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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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25 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde Partie Finale

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Moses Rosenberg arriva à Madrid en tant qu'ambassadeur de Moscou. Anteneff Avseenko s'installa à Barcelone. Dimitrov arriva pour diriger personnelle- ment les persécutions religieuses prévues à la suite du Coup d'État Communiste. Pendant la Guerre Civile, Rosenberg gouverna en véritable Tsar de Madrid tan- dis qu'Avseenko assumait le commandement de l'Armée Rouge Catalane. Rosenberg organisa la Tcheka en Espagne et vit qu'elle menait à bien son travail en s'acharnant sur des victimes de plus en plus nombreuses. Les agents de Moscou mirent sur pied les «Escadrons de Purification». Officielle- ment, ils avaient pour fonction de débusquer les Fascistes mais secrètement, ils «liqui- daient» tous ceux qui, auparavant, figuraient sur les listes comme réactionnaires et ne voulaient rien entendre du plan d'asservissement de l'Espagne par les Illuminati. Ces listes avaient été constituées par des espions communistes qui les avaient mises au point à l'union des Concierges (immeubles et habitations individuelles), dans les Services des Impôts, les Services Postaux et autres services publics. Les listes de per- sonnes qui devaient être liquidées étaient très complètes, suite au travail des espions de Moscou. Quelques-uns s'étaient déguisés en rémouleurs et avaient couvert chaque district, rue après rue, maison après maison. Tous les citoyens étaient répertoriés sur les listes selon leur rang et leurs affiliations politiques, sociales, professionnelles et reli- gieuses. Lorsqu'on donna le signal du «Règne de la Terreur», les Communistes firent leur travail de brutes assoiffées de sang, avec sûreté, férocité et méthode. Staline avait déclaré autrefois : «Il est préférable qu'une centaine de personnes innocentes meurent plutôt qu'un seul réactionnaire ne s'échappe». Ils respectèrent cette consigne avec une rigueur diabolique. Les personnes qui vivent dans des pays non encore asservis doivent bien com- prendre ce qui se passe lors d'un règne de la terreur. Nous allons donc décrire certaines de ces atrocités. Le 17 Juillet 1936, un groupe de communistes portant les uniformes des troupes gouvernementales se présenta au Couvent des Dominicaines à Barcelone. Le Chef informa la Mère Supérieure qu'en raison des violences de la foule, qu'il fallait redou- ter, il avait reçu l'ordre d'escorter les Sœurs en un lieu sûr. Elles rassemblèrent le peu d'affaires qu'elles avaient et, en toute confiance, accompagnèrent les soldats qui les emmenèrent dans les faubourgs où elles furent toutes assassinées. Le Chef fit cynique- 187 — Historiquement, il a été montré que dix fois plus de dirigeants révolutionnaires sont morts lors des Purges du Parti que pendant les guerres révolutionnaires contemporaines (n.d.a.). - 197 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER ment remarquer par la suite : «Nous avions besoin du bâtiment. Nous ne voulions pas le saccager avant de lbccuper [188] . » Le senior Salvans était un anticommuniste notoire. Trois fois, les escadrons de purification se rendirent à son domicile, à Barcelone. Lorsqu'à la troisième visite, les «Rouges» ne purent obtenir aucune information sur sa cachette, ils assassinèrent toute sa famille : huit personnes. Cet acte méprisable fut perpétré selon les recommanda- tions des instructions (paragraphes 15 et 6) auxquelles nous avons déjà fait référence. Un des actes de violence les plus abjects jamais commis au nom de «La Liberté... de l'Egalité... de la Fraternité...» fut l'assassinat de seize frères convers qui travaillaient comme infirmiers volontaires dans le plus grand hôpital de Barcelone. Leur seul crime était qu'ils appartenaient à un ordre religieux. Le fait qu'ils soignaient tous ceux qui étaient malades sans considération de classe, de couleur ou de croyance ne fit aucune différence pour ceux qui ordonnèrent leur «liquidation». E.M. Godden, qui fit éditer son livre «Conflit en Espagne», mentionne à la page 72 : «Le massacre des vivants s'accompagna de la dérision envers les morts. Au cours de la dernière semaine de Juillet 1936, des cadavres de religieuses furent exhumés de leurs fosses et étayés à l'extérieur des murs de leur couvent. On fixa des panneaux obscènes et offensants sur leurs corps». Mon cousin, Tom Carr, qui fut ingénieur des Mines en Espagne de 1919 à 1938 avait épousé la fille de M. Allcock, Consul américain de Huelva. Un des communistes de la Sème Colonne de Caballero qui avait été élu maire de Huelva livra son administration aux communistes lorsque Moscou lança son mot d'ordre. Leur première action fut de torturer puis d'assassiner tous les prêtres. Les Sœurs furent déshabillées et conduites de leurs couvents dans les rues pour distraire les révolutionnaires 11891 . Godden déclara aussi avoir interrogé deux anglaises qui échappèrent aux violences parce qu'elles étaient étrangères. Ces deux femmes racontèrent à Godden qu'on les avait obligées à assister aux agissements de derviches fanatiques d'une foule composée d'hommes et de femmes. Dans un premier temps, les «Rouges» se moquèrent d'un prêtre et le torturèrent avant de pendre finalement son corps démembré à une statue de la Sainte Vierge. Dans un deuxième temps, la foule perça un trou dans le corps d'un jeune prêtre et ensuite, alors qu'il était encore en vie, le transperça avec un crucifix. En Septembre 1936, le Père Van Rooy, écrivain français connu, rapporta que Dimi- trov aurait dit : «On nous reproche de détruire les églises et les couvents d'Espagne ; qu'importe la destruction de quelques couvents et de quelques églises ! Nous sommes sur le point de créer un monde nouveau». (Voir le Catholic Herald du 11 Février 1938.) Un comité qui enquêta officiellement sur les atrocités communistes en Espagne, en 1939, reconnut qu'une estimation raisonnable du nombre de citoyens «liquidés» à Barcelone parce que «réactionnaires», entre Juillet 1936 et Décembre 1937, tournait autour de 50.000. A Valence, leur nombre fut de 30.000. A Madrid, ce comité estima 188 — Cité dans les rapports officiels: «Les atrocités Communistes en Espagne». Première, deuxième et troisième parties. Les enquêtes furent menées par un comité composé d'hommes de différentes nationalités. L'édition fut réalisée par Arthur Bryant, écrivain et journaliste connu au niveau international (n.d.a.). 189 — Cette déclaration de mon cousin fut confirmée par l'ouvrage de William Foss et de Ce- cil Cerahty : «T/ze Spanish Arena — LArène Espagnole», page 238, et également par Arthur Bryant qui enquêta sur les atrocités Communistes en Espagne (n.d.a). - 198 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR qu'un bon dixième de la population totale fut systématiquement éliminé pour faire de l'Espagne un nouvel État totalitaire 11901 . Afin d'illustrer ce qui se produisit lorsque les Rouges prirent le pouvoir en Espagne, je citerai quelques autres témoins indépendants. Marcel M. Dutrey, autre écrivain français, déclara : «A Castre Urdiales, le commandant militaire communiste était un ancien policier municipal qui avait été renvoyé pour vol. Le nouveau chef de la Police avait gagné sa vie auparavant en fabriquant et en vendant des cartes postales obs- cènes. Quant au Procureur de la République, il était le fils illégitime d'une ancienne prostituée notoire. Il était surnommé: «le fils-de-sa-mère» ! Le Tribunal Rouge avait pour président un mineur, assisté de deux «Assesseurs»... Tous ces hommes étaient des sadiques. Ils se glorifiaient de procéder eux-mêmes à l'exécution des sentences qu'ils avaient prononcées à l'encontre de leurs victimes. Ces monstres ouvrirent l'estomac de Vincent Mura ; ils martyrisèrent publiquement Julio Yanko sur la place du marché; ils démembrèrent Varez, le célèbre coureur automobile espagnol, prétextant qu'il avait refusé de livrer ses amis lorsqu'il était entre leurs mains». — M. Arthur Bryant, qui rédigea la préface du rapport bourré de preuves authentiques sur les «atrocités Communistes en Espagne» remarqua à plusieurs reprises que «les agents soviétiques obtinrent un contrôle absolu des moyens de communication si bien que les rapports favorables à leur cause étaient imprimés, et ces rapports-là uniquement, dans la plupart des journaux du monde. Mais d>un autre côté, les mensonges les plus scandaleux envers les Forces de Franco étaient colportés et livrés à la presse mondiale sans rencontrer un seul obstacle». Bryant fut tellement écœuré de ce qu'il observa qu'il écrivit : «Aucun professeur d'université ou commen- tateur anonyme de la B.B.C n'a dit au peuple britannique, peuple sincère et compa- tissant, la vérité au sujet des femmes de San Martin de Valdeiglesias. Leur plus grand crime J'ut qu'on trouva en leur possession des emblèmes religieux. Pour cette raison, les femmes de San Martin de Valdeiglesias furent condamnées à être violées par vingt-cinq hommes de la Milice Rouge chacune, et ce pour assouvir les passions les plus viles» [191] . «Les pères de quelques-unes des femmes étaient emprisonnés et condamnés à mort, et on obligea les mères à assister aux viols de leurs filles : mais cela ne fut pas suffisant pour dissuader les hommes de la Milice Rouge d'exécuter la sentence. Les heures d'hor- reur que durent souffrir ces femmes eurent un effet terrible sur quelques-unes d'entre elles. Les survivantes racontèrent comment, à chaque fois, elles supplièrent leurs bour- reaux de les tuer plutôt que de les soumettre à un déshonneur aussi épouvantable. Vous 190 — Au cas où certaines personnes penseraient que les communistes ne haïssent que les Ca- tholiques Romains, il est bon de rappeler que les «Puissances secrètes» derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial ont l'intention, en dernier lieu, de transformer le monde par l'action despotique de Satan. C'est l'essence même de l'illuminisme. Afin d'endormir les gens dans un sentiment de fausse sécurité, dans les pays qui ne sont pas encore soviétisés, ils essaieront de les convaincre qu'ils sont tolérants vis-à-vis des religions autres que la Religion Catholique Romaine. Mais une enquête nous a montré qu'ils ont l'intention, lorsqu'ils auront la puissance nécessaire, de détruire toutes les religions (n.d.a.). 191 — Des agents Rouges s'étaient infiltrés dans le personnel de la B.B.C. en 1936 et pen- dant presque deux ans, sa politique fut Pro-Loyaliste, c'est-à-dire communiste. La direction actuelle de la B.B.C. l'est encore davantage. La majorité des programmes penche nettement à «gauche» (n.d.a.). - 199 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER pourrez prendre conscience de la cruauté abominable de telles atrocités lorsque vous saurez qu'un grand nombre des femmes condamnées étaient mariées et que, lorsqu'on les conduisit entre les hommes de la milice devant ce tribunal impitoyable, elles por- taient leurs enfants dans les bras. Ces enfants furent les témoins de ce paroxysme de l'horreur que représenta le déshonneur de leurs mères» ll92] . Nous ne devons pas nous étonner que le Pouvoir Occulte qui dirige le M.R.M. ait pu dire : «Les communistes ne devront pas mettre à exécution le règne de la terreur dans les localités où ils ont vécu avec leurs familles, niais devront opérer ailleurs». Tout communiste devait déclarer que ces atrocités avaient été commises par des «éléments non contrôlés» qui furent punis lorsqu'on les captura. Pour que personne ne soit trompé par des mensonges aussi flagrants, je citerai à nouveau Lénine, premier saint canonisé de la religion totalitaire des Illuminati. Lénine déclara en maintes occasions : «Il n'y a pas de morale en politique. Il n'y a que l'op- portunité. Un gredin peut nous être utile tout simplement parce que c'est un gredin». Une autre fois, il précisa : «Les jeunes révolutionnaires devraient immédiatement com- mencer leur formation guerrière par des opérations pratiques du type liquidation d'un traître, assassinat d'un espion, destruction d'un poste de police ou cambriolage d'une banque, procurant ainsi des fonds en vue d'un soulèvement, etc. Ne passez pas à côté de ces expériences. Elles peuvent bien sûr dégénérer en excès, mais c'est une nécessité pour l'avenir». Les agents communistes enseignent aux enfants de toutes les Nations Libres l'inversion des Dix Commandements 11931 . Pour cette raison ; le communisme est le premier responsable de l'accroissement de la délinquance juvénile, plus encore que tous les autres mouvements. En tant qu'athées convaincus, ils servent les desseins de rilluminisme et du Satanisme. Le Communiste Krassikov libertin notoire, gaspillait les fonds du Parti par sa vie dissolue. Lénine déclara après sa «liquidation» : «Peu importe que le Camarade Kras- sikov ait dilapidé les fonds du Parti dans un bordel; ce qui est scandaleux, c'est que cela aurait pu désorganiser la diffusion de notre littérature jugée illégale» ll9i] . La formation communiste vise à extirper la dernière once de bonté humaine du cceur des hommes et des femmes qui souhaitent devenir les grands prêtres de cette «religion». Anna Pauker, qui arriva aux plus sommets de la hiérarchie soviétique et devint ministre des Affaires étrangères de Roumanie, prouva sa fidélité à Staline lorsqu'elle se rendit veuve elle-même en dénonçant le père de ses trois enfants comme trotskiste. 192 — Les précisions se trouvent en page 6 du deuxième rapport : «Atrocités Communistes en Espagne» (n.d.a.). 193 — Le lecteur qui a eu le courage de s'informer aura compris que les écoles dites privées (de Dieu) ou laïcs (apostates) d'aujourd'hui, sont entre les mains des agents communistes, c'est-à- dire des fabiens (voir l'ouvrage sur Maitreya).. Encore sur ce point là, l'Italie apparaît comme la vitrine de ce qui se prépare pour toute l'Europe avec la dernière réforme de 1999 sur les écoles. La marxisation de l'école par cette réforme est tellement évidente que L'Osservatore Romano lui-même a protesté énergiquement. Les enfants de cette fin de siècle sont formés aux valeurs du Nouvel Ordre, c'est-à-dire qu'ils sont endoctrinés aux valeurs sataniques, à l'humanisme, et aux doctrines antichristiques comme l'évolutionnisme (n.d.l.r.). 194 — La Revue Time fit état des conceptions de Lénine dans son édition du 17 Novembre 1948 (n.d.a.). - 200 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR Les terroristes communistes encouragent ainsi les enfants à devenir les bourreaux des ennemis du prolétariat pour les endurcir et enlever de leurs cœurs le dernier ves- tige de sentiment et de pitié humaine. Un de ces jeunes raconta comment il s'était beaucoup amusé avec un prêtre. Il avoua : «Nuit après nuit nous l'emmenions parmi les groupes que nous devions tuer, mais nous le placions toujours en dernier dans la file. Nous le faisions attendre pendant que nous assassinions tous les autres, puis nous le ramenions de nouveau à Bellas Artes. («Bellas Artes» était le bâtiment des Beaux- Arts que les communistes utilisaient comme prison). Chaque nuit il pensait qu'il allait mourir, mais une mort rapide aurait été trop bonne pour lui. Ce «faible» mourut «sept fois» avant que nous en finissions avec lui». M. Knoblaugh, à la page 87 de son livre «Correspondant en Espagne», raconte un épisode horrible qui confirme les soupçons selon lesquels les conjurés de la Révolution Mondiale choisissent des dirigeants potentiels lorsqu'ils sont très jeunes et les forment ensuite de telle façon qu'il n'y ait plus en eux la moindre trace de sentiment et de pitié humaines. Knoblaugh nous raconte comment deux jeunes communistes se vantèrent, en la présence d'un Docteur, d'avoir mutilé et assassiné deux jeunes prêtres. Ils avaient reconnu le déguisement de ces deux religieux qui, pour échapper aux dépistages et à la mort, travaillaient comme livreurs de charbon. Les deux jeunes expliquèrent com- ment ils obligèrent les deux prêtres à creuser leurs propres tombes avec leurs pelles à charbon et ensuite, respectant la consigne du Règne de la Terreur Communiste, émas- culèrent leurs deux victimes et leur firent entrer de force leurs organes dans la bouche. Pendant que les prêtres mouraient d'une mort lente, les deux monstres se moquaient d'eux. De Fonteriz nous raconte dans «Terreur Rouge à Madrid», aux pages 19 et 20, comment la Tcheka organisée par Dimitrov et Rosenberg, obligea une femme à lui révéler où se cachait son mari. La femme ne savait probablement pas où il demeurait, mais afin de s'assurer qu'elle ne le savait pas, les membres de la Tcheka la firent asseoir et la surveillèrent pendant qu'ils s'amusaient à transpercer les poitrines de huit de ses domestiques, avec de grandes épingles à chapeau... Les révolutionnaires qui ont défini les lignes directrices du règne de la Terreur emploient des criminels et des fous pour exciter le besoin de sang. Je mentionnerai pour attester ce fait, ce qui se produisit à Alcala le 20 Juillet 1936 : les «Rouges» li- bérèrent tous les prisonniers, hommes et femmes, à la condition qu'ils prennent les armes pour servir la cause communiste. Ils enrôlèrent un millier d'hommes et deux cents femmes, et constituèrent le Bataillon d'Alcala qui se surpassa lors de l'attaque victorieuse sur Madrid. Pour les récompenser, on les envoya à Siguënza. Après avoir investi la ville, ils assassinèrent deux cents personnes pour «ébranler la résistance des autres». Ce bataillon de criminels occupa Siguënza pendant seize semaines. Lorsqu'ils en furent chassés par les troupes de Franco, on découvrit que toutes les femmes de 10 à 50 ans avaient été violées. Beaucoup d'entre elles étaient enceintes ou malades. Une fille, serveuse dans un hôtel, raconta «la chance» qu'elle avait eue et comment les criminels avaient assassiné l'Evêque de Siguënza de la façon la plus horrible, et la plus barbare. Lors d'un banquet qui eut lieu à l'hôtel, cette nuit-là, un criminel du bataillon s'amouracha d'elle et exigea qu'un de ses camarades s'habille avec les vêtements de l'évêque assassiné et les marie. Les autres pensèrent qu'il s'agissait d'une grosse farce et se préparèrent à la parodie. Après le mariage, les «Miliciennes» s'acquittèrent d'une - 201 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER «Danse du Ventre», sur les tables du restaurant regroupées en scène. A la fin de l'or- gie, l'homme déclara que la fille lui appartenait. Après les événements, la serveuse fit remarquer : «J'étais vraiment favorisée. Mon mari était un assassin mais il valait mieux lui appartenir que d'être le jouet de tous les autres. J'échappai au moins à la maladie». Marcel M. Dutrey rapporta le fait qu'à Ciempozuelos, plus d'une centaine de reli- gieux furent livrés à des fous que les communistes avaient armés de couteaux. Nous pouvons imaginer l'horreur qui s'ensuivit. L'Année de Moscou, composée de propa- gandistes entraînés, raconta au monde comment les troupes de Franco avaient exécuté les maires de nombreuses petites villes, mais ils ne mentionnèrent pas qu'ils avaient été jugés par une Cour Militaire constituée dans les règles. La Cour fournit les preuves que ces maires avaient été des agents communistes aux ordres de Largo Caballero qui avait l'intention de transformer l'Espagne en une Dictature. Le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial utilise les communistes du monde entier pour imposer ses plans totalitaires : les désertions de plus en plus nombreuses de communistes de tous les pays en fournissent la preuve évidente. Douglas Hyde qui, pendant cinq ans fut rédacteur au Daily Worker, principal journal communiste de Grande-Bretagne, annonça en Mars 1948 sa démission du Par- ti Communiste. Dans un communiqué de presse, il affirma : «Je crois que la nouvelle «ligne» du Parti Communiste, imposée après la constitution du Kominterm, l'année dernière (1947), si elle réussit, n'apportera que la misère au petit peuple». M. Hyde poursuivit et expliqua que depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, il s'inquié- tait de la politique étrangère de Moscou, et déclara qu'il était convaincu que la ligne du Parti, celle qui est définie actuellement par la clique moscovite, n'était plus fidèle aux idéaux pour lesquels il avait tant œuvré et que le résultat final serait la suppres- sion des libertés et des acquis pour lesquels les communistes s'étaient battus depuis si longtemps. Il concluait en ces termes : «Ma désillusion qui va croissant me conduit à chercher une autre réponse au problème de notre époque et une autre voie pour sortir du chaos mondial». Aussitôt après la démission de M. Hyde à Londres, il y eut celle de Madame Jus- tina Krusenstern-Peters, membre du personnel des publications soviétiques pendant douze ans. Elle annonça sa démission à Shanghai, en Chine. Cette communiste décla- ra : «Le ton des articles, écrits suivant les directives venues de Moscou, devint tel que je ne puis plus le supporter... Je suis encore une citoyenne soviétique et je suis sûre que mes sentiments sont partagés par bon nombre de mes collègues en Russie, la seule différence étant qu'ils n'ont pas la possibilité de protester contre leur asservissement». La plupart des communistes travaillent pour l'avènement d'une Internationale des Républiques Socialistes soviétiques. En d'autres mots, ils pensent qu'en appliquant les méthodes révolutionnaires, et seulement cela, ils peuvent détruire rapidement l'étau du capitalisme égoïste et placer le pouvoir politique dans les mains des «travailleurs». Une infime minorité de membres du Parti a conscience du fait qu'elle est en train de se placer dans un état d'esclavage d'où il n'y a aucun espoir de s'échapper. M. Hyde et les autres personnalités qui rompirent avec le Parti Communiste ne réalisèrent cependant pas qu'ils n'étaient que des pions utilisés pour faire avancer les plans des Illuminati. - 202- CHAPITRE XVI LES ÉVÉNEMENTS QUI MENERENT À LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE Nous avons vu comment les Banquiers Internationaux avaient permis à l'Alle- magne de se réarmer en secret, avec l'appui de Staline, malgré les restrictions impo- sées par le Traité de Versailles. Afin de comprendre ce qui se produisit en Allemagne et qui permit l'accession d'Hitler au pouvoir, nous devons étudier les coulisses de la politique de 1924 jusqu'à 1934. Le Pouvoir Occulte avait toujours obtenu de ses agents la division de la population des pays qu'il souhaitait asservir en de nombreux partis religieux, économiques, politiques, sociaux et ouvriers. Ses agents divisèrent ensuite ces différents partis en un plus grand nombre possible de factions (rivales), comme le demandait leur devise : «Unis, nous faisons front. Divisés, ils tombent». La plupart des citoyens Allemands, sauf les communistes, étaient d'accord sur les points suivants : l'Allemagne avait gagné la guerre avant d'être trahie ; ensuite on avait exercé des représailles à son égard ; les banquiers internationaux avaient utilisé les soi- disant démocraties britannique, française et américaine pour infliger une défaite aux armées Allemandes ; le Parti Communiste dirigé par des juifs avait aidé les Banquiers Internationaux à amener la situation de chaos qui avait précédé la signature de l'Ar- mistice, et la Révolution qui s'ensuivit. Ils étaient d'accord pour que chaque patriote allemand, homme et femme, fasse tout son possible pour reconstruire l'Allemagne d'après-guerre et briser l'étau économique et militaire mis en place par le Traité de Versailles. La plupart des dirigeants politiques, sauf les communistes, furent également d'ac- cord sur le fait que pour libérer la nation des sanctions économiques imposées, il était nécessaire de se dégager de l'aide financière, de la subordination aux Banquiers Inter- nationaux, c'est-à-dire du prêt à intérêt. En d'autres mots, la plupart des politiciens allemands, Sauf les communistes, acceptèrent que l'Allemagne rompe la procédure de financement des affaires nationales qui obligeait à contracter des dettes, pratique que les Banquiers Internationaux avaient imposée à l'Angleterre en 1694, à la France en 1790, et aux États-Unis en 1791. Ils réalisèrent que ce système avait engendré des Dettes Nationales astronomiques, «dont le paiement du principal et des intérêts était garanti et assuré par une Imposition Directe sur le peuple». Les dirigeants fascistes d'Allemagne décidèrent qu'ils émettraient leur propre ar- gent et utiliseraient en garantie des nouvelles émissions leurs avoirs nationaux, tels que - 203 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la valeur de leurs biens immobiliers, de leur potentiel industriel, de leur production agricole, de leurs ressources naturelles et de la capacité de production de la nation. Le peuple allemand constata que ses conceptions de l'avenir politique et de la poli- tique économique étaient partagées par les peuples d'Italie, d'Espagne et du Japon. C'est ainsi que naquirent les Puissances de l'Axe et le Mouvement Fasciste. Du fait de leur dynamisme, Hitler, Mussolini et Franco furent choisis comme dirigeants. L'Histoire nous a montré que ces trois hommes ont fait beaucoup pour aider leurs pays à se remettre de l'influence des révolutions et des guerres antérieures. Les progrès dans l'agriculture et l'industrie ne furent pas extraordinaires. Mais leur réarmement avait été rendu possible grâce à l'aide apportée par les agents des Illuminati qui avaient prévu de conduire les pays fascistes et capitalistes dans une autre Guerre Mondiale. Lorsqu'Hitler et Mussolini arrivèrent au pouvoir, ils appliquèrent une politique fasciste modérée qui exigeait la rectification des erreurs commises dans leurs pays. Il était prévu de contenir le communisme et de réduire la puissance des Illuminati qui contrôlaient la finance et l'industrie. Mais plus le temps passait, plus Hitler et Musso- lini subissaient l'influence des dirigeants du noyau dur des Seigneurs de la Guerre Na- zis. Ceux-ci proclamaient que la seule façon d'établir une paix durable dans le monde, c'était par la conquête militaire. Les dirigeants nazis convertirent à fond les chefs mili- taires d'Italie et du Japon aux théories et aux plans invoqués par Karl Ritter en 1849. En Espagne, Franco refusa de s'associer à leurs plans totalitaires parce que ses croyances religieuses l'avaient convaincu qu'une idéologie qui niait l'existence d'un Dieu Tout Puissant accomplissait l'œuvre du Démon. Les dirigeants totalitaires d'Allemagne, d'Italie et du Japon avaient l'intention d'uti- liser le Fascisme pour servir leurs Plans secrets à longue échéance, comme de la même façon leurs opposants, les Banquiers Internationaux, utilisaient le communisme. Les plans immédiats des Seigneurs de la Guerre prévoyaient en un premier temps d'infliger une défaite à l'Empire de Staline ; en second lieu d'éliminer le communisme en Europe ; en troisième lieu, d'affermir le contrôle des Puissances de l'Axe sur l'Eu- rope Continentale ; en quatrième lieu d'envahir la Grande-Bretagne et la France puis d'asservir leurs populations ; et enfin, en cinquième lieu, d'envahir et de conquérir les États-Unis en suivant deux grands mouvements en tenaille. Le Japon devait débarquer des forces d'invasion sur la côte Ouest du Mexique dans le Sud, et dans les territoires du Nord, au Nord. L'Allemagne devait envahir le Canada par voie aérienne au Nord et les forces Germano-Italiennes devaient contrôler l'Atlantique à partir de l'Afrique et attaquer les États-Unis, à partir de l'Amérique du Sud et du Golfe du Mexique. Les forces d'invasion du Nord, d'après leurs plans, devaient se rejoindre dans les environs de Chicago et descendre le Mississippi pendant que les forces d'invasion du Sud-Ouest et du Sud-Est devaient se rencontrer à la Nouvelle Orléans et pousser vers le Nord à partir du Mississippi, divisant ainsi le pays en deux moitiés [195] . La conquête de la Grande-Bretagne et des États-Unis achevée, les Nazis prévoyaient d'exterminer les Juifs dans ces deux pays comme ils avaient prévu d'exterminer ceux 195 — Ce plan militaire existait depuis 1914 et fut communiqué aux gouvernements Alliés en guerre, pendant la Première Guerre Mondiale, par des Officiers des Services de Renseigne- ment des Années Britannique et Américaine. J'ai relaté ce plan en détail dans deux ouvrages publiés précédemment : «Hell's Angels oj the Deep» et «Checkmate in theNorth» (n.d.a.). - 204- LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE qui vivaient en Europe. Les Banquiers Internationaux et les gros capitalistes contrôlés par eux figuraient sur les listes d'individus à exécuter en priorité avec confiscation de leurs propriétés et de leurs biens immobiliers. Hitler fut emprisonné en 1923 parce qu'on le considérait comme l'ennemi person- nel des Seigneurs de la Guerre Nazis et des Banquiers Internationaux. Il en profita pour écrire «Mein Kampf» («Mon Combat»). A la dernière page, Hitler affirmait : «Le Parti (National- Socialiste) en tant que tel, soutient le Christianisme authentique mais ne s'attache pas à des questions de doctrine, de quelque nature que ce soit. Il combat l'esprit matérialiste Juif à l'intérieur et à l'extérieur de notre pays». En 1933, Hitler dévoila sa politique vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il fit remar- quer que Marx, Lénine et Staline avaient tous déclaré à de nombreuses reprises que la Grande-Bretagne et son Empire devaient être détruits avant que le Communisme International puisse atteindre ses objectifs ultimes. Face à cela, Hitler déclara : «Je suis décidé à défendre l'Empire Britannique par la force si l'on m'y invite». A propos du Traité de Versailles, Hitler écrivit : «Ce n'était pas une invention bri- tannique, mais avant tout une invention juive pour détruire l'Allemagne». Il ajouta : «Même en Angleterre, on assiste à un combat incessant entre les représentants des intérêts de l'État britannique et ceux de la Dictature juive mondiale. Pendant que l'An- gleterre s'épuise à maintenir sa position dans le monde, le Juif d'aujourd'hui se com- porte comme un rebelle en Angleterre. Le combat contre la menace juive mondiale commencera là-bas aussi». Hitler ne se départit jamais de l'opinion selon laquelle la survie de l'Allemagne en tant que grande puissance dépendait d'une alliance avec l'Empire Britannique. En 1936, il engagea des pourparlers pour essayer de sceller une telle alliance. Il prit des dispositions pour que des entretiens officieux se déroulent entre diplomates alle- mands et britanniques, et après l'échec de ces négociations, il montra encore à quel point il aurait souhaité cette alliance : «Aucun sacrifice n'aurait été trop grand pour s'assurer l'alliance de l'Angleterre. Cela aurait signifié l'abandon de nos colonies et de notre influence en tant que puissance maritime ainsi que l'abstention de toute immix- tion dans l'industrie britannique par voie de concurrence» [196] . Il pensait que toutes les concessions allemandes auraient valu la peine s'il avait pu obtenir une alliance Germa- no-Britannique. Son échec dans ce projet d'alliance l'obligea à réduire son opposition vis-à-vis de l'idéologie totalitaire que préconisaient les Seigneurs de la Guerre Nazis extrémistes. L'échec de la conférence convainquit Hitler qu'aucune politique modérée ne desserrerait jamais le contrôle qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur la politique étrangère britannique. A son corps défendant, il reconnut que Karl Ritter avait raison lorsqu'il déclarait que «Le pouvoir qu'exerçaient les financiers Juifs sur le Communisme devait être détruit ainsi que le pouvoir des dirigeants du mouvement révolutionnaire mondial, avant l'établissement de la paix et de la liberté économique dans le monde». Nous avons décidé de rapporter dans notre livre les «causes» des événements his- toriques qui ont engendré les «effets» que nous connaissons aujourd'hui. Nous ne 196 — Cette déclaration, ainsi que d'autres de même nature, prouve qu'Hitler n'a jamais accep- té ou reconnu le Plan extrémiste à Longue Echéance des Seigneurs de la Guerre Nazis en vue de la Domination Mondiale par Conquête Militaire (n.d.a.). - 205 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nous préoccupons pas de savoir si les décisions prises par les protagonistes ont été «bonnes» ou «mauvaises», sauf lorsqu'il s'agit d'apprécier si ces décisions vont dans le sens du Plan du Démon ou si elles sont conformes au Plan de Dieu. La raison d'être de la recherche historique est d'acquérir la connaissance du comment et du pourquoi des erreurs commises dans le passé, de façon à ce que nous puissions éviter de commettre des erreurs semblables dans l'avenir. L'importante réunion consacrée à la recherche d'une alliance entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne eut lieu en Janvier 1936. Lord Londonderry représentait le gouvernement britannique et Goering, von Ribbentrop et Hitler, l'Allemagne. Un spécialiste de cette période de l'histoire m'a précisé que Goering et von Rib- bentrop avaient résumé les grandes lignes du Mouvement Révolutionnaire Mondial à Lord Londonderry, expliquant le travail de recherche approfondi qu'avait réalisé le Professeur Karl Ritter et d'autres spécialistes. Ils laissèrent entendre que la seule solu- tion efficace pour combattre une conspiration à visée totalitaire était de conduire une Guerre Totale. Ils expliquèrent à Lord Londonderry que leur plan prévoyait d'attaquer tous les pays contrôlés par les communistes, de libérer les peuples asservis et d'exé- cuter tous les traîtres communistes. Ils affirmèrent que la seule façon d'éliminer le communisme, c'était d'exterminer la Race Juive toute entière 11971 . Ils apportèrent bon nombre de preuves documentaires et insistèrent sur leur authenticité, afin de démon- trer que le communisme avait été organisé, financé et dirigé par des Juifs puissants, riches et influents qui avaient par ailleurs organisé, financé et dirigé le Sionisme Poli- tique pour imposer leurs ambitions secrètes et instaurer l'Age Messianique [198] . Hitler aurait promis de continuer à s'opposer aux plans extrémistes totalitaires des Seigneurs de la Guerre Nazis et de limiter ses activités contre le communisme à l'Europe, si le gouvernement britannique voulait bien accepter une alliance avec l'Alle- magne. Lorsque Lord Londonderry déclara douter que le gouvernement britannique prenne part à un plan visant à abolir le communisme et qui en appelait à un génocide, Hitler fit un compromis. Il déclara que l'Allemagne se chargerait elle-même de l'opé- ration, pourvu que l'Angleterre reconnaisse dans un traité que les deux pays, quelles que soient les circonstances, n'entreraient pas en guerre l'un contre l'autre dans un délai de dix ans. Hitler prétendit que «la seule façon pour l'Angleterre, la France et la Russie de secouer le fardeau ruineux et insupportable des dettes nationales toujours croissantes, était de les dénoncer puis de rétablir l'émission monétaire et la régulation des flux monétaires au profit du gouvernement qui en était le détenteur de droit depuis les origines». Hitler aurait fait remarquer que le dessein de son Parti National-Socialiste... (appe- lez-le Fasciste)... était de mettre fin immédiatement et pour toujours à la puissance et à l'influence qu'exerçaient les banquiers internationaux dans les affaires nationales et internationales : ils obligent toutes les nations indépendantes à s'enfoncer toujours plus dans les dettes. Hitler aurait cité ce que Benjamin Disraeli fit dire à l'un de ses per- sonnages dans un livre célèbre : « Voyez-vous, cher Coningsby, le monde est gouverné 197 — Une fois de plus, l'Antisémitisme exacerbé se dévoilait et cependant l'histoire a prouvé que les Conspirateurs Internationaux ont utilisé toutes les races et toutes les croyances pour servir leurs propres visées secrètes et égoïstes (n.d.a.). 198 — La plupart de ces preuves sont reproduites dans «Le Complot Palestinien» de B. Jensen, imprimé par John McKiniey, 11-15 King Street, Perth, Ecosse (n.d.a.). - 206 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont le regard ne plonge pas dans les coulisses» [199] . Goering aurait appuyé le Fùhrer en faisant remarquer que l'histoire avait prouvé que les Juifs riches et influents s'étaient arrogé le contrôle économique et politique de chaque pays dans lequel ils s'étaient infiltrés, en utilisant des méthodes illégales et des pratiques corruptrices. Von Ribbentrop aurait soutenu l'argumentation de Goering en rappelant à Lord Londonderry que dès les années 1927-28 lorsqu'il était au Canada, la Commission Royale Stevens du Service des Douanes Canadiennes avait prouvé que le pays était volé chaque année de plus de cent millions de dollars par la contrebande, les trafics et les commerces illégaux, à partir d'un Quartier Général International. Les preuves remises au Commissaire Royal avaient établi de façon irréfutable que pour utiliser le gangsté- risme à grande échelle, les agents des «Cerveaux» avaient fait usage de la corruption et des escroqueries afin d'acheter des milliers de fonctionnaires et des centaines de personnalités du gouvernement, jusqu'au Ministère même. Pourtant la corruption du Canada étaient dix fois inférieure à celle des États-Unis d'Amérique. Ribbentrop fit entendre que la seule façon de nettoyer cette écurie, c'était d'atteindre les trois cents hommes du sommet qui constituent le Pouvoir Occulte : c'est lui qui conçoit et dirige les forces négatives dont les influences maléfiques diverses et les activités criminelles soutiennent toutes le Plan à Longue échéance des dirigeants du Mouvement Révolu- tionnaire Mondial' 2001 . Toujours lors de cette réunion de Janvier 1936, Goering aurait passé en revue une fois de plus les agissements des Banquiers Internationaux dans la mise en place, la conduite et le financement de la Révolution Russe en 1917, ce qui leur avait permis d'instaurer les conditions de vie difficiles, voire tragiques que le inonde connaissait à cette époque' 2011 . Hitler rappela à Lord Londonderry les millions de chrétiens qui avaient été impi- toyablement massacrés dans les pays communistes depuis Octobre 1917 et prétendit que les hommes responsables de ces tueries ne pouvaient être que des gangsters inter- nationaux. Le dernier point de la discussion porta sur les instructions qu'avait reçues Sta- line pour transformer l'Espagne en une Dictature Communiste. Tout le schéma de l'intrigue internationale fut mis à nu : la façon dont on avait permis à l'Allemagne de se réarmer secrètement ; la façon dont la politique française était contrôlée par la Franc- Maçonnerie du Grand Orient' 2021 ; la façon dont on avait persuadé la Grande-Bretagne de désarmer pendant que ses ennemis potentiels étaient en train de réarmer. 