INFLUENCE PSI À DISTANCE : LES PROGRAMMES à l'étude .
Un être humain peut-il en influencer un autre à distance ? Il est vraisemblable que cette question se posait déjà à l’aube de l’humanité. Qui n’a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, de pouvoir modifier le comportement d’une personne à son insu afin qu’elle satisfasse ce que nous désirions ? Ne nous voilons pas la face : cette capacité d’influencer les autres représente un tel pouvoir qu’il est facile d’imaginer que très tôt les hommes ont essayé d’en obtenir la maîtrise. L’histoire nous laisse supposer que certains y soient parvenus. Nous avons tous croisé – ou croiserons – un jour une personne qui nous donne l’impression de posséder cet étrange et redoutable pouvoir. Mais est-il bien réel ce pouvoir ?
Charisme, forte personnalité : influence paranormale ?
Dans la majorité des cas nous avons affaire, tout simplement, à des individus doués d’un “ super charisme ”, d’une forte personnalité, d’un ascendant à la limite de la menace – dans certains cas - sur les autres… Bref, c’est quelqu’un devant lequel on se sent très mal à l’aise et dont on s’éloigne, dès que l’on peut, avec un réel soulagement ! Ce type de personnage, par son attitude envers son environnement, influence à son profit son entourage direct privé et professionnel. Dans notre société, il acquiert une position de leader avec des responsabilités. Il est dans le profil idéal du meneur d’hommes et réussit aussi bien comme chef d’entreprise, militaire ou… homme politique. Vous aurez compris qu’il ne s’agit pas ici de développer ce type “ d’influence ” qui fait partie peu ou prou de notre quotidien. Cependant, il nous a semblé utile de faire d’emblée la distinction avec l’influence à distance ou suggestion à distance, qui est considérée comme un phénomène parapsychologique à part entière et est étudié comme tel.
Un pouvoir inquiétant
L’action d’influencer à distance une personne – à son insu ou non – sans l’utilisation de moyens et/ou supports connus, s’inscrit dans la catégorie des phénomènes paranormaux qualifiés d’ E.S.P. : Extra Sensory Perception. Pour mémoire les phénomènes Psi se traduisant par des effets “ physiques ” tels que la psychokinèse (action de l’esprit sur la matière) sont qualifiés d’effets P.K. Assimiler et classer l’influence à distance dans la famille des effets Psi est parfaitement justifié comme nous allons le voir. Est-ce paranoïaque que de qualifier d’inquiétant cette capacité de pouvoir agir à distance sur autrui ? Oui, dans la mesure où non seulement cette action est effectuée à l’insu d’un individu, mais de plus que le motif de cette influence peut nuire à celui qui en est victime. Comme dans tout pouvoir que l’homme possède et qui le rend “ supérieur ” à ses contemporains, il dispose de la faculté : soit de l’utiliser négativement, soit au contraire d’exacerber ses possibilités “ particulières ” pour mieux aider son prochain. Cependant relativisons quelque peu les possibilités de ce phénomène Psi en prenant pour exemple, l’hypnose et ce malgré qu’il y ait pour cette dernière, une différence notable, puisqu’elle est pratiquée avec le consentement du sujet. Nous voudrions souligner le fait que le praticien hypnologue, sophrologue, ne peut “ suggestionner ” valablement son patient, qu’à l’aide de messages qui ne sont pas en totale opposition avec la psychologie du sujet. Autrement dit l’inconscient rejettera tout suggestion incompatible avec la structure mentale de l’hypnotisé. Il est vrai qu’un “ maquillage ” habile du message consistant à détourner son sens initial, peut faire illusion pour l’inconscient. Souvenons-nous des hypnotiseurs de music-hall qui font se dévêtir de jeunes femmes sur scène, en leur suggérant qu’une chaleur étouffante les environne ! Le message reste assez rudimentaire et peu complexe et de plus, le sujet est proche de l’homme de spectacle . Par contre si l’hypnotiseur devait faire perdurer le message, hors sa présence et avec un légère complexification de la suggestion, il y a peu de chance que son action se révèle efficace. Les limites de l’influence à distance sont assez comparables et les censures de l’inconscient joueront dans la majorité des cas leur rôle. Mais là où elle se révèle pernicieuse et dangereuse, c’est – répétons-le - la possibilité d’en user à l’insu de la “ victime ”. Le message suggestif pourra être régulièrement émis et finir par influencer la personne visée. De même que pour l’exemple que nous avons pris, “ l’influenceur ” malintentionné, embellira le message, le rendant “ moral ” de façon à ce que l’inconscient du “ récepteur ” involontaire, soit berné.
Mais comment est-ce possible ?
Beaucoup peuvent se demander : mais comment cela peut-il être possible ? Dorénavant devons-nous être inquiets, nous méfier du comportement de telle ou telle personne de notre entourage ? Avons-nous parfois l’impression d’agir contre notre volonté ou faire une action, comme guidé, dans un état de semi-conscience ? De grâce, ne réagissons pas comme certains, à la lecture d’un dictionnaire médical en nous appropriant le quart des pathologies qui y sont décrites !
Pour apaiser les quelques inquiétudes que notre propos aurait pu susciter nous allons développer plus en détails ce phénomène Psi. Premier préalable : comme tout phénomène paranormal, si potentiellement, nous avons tous la possibilité de le produire, en réalité peu arrivent à pouvoir le manifester concrètement. Contrairement à la télépathie, phénomène assez “ voisin ”, qui peut être plus facilement développée, l’influence à distance nécessite une préparation, un apprentissage très spécifiques. Cela dit, il existe des sujets qui pratiquent spontanément, intuitivement l’influence à distance, mais ceci est rarissime. Ayant eu l’occasion d’expérimenter dans la plupart des laboratoires de parapsychologie de la Planète, j’ai pu constater que les sujets Psi sélectionnés pour pratiquer l’influence à distance présentaient d’emblée des capacités paranormales dans des domaines voisins : vision à distance, télépathie, pré ou rétrocognition et ou produisaient des effets P.K. significatifs.
Des Etats de Conscience Modifiés
Communs avec la télépathie, la clairvoyance…
Les sujets que l’on forme doivent acquérir une excellente maîtrise de l’auto-induction Psi. En clair cela signifie qu’ils doivent créer à volonté des E.M.C. (Etats Modifiés de Conscience) où l’E.E.G (Electro Encéphalo Gramme) témoin de cet état : inscrira l’émission d’ondes alpha a lentes ( bouffées de 7 Hz) et – au moment de l’action Psi d’influence – des ondes kappa k (43 Hz). Cet état devant être obtenu tout en restant conscient, pouvant converser et être dans l’action ! Or la neurophysiologie nous enseigne que l’apparition d’un tel tracé EEG n’est possible qu’en état de sommeil paradoxal, de méditation et que, dans tous les cas, les yeux doivent être clos. Rien ne se passe de la sorte chez notre sujet !
Un lien invisible entre le sujet et le “ receveur ”.
On retrouvera ici des points communs à la psychométrie. Le sujet opérera beaucoup plus efficacement si il dispose d’éléments physiques appartenant à la personne qui subira son action. Ces éléments peuvent être des phanères (ongles, cheveux) ou des objets très intimes : bijou, montres, vêtements. Une ou plusieurs photos (c’est le seul élément dont dispose le plus souvent le sensitif) sont des aides toutes aussi précieuses, voire plus si il s’agit de photos à développement instantané type Polaroïd®. Tout ou partie de ces objets vont constituer un lien invisible indispensable entre les deux acteurs concernés (dont l’un, bien involontaire dans certains cas !). Comment ce lien est-il possible ? Les objets familiers dont les photographies, contiennent une “ information ” , une “ mémoire ” liées au propriétaire. Cette “ mémoire ” des objets est mieux compréhensible grâce à l’apport de la physique de l’infiniment petit : la physique quantique. Le sujet se met en résonance informative avec l’objet qu’on lui a remis et peut ainsi tisser un lien à distance (l’éloignement n’ayant pas d’incidence) avec le “ percipient ”. Ses formes pensées cohérées, peuvent ainsi avoir une certaine efficience. Il faut noter que dans les expériences auxquelles j’ai assisté dans les pays de l’Est, l’opérateur était préparé par un ou deux psychologues qui bâtissaient un scénario destiné à convaincre le sujet du bien fondé “ moral ” de son influence.
