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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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loyola
23 mars 2016

Les plus grands secret des jésuites : sur le Titanic ,kennedy et lady di

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Peter Beckx était le Général jésuite de la fin du XIX° siècle et du début du XX° siècle. Ce fut lui qui donna l'ordre de couler le Titanic.



 


MARTIN : Parlons de cela maintenant. Comment êtes-vous arrivé à la conclusion historique que ce sont les jésuites qui ont coulé le Titanic ?

ERIC : Parce qu'ils en ont tiré avantage. Ils étaient présents, sur place, sur le navire, avant qu'il ne coule. Une organisation aussi puissante que la Compagnie de Jésus, qui jouissait d'un pouvoir colossal avant sa suppression, n'a jamais changé de cap, et a toujours visé l'établissement d'un Ordre Mondial sous l'autorité du Pape. Il est intéressant d'étudier l'histoire de l'Ordre par rapport aux crises nationales en germe - et ici, par rapport au Titanic.
Posons-nous la question suivante : quand bien même on ne sait pas où ils étaient sur le moment, est-ce que la Compagnie de Jésus a tiré parti de cette histoire ? Et la réponse est oui.
Oui, parce que cet épisode a permis la fondation de la Federal Reserve Bank, qu'ils possèdent et qu'ils contrôlent, par l'intermédiaire des Chevaliers de Malte et de leurs avoirs. Ils ne possèdent jamais rien directement ; ils exercent toujours leur contrôle par le truchement d'une tierce partie digne de confiance.
Comment savons-nous que les jésuites contrôlent la Federal Reserve Bank ? Parce que la Federal Reserve Bank a servi à financer la deuxième " guerre de 30 ans " (de 1914 à 1945), au cours de laquelle tout ce qui s'est produit, absolument tout, est allé dans le sens des intérêts du Vatican.
On découvre que l'homme le plus puissant d'Irlande, le jésuite Francis Browne, était sur le Titanic où il prenait des photos de ceux qui allaient couler. Juste avant le départ de Queenstown, en Irlande, à destination de la Mer du Nord, " le prêtre chanceux quitta le navire ", selon les mots de Martin Sheen, narrateur des Secrets du Titanic.
Bien entendu, c'était tout sauf de la chance ; tout était planifié. Martin Sheen, qui fut Novice jésuite de St Jacques à Warnersville, en Pennsylvanie, était un proche des jésuites.
Ceux qui coulèrent étaient des juifs opulents qui s'opposaient à la création d'une banque centralisée en Amérique, en particulier John Jacob Astor, qui était un ami personnel de Louis Brandeis, de la Cour Suprême de Justice. Brandeis s'opposait lui aussi avec vigueur à la fondation d'une banque centrale.



MARTIN : Astor, Guggenheim et Straus, trois juifs qui périrent dans le naufrage du Titanic. Pourquoi accorder une importance particulière au cas d'Astor ?

ERIC : Astor était le juif le plus riche, certains prétendent même qu'il était l'homme le plus riche du monde. Il était en tout cas et sans aucun doute le juif le plus riche. Il n'avait pas davantage d'argent que le Pape, mais il était l'homme le plus riche au monde et il n'utilisait pas sa puissance dans le même sens que la Compagnie de Jésus.
Plus tard, son fils, John Jacob Astor IV, s'associa au trust bancaire, ce qu'on peut vérifier sur internet ; c'est ainsi que les jésuites eurent accès à la fortune des Astor et, depuis, en ont le contrôle. A l'époque, ils se débarrassèrent d'Astor parce qu'ils convoitaient sa fortune, et parce qu'ils voulaient mettre un terme à son opposition au projet de création d'une banque centrale. En cela, ils obéissent aux Instructions Secrètes, qui prévoient qu'ils s'emparent des possessions des veuves et de ceux qui leur résistent.
C'est d'ailleurs précisément ce qu'ils firent dans Le Juif Errant d'Eugène Sue. Cette histoire met en scène une famille protestante française, les Rennepont, et décrit l'élimination méthodique de ses divers membres par les jésuites, visant à ce que ces derniers puissent faire main basse sur leur fortune après l'extinction de la lignée, à Paris, à un moment bien précis. Et c'était justement un juif qui gérait leur fortune. C'est pour une raison analogue qu'ils se sont débarrassé d'Astor.



MARTIN : Quelle était donc cette citation tirée du film JFK sur le Titanic ?

ERIC : Je pense qu'Oliver Stone était manipulé par les jésuites, qui contrôlent Hollywood. C'est la raison pour laquelle ils ont marqué de nombreuses parties du texte de leur empreinte.
L'une des phrases où celle-ci se manifeste est celle prononcée par Garrison lorsqu'il est assis à la table et déclare : " Messieurs, nous devons commencer à penser différemment. Nous devons penser comme la CIA. Blanc, c'est noir, et noir, c'est blanc. "
Ces termes sont DIRECTEMENT issus des Exercices Spirituels d'Ignace de Loyola [Ignace de Loyola fut le fondateur de l'Ordre Jésuite en 1540.], lorsqu'il dit à ses adeptes qu'ils doivent suivre l'Eglise Catholique hiérarchique et croire que blanc, c'est noir, et noir, c'est blanc, si c'est ce que dit la hiérarchie. Cela provient en droite ligne des Exercices Spirituels.
Donc, lorsque Bill, l'un des membres de l'équipe de Garrison, est approché par un agent de la CIA, et que ce dernier tente de le convaincre pour le gagner à sa cause, l'agent déclare : " Des milliers de gens vont mourir. Vous feriez mieux de vous éloigner de Garrison. Il va couler avec le Titanic. "
A cet endroit là, c'est de toute évidence un indice qui montre que ceux qui étaient derrière l'assassinat de Kennedy, et qui essayaient de brouiller les pistes de l'enquête de Garrison, étaient les mêmes que ceux qui envoyèrent le Titanic par le fond.



MARTIN : Je suis en train de lire la une d'une feuille de chou, et le titre dit : " Les sionistes khazariens sont les antéchrists. " Pourriez-vous expliquer ce qui se cache derrière un tel titre, et quel plan il annonce ?

ERIC : Nous savons que les jésuites, dans tous leurs plans, honnissent les juifs.
Et là, vous dites : " Mais Eric, vous avez pourtant dit que les Jésuites avaient permis la fondation d'Israël. "
Les jésuites contrôlent les Maçons Sionistes Juifs qui contrôlent l'Israël Sioniste. Ils détestent la race juive. Et quand je parle des juifs, je ne parle pas du Judaïsme. Je ne parle pas de cette religion maléfique, qui rejette ouvertement et publiquement Jésus en sa qualité de Messie ; même Joseph a reconnu en Jésus le Messie.



MARTIN : A un moment, en privé, vous avez parlé des milices d'extrême-droite et avez évoqué un autre plan que ces dernières suivraient. Pouvez-vous en dire davantage ?
Avant toute chose, je tiens à dire que cela va mettre à mal le système de croyance de beaucoup de gens. Certaines personnes auront probablement du mal à digérer vos propos.

ERIC : Les groupuscules et milices d'extrême-droite ont tous un point commun ; ils détestent les juifs. C'est un sacré indicateur à mon sens. S'ils détestent les juifs, cela veut dire qu'on leur a inculqué la haine envers les juifs, qu'ils sont endoctrinés. Ils détestent tous les juifs ; et il en va de même pour les Black Moslems (noirs musulmans). Leur leader Louis Farrakhan brandit ouvertement les Protocoles des Sages de Sion et rend les juifs responsables de tous nos problèmes, et de tous les maux dont souffrent les noirs.
Les groupes d'extrême-droite sont tous contrôlés par les jésuites parce qu'ils sont tous anti-juifs, et qu'ils n'ont RIEN A DIRE AU SUJET DE L'ORDRE DES JESUITES. RIEN DU TOUT !



MARTIN : Diriez-vous que la plupart de ces mouvements d'extrême-droite ne savent rien de l'Ordre des Jésuites ?

ERIC : Pas leurs leaders en tout cas. Beaucoup de ces groupes comptent des catholiques parmi leurs membres. Aucun catholique n'ignore le pouvoir de la Compagnie de Jésus, de leur système éducatif, ni leur pouvoir de gouverner.
Nous avons Drinin au Congrès ; nous avons Mc Laughlin qui écrivait des discours pour le compte de Nixon pour 35 000 dollars par an. Nous avons des jésuites partout dans le gouvernement. Aucun Catholique Romain digne de ce nom, membre de ces mouvements d'extrême-droite, ne peut ignorer le pouvoir des Jésuites.
ILS NE VEULENT PAS EN PARLER. TOUT COMME LA PRESSE NE VEUT PAS EN PARLER.

Cette affaire Timothy Mc Veigh ? Encore un autre catholique romain irlandais sacrifié, tout comme Kennedy, tout ça pour créer un mouvement populaire contre les groupes d'extrême-droite, parce qu'un bon nombre d'entre eux sont de vrais patriotes qui aspirent à la liberté ; ils veulent conserver leurs armes ; ils veulent être libres d'éduquer leurs enfants comme bon leur semble ; ce sont des gens honnêtes, mais ils ne savent pas que leurs dirigeants sont des pantins à la botte du Vatican.
Par exemple, les Jésuites qui contrôlent Clinton, ont fomenté l'attentat à la bombe d'Oklahoma City pour justifier la croisade contre les membres de ces mouvements d'extrême-droite, conservateurs, évangélistes pour la plupart, afin de les circonscrire et les exterminer. Mais ça n'a pas marché comme prévu. Alors ils ont fait imploser le bâtiment. Ils se sont débarrassé de Timothy Mc Veigh. Tout ce massacre aurait pu être évité par un simple coup de fil de l'Archevêque de New York à l'évêque d'Oklahoma, qui aurait fait stopper tout cela.
L'objectif de l'attentat à la bombe d'Oklahoma City était de faire naître un sentiment hostile à l'extrême-droite. Et leurs dirigeants, ceux qui contrôlent les organisations d'extrême-droite, trahiraient la base, tout comme les russes de l'Armée Blanche furent trahis pendant la Révolution Communiste de 1917-1922.
Leurs propres leaders les trahiraient, comme Hitler a trahi ses armées de l'Est, leur a coupé les approvisionnements, les a empêchées de prendre Moscou, et les a laissé crever de froid dans la neige russe ; tout comme Napoléon a trahi ses armées à l'Est, abandonnant 250 000 hommes ; c'est le sort qui attend nos patriotes qui sont aujourd'hui le dernier rempart contre la tyrannie dans ce pays.



MARTIN : Nous sommes presque arrivés au jour d'aujourd'hui. Mais auparavant, arrêtons-nous une minute, pour reparler de l'assassinat de JFK. Je vais citer quelques noms, ensuite nous parlerons du rôle des jésuites dans cet assassinat et du pourquoi de l'affaire.
John Mc Cone, directeur de la CIA ; le Cardinal Spellman, Archevêque de New York ; Henry Luce ; Carthe DeLouche ; et E. Howard Hunt. Pourquoi ces noms sont-ils si importants ? Quels sont leurs rapports ? Et POURQUOI montrer du doigt quelqu'un comme l'archevêque de New York, le Cardinal Sepllman, parmi tous ces gens, et faire endosser la responsabilité de l'assassinat directement au Vatican ? Comment justifier cela ?

ERIC : Nous savons que nous cherchons la trace d'une conspiration, alors nous reposons la question : à qui profite le crime ? Qui avait intérêt à la mort de JFK ? Eh bien, nous savons, de par les travaux du grand Fletcher Prouty, que JFK avait prévu de mettre un terme à la guerre du Vietnam en 1965. Nous savons également que JFK avait l'intention de mettre fin au règne de la CIA, en faisant transférer toutes leurs opérations militaires secrètes aux Chefs d'Etat-Major de l'Armée. Donc, la CIA et ceux qui voulaient poursuivre la guerre du Vietnam avaient intérêt à la disparition de JFK.
Posons maintenant la question suivante ; qui voulait la guerre du Vietnam ? Nous savons que plusieurs factions étaient pour, mais il était de notoriété que le Cardinal Spellman était lui aussi en faveur de la guerre. L'homme du Cardinal au Vietnam n'était autre que Diem. Diem était un catholique romain fasciste, qui persécutait les bouddhistes. Son frère dirigeait la Police Secrète. Diem était donc l'homme du Cardinal au Vietnam. Diem fut assassiné parce que Kennedy avait rappelé de Saïgon le représentant de la CIA.
En outre, pendant la guerre du Vietnam, le Cardinal Spellman se plaisait à visiter les différents fronts et à appeler les soldats les " soldats du Christ ", selon l'expression d'Avro Manhattan, dans son œuvre " Vietnam : pourquoi y sommes-nous allés ? ". Le Cardinal Spellman voulait donc la guerre du Vietnam, et si le Cardinal la voulait, c'est que le Pape la voulait, et si le Pape la voulait, c'est que le Pape Noir, le Général Jésuite, la voulait.



MARTIN : Qui était-ce ?

ERIC : Jean-Baptiste Janssens. Il décéda en 1964. De 1964 aux environs de 1983 lui succéda Pedro Arrupe.



 


MARTIN : Janssens avait un plan ?

ERIC : Jean-Baptiste Janssens avait un plan, qui consistait à éliminer le plus grand nombre possible de bouddhistes, car ces derniers étaient depuis toujours les ennemis des jésuites. Quand les Jésuites investirent le Japon en 1873, que firent-ils ? Ils déclarèrent hors-la-loi la religion bouddhiste et firent en sorte que le gouvernement du Japon ne la tolère plus. Le Bouddhisme cessa d'être la religion d'état. Ils sont depuis toujours les ennemis des bouddhistes.
Par ailleurs, la guerre du Vietnam généra une dette de 220 millions de dollars, contractée au nom du peuple américain par le Congrès, qui emprunta cet argent à la Federal Reserve Bank des jésuites.
Ainsi, les jésuites s'en mirent plein les poches. Ils tuèrent nombre d'hérétiques et préservèrent la CIA.
Souvenez vous, en effet : à l'origine, la CIA fut fondée par Reinhard Gehlen, un ancien général nazi, le plus sinistre de tous les généraux d'Hitler. Ce fut l'occasion d'introduire à l'Ouest tout l'appareil de renseignement nazi. De même, il fut introduit à l'Est via le KGB. On les appelait " les combattants de la liberté " ; en vérité, ces SS et ces nazis travaillaient pour le KGB. Il suffisait au Général Jésuite de contrôler le KGB pour contrôler la CIA.
Kennedy avait découvert le pot aux roses. De plus, il réprouvait le système des coupons de l'école publique, système dont George Bush est un ardent défenseur. Le Vatican veut que les contribuables américains financent les écoles catholiques, car voyez-vous, le Catholicisme Romain, s'il est laissé à lui-même, sans assistance gouvernementale, s'écroule. Il n'a rien à offrir. Pas de liberté d'expression, pas de liberté de presse.

LES CATHOLIQUES NE POSSEDENT PAS UN METRE CARRE DES BIENS FONCIERS DE L'EGLISE. ILS NE POSSEDENT PAS LA MOINDRE BRIQUE DE LEUR EGLISE. TOUT EST AUX MAINS DE LA HIERARCHIE.
Ils doivent se contenter d'obéir à leur hiérarchie, et en Amérique ce point laisse encore à désirer.
Les Catholiques ne veulent pas de ça en Amérique. La plupart d'entre eux jouissent de la liberté de presse et d'expression, et sont libres de faire des bénéfices ; tout ce dont le Vatican ne veut pas. L'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale en sont l'exemple vivant.



MARTIN : Alors, comment expliquez-vous que la lumière sur l'affaire Kennedy n'ait jamais été faite, autrement que par le fait qu'on ait fait taire 100 à 200 personnes qui savaient quelque chose affaire ?

ERIC : A cause de l'antenne américaine des Chevaliers de Malte, qui comptait parmi ses membres des agents du FBI… Ils contrôlent la presse ! Et à l'époque, ils contrôlaient CBS par l'intermédiaire d'un nommé Frank Shakespeare, qui était Chevalier de Malte. Les Chevaliers contrôlent ABC, CBS, NBC et Time/Life.
J'ajouterais également, suite à la publication de l'interview du " Pape Noir " que nous avons fait en Mai 2000, et aux deux manuscrits que j'ai écrits depuis lors, que je n'ai reçu aucun e-mail ni n'ai été contacté de quelque façon que ce soit par un Catholique Romain, indigné que je puisse prétendre que le Cardinal Spellman ait pu agir de la sorte. Par contre, les jésuites clandestins que nous connaissons sont entièrement d'accord et confirment que c'est comme cela que ça s'est passé.



MARTIN : Parlons de l'Opus Dei si vous le voulez bien. Nous avons été accusés de laisser l'Opus Dei tirer les ficelles à l'arrière-plan, derrière le Vatican qui ne serait qu'une simple vitrine du pouvoir, et donc derrière les Jésuites. Avons-nous donc comploté pour éviter toute référence à l'Opus Dei dans nos discussions ?

ERIC : Non. L'Opus Dei est une organisation subordonnée au Pape, qui contrôle les Chevaliers de Malte, et c'est pourquoi on trouve des Chevaliers de Malte au sein de l'Opus Dei.
Les Jésuites contrôlent l'Opus Dei à travers la hiérarchie papale et au travers des Chevaliers de Malte. L'Opus Dei compte parmi ses membres des hommes d'affaire et des politiciens Catholiques Romains de premier ordre, qui se consacrent à l' " œuvre de Dieu " (c'est la signification d' " Opus Dei ") afin de faire du Pape le Monarque Universel du monde, gouvernant l'humanité depuis le Temple de Salomon, reconstruit à Jérusalem.
A titre d'exemple, l'ancien dirigeant du FBI, Louis Freeh, était membre de l'Opus Dei.
On comprend mieux l'incident de Waco, où furent exterminés tous ces Protestants blancs; c'était l'œuvre d'Opus Dei. D'ailleurs, un des membres de l'équipe d'intervention, le tireur d'élite Lon Horiuchi, était un Catholique Romain japonais.
L'Opus Dei est résolu à mettre sur pied un Gouvernement Mondial sous l'égide du Pape. L'Opus Dei fut fondé au XX° siècle, alors que l'Ordre des Chevaliers de Malte fut fondé au XI° siècle, et les Jésuites au XVI° siècle, par Ignace de Loyola en 1540. Aussi, la société ultra-secrète des Jésuites, qui contrôle les Chevaliers de Malte, existait environ 500 ans avant l'Opus Dei. L'Opus Dei, de même que les Chevaliers de Columbus, est une organisation subalterne de la Compagnie de Jésus.


 



MARTIN : De qui est composé le Collège de Cardinaux qui élit le Pape ?

ERIC : Le Collège des Cardinaux est VRAIMENT comme le Sénat Romain. Le Pape n'est autre que le César. Et ce César militaire est élu par les Sénateurs Romains, qui choisissent leur leader pour ce qui sera le Gouvernement Mondial du 7° César Romain, dont l'avènement est à venir. Et donc, ceux chargés de l'élection sont les Cardinaux.



MARTIN : Le Pape actuel, en tout cas, est plutôt considéré comme un homme fragile. A t-il bien servi leur cause ? Est-ce pour cette raison qu'il a été autorisé à rester aussi longtemps en place ?

ERIC : Il a été très bien. Il a parfaitement servi la cause jésuite. Le prétendu schisme entre Arrupe et lui, la suppression de la Théologie de la Libération des jésuites en Amérique Centrale, tout cela n'est que mise en scène pour le grand public. Ce Pape est totalement inféodé au pouvoir de la Compagnie de Jésus.
La Compagnie de Jésus à démontré son pouvoir lors de Guerres Napoléoniennes, l'assassinat du Pape Pie VI, l'emprisonnement puis le rétablissement de Pie VII.
LA COMPAGNIE DE JESUS EST OMNIPOTENTE LORSQU'IL S'AGIT DE LA PAPAUTE, ET C'EST ELLE QUI DETIENT LE POUVOIR.
De même qu'Hitler avait conçu son Troisième Reich autour de la Papauté, la Police Secrète et les SS étaient modelés selon les jésuites, eux-mêmes étant la Police Secrète de l'Empire du Vatican. Ils sont les garants de l'ordre. Sans la Compagnie de Jésus, ce seraient le Vatican, la Papauté et toute la hiérarchie qui partiraient en lambeaux.



MARTIN : Qui a délivré la Bulle Papale qui supprimait la Compagnie de Jésus ?

ERIC : Le Pape Clément XIV.



MARTIN : Parlons-en.

ERIC : Le Pape Clément XIV était un Franciscain. Il s'appelait Ganganelli. Il fut élu Pape grâce à l'influence des monarques Bourbons - le Roi Bourbon d'Espagne, le Roi Bourbon de France, et les Braganzas du Portugal. Ceux-ci affirmaient que viendrait un Pape qui supprimerait la Compagnie de Jésus, car les Jésuites amassaient des fortunes en Amérique du Sud, sans jamais reverser le moindre denier aux rois d'Espagne et du Portugal.