199 — L'ouvrage «Coningsby» fut publié en 1844, juste avant que Karl Marx ne publie «Le Manifeste Communiste». A cette époque, plusieurs révolutions étaient programmées et se produisirent aussitôt après que l'ouvrage de Karl Marx fut paru (n.d.a.). 200 — Ribbentrop citait manifestement un article de la Wiener Freie Presse du 4 Décembre 1912, dans lequel feu Walter Rathenau déclarait : «Trois cents hommes qui se connaissent tous gouvernent les destinées du Continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur propre entourage». Ce sont les Illuminati (n.d.a.). 201 — La plupart des pays du monde s'embourbèrent profondément dans une dépression éco- nomique (n.d.a.). 202 — Hitler ferma toutes les Loges du Grand Orient en Allemagne (n.d.a.). - 207 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Pour les Allemands, il était impossible au monde de profiter de la paix et de la pros- périté tant que les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial continueraient à fomenter des guerres pour amener des situations favorables à l'action révolution- naire. Leur solution était de neutraliser autant le Communisme International que le Sionisme Politique : ainsi tous les mouvements révolutionnaires cesseraient d'exister... Sinon, une autre guerre serait inévitable, car le Pouvoir Occulte qui tire les ficelles dans l'ombre se croyait proche d'atteindre son but ultime. Hitler était un grand orateur et mon informateur me dit qu'il termina son expo- sé en demandant à Lord Londonderry de retourner en Angleterre pour persuader le Gouvernement britannique de s'associer à l'alliance proposée avec l'Allemagne. Puis il déclara : «Je suis convaincu que l'Empire britannique et l'Église Catholique Romaine sont deux institutions universelles dont le maintien est absolument essentiel, en tant que remparts, pour la préservation à l'avenir de la loi et de l'ordre dans le monde». Ce que nous venons de citer à propos d'Hitler est tellement contraire aux idées reçues que nous nous sentons obligés de nous appuyer sur les faits historiques et les documents suivants. Lord Londonderry retourna à Londres après la conférence et fit son rapport au Cabinet britannique. Le 21 Février 1936, il écrivit à von Ribbentrop en faisant référence aux conversations qu'il avait eues. Sa lettre précisait entre autres : «Ils (Hitler et Goering) oublient qu'ici (en Angleterre), nous n'avons pas subi les désastres d'une révolution depuis plusieurs siècles... en ce qui concerne les Juifs... nous n'aimons pas la persécution, mais en outre, il y a la sensation physique de cette force terrible dont vous parlez et qui peut exercer ses ravages dans le monde entier... il est possible de suivre la trace de leur action dans la plupart de ces désordres internationaux qui ont causé d'importants dégâts, dans de nombreux pays. Mais d'un autre côté, nous pou- vons constater que de nombreux Juifs se sont particulièrement impliqués dans l'autre camp et ont fait leur possible, à l'aide de la richesse et du pouvoir dont ils disposaient, pour contrecarrer les activités malveillantes et nuisibles de leurs congénères» [203] . Hitler ayant réalisé que ses espoirs d'alliance avec la Grande-Bretagne n'avaient pas abouti, glissa de plus en plus vers la «Droite». Il fut persuadé qu'il était impossible à un homme, à des groupes d'hommes ou même à une simple nation de briser la puissance et l'influence qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur les prétendues nations démocratiques en raison du contrôle financier et du poids des dettes nationales. En Juillet 1936, la Guerre Civile espagnole éclata. Hitler, Mussolini et Franco se rapprochèrent. Franco n'ayant pas d'autre solution que de se lancer dans cette Guerre Civile pour empêcher l'Espagne de devenir communiste, Hitler se mit sur ses gardes et concentra sa puissance militaire sur ses frontières. Il voulait s'assurer que Staline — dont il savait qu'il n'était qu'un agent des Banquiers Internationaux, installé par eux pour diriger la Russie — n'étendrait pas sa dictature aux autres pays européens. Chaque avancée d'Hitler dans la poursuite de sa manœuvre défensive fut qualifiée par la Presse Antifasciste d'«Acte d'Agression». Hitler expliqua que ces mouvements étaient des actes préventifs ou des occupations préventives et réaffirma son souci 203 — Cette citation fut extraite de YEvening Standard de Londres, du 23 Avril 1936. Les lec- teurs qui souhaiteraient davantage de détails sur les conversations de Lord Londonderry avec Hitler, Goering et Von Ribbentrop, liront l'ouvrage «Ourselves and Germany», publié par Lord Londonderry. Ajoutons que nos renseignements ne proviennent pas de cette source (n.d.a.). - 208 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE majeur d'empêcher Staline d'établir sa zone d'influence aux alentours du 40 ème paral- lèle, en Europe. Si personne ne freinait Staline, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et d'autres pays d'Europe du Nord seraient pris au piège comme des mouches dans une toile d'araignée. Non seulement Hitler n'obtint pas l'Alliance britannique, mais il s'attira l'inimi- tié des Seigneurs de la Guerre Nazis qui recommandaient des méthodes totalitaires pour résoudre ces problèmes très compliqués et dangereux. Ils ne voulaient pas d'une alliance avec l'Angleterre mais ne voulaient pas, non plus, voir s'épanouir le Christia- nisme. Ils n'acceptèrent pas les mesures «préventives» d'Hitler qui entravaient leurs plans de «Guerre Totale», d'abord contre la Russie et ensuite contre la Grande-Bre- tagne et la France. Le «Noyau Dur» des Seigneurs de la Guerre, Nazis et Païens, exigea qu'Hitler entreprenne une action offensive : c'était, à leur avis, la meilleure défense vis-à-vis de l'empiétement progressif de l'Underground communiste et des armées de Staline. Lorsqu'Hitler refusa de marcher à fond avec eux, ils décidèrent alors de se débarrasser de lui et le premier attentat contre lui eut lieu. Les Seigneurs de la Guerre Nazis essayèrent ensuite de réduire l'influence qu'il exerçait sur le peuple allemand. Ils lancèrent alors une campagne pour que le peuple allemand accepte leur idéo- logie païenne et aryenne. Ils enseignèrent la supériorité de la Race Aryenne et recom- mandèrent la guerre pour établir la suprématie absolue de l'État Aryen. Ces hœmnes de fer mirent au point un principe fondamental : tous les hommes et toutes les femmes de sang Aryen devaient une obéissance absolue, inconditionnelle au Chef de l'État Aryen et ne reconnaîtraient aucun mortel au-dessus de lui. Ainsi démarrèrent les conflits entre les clergés Catholique et Protestant et l'État Nazi. Le clergé condamna l'idéologie Nazie parce que ses «grands prêtres» prêchaient en fait la déification de l'homme. Les dirigeants Nazis accusèrent les clergés Catholique et Protestant d'enfreindre les lois et de braver l'autorité de l'État. Les Evêques Catholiques Romains et les Protes- tants répliquèrent en déclarant que les Doctrines extrémistes Nazies étaient contraires au Plan Divin de la Création. Les dirigeants Nazis contre-attaquèrent en déclarant que l'Église n'avait aucun droit d'interférer dans les questions étatiques. Hitler essaya de calmer le clergé en interdisant les Loges du Grand Orient dont on savait qu'elles étaient le quartier général des extrémistes Aryens dans toute l'Alle- magne. Mais les dirigeants Nazis rendirent cette mesure caduque en les transformant en «Ordres de Chevalerie». Afin de maintenir un front uni contre le communisme, Hitler essaya d'apaiser les Nazis en promulguant un décret selon lequel tout homme d'Église qui prêcherait contre les Lois de l'État ou mettrait en question sa suprématie serait cité en justice. Si sa culpabilité était reconnue, il encourrait les peines prévues pour ce crime. Voilà un bel exemple illustrant la façon dont les forces du mal ont su diviser deux puissants partis qui combattaient un ennemi commun. La propagande antifasciste fit grand tapage du désaccord entre Hitler et le Pape. Il est vrai que le Pape Pie XI avait dénoncé le «Nazisme» en des ternies non équi- voques dans l'Encyclique «Mit brennender Sorge», du 14 Mars 1937, «sur la situation de l'Église en Allemagne». Il déclara aux Catholiques Romains qu'il avait pesé chaque mot de l'encyclique sur la balance de la vérité, et aussi de l'amour. Faisant référence à la conception nazie de la supériorité de la Race Aryenne et à la suprématie de l'État, - 209 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER il enseigna : «Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable, — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi... Notre Dieu est le Dieu Personnel, Sur- naturel, Tout-Puissant, Infiniment Parfait, Unique dans la Trinité des Personnes et Tri- personnel dans l'Unité de l'Essence Divine, le Créateur de tout ce qui existe, le Seigneur et Roi et l'ultime consommateur de l'histoire du monde, qui n'admet ni ne peut admettre à côté de Lui aucun autre dieu... Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l'er- reur qui consiste à parler d'un «Dieu National», d'une «Religion Nationale» ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d'emprisonner Dieu, le Créateur de l'Univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les Nations sont «comme une goutte d'eau suspendue à un seau» (Isaïe XL, 15) dans les frontières d'un seul peuple, dans l'étroitesse de la communauté de sang et d'une seule race». Dans une lettre pastorale datée du 19 Août 1938, les Evêques d'Allemagne criti- quèrent violemment l'idéologie Nazie. La lettre déclarait que l'attitude des Nazis vis- à-vis de la Religion chrétienne en Allemagne était en «flagrante contradiction avec les assertions du Fùhrer» [2041 ... «L'objectif ce n'est pas seulement d'entraver la croissance de l'Église Catholique, niais de supprimer le Christianisme et de le remplacer par une religion totalement étrangère à la croyance chrétienne en un vrai Dieu». La lettre allait jusqu'à remarquer que l'attaque des Nazis envers le Dr. Sproll, Evêque protestant de Rottenburg, avait prouvé clairement que la «persécution» n'était pas seulement dirigée contre l'Église Catholique mais contre l'idée chrétienne tout entière, «de sorte... qu'une tentative est actuellement faite pour se débarrasser du Dieu chrétien et Le remplacer par un «Dieu Allemand». Que signifie un Dieu Allemand ? Est-il différent du Dieu des autres peuples ? S'il en est ainsi, il doit exister un Dieu particulier pour chaque nation et pour chaque peuple... Autant dire qu'il n'y a pas de Dieu. Ce qui s'est produit en Allemagne en 1936 s'est répété depuis dans les autres pays. Les Dirigeants du Nazisme Noir ont joint leurs forces à celles des Dirigeants du Com- munisme Rouge dans l'attaque contre la Religion chrétienne et l'Empire britaimique. Les Seigneurs de la Guerre Nazis, d'esprit totalitaire, ont initié leurs disciples dans les Loges Allemandes du Grand Orient, avec des anciens rituels païens remontant au temps où les tribus barbares (Aryennes) et les Huns déferlaient sur l'Europe. Les révo- lutionnaires qui dirigent le Communisme International, d'esprit totalitaire eux aussi, ont initié leurs dirigeants dans les Loges du Grand Orient des autres pays, avec les an- ciens rituels kabbalistiques de l'Illuminisme. Afin de comprendre cette situation, il est nécessaire de se rappeler que les Juifs, quelles que soient les circonstances, n'ont jamais été admis dans les Loges Allemandes du Grand Orient depuis 1785, date à laquelle les papiers trouvés sur le corps du messager des Illuminati, tué par la foudre près de Ratis- bonne, furent communiqués par la police aux autorités Bavaroises. Ces documents prouvaient que les Loges du Grand Orient de France étaient utilisées comme quartiers généraux secrets du Mouvement Révolutionnaire inspiré par les Juifs. 204 — Pour le texte complet de ces lettres, consulter « The Rulers ofRussia» (Les Dirigeants de la Russie) du R.P. Denis Fahey, pages 64 à 70 (n.d.a.). - 210 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Il est nécessaire de remonter aussi loin dans le temps, même si la situation apparaît très compliquée, pour comprendre pourquoi l'Église Catholique Romaine a adopté une position aussi explicite vis-à-vis du Nazisme «Noir» alors qu'elle tolérait des formes moins extrémistes de Fascismes comme par exemple l'anticommunisme de Franco, en Espagne. Ceci explique également que le Cardinal Mindszenty ait pu collaborer avec les prétendus Dirigeants Fascistes qui tentaient de renverser la domination commu- niste en Hongrie. Franco, avec logique, refusa de s'embarquer à fond et de soutenir le Nazisme Alle- mand pendant la deuxième Guerre Mondiale, simplement parce que les Seigneurs de la Guerre Nazis, extrémistes et païens, étaient devenus tous puissants en Allemagne. En Italie, en Allemagne, en France, en Espagne et au Japon, des millions de citoyens pacifiques et charitables se sont retrouvés confrontés au dilemme d'avoir à choisir entre le fascisme et le communisme. On leur offrit le choix de Hobson. En fait de choix, ils durent généralement choisir ce qu'ils pensaient être le moindre mal et furent étiquetés en conséquence. Ainsi les nations du inonde se disposaient par une intrigue diabolique à entrer dans la deuxième Guerre Mondiale. La dictature russe réarmait secrètement les ar- mées Allemandes. La dictature italienne, sous Mussolini, constituait secrètement une énorme flotte de sous-marins construite par les Allemands à leurs propres normes et spécifications. Ces sous-marins furent testés pendant la Guerre Civile Espagnole, et prouvèrent, dès 1936, qu'ils étaient pratiquement invulnérables aux armes anti-sous- marines britanniques, y compris au fameux système «Asdic». Le gouvernement an- glais fut informé de tout cela. Le Capitaine Max Morton, R.N., fit prendre conscience aux autorités concernées, d'une manière cuisante, ces mises en garde, en passant au travers de tous les dispositifs anti-sous-marins adoptés par la marine britannique pour la protection de la flotte de Méditerranée au mouillage. Il se rendit «in persona» dans un port protégé et coula, en théorie, une demi-douzaine de bâtiments de ligne alors qu'ils étaient au mouillage. Cette action valut au Capitaine Max Morton une condam- nation des Lords de l'Amirauté Civile Britannique alors qu'il aurait dû recevoir des félicitations ! Son avancement fut barré et on lui imposa le silence. Il ne fut pas autorisé à prendre part activement à la guerre navale jusqu'en 1940 ! Ce n'est que lorsque les «U-Boot» allemands menacèrent de faire mourir de faim la Grande-Bretagne par le blocus, qu'on lui demanda de prendre la direction des opérations dans la Guerre sous- marine de l'Atlantique... Dès 1930, on avait prévenu le gouvernement britannique que les sous-marins ita- lo-allemands avaient réussi à plonger à plus de 500 pieds, rendant ainsi inutiles toutes les grenades sous-marines alors en usage. Il fut averti que le dispositif «Asdic» qu'on utilisait était également périmé. Mais il refusa de prêter attention aux avertissements : le Pouvoir Occulte utilisait des agents à l'intérieur du gouvernement pour affaiblir le potentiel militaire anglais, alors qu'il renforçait secrètement celui de l'Allemagne. Lorsque la guerre éclata, la Grande-Bretagne n'avait pas un seul escorteur de lutte an- ti-sous-marine moderne en service. Résultat, elle perdit 75% de sa marine marchande et plus de 40.000 hommes avant que la situation ne s'inverse en sa faveur en Avril 1943.1205] 205 — L'auteur informa personnellement le Chef d'État-major de la Marine Canadienne, le Premier Lord de l'Amirauté et d'autres personnalités du gouvernement de cette lamentable - 211 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Hitler provoqua l'hostilité des Banquiers Internationaux lorsqu'il annonça sa poli- tique financière et son programme de réforme monétaire. Il persuada l'Italie, l'Espagne et le Japon de le soutenir dans sa volonté de remettre en question la puissance des Car- tels et des Monopoles financés et contrôlés par les Banquiers Internationaux, notam- ment leur conception personnelle de Banque des Règlements Internationaux. Le Reich Allemand abrogea alors la clause de la constitution qui faisait du Dr. Hans Luther, Président de la Reichsbank, un personnage inamovible. Jusqu'à cette date, le président de la Reichsbank ne pouvait être remplacé sans son propre consentement et sans une majorité de votes émanant du Conseil de la Banque des Règlements Internationaux. Depuis la Grande Guerre, les Banquiers Internationaux avaient mis en place plus de vingt-six Banques Centrales sur le modèle de la Banque de Réserve Fédérale des États-Unis instituée en 1913 d'après les théories de M. Paul Warburg, un «allemand» qui avait émigré en Amérique en 1907 et qui était devenu l'associé de Kuhn-Lceb & Co de New-York. La Banque de Réserve Fédérale (F.E.D.) de M. Paul Warburg, en 1913, avait constamment tenté de mettre en place une «Organisation Bancaire Centrale» qui ne reconnaîtrait au-dessus d'elle aucune autorité mondiale. Hitler savait que si Warburg et ses associés imposaient leurs vues, la Banque des Règlements Internationaux de- viendrait aussi autocratique dans les Affaires Internationales que la Banque d'Angle- terre dans la Politique Etrangère et les Affaires Intérieures Britanniques. On demanda aux politiciens et aux hommes d'État d'appuyer ce rêve de banquier pour stabiliser le système bancaire mondial. A ce point de vue, ils étaient dans le vrai. Mais il y avait anguille sous roche : dans le cas où l'on aurait entériné ces conceptions, tout espoir de libre entreprise et d,'abondance se serait évanoui. Les citoyens du monde entier auraient bénéficié de la même protection financière que le criminel jouissant de la sécurité sociale derrière ses barreaux. Face à cette mise en esclavage financier de la population mondiale, Hitler choisit d'adopter une position claire et nette, et refusa que l'Allemagne soit associée à un conglomérat d'États Monopolisateurs, contrôlé secrètement par les agents des Illuminati. Après que le Système de Réserve Fédérale de Paul Warburg eut fonctionné pendant trois ans, de 1913 à 1916, le Présidant Woodrow Wilson résuma la situation économique des États-Unis d'Amérique en ces termes : «Une grande nation industrialisée est contrôlée par son système de crédit très concentré. La croissance de la nation ainsi que toutes ses activités sont, en conséquence, entre les mains de quelques hommes... Nous sommes gouvernés par ce qu'il y a de pire ; nous sommes un des gouvernements les plus contrôlés du monde civilisé... il ne s'agit plus du gouvernement par conviction, issu du vote libre de la majorité, mais d'un gouvernement issu de l'opinion et de la contrainte exercée pur de petits groupes d'hommes dominateurs». C'est bien là l'essence de la soi-disant démocratie moderne [206] ! Lorsque les pays du situation (n.d.a.). 206 — Les lecteurs qui souhaiteraient plus de détails sur la question de la finance interna- tionale liront l'ouvrage «Wealth, Virtual Wealth and Debt» (Richesse, Richesse Effective et - 212 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Monde Occidental furent plongés dans la dépression économique des années 1930, dont une nouvelle guerre pouvait, seule, les délivrer, le Président Franklin D. Roose- velt remarqua : «Soixante familles contrôlent en Amérique la richesse de la nation... Un tiers de la population nationale est mal logé, mal nourri et mal habillé... 20% des hommes qui travaillent sur les projets «W.P.A.» sont dans un tel état de malnutri- tion qu'ils ne peuvent accomplir une journée de travail... J'ai l'intention d'expulser les changeurs d'argent du Temple». Roosevelt savait qu'à moins d'expulser les Banquiers Internationaux du «Temple moderne de la finance internationale», seule une nouvelle Guerre Mondiale serait en mesure de résoudre la situation chronique de blocage fi- nancier qu'ils avaient instaurée à l'échelle de la planète par les restrictions monétaires, l'encadrement du crédit et les autres manipulations financières. Ils devinrent de plus en plus riches tandis qu'en dehors de leur cercle d'initiés, la population devenait pro- gressivement de plus en plus pauvre. Mais Roosevelt fut bientôt docile lorsqu'il s'aperçut qu'il ne pourrait briser ou même diminuer la puissance des Illuminât! On l'obligea à faire entrer les États-Unis dans la guerre contre les seuls pays qui soutenaient fermement la politique qu'il avait annon- cée peu après son élection à son poste. Très diminué physiquement, Roosevelt ne put qu'obéir aux diktats des hommes qui lui avaient procuré l'argent et ménagé l'influence pour accéder à la Présidence d'un des plus grands états du monde... Roosevelt mourut dans la demeure de l'homme le plus riche et le plus puissant des États-Unis : Bernard Baruch ! Cet homme qui avait bien pris soin de se tenir à l'arrière plan pendant plus de quarante ans exerçait son pouvoir sur tous les autres. On le considérait dans les mi- lieux informés comme le «roi» des Banquiers Américains et sans aucun doute comme l'un des quelques élus de notre époque qui constituent «Le Pouvoir Occulte» dans les coulisses des affaires internationales. S'il n'en était pas ainsi, pourquoi donc Winston Churchill et son fils lui rendaient-ils visite aussi souvent ? Pourquoi Churchill fit-il ses discours retentissants en faveur du Sionisme Politique et de la coexistence pacifique aussitôt après avoir rendu visite à Bernard Baruch, en 1954 ? Le terme de «démocratie» est une expression aujourd'hui très trompeuse : c'est regrettable, mais c'est ainsi. On l'utilise pour désigner des pays qui ne sont rien moins que des «paradis pour financiers». De nos jours, les pays qui sont qualifiés de «démo- cratiques» ont adopté un système monétaire conçu par les Banquiers Internationaux et sous lequel la monnaie crée des dettes. Mais un tel système permet à ces escla- vagistes de manipuler les niveaux de prix dans différents pays et d'utiliser le dollar comme valeur stable facilitant les échanges de véritable richesse. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis sont considérés comme des pays «démocratiques» parce qu'ils sont liés ensemble par des dettes envers les prêteurs d'argent internationaux. Les pays communistes s'appellent également républiques «démocratiques» et le resteront aussi longtemps que les mêmes groupes financiers internationaux les contrôleront. Lorsqu'en Europe, les Puissances de l'Axe refusèrent les pratiques usuraires des Banquiers Internationaux, elles se retrouvèrent exactement dans la situation du petit commerçant indépendant face aux réseaux des grandes surfaces, des Trusts et des Monopoles. On leur laissa l'alternative de rejoindre la grande «famille» ou bien... Dans le cas d'un commerçant indépendant, s'il refuse de «voir la lumière», il est rapidement Dettes) du Professeur Soddy, pages 290 et suivantes (n.d.a.). - 213 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mis hors circuit par l'action systématique de la concurrence déloyale. Dans le cas de nations qui refusent de «jouer le jeu», celles-ci sont condamnées à subir la guerre ou la révolution. Il n'y a aucune pitié pour les nations dont les dirigeants refusent de courber la tête ou de se prosterner aux pieds de Mamon. Celles qui refusent l'usure des Grands Prêtres du Dieu de l'Argent encourent le châtiment. Toutes doivent payer le tribut qu'ils exigent d'elles sinon... La Deuxième Guerre Mondiale fut déclenchée pour donner aux Illuminati l'occa- sion de «se débarrasser des barrières de castes, de croyances et de préjugés. Leurs idées sur la nouvelle civilisation devaient être mises en place par un monde en guerre». La preuve de notre affirmation, nous l'avons obtenue au cours d'une radiodiffusion d'un discours de Sir Anthony Eden, en date du 11 Septembre 1939, à l'adresse de l'Amé- rique. A. Eden déclarait : «Pouvons-nous finalement débarrasser l'Europe des barrières de castes, de croyances et de préjugés ? Notre nouvelle civilisation doit être mise en place par un monde en guerre. Malgré la guerre notre nouvelle civilisation sera tout de même construite». Quelle infamie ! Les guerres n'engendrent que destructions ; elles ne construisent jamais 12071 ! A partir de 1930, les Britanniques informés et qui pouvaient avoir quelque influence firent tout ce qui était en leur pouvoir pour essayer d'empêcher que l'Angleterre et ses alliés soient impliqués dans une nouvelle guerre avec l'Allemagne. Comme on pouvait s'y attendre, ces personnes furent attaquées par les agences de presse antifascistes qui les traitèrent de taupes nazies totalitaires ! Quelques-uns des Britanniques qui s'opposèrent ouvertement au Commu- nisme — mais aussi à la servilité continuelle du gouvernement britannique envers les Banquiers Internationaux — se déclarèrent carrément attirés par les principes Fas- cistes définis par Franco et Hitler. Ce mouvement était dirigé par Sir Oswald Mosley D'autres personnalités, le plus souvent des Hommes d'État, des Amiraux à la retraite et des Généraux, tentèrent d'informer les politiciens et les membres du gouvernement des dessous de l'intrigue internationale. Le Mouvement Antisémite démarra en Angleterre dès 1921, après le retour de Russie de M. Victor E. Marsden qui avait été emprisonné par les Bolcheviks. M. Mars- den était le correspondant du London MorningPost depuis 1914. Lorsque M. Marsden revint en Angleterre, il avait en sa possession le document que le Professeur Sergeï Nilus avait publié en russe, en 1905, sous le titre «The Jewish Péril» (Le Péril Juif ). Le professeur Nilus affirmait que les documents originaux avaient été obtenus d'une femme qui les avait volés en 1901 à un riche Juif International, qui lui rendait visite dans son appartement. Il venait de s'adresser aux cadres supérieurs du Grand Orient de Paris. Tandis qu'il traduisait les documents, M. Marsden reçut des menaces de mort. M. Marsden publia sa traduction des documents sous le titre : «Les Protocoles des Sages de Sion», et munit effectivement dans des circonstances suspectes quelques années plus tard. Après la publication du livre par la Britons Publishing Society, M. Marsden fut traité par la presse internationale de menteur effronté et d'abominable antisémite. Le 207 — Des guerres peuvent être aussi constructives dans un deuxième temps et non pas seu- lement destructrices (n.d.l.r.). - 214 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE livre suscita une des plus grandes controverses que le monde ait jamais comme. Mes propres recherches m'ont conduit à penser très sérieusement que les documents pu- bliés en Russie, en 1905, par le Professeur Nilus sous le titre «Le péril Juif» et par M. Marsden en Angleterre, en 1921, sous le titre «Les Protocoles des Sages de Sion» ne sont rien moins que le Plan à Longue Echéance des Illuminati, celui qui avait été expli- qué en détail par Amschel Rothschild à ses associés à Francfort, en 1773. Nous avons cité ce plan au Chapitre III de notre livre. Rothschild ne s'adressait pas à des rabbins et à des anciens. Il parlait à des banquiers, à des industriels, à des hommes de science, à des économistes, etc. Par conséquent, il est injuste d'imputer cette conspiration dia- bolique et criminelle à tout le Peuple Juif et à tous ses chefs religieux. Mon opinion est confirmée par un Officier Supérieur de l'Intelligence Service qui avait étudié l'affaire en Russie, en Allemagne et en Angleterre. Que le texte tombé entre les mains du Professeur Nilus ait été utilisé comme docu- ment de base pour des conférences destinées à instruire les dirigeants du M.R.M., cela ne fait aucun doute ; car en plus du contenu original de la conspiration, il y a des remarques additives qui expliquent comment le complot a pu être mis à exécution, et comment on a imposé depuis 1773 le Darwinisme, le Marxisme et le Nietzschéisme. On y fait également référence au Sionisme Politique et à son utilisation pour servir dans le futur les objectifs des dirigeants du M.R.M. : les Illuminati. Le terme d'«Agent», dans le document semblerait désigner une personne, un groupe, une race, une nation, une croyance, ou toute autre organisation qui pourrait être utilisée comme «médium» ou «instrument» du Plan des Illuminati pour instaurer la domination mondiale absolue. Sans tenir compte de son origine, toute personne qui a lu ce document ne peut nier que l'orientation des événements mondiaux a suivi le programme inspiré par le docu- ment de 1773 jusqu'à aujourd'hui. On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait de l'exactitude étonnante des prévisions que ce document nous livre. Donnons simplement un exemple particulièrement frappant, entre autres. Le do- cument souligne comment le Sionisme doit être soutenu pour atteindre ses objectifs. Théodore Herzl, qui fut le fondateur du Mouvement Sioniste Officiel aurait déclaré : «Dès que je suis entré dans le Mouvement Sioniste, mes yeux se sont tournés vers l'An- gleterre parce que je voyais qu'en raison de la situation générale, nous pouvions nous en servir comme d'un levier, selon le Principe d'Archimède». Et aussi : «Lorsque nous dimi- nuons (le «nous» fait référence aux Sionistes) nous devenons un prolétariat révolution- naire; les membres subalternes du parti de la Révolution ; lorsque nous nous relevons, notre terrible pouvoir s'accroît également : c'est celui de l'argent l208] ». Plus stupéfiante encore, et cette affaire nous ramène à l'époque où le document arriva en la possession du Professeur Nilus, la déclaration que fit Max Nordau au si- xième Congrès Sioniste de Bâle (Suisse) en Août 1903 : «Permettez- moi de vous pré- senter les prochaines étapes de notre plan comme si je vous montrais les barreaux d'une échelle montant de plus en plus haut : Le Congrès Sioniste ; La Proposition Anglaise de l'Ouganda ; La Prochaine Guerre Mondiale ; La Conférence de la Paix où, avec l'aide de l'Angleterre sera créée une Palestine Juive et Libre»... Souvenons-nous que ces hommes 208 — Théodore Herzl dans «L'État Juif» (Judenstaat) et page 45 du «Complot Palestinien» de B. Jensen (n.d.a.). - 215 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui étaient d eminentes personnalités du Mouvement Sioniste parlaient probablement en toute sincérité. L'Histoire nous prouve toutefois que le petit groupe choisi qui a constitué dans le passé et constitue encore aujourd'hui le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, a utilisé le communisme et le sionisme pour poursuivre ses ambitions totalitaires. Le contenu du document traduit par M. Marsden définit la «Ligne du Parti», celle qui fut suivie par les dirigeants révolutionnaires Bolcheviks sous les dictatures de Lé- nine et de Staline. Mais il définit aussi la politique suivie par les dirigeants du Mouve- ment Sioniste. Lord Sydenham qui lut le document, fit alors cette remarque : «La ca- ractéristique la plus frappante... c'est une connaissance d'une rare acuité qui embrasse les domaines les plus larges... une connaissance sur laquelle reposent des prophéties maintenant réalisées». Henry Ford étudia ce document et le fit également étudier par d'éminents érudits. Il publia un livre aux révélations stupéfiantes qui concoururent à faire reconnaître que le document dévoilait le plan d'un petit groupe de financiers internationaux qui utilisait et utilise encore le Communisme, le Sionisme et tous les autres mouvements passés sous leur contrôle, qu'ils soient Juifs ou Gentils, pour poursuivre leurs objectifs secrets et totalitaires. Un journaliste du New-York World interrogea M. Henry Ford à propos du docu- ment, et ses commentaires parurent dans la presse le 17 Février 1921 : «La seule décla- ration que je puis faire au sujet des Protocoles, c'est qu'ils correspondent à ce qui se passe actuellement. Il y a seize ans qu'on les connaît et ils ont correspondu aux diffé- rentes situations mondiales depuis seize ans. Et ils y correspondent encore.» M. Ford fit cette déclaration il y a trente-quatre ans et ce qu'il disait alors est encore d'actualité. Ceci nous permet d'affirmer, et toute personne honnête en conviendra, que ce document est une copie conforme du plan conçu en 1773 et appliqué depuis cette date. Plan qui est d'ailleurs presque arrivé à son terme, d'après leurs calculs. Nous pourrions très bien nous demander : «Combien de temps les peuples demeu- reront-ils inertes face à une telle situation ?» La Révolution n'est pas la réponse. La Révolution n'est qu'un moyen au service des puissances du mal. Seule la voix indignée des populations de tous les pays libres peut avoir une influence sur ses représentants élus et par eux, mettre un terme aux plans totalitaires des prêteurs d'argent avant qu'ils atteignent leur but [209] . De 1921 à 1927, M. Marsden resta au service du Morning Post. Il avait beaucoup d'amis mais s'était fait de puissants ennemis. En 1927, il fut désigné pour accompagner le Prince de Galles dans sa «Tournée de l'Empire». Il est impensable que M. Marsden n'ait pas profité de cette occasion pour informer Son Altesse Royale du contenu des Protocoles et de la façon dont les financiers internationaux étaient impliqués dans l'in- trigue internationale, avec les mouvements Communiste et Sioniste. Lorsque le Prince de Galles revint de sa Tournée, il avait beaucoup changé ; il n'était plus un «jeune écervelé». Il avait davantage mûri et avait assumé l'importante fonction d'«Ambassa- deur Extraordinaire de l'Empire Britannique». Ce ne pouvait être qu'une simple coïn- 209 — Hélas, Carr n'a pas saisi que ces principes chers à la Démocratie ne pourront jamais renverser un tel état de fait. Le vote n'a jamais rien changé à la puissance du Pouvoir Occulte à laquelle Dieu seul pourra s'opposer (n.d.l.r.). - 216 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE cidence, mais M. Marsden dont la santé s'était sérieusement altérée au cours de son voyage à l'étranger, tomba subitement malade «le lendemain de son retour en Angle- terre et mourut quelques jours plus tard». Événement qui me rappelle un fait cité par M.E. Scudder dans son livre sur «Le Collier de Diamants», à propos de la mort de Mirabeau : «Le Roi Louis XVI, de France, savait que Mirabeau avait été empoisonné». Mirabeau était mort parce qu'il avait indiqué au Roi de France qui étaient les véritables instigateurs de la Révolution Française. Quiconque a eu le privilège de rencontrer le Duc de Windsor sait combien il fut profondément affecté par ses expériences «au front» pendant la guerre de 1914-1918. Il tenait à consacrer beaucoup de temps aux Premières Lignes, apportant réconfort et encouragement aux troupes. Il remporta leur admiration et leur fidélité et en retour il aimait et respectait ses (futurs) sujets qui se battaient si bien et mouraient si bravement. Après la Tournée, Son Altesse Royale s'intéressa beaucoup aux problèmes sociaux et économiques. Il visita les régions minières et entra dans les habitations des mineurs. Il causa avec les mineurs et leurs familles de leurs problèmes et voulut se dispenser de beaucoup de détails qui encombraient le protocole des cérémonies royales. Il eut l'audace d'être en désaccord avec des hommes d'état et des politiciens lorsque ceux-ci lui donnèrent des conseils qu'il savait dangereux. Il osa même exprimer ses vues dans le domaine des Affaires Etrangères. En homme vigilant, il s'opposa à toute politique gouvernementale qui pouvait être parasitée par le Pouvoir Occulte et conduire le pays dans une nouvelle guerre. Dès qu'il fut sacré Roi, le 20 Janvier 1936, il prit ses responsabilités encore plus au sérieux. Il n'avait pas l'intention d'être simplement un autre roi sur un jeu d'échec international, qu'on déplace ici ou là suivant la volonté d'une Puissance cachée derrière le Trône, après avoir été manœuvré et réduit à une situation de «Pat» ou de «Mat». Il ne fit aucun doute qu'il avait une personnalité et une volonté propres. Un «Roi» au courant de tant de choses et manifestant des intentions aussi claires ne pouvait être qu'un obstacle redoutable pour des hommes qui ont l'intention de diriger les Affaires d'État selon leurs propres plans. Il fallait s'en débarrasser. A partir du moment où il lia amitié avec M. Marsden, on enclencha une version moderne de «l'Infamie». Une campagne de rumeurs et de calomnies laissa entendre qu'il était fou et libidineux. On l'accusa de pencher à «Droite» et d'avoir des sympa- thies pour le Mouvement Fasciste de Sir Oswald Mosley [210] . Lorsqu'on découvrit son amitié pour M me Wally Simpson, la presse «gauchiste» trouva matière à calomnies, sans aucun égard pour son rang, publiant les insinuations les plus infâmes et interprétant leurs relations de la façon la plus scandaleuse. C'était exactement le genre de situation que pouvaient exploiter ses ennemis pour favoriser leurs plans sans scrupules. Le Premier Ministre de Grande-Bretagne reçut des ordres. En 1936, M. Baldwin exécuta leurs oukases qui exigeaient l'abdication du Roi Edouard VIII, comme MM. Lloyd George, Churchill et Balfour avaient obéi à leurs exigences à propos de la Palestine, en 1919. 210 — Même en novembre 1954 on ressortit cette vieille calomnie à propos du Duc de Wind- sor et de ses liens avec le Fascisme. La Presse l'accusait d'avoir livré, en 1936, à des personnali- tés allemandes, des informations secrètes, relatives à la défense et aux plans alliés. Ce qu'il nia vigoureusement (n.d.a.). - 217 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On plaça le Roi Edouard VIII dans l'alternative de faire de M me Simpson sa maî- tresse, et de perdre ainsi l'amour et l'affection de ses sujets, ou bien d'abdiquer et de l'épouser. Il se conduisit comme un «gentleman» devait se conduire en pareilles cir- constances' 2111 . Le lecteur pourrait se demander pourquoi le document tant controversé n'apparut qu'en 1901. Nous avons la réponse dans le fait que la dépression de 1893, artificielle- ment créée, amena une situation propice à la guerre. Les Banquiers Internationaux se rencontrèrent à Londres pour consolider leur position et décidèrent de déclencher la «Guerre des Boers». Ils considéraient que cette guerre était nécessaire pour obtenir le contrôle des Mines d'Or et des gisements diamantaires d'Afrique du Sud. Le Raid de Jameson eut lieu comme prévu le 1 er Janvier 1896 et provoqua la guerre la plus injus- tifiable pour laquelle les Britanniques aient dû se battre. Winston Churchill se rendit en toute hâte en Afrique comme observateur. Officiellement, il était correspondant de guerre... mais une grande partie de cette période de l'Histoire reste à écrire... Les événements qui ont conduit au déclenchement de la Guerre Hispano-Améri- caine doivent être également examinés. Cette guerre donna aux Banquiers Américains le contrôle de la production de sucre à Cuba. Plus importantes encore furent les tran- sactions préliminaires qui eurent lieu à propos de la guerre entre la Russie et le Japon, pour...l904. Cette affaire était très compliquée. Il fallait s'arranger pour que les Rothschild fi- nancent les Russes et que Kuhn-Lœb & Co de New-York finance les Japonais. Il fallait que par cet accord les deux groupes amassent de l'argent et que l'Empire Russe s'affai- blisse et soit prêt pour la Révolution Menchevik, initialement prévue pour 1905... Pendant que les Banquiers Internationaux se rencontraient dans le quartier des affaires de Londres, les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se ren- contraient dans les bas quartiers de la même ville. Lénine y reçut ses ordres. On lui expliqua comment il devait procéder avec les différents groupes révolutionnaires pour qu'une action «indépendante» de leur part ne puisse gêner sérieusement les plans d'ensemble des dirigeants du M.R.M. Il a été prouvé que les Directeurs du M.R.M. utilisaient des dignitaires des Loges du Grand Orient de France et d'autres pays pour faire avancer leurs plans révolutionnaires. C'est pourquoi il est vraisemblable de sup- poser qu'on envoya un agent de Londres à Paris, en 1900 ou en 1901, pour donner des instructions aux dignitaires du Grand Orient sur le rôle qu'ils devaient jouer dans la réalisation du programme de guerres et de révolutions. Voilà une explication qui nous révèle comment et pourquoi l'Histoire se répète : n'y eut-il pas de la même façon un agent des Illuminés qui fut tué à Ratisbonne en 1785 alors qu'il transportait des direc- tives aux dignitaires du Grand Orient de France ?... 