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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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manipulation
18 mars 2017

INFLUENCE PSI À DISTANCE : LES PROGRAMMES à l'étude .

 

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Un être humain peut-il en influencer un autre à distance ? Il est vraisemblable que cette question se posait déjà à l’aube de l’humanité. Qui n’a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, de pouvoir modifier le comportement d’une personne à son insu afin qu’elle satisfasse ce que nous désirions ? Ne nous voilons pas la face : cette capacité d’influencer les autres représente un tel pouvoir qu’il est facile d’imaginer que très tôt les hommes ont essayé d’en obtenir la maîtrise. L’histoire nous laisse supposer que certains y soient parvenus. Nous avons tous croisé – ou croiserons – un jour une personne qui nous donne l’impression de posséder cet étrange et redoutable pouvoir. Mais est-il bien réel ce pouvoir ?

 

Charisme, forte personnalité : influence paranormale ?

 

Dans la majorité des cas nous avons affaire, tout simplement, à des individus doués d’un “ super charisme ”, d’une forte personnalité, d’un ascendant à la limite de la menace – dans certains cas - sur les autres… Bref, c’est quelqu’un devant lequel on se sent très mal à l’aise et dont on s’éloigne, dès que l’on peut, avec un réel soulagement ! Ce type de personnage, par son attitude envers son environnement, influence à son profit son entourage direct privé et professionnel. Dans notre société, il acquiert une position de leader avec des responsabilités. Il est dans le profil idéal du meneur d’hommes et réussit aussi bien comme chef d’entreprise, militaire ou… homme politique. Vous aurez compris qu’il ne s’agit pas ici de développer ce type “ d’influence ” qui fait partie peu ou prou de notre quotidien. Cependant, il nous a semblé utile de faire d’emblée la distinction avec l’influence à distance ou suggestion à distance, qui est considérée comme un phénomène parapsychologique à part entière et est étudié comme tel.

 

Un pouvoir inquiétant

 

L’action d’influencer à distance une personne – à son insu ou non – sans l’utilisation de moyens et/ou supports connus, s’inscrit dans la catégorie des phénomènes paranormaux qualifiés d’ E.S.P. : Extra Sensory Perception. Pour mémoire les phénomènes Psi se traduisant par des effets “ physiques ” tels que la psychokinèse (action de l’esprit sur la matière) sont qualifiés d’effets P.K. Assimiler et classer l’influence à distance dans la famille des effets Psi est parfaitement justifié comme nous allons le voir. Est-ce paranoïaque que de qualifier d’inquiétant cette capacité de pouvoir agir à distance sur autrui ? Oui, dans la mesure où non seulement cette action est effectuée à l’insu d’un individu, mais de plus que le motif de cette influence peut nuire à celui qui en est victime. Comme dans tout pouvoir que l’homme possède et qui le rend “ supérieur ” à ses contemporains, il dispose de la faculté : soit de l’utiliser négativement, soit au contraire d’exacerber ses possibilités “ particulières ” pour mieux aider son prochain. Cependant relativisons quelque peu les possibilités de ce phénomène Psi en prenant pour exemple, l’hypnose et ce malgré qu’il y ait pour cette dernière, une différence notable, puisqu’elle est pratiquée avec le consentement du sujet. Nous voudrions souligner le fait que le praticien hypnologue, sophrologue, ne peut “ suggestionner ” valablement son patient, qu’à l’aide de messages qui ne sont pas en totale opposition avec la psychologie du sujet. Autrement dit l’inconscient rejettera tout suggestion incompatible avec la structure mentale de l’hypnotisé. Il est vrai qu’un “ maquillage ” habile du message consistant à détourner son sens initial, peut faire illusion pour l’inconscient. Souvenons-nous des hypnotiseurs de music-hall qui font se dévêtir de jeunes femmes sur scène, en leur suggérant qu’une chaleur étouffante les environne ! Le message reste assez rudimentaire et peu complexe et de plus, le sujet est proche de l’homme de spectacle . Par contre si l’hypnotiseur devait faire perdurer le message, hors sa présence et avec un légère complexification de la suggestion, il y a peu de chance que son action se révèle efficace. Les limites de l’influence à distance sont assez comparables et les censures de l’inconscient joueront dans la majorité des cas leur rôle. Mais là où elle se révèle pernicieuse et dangereuse, c’est – répétons-le - la possibilité d’en user à l’insu de la “ victime ”. Le message suggestif pourra être régulièrement émis et finir par influencer la personne visée. De même que pour l’exemple que nous avons pris, “ l’influenceur ” malintentionné, embellira le message, le rendant “ moral ” de façon à ce que l’inconscient du “ récepteur ” involontaire, soit berné.

 

Mais comment est-ce possible ?

 

Beaucoup peuvent se demander : mais comment cela peut-il être possible ? Dorénavant devons-nous être inquiets, nous méfier du comportement de telle ou telle personne de notre entourage ? Avons-nous parfois l’impression d’agir contre notre volonté ou faire une action, comme guidé, dans un état de semi-conscience ? De grâce, ne réagissons pas comme certains, à la lecture d’un dictionnaire médical en nous appropriant le quart des pathologies qui y sont décrites !

 

Pour apaiser les quelques inquiétudes que notre propos aurait pu susciter nous allons développer plus en détails ce phénomène Psi. Premier préalable : comme tout phénomène paranormal, si potentiellement, nous avons tous la possibilité de le produire, en réalité peu arrivent à pouvoir le manifester concrètement. Contrairement à la télépathie, phénomène assez “ voisin ”, qui peut être plus facilement développée, l’influence à distance nécessite une préparation, un apprentissage très spécifiques. Cela dit, il existe des sujets qui pratiquent spontanément, intuitivement l’influence à distance, mais ceci est rarissime. Ayant eu l’occasion d’expérimenter dans la plupart des laboratoires de parapsychologie de la Planète, j’ai pu constater que les sujets Psi sélectionnés pour pratiquer l’influence à distance présentaient d’emblée des capacités paranormales dans des domaines voisins : vision à distance, télépathie, pré ou rétrocognition et ou produisaient des effets P.K. significatifs.

 

Des Etats de Conscience Modifiés

Communs avec la télépathie, la clairvoyance…

 

Les sujets que l’on forme doivent acquérir une excellente maîtrise de l’auto-induction Psi. En clair cela signifie qu’ils doivent créer à volonté des E.M.C. (Etats Modifiés de Conscience) où l’E.E.G (Electro Encéphalo Gramme) témoin de cet état : inscrira l’émission d’ondes alpha a lentes ( bouffées de 7 Hz) et – au moment de l’action Psi d’influence – des ondes kappa k (43 Hz). Cet état devant être obtenu tout en restant conscient, pouvant converser et être dans l’action ! Or la neurophysiologie nous enseigne que l’apparition d’un tel tracé EEG n’est possible qu’en état de sommeil paradoxal, de méditation et que, dans tous les cas, les yeux doivent être clos. Rien ne se passe de la sorte chez notre sujet !

 

Un lien invisible entre le sujet et le “ receveur ”.

 

On retrouvera ici des points communs à la psychométrie. Le sujet opérera beaucoup plus efficacement si il dispose d’éléments physiques appartenant à la personne qui subira son action. Ces éléments peuvent être des phanères (ongles, cheveux) ou des objets très intimes : bijou, montres, vêtements. Une ou plusieurs photos (c’est le seul élément dont dispose le plus souvent le sensitif) sont des aides toutes aussi précieuses, voire plus si il s’agit de photos à développement instantané type Polaroïd®. Tout ou partie de ces objets vont constituer un lien invisible indispensable entre les deux acteurs concernés (dont l’un, bien involontaire dans certains cas !). Comment ce lien est-il possible ? Les objets familiers dont les photographies, contiennent une “ information ” , une “ mémoire ” liées au propriétaire. Cette “ mémoire ” des objets est mieux compréhensible grâce à l’apport de la physique de l’infiniment petit : la physique quantique. Le sujet se met en résonance informative avec l’objet qu’on lui a remis et peut ainsi tisser un lien à distance (l’éloignement n’ayant pas d’incidence) avec le “ percipient ”. Ses formes pensées cohérées, peuvent ainsi avoir une certaine efficience. Il faut noter que dans les expériences auxquelles j’ai assisté dans les pays de l’Est, l’opérateur était préparé par un ou deux psychologues qui bâtissaient un scénario destiné à convaincre le sujet du bien fondé “ moral ” de son influence.

 

Car si nous avons souligné la relative protection dont jouissait le “ récepteur ” ; l’émetteur est, lui aussi, dans la même situation. Si son inconscient le “ censure ” pour des raisons associées à sa morale, son éducation, sa personnalité ; il sera incapable de réaliser la moindre influence efficace. Quand tous les paramètres que nous venons d’énumérer sont réunis, force est de reconnaître que l’influence à distance devient alors le phénomène Psi le plus utile ou le plus…néfaste. Ce n’est pas Esope (fabuliste Grec. 6 ème siècle av.J-C.) qui nous démentira. Comme pour d’autres phénomènes paranormaux ; nous avons la possibilité d’en faire bon usage ou au contraire de l’utiliser dans le but de nuire à nos contemporains. On peut comprendre aisément pourquoi on parle peu de ce type de phénomène paranormal au niveau du grand public. Les militaires et politiques ont rapidement saisi tout le parti qu’ils pouvaient tirer d’un tel pouvoir : pour exemples : influencer le discours d’un homme politique en modifiant suffisamment son sens , intervenir sur des marchés d’armement ou des négociations politico - financières importantes, ou encore, induire des troubles comportementaux sévères, voire des pathologies au pronostic sombre.

 

Dès 1965 les Russes étudient le phénomène

 

Les Russes, sous la férule du Prof. Leonid Vassiliev de l’Université de Leningrad (actuelle St Pétersbourg) avait, dès la fin des années 1960, impulsé des recherches parapsychologiques officielles, financées par l’état. Les savants soviétiques n’étaient guère intéressés par les phénomènes dits physiques (PK) et les sujets qu’ils montraient régulièrement au bloc occidental  et qui démontraient des prouesses télékinésiques : Nina Kulagina, Boris Ermolaev, Alla Vinagrodova, Elvira Shevchuck, etc. étaient surtout destinés à créer un leurre en masquant ainsi la véritable nature des recherches parapsychologiques, à savoir : l’influence à distance.

 

Confidences d’un ancien du KGB

devenu agent de la CIA !

 

« Il ne fait absolument aucun doute que le pouvoir le plus étonnant et le plus formidable au; monde — le pouvoir de l'esprit humain — est sur le point d'être parfaitement contrôlé par les autorités militaires soviétiques».

 

On a déjà entendu ce genre de déclaration au cours des dix dernières années. Mais celui qui parle aujourd'hui le fait en connaissance de cause. Il s'agit de Nikolaï Kokolov, un transfuge du K.G.B. que la C.I.A. emploie maintenant pour essayer d'en savoir plus sur les préparatifs parapsychologiques des ex. Soviétiques, à l’éventualité d’un genre de guerre nouveau. Kokolov a cinquante-cinq ans. Petit bonhomme rondouillet et passe-muraille, le cheveu rare et l'air inoffensif... le portrait type de l'espion de notre époque, où les James Bond ne font plus recette que dans les salles de cinéma.

Il y a une dizaine d'années, il a été détaché par les services secrets soviétiques pour obtenir des renseignements sur la physique nucléaire et la technologie des lasers. La vie californienne le tentant davantage que la merlotza des printemps moscovites, il a offert ses services à la C.I.A. qui s'est empressé de les accepter. Depuis, il vit secrètement dans la région de Los Angeles et on l'emploie à percer à jour les projets psi des Russes, en matière de conditionnement des populations, de psychocinèse, de télépathie militaire ou d'actions d’influences stratégiques à distance. Il essaie en particulier de recueillir un maximum de renseignements auprès des émigrés soviétiques qui demandent l'asile politique aux Etats-Unis et qui sont très souvent des scientifiques bien informés sur les menées secrètes de l'Armée Rouge ou du KGB (actuel FSB). La moisson en vaut la peine.

 

«J'ai acquis la conviction, déclare le dissident, à partir de ce que j'avais moi-même vécu en U.R.S.S (maintenant CEI) et de ce que j'ai appris par la suite, que les programmes de « mind control» soviétiques sont entièrement sous l'égide du KGB. qui dispose pour les réaliser de fonds illimités. Quelques-uns des plus grands esprits scientifiques du monde actuel travaillent, parfois à leur insu, à parfaire les moyens d'intoxiquer et de contrôler subliminalement les pays occidentaux. Parallèlement, on met au point des appareils fondés sur la physique avancée et la technologie des lasers capables d'amplifier à volonté le pouvoir de médiums détectés et entraînés systématiquement à des fins militaires de l'autre côté de l’ex rideau de fer. En matière de parapsychologie, des techniques tout à fait nouvelles ont été découvertes. Nous n'en avons encore qu'une vague idée en Occident... ».

Kokolov cite, par exemple, des travaux conduits dans la plus grande discrétion à l'Université de St Pétersbourg. Sous prétexte d'étudier l'anatomie et la physiologie du cerveau humain, des savants russes ont dressé de véritables cartes cérébrales qui permettent d'agir à distance sur n'importe quel individu de la planète.

 

« Cela peut sembler impensable, commente un spécialiste américain de ce genre de problème, le professeur Eerkens. Et pourtant c'est, en théorie, très possible. Malheureusement, chez nous, nous n'en sommes encore qu'à la théorie. Les Russes, eux, ne discutent pas du bien-fondé ou des insuffisances de cette dernière. Ils agissent, un point c'est tout ! »

 

Comment peut-on agir à distance avec une carte du cerveau ? Par des techniques finalement assez proches de l'envoûtement traditionnel. En disposant de l'empreinte cérébrale d'un individu, il est envisageable de contrôler cette personne, dans la mesure où l'on connaît le moyen d'intervenir par transfert à partir de l'empreinte. Les Soviétiques ont beaucoup travaillé sur le problème. On se souvient, rappelle Kokolov, des expériences à distances avec des magnétiseurs sur des photographies d'aura. Djouna Davitachvili, la célèbre guérisseuse de Brejnev, s'est rendue célèbre dans le monde entier par les résultats qu'elle a obtenu à l'université d'Alma-Ata, avec les docteurs Venyamin Pushkine ou Spirkine. La cartographie encéphalique de l'université de Saint Pétersbourg reposerait sur un procédé identique. Un médium ou un appareil très spécial agit sur la représentation d'un cerveau donné. On amplifie le processus. On le dirige . Kokolov cite encore les travaux de l'Institut de Radio-technologie de Moscou. Pourquoi travaillerait-on sur des problèmes de parapsychologie appliquée dans un centre qui paraît voué par vocation à des recherches beaucoup plus techniques ? D'abord, parce que les chercheurs militaires soviétiques sont passés maîtres dans l'art d'utiliser les ondes radio et télé pour véhiculer des messages subliminaux de contrôle mental. Ils l'ont déjà démontré au cours de plusieurs expériences: on se souvient qu'entre 1973 et 1978. ils ont régulièrement « arrosé » les ambassades et missions commerciales occidentales avec de tels stimuli indécelables. Résultats: des nausées chez les diplomates américains ou ouest allemands, des troubles du comportement en général, plusieurs attaques cardiaques et une foule de dépressions nerveuses...En second lieu, les Russes semblent tout près, assure Kokolov, de maîtriser le moyen de transférer à distance un effet de psychocinèse. Kulagina arrête le cœur d'une grenouille grâce à ses extraordinaires facultés. Boris Ermolaev et Toffik Dadashev, deux des sujets préférés des parapsychologues soviétiques, sont capables, dit-on, de performances encore plus extraordinaires. Kokolov n'hésite pas à affirmer qu'on entraîne tout ce beau monde pour des assassinats ou du moins des manipulations psychophysiologiques à distance. « Dans un laboratoire secret, ajoute-t-il, on étudie les vieux procédés de la magie tibétaine. Des moines ont été contraints d'entraîner des sujets psi particulièrement doués à fracturer, à une distance de près d'un kilomètre, la colonne vertébrale de prisonniers choisis à leur insu pour l'expérience... ».

 

Science-fiction d'un goût douteux ou mythomanie du dissident qui ferait tout pour dénigrer son ex-patrie ? Nikolaï Kokolov était — et il est toujours — un espion On l'a entraîné à ne pas se laisser aller à l'outrance, quelque forme qu'elle prenne. D'autre part, il a participé au nouveau programme américain de parapsychologie militaire, pour lequel le Pentagone et les services secrets ont engagés plus de 20.000.000 de $. Un autre dissident soviétique, médium celui-là, fait aussi beaucoup parler de lui depuis quelques mois. Il s'agit de Lev Schneider, un télépathe au prodigieux talent qui a sans doute lui aussi travaillé pour le K.G.B., alors qu'il se trouvait encore en Union Soviétique dans les années soixante dix. « Schneider, déclare Larry Kuznetz de la Nasa, est un véritable détecteur de mensonges humain. Il est capable de lire n'importe quelle pensée. Dans la mesure où il dispose d'un support adéquat il peut travailler à plusieurs dizaines de kilomètres de son interlocuteur psychique. Et rien ne lui échappe. Impossible de lui cacher quoi que ce soit. Mais ce qui est le plus extraordinaire c’est son pouvoir d’influence à distance sur le comportement de sujets dont il n’a eu en mains qu’une simple photographie !».

 

Lui aussi est engagé dans le nouveau programme parapsychologique évoqué plus haut. Il connaît bien les techniques utilisées par les chercheurs soviétiques, dans la mesure où il a fait lui-même l'objet d'expériences spécifiques. Et il y a bien d'autres Américains ou dissidents de l'Est qui cherchent à percer ces inquiétants secrets. Si les Russes sont aussi avancés qu'on le dit, comme tout porte à le croire, ce serait effectivement le moment ou jamais de chercher au moins une parade.

 

Des expériences stupéfiantes

 

Si j’ai pu relater les quelques expériences d’influence à distances auxquelles j’ai participé comme sujet et ou comme observateur, sur le territoire soviétique et les Républiques Socialistes ; cela est dû à la publication le 25 septembre 1995 par le Pentagone d’extraits de l’opération Stargate. En conséquence, je n’étais plus lié au devoir de réserve auquel j’étais astreint depuis des années. Cette opération très “ spéciale ” a consisté pendant près de 25 années, à utiliser les capacités Psi de sujets pour effectuer de l’espionnage à distance à partir de laboratoires de l’ US Army ou de la CIA, vers les Pays représentant un ennemi potentiel : URSS, Corée du Nord, Lybie, Iran, etc. Pour ce qui me concerne, me rendant régulièrement en URSS et en RDA en qualité d’invité officiel par l’Académie des Sciences (Prof. Adriamkine) dans le but d’échanger et d’expérimenter dans des laboratoires de parapsychologie ; je suis devenu un “ collaborateur ” utile pour une officine de renseignements (surtout lorsque l’on sait que la majorité des laboratoires en question sont au sein de sitesmilitairesclassifiés.). Je ne rapporterai ici, à titre d’exemple que deux expériences significatives que j’ai effectuées dans le domaine de l’influence à distance

 

Avril 1982. Hôpital d’Etat Gannuskin. Moscou

 

C’était la quatrième fois que je me rendais dans ce centre hospitalier, accompagné – comme toujours – par deux guides “ bienveillants ” . Holowinskia, Chef du service de neurophysiologie m’accueillit ainsi que ses deux assistants. Je connaissais le but de l’expérience et avais essayé d’y surseoir à plusieurs reprises. Mais maintenant, j’étais acculé à me soumettre à l’expérimentation. J’avais déjà assisté à des observations d’influence psi sur des humains, mais cette fois ci j’en étais l’acteur. Mon émotion et mon anxiété étaient à leur comble : agir sur un autre être humain m’angoissait, me mettait mal à l’aise. Le protocole était certes bien défini et rôdé avec d’autres sujets, mais je craignais un incident car il s’agissait d’influencer à distance le rythme cardiaque d’un volontaire ( ?) situé dans une pièce d’un pavillon voisin. Le sujet récepteur étant isolé dans une cage de Faraday (isolation par feuilles de plomb). Assis sur un fauteuil qui fait plutôt penser à une chaise électrique, il est bardé de fils reliés à des appareils de contrôles : EEG, ECG, EMG (électromyographe). Une caméra permet aux trois moniteurs vidéos qui sont dans notre salle de voir le sujet “ percipient ” et les deux médecins qui sont à ses côtés. C’est un homme jeune, d’allure sportive sur lequel je dois provoquer une tachycardie. C’est à mon tour de m’asseoir . Face au moniteur central j’observe attentivement Vladimir S. et suis impressionné par tous les fils qui partent de sa tète et de son thorax. En haut à gauche de l’écran s’affiche le nombre de pulsations/minute du cœur : 45 pls/m. Progressivement, je “ plonge ” dans un EMC que j’ai bien du mal à maintenir tant je me sens impliqué dans cette expérience. Une heure s’est déjà écoulée et je ne suis toujours pas en mesure de produire quoique ce soit. Holowinskia et Romakhov son assistant prennent conscience de mon anxiété et de ma tension psychique. Ils proposent une pause où la détente va s’instaurer.

 

Lorsque je reprends ma place, je n’ai plus que le désir de réussir et évacue (momentanément) mes inquiétudes éthiques. Tout alla ensuite très vite : la projection mentale du myocarde et de son système nerveux intrinsèque modifiant son rythme m’apparut clairement. L’écran témoigne nettement que l’effet Psi a débuté : le chiffre qui s’affiche varie sensiblement : 62, 68, 72 puis par sauts, bondit de 74 à 95 et finit par faire un pic de 145 pls/m. La tachycardie est manifeste et on peut voir sur les écrans, les observateurs situés près de Vladimir, s’agiter. C’est alors que ce dernier se lève soudainement de son siège et retombe lourdement sur le côté, entraînant dans sa chute les fils et les câbles des appareils de contrôles. Les écrans s’opacifient instantanément, sans doute volontairement, afin d’éviter que je tire des conclusions dramatiques.. Nous ne pouvons plus voir ce qui se passe. Seules les communications téléphoniques nous tiennent informés de la situation. Je suis effondré, Rhomakov, tente de me réconforter en m’affirmant que ce n’est qu’un malaise sans gravité et que Vladimir peut bénéficier si besoin est, du service de réanimation situé deux immeubles plus loin. J’appris un peu plus tard dans la soirée qu’en réalité cette tachycardie paroxystique avait induit un micro-infarctus du myocarde…provoqué par une contraction transitoire d’une artère coronaire. Cet incident non prévisible pouvant se produire chez des sujets en excellente santé lors d’un effort violent. Cette expérience parmi beaucoup d’autres, faites à l’Est comme à l’Ouest. est non seulement démonstrative de la réalité de l’influence à distance mais également de la nécessité de faire preuve d’une grande prudence et d’une réelle éthique. Ici il s’agissait d’augmenter le rythme cardiaque, mais dans d’autres laboratoires (Tbilissi, Kharkov, Taganrog, Tomsk…) les expériences portèrent essentiellement sur le cerveau et aboutirent à des modifications de comportement ahurissantes.

 

Championnat du monde d'échecs sous influence

 

Ici les événements ne se sont pas déroulés dans les pays de l'Est, mais le fait que les protagonistes soient soviétiques – et surtout connus -, justifie la place de cette anecdote dans ce chapitre. Extraits de, « Psychic » ou le pouvoir de l’esprit sur la matière pages 133 à 135.

1978, Baguio (Philippines)

Ce match d'échecs de championnat du monde s'annonce comme un duel sans merci. D'un côté, le champion du titre, Anatoli Karpov ; de l'autre, Victor Korchnoï, soviétique et... dissident ! Il s'agit d'une véritable «guerre » Est-Ouest par joueurs interposés. L'enjeu politique est considérable. Mais que diable puis-je bien faire ici ? Je suis totalement inculte en matière d'échecs et qui plus est, les matchs débutés depuis quelques jours, dureront plusieurs mois. De surcroît ma présence ici n'est requise qu'une cinquantaine d'heures...

 

Aujourd'hui, ma mission n'a rien à voir avec le renseignement, et le contact préliminaire que j'ai eu à Paris, rien de commun dans le fond comme dans la forme avec ce dont j'ai l'habitude. Pas de code-grille, pas de dispositions particulières de communication, mais un entretien agréable avec une charmante Américaine d'une trentaine d'années, Pamela Withford à l’hôtel « Crillon » à Paris. Pamela m'explique qu'aux Philippines, on assiste, depuis une dizaine de jours, à une forme de « déstabilisation» de Victor Korchnoï (le dissident).

P.W : « Après avoir pensé à une certaine paranoïa de sa part, lorsqu'il a dit être sous l'influence d'un médium "associé" à Karpov pour le battre, nous avons été obligés de nous rendre à l'évidence : son comportement était différent, très différent à des moments particuliers. Nous souhaitons que vous vous rendiez à Baguio, pour nous aider à y voir un peu plus clair et, pourquoi pas, pour tenter vous-même d'influencer défavorablement Karpov. Il nous faut réagir rapidement avant que la situation devienne catastrophique. ».