Car si nous avons souligné la relative protection dont jouissait le “ récepteur ” ; l’émetteur est, lui aussi, dans la même situation. Si son inconscient le “ censure ” pour des raisons associées à sa morale, son éducation, sa personnalité ; il sera incapable de réaliser la moindre influence efficace. Quand tous les paramètres que nous venons d’énumérer sont réunis, force est de reconnaître que l’influence à distance devient alors le phénomène Psi le plus utile ou le plus…néfaste. Ce n’est pas Esope (fabuliste Grec. 6 ème siècle av.J-C.) qui nous démentira. Comme pour d’autres phénomènes paranormaux ; nous avons la possibilité d’en faire bon usage ou au contraire de l’utiliser dans le but de nuire à nos contemporains. On peut comprendre aisément pourquoi on parle peu de ce type de phénomène paranormal au niveau du grand public. Les militaires et politiques ont rapidement saisi tout le parti qu’ils pouvaient tirer d’un tel pouvoir : pour exemples : influencer le discours d’un homme politique en modifiant suffisamment son sens , intervenir sur des marchés d’armement ou des négociations politico - financières importantes, ou encore, induire des troubles comportementaux sévères, voire des pathologies au pronostic sombre.
Dès 1965 les Russes étudient le phénomène
Les Russes, sous la férule du Prof. Leonid Vassiliev de l’Université de Leningrad (actuelle St Pétersbourg) avait, dès la fin des années 1960, impulsé des recherches parapsychologiques officielles, financées par l’état. Les savants soviétiques n’étaient guère intéressés par les phénomènes dits physiques (PK) et les sujets qu’ils montraient régulièrement au bloc occidental et qui démontraient des prouesses télékinésiques : Nina Kulagina, Boris Ermolaev, Alla Vinagrodova, Elvira Shevchuck, etc. étaient surtout destinés à créer un leurre en masquant ainsi la véritable nature des recherches parapsychologiques, à savoir : l’influence à distance.
Confidences d’un ancien du KGB
devenu agent de la CIA !
« Il ne fait absolument aucun doute que le pouvoir le plus étonnant et le plus formidable au; monde — le pouvoir de l'esprit humain — est sur le point d'être parfaitement contrôlé par les autorités militaires soviétiques».
On a déjà entendu ce genre de déclaration au cours des dix dernières années. Mais celui qui parle aujourd'hui le fait en connaissance de cause. Il s'agit de Nikolaï Kokolov, un transfuge du K.G.B. que la C.I.A. emploie maintenant pour essayer d'en savoir plus sur les préparatifs parapsychologiques des ex. Soviétiques, à l’éventualité d’un genre de guerre nouveau. Kokolov a cinquante-cinq ans. Petit bonhomme rondouillet et passe-muraille, le cheveu rare et l'air inoffensif... le portrait type de l'espion de notre époque, où les James Bond ne font plus recette que dans les salles de cinéma.
Il y a une dizaine d'années, il a été détaché par les services secrets soviétiques pour obtenir des renseignements sur la physique nucléaire et la technologie des lasers. La vie californienne le tentant davantage que la merlotza des printemps moscovites, il a offert ses services à la C.I.A. qui s'est empressé de les accepter. Depuis, il vit secrètement dans la région de Los Angeles et on l'emploie à percer à jour les projets psi des Russes, en matière de conditionnement des populations, de psychocinèse, de télépathie militaire ou d'actions d’influences stratégiques à distance. Il essaie en particulier de recueillir un maximum de renseignements auprès des émigrés soviétiques qui demandent l'asile politique aux Etats-Unis et qui sont très souvent des scientifiques bien informés sur les menées secrètes de l'Armée Rouge ou du KGB (actuel FSB). La moisson en vaut la peine.
«J'ai acquis la conviction, déclare le dissident, à partir de ce que j'avais moi-même vécu en U.R.S.S (maintenant CEI) et de ce que j'ai appris par la suite, que les programmes de « mind control» soviétiques sont entièrement sous l'égide du KGB. qui dispose pour les réaliser de fonds illimités. Quelques-uns des plus grands esprits scientifiques du monde actuel travaillent, parfois à leur insu, à parfaire les moyens d'intoxiquer et de contrôler subliminalement les pays occidentaux. Parallèlement, on met au point des appareils fondés sur la physique avancée et la technologie des lasers capables d'amplifier à volonté le pouvoir de médiums détectés et entraînés systématiquement à des fins militaires de l'autre côté de l’ex rideau de fer. En matière de parapsychologie, des techniques tout à fait nouvelles ont été découvertes. Nous n'en avons encore qu'une vague idée en Occident... ».
Kokolov cite, par exemple, des travaux conduits dans la plus grande discrétion à l'Université de St Pétersbourg. Sous prétexte d'étudier l'anatomie et la physiologie du cerveau humain, des savants russes ont dressé de véritables cartes cérébrales qui permettent d'agir à distance sur n'importe quel individu de la planète.
« Cela peut sembler impensable, commente un spécialiste américain de ce genre de problème, le professeur Eerkens. Et pourtant c'est, en théorie, très possible. Malheureusement, chez nous, nous n'en sommes encore qu'à la théorie. Les Russes, eux, ne discutent pas du bien-fondé ou des insuffisances de cette dernière. Ils agissent, un point c'est tout ! »
Comment peut-on agir à distance avec une carte du cerveau ? Par des techniques finalement assez proches de l'envoûtement traditionnel. En disposant de l'empreinte cérébrale d'un individu, il est envisageable de contrôler cette personne, dans la mesure où l'on connaît le moyen d'intervenir par transfert à partir de l'empreinte. Les Soviétiques ont beaucoup travaillé sur le problème. On se souvient, rappelle Kokolov, des expériences à distances avec des magnétiseurs sur des photographies d'aura. Djouna Davitachvili, la célèbre guérisseuse de Brejnev, s'est rendue célèbre dans le monde entier par les résultats qu'elle a obtenu à l'université d'Alma-Ata, avec les docteurs Venyamin Pushkine ou Spirkine. La cartographie encéphalique de l'université de Saint Pétersbourg reposerait sur un procédé identique. Un médium ou un appareil très spécial agit sur la représentation d'un cerveau donné. On amplifie le processus. On le dirige . Kokolov cite encore les travaux de l'Institut de Radio-technologie de Moscou. Pourquoi travaillerait-on sur des problèmes de parapsychologie appliquée dans un centre qui paraît voué par vocation à des recherches beaucoup plus techniques ? D'abord, parce que les chercheurs militaires soviétiques sont passés maîtres dans l'art d'utiliser les ondes radio et télé pour véhiculer des messages subliminaux de contrôle mental. Ils l'ont déjà démontré au cours de plusieurs expériences: on se souvient qu'entre 1973 et 1978. ils ont régulièrement « arrosé » les ambassades et missions commerciales occidentales avec de tels stimuli indécelables. Résultats: des nausées chez les diplomates américains ou ouest allemands, des troubles du comportement en général, plusieurs attaques cardiaques et une foule de dépressions nerveuses...En second lieu, les Russes semblent tout près, assure Kokolov, de maîtriser le moyen de transférer à distance un effet de psychocinèse. Kulagina arrête le cœur d'une grenouille grâce à ses extraordinaires facultés. Boris Ermolaev et Toffik Dadashev, deux des sujets préférés des parapsychologues soviétiques, sont capables, dit-on, de performances encore plus extraordinaires. Kokolov n'hésite pas à affirmer qu'on entraîne tout ce beau monde pour des assassinats ou du moins des manipulations psychophysiologiques à distance. « Dans un laboratoire secret, ajoute-t-il, on étudie les vieux procédés de la magie tibétaine. Des moines ont été contraints d'entraîner des sujets psi particulièrement doués à fracturer, à une distance de près d'un kilomètre, la colonne vertébrale de prisonniers choisis à leur insu pour l'expérience... ».
Science-fiction d'un goût douteux ou mythomanie du dissident qui ferait tout pour dénigrer son ex-patrie ? Nikolaï Kokolov était — et il est toujours — un espion On l'a entraîné à ne pas se laisser aller à l'outrance, quelque forme qu'elle prenne. D'autre part, il a participé au nouveau programme américain de parapsychologie militaire, pour lequel le Pentagone et les services secrets ont engagés plus de 20.000.000 de $. Un autre dissident soviétique, médium celui-là, fait aussi beaucoup parler de lui depuis quelques mois. Il s'agit de Lev Schneider, un télépathe au prodigieux talent qui a sans doute lui aussi travaillé pour le K.G.B., alors qu'il se trouvait encore en Union Soviétique dans les années soixante dix. « Schneider, déclare Larry Kuznetz de la Nasa, est un véritable détecteur de mensonges humain. Il est capable de lire n'importe quelle pensée. Dans la mesure où il dispose d'un support adéquat il peut travailler à plusieurs dizaines de kilomètres de son interlocuteur psychique. Et rien ne lui échappe. Impossible de lui cacher quoi que ce soit. Mais ce qui est le plus extraordinaire c’est son pouvoir d’influence à distance sur le comportement de sujets dont il n’a eu en mains qu’une simple photographie !».
Lui aussi est engagé dans le nouveau programme parapsychologique évoqué plus haut. Il connaît bien les techniques utilisées par les chercheurs soviétiques, dans la mesure où il a fait lui-même l'objet d'expériences spécifiques. Et il y a bien d'autres Américains ou dissidents de l'Est qui cherchent à percer ces inquiétants secrets. Si les Russes sont aussi avancés qu'on le dit, comme tout porte à le croire, ce serait effectivement le moment ou jamais de chercher au moins une parade.