211 — Lorsque les Puissances Occultes veulent se débarrasser d'un «importun» elles utilisent tous les moyens, notamment des femmes spécialement formées (dévergondées) pour ce genre de travail. Le Duc de Windsor est malheureusement tombé dans ce piège comme avant lui, le Roi Louis XV. Un auteur anglais — Charles Higham — a publié en 1988 un ouvrage sur «La Scandaleuse Duchesse de Windsor» où l'on apprend que cette dame avait reçu une formation spéciale dans certaines «maisons» de Shangaï... William Carr se montre un fidèle sujet de Sa Majesté : l'Histoire a maintes fois rencontré des Mrs Simpson sans qu'il y ait abdication d'un roi à la clé... (n.d.l.r.). - 218 - CHAPITRE XVII LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Après l'abdication du Roi Edouard VIII de nombreux britanniques bien informés, parmi lesquels figuraient des Parlementaires et des Officiers supérieurs à la retraite entreprirent une campagne acharnée pour essayer de convaincre les membres du gou- vernement britannique de la vérité et de la réalité de la «Conspiration des Banquiers Internationaux». Le Capitaine A.H.M. Ramsay et l'Amiral Sir Barry Domvile (K.B.E., C.B. ; C.M.G.) faisaient partie de ces personnalités. Le Capitaine Ramsay avait fait ses études à Eton et au Collège Militaire de Sandhurst. Il servit dans le régiment de la Garde de Sa Ma- jesté, en France, de 1914 à 1916, où il fut sérieusement blessé. On le nomma au Q.G. du Régiment après sa guérison. Par la suite, il fut muté au Ministère de la Guerre et rendit des services à la Mission de Guerre Britannique, à Paris, jusqu'à la fin de la guerre. Il fut élu au Parlement en 1931 en tant que représentant du Midlothian-Peebleshire, fonction qu'il occupa jusqu'en 1945. L'Amiral Sir Barry Domvile fit une brillante carrière dans la Marine. Il avait la répu- tation d'être l'un des meilleurs Officiers d'Artillerie de Grande-Bretagne. Il commença son service dans la Marine en 1894 comme aspirant sur les navires de guerre à voile et à vapeur. Ses capacités lui valurent une promotion accélérée : en 1898, il fut promu lieutenant. En 1906, on lui remit la médaille d'or du Royal United Services, et en 1910 il reçut son premier commandement de «destroyer». Lorsque la Première Guerre Mondiale fut imminente, on le nomma secrétaire adjoint du Comité de la Défense Impériale. Les hostilités engagées, il fut affecté à la Force de Frappe «Harwich» qui se composait de croiseurs légers et de destroyers, sous le commandement de l'Ami- ral Sir Reginald Tyrwhitt. Il prit alors le commandement de sept destroyers et croi- seurs légers qui avaient tous la réputation enviable d'être des Navires de Combat. Il fut nommé capitaine de pavillon auprès de l'Amiral Tyrwhitt en 1917, et occupa ce poste jusqu'à la fin de la guerre 12121 . Après la guerre, il occupa successivement les fonctions de Directeur des Renseignements de la Marine, de Président de l'Ecole Navale Royale de Greenwich, et de Vice-amiral commandant l'Ecole de Guerre. Il prit sa retraite en 1936 au grade d'Amiral. 212 — L'auteur a publié l'histoire de la Force de Frappe «Harwich» en 1934 sous le titre «Brass Hats and Bell-Bottomed Trousers» (n.d.a.). - 219 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Au cours des années 1920-1923, du fait de ses compétences et de son expérience des opérations militaires, il fut d'abord directeur adjoint et par la suite directeur-en- chef de la Division Plan (= Politique) de l'État-Major de l'Amirauté. A ce titre, il assista à un certain nombre de conférences à Paris, Bruxelles, Spa, San Remo et à la Confé- rence Navale de Washington. Ces deux officiers à la retraite, l'un de l'Armée et l'autre de la Marine, suspectèrent que la Révolution Bolchevique, en Russie, avait été conçue, programmée, financée et dirigée par des hommes qui pensaient que la liquidation de l'Empire Britannique était une étape essentielle avant de pouvoir exercer un contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Ces deux «Gentlemen» ont reconnu sincèrement que jusqu'en 1938, ils n'ont ja- mais pu identifier les hommes qui constituaient le Pouvoir Occulte derrière le Mouve- ment Révolutionnaire Mondial et derrière les affaires internationales. En 1938, leurs études et leurs recherches leur permirent de conclure que les chefs de la Juiverie Mondiale «coiffés» par les Banquiers Juifs Internationaux étaient le Pou- voir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial. Ils furent convaincus que ces hommes utilisaient leur richesse pour acquérir le pouvoir et l'influence néces- saires aux affaires internationales, et provoquer ainsi des conflits entre les nations. Ils arrivèrent également à la conclusion que le but de leur Plan à Longue Echéance était l'établissement de l'ère Messianique, de façon à ce que la Juiverie Internationale, avec un Gouvernement Central en Palestine, puisse imposer par la force son idéo- logie totalitaire aux peuples du Monde Entier. Je suis d'accord avec cette dernière conclusion. Comme le lecteur le sait, je reconnais avoir été moi-même dans le doute et dans l'incertitude au cours de cette période qui va à peu près de 1907 à 1938. Mais en 1939, je fus persuadé, après avoir vu comment Staline avait épuréles Juifs en Russie et comment il les a utilisés pour provoquer, heureusement sans succès, des révolutions dans d'autres pays, puis les a abandonnés à leur sort, que les hommes qui constituent le Pouvoir Occulte derrière les affaires internationales et nationales sont les Illuminati. Ces lucifériens ont utilisé le Sionisme et l'Antisémitisme, le Communisme et le Fas- cisme, le Socialisme et le Capitalisme égoïste pour faire progresser leurs plans secrets et amener un Gouvernement Mondial qu'ils ont l'intention de contrôler comme ils ont contrôlé la Russie par la personne de Lénine, après Octobre 1917. Une dictature à l'échelle du Monde est le seul type de gouvernement par lequel ils pouffaient, grâce à l'emprise d'une police mondiale, imposer de force leurs édits aux peuples et assurer «la paix». S'il n'y a qu'uN seul état gouverné par un dictateur, il ne peut plus y avoir de guerres. C'est de la logique pure : en effet, pour qu'il y ait une rixe, un différent, un combat, une révolution ou une guerre, il faut par nécessité deux individus d'idées et d'opinions contraires qui aient l'intention de les faire accepter à l'autre parti au besoin par la force des armes, si les pourparlers et les négociations échouent. En outre, mes études et mes recherches m'ont convaincu que depuis l'époque du Christ jusqu'à aujourd'hui, les hommes qui ont constitué le Pouvoir Occulte derrière la scène nationale et inter- nationale ont toujours utilisé leur richesse, même de façon illégale, pour acquérir le pouvoir et l'influence nécessaires à l'exécution de leurs complots et de leurs plans se- - 220 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE crets. Ils ont fait usage de la corruption, de l'usure, de la subornation, des escroqueries, des méthodes illégales de trafic et de commerce, de l'esclavage, des assassinats, des guerres, des révolutions, de la prostitution, de la drogue, de l'alcool et de toute autre forme de dévergondage et de vice pour corrompre, pour faire chanter ou obliger par d'autres moyens les hommes rebelles à leur volonté. Ces «outils», qu'ils aient été Juifs ou Gentils, Francs-Maçons ou autres, ont invariablement été liquidés, sans exception, lorsqu'après avoir accompli leurs missions, les Illuminati considéraient qu'ils en sa- vaient beaucoup trop. En examinant ces faits, je fus convaincu que les conspirateurs du sommet de la py- ramide n'appartenaient pas tous à une race ou à une nation définie, mais qu'ils étaient des «Agents de Satan», à ses ordres, et accomplissant sa volonté, ici-bas, sur la Terre. Le seul et unique objectif du Démon, c'est d'arracher les âmes humaines à Dieu. Or, les hommes qui ourdissent et programment les guerres et les révolutions ont fait beau- coup pour l'avènement d'un Monde sans Dieu. Ce raisonnement m'a permis de com- prendre le génie maléfique de ces hommes qui ne peuvent se rapprocher de leur but matérialiste et totalitaire qu'en fomentant des guerres et des révolutions. Ils doivent, par nécessité, détruire la civilisation fondée sur les principes du Plan Divin de la Créa- tion avant de pouvoir imposer leur idéologie totalitaire et maléfique aux peuples du monde entier. Le Capitaine Ramsay et l'Amiral Domvile essayèrent de 1936 à 1939, d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne parce qu'ils pensaient que la «Juiverie Internationale» avait l'intention de susciter une guerre dans laquelle les Empires Alle- mand et Britannique se détruiraient mutuellement. Le peuple survivant aurait alors été une proie facile pour le Communisme, comme de la même façon la Russie avait subi la domination du communisme. Je suis d'accord sur le fait que la Deuxième Guerre Mondiale fut manigancée par les Illuminati qui utilisèrent l'anticommunisme, l'antifascisme, l'antisémitisme et l'an- ti-n'importe-quoi pour favoriser leurs Plans Maléfiques à Longue Echéance et leurs ambitions totalitaires, secrètes et nuisibles. En revanche, il me semble que l'erreur fatale est d'être «anti-n'importe-quoi» sans être strictement «anti-mal». Je crois que la seule façon d'infliger une défaite à la Conspiration Internationale Diabolique, c'est de dire la vérité au plus grand nombre possible de personnes, et de les convaincre qu'elles ont été utilisées comme des «Pions sur l'Échiquier» par ces hommes maléfiques [213] . Le Capitaine Ramsay essaya avec acharnement de convaincre M. Neville Cham- berlain que c'était agir contre les plus grands intérêts de l'Empire Britannique que de permettre aux Conspirateurs Internationaux de précipiter la Grande-Bretagne dans une guerre contre l'Allemagne. Il avait raison. Le Premier Ministre Britannique ne se laissa pas convaincre, mais fin néanmoins suffisamment impressionné pour transi- ger avec Hitler à Munich. Il revint en Angleterre en agitant avec frénésie son célèbre parapluie ainsi qu'un papier dont il disait que c'était une entente «garantissant la paix pour notre époque». Aussitôt après cette proclamation, la presse qui était sous le contrôle des Banquiers Internationaux déclencha une campagne de haine antifasciste. La presse aux ordres condamnait Chamberlain et le présentait comme «une vieille femme décidée à acheter 213 — Voir note sur Humanum genus (n.d.l.r.). - 221 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la paix à tout prix». Elle le caricatura avec son parapluie et l'accusa detre pro-fasciste. Ses agents à Moscou le brûlèrent en effigie sur les places publiques. Faute de place nous ne pouvons rapporter les détails de l'intrigue conçue par le groupe maléfique déterminé à provoquer une guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne. A mon avis, la politique antisémite d'Hitler fut une erreur, mais lancer la Grande-Bretagne et l'Allemagne dans un conflit ne pouvait sauver de la persécu- tion et de la mort les Juifs qui résidaient en Allemagne, en Pologne et dans d'autres pays. Faire entrer de force les pays dans la guerre mondiale a permis de faire remonter directement à la surface les haines antisémites des Nazis envers les Juifs, haines terri- fiantes, d'une abominable férocité, dont nous avons eu un exemple lors du «Règne de la Terreur Révolutionnaire». Les personnes qui affirment que la guerre fut provoquée par les juifs Internationaux et non pas par les Illuminati (qui ne condamnent pas les juifs ou tout autre groupe pour cette question), prendront la peine de réfléchir et réa- liseront qu'en fomentant la Deuxième Guerre Mondiale, ces monstres condamnèrent un grand nombre de juifs innocents à la mort tandis que la plupart des Communistes Révolutionnaires juifs échappèrent à la mort en se réfugiant dans l'Underground». Ils purent entrer illégalement, par la suite, en Palestine, aux États-Unis, au Canada et dans d'autres pays. Si la paix s'était maintenue, l'antisémitisme des allemands n'aurait jamais pu arriver aux extrémités que l'on sait pendant la guerre. On aurait pu trouver une solution pacifique à ce problème. Mais non ! Le Plan à Longue Echéance des Illu- minati Internationalistes exigeait la destruction des Empires britannique 12141 et alle- mand ainsi que des Juifs qui n'étaient pas d'actifs Communistes, et qui n'étaient pas, en conséquence, leurs «Instruments». Le Capitaine Ramsay avait promis à M. Neville Chamberlain de lui fournir des preuves documentaires relatives à la Conspiration Internationale qui obligeait la Grande-Bretagne à déclarer la guerre à l'Allemagne. Ces preuves se composaient de câblogrammes codés et secrets, échangés entre M. Winston Churchill et le Président Roosevelt, à l'insu de M. Chamberlain, Premier ministre en fonction ! Le Capitaine Ramsay se proposa d'acquérir des copies de ces documents afin de prouver que les Banquiers Internationaux avaient l'intention de provoquer la Deuxième Guerre Mon- diale dans le but de courber les autres nations européennes sous le joug du Commu- nisme. Nations européennes et mouvement communiste, contrôlés tous les deux par les Illuminati... L'officier du chiffre, qui avait codé et décodé ces documents secrets à l'Ambassade américaine de Londres, se nommait Tyler Kent. Anna Wolkoff était son assistante. A l'instar de Gouzenko, ils furent atterrés à l'idée que le monde allait être plongé dans une nouvelle Guerre Mondiale pour satisfaire les ambitions totalitaires d'un très petit nombre de lucifériens dont la richesse en imposait même aux Présidents et aux grands hommes d'État et les obligeait à faire leur volonté. On se retrouvait en 1938 face à la même situation qui prévalait à Paris en 1919 avant la signature du Traité de Versailles. Tyler Kent, comme beaucoup d'autres personnes, savait que le Capitaine Ram- say suspectait une «Conspiration Juive Internationale» et qu'il tentait d'empêcher la guerre. Lorsque le Capitaine Ramsay lui apprit que N. Chamberlain empêcherait une telle conspiration d'être mise en œuvre si on lui donnait des preuves documentaires 214 — On peut considérer que l'Empire britannique a été remplacé par les États-Unis (n.d.l.r). - 222 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE authentiques de son existence, Tyler Kent offrit de montrer au Capitaine Ramsay les documents accablants dans son appartement au 47, Place Gloucester à Londres. Mais les Conspirateurs Internationaux se montrèrent particulièrement actifs. En Mars 1939, ils avaient amené par fraude M. Chamberlain à signer une garantie pour protéger la Pologne d'une agression allemande en lui présentant un rapport falsifié selon lequel un ultimatum de 48 heures avait été notifié aux Polonais. En fait, le gou- vernement allemand n'avait jamais transmis d'ultimatum de 48 heures. Son mémoran- dum ne proposait que des suggestions raisonnables pour une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles en ce qui concernait le Corridor Polonais et Dantzig. L'Histoire prouvera que la seule raison pour laquelle le gouvernement polonais avait ignoré le mémorandum allemand, était que des agents des Conspirateurs Inter- nationaux avaient «conseillé» les dirigeants de la Pologne et les avaient assurés «qu'une garantie britannique les préserverait d'une agression allemande». Les mois passèrent et la Pologne continua à ignorer le mémorandum allemand. Pendant ce temps-là, la presse Anti-Allemande déversa des torrents d'injures sur Hit- ler parce qu'il avait osé défier la puissance des Rois de l'Argent internationaux. Hit- ler s'était acquis leur haine par sa politique financière indépendante et ses réformes monétaires. On fit croire aux populations, et à cette époque je le crus également, qu'on ne pouvait faire confiance aux déclarations d'Hitler. On raconta qu'après son «putsch» dans le pays des Sudètes, Hitler avait affirmé qu'il «n'avait plus d'autres prétentions». La presse laissa entendre que le mémorandum allemand à la Pologne, qui proposait une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles, n'était «qu'une nouvelle exigence» et en conséquence «une promesse rompue». La véritable Histoire nous apprend qu'il n'en fut pas ainsi. Ce qu'Hitler avait dit, c'était qu'«// n'aurait plus d'autres prétentions après avoir corrigé les injustices infli- gées au peuple allemand par ceux qui avaient dicté les termes et les clauses du Traité de Versailles». N'est-ce pas un son de cloche tout à fait différent et n'avons-nous pas là l'exemple typique d'une «demi-vérité» peut être beaucoup plus dangereuse qu'un mensonge plein et entier ?... La promesse d'Hitler était soumise à conditions. Il avait promis de n'avoir aucune autre prétention «après» que les problèmes concernant le pays des Sudètes, une partie de la Tchécoslovaquie, le Corridor Polonais et Dantzig aient été résolus. Les doléances allemandes étaient réelles et fondées. Par le Traité de Versailles, le Corridor Polonais avait séparé la Prusse Orientale du reste de l'Allemagne. Dantzig, ville purement allemande, avait été isolée ; les Allemands qui avaient décidé de res- ter dans ce qui devint la Tchécoslovaquie, avaient été persécutés ; le souhait exprimé par le peuple autrichien d'une unification avec l'Allemagne, dans le but de se protéger d'une agression communiste, avait essuyé un refus. A vrai dire, on avait conditionné l'opinion publique occidentale à blâmer la France et les nations qui constituaient la «Petite Entente» si elles insistaient sur les revendications allemandes. Il est indéniable que la politique d'après-guerre des Puissances Alliées vis-à-vis de l'Allemagne fut en contradiction flagrante avec le principe d'auto-détermination que prônaient les gou- vernements impliqués dans l'intérêt des peuples qui les avaient élus. - 223 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Tous les chanceliers allemands démocrates qui s'étaient succédé avaient tenté par des négociations diplomatiques d'obtenir des réparations et avaient échoué. Ce furent ces échecs pour obtenir la justice par des moyens pacifiques, qui mobilisèrent le peuple allemand lorsqu'il porta Hitler au pouvoir. Winston Churchill avait beau qualifier Hitler d '«avorton monstrueux rempli de mensonges et de tromperies», il n'est pas possible de nier, objectivement, qu'en 1939 celui-ci essaya encore de proposer une solution pacifique aux problèmes créés par le Corridor Polonais et Dantzig. Or, les agents des Conspirateurs Internationaux avaient trompé, sciemment, le Premier mi- nistre Chamberlain et lui avaient fait croire qu'Hitler avait transmis un ultimatum au gouvernement polonais et avait déplacé ses armées pour appuyer ses exigences. Ce fut cette tromperie qui décida M. Chamberlain, à son corps défendant, de conseiller au gouvernement de Sa Majesté de déclarer la guerre à l'Allemagne. C'est une grave accusation, mais les faits prouvent sa vérité, et des événements semblables se sont produits partout dans le monde vers la fin et aussitôt après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il serait dommage que des hommes d'état chrétiens et sincères puissent commettre à nouveau des injustices comme celles qui furent imposées par le Traité de Versailles. Mais les puissances alliées reconduisirent en 1945 ces injustices par l'adoption du principe de la capitulation sans condition, par l'adoption du plan économique Staline- White-Morgenthau, par le démembrement de l'Allemagne, par les mauvaises raisons qui empêchèrent le plan de réarmement Allemand, par la crise de l'après-guerre en France, et comme nous l'expliquerons dans un autre chapitre par le jeu dangereux au- quel se sont livrés les Financiers Internationaux d'un côté et les Dictateurs Soviétique et Chinois de l'autre, depuis la fin de la guerre du Pacifique. Les non-conformistes recon- naîtront que ce n'est pas le petit peuple des démocraties occidentales qui a exigé de ses gouvernants l'application d'une telle politique de haine et d'injustice envers le peuple allemand. Ce ne sont pas les élus locaux qui conçoivent ces programmes diaboliques de persécution et d'injustice, générateurs de profonds mécontentements. Ce sont les «Puissances Maléfiques» dans les coulisses des gouvernements qui en sont respon- sables. Leur politique néfaste repose sur une habileté véritablement démoniaque. Ces Puissances savent qu'une maison divisée contre elle-même ne peut qu'aller à la ruine», que les nations divisées entre elles ne peuvent qu'être asservies. Plus le nombre d'êtres humains divisés est important, plus celui qui se tient à l'arrière-plan acquiert de la puissance et pousse les autres dans les guerres. En permettant à ce programme secret, à cette conjuration, à cette cabale d'exister, les forces du mal ont la possibilité de nous faire commettre un suicide national et racial. Lorsqu'Hitler, lassé d'attendre une réponse de la part des Polonais et d'être insulté par la presse alliée, fit entrer ses armées en Pologne, la Grande-Bretagne déclara alors la guerre conformément aux accords. Mais ce conseil était de nature véritablement criminelle, car bien que la Grande-Bretagne ait déclaré la guerre à l'Allemagne, elle ne put apporter directement à la Pologne aucune aide maritime, militaire ou aérienne. Une personnalité telle que Lord Lothian, qui fut ces dernières années Ambassa- deur de Grande-Bretagne aux États-Unis, déclarait dans le dernier discours qu'il pro- nonça à Chatham House : «Si le principe d'auto-détermination avait été appliqué en faveur de l'Allemagne, comme il le fut contre elle, cela aurait signifié le retour au Reich - 224- LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE du Pays des Sudètes, de la Tchécoslovaquie, de régions entières de la Pologne, du Corri- dor Polonais et de Dantzig». Il est certain que si l'on avait permis au peuple britannique d'être correctement informé sur ce sujet, il n'aurait jamais autorisé la déclaration de guerre. Mais c'était la Guerre et non pas la Vérité ou la Justice que voulaient les Conspirateurs Internatio- naux. Même après que la Grande-Bretagne eut déclaré la guerre, Hitler refusa de dévier de la politique qu'il avait définie dans «Mein Kampf» vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son empire. Il donna l'ordre aux Généraux qui commandaient les célèbres Pan- zers de s'arrêter le 22 Mai 1940 alors qu'ils auraient pu facilement rejeter les armées britanniques à la mer ou les obliger à capituler. Le Capitaine Liddell Hart, dans son livre «De l'Autre Côté de la Colline», cite un télégramme qu'Hitler adressa au Général von Kleist : «Les divisions blindées doivent rester à une portée moyenne d'artillerie de Dunkerque. Nous ne permettons que les reconnaissances et les mouvements de protec- tion». Le Général von Kleist fut l'un des généraux allemands qui n'acceptèrent pas la poli- tique d'Hitler vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il décida d'ignorer l'ordre. Le Capitaine Hart cite le Général von Kleist lui racontant après coup l'événement : « Vint alors un ordre plus catégorique. Je reçus l'ordre de me retirer derrière le canal. On y immobilisa mes tanks pendant trois jours" [215] . Le Capitaine Hart fait état d'une conversation qui eut lieu ensuite entre Hitler, le Maréchal von Rundstedt et deux membres de son État-Major. Selon le Maréchal von Rundstedt, «Hitler nous étonna alors en parlant avec admiration de l'Empire Britan- nique, de la nécessité de son existence et de la civilisation que la Grande-Bretagne avait apportée au monde... Il compara l'Empire Britannique à l'Église Catholique, déclarant qu'ils étaient deux éléments essentiels de stabilité dans le monde. Il nous dit que tout ce qu'il voulait de la Grande-Bretagne, c'était qu'elle reconnaisse la position de l'Alle- magne sur le continent, que le retour des colonies perdues à l'Allemagne était souhai- table mais pas essentiel, et qu'il soutiendrait même la Grande-Bretagne par son armée si elle se trouvait en difficulté quelque part. Il conclut en déclarant que son but était défaire la paix avec la Grande-Bretagne en des ternies compatibles avec son honneur (celui de la G-B)». C'est ainsi que la Grande-Bretagne eut le temps d'organiser l'évacuation de son corps expéditionnaire et de ramener chez elle ses soldats grâce à la tête de pont de Dunkerque. Nous rappelons aussi que pendant les premiers mois de la Deuxième Guerre Mon- diale, Hitler ne fit pas bombarder la Grande-Bretagne. Tant que Neville Chamberlain resta Premier ministre, la Grande-Bretagne ne bombarda pas l'Allemagne. La presse contrôlée qualifia la situation de «Drôle de Guerre». Or, il est évident que deux grands empires ne peuvent se détruire s'ils ne se battent pas. Chamberlain ne voulait pas lancer l'offensive parce qu'il était pratiquement 215 — Le compte-rendu des «Mémoires de von Manstein» dans le Globe and Mail de Toronto, en 1956, confirme cette déclaration (n.d.a.). - 225 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER convaincu d'avoir été victime de l'intrigue internationale. M. Winston Churchill, qui avait reçu les pleins pouvoirs et exerçait les responsabilités des «opérations navales, militaires et aériennes», décida de prendre l'initiative. Churchill conçut l'idée de la «Promenade en Norvège». Ces «opérations combi- nées», médiocrement préparées et exécutées, requirent la participation de l'Armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'Air Britannique. Mais elles étaient vouées à l'échec parce que les personnes concernées ne s'impliquèrent pas beaucoup dans cette action. Même en ne possédant qu'une connaissance élémentaire de la stratégie mili- taire, on saisissait immédiatement qu'une telle opération ne pouvait raisonnablement réussir «qu'à la condition que les forces d'invasion contrôlent les détroits du Kattegat et du Skagerrack». Des spécialistes des affaires maritimes firent remarquer ce «détail» à Churchill. Ce dernier n'était pas dupe, mais il fonça, bien que son projet ait été critiqué par les conseillers de l'Armée et de la Marine. N'avait-il pas envoyé de la même façon, en 1914 et en 1915, des Divisions de la Marine pour sauver Anvers comme il avait égale- ment tenu à l'invasion de Gallipoli ? Les résultats des trois «Promenades de Churchill» furent les mêmes : aucun avantage nouveau, de sérieux revers, des pertes exception- nellement élevées en hommes, en matériels et en équipements de valeur. Toutefois, Churchill ne fut pas considéré comme responsable du fiasco de 1' «Expédition de Norvège». Ses amis, les «Rois de l'argent Internationaux» commirent leur presse aux ordres pour déverser des tombereaux de haine, de sarcasmes, de blâmes, et de raille- ries sur le Premier ministre, N. Chamberlain. Ils voulaient indubitablement le desti- tuer pour mettre à sa place Winston Churchill et transformer la «Drôle de Guerre» en une vraie «Guerre de Combats». Cette campagne de propagande obligea N. Chamberlain à donner sa démission, exactement comme le fit H.H. Asquith en 1915. Ainsi, une fois de plus, l'Histoire se répétait... En Mai 1940, Churchill fit de nouveau alliance avec les Socialistes pour constituer un nouveau gouvernement. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) secrétaire général du Ministère de l'Air Britannique écrit dans son livre «Le Bombardement Justifié», publié en 1944, que le bombarde- ment impitoyable des villes allemandes commença le 11 Mai 1940, «le soir même du jour où Winston Churchill fut nommé Premier Ministre». La Grande-Bretagne com- mença les bombardements et comme on pouvait s'y attendre — c'était le but recher- ché — l'Allemagne fit de même. Ainsi la «drôle de guerre» s'engageait sur la voie des destructions sans nombre. M. Spaight révèle également que le 2 Septembre 1939, alors que M. Chamberlain était encore en fonction, les gouvernements britannique et français firent une déclara- tion commune qui avertissait que «seuls des objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du terme, seraient bombardés». La politique de Churchill — bombarder des villes ouvertes — a été défendue mais ne peut en aucun cas être justifiée. Autre point, fort peu connu, à mentionner : de nombreux généraux allemands n'étaient pas d'accord avec la politique de Hitler. Les Seigneurs de la Guerre Nazis savaient qu'ils devaient d'abord se débarrasser du Fùhrer et détruire ensuite les dictatures communistes contrôlées par Staline, avant de pouvoir mener à bien leur - 226 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Plan de Domination Mondiale ! La guerre à outrance contre la Grande-Bretagne n'entrait pas dans leurs objectifs. Il fallait asservir et détruire le Communisme Russe et les Juifs en premier, avant de se lancer dans une attaque vers l'Ouest pour occuper la Grande-Bretagne et les États-Unis. Les Seigneurs de la Guerre Nazis se réunirent en secret en Mai 1941. Ils décidèrent d'utiliser la politique complaisante d'Hitler envers la Grande-Bretagne pour l'amener à se désengager des hostilités à l'Ouest. On donna des instructions à Rudolf Hess qui s'envola pour l'Ecosse afin de rencon- trer Lord Hamilton et Churchill. Il était urgent de persuader le gouvernement britan- nique et de signer un Traité de Paix. Hess avait reçu pour instructions de demander au gouvernement britannique de signer un Traité de Paix ; les généraux allemands se seraient alors débarrassés d'Hitler et auraient concentré toute leur puissance militaire à la destruction du Communisme en Russie et dans les autres pays européens. Hitler ne savait rien de ce plan. Hess atterrit en Ecosse, mais Churchill refusa d'accepter l'offre qu'il lui fit. Les gé- néraux allemands persuadèrent alors Hitler d'entreprendre une offensive à outrance contre la Russie et firent remarquer que si l'on n'infligeait pas immédiatement une défaite à ce pays, ils ne pourraient étendre leurs opérations militaires en dehors de l'Allemagne sans prendre le risque majeur d'être poignardé dans le dos par Staline lorsqu'il jugerait le moment opportun. Le 22 Juin 1941, les Forces Allemandes envahirent la Russie. Aussitôt, elles en- treprirent d'écraser la Menace Communiste, menace qui pouvait être renforcée par une mise en commun des ressources de la Grande-Bretagne et des États-Unis pour aider Staline à infliger une défaite aux Années Allemandes. Les «Alliés» organisèrent des convois de bateaux pour transporter des munitions via Mourmansk et le Golfe Persique' 2161 . Pendant la rébellion irlandaise, on avait promulgué une ordonnance de sécurité 18-B sur Ordre du Gouvernement. Cette ordonnance permettait à la police anglaise d'incarcérer et d'interroger des personnes qu'elle «suspectait» d'être membres de l'Armée Républicaine Irlandaise et qui avaient l'intention de commettre des actes de harcèlement ou de sabotage. En 1940, on avait abandonné cette pratique depuis de nombreuses années. Le 23 Mai 1940, le Premier Ministre Winston Churchill, dès sa mise en fonction, en fait dans les quinze premiers jours, reprit ce texte de loi tombé en désuétude pour faire arrêter tous les hommes d'honneur qui avaient essayé d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, avant Septembre 1939, et tous ceux qui s'étaient opposés à la transformation de la Drôle de Guerre en une Guerre de Combats. Plusieurs centaines de sujets britanniques furent arrêtés sans que l'or ait pu retenir la moindre «charge» contre eux et furent jetés en prison, sans aucune autre forme de procès, grâce à l'Ordonnance 18-B qui les privait des droits et privilèges de l'«Habeas Corpus Act». La «Grande Charte» était ridiculisée et sciemment ignorée ! 216 — Jetais Officier de Contrôle de la Marine Canadienne à cette époque. Je sentis qu'il était de mon devoir de protester contre une certaine politique qui accaparait des navires dont on avait un besoin pressant pour ravitailler l'Angleterre et qui étaient détournés pour ravitailler Mourmansk. Mes protestations furent ignorées car la bataille pour sauver le Communisme International avait commencé (n.d.a.). - 227 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La police se chargea de ces arrestations de masse, sur les dires de Herbert Morrison qui, en tant que Ministre d'État, «avait des raisons fondées de croire que ces personnes avaient récemment participé à des actions préjudiciables à la sécurité publique, à la défense du royaume, à la préparation ou à l'instigation de tels actes, et qu'en consé- quence, il était nécessaire d'exercer un certain contrôle sur tous leurs actes». Le Capitaine Ramsay, l'Amiral Sir Barry Domvile, leurs femmes et leurs amis ainsi que des centaines d'autres citoyens se retrouvèrent incarcérés à la prison de Brixton. Quelques-uns d'entre eux y restèrent jusqu'en Septembre 1944 [217] . Ils furent traités comme des criminels et bien pire que les prisonniers en détention préventive. Juste avant ces agissements scandaleux ordonnés par les Banquiers Internationaux, la «Presse Contrôlée» par les Rois de l'Argent avait mené une campagne de propagande quasiment hystérique, affirmant que l'Allemagne disposait en Grande-Bretagne d'une gème Colonne, forte et bien organisée, prête à aider les troupes d'invasion allemandes lorsqu'elles débarqueraient sur le sol anglais. Une enquête ultérieure a prouvé que les très compétents Services de Renseignements Britanniques n'ont jamais produit «ni à l'époque, ni depuis, la moindre preuve que les personnes arrêtées aient été impliquées dans une conspiration». En revanche, de nombreuses preuves établissent que le gouvernement britannique formé par Churchill avait reçu l'ordre d'entreprendre cette action injuste : toutes ces éminentes personnalités britanniques avaient osé déclarer que la «Juiverie Internatio- nale avait fomenté la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne». Avant de procéder aux arrestations massives, la police avait arrêté M me Nichol- son, épouse de l'Amiral Nicholson, autre Grand Officier de la Marine Britannique, à la suite d'une campagne de «calomnies». M me Nicholson avait déclaré en public que le Complot qui avait entraîné la Grande-Bretagne dans la guerre contre l'Allemagne était l'œuvre des Banquiers Juifs Internationaux. On n'avait «retenu» en fait que quatre chefs d'accusation contre M me Nicholson qui fut jugée par une cour et un jury et acquittée sur toute la ligne. Or, ce jugement ne convenait pas du tout à ceux qui avaient l'inten- tion de persécuter les ennemis des Banquiers Internationaux de Grande-Bretagne, de France, et d'Amérique, ces esclavagistes qui dirigeaient les affaires de la nation pour qu'elles débouchent sur une nouvelle Guerre Universelle. On fit alors usage de l'antique ordonnance 18-B pour neutraliser ces voix discordantes. La Drôle de Guerre devint une Guerre de Combats ; les Empires Britannique et Allemand s'affaiblirent et ceux qui avaient déclenché la guerre consolidèrent leurs positions. Les Illuminati pouvaient être satisfaits de leur œuvre... Bien qu'on ait disculpé M me Nicholson de tout crime et de toute responsabilité dans les chefs d'accusation retenus contre elle, cette dame figura parmi les personnes arrê- tées et emprisonnées en Mai 1940 selon l'Ordonnance 18-B. 217 — M. Herbert Morrison se rendit au Canada en Novembre 1954 et fit un grand discours lors d'un «meeting» qui eut lieu à Toronto en vue de réunir des fonds pour soutenir le «Sio- nisme Politique». L'auteur sait de source sûre que le gouvernement des États-Unis entérina l'arrestation et la détention de Tyler Kent par les autorités britanniques qui agirent au mépris de tous les principes reconnus quant à l'administration du personnel attaché aux Ambassades dans les pays étrangers. Cette question a de nouveau été remise à l'ordre du jour aux États- Unis en 1954, mais ne semble pas avoir abouti. - 228 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Le Capitaine Ramsay raconte tous les événements qui conduisirent à son arresta- tion et à son emprisonnement dans son livre « The Nameless War» (La Guerre Sans Nom). L'Amiral Sir Barry Domvile relate son expérience personnelle de ces événements dans le sien : «From Admirai to Cabin Boy» (Du rang d'Amiral à celui de Mousse). Quiconque souhaite encore vivre libre devrait avoir lu ces deux ouvrages [218] . M. Neville Chamberlain mourut en 1940. Il s'était épuisé corps et âme à combattre les «Puissances Secrètes» qui gouvernent dans les coulisses. M. William Pitt était mort de la même façon. Mais ceux qui nagent dans les eaux de l'Illuminisme, et font ce qu'on leur dit de faire, vivent généralement jusqu'à un âge bien avancé. Ils sont comblés des honneurs de cette terre et des richesses du monde. Mais une chose est certaine : ils ne peuvent emporter avec eux la richesse et les honneurs lorsqu'ils meurent. Et après la mort vient le Jugement !... 