MARTIN : Comment faisaient-ils pour amasser tout cet or en Amérique du Sud ?

ERIC : Ils se servaient de leurs Réductions.



MARTIN : Qu'est -ce donc que cela ?

ERIC : Les Réductions sont des villages coopératifs ; comme les Kibboutz en Israël ou les Sovkhozes en Russie.



MARTIN : A quelle époque cela se passait-il ?

ERIC : C'était dans les années 1600-1750, pendant environ 150 ans de 'Réductions', que des Indiens Guarani vêtus de pagnes, fournissaient la main d'œuvre pour l'exportation de toutes les denrées du Paraguay, que les Jésuites expédiaient dans le monde entier dans leurs " navires noirs ", ce qui générait des profits colossaux qui leur permirent d'établir des banques en Europe et de financer des guerres. L'un des projets qu'ils financèrent fut celui des guerres napoléoniennes.



MARTIN : Ce Pape, Ganganelli, supprima la Compagnie de Jésus par une Bulle ?

ERIC : Tout à fait. Dominus Ac Redemptor. C'était le nom formel de la Bulle.



MARTIN : Qu'est-ce qu'une Bulle ?

ERIC : Une Bulle est un document légal par lequel le Pape s'exprime de la manière la plus forte qu'il puisse le faire. Elle est scellée avec le " sceau du pêcheur ". Un simple 'décret' ne comporte pas de sceau. Un décret est une pièce de moindre importance, qui peut être annulé par une Bulle.



MARTIN : Alors, ce Pape, en 1773, émit la Bulle qui devait éliminer à tout jamais la Compagnie de Jésus ?

ERIC : A tout jamais ! Après 4 ans d'enquête sur toutes leurs intrigues, leur pouvoir, leurs richesses, leurs biens fonciers, après 4 ans d'enquête, l'Ordre fut aboli par Clément XIV. Et rappelez-vous, Clément XIII était sur le point de faire la même chose, quand il fut empoisonné la nuit précédant la parution. C'est alors que Clément XIV arrive au pouvoir et qu'après 4 années d'investigation, il les supprime. Et ce faisant, il déclara : " Cette suppression signera mon arrêt de mort. "



MARTIN : Et ce fut le cas.

ERIC : En effet. 4 mois plus tard, il mourut. Il fut empoisonné par les jésuites avec un poison nommé Aquetta. C'est un poison lent qui lui causa de terribles, d'atroces douleurs intestinales. Lorsqu'il fut embaumé, ses intestins explosèrent, de sorte qu'on ne put pas voir ce Pape dans son cercueil ouvert. La chair se détachait de ses doigts ; ses ongles noircissaient ; puis sa peau noircit également, et ses cheveux tombèrent ; c'est pourquoi ils décidèrent de ne pas laisser le Pape à la vue de tous dans son linceul. Aussi fermèrent-ils le cercueil.



MARTIN : Alors cette Bulle Papale, qui condamnait la Compagnie de Jésus à un démantèlement permanent, fut par la suite cassée ?

ERIC : Effectivement.



MARTIN : Comment une interdiction permanente de l'Ordre a-t-elle pu devenir caduque ?

ERIC : Les jésuites ont opposé l'argument selon lequel il ne s'agissait pas d'une Bulle. Et ce, malgré les déclarations de Thompson dans ses Empreintes des Jésuites et celles de Cusack dans le Pape Noir, qui confirment qu'il s'agissait bien d'une Bulle, Thompson expliquant qu'elle se trouvait dans la Librairie des Bulles à Rome. Bien que ce soit une Bulle, les jésuites prétendirent que c'était un décret. Aussi le Pape Pie VII les réhabilita-t-il par le biais d'une Bulle qui " annulait le décret ". Voilà leur version.

MAIS LE FAIT EST QUE LEUR DEMANTELEMENT PROCEDAIT BIEN D'UNE BULLE, ET QUE LEUR REHABILITATION (arrangée) S'EST EGALEMENT OPEREE PAR UNE BULLE.



MARTIN : Oui. Nous nous indignons à corps et à cris, mais nous n'y pouvons plus grand chose. Comment les jésuites, en Angleterre, transmettent-ils leurs instructions à la Reine ? Quel est le siège de leur pouvoir en Angleterre ?

ERIC : Je crois que le siège de leur pouvoir en Angleterre est l'Université de Stonyhurst. Un Lord anglais, Sir Thomas Well, a fait don de Stonyhurst aux jésuites en 1795, je crois bien (à peu près à l'époque de la Révolution Française et juste avant les Guerres Napoléoniennes).
Stonyhurst devint leur fief, la forteresse depuis laquelle ils pourraient contrôler toute l'Angleterre. Ils s'introduisirent en Angleterre, et furent aidés en cela par le roi George III. Le Roi George était proche des jésuites. Depuis cette époque, tous les monarques anglais le sont devenus. Le Roi George régna pendant un bon moment; environ une quarantaine d'années, je pense. Et la Reine Victoria fit de même; elle gouverna de 1837 à 1901.
Ainsi, sous les règnes de George et de Victoria, ils prirent le contrôle total de l'Angleterre à travers Stonyhurst. Aujourd'hui, ils contrôlent l'Angleterre depuis l'Institut Royal des Affaires Internationales. Et le Cardinal, par l'intermédiaire duquel ils gouvernent, est l'Archevêque de Westminster.
Ils ont donc l'Archevêque de Westminster en Angleterre, et l'Archevêque de New York aux Etats-Unis. Ils contrôlent l'Angleterre depuis Stonyhurst. Ils contrôlent les Etats-Unis depuis Georgetown et Fordham. Ils contrôlent l'Angleterre depuis l'Institut Royal des Affaires Internationales. Ils contrôlent les Etats-Unis depuis le Conseil des Relations Etrangères.
Le système est identique dans les deux pays car il s'agit d'un Empire, celui du Vatican. C'est de cette façon qu'ils gouvernent.
En Russie, ils contrôlent Moscou par l'entremise du Patriarche de l'Eglise Arménienne. Ce Patriarche est le pendant des Archevêques de Londres et de New York. Et à Moscou, c'est le Patriarche qui supervise le KGB et l'inquisition locale, c'est-à-dire le goulag. Le Patriarche Agagianian fut nommé Cardinal par le pape Pie XII la même année que Spellman fut fait Cardinal de l'Empire Américain.



MARTIN : Et la Mafia dans tout ça ?

ERIC : La Mafia est aux mains de Catholiques Romains Italiens, Siciliens à l'origine. Et la Mafia prend en charge toute la branche du crime organisé. Ils s'occupaient de la gnôle avant sa légalisation. Ils ont pris en charge la prostitution, le business de la drogue et la vente d'armes, et tout cela est organisé par le Vatican, à travers les dynasties de la Mafia (les cinq familles mafieuses de New York).
C'est intéressant de noter que la Commission Mafieuse à New York est située non loin de l'Archevêché de New York. Ainsi, l'Archevêque est à proximité des caïds de la pègre.
Spellman a utilisé la pègre pour l'invasion de la Sicile, en se servant de Lucky Luciano ; c'était l'Opération Underworld. Spellman et Luciano travaillèrent ensemble à l'" invasion navale réussie " de la Sicile ; c'est la raison pour laquelle Spellman fit usage de son influence pour faire relâcher Luciano en 1946 et le laisser retourner en Italie. C'est ça, les rapports de Spellman avec la pègre. Et si le Cardinal Spellman jouissait d'un tel pouvoir, chaque Cardinal qui lui succéda hérita de ce même pouvoir. Il n'y a aucune déperdition.


 

Cardinal SPELLMAN
maître de la mafia



Une belle démonstration des liens qu'entretenait l'Archevêque de New York avec la pègre est le cas de Frank Sinatra. Frank Sinatra était un proche de Gambino. Gambino fut assassiné lors d'une vaccination, par une injection de grippe. Ils voulaient s'en débarrasser, et ils le liquidèrent d'une injection de grippe. Frank Sinatra était lui aussi Chevalier de Malte, c'est-à-dire sujet de l'Archevêque de New York. C'est en effet l'Archevêque qui contrôle les Chevaliers de Malte. Frank Sinatra, l'un des leurs, est ami avec un ponte de la mafia.



MARTIN : Parlons de la princesse Diana. Pensez-vous que les jésuites aient quelque chose à voir avec sa disparition ?

ERIC : Assurément, car ce sont les jésuites qui contrôlent les Services Secrets Britanniques.



MARTIN : En quoi représentait-elle une menace pour les jésuites ?

ERIC : En ce sens que si elle avait épousé un musulman, Dodi Al-Fayed, cela aurait fait vaciller le trône d'Angleterre, car elle pouvait faire valoir ses droits à travers ses enfants. Parce que si ses fils avaient occupé un jour le trône britannique, et si elle avait été en vie et mariée à un prince musulman, cela aurait posé un réel problème en Angleterre. Car chacun sait que la Reine Mère exerce une influence non négligeable sur le Roi. Il y aurait eu par conséquent une influence islamique sur la Reine, qui à son tour l'aurait tranmise à son fils, l'actuel Prince, voué à devenir Roi.



MARTIN : Vous pensez donc que les instances de la Compagnie de Jésus savaient qu'elle attendait un enfant de Dodi ?

ERIC : Je pense, oui ; et c'est pour cela qu'ils l'ont éliminée. Ce faisant, ils ont envoyé un message fort au reste de la noblesse britannique, en substance " si vous faites de même, voici ce qui vous arrivera. " Plus tard, elle fut inhumée dans la propriété des Windsor, dans le cimetière où seuls les chiens sont enterrés. Elle a été enterrée avec des chiens.



MARTIN : Quel en est le symbolisme ?

ERIC : Elle n'était qu'une " chienne musulmane " à leurs yeux.



MARTIN : Dans le numéro de juin 2001 de The SPECTRUM, nous avons publié un article de Sherman Skolnick dans lequel il ne mentionne pas seulement les jésuites, mais nous révèle l'incroyable puissance financière, le pouvoir et le contrôle exercé en Californie et ailleurs par la Mafia japonaise, les Yakuza. Y a-t-il un lien quelconque entre les Yakuza et les Jésuites ?

ERIC : Absolument. Les Jésuites contrôlent les Yakuza. Pour comprendre comment, il faut remonter à l'histoire du Japon. En 1619, le Japon expulsa magnifiquement et justement tous les jésuites de son Empire. Les jésuites se virent interdire à tout jamais l'entrée sur le territoire japonais ! Ensuite, les japonais renvoyèrent les portugais, puis les espagnols. Les seuls qui purent continuer à commercer avec le Japon furent les hollandais, les Protestants hollandais. Mais lorsque les jésuites commencèrent à prendre le contrôle de notre pays, ils prirent le contrôle de Polk. Et Polk fut celui qui envoya le Commodore Perry au Japon.



MARTIN : En quelle année ?

ERIC : 1853-1854. C'est à cette époque qu'il ouvrit le Japon au commerce international. Les " étrangers " purent de nouveau entrer au Japon. Ils entreprirent de déclencher une agitation populaire et une révolution. L'Empereur régnant du Japon, un jeune homme de 35 ans, voulut se débarrasser des jésuites, mais il fut assassiné.
Selon Ryu Ohta, mon ami japonais, on raconta aux japonais qu'il avait été assassiné par la Maison de Sassoon (les Juifs). Mais en réalité, l'Empereur fut assassiné par les jésuites, et son fils devait devenir l'Empereur du Japon de 1873 à 1912 et le grand-père du futur Hiro Hito.
Cet Empereur était un jeune garçon lorsqu'il accéda au pouvoir. Et il régna pendant toutes ces années. Les jésuites en profitèrent pour destituer le Bouddhisme de son statut de religion d'état et pour s'arroger progressivement tous les pouvoirs en exerçant leur contrôle sur la dynastie, puis utilisèrent le Japon pour déclencher une guerre avec les Etats-Unis dans le but d'éliminer le maximum de bouddhistes en Extrême-Orient et d'affaiblir les protestants américains. Ils réussirent par exemple à faire massacrer les missionnaires protestants d'Extrême-Orient, alors que de leur côté les missionnaires catholiques ne furent jamais inquiétés par l'Armée Japonaise. Ceci est d'ailleurs tiré du magazine jésuite America, écrit et publié en 1943 ou 1944. C'est comme ça que les jésuites assirent leur pouvoir sur l'Empereur, et partant, sur les Yakuza. Depuis, les jésuites détiennent le pouvoir et entendent le conserver. Ils se sont arrangés pour contrôler Hiro Hito, et aujourd'hui, ils supervisent les Yakuza, au Japon et en Californie.



MARTIN : Il existe un livre appelé le Tai Pan, écrit il y a fort longtemps. Le Tai Pan, symboliquement, ne serait-il pas l'équivalent du Pape Noir ?

ERIC : En effet. C'est une Société Secrète. C'est une Société Secrète japonaise qui gouverne dans les faits.



MARTIN : Théoriquement ils gouvernent en toute indépendance.

ERIC : Ils gouvernent conjointement avec le Monarque.



MARTIN : Serait-ce lui le vrai Pape Noir ?

ERIC : Le Pape Noir. Souvenez-vous que le Pape Noir a la mainmise sur le Monarque du Japon.



MARTIN : Nous devons expliquer que la Compagnie de Jésus n'est PAS un ordre religieux, c'est un ORDRE MILITAIRE.

ERIC : C'est bien ça. Quand ils endossent la tenue de circonstance pour s'introduire dans un pays et y parler du Christ, de Dieu et de religion, ce qu'ils veulent en réalité, c'est s'approprier le pouvoir et les richesses, et soumettre chaque pays au pouvoir temporel, Terrestre et politique du Pape.



MARTIN : Je ne voudrais pas faire de hors-sujet, mais ne pourrait-on pas dire " Avec les Juifs comme avec les Yakuza. " ?

ERIC : Tout à fait. Avec les Maçons Juifs Sionistes comme avec les Maçons Yakuza. Ils sont tous Maçons. La Maçonnerie unifie les religions en une seule.



MARTIN : Les jésuites tirent les ficelles ?

ERIC : Ils tirent les ficelles car ce sont eux qui ont écrit les rites maçonniques.



MARTIN : Sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?

ERIC : Nous savons que les Jésuites ont rédigé les 25 premiers degrés du Rite Ecossais de Franc-Maçonnerie, depuis le Collège de Clermont, qui devint le Collège Louis Le Grand, à Paris.
Les Jésuites ont rédigé ces rites en 1754.
Je crois que le Chevalier Ramsey en était, ainsi que le Chevalier de Bonneville. Vous rappelez-vous les automobiles Bonneville et Pontiac ? C'étaient des jésuites. Et nous avons ce cher Adam Weishaupt, qui était jésuite et maçon. Et il y avait aussi les Rothschild Lucifériens.
Nous savons que Pedro Arrupe était Maçon, lui qui était Général Jésuite. Pedro Arrupe était Maçon et membre du Parti Communiste Espagnol. Nous savons également que les jésuites étaient impliqués dans la rédaction des 8 derniers degrés du Rite Ecossais de la Franc-Maçonnerie.






MARTIN : Tenons-nous en aux Yakuza. Selon Skolnick, les Yakuza sont à la tête de très nombreuses affaires dans ce pays, et ils détiennent et contrôlent de très nombreuses banques en Californie et ailleurs. Mais êtes-vous en train de dire que ce n'est qu'une façade ?

ERIC : Ce n'est en effet qu'une façade, comme celle de n'importe quelle autre mafia, comme la mafia italienne, qui reste la toute première en termes de crime organisé.



MARTIN : Et dont J. Edgar Hoover, fondateur du FBI déclarait qu'elle n'avait " jamais existé. " !

ERIC : Exactement. Pure sottise. C'est juste une façade. Ils gèrent les biens fonciers et l'argent du Vatican.



MARTIN : Les Yakuza seraient donc la tierce partie de confiance dont nous parlions ?

ERIC : C'est tout à fait ça, ils sont la tierce partie de confiance. Et je serais également tenté de croire qu'il y a un rapport avec le meurtre de Bruce Lee. Bruce Lee ne cadrait pas avec l'Eglise Catholique.



MARTIN : Et il parlait trop.

ERIC : Il révélait certains secrets des arts martiaux, etc, et il ne s'entendait pas avec le Vatican. Rappelez-vous qu'il s'était querellé avec Hollywood, et que la plupart de ses films étaient réalisés à Hong Kong.



MARTIN : Et son fils avait trouvé la mort peu de temps auparavant.

ERIC : Son fils avait également été tué sur un plateau de tournage. Son fils savait quelque chose. Et bien évidemment, comme Jackie Kennedy, Linda Lee se réfugia dans le mutisme. Il y a là deux meurtres dans lesquels les Sociétés Secrètes sont impliquées.



MARTIN : Vous êtes peu loquace au sujet de Bobby Kennedy. Vos recherches ont-elles livré des noms de personnages impliqués dans l'assassinat de Bobby Kennedy ?

ERIC : Eh bien, nous savons que l'Officier Thane Eugene Cesar est celui qui a appuyé sur la gâchette et l'a atteint à l'arrière du crâne avec un vingt-deux. Et l'Officier Cesar était employé de la Lockheed Corporation. Ce sont les Jésuites qui, selon Avro Manhattan, contrôlent Lockheed.
Et, de la même façon que Lee Iacocca dépêche son Chef de la Sécurité pour convoyer la limousine criblée de balles de Kennedy de Washington à Cincinnati pour la faire réparer, je ne sais plus quel Chevalier de Malte responsable de la Lockheed Corporation mandate l'Officier Cesar pour assurer la sécurité de Robert F. Kennedy, lequel le tue par balle.



MARTIN : Que pouvez-vous nous dire à propos d'Earl Warren ?

ERIC : Earl Warren était manipulé par les jésuites lorsqu'il était gouverneur de la Californie. Earl Warren fut l'un des sinistres théoriciens de cet effroyable système japonais de camp de concentration. C'était sa création. Il a déclenché les mouvements anti-japonais pendant la II° guerre mondiale. Les japonais sont dans l'ensemble des gens honnêtes, pacifiques et respectueux des lois. On leur a pris toutes leurs fermes. Le contrôle qu'ils exerçaient sur la production leur a été ôté par des corporations Catholiques Romaines, détenues par des Chevaliers de Malte, exactement comme c'était arrivé aux Indiens d'Amérique. Ils pénétrèrent jusque dans leurs cimetières pour voler tout leur or, avant de l'expédier à Rome sous couvert de leurs missions.
Donc, Earl Warren était mouillé dans tout ça. Comme c'était un sujet obéissant, ils le nommèrent à la Cour Suprême. Il était le Président du Tribunal.
Il était Maçon du 33° degré, impliqué dans l'assassinat de Kennedy, et avec la décision de la Cour Suprême de 1966, il poussa à l'amalgame, à un mélange forcé des races, et à l'intégration avec l'affaire Brown contre le Ministère de l'Education en 1954.



MARTIN : Je vais vous poser maintenant une question très importante, que beaucoup de gens se posent : qu'est-ce qui pourrait empêcher nos lecteurs de se dire que vous êtes peut-être simplement en train de substituer le mot JUIF par le mot JESUITE pour ce qui est de provoquer la haine et l'animosité envers les jésuites ? Qu'est-ce qui nous prouve le contraire ?

ERIC : Eh bien, pour commencer, il y a une différence essentielle entre la Compagnie de Jésus et la race juive.
Nous ne savons pas exactement ce qu'est la race juive. Pour ma part, je ne le sais pas. Je pense simplement que Dieu, lui, sait. Mais il s'agit d'une civilisation très active dans le commerce et les affaires, et ils ont leur propre culture, leurs communautés.
Les jésuites, eux, sont une armée. Ce sont des soldats. Ils sont sous serment. Lorsque vous recevez l'enseignement du 4° degré, on vous donne les Instructions Secrètes.
Selon un autre gentleman, il existe un degré au-delà du quatrième, qui relève du Luciféranisme absolu. C'est ce que disait Jim Arrabito, qui décéda mystérieusement dans un accident d'avion en Alaska le 2 septembre 1990. Jim Arrabito était un des leaders des Adventistes du Septième Jour, et il connaissait parfaitement l'histoire des jésuites.
Quoi qu'il en soit, la différence entre les juifs et les jésuites tient essentiellement au fait que les premiers sont un peuple, et les seconds un Ordre fermement résolu à inféoder toutes les nations au pouvoir papal.



MARTIN : Alors qu'y a-t-il de si différent dans ce que vous dites ? Si ce n'est pas juste une théorie conspirationniste de plus, c'est donc que vous avez des éléments pour étayer vos propos et prouver que ce n'est pas simplement le fruit de votre imagination ?

ERIC : D'autres ont déjà prouvé les faits. Je ne fais que répéter ce qu'ils ont déjà dit.
Si vous lisez le Pape Noir de Cusack, elle ne fait que dire la même chose. C'était une nonne, convertie à l'évangélisme en 1896.



