vert" sans valeur, tout comme les colonisateurs de jadis achetaient de vraies ressources avec des morceaux de verre. Le monde entier accepte ces "morceaux de verre" pour fournir des biens véritables. Toute violation de l’équilibre mènera tôt ou tard à une crise, vouée à restaurer l’ordre violé.

Les USA impriment tous les mois 85 milliards de dollars. Les marchés sont suspendus aux annonces de la FED sur la poursuite ou l’arrêt du programme d’"assouplissement quantitatif". Le pays peut-il arrêter d’imprimer du dollar?

Les marchés financiers se comportent comme des toxicomanes de longue date: tout rappel du fait que le toxicomane peut ne pas recevoir sa nouvelle dose le rend hystérique. C’est pareil avec les Etats-Unis pour l’impression de dollar, qui est leur drogue. Un toxicomane peut-il vivre une vie longue et heureuse? La réponse à cette question aide à comprendre ce qui attend les Etats-Unis ces prochaines années.

Ce n’est pas un hasard si Ben Bernanke quitte son poste en janvier 2014, alors qu’il pourrait rester pour un nouveau mandat. Il ne veut pas être le bouc émissaire de la politique qu’il a menée, il veut sauter d’un train qui roule vers l’abîme, il comprend les conséquences de sa politique.

Quelle est l’étape suivante pour les Etats-Unis?

Le dollar pourrait résister s’il ne jouait pas le rôle de monnaie mondiale. Ce qui sape le dollar, c’est qu’il supporte le fardeau d’un gigantesque volume d’obligations du monde entier. Personne ne peut le sauver. Les USA vivront des temps très durs, similaires à la Grande dépression.

Mais les Américains ont prévu une issue de sortie. Le plus probable est qu’ils feront défaut sur leur dette, se renfermeront sur le NAFTA (qui intègrera la Grande-Bretagne), mettront en place une nouvelle devise, l’Amero, sur lequel un accord a été trouvé avec le Canada et le Mexique dès 2007, puis ils panseront leurs plaies.

Le potentiel économique des USA est très important: ils ont des ressources, ils n’auront pas trop de mal à reconstituer leur potentiel de production, ils ont du personnel qualifié, leur niveau d’innovation est le plus élevé au monde, ils sont leaders dans l’assimilation de la Structure technique du VIe cycle de Kondratiev.

Il est vrai, on assistera à l’effondrement des liens technologiques et productifs liés à l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine, les marchés financiers américains dégringoleront, leurs obligations redeviendront de simples bouts de papiers, les retraites de millions d’Américains seront dépréciées, le niveau de consommation et de vie des Etats-Unis va chuter, et toutes les bases militaires américaines à l’étranger seront fermées. Mais les USA surmonteront ces temps difficiles et après 2020 ils commenceront à rapidement redynamiser leur économie. Toutefois, ils ne seront plus l’unique leader de l’économie mondiale. Ils ne seront qu’un leader régional parmi d’autres.

Je n’envie pas ceux qui détiendront des dollars ou des obligations du trésor américain, mais personne ne forcera les Etats-Unis à rembourser leur dette par la force, car ils ont l’armée la plus puissante du monde.

Va-t-on faire face à de l’hyperinflation?

La politique américaine ne peut pas causer d’hyperinflation tant que le dollar joue le rôle de devise mondiale, car l’émission de cette monnaie est "disséminée" en une fine couche sur l’ensemble de l’économie mondiale. Les Etats-Unis diffusent leur inflation à l’ensemble du monde, en premier lieu aux pays émergents, qui ont une inflation d’au moins 5%, même si grâce à divers artifices techniques ils parviennent à jeter de la poudre aux yeux du monde entier.

En outre, une grande partie des dollars est absorbée par les marchés financiers, où ils viennent gonfler différentes bulles. La spéculation massive se produit précisément sur la base de cette masse monétaire excédentaire. C’est pourquoi les acteurs des marchés réclament la poursuite de l’assouplissement quantitatif. Mais prochainement, les marchés vont s’effondrer comme un château de cartes. C’est inévitable.