218 — Tandis que je révisais l'édition d'octobre 1954 du présent livre, je reçus une lettre de l'éditeur anglais qui avait osé publier le livre de l'Amiral Domvile. La lettre disait entre autres : «Les «Puissances Maléfiques» sur lesquelles vous êtes si bien informé m'ont rendu la vie si dif- ficile que j'ai été «obligé» de me retirer des affaires après plus de 50 années d'activité» (n.d.a.). - 229 - CHAPITRE XVIII LES DANGERS ACTUELS Celui qui connaît et a étudié l'Histoire peut prédire les orientations futures des gouvernements avec une certaine assurance. L'Histoire se répète parce que les diri- geants du M.R.M. ne changent pas leurs Plans à Longue Échéance ; ils ne font qu'adap- ter leurs politiques aux situations présentes et ajuster leurs plans afin de retirer le plus d'avantages des progrès de la science moderne. Remémorons-nous les événements qui se sont produits depuis que Lénine a établi, en 1918, une dictature totalitaire en Russie, et nous comprendrons la situation inter- nationale contemporaine. Nous avons prouvé que cette dictature fut mise en place pour procurer aux Internationalistes Occidentaux l'occasion de mettre leurs idées et leurs théories totalitaires en application, premier pas vers une Dictature Universelle. En procédant ainsi, par tâtonnements successifs, ils souhaitaient aplanir toutes sortes de difficultés inattendues. Lorsque Lénine mourut, Staline prit la relève. Il obéit d'abord scrupuleusement aux diktats des Banquiers Internationaux. Il chargea Bêla Kuhn de mettre en pratique leurs idées de collectivisation des fermes en Ukraine. Quand les fermiers refusèrent d'obéir aux ukases, cinq millions d'entre eux furent automatiquement condamnés à mourir de faim pendant qu'on leur arrachait de force leur blé. Ce blé fut vendu à perte sur les marchés du monde afin d'aggraver la dépression que l'on avait créée artificielle- ment. On envoya cinq autres millions de fermiers et de paysans dans des bagnes pour montrer au reste de la population asservie que I'état était souverain et que le chef de I'état était leur dieu. Il fallait obéir à ses ordres. Ce n'est que lorsque Staline commença à éliminer un grand nombre de dirigeants Communistes Juifs, sans aucun doute Marxistes, que Trotsky et d'autres dirigeants révolutionnaires eurent la certitude qu'il s'était séparé des Illuminati et concevait des ambitions impérialistes. Le comportement du dictateur Soviétique lors de la Révolution Espagnole troubla encore plus les Internationalistes Occidentaux, surtout lorsque Serges et Maurin prouvèrent que Staline utilisait le Communisme International pour favoriser ses propres plans secrets et ses visées impérialistes. Lorsque Franco eut gagné la Guerre Civile, le comportement de Staline fut très difficile à comprendre. Des dirigeants révolutionnaires du Canada et d'Amérique ne purent accepter les changements draconiens décidés par le Parti, très différents de ce - 231 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qu'on leur avait enseigné dans les écoles d'endoctrinement marxiste. Quand Staline signa le pacte de non-agression avec Hitler (23 août 1939), les Empires Britannique et Allemand avaient été déjà précipités dans la logique du déclenchement de la Deu- xième Guerre Mondiale (1 IX 1939) : il donna ainsi l'impression de faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Hitler à dévaster l'Europe Occidentale et à détruire la puissance des Banquiers Internationaux. Ceux-ci jugèrent alors la situation critique, et décidèrent qu'il valait mieux pour eux d'essayer de persuader Staline d'abandonner ses visées impérialistes : il fallait che- miner ensemble dans un esprit de coexistence pacifique. Ils devaient convaincre Sta- line qu'il pouvait parfaitement diriger le monde oriental par le communisme pendant qu'ils dirigeraient le monde occidental avec un Super-Gouvernement. Staline exigea des preuves de leur sincérité. Ce fut le commencement de ce qu'on appelle mainte- nant la théorie de la coexistence pacifique. Mais la coexistence pacifique entre deux groupes internationalistes est impossible, comme celle qui pourrait exister entre des peuples qui croient en Dieu et d'autres qui croient au diable. Le remplacement de Chamberlain au poste de Premier ministre fut décidé par des communications secrètes entre Churchill et Roosevelt, que Tyler Kent révéla au capitaine Ramsay. Churchill devait exercer ces fonctions et faire évoluer la «Drôle de Guerre» en une Guerre de Combats. Ils considérèrent que cette action convaincrait Staline de la sincérité de leurs intentions. L'Histoire révèle que l'on évinça M. Chamberlain du poste de Premier ministre en Mai 1940, comme le fut Asquith en 1915. Churchill occupa les fonctions de Premier ministre le 11 Mai 1940 et donna l'ordre à la R.A.E de commencer le bombardement des villes allemandes la nuit même du 11 Mai ! M. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) était le principal secrétaire adjoint au Ministère de l'Air à cette époque. Après la guerre, il publia un livre intitulé : «Le Bombardement Justifié». Dans cet ouvrage, il prend fait et cause pour la politique de Churchill, de bombarder les villes allemandes, au motif qu'on avait agi ainsi pour «sauver la Civilisation». L'auteur reconnaît toutefois que l'ordre de Churchill avait été une violation de l'accord passé entre la Grande-Bretagne et la France, le 2 Septembre 1939. Ce jour-là, le Premier ministre de Grande-Bretagne et le Président de la République Française s'étaient entendus pour déclarer la guerre à l'Allemagne à cause de l'invasion de la Pologne par Hitler. Ils se mirent d'accord pour ne pas bombarder les villes allemandes et faire souffrir le peuple allemand pour les manquements d'un seul homme. Les dirigeants des deux gouvernements acceptèrent solennellement de limiter le bombardement aux objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du mot. Depuis la guerre, il a été prouvé que la véritable raison pour laquelle Churchill fit bombarder les villes allemandes en violation de l'accord, était que les Banquiers Internationaux d'Occident souhaitaient donner à Staline une garantie certaine de leur sincérité et de leur désir de mettre à exécution leur politique de coexistence pacifique entre le Communisme Oriental et l'Illuminisme Occidental. Le bombardement de l'Allemagne amena des représailles immédiates et le peuple de Grande-Bretagne fut soumis à une épreuve telle qu'il n'en avait jamais connu depuis l'aube de la Création». - 232 - LES DANGERS ACTUELS Le citoyen moyen n'a généralement aucune idée des bas-fonds sordides dans les- quels peuvent tomber ceux qui sont impliqués dans l'intrigue internationale. Nous prouverons que les Illuminati n'avaient pas l'intention de tenir leur parole vis-à-vis de Staline et que Staline n'avait pas l'intention de tenir sa parole vis-à-vis d'eux. Nous prouverons également que les Seigneurs de Guerre Nazis essayaient dans les faits de tromper Churchill et de lui faire croire qu'ils n'avaient pas de plans secrets d'écrase- ment du Communisme International et du Capitalisme International, de domination du monde par la conquête militaire. Au printemps de 1941, les Seigneurs de la Guerre Nazis ordonnèrent à Rudolf Hess, à l'insu de leur chef, de s'envoler pour la Grande-Bretagne et d'expliquer à Chur- chill que s'il acceptait de mettre fin à la guerre contre l'Allemagne, ils s'engageaient à se débarrasser de Hitler et à détruire ensuite Staline et le Communisme International. Après avoir consulté Roosevelt, Churchill refusa l'offre de Hess. Ils tentèrent alors de persuader les Internationalistes Occidentaux de la sincérité de leurs intentions en décidant l'exécution de Hitler. Le complot échoua et Hitler eut la vie sauve. Cette action n'ayant pu faire changer les vues de ceux qui dirigeaient secrè- tement Churchill et Roosevelt, les Nazis décidèrent qu'ils devaient d'abord attaquer la Russie et infliger une défaite à Staline, et ensuite diriger leurs forces contre la Grande- Bretagne et les Amériques. Ils lancèrent leur attaque contre la Russie le 22 Juin 1941. Aussitôt, Churchill et Roosevelt annoncèrent publiquement qu'ils engageaient leurs gouvernements respectifs à soutenir Staline selon leurs possibilités et leurs ressources. Churchill, toujours théâtral, déclara qu'il serrerait la main au diable lui-même s'il pro- mettait de l'aider à détruire le Fascisme Allemand. Il qualifia Hitler d'« avorton mons- trueux, menteur et trompeur». Cependant Churchill aurait déjà dû savoir qu'Hitler, avec toutes ses fautes, n'était pas un Internationaliste. Cette décision fut calculée de façon à ce que Staline n'eût plus de doutes sur l'honnêteté des intentions des Internationalistes Occidentaux, à savoir une division du monde en deux moitiés, ordonnancée selon les principes de la coexistence paci- fique. Roosevelt et Churchill commencèrent alors à fournir à Staline tout ce qu'il dési- rait. Ils empruntèrent des sommes astronomiques aux Banquiers Internationaux et leur payèrent des intérêts sur les emprunts. Puis ils ajoutèrent le principal et l'intérêt aux Dettes Nationales de leurs deux pays pour que les contribuables les paient et se lancèrent dans la guerre fomentée par les Illuminati, pendant que les Banquiers se réunissaient en coulisses et gagnaient des centaines de millions de dollars sur le dos du monde entier. Le sang et l'argent des peuples, répandus avec une extraordinaire générosité pavèrent le chemin des réunions qu'organisèrent par la suite «les trois grands» à Téhéran, Yalta et Potsdam. Staline joua un jeu très subtil à Téhéran. Il fit savoir clairement qu'il suspectait encore les Internationalistes Occidentaux de lui mentir et de ne pas être sincères. Il joua le personnage très difficile à convaincre, ne voulant se ranger à leurs côtés. Il eut des exigences exorbitantes, demanda des concessions déraisonnables et insinua qu'en agissant ainsi, il ne faisait que tester la sincérité d'hommes qu'il ne connaissait que trop bien, de longue date... c'étaient les directeurs de la Conspiration Internationale. On avait donné les instructions qu'il fallait à Roosevelt ; il accorda à Staline tout ce qu'il demandait. Churchill dut suivre ou bien perdre le soutien financier des prêteurs d'argent internationaux et l'aide militaire des États-Unis. - 233 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Vint ensuite Yalta. Staline changea d'attitude. Il prétendit qu'il avait été séduit et se comporta en hôte parfait. Churchill prétendit Roosevelt furent régalés en dîners et en vins. Staline dissout le Kominterm. C'était le Corps Exécutif qui avait machiné et programmé les révolutions dans chaque pays. Staline, Roosevelt et Churchill burent à la damnation des Allemands et Roosevelt donna l'assurance à Staline que lorsqu'ils en auraient fini avec eux, il resterait si peu d'Allemands qu'ils ne gêneraient plus per- sonne. On signala à ce propos qu'il aurait recommandé le massacre de 50.000 Officiers Allemands sans procès. La presse contrôlée n'a jamais cessé de rabâcher la Politique Nazie de génocide des Juifs mais elle a singulièrement observé le silence au sujet de la politique de génocide que recommandait Roosevelt vis-à-vis des Allemands. En échange de la dissolution du Kominterm, Roosevelt accorda encore plus de conces- sions à Staline. Six cents millions d'êtres humains à l'Est de Berlin furent livrés à l'escla- vage communiste. Churchill se plia à tout ce que décidèrent Roosevelt et Staline. L'Histoire prouvera qu'à la Conférence de Yalta, Staline et Roosevelt eurent plusieurs réunions secrètes en l'absence de Churchill. On l'avait régalé de telle façon qu'il ne lui était plus possible de garder ses sens éveillés. Roosevelt prétendait être l'ami de Churchill, mais de l'avis de son propre fils, son comportement, ses déclarations et sa politique indiquaient que secrètement, il le méprisait. Seul Churchill pouvait expliquer pourquoi il dut siéger et écouter les suggestions de Roosevelt visant à donner Hong-Kong à la Chine Communiste pour «acheter» Mao-Tsé-Toung. Il fallait qu'il se range aux côtés des Internationalistes Occidentaux. Comment Churchill pouvait-il professer publiquement une telle amitié pour Roose- velt alors que celui-ci répétait constamment que la dissolution du Commonwealth britannique était nécessaire au bien-être futur de l'Humanité ? Même Hitler pensait exactement le contraire ! Mais Staline n'était point idiot. Il avait été tant de fois en relation avec les agents des Banquiers Internationaux qu'il pouvait lire leurs pensées les plus secrètes comme dans un livre. Il savait mieux que quiconque qu'ils avaient utilisé le Communisme pour répandre leurs idées totalitaires, si bien qu'il les prit à leur propre jeu. Pendant les dernières phases de la guerre, il obligea les Armées Alliées à attendre que les siennes occupent Berlin. Nos déclarations sont confirmées par l'existence d'une note secrète adressée par Staline aux Officiers Généraux des Armées Soviétiques, expliquant sa politique. La note est datée du 16 Février 1943, et stipule que «les gouvernements bourgeois des démocraties Occidentales, avec lesquels nous avons conclu une alliance pourraient croire que nous considérons comme notre tâche unique le fait d'expulser les Fascistes de notre pays. Nous, Bolcheviks, et avec nous les Bolcheviks du monde entier, savons que notre véritable tâche ne commencera qu'après la fin de la deuxième phase de la guerre. Ce sera la troisième et dernière phase qui sera pour nous la plus décisive... la phase de la destruction du capitalisme mondial. Notre but unique est et demeure la Révolution Mondiale, la Dictature du Prolétariat. Nous avons conclu des alliances parce que c'était nécessaire pour arriver à la troisième phase, mais nos chemins se sépareront là où nous trouverons nos alliés actuels, dans l'accomplissement de notre but final.» - 234- LES DANGERS ACTUELS Staline ne se montra pas sous son véritable jour jusqu'à ce qu'il ait investi Berlin et occupé l'Allemagne de l'Est. Il rompit alors les promesses qu'il avait faites. Ce tournant des événements fut soigneusement caché à la presse parce que ni Roosevelt ni Chur- chill ne souhaitaient que le public sache comment Staline, le cambrioleur de banque, le criminel, le faussaire international «les avait roulés dans la farine». Les Internationalistes Occidentaux durent prendre patience. Ils réalisèrent que si Staline et Mao-Tsé-Toung unissaient leurs forces, les hordes Communistes pourraient déferler sur l'Occident comme une nuée de sauterelles. Ils partirent du raisonnement que Staline vieillissait. Ils savaient qu'il n'en avait plus pour longtemps à vivre. Il va- lait mieux chercher à l'amadouer plutôt que de le voir vendre la mèche et dévoiler la Conspiration Diabolique dans son entier. Les Capitalistes Occidentaux prirent au sérieux le défi qualifié de Staline, mais ils avaient un atout dans leurs manches. Avant de jouer cette carte ils donnèrent comme instruction à Roosevelt de faire un effort supplémentaire pour ramener Staline dans le droit chemin. Roosevelt offrit d'accorder à Staline tout ce qu'il exigeait en Extrême- Orient si seulement il voulait bien se ranger aux côtés des Capitalistes Occidentaux. La presse contrôlée déclara à de nombreuses reprises que Roosevelt avait accordé à Staline toutes ces concessions en Extrême-Orient parce que ses conseillers militaires lui avaient dit qu'il faudrait au moins deux bonnes années de combats acharnés après l'effondrement de l'Allemagne pour mettre le Japon à genoux. Ce mensonge était si évident qu'il ne fut même pas nécessaire au général MacArthur de le rapporter à Roo- sevelt. Les généraux américains savaient que le Japon avait essayé de négocier la paix bien avant les concessions de Roosevelt à Staline. Une fois de plus, Staline rafla tout ce qu'il pouvait accaparer en Mandchourie. De nouveau il renonça à ses promesses et renouvela son attitude de défi. Cette fois, les puissances cachées derrière l'administration de la Maison-Blanche furent vraiment en colère. Elles durent faire des suggestions de quelque nature diabolique pour que même Roosevelt en soit bouleversé, en tombe malade et meure dans la maison de Bernard Baruch. Les Conseillers du gouvernement des États-Unis décidèrent alors de jouer leur atout... la Bombe Atomique. Les Bombes Atomiques furent larguées sur Hiroshima et Nagasaki pour montrer à Staline ce qu'il y avait en réserve pour la Russie s'il ne se rangeait pas... L'Amérique possédait des bombes atomiques mais on avait bien gardé le secret. «Le Japon était déjà battu lorsqu'elles furent larguées. La Capitu- lation n'était qu'une question de jours». On sacrifia plus de cent mille êtres humains au Japon et on en blessa le double pour démontrer à Staline que les États-Unis avaient effectivement des bombes atomiques. Or, nous avons vu que Churchill avait ordonné le bombardement sans restriction de l'Allemagne pour essayer de duper Staline en lui faisant croire que les Capitalistes Internationaux voulaient être ses amis. Les États- Unis lancèrent des bombes atomiques sur le Japon pour l'avertir qu'il valait mieux se ranger à leurs côtés et de faire comme on le lui dirait, sinon... Molotov fut le seul homme à pouvoir juger ce qui se passait dans le cerveau de Sta- line. Dans la période d'après-guerre, il fut Ministre des Affaires Etrangères de l'Union Soviétique et représenta le Kremlin aux Nations Unies pendant de nombreuses années. Il avait épousé la fille de Sam Karp, de Bridgeport dans le Connecticut, et était deve- nu ainsi le lien principal entre le Kremlin et les Financiers Internationaux du Monde Occidental. Nous savons de bonne source que lorsque Staline le retira des Nations - 235 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unies, sa femme fut envoyée aussitôt en exil en Sibérie. Ces seuls faits indiquent bien que Staline avait rompu avec les Capitalistes Occidentaux qui l'avaient aidé à prendre le pouvoir en Russie. Tito rompit avec Staline à la fin de la guerre, et c'est là une preuve supplémentaire démontrant que Staline avait l'intention de poursuivre son programme impérialiste. Tito avait toujours été obséquieux vis-à-vis des Financiers Occidentaux qui lui avaient avancé l'argent dont il avait besoin pour s'établir comme il le fit en Europe Centrale. Le fils de Churchill risqua sa vie plus d'une fois pendant la Deuxième Guerre Mondiale, en effectuant des parachutages sur les territoires de Tito et pour conférer avec lui de la part des Puissances Occidentales. Finalement, Staline mourut, ou l'on s'en débarrassa. Il quitta ce monde les lèvres scellées comme n'importe quel gangster. Les agents des Internationalistes Occiden- taux établis à Moscou agirent dès que Staline fut mort. Béria et d'autres lieutenants de confiance de Staline furent supprimés et son fils disparut sans laisser de trace. Or, il ne fallait pas que le changement en Russie soit trop évident. On s'arrangea donc pour que Malenkov prenne la suite, temporairement, après la mort de Staline. On lui donna l'ordre de décrier le Grand Staline et pour la première fois, il le «dégon- fla» aux yeux du peuple. Puis il changea de tactique. Il renoua des relations amicales avec le dictateur chinois ; il commença à se faire des amis parmi le peuple russe et favorisa le développement d'un esprit de fierté nationale. En agissant de la sorte, il fixait son propre destin. Les Internationalistes Occidentaux contre-attaquèrent en demandant le réarme- ment immédiat de l'Allemagne de l'Ouest. La France était la pierre d'achoppement. On plaça donc Mendès-France au pouvoir assez à l'avance pour que la France ratifie l'accord sur le Réarmement Allemand. Une fois l'accord ratifié, Mendès-France fut mis de côté comme l'avaient été beaucoup d'autres avant lui. La situation en Extrême-Orient avait été délibérément embrouillée. Toutefois, elle n'est pas difficile à expliquer. Les Internationalistes Occidentaux avaient des amis en Chine, comme ils en avaient en Russie, mais Mao-Tsé-Toung n'était pas de leurs amis. Mao et Staline avaient des conceptions très semblables sur les Internationalistes Occi- dentaux. Or, les groupes à visées totalitaires Occidentaux et Orientaux avaient une chose en commun... Ils souhaitaient se débarrasser de Tchang-Kai-Tchek. Les Capitalistes Occidentaux lancèrent une campagne de propagande contre Tchang-Kai-Tchek dès que la guerre japonaise prit fin. Cette action visait deux choses. Ils voulaient prouver à Mao-Tsé-Toung que la coexistence avec eux était possible et, parallèlement, souhaitaient éliminer le dirigeant nationaliste. La «presse» accusa le gouvernement nationaliste d'être corrompu, les généraux nationalistes d'être relâchés et de ne pas maintenir la discipline dans leur armée, les troupes nationalistes de com- mettre des pillages et des viols. Nous devons reconnaître dans une certaine mesure que de nombreuses accusations retenues contre les nationalistes étaient vraies. De nombreuses personnalités du Gouvernement nationaliste chinois étaient cor- rompues — on le prouva — et la Grande-Bretagne en profita pour justifier sa poli- tique de reconnaissance du régime communiste. Certains conseillers des États-Unis utilisèrent également la situation et conseillèrent à l'Amérique de retirer son aide à Tchang-Kai-Tchek. Mais voilà ce que l'on n'a pas dit au grand public : après que les - 236 - LES DANGERS ACTUELS communistes aient pris en main la Chine, on prouva que la plupart des personnalités importantes qui avaient jeté le discrédit sur Tchang-Kai-Tchek et son gouvernement nationaliste faisaient partie de Cellules Communistes infiltrées dans ce gouvernement dans le but de le «démolir de l'intérieur». Ceci est justifiée par le fait que de nom- breuses personnalités du gouvernement nationaliste accusées de corruption furent réintégrées sous le régime communiste et obtinrent des situations de faveur et des promotions accélérées. L'abbé Leslie Millin, de Toronto, qui fut missionnaire en Chine à cette époque, confirma l'exactitude de ces affirmations. La façon dont se déroulèrent les affaires internationales après 1946 indiquerait que Staline ne possédait pas l'arme atomique au moment de sa mort. S'il l'avait eue, nul doute qu'il aurait rayé de la carte les principales villes du Canada et des États-Unis. Churchill avait servi le dessein des Communistes et celui des Banquiers Interna- tionaux. Il prenait de l'âge et devenait quelque peu gênant. Il devait être relégué lui aussi sur une voie de garage. Mais Churchill avait été présenté par la propagande des Capitalistes Occidentaux comme un grand homme. Il était un héros national et on ne pouvait pas s'en débarrasser aussi facilement par une campagne d'Infamies» ; on ne pouvait pas l'évincer de son poste en le ridiculisant. Avec une rare habileté, les Inter- nationalistes Occidentaux dissimulèrent leurs intentions en ordonnant à la presse de lui rendre le plus grand hommage qu'un homme ait jamais reçu. Pour son quatre-ving- tième anniversaire, ils le couvrirent de présents et d'honneurs, persuadant la grande majorité des gens que Churchill n'avait pas d'ennemi en ce monde. Les événements montrent que les dictateurs communistes et les Internationa- listes Occidentaux reconnaissaient tous deux que Churchill pouvait être un obstacle à l'avancement de leurs plans. Les dictateurs communistes décidèrent d'utiliser Aneurin Bevan pour lui mettre des bâtons dans les roues et le firent savoir en 1954 aux com- munistes du monde entier lors d'un banquet donné par le dictateur chinois Mao-Tsé- Toung à l'occasion d'une visite en Chine de Attlee et Bevan. Toute la presse internatio- nale publia des photographies de cet événement. La probabilité qu'une personne — sauf si elle est chinoise et communiste — com- prenne la signification de ces photos est de l'ordre de 1 sur un million. On y voit Attlee assis à la table principale, à la place d'honneur, et Bevan placé au fond, proche de la porte. L'impression générale inclinerait à penser qu'Attlee était l'invité de marque et que Bevan n'avait que peu d'importance aux yeux des régimes communistes chinois et soviétique. Voilà comment on trompa le public : en Chine, l'usage veut que l'on fasse asseoir l'invité de marque près de la porte... Après avoir passé en revue les événements, il est tout à fait raisonnable de prédire que dans un proche avenir les choses se dérouleront de la manière suivante : Première étape : Avec ou sans son consentement, les communistes utiliseront Aneurin Bevan pour faire déguerpir Churchill en attaquant sa politique étrangère à la Chambre des Communes. Deuxième étape : Les Internationalistes utiliseront les mêmes attaques de Bevan contre Churchill comme levier pour l'exclure (Bevan) du Parti Travailliste britan- nique et du Parlement. Ils se débarrasseront en même temps de Churchill en jetant le doute dans l'esprit du peuple quant à ses capacités de conduire des négociations secrètes de haut niveau. Churchill a en effet dépassé les quatre-vingts ans. Il est - 237 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER même possible que les Internationalistes Occidentaux soulèvent quelque «lièvre» masqué par le rideau de la diplomatie secrète pour justifier le choix des personnes qui vont mener l'attaque. En procédant de cette façon, la menace serait implicite et signifierait que s'il ne se retirait pas gracieusement, ils feraient connaître «tout» ce qui s'était passé dans les coulisses de Téhéran, Yalta, Potsdam... Troisième étape : On peut raisonnablement avancer que Churchill se retirera dès qu'on fera pression sur lui et que Bevan «ne se retirera pas». Les chances sont de cent contre une qu'Attlee et Deakin se retirent ou qu'on les remplace au Parti Travailliste et que Bevan dirige le Parti contre Sir Anthony Eden lorsqu'il décidera d'attaquer une élection générale après l'avoir arrachée à Churchill 12191 . Quatrième étape : Le fait que le fils de Roosevelt ait donné un compte-rendu de la façon dont Churchill dut se ranger aux côtés de son père, dut faire ce qu'on lui disait, et dut même professer publiquement son amitié au président des États-Unis après que celui-ci lui ait dit de façon si grossière qu'il considérait comme nécessaire la dissolution du Commonwealth, tout cela constitue une indication précise sur la forme que prendra l'attaque des Internationalistes Occidentaux pour déboulonner ce que tant de personnes appellent «Le Grand Vieil Homme de la Politique Britannique». Il faut surtout se rappeler de ceci : les Internationalistes Nazis ont, pour différentes raisons, été éliminés de la partie. Seules demeurent dei familles totalitaires : les dicta- teurs communistes de la Russie et de Chine, et les Capitalistes Occidentaux ou Inter- nationalistes. Aussi longtemps que les deux groupes seront satisfaits de vivre selon la coexistence pacifique — le monde divisé pratiquement en deux — il y aura une paix incommode. Mais si les dirigeants de l'un des deux part) décident de considérer la coexistence comme une structure trop fragile pour supporter leur Nouvel Ordre respectif, il y aura la guerre. La Troisième Guerre Mondiale commencera sans avertissement préliminaire si ce sont les dictateurs communistes Orientaux qui la déclenchent. On provoquera une grève générale internationale dans tous les pays capitalistes. Cette action sera calculée de façon à engendrer la paralysie à laquelle nous avons fait référence précédemment. Les avions communistes bombarderont tous les centres industriels pour réduire à néant le potentiel militaire des États-Unis et du Canada et tuer le plus possible de population afin d'amener rapidement la capitulation et l'asservissement 12201 . La Grande-Bretagne sera probablement gratifiée du même traitement. Des Gaz détruisant le système ner- veux 12211 pourraient être utilisés dans les zones industrielles que l'ennemi ne souhaite pas détruire. Les Forces Soviétiques occuperont les zones minières d'un bout à l'autre du Canada Septentrional. Les zones occupées seront utilisées comme bases d'opéra- tions pour les objectifs situés vers le Sud. La grève générale internationale immobilise- ra les navires dans les ports du monde et rendra impossible les ravitaillements destinés à la Grande-Bretagne. Un blocus des îles Britanniques par les sous-marins Soviétiques empêchera toutes les fuites. Le peuple de Grande-Bretagne sera condamné à mourir 219 — Nous avions écrit cela avant Mars 1955 (n.d.a.). 220 — A l'époque, cette perspective était la plus probable (n.d.l.r). 221 — La bombe à neutrons n'existait pas à l'époque où ce livre fut écrit et publié (n.d.t.) - 238 - LES DANGERS ACTUELS de faim s'il ne se soumet pas dans les quatre semailles de l'ouverture des hostilités. Les membres de l'« Underground» communiste de toutes les villes du inonde occidental évacueront les zones visées juste avant les attaques. Les armées de l'« Underground» reviendront et investiront les zones dévastées dès que le signal de «Fin d'Alerte» aura été donné. La Cinquième Colonne Communiste capturera et liquidera toutes les per- sonnes dont les noms figurent sur la liste noire' 2221 . On se débarrassera ainsi des Inter- nationalistes Occidentaux en moins de temps qu'il n'en a fallu pour qu'ils se débar- rassent de leurs adversaires Nazis lors des Procès de Nuremberg. A l'inverse, si les Internationalistes Occidentaux en arrivent à croire que les dicta- teurs communistes sont sur le point de les attaquer, ils entraîneront les démocraties occidentales dans une autre Guerre Mondiale afin de pouvoir infliger le premier choc. Le prélude de leur attaque sera de faire prendre conscience à la population des dangers du Communisme International. On fera valoir ce danger à la démocratie chrétienne. Les Matérialistes -Athées qui ont asservi économiquement le monde occidental en appelleront à une Croisade Chrétienne. Ils justifieront leurs attaques atomiques sur la Russie et la Chine comme Churchill justifia son attaque sur l'ilemagne. Ils déclareront que c'était nécessaire pour sauver notre civilisation. Mais ne nous laissons pas duper. Quelle que soit la façon dont on présentera l'affaire à la population, il n'en demeurera pas moins que l'on permettra la Troisième Guerre Mondiale pour décider qui du Com- munisme Oriental ou des Capitalistes Occidentaux continuera à faire la loi sur le plan mondial. Si l'on permet le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale, la dévastation sera si considérable que les Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un Gouvernement Mondial soutenu par une force de police internationale permettra de résoudre les différents problèmes nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses personnes qui oublient toutefois que les dirigeants communistes Orientaux et les dirigeants capita- listes Occidentaux ont l'intention de mettre à exécution en dernier lieu leurs idées de Dictature Athée-Totalitaire [223] . 222 — «Trafic et commerce illégal» : Les 5 ème Colonnes subversives et les «Undergrounds» sont organisés, dissimulés et subsistent sous les grandes villes. D'autre part, aucun effort révo- lutionnaire ne peut réussir sans la parfaite coopération d'une Sème Colonne, ou «organisation souterraine», parfaitement organisée, entraînée, équipée et disciplinée ; il est donc nécessaire que l'opinion publique le sache. Il faut que les «underworlds» (=la pègre) soient nettoyés et non pas simplement visités et dispersés. La politique de simple dispersion ou de descentes dans cet «underworld» n'a abouti qu'à la création de centaines de foyers d'iniquité là où il n'en existait qu'un seul auparavant (n.d.a.). 223 — Les Nations Unies (O.N.U.) sont le Cheval de Troie de la Conspiration Internationale et le fer de lance du Mouvement Révolutionnaire Mondial. Alger Hiss, espion Soviétique, re- connu parjure, écrivit la plus grande partie de la Charte des Nations Unies. Le Chef de la Force de Police Mondiale (Secrétaire du Conseil de Sécurité des Nations Unies) a toujours été un Communiste Russe (Arkady S. Sbelov 1946~1949 ; Konstantine Zinchenko 1950~1953 ; Ilya Tchernyshev 1953-1957 ; A. Dobrynine 1957-1960 ; Georgy P. Arkadev 1960-1962 ; Fugeny D. Kiselev 1962-...) Le Directeur Suppléant ayant la responsabilité du Département Educa- tion de l'U.N.E.S.C.O. dans sa totalité (Vladimir Marlmovsky) aussi bien que le Responsable de l'Instruction Secondaire pour l'U.N.E.S.C.O. (M me A. Jegalova) sont des Communistes Russes. Le Président, le Vice-Président et «neuf» luges de la Cour de Justice Mondiale sont - 239 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les personnes qui entendent demeurer libres ne peuvent adopter qu'un seul type d'action. Elles doivent soutenir le Christianisme contre toutes les formes d'athéisme et les politiques de laïcité. Lorsqu'on est dans le doute en ce qui concerne le Bien ou le Mal et que l'on doit impérativement trouver une solution, il faut réciter la première partie de la Prière de Notre Seigneur, lentement, et prendre conscience de la signification de ces mots ad- mirables de sagesse. «Notre Père... Qui Êtes aux deux... Que Votre Nom soit Sanctifié... Que Votre Règne arrive... Que Votre Volonté soit faite... sur la Terre comme aux deux». Il ne faut que quelques minutes pour savoir si la décision que nous devons prendre individuellement ou collectivement est en accord avec la volonté de Dieu ou favorisera les machinations du Démon. des Rouges. Tous ces faits concernant les Nations Unies doivent être portés à la connaissance de la population (n.d.a.). - 240 - Note du Traducteur W.G. CARR nous donne ensuite un certain nombre de recommandations et de conseils pratiques pour la réalisation du règne de Dieu sur la terre. Il nous a toutefois paru inopportun de les inclure en totalité dans le texte français pour plusieurs raisons : L'objectif du livre est la dénonciation du complot, pas autre chose ; l'optimisme et l'œcuménisme affichés par l'auteur sur le retour à un ordre social de tous les chrétiens reflète la mentalité d'une époque qui n'est plus la nôtre : elle est celle d'un canadien an- glophone, œcuméniste, qui a combattu pendant les deux guerres mondiales, a «gagné» ces guerres, pense que la troisième pourra également se gagner de la même façon ; et que la suite ne nécessite qu'un peu de bonne volonté de la part d'hommes compétents ; enfin ses solutions pratiques concernent l'organisation d'une société chrétienne et pas la lutte en elle-même : elles sont de peu d'intérêt pour nos lecteurs français, conscients du destin particulier de notre pays pour l'établissement du règne du Christ, ainsi que l'ont montré le Cardinal Pie, Blanc de Saint-Bonnet, le Marquis de la Franquerie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, les abbés Lémann, etc. En 1999, après avoir connu tous les échecs de la chrétienté et commencé à voir notre belle civilisation atteindre un niveau de dégradation jamais atteint, il nous faut d'urgence attendre la justice de Dieu. Nous avons quarante années de retard au moins : humainement la situation est perdue. Apprenons au moins à savoir pour- quoi elle est perdue ; c'est là l'intérêt de l'ouvrage que vous venez de lire, et des autres publications de W.G. CARR. Toutefois, nous n'avons pas l'intention de faire œuvre de «censure» et tenons à la disposition des lecteurs qui le désirent le texte original anglais de la fin de ce dernier chapitre. Laissons notre auteur conclure sur la mise en place d'un ordre social chrétien par quelques mises en garde et conseils pratiques de chrétien sensible et charitable : Une fois de plus, les Saintes Écritures nous conseillent sur la façon de nous compor- ter. L'Epître aux Ephésiens, chapitre VI, versets 10 à 17 nous prévient : «Frères, rendez vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car notre lutte n'est pas contre la chair et le sang mais contre les Principautés, contre les Pouvoirs, contre le. Souverains de ce monde de ténèbres, contre les Esprits pervers qui son dans les régions célestes». Voilà pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister, - 241 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mettre tout en oeuvre et tenir. Debout donc ! ayant aux reins la vérité pour ceinture, pour vêtement la cuirasse de la justice, et pour chaussures aux pieds la promptitude à annoncer l'Évangile de la paix. Avec tout cela, prenez le bouclier de la «Foi», grâce auquel volts pourrez éteindre tous les traits enflammés du «Mauvais». Recevez aussi le casque du salut et le glaive de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu». Foi — Espérance — Charité N'oublions jamais que la Religion Chrétienne repose sur les vertus directrices de Foi, d'Espérance et de Charité alors que toutes les idéologies athées s'appuient sur le doute, la haine et le désespoir. Le Dieu Tout Puissant nous a donné la possibilité de résoudre petit à petit quelques-uns des nombreux mystères de la nature pour que nous usions sans abuser de ses avantages extraordinaires. Aujourd'hui, nous pouvons faire un bon ou un mauvais usage de l'énergie atomique. Si nous en venons au mauvais usage, les puissances du «mal» extermineront sans aucun doute la moitié de l'huma- nité et blesseront une grande partie des survivants. Mais parmi eux, il y aura toujours des agents des «puissances du mal»... Le Dieu Tout-Puissant a donné au genre humain tout ce dont il a besoin pour vivre, tout ce qui est nécessaire à son confort, à ses plaisirs raisonnables. Il est de notre devoir de veiller à ce que tous les hommes partagent équitablement tous les biens dont il nous a comblés. Les greniers du monde occidental regorgent de biens pendant que les peuples du Sud meurent de faim par millions. Nous devons partager gratuitement et avec générosité avec notre prochain tout ce qui dépasse nos besoins, parce qu'il est certain que nous n'emporterons rien dans l'autre monde. En lisant ce livre, vous vous êtes trouvés face à un défi et votre réponse en vue d'une action, entreprise avec une solide foi en Dieu, déterminera l'avenir de l'humanité et amènera le renversement des forces du «mal» qui machinent la destruction de notre monde. Nous devons nous rappeler que le plus important noyau maléfique instauré par le Démon en ce monde, ne se compose à l'heure actuelle que de trois cents «esprits supérieurs»... - 242 - Appréciations de lecteurs avertis Mgr W.C. MacGrath, de Mamaronack (New York) : «Des Pions sur l'Échiquier» est letude la plus approfondie sur la Conspiration Internationale que j'ai jamais lue. Un tel ouvrage méritait d'être écrit et je prie pour qu'il puisse être lu par des millions de ces infortunés pions, tant que nous avons encore la possibilité de conjurer la catastrophe.» Amiral Sir Barry Domvile (KBE, CB, CMG, RN, Reed) : «Je suis persuadé que vos livres feront beaucoup de bien et obligeront vos lecteurs à se servir de leurs cerveaux paresseux. Vos livres auront une influence certaine dans le combat contre le mal... pourvu qu'on puisse les diffuser.» (L'amiral Domvile fut l'un des plus brillants et plus remarquables combattants de Grande-Bretagne. Il dirigea le Service de Renseignements de la Marine). Rev. Leslie Millin (Missionnaire en Chine) : «Je me suis trouvé au cœur de la Révolution Chinoise mais je n'ai pas compris ce qui se passait, jusqu'à ce que je lise vos livres. Maintenant, les causes qui ont engendré de tels effets sont parfaitement perceptibles. J'utilise parfois vos livres dans mes ser- mons.»