Des expériences stupéfiantes
Si j’ai pu relater les quelques expériences d’influence à distances auxquelles j’ai participé comme sujet et ou comme observateur, sur le territoire soviétique et les Républiques Socialistes ; cela est dû à la publication le 25 septembre 1995 par le Pentagone d’extraits de l’opération Stargate. En conséquence, je n’étais plus lié au devoir de réserve auquel j’étais astreint depuis des années. Cette opération très “ spéciale ” a consisté pendant près de 25 années, à utiliser les capacités Psi de sujets pour effectuer de l’espionnage à distance à partir de laboratoires de l’ US Army ou de la CIA, vers les Pays représentant un ennemi potentiel : URSS, Corée du Nord, Lybie, Iran, etc. Pour ce qui me concerne, me rendant régulièrement en URSS et en RDA en qualité d’invité officiel par l’Académie des Sciences (Prof. Adriamkine) dans le but d’échanger et d’expérimenter dans des laboratoires de parapsychologie ; je suis devenu un “ collaborateur ” utile pour une officine de renseignements (surtout lorsque l’on sait que la majorité des laboratoires en question sont au sein de sitesmilitairesclassifiés.). Je ne rapporterai ici, à titre d’exemple que deux expériences significatives que j’ai effectuées dans le domaine de l’influence à distance
Avril 1982. Hôpital d’Etat Gannuskin. Moscou
C’était la quatrième fois que je me rendais dans ce centre hospitalier, accompagné – comme toujours – par deux guides “ bienveillants ” . Holowinskia, Chef du service de neurophysiologie m’accueillit ainsi que ses deux assistants. Je connaissais le but de l’expérience et avais essayé d’y surseoir à plusieurs reprises. Mais maintenant, j’étais acculé à me soumettre à l’expérimentation. J’avais déjà assisté à des observations d’influence psi sur des humains, mais cette fois ci j’en étais l’acteur. Mon émotion et mon anxiété étaient à leur comble : agir sur un autre être humain m’angoissait, me mettait mal à l’aise. Le protocole était certes bien défini et rôdé avec d’autres sujets, mais je craignais un incident car il s’agissait d’influencer à distance le rythme cardiaque d’un volontaire ( ?) situé dans une pièce d’un pavillon voisin. Le sujet récepteur étant isolé dans une cage de Faraday (isolation par feuilles de plomb). Assis sur un fauteuil qui fait plutôt penser à une chaise électrique, il est bardé de fils reliés à des appareils de contrôles : EEG, ECG, EMG (électromyographe). Une caméra permet aux trois moniteurs vidéos qui sont dans notre salle de voir le sujet “ percipient ” et les deux médecins qui sont à ses côtés. C’est un homme jeune, d’allure sportive sur lequel je dois provoquer une tachycardie. C’est à mon tour de m’asseoir . Face au moniteur central j’observe attentivement Vladimir S. et suis impressionné par tous les fils qui partent de sa tète et de son thorax. En haut à gauche de l’écran s’affiche le nombre de pulsations/minute du cœur : 45 pls/m. Progressivement, je “ plonge ” dans un EMC que j’ai bien du mal à maintenir tant je me sens impliqué dans cette expérience. Une heure s’est déjà écoulée et je ne suis toujours pas en mesure de produire quoique ce soit. Holowinskia et Romakhov son assistant prennent conscience de mon anxiété et de ma tension psychique. Ils proposent une pause où la détente va s’instaurer.
Lorsque je reprends ma place, je n’ai plus que le désir de réussir et évacue (momentanément) mes inquiétudes éthiques. Tout alla ensuite très vite : la projection mentale du myocarde et de son système nerveux intrinsèque modifiant son rythme m’apparut clairement. L’écran témoigne nettement que l’effet Psi a débuté : le chiffre qui s’affiche varie sensiblement : 62, 68, 72 puis par sauts, bondit de 74 à 95 et finit par faire un pic de 145 pls/m. La tachycardie est manifeste et on peut voir sur les écrans, les observateurs situés près de Vladimir, s’agiter. C’est alors que ce dernier se lève soudainement de son siège et retombe lourdement sur le côté, entraînant dans sa chute les fils et les câbles des appareils de contrôles. Les écrans s’opacifient instantanément, sans doute volontairement, afin d’éviter que je tire des conclusions dramatiques.. Nous ne pouvons plus voir ce qui se passe. Seules les communications téléphoniques nous tiennent informés de la situation. Je suis effondré, Rhomakov, tente de me réconforter en m’affirmant que ce n’est qu’un malaise sans gravité et que Vladimir peut bénéficier si besoin est, du service de réanimation situé deux immeubles plus loin. J’appris un peu plus tard dans la soirée qu’en réalité cette tachycardie paroxystique avait induit un micro-infarctus du myocarde…provoqué par une contraction transitoire d’une artère coronaire. Cet incident non prévisible pouvant se produire chez des sujets en excellente santé lors d’un effort violent. Cette expérience parmi beaucoup d’autres, faites à l’Est comme à l’Ouest. est non seulement démonstrative de la réalité de l’influence à distance mais également de la nécessité de faire preuve d’une grande prudence et d’une réelle éthique. Ici il s’agissait d’augmenter le rythme cardiaque, mais dans d’autres laboratoires (Tbilissi, Kharkov, Taganrog, Tomsk…) les expériences portèrent essentiellement sur le cerveau et aboutirent à des modifications de comportement ahurissantes.
Championnat du monde d'échecs sous influence
Ici les événements ne se sont pas déroulés dans les pays de l'Est, mais le fait que les protagonistes soient soviétiques – et surtout connus -, justifie la place de cette anecdote dans ce chapitre. Extraits de, « Psychic » ou le pouvoir de l’esprit sur la matière pages 133 à 135.
1978, Baguio (Philippines)
Ce match d'échecs de championnat du monde s'annonce comme un duel sans merci. D'un côté, le champion du titre, Anatoli Karpov ; de l'autre, Victor Korchnoï, soviétique et... dissident ! Il s'agit d'une véritable «guerre » Est-Ouest par joueurs interposés. L'enjeu politique est considérable. Mais que diable puis-je bien faire ici ? Je suis totalement inculte en matière d'échecs et qui plus est, les matchs débutés depuis quelques jours, dureront plusieurs mois. De surcroît ma présence ici n'est requise qu'une cinquantaine d'heures...
Aujourd'hui, ma mission n'a rien à voir avec le renseignement, et le contact préliminaire que j'ai eu à Paris, rien de commun dans le fond comme dans la forme avec ce dont j'ai l'habitude. Pas de code-grille, pas de dispositions particulières de communication, mais un entretien agréable avec une charmante Américaine d'une trentaine d'années, Pamela Withford à l’hôtel « Crillon » à Paris. Pamela m'explique qu'aux Philippines, on assiste, depuis une dizaine de jours, à une forme de « déstabilisation» de Victor Korchnoï (le dissident).
P.W : « Après avoir pensé à une certaine paranoïa de sa part, lorsqu'il a dit être sous l'influence d'un médium "associé" à Karpov pour le battre, nous avons été obligés de nous rendre à l'évidence : son comportement était différent, très différent à des moments particuliers. Nous souhaitons que vous vous rendiez à Baguio, pour nous aider à y voir un peu plus clair et, pourquoi pas, pour tenter vous-même d'influencer défavorablement Karpov. Il nous faut réagir rapidement avant que la situation devienne catastrophique. ».
J.P. G.« Pamela, je sais par qui vous êtes envoyée... au téléphone, votre appel comportait le code adéquat. On a dû vous dire que j'ai toujours une très grande réticence quand il s’agit d’utiliser le psi pour une action d'influence sur autrui, et je suis étonné que l'on me demande ce genre de travail »
P.W :« Ici on ne vous demande rien de tel. Aidez-nous simplement à savoir de quoi il retourne, et nous verrons ce que nous pourrons faire pour contrebalancer les événements. Peut-être aurez-vous simplement à insuffler de la confiance à Korchnoï, O.K. ? ». Bien que rechignant un peu, je donne mon accord tout en précisant que je ne pourrais rester très longtemps sur place.
