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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
education
6 octobre 2019

L'enseignant qui aidé ses élèves pauvres remporte le prix d'un million de dollars

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Peter Tabichi est un professeur de sciences originaire d'une région rurale du Kenya. Il a reversé la majeure partie de son salaire à certains de ses élèves les plus défavorisés afin qu'ils puissent poursuivre leurs études avec un peu moins de stress. Plus tôt cette année, Tabichi a été reconnu comme le meilleur enseignant du monde et a remporté un prix d'un million de dollars.

Pendant des années, Tabichi a enseigné les sciences à l'école secondaire mixte Keriko, dans le village de Pwani, et a donné 80% de son salaire à des élèves dans le besoin pour qu'ils puissent s'offrir des uniformes et des livres. Certains élèves de Tabichi marchent jusqu'à quatre milles pour assister à un cours, car c'est leur seule opportunité pour l'éducation.

Après avoir accepté le prix, Tabichi a déclaré espérer qu’un meilleur accès à l’éducation permettrait aux jeunes d’Afrique d’avoir un meilleur avenir.

«En tant qu'enseignant travaillant en première ligne, j'ai vu les promesses de ses jeunes: leur curiosité, leur talent, leur intelligence, leur conviction. La jeunesse africaine ne sera plus freinée par de faibles attentes. L'Afrique produira des scientifiques, des ingénieurs, des entrepreneurs dont les noms seront un jour célèbres dans le monde entier. Et les filles joueront un rôle important dans cette histoire », a déclaré Tabichi, selon la BBC .

Tabichi faisait partie des 10 000 autres enseignants de 179 pays nommés pour le prix.

Les juges ont noté que ses élèves avaient montré une amélioration incroyable malgré un manque extrême de ressources à l'école. Tabichi devait obliger ses élèves à se rendre régulièrement dans un cybercafé pour des visites de terrain afin de pouvoir obtenir les informations scientifiques les plus récentes.

Il était également confronté à d'autres contraintes, telles que les classes de grande taille, souvent le double de la taille recommandée. Il est aussi parfois difficile de garder les enfants à l'école, car les familles ne croient pas toujours que c'est nécessaire, en particulier pour les filles, qui devraient devenir mères à un jeune âge.

«C'est le matin en Afrique. Les cieux sont clairs. La journée est jeune et il y a une page blanche à écrire. C'est l'heure de l'Afrique » , a déclaré Tabichi.

Beaucoup de ses étudiants sont allés au collège, ce qui n’était pas ce à quoi on aurait normalement pensé compte tenu des circonstances. Ils ont également connu du succès lors de concours scientifiques nationaux et internationaux et ont reçu des prix d'organisations prestigieuses telles que la Royal Society of Chemistry au Royaume-Uni.

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a félicité Tabichi en déclarant: « Peter - votre histoire est celle de l'Afrique, un jeune continent regorgeant de talents. Vos étudiants ont montré qu'ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs scientifiques, les technologies et tous les domaines de l'activité humaine. »

 

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28 novembre 2016

Une psychiatre affirme que l’école est à la racine de la plupart des problèmes mentaux dans le monde

Le-systeme-educatif_mainstory3Une psychiatre affirme que l’école est à la racine de la plupart des problèmes mentaux dans le monde.
par Shaun Kerry, M.D.



En tant que psychiatre sociale, j’examine la société un peu comme un médecin examine un patient. L’un des maux les plus troublants que je rencontre est notre système scolaire, qui - sans jamais s’en rendre compte - nuit à la majorité de nos élèves.
C’est ma conviction que notre système scolaire est la cause la plus fondamentale des problèmes sociaux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée. Loin d’être chère, la solution à ce problème ne coûterait rien.
D’un point de vue psychiatrique, nos caractéristiques mentales primordiales comprennent les émotions, le jugement, le sens des priorités, l’empathie, la conscience, les relations interpersonnelles, l’estime de soi, l’identité, l’indépendance, la capacité de se concentrer, et un certain nombre de fonctions du cerveau dans son ensemble qui défient toute description. Je vais placer toutes ces caractéristiques sous l’expression ’pleine conscience’ [NdT : ’mindfulness’]. Le niveau de compréhension en lecture, les facultés en mathématiques, les scores aux tests standardisés ont une place bien moins haute dans la liste des priorités.
Il y a une forte hausse de l’incidence des maladies mentales immédiatement après que les enfants commencent l’école. Cela suggère que quelque chose dans notre système scolaire est en conflit direct avec la psyché humaine. Le film oscarisé American Beauty capture l’essence même du dysfonctionnement social dans le monde d’aujourd’hui, et a le pouvoir de représenter de nombreuses choses qui ne peuvent pas être exprimée de la même façon à l’écrit. Je vous invite à voir ce film. Notez que la plupart des personnages de ce film souffrent d’un trouble majeur de la personnalité. En restructurant nos écoles, de nombreux troubles pourraient être évités. Je vais vous montrer comment.
Premièrement, nous devons vaincre notre obsession de relier la réussite scolaire à un emploi du temps. Chacun a une personnalité tout à fait unique, et par conséquent, apprend à un rythme différent. Certaines personnes sont prêtes à apprendre à lire à 3 ans, tandis que d’autres sont plus aptes à apprendre à lire à 10 ans. Dans les écoles, nous gavons les élèves de matières directement dans leur gosier. Nous négligeons de prendre conscience, cependant, que les enfants apprennent bien plus vite et plus efficacement s’ils sont réceptifs et désireux d’apprendre la matière. Les enfants peuvent maîtriser les bases de la lecture, l’écriture et l’arithmétique bien plus rapidement si nous leur autorisions à apprendre ce qu’ils veulent apprendre quand ils veulent l’apprendre.
Avant 1850 environ, l’école comme nous l’entendons aujourd’hui - n’était pas considérée comme cruciale pour le développement des jeunes esprits. Certes, certains enfants allaient à l’école, mais seulement à chaque fois qu’ils le voulaient.
L’enseignement en classe était loin d’être obligatoire, et pourtant les enfants apprenaient à lire, écrire, et exécuter des opérations arithmétiques. En effet, le bureau du sénateur Kennedy avait une fois publié un document indiquant qu’avant la mise en œuvre de la scolarité obligatoire, le taux d’alphabétisation était de 98%. Ensuite, le chiffre n’a jamais dépassé 91%.

Forcer les gens à apprendre n’a aucune valeur, et est extrêmement dangereux. Les devoirs, les notes, le travail inutile, et la compétition sont au cœur des problèmes qui affligent nos écoles. La motivation à apprendre doit venir de l’intérieur de l’élève. Nous devenons souvent si préoccupé par répondre aux demandes des autres que nous perdons le lien avec ce que nous ressentons et ce que nous sommes. J’ai rencontré et travaillé avec de très nombreuses personnes qui sont intellectuellement bien développées, mais qui ont perdu tout contact avec leur moi intérieur.

Comme les enfants, tout le monde est curieux et avide d’apprendre. Avant de fréquenter l’école et d’être soumis à ce processus de coercition, les enfants parviennent à apprendre une langue complexe (dans les familles bilingues, deux langues) et une quantité abondante de choses sur leur environnement. Il n’y a pas de raison à ce qu’un tel apprentissage ne continue pas sans les effets négatifs de l’institutionnalisation rigide et des notes normalisées des devoirs, qui semblent constituer la base de l’éducation moderne. Plutôt que d’entraver la croissance de nos enfants, nous devons fournir un environnement qui les nourrira, et facilitera l’apprentissage continu,l'école véritable machine de soumission par la note ,avec devoir et récompense maître et élève ,il faut donner l'amour de la connaissance et non plus la peur de ne pas savoir ,la peur deviendra la première nature de nos têtes blondes en grandissant formathé (laicité) à obéir au système dominant ,il accepteront plus facilement l'esclavage moderne trop fière d'exhiber leur diplôme comme un trophée si durement gagné mais au prix de la perte de leur innocence et de ce don fabuleux l'inée et l'intuition. Rusty james.

20 octobre 2016

L’ECOLE PENSEE A PARTIR DES LOIS NATURELLES D’APPRENTISSAGE, CELLES QUE L’EDUCATION NATIONALE A CONDAMNEE…

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Céline Alvarez avait une méthode d’apprentissage différente, efficace, les résultats étaient incroyables, mais il semble que les résultats étaient trop bons, l’éducation nationale lui a retiré le droit de continuer, les enfants ne doivent pas être une priorité semble-t-il…

Dans un livre-manifeste, dont « l’Obs » publie les bonnes feuilles, Céline Alvarez raconte l’expérience pédagogique qu’elle a menée dans une maternelle de Gennevilliers, qui a fait d’enfants en difficulté des petits cracks épanouis. Interview.

Révoltée par l’échec scolaire et les inégalités sociales, Céline Alvarez devient professeur des écoles en 2011. Après avoir obtenu carte blanche d’un conseiller de Luc Chatel, alors ministre de l’Education, son objectif est d’ »infiltrer » l’Education nationale et de tester des méthodes d’enseignement révolutionnaires fondées sur un principe : l’autonomie.

 

Les enfants sont aidés à choisir des activités constructives pour eux!

Durant trois ans, dans sa classe, 25 élèves de ZEP, de 3 à 5 ans, issus des milieux les moins favorisés de Gennevilliers et dont beaucoup accusaient déjà un retard, ont pu poursuivre une même activité aussi longtemps qu’il leur plaisait, origami, table de calcul, cubes ou laçage d’un ruban, etc. Ou passer de l’une à l’autre, à leur gré. Dans un climat de coopération, sans jugement ni pression de l’adulte, sans compétition.

Résultat ? En moins d’un an, ces enfants, dont cette pédagogue avait fait évaluer le niveau par le CNRS de Grenoble, ont rattrapé leurs lacunes. Y compris les non-francophones. Mieux, en fin de cycle de maternelle, au bout de trois ans, une grande majorité d’entre eux dépassait, haut la main, les attentes du sacro-saint programme.

L’Education nationale a cependant coupé court à l’expérimentation. La jeune femme a alors flanqué sa démission et décidé de faire cavalier seul. Grâce à un blog, où l’on peut notamment regarder les vidéos qu’elle a prises de ses élèves en train de travailler ; à des conférences qui rencontrent un grand succès auprès des enseignants. Et grâce à un livre, « les Lois naturelles de l’enfant » (1), à paraître ce mercredi 31 août, et dont « l’Obs » publie les bonnes feuilles. Interview.

Source+entretien très intéressant sur Tempsreel.nouvelobs.com

Mais le mieux, c’est de vous présenter son projet via son blog:

Aujourd’hui, les sciences du développement humain nous donnent les grandes lois universelles fondamentales qui régissent l’apprentissage et l’épanouissement harmonieux de l’être humain. Ces lois exigent que l’enfant apprenne par sonactivité autonome, au sein d’un environnement riche et sécurisant, avec des enfants d’âges différents, et guidé par un étayage individuel et bienveillant. Dans le but de tester l’efficacité d’une démarche pédagogique scientifique, c’est à dire une démarche pédagogique pensée à partir de ces lois d’apprentissage, nous avons mené une expérimentation dans une classe maternelle publique, à Gennevilliers, en Zone d’Education Prioritaire et Plan Violence, de 2011 à 2014. Dans le cadre de cette expérience, nous avons repris les travaux du Dr Maria Montessori, qui avait déjà ouvert la voie d’une telle démarche scientifique dès 1907.

Néanmoins, nous tenons immédiatement à préciser que notre expérience diffère de la pédagogie dite Montessori. Nous ne faisons ni la promotion de cette méthode, ni nous ne nous en revendiquons. Les travaux du Dr Montessori nous semblaient être une excellente base pour démarrer cette réflexion pédagogiquescientifique. Néanmoins, à Gennevilliers, nous avons développé cette base à l’aide des neurosciences cognitives, sociales et affectives. Nous avons principalement axé notre étayage autour du développement des compétences exécutives dont le développement est très fort à cet âge (en incluant également fortement les parents dans ce travail), nous avons retravaillé les activités de langage en les adaptant aux particularités de la langue française, nous avons donné une grande importance aux moments de regroupements pour l’acquisition des fondamentaux ; et surtout, nous avons retiré un grand nombre d’activités pour recentrer notre attention sur le lien social : les présentations d’activités étaient des moments de rencontres, vivants et chaleureux, plutôt que des présentations rigides et didactiques ; et nous avons tout fait pour que les enfants puissent réellement être connectés, rire, échanger, s’exprimer, s’entraider, travailler et vivre ensemble. Cette reliance sociale fut un véritable catalyseur d’épanouissement et d’apprentissage. Nous n’en resterons pas là. Dans les années à venir, nous allons poursuivre cette recherche pédagogique scientifique afin de permettre à l’être humain de développer ses pleins potentiels en accord avec ses lois de développement.