source :
Des pions sur l'échiquier de Wiliam guy Carr
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24 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 4e partie

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LE TRAITÉ DE VERSAILLES Nous avons déclaré précédemment que le Traité de Versailles fut un des docu- ments les plus iniques jamais signé par les représentants des soi-disant nations civi- lisées. L'injustice des clauses de ce «Traité de Paix», dont le peuple allemand fut la victime, rendait une autre guerre mondiale inévitable' 1261 . Il nous faut comprendre les circonstances qui entourèrent la signature de l'Armis- tice du 11 Novembre 1918. Le Haut Commandement Allemand ne demanda pas l'Ar- mistice parce que ses années étaient sur le point d'être défaites. Lorsque l'Armistice fut signé, les Armées allemandes n'avaient subi aucun revers définitif sur le champ de bataille. Le Haut Commandement Allemand demanda l'armistice de façon à pouvoir consacrer ses efforts à prévenir la Révolution Communiste. Rosa Luxemburg et son Spartacus Bund à direction Juive avaient prévu de repro- duire en Allemagne ce que Lénine avait réalisé en Russie une année auparavant. L'Armistice fut signé en tant que «prélude à une Paix négociée». Il est de la plus grande importance de se souvenir de ce fait, car un Armistice conclu selon ces termes est tout à fait différent d'une capitulation sans condition. Le Haut Commandement Allemand prit conscience du danger intérieur qui le me- naçait à la suite d'une grave série d'événements : les révolutionnaires de Rosa Luxem- burg avaient réussi à s'infiltrer dans la flotte allemande de Haute Mer et devinrent très actifs en 1918. Ils firent circuler des rumeurs selon lesquelles les bateaux et les équipages devaient être sacrifiés lors d'une ultime bataille (suicide) contre les marines britanniques et américaines. Les individus qui firent circuler ces rumeurs déclarèrent que l'objectif de la bataille serait d'immobiliser les flottes alliées de telle sorte qu'il leur serait impossible de défendre les côtes britanniques face à une invasion militaire, donnant ainsi la victoire aux Seigneurs de la Guerre Allemands. Les «Cellules» com- munistes poussèrent les marins allemands à la mutinerie, en clamant que l'invasion programmée de la Grande-Bretagne était vouée à l'échec, car les savants britanniques avaient fabriqué une aime secrète. Selon ces rumeurs, la force d'invasion se verrait cer- 126 — L'injustice perpétrée à Versailles ne fut dépassée que par les accords qui entrèrent en vigueur par la suite : Téhéran, Potsdam et Yalta. Nous prouverons que les mêmes influences maléfiques furent à l'œuvre dans toutes ces négociations (n.d.a.). - 143 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER née par une mer de flammes, produite à partir de compositions chimiques tirées grâce à des canons installés sur la terre ferme, ou lancés à partir d'avions. Le feu, la chaleur et le manque d'oxygène rendraient impossible la survie. Les subversifs prétendirent que la seule façon d'éviter un tel sort, c'était de faire une révolution qui mettrait un terme à la guerre. Les marins allemands se mutinèrent le 3 Novembre 1918. Le 7 Novembre un important Corps de marins déserta alors qu'il se rendait sur le Front de l'Ouest. On les avait persuadés qu'ils seraient utilisés comme «fer de lance» de la prétendue invasion de la Grande-Bretagne. Pendant ce temps, des soulèvements avaient entraîné des fermetures d'usines dans de nombreux centres industriels allemands. Les «subversifs» parlaient de défaitisme. La situation se détériora jusqu'à l'abdication du «Kaiser», le 9 Novembre 1918. Le Parti Social-Démocrate constitua immédiatement un Gouvernement Républi- cain et l'Armistice fut signé le 11 Novembre 1918. Les chefs communistes du Sparta- cus Bund avaient placé leurs «Cellules» en des endroits-clés à l'intérieur du nouveau gouvernement et parmi les forces armées. Leurs actions créèrent partout une situa- tion de chaos. Rosa Luxemburg joua alors son atout. Elle obligea le gouvernement socialiste à donner l'ordre de démobilisation immédiate des forces armées allemandes. Cette action empêcha le Haut Commandement Allemand d'utiliser ses troupes très disciplinées pour prévenir la révolution (imminente) qui éclata en Janvier 1919. Avant d'usurper le pouvoir en Allemagne, Rosa Luxemburg avait reçu la promesse d'une aide financière et militaire de la part des Banquiers Internationaux, aide qu'ils avaient accordée à Lénine et à Trotsky un an auparavant. Les phases préliminaires de son coup d'état révolutionnaire furent financées par le fonds qu'ils avaient consti- tué chez l'ambassadeur soviétique Joffe. Le coup d'état révolutionnaire ne put aboutir au résultat auquel Lénine était arrivé en Russie car l'aide promise ne lui parvint pas alors que Rosa Luxemburg déclenchait sa première attaque. Elle réalisa alors que les hommes qu'elle considérait comme ses amis avaient trahi son Spartacus Bund Juif. Ce simple incident prouverait que «le Pouvoir Occulte» derrière le Mouvement Révolu- tionnaire Mondial sert uniquement ce qui favorise ses intérêts et lâche qui il veut au moment où il veut. La majorité des directeurs du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial descend des Khazars, Tartares et autres races mongolo-asiatiques non-sémites qui adoptèrent entre le VIl ème et le VIII ème siècles la religion juive, celle-ci convenant à leurs desseins égoïstes [127] . Ces individus ont manipulé les Juifs et les Gentils comme des «Pions sur l'Échiquier». Le dessein de ces tristes personnages était double. Les hommes qui pensèrent et dirigèrent le Mouvement Révolutionnaire Mondial ne voulaient pas que lAllemagne fut «soviétisée» AVANT d'avoir utilisé le peuple allemand pour une autre guerre contre la Grande-Bretagne. Ils calculèrent qu'une Deuxième Guerre Mondiale épuiserait complètement les deux Empires, leur donnant ainsi la possibilité de les subjuguer facilement grâce aux ressources de l'U.R.S.S. qu'ils contrôlaient depuis la dictature de Lénine. Afin de pouvoir déclencher une Deuxième Guerre Mondiale, ils pensèrent qu'il était nécessaire d'instaurer 127 — Consulter «Thelron Curtain over America» (Le Rideau de Fer sur l'Amérique) du Prof. John Beaty. Wilkinson Publishing Compagnie, Dallas, Texas, pages 15-16 (n.d.a.). - 144 - LE TRAITE DE VERSAILLES en Allemagne une profonde haine antisémitique dans le but de diviser l'Europe en deux camps opposés : fascistes et antifascistes. Le Plan réclamait de tous les pays communisés qu'ils restent neutres, du point de vue militaire, pendant que leurs agents feraient tout leur possible pour aggraver la situation que des esprits supérieurs avaient créée chez l'adversaire. Après que la révolution, dominée par les Juifs ait échoué par manque d'aide, le peuple aryen allemand eut pleinement sa revanche sur le peuple Juif. Des milliers de Juifs, hommes, femmes et enfants furent rassemblés au cours de la nuit et exécutés. Rosa Luxemburg et son bras droit Karl Liebknecht furent capturés et tués d'une balle dans la tête comme des chiens enragés par un lieutenant allemand. Une fois de plus, un grand nombre de Juifs durent payer l'addition pour les crimes d'un petit groupe de «gangsters» internationaux qui les utilisaient comme des «pions» sur le jeu de l'in- trigue internationale. Afin de prolonger et d'intensifier la haine du peuple allemand envers les Juifs, la propagande les accusa d'avoir provoqué la défaite des armées allemandes ainsi que les termes injustes et humiliants imposés par le Traité de Versailles. La propagande ren- força en Allemagne la tendance vers le National-Socialisme en présentant la Grande- Bretagne, la France et les États-Unis comme des pays capitalistes avares influencés et contrôlés par les Banquiers Juifs Internationaux. Ainsi, la voie était préparée pour l'avènement d'Hitler. Peu après la signature de l'Armistice, les Banquiers Internationaux donnèrent comme instruction à Lénine de consolider l'acquit communiste et de préparer les États Soviétiques à se défendre contre une agression capitaliste. Lénine annonça que ce serait sa politique, mais Trotsky désapprouva fortement. Il recommanda la révolu- tion immédiate dans tous les pays européens qui n'avaient pas été subjugués. Il voulait aider le Spartacus Bund en Allemagne Afin de maintenir la flamme de l'esprit révolu- tionnaire. Lénine déclara fermement que leur premier devoir était d'établir la zone d'influence communiste dans tous les pays du monde situés entre les 35ème et 45ème parallèles de l'hémisphère Nord. Il annonça qu'il soutiendrait l'action révolutionnaire uniquement dans les pays compris entre ces limites. Les pays les plus importants étaient l'Espagne, l'Italie, la Grèce, certaines régions d'Asie Mineure comprenant la Palestine, certaines régions de la Chine et la zone comprise de part et d'autre de la frontière du Canada et des États-Unis. Lénine avertit la Troisième Internationale qu'il était du devoir des dirigeants révolutionnaires de tous ces pays d'organiser leurs partis Afin d'être prêts à renverser leurs gouvernements lorsque les forces extérieures auraient créé la situation propice à la révolution. L'échec de Rosa Luxemburg fut cité en exemple, montrant ce qui arriverait si l'on menait une action révolutionnaire indépendante. Le plan stratégique de Lénine est connu dans les cercles militaires sous le nom de «Plan du Bœuf Musqué» parce que ces animaux du Nord ont pu survivre aux attaques de leurs ennemis grâce au simple expédient qui consiste à former un cercle en se ras- semblant et à faire face aux ennemis. Les veaux étaient placés à l'intérieur du cercle. Les loups et les ours ne pouvaient attaquer le troupeau de flanc ou par l'arrière. S'ils avaient attaqué de face, ils auraient été blessés à mort par les cornes ou taillés en lam- - 145 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER beaux par les sabots des bœufs, tranchants comme des rasoirs 11281 . Lénine justifia son abandon de Rosa Luxemburg en prétextant qu'il avait pu ainsi organiser les Armées Soviétiques et résister aux redoutables attaques des pays capi- talistes de 1919 à 1921. En 1921, Lénine déclara aux membres de la Troisième In- ternationale que l'Espagne devait être le prochain pays «soviétisé» et accusa Rosa Luxemburg d'avoir été responsable de la vague d'anti-sémitisme qui avait déferlé sur l'Allemagne. La Troisième Internationale envoya alors Karl Radek en Allemagne pour diriger le mouvement communiste. Il avait l'autorisation d'agir selon ses propres initia- tives quant au recrutement, à l'organisation et à la formation du parti, mais on l'avertit de «ne pas entreprendre» d'action révolutionnaire sauf sur ordre du Komintern. Le Komintern était sous la coupe de Lénine et en conséquence, des Banquiers Interna- tionaux. Après avoir défini les lignes directrices pour que la situation intérieure en Alle- magne coïncide avec leur Plan à longue échéance, les «gangsters» internationaux por- tèrent ensuite leur attention sur la Palestine qui occupait une position géographique centrale dans leurs plans généraux de conquête mondiale. De plus, ils savaient que des géologues réputés avaient localisé d'énormes gisements de minéraux dans une zone qui englobait la Mer Morte. (Il s'agissait de Cunningham-Craig dont nous avons parlé précédemment.) Ils décidèrent pour cette raison de subventionner le Sionisme Poli- tique afin de favoriser leur double dessein : 1. Contraindre les nations du monde entier à faire de la Palestine un Foyer Natio- nal pour les Juifs qui disposeraient d'un «État Souverain» contrôlé par leur richesse et leur pouvoir. Si leur Plan à longue échéance aboutissait à une Troi- sième Guerre Mondiale, ils auraient la possibilité d'utiliser leur «État Souve- rain» pour étendre le contrôle qu'ils exerçaient sur les nations communisées, à l'ensemble du monde. Une fois cette opération accomplie, ils pourraient cou- ronner le «Roi de l'Univers, dieu sur la terre» 11291 . Le plan à longue échéance tel que nous l'avons exposé dans le chapitre 8 prouve que c'est bien là leur intention. 2. Assurer le contrôle de la richesse minérale estimé à cinq billions de dollars qu'ils savaient cachée dans et aux alentours des rivages de la Mer Morte. Les événements qui se produisirent montreront comment ils arrivèrent à leur double visée. Après que la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis eurent reçu la tâche de constituer un Foyer National pour les Juifs en Palestine, suite à la Déclaration Balfour d'Avril 1917, Lord Allenby reçut l'ordre de chasser les Turcs d'Asie Mineure et d'occuper la Terre Sainte. Le fait que la Palestine dût être cédée aux Juifs ne fut connu qu'après que les Arabes eurent aidé Allenby à accomplir sa tâche. De l'avis général, la Palestine ne pouvait devenir qu'un Protectorat britannique. Aussitôt après l'entrée triomphale de Lord Allenby à Jérusalem, les Banquiers In- ternationaux «persuadèrent» les gouvernements Alliés d'obliger leurs émissaires poli- 128 — Le temps avait bien fait mûrir ce plan à longue échéance et cela explique pourquoi la Chine est tombée aux mains des communistes (n.d.a.). 129 — A l'heure actuelle, il semblerait que ce personnage soit Maitreya (n.d.l.r.). - 146 - LE TRAITE DE VERSAILLES tiques à se constituer en Commission Sioniste. Officiellement, les membres de cette Commission étaient envoyés en Palestine pour maintenir une liaison entre l'adminis- tration militaire et les Juifs. Leur véritable dessein était de «conseiller» le général Clay- ton de façon à ce que son administration militaire puisse favoriser leurs plans secrets. La Commission Sioniste commença à fonctionner dès Mars 1918. Siégeaient parmi les membres de la Commission Sioniste : - Le Major Ormsby-Gore qui devint par la suite Lord Harlich. Le major était directeur de la Midland Bank, de la Standard Bank of South Africa et de l'Union Corporation [130] . Le Major James de Rothschild, fils d'Edmond de Rothschild, de Paris, qui possédait auparavant les colonies Rothschild en Palestine et fut membre Libéral au Parlement britannique. Il occupa cette fonction de 1929 à 1945, et fut nommé ministre parlementaire dans le Gouvernement de coalition Churchill/travaillistes . Le lieutenant Edwin Samuel qui devint par la suite le Chef de la censure du gouvernement britannique pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il fut nommé directeur en chef de la Radiodiffusion de Palestine après la fonda- tion de l'État d'Israël, en 1948 [131] . - M. Israël Sieff, qui était directeur de «Marks and Spencers», les gigantesques magasins départementaux britanniques. Sieff était un proche associé des Banquiers Internationaux. Il fin nommé directeur du Comité de Planifica- tion Economique et Politique. Il était membre permanent du «Brain Trust» qui «conseilla» les Gouvernements britanniques successifs. Sa position en Grande-Bretagne fut comparable à celle de Bernard Baruch aux États-Unis d'Amérique de 1918 à ce jour. M. Sieff rendit aux Banquiers Internationaux des services si éminents qu'on le fit «Commandeur de l'Ordre des Macca- bées». Léon Simon, qui fut anobli par la suite et placé à la tête des Postes Générales britanniques, contrôlait tous les moyens télégraphiques, téléphoniques et les câblogrammes. Les autres membres de la Commission étaient le Dr Elder, M. Joseph Cowen et M. Chaïm Weizmann, tous amis intimes des richissimes Sionistes d'Amérique [132] . Sir R. Storrs déclara qu'on avait envoyé la Commission Sioniste en Palestine «avant» que la Conférence de la Paix ne débute ses travaux, ceci afin de créer une atmosphère 130 — Les directeurs de la Standard Bank aidèrent à provoquer la Guerre des Bœrs pour s'ar- roger le contrôle des gisements diamantaires et aurifères en Afrique (n.d.a.). 131 — Il attrait été beaucoup plus exact de lui attribuer le titre de «Directeur en chef de la Pro- pagande des Banquiers Internationaux» (n.d.a.). 132 — La Palestine revêt une telle importance dans les plans des dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial que plusieurs livres ont été écrits sur le sujet. Les lecteurs qui dé- sirent en apprendre davantage devraient lire : «La Palestine, la réalité» de J.M.N. Jeffries ; «Le Complot Palestinien» de B. Jensen ; «Le Sionisme et la Palestine» de Sir Ronald Storrs (qui fut le premier gouverneur de Jérusalem). ; «Genève contre la Paix» du Comte de St Aulaire (qui fut ambassadeur de France au Palais de St James en Angleterre). ; «La Conférence de la Paix, de Paris» du Dr Dillon, Londres 1919 ; «Dossier d'Accusation» du Major C. H. Douglas (n.d.a.). - 147 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER favorable à l'établissement d'un Foyer National pour les Juifs mais également pour sti- muler les financiers qui l'appuyaient. Les Banquiers Internationaux dominèrent la Conférence qui aboutit au Traité de Versailles. Nous en avons la preuve dans le fait qu'en Janvier 1919, M. Paul Warburg (qui avait instauré le Système de la Réserve Fédérale aux États-Unis) arriva à Paris à la tête de la délégation américaine. Son frère, Max, arriva à la tête de la délégation alle- mande. Le Comte de St Aulaire nous apprend : «Ceux qui cherchent la vérité ailleurs que dans les documents officiels savent que le Président Wilson, dont les élections avaient été financées par la Grande Banque de New York (Kuhn-Lœb et Compagnie), fit preuve d'une obéissance presque aveugle aux ordres des ces Messieurs». Le Docteur Dillon déclare : «La série d'expédients manigancés et imposés dans ce but, le fia par les Juifs (= représentants des Banquiers Internationaux) rassemblés à Paris dans le dessein d'exécuter leurs programmes méticuleusement élaborés. Ils réus- sirent en grande partie». Le Mandat de Palestine a été élaboré par le Professeur Félix Frankfurter, éminent Sioniste américain qui devint par la suite Conseiller en Chef du Président Roosevelt à la Maison Blanche. Il était secondé par le très Honorable Sir Herbert Samuel, le Dr Jacobson, le Dr Fiewel, M. Sacher, M. Landman, M. Ben Cohen et M. Lucien Wolfe [133] qui exerçait une influence terrible sur M. David Lloyd George. On disait qu'il avait en sa possession tous les secrets du ministère des Affaires Etrangères (Foreign Office) britannique 11341 . Aux conférences préparatoires, M. Mandel (dont le vrai nom était Rothschild) fut le secrétaire privé du français M. Clemenceau. M. Henry Morgenthau occupait dans la délégation des États-Unis la fonction de contrôleur général. Il était le père du futur ministre des Finances du Président Roosevelt. Un autre homme associé aux Banquiers Internationaux, M. Oscar Strauss, joua un rôle important dans la constitution de la Société des Nations et dans l'élaboration de ses politiques pour qu'elles coïncident avec le Plan à longue échéance des «gangsters» internationaux : la domination mondiale absolue. M. Lucien Wolfe nous dit à la page 408 de ses «Essais sur l'Histoire Juive» qu'un «petit groupe d'autres juifs éminents furent les signataires du Traité de Paix. Louis Klotz signa le Traité de Versailles pour la France (il fut impliqué par la suite dans des transactions financières louches et se retira de la vie publique), le Baron Sonino pour l'Italie etEdwin Montague pour l'Inde». M. Harold Nicolson, auteur de «La Construction de la Paix 1919-1944» déclare à la page 243 que Wolfe lui affirma que tous les Juifs bénéficieraient d'une protection internationale tout en conservant les droits nationaux. M. Georges Batault, quant à lui, nous apprend dans «Le Problème Juif, à la page 38 : «Nous devons accuser les Juifs de 133 — M. Lucien Wolfe publia en 1934 : «Essais sur l'Histoire Juive» (n.d.a.). 134 — Voir le Jewish Guardian, numéro de Juin 1920 ; « The Sunender ofan Empire» (La Capi- tulation d'un Empire) de Nesta H. Webster p. 357, 1933 ; «Le Complot Palestinien» de B. Jen- sen, p. 60 (n.d.a.). - 148 - LE TRAITE DE VERSAILLES l'entourage de Lloyd George, Wilson et Clemenceau, d'avoir créé une Paix Juive». Une fois de plus, la race Juive fut accusée des crimes de quelques financiers impitoyables. Au printemps de 1919, Bêla Kun usurpa le pouvoir en Hongrie et essaya de mettre en pratique les idées de Lucien Wolfe. La dictature de Bêla Kun dura seulement trois mois, mais au cours de ce laps de temps des dizaines de milliers de chrétiens furent expropriés et assassinés sauvagement. On compta parmi les victimes des ouvriers, des officiers, des marchands, des propriétaires fonciers, hommes et femmes, prêtres et laïcs. Le «Nouveau Livre International de l'armée 1919» déclare entre autres : «Le gou- vernement de Bêla Kun était composé presque exclusivement de Juifs qui occupaient aussi des postes administratifs. Les communistes s'étaient associés d'abord aux socia- listes qui ne constituaient pas un parti radical extrémiste mais ressemblait plutôt aux partis ouvriers ou aux groupes syndicalistes des autres pays. Toutefois Bêla Kun ne choisit pas son équipe chez eux mais se tourna vers les Aie et constitua en fait une bureaucratie juive». L'Histoire nous rapporte qu'après trois mois de pillage systématique, d'enlève- ments, d'assassinats en tous genres, Bêla Kun fut déposé. «Au lieu de l'exécuter on l'interna dans un asile d'aliénés». Des agents du groupe qu'il avait si bien servi s'arran- gèrent pour le faire libérer et il retourna en Russie. On le mit à la tête de la Tchéka qui terrorisait les Ukrainiens afin de les soumettre et ce, au moment où on donnait l'ordre à Staline de collectiviser l'agriculture des Soviets. Cinq millions de paysans moururent de faim pour avoir refusé d'obéir aux diktats. Plus de cinq autres millions furent en- voyés aux Travaux Forcés en Sibérie. Lorsque Staline essaya de transformer l'Espagne en une dictature communiste, en 1936, il choisit Bêla Kun pour y organiser «le Règne de la Terreur». Voici maintenant un bel exemple du pouvoir des Banquiers Internationaux. Il s'agit d'un incident qui se produisit au cours des conférences préparatoires à Paris, en 1919. Les négociateurs tendaient à s'écarter de la politique fixée par les Banquiers Inter- nationaux. Sur ce, Jacob Schiff de New- York adressa au Président Wilson qui était présent à la Conférence de Paris, un télégramme de deux mille mots. Il donnait des «instructions» au Président des États-Unis sur ce qu'il fallait faire quant au mandat de Palestine, aux réparations allemandes, à la Haute Silésie, à la Sarre, au Corridor de Dantzig et pour Fiume. Le câblogramme était daté du 28 Mai 1919. Schiff l'envoya au nom de l'Association de la Société des Nations Libres [135] . Dès qu'il reçut le câblogramme, le Président Wilson modifia aussitôt le sens des négociations. A propos de cet incident, le Comte de St Aulaire déclara : «Le Traité de Versailles, au sujet de ces cinq questions, fut dicté par Jacob Schiff et ses coreligion- naires» [136] . Nous devons remarquer à nouveau que le petit peuple Juif n'avait absolu- ment rien à voir quant à l'élaboration de la politique que les Banquiers Internationaux voulaient faire appliquer par Lloyd George, le Président Wilson et le Premier ministre Clemenceau. 135 — Cette Société était financée et sous la coupe de cinq Banquiers Américains (n.d.a.) 136 — Voir «Genève contre la Paix», page 90 (n.d.a.). - 149 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Dès qu'on eut «persuadé» les Gouvernements alliés de faire de la Palestine un Pro- tectorat britannique (comme le demandait le télégramme), les Banquiers Internatio- naux donnèrent comme instructions à leurs agents de rendre les tenues du Traité de Paix si rigoureux qu'il serait impossible au peuple allemand de les tolérer plus long- temps. Il s'agissait de la partie du plan qui visait à susciter chez les Allemands une haine des Britanniques, des Français, des Américains et des Juifs de façon à ce qu'ils fussent de nouveau prêts à se battre pour récupérer ce qui leur appartenait de droit. Aussitôt le Traité de Versailles signé, la drôle de guerre «Capitalistes contre Bol- cheviks» commença. Cette guerre permit à Lénine de justifier sa politique d'aban- don des révolutionnaires allemands et de consolider les résultats auxquels il était déjà arrivé en Russie. On ne permit jamais à la guerre contre le Bolchevisme de mettre en danger la dictature de Lénine. Elle se termina en 1921, et le résultat fut que les Bolche- viks s'en tirèrent avec un énorme prestige, tandis que les pays capitalistes perdaient de leur crédibilité. Cette situation prépara le chemin aux agents des Banquiers Interna- tionaux qui suggérèrent d'admettre les États Soviétiques à la Société des Nations dans «l'intérêt d'une paix stable». Le gouvernement britannique, toujours enclin à obéir aux «exigences» des Ban- quiers Internationaux, fut le premier à se conformer à la nouvelle «requête». La France le suivit le 28 Octobre 1924. Après que l'infâme Litvinov eut travaillé Henry Morgenthau et Dean Acheson (tous deux sous la coupe de Félix Frankfurter et de Louis D. Brandeis), le Président Roosevelt reconnut les Soviétiques le 16 Novembre 1933. La Société des Nations les accepta alors comme membres. A partir de ce moment-là, la Société des Nations ne fut, plus ou moins, qu'un instrument entre les mains de Staline. Ses agents façonnèrent sa politique et ses activités pour qu'elles cadrent avec les Plans à longue échéance des dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial [137] . Une fois que les pays communistes eurent été admis à la Société des Nations, les Francs-Maçons du Grand Orient qui étaient délégués ou faisaient partie du personnel, s'en chargèrent 11381 Henry Wickham Steed, ancien rédacteur-en-chef du Tintes de Londres, qui était considéré comme l'un des hommes les mieux informés du monde, mentionna à plu- sieurs reprises le fait que les Banquiers Internationaux dominaient les affaires mon- diales. Il fit la déclaration suivante aussitôt après la signature du Traité de Versailles : «J'affirme que les premiers instigateurs (qui obligèrent les Puissances Alliées à recon- naître la dictature bolchevik) étaient Jacob Schiff; Warburg et d'autres financiers inter- nationaux qui souhaitaient par dessus tout soutenir les Bolcheviks Juifs de la Russie « [139] . 137 — Pour de plus amples détails, lire «Le Jour Mémorable de Moscou dans l'Histoire Améri- caine» par Wm La Varre ; numéro d'Août de la revue de la Légion Américaine. Et aussi le livre de Trotsky intitulé «Staline» (n.d.a.). 138 — Lire «The Hidden Hand» (La Main cachée) du Colonel A.H. Lane, page 28. Nahum Sokolov qui était Président du Comité Exécutif du Congrès Sioniste fit cette déclaration le 25 Août 1952 : «La Société des Nations est une idée Juive» 139 — Lire «Ihrough thirty years» (Trente années de vie politique en Europe) de Henry Wic- kham Steed ; Londres, Tome II, pages 301-302 (n.d.a.). - 150 - LE TRAITE DE VERSAILLES Léo Maxse écrivait dans le numéro d'Août 1919 de la «Revue Nationale» : «Quel que soit celui qui tient le pouvoir à Downing Street: conservateur, radical, ligueur ou pseudo-bolchevik, les Juifs internationaux font la loi. Voilà le mystère de la «Main ca- chée» que personne n'a expliqué intelligemment». Une fois de plus, le mot «Juif» aurait pu être remplacé par celui de «Banquier» ou de «Gangster». Dans le même genre, il aurait été aussi injuste d'accuser tous les catholiques romains des crimes perpétrés par certains chefs de la «Mafia romaine» qui avaient abandonné depuis longtemps la pratique de leur religion [140] . Lorsque M. Winston Churchill visita la Palestine en Mars 1921, on lui demanda de recevoir une délégation de dirigeants musulmans. Ils protestèrent parce que l'objectif final du Sionisme Politique était de donner les ressources naturelles de la Palestine aux seuls Juifs. Ils firent remarquer que les Arabes occupaient la Palestine depuis plus de mille ans et demandèrent (à Churchill) qu'il usât de son influence pour réparer ce qu'ils considéraient comme une grande injustice. On rapporte que Churchill leur au- rait répondu : « Vous me demandez de désapprouver la Déclaration Balfour et d'arrêter l'immigration (Juive). Ce n'est pas en mon pouvoir... et ce n'est pas dans mes intentions... Nous pensons que c'est bon pour le monde, pour l'Empire britannique et aussi pour les Arabes... et nous veillerons à ce que cela soit» [141] . Lorsque Churchill fit cette réponse aux Arabes, il pensait selon toute probabilité à la menace qu'avait proférée Chaïm Weizmann, agent des Banquiers Internationaux depuis de nombreuses années. Un an avant là visite de Churchill en Palestine, Weiz- mann avait fait une déclaration officielle, publiée dans le «Judische Rundschau», nu- méro 4 de 1920 qui avertissait : «Nous nous établirons en Palestine que vous le vouliez ou non... Vous pouvez hâter notre arrivée ou aussi bien la retarder. Il est toutefois dans votre intérêt de nous aider pour que notre puissance constructrice ne se transforme pas en une puissance destructrice qui renverserait le monde». Nous devons étudier cette déclaration de Weizmann en relation avec une autre déclaration, celle d'un Banquier International lors d'un rassemblement de Sionistes à Budapest en 1919. Le Comte de St Aulaire en fait mention en évaluant les chances d'un gouvernement mondial : «Dans l'aménagement du Monde Nouveau, nous donnons les preuves de notre organisation à la fois pour la révolution et pour la construction, par la S.D.N qui est aussi notre oeuvre. Le bolchevisme est l'accélérateur, l'autre le frein de la mécanique dont nous sommes le moteur et la direction... Le but ? Il est marqué par notre mission» [142] . C'est le Gouvernement Mondial. 140 — Ce furent les allusions à la «Puissance Secrète» et à la «Main cachée» faites par Steed, Léon de Poncins, Mme Webster, Maxse et d'autres qui me poussèrent à enquêter sur le sujet afin de trouver la bonne réponse (n.d.a.). 141 — L'auteur n'appréciera le sens de cette déclaration qu'en 1954 lorsque le Premier ministre Churchill -au cours de sa visite à Bernard Baruch déclara : «Je suis un Sioniste et j'ai toujours encouragé le Sionisme» et poursuivit en recommandant fortement la «coexistence pacifique avec les Nations communistes». Comme les États communistes ne sont en fait que des dic- tatures soutenues par la Finance Internationale, nous devons supposer qu'en 1921 comme en 1954, Churchill savait déjà secrètement que ces États étaient les mieux adaptés, les plus capables de fonctionner sous la loi [communiste] de notre époque (n.d.a.). 142 — Voir «Genève contre la Paix» à la page 91 (n.d.a.). - 151 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Ces deux déclarations réunies nous font comprendre l'extension internationale de leurs visées secrètes. Huit ans après avoir terminé ce chapitre du manuscrit originel, je reçus des Services de Renseignements Canadiens, le rapport qui va suivre. Les décla- rations faites à la Conférence de Budapest du 12 Janvier 1952 corroborent parfaite- ment mes affirmations de 1944 et confirment les conclusions auxquelles j étais arrivées en 1924. J'insère donc ici le discours prononcé en 1952, mot pour mot. Il fut originelle- ment publié dans une revue américaine «Common Sensé» de M. Eustace Mullins, une autorité en matière de conspiration marxiste [143] . « Un rapport en provenance d'Europe cite le discours suivant du Rabbin Emmanuel Rabinovitch lors d'une réunion spéciale du Conseil d'Urgence des Rabbins Européens tenue à Budapest (Hongrie), le 12 Janvier 1952 : Salutations, mes enfants. Nous vous avons appelé ici afin de récapituler les princi- pales étapes de notre nouveau programme. Comme vous le savez, nous avions espéré disposer de vingt années entre les deux guerres afin de consolider les gains énormes que nous avons réalisés grâce à la Deuxième Guerre Mondiale. Mais l'accroissement de notre population dans certaines zones vitales provoque une opposition contre nous. Nous devons maintenant travailler en usant de tous les moyens mis à notre disposition pour précipiter la Troisième Guerre Mondiale dans un délai de cinq ans. Le but pour lequel nous avons tant halé, tous unis, depuis trois mille ans, est enfin à notre portée et son accomplissement est d'une telle évidence qu'il est dans notre intérêt d'accroître nos efforts et notre prudence davantage encore. Je puis sans crainte vous promettre qu'avant dix ans, notre race aura pris la place qui lui revient dans le monde, à savoir que tout Juif sera Roi, et tout Gentil, esclave [U4] . (Applaudissements dans l'assistance) Vous vous rappelez du succès de notre campagne de propagande dans les années 1930 qui exacerba les passions anti-américaines en Allemagne et les passions anti-al- lemandes en Amérique et qui aboutit à la Deuxième Guerre Mondiale. Une campagne de propagande semblable est menée de façon intensive dans le monde, actuellement. Nous développons une fièvre guerrière en Russie par une incessante campagne anti- américaine pendant qu'une panique anticommuniste à l'échelle de la nation déferle sur l'Amérique. Cette campagne oblige toutes les petites nations à choisir entre une associa- tion avec la Russie ou une alliance avec les États-Unis. Notre problème le plus urgent, en ce moment, est d'enflammer l'esprit militariste «à la traîne» des Américains. L'échec de la Loi de Service Militaire fut un grand revers pour nos plans, mais nous sommes assurés qu'une mesure appropriée set-a prise par le Congrès aussitôt après les élections de 1952. Les Russes, aussi bien que les peuples asiatiques sont tout à fait sous notre contrôle et ne s'opposeront pas à la guerre. Mais nous devons attendre pour circonve- nir les Américains. Nous espérons le faire grâce à la résurgence de l'antisémitisme qui travailla si bien à unifier les Américains contre l'Allemagne. Nous comptons fortement sur des rapports de violences antisémites en Russie [U5] pour nous aider à susciter une 143 — Eustace Mullins est l'auteur de «La Conspiration de la Réserve Fédérale", Publiée par Common Sensé, New Jersey, États-Unis (n.d.a.). 144 — Ce plan est en voie de réalisation, et ce dans tous les domaines : religieux, politique, économique, social, artistique (n.d.l.r.). 145 — Cet éclairage expliquerait-il pourquoi le leader russe Jirinovski (pourtant d'origine - 152 - LE TRAITE DE VERSAILLES indignation aux États-Unis et amener un front de solidarité contre la puissance sovié- tique. Simultanément, afin de démontrer aux Américains la réalité de l'antisémitisme, nous prêterons, grâce à de nouvelles sources, d'importantes sommes d'argent aux éléments fortement antisémites d'Amérique, pour augmenter leur efficacité. Puis nous provoquerons des réactions antisémites dans plusieurs de leurs grandes villes qui serviront notre double dessein qui consiste à révéler les mouvements réactionnaires en Amérique — nous leur imposerons alors le silence — et de souder les États-Unis en un bloc homogène anti-russe. En l'espace de cinq ans, l'objectif de ce programme sera atteint : une Troisième Guerre Mondiale qui surpassera en destruction tous les conflits antérieurs. Israël bien sûr, res- tera neutre, et lorsque les deux partis seront dévastés et épuisés, nous nous poserons en arbitres, grâce à notre Commission de Contrôle qui visitera tous les pays ruinés. Cette guerre mettra fin une fois pour toutes à notre combat contre les Gentils. Nous révélerons au grand jour notre identité et celles des races d'Asie et d'Afrique. Je peux déclarer avec assurance que la dernière génération d'enfants blancs vient de naître. Nos commissions de contrôle, dans l'intérêt de la paix et dans celui d'effacer les tensions inter-raciales, interdiront aux Blancs de se marier avec des Blancs. Les femmes Blanches devront co- habiter avec des hommes de Races Foncées, et les hommes Blancs avec des Femmes Noires. Ainsi, la race Blanche disparaîtra car mélanger le Noir avec le Blanc signifie la fin de l'homme Blanc [U6] . Notre ennemi le plus dangereux ne sera plus qu'un souve- nir. Nous nous embarquerons pour une ère de dix mille ans de paix et d'abondance, la Pax Judaïca, et notre Race exercera un contrôle absolu sur le monde. Notre intelligence supérieure nous permettra facilement de régner en Maîtres sur un monde de peuples foncés». Question de l'assistance : «Rabbi Rabinovitch, qu'en sera-t-il des différentes reli- gions après la Troisième Guerre Mondiale ?» Rabinovitch : «Il n'y aura plus de religions. Non seulement l'existence d'une classe de prêtres demeurerait un danger perpétuel pour notre domination, niais la croyance en une vie après la mort donnerait une force spirituelle aux éléments inconciliables dans de nombreux pays et leur permettrait de nous résister. Nous maintiendrons toutefois les rites et les coutumes du Judaïsme en tant que signe de notre caste dirigeante héré- ditaire, et nous renforcerons les lois raciales de façon à ce qu'aucun Juif ne se marie en dehors de notre race et qu'aucun étranger ne soit accepté. Nous pourrions être amenés à laisser se reproduire les jours sinistres de la Deuxième Guerre Mondiale — lorsque nous fûmes obligés de laisser les bandits hitlériens sacrifier une partie de notre peuple — pour disposer des prétextes ou des témoignages adéquats et justifier ainsi dans la légalité les procès et les exécutions des dirigeants d'Amérique et de Russie, jugés en tant que criminels de guerre, après que nous ayons dicté la paix. juive) a obtenu un large financement après un voyage éclair à New York au début des années 90 ? (n.d.l.r.). 146 — Il est évident que le déclin démographique de la population blanche, accompagné d'une politique d'immigration massive en Occident, d'une perversion des mœurs et de l'apostasie religieuse, s'est développé avec célérité depuis le début des années 80... La mise en pratique d'une telle politique exécutée par les gouvernants répond bien à l'exécution d'un Plan (datant au moins de 1952). ! Voir l'ouvrage 2000 : L'année charnière (n.d.l.r.). - 153 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Je suis sûr que vous avez, que vous aurez besoin d'un peu de I préparation pour un tel ouvrage, car le sacrifice a toujours été le mot d'ordre de notre peuple et «la mort de quelques milliers de Juifs en échange de la domination mondiale est vraiment un prix infime à payer. » Afin de vous convaincre de la certitude de cette domination, laissez-moi vous faire remarquer comment nous avons transformé toutes les inventions de l'homme blanc en amies qui se sont retournées contre lui. Ses imprimeries et ses radios sont les porte- paroles de nos désirs, «et ses industries lourdes, les instruments avec lesquels il arme l'Asie et l'Afrique contre lui». Nos intérêts à Washington soutiennent magnifiquement les Programmes en quatre points concernant le développement de l'industrie dans les zones reculées du monde de façon à ce qu'après la destruction des industries et des villes d'Europe et d'Amérique par la guerre atomique, les Blancs ne puissent résister aux importantes masses de peuples de couleurs qui maintiendront une supériorité techno- logique incontestée 11 " 1 . Ainsi, en ayant la vision de la victoire mondiale devant vos yeux, retournez dans vos pays et intensifiez votre admirable travail jusqu'à ce jour proche où Israël se révélera dans sa destinée glorieuse comme la Lumière du Monde». Le mot Illuminati a pour signification «porteur de lumière» ! Ce discours confirme bien ce que j'ai toujours dit, à savoir que le Pouvoir Occulte a délibérément suscité l'antisémitisme, et aussi l'anticommunisme, pour l'accomplis- sement de ses desseins. Il prouve également que les Illuminati ont utilisé le commu- nisme, le Sionisme et le Fascisme pour favoriser leurs visées secrètes. Et ils utilise- ront, s'ils le peuvent, la Démocratie Chrétienne contre le communisme pour amener la phase suivante de leur Plan à longue échéance : la Troisième Guerre Mondiale ! Mais le trait le plus éclairant du discours est celui qui dévoile la façon dont les Illuminati se servent d'un Rabbin Juif pour convaincre d'autres coreligionnaires qu'ils seront la classe dirigeante du Nouvel Ordre Mondial, fait très douteux comme nous le montrera l'Histoire... C'est le Luciférianisme qui dirigera et non pas les Juifs ! Par les termes du Traité de Versailles, en 1919, les Banquiers Internationaux ob- tinrent le contrôle du réarmement de l'Allemagne et de son redressement économique. Une fois cette tâche accomplie, ils passèrent des accords («Abmachungen») avec le Haut Commandement Allemand et acceptèrent que les Soviétiques fournissent secrè- tement aux généraux allemands toutes les armes et munitions dont ils avaient besoin pour équiper une armée moderne de plusieurs millions d'hommes. Ils obtinrent égale- ment du dictateur soviétique de grandes facilités pour l'entraînement de leurs années mais aussi pour leur permettre de former les officiers et les sous-officiers dont ils au- raient besoin pour encadrer cette nouvelle armée qu'ils voulaient constituer lorsqu'ils jugeraient le moment opportun. Les grands projets en cours d'élaboration issus des «Abmachungen», étaient finan- cés par les Banquiers Internationaux [148] . Ils permirent ainsi aux pays communistes et fascistes de bâtir leur économie et de constituer leur potentiel militaire. Ces mêmes 147 — Étudiez cette déclaration en relation avec le rassemblement des dirigeants de toutes les races «foncées» et «Noires» qui eut lieu à Bandung en Avril 1955 et avec la politique d'envois d'armes à Israël et à l'Egypte (n.d.a.). 