J.P. G.« Pamela, je sais par qui vous êtes envoyée... au téléphone, votre appel comportait le code adéquat. On a dû vous dire que j'ai toujours une très grande réticence quand il s’agit d’utiliser le psi pour une action d'influence sur autrui, et je suis étonné que l'on me demande ce genre de travail »

P.W :« Ici on ne vous demande rien de tel. Aidez-nous simplement à savoir de quoi il retourne, et nous verrons ce que nous pourrons faire pour contrebalancer les événements. Peut-être aurez-vous simplement à insuffler de la confiance à Korchnoï, O.K. ? ». Bien que rechignant un peu, je donne mon accord tout en précisant que je ne pourrais rester très longtemps sur place.

 

Echec et mat, ou la victoire du psi

 

Pour redonner confiance à Korchnoï, on lui signale la présence — à quelques mètres de lui — d'un puissant médium européen venu spécialement pour le soutenir et faire barrage au médium de son rival. De mon côté, j'essaie de localiser le psychic en question. Chose extrêmement facile : il suffit simplement d'observer son attitude. Avec son regard constamment fixé sur Korchnoï, il fait d'ailleurs plus penser à un hypnotiseur qu'à un sujet psi. À plusieurs reprises, Je constate que Korchnoï a bien repéré son « bourreau ». Il ne fabulait donc pas. D'ailleurs, en tant qu'ancien du « rideau de fer », peut-être a-t-il déjà connu ce genre d'aide... Je lui conseille, par l'intermédiaire de mon contact sur place, de chausser des lunettes noires. Il semble quelques instants plus détendu, mais, assez vite, la panique s'empare à nouveau de lui. Ne désirant, en aucun cas, agir sur Vladimir Zoukhar (c'est son nom), nous demandons, avec Korchnoï, que ce médium perturbateur ne soit plus placé au premier rang, mais au fond de l'amphithéâtre. Ce qui, hélas, ne change pas grand-chose, car Karpov mène par quatre parties à une. En désespoir de cause, nous obtenons que les officiels expulsent Zoukhar.

 

Dès ce moment, Korchnoï reprend le dessus, sécurisé par ma présence et celle de deux yogis (présents depuis le début), et domine le jeu. La « guerre » reprend : les assistants de Karpov demandent l'expulsion des yogis. Quant à moi, j'ai pu préserver mon anonymat, et rester proche de Korchnoï. Force est de constater que lors de ma présence, le dissident reprit le dessus et domina le jeu. Hélas, je dû rentrer en France. De retour, j'ai suivi, de temps à autre, quelques extraits de la partie. Trois mois après le début des matchs, la partie décisive fut retransmise par les médias. Et qui puis-je apercevoir, à la télévision, derrière Karpov ? Vladimir Zoukhar en personne, le regard toujours fixé sur Korchnoï, qui perdit tous ses moyens et... la partie !

 

Dans cette histoire, il y a du positif : une certaine prise de conscience des Occidentaux de l'infiltration des psychics par les Soviétiques, dans des jeux et des sports de compétition de niveau international.

 

Que fera l’Homme du 21 ème Siècle ?

 

Comme toujours, l’homme dispose du libre arbitre pour utiliser ces phénomènes Psi, pour le bien des congénères et non pour leur nuire. Espérons que l’humanisme et la sagesse l’emporteront. Le bilan –pour ce qui me concerne – n’a pas que des aspects négatifs. Toutes ces expériences permettent de mieux comprendre le rôle des personnes qui soulagent ceux qui souffrent. Elles confirment également, qu’à l’instar de la psychométrie, on peut, avec une simple photo, venir en aide à distance. Mais aussi qu’il peut être imprudent de confier une de ses photos à… n’importe qui !

 

Kennedy, 1947.

Je fais référence à la fable où Esope nous conte comment un esclave fut affranchi par son maître. Ce dernier recevant des convives amis demanda à son esclave de préparer le meilleur des mets. Celui-ci leur servit de la langue (plat peu prisé à l’époque) engendrant la colère du maître. Ce à quoi répondit l’esclave : « Mais maître, la langue ne dispense t-elle pas : la connaissance, le réconfort, les poèmes, l’amour.. ». Le maître fit taire son courroux, mais n’affranchit point pour autant son esclave. Quelque temps après, invitant des personnes pour lesquelles il nourrissait une certaine aversion, il demanda à son esclave de servir le met le plus infect qui soit. Ceux qui ne connaissent pas cette fable auront deviné que l’esclave servit encore de la langue aux invités. Le maître comprit le « message » de son esclave : la langue peut trahir l’ami, transmettre le mensonge, proférer la haine, etc. Et l’esclave fut affranchi !

Georges Bush (Père) a été soumis à une influence Psi sur une période de 8 semaines par un sujet Tchèque formé en Russie. Publié in Science Illustrée 1995

Cette déclaration a été faite avant 1989.

Opération « Scanate » puis baptisée « Stargate ». Publiée le 25 septembre 1995 par le Pentagone.

Appartenant au KGB.

 

Les premières études expérimentales classiques

Les expériences de Brugmans

Publiées initialement en français, les expériences de Brugmans ont survécu, dans l’ensemble, à « la règle des dix ans ». Elles ont été réalisées à l’Université de Grönigen. Le sujet sélectionné, Van Dam, s’asseyait dans une cabine et choisissait un symbole qu’un émetteur, installée un étage au dessus, avait choisi au hasard, en tendant le bras et en tapant le symbole en question sur un échiquier.

Schouten, S. A. & Kelly, E. F. (1978) On the experiments of Brugmans, Heymans, and Weinberg. European Journal of Parapsychology, 2, 247-290

Pope, D.H. (1952) The Brugmans experiment. Journal of Parapsychology, 16, 1-3

Gardner Murphy fournit aussi une traduction et une revue critique révélant, selon lui, certaines imperfections mineures dans le rapport.

Murphy, G. (1961) Challenge of Psychical Research, New York, N.Y. : Harper & Row. Pp. 56-62

Les expériences au laboratoire de parapsychologie de l’université de Duke

Les travaux de Rhine réalisés au laboratoire de parapsychologie de l’université de Duke nécessitent un commentaire spécifique, étant donné les nombreuses conceptions erronées les concernant. Quand Rhine atteint l’âge de la retraite, il déménagea son laboratoire dans d’autres locaux ; ce déplacement lui permit de continuer ses recherches en tant que directeur et de consacrer le travail de l’institut, grâce à des donations privées, exclusivement à des recherches à plein temps, sans heures d’enseignement à l’université de Duke. Ce fut peut-être une erreur historique majeure : privatiser le laboratoire n’a pas seulement signifié une perte de statut, mais a aussi ralenti le lent processus d’intégration de la parapsychologie au sein de la psychologie traditionnelle en milieu universitaire.

Il est également possible que la publication de travaux de recherche quasi exclusivement dans le Journal of Parapsychology plutôt que dans des journaux de psychologie traditionnels peut avoir également contribué à isoler les chercheurs de leurs pairs. Ces facteurs peuvent même avoir des répercussions encore aujourd’hui et expliquer pourquoi la parapsychologie est mieux établie en Europe, où elle a maintenu des liens avec les universités. Ces difficultés, ces réussites et ces revers, ont été consignés par deux historiens (Mauskopf et McVaugh, 1980) à Duke. Ils rapportent que quelques cinquante équipes de recherche universitaires ont fait des expériences avec les techniques de cartes-test PES développées par Rhine et ses collègues. Bien que certaines aient réussi à obtenir des résultats avec des sujets individuels, les résultats ne furent pas les mêmes que ceux que Rhine leur avait laissé espérer, à savoir qu’un sujet sur cinq était doué. Beaucoup de psychologues ont alors pensé qu’ils avaient mis en place les bonnes conditions mais que les résultats positifs se faisaient attendre. Ils sont donc simplement passés à autre chose. L’ouverture d’esprit n’a cependant pas duré longtemps et Louisa Rhine décrit de nombreux étudiants diplômés et doctorants appartenant à l’époque au laboratoire, qui ont quitté ce champ de recherche, en raison du préjudice qu’un lien soutenu avec la parapsychologie pouvait causer à leur carrière. L’ouvrage qui détaille les réalisations expérimentales du laboratoire de Duke jusqu’en 1940 est :

Rhine, J.B., Pratt, J. G., Smith, B. M., Stuart, C. E., Greenwood, J. A. (1940/1966) ESP After Sixty Years Boston : Bruce Humphries [La PES après soixante ans]

Et les deux expériences les plus citées sont :

Rhine, J. B. & Pratt, J. G. (1954) A review of the Pearce-Pratt distance series of ESP tests. Journal of Parapsychology, 18, 165-177. [Revue des series de tests PES à distance de Pearce-Pratt]

Pratt, J, G. & Woodruff, J. L. (1939) Size of stimulus symbols in extrasensory perception. Journal of Parapsychology, 3, 121-158. [Taille des symboles stimulus en perception extrasensorielle]

Le travail de Rhine a été sévèrement critiqué par Mark Hansel (1980) dans son livre ESP - A Scientific Evaluation qui spécule sur divers scénarios dans lesquels les sujets et les expérimentateurs pourraient avoir triché (Voir Parker, 1991). Cependant, pour expliquer tous ces résultats, cela nécessiterait que quatre des étudiants de Rhine et deux de ses principaux expérimentateurs aient triché indépendamment. De plus, le scénario de triche dans l’expérience de Pearce-Pratt semble être basé sur un diagramme disproportionné du tracé de la salle d’essai et les résultats de l’expérience de Pratt-Woodruff, compatibles avec un scénario de triche de Hansel, pourraient bien avoir une explication plus innocente :

Pratt, J. G. (1976) New evidence supporting the ESP interpretation of the Pratt-Woodruff experiment. Journal of Parapsychology, 40, 217-227 [Nouvelles preuves de l’interprétation PES de l’expérience de Pratt-Woodruff]

D’autres expériences classiques

Russell Targ a réédité certains ouvrages détaillant les résultats des première expériences PES utilisant des dessins. La plupart, sinon toutes, seraient défectueuses au vu des standards modernes qui requièrent de nombreux contrôles, en particulier concernant la sélection aléatoire des cibles. Cependant, étant donné qu’elles permettent généralement au lecteur d’avoir une estimation des séries complètes au sein desquelles les cibles ont été choisies, on peut dire que certains résultats sont particulièrement impressionnants et que les conditions de succès décrites ici pourraient être instructives pour la recherche.

Sinclair, U. (2001) Mental Radio Preface by Albert Einstein. Charlottesville, VA : Hampton Roads) [Radio Mentale]

Warcollier, R. (2001) Mind to Mind Prefaced by Ingo Swann, Charlottesville, VA : Hampton Roads [D’esprit à esprit]

Parmi les expériences de dessin, celles de Whatley Carington peuvent être considérées comme les mieux contrôlées et certaines d’entre elles remplissent les garanties et les exigences actuelles. Voir par exemple :

Carington, W. (1941) Experiments on the paranormal cognition of drawings. Proceedings of the Society for Psychical Research, 46. 34-151, 277-344 [Expériences sur la connaissance paranormale des dessins] En ligne à cette adresse : http://moebius.psy.ed.ac.uk/spr/

Expériences contrôlées avec des sujets doués

Bien que le nombre de sujets obtenant des scores probants soit nettement moins important aujourd’hui que durant les premières années du laboratoire de Rhine, leur disparition comme conséquence d’un contrôle plus rigoureux est un mythe, ainsi qu’en témoigne la liste des personnes testées et des publications associées. Cette liste n’est pas exhaustive mais couvre les sujets doués les plus connus.

Michael Bessent :

Honorton, C. (1971) Automated forced-choice precognition tests with a “sensitive”. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 476-481. [Tests de précognition à choix force automatisés avec un “sensitive”]

Honorton, C. Precognition and real time ESP performance in a computer task with an exceptional subject. Journal of Parapsychology, 51, 291-320. [Précognition et performance PES en temps réel dans une tâche informatique avec un sujet exceptionnel]

J. B. Muratti :

Musso, J. R. & Granero, M. (1973) An ESP drawing experiment with a high-scoring subject. Journal of Parapsychology, 37, 13-36. [Une expérience PES de dessin avec un sujet doué]

Sean Harribance :

Palmer, J. (1998) ESP and RNG PK with Sean Harribance : Three New Studies", Journal of Parapsychology, 62, 112-113. [PES et PK GNA avec Sean Harribance : trois nouvelles études]

Alexander ; C. (2000) Neurophysiological Research on an Individual Experiencing Anomalous Mental Phenomena : a Case Study. International Journal of Psychophysiology 35, (1), Feb 2000, pp 42-43 [Recherche neurophysiologique sur un individu éprouvant des phénomènes mentaux anormaux]

Joe McMoneagle :

Targ, R. (1994) Remote viewing replication evaluated by concept analysis. Journal Parapsychology, 58, 271-284. [Répétition de vision à distance évaluée par l’analyse de concepts]

Pavel Stepanek :

Pratt, G. (1973) A decade of research with a selected ESP subject : An overview of research and reappraisal of the work with Pavel Stepanek. Proceedings of the American Society for Psychical Research, 30, 1-78.

Martin Gardner (1989) a écrit une monographie How Not to Test a Psychic où il spécule sur les moyens que Stepanek aurait pu utiliser pour tricher. Pratt est maintenant décédé mais l’un de ses plus proches co-expérimentateurs, Jurgen Keil, a écrit un démenti :

Gardner, M (1989) How Not to Test a Psychic, Buffalo, N.Y. : Prometheus

Keil, J. (1990) How a skeptic misrepresents the research with Stepanek, Journal of Parapsychology, 54, 151-168.

Bill Delmore :

Delmore est l’un des sujets doués les plus controversés car il possédait certaines aptitudes, quoi qu’apparemment élémentaires, à la manipulation de cartes. Le parapsychologue et illusionniste George Hansen pensait que le succès de Delmore pouvait s’expliquer de cette façon alors que le parapsychologue et illusionniste Richard Wiseman conclut, après des expérimentations pratiques, que la méthode proposée par Hansen ne peut pas avoir été utilisée :

Kelly, E, F. Kanthamani, B. K. H., Child, I. L., & Young, F. W. (1975) On the relation between visual and ESP conditions in an exceptional ESP subject. Journal of the American Society for Psychical Research, 69, 185-197. [Liens entre conditions visuelles et PES chez un sujet PES exceptionnel]

Hansen, G. (1992) Criticisms of the research with Bill Delmore. Journal of Parapsychology, 56, 307-333 [Critiques des recherches avec Bill Delmore]

Wiseman, R. (1995) Testing the notion that a foot shiner could have been used during the Delmore experiments. Journal of Parapsychology, 59, 63-65. [Test de l’idée qu’un fil provenant du pied a été utilisé pendant les expériences de Delmore]

Méta-analyses et réplications

Ce serait une erreur de présenter les résultats des meta-analyses sans une analyse qualitative. Mais même si une analyse qualitative est incluse, la meta-analyse est surtout intéressante en tant qu’indication du degré de reproductibilité des effets étudiés.

La qualité de l’effet mesuré dépendra alors de ce qu’indiquent les résultats de l’analyse qualitative, en particulier pour ce qui concerne : a) les contrôles des sources d’artefacts et b) de l’utilisation d’une procédure homogène. Ont été exclus de cette sélection certains domaines (le test des mécanismes de défense, le pressentiment, le temps sidéral et les effets environnementaux et géomagnétiques éventuels), qui ont été, au moins pendant une période, étudiés par les chercheurs. La raison de cette sélection est qu’il n’y a pas encore de consensus concernant la signification de ces découvertes et si, oui ou non, elles dépendent de l’expérimentateur.

PES : Expériences à choix forcé

Une méta-analyse portant sur des expériences de précognition à choix forcé a donné un résultat astronomiquement significatif. La taille de l’effet est particulièrement forte pour les recherches utilisant des sujets doués. Il s’avéra cependant que les résultats étaient dépendants de l’expérimentateur.

Honorton, C. & Ferrari, D. (1989) Future Telling : A meta-analysis of forced choice precognition experiments. 1935-1987. Journal of Parapsychology, 53, 281-302. [Prédiction du futur : une méta-analyse d’expériences de précognition à choix forcés]

Une autre base de données a été utilisée pour comparer la taille d’effet des tests de clairvoyance et de précognition. Il s’agit de 31 expériences qui ont été sélectionnées car utilisant les même procédures. Il n’y a pas eu de preuve de l’augmentation de la taille d’effet trouvée en fonction de la qualité des recherches.

Steinkamp, F., Milton, J. & Morris, R.L. (1998). A meta-analysis of forced-choice experiments comparing clairvoyance and precognition. Journal of Parapsychology, 62, 193-218. [Méta-analyse comparative d’expériences à choix forcés de clairvoyance et de précognition]

PK : Expériences à choix forcé

Les expériences de psychokinèse avec lancers de dés, collectées par Radin et Ferrari, comportaient initialement 148 études expérimentales et 31 études contrôle mais seulement 68 de ces études expérimentales ont contrôlé l’assise du dé. Un ensemble de 59 études homogènes a donné une toute petite taille d’effet de p = 0,5016, significative à seulement p = 0,2.

Radin, D., & Ferrari, D. C. (1991) Effects of consciousness on the fall of dice. A meta-analysis. Journal of Scientific Exploration, 5, 61-84 [Effets de la conscience sur la chute d’un dé, une méta-analyse]

Les 332 expériences utilisant des GNA durant la période 1969-1984 donnent une valeur de p = 10 -43 Des différences significatives ont été trouvées selon les expériences impliquées :

Radin, D. I., May, E. C. & Thomson, M. J. (1986) Psi experiments with random number generators : Meta-analysis Part 1 In D. H. Weiner & D. I. Radin (Edit.s) Research in Parapsychology, 1985, (pp. 14-17). Metuchen. NJ. Scarecrow Press. [Expériences psi avec des générateurs de nombres aléatoires : méta-analyse partie I]

Les résultats combinés de 597 études expérimentales utilisant des générateurs de nombres aléatoires, sur une période allant de 1959 à 1987, ont donné une valeur de p = 10-12. Les études contrôlées (235 études) ont donné lieu à des résultats en adéquation avec le hasard. Malgré ce résultat des tests de contrôle qui confirment l’effet, on peut remarquer que l’effet total était faibles, avec 51 % de réussite au lieu des 50 % attendus par le simple fait du hasard. La qualité du protocole n’avait pas d’effet apparent sur les résultats :

Nelson, R. & Radin, D. (1989), Statistically robust anomalous effects : Replication in random event generator experiments in Research in Parapsychology, edit. L. Henckle & R. E. Berger, 23-26 Metuchen, NJ : Scarecrow Press. [Effets irréguliers statistiquement solides : répétition dans les expériences de générateur d’évènements aléatoires]

Une recherche de données ultérieure effectuée par Fiona Steinkamp et ses collaborateurs a été faite sur des expériences utilisant un tirage concurrent de GNA (concurrent output) pour les séries contrôles ; cela a donné 357 études expérimentales et 142 études contrôle. Le Z (Stouffer) pour les études expérimentales était de 13,09 mais pondéré à la taille de l’étude, il atteignait 2,70, p = 0,004, avec une très petite taille d’effet de p = 0,50003. Une relation curvilinéaire significative et négative (negative curvilinear relationship) a été trouvée entre la taille de l’étude et la taille d’effet indiquant que l’effet émanait des études plus petites. De plus, les sujets doués ont significativement mieux réussi :

Steinkamp, F., Boller, E., & Bösch, H. (2002) Experiments examining the possibility of human intention interacting with random number generators : A preliminary meta-analysis. Proceedings of the 45thConvention of the Parapsychological Association, Paris. Pp. 256- 272. [Expériences examinant la possibilité d’une interaction de l’intention humaine avec les générateurs de nombres aléatoires : une méta-analyse préliminaire]

Etant donné la petite taille d’effet obtenue, il est utile de mentionner qu’il existe des études de cas bien documentées dans le domaine de la psychokinèse, dans lesquelles d’importants effets ont été observés et dans lesquels des explications de type non-psi ont été étudiées en détail et s’avèrent inapplicables. (Bender, 1974 ; Gutierez G. (2002) ; Resch, 1968 ; Resch, 1969 ; Gregory, 1985 ; Roll and Persinger, 2002).

PES : Expériences avec des réponses libres

Une méta-analyse effectuée par Julie Milton et comportant 78 études d’expériences PES avec des réponses libres, réalisées entre 1964 et 1993, a donné un Z (Stouffer) de 5,72, p < 5,4x10-9, unilatéral et une petite taille d’effet (Cohen) de d = 0,16. Il s’agit d’une taille d’effet moyenne plus faible que celle obtenue avec les données du protocoles ganzfeld, d = 0,26, bien que cette différence ne soit pas significative. L’analyse qualitative n’a relevé qu’un biais en lien avec l’effet (absence de transcription ou de rédaction en aveugle). En éliminant les études comportant ce biais, on obtient un z = 3,83, p < 7x10-5, unilatéral. Milton conseille d’être prudent avant de tirer des conclusions de ces résultats car le critère d’évaluation exact était rarement spécifié à l’avance.

Milton, J. (1997) Meta-analysis of free-response ESP studies without altered states of consciousness. Journal of Parapsychology, 61, 279-319. [Meta-analyse d’études PES à libre réponse sans états modifiés de conscience]

Influence mentale à distance et observation à distance ( remote staring)

Une méta-analyse des protocoles de recherche éudiant l’Influence à Distance sur des Systèmes Vivants a été réalisée à partir de 36 études qui ont montré un petit effet avec une taille d’effet (Cohen) significative : d = 0,11, p = 0,001. Après avoir éliminé certaines des premières études à cause d’un biais de randomisation et de leur pondération sur l’influence de la taille de l’étude, la relation entre la taille d’effet et les résultats est restée non significative. Cependant, les 7 meilleurs études n’ont pas donné une taille d’effet significative.

Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at - Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé - deux méta-analyses]

La même publication a rapporté une méta-analyse de protocole d’observation à distance comportant 15 études avec une taille d’effet (Cohen) moyenne d = 0,13, p = 0,01. L’ensemble était homogène et il y avait une relation positive non significative entre la qualité de l’étude et la taille d’effet. Les expériences d’observation à distance étaient toutefois généralement évaluées comme ayant une qualité plus faible que celles portant sur l’influence de systèmes vivants :

Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at - Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé - deux méta-analyses]

Rupert Sheldrake a réfuté certains des biais allégués aux expériences actuelles sur l’observation à distance : Sheldrake, R. (2004) The need for open-minded skepticism ; A reply to David Marks. The Skeptic, 16, 8-13. [Nécessité d’un scepticisme ouvert ; une réponse à David Marks]

Psi et paramètres variables

Les recherches ayant trait à l’étude des paramètres variables se sont portées essentiellement sur l’identification d’états favorables au psi et sur les types de personnalité qui pourraient permettre de trouver des sujets doués. Le premier de ces domaines a donné lieu aux travaux sur les rêves télépathiques, au Ganzfeld et à la vision à distance ( remote viewing) et semblent impliquer un état de conscience méditatif et concentré. Le second domaine n’a pas fourni beaucoup de résultats reproductibles à l’exception de la croyance au psi et de l’extraversion comme variables prédictives.

1. Etats modifiés : rêve - PES

L’ensemble des études conduites au laboratoire Maimonides à New York de 1962 à 1979, a été rééditée récemment :

Ullman, M., Krippner, S., & Vaughan, A. (1974/2003) Dream Telepathy Baltimore, Maryland : Penguin Books Republished Charlottesville, VA : Hampton Roads. (See Sjödin 2003, in this issue.) [La télépathie par le rêve]

Irwin Child (1985) a publié un article dans lequel il détaille la nature erronée et fictive de nombreuses critiques émises à l’encontre du travail au Maimonides :

Child, I. L. (1985), Psychology and anomalous observations. The Question of ESP in dreams. American Psychologist, 40, 1219-1230. [Psychologie et observations anormales. La question de la PES en rêve]

Le travail au laboratoire Maimonides est souvent mis de côté étant donné la difficulté à reproduire les résultats, mais Simon Sherwood et Chris ont récemment montré que les tentatives de reproduction ont largement confirmé les résultats obtenus. La taille d’effet des expériences reproduites était cependant variable et différait des travaux originaux. Les études du Maimonides ont donné en moyenne une taille d’effet moyenne de d = 0,33. Les études post Maimonides avaient une taille d’effet moyenne de d = 0,14. Sherwood et Roe ont conclu que cette différence pouvait être due à la différence des techniques utilisées et que les études au Maimonides ont obtenu leur plus grand succès avec des individus spécialement sélectionnés. Les études post Maimonides ont obtenu leurs meilleurs résultats avec des expérimentateurs sélectionnés.