MARTIN : Qu'est-ce qui lui confère autant d'importance ?

ERIC : Parce qu'en tant que nonne, elle était intimement liée aux prêtres, et plus particulièrement aux jésuites, avant de se convertir à l'évangélisme. Elle savait ; elle a vécu ça de l'intérieur.



MARTIN : Pourquoi ce livre est-il si important ?

ERIC : Parce qu'il a été retiré et subtilisé de toutes les bibliothèques du monde ! Il n'en reste à ma connaissance qu'un exemplaire qui soit à la portée du public, au British Museum.



MARTIN : en substance, vous dites que les idées force que vous défendez, et les conclusions que vous en tirez, sont étayées par les dires d'experts en histoire des deux siècles écoulés ? Ce n'est donc pas que votre avis ?

ERIC : Absolument. Je ne fais que m'appuyer sur des géants. Ce sont des personnages extrêmement brillants. Nicolini, un Catholique Romain, converti à l'évangélisme, impliqué dans la révolution italienne de 1848, il a dû s'enfuir et s'exiler en Angleterre, où il écrivit sa grande Histoire des Jésuites, prévenant l'Angleterre que si ces derniers cherchaient déjà à détruire le pays sous Elizabeth, ils continueraient sans aucun doute sous Victoria.
Nous avons aussi le Theodor Griesinger, l'allemand qui écrivit Les Jésuites comme une histoire racontée à son peuple (823 pages de documentation sur leurs faits et gestes dans tous les pays). Et j'ai appris plus tard que c'était lui qui avait dit que les jésuites pourraient bien planifier une autre Guerre de Trente Ans. C'est ce qu'il écrivit en 1873.
Donc, ces personnages ont clarifié et rendu évidents les buts et le pouvoir de la Compagnie de Jésus.
Personne, au vingtième siècle, n'a écrit l'histoire intégrale de ce qu'ils ont accompli entre 1900 et 2000. Je souhaiterais vraiment que quelqu'un possédant ce savoir, connaissant la grammaire et l'orthographe, et étant capable de s'exprimer en une prose agréable, puisse ce faire et couche sur papier une histoire moderne de leurs agissements. Ridpath s'en approcha, mais il acheva son travail au milieu des années 1850, avec l'Histoire Universelle. Aucun historien digne de ce nom n'a réalisé ce travail pour nous depuis lors.



MARTIN : Comment cela se fait-il ?

ERIC : Parce que ces jésuites tiennent tous les collèges et universités sous leur coupe. Et ces universités se verront refuser leurs demandes de bourses s'ils commencent à révéler la Compagnie de Jésus sous son vrai jour.
Maintenant, avec toutes ces lois " bien pensantes ", tout ce qui pourra être dit en toute honnêteté sur les jésuites sera récupéré en vue d'être transformé en un crime de pensée, et cela ne correspond pas à ce que nous faisons. Nous ne faisons que dire la vérité.



MARTIN : Quelle solution proposez-vous pour résoudre le problème jésuite aux Etats-Unis ? Que voudriez-vous voir se produire dans ce pays ?

ERIC : J'aimerais voir se produire la même chose qu'en Angleterre au 16° siècle, où plusieurs jésuites abandonnèrent l'Ordre. C'étaient des jésuites intelligents et puissants, impliqués dans la conspiration visant à renverser l'Angleterre.
Ils révélèrent au pouvoir en place ce qu'ils étaient censés accomplir, et en réaction, le gouvernement anglais expulsa les Jésuites de l'ensemble de ses territoires, parce qu'ils étaient considérés comme des traîtres et des conspirateurs dangereux pour le trône d'Angleterre et l'indépendance nationale ; un pays doit être dirigé par son propre peuple.
La solution consisterait à expulser les jésuites, à les déclarer hors-la-loi et à les bannir.
Un délai de grâce pourrait être aménagé, pendant lequel les jésuites repentants pourraient être pardonnés, à condition de raconter ce qu'ils savent. Mais pourquoi les jésuites se repentiraient-ils si ce gouvernement est contrôlé par le Conseil des Relations Extérieures, qui est lui-même sous contrôle jésuite ? Le gouvernement national - et le gouvernement mondial - est contrôlé par les jésuites à travers la pègre et la maçonnerie de haut rang.





source:
http://conspiration.cc/sujets/religion/monde_malade_jesuites.htm

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11 novembre 2013

la première guerre mondiale déclenché par les jésuites pour détruire l'Eglise orthodoxe

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Parmi les causes profondes qui déterminèrent le Vatican à faire éclater la première guerre mondiale, en excitant l'empereur d'Autriche François-Joseph à « châtier les Serbes », on a vu que la principale fut de porter un coup décisif à l'Eglise orthodoxe, cette rivale séculairement détestée.A travers la petite nation serbe, c'était la Russie qu'on visait, la traditionnelle protectrice des orthodoxes balkaniques et orientaux.

Ainsi que l'écrit M. Pierre Dominique

« Pour Rome, l'affaire prenait une importance presque religieuse ; un succès de la monarchie apostolique sur le tsarisme pouvait être considéré comme« une victoire de Rome sur le schisme d'Orient. » (135) Dès lors, on se souciait fort peu, à la Curie romaine, qu'une telle victoire ne pût être acquise qu'au prix d'un holocauste gigantesque. On en acceptait alertement le risque, ou, pour mieux dire, la certitude, étant donné l'inévitable jeu des alliances. Poussé par son Secrétaire d'Etat, le Jésuite Merry del Val, Pie X s'en cachait si peu, pour son compte, que le chargé d'affaires de Bavière pouvait écrire à son gouvernement, à la veille du conflit : « Il (le pape) n'a pas grande estime des armées de la Russie et de la France en cas de guerre contre l'Allemagne ». (136)

 

Cet affreux calcul se révéla faux à l'usage. La première guerre mondiale, qui ravagea le nord de la France et fit quelques millions de morts, loin de combler les ambitions de Rome, aboutit au démembrement de l'Autriche-Hongrie, privant ainsi le Vatican de son principal fief en Europe et libérant les Slaves, incorporés à la double monarchie, du joug apostolique de Vienne.

La révolution russe, par surcroît, soustrayait à l'influence du Saint-Siège les catholiques romains, pour la plupart d'origine polonaise, qui vivent dans l'ancien empire des tsars.

L'échec était complet. Mais l'Eglise romaine « patiens quia aeterna » allait reprendre sur nouveaux frais sa politique du « Drang nach Osten », la poussée vers l'Orient, qui s'allia toujours si bien avec les ambitions pangermanistes.

De là, comme nous l'avons rappelé, la promotion des dictateurs et la deuxième guerre mondiale, avec son cortège d'horreurs, dont le « nettoyage » du Wartheland, en Pologne, et la « catholicisation forcée » de la Croatie ont fourni des exemples particulièrement atroces.

Mais qu'importaient les 25 millions de victimes des camps de concentration, les 32 millions de soldats tués sur les champs de bataille, les 29 millions de blessés et de mutilés, chiffres retentis par l'O.N.U. (137) et qui constituent le bilan de l'immense carnage ! Cette fois, la Curie romaine se crut bien parvenue à ses fins. On pouvait lire alors dans le « Basler Nachrichten », de Bâle :

« Une des questions que pose l'action allemande en Russie et qui intéresse au plus haut degré le Vatican, c'est celle de l'évangélisation de la Russie. » (138)

Et encore, dans un ouvrage consacré à la glorification de Pie XII :

« Le Vatican conclut avec Berlin un accord autorisant les missionnaires catholiques du Russicum à se rendre dans les territoires occupés, et mettant les territoires baltes dans la compétence de la nonciature de Berlin. » (139)

La « catholicisation » allait donc enfin se donner libre cours en Russie sous l'égide de la Wehrmacht et des SS, comme elle se poursuivait en Croatie grâce aux bandes de Paveliteh, mais sur une échelle infiniment plus vaste. C'était bien le triomphe pour Rome !

Aussi, qu'elle déconvenue quand l'avance hitlérienne se fut brisée devant Moscou et quand von Paulus et son armée se trouvèrent encerclés dans Stalingrad ! C'était alors Noël, le Noël de 1942, et il faut relire le Message - ou, pour mieux dire, le vibrant appel aux armes - que le Saint-Père adressait aux nations « chrétiennes » :

« L'heure n'est pas aux lamentations, mais aux actes. Saisis de l'enthousiasme des Croisades, que les meilleurs de la Chrétienté s'unissent au cri de : Dieu le veut ! prêts à servir et à se sacrifier comme les Croisés d'autrefois... »

« Nous vous exhortons et conjurons de comprendre intimement la gravité terrible des circonstances présentes... Quant à vous, volontaires qui participez à cette sainte Croisade des temps nouveaux, levez l'étendard, déclarez la guerre aux ténèbres d'un monde séparé de Dieu. » (140)

Ah, il ne s'agissait guère de « Pax Christi », en ce jour de la Nativité !

Comment reconnaître, dans cette apostrophe guerrière, la « stricte neutralité » que le Vatican se flatte d'observer en matière internationale ? Apostrophe d'autant plus choquante que les Russes étaient bel et bien les alliés de l'Angleterre, de l'Amérique et de la France Libre. Comment ne pas sourire, quand les thuriféraires de Pie XII contestent véhémentement que la guerre d'Hitler fût une vraie « croisade », alors que le mot lui-même figure dans le Message du Saint-Père ?Les « volontaires » que le pape appelait à se lever en masse, c'étaient ceux de la Division Azul, ceux de la L.V.F., dont le cardinal Baudrillart, à Paris, s'instituait le recruteur.« La guerre d'Hitler est une noble entreprise polir « la défense de la culture européenne », s'écriait-il, le .30 juillet 1941. Remarquons qu'en revanche la défense de cette culture n'intéresse plus du tout le Vatican, lorsqu'il travaille à soulever contre la France les peuples africains. On entend alors Pie XII préciser : « L'Eglise catholique ne s'identifie aucunement avec la culture occidentale » (141et141 bis).

 Mais on n'en finirait pas de relever les impostures, les grossières contradictions chez ceux qui accusent Satan d'être « le père du mensonge ».La défaite essuyée en Russie par les hitlériens, « ces nobles défenseurs de la culture européenne », entraînait, du même coup, celle des Jésuites convertisseurs. Devant pareil désastre on peut se demander ce que faisait alors sainte Thérèse. Pie XI l'avait cependant proclamée « patronne de la malheureuse Russie », et le chanoine Coubé la représentait se dressant « souriante mais terrible comme une armée rangée en bataille, contre le colosse bolcheviste. » (142)

La pauvre sacrifiée du Carmel de Lisieux - que l'Eglise met, si nous osons dire, à toutes les sauces - avait-elle succombé à la nouvelle et gigantesque tâche que lui assignait le Saint-Père ? Ce ne serait pas surprenant.Mais, à défaut de la petite sainte, il y avait la Reine des Cieux en personne, laquelle s'était engagée sous , conditions, dès 1917, à ramener la Moscovie schismatique au bercail de l'Eglise romaine. Lisons à ce sujet « La Croix »

« On peut justement rappeler ici que la Vierge de Fatima avait elle-même promis cette conversion des Russes, si tous les chrétiens pratiquaient sincèrement et avec joie tous les commandements de la loi évangélique. » (143)

 

Précisons que, selon les Pères jésuites, grands spécialistes en matière miraculeuse, la céleste Médiatrice recommandait comme particulièrement efficace la récitation quotidienne du chapelet.

Cette promesse de la Vierge avait même été scellée par certaine « danse du Soleil », prodige renouvelé d'ailleurs en 1951, dans les jardins du Vatican à la seule intention de Sa Sainteté Pie XII.

Cependant, les Russes entrèrent à Berlin, malgré la croisade prêchée par le pape - et, jusqu'ici, les compatriotes de M. Krouchtchev n'ont montré aucun empressement, que l'on sache, à se présenter en chemise et la corde au cou devant les portes de Saint-Pierre.

Qu'est-ce à dire ? Les chrétiens n'auraient-ils pas égrené assez de chapelets ? Le Ciel n'aurait-il pas son compte de dizaines ?On serait tenté de croire à cette insuffisance s'il n'y avait certain détail, assez scabreux, dans la merveilleuse histoire de Fatima. En effet, la promesse de la conversion de la Russie, sensément faite en 1917 à la voyante Lucia, ne fut « révélée » par celle-ci, devenue nonne, qu'en 1941, et rendue publique en octobre 1942 par le cardinal Schuster, furieux partisan de l'Axe Rome-Berlin, sur la demande, disons l'ordre, de Pie XII - de ce même Pie XII qui allait lancer, trois mois plus tard, l'appel à la Croisade que l'on sait.

Voilà qui est fort « éclairant ». Un des apologistes de Fatima reconnaît que, de ce fait, la chose « perd évidemment un peu de sa valeur prophétique... (144). C'est le moins que l'on puisse dire. Et certain chanoine, grand spécialiste du « miracle portugais », nous confie : «Je dois avouer que moi-même, alors, j'éprouvai une réelle répugnance à ajouter à mes premières éditions le texte révélé au public par S. Em. le cardinal Schuster... » (145)

Comme on comprend le bon chanoine 1Ainsi, la Sainte Vierge aurait confié, en 1917, à la bergerette Lucia : » Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira... », tout en lui recommandant de garder pour elle ce « secret ». Comment, dans ces conditions, les chrétiens auraient-ils pu connaître ces « demandes », et y satisfaire ?

Passons... « Credibile quia ineptum ».En somme, il semble que, de 1917 à 1942, la « malheureuse Russie » n'avait pas besoin de prières, et que ce besoin ne se révéla, fort pressant, qu'après l'échec nazi devant Moscou et l'encerclement de von Paulus dans Stalingrad.

Du moins, c'est la conclusion qui s'impose devant cette révélation à retardement. Le merveilleux - nous l'avons déjà dit ailleurs - est un puissant ressort. Encore faut-il le manier avec quelque prudence.

Au lendemain de Montoire, le général des Jésuites Halke von Ledochowski parlait déjà orgueilleusement du chapitre général que la Compagnie devait tenir à Rome après la capitulation de l'Angleterre, et qui revêtirait une importance et un éclat sans égal dans toute son histoire.

Mais le Ciel, nonobstant sainte Thérèse et la Dame de Fatima, en avait décidé autrement. Il y eut le raidissement de la Grande-Bretagne, l'entrée en guerre des Etats-Unis (malgré les efforts du Père jésuite Coughlin). enfin le débarquement des Alliés en Afrique du Nord et les défaites hitlériennes dans la campagne de Russie. Pour Ledochowski, c'était l'effondrement de son grand rêve. Wehrmacht, SS « nettoyeurs » et Jésuites convertisseurs battaient en retraite d'un même pas. La santé du général ne résista pas à ce désastre. Il en mourut.

 Voyons cependant ce qu'est ce « Russicum », que Pie XI et von Ledochowski ajoutèrent, en 1929, à l'ensemble organique romain, déjà si riche et si varié.« Par la Constitution apostolique « Quam Curam ». Pie XI donnait naissance à ce séminaire russe de Rome où seraient formés de jeunes apôtres de toutes nationalités « à condition qu'ils adoptent avant tout le rite bysantin-slave et qu'ils soient fortement décidés à se donner entièrement à l'oeuvre du retour de la Russie au bercail du Christ. » (146)

C'est vers ce même but que convergent les efforts du Collège pontifical russe, alias « Russicum », de l'Institut pontifical oriental et du Collège romain - tous trois -, d'ailleurs, administrés par la Compagnie de Jésus.Au « collège romain » - 45, Piazza del Gesù - est le noviciat des Jésuites, et, parmi les novices, certains portent le nom de « Russipètes », étant destinés à « petere Russiam », c'est-à-dire à aller en Russie.L'orthodoxisme, on le voit, n'a qu'à se bien tenir devant tant de vaillants champions acharnés à sa perte. Il est vrai que l'« Homme nouveau », précité, affirme :

« Certes, tous ces prêtres sont destinés à se rendre en U.R.S.S. Mais il n'est pas question, pour l'instant, de réaliser ce projet. » (147)

Voire ! La presse soviétique appelle ces apôtres - selon ce même journal - « les parachutistes du Vatican ». Et ce nom ne leur conviendrait pas trop mal, à en croire le témoignage de certaine personne professionnellement bien informée à ce sujet.Il s'agit en effet ni plus ni moins du Père jésuite Alighiero Tondi, professeur à l'Université pontificale grégorienne, lequel a répudié Ignace de Loyola et les « Exercices spirituels », et renoncé, non sans quelque fracas, à la célèbre Compagnie, à ses pompes et à ses oeuvres.

On Peut lire, entre autres déclarations, dans une interview qu'il a accordée à un journal italien« L'activité du Collegium Russicum et des organisations qui y sont liées est multiple. Par exemple, en liaison avec des fascistes italiens et les résidus allemands du nazisme, les Jésuites s'y occupent, sur l'ordre de l'autorité ecclésiastique, d'organiser et de coordonner les différents groupes anti-russes. Le but final est de se préparer à renverser un jour les gouvernements de l'Est. Le financement provient des organisations ecclésiastiques dirigeantes.« Voilà les besognes auxquelles se consacrent les dirigeants du clergé. Ce sont les mêmes qui pour un peu déchireraient de désespoir leur soutane quand on les accuse de faire de la politique et de pousser les évêques et les prêtres de l'Est à conspirer contre leurs gouvernements.

« Parlant avec le jésuite Andréi Ouroussof, je lui disais que c'était une honte de soutenir dans « l'Osservatore Romano », organe officiel du Vatican, et dans des publications ecclésiastiques que les espions découverts étaient des « martyrs de la foi ». Ouroussof éclata de rire.

« - Que voudriez vous écrire, vous, mon Père ? me demanda-t-il. Voudriez-vous déclarer que ce sont des espions ou quelque chose de pire ? Aujourd'hui la politique du Vatican a besoin de martyrs. Mais maintenant c'est difficile de trouver des martyrs. Alors, on les fabrique.

- Mais, observai-je, c'est un jeu malhonnêteIl secoua la tête ironiquement.- Vous êtes ingénu, mon Père. Avec le travail que vous faites, vous devriez savoir mieux que personne que les dirigeants de l'Eglise se sont toujours inspirés des mêmes règles.- Et Jésus-Christ demandai-je ?

Il rit : « Il ne faut pas penser à Jésus Christ, dit-il. Si nous pensions à lui, il faudrait finir sur la croix. Et aujourd'hui le temps est venu de mettre les autres sur la croix et non pas d'y monter nous-mêmes. » (148)Ainsi que le dit si bien le Jésuite Ouroussof, la politique du Vatican a besoin de martyrs, volontaires ou non. Elle en a » fabriqué » par millions au cours de deux guerres mondiales.

La seconde guerre mondiale sera pour detruire le peuple juif

et la dernière en cours destruction de la dernière religion l'islam une guerre totale .

22 février 2013

Comment Ratzinger a anéanti l’église du peuple en Amérique latine

Comment Ratzinger a anéanti l’église du peuple en Amérique latine
Joseph Ratzinger est essentiellement connu comme pape mais ses principaux faits d'armes, il faut les chercher durant la période où il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. En cette qualité il fut en effet l'architecte d'une des plus...
25 janvier 2013

Les liens secrets entre les jésuites ,les Rothchilds et le Vatican

stpaul

(Note: quand l'auteur de l'article ou Eric Phelps Jon parlent de "juifs" il faut bien comprendre qu'ils ne se réfèrent pas aux hébreux, mais bien aux sionistes)

Lorsque vous volez le Vatican, comme le cardinal l'a fait à la Loge PII, ils l'ont tué lui (Calvi), et ils ont pendu l'autre gars, en commençant par la juridiction d'amirauté, à leur premier pont sur la mer. Ils ont leurs assassins de partout pour exécuter les ordres. Ce sont des machines. Ils sont de parfaits «Candidats de Mandchourie» et ils tueront les papes, les cardinaux, les présidents, rois et empereurs, pour maintenir le pouvoir des Jésuites. Ils sont absolument impitoyables, exactement comme ils disent qu'ils le seraient dans les protocoles: "Nous sommes sans merci"

Martin: Quand vous regardez le monde d'aujourd'hui, qui voyez-vous qui pourrait s'opposer à eux?

Phelps: C'est intéressant. J'ai un ami qui fait souvent des voyages à Haïti. Je lui ai parlé des Jésuites. Il a réussie à obtenir une entrevue avec certaines personnes, et il a constaté que Papa Doc avait expulsé les Jésuites d'Haïti.

Martin: Sans blague?

Phelps: C'est exact. N'est-il pas intéressant ? Son fils a également été chassé du pouvoir et le gars qu'ils ont mis à sa place, je crois que c'était Aristide, est un membre du Council on Foreign Relations et un pion complet du Pape et de l'Ordre des Jésuite, c'est pour cette raison que lorsque les Haïtiens ont voulu chasser Aristide du pouvoir, cet être immonde, le gouvernement à Washington contrôlé par les jésuites a lancé un embargo contre Haïti, détruisant le pays. Voyez comment le gouvernement américain utilise sa puissance militaire, politique et financière pour maintenir le pouvoir temporel du Pape? Et ce n'est pas seulement en Haïti, c'est de partout. La Russie en est un autre exemple.