 

Dès les premiers mois, les résultats – massivement positifs – ont validé l’efficacité d’une telle démarche pédagogique.

Développement des compétences cognitives

Dès la première année, les résultats ont dépassé nos attentes ! Les tests, réalisés par le CNRS de Grenoble, indiquent que tous les enfants progressent plus vite que la norme. Ils l’ont par ailleurs largement dépassée en conscience phonologique, compréhension du nombre, précision visuo-motrice, et ont augmenté de façon spectaculaire leur mémoire de court terme. Les enfants de Moyenne Section avaient tous, dès la fin de la première année scolaire, au moins un an (voire deux) d’avance en lecture. Lire, écrire ou comprendre les concepts clés des mathématiques ont été des conquêtes rapides et heureuses.

Épanouissement individuel, émotionnel et social

Le développement de la personnalité et des potentialités de chaque enfant est permis par un suivi totalement individualisé, qui permet par ailleurs, d’éviter les situations d’échec. Dans un tel environnement, l’émulation, encouragée par lamixité des âges (3, 4 et 5 ans) prend le pas sur la compétition et la comparaison. La collaboration, le tutorat et l’entraide spontanés fleurissent et catalysent le bien-être et les apprentissages. Un cercle vertueux s’enclenche. Les familles ont noté chez leur enfant une capacité nouvelle à se concentrer, une autonomie importante, des relations sociales apaisées, de l’autodiscipline, ainsi qu’une envie irrépressible de se rendre à l’école, même malades !  Voir leurs témoignages en vidéos.

 

Poursuite hors Éducation nationale

En juillet 2014, le ministère de l’Education nationale demande le retrait du matériel pédagogique et la fermeture de la classe. Céline Alvarez démissionne, et, avant de poursuivre davantage la recherche pédagogique hors Education nationale, elle se consacre avec l’aide d’Anna Bisch, au partage de la totalité des outils pour que l’expérience profite au plus grand nombre. Une trentaine de vidéos pédagogiques sont déjà en ligne. En août 2015, plus de 200 enseignants ont participé à une conférence de deux journées, organisée pour transmettre les fondamentaux théoriques de la transition pédagogique. L’intégralité de la conférence est disponible sous forme de 18 vidéos.

Source+vidéos sur Lamaternelledesenfants.wordpress.com

6 février 2016

Ken Robinson nous dit en quoi l'école tue la créativité

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- d'une petite fille qui était à un cours de dessin. Elle avait six ans et elle était au fond de la classe, en train de dessiner, sa maîtresse disait que cette petite fille d'habitude avait du mal à se concentrer, pourtant, elle l'était à ce cours de dessin. La maîtresse fascinée, est allée la voir et lui a demandée, "Qu'es-tu en train de dessiner?" Et la petite fille lui a répondu, "Je fais un dessin de Dieu." La maîtresse lui dit alors, "Mais personne ne sait à quoi ressemble Dieu." Et la petite fille répond, "Ils le sauront dans une minute." (Rires)

04:03 Quand mon fils avait quatre ans en Angleterre -- en fait il avait quatre ans partout, pour être honnête. (Rires) Je suis sûr de ça, partout où nous allions, il avait quatre ans cette année. Il jouait dans la pièce "Nativité". Vous vous souvenez de l'histoire? Non, pourtant c'est connu. Vraiment connu. Mel Gibson a fait la suite. Vous l'avez peut-être vu: "Nativité II." Bon, James a eu le rôle de Joseph, nous étions enchantés. Nous pensions que c'était l'un des rôles principaux. Nous avions remplis la salle de complices avec le T-shirt: "James Robinson EST Joseph! (Rires) Il n'avait pas à parler, mais vous connaissez le passage avec les trois rois qui arrivent? Ils viennent chargés de cadeaux, et ils amènent de l'or, l'encens et la myrrhe. ça c'est vraiment passé. Nous étions assis et je me disais qu'ils avaient oubliés une scène parce que nous avons demandé à James après : "Tu es d'accord avec ça?" Et il répond, "Oui, pourquoi, c'était pas ça?" Ils avaient juste interverti, c'était tout. Donc, les trois garçons sont arrivés, quatre ans avec des torchons sur la tête, puis ils ont posé leurs boîtes et le premier garçon a dit, "Je t'apporte de l'or." puis le second garçon a dit, "Je t'apporte de la myrrhe." et le troisième garçon a dit, "Je t'apporte Vincent"

05:22 Ce que ces choses ont en commun est que les enfants vont oser. Même s'ils ne savent pas, ils essaieront quelque chose. Vous ne pensez-pas? Ils n'ont pas peur de se tromper. Maintenant, je ne dis pas que se tromper, c'est pareil qu'être créatif. Ce que je dis ici, c'est que si vous n'êtes pas prêts à vous tromper, vous ne sortirez jamais rien d'original. Si vous n'êtes pas prêts à vous tromper. Et avec le temps en devenant adultes, la plupart de ces enfants perdent cette capacité. Ils sont devenus peureux d'avoir tort. Nous dirigeons nos entreprises comme ça, par ailleurs. Nous stigmatisons les erreurs. Et nous dirigeons notre système éducatif national de telle façon que les erreurs sont les pires choses qu'ont puissent faire. Le résultat, c'est que nous éduquons des gens en dehors de leurs capacités créatives. Picasso a un jour dit ceci : Tous les enfants sont des artistes nés. Le problème est de rester un artiste en grandissant. J'ai l'intime conviction: que nous ne grandissons plus dans cette créativité. nous grandissons en dehors. Ou plutôt, nous sommes éduqués en dehors. Pourquoi cela?

06:21 Je vivais à Stratford-on-Avon jusqu'à il y a environ cinq ans. En fait, nous avons déménagé de Stratford à Los Angeles. Vous pouvez imaginer l'aisance de cette transition. (Rires) En fait, nous vivions a un endroit appelé Snitterfield, juste à l'extérieur de Stratford, qui est l'endroit où le père de Shakespeare est né. Êtes-vous frappé par quelque chose? Je l'ai été. Vous ne pensiez pas que Shakespeare avait un père, n'est-ce pas? Parce que vous ne pensiez pas que Shakespeare a été enfant, n'est-ce pas? Shakespeare ayant sept ans? Je n'avais jamais pensé à ça. Je veux dire il a eu sept ans un jour. Il était même dans la classe de Littérature de quelqu'un? Cela devait être plutôt embêtant? (Rires) "Dois faire plus d'effort." Envoyé par son père au lit, qui dit, à Shakespeare, "Au lit, maintenant!" à William Shakespeare, "et pose ton stylo. et arrête de parler comme ça. Tu embrouilles tout le monde." (Rires)

07:34 Donc, nous avons déménagé de Stratford pour Los Angeles, et je veux juste dire un mot sur la transition. Mon fils ne voulait pas venir. J'ai deux enfants. Il a 21 ans maintenant, ma fille 16. Il ne voulait pas venir à Los Angeles. Il adorait l'idée, mais il avait une petite amie en Angleterre. C'était l'amour de sa vie, Sarah. Il la connaissait depuis un mois. Imaginez, ils avaient fêté leur quatrième anniversaire, et ça fait un certain temps à 16 ans. Donc, il était bouleversé dans l'avion, et il disait, "Je ne trouverai jamais une autre fille comme Sarah." Et nous étions plutôt content de ça, honnêtement, car elle était la principale raison pour laquelle nous quittions le pays. (Rires)

08:24 Quelque chose vous frappe quand vous déménagez pour l'Amérique et que vous voyagez à travers monde: chaque système éducatif sur Terre à la même hiérarchie de sujets. Tous. N'importe où vous allez. Vous pensez que ça serait différent mais non. Tout en haut, vous avez les mathématiques et les langues, puis les sciences humaines, et tout en bas les arts. Partout sur la planète. Et dans à peu près, tous les systèmes aussi, il y a une hiérarchie dans les arts. L'art et la musique sont normalement plus haut à l'école que l'art dramatique et la danse. Il n'y a aucun système d'éducation qui enseigne la danse chaque jour à des enfants comme nous leurs enseignons les maths. Pourquoi? Pourquoi pas? Je pense que cela est important. Je pense que les maths sont importantes, mais la danse aussi. Les enfants danseraient tout le temps si ont leurs donnaient l'autorisation. Nous avons tous un corps n'est-ce pas? Ou alors j'ai manqué une conférence? (Rires) La vérité, ce qui ce passe est, que quand les enfants grandissent, nous commençons à les éduquer progressivement de la taille. Puis nous nous concentrons sur leurs têtes. Et principalement sur une partie.

09:21 Si notre système éducatif était visité par un martien, et qu'il demandait "A quoi ça sert, l'enseignement public?" Je pense qu'on devrait conclure, que ceux qui réussissent, qui font tout ce qu'on attend d'eux, qui ont tous les bons points, qui sont les gagnants -- Je pense qu'on devrait conclure que le but final de l'enseignement public à travers le monde est de produire des professeurs d'université. N'est-ce pas? C'est eux qui arrivent premier. J'ai été l'un d'entre eux, donc bon. (Rires) J'aime les professeurs d'université, mais vous savez, nous ne devrions pas les placer au sommet des réalisations humaines. Il sont juste une forme de vie une autre espèce parmi les autres. Mais ils sont plutôt curieux, et je dis ça avec sympathie. Il y a, d'après mon expérience, quelque chose de singulier avec les professeurs -- pas tous, mais typiquement -- ils vivent dans leurs têtes. Ils vivent là-haut, et un peu seulement cette partie. Ils sont désincarnés, on peut dire, d'une manière littérale. Ils perçoivent leurs corps comme un moyen de transport pour leurs têtes, non? (Rires) C'est une façon de déplacer leurs têtes à des réunions. Si vous voulez une preuve réelle d'expérience de hors-corps, allez à une conférence locale, d'universitaires, puis allez avec eux en discothèque la dernière nuit. (Rires) Et là vous verrez, des adultes hommes et femmes se déhanchant de façon incontrôlable, en dehors du rythme, attendant la fin pour pouvoir rentrer chez eux et écrire un article sur ça.

10:58 Notre système éducatif est basé sur la notion d'aptitude académique. Et il y a une raison. Le système entier a été inventé -- à travers le monde, il n'y avait pas d'enseignement public, vraiment, avant le 19ème siècle. Ces systèmes sont tous apparus pour satisfaire les besoins d'industrialisation. La hiérarchie est donc fondée sur 2 idées. Premièrement, que les sujets les plus utiles au travail sont au sommet. Vous étiez donc de façon bienveillante écartés de certaines choses à l'école, des choses qu'enfants vous aimiez si elles ne vous permettaient pas d'obtenir un travail. N'est-ce pas? Ne fais pas de musique, tu ne seras pas musicien; Ne fais pas de l'art, tu ne seras pas un artiste. Un conseil bienveillant -- qui est maintenant, profondément faux. Le monde entier s'engouffre dans une révolution. Le second point est que l'habilite académique, domine vraiment notre vision de l'intelligence, car les universitaires ont modelé le système à leur image. Si vous imaginez, l'ensemble des enseignements publiques à travers le monde c'est un long processus d'accès à l'université. Et la conséquence est que beaucoup de gens talentueux, brillants, créatifs pensent qu'ils ne le sont pas, car les matières où ils étaient bons à l'école n'étaient valorisées, ou étaient même stigmatisées. Ça ne peut pas continuer ainsi.

12:07 Dans les 30 prochaines années, selon l'UNESCO, il y aura plus de personnes dans le monde diplômée que depuis le début de l'histoire. Plus de monde, et c'est la combinaison de toutes les choses dont nous avons discutées -- les technologies et ses impacts sur le travail, la démographie et l'énorme accroissement de la population. Soudainement, les diplômes ne valent plus rien. Pas vrai? Quand j'étais étudiant, si tu avais un diplôme, tu avais un travail. Si tu n'avais pas de travail, c'est que tu n'en voulais pas un. Et je n'en voulais pas un, honnêtement. (Rires) Mais aujourd'hui nos enfants diplômés préfèrent jouer aux jeux vidéo, car il faut un Master alors qu'avant tu n'avais besoin que d'une Licence et pour certains il faut même un Doctorat. C'est un processus d'inflation académique. Et cela nous montre que le système éducatif en entier est entrain d'évoluer sous nos pieds. Nous devons radicalement repenser notre vision de l'intelligence.