148 — Cela se passait avant l'avènement d'Hitler (n.d.a.). - 154 - LE TRAITE DE VERSAILLES Banquiers Internationaux permirent de ce fait au Haut Commandement Allemand, d'échapper à toutes les restrictions militaires imposées par le Traité de Versailles [149] . Les gigantesques usines de munitions et d'armements Krupp, construites chez les Soviétiques, derrière les montagnes de l'Oural, reçurent pour nom de Code «Manych», et les firmes d'armements allemandes eurent toutes les concessions qu'elles deman- daient. L'intrigue internationale à une telle échelle ne pouvait signifier qu'une seule chose. Ceux qui étaient impliqués se préparaient pour la Deuxième Guerre Mondiale. Les gouvernements des soi-disant nations alliées furent parfaitement informés de ce qui se tramait dans les coulisses comme je le découvris lorsque je visitai Londres pen- dant la Conférence sur le Désarmement Naval en 1930. Voilà une preuve supplémen- taire qui confirme le mot de Disraeli : «Les gouvernements élus ne gouvernent pas». L'Histoire révèle que de 1920 à 1934, le Pouvoir Occulte dirigea l'intrigue interna- tionale de telle manière que les dirigeants du communisme à direction présumée juive, en Russie, travaillèrent la main dans la main avec les dirigeants du nazisme à direction présumée aryenne, en Allemagne. Cette phase de l'Histoire est assez compliquée et le simple citoyen éprouvera de la difficulté à la comprendre [150]. Le communisme et le nazisme ont de nombreux points en commun : tous les deux sont athées, tous les deux nient l'existence d'un Dieu Tout Puissant, tous les deux ont recours la guerre, à la haine et à la force. Les dirigeants des deux idéologies athées et matérialistes ne peuvent être en conséquence que les agents du démon. Ils favorisent la conspiration diabolique qui vise à détourner les âmes humaines de la fidélité et de l'obéissance envers notre Dieu Tout Puissant. Ils utilisent tous les deux une sorte de Franc-Maçonnerie du Grand Orient à des fins de propagande' 1511 . Le Chef du Conseil des Trente-Trois est le Président du Conseil Exécutif des Treize auxquels nous avons fait référence précédemment. Les cérémonies d'initiation de toutes les Loges du Grand Orient exigent du candidat de jurer qu'il ne reconnaîtra aucun autre mortel au-dessus du Chef de l'organisation ; ce «Chef» est par conséquent «Dieu sur terre». Les Banquiers Internationaux ont toujours été, au Sommet, les Chefs de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient, depuis 1770. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont toujours été, au Sommet, les Chefs des Loges allemandes. Ils ont choisi respectivement leurs propres successeurs. Une analyse des événements historiques de 1914 à 1934 indique que les Banquiers Internationaux ont bien fomenté la Première Guerre Mondiale : 1. afin d'amener une situation favorable à l'action révolutionnaire et leur per- mettre ainsi d'obtenir le contrôle absolu de l'Empire Russe ; 149 — Il a été prouvé que les généraux allemands et les officiers haut placés qui négocièrent les «Abmachungen» furent condamnés à mort au procès de Nuremberg en tant que «criminels» de guerre... Ils en savaient beaucoup trop (n.d.a.). 150 — Toutefois, la lumière a été faite en grande partie sur ce sujet grâce à M. Cecil F. Melville auteur d'une étude sérieuse sur cette phase particulière du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial : «La façade russe de l'Allemagne» (n.d.a.). 151 — Les Loges du Grand Orient allemand n'ont jamais admis les Juifs pour la raison évidente que les Puissances Secrètes n'auraient jamais pu mettre à exécution un complot internatio- nal de la nature et des dimensions des «Abmachungen» si leur politique avait été différente (n.d.a.). - 155 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 2. afin de destituer les Têtes Couronnées d'Europe. Ces dirigeants devaient être destitués avant qu'un des groupes n'impose ses visées totalitaires ; 3. afin d'obliger les gouvernements britannique et français à accepter l'établisse- ment d'«un Foyer National pour les Juifs, en Palestine». Le gouvernement de Grande-Bretagne fut obligé d'apporter son aide au plan des Banquiers Internationaux (la Révolution Bolchevique de 1917, en Russie), afin d'obte- nir, selon leur promesse, l'entrée en guerre de l'Amérique aux côtés des Alliés. Nous pouvons présumer que le «Lusitania» fut coulé pour fournir l'incident nécessaire à la justification du changement de politique américaine, comme Pearl Harbour fut l'ex- cuse de l'Amérique pour entrer dans la Deuxième Guerre Mondiale. Le projet originel du mandat de Palestine portait en titre : «transformer la Pa- lestine en un foyer national pour les juifs». Il fut changé à la dernière minute en foyer national du juif en Palestine. Ainsi les ambitions des Sionistes étaient masquées. Les Banquiers Internationaux dissimulèrent de façon délibérée la vérité quant aux énormes gisements minéraux que les géologues avaient découverts en Palestine jusqu'à ce que les gouvernements de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis aient accepté leur Mandat sur la Palestine [152] . Les Banquiers Internationaux ont utilisé le Sionisme pour obtenir le contrôle d'un État souverain occupant une position centrale, à partir duquel il leur serait possible d'étendre au monde entier le contrôle qu'ils exercent actuellement sur l'U.R.S.S. Les conspirateurs ont dirigé les affaires internationales de 1921 à 1934 et réussi à diviser l'Europe en deux camps opposés — fascistes et antifascistes — en prévision de la Deuxième Guerre Mondiale. 152 — On ne permit pas à la vérité de filtrer quant à la valeur des ressources minérales. Il fal- lut attendre que les Nations Unies aient démembré la Palestine en 1948 de telle façon... que les minéraux représentant une valeur supérieure à cinq billions de dollars se trouvent dans le sous-sol de l'État d'Israël. Le Comte Bernadotte, de Suède, proposa que les Juifs abandonnent tout le Sud et reçoivent la Galilée de l'Ouest, au Nord. On rejeta son plan et en Septembre 1947 le Comte Bernadotte fut assassiné par des extrémistes Juifs (n.d.a.). - 156 - CHAPITRE XI Staline Staline — Joseph Vissarionovitch Djougachvili — naquit dans le village monta- gnard de Gori, province de Géorgie, en 1879. Son père était un paysan originaire de Dido-Lilo. Sa mère, Ekaterine Geladze, était une femme très dévote dont les ancêtres avaient été serfs au village de Gambarouli. On sait très peu de choses au sujet du père de Staline, sauf qu'il travaillait parfois comme manœuvre et de temps en temps comme cordonnier dans une usine de chaus- sures, à Adelkhanov. Il a laissé l'impression d'un individu nonchalant aimant bien boire. La mère de Staline était toutefois une femme dévouée qui travaillait dur. Elle lavait du linge pour gagner un peu plus d'argent pour la famille. Son ambition était que Staline devienne prêtre. Chiche, elle économisait tout ce qu'elle pouvait pour lui donner une bonne éducation. Le jeune Staline suivit l'école élémentaire à Gori pendant quatre ans et acquit une bourse qui lui permit d'entrer au Séminaire Théologique de Tiflis. Mais Staline n'était pas fait pour la vie religieuse. Il avait continuellement des ennuis avec les autorités du séminaire et en fut exclu au bout de quatre années d'études [153] . Il rejoignit alors un groupe de jeunes révolutionnaires. Staline se maria d'abord avec Ekaterina Svanidze qui lui donna un fils : Yasha Jacob Djougachvili. Ce garçon ne fut jamais très doué ; son père devenu dictateur, il tra- vaillait comme électricien et mécanicien. La deuxième femme de Staline, Nadya Alliluyeva, lui donna deux enfants : un fils, Vassili et une fille, Svetlana. Vassili devint Général de Division dans l'Armée de l'Air Soviétique. Il dirigeait habituellement les manifestations aériennes lors des cérémo- nies étatiques après l'accession de son père au pouvoir dictatorial. A la mort de Staline, il fut exécuté. Staline et sa deuxième femme, Nadya, ne semblent guère s'être entendus : il eut une liaison avec une belle Juive, Rosa Kaganovitch qui aurait vécu avec lui après le suicide de sa deuxième épouse. Dans le chapitre «affaires de cœur» de Staline, il faut ajouter que Nadya sombra dans la dépression, sans doute après les impitoyables massacres de ses coreligionnaires qu'il accusait de déviationnisme. 153 — En fait, Staline est devenu un révolutionnaire athée à la lecture de Darwin et de sa théo- rie diabolique de levolutionnisme. En parcourant les écrits de Darwin il eut, en effet, l'impres- sion que l'homme n'était pas une créature de Dieu (n.d.l.r.). - 157 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le frère de Rosa, Lazar Kaganovitch, était un grand ami de Staline. Il fut membre du Politburo et occupa ce poste jusqu'à la mort du dictateur. Kaganovitch donna des preuves de ses capacités de Commissaire à l'Industrie lourde lorsqu'il développa les champs pétrolifères du bassin du Donetz et construisit le métro de Moscou. Le fils de Kaganovitch, Mikhaël, épousa Svetlana, la fille de Staline. LAssociated Press du 15 Juil- let 1951 fit mention du mariage de Svetlana Staline avec Mikhaël Kaganovitch. Ce qu'il advint du premier mari de Svetlana demeure un mystère. Il apparaîtrait que le premier époux de Svetlana était parti ou qu'on l'aurait aidé à partir afin de permettre au fils de Kaganovitch d'épouser la fille de Staline. De la même façon, la deuxième femme de Staline était partie ou aurait été «aidée» à partir pour que Staline puisse épouser la sœur de Kaganovitch, Rosa. On rapporte que Staline épousa Rosa après le suicide de sa femme. Molotov, vice-Premier ministre de Staline, avait épousé une Juive Américaine, sœur de Sam Karp, propriétaire de la Karp Exporting Company de Bridgeport dans le Connecticut. La fille de Molotov, elle, se fiança avec le fils de Staline en 1951 ; le Politburo ressemblait d'une certaine manière à un «Conseil de famille». Comme nous l'avons montré et mentionné précédemment, Staline était devenu un membre du gratin du Parti Révolutionnaire Russe uniquement parce qu'au cours des phases préparatoires de la Révolution Russe, beaucoup de dirigeants parmi les plus connus étaient en prison. Staline n'occupa jamais de poste de première importance à l'intérieur du Parti Communiste pendant la dictature de Lénine. Au moment de la der- nière maladie de Lénine, Staline manœuvra pour s'emparer d'une position de choix. Alors bien placé, il put éliminer Trotsky et d'autres concurrents Juifs. Une fois les rênes du pouvoir saisis, il ne les lâcha plus jusqu'à sa mort. Comment Staline a-t-il pu arriver au pouvoir ? L'histoire mérite d'être rapportée. Lénine subit une attaque en Mai 1922 qui lui paralysa la parole et les réflexes moteurs. En Décembre de cette année-là, il nomma un triumvirat composé de Zinoviev, de Kamenev et de Staline, qui devait s'occuper des problèmes du gouvernement. Peu de temps après, il eut une nouvelle attaque et mourut. Trotsky a suggéré, et ses adeptes le croient volontiers, que Staline aurait «hâté» la mort de Lénine, parce qu'il s'irritait de la maladie prolongée et de l'incapacité de son chef. Lorsque le triumvirat commença à exercer ses fonctions à Moscou, le Politburo comprenait Lénine, Zinoviev, Kamenev, Trotsky, Boukharine, Tomsky et Staline. Zi- noviev et Kamenev, bras droits de Lénine depuis le moment où il était devenu dicta- teur, se considérèrent naturellement comme les membres principaux du triumvirat et logiquement comme ses successeurs. Zinoviev traitait Staline avec condescendance et Kamenev le considérait toujours avec ironie [154] . Zinoviev et Kamenev virent en Trotsky leur véritable concurrent pour la dictature, après la mort de Lénine. Dans son livre «Staline», Trotsky rapporte que Zinoviev et Kamenev utilisèrent Staline comme un contrepoids vis à vis de lui, et dans une moindre mesure par les autres membres du Politburo. A ce moment-là, aucun membre du Po- litburo ne pensait que Staline s'élèverait un jour au-dessus de leurs têtes. 154 — Lire «Staline» de Trotsky, page 337 (n.d.a.). - 158 - Staline Zinoviev était considéré comme le membre principal du triumvirat ; il fut donc dé- légué à l'ouverture du douzième Congrès du Parti, fonction que Lénine s'était réservée lors des précédentes cérémonies. Zinoviev n'alla pas bien loin car Staline prit rapide- ment l'avantage. Avant la fin du Congrès, Staline contrôlait la machine du Parti Com- muniste et occupait une position dominante dans le triumvirat. Telle était la situation lorsque Lénine mourut en 1924. En avril 1925, Staline écarta Trotsky du poste de Commissaire à la Guerre. Il cessa alors toute relation avec Zinoviev et Kamenev, et s'allia à Boukharine, Rykov, Tomsky. Zinoviev, Kamenev et Trotsky s'unirent pour s'opposer à Staline, mais ils avaient ma- nœuvré trop tard. En Février 1926, Staline exclut Zinoviev du Politburo, puis de la pré- sidence du Soviet de Petersburg (Leningrad) et enfui de la présidence de la Troisième Internationale. En Octobre 1926, Staline exclut Kamenev et Trotsky du Politburo. L'année suivante, Staline écarta ses trois ennemis du Comité Central du Parti Com- muniste et peu de temps après, les exclut élu Parti. En 1927, Trotsky essaya de provoquer une révolte contre Staline, au motif qu'il s'écartait de l'idéologie marxiste et substituait une dictature totalitaire impérialiste à une authentique Union des Républiques Socialistes Soviétisées. Ce que l'on ne semble pas avoir remarqué, c'est le fait que Staline agissait avec l'accord des Banquiers Inter- nationaux pour diriger les Soviétiques. Il dut épurer la Russie de tous les hommes qui pouvaient faire obstruction à leurs Plans à longue échéance. Pendant la purge, plusieurs millions de personnes furent massacrées et à peu près un nombre équivalent envoyées en travail forcé. De nombreux hommes qui avaient été des dirigeants du mouvement révolutionnaire depuis la constitution de la Première Internationale furent traqués jusqu'à la mort ou emprisonnés. Parmi les dirigeants qui subirent l'épuration de Staline, on trouvait Trotsky, Zinoviev, Kamenev, Martynov, Za- sulich, Deutch, Parvus, Axelrod, Radek, Uritzky, Sverdlov, Dan, Lieber et Martov. Les seuls Juifs qui vivaient dans une relative intimité avec Staline, à l'époque de sa mort, étaient Kaganovitch, son beau-frère, et Rosa, sa troisième femme. Staline poursuivit la politique de Lénine, à savoir l'établissement d'une zone d'in- fluence communiste, entre les 35 ème et 45 ème parallèles, enserrant l'hémisphère Nord. De nombreux dirigeants révolutionnaires d'autres pays Rirent convaincus que Sta- line avait conçu des idées impérialistes et avait des velléités d'exercer les fonctions de dictateur totalitaire à l'échelle du monde. Ils avaient raison. Staline prit ses ordres, comme Lénine l'avait fait, auprès des hommes qui sont «Le Pouvoir Occulte» derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, et ce jusqu'en 1936. A partir de ce moment- là, il commença à ignorer leurs commandements, comme nous le prouverons. Staline ne voulait pas impliquer ses années dans des guerres contre d'autres na- tions. Sa politique était d'entretenir des feux révolutionnaires dans tous les pays du Sud, entre les 35 ème et 45 ème parallèles. Tactique qui s'avéra extrêmement rentable. Au moment de sa mort, l'influence communisante s'exerçait sur la moitié du territoire de l'hémisphère Nord ; la moitié de la population mondiale, environ, avait été asservie. Lénine avait déclaré en 1921 que l'Espagne devait être le prochain pays soviétisé. Staline hérita de l'idée de la soviétisation de l'Espagne comme d'un pieux legs. Une fois l'Espagne transformée en une dictature - 159 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER prolétarienne, il serait facile d'asservir la France et la Grande-Bretagne. L'Allemagne serait alors dans la situation du casse-noix. Si par malchance l'asservissement de l'Espagne échouait, la manœuvre servirait à provoquer la Deuxième Guerre Mondiale. Tandis qu'il se préparait à la Révolution Espagnole, Staline reçut des Banquiers Internationaux l'ordre de prendre part activement à une guerre économique qu'ils avaient projetée en 1918, aussitôt après la signature de l'armistice. A vrai dire, les peuples qui ne s'étaient pas engagés activement dans le combat avaient prospéré au cours de la Première Guerre Mondiale. Lorsque les hostilités prirent fin, les peuples des pays alliés jouirent de deux années de prospérité. Ensuite, lorsque les investisse- ments spéculatifs eurent atteint des sommets, on retira d'énormes sommes d'argent de la circulation. On limita les crédits et l'on fit des rappels de fonds sur les emprunts. En 1922-25 on ressentit une dépression de peu d'importance 11551 . Cette jonglerie éco- nomique fut une expérience préliminaire avant que le Pouvoir Occulte provoque la grande dépression de 1930. Après 1925, on renversa la politique financière et on dopa constamment la situation jusqu'à ce que la prospérité eût atteint un niveau jamais vu en Amérique, en Grande- Bretagne, au Canada et en Australie. La spéculation sur les titres (actions et obliga- tions) et sur les biens immobiliers devint sauvage. Puis, vers la fin de 1929, arriva brus- quement le Krach et la plus grande dépression jamais connue s'abattit sur le «monde libre». Des millions de personnes se retrouvèrent dans l'indigence. Des milliers se sui- cidèrent. On accusa le «mauvais» gouvernement du bouleversement économique qui avait réduit à l'indigence des dizaines de millions de personnes et avait transformé «en milliardaires trois cents personnes qui étaient déjà millionnaires». En 1925, Staline démarra ses plans industriels quinquennaux pour accroître la croissance intérieure des pays soviétisés. Le plan prévoyait l'exploitation des res- sources naturelles, la transformation des matières premières en produits de première nécessité et la modernisation des machines dans l'agriculture et dans l'industrie. Ce vaste plan quinquennal était financé grâce aux prêts des Banquiers Internationaux. Ce programme, ajouté au développement du potentiel de guerre allemand et russe prévu par les accords («Abmachungen») auxquels nous avons fait référence précédemment, donna un sérieux coup de fouet à l'économie soviétique. Les dirigeants de la Russie avaient ainsi la possibilité d'employer des millions d'hommes et de femmes, véritables esclaves, ce qui leur donna un avantage supplé- mentaire par rapport aux nations qui payaient leurs employés et maintenaient un haut niveau de vie. L'objectif suivant fut la collectivisation des fermes. Pendant des siècles, les Serfs russes eurent un statut proche de l'esclavage. Lénine avait réussi à obtenir leur soutien en leur promettant de plus grandes concessions que celles accordées sous le «règne» bienveillant du Premier ministre Peter Arkadyevitch Stolypine, de 1906 à 1914. Plus de 2.000.000 de familles paysannes avaient quitté les «Villages-Mir» et étaient devenues propriétaires terriens. Au 1 er Janvier 1916, le nombre de familles s'était accru jusqu'à atteindre le nombre de 6.200.000. 155 — Ceci est expliqué dans les chapitres 1 et 2 de «Red Fog over America» (n.d.a.). - 160 - Staline Mais afin de garantir les emprunts qu'ils avaient concédés lors des «Abmachun- gen» et des programmes de développement industriel, les Banquiers Internationaux exigèrent le contrôle du commerce d'import-export des nations soviétisées. Ils récla- mèrent également la collectivisation des fermes en tant qu'unique moyen d'augmenter de façon appréciable la production agricole. On sait ce qui arriva lorsque Staline imposa par la force ces décrets. On l'a tou- jours accusé personnellement des atrocités inhumaines qui obligèrent les paysans à se conformer aux lois. On a écrit de nombreux ouvrages sur cette terrible période. La vé- rité, telle que je l'ai présentée aux Journaux Américains en 1930 n'a jamais été publiée à ce jour. Plus de 5.000.000 de paysans furent exécutés ou condamnés systématiquement à mourir de faim car ils refusaient d'obéir ou essayaient d'échapper aux décrets de col- lectivisation. Plus de 5.000.000 d'autres furent envoyés aux travaux forcés en Sibérie. Ce qui est généralement très peu connu c'est le fait que le blé confisqué aux paysans russes s'en alla grossir les énormes quantités de blé achetées par les agents des Ban- quiers Internationaux partout dans le monde sauf au Canada et aux États-Unis. Après avoir accaparé le blé, les Banquiers Internationaux achetèrent des quantités colossales de viandes traitées et congelées en Argentine et dans d'autres pays producteurs de viandes. Résultat : le Canada et les États-Unis ne purent trouver de débouchés pour leur bétail ou leur blé dans des marchés saturés de produits... Au cours de la période 1920-1929, les Banquiers Internationaux subventionnèrent les marines marchandes de la plupart des pays à l'exception des marines de Grande- Bretagne, du Canada et des États-Unis. Le résultat de cette piraterie commerciale fut que les bateaux de Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis ne purent concur- rencer les bateaux des autres pays. Des milliers de navires restèrent immobilisés dans leurs ports d'attache et les exportations chutèrent de façon vertigineuse. On n'avait jamais vu une telle chose auparavant. La chute des exportations des nations alliées s'accompagna d'une augmentation des importations de denrées fabriquées à bon marché en Allemagne, au Japon et dans les pays d'Europe Centrale. Pour vivre dans une aisance normale, cinq salariés sur huit, au Canada, doivent recevoir leur paye, directement ou indirectement du commerce d'exportation. Dès que les exportations chutent, les cinq-huitièmes de la population connaissent une baisse de leur pouvoir d'achat, baisse qui affecte plus gravement et plus rapidement les personnes qui travaillent dans les services. Si les exportations se maintiennent à la baisse, la récession se transforme alors en dépression. Pour s'assurer que les cales des navires étaient bien verrouillées par les structures économiques des pays alliés, les hommes qui avaient accumulé le blé et la viande commencèrent à déverser leurs stocks sur les marchés mondiaux à des prix large- ment inférieurs aux coûts de production du Canada, de l'Amérique et de l'Australie. Cette action amena la situation suivante : les greniers à blé des pays alliés pendant la Première Guerre Mondiale, regorgeaient de blé qu'ils ne pouvaient vendre alors que les peuples d'autres pays mouraient de faim par manque de pain et de viande. La Grande-Bretagne devait encaisser £85.000.000 par an grâce à ses services maritimes. Ces rentrées compensaient chaque année sa balance commerciale déficitaire. L'écono- mie britannique reçut un choc violent lorsque la concurrence déloyale ne lui permit pas de gagner cet argent et le peuple britannique dut acheter son pain et sa viande sur - 161 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER les marchés les moins intéressants. Les hommes qui étaient les maîtres de l'intrigue internationale utilisèrent cet état de confusion économique artificiel pour provoquer de graves malentendus parmi les différentes nations du Commonwealth Britannique et réduire ainsi les liens à l'intérieur de l'Empire [156] . Le résultat de cette guerre économique fut que les activités maritimes, industrielles et agricoles des pays alliés ou capitalistes se retrouvèrent de fait en quasi-stagnation tandis que les États Soviétiques et les Puissances de l'Axe travaillaient à plein rende- ment. Une fois de plus, nous devons toujours avoir en mémoire le principe fondamen- tal suivant : les guerres se «terminent» en dépressions et «préparent la voie» à l'action révolutionnaire dans les pays qui ne sont pas encore asservis. Cela dit, il était essentiel pour l'avancement de leur Plan à Longue Échéance, d'organiser les affaires internatio- nales de telle façon qu'ils puissent provoquer la Deuxième Guerre Mondiale lorsqu'ils le jugeraient bon. Lénine et Staline avaient indiqué que l'Espagne occupait une posi- tion-clé; en conséquence, nous étudierons dans le chapitre suivant la manière dont ils tentèrent d'asservir l'Espagne. 156 — Cette phase de l'Histoire sera étudiée plus en détail ailleurs (n.d.a.). - 162 - CHAPITRE XII LA REVOLUTION ESPAGNOLE Le Plan à Longue Échéance pour l'asservissement complet de l'Espagne commença, comme pour beaucoup d'autres pays, peu après la mort du Christ. Voulant écraser la puissance de l'Église chrétienne en Espagne, les prêteurs d'argent ordonnèrent à leurs agents de s'infiltrer dans les congrégations et de se faire passer pour des chrétiens 11571 . Ces hommes se trouvèrent de la sorte en position de détruire les organisations ecclé- siastiques de l'intérieur. Lorsque cette conspiration devint manifeste au XIII ème siècle, le Pape Innocent III institua l'Inquisition. Le dessein de l'Inquisition était de détecter et de questionner les infidèles suspectés de se faire passer pour des chrétiens 11581 . L'Espagne avait été particulièrement bienveillante pour les Juifs qui avaient été autorisés à exercer des emplois publics et à être percepteurs. Mais comme cela se produisit dans tous les pays d'Europe, on accusa l'ensemble de la population juive des crimes des banquiers et de leurs agents. Entre 1475 et 1504, sous le règne d'Isabelle et de Ferdinand, l'Inquisition repéra et supprima tous les traîtres qui complotaient pour renverser la puissance de l'Église et de l'État. Les Inquisiteurs, sous la direction de Torquemada, découvrirent que l'« Underground» subversif était si étendu et si organisé qu'en 1492 l'Espagne suivit l'exemple d'autres pays européens et expulsa tous les Juifs. Cette action donna à certains extrémistes l'occasion de susciter des violences populaires à l'encontre des israélites et de nombreux massacres regrettables eurent lieu. Ces tueries illégales furent condamnées publiquement par les Autorités Ecclésiastiques à Rome. Les Banquiers Internationaux, qui s'étaient réorganisés au cours des années 1600, et leurs agents, s'infiltrèrent dans le Ministère du Trésor espagnol. Ayant été parti- culièrement actifs lors des révolutions anglaise et française, ils essayèrent ensuite de détruire l'économie espagnole pour préparer la voie aux actions révolutionnaires dans ce pays. 157 — Rappelons-nous des prescriptions adressées en 1489 par le Sanhédrin de Constanti- nople à Chamor, Rabbin d'Arles-en-Provence (n.d.a.). 158 — De nombreux Juifs ont, en effet, simulé des conversions au catholicisme pour s'intro- duire dans les séminaires et devenir ecclésiastiques de haut rang. Si, en public, ils donnaient l'impression d'être des catholiques très pieux, en revanche, ils continuaient à pratiquer la reli- gion juive dans le secret (lire l'ouvrage Histoire des Marranes, de Cecil Roth.) De telles per- sonnes ont été qualifiées de marranes. On compte aujourd'hui plusieurs de ces Juifs, introduits dans le sein de l'Église catholique pour mieux la détruire (n.d.l.r.). - 163 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Il est utile d'étudier l'intrigue politique qui sévit en Espagne de 1839 à 1939, car elle nous offre une vue très claire de la technique révolutionnaire mise en oeuvre pour réaliser l'asservissement de tous les pays. Dans toutes les tentatives révolutionnaires, on observe trois phases : 1. l'infiltration d'agents du parti révolutionnaire dans le gouvernement, les ad- ministrations, les forces années, les syndicats ouvriers, afin d'être en mesure de détruire le Gouvernement de l'intérieur lorsqu'on donnera le signal de la révolte. 2. l'association du parti révolutionnaire avec le parti socialiste ou le parti libéral de centre gauche afin de renverser le gouvernement établi, qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république. 3. les activités subversives pour instaurer l'anarchie, en vue de discréditer le Gou- vernement de Front Populaire et de fournir une justification à la mise en place de la Dictature Prolétarienne. Une fois le programme réalisé, des purges la transforment en une Dictature Totalitaire, comme nous l'avons vu en Russie en 1917. Les agents de Karl Marx organisèrent la première grève politique générale en 1865. En 1868, les directeurs du M.R.M. expédièrent le «Senior Fanelli» en Espagne pour af- filier les anarchistes aux révolutionnaires marxistes. Fanelli était un ami intime de Ba- kounine, lui-même proche associé de Marx et d'Engels. En 1878, Bakounine se brouilla avec Marx sur la politique et on l'exclut de la Première Internationale du M.R.M. [159] . En 1872, Bakounine réussit à influencer les dirigeants révolutionnaires espagnols et leur fit constituer l'Alliance Socialiste-Démocratique' 1601 . Le gouvernement espagnol décréta que les organisations extrémistes de Bakounine étaient illégales, mais elles continuèrent à exister souterrainement, d'autant plus que les Loges du Grand Orient constituaient de parfaits quartiers généraux. Lors d'un congrès tenu à Saragosse, la section espagnole de l'Internationale Marxiste accepta de s'allier à l'Internationale Anarchiste. A la suite de cette association, les deux groupes s'appliquèrent à réunir les différents Organismes Ouvriers en une grande «Camorra». Leurs efforts combinés aboutirent à une révolution qui instaura la Première République Espagnole, en 1873. Le coup de force des dirigeants révolutionnaires fut accompagné comme d'habi- tude du règne de la terreur. L'Anarchie se développa sauvagement et l'on assista à de nombreux excès. Finalement, le général Pavia réussit un «Coup d'État» et les révolu- tionnaires retournèrent dans l'«Underground». Afin de pouvoir revenir à l'air libre, les membres de l'« Underground» révolution- naire soutinrent les «dirigeants» d'un mouvement Libéral modéré de façon à récupé- rer le pouvoir politique. Les dirigeants révolutionnaires profitèrent de la querelle entre les partisans de Don Carlos et ceux d'Isabelle pour provoquer une guerre civile. Cette guerre se termina par la défaite des Carlistes en 1876. [161] 159 — Lire «Bakounine» par le Professeur E.H. Carr, livre qui donne beaucoup de détails (n.d.a.). 160 — L'ouvrage «La Quiebra Fraudulenta de la Republica» de C. Domi donne des précisions sur cette période de l'Histoire espagnole (n.d.a.). 161 — Voilà un exemple typique qui nous montre comment on se sert de n'importe quelle - 164 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Les Ouvriers espagnols désiraient vraiment organiser leur propre défense, mais la majorité n'acceptait pas la politique extrémiste que recommandaient les Anarchistes. Les anti-révolutionnaires organisèrent en conséquence 1' «Association des Ouvriers» mais les révolutionnaires s'attaquèrent aussitôt à ces modérés' 1621 . Cette persécution continua jusqu'en 1888 lorsque Pablo Iglesia proposa aux modérés d'adopter le nom d'Union Générale des Ouvriers», en espagnol, l'U.G.T. Mais les membres de cette organisation ne reçurent pas plus de soutien, même après que le gouvernement eut déclaré hors la loi la Fédération Anarchiste Ibérique. Les éléments syndicalistes collaborèrent avec le parti républicain radical jusqu'en 1908. Ils constituèrent alors la «Solidaridad Obrera» (Solidarité Ouvrière), et fon- dèrent deux ans plus tard, en 1910, la Fédération Régionale du Travail, en espagnol, la C.R.T. Aussitôt après, ils constituèrent la Fédération Nationale du Travail (C.N.T.). En 1913, la C.R.T. et la C.N.T furent suspendues pour avoir provoqué de nom- breuses grèves. Le gouvernement ne s'opposait pas aux principes de la convention collective, mais à la politique extrémiste et aux actions révolutionnaires des dirigeants. Toutes les organisations de défense des travailleurs furent alors interdites, parce que les extrémistes cherchaient à obtenir les postes de décision dans les Organisations (Unions). La réaction fut exactement celle qu'espéraient les conspirateurs de la Révolution Mondiale. Leur mouvement syndicaliste révolutionnaire acquit une puissance consi- dérable et combattit contre tous les partis politiques et même contre l'État. La poli- tique de ces extrémistes était «l'action directe», dans la plus grande violence. En 1916, le C.R.T. fut réorganisée par Angel Pestana et Salvador Segui. En 1918, ces deux diri- geants ouvriers constituèrent à Barcelone un seul Grand Syndicat. Au cours de la Première Guerre Mondiale, l'Espagne en tant que pays neutre se constitua d'importantes réserves monétaires, mais à vrai dire, les classes ouvrières ne reçurent pas la moindre miette de la prospérité nationale. Cet incident fut peut-être le facteur qui jeta les classes ouvrières des organisations ouvrières modérées dans les bras des dirigeants révolutionnaires, c'est-à-dire des groupes ouvriers extrémistes. Toutefois, les dirigeants ouvriers de haut niveau et plus modérés n'abandonnèrent pas le combat contre les radicaux et le résultat de leurs efforts fut qu'ils mirent sur pied un nouvel organisme ouvrier en 1920 : «Le Syndicat Libre». Au cours des trois années suivantes, on assista à une lutte continuelle entre les organisations ouvrières de «Droite» et celles de «Gauche» : grèves locales, grèves générales, destruction de propriétés, meurtres à grande échelle pour réduire la force des organisations adverses, assassinats discrets afin de remplacer les dirigeants ouvriers. Tous ces crimes furent commis au nom de la «Liberté». En 1923, la situation avoisinait le chaos. Afin d'em- pêcher le Parti Communiste de provoquer une nouvelle révolution, le Roi d'Espagne demanda au général Primo de Rivera de prendre la tête d'une Dictature Militaire. situation pour diviser les citoyens d'une nation et les obliger à se combattre. Le principe est que toutes les guerres préparent le chemin à la révolution (n.d.a.). 162 — Cet exemple nous montre comment les agents des Banquiers Internationaux sont im- plantés dans le secteur privé, afin d'aider leurs dirigeants révolutionnaires à évincer les diri- geants modérés qu'ils ne peuvent acheter ou contrôler d'une autre façon (n.d.a.). - 165 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Un des premiers résultats de la dictature de Primo de Rivera fut la victoire et la fin de la guerre au Maroc. Ce fut au cours des phases ultimes de cette guerre que le général Franco se signala particulièrement sur le champ de bataille. II transforma ce qui allait rapidement devenir une déroute militaire en une brillante victoire. Alliant la justice à la pitié il s'acquit l'admiration et la fidélité d'un grand nombre de marocains et se fit remarquer par le peuple, en Espagne. Mais les ennemis de Primo de Rivera l'accu- sèrent d'avoir fait tout ce qu'un homme ne devrait pas faire. Signalons avec objectivité qu'il restaura la loi et l'ordre, et institua nombre de réformes sociales. Il coopéra avec Largo Caballero pour améliorer les conditions de travail et se dépensa tellement que seules ses difficultés de santé de 1929 peuvent expliquer les erreurs de jugement qu'il fit en 1930. Fatigué et épuisé, et comme pour se décharger rapidement de ses respon- sabilités, il appela deux «dirigeants socialistes» : Beisteiro et Saborit. Il leur confia la tâche de réorganiser le système électoral de la nation pour que le peuple puisse décider entre une monarchie ou un gouvernement républicain. Les raisons qui déterminèrent De Rivera à confier à Besteiro et Saborit la tâche de réorganiser le système électoral en Espagne ne seront probablement jamais connues. Les deux socialistes fabriquèrent un système électoral sur mesure pour instaurer un Gouvernement Républicain Socialiste. A Madrid seulement, le nombre de votants fictifs dépassa les 40.000 [163] . La corruption était présente dans toutes les grandes villes. Les Loges du Grand Orient souhaitaient la disparition de la monarchie en Es- pagne ; elles organisèrent en conséquence une «Union Fraternelle Militaire» parti- culière, grâce à laquelle elles obtinrent de vingt et un généraux espagnols sur vingt trois la promesse de soutenir la cause républicaine. Le général Mola qui était le Chef de la Sécurité Intérieure Espagnole nous informe dans son livre « Tempestad Calma, Intriga YCrisis» que les généraux furent initiés au Grand Orient et «reçurent un mil- lion et demi de pesetas pour les aider à fuir à l'étranger au cas où le mouvement répu- blicain échouerait». Franco fut l'un des deux généraux qui refusèrent de se joindre à l'Union Fraternelle Militaire». Confirmant la déclaration de Mola, Cano Lopez décla- ra au Cortes Espagnol (Parlement) : «Depuis 1925 la Franc-Maçonnerie a regroupé sous la dénomination «Union Fraternelle Militaire» la plupart des officiers supérieurs de l'armée. Parmi les membres on trouve Cabanellas, Sanjurjo, Goded, Mola, Lopez, Ochoa, Queipo de Llana et d'autres... Sur vingt trois généraux divisionnaires, vingt et un étaient francs-maçons... Tous avaient prêté serment au Grand Orient». («Je jure une obéissance inconditionnelle au Chef du Conseil des Trente-Trois... Je jure de ne reconnaître aucun mortel au-dessus de lui».) Lopez ajouta : «A deux reprises, en 1929 pour l'abolition de la dictature de ce Rivera et en 1931 pour l'abolition de la monarchie, le Grand Orient ordonna et les généraux obéirent» [164] . Le général Mola raconta comment lui et la plupart des autres généraux rompirent leur serment au Grand Orient lorsqu'ils furent convaincus qu'on ne les utilisait que pour favoriser les plans secrets de Staline et transformer l'Espagne en une autre dicta- ture communiste 11651 . 163 — Voir «LArène Espagnole», page 56 (n.d.a.). 164 — Voir Jean Daurays : «L'Oeuvre Latine», Janvier 1937 (n.d.a.). 165 — Ce que le général Mola déclara fut confirmé par une émission radiophonique en prove- - 166 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Les Banquiers Internationaux aidèrent à financer l'effort révolutionnaire en Es- pagne, sans être impliqués pour autant. En Février 1932, le «Journal» rapporta que Staline avait promis $200.000 d'aide pour financer les Écoles d'Entraînement Révolu- tionnaire d'Espagne. Les compte-rendus financiers présentés au Congrès de l'Internationale Commu- niste de 1931 nous révèlent qu'ils avaient reçu £240.000. C'était l'aide destinée aux révolutionnaires espagnols' 1661 . Ajoutons à tout cela que deux millions et demi de pesetas furent allouées pour l'achat d'armes et de munitions. Le général Mola déclara qu'en 1938 plus de deux cents dirigeants révolutionnaires arrivèrent en Espagne après avoir suivi un entraînement à l'Institut Lénine de Moscou. De 1930 à la date des élections, on orchestra une campagne d'«Infamies» contre le Roi d'Espagne et la Famille Royale de la même façon qu'on avait procédé vis-à-vis de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Un des mensonges les plus ridicules jamais inven- tés, que l'on faisait partout circuler, racontait que chaque jour, on saignait à mort un soldat espagnol pour maintenir en vie le Prince d'Asturie, qui souffrait d'hémophilie. D'autres calomnies accusaient le Roi d'être libertin, comme de la même façon on avait faussement accusé l'Impératrice de Russie d'être la «maîtresse» de Raspoutine. Les bulletins de vote (tamponnés) des grands centres industriels balayèrent le vote rural massif en faveur de la monarchie. Après la publication des résultats déclarant l'instauration d'un gouvernement républicain, le Roi Alphonse XIII d'Espagne fit sa dernière déclaration publique en déclarant : «Les élections qui ont eu lieu dimanche m'ont prouvé que je n'ai plus l'amour et l'affection de mon peuple. Ma conscience m'incline à penser que ce ne sera pas pour toujours pat- ce que je me suis toujours efforcé de servir l'Espagne et mon peuple, de tout mon cœur. Un Roi peut commettre des erreurs. J'en ai sans doute fait à l'occasion, mais je sais que notre pays s'est toujours montré généreux vis-à-vis de ceux qui ont commis des fautes sans malveillance. Je suis le Roi de tous les Espagnols et je suis espagnol. Je pourrais trouver de nom- breux moyens pour maintenir mes «prérogatives royales» et résister efficacement à ceux qui les attaquent, mais je préfère me tenir résolument de côté plutôt que de provoquer un conflit qui pourrait jeter mes compatriotes l'un contre l'autre dans une guerre civile et une lutte parricide. Je ne renonce à aucun de mes droits qui, plutôt que d'être miens, ne sont qu'une accumulation de legs de l'Histoire pour une tutelle dont j'aurai strictement à rendre compte un jour. J'attendrai la véritable et entière expression de la conscience collective nance de Moscou, le 13 Mars 1938. Le présentateur, qui expliquait pourquoi la guerre civile ne penchait pas en faveur des communistes (Loyalistes) déclara : «La Grande Œuvre en Espagne a été sérieusement compromise par les généraux félons lorsqu'ils ont rompu leur engagement au Grand Orient» (n.d.a.). 