Martin: Ne voyez-vous pas très prochainement venir en Israël, certains de ces pouvoirs pour la reconstruction du Temple de Salomon? Ne voyez-vous pas quelques conflits avec le pouvoir actuellement en place?

Phelps: De quels pouvoirs voulez-vous me parler ?

Martin: Je ne sais pas; il me semble qu'il y en ait beaucoup qui soient impliqués.

Phelps: Nous devons d'abord rappeler la création de la nation d'Israël. La Première Guerre Mondiale a préparé la terre pour le peuple. La Seconde Guerre Mondiale a préparé le peuple pour la terre. La Troisième Guerre Mondiale, la Bataille d'Armageddon, «préparera les gens pour leur Messie » avec la repentance nationale qui réalisera que «Jésus, le Messie, est le sauveur et les livrera».

Le gouvernement actuel d'Israël a été mis en place par le Haut-Maçon Rothschild qui contrôle les juifs, et la famille Rothschild a une alliance avec le général des jésuites depuis 1876, avec Adam Weishaupt. Ce sont ces mêmes puissants Rothschild qui ont trahi les juifs en les donnant aux mains des nazis, faisant tuer de nombreux juifs partout en Europe, trahissant leur propre peuple juif. Ce sont toujours ces mêmes puissants qui dirigent aujourd'hui la nation d'Israël.

J'ai lu un paragraphe très intéressant de Mark Lane dans son livre « Plausible Denial » où il parle d'un Juif en Israël qui a écrit sur certains criminels juifs impliqués avec les nazis et qui sont maintenant avec le Mossad. L'homme qui a écrit cet article a été abattu en bas de chez lui.

Ainsi, Rome contrôle le gouvernement israélien. Il contrôle le gouvernement israélien à travers le Mossad.

Qui a formé le Mossad? Reinhard Gehlen.

Reinhard Gehlen

Nous trouvons ce fait dans le travail de Loftus «The Secret War Against The Jews » raconté dans le détail.

Alors qu'avons-nous? Nous avons de la haute trahisonet des traitres de la race juive qui sont là aujourd'hui en Israël, et dont leurs propres dirigeants sont fidèles à Rome et à l'Ordre des Jésuites. Et pour montrer cela, nous avons un immence édifice Rockefeller à Jérusalem; nous avons un centre d'ophtalmologie à Jérusalem dirigé par les Chevaliers de Malte.... Mais il n'y a rien ! Seulement des Chevaliers de Malte, de Haut Francs-Maçons et l'Ordre des Jésuites qui dirigent tout Israël.

Donc qu'est-ce-qu'il va se passer ? je pense que le Dôme du Rocher (note : appelé parfois mosquée d'Omar à tort, « premier monument qui se voulut une création esthétique majeure de l'Islam », est un sanctuaire érigé sur ordre du calife Abd al-Malik ben Marwan à Jérusalem, sur l'Esplanade des mosquées (Haram al-Sharif), troisième lieu saint de l'islam, où s'élève aussi la mosquée al-Aqsa, et destiné à abriter le « Rocher de la Fondation » ) va être retiré en quelque sorte où déplacé ailleurs car il se trouve sur le site du Temple, et il doit être enlevée.

Si j'étais le général des jésuites, je ferais en sorte qu'un bombardier américain le fasse. Parce que je voudrait créer la haine universelle pour cette nation des États-Unis, parce que dans les Etats-Unis il ya plus de protestants et plus de Juifs que n'importe dans quel pays dans le monde, et "nous avons" appris à tuer tous ces gens. Alors quoi de mieux que de créer un djihad, une attaque musulmane fanatique contre les Etats-Unis, couplée à une invasion chinoise de l'Est. C'est ce que je pense qu'il va arriver.

Les Juifs ne vont pas détruire ce site du Temple car s'ils le font, Rome va détruire leurs efforts pour la reconstruction du Temple.

Parce que, si les musulmans contrôlent l'ensemble de Jérusalem, ce temple ne sera jamais reconstruit. Il doit rester dans les mains juives, parce que les Juifs, et à juste titre, ont besoin de leur propre patrie. Ils ont droit à une nation. Et ils n'ont jamais eu leur propre temple de culte. Ils ont légitimement le droit à cela.

Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont utilisés par les jésuites pour reconstruire leur propre temple, qu'ils aimeraient l'avoir reconstruit pour le pape, afin qu'il puisse s'asseoir et être l'homme du péché, l'Anti-Christ du Livre de Daniel, chapitre 9. C'est ce que je vois venir pour Israël.

L'assassinat de Rabin? Il voulait en donner trop. Il voulait probablement donner une partie de Jérusalem. Les jésuites ne permettront jamais cela. Ainsi, ses gardes du corps ont juste fait un pas sur le côté et le Mossad l'a tué. Et on en a plus jamais entendu parlé !

La Communauté de Renseignement International de Rome du Général Jésuite effectue tous les assassinats de haut niveau, tue quiconque contre se place contre leur programme. Et Olivier Cromwell le savait déjà à son époque et c'est pourquoi il se protégeait en ayant comme gardes du corps ses 160 plus valeureux "Ironsides» (Côtes de Fer).

Alors, quelqu'un qui voudrait résister à l'Ordre des Jésuites doit le faire comme s'il s'agissait d'une question de conviction "religieuse", protégé par Dieu et les hommes bons qui sont loyaux envers Lui. Si c'est simplement politique, avec un employé du service secret, vous pouvez l'oublier.

Martin: Revenons à la cathédrale Saint-Patrick à New York. Pourquoi est-elle si importante? Vous parlez du pape américain. Encore une fois, qui est cette personne?

Phelps: le Cardinal O'Connor.

Martin: Maintenant, quel est son rôle aux Etats-Unis?

Phelps: Ok, souvenez-vous d'abord que ce titre de « Pape Américain » lui a été donné par Conney dans son travail. John Conney a écrit « The American Pope » en 1988 si je ne m'abuse, donc beaucoup de cette information est prise à partir de ce document.

Le Pape américain est le Cardinal de New York. Il est le Cardinal le plus puissant des États-Unis. Il est ce qu'on appelle «le Vicaire Militaire».

Le Vicaire Militaire est à la tête de tous les ordres militaires au sein des Etats-Unis qui sont : les Chevaliers de Malte et les Chevaliers de Colomb. Il est également aux commandes dans le privé de «La Commission» (le plus grand conseil de la mafia américaine), car le Cardinal Spellman était un intime de Joe Kennedy et Joe Kennedy était un intime de Frank Costello.

Nous voyons aussi que c'est le Cardinal Spellman qui a permis à "Lucky" Luciano d'être libéré de la prison de New-York et de retourner en Italie en 1946. Et ceci est la cause du « Projet Luciano » que je mentionne dans mon livre. Mais Lucky Luciano et sa Mafia de la côte Est, ont travaillé en collaboration avec la Marine américaine, soi-disant pour protéger la côte Est des attaques des U-boot allemands.

Etait-ce un « Payback » ? Un remboursement ? Le Cardinal Spellman a fait libéré Lucky Luciano, ce sale, méchant, mauvais, salaud sans cœur spirituel, qui contraignait les jeunes filles à la prostitution, probablement l'une des choses les plus cruelles que les hommes peuvent faire. Il est donc libéré et envoyé à Rome.

Lorsque le moment de l'assassinat du président Kennedy arrive, le Cardinal a besoin d'une faveur. Après tout, il avait libéré Luciano. C'est ainsi que la Mafia entra dans le jeu avec les de participations de Jack Ruby, Carlos Marcello, Santos Trafficante, tous les Dons haut-placés. Pourquoi ça? Parce que le Cardinal de New York contrôlait « La Commission ».

Et cette Commission, vous savez ce qu'elle contrôlait? Tous les secteurs du camionnage, tous les supermarchés, leur pouvoir est au delà de notre imagination la plus folle, devancé seulement par les Chevaliers de Malte. Et, bien sûr, tous ont le contrôle de la Federal Reserve Bank.

Le cardinal qui contrôle la Banque Réserve fédérale à travers le Conseil des Relations Etrangères. Le Council on Foreign Relations appartient au Cardinal. Spellman n'était pas un membre de celle-ci, mais deux des membres les plus puissants étaient des Chevaliers de Malte: Henry Luce et J. Peter Grace, et aussi William F. Buckley, jusqu'à ce jour.
William F. Buckley est en effet l'un de mes ennemis, parce que je le nome, et c'est un puissant multi-milliardaire qui a participé à l'assassinat de Kennedy, tout comme Iacocca, un autre Chevalier. Ces deux hommes sont soumis au Cardinal O'Connor et feront tout ce qu'il demande.

Martin: Savez-vous qui est le chef des Chevaliers de Malte, maintenant?

Phelps: Oui, son nom est Flynn. Il a pris le poste de Grace à sa mort en '93. Flynn est le chef de la branche américaine. Le chef de la branche dans le monde entier, les Chevaliers de Malte internationale, était Andrew Bertie, c'est un Anglais. Et vous pouvez le trouver que dans le National Catholic Reporter, quand vous allez voir après leurs divers articles sur les Chevaliers de Malte.

Martin: Est-ce que vous pensez que les Chevaliers de Malte rencontrent et tiennent des réunions avec les jésuites ?

Phelps: Oh, bien sûr. Souvenez-vous qu'Alexander Haig est un puissant Chevalier de Malte et que son frère est un jésuite.

Alors, bien sûr qu'ils ont des réunions. Les Hauts Chevaliers de Malte qui se réunissent dans leur palais sur l'Aventin Hill à Rome, bien sûr qu'ils rencontrent le Général des Jésuites, et ainsi de suite. Le Comte Von Hoensbroech, qui était un noble allemand et qui a été jésuite pendant 14 ans a écrit un ouvrage en deux volumes appelé « Fourteen Years A Jesuit ». Son père était un Chevalier de Malte. Oui, les Jésuites travaillent en collaboration et ont des réunions régulières avec les Chevaliers de Malte.

Raymond Flynn (1939) avec Jean-Paul II

Les Chevaliers contrôlent l'argent. Les Chevaliers contrôlent les banques. Ils contrôlent la Banque du Canada, la Federal Reserve Bank, la Banque d'Angleterre; ils contrôlent le système bancaire. Ce sont eux qui étaient derrière le naufrage du Titanic, avec la création de la White Star Line, JP Morgan et d'autres.

Martin: Alan Greenspan en ferait partie alors ?

Phelps: Alan Greenspan est un juif, sans doute un franc-maçon, parce qu'il est le leader du Temple appelée la "Federal Reserve Bank" et ils ont toujours mis les juifs en premier plan de sorte que l'on puisse accuser la race juive aux Etats Unis afin de créer l' antisémitisme partout comme l'avait déjà fait Charles Coughlin, prêtre jésuite, à la radio dans les années 30.

Greenspan, Bloomenthal, Warburg, et tous les Juifs doivent être publiquement critiqués, parce qu'ils ont créé le génocide de masse de la race juive aux Etats-Unis. Les Juifs sont accusés en ce moment pour la politique étrangère en Bosnie. Madeline Albright, qui est elle-même juive, et bien, ils l'accusent pour ce qui se passe en Serbie ! J'ai un bon ami serbe qui l'accuse. Je lui ai dit qu'elle est juste un pion du CFR jésuite. N'accusez pas le peuple juif. Ce sont ces juifs «pions» qui sont loyaux au pape et ce sont les jésuites qui font cela.

Les sionistes (les Jésuites sont les plus grands sionistes) Ils contrôlent tous les hauts sionistes historiques tels que Theodor Herzl, David Ben-Gourion et Golda Meir. Le sionisme est un terme maçonnique, inventé par les jésuites. Les jésuites sont les dirigeants, sont les protocoles, sont les Sages de Sion. Oui, les sionistes sont en effet, le mal et les méchants, mais ils sont contrôlés par Rome. Les Juifs ne sont pas tous sionistes.

Je me souviens quand je suis allé à Jérusalem et en Israël en 1976, une dame a dit à cet homme particulier que j'avais rencontré: «Vous êtes plus sioniste que nous ne le sommes, nous même !" Et j'ai pensé: «Qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire."

Je ne n'ai compris que plus tard pourquoi Yasser Arafat disait qu'il ne haïssait pas les juifs alors qu'il ne supportait pas les sionistes. Et j'ai pensé: «Quelle est la différence?" Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'il y avait une grande différence entre ces sionistes et les autres Juifs. Les Juifs orthodoxes ne peuvent pas supporter les sionistes.

Alors, quelle est cette différence? Les sionistes sont des communistes socialistes contrôlés par Rome. Ils sont athées, tout comme les Jésuites, mais ils sont utilisés pour reconstruire la nation d'Israël. Ils sont les ennemis du peuple juif en soi.

Il n'y a pas de conflits en cours dans le Moyen-Orient. Il n'y a aucun conflit en cours avec les pays arabes. Toutes les nations arabes sont sous le commandement des rois francs-maçons ou iotollas. Saddam Hussein n'est pas l'ennemi de George Bush, ils sont deux frères, des frères de la loge. Tout ceci a été mis en place pour tuer les arabes pour la protection de l'Etat sioniste d'Israël.

Martin: En effet, Bush et Saddam ont été des partenaires en affaires. Nous en avons déjà parlé récemment dans les précédents numéros de notre journal.

Phelps: Bien sûr. C'est pourquoi ils n'ont jamais tué Saddam. Ils auraient pu facilement le tuer. La CIA peut tuer tous les gens qu'ils veulent. Ils auraient pu facilement tuer Saddam et s'en aller. Ils auraient pu tiliser leurs propres agents arabes là-dedans. Mais Saddam était un outil très important.

Martin: Il l'est toujours.

Phelps: Bien sûr qu'il l'est ! Ils gardent les peuples arabes et des nations en échec pour les faire contrôler par leurs dirigeants. Et quand ils commencent à devenir un peu trop « hors de contrôle » dans leur fanatisme musulman, ils font naître une guerre ce qui leurs permet de les tuer par paquets. Vous comprenez mieux maintenant?

Martin: Il y a une déclaration que vous faites dans votre livre sur les jésuites et sur leur contrôle de la Nation de l'Islam, et qui était presque une déclaration surprenante à lire. Je pense que quelqu'un comme Louis Farrakhan se mettrait en colère sur ça.

Phelps: Ouais, il pourrait me détester pour ça. Eh bien, réfléchissons un peu ici:

Chicago est gouverné par l'archevêque de Chicago, un Cardinal. Avant c'était le Cardinal Cody mais je ne sais pas qui c'est maintenant. Pensez-vous que quelque chose puisse se passer à Chicago sans avoir eut auparavant l'approbation du cardinal?

Où la Nation de l'Islam a-t-elle était fondé? Chicago.

Où est se trouve le « manoir meurtrier » de Louis Farrakhan? A Chicago ! Et il y vit comme un roi.

Que distribue-t-il ? Il distribue les Protocoles des Sages de Sion à l'ensemble de la Nation Noire trompée par "les gens de l'Islam", de sorte qu'ils puissent haïrent les Juifs, tout comme le Klu Klux Klan.

C'est exacte! Ces trois petites bouchées prouvent que la Nation de l'Islam est totalement sous le contrôle des jésuites. Ils vont être utilisés pour fomenter l'anarchie et l'agitation, car ils possèdent une armée appelée «le fruit de l'Islam», et ils en ont des millions parsemés dans toutes les grandes villes, des armes (les fruits de l'Islam) amassées de partout, afin qu'ils puissent commencer la guerre. Et quand cela arrivera, vous voyez, alors les Frères .∙. à Washington pourront mettre en application la loi martiale, suspendant la constitution, et les jésuites auront ce qu'ils voulaient.

Ainsi, ils utilisent ces Noirs dans le Nord, les gens qui détestent les blancs, pour leur propre destruction, la destruction du peuple noir lui-même! Et la Nation de l'Islam fait partie de cela!

Quand j'étais dans la Force aérienne, et que je m'étais retrouvé en prison pendant environ 10-15 jours, il y a 10 ans de cela, la Nation de Islam était primordiale, ou essayait d'être primordiale, là-bas. Tous les Noirs en prison devenaient musulmans. Il s'agit d'une religion portant à la «haine de l'homme blanc». Tout homme blanc est un blanc avec les yeux bleus du Diable. Et ils se la jouent « le tueur du Zodiac », de retour en Californie. Donc, c'est une religion pour la «haine de l'homme blanc", conçue pour fomenter l'agitation et les troubles.

Martin Lucifer King a été intimement impliqué avec eux. Le seul problème c'est que Malcolm X l'a découvert et il a réalisé qu'il avait été utilisé et il s'est éloigné de ça. C'est pour cette raison qu'il a cessé d'être un agitateur.

Martin: Malcolm X était en avance sur son temps.

Phelps: Ouais. Malcolm X était un bon gars.

Martin: Oui, il était.

Phelps: Malcolm X, même s'il a été utilisé par des Jésuites parce qu'il détestait la Bible du Roi Jacques (les protestants) fut un grand agitateur. Quand il est allé à la Mecque, il a changé.

Martin: Oui, il l'a fait.

Phelps: Et quand il est revenu, il a cessé d'être un agitateur. Il a arrêté de haïr l'homme blanc. Il a commencé à mettre en place le Mouvement afro-américain. La conséquence c'est qu'il fut assassiné par les hauts dirigeants du FBI et de ceux la Nation de l'Islam.

Et qu'est-ce qu'ils ont en commun? La franc-maçonnerie Satanique de haut niveau.

Et donc, nous avons les francs-maçons qui ont le contrôle sur la Nation de l'Islam et le Klu Klux Klan. Les uns agitant les noirs, les autres agitant les blancs à la gloire de l'Ordre des Jésuites. L'autre mouvement des droits civiques avait aussi les jésuites avec Lafarge. Le jésuite LaFarge était un grand agitateur du mouvement des droits civils. Et l'agitation conduit à la fusion, le mélange racial, la destruction de la race blanche et de la race noire, produisant une nation d'hybrides qui ne peuvent pas maintenir un gouvernement libre.

C'est ce qu'ils ont proposé de faire dans la première Reconstruction, mais elle a échoué, de sorte qu'ils ont réussi dans la deuxième Reconstruction pendant les années 60. Les Jésuites sont les maîtres des races. Ils connaissent leurs forces et leurs faiblesses.

La seule race qui a résisté avec succès à l'Ordre des Jésuites est le blanc anglo-celtique, race saxonne, avec une Bible dans une main et un pistolet dans l'autre. Et donc ils doivent leurs prendre la Bible du Roi Jacques, leurs prendre le fusil, et détruire cette race Et c'est ce qu'ils font essentiellement ici. Je sais que c'est une déclaration raciste, mais je suis désolé, c'est juste comme cela. C'est de l'Histoire et c'est ce qu'ils font.

Sources : http://www.theforbiddenknowledge.com/hardtruth/blackpope.htm
Le livre: http://www.bibliotecapleyades.net/archivos_pdf/vatican_assassins.pdf (en anglais

 

17 janvier 2013

Histoire d'Ignace de Loyola et de la Compagnie de Jésus par j.Labruyère

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" Avec les Jésuites il ne peut y avoir de paix dans les États. " (Pape Clément XIX)

" Je n'aime pas l'Institut des Jésuites. Élevé dans leur sein, je savais discerner, dès cette époque, l'esprit de séduction, d'orgueil et de domination qui se cache, ou qui se révèle dans leur politique, et qui, en immolant chaque membre au corps et en confondant ce corpus avec la religion, se substitue habilement à Dieu et aspire à donner à une secte surannée le gouvernement des consciences et la monarchie universelle de la conscience humaine. " (Alphonse de la Martine)

Les Jésuites! Ah, les Jésuites ! Un sujet bien usé, dira-t-on? Et l'on affectera d'en rire et de passer à autre chose. Notons simplement que les Jésuites ne sont pas étrangers à cet état d'esprit, et qu'ils font tout pour le répandre et le maintenir. Ils font de la religion un instrument politique. Désarmer toute opposition, afin d'avoir le champ libre, égarer les esprits, brouiller les cartes, ce sont des exercices où ils excellent. Nous le montrerons au cours de cet exposé, aussi succinct et insuffisant qu'il soit.




Les Origines


La Compagnie de Jésus a été fondée par l'Espagnol Inigo Lopez de Recalde, connu sous le nom d'Ignace de Loyola. Né à Loyola, en 1491, Ignace était, à l'âge de 23 ans, un jeune officier qui menait une existence très mondaine et même très dissipée. Il avait eu maille à partir avec les tribunaux de l'Ordinaire de Pampelune, pour avoir commis " d'énormes délits " pendant les nuits du Carnaval. (meurtre, viol ?)