12:55 Nous savons 3 choses sur l'intelligence. Une, elle est variée. Nous pensons le monde de toutes les façons que nous l'expérimentons. Nous le pensons de façon visuelle, de façon auditive, de façon kinesthésique, Nous pensons de façon abstraite, nous pensons en mouvement. Deuxièmement, l'intelligence est dynamique. Si vous regardez les interactions du cerveau humain, comme nous l'avons vu hier dans de nombreuses présentations, l'intelligence est merveilleusement interactive. Le cerveau n'est pas divisé en compartiments. En fait, la créativité -- que je définis comme le processus d'avoir des idées originales qui ont de la valeur -- le plus souvent, provient de l'interaction de différentes façon de voir les choses.

13:32 Le cerveau est intentionnellement -- d'ailleurs, les deux hémisphères du cerveau sont reliés par un corps appelé le corps calleux. Il est plus épais chez les femmes. D'après Helen hier, je pense que c'est probablement la raison pour laquelle les femmes sont meilleures pour le multi-taches. Car vous l'êtes, non? Il y a beaucoup d'études, mais je le sais de mon expérience personnelle. Quand ma femme cuisine à la maison -- pas trop souvent, heureusement. (Rires) Donc quand elle cuisine -- non, elle fait bien certaines choses -- donc quand elle cuisine, vous savez en même temps, elle gère d'autres personnes au téléphone, elle parle aux enfants, elle repeint le plafond, elle fait une opération chirurgicale à cœur ouvert. Tandis que si je cuisine, la porte est fermée, les enfants sont dehors, le téléphone éteint, et si elle arrive, ça m'irrite. "Terry, s'il te plaît, j'essaie de faire cuire un oeuf. Laisse-moi tranquille." (Rires) En fait, vous savez cette vieille histoire philosophique, si un arbre tombe dans la forêt et personne ne l'entend est-ce que c'est arrivé? Vous vous rappelez cette histoire? J'ai vu un super t-shirt récemment qui disait, "Si un homme dit ce qu'il pense dans une forêt et qu'aucune femme ne l'a entendu, est-ce qu'il a toujours tort?" (Rires)

14:51 Et la troisième chose sur l'intelligence est qu'elle est distincte. Je suis en train d'écrire un nouveau livre appelé "Epiphany" (ndt :The Element), qui est basé sur une série d'interviews de personnes sur comment ils ont découvert leurs talents. Je suis fasciné par la façon dont certaines personnes y sont arrivé. J'ai été ainsi fasciné par une conversation que j'ai eue avec une merveilleuse femme que peut-être la plupart des gens ne connaissent pas, qui s'appelle Gillian Lynne, vous la connaissez? Certains oui. Elle est chorégraphe et tout le monde connaît son travail. Elle a fait "Cats" et le "Fantôme de l'opéra" Elle est merveilleuse. J'ai été au conseil d'administration du Royal Ballet, d'Angletere, comme vous pouvez le voir. En tout cas, en déjeunant avec elle, je lui demande, "Gillian, comment es-tu devenue danseuse?" Et elle me répond - c'est intéressant - que quand elle était à l'école, elle était vraiment sans espoir. Et l'école, dans les années 30, avait même écrit à ses parents en disant, "Nous pensons que Gillian a un problème pour apprendre." Elle ne pouvait pas se concentrer, était turbulente. Je pense qu'on dirait maintenant qu'elle a le Trouble du Déficit de l'Attention. N'est-ce pas? Mais c'était dans les années 30, et l'TDA/H n'avait pas encore été défini. Ce n'était pas une option disponible. (Rires) Les gens ne savaient pas qu'ils pouvaient avoir cela.

15:50 Bref, elle est allée voir ce spécialiste. Dans cette pièce aux lambris de chêne. Et elle était là avec sa mère, assise sur cette chaise au fond, assise sur ses mains depuis 20 minutes au moins pendant que l'homme discutait avec sa mère des problèmes de Gillian à l'école. Et à la fin -- parce qu'elle gênait les autres, ses devoirs étaient toujours en retard, etc, etc, -- petit fille de 8 ans -- à la fin le docteur s'est assis près de Gillian et lui a dit, "Gillian, J'ai écouté toutes les choses que ta mère m'a dites et j'ai besoin de lui parler en privé" Il lui dit, "Attends là, nous ne serons pas long." Et ils sont sortis et l'ont laissée. Mais quand ils quittèrent la pièce, il alluma la radio posée sur son bureau. Et quand ils quittèrent la chambre, il dit à sa mère, "Restez juste là et observez-là." A la minute où ils quittèrent la pièce, elle m'a raconté, qu'elle était debout, en train de bouger avec la musique. Et ils l'ont regardée pendant quelques minutes puis il s'est retourné vers sa mère et a dit, "Mme. Lynne, Gillian n'est pas malade, c'est une danseuse. Inscrivez là à une école de danse."

16:50 J'ai dit, "Qu'est ce qui s'est passé?" Elle m'a répondu, "Elle l'a fait. Et c'était merveilleux. Nous avancions dans cette pièce remplie de gens comme moi. De gens qui ne pouvaient pas s'asseoir sans bouger, De gens qui devaient bouger pour pouvoir penser." Ils ont fait du ballet, de la claquette, du ballet jazz du moderne, du contemporain. Elle a finalement été auditionnée pour la Royal Ballet School, elle est devenue soliste, et eut une merveilleuse carrière au Royal Ballet. Elle fut diplômée du Royal Ballet School et fonda sa propre troupe, la Gillian Lynne Dance Company, elle rencontra Andrew Lloyd Weber. Et elle fut responsable de certaines des plus grandes comédies musicales de tous les temps, elle donna du plaisir à des millions de personnes et est multi-millionnaire. Quelqu'un d'autre l'aurait sans doute mis sous médicament en lui disant de se calmer.

17:38 Je pense -- (Applaudissement) Ce que je pense est que: Al Gore a parlé l'autre nuit d'écologie et de la révolution recherchée par Rachel Carson. J'ai la conviction que notre seul espoir pour le futur est d'adopter une nouvelle conception de l'écologie humaine, une où nous commencerions à repenser notre conception de la richesse de la capacité humaine. Notre système éducatif a miné notre esprit de la même manière que nous avons épuisé la Terre : pour une ressource particulière. Mais pour l'avenir, cela ne nous aidera pas. Nous devons repenser les principes fondamentaux de l'éducation de nos enfants. Il y a cette merveilleuse citation de Jonas Salk, qui dit "Si tous les insectes disparaissaient de la planète dans les 50 ans qui suivent, ce serait la fin de la Terre. Si tous les humains disparaissaient de la planète dans les 50 ans suivants, toutes les formes de vies floriraient." Et il a raison.

18:32 Ce que TED célèbre est le cadeau de l'imagination humaine. Nous devons maintenant faire attention à utiliser ce cadeau, de façon sage, et éviter certains scénarios dont nous avons parlés. Et la seule façon de le faire est de voir la richesse de notre capacité créative, et voir nos enfants comme l'espoir qu'ils représentent. Notre tâche est de les éduquer de façon complète, afin qu'il puisse vivre dans ce futur. D'ailleurs -- nous ne verrons sans doute pas ce futur, mais eux si. Et notre mission est de les aider a faire quelque chose de leur futur. Merci beaucoup.

Ken Robinson nous dit en quoi l'école tue la créativité

5 novembre 2015

Les fondements de votre identité : Les ancrages psychiques de votre conditionement

 

Je sais... Je sais... je sais ...  

mais au fait, êtes vous sûr de savoir ? et que savez-vous au juste ?  

Une plongée dans les fondements de votre identité 

Ce que je sais personnellement, c'est que nous sommes disposés à croire que ce qui va dans le sens de notre opinion, de notre intérêt, sans doute pour nous conforter et nous sentir bien, confortablement assis dans nos convictions. 

Bien sûr ce sont les autres qui ont tort, toute information contradictoire crée des tensions, de l'angoisse et de l'agressivité. Nous avons donc réflexivement un recul pour tout ce qui pourrait déstabiliser notre confort mental.         

Chacun se croit libre de penser, de ses opinions, et chacun les défend comme s'il s'agissait réellement des siennes...

 

Funeste illusion :

La communauté d'où nous sommes issus, le type et le niveau de notre culture, l'éducation familiale, la religion, la politique etc. constituent les fondements de notre identité et conditionnent notre conscience et notre comportement.

D'une manière générale ces différents déterminants sont des ancrages psychiques, ils ne nous laissent pratiquement aucune liberté de conscience susceptible de remettre en question nos réflexes comportementaux, les opinions, précocement sur trajectoire.

De cette évidence, nous devons malheureusement conclure que nous sommes pratiquement conditionnés comme les chiens de PAVLOV.

 

Des expériences précoces déterminantes indélébiles ?

Est-ce à dire qu'il ne reste plus de possibilité de changer réellement, d'évoluer, ce qui implique la remise en question de nos certitudes, de nos convictions ?...

Bien sûr, nous avons le sentiment parfois de changer, mais quand nous le faisons, c'est en marge et sur des détails qui ne créent pas de bouleversements notoires dans notre identité, c'est à dire, de la manière dont nous apparaissons pour d'autres. 

Il est, dit-on, plus facile de lutter contre une armée que contre soi même ... cela démontre à quel point nous nous ménageons et à quel point nous cherchons à rester nous mêmes, sans comprendre que ce nous-même tant protégé, est la résultante des déterminants éducationnels que nous venons d'énumérer, qui ont façonné très tôt notre identité.

 

Observez autour de vous:

En politique : lorsqu'une personne de droite exprime son opinion à une personne de gauche et inversement, la fermeture est immédiate et la condamnation péremptoire de tarde pas, jusqu'au risque de conflit !

 

En matière de religion le même archaïsme comportemental existe. Chacun croit en son Dieu et condamne celui des autres religions. Elles sont tellement différentes, qu'on se demande s'il ne s'agit pas de panthéisme ! Les religions ne sont que des hypothèses, par contre, ce qui est certain, c'est que le lieu géographique, par exemples l'Afrique du nord et le Pakistan produisent des musulmans alors que les USA et l'Europe des chrétiens. Le lieu de naissance condamne donc un individu à la religion du lieu.

Le fait paradoxal, c'est que chaque type de croyant a le sentiment d'avoir opté volontairement pour la religion de son choix.    

 

Les conditions de notre évolution personnelle

L'ouverture de son champ de conscience, une meilleure lucidité et une disponibilité accrue, pour accéder à une adaptation optimale et satisfaire au mieux notre capacité d'évolution, passe obligatoirement par une confrontation à des opinions contradictoires.

Sans cette confrontation, pas d'évolution possible. Les freins très efficaces à notre évolution, ce sont sans conteste, nos convictions. quand une personne est convaincue, elle s'enferme en elle-même dans une prison, la plus sûre qui soit.       

 

Passons à l'expérience suivante, entrons en résistance avec nous-mêmes pour  restituer un peu plus de liberté de conscience:

Ecoutez les intervenants, surtout si vous n'êtes pas d'accord avec eux, essayez de faire la part des choses et surtout méfiez-vous des lois qui limitent vos opinions ou vous obligent à penser selon des directives politiques du pouvoir dominant.

Les médecins disposent de votre corps quand vous êtes malades et les politiques tentent de contrôler votre mental. Alors défendez votre peau et votre liberté de conscience !       

 Pour mon compte personnel, je recherche des informations susceptibles de remettre en questions mes convictions à seule fin d'évoluer. Je ne m'interdis rien et j'avoue que j'ai beaucoup appris des thèses révisionnistes. Je comprends pourquoi les antirévisionnistes assistés d'instances répressives inquisitoriales refusent tout dialogue contradictoire avec les révisionnistes qui apportent de plus en plus de preuves confortant leurs thèses. 

  

Souvenez-vous de ces conseils:

 

« Ne crois rien de ce qu’une loi t’oblige à croire » (Socrate)

car « Quand la Vérité n’est pas libre, la Liberté n’est pas vraie » (Prévert)

 

Je vais spontanément à l'encontre de ce qu'on entend m'interdire, car la liberté commence au delà de ces barrières qu'on nous impose.

 

Chaque individu est unique, alors ne vous laissez pas cloner par ceux qui imposent des standards normatifs ..

source « Les fondements de votre identité : les ancrages psychiques de votre conditionnement » de René Féjan

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19 juillet 2015

J.C. Michéa – L’enseignement de l’ignorance

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Source : Scriptoblog via SOTT)


Jean-Claude Michéa

Pour Jean-Claude Michéa, la crise de l’école participe d’une crise plus large, celle de notre société. Il faut donc l’analyser dans le cadre de la dynamique sociale générale. Petite note de lecture, pour ceux qui ne connaîtrait pas la thèse, imparable, de « L’enseignement de l’ignorance ».