166 — Nous prouverons dans les passages et chapitres suivants que les dirigeants révolution- naires ont répandu de faux billets de banque anglais pour financer la révolution dans les autres pays (n.d.a.). - 167 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER et jusqu'à ce que la nation pat-le, je suspends délibérément l'exercice de mes «préroga- tives royales» et quitte l'Espagne, reconnaissant par là qu'elle est seule maîtresse de ses destinées. Je persiste à croire, aujourd'hui même, que j'accomplis le devoir que me dicte l'amour de mon pays. Je prie Dieu pour que les Espagnols puissent sentir et accomplir leur devoir aussi sincèrement que je le fais» [167] . Des nombreux socialistes qui instaurèrent le gouvernement républicain espagnol, beaucoup étaient sincères dans leurs convictions. Ils ne voulaient aucune participation du communisme «rouge» ou du nazisme «noir». Mais ils s'avérèrent impuissants à empêcher les communistes et les anarchistes de mettre à exécution la deuxième partie de leur programme révolutionnaire. La tactique adoptée par les dirigeants révolutionnaires fut de doubler les socialistes à chaque occasion. Les «Cellules Rouges» infiltrées dans le gouvernement l'obligèrent à commettre des erreurs stupides. Les «Rouges» de l'extérieur condamnèrent alors le gouvernement et le qualifièrent d'incompétent de corrompu et d'inefficace. Les com- munistes et les anarchistes déclarèrent que seule une dictature du prolétariat serait en mesure de mettre en place un gouvernement stable... Et les agents de Moscou com- mirent toutes sortes de crimes pour jeter le discrédit sur les responsables de la sécurité intérieure. Le général Primo de Rivera avait souvent eu recours aux services de Largo Ca- ballero afin de réduire les inégalités entre les «ouvriers» et les «employeurs», pen- dant sa dictature. A l'avènement du gouvernement républicain, Largo Caballero jeta le masque. En 1935, il se vanta ouvertement d'avoir placé «des dizaines de milliers de cellules communistes dans toute l'Espagne». Au Onzième Plénum de l'Exécutif de l'Internationale Communiste, les délégués espagnols reçurent des félicitations parce que les «conditions préalables d'une crise révolutionnaire étaient en train d'être mises en place à grande vitesse en Espagne» [168] . Au Douzième Plénum, le libellé de félicitations aux délégués espagnols était rédigé comme suit : «En Espagne, nous avons pu observer de vigoureux efforts dégrève révolu- tionnaire menés sans interruption pendant de nombreux mois. Le prolétariat espagnol n'avait jamais expérimenté de telles choses auparavant. Ce qui est en train de se réaliser grâce à ces luttes, c'est l'avancée de la Révolution Espagnole». Un vieux dicton nous apprend que «la vérité surgit lorsque les voleurs se que- rellent». C'est exactement ce qui se produisit en Espagne. Les trois dirigeants de l'Un- derground» moscovite en Espagne étaient Joaquin Maurin, Victor Serges et Andres Ninn. Tous trois avaient reçu une formation spéciale aux activités révolutionnaires à l'Institut Lénine de Moscou. On leur confia ensuite la direction de ces activités en 167 — Ce document nous prouve que la Presse Internationale mentait à ses lecteurs lorsqu'elle rapportait que le Roi d'Espagne avait abdiqué. Le Roi d'Espagne n'a jamais abdiqué. D'autre part, si le général Franco a la haute main sur le gouvernement, c'est parce que les conspirateurs internationaux ont toujours l'intention de transformer l'Espagne en une Dictature Totalitaire (n.d.a.). 168 — Voir l'édition anglaise du rapport du Onzième Plénum page 11 et du Douzième Plénum page 37 (n.d.a.). - 168 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Espagne. Maurin était impliqué dans le mouvement séparatiste, en Catalogne, depuis lage de seize ans. A dix-sept ans, cet «intellectuel» avait reçu l'ordre d'enseigner au peuple espagnol la solution soviétique pour résoudre les difficultés économiques mondiales. A l'âge de vingt-et-un ans il fut placé à la tête des anarchistes. Il prêcha et pratiqua la religion de la haine et de la violence. En 1914, il fut condamné à vingt ans d'emprisonnement, mais il n'avait pas atteint l'âge légal pour une telle peine. Maurin fut délégué au Troisième Congrès de l'Internationale Communiste qui eut lieu à Mos- cou en 1921. Il s'y fit remarquer en bien. A la chute de Primo de Rivera, Maurin retourna en Espagne. Il avait vécu en exil en France et à Moscou. Il était allé en prison, en était sorti, s'était évadé, avait été blessé en 1925, enfermé à la citadelle Montjuich, etc., ... On dit que le seul moment de tran- quillité dont il put jouir furent les trois années qu'il passa avec sa jeune femme, à Paris, de 1927 à 1930. Maurin écrivit un livre, en 1936, dont Victor Serges rédigea la préface. Dans ce livre — «Hacia la Segunda Révolution» — il révélait que Staline avait dévié de l'idéologie marxiste et l'accusait de se servir des forces du communisme pour hâter ses propres visées impérialistes, totalitaires et secrètes 11691 . Bien que Maurin, Serges et Ninn aient rompu ouvertement avec Staline, en 1936, leur pouvoir et leur influence sur les classes ouvrières étaient si importants que Staline donna l'ordre de laisser en vie jusqu'à ce qu'ils aient servi au grand œuvre. . . Il les utilisa jusqu'au début de la guerre civile espagnole puis les fit disparaître. Il donna comme instruction de «camoufler leur mort de telle façon que la population penserait que tous les trois étaient tombés comme martyrs de la cause communiste». Maurin fut trahi, livré aux forces de Franco, jugé et exécuté. Serges fut tué par les Loyalistes tandis qu'il combattait ; Ninn subit le même traitement. On attribua leur mort, avec grand tapage, aux violences commises par les ennemis du communisme. Victor Serges écrivit que «l'évolution du Communisme Soviétique s'acheva en 1936... passant de l'internationalisme révolutionnaire à un nationalisme de grande puissance militaire, appuyé dans de nombreux pays par un des partis qu'il avait sous sa coupe. Après Juillet 1936, les Staliniens constituèrent un Parti Socialiste Unifié, affilié à la Troisième Internationale... L'objectif du Stalinisme consistait à établir un nouveau pou- voir à caractère fasciste pour encercler la France, alliée probable de la Russie dans la guerre qui se préparait». Maurin précisa : «La politique traditionnelle de l'Angleterre est de ruiner ses adver- saires pour se poser ensuite en protectrice et rendre impossible la renaissance du vassal conquis. L'Espagne est d'abord la victime de l'Angleterre puis aussitôt après, celle de la France. Lorsque l'Espagne hésite, l'Angleterre et la France l'attaquent farouchement. Si elle penche du côté de l'Angleterre, la France accroît la persécution. Aussi longtemps que la France et l'Angleterre seront des pays capitalistes, ils ne pourront être les alliés naturels de l'Espagne. L'axe logique pourrait passer par le Portugal, l'Allemagne, l'Italie et la Russie. Un «bloc» de cette nature neutraliserait la France et l'Angleterre» im . 169 — Maurin et Serges eux-mêmes n'ont pas suspecté que Lénine et Staline ne faisaient que véhiculer les ordres des banquiers internationaux, qui à leur tour obéissent aux Illuminati (n.d.a.). 170 — Là encore nous avons un exemple typique de la façon dont les Banquiers Internationaux - 169 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Serges explique bien pourquoi on voyait une intense propagande «loyaliste» dans la presse «universelle», alors qu'on faisait si peu de place aux communiqués de Fran- co : «on n'a jamais confronté des méthodes aussi basses et démoralisantes, des mé- thodes utilisées par Staline et son instrument, la Troisième Internationale, véritable flot ininterrompu de propagande à long terme et sans aucun souci pour la vérité. La méthode de la répétition et du cynisme est devenue presque mécanique... La bureau- cratie soviétique est en train de d'instituer cette procédure à l'échelle internationale. Toute «ineptie» inventée par un correspondant des «Izvestia» à Valence est aussitôt reprise en chœur par les journaux très spéciaux de Paris, Stockholm, Oslo, Bruxelles, Londres, New-York, Melbourne et Buenos Aires... Des millions d'exemplaires colpor- tant des mensonges infâmes sont diffusés et constituent la seule information que des millions d'ouvriers soviétiques reçoivent. Les journaux anglais, américains, chinois et néo-zélandais reproduisent ces mensonges (sur ordre). Des intellectuels avancés, anti- fascistes, arriveront à les croire. On voit qu'une formidable entreprise de démoralisa- tion est à l'œuvre dans l'univers et je comprends combien est juste le mot impitoyable de Trotsky qualifiant la propagande du Kominterm Stalinien de «Syphilis du Mouvement Ouvrier»» (Victor Serges dans l'ouvrage de Maurin : «Révolution et Contre révolution en Espagne»). Ce que Maurin et Serges écrivirent en 1936 ne fait que confirmer ce que le Pape Pie XI déclarait dans son encyclique «Divini Redemptoris» paru en Mars 1937. Un chapitre de ce document célèbre nous apprend qu «il y a une autre explication pour la diffusion rapide des idées communistes... une propagande dirigée par un «centre unique» et qui s'adapte très habilement aux conditions des différents peuples ; pro- pagande qui dispose de «grands moyens financiers», d'organisations gigantesques, de Congrès Internationaux, de forces nombreuses et bien disciplinées ; propagande qui se fait par des tracts et des revues, par le cinéma, le théâtre et la radio, dans les écoles et même dans les universités, qui envahit peu à peu tous les milieux même les meilleurs, si bien que le poison pénètre presque insensiblement et toujours davantage les esprits et les cœurs. Un facteur puissant contribue largement à la diffusion du communisme, c'est la conjuration du silence dans une grande partie... de la «presse mondiale» non catholique... Nous disons «conjuration» car on ne saurait expliquer autrement le fait qu'une presse aussi avide de commenter les menus incidents de la vie quotidienne ait pu si longtemps garder le silence au sujet des horreurs commises en Russie, au Mexique et dans une grande partie de l'Espagne, qu'elle parle relativement peu d'une organisa- tion mondiale aussi vaste que le communisme dirigé par Moscou. Cette conjuration est due en partie à des raisons inspirées par une politique à courte vue ; elle est favorisée par diverses organisations secrètes (forces occultes) qui depuis longtemps cherchent à détruire l'Ordre Social Chrétien. Cependant les douloureux effets de cette propagande sont sous nos yeux. Là où le communisme a pu s'affirmer et dominer — et ici Nous songeons avec une particulière attention paternelle aux peuples de la Russie et du Mexique — il s'est efforcé par tous gardent parfaitement leur secret. Maurin accusa les gouvernements d'Angleterre et de France des crimes internationaux perpétrés contre l'humanité par les Banquiers, sous la direction des Illuminati. Par ailleurs, ceci confirme ce que nous avons révélé précédemment, à savoir qu'une fois établie la Zone d'Influence entre les 35 ème et 45 ème parallèles, les pays compris dans ce périmètre seront asservis (n.d.a.). - 170 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE les moyens de détruire (et il le proclame ouvertement) la civilisation et la religion chré- tiennes jusque dans leurs fondements, d'en effacer tout souvenir du cœur des hommes, spécialement de la jeunesse... En Espagne, ce n'est pas l'une ou l'autre église, tel ou tel couvent qu'on a abattus, mais quand ce fut possible, ce sont toutes les églises et tous les couvents et toute trace de la religion chrétienne qu'on a voulu détruire. La fureur communiste ne s'est pas contentée de tuer des évêques et des milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, s'en prenant plus particulièrement à ceux et à celles qui juste- ment s'occupaient avec plus de zèle des ouvriers et des pauvres, mais elle fit un nombre beaucoup plus grand de victimes parmi les laïcs de toute classe... destruction perpé- trée avec une haine, une barbarie, une sauvagerie qu'on n'aurait pas cru possible en notre temps. Aucun particulier de jugement sain, aucun homme d'État, conscient de sa responsabilité, ne peut, sans frémir d'horreur, penser que les événements d'Espagne pourraient se répéter demain en d'autres nations civilisées... Un frein est nécessaire à l'homme pris individuellement comme à l'homme vivant en société... Mais lorsque du cœur des hommes l'idée même de Dieu s'efface, leurs passions débridées les poussent à la barbarie la plus sauvage». Nous allons examiner les événements d'Espagne sur lesquels le Pape Pie XI essaya en vain d'attirer l'attention du inonde chrétien dès 1937. - 171 - CHAPITRE XIII LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE Le général Mola nous apprit que «suite à l'élection du gouvernement socialiste en Espagne, et au départ du Roi, un nombre considérable de personnalités sollicitèrent leur admission dans les Loges du Grand Orient. Elles pensaient qu'elles pourraient ainsi échapper à la persécution des Francs-Maçons du gouvernement. Leur but était de mon- trer leur attachement à la République et défaire en sorte que leurs carrières ne soient point brisées». Aussitôt après le départ du Roi, Franco déclara aux membres de l'Académie Mili- taire qu'il commandait : «la République a été proclamée en Espagne. Il est maintenant du devoir de tous de coopérer avec discipline et fidélité pour que la paix puisse régner et que la nation ait la possibilité de se gouverner par les voies juridiques habituelles. Jusqu'à présent, à l'Académie, il y a toujours eu de la discipline et un parfait accomplis- sement du devoir. Aujourd'hui, ces qualités sont plus que nécessaires ; l'Armée a besoin, avec sérénité et dans un esprit d'union, de sacrifier toute pensée idéologique au bien de la nation et à la tranquillité de lapatrie». Cette proclamation nous montre que Franco n'était point un Nazi «Noir» comme a bien voulu le faire croire au grand public la pro- pagande communiste. Mais le «Pouvoir Occulte» ne voulait pas que le gouvernement républicain gou- verne de façon efficace et démocratique. Churchill nous en donne la preuve : «Les communistes aidèrent à son établissement non seulement pour le renverser de nouveau mais surtout pour amplifier le chaos politique et économique. Lorsqu'ils eurent amené le pays et le peuple à l'anarchie, les dirigeants recommandèrent avec raison la solution de la dictature du prolétariat qui, seule pourrait restaurer la loi, l'ordre, et sauver la situation». La Monarchie renversée en Espagne, la suite logique ne pouvait être que le combat contre la religion du peuple. On introduisit la laïcisation dans les écoles et on lança une campagne destinée à détruire l'autorité parentale et celle de l'Église. Ayant formé des milliers de jeunes Bolcheviks antireligieux et antisociaux, il suffisait d'attendre l'occa- sion de jeter ces masses déboussolées contre les forces de l'ordre lors d'une révolte bien préparée à l'avance. Le 14 Mai 1931, une réunion fut organisée au Club Ateno à Madrid et la discus- sion porta sur le nouveau programme politique. Les huit points examinés étaient les suivants : - 173 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1. La création d'une dictature républicaine. 2. La punition immédiate de toutes les personnes responsables d'agissements illé- gaux en temps de dictature. 3. La dissolution de la Garde Civile, de l'Armée, de la Police, etc. et la substitution de groupes républicains armés choisis dans les classes ouvrières et dans les Clubs républicains. 4. La confiscation des propriétés des Ordres Religieux. 5. La nationalisation de la terre. 6. L'interdiction de toutes les agences de presse hostiles à la cause républicaine. 7. L'utilisation des écoles techniques et d'autres bâtiments en vue du bien public. 8. L'ajournement des séances du Cortès jusqu'à ce que ce programme ait été adopté. Le libéral intellectuel Azatia, le socialiste Prieto et le communiste Caballero étaient trois des plus éminents dirigeants politiques du moment. En public, Azafia s'opposa avec une légère ironie à des mesures aussi radicales bien qu'il les approuvât secrète- ment. Et lorsqu'il arriva au pouvoir, il mit ce programme à exécution. En fin de compte les «Cortes Constituyentes» furent élus. Sous couvert d'une «Loi pour la défense de la République» fut mise en place une dictature impitoyable ; son seul caractère démocratique en était le nom : «La République des Ouvriers». Un révo- lutionnaire formé à Moscou, Jiminez Asua, prépara le projet de Nouvelle Constitu- tion' 1711 . Azana concentra alors tous ses efforts sur la destruction des églises et sur la persécution envers les ordres religieux. En décembre 1932, il fonda la «Ligue de l'Athéisme» dont le périodique «Sin Dios» (Sans Dieu) était financé par les deniers publics. Tous ces mauvais coups étaient accomplis au nom de la Démocratie. Les diri- geants déclarèrent au peuple qu'il serait libéré de la tutelle des ordres religieux et du clergé qui restaient les alliés des monarques féodaux et tyranniques. En Catalogne, les activités révolutionnaires que le général Primo de Rivera avait ju- gulées, reprirent de plus belle. En Janvier 1933, un correspondant londonien du Mor- ningPost rapporta que «la police avait découvert de gigantesques dépôts de bombes, de fusils et de munitions dans toute l'Espagne et qu'on dépensait de très importantes sommes d'argent pour appuyer la cause révolutionnaire. De nombreuses personne arrê- tées, qui ne «payaient pas de mine» si l'on se fiait à leur aspect extérieur, transportaient des mallettes pleines de billets de banque» ll72] . On organisa ensuite un soulèvement en Asturie, et le 14 Septembre 1934, un rap- port mentionnait que des fonctionnaires du ministère de la guerre et des officiers de l'Année étaient impliqués dans des ventes d'armes. Le général Franco fit un effort désespéré pour essayer de réorganiser l'Armée Es- pagnole et pour mettre fin à l'anarchie, mais il fut très peu soutenu par les autorités gouvernementales. Pour montrer à quel point la subversion communiste était bien organisée, on mit le feu à plus de trois cents églises au même moment, dans une cen- 171 — Tout comme les agents du M.R.M. avaient rédigé la législation bancaire de la Fédéral Reserve aux États-Unis en 1910 et en 1913, ainsi que le «Mandat de Palestine» en Angleterre, en 1916 (n.d.a.). 172 — La Police saisit 90.000 fusils, 33.000 revolvers, 500.000 cartouches et une quantité astro- nomique d'argent falsifié (n.d.a.). - 174 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE taine de villes et de villages différents. Les assassinats de personnes dont les révolu- tionnaires voulaient prendre la place devinrent si courants qu'il y eut concurrence entre les «Pistoleros» professionnels. Il était possible de faire liquider un ennemi pour 50 pesetas (un peu plus de 5 dollars U.S. de 1967). Les agents de Moscou exploitèrent cette situation de confusion pour appliquer la sentence de Lénine : «La légalité chez les communistes consiste à baser le terrorisme sur des principes fondamentaux» [173] . La torture, les mutilations, les viols, les enlèvements, les incendies, les effusions de sang et la mort furent les méthodes qu'employa le communisme pour tenter d'arriver au pouvoir. La situation se détériora de mal en pis. Au début de l'année 1936, le pays dans son ensemble était en état d'agitation. Le Président Alcala Zamora prononça la dissolution des Cortes. Le 16 Février fut la date de l'élection générale. Gil Robles et Calvo Sotelo haranguèrent le pays sous l'étiquette anticommuniste. La propagande Bolchevik, pour cette élection, était dirigée quant à elle par «Les Amis de la Russie». Largo Caballero était en prison à ce moment-là pour le rôle qu'il avait joué lors d'un enlèvement qui impliquait des révolutionnaires. M. Edward Knoblaugh qui écrivit par la suite «Correspondant in Spain» l'interviewa : «Nous remporterons au moins 265 sièges. Tous les règlements existants seront changés. Azatia jouera le rôle de Kérensky face à Lénine (moi-même). En l'espace de cinq ans la république sera si bien organisée que mon parti pourra l'utiliser facilement comme tremplin pour notre objectif: Une Union des Républiques Ibériques... voilà notre but. La Péninsule Ibérique sera de nouveau un seul pays. Le Portugal y entrera paisiblement, nous l'espérons, mais par la force s'il le faut. Vous voyez derrière ces barreaux le futur maître de l'espagne. Lénine déclarait que l'Espagne serait la Deuxième République Soviétique en Europe. La prophétie de Lénine va se vérifier. Je serai le deuxième Lénine et je ferai de cette prophétie une réalité». Suite à cette élection foncièrement malhonnête — l'Espagne n'en avait jamais connu de telle — le Président Zamora écrivit : «Le Front Populaire se hissa au pou- voir le 16 Février, grâce à un système électoral aussi absurde que déloyal, qui donnait un avantage extraordinaire à une majorité relative qui aurait très bien pu être une minorité. Ainsi, dans une certaine circonscription électorale, le Front Populaire, avec 30.000 votes «de moins» par rapport à l'opposition fut néanmoins capable de rempor- ter 10 sièges sur les 13, alors qu'en aucun autre endroit de la circonscription électorale le nombre de votes dépassait déplus de 2% ceux de son plus grand adversaire. Des cas paradoxaux de ce type étaient assez répandus». Malgré l'illégalité des moyens employés, le premier dépouillement ne donna que 200 sièges sur 465 au Front Populaire qui devint en conséquence le plus important groupe «minoritaire» du parlement : L'objectif suivant des membres du Front Popu- laire fut de combiner leurs forces avec celles des Basques et autres groupes minori- taires. Ils élirent un Comité de vérification des élections dans chaque circonscription électorale et s'assurèrent que l'examen final des votes serait favorable au Parti du Front Populaire. A plusieurs reprises, on disqualifia des candidats de Droite et on élit à leur place des candidats du Front Populaire aux sièges de députés. Lorsque le «battage» fut ter- miné, le Front Populaire avait les 265 sièges que Caballero lui avait prédits... Mais 173 — Consulter «Le Bolchevik», numéro d'Octobre 1930 (n.d.a.). - 175 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER après la proclamation de ce résultat, le décompte final des votes révéla : Pour les partis de «Centre» et de Droite : 4.910.000 votes. Pour le «Front Populaire» : 4.356.000 votes. Ce qui faisait apparaître une Majorité de «Centre Droit» de 554.000 votes. Il est bien évident que les candidats du Front Populaire élus aux Cortes espagnols représentaient un éventail allant du socialiste inoffensif au Bolchevik forcené. Les Staliniens créèrent un tel chaos qu'une situation infernale se répandit par toute l'Espagne. Avant les élections de Février 1936, le rapport gouvernemental espagnol mentionna ce qui suit : A partir de la chute de la dictature de Primo de Rivera en 1931, il se produisit une révolution qui tua 2.500 personnes, sept révoltes, 9.000 grèves, cinq «prorogations du budget» ; il y eut deux milliards de pesetas de supplément de dépenses publiques, un millier de municipalités furent mises en sommeil, 114 journaux interdits, deux années et demi d'État d'exception» (équivalent de notre état de Loi Martiale). Après six semaines de Front Populaire sous la direction d'Azafia, Caballero et Prie- to, le rapport faisait les comptes : Agressions et vols : Aux quartiers généraux politiques, 50 ; dans des établissements privés et publics, 105 ; dans les églises, 36. Incendies : Aux quartiers généraux politiques, 12 ; dans les établissements privés et publics, 60 ; dans les églises, 106. Troubles : Grèves générales, 11 ; soulèvements et révoltes, 169 ; personnes tuées, 76 ; blessées, 346. Caballero, parlant à Zaragoza, déclara : «Nous devoirs détruire l'Espagne de façon à la refaire selon nos vues. Le jour de la vengeance, nous ne laisserons pas pierre sur pierre». Caballero avoua également : «Avant les élections nous demandons ce que nous voulons. Après les élections nous prendrons ce que !rom voudrons, par n'importe quel moyen «la Droite» ne doit pas espérer-de pitié de la part des «ouvriers». Nous n'épar- gnerons pas de nouveau la vie de nos ennemis». Azafia proclama tout heureux : «L'Espagne a cessé d'être catholique». La dirigeante communiste Marguerite Nelken annonça : «Nous réclamons une révolution. Celle qui a eu lieu en Russie ne nous sera d'aucune aide. Nous voulons des flammes que l'on apercevra par toute la planète et un déluge de sang qui rougira les mers». Le correspondant du Times, quant à lui, nota la situation à Barcelone. En Février 1936, il rapporta : «Un Comité de Vigilance a averti le 20 courant un certain nombre de hauts fonctionnaires d'abandonner leurs postes. Le Comité a été obéi». Un mois plus tard, il écrivit : «La dictature du prolétariat est maintenant le but évident de tous les «Rouges». Et un peu plus tard : «Le socialisme espagnol s'est vu entraîner vers le communisme et c'est parmi la jeune génération que Marx et Lénine ont recruté la plu- part de leurs disciples. Ces jeunes gens croient que la conquête du pouvoir est l'exigence immédiate du socialisme espagnol; la violence, le seul moyen pour l'obtenir ; et la dic- tature du prolétariat, la seule façon de garder le pouvoir. La doctrine subversive est inlassablement prêchée». En Mars 1936, il rapporta : «Des députés du Cortes (Parle- - 176 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE ment espagnol), les poings serrés pour le salut communiste, ont chanté l'hymne national soviétique en ce lieu même». Pourquoi la jeunesse espagnole s'est-elle tournée en si grand nombre vers le com- munisme ? Si nous avons compris la technique des dirigeants du M.R.M., la réponse est à notre portée : c'est parmi les classes ouvrières et la jeunesse de la nation que les dirigeants révolutionnaires tirent leurs troupes de choc. Une enquête a révélé qu'Azarla se prenait pour un intellectuel qui croyait sincère- ment au socialisme. Il était ouvertement antireligieux mais protesta toutefois et montra son désaccord face au terrorisme que recommandaient et pratiquaient les anarchistes et les communistes. Une fois qu'il eut en main le pouvoir politique... il l'employa et fit abolir par le gouvernement républicain les règlements d'enseignement religieux dans les écoles et chargea Francisco Ferrer de les laïciser. Au lieu de commencer la journée d'école par une prière au Dieu Tout Puissant, les nouveaux enseignants laïcs commen- çaient leur classe en faisant chanter aux élèves : «Nous sommes les fils de la révolution, nous sommes les fils de la liberté. Avec nous pointe l'aube d'une nouvelle humanité». Voici la traduction d'un autre «hymne» chanté au début et à la fin des journées de classe dans les écoles de Barcelone : «Lance la bombe; dispose bien la mine; tient solidement le pistolet. Fais circuler le mot de la révolution... Aide les anarchistes. Résiste jusqu'à la mort avec tes armes ; détruis le gouvernement avec l'essence et la dynamite». Les rédacteurs-en-chef des journaux britanniques et américains refusèrent de publier la vérité tant elle leur semblait hallucinante. Moscou diffusa par la radio des «hymnes» très semblables en langue anglaise pour l'instruction des communistes an- glais en 1937-1938. La preuve la plus accablante des méthodes systématiques employées pour retour- ner et pervertir les jeunes et en faire des révolutionnaires, c'est Francisco Ferrer lui- même qui nous la fournit. Dans une lettre adressée à un camarade révolutionnaire, il écrit : «Afin de ne pas effrayer le peuple et de ne pas donner au gouvernement (républi- cain) un prétexte pour fermer mes établissements, je les appelle «Ecole Modernes» et non pas Ecoles pour Anarchistes. Nous voulons provoquer la révolution. En ce moment, toutefois, nous devons nous préoccuper d'enraciner l'idée d'un soulèvement violent dans les esprits des jeunes. Ils doivent apprendre que contre la police et le clergé, il n'y a qu'un seul moyen d'action... la bombe et le poison» [174] . Lorsque les forces de Franco capturèrent Ferrer au cours de la Guerre Civile, il fut jugé comme traître à l'Espagne et la lettre que nous avons citée un peu plus haut fut versée au dossier comme charge. Reconnu coupable, il fut exécuté. Le Suprême Conseil du Grand Orient de France protesta auprès de toutes les Loges Maçonniques du monde, prétendant que l'on avait assassiné Ferrer à cause de ses activités anti-ca- tholiques. Une enquête sur le programme d'entraînement destiné à la jeunesse nous révèle également les méthodes employées pour corrompre la morale chez les jeunes. Lénine avait bien dit que «Le meilleur révolutionnaire est un jeune dénué de toute morale». 174 — Ce fut pour financer les «Ecoles d'Entraînement» pour la jeunesse, de Ferrer, que Mos- cou versa les $200.000 auxquels nous avons fait référence précédemment. A Toronto, en 1954, il y avait dix-sept «Ecoles d'Entraînement» de ce type. Il y en avait plusieurs à Sudbury, Onta- rio. Tous les grands centres urbains en sont dotés (n.d.a). - 177 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Son mot d'ordre était devenu une loi dans les Organisations Communistes et tous les membres travaillaient secrètement à faire des jeunes gens des deux sexes, des asociaux et des débauchés. On enseigna ouvertement aux adolescents la rébellion envers la discipline fami- liale. On fit croire aux enfants que leurs parents étaient des personnes vieux-jeu et l'autorité parentale fut objet de risée. Les démolisseurs prétendaient que les parents avaient menti à leurs enfants depuis le moment où ils avaient été en âge de com- prendre, prenant comme exemples le Père Noël et l'«origine» des bébés. Les subversifs prétendirent que les parents avaient été victimes des enseignements réactionnaires et de l'exploitation capitaliste et l'enfant éduqua ses parents dans les idées modernes et progressistes. On les avertit que, pour leur propre bien, ils devaient refuser la domina- tion et la discipline enseignée par les parents. Le dessein de cette campagne subversive était de détruire le caractère sacré et l'unité de la famille qui est le fondement de notre civilisation. Pour que les enfants n'aient plus de respect envers les ministres du culte, les sub- versifs les présentèrent d'abord comme les personnes de leurs familles les moins intel- ligentes et les moins bien bâties physiquement. Puis ils les ridiculisèrent, les présen- tant comme des mollusques, des efféminés et des serviteurs des classes dirigeantes. Citant Marx à l'appui, on raconta aux enfants que «la Religion est l'opium du peuple parce qu'elle enseigne que l'acceptation de la pauvreté, de la maladie et des travaux pénibles est un bien pour l'âme». On monta l'enfant chrétien contre les prêtres catholiques en lui racontant les ca- lomnies les plus extravagantes à leur sujet, notamment sur leur vie privée. Ils étaient présentés comme des «loups déguisés en moutons», comme des «corbeaux noirs» se repaissant de la jobardise de leurs paroissiens. Si un ministre ou un prêtre était impli- qué dans un scandale, comme cela arriva, on en tirait tout ce qu'il était possible d'en tirer pour la cause révolutionnaire. On ridiculisa la religion chrétienne de la façon la plus écœurante qui soit. Le Christ était présenté comme un fils illégitime de Marie, une jeune Juive qui pour sauver la face, attrapa Joseph et lui fit croire que son enfant avait été conçu par le Saint-Esprit. Le Christ adulte était dépeint comme un falsificateur. Ses miracles n'étaient que des illusions, des tours savamment exécutés comme les magiciens savent en faire de nos jours. Les douze Apôtres étaient tout simplement ses complices. On fit souvent usage de la soi-disant bande dessinée «Mandrake le Magicien» pour illustrer les procédés employés par les hypnotiseurs et les magiciens afin de berner le public. Une de ces ritournelles expliquait aux enfants chrétiens que le Christ fut un contre- bandier (en alcools) dès son plus jeune âge. Les subversifs affirmaient qu'il avait fait semblant de réaliser un miracle aux noces de Cana pour vendre son vin de contre- bande. Ils accusèrent même le Christ et tous les catholiques romains d'être des canni- bales, en s'appuyant sur la citation évangélique du Christ lorsqu'il exhorta ses disciples en ces termes : «A moins que vous ne mangiez ma chair et ne buviez mon sang, vous n'aurez point la vie éternelle». Les jeunes adolescents étaient présentés à des compagnons qui leur enseignaient le libéralisme. Celui-ci tournait bien vite au dévergondage. On leur enseignait la concep- tion anarchiste de la vie : «Moins il y a de lois, mieux c'est. Faites ce que vous voulez». - 178 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE D'après les enseignants subversifs, il n'y avait qu'un «seul» péché, à savoir la désobéis- sance aux ordres des dirigeants expérimentés et «deux» crimes irrémissibles : l'aban- don de poste et la divulgation des secrets du «parti». La phase suivante consista à lancer la jeunesse antisociale dans un véritable conflit avec la police. Ils commencèrent par l'impliquer dans des «gangs». Les jeunes diri- geants communistes «incitaient» les autres membres à agir en dehors de la loi. Ils les obligeaient à se battre pour démontrer leur courage, les entraînaient dans des crimes sans importance et les conduisaient alors encore plus loin dans la jungle de l'«Unde- rworld» communistes [175] . La publication de bandes dessillées axées sur le Crime et le Sexe est une des nom- breuses cordes de l'arc de la guerre psychologique communiste. Ces bandes dessinées sont calculées de façon à réveiller les tendances sadiques cachées et réprimées chez l'enfant et à affaiblir la «barrière» morale des enfants par ailleurs normaux. Tout «pro- fesseur» qui prétend que les bandes dessinées sur le Crime et le Sexe n'influencent pas les enfants, selon les décisions des Illuminati, est un fou ou bien un valet de ces individus. Les jouets qui représentent des fusils, des soldats, des revolvers et les films farcis de crimes et d'exécutions sont tous calculés de façon à ébranler les sentiments les plus délicats des enfants chrétiens normaux et à les accoutumer à l'utilisation d'armes ainsi qu'aux scènes de violence et de mort violente. Les livres et les revues pornographiques sont diffusés abondamment et à bas prix car cette littérature est destinée à faire sauter la fine couche de vertu et de décence, principes moraux que la civilisation chrétienne nous avait inculqués. Peu de gens ont conscience du rôle important que joue le cinéma moderne dans le retournement de la jeunesse, l'éloignant de ses foyers, de son pays et de sa religion. De nombreux cinémas projettent des films dans lesquels, pendant une «heure», des criminels «dangereux», hommes et femmes, font tout ce qui est interdit par nos lois et nos principes moraux puis consacrent une «minute» à leurs démêlés avec la justice ou à leur mort, suite logique de leurs «crimes». Des prises de vues de combats qui se produisirent pendant la Révolution mexicaine en 1913, furent présentées à Galveston au Texas. Le spectacle d'hommes tués au combat ou entraînés de force hors de leurs maisons et massacrés par les révolutionnaires fit hurler et évanouir les femmes tandis que les hommes vomissaient, si bien que l'opinion publique fit interdire ces exhibi- tions. Aujourd'hui, de telles scènes sont présentées couramment dans des films desti- nés «aux enfants» lors des séances du samedi après-midi 11761 . Cette simple illustration 175 — L'orgie sexuelle qui eut lieu à l'Hôtel Ford, de Toronto, le 23 Octobre 1954, à la suite du Match de football de la «Plume Rouge» impliquait des douzaines d'adolescents des deux sexes. Exemple typique de l'influence communiste, exercée secrètement, sur la jeunesse d'une nation (n.d.a.). 