Il ne songeait nullement a devenir un ascète et encore moins un " saint " de la Sainte Église catholique et romaine...

En 1521, Pampelune étant assiégé par les troupes françaises, Don Ignace est grièvement blessé à la jambe. Il doit subir une opération pénible. Il était presque guéri, lorsqu'il s'aperçoit que sa jambe fracturée resterait plus courte que l'autre. Désolé, mais courageux, il n'hésite pas à briser lui-même sa jambe de nouveau, espérant par un traitement approprié la voir reprendre par la suite sa longueur primitive.

Il endura de grandes souffrances, pendant de longs mois, mais n'en resta pas moins boiteux. C'est au cours de cette inaction prolongée que son esprit fut attiré par les questions religieuses. Il se mit a lire des ouvrages de piété. D'autre part, devenu infirme, obligé de renoncer à la carrière militaire, désespéré d'abord, il cherche ensuite à orienter son activité dans une autre direction. On le soigne à Manrèse. Il se retire souvent dans une grotte voisine, afin de méditer à son aise. C'est dans la grotte de Manrèse qu'Ignace recevra --- de source divine --- la révélation du nouvel ordre religieux qu'il est appelé à fonder. Il prétendra plus tard que les constitutions et les règles de cet ordre (la Compagnie de Jésus) lui ont été dictées ou inspirées directement par Dieu.

Contentons-nous, pour l'instant, de remarquer ceci : si Loyola n'avait pas eu la jambe cassée à la guerre, il n'eût pas été visité par la Grâce de Dieu et il n'aurait pas fondé l'ordre des Jésuites. Cette fondation, qui a joué un rôle si important dans l'histoire de la Catholicité et du monde, est donc simplement la conséquence d'un fait insignifiant en lui-même. Un jeune officier libertin se voit contraint de renoncer aux gloires de la guerre et aux joies mondaines, il tombe dans la dévotion, sincère ou non. Et plus tard, ne voulant pas rester inactif, il cherchera la satisfaction de ses ambitions dans une autre direction que celle qu'il avait primitivement adoptée...





Son instruction était nulle. A 33 ans, il était complètement ignorant et dut se mettre à étudier --- avec une rare volonté, il faut en convenir. Il avait le don d'une parole entraînante et il semble avoir exercé une incontestable influence sur ceux qui l'entouraient et le suivaient. Ignace rêvait donc d'organiser un nouvel ordre religieux, une sorte de phalange militaire (son tempérament autoritaire l'y disposait) destinée à venir à la rescousse de l'Église romaine, combattue de tous côtés. Luther venait de se dresser, en révolté, devant le Vatican et ses trafics. La réforme protestante s'infiltrait partout et faisait des progrès inquiétants.

Les papes offraient a Rome un spectacle peu édifiant et Ignace lui-même, parlant de Rome dans une lettre, écrit qu'elle est " vide de bons fruits, abondante en mauvais ". Plus tard, les Jésuites se flatteront faussement d'avoir sauvé l'Église catholique (au prix de sa mise sous tutelle par les Jésuites). Ignace se met donc à l'œuvre, mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Avant 1543, avant même que ses projets soient venus à maturité, il avait déjà eu 8 procès devant les tribunaux ecclésiastiques et l'Inquisition --- laquelle s'inquiète de ses menées. Il parvient à échapper à ses griffes, mais il doit quitter l'Espagne, car les Inquisiteurs lui rendent toute activité impossible. Loyola vient donc en France, et c'est à Montmartre qu'il fondera (le 15 atout 1534) l'ordre de la Compagnie de Jésus. Ses collaborateurs sont peu nombreux. Les Jésuites sont sept, en tout: 5 Espagnols, 1 Portugais, 1 Savoyard. Pas un Français. Et par la suite, jamais un Français ne sera général des Jésuites.




15 août 1534 - Ignace et six compagnons, "Pierre Favre,
François-Xavier, Diego Laynez, Simón Rodriguez, Alonso Salmerón,
Nicolás Bobadilla" font leurs premiers voeux lors de la messe
célébrée par Pierre Favre dans la Chapelle de Montmartre à Paris.







Influences musulmanes


Fondée en 1534, la Compagnie est approuvée par le pape Paul III dès 1540. Le Vatican semble avoir compris bien vite tout le parti qu'il pourrait retirer d'une semblable milice, à condition, bien entendu, qu'elle lui fût entièrement subordonnée ( ce qui n'a pas été le cas par la suite, bien au contraire ). Dominicains et Franciscains, autorisés naguère par Innocent III, n'avaient-ils pas rendu de signalés services à l'Église Catholique et ne pouvait-elle en attendre d'aussi grands de la nouvelle Compagnie ? Certains écrivains ont discuté la question de savoir si Loyola fut un imposteur ou un fou. Etant très ambitieux, voulant jouer un rôle important, Ignace a joué la comédie de Manrèse et a monté très adroitement toute son affaire. On a prétendu qu'il s'était inspiré d'une secte musulmane, les Haschischins (dont on a fait les Assassins,) qui prenaient du haschisch, pour se mettre dans un état spécial. Loyola remplaça le haschisch par le mysticisme poussé jusqu'à l'exaltation --- et les résultats furent identiques. Le chef des Haschischins ou Ismaïliens, Hassan Ibn Sabbah devint célèbre sous le nom de " Vieux de la Montagne ". Muller avait déjà relevé " l'étrange analogie théorique et pratique des deux obéissances: celle des Jésuites et celle des Khouans " (cité par l'abbé Mir). L'abbé Victor Charbonnel publia en 1899, dans la Revue des Revues, une étude sur les origines islamiques de la Compagnie de Jésus. Certains rapprochements sont curieux: TEXTES MUSULMANS: " Tu seras entre les mains de ton cheikh comme entre les mains du laveur des morts " (Livre de ses appuis, par le cheikh Sisnoussi, traduction de Colas; livre antérieur aux Exercices et aux Constitutions d'Ignace.) " Les Frères auront pour leur cheikh une obéissance passive; ils seront entre ses mains comme le cadavre aux mains du laveur des morts ". (Dernières recommandations dictées à son successeur par le Cheikh Aliel-Djemal, de la Congrégation du Derquaonas.)

TEXTES DE LOYOLA: " Que ceux qui vivent dans l'obéissance se laissent conduire par leur supérieur, comme le cadavre qui se laisse tourner et manier en tous sens ". (Constitution de la Compagnie de Jésus, 6e partie - I) " Je dois me remettre aux mains de Dieu et du supérieur qui me gouverne en son nom, comme un cadavre qui n'a ni intelligence ni volonté. " (Dernières recommandations dictées par Ignace de Loyola peu de jours avant sa mort. Bartoli / Ignace de Loyola, II). Les Maures avaient laissé en Espagne des traditions nombreuses et toute une littérature. Il est vraisemblable, par conséquent, que Loyola ait eu connaissance de ces principes autoritaires et qu'il se les soit appropriés.

" Ignace, c'est un petit-petit nom charmant… "







Premières difficultés et premiers succès


En formant sa milice sur cette base tyrannique, on ne peut affirmer qu'Ignace avait prévu toutes les fautes et tous les crimes qui s'ensuivraient. Certains de ses successeurs, tels que Lainez et Salmeron, ont d'ailleurs accentué encore ses tendances, mais cet ancien officier, au tempérament dominateur, comprenait qu'il lui était nécessaire de subordonner étroitement ses affidés pour arriver au but poursuivi. Dès l'origine de la Compagnie, Ignace se heurte à la jalousie des autres congrégations, lesquelles voient d'un oeil hostile surgir une concurrence qui menace d'être redoutable. Les Augustins et les Dominicains la combattent âprement, mais les " enfants d'Ignace " vont se défendre avec énergie et par tous les moyens. Le 17 avril 1541, Ignace est solennellement reconnu comme Général de la Compagnie. Il le restera jusqu'à sa mort à Rome en 1556. Le pape Paul IV lui-même prit ombrage de la Compagnie et tenta de modérer les ambitions envahissantes de ses dirigeants. Ignace était alors malade, à l'agonie; il ne put organiser la résistance, mais il chargea son successeur Lainez de le faire à sa place. Peu de temps après la mort d'Ignace, le pape Paul IV mourut à son tour, en effet, et miraculeusement. Ses neveux (dont l'un était cardinal) furent jetés en prison et livrés au bourreau. Les crimes qui leur étaient reprochés étaient pourtant communs à toutes les familles des papes qui se succédaient alors sur le trône de saint Pierre, donnant un singulier spectacle. La Compagnie, non seulement était vengée, mais elle avait montré sa puissance. D'ores et déjà, elle est décidée à se frayer la voie, sans hésiter sur le choix des moyens à employer. Sur son lit d'agonie, Ignace fit déployer une carte du monde, sur laquelle les établissements des Jésuites sont marqués en rouge.

Le P. Bobadilla les lui indique: 12 provinces; 100 maisons ou collèges; des milliers de membres répandus partout. Ce résultat avait été réalisé dans une courte période de 16 années seulement. En 1609, c'est-à-dire 53 ans après sa mort, Ignace sera béatifié et sa Compagnie, continuant de grandir, comprendra 33 provinces (au lieu de 12) 356 maisons ou collèges (au lieu de 100) et plus de 11.000 membres...

NOS SOURCES. Nous allons à présent étudier, successivement, le fonctionnement de la Compagnie, son esprit, ses principes, son oeuvre --- à travers l'histoire, empruntant les éléments de notre récit à toutes les sources impartiales et véridiques. Il existe, on s'en doute, un grand nombre d'ouvrages rédigés à la gloire de l'illustre Compagnie. Ils suintent le parti pris à toutes les lignes et ils dénaturent les faits d'une façon systématique. Le pape Clément XIV (qui prononça la dissolution des Jésuites) a pu dire avec raison que c'était l'orgueil qui avait perdu la Compagnie. Les Jésuites se sont grisés de leurs succès. Ils ont mis leur Compagnie au-dessus même de l'Église - et au-dessus du Christ. Le Père Suarez dit " qu'un profès instruit, en demeurant dans son humble état, est plus utile à l'Église que s'il avait accepté un évêché ". Le Père Lainez (qui succéda a Ignace), dans une lettre adressée à toute la Compagnie, déclare que " ni parmi les hommes, ni parmi les anges eux-mêmes, on ne saurait rencontrer un plus sublime office " (que le leur...)

Les sombres Jésuites se croient donc supérieurs aux anges eux-mêmes " La Compagnie surpasse l'Église, tant parce qu'elle est le monument qui a révélé à la terre les merveilles du Christ, que par les prérogatives singulières qu'elle octroie et décerne à ses fils. Dans l'Église, le bon grain est mêlé à l'ivraie, et beaucoup y sont appelés, peu sont élus; il n'en est pas de même pour la Compagnie, où tout est choisi, limpide, pur et exquis... Les missionnaires de la Compagnie sont des Hercule, des Samson, des Pompée, des César, des Alexandre. Tous les Jésuites en général, sans aucune exception, sont des lions, des aigles, des foudres de guerre, la fleur de la milice de l'Église. Chacun d'eux vaut une armée... Saint Ignace dépasse et surpasse tous les fondateurs d'ordres religieux. C'est lui qui s'est le plus rapproché du Christ. Il a vu intuitivement la Divine Essence. En fondant la Compagnie, il a fondé pour la seconde fois l'Église. Sa conversation avait un si divin attrait que les habitants du Ciel descendaient sur la terre pour l'écouter... " Ces éloges grotesques (hérétiques selon la doctrine catholique) semblent l'œuvre d'un farceur ou d'un fumiste. Ils sont pourtant extraits d'un livre officiel de la Compagnie : " Imago primi saeculi Societatis Jésus ", publié en Belgique pour célébrer le centenaire de l'Institut, gros volume de plus de 1.000 pages, rempli d'apologies aussi ridicules que celles-là.

Les Jésuites sont d'ailleurs coutumiers du fait et ils ont toujours publié ou fait publier sur la Compagnie des ouvrages dithyrambiques... de très mauvais goût. Leurs historiens emploient la même méthode et le fameux Crétineau-Joly, l'historien le plus connu de la Compagnie, a laissé un gros ouvrage dont nous ferons bien de nous méfier car " à force de compliments et d'enthousiasme, il devient un outrage a la vérité ". (Abbé Miguel Mir.) Il en va de même pour l'apologie oncteuse de Jean Lacouture, autre esclave des Jésuites.

Je retiendrai cependant les livres des Pères de Ravignan et Du Lac, où nous trouverons des aveux très précieux, ainsi que celui de Schimberg, si favorable à la Compagnie. Je laisserai de côté les livres de Boucher, Arnould et autres auteurs intéressants et courageux (tels que Michelet et Quinet) que l'on ne manquerait pas de récuser comme tendancieux. Semblable reproche ne peut être fait aux ouvrages si documentés et si impartiaux de Boehmer, de Wallon, de l'abbé Mir, d'I. de Récalde, etc. Ce dernier nom m'oblige à ouvrir une parenthèse. Derrière ce pseudonyme (Récalde est le nom du village où naquit Ignace de Loyola) se cache la personnalité d'un très savant et très éclairé Jésuite, sorti de la Compagnie, qui lui a consacré une série d'ouvrages de premier plan: le bref Dominus ad Redemptor; les Écrits des Curés de Paris; une Histoire du Cardinal jésuite Bellarmin, et surtout la traduction de l'Histoire Intérieure de la Compagnie de Jésus, de l'abbé Mir. L'abbé Mir, de l'Académie royale espagnole, entré tout jeune dans la Compagnie, en sortit à la suite de démêlés politiques et publia en 1913 sa remarquable Histoire Intérieure. Il y garde un ton très mesuré, il respecte les autorités ecclésiastiques et les croyances et il se défend d'attaquer, aussi exagérément que certains l'ont fait: " un Institut qui, à certains égards, mérite le respect ". Je ne partage pas du tout ce respect, mais je m'incline devant la probité et la modération de l'abbé Mir. Il s'est basé uniquement sur des pièces officielles et des documents historiques irréfutables. Il a eu en mains " par des voies assez extraordinaires ", une collection de pièces provenant des archives du Tribunal suprême de l'Inquisition et d'autres documents, tirés de l'antique couvent de San Esteban, à Salamanque. L'ouvrage de l'abbé Mir est donc une mine incomparable de documents et de textes. Il a été traduit en français par Monsieur de Récalde. Malheureusement, le premier volume est seul paru (en 1922) (l'ouvrage complet devait former trois gros volumes de 600 pages chacun.) Je me suis rendu chez l'éditeur, qui m'a déclaré que les autres volumes ne paraîtraient jamais, qu'il était sans aucune nouvelle de M. de Récalde et qu'il ignorait même s'il n'était pas mort... Ce serait un " miracle " de plus à l'actif de la fameuse Compagnie! A moins que M. de Récalde ait été amené à faire sa soumission et à faire au bercail jésuite une rentrée repentante ? J'utiliserai donc, indépendamment d'un grand nombre d'autres auteurs, le livre de l'abbé Mir, en regrettant toutefois que sa publication --- si fâcheuse pour la noire cohorte --- ait dû être interrompue.




Les raisons du succès


Ces raisons sont multiples: obéissance aveugle et servilité des membres, d'abord ; habileté des tactiques, ensuite. Mais à l'origine, il a fallu que les Jésuites, pour supplanter les autres ordres religieux, déploient une intelligence toute particulière. Par sa bulle de 1540, le pape Paul III avait décidé que la Compagnie ne devrait pas grouper plus de 60 membres. Mais, dans la bulle suivante (1543) cette condition ne figure déjà plus. Les ambitions jésuites ne pouvaient accepter d'être ainsi limitées plus longtemps. Il en fût de même pour la Pauvreté. Au début, ils ne vivent que d'aumônes et n'acceptent aucun honoraire, pas même pour les messes qu'ils célèbrent. Grande colère chez les autres religieux, en voyant leurs clients les abandonner pour donner la préférence aux Jésuites --- si désintéressés ! En 1554, l'évêque de Cambrai va jusqu'à menacer les Jésuites de les mettre en prison parce qu'ils persistent à refuser toute rétribution pour leurs services, ce qui faisait injure aux curés et autres religieux (car ces derniers acceptaient des honoraires, cela va sans dire). Cela ne dura pas. Les Jésuites faisaient tout simplement du " dumping " pour chiper la clientèle de leurs concurrents. Lorsqu'ils auront réussi, lorsqu'ils seront connus et recherchés, ils se départiront de leur primitive sévérité. Et cette Compagnie, que l'on voulait mettre en prison parce qu'elle refusait de prendre de l'argent, deviendra, au bout de quelques années seulement, plus riche à elle seule que les Bénédictins et les Dominicains réunis. Le Père Nectoux écrira plus tard (1765): " Je nourris l'intime conviction que notre Compagnie ne peut tenir, sans préjudice, cachés ou amoncelés dans ses coffres, tant de millions... Je crains tout pour notre très aimée Société, si elle ne fait pas les oeuvres qu'elle devrait. " Depuis le pape Jules III, qui leur avait permis d'acquérir les biens nécessaires à leurs collèges, les continuateurs d'Ignace avaient fait du chemin. Ils ont évolué sur bien d'autres points et souvent même en violation des lois même de l'Église. Le Père Lancicio énumérait, dès le de but du XVIIe siècle, 58 points sur lesquels la Compagnie s'écartait du droit commun. " Aujourd'hui, il y en a bien davantage ", constatait mélancoliquement l'Abbé Mir. Il y a pourtant un point sur lequel les Jésuites n'ont pas varié; je veux parler de l'animosité et de la jalousie qu'ils ont toujours montrées envers les autres moines et congrégations. Ils ont toujours cherché à grandir et à développer la Compagnie en rabaissant et en dépouillant les ordres concurrents --- qui finirent par les détester cordialement... et par les craindre. Le Père Ribadeneira raconte qu'un Jésuite fut un jour réprimandé vertement et puni par saint Ignace. Pourquoi ? En causant avec un jeune novice, il lui avait vanté incidemment les vertus d'un certain frère franciscain. Quand Ignace l'apprit, il se montra furieux : " N'y a-t-il donc pas dans la Compagnie des exemples de ces vertus-là ? " Et il interdit au Jésuite en question d'adresser désormais la parole aux novices. Pour développer cet " esprit de corps ", ce dévouement absolu à la Compagnie, on cachait soigneusement aux novices tout ce qui émanait des autres ordres et même la vie des saints non Jésuites. Le mot d'ordre était de mettre toujours la Compagnie au-dessus de tout. Dans les Constitutions, on a compté que la célèbre formule A. M. D. G. (Ad majore Dei Gloriam: " Pour la plus grande gloire de Dieu ") revient 242 fois. Mais une autre formule revient plus souvent encore: " Pour le bien (ou pour le plus grand bien) de la Compagnie ". Pour les Jésuites, c'est d'ailleurs la même chose, et la gloire de Dieu n'est pas séparable de la grandeur de leur Compagnie ! (Si l'on comprend bien qui est leur véritable dieu ).