Michéa commence par rappeler que la dynamique sociale contemporaine est caractérisée par le primat de l’économie politique, qui énonce que pour construire la paix entre les hommes, il faut dissiper tous les obstacles devant le libre jeu du marché. Ceci suppose évidemment qu’on détruise aussi les obstacles existant à l’intérieur des individus, pour fabriquer des hommes purement rationnels, ne s’inscrivant plus que dans les catégories de l’économie politique. Le problème est qu’un tel individu, étant dépourvu de toute valeur transcendante (puisque la raison économique l’amène à ne suivre que son intérêt bien compris), ne peut s’inscrire dans une chaîne de transmission du savoir (qui suppose que l’on suive un intérêt autre qu’individuel).

L’histoire des trente dernières années est donc, pour Michéa, l’histoire d’un pari impossible : construire une société qui transmette, alors qu’elle est faite d’individus enfermés dans les catégories de l’économie politique. Pendant des siècles, la « société capitaliste » n’a pu fonctionner qu’en s’appuyant sur des types anthropologiques (l’enseignant, en particulier) qui précisément n’avaient pas de place dans la logique intrinsèque de cette société. A présent, on prétend faire fonctionner cette société uniquement sur ses propres principes, et donc l’on nie les fonctions qui, jusque là, lui était apportées en quelque sorte de l’extérieur (l’école, en particulier). On a donc rompu un compromis entre le capitalisme et les conditions antérieures à son existence, qui étaient, de manière invisible, ses garde-fous et ses auxiliaires.

Une fois qu’on a compris cela, la crise de l’école prend sa vraie signification. Elle est en réalité une bataille menée par le capitalisme mondialisé pour instituer, vaille que vaille, une des bases logistiques de son emprise absolue. Il s’agit de préparer un monde où, dixit notre classe dirigeante, 20 % de la population mondiale suffira à faire tourner l’outil de production. Et un monde, donc, où 80 % de l’humanité, déclarée surnuméraire, devrait être gouvernée sans qu’on l’encadre par le travail.

La méthode choisie pour encadrer cette humanité en trop sera, toujours si l’on en croit les milieux dirigeants, le tittytainment (Z. Brzezinski) – comprendre « un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante », ou si l’on préfère « du pain et des jeux ». Si l’on réfléchit à l’école qu’il faudra mettre en place pour préparer les masses à cette société, on voit qu’elle combinera des filières d’excellence chargées de former les élites et une formation à caractère purement technique destinée aux 20 % « utilisables », mais n’appartenant pas à l’élite. Cette formation technique pourra d’ailleurs être donnée « à distance », via les réseaux électroniques, ce qui ouvrira un marché aux grandes firmes tout en permettant d’économiser les salaires des enseignants. Quant aux 80 % de « surnuméraires », il s’agira de les préparer au tittytainment en leur apprenant l’ignorance bienheureuse.

Pour conduire à bien cette réforme de l’enseignement, devenu enseignement de l’ignorance, il faudra évidemment former d’abord les enseignants. On les rééduquera donc en les soumettant à la tutelle d’une armée de spécialistes en « sciences de l’éducation », chargés pour dire les choses simplement de créer des profs pas très malins mais très soumis, tout juste capables d’apprendre à leurs élèves à se comporter en crétins dociles, manipulables puisque esclaves de leurs pulsions (ce qui, soit dit en passant, constitue une excellente définition des IUFM français).


Le livre sur Amazon (et aussi en Kindle)

Pour conduire cette mutation en toute quiétude, on veillera à changer non le contenu, mais la méthode de l’enseignement, tant il est vrai qu’en l’occurrence, la forme conditionne le fond. Le prof deviendra donc un animateur, et l’école sera promue « lieu de vie » (et non plus lieu de transmission du savoir). Et pour achever de faire passer la pilule, on profitera du bougisme un peu cul-cul de la « gauche », devenue purement sociétale, et on confiera à la droite le rôle de bad cop – rôle dont elle s’acquittera avec beaucoup de mesure, étant donné qu’en réalité, c’est son programme que la gauche applique pour son compte, utilisant l’imbécilité des crétins « de gôche » pour faire passer des réformes/sabotages qui déplairaient à l’électorat « de drouète », lequel, également constitué en grande partie d’ahuris incohérent, ne veut pas des conséquences de ce qu’il souhaite…

Où en est-on de ce programme ? Michéa laisse le lecteur juge. Mais il semble bien qu’à ses yeux, la messe soit dite. Le tittytainment a réussi, et la question que nous devons nous poser n’est plus « quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? », mais bien « à quels enfants allons-nous laisser le monde ? »

12 août 2014

Education immatérielle et délires matérialistes pour les générations du numérique

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Ils ont 3, 4 ou 10 ans et regardent le monde au travers d’un Ipad, doudou glacé qui fleure bon la « modernité ». Pour l’industrie technologique, l’enfance se pense à l’ombre des machines, innovations qualifiées de nécessaires par la bien-pensance scientiste et introduites sans recul sur le marché des marmots. Retour sur l’apparition du numérique dans l’aire du jeu et de l’apprentissage.>À propos d’éducation immatérielle et de délires matérialistes

« Parce que notre monde vit une mutation de nature comparable à ce qui s’est passé avec l’imprimerie, parce que toute la société, les sciences, la vie quotidienne et économique sont aujourd’hui conditionnées par ces bouleversements, l’École doit aujourd’hui pleinement entrer dans l’ère du numérique. »
(« Refondons l’école de la République », rapport remis au président de la République le 9 octobre 2011 1).

« Mieux vaut laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez. »
(Montaigne, Essais).

Nous sommes en 2004. Des hommes se lèvent, mûrs, aux joues granitées. Grattage de nez, sifflotements, fée électricité – une nouvelle journée. Se rasent, enfilent leur costume de Grands responsables, cravate en option, douche, café, emails, cellulaire, taxi, pensées fugitives, travail. Ils s’appellent Pierre, Olivier, Jean-Claude ou Laurent. Tous sont présidents ou directeurs d’entreprises du secteur micro-électronique et participent au Groupement professionnel des industries de composants et de systèmes électroniques, le Gixel2. Le plus naturellement du monde, ils veulent faire prospérer les quelque 32 000 emplois et 4 milliards de chiffre d’affaires qu’ils représentent en France. Pour cela, et parce qu’ils ne se sentent pas les coudées assez franches, ils écrivent un Livre bleu, consistant en une série de recommandations à l’adresse du gouvernement pour développer le marché des circuits imprimés, composants d’interconnexion et autres cartes à puce. Parmi leurs propositions, l’une fit grand bruit, et reste bien connue chez celles et ceux qui s’interrogent sur la portée politique des nouvelles technologies :

 

« Acceptation par la population : La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnées d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes :

 

– Éducation dès l’école maternelle, les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine, et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher les enfants. – Introduction dans des biens de consommation, de confort ou des jeux : téléphone portable, ordinateur, voiture, domotique, jeux vidéo – Développer les services « cardless » à la banque, au supermarché, dans les transports, pour l’accès Internet, ...

 

La même approche ne peut pas être prise pour faire accepter les technologies de surveillance et de contrôle, il faudra probablement recourir à la persuasion et à la réglementation en démontrant l’apport de ces technologies à la sérénité des populations et en minimisant la gêne occasionnée. Là encore, l’électronique et l’informatique peuvent contribuer largement à cette tâche3. »

 

Des hommes qui se lèvent donc le matin pour « faire accepter » leurs produits de surveillance high-tech, par un dressage organisé des enfants dès le plus jeune âge – si l’on peut parfois imaginer un tel cynisme de la part des industriels, on en voit rarement la trace écrite. Suite aux remous occasionnés par la diffusion de ce texte dans l’espace public4, il fut retiré du site du Gixel. En s’autocensurant, Pierre, Olivier, Jean-Claude ou Laurent ont-ils pensé que leur conception de l’enfance manquait de sensibilité ou que leur stratégie de communication avait foiré, nous ne le saurons jamais.

 

En 2012, des femmes se lèvent, modernes, aux joues satinées. Grattage de nez, fredonnements, fée électricité – une journée de septembre. Se maquillent, enfilent leur costume de Grandes responsables, tailleur en option, douche, café, emails, smartphone, taxi, pensées vagabondes, travail. Elles s’appellent Françoise, Loumia, Marie-Louise ou Isabelle. Elles sont présidentes, journalistes ou directrices dans de grands groupes et participent ensemble à un site d’actualité pour les femmes : Terrafemina5. Cette plateforme internet a été créée par Véronique, qui participe par ailleurs au Forum des femmes pour l’économie et la société, surnommé le « Davos des femmes », en référence au Forum économique mondial, rendez-vous annuel des décideurs du monde entier pour faire avancer le libéralisme du XXIe siècle.

 

Que ce soit avec l’Agence France presse (AFP), ou avec le géant des télécoms Orange, elles ont mis en place un « Observatoire » des tendances, sorte de benchmarking6 à la française. Une veille stratégique pour ne pas finir dans les placards de l’économie : rester updated, c’est vital de nos jours. Parfois, elles partagent un bon repas, servies par une flopée de domestiques dans un bel appartement parisien, et diffusent leurs discussions sous forme de vidéo-clips sur le site Terrafemina (vidéo ci-après).


Le Laboratoire des Femmes Numériques - Orange... par StanTV

Sur le thème du numérique, on voit par exemple Hélène, directrice exécutive de Mediapart et Nathalie, de Tendances institut, papotant avec d’autres copines de « l’intelligence féminine » développée sur internet, et des nouveaux services qui facilitent la vie, comme commander ses surgelés bio en ligne : « Ça rationalise complètement la productivité en entreprise, on peut faire nos courses, rentrer le soir, elles sont livrées. (…) Les femmes s’approprient cet univers-là, parce que ça nous donne une liberté incroyable et puis surtout ça nous fait gagner un temps fou. » Elles sourient, c’est frais, ça sonne comme un renouveau de l’émancipation des femmes, enfin libérées de la corvée des courses par Intermarché.com.

 

 

Autre tâche dont les nouvelles technologies peuvent affranchir les femmes : l’éducation des enfants. Comprenez que lorsqu’on veut diriger le monde et être maman, la vie n’est pas facile. Les papas refusent toujours de s’en occuper7, affairés qu’ils sont à boursicoter ou à jouer à la PSP ; et depuis qu’on répond à ses mails sur son iPhone en même temps qu’on fourre le biberon au micro-ondes, il devient difficile de concilier flexibilité professionnelle et devoirs familiaux. Pour remédier aux affres de la modernité, Orange et Terrafemina proposent des solutions, qu’ils déroulent dans une enquête réalisée en partenariat avec l’institut de sondages CSA et le Treize Articles Weblab : «  Tablette tactile : la nouvelle nounou ?8 ».

 

 

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Le document de synthèse s’adresse aux « Super parents », et leur présente des « applis pour parents parfaits » que l’on peut aujourd’hui télécharger sur sa tablette – type Ipad. Le « Traducteur de pleurs », par exemple, analyse et identifie les larmes du chérubin, puis donne des conseils pour le faire cesser.

D’autres applications permettent à la famille d’être « virtuellement unie », en étant « présents à distance » : on peut ainsi « numériser sa vie de famille », éviter de « parler à son ex-mari » grâce à un planning interactif, « raconter une histoire sans être présent », découvrir les joies du « e-câlin », programmer une image de réveil qui signale à l’enfant qu’il peut sortir du lit, etc.

Grâce à ces applications téléchargées sur une tablette tactile moyennant quelques euros, on peut offrir aux petits un « environnement très dématérialisé », où le « doudou n’est plus si doux » et la « Barbie n’a plus le goût de plastique » puisqu’ils s’animent sur écran.

Françoise, Loumia, Marie-Louise ou Isabelle de Terrafemina aiment leurs enfants. Elles leur collent un Ipad dans les pattes, pour qu’ils étreignent leur doudou virtuel et s’en vont affronter la jungle du marché, le cœur léger, sûres de n’être importunées par leur lourdaud d’ex-mari que par tablette interposée.

 

 

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Un enfant en couche-culotte absorbé par un Ipad : Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste mort en 1971, serait sûrement resté dubitatif devant la scène. Dans son livre le plus connu, Jeu et réalité, il étudie comment le nourrisson passe par une phase essentielle pour la constitution de sa subjectivité : suite au rapport fusionnel qu’il entretient dès la naissance avec sa mère, le bébé crée un « espace transitionnel » en portant son attention sur des « objets » (le pouce, le nounours ou le doudou), qui introduisent une distance et un jeu avec l’extérieur, c’est-à-dire avec autre chose que lui-même. Ici se jouent donc la fabrique de l’altérité, du fantasme ou encore du sentiment d’indépendance.