Sherwood, S. & Roe, C. (2003) A review of the Dream ESP studies since the Maimonides Dream ESP studies. Journal of Consciousness studies, 10, 85-110 [Une revue des études de PES en rêve depuis les études PES en rêve des Maimonides]

2. Etats modifiés - Hypnose et Psi

Bien que des effets psi significatifs aient été mis en évidence, on ne sait cependant pas s’ils dépendent ou non de l’hypnose.

Honorton, C. and Krippner, S. (1969), Hypnosis and ESP performance : A review of the experimental literature, Journal of the American Society for Psychical Research, 63, 214-252. [Hypnose et performance de PES : une revue de la littérature expérimentale]

Ce travail a répertorié 22 études où il y avait un groupe contrôle de sujets conscients. Neuf de ces études ont montré des différences significatives entre les deux états mais, dans certains cas, il y avait une valeur significative négative ou un effet psi-missing.

Stanford, R. G. & Stein, A. G. (1994) A meta-analysis of ESP studies contrasting hypnosis and a comparison condition. Journal of Parapsychology, 58, 235-269. [Une meta-analyse d’études de PES opposant l’hypnose à une situation comparable]

Les 29 études comportant des séries contrôleétaient incluses dans cette revue, mais on a remarqué qu’un tiers d’entre elles avaient moins de quatre participants et que la supériorité des résultats avec l’hypnose semblait dépendre de certains expérimentateurs.

3. Etats modifiés : Ganzfeld

Le Ganzfeld est devenu un protocole particulièrement utilisé étant donné sa relative commodité (comparé à l’équipement nécessaire pour les études sur le rêve), sa validité apparente à donner sens aux contingences de la vie quotidienne, et surtout parce qu’on espérait qu’il fournirait une technique favorable au psi relativement exempte de l’influence de l’expérimentateur. Le débat actuel, qui menaçait de devenir une « histoire sans fin », est de savoir si des effets reproductibles ont été obtenus. Le problème est plutôt de savoir si des biais ou des effets psi ont été reproduits (Ce débat a notamment été repris par Palmer, 2003 et par Parker, 2003). Cette situation mène à la question, confirmée par les résultats de Bem, Palmer et Broughton (2001), de savoir si certaines des reproductions récentes n’ont pas échoué à cause de leur manque de qualité et d’homogénéité pra rapport à la procédure originale.

Bem, D. and Honorton, C. (1994), Does psi exist ? Replicable evidence of an anomalous process of information transfer. Psychological Bulletin, 115, 4-18. [Le psi existe t’il ? Preuve reproductible d’un processus de transfert d’information anormal]

Milton, J. and Wiseman, R. (1999), Does psi exist ? Lack of replication of an anomalous process of information transfer, Psychological Bulletin, 125. 387-391. [Le psi existe t’il ? Manque de repetition d’un processus de transfert d’information anormal]

Storm L., and Ertel S. (2001), Does psi exist ? Milton and Wiseman (1999) metaanalysis of ganzfeld research, Psychological Bulletin, 127, 424-433. [Le psi existe t’il ? La méta-analyse de Milton et Wiseman (1999) de la recherché Ganzfeld]

Milton, J. and Wiseman, R. (2001), Does psi exist ? Reply to Storm and Ertel, Psychological Bulletin, 127, 434-438 [Le Psi existe t’il ? Réponse à Storm et Ertel]

Bem, D., Palmer, J., & Broughton, R. (2001) Updating the ganzfeld database : A victim of its own success ? Journal of Parapsychology, 65, 207-218. [Mise à jour de la base de données ganzfeld : victime de son propre succès ?]

Certains des articles ci-dessus peuvent être téléchargés, avec l’aimable autorisation de Daryl Bem : http://homepage.mac.com/dbem/online_pubs.html#psi

4. Vision à distance ( remote viewing)

Les premières séries d’expériences de vision à distance de Russell Targ et Hal Puthoff ont donné lieu à une controverse dans la revue Nature. Elle portait sur les renvois se rapportant aux cibles précédentes, parfois présents dans les comptes-rendus de séances, et pouvant donner des indices aux juges et ainsi expliquer les succès obtenus. La suppression de ces renvois par leur collègue Charles Tart n’a engendré apparemment qu’une petite, voire aucune différence au niveau des résultats mais Marks et Scott (1986) ont maintenu qu’il y avait encore des éléments pouvant donner des indications aux juges.

Tart, C.T., Puthoff, H. E., & Targ, R. (1980) Information transmission in remote viewing experiments, Nature, 284, 191.

Marks, D.F, & Scott, C. (1986) Remote viewing exposed. Nature, 319, 444. [La vision à distance à découvert]

La BBC a réalisé une excellente émission concernant cette controverse. Des sessions en direct ont été effectuées au cours de l’émission avec l’aide de Russell Targ. Ce document sera bientôt disponible en ligne sur le site de la Swedish SPR. http://parapsykologi.se/ . Bien qu’il y ait eu beaucoup d’expériences couronnées de succès dans le domaine de la vision à distance, rares sont celles qui peuvent être considérées comme des reproductions de qualité utilisant la rigueur méthodologique nécessaire. Toutefois, Russell Targ a récemment rapporté une étude qui remplit apparemment les critères de rigueur méthodologique et qui a obtenu une importante taille d’effet de d = 0,63, ce qui est en adéquation avec les expériences précédentes :

Targ, R. (1994) Remote viewing replication evaluated by concept analysis. Journal of Parapsychology, 58, 271-284. [Reproduction de vision à distance évaluée par analyse conceptuelle]

Il faut cependant préciser que, quelle que soit sa nature, le succès de la technique de vision à distance dépend fortement de la disponibilité des participants choisis, et probablement aussi des expérimentateurs sélectionnés.

5. Extraversion

Une nette différence a été obtenue entre l’extraversion en lien avec la performance dans les études à réponse libre comparées aux études à choix forcé, laisant penser que l’effet de l’extraversion se limite aux séries à réponse libre. Les études à réponse libre ont une taille d’effet moyenne de 0,20. L’effet était remarquablement homogène avec les expérimentateurs impliqués.

Honorton, C., Ferrari, D., & Bem, D. (1998) Extraversion and ESP performance : A meta-analysis and a new confirmation. Journal of Parapsychology, 62, 255-276. [Extraversion et performance de PES : une meta-analyse et une nouvelle confirmation]

Une analyse ultérieure a remis en question la conclusion de l’article ci-dessus. Le résultat d’extraversion pour les études à choix forcé était un artéfact de remplissage de questionnaires après le feedback du score de PES. Quand le test du groupe était éliminé, l’effet d’extraversion s’avérait être d’une importance comparable aux études avec des réponses libres :

Palmer, J., & Carpenter, J. (1998) Comments on the Extraversion-ESP metaanalysis by Honorton, Ferrari, and Bem. Journal of Parapsychology, 62, 277-283. [Commentaires sur la meta-analyse d’extraversion et PES d’ Honorton, Ferrari et Bem]

6. L’effet « mouton-chèvre »

L’hypothèse que la dichotomie croyance / non croyance au psi, mesurée par l’échelle « mouton-chèvre », prédit les scores aux tests de PES est soutenue par les articles suivantes :

Palmer, J. (1971). Scoring in ESP tests as a function of belief in ESP. Part I. The sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 373-408. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie I. L’effet chèvre-mouton]

Palmer, J. (1972). Scoring in ESP tests as a function of belief in ESP. Part II. Beyond the sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 66, 1-26. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie II. Au-delà de l’effet chèvre-mouton]

Palmer, J. (1977). Attitudes and personality traits in experimental ESP research. In B. B. Wolman (Ed.), Handbook of Parapsychology (pp. 175-201). New York : Van Nostrand Reinhold. [Attitudes et traits de personnalité en recherché expérimentale sur la PES]

Lawrence, T. R. (1993), Gathering in the sheep and goats. A meta-analysis of forced choice sheep-goat ESP studies 1947-1993. Presented Paper. Proceedings of the 36th Annual Convention of the Parapsychological Association, 75-86. [Rassembler les chèvres et les moutons : une meta-analyse d’études PES chèvre-mouton à choix force]

7. L’effet expérimentateur

Le résultat le plus fiable et le plus reproductible en parapsychologie est peut-être celui de l’influence de l’expérimentateur (Parker, 1978). Il est nécessaire d’attirer l’attention du lecteur qui découvre ce sujet sur le fait que cet effet ne peut pas expliquer l’effet psi si tous les contrôles sont en place. Les articles cités ci-dessous rassemblent les preuves et les efforts qui ont été entrepris pour déterminer sa nature :

White, R. A. (1976b) The limits of experimenter influence on psi test results : Can any be set ? Journal of the American Society for Psychical Research, 70, 335-369. [Les limites de l’influence de l’expérimentateurs sur les résultats des tests psi : peut-on en déterminer certaines ?]

L’effet semble aussi se produire avec d’autres participants impliqués dans le résultat de l’expérience :

White, R. A. (1976a) The influence of persons other than the experimenter on the subject’s scores in psi experiments. Journal of the American Society for Psychical Research, 69,133-166. [Influence des personnes autres que l’expérimentateur sur les scores des sujets dans les expériences psi]

Ces articles sont disponibles en ligne à l’adresse : http://www.aspr.com/jaspr.htm

White, R, A. (1977), The influence of the experimenter motivation, attitudes and methods of handling subjects in psi test results. In Handbook of Parapsychology, 273-301, edit. B.Wolman, New York : Van Nostrand Reinhold. [Influence de la motivation, des attitudes et des méthodes de manipulation des sujets de l’expérimentateur sur les résultats de test psi]

Smith, M. (2003) The psychology of the psi-conducive experimenter : personality, attitudes towards psi, and personal experience. Journal of Parapsychology, 67, 117-128.[Psychologie de l’expérimentateur pro-psi : personnalité, attitudes envers le psi et experience personnelle]

Quelques expériences bien contrôlées orientées vers la preuve

Les expériences d’Helmut Schmidt avec des GNA ont conservé leur statut et ont été reproduites par lui-même de nombreuses fois.

Schmidt, H. (1969) Quantum processes predicted ? New Scientist, 16 October, 114-115. [Des processus quantiques prévus ?]

Schmidt, H. (1969) Precognition of a quantum process. Journal of Parapsychology, 33, 99-108. [Précognition d’un processus quantique]

Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 351-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]

Mark Hansel et plus tard James Alcock ont proposé que les résultats de Schmidt pouvaient être dus au fait que les participants se soient appuyés sur des biais locaux dans les séquences cibles. Une étude de John Palmer analysant ces séquences a rejeté cette hypothèse :

Palmer, J. (1996) Evaluation of a conventional interpretation of Helmut Schmidt’s automated precognitive experiments. Journal of Parapsychology, 60, 149-170. [Evaluation d’une interprétation conventionnelle des expériences précognitives automatisées d’Helmut Schmidt]

L’autre critique principale qu’a émis Hansel (1980) était que Schmidt travaillait seul, ce à quoi Schmidt (1993, ci-dessous) a répondu que ses résultats hautement couronnés de succès ont été observés indépendamment et reproduits. Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 357-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]

La réussite soigneusement contrôlée de l’expérience menée avec Morris et Rudolph était de prime abord impressionnante mais il est nécessaire de mentionner qu’une tentative ultérieure des auteurs de reproduire cette étude n’a pas abouti.

Schmidt, H., Morris, R. L., Rudolph, L. (1986), Channeling evidence for PK effects to independent observers, Journal of Parapsychology, 50, 1-16. [Canaliser les preuves d’effets PK vers des observateurs indépendants]

Récemment, Daryl Bem a présenté les résultats d’une expérience de précognition utilisant la technique de « Mere exposure » sous conditions hautement contrôlées. La tâche était d’identifier précognitivement les préférences qui seraient désignées plus tard comme cibles subliminales. Les résultats ont donné l’effet prévu et ont été reproduits indépendamment par un observateur sceptique.

Bem, D. (2003) Precognitive habituation. Paper presented at 46th Convention of Parapsychological Association, Vancouver. [Accoutumance précognitive]

La preuve du psi comme contenu communicatif

Le débat concernant le fait de savoir si le psi est une forme de biais spécifique, une anomalie ou une forme de communication inconnue nécessite de prendre en compte les cas où le psi semble fonctionner à un niveau tel qu’il y a possibilité d’assurer un transfert d’information. Rhine a rapporté 3 de ces cas utilisant des cartes PES (où la chance était de 1/5) : Linzmayer a fait 21 sur 25, Pearce a eu juste 25 fois d’affilée, (Rhine, 1950, p. 62, 75) ; un enfant, Lilian, a obtenu un score parfait (Rhine, 1954, p. 126) et dans les séries de Reiss, le sujet a réussi en moyenne 18 fois sur 74 séries de cartes PES (Rhine, 1954, p. 116). Il y a aussi eu des cas ultérieurs dans la littérature (par exemple, Parker, 1974) et de tels résultats pourraient être instructifs. Bien que dans la plupart des cas, les tests ont été réalisés dans des conditions informelles (les scores se produisant dans des conditions de mise au défi spontané ou de jeu), quelque soit l’explication de tels scores, il ne peut s’agir d’une erreur mineure, d’un artefact ou d’une aberration des séquences aléatoires. Des taux de réussite plus bas ont aussi été utilisés pour montrer qu’il y a transfert d’information. Par exemple, en appliquant la technique du vote majoritaire afin d’arriver à une cible consensus (prenant en compte les coups psi réussis et manqués), James Carpenter a apparemment réussi à transmettre le mot cible « PEACE » (paix).

Carpenter, J. (1975) Toward the effective utilization of enhanced weak signal ESP effects. Paper presented at the meeting of the American Association for the Advancement of Science, New York, N.Y : January 1975. [Vers l’utilisation effective d’effets de faibles signaux de PES améliorés]

Conclusion

Il apparaît assez clairement à la lumière des articles présentés ci-dessus, qu’indépendamment de l’interprétation donnée aux comptes-rendus de recherches, les résultats globaux de l’expérimentation parapsychologique sont révélateurs d’un processus anormal de transfert d’information. Ces derniers ne sont ni marginaux ni impossibles à reproduire. Face à ces résultats, le critique qui se contente d’affirmer qu’il n’y a pas de preuves en faveur du psi utilise une tactique qui rappelle celle de Mohammed Saeed al-Sahaf, ancien Ministre de l’information de l’Iraq, affirmant aveuglément qu’il n’y avait pas de troupes américaines à Bagdad.

Bien que les conditions nécessaires à une reproduction exacte des phénomènes échappent à l’heure actuelle aux chercheurs, les effets observés sont suffisamment reproductibles pour nécessiter la mise en place de recherches constructives et productives. Cette constatation est dans la lignée des conclusions de Jessica Utts (1996) dans son rapport sur les recherches de vision à distance financées par le gouvernement américain (le fameux projet Stargate) concernant l’existence d’un effet psi d’intensité faible ou moyenne. Utts, tout comme l’autre expert impliqué, Ray Hyman (1996), bien que n’étant pas d’accord sur la portée de ces recherches, ont également conclu qu’il serait nécessaire que ce type de recherches se poursuivent dans l’avenir, en particulier au sein d’universités. Cette recommandation a été pour l’instant peu prise en compte.

Un argument en faveur de la recherche psychique serait de dire qu’il ne s’agit pas d’un domaine de recherche plus complexe que les autres, et qu’il est tout aussi important que les recherches effectuées sur l’hypnose, la psychothérapie, ou l’étude de la créativité et du comportement sexuel.

Pour revenir à la question de l’existence ou non d’une preuve du psi, le sympathique critique James Alcock (2003, p. 48) a rétorqué que si jamais une preuve convaincante était avancée, « les parapsychologues seraient renversés par la ruée des psychologues expérimentaux pour explorer ce nouveau et excitant domaine de recherche ». Mais en est-il vraiment ainsi ? Au début des travaux de Rhine, il y a eu une vague d’intérêt parmi les psychologues, mais l’on peut difficilement la comparer à une ruée. L’article de Bem et Honorton (avant la critique de Milton et Wiseman) n’a eu qu’un faible retentissement parmi les psychologues expérimentaux et n’a mené à aucune tentative de réplication de la part de ces derniers. La preuve convaincante devrait manifestement être telle qu’elle aboutisse au contrôle des phénomènes de façon à ce qu’on puisse les produire à la demande. Un tel contrôle nécessiterait a priori une compréhension théorique approfondie des phénomènes en question.

Par ailleurs, ce qui peut largement contribuer à compliquer la situation de la parapsychologie expérimentale, c’est la prédominance de l’influence de l’expérimentateur. Ce fait est parfois relégué au rang de simple explication post-hoc des échecs, mais même dans les expériences qui réussissent, c’est une évidence démontrée par les études présentées dans cet article. De plus, il est nécessaire d’envisager la possibilité, souvent refusée, que certains des effets pourraient être dus à l’influence de l’expérimentateur (voir White, 1976). S’agissant d’un domaine relativement inexploré, il ne fait pas partie de cette revue.

Ce qui ressort de tout ceci, c’est que parfois, avec le bon expérimentateur, le bon participant et la bonne technique, les effets sont importants et mesurables. C’est dans ces conditions que l’on devrait apprendre quelque chose des processus qui sont en jeu. Dans une récente correspondance entre James Alcock et Adrian Parker, il est devenu évident que leur façon d’envisager l’effet de l’expérimentateur sous-tend leur évaluation différente de la base de données des recherches psi : Alcock considère les effets de l’expérimentateur comme un indice de l’échec à atteindre l’objectivité et donc d’une erreur lors des recherches. Parker au contraire considère les effets de l’expérimentateur comme le résultat de l’influence de l’expérimentateur en tant que catalyseur ou facilitateur. Alcock explique que « la parapsychologie semble condamnée à regarder dans le rétroviseur - en discutant de la bonne qualité empirique d’une étude ou d’une autre - plutôt que d’être capable de déclarer : « c’est ce que nous savons - regardez par vous-même » ». Parker souscrit à cette nécessité mais signale qu’il y a des glaces et des cartes pour avancer (par exemple, Honorton, Ramsey & Cabibbo, 1975 ; Parker, Frederiksen & Johansson, 1997).

En Suède, la communication des résultats des recherches auprès du grand public est considérée comme la troisième mission des universités. En dépit des subtilités qu’implique la présentation ci-dessus, traiter avec la presse demande souvent des réponses claires et concises à des questions telles que : « le psi est-il prouvé ? ». Une réponse basée sur ce qui précède serait : « Evidemment non - sinon on ne poserait pas la question - mais la science a réussi à amplifier en laboratoire les phénomènes que le public rapporte d’ordinaire et à imposer des vérifications et des contrôles. Les phénomènes semblent persister dans ces conditions. La science doit alors continuer à avancer et répondre "oui" à la question : "Devrions-nous maintenant considérer de nouvelles et meilleures explications des résultats obtenus ? »

Renseignements auprès de :

Dr Adrian Parker Department of Psychology, University of Gothenburg, Box 500, SE 405 30 Gothenburg Sweden Adrian.Parker@psy.gu.se

Remerciements

Les auteurs tiennent à remercier le Dr Joakim Westerlund, le Dr Nils Wiklund et le Professeur James Alcock pour leur lecture et leur commentaire du texte. Le soutien de la Fondation Bial est aussi mentionné avec reconnaissance.

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***

Nous attirons l’attention des lecteurs sur le fait que cette traduction en langue française n’a pas été effectuée par un traducteur professionel. Par conséquent, nous conseillons aux chercheurs intéréssés par ce travail de se référer à la version originale disponible à cette adresse :

http://www.psy.gu.se/EJP/EJP%20ULT%20AP%20GB.pdf

Publication originale :

Adrian Parker & GÃran Brusewitz. (2003). A Compendium of the Evidence for Psi, European Journal of Parapsychology Volume 18, pp. 29-48

Le site de l’European Journal of Parapsychology :

http://ejp.org.uk/

aujourdh'hui tenant

notamment compte des expériences du sujet sous IRMF : Déchiffrer un code secret qui révèle l’activité cérébrale En combinant des techniques mathématiques sophistiquée, plus couramment par des espions que par des scientifiques, avec la puissance et la polyvalence de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), un neurologue de l’université de Pennsylvanie a développé une nouvelle approche pour étudier le fonctionnement interne du cerveau. Un modèle caché est codé dans l'ordre apparemment aléatoire d’objest présentés à un sujet humain, et que son cerveau révèle quand on l'observe avec l'IRMf. L’étude est publiée dans la revue Neuroimage.

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19 juillet 2016

les expériences et les plans criminels élaborés par l’Institut Tavistock

ParentalMindControl-757050L'institut Tavistock de Londres fut créée en 1920 à Tavistock Square comme clinique psychiatrique (la "Clinique Tavistock"), par Cyril Burt (1883-1971), expert en recherches sur le para-normal, et Hugh Crichton-Miller (1877-1959), vice-président de l'Institut "C.G. Jung" de Zürich.

En 1921, le onzième duc de Bedford, marquis de Tavistock, donna à l'Institut un siège où furent menées des recherches sur les psychoses traumatiques par bombardement sur des rescapés de la première guerre mondiale. Il s'agissait d'identifier, avec des critères scientifiques, le "seuil de rupture" de la résistance d'un être humain soumis à des sollicitations limites. Le projet était patronné par le Bureau pour la Guerre psychologique de l'armée britannique sous le commandement du psychiatre John Rawlings Rees.

En 1932 un réfugié d'Allemagne, Kurt Lewin, spécialiste en "dynamique des groupe", c'est-à-dire de techniques de manipulation de l'individu inséré dans un groupe, visant à lui faire acquérir une nouvelle personnalité et de nouvelles valeurs, devint directeur de l'Institut Tavistock. Lewin était le fondateur de la Clinique psychologique de Harvard, qui devait jouer un rôle essentiel pour convaincre les Américains àentrer en guerre contre les Allemands.

L'institut Tavistock, qui se développa comme le centre par excellence des recherches psychiatriques, fort de ses succès obtenus dans les deux guerres mondiales, changea en 1947 son nom en "Tavistock Institute for Human Relations". Grâce aux financements de la Rockefeller Foundation et à des présences américaines qualifiantes, le nouvel Institut travaillait en synergie avec les Britanniques, notamment avec le vice-directeur de la Clinique Tavistock, déjà mentionné plus haut, J.R. Rees, co-fondateur de la Fédération mondiale de la Santé mentale1. Rappelons au passage que Rees eut pour étudiant un personnage, réfugié d'Allemagne, qui devait faire aux Etats-Unis une brillante carrière : Henry Alfred Kissinger.

Le but déclaré de l'Institut était, - et reste à ce jour -, d'"appliquer les idées et les méthodes des sciences sociales à des problèmes de politique et de pratique", en développant des projets pour l'organisations des institutions, de l'industrie, du commerce, de la santé publique et de l'instruction. Un champ d'action multidisciplinaire qui va de l'anthropologie à l'économie, à la conduite organisationnelle, aux sciences politiques, à la psychanalyse2, à la psychologie et à la sociologie.

Dans la période immédiate de l'après-guerre, le problème auquel l'Institut Tavistock entendant donner une réponse efficace était la transposition dans les sociétés civiles de cette branche de la psychiatrie appliquée avec succès au cours de la seconde guerre mondiale, grâce essentiellement à l'oeuvre de John J. McCloy (un membre important de la Banque Kuhn & Loeb et de la Fondation Ford), et de William Paley (membre du B'nai B'rith, de la Pilgrims' Society, de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem et du C.F.R.)3.

Le projet était ambitieux : appliquer directement au corps social les résultats de ces études sur le "point de rupture", mis au point au cours des deux guerres mondiales, pour détruire toute résistance psychologique dans l'individu et le mettre à la merci du Nouvel Ordre Mondial4.

L'un des plus étroits collaborateurs à l'époque du Tavistock Institute fut Max Horkheimer, l'un des pères de l'"Ecole de Frackfort", fondée par la Fabian Society et qui traitait de sociologie et de psychologie marxiste. C'est de cette école que sortit Herbert Marcuse, qui joua un rôle de premier rang pour préparer la révolution culturelle de 1968 et le "saut de paradigme"5 qui en dériva. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'Ecole se transféra aux Etats-Unis, où elle poursuivit ses travaux sous la direction du Comité Juif Américain (A.J.C.). La guerre étant finie, Max Horkheimer contribua, avec Ignaz Bubis, à réintroduire en Allemagne le B'nai B'rith, la haute maçonnerie réservée aux seuls Juifs6.