La Compagnie en Europe


Les Jésuites ne tardèrent pas à mettre la main sur l'éducation (nous en reparlerons plus loin) et, à force d'intrigues plus ou moins sournoises, ils se développèrent tant et si bien qu'un siècle seulement après la fondation de la Compagnie, sa bannière flottait sur le monde entier.
Leurs luttes contre la royauté française sont connues. Ils s'imposèrent en France par l'assassinat et se développèrent surtout sous le règne de Louis XIII, après le meurtre d' Henri IV. Mais Richelieu, jaloux de son autorité, résista cependant à leurs exigences. Ils avaient déchiré la France en alimentant les guerres et les complots de la Ligue. Ils exciteront la répression contre les Huguenots. Ils engageront contre le Jansénisme une lutte sans merci. (On connaît, sans qu'il soit utile de s'y attarder, la querelle de l'Abbé Quesnel, les controverses de port-Royal et du grand Arnaud, l'histoire de la bulle Unigenitus et les disputes fastidieuses sur le libre arbitre, la grâce divine, etc.) Contempteurs du pouvoir quand ils n'en étaient pas les maîtres (allant même jusqu'au régicide, comme nous le verrons), ils deviennent les serviteurs et les apologistes de l'autorité royale absolue, dès qu'ils y ont intérêt. C'est d'ailleurs sous le règne de Louis XIV qu'ils arrivent à l'apogée de leur puissance. Leur platitude à l'égard du " grand roi " ne connaît pas de limites. Le Père Daniel écrit une Histoire de France (qui lui valut faveurs et pensions) dans laquelle il va jusqu'à glorifier, pour plaire a Louis XIV, les bâtards royaux (doublement adultérins, pourtant) et à soutenir leurs prétentions. Les Jésuites n'avaient pas d'épithètes assez louangeuses pour célébrer le roi, qui, devenu vieux, était entre leurs mains le plus docile des instruments. À cette courtisanerie, ils joignaient le conservatisme social le plus outrancier. Tout était parfait dans le royaume de France; il n'y avait rien a réformer et il ne fallait toucher à quoi que ce soit. La révocation de l'Edit de Nantes est leur oeuvre, en grande partie. Dans leur collège de Louis-le-Grand, ils organisèrent une fête pour célébrer le " Triomphe de la Religion ", glorifiant le roi d'avoir détruit plus de 1.600 temples protestants, et le comparant à Dieu en personne, " pour sa rapidité à frapper l'hérésie ". Dans leurs collèges de province, feux d'artifices, cavalcades, représentations théâtrales et réjouissances de toutes sortes furent organisés. Jamais satisfaits, ils reviendront à la charge quelques années plus tard et demanderont de nouvelles rigueurs contre la
" secte calviniste expirante ". Louis XIV, gouverné par ses confesseurs jésuites (Le Tellier, La Chaise) est leur jouet. À sa mort, la Compagnie groupe 20.000 Jésuites et 1.390 établissements. Jamais elle n'a été aussi puissante. Sous la Régence, ils continuent et ils ont soin de munir Louis XV d'un confesseur jésuite. Néanmoins, ils ont trop abusé, trop exagéré. Les protestations s'élèvent de toutes parts contre leurs exactions et l'heure du déclin est proche. La Chalotais dresse contre eux des Conclusions qui font un bruit considérable. On l'enferme (1765) puis on l'exile. Mais la vérité poursuit son chemin. Des rangs même du clergé et de l'épiscopat, des critiques se font entendre et l'on demande à la Papauté de prendre enfin des mesures contre cette secte néfaste. C'est à ce moment que Voltaire écrivait à La Chalotais: " Vous ayez rendu, monsieur, à la nation, un service essentiel en l'éclairant sur les Jésuites. Vous avez démontré que des émissaires du pape, étrangers dans leur patrie, n'étaient pas faits pour instruire cette jeunesse ". Nous dirons aussi quelques mots de leurs méfaits dans les autres pays d'Europe. Ils ont déchiré le Portugal (qui les avait pourtant accueilli en premier lieu, lors de leur fondation, et qui ayant assuré leur réussite et leur fortune dans les Indes.) Ils poussèrent l'Espagne à s'emparer du Portugal (le pays fut conquis par le féroce duc d'Albe.) D'horribles massacres furent commis, mais le pape donna son absolution à Philippe II, bien que des milliers de prêtres et de moines portugais aient été mis à mort (1580). Le Portugal retrouve son indépendance en 1640 --- et les Jésuites (ils ont toujours un pied dans chaque camp) l'y aident. Mais ils ne devaient plus y retrouver leur ancienne faveur, car on les avait vus a l'œuvre. Le ministre Pombal chercha même à s'en défaire. Alors, ils essaient d'assassiner le roi, qui voulait garder Pombal (Ce dernier, après la mort du roi, finira dans la disgrâce et la misère). Ils ont appauvri et émasculé la Pologne d'une façon irrémédiable. " Aucun État n'a subi dans son développement l'influence des Jésuites d'une manière aussi forte et aussi malheureuse que la Pologne ", a dit Boehmer. Ce pays n'est-il pas resté, récemment encore, inféodé au Jésuitisme le plus dangereux POUR LA PAIX EUROPÉEENNE ? L'archiduc d'Autriche Ferdinand, leur créature, élevé par eux, n'ira-t-il pas jusqu'à dire: " J'aime mieux régner sur un pays ruiné que sur un pays damné ". Et il persécuta et chassa les protestants de ses États (1598).

M. Schinberg (qui n'était pas de la Compagnie mais qui l'aimait beaucoup) raconte, qu'à Schlestadt, les Pères avaient obtenu un arrêté interdisant aux cabaretiers de servir à boire dès que la cloche de l'église avait sonné. Il n'est pas nécessaire d'aller si loin chercher de tels exemples, car en France même on agissait de façon identique. J'ai trouvé à Chaumont un règlement permanent général de police dont l'article 6 dit: " Il est défendu aux hôteliers, aubergistes, cabaretiers, logeurs et cafetiers de tenir leurs établissements ouverts pendant les offices les dimanches et jours de fête reconnus par la loi ". Cet arrêté est basé sur la loi du 18 novembre 1814 (article 3) et l'on y reconnaît la pure inspiration des Jésuites, qui devaient, sous la Restauration, se manifester si brillamment (Le Républicain de la Haute-Marne, 15 novembre 1851 --- ledit arrêté était encore appliqué en certains endroits à cette époque). Les Jésuites ont approuvé l'extermination des Vaudois (Savoie) " par le fer et par le feu, comme une oeuvre sainte et nécessaire ". (Bochmer) Ils ont ensanglanté l'Irlande et l'Angleterre, les Pays-Bas, la France, le Portugal, la Pologne. Ils ont asservi et ravagé les Indes, le Japon, la Chine, le Paraguay, le Mexique. Partout où ils ont pu pénétrer, ce fut pour accomplir une oeuvre odieuse de domination et de mort.




Les Jésuites en Asie


L'un des premiers collaborateurs d'Ignace, François Xavier, était un homme intrépide et intelligent, dévoué et actif, aimant les courses aventureuses. Ignace l'avait connu professeur de philosophie au Collège de Beauvais. Il en sera un missionnaire et l'enverra conquérir pour la Compagnie les contrées lointaines d'Asie. Grâce à l'appui du gouvernement portugais, qui facilita ses entreprises et le protégea militairement, François Xavier parcourut les Indes en tout sens pendant plusieurs années, convertissant les " idolâtres " par dizaines de milliers et les baptisant à " tour de bras ". Conversions des plus superficielles, comme nous le verrons.




François Xavier


Xavier créa l'Inquisition dans les Indes et doit être regardé, par conséquent, comme responsable des brutalités qu'elle commit. Plusieurs peuplades, réfractaires au christianisme, furent massacrées par les conquérants portugais, dont saint François Xavier (car l'Église en a fait un saint) était l'auxiliaire. Il passe ensuite dans l'Île de Ceylan, où ses prédications firent couler des fleuves de sang. Pour arriver à ses fins, il employait tous les moyens. Par exemple, il écrit au roi du Portugal pour lui demander de punir et de révoquer certains gouverneurs des Indes qui le secondaient trop mollement. Il recommande à ses Jésuites, lorsqu'ils arrivent quelque part, de se renseigner sur les mœurs, le commerce, les vices régnants, etc. " La connaissance de toutes ces choses étant très utile ", ajoute-t-il. La Compagnie a toujours su gouverner les hommes, en effet, en exploitant leurs vices, leurs faiblesses et leurs appétits. Après une incursion à Malacca, il arrive au Japon, où il pénètre grâce à l'appui d'un criminel, qui le guide clandestinement. Il y reste deux ans, sans avoir obtenu de grands résultats, mais ayant préparé le terrain pour ses continuateurs.




François Xavier meurt sur l'île de Sancian
juste en face des côtes de la Chine


Il meurt le 2 décembre 1552, en vue des rivages de la Chine (sans y avoir pénétré), âgé de 46 ans, après avoir parcouru l'Asie pendant 10 années. (En 1612, on exhumera son corps et l'on en détachera un bras, sur l'ordre du général jésuite Aquaviva. Cette relique se trouve encore à Rome). J'ai dit plus haut que les conversions obtenues par les Jésuites étaient superficielles. En effet, ils se contentaient d'obtenir une adhésion de principe, sachant bien que, s'ils avaient voulu faire pénétrer intégralement les conceptions chrétiennes dans les cerveaux, ils n'auraient converti personne --- et leur influence politique et sociale n'aurait pu se développer, par suite, aussi rapidement qu'elle le fit. Ils accommodèrent donc les dogmes chrétiens aux cultes locaux, afin de les faire accepter des " idolâtres ". On pourrait citer des exemples bien amusants de ces accommodements. Ils allèrent jusqu'à écrire, pour les Japonais, une histoire spéciale de Jésus-Christ, tout à fait différente de celle qui est enseignée dans nos pays par l'Église. Leurs exagérations furent si grandes qu'il y eut des plaintes et des enquêtes et que le Vatican fut obligé de sévir. Des rites malabares (Inde) et les rites chinois furent condamnés solennellement par Rome en 1645 --- ce qui ne veut pas dire que les Jésuites les abandonnèrent. En attendant, ils avaient trouvé le moyen de rafler, non seulement dans les Indes, la Chine, mais le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, d'immenses richesses. Selon leur habitude, ils avaient concurrencé terriblement les autres ordres religieux; ils obtinrent même du pape Grégoire XIII une bulle leur accordant l'exploitation exclusive des Missions au Japon. Il est vrai que cette bulle outrancière, qui fermait la porte aux religieux autres que les Jésuites, fut révoquée par les successeurs de ce pape trop docile.

Par leurs intrigues, les Jésuites troublèrent profondément le Japon. Ils contribuèrent à la révolte du roi d'Arima, qui fut décapité (tandis que le Père Morejon, qui avait tout conduit, parvenait à s'échapper.) Ils entretinrent les discordes intérieures, car ils en tiraient profit, et, chaque année, ils envoyaient en Europe plusieurs vaisseaux entièrement chargés des produits les plus rares et de richesses inestimables. Ils annonçaient alors, avec fracas, que les chrétiens étaient plus de 100.000 au Japon. C'était du bluff, mais ils commirent tant de méfaits que l'esprit public finit par se monter contre eux et que des persécutions s'ensuivirent. Elles furent sanglantes. Pour la seule année 1590, les Jésuites donnent avec orgueil le chiffre de 20.570 martyrs chrétiens au Japon. Il faut espérer que ce chiffre est faux, car si la persécution avait atteint de pareilles proportions, toute la honte en rejaillirait sur la Compagnie de Jésus, qui en fut la véritable responsable par ses agissements provocateurs. Quoi qu'il en soit, les Jésuites furent expulsés du Japon et en 1638 il n'y restait plus un seul chrétien. Le succès de l'Évangile avait été de courte durée et la parole du Christ d'amour et de bonté avait fait, là comme ailleurs, beaucoup plus de mal que de bien. J'ai dit que François Xavier était mort avant d'entrer en Chine. Ses successeurs furent plus heureux, mais ils durent surmonter bien des difficultés, car les Chinois se méfiaient énormément des Européens --- en quoi ils n'avaient pas tort. Le Père Ricci, très adroitement, sut vaincre les préventions chinoises; il s'assura les bonnes grâces de l'empereur en réparant ses horloges (sic.) Il était médecin, mécanicien, astronome, astrologue, horloger, et j'en passe. Les Jésuites surent se rendre utiles par de multiples talents et les Célestes, facilement émerveillés, leur laissèrent prendre pied dans la place. Le Père Couler prédit l'avenir (merveilleux) d'un fils de l'Empereur et gagne ainsi ses faveurs. Plus tard, le Père Verbiest installe une fonderie de canons --- tous les métiers leur sont bons pour arriver à leurs fins. Cela ne va pas sans vicissitudes, le Père Schah faillit être exécuté pour son avidité, et les persécutions commencent (la Compagnie possède alors en Chine 151 églises et 38 résidences.) Les chrétiens chinois ne sont chrétiens que de nom et continuent à participer à toutes les cérémonies païennes. Les Jésuites leur permettent même d'épouser leurs propres soeurs. Le pape Innocent X les blâme et leur ordonne de prêcher le dogme catholique dans son intégrité; ils n'en tiennent aucun compte. L'envoyé du pape, le cardinal de Tournon, fut même maltraité par eux. Ils excitèrent le gouvernement chinois contre lui et le firent expulser. Le malheureux vieillard mourut, prisonnier en quelque sorte des Jésuites, qui ne voulaient pas laisser revenir en Europe --- et pour cause --- un témoin aussi gênant de leurs turpitudes et de leurs crimes. Avant de mourir, le cardinal de Tournon écrivit une lettre accablante contre eux. En voici un passage: " On n'apprendra qu'avec horreur que ceux-la mêmes qui devaient naturellement aider les pasteurs de l'Église, les aient provoqués et attirés aux tribunaux des idolâtres, après avoir pris soin d'exciter contre eux la haine dans les coeurs des païens et engagé les païens à leur tendre des pièges et à les accabler de mauvais traitements... " Furieux de la désobéissance et de l'obstination des Jésuites, le pape Innocent XIII se disposait à prendre des mesures contre eux. Mais il mourut subitement...et providentiellement. L'entreprise jésuitico-chrétienne se terminé en Chine aussi piteusement qu'au Japon, aprés avoir fait couler, bien inutilement, des fleuves de sang.




Amérique du Nord


Les Jésuites s'installèrent en Floride en 1566 avec les Espagnols, mais ils n'y firent pas grand-chose. Les indigènes y étaient trop hostiles, ainsi que dans toute l'Amérique du Nord. Ils obtinrent quelques résultats au Canada cependant, où ils exploitèrent de leur mieux les Indiens. Pour leur être agréable, Richelieu interdit aux protestants d'aller s'installer au Canada. Les exilés huguenots portèrent donc leur intelligence et leur puissance de travail dans les colonies anglaises et chez divers peuples plus accueillants (Hollande, Prusse, etc.). Boehmer signale une conséquence peu connue de cet ostracisme. La France perdit en effet le Canada, qui lui fut ravi par l'Angleterre, parce que l'émigration française y était insuffisante. Les Jésuites qui avaient éloigné du Canada les protestants français, sont donc responsables de la perte de cette belle colonie. Encore un " bon point " pour le patriotisme échevelé de l'Église! Les Dominicains étaient solidement installés au Mexique, ce qui n'empêcha pas les Jésuites d'y pénétrer à leur tour. L'Espagne y régnait par le fer et par le feu et elle y écrivait une des pages les plus sanglantes de l'histoire chrétienne --- qui en compte pourtant de nombreuses. Les fils de Loyola se socialisèrent dans le négoce et les affaires de banque, dont ils tirèrent d'immenses revenus. À la Martinique, les Jésuites possédaient plus de quatre millions en biens-fonds. (Boehmer)




Amérique du Sud


Ils furent plus heureux encore en Amérique du Sud. Dès 1550, ils débarquèrent à San Salvador (Brésil) et ils s'y développèrent selon leurs habituels procédés.





" J'ai trouvé, disait Don Juan de Palafox, dans une lettre qu'il écrivait au Pape (1647), entre les mains des Jésuites presque toutes les richesses, tous les fonds et toute l'opulence de l'Amérique méridionale ". Mais c'est particulièrement au Paraguay que nous allons les voir à l'œuvre. Ils y arrivent en 1549, avec les Portugais, et se répandent dans le pays, descendant les cours d'eau en jouant de la musique, afin d'attirer et d'apprivoiser les indigènes candides --- et inoffensifs. Ce pays, riche et fertile, était habité en effet par les Guaranis, race peu belliqueuse et passive, que nos " Loyolistes " vont pouvoir manipuler à souhait. Jamais leurs méthodes déformatrices ne trouveront pareil terrain d'élection. Il s'est trouvé les esprits avancés pour soutenir que les Jésuites avaient été au Paraguay les précurseurs du socialisme... C'était une oppression savante, coulant aux pieds l'individu et organisant l'esclavage de la masse au profit d'une minorité de parasites. (Il ne vaut pas confondre l'organisation jésuitique du Paraguay avec celle de l'ancien Pérou. Les chefs de famille possédaient la terre individuellement, mais ils ne pouvaient l'aliéner. Les pâturages, les forêts, les eaux d'irrigation étaient collectifs. Entre ce système équilibré et humain et celui des Jésuites exploiteurs, il n'y a absolument rien de commun.) Les Jésuites occupèrent au Paraguay une superficie de 180.000 kilomètres carrés. Ils y installèrent une trentaine de " réductions ", ou villes indiennes, groupant chacune plusieurs milliers d'habitants. La vie des indigènes était réglée de la façon la plus méticuleuse. Tout se faisait au son de la cloche: le réveil, les repas, le coucher. La population tout entière était soumise à une discipline abrutissante et avilissante. Les indigènes devaient se prosterner au passage des Révérends Pères Jésuites, véritables dieux et rois, et ne pouvaient se relever que lorsque leurs maîtres étaient partis. Les Guaranis étaient occupés aux travaux les plus divers: jardinage, briqueterie, fours à chaux, travail des peaux, culture du tabac, du coton, du thé, de la canne à sucre, etc. Les Jésuites ne cherchaient nullement à civiliser l'indigène, mais à l'exploiter. Aussi l'évolution des Guaranis fut-elle retardée de plusieurs siècles. Il est vrai que les réductions rapportaient aux Jésuites plus de deux millions par an. (Bochmer) Leur seul collège de Buenos Aires soutirait au public 12.000 pesos or par an, avait 600 esclaves et des propriétés plus vastes que celles du roi de Sardaigne (Bernard Ibanez de Echevarri.) Le collège de Cordoba était plus riche encore et possédait 1.000 esclaves.
Aussi l'abbé Mir écrit-il: " On peut conjecturer que les richesses de la Compagnie au Nouveau-Monde étaient réellement fabuleuses ". Pour mieux abrutir les Indiens, ils leur avaient fabriqué un culte spécial. Les saints des temples jésuites remuaient des yeux terrifiants et brandissaient des lances et des épées. Les Jésuites avaient règle la vie de leurs esclaves d'une façon si parfaite qu'ils dirigeaient même les accouplements sexuels de ce pitoyable troupeau humain, pour en obtenir une reproduction intensive.
Il vaut reconnaître qu'au point de vue humain, les Indiens n'étaient pas trop malheureux. En échange de leur travail, ils étaient nourris d'une façon convenable. C'était la moindre des choses, quand on évoque les formidables revenus qu'ils fournissaient à leurs exploiteurs. Mais la discipline était rigoureuse. On n'enfermait personne en prison car pendant l'emprisonnement, l'indigène n'aurait rien rapporté. On recourait rarement à la peine de mort, car on ne tenait pas a décimer un bétail aussi rémunérateur. Par contre, le fouet était souvent employé. Il constituait pour les Jésuites l'instrument de gouvernement par excellence. " Les indigènes étaient fouettés nus " (Voltaire.) Les Jésuites opéraient eux-mêmes, tant sur les femmes que sur les hommes. " À Buenos-Aires, dans une chapelle consacrée à une congrégation de femmes, on voyait derrière l'autel un petit corridor où se faisaient ces opérations, moins saintes que lubriques et que le sang des victimes avait gravé ces horreurs sur les murailles... " (Extrait du manuscrit routier de Louis-Antoine de Saint-Germain, embarqué comme écrivain sur la frégate La Boudeuse, commandant Bougainville, dans son voyage autour du monde, manuscrit qui m'a été confié par Mme de Saint-Germain, descendante du compagnon de Bougainville. Ce dernier a d'ailleurs confirmé les faits dans ses mémoires personnelles.)

On comprend que les Jésuites aient défendu leurs fructueuses Réductiones par tous les moyens.
En 1628, ils engagent une guerre terrible contre les Indiens des bords de l'Uruguay, qu'ils exterminent avec férocité. Plutôt que de renoncer au Paraguay, ils luttent, les armes à la main, contre le Portugal et l'Espagne.

Ils lutteront même contre l'évêque du Paraguay (Dom Bernardin de Cardenas) qu'ils insultent, combattent, emprisonnent et qu'ils finissent par expulser (parce qu'il leur tenait tête) après une guerre sanglante et le sac de la capitale de l'Assomption (1649).

Lorsque Benoît XIV condamnera la compagnie, il lui reprochera ses brutalités à l'égard des Indiens et ses trafics éhontés dans les Amériques, l'Inde, etc. Il leur reprochera même d'avoir réduit en esclavage et d'avoir vendu, non seulement des Indiens idolâtres, mais des baptisés (ce qui était une aggravation aux yeux de ce pointilleux chrétien.) Déjà, la bulle papale du 20 décembre 1741 avait interdit aux Jésuites --- vainement --- " d'oser à l'avenir mettre en servitude les Indiens du Paraguay, de les séparer de leurs femmes et de leurs enfants, de les acheter ou de les vendre ".

On frémit en songeant qu'une telle tyrannie sévit pendant deux siècles ! En 1768, les Franciscains avaient partout remplacé les Jésuites. Ce serait un leurre que de croire que le sort des indigènes en fut grandement amélioré. J'ai sous les yeux une photographie représentant des indigènes colombiens obligés de fuir devant les mauvais traitements des missionnaires en 1924.

Les Missions Évangéliques font régner une véritable terreur en Sierra-Nevada, confisquant les biens des indigènes pour les obliger à travailler pour eux, leur appliquant les plus humiliants systèmes de punition, etc. En 1918, le Dr Medina interpellait à la Chambre colombienne et dévoilait les agissements scandaleux des moines capucins dans les missions de Putumayo, dépouillant et exploitant les Indiens, avec autant d'âpreté que les anciens Jésuites du Paraguay. (Les Capucins, célèbres pour leur lubricité, ont laissé au début du XX° siècle des preuves photographiques montrant quels genres de pénitences on administrait aux religieuses…
(source : " érotisme indo-protugais ".)