Echec et mat, ou la victoire du psi
Pour redonner confiance à Korchnoï, on lui signale la présence — à quelques mètres de lui — d'un puissant médium européen venu spécialement pour le soutenir et faire barrage au médium de son rival. De mon côté, j'essaie de localiser le psychic en question. Chose extrêmement facile : il suffit simplement d'observer son attitude. Avec son regard constamment fixé sur Korchnoï, il fait d'ailleurs plus penser à un hypnotiseur qu'à un sujet psi. À plusieurs reprises, Je constate que Korchnoï a bien repéré son « bourreau ». Il ne fabulait donc pas. D'ailleurs, en tant qu'ancien du « rideau de fer », peut-être a-t-il déjà connu ce genre d'aide... Je lui conseille, par l'intermédiaire de mon contact sur place, de chausser des lunettes noires. Il semble quelques instants plus détendu, mais, assez vite, la panique s'empare à nouveau de lui. Ne désirant, en aucun cas, agir sur Vladimir Zoukhar (c'est son nom), nous demandons, avec Korchnoï, que ce médium perturbateur ne soit plus placé au premier rang, mais au fond de l'amphithéâtre. Ce qui, hélas, ne change pas grand-chose, car Karpov mène par quatre parties à une. En désespoir de cause, nous obtenons que les officiels expulsent Zoukhar.
Dès ce moment, Korchnoï reprend le dessus, sécurisé par ma présence et celle de deux yogis (présents depuis le début), et domine le jeu. La « guerre » reprend : les assistants de Karpov demandent l'expulsion des yogis. Quant à moi, j'ai pu préserver mon anonymat, et rester proche de Korchnoï. Force est de constater que lors de ma présence, le dissident reprit le dessus et domina le jeu. Hélas, je dû rentrer en France. De retour, j'ai suivi, de temps à autre, quelques extraits de la partie. Trois mois après le début des matchs, la partie décisive fut retransmise par les médias. Et qui puis-je apercevoir, à la télévision, derrière Karpov ? Vladimir Zoukhar en personne, le regard toujours fixé sur Korchnoï, qui perdit tous ses moyens et... la partie !
Dans cette histoire, il y a du positif : une certaine prise de conscience des Occidentaux de l'infiltration des psychics par les Soviétiques, dans des jeux et des sports de compétition de niveau international.
Que fera l’Homme du 21 ème Siècle ?
Comme toujours, l’homme dispose du libre arbitre pour utiliser ces phénomènes Psi, pour le bien des congénères et non pour leur nuire. Espérons que l’humanisme et la sagesse l’emporteront. Le bilan –pour ce qui me concerne – n’a pas que des aspects négatifs. Toutes ces expériences permettent de mieux comprendre le rôle des personnes qui soulagent ceux qui souffrent. Elles confirment également, qu’à l’instar de la psychométrie, on peut, avec une simple photo, venir en aide à distance. Mais aussi qu’il peut être imprudent de confier une de ses photos à… n’importe qui !
Je fais référence à la fable où Esope nous conte comment un esclave fut affranchi par son maître. Ce dernier recevant des convives amis demanda à son esclave de préparer le meilleur des mets. Celui-ci leur servit de la langue (plat peu prisé à l’époque) engendrant la colère du maître. Ce à quoi répondit l’esclave : « Mais maître, la langue ne dispense t-elle pas : la connaissance, le réconfort, les poèmes, l’amour.. ». Le maître fit taire son courroux, mais n’affranchit point pour autant son esclave. Quelque temps après, invitant des personnes pour lesquelles il nourrissait une certaine aversion, il demanda à son esclave de servir le met le plus infect qui soit. Ceux qui ne connaissent pas cette fable auront deviné que l’esclave servit encore de la langue aux invités. Le maître comprit le « message » de son esclave : la langue peut trahir l’ami, transmettre le mensonge, proférer la haine, etc. Et l’esclave fut affranchi !
Georges Bush (Père) a été soumis à une influence Psi sur une période de 8 semaines par un sujet Tchèque formé en Russie. Publié in Science Illustrée 1995
Cette déclaration a été faite avant 1989.
Opération « Scanate » puis baptisée « Stargate ». Publiée le 25 septembre 1995 par le Pentagone.
Les premières études expérimentales classiques
Les expériences de Brugmans
Publiées initialement en français, les expériences de Brugmans ont survécu, dans l’ensemble, à « la règle des dix ans ». Elles ont été réalisées à l’Université de Grönigen. Le sujet sélectionné, Van Dam, s’asseyait dans une cabine et choisissait un symbole qu’un émetteur, installée un étage au dessus, avait choisi au hasard, en tendant le bras et en tapant le symbole en question sur un échiquier.
Schouten, S. A. & Kelly, E. F. (1978) On the experiments of Brugmans, Heymans, and Weinberg. European Journal of Parapsychology, 2, 247-290
Pope, D.H. (1952) The Brugmans experiment. Journal of Parapsychology, 16, 1-3
Gardner Murphy fournit aussi une traduction et une revue critique révélant, selon lui, certaines imperfections mineures dans le rapport.
Murphy, G. (1961) Challenge of Psychical Research, New York, N.Y. : Harper & Row. Pp. 56-62
Les expériences au laboratoire de parapsychologie de l’université de Duke
Les travaux de Rhine réalisés au laboratoire de parapsychologie de l’université de Duke nécessitent un commentaire spécifique, étant donné les nombreuses conceptions erronées les concernant. Quand Rhine atteint l’âge de la retraite, il déménagea son laboratoire dans d’autres locaux ; ce déplacement lui permit de continuer ses recherches en tant que directeur et de consacrer le travail de l’institut, grâce à des donations privées, exclusivement à des recherches à plein temps, sans heures d’enseignement à l’université de Duke. Ce fut peut-être une erreur historique majeure : privatiser le laboratoire n’a pas seulement signifié une perte de statut, mais a aussi ralenti le lent processus d’intégration de la parapsychologie au sein de la psychologie traditionnelle en milieu universitaire.
Il est également possible que la publication de travaux de recherche quasi exclusivement dans le Journal of Parapsychology plutôt que dans des journaux de psychologie traditionnels peut avoir également contribué à isoler les chercheurs de leurs pairs. Ces facteurs peuvent même avoir des répercussions encore aujourd’hui et expliquer pourquoi la parapsychologie est mieux établie en Europe, où elle a maintenu des liens avec les universités. Ces difficultés, ces réussites et ces revers, ont été consignés par deux historiens (Mauskopf et McVaugh, 1980) à Duke. Ils rapportent que quelques cinquante équipes de recherche universitaires ont fait des expériences avec les techniques de cartes-test PES développées par Rhine et ses collègues. Bien que certaines aient réussi à obtenir des résultats avec des sujets individuels, les résultats ne furent pas les mêmes que ceux que Rhine leur avait laissé espérer, à savoir qu’un sujet sur cinq était doué. Beaucoup de psychologues ont alors pensé qu’ils avaient mis en place les bonnes conditions mais que les résultats positifs se faisaient attendre. Ils sont donc simplement passés à autre chose. L’ouverture d’esprit n’a cependant pas duré longtemps et Louisa Rhine décrit de nombreux étudiants diplômés et doctorants appartenant à l’époque au laboratoire, qui ont quitté ce champ de recherche, en raison du préjudice qu’un lien soutenu avec la parapsychologie pouvait causer à leur carrière. L’ouvrage qui détaille les réalisations expérimentales du laboratoire de Duke jusqu’en 1940 est :
Rhine, J.B., Pratt, J. G., Smith, B. M., Stuart, C. E., Greenwood, J. A. (1940/1966) ESP After Sixty Years Boston : Bruce Humphries [La PES après soixante ans]
Et les deux expériences les plus citées sont :
Rhine, J. B. & Pratt, J. G. (1954) A review of the Pearce-Pratt distance series of ESP tests. Journal of Parapsychology, 18, 165-177. [Revue des series de tests PES à distance de Pearce-Pratt]
Pratt, J, G. & Woodruff, J. L. (1939) Size of stimulus symbols in extrasensory perception. Journal of Parapsychology, 3, 121-158. [Taille des symboles stimulus en perception extrasensorielle]
Le travail de Rhine a été sévèrement critiqué par Mark Hansel (1980) dans son livre ESP - A Scientific Evaluation qui spécule sur divers scénarios dans lesquels les sujets et les expérimentateurs pourraient avoir triché (Voir Parker, 1991). Cependant, pour expliquer tous ces résultats, cela nécessiterait que quatre des étudiants de Rhine et deux de ses principaux expérimentateurs aient triché indépendamment. De plus, le scénario de triche dans l’expérience de Pearce-Pratt semble être basé sur un diagramme disproportionné du tracé de la salle d’essai et les résultats de l’expérience de Pratt-Woodruff, compatibles avec un scénario de triche de Hansel, pourraient bien avoir une explication plus innocente :
Pratt, J. G. (1976) New evidence supporting the ESP interpretation of the Pratt-Woodruff experiment. Journal of Parapsychology, 40, 217-227 [Nouvelles preuves de l’interprétation PES de l’expérience de Pratt-Woodruff]
D’autres expériences classiques
Russell Targ a réédité certains ouvrages détaillant les résultats des première expériences PES utilisant des dessins. La plupart, sinon toutes, seraient défectueuses au vu des standards modernes qui requièrent de nombreux contrôles, en particulier concernant la sélection aléatoire des cibles. Cependant, étant donné qu’elles permettent généralement au lecteur d’avoir une estimation des séries complètes au sein desquelles les cibles ont été choisies, on peut dire que certains résultats sont particulièrement impressionnants et que les conditions de succès décrites ici pourraient être instructives pour la recherche.