Dans les années 60 ce fut en Tavistock qui, en collaboration avec les services secrets anglais, pilota l'expérience de la diffusion et de l'emploi de la drogue, surtout de la drogue produite artificiellement, le LSD7, dans le cadre de ce phénomène socialement déstabilisant, qui fut appelé "contre-culture". Grâce aux larges subventions de la Fondation Ford, du Centre Britannique d'Etude sur l'Environnement, du Ministère de la Défense britannique, de l'Université de Harvard et du Conseil des Recherches en Sciences Sociales de Grande Bretagne. L'un des personnagles plus en vue de contre-culture de la drogue était Gregory Bateson, le père des hippies californiens, l'un des cinq savants de pointe du Tavistock qui effectuaient des expériences d"ingénierie sociale" avec usage de la drogue.

A l'époque, le R.I.I.A. se trouvait sous la direction de l'ex-directeur du fameux, "Observer" - propriété de la famille Astor - Andrew Shonfield (Bilderberg, Trilatérale), membre du Conseil d'Administration du Tavistock Institute et président du Conseil des Recherches en Sciences Sociales que nous avons mentionné.

Signalons qu'en 1967, sous la direction de Shonfield, qui dirigeait le groupe de psychologues du Tavistock, Ronald David Laing, publia un livre intitulé "The Politics of Experience", qui faisait l'apologie de la schizophrénie et de la drogue, dans lequel il affirmait que "la démence est l'unique forme de santé."8

De nos jours, le Tavistock est sorte de laboratoire sophistiqué pour le contrôle sociale du R.I.I.A., sorte de voie du milieu entre un centre d'études psychiatriques et un centre de recherches militaires, qui publie un mensuel intitulé "Human Relations" (Ed. Plenum Press). L'objectif primaire du Tavistock, en dernière analyse, est la recherche des modalités pour provoquer "des mutations des paradigmes cultures" dans les sociétés humaines, par l'instauration de "climats sociaux perturbés" ou la manipulation des "dynamiques occultes de groupes."

A titre d'étude, un cycle de conférences s'est tenu près l'Institut Tavistock en 1989 sur le thème : "Le rôle des Organisations non gouvernementales pour affaiblir les Etats Nationaux9", dont les actes furent publiés en 1991 dans la revue "Human Relations".

Le Tavistock Institute s'appuie sur des porte-voix comme laDitchley Foundation, depuis sa fondation, et sur des sociétés de pensée comme le Club de Rome et les Cercles Bilderberg avec lesquels il collabore étroitement.

Le Tavistock dispose en outre d'un réseau américain qui comprend le Stanford Research Institute, fondé en 1946, consultant de multinationales du calibre de la Wells Fargo des Rothschild, de la Bank of America ou de la Betchel Corporation. Il exerce en outre une influence déterminante sur l'Association Nationale pour l'Instruction des Etats-Unis. Font partie de ce même réseau l'Esalen Institute, centre d'irradiation du mouvement New Age, le Centre for Strategic Studies de la Georgetown University de Washington (leC.S.I.S., auquel appartiennent les figures emblématiques de Kissinger et Brzezinski), l'Hudson Institute, spécialisé dans la politique de défense et assimilées.

Mais la véritable tête de pont Tavistock aux Etats-Unis est représentée par le grand "pensoir" américain, la Rand Corporation, constituée comme rempart du R.I.I.A., et donc du C.F.R., pour le contrôle de la politique américaine à tous les niveaux, relations internationales, armements, programmes spatiaux, politique intérieure, etc...

Le réseau de contrôle de la pensée de l'individu et des comportements collectifs visant à créer, avec le soutien des grandes Fondations, la pensée unique fondant une nouvelle échelle de valeurs "politically correct", s'est irradiée en quelques décennies - comme chacun le voit - dans tout l'Occident en s'imposant de façon inaperçue dans les politiques des Etats, dans le système d'éducation, dans le monde bancaire et des affaires, dans les habitudes, suscitant les états d'esprit indispensables pour tous les niveaux, flûte enchantée de l'AUTORITE pour conduire les peuples dans l’Ère de synthèse, vers la formidable homologation à l'idéologie de la Gnose.

les expériences et les plans criminels élaborés par l’Institut Tavistock

 

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J’ai vu un homme d’affaires équilibré et sûr de lui qui est entré dans le laboratoire souriant confiant. En moins de 20 minutes il était en proie à des tics et se trouvait au seuil d’une crise nerveuse. Il tirait sans arrêt sur le lobe de son oreille et se frottait les mains. À un moment donné il s’est pris la tête dans les mains et a murmuré : Dieu, arrêtez-vous ! Et pourtant il continuait d’exécuter chaque instruction de l’expérimentateur, demeurant soumis jusqu’au bout.  S. Milgram, 1963 (conclusions suite aux expériences de manipulation)

Le sujet de la conspiration planétaire fascine et intrigue un large public. Les révélations faites surtout ces dernières années ont mis en lumière le fait qu’il existe une gigantesque et monstrueuse conspiration qui envisage de contrôler toute la planète. La manipulation est l’une des armes redoutables utilisées par les conspirateurs pour cacher les buts réels et pour contrôler l’opinion publique.

Bon nombre de gens doutent qu’il puisse exister une conspiration à une si grande échelle. Certains demandent des preuves, et en les trouvant ils nient l’existence de celles-ci ou les considèrent comme non valables. D’autres restent indifférents, disant qu’ils ont des problèmes plus importants à résoudre pour survivre dans une société concurrentielle. Nous voyons comment paradoxalement tous ces gens réagissent en fonction de la manière dont ils ont été programmés, en continuant à nier l’existence de la programmation. Bernard Levin dévoile dans son livre "Time Perspective and Morale" comment ce genre de mécanismes ont été et sont encore utilisés.

Le "profilage" des cerveaux l’arme de la guerre psychologique

Dans le jargon des conspirateurs, les techniques d’influence et de manipulation sont dénommées profilage. Une fois que nous aurons compris comment cela est facile à réaliser, au niveau d’individu ou d’un groupe, à tous les niveaux hiérarchiques, par l’induction de réflexes conditionnés, la conspiration ne sera plus un mystère pour personne.

Le profilage est une technique élaborée en 1922 en Grande Bretagne, sur commande de l’Institut Royal pour des Affaires Internationales (RIIA). À l’époque, le major John Rawlings Reese a fondé dans le cadre de l’Université de Sussex la plus grande institution de “lavage de cerveau” du monde – l’Institut Tavistock pour les Relations Humaines. Cet institut est ultérieurement devenu le noyau du Bureau de Guerre Psychologique de la Grande Bretagne. Les résultats des recherches de Reese ont prouvé leur applicabilité par le fait qu’ils ont été vérifié sur 80.000 cobayes humains (des soldats prisonniers de l’armée britannique) soumis à plusieurs sortes d’expériences.

En utilisant des méthodes de manipulation des masses conçues à l’Institut Tavistock par John Rawlings Reese, la population des USA a facilement été convaincue de participer à la Deuxième Guerre Mondiale. Suite à ce succès, sous la direction du docteur Kurt Lewin, a été fondé le Bureau de Services Stratégiques - OSS (Office of Strategic Services), prédécesseur de la CIA (Central Intelligence Agency) considéré comme étant une “nécessité” de l’époque.

Pendant la guerre Kurt Lewin est devenu Directeur du Bureau d’Étude des Bombardements Stratégiques, qui a planifié le fait que la Royal Air Force se concentre sur le bombardement des quartiers ouvriers en Allemagne, en laissant intactes des cibles militaires, comme les fabriques de munition. Ici il faut mentionner que les fabriques de munition des deux camps appartenaient aux banquiers internationaux, qui n’avaient aucun intérêt à voir leurs biens détruits.

L’idée qui s’est trouvé à la base des bombardements, jusqu’à saturation, des quartiers civils ouvriers était la destruction du moral des travailleurs allemands. Lewin et son équipe ont établi un chiffre cible, c’est-à-dire si les bombardements nocturnes de la Royal Air Force détruisaient 65% des maisons des ouvriers allemands, le moral de la population civile allait s’écrouler. Le document proprement dit a été rédigé par la Prudential Assurance Company. Royal Air Force sur commande du maréchal Arthur Travers Harris, surnommé “Le Bombardier”, a accompli les plans de Lewin, culminant avec la terreur du bombardement de la ville de Dresde, pendant lequel ont été massacré plus de 125.000 êtres humains, pour la plupart des vieux, des femmes et des enfants. La vérité quant aux raids de l’horreur déclenchés par "Harris-Le Bombardier" sur les civile allemands est resté un secret bien gardé et a été révélée bon nombre d’années après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Plus tard, après la fin de la guerre, L’OTAN a ordonné à l’Université de Sussex de fonder un deuxième centre de “lavage de cerveau”, institution qui a été intégrée dans le Bureau de Guerre Psychologique de la Grande Bretagne. Le but principal de ce centre a été l’orientation des recherches plutôt vers des applications civiles, que militaires. C’est ainsi que Science Policy Research Unit (SPRU) est apparu, devenant connu comme un institut des “chocs du futur”, titre attribué à la soi disant psychologie destinée à manipuler des groupes de gens par l’exposition aux événements choquants et aux changements très rapides de situation, destinés à provoquer la panique, la déroute et l’insécurité parmi la population.. SPRU a été la première des nombreuses institutions de ce genre fondée à Tavistock.

Par l’intermédiaire de ces crises artificielles suivies par leur administration, on envisage que les gens deviennent incapables de prendre des décisions justes, de décider seuls de leur destin et ainsi d’être plus facile à manipuler. Dans le cas des USA il existe déjà une agence d’administration des crises – l’Agence Fédérale de l’Administration des Urgences (Federal Emergency Management Agency - FEMA). La FEMA a joué un rôle important dans la manipulation de l’opinion publique pendant la crise créée par la démolition délibérée des Tours du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Les crises artificielles et les "chocs du futur"

Les chocs du futur sont décrits comme des séries d’événements qui se produisent si rapidement, que le cerveau humain ne peut pas assimiler tous les changements de situations. La science a montré qu’il existe des limites clairement marquées quant au nombre et à la nature des changements auxquels le mental humain peut résister. Ainsi, après un fil continu de chocs, le groupe visé ne veut plus choisir entre les variantes existantes qui lui semblent incertaines. Suite à la confrontation avec trop de possibilités ambiguës, la population est ainsi déroutée et démoralisée, emportée par une violence irréfléchie, déterminant l’apparition de criminels en série, des violeurs et de kidnappeurs, générant ainsi des sentiments de peur, d’angoisse et de terreur. Ultérieurement, cela conduit à l’installation d’un état d’apathie générale, d’inertie et d’indifférence envers tout autre changement. Un tel groupe devient facile à contrôler et il suivra docilement les ordres, sans s’y opposer.
Le SPRU et les manuels de l’Institut de Tavistock disent que les chocs du futur sont définis comme des "troubles physiques et psychiques causés par la charge excessive imposée au mécanisme de prise de décision du mental humain”. De même qu’un circuit électrique ultra sollicité fera certainement fondre un fusible, les « fusibles » des gens commencent à fondre – syndrome que la science médicale commence seulement maintenant à comprendre, bien que John Rawlings Reese ait effectué des expériences dans ce domaine dans les années ’20 du siècle passé.

Un des sujets étudiés à SPRU est l’introduction et la prolifération de la consommation de drogue. Du fait que le groupe cible visé est la jeunesse, celle-ci étant plus difficile à contrôler, la façon la plus efficace a été la création du "miracle Beatles", en fait une invention de l’Institut de Tavistock et partie intégrante du processus de fragmentation-adaptation déficitaire élaboré par le professeur Willis Harmon. Ce processus consiste dans l’introduction, à l’aide d’un corps conspiratif qui ne peut pas être identifié, d’un élément très destructif et débilitant à l’intérieur d’un grand groupe démographique, que l’on vise à changer malgré sa volonté.

Ce qui avait commencé avec The Beatles et les paquets de drogues (LSD-Lysergic acid diethylamide) distribués sous forme d’échantillons pendant les concerts de ce groupe a généré un torrent de drogues qui continue encore à l’heure actuelle à inonder le monde. Tout ceci n’aurait pu être réalisé sans la coopération des moyens d’information, qui les ont présenté sous le masque de nouvelles idées et nouvelles cultures qui se développaient dans le monde de l’art et de la musique. Une publicité absolument gratuite pour le LSD, finement déguisé dans l’art et la culture, pendant que les mots élaborés dans le contexte de la musique rock fabriquée dans les mêmes laboratoires de la manipulation n’étaient que des stimuli avec un sens subliminal pour favoriser l’utilisation des drogues et pour être cool.

Le viol des masses par la publicité et la propagande politique

Une ancienne blague dit que si quelqu’un allait demandé au chien de Pavlov ce qu’il croît de son maître, celui-ci aurait répondu: "Voilà quel réflexe conditionné je lui ai créé. Lorsque l’ampoule s’allume, il vient m’apporter à manger." Pavlov a démontré l’existence d’un type de réflexes conditionnés, nommés tardés, qui pouvaient déterminer l’apparition d’un certain comportement, en absence du stimulus original qui avait créé le conditionnement, mais qui avait été associé aux autres stimuli. En extrapolant à l’être humain les expériences réalisées par Pavlov sur les chiens, l’étude des états névrotiques nous démontre que ces états négatifs sont souvent conditionnés par des déséquilibres qui s’installent au niveau du système nerveux suite à une autre sollicitation à laquelle le sujet est soumis. la psychologie de la publicité est basée sur ce principe.

Par la publicité on envisage d’influencer l’homme commun – dénommé consommateur, par le déclenchement de certains réflexes conditionnés dans le sens donné par celui qui réalise la publicité, à travers la suggestion. La publicité essaye de créer chez celui auquel elle est adressée une nécessité par l’utilisation de certains schémas de réflexes conditionnés habilement cachés. Sous le masque d’un caractère informatif, la publicité envisage plus de frapper que de convaincre, de suggestionner plus que d’expliquer. Ensuite apparaît l’obsession et le besoin impérieux d’avoir l’objet présenté dans la publicité, même si celui qui est manipulé n’en est pas conscient et, surtout, s’il s’avère qu’il n’a pas besoin de l’objet en question.

La publicité, à l’image de la propagande politique qui s’adresse aux masses, spécule intensément sur le fait que le niveau intellectuel de la masse des gens est assez bas. Par conséquent, on utilise deux principes importants : par la répétition continue des mêmes slogans, par des images, par des sonorités rythmiques obsédantes on crée un état de fatigue mentale, qui est propice à la soumission devant la volonté de celui qui a initié ce projet ; le deuxième principe consiste dans le fait que la plupart des gens sont enclins à croire les choses qu’ils voudraient voir réalisées, même si rien n’a aucune motivation réelle, car de facture émotionnelle. Nous nous trouvons ainsi devant une vraie imposture psychique, un vrai viol psychique exercé sur l’individu et sur la masse des gens.

Lorsqu’un journaliste écrit un article politique, lorsqu’un homme d’État signe un décret, lorsqu’un citoyen dépose un bulletin de vote dans l’urne, lorsque les adversaires politiques ont une dispute et s’attaquent réciproquement, tous ces actes, sans exception, ne sont pas autre chose que des réflexes conditionnés à des degrés divers . Voilà ce que dit Serghei Ceahotin: Ce qui caractérise vraiment l’époque présente est plutôt une décroissance de l’influence réelle de la collectivité sur la vie publique ; ils deviennent plutôt des instruments dociles dans les mains des dictateurs et même des usurpateurs qui, en se servant d’un côté d’une connaissance plus ou moins intuitive des lois de la psychologie et d’autre part en disposant de formidables moyens techniques dont l’État moderne dispose à présent, et n’étant empêchés par aucun scrupule moral, exercent sur les individus qui forment un peuple une action efficace que nous avons présenté comme un véritable viol psychique. Autrement dit, ces individus sont sans arrêt violés au niveau psychique. Il est normal que, de temps en temps, ils soient obligés de recourir à des manifestations tapageuses, où ils exploitent et déchaînent les formes inhérentes des masses. Cela – et Ceahotin en parle dans son ouvrage Le viol des masses par la propagande politique – est expliqué par le fait que si un réflexe conditionné n’est pas renouvelé de temps en temps, il perd de son efficacité; alors il est nécessaire que des événements extérieurs (c’est pourquoi les "chocs du futur" ont été créés) déterminent la réapparition du sentiment de peur, d’exaltation ou même désorientation pour que la chaîne avec laquelle ces esclaves psychiques étaient attachés auparavant, se resserre encore plus.

Une autre prémisse sur laquelle sont basées certaines techniques de manipulation est que seulement une partie des gens ont la capacité de comprendre et d’observer ce qui se passe, contrairement à la majorité, qui forment seulement des opinions superficielles et passagères ; il en est de même avec tous les problèmes de la société. Il en résulte ainsi que l’irrationalité est prédominante au niveau de la conscience publique.

Les manipulateurs ont profité de cette constatation pour saper et distraire l’attention des gens de la perception de l’état réel de fait. Plus les problèmes de la société industrielle moderne deviennent complexes, plus il est facile d’introduire des diversions de plus en plus grandes, en arrivant ainsi à la situation absurde que les opinions absolument infondées des masses, créées par des manipulateurs habiles, acquièrent l'apparences des réalités scientifiques.

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Le contrôle social par les mass media

Pavlov attribuait une importance extraordinaire au mot en tant que stimulus dans la formation des réflexes conditionnés. L’influence propagandiste est réalisée avec un succès évident en utilisant les mass média. À travers les actualités de la télévision, des journaux, des revues féminines (très efficaces dans la présentation dramatique des choses), etc., les idées désirées entrent dans les foyers et le mental des gens. Et lorsqu’il faut promouvoir quelque chose dont le public n’a pas complètement été convaincu d’accepter, quelqu’un écrit un article, abordant le sujet de tous les points de vue et en lui accordant une importance particulière. Le processus est répété jusqu’à ce que la résistance du public soit vaincue sur tous les plans. Un journaliste doit être avant tout un musicien des âmes, il doit parfaitement connaître l’instrument avec lequel il joue – le clavier des pulsions et des instincts humains, leurs tréfonds et leurs sublimations. Il doit être capable de provoquer de façon délibérée dans les masses des réflexes conditionnés, d’inhiber les uns et de désinhiber les autres, de créer de nouvelles inhibitions, de déclencher de nouvelles actions. Pour atteindre ces buts, il se sert de la presse. Par une information plus ou moins tendancieuse on crée un état émotionnel, on touche des cordes sensibles qui évoquent les réflexes conditionnés que le journaliste envisage d’orienter dans un certain sens pour atteindre son but.

Une autre méthode de manipulation consiste à organiser des talk-show de télévision en direct, où un groupe d’experts promeuvent le produit ou/et l’idée, sous le prétexte des débats. Ensuite on recrute les participants pour et contre, discutant en point et en contrepoint et en exprimant le soutien ou l’opposition. Lorsque tout prend fin sans arriver à une conclusion quelconque (parce que ce n’était pas du tout le but), le sujet ainsi promu a été imprimé dans le mental des téléspectateurs. Cette pratique, inédite jusqu’aux années soixante, est devenu à présent une méthode standard.

Les sondages ont en fait pour rôle de former des opinions

À part les mass média, une autre zone importante d’intersection entre les expériences de la programmation mentale et ce qui devient de la politique publique est celle des sondages d’opinion. Les campagnes de sondage de l’opinion publique ont, en fait, pour objectif de modeler et de manipuler l’opinion publique de la façon qui convient aux conspirateurs. Une grande partie de ce que nous lisons dans les journaux ou que nous voyons à la télé a d’abord été validé par des campagnes de sondage de l’opinion publique. Cette procédure est dénommée façonner l’opinion publique. C’est la perle des olympiens car, à l’aide de milliers de spécialistes dans les nouvelles sciences sociales qui se trouvent à leur disposition et en contrôlant toutes les médias et spécialement les agences d’information, ils peuvent créer de NOUVELLES opinions publiques presque sur tout sujet, qui seront ensuite disséminées dans le monde entier en moins de deux semaines.

L’idée simple se trouvant à la base de cette méthode de conditionnement social est celle d’apprendre combien le public est réceptif envers les directives politiques envoyées par le Comité des 300 (le Comité des 300 est la SEULE hiérarchie de pouvoir du monde qui transcende tous les gouvernements et les individus, quelque puissants ou sûrs d’eux qu’ils soient. Elle couvre les finances, le domaine de la défense et les partis politiques de toutes les couleurs et les orientations. Il n’existe aucune entité que le Comité des 300 ne puisse dépister et contrôler, y compris les religions organisées du monde. Les gens sont nommés des groupes cible de la population, et les sondages d’opinion mesurent en fait la résistance de ceux-ci envers ce qui est présenté à la télé – nouvelles qui reflètent les directives transmises depuis le plus haut niveau du gouvernement invisible. Selon les résultats obtenus par ces baromètres d’opinion, ils prennent certaines mesures, en corrigeant par des méthodes de programmation et de manipulation adéquates les déviations des groupes cible dans la direction souhaitée. Les gens vivent avec l’impression qu’ils sont bien informés, mais ils ne se rendent pas compte que l’opinion qu’ils ont l’impression d’être la leur a en fait été créée dans les institutions de recherche par des groupes de pensée (donc qui pensent à leur place). Ils ne sont donc pas libres de former leur opinion, et ceux qui osent le faire sont immédiatement sanctionnés du point de vue social. Et à ce processus contribuent même les informations offertes par les mass média et les sondages d’opinion. Un tel processus de conditionnement est décrit en termes techniques comme le message qui arrive aux organes des sens de la personne qui doit être influencée.

Tout fait partie du processus d’influence de l’opinion créé à Tavistock. Un des experts dans le sondage de l’opinion publique est Daniel Yankelovich, membre du Comité des 300 et patron de la compagnie Yankelovich, Skelley and White. Yankelovich n’hésite pas à affirmer devant ses étudiants que les sondages sont des instruments de modification de l’opinion publique. Mais l’idée ne lui appartient pas, elle a été inspirée par le livre Trend Report de Daniel Naisbitt, écrit sur commande du Club de Rome. Dans ce livre, Naisbett décrit toutes les techniques construites par les façonneurs de l’opinion publique sous les ordres du Comité des 300.

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Les scientifiques engagés dans le processus du conditionnement sont dénommés avec pompe ingénieurs sociaux ou savants des nouvelles sciences sociales et jouent un rôle majeur et souvent insoupçonné dans tout ce que nous voyons, entendons et lisons. Les ingénieurs sociaux de l’ancienne école ont été Kurt K. Lewin, Hadley Cantril, Margaret Meade, Derwin Cartwright et Lewis Lipssitt, qui avec John Rawlings Reese, ont formé la colonne vertébrale des spécialistes de la nouvelle science de l’Institut de Tavistock. Pendant la deuxième Guerre Mondiale, plus d’une centaine de chercheurs a travaillé sous la direction de Kurt Lewin, en copiant consciencieusement les méthodes adoptées par Reinhard Heydrich patron de la S.S. Comme nous le savons, l’OSS (Le Bureau des Services Stratégiques - Office of Strategic Services), a été le prédécesseur de la CIA et était basé sur la méthodologie nazie de Heydrich.

Les gouvernements de la Grande Bretagne et des États-Unis ont déjà depuis longtemps préparé la machine à l’aide de laquelle ils veulent nous faire suivre la ligne du Nouvel Ordre Mondial, possible à implémenter seulement par la matérialisation d’une résistance faible et symbolique de la part de l’humanité. Cette machine fonctionne depuis 1946 et chaque année lui apporte de nouveaux perfectionnements.

Par exemple, avant que les USA entrent dans la deuxième guerre mondiale, les américains ont été conditionné pour regarder l’Allemagne ou le Japon comme des ennemis dangereux, qui devaient être arrêtés à tout prix. Sur la base des informations avec lesquelles ils ont été dupés, les américains étaient convaincus que les ennemis devaient être en effet l’Allemagne et le Japon, c’était la façon la plus sûre de les déterminer à ignorer le véritable ennemi. Plus récemment, nous avons vu comment fonctionne le processus de conditionnement de Tavistock, lorsque les américains ont à nouveau été conditionnés pour percevoir l’Irak comme une menace et Saddam Hussein comme l’ennemi personnel des États-Unis. Cela est arrivé lorsque George Bush (subordonné au Comité des 300) a reçu ordre d’attaquer l’Irak. En deux semaines, à l’aide des mass médias, non seulement les États-Unis, mais presque toute l’opinion publique mondiale se sont mis contre l’Irak. Il est de même à présent avec l’excitation du monde entier contre l’Iran. L’événement catalyseur a toujours été un de type "choc du futur". La démolition délibérée des deux tours du World Trade Center par les américains pour créer le prétexte de l’invasion de l’Irak est similaire à la mise en scène de Pearl Harbor, qui leur a offert le prétexte d’attaquer le Japon. Nous voyons ici comment l’histoire se répète, et les gens aveuglés par manipulation et programmation semblent n’en rien apprendre.