 

Que cet espace soit rempli par une machine programmée par Apple et Orange n’inquiète pourtant pas Hélène et Nathalie, ce sont des mères sereines. Comme le dit le document de Terrafemina, leurs enfants sont « sous contrôle », ils « n’auront plus de secrets » puisque « Big Brother, c’est vous ! » Leur bébé est « sous surveillance standard » ou « sous surveillance premium » grâce au « super baby phone connecté » qui leur permet de « conserver l’historique du sommeil de bébé ».

 

Quand leur enfant grandit, elles bénéficient d’un « suivi scolaire au bout des doigts », grâce au cahier de textes numérique et leur ado sera « enfin (géo) localisé » grâce à un GPS installé dans son smartphone et la possibilité de « surveiller le contenu de ses SMS ». Ainsi, elles ont la certitude d’avoir des enfants qui « sur-performent », avec des applis qui « coachent [leurs] champions ».

Défilent ainsi les pages du document de ce benchmarking jusqu’à l’apothéose de la conclusion, dévoilant la sève éthique de telles recherches en marketing – à méditer :

 

« Grâce à des applications multiples et variées destinées à la fois à faciliter la vie et à combler toutes les lacunes des parents, le numérique ouvre le chemin de l’hyper parentalité :

– omniscients, super compétents et hyper performants… les parents numériques disposent d’une multitude de solutions pour assurer leur rôle,

– ils peuvent ainsi offrir à leurs enfants hyper sollicités et archi stimulés toutes les chances de réussite…

 

La tablette concrétise et incarne via ses applications, les obsessions de perfection de l’époque déjà à l’œuvre dans les injonctions des magazines féminins, dans l’explosion de la littérature self-help ou des émissions de coaching à la TV... »

 

Le Gixel, Orange, Terrafemina ou l’AFP ne sont pas les seuls à batailler pour que les enfants soient nourris au numérique.

Parmi d’autres consortiums, on peut citer l’Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet (Afdel), Le Conseil national du numérique (CNNum, où l’on retrouve pêle-mêle Pierre, directeur exécutif d’Orange, ou Nicolas, fondateur du site d’information « engagé » Owni.fr)9, le Groupement des éditeurs et diffuseurs d’éducatif multimédia (Gedem) ou Cap Digital.

 

Ce dernier se présente comme un « pôle de compétitivité de la filière des contenus et services numériques. Ses 9 communautés de domaine regroupent plus de 700 adhérents : 620 PME, 20 grands groupes, 50 établissements publics, écoles, et universités... »

 

Lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation numériques en 2010, le bilan que tirait Cap digital se résumait ainsi : « Les derniers travaux en sciences de l’éducation montrent le potentiel du numérique quand il est bien utilisé. (…) La place des jeunes natifs du numérique doit aussi être repensée dans ce nouveau paysage.

 

Nous nous devons de donner une vraie réponse à leurs attentes dans ce que pourrait être “la nouvelle éducation” et à intégrer des dispositifs très tôt dans les cursus scolaires (école primaire), jusqu’aux cursus universitaires les plus poussés par la création de formations de niveau master et doctorat centrés sur le numérique afin de former dès maintenant la génération qui inventera les outils et les pédagogies innovantes de demain.10 »


La génération de LoRdi et de l'ENT par cdipicasso

 

Un énoncé prophétique à comparer deux ans plus tard avec le discours de Vincent Peillon, actuel ministre de l’Éducation nationale, après sa prise de fonction : « Préparer les jeunes, travailleurs de demain, citoyens de demain, hommes et femmes complets de demain, à la société dans laquelle ils vont vivre, qui est considérablement modifiée et qui peut être considérablement améliorée, du point de vue même des valeurs républicaines, par le numérique et par l’internet. Il appartient donc à l’école de se saisir pleinement de cette révolution, dont je considère qu’elle est aussi importante que la révolution du livre ou la révolution industrielle. (...) On peut dématérialiser, on le fait d’ailleurs déjà pour une partie des relations et des apprentissages. Notre École n’est plus définie uniquement par l’enceinte matérielle qui est la sienne11. »

 

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Faire une étude comparative des discours industriels et gouvernementaux des quinze dernières années au sujet de l’économie numérique montre un parallèle saisissant, où le politique se contente d’appliquer les propositions émanant du secteur économique, avec un simple enrobage de notions morales et de valorisation républicaine par-ci par-là.

 

Il suffit de parcourir le site actuel de l’Éducation nationale au volet Technologies de l’information et de la communication (TIC) : tout ce qui existe officiellement aujourd’hui dans l’école correspond point par point au programme de relance économique des lobbies numériques énoncés depuis le début des années 2000.

 

Plus de 4000 collèges et lycées disposent d’un Environnement numérique de travail (ENT), le cahier de textes numérique est devenu obligatoire en 2011, les manuels scolaires numériques sont expérimentés dans presque la moitié des académies, les classes qui utilisent des tablettes numériques Ipad ou autres se multiplient à vitesse grand V, les « serious games » sont vendus à grand renfort de slogans pédagogiques pour aider ludiquement les professeurs dans leur austère mission, etc.

 

Par ailleurs, on peut se demander comment résister à l’ordinateur en classe lorsqu’on regarde les arguments délivrés par exemple par la région Languedoc Roussillon : non seulement l’informatique supprime l’ennui des élèves, mais il permet en outre de draguer entre deux cours virtuels :

Cette numérisation de l’école a son héros : François Hollande, qui, avant d’être Président de la République, dirigeait le conseil général de Corrèze, où tous les élèves de 5e, 4e et 3e et tous les enseignants ont été pourvus d’un ordinateur portable sous son mandat. Depuis 2010, des Ipad sont distribués gratuitement aux élèves de 6e.

 

Sur le site de la région, on peut lire les arguments qui ont poussé à un tel choix : « L’iPad a été choisi car il présente plusieurs avantages par rapport à l’ordinateur portable : il mesure 13,4 mm d’épaisseur pour un poids de 680 grammes — ce qui le rend plus fin et plus léger que n’importe quel ordinateur portable ou netbook. L’écran haute résolution et très réactif de l’iPad...12 », etc.

 

Une plaquette de pub en guise de philosophie de la pédagogie, qui permet de mieux comprendre les enjeux du discours emphatique du nouveau Président en octobre 2012 : « L’école du futur ça commence par les nouvelles technologies. (...) Donc nous devrons, vous devrez adapter vos façons de faire et utiliser ces technologies comme un levier de changement, d’ouverture. (...) Je demande au Gouvernement de prendre rapidement les initiatives pour donner à ce que l’on appelle l’e-éducation, la dimension qui doit être la sienne. Le Gouvernement donnera tous les moyens pour déployer ces ressources et réussir à relever ce beau défi du numérique. Nous ne manquerons pas le rendez-vous. Et nous devrons inscrire la devise de la République, présente sur les frontons de toutes nos écoles, dans les territoires numériques éducatifs du XXIe siècle. »13

 

C’est éloquent, c’est moderne. Apple aime. Orange aussi. Le Gixel jubile. Terrafemina en redemande. Après de nombreuses années passées à rédiger des rapports, des recommandations, et à créer des observatoires et des instituts public/privé pour la promotion du numérique, le travail de sape a payé.

 

En 2012, un président de gauche fraîchement élu a une priorité et une seule pour l’école : sa dématérialisation. Finies les lamentations liées à la suppression de postes dans l’Éducation nationale, aux fermetures de classes en zones rurales, à l’illettrisme, ou aux pompeux concepts bourdieusiens de reproduction sociale14. Au XXIe siècle, à l’école, il faut mettre le paquet sur les Ipads.

 

Pourtant, certaines études élaborées par l’Institut français de l’Éducation sont extrêmement sévères quant à l’introduction des Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) : « Un faisceau d’indices suggère que la volonté de divulguer les nouvelles technologies dans l’éducation provient essentiellement des sphères économiques, puis par le relais du politique transite jusqu’aux collectivités, avant d’être prescrite aux sphères éducatives. (…) Il semble donc, a fortiori, que l’argument d’une “plus-value” pédagogique mécaniquement liée à l’introduction des TICE soit un postulat fragile. »15

 

Mais il est trop tard pour de telles appréciations critiques, le train du progrès n’attend pas. Depuis quelques années, les élèves sont sanctionnés par un Brevet informatique et internet (B2i) et les profs par un Certificat informatique et internet de niveau 2 enseignant (C2i2e).

 

Les ENT encadrent l’éducation et font sortir l’école de ses murs : le professeur qui corrige ses copies le week-end poste ses notes et appréciations sur Pronote16 le dimanche, aussitôt consulté par les parents. Bref, le gamin d’aujourd’hui peut avoir sa claque avant même d’avoir sa copie corrigée entre les mains. Dans chaîne humaine élève-professeur-parents, les technologies de l’information jouent dorénavant un rôle de médiation, articulé par un langage binaire.

 

Cela ne permet guère les sourires encourageants ou les « On passera pour cette fois ». Le culte de l’instantanéité véhiculé par les TIC dépossède surtout les enfants de l’inventivité et des ruses qu’ils pourraient développer pour retarder une sanction ou une situation de crise familiale. Exit également l’apprentissage de la responsabilité face à un échec, ou la chance de se refaire...

 

Peu importe, selon une autre étude menée par l’Observatoire Orange/Terrafemina auprès de professeurs, ceux-ci sont globalement « résignés face à la révolution numérique », malgré la fronde de certains réfractaires à l’éducation 2.0, protégeant leur corporation, qualifiée par nos observateurs aiguisés de « nouvelle révolte des Canuts ».

 

Une rébellion matée en interne comme en témoigne cet enseignant interrogé dans l’étude : « On a une grille avec chaque matière qui doit valider des items du B2i. On a forcé quelques profs à s’y mettre. » Que veux-tu, mon vieux, on ne va tout de même pas s’attarder sur d’éparses jacqueries d’arrière-garde ! En ces temps de crise, l’éducation des enfants se doit d’être indexée à une optique de croissance, et leur éveil se calquer sur les besoins du marché.

 

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Quelques professeurs freinent du pied, certes, mais dans cette numérisation programmée de l’école, avons-nous vraiment besoin de professeurs ?

 

Ne pourrions-nous pas remplacer les enseignants par des machines ? Car la différence entre un robot et un humain, c’est que le robot produit de la valeur en étant fabriqué, tandis qu’un humain n’en produit qu’une fois formé.

 

Vingt ans d’investissement public en formation scolaire et universitaire pour obtenir un fonctionnaire fainéant, même pas fichu d’inculquer un programme scolaire formaté pour garantir la reproduction des valeurs de la classe dirigeante. On hurle à la gabegie !

 

La biométrie à la cantine devenant monnaie courante, on pourrait désormais, comme en Californie, remplacer les surveillants par des puces électroniques installées sur les gamins17 .

Puis, après avoir calqué son programme éducatif sur les recommandations de Cap Digital (ENT, cahiers de textes numériques, distribution d’Ipad, etc.), notre bon gouvernement de gauche pourrait continuer de suivre les conseils de l’ingénieux lobby :

 

« En juin 2010, l’Université de Tokyo achète 30 robots français Nao afin de les utiliser à des fins éducatives.

Une grande université américaine de renom, au nord de la NY City est dans la même démarche (encore confidentiel).

Le programme coréen R-learning prévoit d’introduire des robots dans 8000 écoles maternelles d’ici 2013.

Les robots assistent les professeurs, par exemple en lisant des histoires aux enfants, les parents peuvent également déjà interagir en se connectant aux robots à distance.

Si les résultats sont convaincants, le programme pourra s’étendre aux écoles primaires.

Le budget alloué s’élève à 9 M USD en 2011, 36 M USD en 2012. (...) Le Japon, la Corée et les États-Unis, ayant identifié le potentiel des robots et des technologies issus de la robotique pour l’éducation, investissent d’une manière importante dans ce domaine.

Les enjeux économiques et sociétaux s’annonçant colossaux, il est temps pour la France de déployer tous ses moyens pour avancer dans ce domaine18. »

 

 

 

 

 

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Nao, le gentil professeur.

Les attaques du marché à l’encontre de l’école ne datent pas d’hier. Après de nombreuses résistances pour tenter de prémunir l’éducation des enfants de la déferlante du marketing, le numérique avec ses tablettes, ses ordinateurs connectés à internet ou ses mignons robots semble constituer le cheval de Troie idéal.