Sinclair, U. (2001) Mental Radio Preface by Albert Einstein. Charlottesville, VA : Hampton Roads) [Radio Mentale]
Warcollier, R. (2001) Mind to Mind Prefaced by Ingo Swann, Charlottesville, VA : Hampton Roads [D’esprit à esprit]
Parmi les expériences de dessin, celles de Whatley Carington peuvent être considérées comme les mieux contrôlées et certaines d’entre elles remplissent les garanties et les exigences actuelles. Voir par exemple :
Carington, W. (1941) Experiments on the paranormal cognition of drawings. Proceedings of the Society for Psychical Research, 46. 34-151, 277-344 [Expériences sur la connaissance paranormale des dessins] En ligne à cette adresse : http://moebius.psy.ed.ac.uk/spr/
Expériences contrôlées avec des sujets doués
Bien que le nombre de sujets obtenant des scores probants soit nettement moins important aujourd’hui que durant les premières années du laboratoire de Rhine, leur disparition comme conséquence d’un contrôle plus rigoureux est un mythe, ainsi qu’en témoigne la liste des personnes testées et des publications associées. Cette liste n’est pas exhaustive mais couvre les sujets doués les plus connus.
Michael Bessent :
Honorton, C. (1971) Automated forced-choice precognition tests with a “sensitive”. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 476-481. [Tests de précognition à choix force automatisés avec un “sensitive”]
Honorton, C. Precognition and real time ESP performance in a computer task with an exceptional subject. Journal of Parapsychology, 51, 291-320. [Précognition et performance PES en temps réel dans une tâche informatique avec un sujet exceptionnel]
J. B. Muratti :
Musso, J. R. & Granero, M. (1973) An ESP drawing experiment with a high-scoring subject. Journal of Parapsychology, 37, 13-36. [Une expérience PES de dessin avec un sujet doué]
Sean Harribance :
Palmer, J. (1998) ESP and RNG PK with Sean Harribance : Three New Studies", Journal of Parapsychology, 62, 112-113. [PES et PK GNA avec Sean Harribance : trois nouvelles études]
Alexander ; C. (2000) Neurophysiological Research on an Individual Experiencing Anomalous Mental Phenomena : a Case Study. International Journal of Psychophysiology 35, (1), Feb 2000, pp 42-43 [Recherche neurophysiologique sur un individu éprouvant des phénomènes mentaux anormaux]
Joe McMoneagle :
Targ, R. (1994) Remote viewing replication evaluated by concept analysis. Journal Parapsychology, 58, 271-284. [Répétition de vision à distance évaluée par l’analyse de concepts]
Pavel Stepanek :
Pratt, G. (1973) A decade of research with a selected ESP subject : An overview of research and reappraisal of the work with Pavel Stepanek. Proceedings of the American Society for Psychical Research, 30, 1-78.
Martin Gardner (1989) a écrit une monographie How Not to Test a Psychic où il spécule sur les moyens que Stepanek aurait pu utiliser pour tricher. Pratt est maintenant décédé mais l’un de ses plus proches co-expérimentateurs, Jurgen Keil, a écrit un démenti :
Gardner, M (1989) How Not to Test a Psychic, Buffalo, N.Y. : Prometheus
Keil, J. (1990) How a skeptic misrepresents the research with Stepanek, Journal of Parapsychology, 54, 151-168.
Bill Delmore :
Delmore est l’un des sujets doués les plus controversés car il possédait certaines aptitudes, quoi qu’apparemment élémentaires, à la manipulation de cartes. Le parapsychologue et illusionniste George Hansen pensait que le succès de Delmore pouvait s’expliquer de cette façon alors que le parapsychologue et illusionniste Richard Wiseman conclut, après des expérimentations pratiques, que la méthode proposée par Hansen ne peut pas avoir été utilisée :
Kelly, E, F. Kanthamani, B. K. H., Child, I. L., & Young, F. W. (1975) On the relation between visual and ESP conditions in an exceptional ESP subject. Journal of the American Society for Psychical Research, 69, 185-197. [Liens entre conditions visuelles et PES chez un sujet PES exceptionnel]
Hansen, G. (1992) Criticisms of the research with Bill Delmore. Journal of Parapsychology, 56, 307-333 [Critiques des recherches avec Bill Delmore]
Wiseman, R. (1995) Testing the notion that a foot shiner could have been used during the Delmore experiments. Journal of Parapsychology, 59, 63-65. [Test de l’idée qu’un fil provenant du pied a été utilisé pendant les expériences de Delmore]
Méta-analyses et réplications
Ce serait une erreur de présenter les résultats des meta-analyses sans une analyse qualitative. Mais même si une analyse qualitative est incluse, la meta-analyse est surtout intéressante en tant qu’indication du degré de reproductibilité des effets étudiés.
La qualité de l’effet mesuré dépendra alors de ce qu’indiquent les résultats de l’analyse qualitative, en particulier pour ce qui concerne : a) les contrôles des sources d’artefacts et b) de l’utilisation d’une procédure homogène. Ont été exclus de cette sélection certains domaines (le test des mécanismes de défense, le pressentiment, le temps sidéral et les effets environnementaux et géomagnétiques éventuels), qui ont été, au moins pendant une période, étudiés par les chercheurs. La raison de cette sélection est qu’il n’y a pas encore de consensus concernant la signification de ces découvertes et si, oui ou non, elles dépendent de l’expérimentateur.
PES : Expériences à choix forcé
Une méta-analyse portant sur des expériences de précognition à choix forcé a donné un résultat astronomiquement significatif. La taille de l’effet est particulièrement forte pour les recherches utilisant des sujets doués. Il s’avéra cependant que les résultats étaient dépendants de l’expérimentateur.
Honorton, C. & Ferrari, D. (1989) Future Telling : A meta-analysis of forced choice precognition experiments. 1935-1987. Journal of Parapsychology, 53, 281-302. [Prédiction du futur : une méta-analyse d’expériences de précognition à choix forcés]
Une autre base de données a été utilisée pour comparer la taille d’effet des tests de clairvoyance et de précognition. Il s’agit de 31 expériences qui ont été sélectionnées car utilisant les même procédures. Il n’y a pas eu de preuve de l’augmentation de la taille d’effet trouvée en fonction de la qualité des recherches.
Steinkamp, F., Milton, J. & Morris, R.L. (1998). A meta-analysis of forced-choice experiments comparing clairvoyance and precognition. Journal of Parapsychology, 62, 193-218. [Méta-analyse comparative d’expériences à choix forcés de clairvoyance et de précognition]
PK : Expériences à choix forcé
Les expériences de psychokinèse avec lancers de dés, collectées par Radin et Ferrari, comportaient initialement 148 études expérimentales et 31 études contrôle mais seulement 68 de ces études expérimentales ont contrôlé l’assise du dé. Un ensemble de 59 études homogènes a donné une toute petite taille d’effet de p = 0,5016, significative à seulement p = 0,2.
Radin, D., & Ferrari, D. C. (1991) Effects of consciousness on the fall of dice. A meta-analysis. Journal of Scientific Exploration, 5, 61-84 [Effets de la conscience sur la chute d’un dé, une méta-analyse]
Les 332 expériences utilisant des GNA durant la période 1969-1984 donnent une valeur de p = 10 -43 Des différences significatives ont été trouvées selon les expériences impliquées :
Radin, D. I., May, E. C. & Thomson, M. J. (1986) Psi experiments with random number generators : Meta-analysis Part 1 In D. H. Weiner & D. I. Radin (Edit.s) Research in Parapsychology, 1985, (pp. 14-17). Metuchen. NJ. Scarecrow Press. [Expériences psi avec des générateurs de nombres aléatoires : méta-analyse partie I]
Les résultats combinés de 597 études expérimentales utilisant des générateurs de nombres aléatoires, sur une période allant de 1959 à 1987, ont donné une valeur de p = 10-12. Les études contrôlées (235 études) ont donné lieu à des résultats en adéquation avec le hasard. Malgré ce résultat des tests de contrôle qui confirment l’effet, on peut remarquer que l’effet total était faibles, avec 51 % de réussite au lieu des 50 % attendus par le simple fait du hasard. La qualité du protocole n’avait pas d’effet apparent sur les résultats :
Nelson, R. & Radin, D. (1989), Statistically robust anomalous effects : Replication in random event generator experiments in Research in Parapsychology, edit. L. Henckle & R. E. Berger, 23-26 Metuchen, NJ : Scarecrow Press. [Effets irréguliers statistiquement solides : répétition dans les expériences de générateur d’évènements aléatoires]
Une recherche de données ultérieure effectuée par Fiona Steinkamp et ses collaborateurs a été faite sur des expériences utilisant un tirage concurrent de GNA (concurrent output) pour les séries contrôles ; cela a donné 357 études expérimentales et 142 études contrôle. Le Z (Stouffer) pour les études expérimentales était de 13,09 mais pondéré à la taille de l’étude, il atteignait 2,70, p = 0,004, avec une très petite taille d’effet de p = 0,50003. Une relation curvilinéaire significative et négative (negative curvilinear relationship) a été trouvée entre la taille de l’étude et la taille d’effet indiquant que l’effet émanait des études plus petites. De plus, les sujets doués ont significativement mieux réussi :
Steinkamp, F., Boller, E., & Bösch, H. (2002) Experiments examining the possibility of human intention interacting with random number generators : A preliminary meta-analysis. Proceedings of the 45thConvention of the Parapsychological Association, Paris. Pp. 256- 272. [Expériences examinant la possibilité d’une interaction de l’intention humaine avec les générateurs de nombres aléatoires : une méta-analyse préliminaire]
Etant donné la petite taille d’effet obtenue, il est utile de mentionner qu’il existe des études de cas bien documentées dans le domaine de la psychokinèse, dans lesquelles d’importants effets ont été observés et dans lesquels des explications de type non-psi ont été étudiées en détail et s’avèrent inapplicables. (Bender, 1974 ; Gutierez G. (2002) ; Resch, 1968 ; Resch, 1969 ; Gregory, 1985 ; Roll and Persinger, 2002).