176 — Que dirait l'auteur aujourd'hui alors que la jeunesse est dans une fange d'immoralisme sans commune mesure avec le passé ? Ce lamentable processus qui entraîne ces jeunes âmes en enfer est aujourd'hui alimenté par l'abandon des parents, soucieux de plaire à l'esprit du inonde ; la trahison des pasteurs ; la télévision ; le comportement des adultes ; la perversion des familles ; et surtout par ce vecteur essentiel pour les communistes maquillés en mondia- listes sociaux, démocrates : l'école ! Un châtiment terrible nous menace, car nous sommes maintenant en guerre contre Dieu lui-même (n.d.l.r.). - 179 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nous montre comment on a systématiquement endurci le grand public et particuliè- rement les enfants, comment on leur a fait accepter le spectacle de la violence ou bien de morts sanglantes, spectacle que l'on a fait passer pour tout à fait normal. Tout ceci corrobore la devise révolutionnaire selon laquelle «on ne peut provoquer rapidement les réformes urgentes que par l'action révolutionnaire». Dans chaque pays qui n'est pas encore asservi, les directeurs du Mouvement Révo- lutionnaire Mondial ont monté des Agences Cinématographiques privées qui diffusent les images les plus obscènes dans le cadre de réunions privées. Ces films montrent toutes les sortes de dépravations sexuelles dont l'homme est capable. De tels films sont conçus pour démoraliser la jeunesse et pour mieux la circonvenir dans les organisa- tions révolutionnaires. Ces révélations sont confirmées par le fait qu'en U.R.S.S. les lois qui interdisent ces exhibitions sont strictement respectées. Les jeunes asociaux, antireligieux, endurcis et abrutis sont envoyés à Moscou et on leur enseigne «la Guerre Révolutionnaire ainsi que l'Art du Combat de Rue». Il s'agit d'un enseignement différent par rapport à celui qui est dispensé aux dirigeants ouvriers et aux intellectuels en vue. La Guerre Psychologique Révolutionnaire travaille, en Occident, à l'accomplisse- ment de ses objectifs comme elle le fit en Espagne. La preuve en est qu'aujourd'hui per- sonne ne perd son sommeil après avoir entendu des nouvelles traitant de catastrophes aériennes, d'accidents d'automobiles, de crimes et de massacres. Une série d'informa- tions de ce type aurait fortement perturbé le sommeil, il y a seulement cinquante ans. Personne n'entreprend plus d'action lorsque les journaux rapportent sans broncher que des milliers de Juifs ont été massacrés et des milliers de chrétiens martyrisés par Bêla Kuhn ou des Chinois sadiques, à cause de leurs convictions anticommunistes. On accepte maintenant de telles horreurs comme de simples accidents de la vie quo- tidienne. Nous avons été immunisés et n'avons plus les mêmes réactions qu'autrefois face aux violences de toute sorte. Nous ne sommes plus troublés par les coups d'état. Si nous l'avions été, nous aurions fait quelque chose pour mettre fin à ces impostures. Les hommes écoutent ceux qui ne cessent crier — comme en Espagne — que «le com- munisme ne pourra jamais provoquer une révolution ici». Ils écoutent ceux qui leur procurent un sentiment de fausse sécurité. La majorité des citoyens est comparable aux enfants qui dissimulent leurs têtes sous les couvertures lorsqu'ils sentent le danger. On devrait pourtant savoir que tirer les draps et les couvertures au-dessus de sa tête n'a jamais protégé d'un assassin, d'un violeur ou de l'explosion d'une bombe. Quelques faits nous montreront comment la guerre psychologique a procédé en Espagne. A ce sujet, nous devons toujours garder en mémoire ce mot de Lénine : «Une des phases de l'entraînement de tous les jeunes révolutionnaires doit comprendre le cam- briolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Tant qu'un jeune n'aura pas été sevré du lait de la bonté humaine et de tout sentiment de philanthropie, nous ne le considérerons pas digne «d'être membre du parti». Voilà un statut tout à fait différent de celui de «Compagnon de Route» (du communisme). Au fur et à mesure que la date choisie pour la Révolution, en Espagne, approchait, les pourvoyeurs de littérature pornographique et en images obscènes devenaient si hardis qu'ils plaçaient leurs «stands» à l'entrée des églises et offraient leur marchan- - 180 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE dise aux personnes qui entraient et sortaient. Les couvertures de ces publications re- présentaient généralement des prêtres et des religieuses dans des activités que nous ne nommerons pas. M. Edward Knoblaugh, grand spécialiste en matière de Guerre Civile espagnole fut tellement sidéré par cette campagne anticléricale qu'il rapporta quelques faits : «De temps en temps, des délégués Protestants venaient en Espagne Loyaliste afin d'enquêter sur les histoires d'activités anticléricales dont ils avaient entendu parler. Ces délégations étaient chaleureusement accueillies. On faisait alors de grands efforts pour les persuader qu'ils avaient été scandaleusement abusés. Des guides «choisis» leur étaient affectés et conduisaient les visites. Ils ne voyaient que ce que les autorités com- munistes voulaient bien qu'ils vissent. Un ou deux jours plus tard, ils étaient renvoyés chez eux, impressionnés dans le bon sens». [177] Mais un jour, il se produisit une bévue. Une délégation d'ecclésiastiques protes- tants s'arrêta devant un stand de livres pour admirer quelques ouvrages rares et an- ciens. Avant que le guide ait pu intervenir, ils aperçurent également des exemplaires de «La Trace» et de «Bicharracos Cléricales» [«Sales Bêtes Cléricales»]. Les couvertures représentaient des orgies ecclésiastiques et l'on y voyait des religieuses à moitié nues. Les deux revues étaient illustrées à profusion d'images obscènes. M. Knoblaugh com- menta : «Les délégués s'en retournèrent fort kritës ». La situation en Espagne basque, entre 1923 et 1936, était très semblable à celle qui existe actuellement au Canada parmi les populations de langue française et de langue anglaise. Le peuple basque a sa propre langue, sa propre culture et ses propres tradi- tions qui remontent à l'antiquité. Il est profondément religieux et très fier. Comme de nombreux Canadiens Français, les Basques croyaient qu'ils méritaient l'Indépen- dance Nationale. Pour hâter cet objectif, ils organisèrent un Mouvement Séparatiste afin de libérer le peuple Basque du joug de l'Espagne. Comme on pouvait s'en douter, les conspirateurs du mouvement révolutionnaire espagnol ne perdirent pas de vue une telle situation. Le peuple Basque était catholique romain à fond. Il croyait qu'il était en droit de combattre pour son indépendance politique s'il le fallait. La grande majorité, toutefois, ne se serait jamais associée au parti communiste, «en connaissance de cause», pour réaliser cette opération. C'est pourtant ce qui arriva. Les «Cellules» marxistes s'étaient infiltrées dans la société Basque et dissimulèrent leur véritable identité avec une telle maestria qu'elles dirigèrent les «Séparatistes» comme elles l'entendirent. Elles menèrent alors les Basques au massacre. Sous le couvert d'un patriotisme et d'une fer- veur religieuse intenses, les dirigeants Basques — le Président Aguirre, Giral et Negrin — firent fondre et frappèrent sur une croix massive, le «pistolet» de l'Anarchisme ainsi que la «faucille» et le «marteau» du communisme. Lorsque la révolution éclata, les masses furent abandonnées à leur sort. Aguirre devint «Chef» de l'État Basque et «Generalissimo» des années Basques. Pendant qu'il travaillait dans son bureau à Bil- bao, on assassinait des centaines de prêtres catholiques et d'autres dirigeants Basques. Leur martyre accrut naturellement la haine qui existait entre Basques et Espagnols. EJ. Olondriz, qui rédigea la préface du livre de José Echendis : «La persécution Rouge au Pays-Basque» écrivit: «Lorsque le jour arriva, les Séparatistes Basques, aveuglés par la colère — beaucoup d'entre eux oubliant leur foi et leurs sentiments de catholiques — se retrouvèrent étroitement et solidement unis aux communistes, aux 177 — M. Knoblaugh fut «Correspondant en Espagne». Il écrivit un livre qui portait ce titre (n.d.a.). - 181 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER athées et aux anarchistes... Ils se jetèrent dans la guerre, firent responsables de mas- sacres et crurent que tous les moyens étaient licites, oubliant dans leur révolte les mots péremptoires de leur chef religieux, le Pape Pie XI, qui avertissait dans son Encyclique «Divini Redemptoris» que «Le Communisme est intrinsèquement pervers et que l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne». Combien nos grands hommes d'État auraient dû se souvenir de ces paroles de sagesse alors qu'ils coopéraient avec Staline pendant la Deuxième Guerre Mondiale !... Une autre vérité que les chefs de Gouvernements ne devraient jamais oublier, c'est le fait que les communistes et «tous» les autres mou- vements internationaux sont manipulés par les Illuminât! pour faire progresser leurs visées et leurs plans secrets. - 182- CHAPITRE XIV Franco Pour comprendre ce qui se produisit en Espagne en 1936, il nous faut d'abord sa- voir quelques éléments caractéristiques de sa vie. Franco entra dans l'Année Espa- gnole avec l'intention d'y faire carrière. Sa vie professionnelle est un véritable roman : il se distingue dès sa nomination dans la Légion Espagnole en transformant la défaite infligée par les Maures au général Sylvestre en une victoire éclatante. Non seulement il mena ses troupes avec courage, mais il leur inspira une grande confiance par son génie stratégique. Il gagna aussi le respect de ses ennemis par ses victoires militaires et sa remarquable politique administrative au Maroc si bien que les Maures le consi- dérèrent presque comme «un dieu». Ils finirent par l'appeler le «Victorieux», le «Chef des Chefs», «Brave comme un Lion». Toutes ces raisons permettent de comprendre pourquoi les marocains se rallièrent à lui lorsqu'en Juillet 1936, il leur demanda s'ils lui étaient fidèles. Franco ne fut jamais très bien vu des autres généraux, mais il bénéficiait toutefois de l'estime de la plupart d'entre eux. Cette raison, importante, fit que le gouvernement de Front Populaire ne se transforma jamais en une Dictature Totalitaire. La situation politique au début de 1936 était la suivante : Azaila, Caballero et Car- los Prieto dominaient le gouvernement de Front Populaire. Gil Robles et Calvo Sotelo étaient à la tête de l'opposition de Droite. Le jour des élections, en Février 1936, le général Franco avait téléphoné au général Pozas qui commandait alors la Garde Civile. Il le prévint que les communistes élus aux Cortes avaient projeté d'exciter la foule dans l'intention de provoquer un coup d'état révolutionnaire et de renverser le gouvernement républicain. Le général Pozas déclara au général Franco que ses craintes lui paraissaient exagérées. Le général Éranco télé- phona ensuite au général Molero, Ministre de la Guerre et l'informa du danger mena- çant. Franco suggéra qu'il fallait lui donner la permission de déclarer la Loi Martiale. Il rédigea ensuite les instructions qui lui donneraient le pouvoir de faire face aux excès et à la violence de la foule. Seules les signatures du Conseil des Ministres étaient indis- pensables pour lui permettre de maintenir la loi et l'ordre, et de protéger le gouverne- ment républicain de l'action révolutionnaire. Mais Portela qui exerçait alors la fonc- tion de Premier Ministre allégua qu'il était trop âgé pour faire appliquer la décision du ministère. Franco répliqua : « Vous avez mis l'Espagne dans cette triste situation. Il est maintenant de votre devoir d'essayer de l'en sortir». - 183 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le général Franco reçut l'ordre de se rendre aux Iles Canaries. Cet :ordre signifiait en clair son exil d'Espagne. Avant de partir, il eut une réunion avec les généraux Mola et Varela. Ils lui certifièrent qu'ils étaient absolument certains que lorsque les autres généraux qui avaient rejoint les Loges Militaires du Grand Orient, connaîtraient la vérité, la plupart d'entre eux rompraient avec le Grand Orient et l'accepteraient à leur tête. Avant de se quitter, Mola et Franco mirent au point un moyen de communication secret. Dès que Franco fut parti aux Iles Canaries, les agents de Staline redoublèrent d'activité. Le 23 Juin 1936, Franco écrivit une longue lettre au Ministre de la Guerre dans laquelle il insistait à nouveau sur les dangers du moment [178] . Mais ces avertissements tombèrent comme lettre morte. Il était évident que les membres communistes du gou- vernement républicain imprimaient leur politique et agissaient en conséquence. Lorsque Sotelo révéla aux «Cortes» qu'entre Février et Juin 1936, il y avait eu 113 grèves générales, 218 grèves partielles, 284 bâtiments, 171 églises, 69 clubs et 10 lo- caux de journaux incendiés, et plus de 3.300 assassinats, Casares Quiroga, Premier ministre de l'époque, sursauta et lui répliqua avec emportement : «On vous tiendra personnellement responsable de l'émoi que suscitera votre discours». Dolores Ibarruri, une communiste dénommée la «Pasionaria» à cause de ses dis- cours incendiaires et de ses actions fanatiques était aussi membre du Cortes espagnol. Elle aussi sursauta et, pointant son doigt en direction de Sotelo, hurla littéralement : «Cet homme a prononcé son dernier discours». C'était vrai. Le 13 Juillet 1936, Sotelo fut traîné hors de sa maison par une quinzaine de Gardes d'Assaut sous le commande- ment du Capitaine Don Angel Moreno. On l'emmena dans un cimetière tout proche et on l'assassina. Ce fut cet événement qui incita de nombreux généraux espagnols à rompre leurs serments vis à vis du Grand Orient et qui les poussa à demander à Franco de prendre le pouvoir en Espagne. Dolores Ibarruri était un agent de Staline : on lui avait confié la tâche de corrompre les «raids» sur les fabriques d'armes gouvernemen- tales et d'équiper en armements les forces révolutionnaires espagnoles. Elle s'acquitta de ces différentes tâches avec beaucoup de compétence. Les Gardes d'Assaut firent des descentes dans les maisons des anticommunistes notoires et nombreux, suite à l'assassinat de Sotelo. Mais la plupart d'entre eux avaient été avertis et avaient fui. Le meurtre de Calvo Sotelo, le 13 Juillet 1936, décida Franco. Il envoya un message codé aux généraux qui avaient juré de se battre pour sauver l'Espagne et l'empêcher de devenir un État satellite de la Russie. Parnii les généraux que Franco avaient contac- tés, figuraient Mola, Goded, Fanjul, Sanjurjo, Saliquet, quelques officiers de la Marùie Espagnole et Queipo de Llano. Aussitôt le message envoyé, Franco s'envola des Cana- ries et se rendit à Tetuan où il savait qu'il pouvait compter sur la fidélité des troupes marocaines. Le 21 Juillet 1936, Franco fit une courte proclamation qui définissait l'enjeu du combat, en un langage concis : «il est du devoir de tout homme de participer à ce com- bat évident entre la Russie et l'Espagne». Ainsi commença la Guerre Civile. Le profes- seur Unamuno résuma la situation d'une autre façon, plus succincte : «C'est le combat du christianisme contre la barbarie». Il aurait dû préciser «Contre l'Illuminisme». 178 — Voir les détails dans l'ouvrage d'Arrara : «Franco» (n.d.a.). - 184 - Franco D'autres faits ont prouvé que le Komintern de Staline conspirait pour asservir l'Es- pagne et provoquer une guerre totale entre la Grande-Bretagne et ses alliés d'un côté, et l'Allemagne et ses alliés, de l'autre. Il existe un rapport d'une réunion du Secrétariat Politique du Komintern qui eut lieu le 25 Janvier 1938. Le but de la réunion était «de discuter des différents moyens d'accroître l'effort révolutionnaire en Espagne et en Afrique du Nord». Les représentants du Profintern assistaient à la réunion ainsi que les Branches Etrangères du G. PU. (la Police Secrète Soviétique). La plupart des diri- geants révolutionnaires expérimentés de Moscou étaient présents : Iejov, chef de la section secrète du Komintern ; Georges Dimitrov, l'incendieur du Reichstag ; le chef de la Ligue des Sans-Dieu et celle des Libres-Penseurs ; le Secrétaire de l'Internatio- nale Communiste d'alors ; Schick, Manuilsky et Lozovsky du Profintern ; Popescu, Weintrauben, Gourovitch, Liémann, Turrini, Adami et Valdez qui représentaient le Soviet des Affaires Etrangères au Bureau Politique du Komintern. Ce sont les noms des hommes qui ont travaillé activement à étendre la zone d'influence communiste dans le monde ces dernières années — [1958/1967] — Dès l'ouverture de la réunion, Dimitrov prononça un discours enflammé. Il dénonça le manque d'énergie missionnaire parmi les envoyés spéciaux militaires qui avaient été «parachutés» en Espagne pour aider à corrompre le Gouvernement du Front Populaire et pour diriger les opérations mili- taires des années loyalistes. Il déclara que leur action «n'avait pas engendré l'énergie nécessaire et l'élan révolutionnaire propres à convaincre les masses européennes. Les résultats obtenus n'ont pas justifié les risques importants qui ont été pris. Le combat primordial qui est de provoquer un conflit armé entre les deux groupes d'États capita- listes n'est pas arrivé à terme. » Il en vint à ordonner ensuite «que le Commandant Mi- litaire Soviétique en Espagne soit placé, comme les ambassadeurs, sous le contrôle des Emissaires du Komintern qui sauraient lui imprimer les sentiments révolutionnaires adéquats». (Rapporté dans «Gringoire», numéro du 11 Février 1938.) Pendant la Guerre Civile d'Espagne, la propagande tenta de persuader «l'homme- de-la-rue» qu'un petit groupe de généraux avait organisé une révolte pour renverser le Gouvernement Républicain de Front Populaire et mettre en place une dictature mili- taire. Les Forces du Front Populaire s'étaient intitulées «Loyalistes» et celles de Fran- co, «Nationalistes». Les «Loyalistes» comprenaient tous les groupements politiques à partir du Centre «Gauche» et les «Nationalistes» comprenaient tous les mouvements à partir du Centre «Droit». Les communistes espagnols étaient divisés en deux groupes : ceux qui voulaient transformer la Dictature Prolétarienne en un État Totalitaire Stalinien, et ceux qui souhaitaient faire du Soviet Espagnol une composante de l'Internationale des Répu- bliques Soviétiques comme le recommandait la Théorie Marxiste. Les Forces Natio- nalistes comprenaient des hommes qui avaient soutenu le Mouvement Carliste qui, depuis 1837 avait l'intention de restaurer le Trône d'Espagne au profit des descendants de Don Carlos. Les Carlistes étaient surtout présents dans la Province de Navarre et soutinrent l'Armée Nationaliste de Franco parce qu'ils ne voulaient pas que le commu- nisme s'installe en Espagne. Parmi les Forces de «Droite», il y avait aussi les Phalangistes, les mouvements d'Ex- trême Droite» où figuraient sans aucun doute des hommes de tendance «Nazie» qui pensaient subjuguer leurs ennemis de «Gauche», grâce à la «Guerre Totale». Pour- tant, malgré toutes ces factions, les gens simplifiaient : les gens de «Droite» accusaient - 185 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER les gens de «Gauche» d'être des communistes et les gens de «Gauche» accusaient tous ceux de «Droite», même s'ils étaient du «Centre» d'être des «Fascistes». Les commu- nistes commirent les atrocités les plus horribles : tortures, mutilations, viols, assassi- nats par milliers de victimes innocentes. Tout cela faisait partie du plan revu et corrigé de Règne de la Terreur. Quelques extrémistes de chez Franco commirent également des atrocités. Toutes les guerres civiles en arrivent à transformer un grand nombre d'hommes en brutes inhumaines qui deviennent des «bêtes» dès qu'on a excité en elles le désir du sang. On ne peut justifier en aucun cas la Guerre Civile et l'on devrait exé- cuter tous ceux qui recommandent les guerres révolutionnaires. Les témoignages les plus dignes de foi nous démontrent que le Roi d'Espagne, en 1931, et le Général Franco en 1936, firent tout ce qui était en leur pouvoir pour éviter la guerre civile. Franco n'invita pas les citoyens Espagnols à se rallier à lui avant qu'il ait épuisé tous les autres moyens d'empêcher le coup d'état communiste du 26 Juillet 1936. Le Gouvernement du Front Populaire avait fortement diminué les effectifs de l'Armée de métier espagnole, qui avait été quasiment remplacée par une Force de Police Natio- nale que contrôlait le gouvernement de «Gauche». Il est extraordinaire de constater que la promesse de Franco de réduire le complot communiste n'ait pas échoué car des enquêtes effectuées après la guerre révélèrent qu'en 1936, les forces années étaient minées par les traîtres, officiers et soldats, que les agents de Moscou, présents à l'inté- rieur du gouvernement de Front Populaire espagnol, avaient placés à des postes-clés. - Le 21 Juillet 1936, l'organisation dirigée par Moscou pour mettre la main sur l'Espagne était fin prête. Franco savait que Julio Alvarez del Vayo, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement républicain et Commissaire Général, avait nommé des centaines de commissaires politiques dans l'année républicaine. La majorité de ces hommes était communiste et Vayo avait agi sans consulter le Premier Ministre. Les commissaires obligeaient les soldats à rejoindre le Parti Communiste, leur offraient des avantages et des promotions s'ils acceptaient, et les menaçaient de toutes les sanctions qui étaient en leur pouvoir s'ils ne s'exécutaient pas. Luis Araquistain, ex-ambassadeur de la Ré- publique Espagnole à Paris, publia ces faits dans le New-York Times du 19 Mai 1939. Personne ne les contesta. Indalecio Prieto, député Socialiste Espagnol, Ministre de la Défense Nationale pendant la Guerre Civile d'Espagne, mena la guerre contre Franco. Dans un rapport publié à Paris en 1939 et intitulé «Comment et pourquoi j'ai quitté le Ministère de la Défense Nationale», il déclarait : «Il était difficile d'être sur ses gardes parce que des communistes occupaient certains postes confidentiels et afin de ne pas être suspectés, avaient reçu l'ordre de dissimuler leur appartenance et parfois même, de s 'affilier à d'autres partis pour la réalisation de leurs objectifs. Le Dr Juan Negrin était de ceux-là. Il fut l'un des hommes les plus puissants en Espagne pendant la Guerre Civile». Prieto écrivit à son sujet : «Parce que je refusais .d'obéir aux ordres de Moscou, Juan Negrin m'exclut du gouvernement qu'il présidait le 5 Avril 1938. J'occupais le poste de Ministre de la Défense Nationale dans son gouvernement. On entreprit deux actions simultanées contre moi : l'une fut confiée à la police secrète russe et aux militaires qui opéraient dans notre pays ; l'autre, aux communistes espagnols... Les Russes donnaient les ordres et les communistes espagnols obéissaient». - 186 - Franco Le Dr Juan Negrin certifiait qu'il n'était pas communiste, mais ce fut lui qui donna l'ordre de livrer les 7.000 caisses d'or espagnol à Staline. Les caisses furent chargées sur les bateaux «Kine», «Neve» et «Vôlgiles» ; tous les trois arborant le pavillon sovié- tique. José Velasco et Arturo Candela accompagnèrent le chargement à Odessa, en tant qu'hommes de confiance. Tout cela se fit avec la plus grande discrétion et les «autres membres du gouvernement de Front Populaire ne firent pas au courant de cette affaire». Pendant que Negrin exerçait ses fonctions, on nomma trois communistes aux postes de sous-secrétaires à la défense, qui furent les véritables maîtres de l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air républicaines 11791 . Largo Caballero était un communiste notoire, mais lorsqu'il refusa d'obéir aux ordres des émissaires de Moscou, ceux-ci gouvernèrent pratiquement à sa place «alors même qu'il exerçait les fonctions de Président». Quand il essaya de rectifier ses erreurs, il s'aperçut qu'il était trop tard. Comment les agents de Moscou pouvaient-ils exercer un contrôle aussi absolu sur les dirigeants de «Gauche» dans un pays étranger ? Prieto nous l'explique : «La quasi totalité des postes de commandement dans l'armée du gou- vernement de Front Populaire furent occupés en fait par des communistes ; ils avaient entre leurs mains tous les rênes du «pouvoir». Comment un tel phénomène a-t-il pu se produire ? Par le biais d'un système coercitif ponctué d'avancement individuel pour ceux qui courbaient la tête, d'assassinat pour ceux qui se révoltaient». Théo Rogers dans son «Espagne, un voyage tragique» fait référence à une saisie de documents qui prouvaient irréfutablement qu'une révolution à grande échelle avait été programmée et devait éclater en Juillet 1936. Rogers écrivait : «La découverte chez des Miliciens, Militants Communistes et Anarchistes, de documents et de plans montra qu'un complot soigneusement préparé avait été mûri en vue d'un soulèvement qui renverserait jusqu'au gouvernement central de Madrid et établirait une Dictature Soviétique». On ne peut qu'y voir la griffe des Illuminati. La déclaration de Rogers s'avéra tout à fait exacte. Des documents confirmèrent que les généraux Franco et Mola savaient dès Avril 1936 qu'un Coup d'État commu- niste était prévu, d'abord pour le 1 er Mai, reporté ensuite au 29 Juin et remis à nouveau au 22 Juillet. On repoussa les délais pour permettre à ceux qui avaient la tâche de déclencher la Révolution, de disposer d'un peu plus de temps pour mettre au point les ultimes et indispensables détails. Le monde entier aurait dû être au courant du complot dirigé par Moscou contre l'Espagne parce que les ordres ultimes furent interceptés au moment où ils étaient adressés par le Komintern aux dirigeants du mouvement révolutionnaire espagnol. Les Documents furent livrés à l'Echo de Paris qui les publia en Avril 1936. L'article de l'Echo de Paris informait : «Instructions destinées a la milice rouge. Ces instructions destinées aux chefs de la Milice Rouge Espagnole... n'émanent pas d'une Organisation Centrale Espagnole, mais des «Services Techniques» de Paris qui les ont envoyées en Espagne à cette époque. Ces «Services Techniques» sont ceux du Parti Communiste français qui travaille en étroite coopération avec le Komintern et ses délé- 179 — Le vol de cet or est encore un problème international en 1955, puisque Franco exige, encore aujourd'hui que les Soviétiques le lui restituent (n.d.a.). - 187 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER gués en France. Le document que nous publions «est actuellement entre les mains du gouvernement» ; mais nous ne lui avons communiqué en aucune façon. Nous sommes convaincus que M. Daladier, Ministre de la Guerre et de la Défense a donné des ordres pour qu'on prenne des mesures préventives de défense et de protection». Le texte abrégé est le suivant : (1) Renforcer les troupes de choc et la garde dans les casernes et leur fournir des pistolets automatiques. «Ces troupes de choc et ces gardes sont membres du Parti Com- muniste et servent dans les forces gouvernementales permanentes ainsi que dans la réserve». (2) Ces troupes seront mises en relation avec les «groupes» qui investiront les ca- sernes. «Ces derniers seront en uniforme et sous les ordres de nos officiers en lesquels nous avons une entière confiance». (3) Lorsque le combat commencera, nos officiers pourront entrer en contact secrète- ment avec leurs groupes. Ils prendront contact avec les comités respectifs et mettront à exécution le «plan d'attaque programmé à l'avance, à l'intérieur des casernes». (4) Les comités provisoires, dans les casernes, devront renouveler tous les deux jours leurs listes d'ennemis, de neutres, de sympathisants et d'experts. Lorsque les casernes auront été investies, les personnes classées comme ennemies — c'est-à-dire en priorité tous les commandants et officiers» — seront rapidement éliminées et sans hésitation. (5) Chaque membre des comités recevra une liste de noms répertoriant les individus qu'il devra exécuter. (6) Après avoir exécuté tous les ennemis, on soumettra les neutres à des tests sévères pour éliminer en eux cette habitude que l'on rencontre chez les caractères indécis : l'hési- tation. (7) Les comités qui traiteront les neutres feront le nécessaire pour que les groupes de vigilance, à l'extérieur, puissent entrer dans les casernes.. Le prétexte sera «l'aide à apporter pour mettre fin à la rébellion». (8) [Consigne sans importance}. (9) Les groupes qui auront pour fonction de liquider les généraux d'activé se com- poseront de dix hommes armés de revolvers. Les généraux ont à leur disposition deux adjudants-majors et un secrétaire que l'on devra exécuter chez eux. Ceux qui seront chargés de les éliminer ne se déroberont pas, quels que soient les obstacles ou l'opposi- tion, «l'âge ou le sexe». (10) Les groupes qui auront pour fonction d'éliminer des généraux «qui ne sont pas en situation d'activé» seront constitués dégroupes de trois hommes et mèneront à terme leur mission telle qu'elle a été définie dans le paragraphe précédant. (11) & (12) Précisions sur la façon dont les habitations et les emplacements situés sur des positions stratégiques doivent être occupés par les militants communistes pour être secrètement armés et fortifiés afin de tendre des embuscades aux troupes qui pourraient réussir à s'échapper des casernes. Les instructions mentionnent: «Puisque des officiers de l'armée disposent de voitures blindées, certains groupes de nos militants devront se rendre aux points stratégiques tels que les carrefours dans des voitures et des camions armés de mitrailleuses afin d'empêcher qu'une aide soit apportée aux personnes qui résident au centre des villes. Les camions devront transporter des stocks de grenades». (13) Nos militants mettront rapidement les uniformes qu'ils auront obtenus aupré- - 188 - Franco diable et recevront des fusils. (14) Lorsque la révolte éclatera, nos groupes de militants revêtus des uniformes de la Garde Civile et de la Garde d'Assaut, dotés de l'équipement qui a déjà été préparé à leur intention, arrêteront les dirigeants de tous les partis politiques. Ils brandiront le prétexte de la protection personnelle pour justifier leur façon d'agir. Une fois en déten- tion, le processus d'élimination des généraux qui ne sont pas en situation d'activé sel-a appliqué. Les groupes en uniforme arrêteront également et mettront en prison les capi- talistes importants dont les noms sont mentionnés dans l'appendice «B» de la Circu- laire numéro 32. (15) Nous n'emploierons pas la violence contre ces capitalistes «sauf s'ils résistent» ; nous les obligerons toutefois à nous livrer le solde de leurs comptes courants bancaires et leurs valeurs. En cas de dissimulation nous les éliminerons sans exception, y compris leur famille. Il est nécessaire que les «Cellules» travaillent à leur service en tant que domestiques ou ouvriers, là où ils peuvent nous être très utiles ll80] . (16) Insignifiant. (17) En ce qui concerne les membres des forces arillées qui se prétendent sympathi- sants, nous emploierons la même tactique qui fût employée en Russie. D'abord, utiliser leurs services et ensuite les éliminer comme des ennemis. Pour le succès de notre cause et sa pérennité, un officier ou un soldat neutre est préférable à un officiel ou à un soldat qui a abandonné son uniforme parce qu'il craignait pour sa vie. Il est probable qu'un homme agissant ainsi n'hésiterait pas à nous trahir si l'occasion se présentait. (18) Les Instructions à notre milice relatives à la mobilisation, aux mouvements de transports, à l'utilisation des armes et à l'habileté au tir doivent être intensifiées^ 1 ^. (19) La milice postée aux carrefours doit éliminer les troupes qui viennent d'être défaites et qui essayent de s'échapper. (20) Les nids de mitrailleuses seront situés dans des bâtiments sur la ligne de front et derrière les arsenaux, les postes de police, les casernes de pompiers, aux abords et aux sorties des villes. Si, malgré ces consignes l'ennemi arrive à sortir, nous devrons l'atta- quer à la grenade à main. (21) D'autres miliciens attendront dans des véhicules blindés, placés en des positions stratégiques dans les villes à une distance n'excédant pas un kilomètre. Ils seront égale- ment armés de mitrailleuses. (22) Les liaisons se feront par voitures express et par cyclistes armés de revolvers. (23) Non significatif. (24) Les détails les plus intimes concernant la vie et la réputation des neutres et des sympathisants doivent être collectés et soigneusement répertoriés, y compris leurs besoins familiaux et le poids que l'amour de leurs enfants et le désir de leurs besoins nécessaires peuvent exercer sur eux. Si des membres de notre milice, des neutres ou des sympathisants font preuve d'un quelconque signe de faiblesse ou de résistance aux ordres, ils doivent être dénoncés au Comité le plus élevé de l'organisation comme coupables de complicité et/ou de réaction. 180 — Cet ordre de protéger les Banquiers et les capitalistes qui travaillaient en tant qu'agents des Illuminati fut en tous points comparables à ceux qu'on donna pour protéger les Rothschild pendant la Révolution Française (n.d.a.). 181 — En 1947, l'auteur rapporta aux autorités concernées qu'on avait importé au Canada 303 fusils (armes réformées).. De la même façon, le Cabinet des Ministres du Canada permit l'ex- portation d'armes reformées au Moyen-Orient en 1956 (n.d.a.). - 189 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER (25) Nos miliciens doivent être organisés de façon à pouvoir travailler loin de leurs foyers et lieux d'origine : l'expérience nous a enseigné qu'au dernier moment, par senti- mentalisme, les hommes qui travaillent clans leurs propres villages, au milieu de leurs familles et de leurs amis ne peuvent mener à terme nos instructions et manquent d'en- thousiasme. (26) Tous les propriétaires de dépôts de marchandises seront considérés comme des capitalistes importants. Ces dépôts devront être organisés pour subvenir aux besoins du prolétariat par le biais des groupes administratif s [1&2] . (27) Diverses instructions concernant l'utilisation de l'arme de la famine, capable de réduire rapidement l'opposition et confirmant ce qui a été dit quant à son emploi dans les conflits nationaux et la guerre internationale. Il précise : «Au cours de la Pre- mière Semaine et jusqu'à ce que la situation soit devenue normale, la fourniture de boisson et de nourriture aux bourgeois est interdite». (28) Les stocks de vivres dans les casernes et ceux qui sont aux mains de nos enne- mis, mais qui ne peuvent être saisis, devront être rendus inutilisables par adjonction de paraffine, pétrole ou d'autres substances. Depuis que ces ordres ont été donnés, les dirigeants révolutionnaires de tous les pays ont reçu des instructions spéciales pour établir des plans méticuleux et agir parmi les membres de la police et des pompiers, car l'expérience a montré que la majorité de ces employés municipaux restaient fidèles à leurs patrons bourgeois». L'action que nous recommandons vise à : 1 . S'infiltrer dans les deux partis. 2. Corrompre les hommes de la base. 3. Faire rapidement acheter ou louer par les membres du Parti des propriétés si- tuées aux abords (faisant face ou placées à l'arrière) des postes de police et des casernes de pompiers de façon à ce que leurs membres puissent être éliminés s'ils «changent de chemise». L'heure de la révolte devra coïncider avec le moment où la police changera de camp. Les ordres adressés aux dirigeants du Parti Communiste Espagnol précisaient comment ils devaient occuper toutes les fonctions, les services publics ainsi que les administrations civiles. L'objectif était d'obtenir dans les plus brefs délais le contrôle absolu de tous les dépôts de vivres et des moyens de communication. Des consignes révolutionnaires interceptées à Majorque en Octobre 1936 furent traduites par Jacques Bardoux, qui écrivit par la suite «Le Chaos en Espagne». Elles étaient destinées aux dirigeants révolutionnaires d'Espagne. 182 — Cet ordre nous montre clairement que les Illuminati sont les véritables dirigeants dans toute Révolution. Ils sont toujours placés aux postes les plus importants dans les gouverne- ments, dans la société, dans l'industrie et dans les forces armées. Les ouvriers, la foule ne sont que des «Pions sur l'Échiquier». Ils sont utilisés et ensuite subjugués. Prouvez-leur la réalité de cette conspiration et le complot communiste échouera (n.d.a.). - 190 - Franco Document espagnol Afin de pouvoir contrôler les plus petits détails du mouvement à partir du 8 Mai, seuls les agents de liaison auront la possibilité de donner des ordres et communique- ront entre eux au moyen du Code chiffré E.L.M. 54-22. Les dirigeants locaux devront donner des instructions verbales au comité à l'aide du code suivant : 1.2.1. Ordre de commencer la Mobilisation. 2.1.2. Ordre de commencer la révolte. 2.2.1.1.1. Ordre d'attaquer des points déterminés à l'avance. 3.3.3. S'occuper des contre-révolutionnaires. 2.4.3. Mobilisation des syndicats. 2.5.5. Grève Générale. 2.6.5. Actes de Sabotage, par ex. Faire sauter des voies ferrées, etc.. 1.3.2. Signal pour retarder la révolte. 1.1.0. Ordre de ravitaillement. 1.0.0. La Réorganisation est terminée. 0.0. Fermer les frontières et les ports. 1.1. Exécution de ceux dont les noms sont sur la liste noire. Tous ces ordres seront diffusés le jour qui précédera la révolte, le 1er Mai ou le 29 à minuit, par l'émetteur installé à la Casa del Pueblo, à Madrid, dont la longueur d'onde est presque la même que celle de la Radio Générale de Madrid [183] . 'Organisation de Madrid' : La ville doit être divisée de la façon suivante : A.B. Chamartin de la Rosa, Quartier Général (Q.G.) à la Casa del Pueblo — Mai- son du Peuple — de ce district. CD. Cuatro Caminos, Q.G. au Club Socialiste du district. E.F District du Palais, Q.G. aux imprimeries du Mundo Obrero (Monde Ouvrier). G. H. District de l'université, Q.G. aux bureaux de la rédaction d'«El Socialista». I. J. Quartier Latina, Q.G. à la Casa del Pueblo. M.N. Quartier Inclusa, Q.G. au Centre Socialiste. N.O. Quartier Pardinas, Q.G. au Garage Castello 19. PQ. District du Sud, Q.G. au Centre Socialiste de Vallecas. R.S. District de Carabanchel, Q.G. au Club Socialiste. T.U.V. Centre de Madrid, Q.G. à la Casa del Pueblo. secrétariat. X.Y.Z. Bureaux numéros 2,3,4,6,8,10,12 (pièce du balcon). Plan de Campagne de Madrid — La révolte sera annoncée par l'explosion de cinq bombes à l'heure du crépus- cule. Aussitôt, nous simulerons une attaque Fasciste sur l'un des centres du C.N.T. (Ouvrier). Ensuite, une grève générale sera déclenchée ; les soldats et les chefs qui nous soutiendront accentueront la révolte. Les groupes entreront en action. — Ceux qui sont affectés à "T.U.V." investiront le Centre des Communications, 183 — Ce fut après la diffusion de ces ordres que la date de la révolte fut reportée au 22 Juillet (n.d.a.). - 191 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la présidence et le ministère de la Guerre. Ceux qui sont affectés au district attaque- ront les commissariats (intendance militaire) et la section "X.Y.Z." investira la Sécurité Publique. — Un groupe spécial composé exclusivement de mitrailleurs doté de grenades à main se rendra aux quartiers généraux du Gouvernement et les attaquera par les routes suivantes : Carretas, Montera, Mayor, Correos, Paz, Alcala, Arena !, Preciados, Carmen et San Jeronimo. Les groupes, composés de cinquante cellules de 10 hommes chacune, entreront en action dans les rues de deuxième et troisième importance. Les groupes composés de deux cellules seulement combattront dans les rues de première importance et dans les avenues. — Les ordres stipulent l'exécution immédiate de tous les contre-révolutionnaires arrêtés. — Nous demanderons aux républicains du Front Populaire de soutenir le mouve- ment ; et dans le cas d'un refus de leur part, nous les expulserons d'Espagne. Document français — Secret. — Aux Chefs de Groupes et de Sections. — Cellule de St George du Bois, Poste de Guet. Premier groupe : Q.G. Hôtel de Ville. Chef de Groupe, A. Président. Première Section : B. 4 volontaires, 5 fusils, 1 revolver, 70 cartouches pour les fusils, 20 pour les revol- vers, 15 grenades. Deuxième Section : C. 6 volontaires, 4 fusils, 3 revolvers, 70 cartouches pour les fusils, 20 pour les revol- vers. Troisième Section : D. Chef, C. 4 volontaires pour distribuer les armes et les munitions et pour fabriquer des mu- nitions, 6 revolvers, 15 bidons d'essence, 25 bidons (de 5 litres chacun) de réserve destinés au Camarade C. Deuxième groupe : Q.G. Gare de Chemin de Fer. Chef, D.E.P 7 volontaires, 8 fusils, 80 cartouches, 20 bâtons de dynamite destinés au Camarade E. Troisième groupe : A la Gare. Chef, FE. 5 volontaires (2 experts), 6 fusils, 1 revolver, 60 cartouches pour les fusils, 20 pour les revolvers, 1500 mètres de fil de téléphone isolé destinés au Camarade F. Quatrième groupe : (d'attaque) Q.G. Sous-sol de l'Hôtel de Ville. Chef, G. Première Section : H. 4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10 couteaux, 12 cordes. Deuxième Section : I. 4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10 couteaux, 10 cordes. - 192- Franco Instructions Spéciales Deuxième groupe : Faire sauter les voies ferrées et les convois fascistes. Troisième groupe : Relier immédiatement les Centraux Téléphoniques, la Poste, la Gare et l'Hôtel de Ville. A tous les groupes : Economiser les munitions dès qu'arriveront les armes et les munitions en provenance de la Cellule de Rochefort. Premier groupe : doit s'occuper de toutes les provisions, des animaux et du fourrage dès l'arrivée des instructions en provenance de Rochefort, en vue de la dis- tribution [184] . Le camarade Président. Commentaire de l'auteur : Des événements historiques récents ont prouvé que les instructions données par les Illuminati via Moscou pour passer l'Espagne en coupe réglée ont été mises à jour et appliquées dans tous les pays d'Europe asservis depuis 1936. Il n'y a aucune raison de croire que la Sème Colonne n'est pas aussi bien organisée et structurée au Canada et aux États-Unis, ni qu'elle ne soit prête à exécuter les ordres des Illuminati dès que les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial jugeront le moment opportun. De nombreux indices nous portent à croire que les membres du Parti Communiste, au Canada et aux États-Unis, ont pratiqué depuis 1948 des exercices d'évacuation rapide des grandes villes et des zones industrielles, de façon à pouvoir être en rase campagne lorsqu'arriveront les premières vagues de bombardiers soviétiques 11851 . Les prétextes invoqués étaient incontournables. Ils prévoyaient de revenir et de tout investir lorsque la situation serait dans un chaos indescriptible et que les habitants seraient encore en état de choc. Puisqu'il est nécessaire de mettre un terme à l'illuminisme en Europe et en Asie, ce serait une grave et coûteuse erreur de ne pas avoir conscience du danger que repré- sente leur 5 ème Colonne. Nous devons éloigner ce danger interne ou bien tous nos plans de défense civique d'urgence seront inutiles. Nous devons d'abord nous occuper de l'ennemi pour que nos plans de défense et nos solutions soient parfaitement à l'abri des traîtres et des saboteurs. Nous devons nous rappeler que les communistes sont utilisés pour déclencher la révolte. Ceux qui dirigent les communistes constituent ensuite une Dictature du Prolétariat qui, à son tour, est investie par les agents des Illuminati. 184 — L'information présentée ci-dessus fut communiquée à la «Presse indépendante du. Monde {Libre).» par des écrivains non-conformistes et des correspondants accrédités, dès qu'elle fut en leur possession — après avoir été contrôlée -, mais elle ne fut jamais publiée. Pourquoi ? (n.d.a.). 185 — A l'époque, cette perspective était la plus probable. Aujourd'hui, comme on peut le lire dans l'ouvrage intitulé Maitreya, les choses vont se faire, très probablement, différemment (n.d.l.r.).
15 mai 2011

La Garduna, une très antique société secrète espagnole

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LA GARDUNA La Garduna, une très antique société secrète espagnole, prit naissance peu après la première bataille contre les Arabes. Elle opposa une résistance farouche à l'envahisseur lors de la conquête de la péninsule ibérique par Tarik ibn Ziyad le...
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