Il en est de même partout. The Freethinker, parlant des Missions Anglaises en Nouvelle-Guinée, affirme qu'elles n'ont enseigné aux indigènes que l'art de mentir. Aux Îles Philippines, les missions possèdent de grandes plantations et frappent d'interdit toute tentative d'organisation syndicale. En Cochinchine, colonie française, les missionnaires détiennent le quart du territoire. Etc., etc. Terminons ce rapide voyage, car nous nous exposerions à des répétitions inutiles. La cause des Jésuites est jugée. Contentons-nous simplement d'indiquer qu'ils ont également essayé de pénétrer en Afrique. Leur action y fut moins efficace. Certains de leurs agents s'y rendirent pourtant pour y chercher des cargaisons de noirs, qui étaient transportés et répartis dans les différentes possessions Jésuites (Mexique, Paraguay, etc.,) ou revendus pour couvrir les frais de l'expédition. Esclavagisme, traite des noirs, forme les plus écœurantes de l'oppression, voilà l'œuvre de la prétendue charité chrétienne, dont certains hypocrites nous rebattent quotidiennement les oreilles. Ne pouvant tirer profit des noirs (à moins de les vendre) les Jésuites s'infiltrèrent dans un pays plus évolué, l'Abyssinie. Leur arrivée dans ce pays fut le signal de sa décadence (Ernest Renan, Histoire générale des langues sémitiques.) Quand ils le quittèrent, il était plongé dans une barbarie profonde et il n'en est plus guère sorti par la suite.




Dissolution de la Compagnie


Excédés par ces pratiques inhumaines, les gouvernants de divers pays finirent par se révolter contre le parasitisme des descendants d'Ignace. Ils seront successivement expulsés de la plupart des nations européennes: Angleterre, Hollande, France, Portugal, Espagne, etc. Le Portugal, qui leur avait fait tant de bien (et qui en avait été si mal récompensé) embarque ses 200 Jésuites en 1759, sur un bateau qui prend la route de Rome. L'Espagne (et pourtant les Jésuites avaient toujours servi sa politique fanatique) suivra elle-même cet exemple en 1767. 6.000 Jésuites sont embarqués pour Rome, mais à Civita Vecchia on refuse de les laisser débarquer et les autorités papales les reçoivent à coups de canon. Au sein même de l'Église, la Compagnie a été violemment combattue par saint Charles Borromée, sainte Thérèse de Jésus, par les papes Paul IV, saint Pie V, etc., etc. En 1658, les curés de Paris sont unanimes à se dresser contre la Compagnie et publient une série de neuf lettres documentées - rédigées par Blaise Pascal - qui forment un implacable réquisitoire contre les théories des casuistes, du probabilisme, des cas de conscience, l'apologie du meurtre (par le Père Lamé) etc. Tout le clergé de France était, on peut le dire, unanime à répudier les principes et l'action des Jésuites. Hélas! nous sommes bien éloignés aujourd'hui de cet état d'esprit, car le jésuitisme a conquis l'Église tout entière.
Le Parlement de Paris et les Parlements provinciaux ont condamné à maintes reprises la Compagnie. J'ai sous les yeux, par exemple, le " Compte rendu des Constitutions des Jésuites ", par Jean-Pierre- François de Ripert de Monclar, procureur général du Roy au Parlement de Provence, les 28 mai, 3 et 4 juin 1762. L'auteur montre que les Constitutions des Jésuites, tenues secrètes au début, sanctionnent le despotisme du Général, dépouillent les dupes qui entrent dans la Compagnie, font un dogme de l'obéissance servile, foulent aux pieds la morale lorsque l'intérêt de la Compagnie l'exige, etc. Monclar cite ce conseil des Constitutions, bien digne de figurer dans les Monita Secreta : " S'il a du crédit (le Jésuite) qu'il le cache soigneusement, parce que la haine qui pourrait en résulter pour la Société serait un Grand préjudice pour elle ". Toujours dans l'ombre et sournoisement ils travaillent. La banqueroute du Père La Valette aux Antilles vint mettre le comble au mécontentement public. Pratiquant la traite des noirs et exploitant d'immenses plantations, les Jésuites, pour accroître leurs bénéfices (qui dépassaient 1 million de francs pour la seule année 1753) s'étaient fait banquiers - grâce à leur allié Rothschild - recevaient des fonds et ne remboursaient pas leurs créanciers. Le Parlement rendit l'ordre responsable de la déconfiture, qui atteignit plusieurs millions. Enfin, en 1762, un arrêté fortement motivé chassait de France l'encombrante Compagnie. (Voir plus loin.) Le pape Clément XIV céda aux remontrances qui lui étaient faites, en particulier par l'Espagne et l'Autriche et se résolut à frapper l'ordre qui avait été si longtemps protège par la Papauté, malgré ses crimes. En 1773, il signa le Brel célèbre Dominus Redemptor, qui prononçait la dissolution complète de la Compagnie de Jésus. Les Jésuites assurent que le Pape eut la main forcée, ce qui n'est pas lui attribuer un grand courage. Plutôt que de commettre une injustice, n'eut-il pas dû résister jusqu'aux plus extrêmes conséquences ? Ils prétendent également que la décision papale fut la conséquence d'un regain de calvinisme et de jansénisme, ce qui n'est pas flatteur non plus pour l'Infaillibilité du pape. En réalité, la Cohorte Ignacienne n'était plus défendable. Au moment de leur expulsion, les Jésuites français possédaient encore pour plus de 60 millions de biens. Bochmer évalue la fortune immobilière globule de la Compagnie à plus de un milliard 250 millions. Ces chiffres ne sont-ils pas éloquents ? Le Père de Ravignan cite avec plaisir dans son livre une pensée très élogieuse de Chateaubriand sur les Jésuites. Il se garde bien d'indiquer que le génial écrivain avait changé d'avis à leur endroit dès qu'il eut appris à les connaître. Il écrivit en effet ceci : " Je dois avouer que les Jésuites m'avaient semblé trop maltraités par l'opinion. J'ai jadis été leur défenseur et depuis qu'ils ont été attaqués dans ces derniers temps, je n'ai dit ni écrit un seul mot contre eux. J'avais pris Pascal pour un calomniateur de génie, qui nous avait laissé un immortel mensonge; je suis obligé de reconnaître qu'il n'a rien exagéré... " (Chateaubriand, Journal d'un Conclave) Quelle condamnation plus sévère pourrions-nous invoquer que celle du très clérical auteur du " Génie du Christianisme " ?





 

 

 
 






   

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Fonctionnement de la Cie


Après ce rapide exposé de la vie historique de la Compagnie de Jésus, il nous faut à présent --- toujours très rapidement --- dire quelques mots de son fonctionnement intérieur, de ses règles, de ses méthodes.
Les Jésuites sont divisés en 4 catégories : les novices, les scolastiques qui prononcent les premiers vœux monastiques, étudient pendant 5 ans et professent pendant 5 ou 6 ans. L'écolier est ensuite renvoyé en théologie, où il étudie de nouveau pendant 4 ou à ans. Il arrive donc au sacerdoce vers 32 ou 33 ans. Il passe une année dans la méditation et accède au rang de coadjuteur et renouvelle les trois vœux religieux. Enfin les profès, qui sont seuls astreints au quatrième vœu, le vœu d'obéissance au pape; tous les supérieurs et dirigeants de la Compagnie viennent des profès.






La Compagnie est divisée en 22 provinces et, tous les 3 ans, chaque province se réunit en congrégation particulière, choisit un profès, délégué auprès du général. Ces délégués forment la congrégation des procureurs, qui décide s'il y a lieu de convoquer une congrégation générale (formée de tous les supérieurs des provinces.) Cette congrégation générale nomme le général de la Compagnie et les six assistants.

En théorie, les assistants peuvent contrôler et même déposer le général, mais il n'y a pas d'exemple que le fait se soit jamais produit. Le général a d'ailleurs le droit de suspendre les assistants qui lui déplaisent et même de les chasser de l'ordre, ce qui lui confère un pouvoir absolu. Chaque supérieur est souverain dans sa Maison. Il a le droit de décacheter les lettres adressées à tous les Jésuites placés sous ses ordres; il peut même ne pas les leur remettre si bon lui semble. Un théologien éminent d'Angleterre, le Père Tyrell, est sorti de la Compagnie parce qu'une telle exigence était devenue insupportable pour sa dignité. Il faudrait dire aussi deux mots des " Jésuites de robe courte ", instruments dociles, non affiliés à la Compagnie, que l'on peut utiliser pour diverses besognes, sans compromettre ladite Compagnie, car il est toujours possible de se désolidariser d'avec eux - et d'avec elles ! (Il y en a pour tous les goûts)
À notre époque, où la corruption politique est si grande, il n'est pas douteux que les créatures des Jésuites ontnétré tous les milieux. La forte discipline de la Compagnie la met à l'abri des scandales, car il est assez difficile de savoir ce qui se passe dans son sein. Quelques rayons de lumière filtrent pourtant de temps à autre et les paroles du Père Jean Mariana (Jésuite) sont assurément toujours vraies: " Quelque faute qu'un des membres de la Société ait commise, pourvu qu'il ait beaucoup d'audace et de ruse et sache voiler sa conduite, l'affaire en reste là. Je ne parle pas des crimes les plus grossiers dont on pourrait faire un dénombrement assez grand et qu'on dissimule, sous prétexte qu'il n'y a pas de preuves suffisantes, ou de peur que cela ne fasse du bruit et ne nuise à l'ordre.. Parmi nous, les bons sont affligés et même mis à mort, sans cause ou pour des causes très légères, parce qu'on est assuré qu'ils ne résisteront pas. On en pourrait rapporter plusieurs exemples fort tristes. Quant aux méchants, on les supporte parce qu'on les craint ". (" Des maladies de la Compagnie de Jésus ")

Collin de Plancy, dans son livre en faveur des Jésuites (Paris, 1870) déclare que le livre de Mariana, accablant pour la Compagnie, est l'œuvre d'un faussaire, mais il ne fournit aucun argument à l'appui de son affirmation. C'est une vieille tactique des Jésuites (ces maîtres faussaires!) de déclarer apocryphe tout texte qui les accuse ou tout document qui les gêne...




L'obéissance


Toutes les religions sont assises sur un renoncement individuel plus ou moins exagéré. La religion catholique est assurément une organisation autoritaire, mais, dans ses rangs, personne n'a poussé aussi loin que les Jésuites, le despotisme des chefs et des supérieurs. Ignace a gouverné la Compagnie tout seul et sans aucun contrôle. Il ne sollicita jamais de conseils. " Le Père Maître Ignace était père et seigneur absolu et faisait tout ce qu'il voulait ", a pu écrire le Père Bobadilla. Le pape Paul IV, de son côte, a reconnu qu'Ignace avait régi la Compagnie " tyranniquement ". Nos critiques ne sont donc nullement exagérées. Pour obtenir cette omnipotence, Ignace avait trouvé un système très simple, employé du reste par tous les fondateurs de sectes. Il était l'élu de Dieu. Lui obéir, c'était obéir à Dieu même.

En 1521, à Manrese, n'avait-il pas reçu, comme je l'ai dit, directement de Dieu, au cours d'une extase, la révélation complète des principes et des règles du futur Institut des Jésuites ? Son collaborateur, le Père Jérôme Nadal, appelait cette révélation " une sublime illumination de son esprit par un singulier bienfait de Dieu ". La substance de cette prétendue révélation ne méritait pourtant pas une telle admiration... En tout cas, Ignace avait l'habitude, pour justifier ses décisions, de se contenter de dire: " Je m'en rapporte à ma révélation de Manrese ", ce qui coupait court à toute objection. Dans ses Exercices Spirituels, Ignace veut que " nous ne désirions quant à nous pas plus la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l'honneur que la honte, une vie longue qu'une vie courte, et ainsi de suite pour tout le reste, voulant et choisissant seulement ce qui nous conduit le mieux à la fin que nous poursuivons... " Et cette " fin ", on sait qu'elle consistait uniquement dans la grandeur et dans la puissance de la Compagnie. L'abbé Mir emprunte aux Monumenta Ignatiana une anecdote curieuse. Deux Jésuites en s'amusant s'étaient jetés un peu d'eau à la figure. Grande colère d'Ignace, qui n'hésita pas à les punir cruellement, pour une " faute aussi bénigne ", les condamnant à faire pénitence publique, à manger à une table spéciale, les mains attachées, à passer le dimanche à l'écurie et à manger avec les mules, etc. Tout ceci pour un amusement sans conséquence ! On juge par ce petit exemple de la sévérité que Loyola tint à maintenir dans sa Compagnie. Des les origines, nous assistons aux plus grands éloges de l'obéissance.
Le mémoire ou résumé des premières délibérations des fondateurs de la Compagnie (1539) rédigé, soit par le Père Jean Coduré, soit par François-Xavier lui-même, déclare en effet que: " Rien n'abat toute superbe et toute arrogance comme l'obéissance, car le superbe s'enorgueillit de suivre ses propres lumières et son propre vouloir, ne cède à personne, s'exalte en grandeurs et en émerveillements sur soi même. Mais l'obéissance engage dans une voie diamétralement contraire, car elle suit toujours le jugement d'autrui et la décision des autres; elle cède à tous et s'allie étroitement avec l'humilité, car elle est l'ennemie de l'orgueil ". Pour vaincre l'orgueil, on foule aux pieds la personnalité humaine, le libre examen, l'esprit critique. Et l'on arrive à développer... l'hypocrisie, la fourberie, le mensonge, qui sont devenus les " qualités " essentielles de la Compagnie. À tel point que le mot " jésuitisme " est employé comme synonyme, dans le langage courant, de dissimulation et de tartuffisme. Le lecteur nous sera sans doute reconnaissant de lui donner quelques textes, rigoureusement authentiques, sur l'obéissance jésuitique. Peu avant sa mort, Ignace dicta au Jésuite Philippe Vito ses Instructions suprêmes sur l'Obéissance. Le morceau renferme 11 paragraphes, dont je me borne à extraire les passages suivants: "À mon entrée en Religion, et une fois entré, je dois être soumis en tout et pour tout devant Dieu Notre Seigneur et devant mon supérieur... Il y a trois manières d'obéir: La première, quand on me l'ordonne par la vertu d'obéissance, et c'est la bonne; la seconde, quand on me demandée de faire ceci ou cela sans plus, et c'est la meilleure; la troisième, quand je fais ceci ou cela au premier signe de mon supérieur avant même qu'il me le demande, et c'est la parfaite...Quand il me semble ou que je crois que le supérieur me commande une chose qui est contre ma conscience ou un péché et que le supérieur est d'un avis contraire, je dois le croire à moins d'évidence... Je dois me comporter : 1) comme un cadavre qui n'a ni désir, ni entendement ; 2) comme un petit crucifix qui se laisse tourner et retourner sans résistance ; 3) je dois me faire pareil à un bâton dans la main d'un vieillard, pour qu'on me pose où on veut, et pour aider ou je le pourrai davantage ".

Ignace poussant très loin cet amour de l'obéissance... pour les autres L'abbé Mir reproduit la lettre qu'il fit écrire au Père Lainez, l'un de ses plus précieux collaborateurs de la première heure. Il le blâme dans les termes les plus sévères pour s'être permis de ne pas être de son avis. (Rome, le 2-11-1552.) Dans le Sumario de las Constituciones, on peut lire également: " Que chacun de ceux qui vivent sous l'obéissance se persuade qu'il se doit laisser mener et régir par la divine Providence par le moyen du supérieur, comme s'il était un cadavre, etc., etc... "

Et dans un autre passage: " Soyons prêts à la voix du supérieur, comme si nous appelait le Christ Notre Seigneur, laissant là sans la finir une lettre ou une affaire commencée ". Le supérieur est ainsi comparé à Dieu en personne ! Pourtant, le supérieur peut se tromper mais il faut obéir quand même. L'inférieur n'a rien a y perdre. " Au contraire, il y gagne devant Dieu. Car l'obéissance, pour être méritoire, doit être surnaturelle... " (Abbé Mir.) Dans ses Instructions aux Recteurs de la Compagnie, le Père Nadal insiste sur la nécessité de perfectionner l'obéissance de l'entendement (c'est-à-dire le renoncement à tout esprit critique, à toute velléité d'examen) et il indique par quels moyens on peut y arriver: exercices de l'oraison, etc. (" Abêtissez-vous ", disait Pascal.) Une telle obéissance est choquante. Mais ce qui est plus choquant encore, c'est que ceux qui la prêchaient étaient loin de la pratiquer eux-mêmes. Ignace fut un véritable potentat, souvent en lutte avec l'Église et résistant aux autorités ecclésiastiques. La Compagnie, dans son ensemble, a été le plus indocile des ordres religieux. Il faut reconnaître que les Jésuites n'ont pas inventé l'obéissance aveugle. Ils l'ont simplement perfectionnée et systématisée. Car saint Paul (Romains XIII, 15) ordonnait déjà aux premiers chrétiens d'obéir à leurs princes et à leurs seigneurs, même lorsqu'ils étaient injustes et méchants. Et le célèbre Concile de Trente (voir Catéchisme, p. 468) a confirmé cette théorie: " Ainsi, s'il s'en rencontre des méchants (parmi les rois, princes et magistrats) c'est cette même puissance divine qui réside en eux que nous craignons et que nous révérons et non leur malice et leur mauvaise volonté, tellement que ce n'est pas même une raison suffisante pour être dispensé de leur rendre toute sorte de soumission et d'obéissance que de savoir qu'ils ont une inimitié irréconciliable... " Et l'angélique saint Thomas n'écrivait-il pas: " Le sujet n'a pas à juger de ce que lui commande son préposé, mais seulement de l'exécution de l'ordre reçu et dont l'accomplissement le regarde... " Saint Bonaventure a recommandé la vertu d'obéissance. Saint Basile a dit que le religieux doit être aux mains du supérieur " comme la hache aux mains du bûcheron ". Etc., etc. Dans un article de la revue Études, un Jésuite éminent, le Père de La Brière, assurait que la formule " obéir comme un cadavre " avait été employée longtemps avant Ignace de Loyola, par le doux saint François d'Assise lui-même. Mais avec les Jésuites, le pouvoir des supérieurs devient absolu. Il n'y a plus de règle, plus de garantie, si faibles soient-elles. Suarez pourra s'exclamer: " L'Église n'a point encore vu de général d'Ordre revêtu d'un pouvoir aussi vaste, et dont l'influence soit aussi immédiate dans toutes les parties du gouvernement ". Ce que confirmera le Père de La Camara, quand il dira: " Il n'y a plus qu'un homme dans la Compagnie: le Général ". Aussi l'abbé Mir peut-il constater : " Un pouvoir sans précédent ira s'affermissant dans l'Église, inconnu du droit canonique ancien, le plus autocratique et le plus indépendant de Rome qu'il y eût jamais, pénétrant jusqu'aux replis les plus intimes et les plus sacrés des consciences, plus puissant et plus autonome dans sa sphère d'action que le pouvoir même du Souverain Pontife, Vicaire de Jésus-Christ sur le texte ".

Ledit " Souverain Pontife " fermera d'ailleurs les yeux, car, si la Compagnie travaille avant tout pour elle, elle travaille aussi, par ricochet, pour l'Église et la Papauté. Le Père Louis Sempé (jésuite) continue dans le Messager du Cœur de Jésus de décembre 1934 une étude sur Jésus, directeur de Sainte Marguerite-Marie, et modèle des directeurs. " Il nous révèle, d'après l'autobiographie que Jésus aurait dit à Marie Alacoque: " ..et désormais, j'ajusterai mes grâces à l'esprit de ta Règle, à la volonté de tes supérieures et à ta faiblesse; en sorte que tu tiennes suspect tout ce qui te retireras de l'exacte pratique de ta Règle, laquelle je veux que tu préfères à tout le reste. De plus, je suis content que tu préfères la volonté de tes supérieures à la mienne, lorsqu'elles te défendront de faire ce que je t'aurai ordonné. Laisse-les faire ce qu'elles voudront de toi: je saurai bien trouver le moyen de faire réussir mes desseins, même par des moyens qui y semblent opposés et contraires... " Évidemment, Jésus n'a pas parlé à Marie Alacoque. Mais ce qu'elle a cru entendre n'est que l'expression des sentiments et des habituées d'obéissance de son milieu.

Eh bien ! Ne retrouvons-nous pas dans le passage cité ci-dessus la plus pure doctrine jésuitique de l'obéissance passive aux supérieurs, comme un cadavre - perinde ad cadaver ? Les paroles attribuées à Jésus peuvent très bien se condenser dans cet axiome: Quand un commandement de votre supérieur vous paraît opposé à un autre commandement de votre Dieu... c'est le supérieur qui a raison !