PES : Expériences avec des réponses libres
Une méta-analyse effectuée par Julie Milton et comportant 78 études d’expériences PES avec des réponses libres, réalisées entre 1964 et 1993, a donné un Z (Stouffer) de 5,72, p < 5,4x10-9, unilatéral et une petite taille d’effet (Cohen) de d = 0,16. Il s’agit d’une taille d’effet moyenne plus faible que celle obtenue avec les données du protocoles ganzfeld, d = 0,26, bien que cette différence ne soit pas significative. L’analyse qualitative n’a relevé qu’un biais en lien avec l’effet (absence de transcription ou de rédaction en aveugle). En éliminant les études comportant ce biais, on obtient un z = 3,83, p < 7x10-5, unilatéral. Milton conseille d’être prudent avant de tirer des conclusions de ces résultats car le critère d’évaluation exact était rarement spécifié à l’avance.
Milton, J. (1997) Meta-analysis of free-response ESP studies without altered states of consciousness. Journal of Parapsychology, 61, 279-319. [Meta-analyse d’études PES à libre réponse sans états modifiés de conscience]
Influence mentale à distance et observation à distance ( remote staring)
Une méta-analyse des protocoles de recherche éudiant l’Influence à Distance sur des Systèmes Vivants a été réalisée à partir de 36 études qui ont montré un petit effet avec une taille d’effet (Cohen) significative : d = 0,11, p = 0,001. Après avoir éliminé certaines des premières études à cause d’un biais de randomisation et de leur pondération sur l’influence de la taille de l’étude, la relation entre la taille d’effet et les résultats est restée non significative. Cependant, les 7 meilleurs études n’ont pas donné une taille d’effet significative.
Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at - Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé - deux méta-analyses]
La même publication a rapporté une méta-analyse de protocole d’observation à distance comportant 15 études avec une taille d’effet (Cohen) moyenne d = 0,13, p = 0,01. L’ensemble était homogène et il y avait une relation positive non significative entre la qualité de l’étude et la taille d’effet. Les expériences d’observation à distance étaient toutefois généralement évaluées comme ayant une qualité plus faible que celles portant sur l’influence de systèmes vivants :
Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at - Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé - deux méta-analyses]
Rupert Sheldrake a réfuté certains des biais allégués aux expériences actuelles sur l’observation à distance : Sheldrake, R. (2004) The need for open-minded skepticism ; A reply to David Marks. The Skeptic, 16, 8-13. [Nécessité d’un scepticisme ouvert ; une réponse à David Marks]
Psi et paramètres variables
Les recherches ayant trait à l’étude des paramètres variables se sont portées essentiellement sur l’identification d’états favorables au psi et sur les types de personnalité qui pourraient permettre de trouver des sujets doués. Le premier de ces domaines a donné lieu aux travaux sur les rêves télépathiques, au Ganzfeld et à la vision à distance ( remote viewing) et semblent impliquer un état de conscience méditatif et concentré. Le second domaine n’a pas fourni beaucoup de résultats reproductibles à l’exception de la croyance au psi et de l’extraversion comme variables prédictives.
1. Etats modifiés : rêve - PES
L’ensemble des études conduites au laboratoire Maimonides à New York de 1962 à 1979, a été rééditée récemment :
Ullman, M., Krippner, S., & Vaughan, A. (1974/2003) Dream Telepathy Baltimore, Maryland : Penguin Books Republished Charlottesville, VA : Hampton Roads. (See Sjödin 2003, in this issue.) [La télépathie par le rêve]
Irwin Child (1985) a publié un article dans lequel il détaille la nature erronée et fictive de nombreuses critiques émises à l’encontre du travail au Maimonides :
Child, I. L. (1985), Psychology and anomalous observations. The Question of ESP in dreams. American Psychologist, 40, 1219-1230. [Psychologie et observations anormales. La question de la PES en rêve]
Le travail au laboratoire Maimonides est souvent mis de côté étant donné la difficulté à reproduire les résultats, mais Simon Sherwood et Chris ont récemment montré que les tentatives de reproduction ont largement confirmé les résultats obtenus. La taille d’effet des expériences reproduites était cependant variable et différait des travaux originaux. Les études du Maimonides ont donné en moyenne une taille d’effet moyenne de d = 0,33. Les études post Maimonides avaient une taille d’effet moyenne de d = 0,14. Sherwood et Roe ont conclu que cette différence pouvait être due à la différence des techniques utilisées et que les études au Maimonides ont obtenu leur plus grand succès avec des individus spécialement sélectionnés. Les études post Maimonides ont obtenu leurs meilleurs résultats avec des expérimentateurs sélectionnés.
Sherwood, S. & Roe, C. (2003) A review of the Dream ESP studies since the Maimonides Dream ESP studies. Journal of Consciousness studies, 10, 85-110 [Une revue des études de PES en rêve depuis les études PES en rêve des Maimonides]
2. Etats modifiés - Hypnose et Psi
Bien que des effets psi significatifs aient été mis en évidence, on ne sait cependant pas s’ils dépendent ou non de l’hypnose.
Honorton, C. and Krippner, S. (1969), Hypnosis and ESP performance : A review of the experimental literature, Journal of the American Society for Psychical Research, 63, 214-252. [Hypnose et performance de PES : une revue de la littérature expérimentale]
Ce travail a répertorié 22 études où il y avait un groupe contrôle de sujets conscients. Neuf de ces études ont montré des différences significatives entre les deux états mais, dans certains cas, il y avait une valeur significative négative ou un effet psi-missing.
Stanford, R. G. & Stein, A. G. (1994) A meta-analysis of ESP studies contrasting hypnosis and a comparison condition. Journal of Parapsychology, 58, 235-269. [Une meta-analyse d’études de PES opposant l’hypnose à une situation comparable]
Les 29 études comportant des séries contrôleétaient incluses dans cette revue, mais on a remarqué qu’un tiers d’entre elles avaient moins de quatre participants et que la supériorité des résultats avec l’hypnose semblait dépendre de certains expérimentateurs.
3. Etats modifiés : Ganzfeld
Le Ganzfeld est devenu un protocole particulièrement utilisé étant donné sa relative commodité (comparé à l’équipement nécessaire pour les études sur le rêve), sa validité apparente à donner sens aux contingences de la vie quotidienne, et surtout parce qu’on espérait qu’il fournirait une technique favorable au psi relativement exempte de l’influence de l’expérimentateur. Le débat actuel, qui menaçait de devenir une « histoire sans fin », est de savoir si des effets reproductibles ont été obtenus. Le problème est plutôt de savoir si des biais ou des effets psi ont été reproduits (Ce débat a notamment été repris par Palmer, 2003 et par Parker, 2003). Cette situation mène à la question, confirmée par les résultats de Bem, Palmer et Broughton (2001), de savoir si certaines des reproductions récentes n’ont pas échoué à cause de leur manque de qualité et d’homogénéité pra rapport à la procédure originale.