 

Il est vrai que les profs témoignent de leur difficulté à faire cours depuis l’apparition des nouvelles technologies à l’école.

Happés par Facebook, les mails ou les forums, dans les salles de cours, les gamins ont vite fait leur choix entre le divertissement excitant de leurs smartphones et le vieux croulant qui s’escrime à rendre le Roman courtois sexy.

 

Les confiscations et les punitions liées au divertissement 2.0 allant crescendo, on peut comprendre la « résignation » des profs dont aiment à parler Terrafemina et Orange.

À l’usure, et face à l’enchaînement des réformes du système scolaire plus inconsistantes les unes que les autres, on finit par céder :

il devient naturel de poser des problèmes de physique avec des exercices virtuels sur écran tactile, d’apprendre l’histoire avec des péplums hollywoodiens, et de faire la classe avec des hiboux en 3D souriants sur un Ipad et des applications Orange.

 

Bien entendu, l’implantation de ces nouvelles technologies dans les écoles n’est pas neutre, comme le rappellent les sociologues de l’éducation Maurice Tardif et Joséphine Mukamurera : « L’introduction des TIC se traduit simultanément par la pénétration des entreprises privées dans l’école et les classes, entreprises qui non seulement fournissent des infrastructures techniques, mais aussi des contenus et des valeurs : compétition, consommation, “marketisation”, “clientélisme”, “marchandisation” des savoirs scolaires.

Ces valeurs et contenus sont la plupart du temps conformes aux idéologies “managériales” néo-libérales qui souhaitent restructurer l’école pour qu’elle corresponde aux nouvelles formes organisationnelles de l’industrie et de la finance, marquées par la flexibilité, la primauté de la compétence sur la qualification, le travail en équipe, l’empowerment du travailleur autonome et responsable, la mobilité, etc.19. »

 

Avec l’e-éducation, on n’éduque pas un enfant, mais on prépare le travailleur de demain, en le rendant compatible aux nouveaux moteurs de l’économie. Pour cela, le numérique promet le nirvāṇa, et l’école, comme tous les services publics, apparaît comme un client rêvé. Imaginez-vous un instant patron d’une boîte de logiciels ou de tablettes électroniques face au marché des enfants et de l’éducation : ce serait comme donner les clés de l’Inra à un faucheur volontaire. Le saccage joyeux.

 

Pour Pierre, Olivier, Jean-Claude ou Laurent du Gixel, tout comme pour Françoise, Loumia, Marie-Louise ou Isabelle de Terrafemina, l’idée de confier leurs enfants de 3 ans à Nao le robot, pour qu’il leur raconte des histoires sera-t-elle aussi évidente à accepter qu’aujourd’hui celle d’installer des contrôles biométriques dans les maternelles ou bien de traduire les pleurs de bébé avec un iPhone ?

 

Quelle conception ces personnes ont-elles de l’enfance et de l’éducation, ou plus simplement de leur rôle de parent ? Ignorent-elles la « vérité élémentaire [qui] est à la base même de cette réalité anthropologique fondamentale qu’est l’activité éducative : l’être humain est un être qui a besoin des autres pour devenir humain, et c’est par la médiation avec les autres humains que sa propre humanité est rendue possible20. »

 

À moins que ces mêmes personnes qui discourent sur la robotisation et l’e-éducation n’appliquent pas, dans leur quotidien, leurs propres recommandations au gouvernement pour la croissance de l’économie numérique. Peut-être que Pierre, Olivier, Loumia et Marie-Louise ont compris qu’à l’ère du déferlement technologique, il n’est pas bon de saturer l’espace mental d’un enfant avec les stimulations de l’informatique.

 

On sent la contradiction qui les anime : d’un côté vendre des tablettes au nom du sacro-saint principe de croissance, et de l’autre prendre soin de ses enfants, être présent, tendre et leur parler.

Bref, les aimer comme un robot ne pourra jamais le faire. Pierre, Olivier, Loumia et Marie-Louise savent sûrement cela, comme tout parent, mais préfèrent se comporter en salauds 2.0 et vanter les mérites de gadgets high-tech dont la seule raison d’être se trouve dans l’économie de marché et le culte du progrès technique.

 

Un précieux article du Monde dévoilait d’ailleurs le double jeu mené par les élites de l’économie numérique dans leur rapport à l’éducation de leurs enfants :

« Pas un ordinateur, pas une télé, pas le moindre petit ou grand écran à la Waldorf School of the Peninsula. En revanche, on a trouvé un four à pain dans le jardin, que les petites classes utilisent chaque semaine, des chaussettes faites main – les cours de tricot, pour filles comme pour garçons, commencent en CP –, des tableaux noirs et des craies de couleur. (…) Cette école privée – environ 20 000 dollars de frais de scolarité annuels – de la Silicon Valley recommande aux parents de limiter l’exposition aux écrans jusqu’à l’équivalent de la sixième et n’introduit l’outil informatique qu’en quatrième.

Un comble pour un établissement qui compte dans son voisinage Google, Apple et une pléiade de start-ups hyperconnectées. Surtout quand on sait que les trois quarts des parents d’élèves de cette école travaillent dans les nouvelles technologies.21 »

 

Les fabricants de camelote numérique savent que ce que l’on appelle la « dématérialisation » de l’éducation provient d’un phénomène hypermatériel : l’informatisation du monde repose non seulement sur un système d’objets aussi polluant qu’énergivore et sur une économie capitaliste débridée, mais surtout sur une conception matérialiste de la société.

L’imagination, la sensibilité ou l’attention aux autres s’atrophient au profit d’échanges de type cybernétique. L’article du Monde cite ainsi les paroles de Pierre Laurent, l’un de ces parents qui ont choisi de préserver ses enfants de ce qu’il fabrique par ailleurs, en les mettant dans une école sans ordinateur : « Pour apprendre à écrire, il est important de pouvoir effectuer de grands gestes. Les maths, ça passe par la visualisation dans l’espace. L’écran gêne l’enseignement. Il diminue les expériences physiques et émotionnelles22. »

 

En bon père, Pierre Laurent ne souhaite sûrement pas qu’à cause de son gagne-pain immatériel, ses enfants développent ce qu’il est devenu commode d’appeler des « Troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDA/H) », comme l’ont démontré des chercheurs de l’université de l’Iowa23. Pierre Laurent n’a sûrement pas envie de gaver ses bambins de comprimés de Ritaline pour trouver un peu de paix24.

 

Comprendre ce jeu de dupes peut nous aider à regarder nos enfants dans les yeux. Les abandonnerons-nous à cet ersatz d’éveil au monde proposé par les excitations du numérique ?

Les trahirons-nous en refusant la responsabilité que nous avons de les accompagner dans la découverte sensible de ce qui les entoure ?

Le système scolaire actuel n’est pas parfait, de même qu’aucun parent ne l’est dans l’éducation qu’il offre à ses enfants. La question n’est pas de sacraliser l’ancien temps, mais d’inventer de nouvelles formes de rapports humains qui nous permettent de déjouer les agressions industrielles – nous avons autre chose à transmettre qu’un devenir cyborg.

 

- Des gens s’organisent pour résister à l’invasion des nouvelles technologies dans notre intimité et nos formes de vie les plus élémentaires. De nombreux collectifs en France s’opposent au quotidien au fichage informatique des enfants (Base-élèves) dans les écoles25.

- Un groupe se constitue actuellement autour des métiers du livre pour dénoncer le remplacement prophétisé du livre par les tablettes numériques, la disparition des imprimeries, des éditions ou des librairies à échelle humaine, au profit d’Amazon et Google26.

- Des bergers se mobilisent pour refuser le puçage électronique de leurs brebis27.

- Des assistantes sociales lancent des mouvements de grève pour protester contre les statistiques informatiques que l’État leur impose d’effectuer sur les pauvres28.

 

Bref, sur le terrain, des luttes contre l’informatique et le numérique sont menées avec une puissance qu’il devient difficile d’ignorer. L’offensive des industriels de l’informatique ou du numérique donne lieu à des résistances positives qui en profitent pour remettre en question l’ordre établi, avec ses logiques capitalistes, ses injustices sociales, et ses effets de domination.

 

S’opposer au numérique à l’école29 revient alors à poser la question des valeurs que nous voulons transmettre à nos enfants et des expériences que nous désirons partager avec eux : pour vivre avec les autres, explorer les matières et les couleurs du monde, l’écran est la chose la plus accessoire.



 

1 Rapport de la concertation réalisé par François Bonneau, Marie-Françoise Colombani (éditorialiste au magazine ELLE), Christian Forestier (comité directeur de l’Institut Montaigne), Nathalie Mons (expert auprès de la Commission européenne et de l’OCDE sur les méthodes d’analyse internationale des politiques éducatives), et Alain Dulot.

2 Dont font notamment partie : Thalès, STMicrolectronics, Morpho Safran, Radiall, Bull, Cassidian, Le CEA LEA Minatec campus, Gemalto, etc.

3 Voir cet article sur le site des Big Brother Awards.

4 On pense notamment à l’affaire de Gif-sur-Yvette en 2005 : une vingtaine de personnes s’étaient introduites dans un lycée de la vallée de Chevreuse, surnommée la Silicon Valley européenne, pour détruire des bornes biométriques installées à l’entrée de la cantine scolaire de l’établissement. Lors de leur procès, les inculpé-e-s avaient mis le doigt sur la volonté des industriels d’habituer les enfants aux techniques de surveillance du futur, par exemple en les astreignant au contrôle biométrique pour aller se restaurer : lire leur déclaration ICI. Depuis, de telles installations biométriques se multiplient dans les écoles en France. Dans l’indifférence générale.

5 Voir leur site : « Terrafemina.com est une plateforme engagée et novatrice, comptant aujourd’hui près de 900 000 visiteurs uniques mensuels. (…) Pionnier sur la mise en réseaux des femmes, Terrafemina.com est un média social qui compte aujourd’hui près de 150 000 membres. »

6 En marketing, le benchmarking permet aux entreprises de se comparer aux meilleures pratiques du marché grâce à des indicateurs sophistiqués. Utilisée pour revoir ses processus, une fonction ou une activité, cette technique de veille industrielle est censée permettre d’améliorer la compétitivité d’une firme. Source : Wikipedia.

7 Les femmes consacrent plus du double de leur temps à leurs enfants, soit 1h40 par jour contre 40 minutes pour les hommes. « Cuisine, soin, bénévolat, le travail non rémunéré dans le monde », OCDE, 2011.

8 « CSA -Treize Articles Weblab pour l’Observatoire Orange – Terrafemina »

9 Composé d’une dream team néolibérale des chefs d’entreprise 2.0, le CNNum a été créé sous Sarkozy, par décret gouvernemental en 2011. Il a accompagné les réflexions de l’État concernant l’école numérique, en appuyant le rôle moteur des entreprises privées pour l’Éducation nationale du futur. À ce sujet, voir sur leur site : « eEducation : Le CNNum se félicite des propositions du rapport Fourgous ».

10 Infos disponibles sur le site de l’Éducation nationale et sur celui de Cap Digital.

11 « La place des élus et politiques publiques », allocution de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, 28 août 2012.

12 Source : CG de la Corrèze.

13 Discours de M. le président de la République à la suite de la concertation sur l’École, 9 octobre 2012.

14 Dans Les Héritiers. Les étudiants et la culture, paru en 1964, les sociologues Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron montrent par l’exemple des étudiants comment la position sociale des parents constitue un héritage pour les enfants. Certains héritant de bonnes positions sociales, les héritiers, tandis que d’autres au contraire sont les déshérités. Dans La reproduction, ces mêmes auteurs s’efforcent de montrer que le système d’enseignement exerce un « pouvoir de violence symbolique », qui contribue à donner une légitimité au rapport de force à l’origine des hiérarchies sociales. Source : Wikipedia.

15 « Le développement des cartables numériques : les valeurs de l’école face au numérique », Gérard Collet, Didier Anselm, Brigitte Narvor, Patrick Robin-Brosse, Claude Terepa, ERTé Praxis / INRP.

16 Voir présentation Pronote ici.

17 « L’Electronic Frontier Foundation (EFF) signale que des responsables d’écoles en Californie (États-Unis) vont suivre des élèves avec des puces RFID. Cela a été rendu possible grâce à une subvention du gouvernement fédéral. Selon un article de l’Associated Press, les élèves porteront à l’école un maillot en jersey additionné d’un tag RFID. Cela permettra de suivre les mouvements des enfants et de recueillir d’autres données (si l’enfant a mangé ou non, par exemple). Selon un responsable du comté de Contra Costa, c’est une initiative de réduction des coûts étant donné que les enseignants devaient s’assurer “manuellement” que l’enfant est bien présent en cours et aux repas." Source : Brevia, En Californie, les élèves porteront des vêtements avec des cartes RFID ».