Placer l'ordre du supérieur hiérarchique au-dessus de la loi divine est la clé du système jésuite. L'Evangile n'est plus qu'un prétexte, et il peut être annulé à volonté pour servir la politique. Tout est donc permis, et le crime est justifiable. Ainsi lorsque la Loi dit " Tu ne tueras pas ", un règlement des Jésuites affirme : " Un enfant peut tuer ses parents s'ils sont hérétiques ". Selon la casuistique, on peut voler, torturer, violer, si…cela sert le but.

Lorsque Jésus dit : " Mon Royaume n'est pas de ce monde ", afin d'appeler les âmes à se détacher des souffrances terrestres, le Jésuitisme propose au contraire de se lier corps et âme à la vie matérielle, d'amasser de l'or par la ruse, l'usure et l'esclavage, de conquérir et d'exterminer, si cela sert les buts de l'Ordre qui est la domination du monde. Le Jésuitisme est en réalité une machine de guerre contre le Christianisme et il propose une exaltation des valeurs matérialistes. Comment le monde chrétien a t-il pu s'y laisser prendre depuis quatre siècles ? C'est parce que la Compagnie de Jésus a manœuvré de telle sorte qu'elle s'est présentée comme un rempart de la Foi. Ayant sapé l'Eglise catholique, elle n'avait plus qu'à s'en emparer avec le soutien des banquiers et de la mafia. C'est pourquoi de nombreux penseurs ont vu dans la Compagnie de Jésus le fer de lance de Satan dans le monde.




Les Exercices spirituels


Je ne dirai que quelques mots de cet ouvrage trop célèbre, simplement pour montrer par quelles méthodes les chefs jésuites arrivent à domestiquer leurs inférieurs. Les
" Exercices sont l'âme et la source de la Compagnie, a dit le Père de Ravignan. Ils ont pour but d'apprendre à se vaincre soi-même et régler tout l'ensemble de sa vie, sans prendre conseil d'aucune affection désordonnée ". Les Exercices ont pour auteur Ignace lui-même (il en existe de nombreuses éditions; j'ai utilisé celle qui a été annotée par le R. P. Roothaan, Général de la Compagnie, Paris 1879.) Ce livre a été approuvé des les débuts par le Vatican (bulle du pape Paul III, le 31 juillet 1548.) Il a recueilli les éloges des plus hautes personnalités ecclésiastiques et théologiques (ceux de saint François de Sales, par exemple.) L'étude des Exercices est obligatoire pour tous les novices pendant deux années. On y prêche d'abord en apparence l'indifférence complète pour les choses de la Terre, par " l'offrande entière de soi-même et de tout ce qu'on possède à Dieu ". On frappe surtout l'imagination par des évocations effrayantes: méditations sur la mort et sur l'enfer. Le novice doit se représenter les deux armées ennemies, celle de Jésus et celle de Satan, avec leurs deux étendards. Par le jeûne, la prière, la solitude dans les ténèbres, il doit concentrer ses idées sur un seul point: la vision de l'enfer qu'il doit se représenter d'une façon précise, imaginant la fournaise affreuse, l'odeur de soufre qui s'en dégage, les hurlements épouvantables des damnés, etc. Ensuite, d'autres Exercices lui apprendront à contempler l'Incarnation, le Crucifiement, la descente de Croix, la Passion tout entière et la Résurrection. Le novice " appliquera tous ses sens aux contemplations ". Après des mois de cette obsession morbide, s'il ne reste pas irrémédiablement abruti, c'est que son cerveau est vraiment solide. Ce livre est parfait, puisqu'il a été dicté à Ignace de Loyola par la Sainte Vierge elle-même et puisque Dieu lui envoya, par-dessus le marché, la collaboration de l'ange Gabriel. Je n'insisterai donc pas davantage. (Une analyse ésotérique s'avérerait indispensable pour comprendre les effets psychiques de ces Exercices que nombre de groupes religieux recommandent sans précaution, ne sachant pas qu'ils se placent ainsi sous l'influence occulte des jésuite-maçons.)

Un mot sur les Constitutions de la Compagnie. Elles ont été souvent discutées --- et souvent condamnées. Le Parlement de Paris, par son arrêt de 1762, condamnait la doctrine perverse de la Compagnie " destructrice de tout principe de religion et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, séditieuse, attentatoire aux droits et à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l'obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus profonde corruption dans le cœur des hommes ". Dans le jugement sévère qu'il porta contre la Compagnie, le Parlement de Provence signalait qu'à côté des Constitutions que l'on connaît (et qui sont déjà très critiquables, pour leur absolutisme effréné), il existe des Constitutions secrètes, que l'on tient soigneusement cachées et qui ne sont connues que des seuls supérieurs. Ceci m'amène à parler des fameux Monita Secreta (Les Secrets Des Jésuites.)

La revue Études, dans un article subtil et habile, s'élève une fois de plus contre l'authenticité de ce document. Elle trouve invraisemblable que les supérieurs de la Compagnie aient publié des Instructions secrètes aussi cyniques et aussi compromettantes. Un argument prime, à mes yeux, toute autre considération: les idées contenues dans les Monita se retrouvent dans les Constitutions et dans tous les textes de la Compagnie; elles sont confirmées par l'histoire elle-même. N'oublions pas, d'autre part, que les Monita Secreta ont été publies au début du VIIe siècle, à une époque où la Compagnie toute puissante, se croyant tout permis, commettait des maladresses et des exagérations qu'elle n'a plus renouvelées par la suite.




Un moyen de gouvernement : la Confession


Les Monita nous initient aux pratiques tortueuses de la Compagnie pour mettre la main sur la fortune des veuves, pour attirer dans ses collèges les enfants des grandes familles (avec leur argent,) pour exercer une influence efficace sur les nobles, les princes, les dirigeants. Là réside, en effet, le secret de l'extraordinaire fortune des disciples de saint Ignace. Ils ont su manœuvrer de façon à s'assurer, bon gré mal gré, par la persuasion ou par la crainte, les appuis et les concours les plus précieux.
A l'origine même de la Compagnie, les Pères Miron et de Caméra, avaient cru devoir refuser, dans un esprit d'humilité, la charge de confesseurs du roi du Portugal. En apprenant cette décision, Ignace réprimanda vertement ses deux collaborateurs, leur démontrant que les Jésuites ne devaient négliger aucune occasion et aucun moyen de servir utilement la Compagnie. Depuis lors, les Pères Jésuites n'ont jamais manqué d'intriguer pour occuper de semblables fonctions. Ils se sont, en quelque sorte, spécialisés dans la charge de confesser les têtes couronnées --- ce qui était un moyen excellent d'obtenir leurs faveurs. Bochmer écrit avec raison: " Quand il (Ignace) envoie à tous les prêtres de l'Ordre, une instruction sur leurs devoirs de confesseurs, il est facile de voir qu'il est conduit par la pensée d'accroître la puissance de l'ordre par le Tribunal de la Pénitence ". François Xavier donnait de son côté des instructions... très habiles, à ses collègues en jésuitisme: " Vous prendrez garde de vous mettre mal avec les dépositaires du pouvoir temporel, lors même que vous verriez qu'ils ne font pas leur devoir en des choses graves... " Commencez-vous à comprendre comment et pourquoi l'illustre Compagnie parvint à se développer si rapidement ? Un document bien curieux nous est fourni par l'abbé de Margon: Lettres sur le Confessorat du Père Le Tellier. (L'abbé de Margon n'appartint pas à la Compagnie, mais il fut l'instrument des Jésuites.) Ces derniers préfèrent se servir de créatures prises en dehors de la Compagnie, afin de pouvoir plus facilement s'en désolidariser par la suite, s'il y a lieu. C'est ce qui advint à cet abbé de Margon : après l'avoir employé plus ou moins adroitement, les Jésuites le désavouèrent. Furieux, de Margon chercha à se venger en dévoilant les manigances de ses ingrats patrons. Ses lettres jettent un jour curieux sur le rôle du Père Le Tellier, confesseur de Louis XIV, et sur la mauvaise influence qu'il exerça sur lui. Dans son ouvrage sur sa Compagnie, le Père du Lac (qui fit beaucoup parler de lui pendant l'affaire Dreyfus) dit que ce fut " un dangereux honneur ", pour la Compagnie, de donner des confesseurs aux princes. En ce cas, pourquoi les Jésuites ont-ils recherché si souvent à exercer cette périlleuse fonction ? Ils ne se seraient pas exposés aux ennuis qui en pouvaient résulter s'ils n'avaient eu la certitude de trouver, en compensation, d'énormes avantages et de précieux privilèges. Par le Confessionnal, en réalité, ils ont dirigé les rois... et les reines, sans parler des favorites!

Ce sympathique jésuite est peut-être banquier ou psychiatre, à moins qu'il ne soit diplomate, conseiller auprès d'une multinationale ou de personnalités politiques, ou bien encore chercheur dans un institut scientifique. Rien ne permet d'identifier son appartenance.




Le Régicide et les Jésuites


Lorsque les Grands résistaient aux suggestions des fils d'Ignace, ceux-ci n'hésitaient pas à les faire assassiner. Les Jésuites avaient participé aux massacres de la Saint-Barthélemy d'une façon plutôt occulte, mais avec la Ligue, ils vont se lancer à fond dans la mêlée. À Toulouse, ils excitent des émeutes et fomentent un peu partout des troubles contre l'autorité royale, mettant à profit le désordre extrême dans lequel se trouve le pays. Les prédicateurs jésuites s'élèvent avec véhémence contre Henri III et soutiennent de toutes leurs forces le parti des Guise, car la Compagnie est subventionnée par l'Espagne et les immenses trésors du fanatique Philippe II sont à sa disposition pour lutter brutalement contre la Réforme. Dans leurs sermons contre Henri III, dont l'action anti-huguenote est jugée trop molle, ils le comparent à Néron, à Sardanapale, et. Le moine Jacques Clément, après avoir consulté son supérieur, le dominicain Bourgoin (qui lui déclare qu'il n'y a aucun Péché à tuer le roi et qu'il ira droit au ciel) frappe Henri III et le tue.

Le Jésuite Mariana écrira que le crime de Clément est " un exploit insigne et merveilleux ". En effet, Henri III avait été excommunié par le pape Sixte-Quint, qui avait délié ses sujets de leur serment de fidélité à son égard ! (Il est vrai que le même Sixte-Quint ne tardera pas à succomber mystérieusement à son tour, au moment où il voudra réfréner le zèle exagéré des Jésuites.) La haine des Jésuites contre Henri IV fut plus grande encore que contre Henri III. Ils multiplièrent contre lui les tentatives d'assassinat. Ce fut d'abord Barrière, stimulé par le Père Varade (de la Compagnie.) L'attentat de Barriere échoua et il fut exécuté, tandis que l'on n'osa pas inquiéter Varade. Henri IV avait beau multiplier les manifestations de bienveillance à l'égard du catholicisme, l'Église ne lui pardonnait pas son libéralisme. Le pape Clément VIII ne voulait pas désarmer et menaçait même de l'Inquisition les rares prélats français qui intercédaient en faveur du Béarnais converti. C'est que l'Edit de Nantes, dont il était l'auteur, qui reconnaissait la liberté de conscience pour tous, était un acte véritablement révolutionnaire pour l'époque. Un nouvel attentat, celui de Jean Chatel, est organisé par les Jésuites. Cette fois, Henri IV est blessé à la bouche. Le peuple, furieux, assiège le Collège de Clermont (qui devint par la suite le Lycée Louis-le-Grand.) Chatel avait été élevé dans ce collège jésuite. On y perquisitionne et l'on trouve, dans la cellule du Père Geignard, des papiers très compromettants. On y lisait, par exemple: " L'acte héroïque fait par Jacques Clément, comme doué du Saint Esprit, a été justement loué "."
" Si on ne peut le déposer (Henri IV) sans guerre, qu'on guerroie; si on ne peut faire la guerre, qu'on le fasse mourir ". Guignard fut inculpé, mais refusa de se rétracter, même sur l'échafaud. Il ne voulut jamais reconnaître Henri IV comme roi " puisque le pape ne l'avait pas reconnu ". Chatel et Guignard furent exécutés (7 janvier 1595.) La maison de Chatel fut rasée et une pyramide expiatoire fut élevée sur son emplacement. Puis les Jésuites furent expulsés de France sur l'ordre du Parlement. Ce qui n'empêcha pas l'historien jésuite Jouvenay de glorifier le Père Geignard et de le comparer.. à Jésus-Christ, le sauveur des hommes ! Tous les Jésuites ne partirent pas, et Henri IV ferma les yeux pour ne pas les exaspérer davantage, car il en avait terriblement peur. Il savait de quoi la Compagnie était capable et il vivait dans une inquiétude continuelle. D'autre part, il avait un confesseur jésuite, le Père Coton (" il avait du Coton... dans les oreilles ") qui l'importunait. Ses maîtresses et la plupart de ses courtisans le harcelaient aussi, lui demandant de laisser rentrer les Jésuites, pour les désarmer. Il finit par céder. Malgré les remontrances du Parlement, dont le Président, Achille de Harlay, lui écrit que " son geste sera fatal à la paix du royaume et dangereux pour la vie de Votre majesté ", Henri IV cède quand même aux Jésuites et il en donne les raisons dans une lettre qu'il envoie à Sully, disant que " les Jésuites ont des intelligences partout et que la vie inquiète et misérable qu'il mène est pire que la mort... " Les Jésuites rentrent donc en 1604. La pyramide expiatoire est enlevée. Huit ans plus tard, le roi sera mort, mais les biens de la Compagnie vaudront 300.000 écus de rentes et ils auront dépensé pour leur seule maison de La Fleche plus de 600.000 livres.

On s'étonne de l'influence que le Père Coton exerçait sur le roi. Pour obtenir sa confiance, il n'hésitait pas, en effet, à approuver ses débauches - technique habituelle des confesseurs jésuites à l'égard des puissants et des riches qui appréciaient beaucoup ces confesseurs si tolérants. (Henri IV avait de nombreuses maîtresses et des bâtards à profusion.)

Il allait jusqu'à le comparer au saint roi biblique David, qui possédait également un sérail Ajoutons que le Père Coton menait de son côté une vie très licencieuse. Bref, en 1610, Henri IV fut tué par Ravaillac. Les faits sont trop connus pour que je veuille les retracer ici. Je rappellerai seulement que Ravaillac avait demandé, de son propre aveu, à entrer dans la Compagnie et qu'il fut en étroites relations avec le Père d'Aubigny, curé de Saint-Séverin. Mais ce dernier ne fut pas inquiété. La reine, Marie de Médicis, était pressée de gouverner, elle étouffa enquêtes et poursuites. Le Père du Lac a cherché à innocenter la Compagnie de la mort de Henri IV. Voici ses arguments:

      1° Chatel n'accusa personne (cela prouve simplement sa fermeté de caractère) ;


      2° les textes régicides trouvés chez le Père Geignard reflétaient des idées qui étaient alors courantes et l'on aurait pu envoyer en Place de Grève dans ces conditions,

      "
outre des milliers de bourgeois, tous les moines et curés de Paris et tous les professeurs de l'Université
      ". (Voilà un argument qui se retourne complètement contre la thèse du Père du Lac, car il montre que les idées régicides étaient celles de la presque unanimité du clergé) ;


      3° si les Jésuites avaient été coupables, le Pape n'aurait pas manqué de les blâmer (le R. P. se moque de nous, Pape, roi d'Espagne et Jésuites avaient partie liée) ;


    4° Pourquoi l'aurions-nous tué? Nous n'y avions aucun intérêt, il ne nous gênait pas...C'est l'argument le plus habile. Il faut pourtant se souvenir que Henri IV, au moment où il tomba sous le poignard de Ravaillac, se préparait à soutenir la guerre contre l'Autriche et l'Espagne, les deux puissances foncièrement catholiques. Or, les Jésuites étaient à la solde de l'Espagne.

Autres exemples. --- L'Angleterre fut également déchirée par les menées de la Compagnie. Le pape Paul IV voulant enlever son trône à Élisabeth, les Jésuites fomentent des troubles, particulièrement en Irlande. Un attentat est perpétré contre la reine, par Guillaume Parry et la complicité du clergé (et même celle du nonce) fut établie. Les Jésuites excitent ensuite l'infortunée Marie Stuart contre Élisabeth. Babington, poussé par l'ambassadeur espagnol et par le Jésus te Billard, essaie à son tour de tuer Élisabeth. Il échoue et est supplicié avec douze de ses complices. Grâce aux Jésuites, les Espagnols s'introduisent en Irlande, d'où ils furent chassés en 1601. En 1603, nouveau complot contre Jacques Ier fils de Marie Stuart, qui ne donnait pas satisfaction intégrale aux Jésuites. Le P. Watson est exécuté avec de nombreux complices. Puis, c'est la conspiration des Poudres.




1580-Elisabeth I publie une loi interdisant
aux Jésuites toute entrée en Angleterre


Les Jésuites imaginent de faire sauter le Palais de Westminster au moment où le roi et la reine ouvriraient solennellement le Parlement. 32 barils de poudre sont entassés dans les caves, mais le complot est découvert par un hasard fortuit. Les conjurés avaient tous des confesseurs jésuites. Le Père Gérard, qui avait célébré une messe pour lesdits conjurés, parvint à s'échapper. Passons en Hollande. L'Espagne voulait abattre Guillaume de Nassau (dit " Le Taciturne "), homme des plus remarquables. Plusieurs attentats successifs sont préparés par les Jésuites. Jaureguy le blesse gravement; il est exécuté, ainsi qu'un moine nommé Tinnermann, qui l'avait confessé et encouragé. Un autre assassin, Geraerts, parvint à tuer Guillaume. Il avait consulté cinq ecclésiastiques, dont quatre Jésuites, dont il refusa de donner les noms. Le clergé catholique des Pays-Bas chanta les louanges du meurtrier. Revenons en France, pour dire deux mots de Damiens, ce fanatique qui tenta de tuer Louis XV. Il avait été pensionnaire des Jésuites à Béthune et à Paris. Au moment même de l'attentat (1757) les Jésuites faisaient jouer Catilina dans leurs collèges. Ils étaient mécontents de Louis XV. Le Dauphin, par contre, leur était sympathique. Bien que la complicité des Jésuites dans le crime de ce malheureux, tout imprégné de leurs théories, et qui répétait sans cesse " que la religion permet de tuer les rois ". Parlerai-je du meurtre de Jaurès ? C'est de l'histoire contemporaine et cela m'entraînerait dans des explications qui dépassent le cadre de la présente étude. Le meurtrier, Raoul Villain, membre du Sillon de Marc Sangnier n'était qu'un instrument irresponsable, dirigé et conduit dans l'ombre. Il frappa Jaurès, pour avoir servi la Paix et le rapprochement franco-allemand, avant 1914. Et le tout récent assassinat du général Obregon, président de la République mexicaine, n'est-il pas l'œuvre des Jésuites, qui avaient déjà essayé de faire tuer Calles, pour briser la politique anticléricale et laïque des démocrates mexicains. N'est-ce pas une religieuse, la sœur Conception, et un prêtre, qui ont armé le bras du criminel Toral ? Comment les Jésuites hésiteraient-ils à frapper un libre penseur, alors qu'ils n'ont pas reculé devant le meurtre de certains papes ! Innocent XIII, ayant dit qu'il se proposait de réformer la Compagnie, mourut subitement peu après.

Le Père Ribadeneira n'écrit-il pas, en parlant d'un autre pape: " Sixte-Quint rédigea un décret par lequel il ordonnait d'appeler désormais notre Ordre, non plus Société de Jésus, mais Société des Jésuites. Par bonheur, le temps venu où le Pape eut en mains les copies officielles de son décret, serrées dans son secrétaire pour les publier dans quelques jours, le Seigneur lui barra la route et il perdit la vie... au moment qu'il prétendait dépouiller la Compagnie de Jésus de ce titre glorieux et de ce très doux nom ".
Le pape Sixte Quint avait commis d'autres crimes.

En particuliers il avait mis à l'Index le livre du cardinal Bellarmin sur l'obéissance aveugle. Son successeur Urbain VIII revint sur cette décision et les Jésuites eurent gain de cause une fois de plus. Mais comment peuvent-ils s'indigner des accusations que l'histoire a portées contre eux, lorsqu'on lit sous la plume d'un Jésuite aussi célèbre que Ribadeneira des phrases aussi imprudentes que celle que je viens de rapporter? D'autant plus que derrière l'impertinence apparaît la satisfaction d'être débarrassé d'un adversaire --- et de quel adversaires. La mort de Clément XIV est tout aussi troublante. D'une Santé robuste, jeune encore (63 ans) il disparaît brusquement, après cinq années de pontificat. Cependant, il se méfiait et ne mangeait rien que des mains d'un moine, ami d'enfance. Il savait bien que les Jésuites ne lui pardonneraient pas d'avoir prononcé la dissolution de leur Ordre.




Paru dans la revue Undercover #4, novembre 2002
40 rue du Paradis
F-76530 Grand-Couronne
France.
Éditeur: Joël Labruyère
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15 mars 2011

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