Bem, D. and Honorton, C. (1994), Does psi exist ? Replicable evidence of an anomalous process of information transfer. Psychological Bulletin, 115, 4-18. [Le psi existe t’il ? Preuve reproductible d’un processus de transfert d’information anormal]
Milton, J. and Wiseman, R. (1999), Does psi exist ? Lack of replication of an anomalous process of information transfer, Psychological Bulletin, 125. 387-391. [Le psi existe t’il ? Manque de repetition d’un processus de transfert d’information anormal]
Storm L., and Ertel S. (2001), Does psi exist ? Milton and Wiseman (1999) metaanalysis of ganzfeld research, Psychological Bulletin, 127, 424-433. [Le psi existe t’il ? La méta-analyse de Milton et Wiseman (1999) de la recherché Ganzfeld]
Milton, J. and Wiseman, R. (2001), Does psi exist ? Reply to Storm and Ertel, Psychological Bulletin, 127, 434-438 [Le Psi existe t’il ? Réponse à Storm et Ertel]
Bem, D., Palmer, J., & Broughton, R. (2001) Updating the ganzfeld database : A victim of its own success ? Journal of Parapsychology, 65, 207-218. [Mise à jour de la base de données ganzfeld : victime de son propre succès ?]
Certains des articles ci-dessus peuvent être téléchargés, avec l’aimable autorisation de Daryl Bem : http://homepage.mac.com/dbem/online_pubs.html#psi
4. Vision à distance ( remote viewing)
Les premières séries d’expériences de vision à distance de Russell Targ et Hal Puthoff ont donné lieu à une controverse dans la revue Nature. Elle portait sur les renvois se rapportant aux cibles précédentes, parfois présents dans les comptes-rendus de séances, et pouvant donner des indices aux juges et ainsi expliquer les succès obtenus. La suppression de ces renvois par leur collègue Charles Tart n’a engendré apparemment qu’une petite, voire aucune différence au niveau des résultats mais Marks et Scott (1986) ont maintenu qu’il y avait encore des éléments pouvant donner des indications aux juges.
Tart, C.T., Puthoff, H. E., & Targ, R. (1980) Information transmission in remote viewing experiments, Nature, 284, 191.
Marks, D.F, & Scott, C. (1986) Remote viewing exposed. Nature, 319, 444. [La vision à distance à découvert]
La BBC a réalisé une excellente émission concernant cette controverse. Des sessions en direct ont été effectuées au cours de l’émission avec l’aide de Russell Targ. Ce document sera bientôt disponible en ligne sur le site de la Swedish SPR. http://parapsykologi.se/ . Bien qu’il y ait eu beaucoup d’expériences couronnées de succès dans le domaine de la vision à distance, rares sont celles qui peuvent être considérées comme des reproductions de qualité utilisant la rigueur méthodologique nécessaire. Toutefois, Russell Targ a récemment rapporté une étude qui remplit apparemment les critères de rigueur méthodologique et qui a obtenu une importante taille d’effet de d = 0,63, ce qui est en adéquation avec les expériences précédentes :
Targ, R. (1994) Remote viewing replication evaluated by concept analysis. Journal of Parapsychology, 58, 271-284. [Reproduction de vision à distance évaluée par analyse conceptuelle]
Il faut cependant préciser que, quelle que soit sa nature, le succès de la technique de vision à distance dépend fortement de la disponibilité des participants choisis, et probablement aussi des expérimentateurs sélectionnés.
5. Extraversion
Une nette différence a été obtenue entre l’extraversion en lien avec la performance dans les études à réponse libre comparées aux études à choix forcé, laisant penser que l’effet de l’extraversion se limite aux séries à réponse libre. Les études à réponse libre ont une taille d’effet moyenne de 0,20. L’effet était remarquablement homogène avec les expérimentateurs impliqués.
Honorton, C., Ferrari, D., & Bem, D. (1998) Extraversion and ESP performance : A meta-analysis and a new confirmation. Journal of Parapsychology, 62, 255-276. [Extraversion et performance de PES : une meta-analyse et une nouvelle confirmation]
Une analyse ultérieure a remis en question la conclusion de l’article ci-dessus. Le résultat d’extraversion pour les études à choix forcé était un artéfact de remplissage de questionnaires après le feedback du score de PES. Quand le test du groupe était éliminé, l’effet d’extraversion s’avérait être d’une importance comparable aux études avec des réponses libres :
Palmer, J., & Carpenter, J. (1998) Comments on the Extraversion-ESP metaanalysis by Honorton, Ferrari, and Bem. Journal of Parapsychology, 62, 277-283. [Commentaires sur la meta-analyse d’extraversion et PES d’ Honorton, Ferrari et Bem]
6. L’effet « mouton-chèvre »
L’hypothèse que la dichotomie croyance / non croyance au psi, mesurée par l’échelle « mouton-chèvre », prédit les scores aux tests de PES est soutenue par les articles suivantes :
Palmer, J. (1971). Scoring in ESP tests as a function of belief in ESP. Part I. The sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 373-408. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie I. L’effet chèvre-mouton]
Palmer, J. (1972). Scoring in ESP tests as a function of belief in ESP. Part II. Beyond the sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 66, 1-26. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie II. Au-delà de l’effet chèvre-mouton]
Palmer, J. (1977). Attitudes and personality traits in experimental ESP research. In B. B. Wolman (Ed.), Handbook of Parapsychology (pp. 175-201). New York : Van Nostrand Reinhold. [Attitudes et traits de personnalité en recherché expérimentale sur la PES]
Lawrence, T. R. (1993), Gathering in the sheep and goats. A meta-analysis of forced choice sheep-goat ESP studies 1947-1993. Presented Paper. Proceedings of the 36th Annual Convention of the Parapsychological Association, 75-86. [Rassembler les chèvres et les moutons : une meta-analyse d’études PES chèvre-mouton à choix force]
7. L’effet expérimentateur
Le résultat le plus fiable et le plus reproductible en parapsychologie est peut-être celui de l’influence de l’expérimentateur (Parker, 1978). Il est nécessaire d’attirer l’attention du lecteur qui découvre ce sujet sur le fait que cet effet ne peut pas expliquer l’effet psi si tous les contrôles sont en place. Les articles cités ci-dessous rassemblent les preuves et les efforts qui ont été entrepris pour déterminer sa nature :
White, R. A. (1976b) The limits of experimenter influence on psi test results : Can any be set ? Journal of the American Society for Psychical Research, 70, 335-369. [Les limites de l’influence de l’expérimentateurs sur les résultats des tests psi : peut-on en déterminer certaines ?]
L’effet semble aussi se produire avec d’autres participants impliqués dans le résultat de l’expérience :
White, R. A. (1976a) The influence of persons other than the experimenter on the subject’s scores in psi experiments. Journal of the American Society for Psychical Research, 69,133-166. [Influence des personnes autres que l’expérimentateur sur les scores des sujets dans les expériences psi]
Ces articles sont disponibles en ligne à l’adresse : http://www.aspr.com/jaspr.htm
White, R, A. (1977), The influence of the experimenter motivation, attitudes and methods of handling subjects in psi test results. In Handbook of Parapsychology, 273-301, edit. B.Wolman, New York : Van Nostrand Reinhold. [Influence de la motivation, des attitudes et des méthodes de manipulation des sujets de l’expérimentateur sur les résultats de test psi]
Smith, M. (2003) The psychology of the psi-conducive experimenter : personality, attitudes towards psi, and personal experience. Journal of Parapsychology, 67, 117-128.[Psychologie de l’expérimentateur pro-psi : personnalité, attitudes envers le psi et experience personnelle]
Quelques expériences bien contrôlées orientées vers la preuve
Les expériences d’Helmut Schmidt avec des GNA ont conservé leur statut et ont été reproduites par lui-même de nombreuses fois.
Schmidt, H. (1969) Quantum processes predicted ? New Scientist, 16 October, 114-115. [Des processus quantiques prévus ?]
Schmidt, H. (1969) Precognition of a quantum process. Journal of Parapsychology, 33, 99-108. [Précognition d’un processus quantique]
Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 351-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]
Mark Hansel et plus tard James Alcock ont proposé que les résultats de Schmidt pouvaient être dus au fait que les participants se soient appuyés sur des biais locaux dans les séquences cibles. Une étude de John Palmer analysant ces séquences a rejeté cette hypothèse :
Palmer, J. (1996) Evaluation of a conventional interpretation of Helmut Schmidt’s automated precognitive experiments. Journal of Parapsychology, 60, 149-170. [Evaluation d’une interprétation conventionnelle des expériences précognitives automatisées d’Helmut Schmidt]
L’autre critique principale qu’a émis Hansel (1980) était que Schmidt travaillait seul, ce à quoi Schmidt (1993, ci-dessous) a répondu que ses résultats hautement couronnés de succès ont été observés indépendamment et reproduits. Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 357-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]
La réussite soigneusement contrôlée de l’expérience menée avec Morris et Rudolph était de prime abord impressionnante mais il est nécessaire de mentionner qu’une tentative ultérieure des auteurs de reproduire cette étude n’a pas abouti.
Schmidt, H., Morris, R. L., Rudolph, L. (1986), Channeling evidence for PK effects to independent observers, Journal of Parapsychology, 50, 1-16. [Canaliser les preuves d’effets PK vers des observateurs indépendants]
Récemment, Daryl Bem a présenté les résultats d’une expérience de précognition utilisant la technique de « Mere exposure » sous conditions hautement contrôlées. La tâche était d’identifier précognitivement les préférences qui seraient désignées plus tard comme cibles subliminales. Les résultats ont donné l’effet prévu et ont été reproduits indépendamment par un observateur sceptique.