La menace la plus grave de la manipulation est à l’encontre de la liberté individuelle et collective de l’humanité. Avec l’apparition du Gouvernement Mondial Unique et du Nouvel Ordre Mondial, seront mises en application des expériences avec un long rayon d’action, dans le but d’éradiquer dans le mental de l’homme, corps et âme le désir de liberté. L’attaque contre l’âme consiste en une série d’expériences terribles, se trouvant en phase d’élaboration, appliquées jusqu’à présent à une échelle réduite, dans des endroits comme l’Hôpital Naval de Bethseda et la prison de Vacaville en Californie. La liberté est un droit fondamental reçu de la part de Dieu, que ceux qui se prennent pour les souverains de cette planète ont depuis toujours cherché à saper. Pourtant le besoin de liberté de chaque être humain est si grand, que jusqu’à présent aucun système n’a réussi à l’arracher de son cœur. Les expériences qui ont eu lieu en Union Soviétique, en Grande Bretagne et aux USA, pour user et endormir le désir de liberté de l’être humain, se sont montrées jusqu’à présent incapables de succès.

de Vlad Petreanu



1. En 1940, Rees définissait les objectifs de la psychiatrie en ces termes : "Nous devons viser à nous infiltrer dans chaque activité éducative de la vie nationale[...]. Nous avons lancé une offensive très fructueuse dans bon nombre de professions. Les deux plus faciles sont naturellement l'enseignement et l'Eglise ; les deux plus difficiles sont la justice et la médecine" (John Rawlings Rees, M.D. "Strategic Planning for Mental Health", "Mental Health 1", n°4, oct. 1940, pp. 103-104).
2. Devant le siège du Tavistock Institute, au n°30 de Tabernacle Street à Londres, trône une statue de Sigmund Freud.
3. Eric Trist - Hugh Murray, "The Social Engagement of Social Science : A Tavistock Anthology", Philadelphia, The University of Pennsylvania Press, 1990, p.5.
4. L'in des objectifs est la destruction de l'agriculture traditionnelle fondée sur l'autosuffisance. L'agriculteur indépendant, en effet, est une menace pour le Nouvel Ordre Mondial globalisé. Tous doivent dépendre de tous et personne ne peut déroger à cette règle, surtout pas les autoproducteurs. De là la dépendance toujours plus lourde de l'agriculteur à l'égard de l'industrie, du marché qui fixe capricieusement les prix des récoltes, des prêts des banques pour l'achat de machines coûteuses et d'équipements nécessaires.
5. Paradigm shifts, ou l'étude de comment les mentalités collectives et les valeurs sociales communes peuvent changer - objet des recherches de "l'Ecole de Francfort."
6. M. Blondet, "En Bosnie comme au Liban : Guerres programmées par les psychiatres ?", dans "Studi cattolici", septembre 1993, n° 391.
7. L'acide lysergique fut développé par la Sandoz AG, maison pharmaceutique suisse, propriété de la S.G. Warburg de Londres.
8. R.D. Laing, "the Politics of Experience & The Bird of Paradise", London, Penguin Books, 1990. Cf. E.I.R., "Dope, Inc", Washington D.C., 1992, p.285.
9. Ibid, A propos des O.N.G., le B'nai B'rith Jacques Attali dans son "Dictionnaire du XXIeme siècle", Roma, éd. Armando, 1999, écrit que celles-ci se substitueront à la dissolution des Etats, des partis, des syndicats, "embryon des futures organisations internationale" (p.196).

6 juillet 2016

La Chine a commencé son programme de modification artificielle du climat dés 1958

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Plus de  560 000 actions de manipulations du climat ont déjà été menées dans le pays depuis 2002 à l'aide d'avions, de fusées et de projectiles transportant de la glace sèche ou des particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations. Elles ont pu produire 489,7 milliards de tonnes de pluie et permis d'économiser environ 10,4 milliards de dollars de pertes économiques.

La Chine a commencé son programme de modification artificielle du climat dés 1958. Pour les Jeux Olympiques de 2008, la Chine comptait 30 avions, 4.000 lance-roquettes, et 7.000 canons anti-aériens uniquement consacré à cet effet. Chacun de ces systèmes permettait d'introduire des produits chimiques dans les nuages menaçants, pour diminuer les gouttes de pluie avant qu'elles n'atteignent les stades.

En Février 2009, la Chine a également employé l'utilisation de ces nouvelles technologies pour produire artificiellement des chutes de neige sur Pékin. Après plus de quatre mois de sécheresse, elle a utilisé des bâtons d'iodure pour augmenter la chute des précipitations. Ces chutes de neige sur la capital Pékin ont duré environ trois jours et ont conduit à la fermeture de 12 routes principales autour de le ville. À la fin du mois d'Octobre 2009, les responsables de la ville affirmaient que ces miraculeuses chutes de neige, une première depuis 1987, furent possibles grâce à l'ensemencement des nuages.

La modification du climat implique principalement l'ensemencement des nuages avec des particules de glace sèche (dioxyde de carbone solide) ou de minuscules particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations, généralement dans le but d'accroître l'offre locale en eau. Son utilisation a connu une expansion croissante à l'échelle nationale et mondiale ces dernières années, et ce pour lutter contre la sécheresse, les incendies de forêt, les grêlons et les inondations.

Les risques potentiels de larges pollutions liées à ses techniques sont pourtant méconnus.

La modification artificielle du climat en temps de guerre a été interdite par les Nations Unies. En effets ces techniques peuvent être utilisées dans le but de destruction chez l'ennemi en créant artificiellement des inondations, des cyclones ou des typhons. 

Elle peut aussi permettre le contrôle de l'économie des marchés des produits agricoles.

En chine des conflits politiques causés par ces techniques existent déjà, les régions voisines s'accusent souvent mutuellement de se faire voler leur pluie par leurs voisins en utilisant l'ensemencement des nuages.

Environ 24 pays dans le monde utilisent déjà depuis longtemps ces techniques de modifications du climat sur le plan opérationnel. L'office de Modification  du climat chinois est considéré comme le plus grand au monde, il emploie 37.000 personnes dans le pays.
 
Les produits chimiques les plus couramment utilisés pour l'ensemencement des nuages sont l'iodure d'argent et le dioxyde de carbone solide( glace sèche). Le propane liquide, qui se transforme rapidement en gaz, est également fréquemment utilisé. Cela peut produire des cristaux de glace à des températures plus élevées que l'iodure d'argent. L'utilisation de matériaux hygroscopiques, comme le sel, est de plus en plus utilisé.

Ces produits peuvent être dispersé par avion ou par des dispositifs de dispersion situés sur le terrain . La diffusion dans les nuages par des avions est le plus fréquemment utilisé. En cas de libération par des dispositifs sur le terrain, les particules fines sont transportées par les vents et les courants d'air après leur libération.

Déjà un certain nombre de sociétés commercialisent leurs services: c'est le cas par exemple des sociétés américaines: Aero Systems Incorporated, Atmospherics Incorporated, North American Weather Consultants, Weather Modification Incorporated, Weather Enhancement Technologies International, Seeding Operations and Atmospheric Research (SOAR), presque toutes ont centré leurs activités sur l'ensemencement des nuages.

Les graves dangers de manipulation du climat

Si contrôle de la météo à grande échelle devient aujourd'hui possible, les conséquences potentiellement négatives peuvent inclure des effets secondaires très dangereux sur les écosystèmes existants et des risques sanitaires inconnus. En effet le contrôle de ces techniques est pour ainsi dire inexistant, ainsi leur utilisation comme une arme pourraient même s'avérer catastrophiques.

Il faut savoir que l'exposition à l'iodure d'argent peut provoquer des troubles manifestes sur les humains et les mammifères. Malheureusement les accumulations de ces produits dans les sols, la végétation et les eaux de ruissellement ne sont pour ainsi dire pas mesurées.

En 1995 puis en 2004 des évaluations environnementales  dans la Sierra Nevada et l’Australie par un panel de chercheurs indépendants a permis de confirmer la légitime inquiétude des écologistes de la dispersion et de l'absorption de dioxyde d'argent dans l'environnement. L'augmentation d'argent constatée a permis d'affirmer le lien avec la proliférations d'algues dans les lacs glaciaires vierges de toutes pollutions, ainsi que la disparition de l'opossum pygmée parmi les espèces en danger dans les régions montagneuses d'Australie.

 

   Géo-ingénierie dans la Convention ENMOD

 

« Le terme « techniques de modifications environnementales » désigne toute technique pour changer  par la manipulation délibérée des processus naturels  la dynamique, la composition ou la structure de la Terre: biosphère, lithosphère, hydrosphère, atmosphère et environnement spatial. »

Rappelons qu’en 1977, la convention ENMOD, a limité les manipulations délibérées de l’atmosphère en cas de guerre ou de conflit et les a autorisées dans un but « pacifique».

La géo-ingénierie est une discipline étudiée depuis les années 1950 avec une accentuation vers 1990, et une accélération en France en 2002 puis en 2007/ 2008. 

La Convention ENMOD, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 10 décembre 1976

ARTICLE 1

1. Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à ne pas utiliser à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles des techniques de modification de l'environnement ayant des effets étendus, durables ou graves, en tant que moyens de causer des destructions, des dommages ou des préjudices à tout autre Etat partie.

2. Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à n'aider, encourager ou inciter aucun Etat, groupe d'Etats ou organisation internationale à mener des activités contraires aux dispositions du paragraphe 1 du présent article.
ARTICLE 2

Aux fins de l'article premier, l'expression "techniques de modification de l'environnement" désigne toute technique ayant pour objet de modifier - grâce à une manipulation délibérée de processus naturels - la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou l'espace extra-atmosphérique.
ARTICLE 3

1. Les dispositions de la présente Convention n'empêchent pas l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins pacifiques et sont sans préjudice des principes généralement reconnus et des règles applicables du droit international concernant une telle utilisation.

2. Les Etats parties à la présente Convention s'engagent à faciliter un échange aussi complet que possible d'informations scientifiques et techniques sur l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins pacifiques, et ont le droit de participer à cet échange. Les Etats parties qui sont en mesure de le faire devront contribuer, à titre individuel ou conjointement avec d'autres Etats ou des organisations internationales, à une coopération internationale économique et scientifique en vue de la protection, de l'amélioration et de l'utilisation pacifique de l'environnement, compte dûment tenu des besoins des régions en développement du monde.
ARTICLE 4

Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à prendre toutes les mesures qu'il jugera nécessaires conformément à ses procédures constitutionnelles pour interdire et prévenir toute activité contrevenant aux dispositions de la présente Convention en tous lieux relevant de sa juridiction ou de son contrôle.

1. Les Etats parties à la présente Convention s'engagent à se consulter mutuellement et à coopérer entre eux pour résoudre tous problèmes qui pourraient se poser à propos des objectifs de la présente Convention ou de l'application de ses dispositions. Les activités de consultation et de coopération visées au présent article peuvent également être entreprises grâce à des procédures internationales appropriées dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies et conformément à sa Charte. Ces procédures internationales peuvent comprendre les services d'organisations internationales appropriées, ainsi que ceux d'un comité consultatif d'experts comme prévu dans le paragraphe 2 du présent article.

2. Aux fins énoncées dans le paragraphe 1 du présent article, le Dépositaire, dans le mois qui suivra la réception d'une demande émanant d'un Etat partie à la présente Convention, convoquera un comité consultatif d'experts. Tout Etat partie peut désigner un expert audit comité, dont les fonctions et le règlement intérieur sont énoncés dans l'annexe, laquelle fait partie intégrante de la présente Convention. Le Comité consultatif communiquera au Dépositaire un résumé de ses constatations de fait où figureront toutes les opinions et informations présentées au Comité au cours de ses délibérations. Le Dépositaire distribuera le résumé à tous les Etats parties.

3. Tout Etat partie à la présente Convention qui a des raisons de croire qu'un autre Etat partie agit en violation des obligations découlant des dispositions de la Convention peut déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies. Cette plainte doit être accompagnée de tous les renseignements pertinents ainsi que de tous les éléments de preuve possibles confirmant sa validité.

4. Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à coopérer à toute enquête que le Conseil de sécurité pourrait entreprendre, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, sur la base de la plainte reçue par le Conseil. Ce dernier communique les résultats de l'enquête aux Etats parties.

5. Chaque Etat partie à la présente Convention s'engage à venir en aide ou à prêter son appui, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, à tout Etat partie qui en fait la demande, si le Conseil de sécurité décide que ladite partie a été lésée ou risque d'être lésée par suite d'une violation de la Convention.

Source: The Watchers, Xinhua,  Beijing Weather Modification Office, Wikipedia


© Trad. Nature Alerte

16 juin 2016

comment les médias-industries détruisent la pensée

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Alors, aujourd’hui, La Première, NRJ, DH Radio; Le Soir, La Libre, La Dernière Heure; RTL-TVI, Plug RTL, RTBF ?… Qu’importe au fond, sous l’illusoire liberté de choisir votre « média » se dissimule le fait que toutes les options que vous pourrez faire reviennent au même, malgré les quelques différences visibles au niveau de la forme et du fond. Car derrière d’apparentes divergences, tous propagent une même et unique version du monde, restent confinés dans les mêmes possibles, délimitant les impossibles dès lors que sont franchies les limites, tacites, qu’on ne dépasse pas.

A les voir, les lire et les entendre, il n’y aurait jamais rien à changer fondamentalement au monde tel qu’il va : destruction de la nature provoquée par nos modes de vie, surinvestissement du travail productif, négation de la souffrance qu’il génère et absence de réflexion sur le sens, misère et inégalités, stigmatisation du chômage que l’emploi génère inévitablement, absence de remise en cause du tout technologique, etc. « Aux yeux de la plupart des journalistes, le monde “moderne” est intrinsèquement bon (…) rien de ce qui est négatif (exploitation, oppression, chômage massif, guerres, gaspillage des ressources humaines et naturelles, etc.) n’est vraiment imputable à l’essence même du capitalisme » (1). Il y aurait comme une absence totale de remise en question de la religion de la croissance et de l’hyper-consumérisme qu’elle nécessite. Il suffirait juste de pallier – qui vient du latin « couvrir d’un manteau » ! – les maux que le système engendre.

Pourquoi, quand vous décidez d’acheter La Libre plutôt que Le Soir, de regarder la RTBF plutôt que RTL, vous n’êtes au fond pas libre de choisir ? Plutôt que de voir dans ces différents médias une espèce de caste indifférenciée de journalistes malintentionnés, il est plus utile de se pencher sur la propriété de ces médias(2), la composition sociologique de leur rédaction et le support publicitaire qu’ils représentent. A partir de là se dessine  l’empreinte identique qui marque d’une même idéologie l’ensemble des rédactions : à savoir celle du marché roi et de la consommation comme modèle de société.

  1. LES GROUPES MEDIATIQUES: SOURIEZ, VOUS ETES CERNES !

Pourquoi ces médias de masse nous fourniraient-ils les instruments de compréhension de ce monde, si le risque pour eux est qu’ils voient concomitamment leurs avantages indus et leur position privilégiée disparaître ? Ce serait comme couper la branche sur laquelle ils sont assis. Disons-le alors : ces groupes médiatiques ne peuvent tolérer le passage à une société décente !

Les médias belges – et parmi ceux-ci les trois quotidiens que sont La Libre, Le Soir et la DH – sont concentrés en plusieurs grands groupes qui possèdent également radios, chaînes de télévision, sites internet, distributeurs, sociétés de production et sont directement liés à des banques, agences de presse, multinationales diverses, et indirectement à des Think tanks ultralibéraux et lobbys patronaux. Nous nous contenterons d’en détailler trois : IPM, Corelio et Rossel.

  1. IPM est détenu à 100% par le groupe Maja (3), lui-même entière propriété de la Compagnie de Développement des médias, possession de la famille Le Hodey, dont Axel Miller, ancien président de Dexia et actuel patron de D’Ieteren, est président du Conseil d’administration. IPM SA possède deux journaux, LaLibre Belgique etLa Dernière Heure/Les Sports, ainsi que leurs éditions régionales et leurs sites internet. Le groupe détient 50% des parts de la Libre Match, dont les 50% restant sont la propriété du groupe Lagardère via sa filiale Hachette Livre. IPM possède encore 29% de Audiopresse qui elle-même possède 34% des parts de RTL Belgium (RTL-TVI, Club TTL, Plug RTL), RTL Belgium elle-même possession à 66% du groupe RTL basé au Luxembourg, lui-même conglomérat de médias luxembourgeois créé en 2000 par la fusion de la CLT-UFA et de la société de production britannique Pearson TV.Audiopresse est par ailleurs une société holding détenue par les éditeurs de presse quotidienne francophone belge et gérant une participation dans le groupe RTL Belgium. IPM détient encore 13% de l’agence de presse Belga ; 99,8% des parts de Twizz radio(DH Radio) ; 52% de Médiascap qui a des participations indirectes dans SARLLibération qui édite le journal Libération. IPM est aussi actionnaire à 50% de CourrierInternational EBL qui édite le Courrier International belge, journal lui-même possession du Courrier International France.

En 2008, IPM possédait 26 % des parts de marché en télévision et, en 2013, 21.73% des parts de marché en presse.

Corelio est un groupe de presse dont les actionnaires

sont Mediacore, Cecan,Krantenfonds, De Eik, Vedesta (4). Corelio possède 62% de Mediahuis (DeStandaard, Het nieuwsblad, Het belang van Limburg), Médiahuis – qui détient 19,5% de Belga – qui est à 38% la possession de Concentra. Corelio détient également 29,2% des parts de Audiopresse. Corelio possède également 100% de CorelioPublishing qui détient 25% de De vijver média qui elle-même est la propriété deTelenet (50%) et Waterman et Waterman… (nous arrêtons là pour Corelio Publishing, reportez-vous à la note de bas de page 4). Corelio possède également 50% des parts de Nostalgie, appartenant à Radio Nostalgie France elle-même détenue à 100% par leNRJ Group auquel appartiennent NRJ France et NRJ Belgique. Nostalgie détient également 50% des actions de Radio Nostalgie flamande, dont l’autre moitié est détenue par IPM.

Le président de Corelio est Thomas Leysen. Ce dernier fut président de la FEB(fédération des entreprises de Belgique, lobby patronal), est actuellement président d’Umicore, groupe « spécialisé en technologie de matériaux », et président de la KBC.Il est également membre de la Table Ronde des Industriels Européens (5), puissant lobby réunissant les plus grandes entreprises européennes.

En 2008, Corelio possédait 10% des parts de marchés en radio et 26% en télévision.

Le groupe Rossel (6)

Son président, Bernard Marchant, est ancien conseiller fiscal cher Arthur Andersen, société parmi les « Big five » dont la notoriété est plus liée au scandale de la multinationale Enron pour laquelle elle réalisait des audits, que comme éditeur de journal. Passé par la vice-présidence europe du groupe informatique Olivetti et plus tard directeur général de Beckaert, leader mondial du métal), il terminera, avant d’arriver chez Rossel, par un poste de président directeur général du groupe français 9Telecom.

Le Groupe Rossel (Le Soir, Le Soir Magazine), possède Sud Presse (100%, ce sont des éditions régionales), Éditions Urbaines (99,5%, Vlan), Imprimerie des éditeurs(99,95%), cette dernière possédant 49% de Mass Transit Média (Métro), dont les 51% restants appartiennent à Concentra. Rossel possède encore 24,9% de Radio H, propriétaire de Cobelfra (Radio Contact, Mint) et Inadi (Bel RTL) ; Radio H est par ailleurs la propriété (17,54%) de RTL Belgium. Audiopresse qui détient 34% de ce dernier est aussi la propriété de Rossel (29,34%). Enfin, Rossel détient à 50% Mediafin(L’Echo) et à 50% Grenz-Echo (Grenz-Echo), deux structures auxquelles appartiennent Holding Echos.

Rossel possédait, en 2008, 26% des parts de marché en télévision et, en 2013, 21,73 % en presse.

Restent : – le groupe Roularta(7)qui édite le Vif/L’express, Bizz, Data News, Knack, Sport Foot Magazine, Trends-Tendance, trends.be, le Vlan, RTVM, Canal Z, Télépro ;

– De Persgroep : Het Laaste Nieuws, 7sur7.be, De Morgen, De Tijd, L’Echo, Tv familie, Humo, Story, VTM, 2BE, Joe FM, Vacature.com, Regiojobs.be, Autotrack.nl, des toutes boîtes, un opérateur de télécommunication (Jim Mobile), etc.

Concentration dans les médias « libres »: n’y voyez aucun intérêt privé !

L’existence de trois groupes donnent, a priori, l’illusion d’une séparation qui occulte les interpénétrations, où IPM possède via La Libre Match (Paris Match Belgique), des liens avec le groupe français Lagardère mais entretient aussi, via Audiopresse, une consanguinité avec le Groupe Rossel (qui édite Le Soir notamment) qui détient aussi en partie RTL Belgium. Une proximité étrange avec le paradis fiscal luxembourgeois (siège de RTL-Group), dont Corélio peut se targuer aussi. Les trois groupes possèdent en effet via leur participation dans Audiopresse (29% pour IPM, 29,2% pour Corelio, 29,34% pour Rossel, donc plus de 87% au total) 34% de RTL Belgium (RTL-TVI, Club RTL et Plug RTL), plus d’un tiers donc. Il ne s’agirait donc pas trop pour les journalistes de la DH, du Soir ou de La Libre notamment, de dire du mal de la chaîne privée : intérêts croisés obligent ! Il n’est pas plus probable qu’ils se mettent à clarifier pour leurs lecteurs les structures auxquelles ils appartiennent. Ces actionnariats croisés sont en outre l’occasion de se rencontrer, opportunité d’accroissement futur de ses investissements.

Le champ médiatique est donc parfaitement inclus dans le champ économique plus large dont la règle première est celle de la croissance du profit, seule et unique religion. Impossible dans ce cas de se donner le temps nécessaire pour traiter l’information objectivement. Les actionnaires de référence ont à l’évidence intérêt au statu quo en raison de leur fortune et de leur position stratégique dans des institutions clés de la société » (8).

  1. COMPOSITION SOCIOLOGIQUE DES RÉDACTIONS

Comment, au vu de leur structure et de leur fonctionnement, les médias dominants pourraient-ils faire pour ne pas favoriser la parole des puissants au détriment des masses populaires ? Il va de soi que si Bernard Marchant, big boss de Rossel qui possède notamment Le Soir, trouve que « la préparation au management dans la formation des journalistes est insuffisante », il ne va pas, lui comme les autres patrons de presse, rechercher à tout prix à engager des journalistes qui font un véritable travail pour informer le plus objectivement leurs lecteurs(9). Pour Marchant et la logique du management, dans la configuration d’un média, le lecteur/auditeur/spectateur est un produit qu’il faut rendre disponible/vendre à son client qu’est le publicitaire, afin qu’il consomme ce qu’on vante dans la publicité. Le journal/télé/radio sert de support de présentation aux publicités, et donc de mise en contact du sujet avec la réclame.

Mais la sélection des journalistes est plus subtile que cela et n’a pas besoin de contrôle au faciès à l’entrée des bureaux d’entretien d’embauche. Elle a déjà lieu dans les endroits de formation, l’école ayant en outre opéré son tri social lors des 15 premières années d’enseignement. François Ruffin, étudiant-taupe au réputé centre de formation des journalistes en France, explique : « Parmi nous, aucun enfant de manœuvre, de cheminot, de caissière. Ni Black ni Beur des “zones de non-droit” (…) Un cloisonnement social que renforce encore la claustration : nous vivons entre nous. Nous discutons avec les patrons de presse et autres cadres »(10),ce qui donne souvent lieu dans le traitement des reportages à un « banal racisme de classe »(11), « Sous nos plumes, nulle remise en cause de l’ordre – scolaire, financier, judiciaire, … – établi… qui nous a, il est vrai, jusqu’ici bien servis ».(12)

Les journalistes sont donc très loin du monde ouvrier et ils comprennent vite que dans leur perspective de carrière, trop remuer dans la réalité préfigure de futurs ennuis et n’est donc pas porteur en terme de « plan de carrière ». Ceux qui « réussissent » sont donc ceux qui entérinent l’état du monde, relaient la doxa néo-libérale sous couvert d’un traitement neutre et objectif – sans jamais donc admettre qu’ils participent de cette doxa. Les exemples ne manquent pas. Le 20 octobre 2015, Béatrice Delvaux écrivait dans son édito « Un pari dangereux », interprétant les actions syndicales à Liège et sur le rai : « Les dirigeants syndicaux (…) évoquent des “actions isolées”, nourries par le ras-le-bol croissant des travailleurs devant l’accumulation de mesures  “antisociales”du gouvernement. Marc  Goblet [NDLR secrétaire général de la FGTB] hier se refusait ainsi à condamner ces actions, incriminant le gouvernement fédéral qui, avec sa politique, aurait allumé le feu. Cela correspond à l’évidence à un ressenti ». Les réactions des travailleurs aux mesures gouvernementales ne seraient juste qu’un « ressenti », un état subjectif dans lequel il n’y aurait aucune base réellement objective ; des revendications d’enfants gâtés donc, selon les médias. Les syndicalistes n’auraient dès lors le droit que de s’exprimer calmement lors de manifestations prévues et autorisées. Ou durant des « concertations sociales », terme donnant l’illusion d’une équité des protagonistes devenus « partenaires », mirage d’une égalité inexistente qui élude toute la puissance symbolique et matérielle du capitalisme (et donc aussi la position que les médias occupent dans cette structure). Si les contestataires vont trop loin, ils feraient le jeu de ceux à qui ils s’opposent, le journaliste ne percevant jamais que c’est lui qui fixe arbitrairement les limites à ne pas dépasser. Et ce jeu, dont il fait les règles, semble, au fond, bien l’arranger.