L’once d’or a chuté à 1200 dollars. De nombreux experts ont déclaré, dans le sillage de Paul Krugman, que c’était la fin de la "bulle de l’or". Que pensez-vous de cette analyse?

Il faut immédiatement préciser de quel or nous parlons. Si nous parlons de l’or physique réel, qui depuis 5.000 ans sert d’équivalent universel, la demande pour ce dernier a fortement augmenté dernièrement. Les Banques centrales et les particuliers ont nettement augmenté l’achat d’or physique. Mais sur les marchés des métaux, où l’on échange de l’or virtuel, c’est-à-dire des contrats à terme sur l’or, on a observé une brusque chute des prix sur cet or virtuel. 95% du marché de l’or mondial, ce sont des contrats à terme sur les bourses, seuls 5% étant constitué d’or physique.

L’or est un étalon de mesure de valeur, un équivalent universel. Un mètre ou un kilo peuvent-ils perdre en dimension ou en poids? C’est pareil pour l’or, c’est un étalon de mesure sans lequel les indicateurs économiques seraient appréciés comme dans un miroir déformant. Théoriquement parlant, nous inversons tout quand nous disons qu’une once d’or vaut 1200 dollars, il faudrait dire qu’un dollar côte 1/1200ème d’once d’or. En réalité ce n’est pas l’or qui monte ou descend en valeur, c’est le pouvoir d’achat du dollar par rapport à l’or qui monte ou baisse.

Pourquoi le dollar américain a-t-il commencé à jouer après la guerre le rôle de devise mondiale? Parce que le dollar était "aussi bon que l’or", il était adossé à 70% à l’or. En 1971, il a fallu déconnecter le dollar de l’or et laisser le métal jaune "flotter librement" par rapport aux autres devises et biens. Mais l’or reste l’étalon de valeur. Dès que des crises et des bouleversements se font sentir sur les marchés, beaucoup accourent vers le "havre de paix de l’or".

Actuellement, certains acteurs du marché des "futures" ont intérêt à faire baisser le prix de l’or, certainement en vue de l’achat massif de métal bon marché avant sa hausse en flèche. Ils l’ont fait baisser au maximum pour pouvoir gagner à l’avenir des sommes énormes, car dès août-septembre, la question du plafond de la dette US se reposera, avec la possibilité d’un défaut technique. Et pendant qu’Obama bataillera avec le Congrès, les prix de l’or vont à nouveau percer tous les maximums historiques (des pics de 2500-3000 USD l’once sont tout à fait plausibles). Cela devrait se produire au cours de cette année.

Le cours de l’or a été multiplié par 7 depuis 2001, et ces derniers mois, il a été divisé par 1,5. Difficile de parler de fin de la "bulle de l’or", quand ce métal reste 4,5 fois plus cher qu’il y a douze ans!

Vous prévoyez le krach du dollar pour 2014. Les événements actuels confortent-ils cette opinion?

Le krach du dollar peut arriver à n’importe quel moment, car toutes les conditions sont réunies. Certes, le gouvernement américain et la FED ont une réserve de solidité leur permettant de reculer l’échéance en menant une politique raisonnable (ce dont je doute fort). Mais le krach est inévitable. Selon mes estimations, cela aura lieu en 2014, dans le meilleur des cas en 2015, mais pas plus tard.

Comme l’écrit Boulgakov dans Le Maître et Marguerite: "Annouchka a déjà renversé l’huile" (qui provoquera la mort d’un personnage, Berlioz, ndlr). Des événements X ou Y ne peuvent qu’accélérer ou légèrement reculer les processus en cours, mais pas les arrêter, tout comme nous ne pouvons pas éviter la mort. Le processus naturel de vieillissement du modèle capitaliste américain mène inexorablement à la mort de ce modèle, et la crise permettra de reconstruire l’économie conformément aux nouvelles exigences mondiales.