18 Réponse de Cap Digital à la Consultation publique sur l’action « Soutien aux usages, services et contenus numériques innovants », Secrétariat d’État chargé de la Prospective et du développement de l’économie numérique, Axe e-Education , Cap Digital, 2010.

19 « La pédagogie scolaire et les TIC : l’enseignement comme interactions, communication et pouvoirs », Maurice Tardif, université Laval, Joséphine Mukamurera, université de Sherbrooke, CRIFPE, Québec .

http://www.article11.info/?debut_page=119#pagination_page

4 mars 2014

Dr Kurt : « Pourquoi j'ai choisi de ne plus jamais vacciner mon propre fils et les autres enfants que nous pourrions avoir. »

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La vaccination par opposition à l'immunisation 

Il est absolument nécessaire de clarifier les termes VACCINATION par rapport à IMMUNISATION. Ce sont les médias et le monde pharmaceutique qui ont influencé le public en leur faisant croire que la vaccination était l'équivalent d'immunisation. En ce qui me concerne, je suis pour l'immunisation. Vacciner c'est le fait d'injecter dessubstances dans le corps. Cette pratique ne crée pas l'immunité. Ce sont deux choses complètement différentes...

La création de l'immunité est un processus naturel. Le corps utilise plusieurs moyens de défense. La première ligne de défense est la peau.C'est elle qui arrête tout ce qui peut être nuisible au corps. Avec un vaccin, cette loi de la nature est complètement ignorée et contournée étant donné que l'on injecte des produits que la peau empêcherait de pénétrer dans le corps. 

Nous avons aussi un système respiratoire qui fait aussi partie intégrante des défenses du corps. On tousse, on éternue, on se mouche pour pouvoir expulser l' « envahisseur » potentiel. La toux, les éternuements sont les résultats d'un système immunitaire qui fonctionne. Il ne s'agit pas de réprimer ces réactions avec des antipyrétiques, des antihistaminiques etc. Si vous utilisez ces moyens vous risquez de faciliter le rôle des « envahisseurs ». 

Nous disposons aussi du système lymphatique qui, en association avec le travail des intestins, pourra lutter contre des « envahisseurs » plus redoutables. 

Si votre système immunitaire est affaibli au point de permettre aux « envahisseurs » de franchir ces barrières, ces derniers, vivants ou morts, pourront pénétrer dans le flux sanguin. Une fois dans le sang, ces « envahisseurs » peuvent atteindre n'importe quel endroit du corps. Pas bon du tout ! 

Un vaccin viole toutes les lois des défenses immunitaires naturelles. Le vaccin fait pénétrer un pathogène potentiel avec toutes sortes d'ingrédients TOXIQUES (aluminium, formaldéhyde, adjuvants etc.) directement dans le flux sanguin. Ceci ne pourrait jamais se produire avec une immunité naturelle bien construite. Cette dernière phrase est une sorte de contradiction en soi. L'immunité est une chose naturelle. Les vaccins sont des choses artificielles. 

Recherche biaisée : 

La recherche officielle nous dit que les vaccins sont sûrs et efficaces ; c'est son mantra habituel. Mais cette recherche est biaisée parce qu'elle ne correspond pas aux exigences scientifiques qui s'appliquent aux autres produits. La Règle d'Or de la recherche scientifique est l'étude en double aveugle, randomisée et contrôlée. (RCT). 

Cela signifie que les personnes testées doivent être réparties au hasard en deux groupes. Les deux groupes reçoivent soit le véritable produit testé, soit un « faux » produit. On vérifie ensuite quel groupe de personnes se portent le mieux, quel groupe se porte moins bien etc. En théorie, il ne peut y avoir de biais parce que les chercheurs ne savent pas qui fait partie du premier groupe ou du groupe placebo. 

Combien de vaccins a-t-on déjà étudiés de cette manière ? AUCUN ! La raison ? Les chercheurs diront qu'ils ne peuvent réaliser pareille étude (avec un groupe vacciné par rapport à un groupe non vacciné) parce qu'ils estiment qu'il serait contraire à l'éthique de ne PAS administrer un vaccin à un enfant. Ils prétendent ne pas vouloir être responsables si un enfant devait mourir d'une maladie qui aurait pu être évitée. Mais s'il arrivait qu'une personne (qui, par exemple, prend des antidépresseurs) meurt au cours de leurs essais, là, il ne semble y avoir aucun problème.

Je dis aux compagnies pharmaceutiques que je me porte volontaire pour que mon enfant soit repris dans un groupe placebo pour que l'on puisse comparer son état de santé avec celui de tous ceux qui ont reçu tous les vaccins recommandés. Je suis aussi certain qu'il serait relativement facile de rassembler quelques centaines de milliers d'enfants supplémentaires qui accepteraient de faire partie du groupe placebo. 

Au lieu d'effectuer des recherches pour vérifier la sûreté et l'efficacité des vaccins, ils s'intéressent essentiellement à une chose : est-ce que la personne produit des anticorps par rapport à l'antigène (« l'envahisseur ») qui se trouve dans le vaccin. Si la personne fait des anticorps, alors le vaccin est « sûr » et « efficace ». C'est en tout cas ce qu'ils veulent nous faire croire. Il convient aussi de savoir que les études sont rarement effectuées sur des enfants en-dessous de 4 ans. Comment peut-on prétendre que tel ou tel vaccin soit sûr et efficace pour un bébé si on n'a jamais testé ce vaccin sur des bébés ? 

Les deux groupes de personnes qui ont une production limitée d'anticorps sont les nourrissons et les personnes âgées. Or, ce sont précisément ces deux groupes que l'on vaccine le plus [...] 

Les bébés ne produisent pas d'anticorps avant 6 mois. Dès lors, pourquoi administrer des vaccins à des nourrissons avant 6 mois s'ils ne peuvent pas produire d'anticorps ? Même si la théorie vaccinale était valable, il serait absolument inutile d'injecter un vaccin à un bébé de moins de 6 mois. Comme le système immunitaire d'un enfant n'est pas mature avant l'âge de deux sans, la surcharge de vaccins avant l'âge de 18 mois paraît complètement absurde. 

Les rappels : 

Exposer des enfants qui ont à peine 18 mois à 36 vaccins est un autre aspect de cette science de pacotille. A propos des recherches faites sur l'efficacité des vaccins (pendant combien de temps tel ou tel vaccin va-t-il être efficace ?), on n'en a pas la moindre idée. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il existe plusieurs vaccins pour différents antigènes. 

Prenons le dernier vaccin contre le HPV pour les jeunes-filles de 12 ans. Ces dernières doivent recevoir 3 injections contre le HPV qui « POURRAIT » (mais la chose n'a jamais été confirmée) contribuer à provoquer un cancer du col de l'utérus. 

Le fabricant prétend que le vaccin est efficace pendant 5 ans. Ici le problème est double. 1. L'âge moyen où des personnes font un cancer du col de l'utérus est de 50 ans. 2. Le vaccin est administré à des filles de 12 ans. Nous vivons dans un système qui pousse les jeunes-filles à se faire injecter des vaccins dont l'efficacité dure 5 ans pour une maladie qui, en moyenne, concerne des personnes de 50 ans. Si on administre un vaccin à une fille de 12 ans, que restera-t-il de l'efficacité de ce vaccin quand elle aura 17 ans ? Et on continue de prétendre pouvoir éviter le cancer du col quand elles seront plus âgées ! Et, ce serait moi le charlatan qui dénonce ce problème des vaccins ? 

Alors, quels sont les taux d'efficacité des autres vaccins ? Qui le sait ? Ils n'étudient pas cette question ; ils disent qu'il faut d'autres études. Une fois que tel vaccin a été approuvé par la FDA et qu'il est sur le marché, il n'est plus nécessaire d'encore dépenser de l'argent pour étudier ses effets. En lieu et place, on a un « tube à essai » de quatre millions de nouveaux sujets chaque année. Ils peuvent se détendre et même ne jamais s'inquiéter de quelque plainte que ce soit parce que le gouvernement les protège de toute responsabilité. 

Comme aucune étude ne peut déterminer avec exactitude la durée d'efficacité des vaccins, il sera possible de recommander sans fin des piqûres de rappel. Les vaccins qui me préoccupent le plus sont les vaccins qui s'administrent en quatre fois. Si les 3 premières injections ne confèrent pas d'immunité, comment peut-on savoir que la dernière injection pourra procurer une immunité à vie ? Pourquoi, par exemple les 2 premières doses d'un vaccin seraient-elles seulement valables pour une année, et comment se ferait-il que la dernière dose soit valable pour une vie entière ? Tout cela nous semble assez arrogant et manquer totalement de logique. 

Source: Health Impactnews

Source : Initiativecitoyenne

28 février 2014

Propagande homosexuelle dans les manuels de biologie pour les lycéens français

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Dans le nouveau programme scolaire, la propagande homosexuelle atteint des cotes inimaginables

 

par Maria Nicola

 

Les manuels de biologie pour la première année des écoles secondaires de France comprennent, entre autres, le chapitre sur la « Reproduction ». A cette occasion, les enseignants doivent faire des leçons spéciales de « planification familiale », en d’autres termes, éducation sexuelle – autrement dit, les élèves du secondaire reçoivent gratuitement des préservatifs et on leur explique certains aspects concernant la protection, les maladies vénériennes, la grossesse, etc. Ces dernières années, les enseignants les plus zélés ont invité aux leçons d’éducation sexuelle quelques associations gays pour promouvoir leurs points de vue. Ces cas ne sont pas du tout singuliers, probablement parce que les enseignants qui n’ont pas une attitude « politiquement correcte » sont classés comme des « réactionnaires » et sanctionnés tant par le système, que par l’opinion « publique » des autres enseignants et des associations de parents. A partir de maintenant, les choses seront encore plus graves car, dans le chapitre « Reproduction », les manuels qui seront utilisés dès cet automne incluent des références directes et « scientifiques » à l’homosexualité.

La propagande gay est, en fait, omniprésente dans les écoles publiques en France. Il n’y a pas de bibliothèque, de salle, de couloir, qui n’affiche pas des matériels de propagande favorisant ouvertement la dégradation morale et la perversion des mœurs. « Homo, hétéro, nous sommes tous égaux », affirme, par exemple, une affiche de propagande. D’autres sont plus créatifs, diffusant le même message dans un esprit ludique qui sera accueilli avec plus de réceptivité, par exemple: « Julie aime les filles, mais n’aime pas les filles qui n’aiment pas les filles qui aiment les filles. »

De façon machiavélique, ce genre de propagande, qui combine parfois les messages pro-gay avec ceux anti-racistes, ce qui entraîne une confusion totale dans l’esprit des adolescents. Ainsi, ils représentent un groupe de garçons de différentes races et le message antiraciste (louable) est combiné avec celui pro-gay (condamnable) pour que le second semble moralement juste ou même acceptable. Un autre mécanisme psychologique d’une telle affiche est d’inhiber la tendance à condamner l’homosexualité, parce que ceci semble être une option raciste.

Les nouveaux manuels de SVT promeuvent (prétendument) l’homosexualité scientifiquement

SVT est le nom pompeux de ce qu’on appelait avant Biologie. Maintenant, dans le programme des écoles secondaires de l’enseignement public en France, la biologie est appelée « science de la vie et de la terre » (abrégé SVT). Les nouveaux manuels scolaires pour la première année qui ont été approuvés à partir de l’année scolaire 2011-2012 et qui sont obligatoires dans l’enseignement public, dans leurs différentes versions, contiennent une théorie bizarre appelée « la théorie du genre ». Il existe plusieurs versions approuvées du manuel, mais tous énoncent et développent « la théorie du genre », à qui sont alloués pas moins de trois chapitres! Cette « théorie du genre », soi-disant scientifique, mais qui, en réalité, est une chaîne de inepties et d’absurdités, part de l’idée absolument crétine que « le genre des êtres humains n’est pas identique à leur sexe ». A partir d’ici, tout un fil d’idées aberrantes démontre que les êtres humains devraient avoir libre option sur leur « genre ».

La « théorie du genre » n’est pas, bien sûr, nouvelle ; en raison du lobby effectué par les associations d’homosexuels, elle s’est insidieusement infiltrée ces dernières années en imposant un langage « prudent » et « politiquement correct » quand on parle de l’homosexualité. Par cette « théorie », les promoteurs de l’homosexualité cherchent à imposer au subconscient collectif des idées comme que l’hétérosexualité (en d’autres termes, l’orientation sexuelle saine et normale) n’est qu’un choix parmi les possibles options sexuelles des êtres humains.