Cela nous rappelle l’interview de Xavier Mathieu, délégué syndical CGT-Continental, par David Pujadas au journal télévisé de France 2. Le journaliste, après que les salariés eurent manifesté leur colère devant la décision du tribunal de rejeter leur demande d’annulation de la fermeture de leur entreprise, le questionne :

David Pujadas: « Bonsoir Xavier Mathieu, vous êtes le délégué CGT de Continental à Clairoix. On comprend bien sûr votre désarroi, mais est-ce que ça ne va pas trop loin ? Est-ce que vous regrettez ces violences ? »

Xavier Mathieu: « Vous plaisantez j’espère ? On regrette rien… »

David Pujadas: « Je vous pose la question. »

Xavier Mathieu: « … Non, non, attendez. Qu’est-ce que vous voulez qu’on regrette ? Quoi ? Quelques carreaux cassés, quelques ordinateurs à côté des milliers de vies brisées ? Ça représente quoi ? Il faut arrêter là, il faut arrêter. »

David Pujadas: «  Pour vous  la fin justifie les moyens. »

Xavier Mathieu: « Attendez ,”la fin”… On est à 28 jours de la fin, Monsieur. On est en train de nous expliquer que dans 28 jours [images de saccage reprises en parallèle] le plan social sera bouclé et on va aller à la rue. Oui, oui, je ne regrette rien. Personne ne regrette rien ici parce que vous avez vu, vous n’avez pas vu des casseurs, vous avez vu des gens en colère, des gens déterminés, des gens qui veulent pas aller se faire démonter, crever. On ne veut pas crever. On ira jusqu’au bout de notre bagarre. On a tenu cinq semaines. Pendant cinq semaines j’ai réussi, on a retenu, on a réussi à retenir les gens. C’est fini, les gens n’en veulent plus. Le gouvernement nous a fait des promesses. Il s’est engagé à réunir une tripartite depuis le début, dans les trois jours. Ça fait une semaine que ça dure. Depuis on se rend compte… »

David Pujadas: « Xavier Mathieu, on entend votre colère, mais est-ce que vous lancez un appel au calme ce soir ? »

Xavier Mathieu: « Je lance rien du tout. J’ai pas d’appel au calme à lancer. Les gens sont en colère et la colère il faut qu’elle s’exprime. Il y a un proverbe des dernières manifestations qui dit “qui sème la misère récolte la colère”. C’est ce qu’ils ont aujourd’hui. Il y a plus de 1000 familles qui vont être à la rue qui vont crever dans 23 mois avec plus rien, qui vont être obligées de vendre leur baraque. Il faut que tous vous compreniez ça. On ne veut pas crever… »(13).

Même si cette défense inconditionnelle de l’emploi, leitmotiv qui traverse l’ensemble du spectre politique, est tout à fait contradictoire avec un projet de changement global de société qui inclurait les dimensions sociale et écologique, il faut dénoncer la violence politico-médiatique et montrer qui elle sert. Et c’est lors d’émeutes et de colères inhabituelles de la masse que le mépris de classe des journalistes se manifeste d’autant plus violemment, pressentant sans doute qu’ils ont comme l’assentiment d’une partie de la population que toute l’année ils montent contre l’autre. Ce réflexe de classe, les journalistes l’ont d’autant plus facilement qu’ils sont issus, dans leur grande majorité, des classes moyennes, tiraillées entre les classes supérieures et les classes populaires, toujours dans une ambivalence, un entre-deux, « en ce sens que les classes supérieures comme les classes populaires sont l’objet à la fois et contradictoirement d’une forme de fascination et d’une forme de répulsion »(14). Pris dans cette entre-deux, il est alors fréquent qu’ils stigmatisent les mouvements sociaux et relaient les appels au calme des instances patronales.

Prolos, vos gueules ! Regardez The Voice et éteignez vos voix !

Tout naturellement alors, « si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis», puisqu’il est nettement préférable pour les publicitaires et leurs clients que les barakis conservent leur position socio-économique (afin que les publicitaires et leurs clients conservent aussi la leur…), ou autrement dit que l’ignorance et la pauvreté demeurent : cela fait de meilleurs acheteurs ! Ces propos du chef de l’info de la RTBF, Jean-Pierre Jacqmin, en disent long sur le rôle premier qu’il confère aux médias publiques. Certains journalistes l’ont bien compris : « Onnous demande en clair d’abaisser le niveau pour des questions d’audience »(15).   En effet, « les annonceurs seront plus généralement portés à éviter les programmes trop compliqués ou touchant à des controverses dérangeantes, susceptibles de réduire “le temps de cerveau disponible” du public(16). Ils cherchent des divertissements légers, qui correspondent à la  fonction premièredes programmes :  celle de diffuser le message des vendeurs(17)  ». A quand la prochaine saison de Plus belle la vie ? Assez vite, histoire qu’il ne vienne pas à l’idée des barakis de se la rendre réellement plus belle, la vie… Entre-temps, Béatrice a aiguisé sa plume et appris à faire accepter la fatalité (grèves de décembre 2011 : « Les grèves, compréhensibles, ne changeront rien à la réalité et à la cruauté de cette crise »), monter les uns contre les autres pour le plus grand  intérêt du patronat (« Le pays à l’arrêt jusqu’à Noël » ; « L’enfer des voyageurs a  commencé »), créant le spectaculaire qui divise ( « La grève provoque la  deuxième heure de pointe la plus embouteillée de 2015 », Le soir, 20/10/2015, 1er  article sur la page du site l’après-midi tout comme sur le site de La Libre le  même jour : « Grève du rail: la 2e heure de pointe la plus embouteillée de 2015  »), et insistant sur ce qui peut diviser plutôt que sur ce qui devrait fédérer la lutte :   ce lundi matin, cette énième perturbation dans la circulation des trainsavait ainsi de quoi irriter des navetteurs dont le parcours ferroviaire ressemble souvent à un parcours du combattant. Si vous y ajoutez des grèves tournantes –qui font que vous n’en prenez pas pour un mais pour plusieurs jours vu l’exiguïté et l’interconnexion du territoire belge  –, il y a de quoi mécontenter les plus  empathiques » (Le Soir, éditorial du 20/10/2015).

Pendant ce temps, il faut continuer à faire croire – aidé par une agence de com’ – qu’on est un « média libre » détaché de tout intérêt mercantile(18) et qu’à sa lecture « j’y vois clair » ( Formidable oxymoron ! Clair le Soir… ) . Mais quand on fait ce  qu’on ne dit pas– défendre l’intérêt des plus nantis –, il faut feindre qu’on réalise ce qu’on ne fait pas – offrir au lecteur une information objective –, et vendre l’illusion sous la forme dont on a le plus l’habitude : le slogan publicitaire. Ainsi, le Soir, via l’agence de pub Air, fait sa « campagne »: « Le Soir, je lis doncj’agis ! ». Didier Hamann, directeur de la rédaction du Soir, explique : « Nousvoulons que Le Soir évolue vers un positionnement plus citoyen. On ne veut pas juste (Sic) informer. On veut aussi donner aux gens les clés nécessaires pour pouvoir agir. (…) Nous avons la conviction que nos lecteurs ne veulent plus être passifs et nous espérons qu’en nous lisant, ils voudront agir. » On croirait presque  le manifeste d’un nouveau parti révolutionnaire. Le directeur de la rédaction revient toutefois assez vite au basique : « Aujourd’hui, lorsqu’ils  consomment, les gens sont à la recherche de marques qui affichent des valeurs fortes en  adéquation avec ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient ». Les valeurs, ok, mais si possible « lorsqu’on consomme » (…les produits dont Le Soir fait la  pub de préférence ). La messe est dite. Feignant de promulguer des conseils stratégiques aux syndicalistes, ils leur signalent au fond qu’ils ne doivent pas dépasser les limites que les médias définissent, édictent, et respectent : « Queles travailleurs refusent des mesures qu’ils jugent inégales et donc inacceptables est compréhensible et légitime, mais les syndicats doivent se méfier de créer l’inverse de ce qu’ils cherchent » (…) « ce blocage de l’autoroute – non annoncé pour le coup  –, n’est pas du genre à consolider la popularité du mouvement syndical »(Le Soir, 20/10/2015). Ce sont les syndicalistes qui seraient la propre cause de leur impopularité, jamais les médias… On peut donc agir, mais pas trop, les chiens de garde trouvant préférable que vous « affichiez vos valeurs fortes » à la caisse du supermarché, sans oublier toutefois de sortir la carte. Dans les rangs camarades ! « Tout citoyen a le droit de manifester sa désapprobation àl’égard des décisions politiques. Toutefois la manière dont les protestations ont été “organisées”, lundi, est véritablement scandaleuse. » (Edito de La Libre,  20/10/2015). Tous ne sont pas condamnés de la même façon, comme la Lotterie  nationale, vendue sur tous les supports médiatiques, et qui nous invite à devenir « scandaleusement riche »…

Dans ce contexte, n’attendez pas des pages qui expliqueraient et légitimeraient la colère du peuple. Comme l’énonce Acrimed (observatoire critique des médias français), « cette prise de parti médiatique en faveur des classes possédantes et des institutions qu’elles dominent passe par l’occultation de ces luttes elles- mêmes, et par la stigmatisation explicite des classes populaires quand celles-ci ont le mauvais goût de se rebeller »(19). Cette absence de perspectives nourrissant l’incompréhension et la haine de l’autre – qui à leur tour alimenteront les unes des médias !

  1. LA PUBLICITÉ ET SA NÉCESSITÉ 

Tant que Bernard Marchant et les autres auront « conscience de l’importance du rôle de la publicité dans notre société et en particulier pour nos métiers respectifs », le lecteur sera considéré comme un produit que le journal met en contact avec l’annonceur qui est son client, l’information et le souci de sa qualité ayant dès lors peu d’importance au regard de cet objectif principal(20).

C’est là un principe de marketing, que la régie média belge qui « commercialise les espaces sur la RTBF 1 et 2 (notamment) » connaît bien, appliquant avec zèle les méthodes du neuromarketing : « Visez le petit. Préparez votre cible.  Marquez-la au  front le plus tôt possible. Seul l’enfant apprend bien (…) Les cigarettiers et les limonadiers savent que plus tôt l’enfant goûtera plus il sera accro. Les neurosciences ont appris aux entreprises les âges idéaux auxquels un apprentissage donné se fait le plus facilement ».(21)

On pourrait attendre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), censé réguler les médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’il veille à lutter contre tout cela. Issus de partis politiques ou même du monde de la publicité, la composition de ses membres instille un certain doute quant à une possible impartialité. Sandrine Sepul par exemple, membre du collège d’autorisation et de contrôle du CSA, n’est autre que la directrice du Conseil de la Publicité, « composé et financé par les associations professionnelles des trois partenaires de la communication publicitaire que sont les annonceurs, les agences de communication et les divers médias publicitaires »(22). Hum ! conflit d’intérêt ? Mais non… seriez-vous  complotistes à penser de la sorte ?

Le cas particulier de la RTBF: jetée dans l’arène de la concurrence

Quid de la RTBF alors, jusqu’ici – encore – chaîne publique(23)  ? Prise dans un environnement compétitif, gérée par des managers, instrumentalisée par les partis politiques, soumise au diktat du chiffre et de l’audimat, colonisée par les idées publicitaires de la RMB (régie des médias belges), ne reste à la RTBF qu’à faire comme les autres.

Difficile donc de ne pas la rattacher à une même logique du chiffre, dès lors qu’elle formate ses programmes sur RTL-TVI – sans parler de la concurrence avec les chaînes françaises(24) – et a les yeux rivés sur les résultats d’audimat, véritable religion, de sa voisine privée. Et il faut dire qu’à ce niveau, notre gouvernement de la Communauté française de l’époque, a rendu un fameux service à RTL-TVI, et donc désavantagé sérieusement la chaîne publique qu’il est censé protéger. RTL Group, basé dans le paradis fiscal luxembourgeois, possède RTL-TVI, dont les locaux sont physiquement situés à Bruxelles. Première chaîne de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais Luxembourgeoise ! grâce à un montage juridique accepté par la Ministre de la Culture de l’époque Fadila Laanan qui avait signé un protocole de coopération avec le Luxembourg. Qu’est-ce que cela change ? Eh bien ! c’est que le Luxembourg est, comment dire ?… un peu à l’instar de sa politique fiscale, moins regardant en matière de publicité. La chaîne ne doit donc pas se soumettre aux règles belges en matière de publicité, malgré sa diffusion nationale(25)

La RMB, régie publicitaire « pluri-médias », ne s’en plaint pas, elle qui commercialise les espaces publicitaires de la RTBF, mais fait de même pour NRJ, La Première, Pure, Be TV, AB3, les sites internet de My Tf1, de la DH, de la Libre… conformisme dans – l’illusion de – la pluralité. Et cette pluralité, le CSA, censé nous protéger en contrôlant la qualité des médias, en joue admirablement. Vaste groupuscule dont les membres sont issus des différentes instances décrites ci-dessus, les pages de leur site internet présentant les différents groupes médiatiques (IPM, Rossel, Corelio, etc.) ne sont-elles pas reprises dans la rubrique trompeuse « L’offre de médias et le pluralisme en Communauté française ». Au vu de leur même appartenance à des organismes privés, nous ne voyons aucune pluralité, sauf s’ils définissent celle-ci comme une diversification des instances indépendamment de leurs propriétaires qui se mélangent et partagent le même intérêt et la même idéologie. Comme le dit Alain Accardo, « L’existence d’un consensus de fond n’exclut pas, bien au contraire, un certain pluralisme d’opinion (que les revues de presse mettent en scène en lui conférant par là même plus de réalité qu’il n’en a (…)cette diversité n’empêche pas que les bourgeoisies, petites et grandes, nouvelles et traditionnelles – au sein desquelles les journalistes occupent aujourd’hui collectivement, en tant que corps  professionnel, une  position de  force – aient en commun une même volonté de préservation de l’ordre existant ».(26)

En attendant, pour satisfaire à ses obligations de chaîne publique, on s’arrangera comme on peut, par exemple en créant la RTBF3, support permettant notamment d’assurer sa fonction d’éducation permanente, mais objet d’un profond désintérêt de la part des « managers » de la chaîne publique.

  1. QUI SONT LES VRAIS PATRONS DES JOURNALISTES ?

Les groupes médiatiques que nous avons décrits plus haut sont la propriété de familles parmi les plus fortunées. Un petit classement(27) ?

La famille de Nolf et la Famille Claeys (Roularta):€ 134 913 000 et € 58 960 000 (116ème et 240ème fortunes belges)

Famille Van Thillo (De Persgroep): € 1 066 410 000 (18)

Famille Hurbain (Rossel): € 155 707 000 (100)

Famille Thomas Leysen (Corelio): € 45 564 000 (308)

Famille Baert (Concentra): € 45 800 000 (305)

Elizabeth Mohn (vice-présidente du groupe Bertelsmann qui possède RTL-group): 3,5 milliards de dollars(28)

Concernant IPM détenu par la famille Le Hodey, nous n’avons pas trouvé d’informations sur le niveau de fortune des propriétaires. Nous savons toutefois qu’Axel Miller, président du CA du groupe Maja (propriétaire d’IPM), gagnait à l’époque chez Dexia environ 170 000 euros par mois(29).

Dès lors, vous étonnerez-vous encore de certains éditos, comme celui de La Libre du 06 janvier 2014, faisant suite à une visite organisée par les syndicats à Bruxelles pour montrer les lieux où vivent les grosses fortunes fiscalement protégées, édito dans lequel le journaliste écrivait : « A la veille du week-end, les responsables syndicaux ont réalisé un“safari” dans Bruxelles, un mini-trip destiné à pointer du doigt les “espèces fiscales protégées” de Bruxelles. Amusant ? Plutôt navrant…(…) la stigmatisation systématique des “riches”, telle que la pratiquent les syndicats, est déplorable. Alors quoi, il suffit d’être pauvre pour être honnête… ? Un pays a besoin de riches. Pour investir, pour prendre des risques. Le système devrait d’ailleurs faire en sorte que les grosses fortunes, et les autres, trouvent un intérêt à placer leur argent dans l’économie réelle du pays plutôt qu’à chercher des rendements élevés ailleurs. Ce ne sont pas les riches qui sont responsables de la crise, mais bien ces apprentis sorciers qui ont profité des failles d’un système pour le faire déraper ». […]

Certes ! on ne va pas mordre la main qui nous nourrit bien que, de toutes façons, les analyses sociologiques du champ journalistique et une relative connaissance des mécanismes de défense psychologique, permettent de comprendre que dans la plupart des cas, ils n’y penseraient même pas.

Et tout est à l’avenant. Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du Soir, ancienne stagiaire au Fonds Monétaire International (FMI), qui a postfacé le livre sur Albert Frère (première fortune belge et parmi les plus grosses fortunes mondiales) « Albert Frère. Le fils du marchand de clous » ( Bruxelles, Lefrancq, 1998), notait dans l’ouvrage, il faut favoriser la « construction d’un capitalisme fort et conquérant (sic), permettant d’assurer la pérennité d’entreprises qui conservent leur centre de décision au pays ». Amen !

Cette propagande rabâchée quotidiennement est plus efficace que la contrainte. Feignant parfois de déranger avec quelques reportages et émissions soi-disant subversifs qui ne sont là que pour créer du consensus : plus de riches, plus de pauvres, plus de classes ! Juste des individus mus par des intérêts et traversés d’opinions diverses. Jamais ils ne questionnent radicalement le problème, n’offrent les explications qui permettraient de comprendre l’état du monde ; jamais ils n’expliquent ce qui motive la colère du peuple. Déjà, lors des émeutes de Seattle, Béatrice Delvaux, actuelle éditorialiste en chef du Soir, nous apprenait à penser comme il faut: « le “non” radical à la mondialisation est intenable dans un monde où le consommateur pose tous les jours des gestes qui font sortir les entreprises des frontières ». Et si vous n’aviez pas compris : « le marché reste le mode d’organisation le plus efficace de la vie économique – notamment parce que tous les autres ont montré leurs limites ». C’était le 2 décembre 1999(30).

POUR CONCLURE, ET ÉBAUCHER LA DÉFINITION DE CE QU’EST UN VRAI MÉDIA(31)

Que peut-on conclure de tout cela ? Ceux qui possèdent les médias, censés nous rendre plus clair le monde, rapprocher ce qui est lointain, nous aider à comprendre, nous faire vivre ce qui n’est pas directement accessible par nos sens, sont en fait des laquais du pouvoir, des administrateurs de banques et de grandes marques automobiles; membres de Think Tanks ultra-libéraux et puissants, de fédérations patronales, issus de grandes familles, la possession des principaux médias leur assure un contrôle de la pensée sous le faux-semblant d’une pluralité de surface.

La réalité que nous présentent les médias est donc une pure fabrication censée les protéger au mieux. « On peut dire que la représentation médiatique du monde, telle qu’elle est fabriquée quotidiennement par les journalistes, ne montre pas ce qu’est effectivement  la réalité mais ce que les classes dirigeantes et possédantes croient qu’elle est, souhaitent qu’elle soit ou redoutent qu’elle devienne. Autrement dit, les médias et leurs personnels ne sont plus que les instruments, plus ou moins consentants et zélés, dont la classe dominante a besoin pour assurer son hégémonie. Comme tels, ces instruments doivent être démontés et combattus avec vigueur et sans relâche – ce que ne font malheureusement pas les organisations de la gauche institutionnelle, qui ont renoncé à la critique de classe et sont toujours prêtes à pactiser avec l’ennemi au nom de la bienséance républicaine, du réalisme politique et de la nécessité d’exister médiatiquement  »(32).

J’ajouterais que même parmi ceux qui ne pactisent pas avec l’ennemi, il y a, dans un monde où l’image a pris tant d’importance, une quête continue du « moment médiatique ». Ceux qui aspirent à une autre société ne voient parfois très paradoxalement leur salut qu’en terme de visibilité dans les médias de masse. Pourtant, ces derniers sont en parfaite opposition avec les aspirations de ceux à la recherche d’une société décente. Pensant avoir gagné une minute à la « une », ils demeurent en fait les grands perdants(33).

Il faut démonter et combattre donc sans relâche ces organes pérennes et délétères anti-démocratiques, tout en créant d’autres médias qui, eux, serviront de support à la défense de la vérité et à la voix du peuple. Sans cela, il faut croire que les luttes ne mèneront à rien de consistant… « un mouvement de masse dépourvu  de tout soutien médiatique et devant lutter contre une presse résolument hostile est pour le moins handicapé… »(34).

Rechercher à ce qu’ils nous représentent constitue une perte de temps immense. Dotés de telles structures, les médias de masse ne peuvent élucider les mécanismes d’exclusion et amener par la pensée critique à un véritable changement. Nous voyons donc que ces médias qui cherchent à se faire passer pour de simples témoins décrivant une réalité, la créent de toute pièce: en choisissant d’omettre une information, de focaliser son attention sur un fait, ils élaborent une représentation médiatique du monde qui n’est que son apparence. Pensant le monde de manière faussée, nous ne pouvons donc pas agir, contrairement à ce que disent leurs slogans.

Nous pouvons attendre qu’ils changent. Ou faire vivre notre propre média. A nous de choisir.

Un vrai média d’information doit selon nous se distinguer par différents critères:

– ne pas dépendre de structures qui utilisent les médias comme instrument idéologique au service de leurs intérêts, comme on l’a montré ci-dessus;

– ne pas être financé par de la publicité, même par des organismes non commerciaux comme des ONG ;

– ne pas cohabiter pacifiquement à côté de la presse dominante, mais s’attacher à en faire une critique radicale et à mettre au jour ses fonctionnements ;

– être radical dans son approche des faits, c’est-à-dire prendre les problèmes à leur racine ;

– faire un travail de recherche de la vérité, s’approcher le plus possible du traitement objectif de l’information, sans se priver de certains sujets sous le faux prétexte d’anticiper la réaction des lecteurs (argument spécieux qui occulte le fait que c’est plutôt la réaction des actionnaires et des publicitaires que les patrons de rédaction anticipent).

Alexandre Penasse
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Notes:

(1) Exceptée la RTBF, publique. Voir ci-dessous « Le cas particulier de la RTBF : jetée dans l’arène de la concurrence ». Nous avions en outre déjà esquissé dans un précédent article (« Les conditions obligées d’une presse libre », Kairos, février-mars 2014), le sujet de l’industrie de la presse, que nous développons plus amplement ici.

(2) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Editions Agone, 2007, p.64.

(3) Propriétés établies au 1er juin 2015, http://www.csa.be/pluralisme/groupes/show/3_groupe_ipm

(4) Propriétés établies au 1er juin 2015, http://www.csa.be/pluralisme/groupes/7

(5) Fondée par le Vicomte Etienne Davignon, l’ERT (European Round Table) est considéré comme l’organe de pression par excellence au niveau européen. Il est à l’origine du marché unique européen et de l’euro. Lobby extrêmement puissant rassemblant les plus grandes multinationales européennes, ce n’est pas un secret qu’il est en première ligne dans l’influence ou l’initiative directe de projets de l’Union européenne, dont il rencontre la présidence tous les 6 mois. Voir « Tous pouvoirs confondus », Geoffrey Geuens, Editions EPO, 2003.

(6) http://www.csa.be/pluralisme/groupes/2

(7) http://csa.be/pluralisme/groupes/5

(8) Chomsky Noam & Edward Herman, « La fabrication du consentement », Editions Agone, 2008, p.38.

(9) Sur cette question de l’objectivité et de la vérité – termes que l’intelligentsia bien-pensante voudrait bannir du discours -, qui devenait très présente dans la pensée d’Orwell avant son oeuvre majeure 1984, il écrit : «  J’ai vu, en fait, l’histoire s’écrire non pas en fonction de ce qui s’était passé mais en fonction de ce qui aurait dû se passer selon les diverses « lignes de parti ». (…) Ce genre de choses m’effraie, car cela me donne souvent le sentiment que la notion même de vérité objective est en train de disparaître de notre monde. Après tout, le risque est grand que ces mensonges, ou des mensonges semblables, finissent par tenir lieu de vérités historiques. Comment sera écrite l’histoire de la guerre d’Espagne ? (…) Si le chef dit de tel ou tel événement qu’il ne s’est jamais produit – eh bien, il ne s’est jamais produit. S’il dit que deux et deux font cinq – eh bien, deux et deux font cinq ». Bernard Crick, « Orwell », Editions Flammarion, 2008, p.514.