Face aux bouleversements qui les attendent, que peuvent faire les gens pour protéger leurs économies?

Le "gourou" des marchés spéculatifs Jim Rogers (un ancien proche de Soros), que je respecte beaucoup, émet depuis longtemps les mêmes mises en garde que moi. Il conseille pour conserver ses économies de les placer dans l’or ou dans les denrées, mais aucun cas dans des actions, des obligations, ou des titres de dette. Tout ceci sera fortement dévalué pendant la crise, et les valeurs stables telles que l’or se maintiendront. Les gens auront en outre toujours besoin de manger.

Il est curieux de constater que le spéculateur Jim Rogers conseille aux traders et experts financiers de fuir Wall Street à toutes jambes: en novembre 2010, il a appelé les étudiants à renoncer à faire carrière à Wall Street ou à la City, car ces prochaines années, vivre à la ferme rapportera plus que Wall Street. Il a en outre confirmé la théorie de Braudel et Arrighi: "Si vous étiez intelligent en 1807 vous auriez déménagé à Londres, si vous l’étiez en 1907 vous seriez parti à New-York, et si vous êtes malin en 2007, déménagez en Asie".

La guerre peut-elle résoudre les problèmes de dette de l’occident?

L’histoire montre de manière convaincante que les leaders mondiaux de différentes époques ont cherché à résoudre leurs problèmes au moyen de la guerre. Napoléon a cherché grâce aux guerres à unifier l’Europe continentale contre la Grande-Bretagne et ainsi à résoudre les problèmes économiques de la France, en faisant du pays le leader du cycle hollandais d’accumulation du capital. Mais il a perdu et cédé la palme du leadership à la Grande-Bretagne, qui 100 ans plus tard a elle aussi cherché à assurer sa position en déclenchant la Première Guerre mondiale.

A la différence de Napoléon, le pays a gagné la guerre, mais il est devenu débiteur net, et a cédé le leadership mondial aux Etats-Unis. Ces derniers cherchent, 100 ans plus tard, à déclencher une nouvelle guerre au Proche-Orient, près des frontières de leurs concurrents potentiels: Chine, Russie et Inde. Mais ils ne font qu’aggraver leur situation économique et plongent le pays dans la crise. Il faut étudier les leçons de l’histoire pour ne pas tomber sans cesse dans les mêmes pièges. Et ne pas chercher de solution simple à des problèmes complexes. Elles n’existent pas!

A quoi ressemblera le monde d’après-crise?

La particularité de la période actuelle est que selon les cycles d’accumulation de capital (Braudel, Arrighi), il s’y produira un transfert du cycle américain vers le cycle asiatique, dont les leaders sont actuellement la Chine et le Japon. Des pays dont les économies sont basées sur le modèle postkeynésien reposant sur les principes de collectivisme et de solidarité, aux antipodes de l’individualisme et de la concurrence intrinsèques au modèle anglo-saxon. C’est un changement important qui s’accompagnera de bouleversements dans l’économie mondiale.

Grossièrement, notre économie mondialisée actuelle va se scinder en plusieurs méga-régions, à l’instar de l’UE. On assiste d’ores et déjà à la formation de pôles économiques comme le NAFTA (USA, Mexique, Canada et qui devrait intégrer à terme la Grande-Bretagne), la Chine avec l’ASEAN, les pays d’Amérique latine, la Communauté économique eurasiatique.

Chaque méga-région aura sa devise de base, ses instituts, ses lois et ses règles en matière de relations interétatiques, compte tenu des spécificités culturelles, nationales, religieuses et civilisationnelles des Etats membres. Ces méga-régions vont tisser entre elles de nouvelles relations au niveau mondial.

D’ici 2020, le monde aura un visage radicalement différent de celui qu’on lui connaît aujourd’hui.


Propos recueillis par Hugo Natowicz, pour rian.ru

13 février 2013

Olivier Delamarche : La fuite en avant de la FED et quelques conseils pour protéger son argent.

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16 janvier 2013

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