Bem, D. (2003) Precognitive habituation. Paper presented at 46th Convention of Parapsychological Association, Vancouver. [Accoutumance précognitive]
La preuve du psi comme contenu communicatif
Le débat concernant le fait de savoir si le psi est une forme de biais spécifique, une anomalie ou une forme de communication inconnue nécessite de prendre en compte les cas où le psi semble fonctionner à un niveau tel qu’il y a possibilité d’assurer un transfert d’information. Rhine a rapporté 3 de ces cas utilisant des cartes PES (où la chance était de 1/5) : Linzmayer a fait 21 sur 25, Pearce a eu juste 25 fois d’affilée, (Rhine, 1950, p. 62, 75) ; un enfant, Lilian, a obtenu un score parfait (Rhine, 1954, p. 126) et dans les séries de Reiss, le sujet a réussi en moyenne 18 fois sur 74 séries de cartes PES (Rhine, 1954, p. 116). Il y a aussi eu des cas ultérieurs dans la littérature (par exemple, Parker, 1974) et de tels résultats pourraient être instructifs. Bien que dans la plupart des cas, les tests ont été réalisés dans des conditions informelles (les scores se produisant dans des conditions de mise au défi spontané ou de jeu), quelque soit l’explication de tels scores, il ne peut s’agir d’une erreur mineure, d’un artefact ou d’une aberration des séquences aléatoires. Des taux de réussite plus bas ont aussi été utilisés pour montrer qu’il y a transfert d’information. Par exemple, en appliquant la technique du vote majoritaire afin d’arriver à une cible consensus (prenant en compte les coups psi réussis et manqués), James Carpenter a apparemment réussi à transmettre le mot cible « PEACE » (paix).
Carpenter, J. (1975) Toward the effective utilization of enhanced weak signal ESP effects. Paper presented at the meeting of the American Association for the Advancement of Science, New York, N.Y : January 1975. [Vers l’utilisation effective d’effets de faibles signaux de PES améliorés]
Conclusion
Il apparaît assez clairement à la lumière des articles présentés ci-dessus, qu’indépendamment de l’interprétation donnée aux comptes-rendus de recherches, les résultats globaux de l’expérimentation parapsychologique sont révélateurs d’un processus anormal de transfert d’information. Ces derniers ne sont ni marginaux ni impossibles à reproduire. Face à ces résultats, le critique qui se contente d’affirmer qu’il n’y a pas de preuves en faveur du psi utilise une tactique qui rappelle celle de Mohammed Saeed al-Sahaf, ancien Ministre de l’information de l’Iraq, affirmant aveuglément qu’il n’y avait pas de troupes américaines à Bagdad.
Bien que les conditions nécessaires à une reproduction exacte des phénomènes échappent à l’heure actuelle aux chercheurs, les effets observés sont suffisamment reproductibles pour nécessiter la mise en place de recherches constructives et productives. Cette constatation est dans la lignée des conclusions de Jessica Utts (1996) dans son rapport sur les recherches de vision à distance financées par le gouvernement américain (le fameux projet Stargate) concernant l’existence d’un effet psi d’intensité faible ou moyenne. Utts, tout comme l’autre expert impliqué, Ray Hyman (1996), bien que n’étant pas d’accord sur la portée de ces recherches, ont également conclu qu’il serait nécessaire que ce type de recherches se poursuivent dans l’avenir, en particulier au sein d’universités. Cette recommandation a été pour l’instant peu prise en compte.
Un argument en faveur de la recherche psychique serait de dire qu’il ne s’agit pas d’un domaine de recherche plus complexe que les autres, et qu’il est tout aussi important que les recherches effectuées sur l’hypnose, la psychothérapie, ou l’étude de la créativité et du comportement sexuel.
Pour revenir à la question de l’existence ou non d’une preuve du psi, le sympathique critique James Alcock (2003, p. 48) a rétorqué que si jamais une preuve convaincante était avancée, « les parapsychologues seraient renversés par la ruée des psychologues expérimentaux pour explorer ce nouveau et excitant domaine de recherche ». Mais en est-il vraiment ainsi ? Au début des travaux de Rhine, il y a eu une vague d’intérêt parmi les psychologues, mais l’on peut difficilement la comparer à une ruée. L’article de Bem et Honorton (avant la critique de Milton et Wiseman) n’a eu qu’un faible retentissement parmi les psychologues expérimentaux et n’a mené à aucune tentative de réplication de la part de ces derniers. La preuve convaincante devrait manifestement être telle qu’elle aboutisse au contrôle des phénomènes de façon à ce qu’on puisse les produire à la demande. Un tel contrôle nécessiterait a priori une compréhension théorique approfondie des phénomènes en question.
Par ailleurs, ce qui peut largement contribuer à compliquer la situation de la parapsychologie expérimentale, c’est la prédominance de l’influence de l’expérimentateur. Ce fait est parfois relégué au rang de simple explication post-hoc des échecs, mais même dans les expériences qui réussissent, c’est une évidence démontrée par les études présentées dans cet article. De plus, il est nécessaire d’envisager la possibilité, souvent refusée, que certains des effets pourraient être dus à l’influence de l’expérimentateur (voir White, 1976). S’agissant d’un domaine relativement inexploré, il ne fait pas partie de cette revue.
Ce qui ressort de tout ceci, c’est que parfois, avec le bon expérimentateur, le bon participant et la bonne technique, les effets sont importants et mesurables. C’est dans ces conditions que l’on devrait apprendre quelque chose des processus qui sont en jeu. Dans une récente correspondance entre James Alcock et Adrian Parker, il est devenu évident que leur façon d’envisager l’effet de l’expérimentateur sous-tend leur évaluation différente de la base de données des recherches psi : Alcock considère les effets de l’expérimentateur comme un indice de l’échec à atteindre l’objectivité et donc d’une erreur lors des recherches. Parker au contraire considère les effets de l’expérimentateur comme le résultat de l’influence de l’expérimentateur en tant que catalyseur ou facilitateur. Alcock explique que « la parapsychologie semble condamnée à regarder dans le rétroviseur - en discutant de la bonne qualité empirique d’une étude ou d’une autre - plutôt que d’être capable de déclarer : « c’est ce que nous savons - regardez par vous-même » ». Parker souscrit à cette nécessité mais signale qu’il y a des glaces et des cartes pour avancer (par exemple, Honorton, Ramsey & Cabibbo, 1975 ; Parker, Frederiksen & Johansson, 1997).
En Suède, la communication des résultats des recherches auprès du grand public est considérée comme la troisième mission des universités. En dépit des subtilités qu’implique la présentation ci-dessus, traiter avec la presse demande souvent des réponses claires et concises à des questions telles que : « le psi est-il prouvé ? ». Une réponse basée sur ce qui précède serait : « Evidemment non - sinon on ne poserait pas la question - mais la science a réussi à amplifier en laboratoire les phénomènes que le public rapporte d’ordinaire et à imposer des vérifications et des contrôles. Les phénomènes semblent persister dans ces conditions. La science doit alors continuer à avancer et répondre "oui" à la question : "Devrions-nous maintenant considérer de nouvelles et meilleures explications des résultats obtenus ? »
Renseignements auprès de :
Dr Adrian Parker Department of Psychology, University of Gothenburg, Box 500, SE 405 30 Gothenburg Sweden Adrian.Parker@psy.gu.se
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier le Dr Joakim Westerlund, le Dr Nils Wiklund et le Professeur James Alcock pour leur lecture et leur commentaire du texte. Le soutien de la Fondation Bial est aussi mentionné avec reconnaissance.
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Nous attirons l’attention des lecteurs sur le fait que cette traduction en langue française n’a pas été effectuée par un traducteur professionel. Par conséquent, nous conseillons aux chercheurs intéréssés par ce travail de se référer à la version originale disponible à cette adresse :
http://www.psy.gu.se/EJP/EJP%20ULT%20AP%20GB.pdf
Publication originale :
Adrian Parker & GÃran Brusewitz. (2003). A Compendium of the Evidence for Psi, European Journal of Parapsychology Volume 18, pp. 29-48
Le site de l’European Journal of Parapsychology :
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notamment compte des expériences du sujet sous IRMF : Déchiffrer un code secret qui révèle l’activité cérébrale En combinant des techniques mathématiques sophistiquée, plus couramment par des espions que par des scientifiques, avec la puissance et la polyvalence de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), un neurologue de l’université de Pennsylvanie a développé une nouvelle approche pour étudier le fonctionnement interne du cerveau. Un modèle caché est codé dans l'ordre apparemment aléatoire d’objest présentés à un sujet humain, et que son cerveau révèle quand on l'observe avec l'IRMf. L’étude est publiée dans la revue Neuroimage.