(10) François Ruffin, « Les petits soldats du journalisme »,Éditions Les Arènes, p.146.

(11) Ibid., p.147.

(12) Ibid., p.149.

(13) Propos retranscrits sur le site d’Acrimed, www.acrimed.org. Voir également le film de Pierre Carles, « Fin de concession ».

(14) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid, p.66.

(15) http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150407_00629900.

(16) Patrice Le Lay, ancien directeur de TF1, s’est distingué pour certaines idées qu’il avait exprimées dans un livre, particulièrement démonstratives de la réalité de la fonction que les patrons de médias attribuent à la télévision : « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ‘business’, soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…] Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible.[…] Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise  … ». Voir Wikipedia,https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Le_Lay

(17) Erik Barnouw, The Sponsor, Oxford UP, 1978, p.158, cité dans « La Fabrication du consentement », Chomsky Noam & Edward Herman, Editions Agone, Ibid., 2008, p.53.

(18) Certaines contingences, comme les attentats contre Charlie Hebdo, sont toutefois une réelle opportunité pour cela. Voir « Nous ne sommes pas tous Charlie », Kairos février/mars 2015, et sur le site www.kairospresse.be

(19) http://www.acrimed.org/Medias-et-classes-populaires-quand-le-peuple-a-ma…

(20) Pour le dire autrement, le publicitaire paie le propriétaire du journal pour que ses lecteurs soient mis en contact avec les publicités présentées dans ses pages – et de préférence passent à l’acte d’achat ultérieurement. Le propriétaire du journal doit ainsi faire au mieux pour satisfaire son client le publicitaire, mais aussi le lecteur qui doit continuer à croire que le traitement de l’information ne subit aucune influence.  Pour la citation de Bernard Marchant, voir « Quand la presse dépendante parle d’indépendance », http://www.espritcritique.be/?p=3202.

(21) Georges P. et al., Le neuromarketing en action. Parler et vendre au cerveau, Eyrolles, 2010, p. 46 cité dans « TV lobotomie, la vérité scientifique sur les effets de la télévision », Michel Desmurget, Max Milo Editions, Paris, 2012, p.14.

(22) http://www.conseildelapublicite.be/fr/

(23) Pour creuser la question de la chaîne publique, voir les dossiers de Kairos dans les numéros de avril/mai et juin/juillet 2012.

(24) Voir « La RTBF est surtout « la leur » », Kairos avril/mai 2012.

(25) http://www.fadilalaanan.net/downloads/pdf/AccordGDLux_Dossier_2009.06.04.pdf

(26) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid., p.49. Cette diversification censée reflétée un pluralisme est d’ailleurs clairement battu en brèche par ceux-là mêmes qui invoquent l’argument de la diversité !: Ainsi en témoigne la réforme des radios de la RTBF qui voit Bruxelles Capitale et Fréquence Wallonie fusionner pour donner naissance à VivaCité. Radio 21 se scinder en une chaîne classic rock (Classic 21)  et une chaîne musicale « jeune » (Pure FM) ; « Dans cette variété d’offres, l’atout de la radio est de toucher au moment adéquat des groupes-cibles identifiés, dont les motivations d’écoute sont claires (sic) ». L’« offre TV » est également « repositionnée » pour « améliorer la spécificité et la cohérence des chaînes » : « La Une et La deux adoptent désormais une programmation plus complémentaire », entendez « plus adaptée aux intérêts des annonceurs  qui visent des secteurs auxquels s’adresser de manière spécifique». Voir « La RTBF est surtout « la leur » », Kairos avril/mai 2016.

(27) Voir sur le site http://derijkstebelgen.be

(28) Nous n’avons pas trouvé d’estimation de la fortune de la famille Le Hodey mais nous supposons qu’ils sont bien placés, n’ont certainement pas besoin de faire grève et ne risquent pas de contrôle de l’Onem…

(29) D’après le calcul du parachute doré de 3,9 millions d’euros qu’il aurait dû recevoirhttp://portfolio.lesoir.be/v/economie/parachutes_dores/Axel+Miller.jpg.html

(30) http://archives.lesoir.be/les-bons-et-les-marchands-_t-19991202-Z0HKJY.html

(31) Appelez-le alternatif, engagé, etc. Nous pensons pour notre part de plus en plus que le terme « journal » devrait suffire.

(32) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid., p.13-14

(33) Il en est tout autrement pour les médias publiques pour lesquels nous considérons que nous devons encore nous battre afin de les extirper de la sphère marchande (si c’est possible)

(34) Chomsky Noam & Edward Herman, « La fabrication du consentement », Ibid. p.49.

source:http://www.investigaction.net/seriez-vous-libre-ce-soir%e2%80%89-ou-comment-les-medias-industries-detruisent-la-pensee/#sthash.kbgsDnXF.dpuf

http://reseauinternational.net/seriez-vous-libre-ce-soir%e2%80%89-ou-comment-les-medias-industries-detruisent-la-pensee/

6 février 2016

Ken Robinson nous dit en quoi l'école tue la créativité

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- d'une petite fille qui était à un cours de dessin. Elle avait six ans et elle était au fond de la classe, en train de dessiner, sa maîtresse disait que cette petite fille d'habitude avait du mal à se concentrer, pourtant, elle l'était à ce cours de dessin. La maîtresse fascinée, est allée la voir et lui a demandée, "Qu'es-tu en train de dessiner?" Et la petite fille lui a répondu, "Je fais un dessin de Dieu." La maîtresse lui dit alors, "Mais personne ne sait à quoi ressemble Dieu." Et la petite fille répond, "Ils le sauront dans une minute." (Rires)

04:03 Quand mon fils avait quatre ans en Angleterre -- en fait il avait quatre ans partout, pour être honnête. (Rires) Je suis sûr de ça, partout où nous allions, il avait quatre ans cette année. Il jouait dans la pièce "Nativité". Vous vous souvenez de l'histoire? Non, pourtant c'est connu. Vraiment connu. Mel Gibson a fait la suite. Vous l'avez peut-être vu: "Nativité II." Bon, James a eu le rôle de Joseph, nous étions enchantés. Nous pensions que c'était l'un des rôles principaux. Nous avions remplis la salle de complices avec le T-shirt: "James Robinson EST Joseph! (Rires) Il n'avait pas à parler, mais vous connaissez le passage avec les trois rois qui arrivent? Ils viennent chargés de cadeaux, et ils amènent de l'or, l'encens et la myrrhe. ça c'est vraiment passé. Nous étions assis et je me disais qu'ils avaient oubliés une scène parce que nous avons demandé à James après : "Tu es d'accord avec ça?" Et il répond, "Oui, pourquoi, c'était pas ça?" Ils avaient juste interverti, c'était tout. Donc, les trois garçons sont arrivés, quatre ans avec des torchons sur la tête, puis ils ont posé leurs boîtes et le premier garçon a dit, "Je t'apporte de l'or." puis le second garçon a dit, "Je t'apporte de la myrrhe." et le troisième garçon a dit, "Je t'apporte Vincent"

05:22 Ce que ces choses ont en commun est que les enfants vont oser. Même s'ils ne savent pas, ils essaieront quelque chose. Vous ne pensez-pas? Ils n'ont pas peur de se tromper. Maintenant, je ne dis pas que se tromper, c'est pareil qu'être créatif. Ce que je dis ici, c'est que si vous n'êtes pas prêts à vous tromper, vous ne sortirez jamais rien d'original. Si vous n'êtes pas prêts à vous tromper. Et avec le temps en devenant adultes, la plupart de ces enfants perdent cette capacité. Ils sont devenus peureux d'avoir tort. Nous dirigeons nos entreprises comme ça, par ailleurs. Nous stigmatisons les erreurs. Et nous dirigeons notre système éducatif national de telle façon que les erreurs sont les pires choses qu'ont puissent faire. Le résultat, c'est que nous éduquons des gens en dehors de leurs capacités créatives. Picasso a un jour dit ceci : Tous les enfants sont des artistes nés. Le problème est de rester un artiste en grandissant. J'ai l'intime conviction: que nous ne grandissons plus dans cette créativité. nous grandissons en dehors. Ou plutôt, nous sommes éduqués en dehors. Pourquoi cela?

06:21 Je vivais à Stratford-on-Avon jusqu'à il y a environ cinq ans. En fait, nous avons déménagé de Stratford à Los Angeles. Vous pouvez imaginer l'aisance de cette transition. (Rires) En fait, nous vivions a un endroit appelé Snitterfield, juste à l'extérieur de Stratford, qui est l'endroit où le père de Shakespeare est né. Êtes-vous frappé par quelque chose? Je l'ai été. Vous ne pensiez pas que Shakespeare avait un père, n'est-ce pas? Parce que vous ne pensiez pas que Shakespeare a été enfant, n'est-ce pas? Shakespeare ayant sept ans? Je n'avais jamais pensé à ça. Je veux dire il a eu sept ans un jour. Il était même dans la classe de Littérature de quelqu'un? Cela devait être plutôt embêtant? (Rires) "Dois faire plus d'effort." Envoyé par son père au lit, qui dit, à Shakespeare, "Au lit, maintenant!" à William Shakespeare, "et pose ton stylo. et arrête de parler comme ça. Tu embrouilles tout le monde." (Rires)

07:34 Donc, nous avons déménagé de Stratford pour Los Angeles, et je veux juste dire un mot sur la transition. Mon fils ne voulait pas venir. J'ai deux enfants. Il a 21 ans maintenant, ma fille 16. Il ne voulait pas venir à Los Angeles. Il adorait l'idée, mais il avait une petite amie en Angleterre. C'était l'amour de sa vie, Sarah. Il la connaissait depuis un mois. Imaginez, ils avaient fêté leur quatrième anniversaire, et ça fait un certain temps à 16 ans. Donc, il était bouleversé dans l'avion, et il disait, "Je ne trouverai jamais une autre fille comme Sarah." Et nous étions plutôt content de ça, honnêtement, car elle était la principale raison pour laquelle nous quittions le pays. (Rires)

08:24 Quelque chose vous frappe quand vous déménagez pour l'Amérique et que vous voyagez à travers monde: chaque système éducatif sur Terre à la même hiérarchie de sujets. Tous. N'importe où vous allez. Vous pensez que ça serait différent mais non. Tout en haut, vous avez les mathématiques et les langues, puis les sciences humaines, et tout en bas les arts. Partout sur la planète. Et dans à peu près, tous les systèmes aussi, il y a une hiérarchie dans les arts. L'art et la musique sont normalement plus haut à l'école que l'art dramatique et la danse. Il n'y a aucun système d'éducation qui enseigne la danse chaque jour à des enfants comme nous leurs enseignons les maths. Pourquoi? Pourquoi pas? Je pense que cela est important. Je pense que les maths sont importantes, mais la danse aussi. Les enfants danseraient tout le temps si ont leurs donnaient l'autorisation. Nous avons tous un corps n'est-ce pas? Ou alors j'ai manqué une conférence? (Rires) La vérité, ce qui ce passe est, que quand les enfants grandissent, nous commençons à les éduquer progressivement de la taille. Puis nous nous concentrons sur leurs têtes. Et principalement sur une partie.

09:21 Si notre système éducatif était visité par un martien, et qu'il demandait "A quoi ça sert, l'enseignement public?" Je pense qu'on devrait conclure, que ceux qui réussissent, qui font tout ce qu'on attend d'eux, qui ont tous les bons points, qui sont les gagnants -- Je pense qu'on devrait conclure que le but final de l'enseignement public à travers le monde est de produire des professeurs d'université. N'est-ce pas? C'est eux qui arrivent premier. J'ai été l'un d'entre eux, donc bon. (Rires) J'aime les professeurs d'université, mais vous savez, nous ne devrions pas les placer au sommet des réalisations humaines. Il sont juste une forme de vie une autre espèce parmi les autres. Mais ils sont plutôt curieux, et je dis ça avec sympathie. Il y a, d'après mon expérience, quelque chose de singulier avec les professeurs -- pas tous, mais typiquement -- ils vivent dans leurs têtes. Ils vivent là-haut, et un peu seulement cette partie. Ils sont désincarnés, on peut dire, d'une manière littérale. Ils perçoivent leurs corps comme un moyen de transport pour leurs têtes, non? (Rires) C'est une façon de déplacer leurs têtes à des réunions. Si vous voulez une preuve réelle d'expérience de hors-corps, allez à une conférence locale, d'universitaires, puis allez avec eux en discothèque la dernière nuit. (Rires) Et là vous verrez, des adultes hommes et femmes se déhanchant de façon incontrôlable, en dehors du rythme, attendant la fin pour pouvoir rentrer chez eux et écrire un article sur ça.

10:58 Notre système éducatif est basé sur la notion d'aptitude académique. Et il y a une raison. Le système entier a été inventé -- à travers le monde, il n'y avait pas d'enseignement public, vraiment, avant le 19ème siècle. Ces systèmes sont tous apparus pour satisfaire les besoins d'industrialisation. La hiérarchie est donc fondée sur 2 idées. Premièrement, que les sujets les plus utiles au travail sont au sommet. Vous étiez donc de façon bienveillante écartés de certaines choses à l'école, des choses qu'enfants vous aimiez si elles ne vous permettaient pas d'obtenir un travail. N'est-ce pas? Ne fais pas de musique, tu ne seras pas musicien; Ne fais pas de l'art, tu ne seras pas un artiste. Un conseil bienveillant -- qui est maintenant, profondément faux. Le monde entier s'engouffre dans une révolution. Le second point est que l'habilite académique, domine vraiment notre vision de l'intelligence, car les universitaires ont modelé le système à leur image. Si vous imaginez, l'ensemble des enseignements publiques à travers le monde c'est un long processus d'accès à l'université. Et la conséquence est que beaucoup de gens talentueux, brillants, créatifs pensent qu'ils ne le sont pas, car les matières où ils étaient bons à l'école n'étaient valorisées, ou étaient même stigmatisées. Ça ne peut pas continuer ainsi.

12:07 Dans les 30 prochaines années, selon l'UNESCO, il y aura plus de personnes dans le monde diplômée que depuis le début de l'histoire. Plus de monde, et c'est la combinaison de toutes les choses dont nous avons discutées -- les technologies et ses impacts sur le travail, la démographie et l'énorme accroissement de la population. Soudainement, les diplômes ne valent plus rien. Pas vrai? Quand j'étais étudiant, si tu avais un diplôme, tu avais un travail. Si tu n'avais pas de travail, c'est que tu n'en voulais pas un. Et je n'en voulais pas un, honnêtement. (Rires) Mais aujourd'hui nos enfants diplômés préfèrent jouer aux jeux vidéo, car il faut un Master alors qu'avant tu n'avais besoin que d'une Licence et pour certains il faut même un Doctorat. C'est un processus d'inflation académique. Et cela nous montre que le système éducatif en entier est entrain d'évoluer sous nos pieds. Nous devons radicalement repenser notre vision de l'intelligence.

12:55 Nous savons 3 choses sur l'intelligence. Une, elle est variée. Nous pensons le monde de toutes les façons que nous l'expérimentons. Nous le pensons de façon visuelle, de façon auditive, de façon kinesthésique, Nous pensons de façon abstraite, nous pensons en mouvement. Deuxièmement, l'intelligence est dynamique. Si vous regardez les interactions du cerveau humain, comme nous l'avons vu hier dans de nombreuses présentations, l'intelligence est merveilleusement interactive. Le cerveau n'est pas divisé en compartiments. En fait, la créativité -- que je définis comme le processus d'avoir des idées originales qui ont de la valeur -- le plus souvent, provient de l'interaction de différentes façon de voir les choses.

13:32 Le cerveau est intentionnellement -- d'ailleurs, les deux hémisphères du cerveau sont reliés par un corps appelé le corps calleux. Il est plus épais chez les femmes. D'après Helen hier, je pense que c'est probablement la raison pour laquelle les femmes sont meilleures pour le multi-taches. Car vous l'êtes, non? Il y a beaucoup d'études, mais je le sais de mon expérience personnelle. Quand ma femme cuisine à la maison -- pas trop souvent, heureusement. (Rires) Donc quand elle cuisine -- non, elle fait bien certaines choses -- donc quand elle cuisine, vous savez en même temps, elle gère d'autres personnes au téléphone, elle parle aux enfants, elle repeint le plafond, elle fait une opération chirurgicale à cœur ouvert. Tandis que si je cuisine, la porte est fermée, les enfants sont dehors, le téléphone éteint, et si elle arrive, ça m'irrite. "Terry, s'il te plaît, j'essaie de faire cuire un oeuf. Laisse-moi tranquille." (Rires) En fait, vous savez cette vieille histoire philosophique, si un arbre tombe dans la forêt et personne ne l'entend est-ce que c'est arrivé? Vous vous rappelez cette histoire? J'ai vu un super t-shirt récemment qui disait, "Si un homme dit ce qu'il pense dans une forêt et qu'aucune femme ne l'a entendu, est-ce qu'il a toujours tort?" (Rires)

14:51 Et la troisième chose sur l'intelligence est qu'elle est distincte. Je suis en train d'écrire un nouveau livre appelé "Epiphany" (ndt :The Element), qui est basé sur une série d'interviews de personnes sur comment ils ont découvert leurs talents. Je suis fasciné par la façon dont certaines personnes y sont arrivé. J'ai été ainsi fasciné par une conversation que j'ai eue avec une merveilleuse femme que peut-être la plupart des gens ne connaissent pas, qui s'appelle Gillian Lynne, vous la connaissez? Certains oui. Elle est chorégraphe et tout le monde connaît son travail. Elle a fait "Cats" et le "Fantôme de l'opéra" Elle est merveilleuse. J'ai été au conseil d'administration du Royal Ballet, d'Angletere, comme vous pouvez le voir. En tout cas, en déjeunant avec elle, je lui demande, "Gillian, comment es-tu devenue danseuse?" Et elle me répond - c'est intéressant - que quand elle était à l'école, elle était vraiment sans espoir. Et l'école, dans les années 30, avait même écrit à ses parents en disant, "Nous pensons que Gillian a un problème pour apprendre." Elle ne pouvait pas se concentrer, était turbulente. Je pense qu'on dirait maintenant qu'elle a le Trouble du Déficit de l'Attention. N'est-ce pas? Mais c'était dans les années 30, et l'TDA/H n'avait pas encore été défini. Ce n'était pas une option disponible. (Rires) Les gens ne savaient pas qu'ils pouvaient avoir cela.

15:50 Bref, elle est allée voir ce spécialiste. Dans cette pièce aux lambris de chêne. Et elle était là avec sa mère, assise sur cette chaise au fond, assise sur ses mains depuis 20 minutes au moins pendant que l'homme discutait avec sa mère des problèmes de Gillian à l'école. Et à la fin -- parce qu'elle gênait les autres, ses devoirs étaient toujours en retard, etc, etc, -- petit fille de 8 ans -- à la fin le docteur s'est assis près de Gillian et lui a dit, "Gillian, J'ai écouté toutes les choses que ta mère m'a dites et j'ai besoin de lui parler en privé" Il lui dit, "Attends là, nous ne serons pas long." Et ils sont sortis et l'ont laissée. Mais quand ils quittèrent la pièce, il alluma la radio posée sur son bureau. Et quand ils quittèrent la chambre, il dit à sa mère, "Restez juste là et observez-là." A la minute où ils quittèrent la pièce, elle m'a raconté, qu'elle était debout, en train de bouger avec la musique. Et ils l'ont regardée pendant quelques minutes puis il s'est retourné vers sa mère et a dit, "Mme. Lynne, Gillian n'est pas malade, c'est une danseuse. Inscrivez là à une école de danse."

16:50 J'ai dit, "Qu'est ce qui s'est passé?" Elle m'a répondu, "Elle l'a fait. Et c'était merveilleux. Nous avancions dans cette pièce remplie de gens comme moi. De gens qui ne pouvaient pas s'asseoir sans bouger, De gens qui devaient bouger pour pouvoir penser." Ils ont fait du ballet, de la claquette, du ballet jazz du moderne, du contemporain. Elle a finalement été auditionnée pour la Royal Ballet School, elle est devenue soliste, et eut une merveilleuse carrière au Royal Ballet. Elle fut diplômée du Royal Ballet School et fonda sa propre troupe, la Gillian Lynne Dance Company, elle rencontra Andrew Lloyd Weber. Et elle fut responsable de certaines des plus grandes comédies musicales de tous les temps, elle donna du plaisir à des millions de personnes et est multi-millionnaire. Quelqu'un d'autre l'aurait sans doute mis sous médicament en lui disant de se calmer.

17:38 Je pense -- (Applaudissement) Ce que je pense est que: Al Gore a parlé l'autre nuit d'écologie et de la révolution recherchée par Rachel Carson. J'ai la conviction que notre seul espoir pour le futur est d'adopter une nouvelle conception de l'écologie humaine, une où nous commencerions à repenser notre conception de la richesse de la capacité humaine. Notre système éducatif a miné notre esprit de la même manière que nous avons épuisé la Terre : pour une ressource particulière. Mais pour l'avenir, cela ne nous aidera pas. Nous devons repenser les principes fondamentaux de l'éducation de nos enfants. Il y a cette merveilleuse citation de Jonas Salk, qui dit "Si tous les insectes disparaissaient de la planète dans les 50 ans qui suivent, ce serait la fin de la Terre. Si tous les humains disparaissaient de la planète dans les 50 ans suivants, toutes les formes de vies floriraient." Et il a raison.

18:32 Ce que TED célèbre est le cadeau de l'imagination humaine. Nous devons maintenant faire attention à utiliser ce cadeau, de façon sage, et éviter certains scénarios dont nous avons parlés. Et la seule façon de le faire est de voir la richesse de notre capacité créative, et voir nos enfants comme l'espoir qu'ils représentent. Notre tâche est de les éduquer de façon complète, afin qu'il puisse vivre dans ce futur. D'ailleurs -- nous ne verrons sans doute pas ce futur, mais eux si. Et notre mission est de les aider a faire quelque chose de leur futur. Merci beaucoup.

Ken Robinson nous dit en quoi l'école tue la créativité

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29 octobre 2015

Les origines du New Age : L’Esprit de la Maçonnerie

 

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Extraits de « L’Esprit de la Maçonnerie », de Foster Bailey. Cet ouvrage contient 5 instructions que le Maître Tibétain, Djwhal Khul, avait l’intention de donner à un groupe de francs-maçons par l’intermédiaire d’ Alice A Bailey. Toutefois, les instructions ne purent être données entièrement à cause du manque de temps et d’autres pressions apparues lors de son travail avec Alice Bailey. On demanda alors à Foster Bailey de se charger de ces 5 instructions et finalement de les publier. Ceci fut publié pour la première fois dans le journal « Master Mason », et adressée par Foster Bailey à une loge du New Jersey.

 

« Les francs-maçons ont encore beaucoup de travail à faire. Le temps d’une reconnaissance véritable des maçons, sur une grande échelle, est encore loin. La maçonnerie, dans le veritable sens maçonnique et spirituel, doit encore faire la preuve d’elle-même. Quand ceci aura lieu et que le dessein spirituel sous-jacent à tout les travaux maçonniques sera mieux compris, alors la loi des Constructeurs pourra se faire sentir. On verra la coopération consciente de la Loge à l’oeuvre depuis les Hauts Lieux, et la maçonnerie sera rétablie comme la gardienne des Mystères de la vie spirituelle sur la terre, et prouvera qu’elle est la force de vie au coeur de toute religion véritable. »

« Extériorisation de la Hiérarchie » – Page 513

L’une des choses qui surviendront quand la nouvelle religion universelle dominera et que la nature de l’ésotérisme sera mieux comprise, sera l’utilisation des organismes ésotériques assemblés, de l’organisme maçonnique et de l’organisme de l’Eglise, en tant que centres d’initiation.

Ces trois groupes (mouvements) convergent lorsqu’on aborde leurs sanctuaires intérieurs. Il n’existe aucune dissociation entre l’Eglise Universelle Unique, la véritable Loge intérieure sacrée de tous les vrais Francs-Maçons, et les cercles les plus intérieurs des sociétés ésotériques. Trois types d’hommes ont trouvé ce qui leur était nécessaire, trois rayons majeurs sont exprimés, et les trois voies vers le Maître sont utilisés conduisant tous trois au même portail, au même Hiérophante.

« Les rayons et les initiations » – Page 418

La franc maçonnerie, telle qu’elle fut instituée à l’origine et bien avant la dispensation juive, fut organisée sous l’influence directe de Sirius, et copiée autant que possible sur certaines de ses institutions ; elle avait aussi quelque ressemblance avec notre vie hiérarchique, vue à la lumière de l’Eternel Présent. Sa « Loge Bleue » avec ses trois degrés est reliée aux trois groupes majeurs de Vies sur Sirius, car il n’y existe pas de règnes de la nature, tels que nous en avons. Ces groupes reçoivent tous Ceux qui choisissent le quatrième Sentier, et les entraînent au mode d’existence et au type de vie existant sur Sirius.

Ceci vous montrera clairement que les moins développées des Vies sur Sirius sont, de notre point de vue, toutes des initiés de très haut degré. La maçonnerie a donc un rapport particulier avec ce quatrième Sentier. Au cours des siècles, la tradition maçonnique a été conservée, changeant de temps en temps sa nomenclature, interprétant à nouveau les Paroles de Pouvoir et, en conséquence, s’éloignant de plus en plus de sa beauté et de son intention originelles.

Maintenant le temps est venu, selon la loi cyclique et en vue de préparer l’âge nouveau, où les maçons, ayant une compréhension spirituelle, doivent opérer certains changements. L’actuelle coloration juive de la franc maçonnerie est dépassée, et a été conservée bien trop longtemps, car elle est aujourd’hui juive ou chrétienne, alors qu’elle devrait n’être ni l’un ni l’autre. Les degrés de la Loge Bleue ont une formulation entièrement juive et cela devrait être modifié.

Les Degrés Supérieurs sont à dominante chrétienne bien que comportant des noms et des mots juifs. Cela aussi devrait cesser. La coloration juive est actuellement l’un des principaux obstacles à la pleine expression de l’intention maçonnique, et devrait être modifiée, tout en gardant intacts les faits, le détail et la structure du symbolisme maçonnique.

Quelle que soit la forme que prendra la nouvelle nomenclature (ce changement se produira inévitablement), elle aussi devra disparaître après avoir dûment rempli son office. Ainsi la transformation cyclique va se poursuivre, jusqu’à ce que la majeure partie de l’humanité, se trouvant sur le quatrième Sentier, subisse le processus initiatique sur Sirius, dont notre degré d’apprenti est un pâle reflet.

« Les rayons et les initiations » – Page 533

Il est fait allusion à ces trois degrés d’appréciation ou de compréhension du processus initiatique, dans l’œuvre maçonnique. L’aspect cérémoniel peut être relié aux degrés d’apprenti et de compagnon, auxquels s’ajoutent quelques degrés peu pratiqués qui sont des expansions de l’enseignement impliqué. Les initiations comprises par les mots « représentation symbolique sont indiquées tout d’abord dans le sublime troisième degré, celui de maître Maçon, dans l’Arche Royale Sacrée et dans un ou deux degrés lui faisant suite.

Les degrés supérieurs du Rite Ecossais (REAA) constituent un effort vague et nébuleux pour placer devant les maçons les expansions de conscience et de progrès dans la Lumière, dont on fait l’expérience lors des initiations supérieures suivantes, celles qui sont soumises au processus appelé illumination par la révélation.

Les travaux maçonniques est une tentative ancienne et louable pour conserver, sous forme de germe, la vérité spirituelle concernant l’ initiation. Malgré de distorsions, de certaines pertes des anciens points de repère et d’une cristallisation déplorable, il contient la vérité et, à une date ultérieure (probablement au début du siècle prochain), un groupe de francs-maçons éclairés vont refondre les rites, et adapter les formes et formules actuelles de telle manière que les possibilités spirituelles, indiquées symboliquement, se dégageront avec une plus grande clarté et une puissance spirituelle approfondie.

La forme future de la franc-maçonnerie de l’âge nouveau reposera forcément sur la base d’un christianisme éclairé, interprété de manière nouvelle, qui sera de nature universelle et n’aura aucune relation avec la théologie. La forme actuelle, reposant sur une base juive vieille de presque cinq mille ans, doit disparaître. Il doit en être ainsi, non parce qu’elle est juive, mais parce qu’elle est vieille et réactionnaire, et n’a pas suivi le passage du soleil autour du zodiaque.

Ce passage devrait symboliser l’évolution humaine, et c’est ce qu’il fait. Exactement comme le péché des enfants d’Israël dans le désert était un retour à une dispensation et à un rite religieux dépassés (la religion des hommes de l’ère du Taureau, symbolisée par leur prosternation et leur adoration du veau d’or), la maçonnerie d’aujourd’hui est prête à faire de même : les coutumes et formes anciennes, logiques et justes dans la dispensation juive, sont maintenant désuètes et devraient être abrogées. Il est également vrai qu’en rejetant le Christ, en tant que Messie, la race juive est restée métaphoriquement et pratiquement dans le signe du Bélier ou du Bouc émissaire, Il lui faut encore passer (toujours symboliquement) dans le signe des Poissons et reconnaître son Messie lorsqu’Il reviendra dans le signe du Verseau.

Autrement, elle répéterait son péché ancien et son refus du processus d’évolution.

« Astrologie ésoterique » – Page 445

L’humanité et le mal cosmique, concentré depuis des millénaires dans ce que l’on a appelé la Loge Noire. Toute spéculation à propos de cette Loge et de ses activités est à la fois inutile et dangereuse.

La Maçonnerie, si incapable et si corrompue qu’elle ait été, et coupable d’avoir trop insisté sur l’importance de certaines formes symboliques – est néanmoins le germe ou la semence d’un effort à venir de la part de la Hiérarchie, lorsque cet effort sera, à une date ultérieure, extériorisé sur terre. La Franc-Maçonnerie est régie par le 7°rayon, et, lorsque certains changements importants auront été apportés et que l’esprit de la Maçonnerie sera saisi à la place de la lettre, nous serons les témoins d’une nouvelle entreprise hiérarchique en vue de restaurer, parmi les hommes, les anciens Mystères .

« Psychologie esotérique » – Vol 2. Page 368

Sous l’influence du 7ème rayon, la fraternité Maçonnique atteindra une nouvelle et importante activité spirituelle, elle commencera à se rapprocher de sa véritable fonction et à accomplir sa destinée depuis longtemps prévue.

Pendant la période d’activité du 6ième rayon, l’organisation tomba dans un état sectaire et cristallisé, ainsi que la plupart des autres groupes. Elle tomba aussi dans le piège du matérialisme, et pendant des siècles, la forme extérieure a eu, aux yeux des Francs Maçons, plus d’importance que la signification spirituelle intérieure. Les symboles et le système des allégories ont été accentués, tandis que, ce qu’ils devaient signifier et révéler à l’initié, a pratiquement été oublié.

On verra que c’est dans la régularité des rituels (rites) et dans la forme sanctifiée des cérémonials ordonnés que se trouve la véritable signification du travail et l’emploi du Mot. La prochaine ère de travail et de pouvoir de groupe de l’activité ritualiste synthétique organisée affecteront profondément la franc-maçonnerie, lorsque l’importance d’une figure dominante centrale se dissipera en même temps que l’influence du 6ième rayon, et le véritable travail spirituel ainsi que la fonction de la loge elle-même seront alors compris.

« Initiation humaine et solaire » – Page 21

L’intérêt pour l’initiation se répand de plus en plus dans le public. Avant que beaucoup de siècles ne s’écoulent, les anciens mystères seront rétablis et il existera dans l’Eglise, l’Eglise future, dont le noyau est déjà en formation, un groupe intérieur dans lequel la première initiation deviendra exotérique ; nous voulons dire par là que la réception de la première initiation sera, avant longtemps, la cérémonie la plus sacrée de l’Eglise, célébrée exotériquement, comme l’un des mystères donnés à certaines périodes déterminées, et suivie par ceux qui seront prêts. Elle fera également partie du rituel des Maçons. (Francs-maçons)

Durant cette cérémonie, ceux qui seront prêts pour la première initiation seront publiquement admis dans la Loge par l’un de ses membres, autorisé à agir ainsi par le grand Hiérophante lui-même.[...]

Le mot « Initiation » vient de deux mots latins : in, dans, et ite, aller, d’où son sens de : commençant, ou d’entrée dans quelque chose. Il indique, dans son sens le plus large comme dans le cas que nous étudions, une entrée dans la vie spirituelle, ou dans une nouvelle étape de cette vie. C’est le premier pas, et les pas suivants, sur le Sentier de Sainteté. Ainsi donc, littéralement, un homme qui a reçu la première initiation est celui qui a fait son entrée dans le règne spirituel ayant définitivement passé du règne humain au règne suprahumain. De même qu’il a passé du règne animal au règne humain à l’individualisation, de même il est entré dans la vie de l’esprit, et pour la première fois il a droit d’être appelé « un homme spirituel » au sens technique du terme. Il entre dans la cinquième et dernière phase de notre quintuple évolution. Après avoir parcouru son chemin à tâtons à travers la Salle d’Ignorance pendant des siècles, après avoir été à l’école dans la Salle de l’Enseignement, il entre maintenant à l’université ou dans la Salle de la Sagesse.

La Sagesse est le produit de la Salle de la Sagesse. Elle se rapporte au développement de la vie dans la forme, au progrès de l’Esprit à travers les véhicules toujours changeants, et aux expansions de conscience qui se succèdent de vie en vie. Elle se rapporte à l’aspect vie de l’évolution. Vu qu’elle se rapporte à l’essence des choses et non aux choses elles-mêmes, elle est la conception intuitive de la vérité indépendamment de la faculté de raisonnement, et la perception innée qui sait distinguer le vrai du faux, le réel de l’irréel. Plus que cela, elle est aussi la capacité croissante du Penseur de pénétrer toujours plus profondément dans l’Intelligence du Logos, de réaliser la véritable essence du grand spectacle de l’univers, de visualiser le but et de s’harmoniser de plus en plus avec ce qu’il y a de supérieur. Elle pourrait aussi être exprimée comme étant la fusion graduelle des sentiers du mystique et de l’occultiste, la construction du Temple de la Sagesse sur les fondements de la connaissance.

La connaissance divise, la sagesse unit.

15 mars 2015

les adorateurs de DJINNS – le soufi imran

 

 

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imran hossein ,  l’indous des caraibes dit que vous pouvez faire la prière dans la dimension des djinns.

 

je ne connaissais pas imran hossein de ma vie , sauf depuis que ALAIN SORAL en parler sur son site internet « communiste » égalité et réconciliation E&R ( alain soral de la secte « iso-zen » ) en 2011 sorale est l'ami des chiites iraniens et des soufis

 

BIOGRAPHIE DE IMRAN HOSSEIN : 

 

- née sur une ile ou les habitants pratique le  vaudoo dans les caraibes  et ayant travailler à l’O.N.U SATANISTE à « new-york  » au USA .

- pour le dialogue/rapprochement inter-religieux : du noachisme

-  étudiant de l’université soufis-CHIITE EL-AZHAR EN EGYPTE PHARAONIQUE

 

- soufis d’une confrerie mondiale ésoterique irakienne : La Qadiriyya (arabe : القادريه) ou confrérie de Qaadir est une confrérie soufie née au xie siècle et fondée par le cheikh moulay Abd al Qadir al-Jilani, dont le sanctuaire et le mausolée se trouve à Bagdad, ville où il enseigna aussi bien les sciences ésotériques ( la cabale ou magie avec l’aide de DJINNS ) qu’exotériques pendant de nombreuses années. , Ces confréries sont reliées à un couvent ou hôtellerie (zawiyya). Au cours de réunions hebdomadaires, l’initié est invité à suivre la voie du maître qui lui enseigne ses secrets, souvent consignés dans un traité. Le dhikr (récitation des noms de Dieu) et la samâ (danse circulaire) sont deux éléments fondamentaux de cette pratique. Les tombeaux des saints de la confrérie sont également vénérés et deviennent lieux de pèlerinage ou de rassemblements festifs (moussem).
Élitiste au départ, le soufisme se fait aussi populaire, coloré de traditions différentes selon les régions du monde où il est implanté. En Afrique, on l’appellera « maraboutisme »

En Afrique, on l’appellera « maraboutisme »

En Afrique, on l’appellera « maraboutisme »

 

imran hossein ,  le voyageurs spacio-temporels explique dans les images de cette video comment faire pour voyager dans le monde des djinns , il faut recevoir le « nour  » de allah et aller voir un Sheikh souffie concentrique, comme l’Imam Mazali , il ose comparer la « lumiere luciferienne » qu’il a reçu lors de son initiation soufis et la lumière  de allah issue du coran…..

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les croyance de ses gens , que vous appeller SATANISTES ou qui suivent satan , sont issue de la « gnose bouddhiste  » , donc de la kabbale , effectivement les satanistes attendent leur maitraya , jesus christ , lucifer , leur machiah, leur messie .

par exemple quand alain soral dit :  » je serais à la droite de jesus si il était la   » , effectivement tu serais à la droite du dajjal avec tes amis iraniens juifs d’ispahan , car JESUS CHRIST n’est autre que jehovah zeus , un DJINN dont les satanistes prévoit son « age d’or » prochainement.

le concept déformés  du dajjal et de l’age d’or »  dans les articles , conferences , livres parlant du DAJJAL chez les soufis de la confrérie de Qaadir (islam en inde , indonesie , iran , usa, la clique de imran hossein ) .

le Coran ne cite ni le dajjal , ni l’antechrist , ni l’age d’or , c’est que ces labels sont des noms inventés par satan

sans oublier l’age d’or des hindouistes , le  » Krita Yuga » .l’âge d’or de l’humanité régit alors par les Dieux ( les djinns ) et la morale , age d’or censer venir apres l’age du KALI YUGA : la période du « chitane » actuelle

Tout ceci est la MEME CHOSE : UN PIEGE de SATAN ET DES DJINNS pour les juifs , chretiens , musulmans et autres qui preferent suivre le paradigme ambiant et les vieilles croyances « pré-islamique » d’adorateurs de DJINNS : egypte , rome , babylone , grecque , maya , hindous , mésopotamie

l’antéchrist = période anterieur au christ , c’est a dire antérieur à l’islam , les périodes polytheistes des adorateurs de DJINNS…..

Le retour de « l’antéchrist » est  le retour à l « age d’or » , qui consiste à l’adorations des djinns , la pratique de la magie et autre croyances cabalistiques .

Les musulmans soufis sont des personnes qui recherchent l’intériorisation, l’amour de Dieu( l’amour d’un djinn ) , la contemplation, la sagesse. Il s’agit d’une organisation initiatique et ésotérique ( organisation initiatique = franc maçonnerie )

19 janvier 2015

Les manipulateurs d'image sur internet et desinformation

 

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Voici un doc très explicite sur des manipulateurs d'image qui ensuite circulent sur divers réseaux sociaux racistes  si ces personnes propageaient  de 

de vrais infos   je trouverais normal  de le faire mais ils sont menteurs et malhonetes et ne connaissent que le mensonge comme moyen d'attirer la sympathie des français ,et d'attiser la haine et la division au lieu de rechercher la paix et la prospérité de leur pays ......

un exemple parmi des milliers :

« Des dépenses ahurissantes pour l’enseignement de l’arabe à l’école ! « 

« Mieux vaudrait remettre à plat un certain nombre de dépenses,  parfois ahurissantes, notamment en ZEP, en supprimant par exemple les cours d’arabe pour les primaires, quand même l’anglais n’est plus dispensé par des professeurs spécialisés !« .  Déclaration de Marion Maréchal-Le Pen ,  la députée Front National,  , à la tribune de  l’Assemblée nationale, en décembre 2012.

En arrière-fond de cette déclaration solennelle, on devine que la benjamine Le Pen voulait , comme toute la fachosphère le fait sans cesse, effrayer avec cette « invasion arabo-musulmane en marche,  avec la complicité de la gauche« .  En  nous jouant aussi  l’air du « y en a que pour les arabes et les immigrés » ,   mêlé au « pour les écoles en ZEP ,  les banlieues et les racailles , on dépense sans compter« .

Mais la pseudo -révélation   de la députée FN a fait  un flop retentissant.

En effet, son hoax sur ces  »dépenses ahurissantes »  a été prestement démoli par nos brillants collègues de Désintox TV, sur  Arte et Libération  (voir la vidéo ci-dessous).

En réalité, l’arabe est enseigné à une quantité  « ahurissante » de   124 élèves  d’école primaire , sur plus de 6.5 millions d’élèves,  soit à peine 0.001%.
mais evidemment n'oseront jamais parler  sur

L'école juive en chiffres

Il y a 102 groupes scolaires en 2010 ce qui représente 283 établissements (dont 148 en cours de contractualisation).

Au niveau des effectifs, cela signifie le passage de quelques centaines d’élèves en 1945 à 30 525 élèves en 2010, dont 27 419 dans des établissements sous contrat avec l’État, soit environ 90 %. http://www.fsju.org/info/enseignement/reseau/ecole-juive-en-chiffres.html

http://www.debunkersdehoax.org/

30 octobre 2014

Les apparitions de vierge ne sont que des manipulations de démons

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Les apparitions de vierge  ne sont que des manipulations de démons qui veulent augumenter le nombre de pécheur et quel péché ? L'idolatrie et l'association ,  deux des plus grands péchés ,alors ils ont mis en place un stratagème très efficace les apparitions , et ensuite le bouche à oreille des fervents croyants arriveront par millier détournant de bons et loyaux fidèles vers de vaines  prières détournées de leur source unique et divine , ainsi ils détournent le culte vers des idoles de bons croyants qui dans leur amour se font tromper ,les miracles sont que de la magie de ces entités qui sont responsables des phénomènes ovnis et d'aparitions ( de nombreuse maladie sont des sorts jetés par ces djinns alors ils les enlèvent très facilement ce n'est que de la magie faites a votre corps ,aucun miracle la dedans ,comme les exorcismes pratiquaient avec des bibles falsifiés ,le demon complice fait semblant de partir pour credibiliser le livre alors qu'il na plus aucun effet sur lui seul la foi du croyant sincère peut le géner . bref je comprends que cela peut etre violent a accepter pour des fervents catholique ,et j'en suis franchement désolé mais la vérité reste la vérité à vous de la chercher comme je le fais non pour opposer et détruire mais pour aider et guider toutes mes excuses a ceux qui se seront sentis offensés ,les actions ne valent que par leurs intentions  .


comme le révèle un exorciste sur les phénomènes d'apparition de vierge : "

L'évêque exorciste d'Isernia-Venafro

Mgr Andrea Gemma est l'unique évêque exorciste au monde, il dirige le diocèse d'Isernia-Venafro, dans la région Molise (Italie). Interrogé par le quotidien en ligne Petrus, le 6 mai 2008, il déclare : « C'est un phénomène absolument diabolique, autour duquel gravitent de nombreux intérêts souterrains. La Sainte Église, la seule à avoir son mot à dire par la bouche de l'Évêque de Mostar, a déjà déclaré publiquement, et officiellement, que la Vierge n’est jamais apparue à Medjugorje et que toute cette imposture est l'œuvre du Démon. »Note 14,39. Il déplore à plusieurs reprises l'argent qui gravite autour du phénomène : « A Medjugorje tout se passe en fonction de l'argent : pèlerinages, nuitées, ventes de gadgets. »

.Dans beaucoup de cas le djinn prend la forme de celui que l'humain appelle dans ses invocations comme ceux qui appellent les saints à leurs secours ou comme le font ces chrétiens croyant parlaient à Jésus ou autre saint.Ces visionnaires tombent facilement dans ce piège démoniaque.


Un hebdomadaire international catholique, publie dans son numéro du 21 septembre 1996 un article qui avance que la Vierge Marie est apparue dans le petit village de Nsimalen, près de Yaoundé, la capitale du Cameroun, en 1996.

Des centaines de personnes se rendent, chaque nuit, à l'église de l'Immaculée Conception, à San Francisco, pour y contempler une image de la Vierge apparue sur le comble du pignon de l'église. Cette image s'est manifestée à l'époque où deux adolescents du quartier ont été tués, dans un parc voisin. L'image apparaît après la tombée de la nuit et reste visible toute la nuit.  la religion interdit les images et la vierge marie apparait en image jamais elle ferait une telle erreur seul l'adversaire a ce but .......

Des milliers de personnes affluent vers une maison de Floride pour écouter une femme délivrer des messages de la Vierge. Rosa Lopez(posséder par un djinn) déclare qu'elle reçoit quotidiennement des messages dans lesquels la Vierge exhorte à davantage de prière et de dévotion. Rosa Lopez offre ces messages au public une fois par mois.

Le premier mardi de chaque mois, de très nombreuses personnes se rendent à Sara Piqui, au Costa Rica, pour assister à l'apparition de la Vierge dans le ciel. Lors de ces apparitions miraculeuses, il arrive parfois que des paillettes se manifestent sur les bras des personnes présentes. Elles affirment que ce scintillement est très réel et qu'elles peuvent saisir les paillettes avec les doigts.

Des images de saints sont apparues sur des pétales de roses aux Etats-Unis et le visage du Christ sur un rocher en Australie. Pendant trois jours, en septembre 1995, dans le monde entier, des statues hindoues ont « bu » le lait que leur offraient des fidèles.

D'autres signes et visions sont apparus aussi chez les bouddhistes , les juifs et les Indiens d'Amérique. Par ailleurs, on ne compte plus le nombre de statues dans chaque communauté et religion qui versent des larmes de sang ou d'huile, ou qui bougent.

Selon un article paru en 1996 dans le Dallas Morning News, « un regain d'attrait pour la spiritualité s'est développé en territoire navajo après que l'on ait annoncé que des divinités étaient apparues, en mai, à deux femmes respectées de la tribu. »

et chez les musulmans .
Bref à son époque Sheikh Al Islam Ibn Taymiya a mis les musulmans en garde contre ces pièges démoniaques.Que les démons avaient la possibilité de prendre toutes les formes qu'ils voulaient pou apparaitre aux humains .Il avait dit :Un jour lorsque j'étais en prison,certains de mes amis qui combattaient les Tatars m'appellèrent à l'aide et ils dirent à Ibn Taymiya tu arriva à temps et tu nous avait bien aidé.Ibn Taymiya leur dit :Ce jour là j'étais en prison,de meme ce n'est pas un ange que vous avez vu parceque ce que vous avez vu a dit qu'il est Ibn Taymiya.Ce qui fait qu'il a menti et un ange ne ment pas.Ce n'est qu'un djinn(démon) qui a pris mon apparence pour vous faire tomber dans un piège.

un non sens dans le catholicisme romain ,comment ne pas comprendre que le culte des idoles est flagrant et antichrist.

« 4.Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu ne te prosterneras (1) point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements » Exode 20). Pourquoi cet avertissement ? Parce que tout simplement d’un point de vue bible même Satan peut se déguiser en « ange de lumière » et en lisant un livre apocryphe comme « l’apocalypse d’Adam et Eve » (que j’ai bien sûr lu) cela y apparait comme une terrible évidence. Dans ce livre non seulement Satan est décrit comme un être qui peut changer d’apparence, mais aussi comme « quelqu’un » à l’imagination très fertile et qui voue une haine sans borne au genre humain.

Le culte de la "Vierge" est d'origine Babylonienne et le mot "Damnation" sonne comme "Dame-nation".

25 juin 2014

EUROPE : Des manifestations pour fermer la FED explosent dans toute l’Allemagne (vidéo)

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Voilà ce qui peut être l’étincelle du retournement de l’alliance Euro-étasunienne, au profit d’une alliance Euro-sino-Russe, mené par l’Allemagne , et dont parle le Dr Willie : nous voyons ici ce qui est surement la naissance d’une révolution, en Europe . (ndlr : et les Français se doivent, d’y adhérer)

C’est un développement passionnant et dont je n’avais aucune idée de qui se passait jusqu’à aujourd’hui. Il semble que les rassemblements se répandent dans toute l’Allemagne pour protester contre la corruption et la mort du statu quo mondial. L’un des objectifs clés de ces groupes est le système de la Réserve fédérale américaine, qui, comme moi et beaucoup d’autres ont affirmés , est le cancer de base qui infecte la planète entière.

Comme je l’ai tweeté plus tôt aujourd’hui:

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Traduction du tweet : "Comme je l’ai déjà beaucoup répété, les générations futures verront les banques centrales comme nous aurons vu l’esclavage"

Selon l’organisateur de ces manifestations, ça c’est maintenant étendu à un maximum de 100 villes en ayant une base de participants combinée d’environ 20 000. Ce qui est aussi intéressant, c’est que les médias de masse en Allemagne les appelle "nazis". En Allemagne, si vous ne soutenez pas de banque centrale, cela signifie apparemment vous êtes un nazi. Quelle blague. Les Médias grand public font partout  un peu plus la preuve de leur propagande complète et totale,. C’ est également un bon signe, car ça montre jusqu’a où  la structure du pouvoir désespérés va aller pour garder leur schéma de ponzi criminel en place.

Est ce que ces gens ressemblent à des nazis pour vous?  (cf vidéo)

source : resistanceauthentique.wordpress.com

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