L’usage du terme « théorie » n’est qu’un autre exemple de manipulation et de désinformation, de vouloir donner l’impression qu’il s’agit de quelque chose de vraiment élaboré, étudié, analysé, prouvé ... Mais cette « théorie » n’est pas, en fait, une théorie scientifique, mais un truc habile qui spécule l’utilisation d’un langage spécifique pour couvrir le non-naturel de certaines orientations et perversions sexuelles. Ainsi, on parle du « genre » d’un être humain et non pas de son « sexe » et ainsi il faudrait accepter toute variation et inversion sexuelle?

Voici un extrait de l’un des manuels approuvés de SVT : « Le sexe biologique détermine si nous sommes mâle ou femelle, mais cela ne suffit pas de dire si nous sommes du genre masculin ou féminin. L’identité sexuelle, construite au cours de toute notre vie, à travers une interaction constante entre le biologique et le contexte socioculturel, est néanmoins cruciale pour notre position en rapport avec les autres. Devenir un individu sexué est partie intégrante de la construction de l’identité. »

Si, en effet, « le genre » d’un être humain n’est pas une question de biologie, mais de psychologie et de sociologie, pourquoi cette théorie est abordée dans les manuels de biologie?! Effectivement, la théorie du genre affirme que chaque être humain peut choisir son genre et son orientation sexuelle est considérée comme quelque chose de complètement différent de l’identité sexuelle de l’être! La conséquence immédiate de cette soi-disante « vérité scientifique » est que les transsexuels ne peuvent pas être considérés anormaux et ne doivent pas être marginalisés. De là la conclusion que l’homosexualité ou la bisexualité sont des orientations sexuelles de la même catégorie que l’hétérosexualité, chacun représentant un choix possible, égal en termes de santé et de moralité – ce qui n’est pas vrai du tout.

L’introduction d’une telle « théories », qui n’est rien que de la propagande, dans les manuels scolaires devrait être un avertissement pour tous les parents qui veulent que leurs enfants soient heureux et... normaux. Par ailleurs, les études sociologiques montrent que la grande majorité des adolescents français commencent leur vie sexuelle pendant leurs études secondaires. Les adolescents, à cet âge, sont très influençables et on ne peut pas dire qu’ils ont déjà du discernement pour se rendre compte si quelque chose est fondamentalement faux. Par ailleurs, cette « théorie » n’est pas présentée comme une théorie parmi d’autres théories existantes dans le domaine, mais comme la seule théorie existante, possible et, implicitement, vraie.

Les parents abusent de leur rôle, conditionnant leurs enfants pour « devenir » les filles, respectivement, garçons?!

A partir de la déclaration citée ci-dessus, pour justifier la « normalité » des orientations aberrantes (et pour induire l’idée que l’orientation sexuelle normale n’est pas nécessairement naturelle) sont formulés divers arguments et plaidoiries. Par exemple, le manuel de SVT indique que : « L’identité sexuelle, c’est se sentir totalement homme ou femme. Et ceci n’est pas si simple que ça en a l’air! L’identité sexuelle dépend du conditionnement social. En effet, chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement, car une fille n’est pas élevée comme un garçon: ils ne sont pas habillés de la même façon, on ne leur donne pas les mêmes jouets... »

Il est montré en outre que les parents obligent leurs enfants à devenir du genre masculin ou féminin par le fait qu’ils les habillent d’une certaine manière ou leurs offrent un certain type de jouets. De cette manière, affirme le manuel, les parents enlèvent à leurs enfants la chance de choisir leur propre orientation sexuelle, en leur imposant un modèle spécifique au « genre » qui correspond directement au sexe auquel ils appartiennent. Les affirmations de ce genre sont des techniques de manipulation et rien d’autre. D’une part, nous savons tous que, en matière d’habillement, ce n’est plus inhabituel pour les filles de porter des pantalons – beaucoup plus pratiques que les robes. Et au contraire, pensez-vous vraiment qu’il y a beaucoup de gars qui demandent comme cadeau une poupée? Ou les filles, il arrive souvent qu’elles veulent des voitures et des fusils, et leurs parents leurs offrent des poupées juste pour les forcer à devenir... des filles?

Pour justifier l’aberration du fait que nous pouvons choisir le « genre » que nous voulons et nous croyons que tout nous va, cette théorie ne fait pas économie d’arguments et des spéculations pseudo-scientifiques. A une analyse minutieuse on peut démonter toutes les parties de ces fausses démonstrations. Par exemple, un argument sur lequel on insiste beaucoup est le fait que, dans les sept premières semaines de vie intra-utérine de l’embryon humain, le sexe de l’enfant ne se développe pas encore (les organes sexuels ne commencent pas à se développer). Cependant on ne mentionne pas du tout le fait que le sexe du fœtus est déjà prédéterminé par la combinaison de chromosomes.

Le troisième genre: etc.!

De façon hilaire, pour justifier l’affirmation selon laquelle le genre des êtres humains se développe à cause des influences socioculturelles, les manuels de SVT affirment, ni plus ni moins qu’il y a quelques cultures dans le monde où les populations connaissent l’existence de... trois genres! Dans ces cultures, dit le manuel, il est connu qu’un être humain peut être, attention, « homme, femme, etc.... » Donc le troisième genre est… « Etc. » ??? Ultérieurement, on revient avec des précisions quant à ce détail, que le troisième genre désignerait les personnes qui ne sont considérées comme étant ni hommes, ni femmes (sic !). Est-il généralisé le genre neutre des substantifs?

Dans ce contexte, deux exemples sont donnés: une tribu d’Amérindiens, le peuple Ojibwe, où on rencontre l’acceptation des homosexuels et le peuple de Samoa (un archipel du Pacifique Sud). Les soi-disant « berdaches », les indiens Ojibwe homosexuels (le terme couramment utilisé pour eux est d’origine française) sont de véritables outils de propagande pro-gay. On fait l’éloge de la liberté dont ils jouissaient, à épouser des personnes de leur sexe, de se déguiser etc., et l’on spécule une connotation supposée « spirituelle » de cette inversion sexuelle. Quant aux Polynésiens gay de Samoa, ils sont appelés « Mahu » ou « fa’afafin », ce sont les hommes qui adoptent des comportements féminins. Il est dit à leur sujet qu’ils auraient un rôle important dans le maintien de la vie sociale et familiale à Samoa.

Mais on ne nous explique pas, toutefois, pourquoi serait-il nécessaire, dans le XXIe siècle, à adopter le modèle des tribus primitives et pourquoi ce modèle serait-il normal, contrairement à toutes les autres sociétés et cultures traditionnelles connues dans l’histoire. Mais surtout, on ne nous expose pas la bonne taille de ces tribus (les amérindiens Ojibwe sont environ 80.000 personnes vivant dans les Etats-Unis et au Canada, la population Samoa compte environ 100.000 personnes au total), et du bizarre « troisième genre » (il est scandaleux d’insister sur le côté présumé spirituel de cette déviance sexuelle) qui occupe un minuscule pourcentage dans la cadre de ces populations de très petite taille. Certainement, nous ne comprenons pas pourquoi ces tribus primitives, avec une culture rudimentaire et avec une population totale à la dimension d’une petite ville de Roumanie, devrait donner le ton du comportement sexuel d’une planète entière, avec une population de plus de 6 milliards de personnes, au début du 3ème millénaire!

Et parce que l’insulte et probablement trop subtile (ou insuffisante), les étudiants français sont informés sur le fait qu’il y a une espèce de singes, les bonobos, dont le comportement sexuel « n’est pas nécessairement lié à la reproduction ». D’ici on devrait probablement conclure que, s’il y a une espèce de singes chez laquelle parfois les mâles s’accouplent entre eux, alors l’homosexualité n’est pas contre nature!

La plus grande mystification: la position de l’Église et la condamnation de l’homosexualité dans la Bible

Les exemples scandaleux pourraient aller avec chaque phrase, idée ou image des trois chapitres consacrés à ce sujet dans les manuels de SVT. Par exemple, est loué le courant féministe dans sa variante extrême, mais est ridiculisé de façon caricaturale le modèle classique de la famille traditionnelle.

Cependant, le pire aspect apparaît dans un paragraphe encadré intitulé « Qu’est-ce la Bible dit à propos de l’homosexualité? ». Parmi d’autres mensonges grossiers, on dit que « l’Eglise ne condamne pas les personnes homosexuelles », passant entièrement sous silence le fait que l’Eglise chrétienne interdit et condamne de manière catégorique l’homosexualité. A propos du célèbre épisode biblique de la destruction de deux villes, Sodome et Gomorrhe, qui ont été rasées par Dieu de la surface de la terre parce que leurs habitants étaient pour la plupart homosexuels, on ne mentionne rien. C’est certainement une mystification énorme! Par conséquent, nous vous proposons ci-dessous ce passage important de l’Ancien Testament et nous vous suggérons de le lire très attentivement.

Ce qu’on dit dans la Bible de l’homosexualité?
Nous vous offrons ci-dessous le passage de la Genèse intitulé « La destruction de Sodome et Gomorrhe » :
1. Et les deux anges vinrent à Sodome sur le soir; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller à leur rencontre, et se prosterna le visage en terre;
2. et il dit : Voici, mes seigneurs, détournez-vous, je vous prie, vers la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit, et lavez vos pieds; et vous vous lèverez le matin, et vous irez votre chemin. Et ils dirent : Non, mais nous passerons la nuit sur la place.
3. Et il les pressa beaucoup, et ils se détournèrent pour aller chez lui, et entrèrent dans sa maison; et il leur fit un festin, et cuisit des pains sans levain, et ils mangèrent.
4. Ils n’étaient pas encore couchés que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple de tous les bouts de la ville.
5. Et ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, afin que nous les connaissions.
6. Lot sortit vers eux à l’entrée, et ferma la porte après lui;
7. et il dit : Je vous prie, mes frères, ne faites pas ce mal.
8. Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme; laissez-moi les faire sortir vers vous, et faites-leur comme il vous plaira. Seulement, à ces hommes ne faites rien, car c’est pour cela qu’ils sont venus à l’ombre de mon toit.
9. Et ils dirent : Retire-toi ! Et ils dirent : Cet individu est venu pour séjourner ici et il veut faire le juge ! Maintenant nous te ferons pis qu’à eux. Et ils pressaient beaucoup Lot, et s’approchèrent pour briser la porte.
10. Et les hommes étendirent leurs mains et firent entrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte.
11. Et ils frappèrent de cécité les hommes qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, de sorte qu’ils se lassèrent à chercher l’entrée.
12. Et les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendre, et tes fils, et tes filles, et tout ce que tu as dans la ville, fais-les sortir de ce lieu;
13. car nous allons détruire ce lieu, car leur cri est devenu grand devant l’Éternel; et l’Éternel nous a envoyés pour le détruire.
14. Et Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles, et dit : Levez-vous, sortez de ce lieu, car l’Éternel va détruire la ville. Et il sembla aux yeux de ses gendres qu’il se moquait.
15. Et comme l’aube du jour se levait, les anges pressèrent Lot, disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans l’iniquité de la ville.
16. Et il tardait; et les hommes saisirent sa main, et la main de sa femme, et la main de ses deux filles, l’Éternel ayant pitié de lui; et ils le firent sortir, et le laissèrent hors de la ville.
17. Et il arriva, quand ils les eurent fait sortir dehors, qu’il dit : Sauve-toi, pour ta vie ! Ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi sur la montagne, de peur que tu ne périsses.
18. Lot leur dit : Non, Seigneur, je te prie !
19. Voici, ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, et la bonté dont tu as usé à mon égard en conservant mon âme en vie a été grande; et je ne puis me sauver vers la montagne, de peur que le mal ne m’atteigne, et que je ne meure.
20. Voici je te prie, cette ville-là est proche pour y fuir, et elle est petite; que je m’y sauve donc, (n’est-elle pas petite ?), et mon âme vivra.
21. Et il lui dit : Voici, j’ai accueilli ta demande en cette chose aussi, de ne pas détruire la ville dont tu as parlé.
22. Hâte-toi de te sauver là; car je ne peux rien faire jusqu’à ce que tu y sois entré. C’est pourquoi on a appelé le nom de la ville Tsoar.
23. Le soleil se levait sur la terre quand Lot entra dans Tsoar.
24. Et l’Éternel fit pleuvoir des cieux sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel;
25. et il détruisit ces villes, et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
26. Et la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
27. Et Abraham se leva de bon matin, et vint au lieu où il s’était tenu devant l’Éternel.
28. Et il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, et du côté de tout le pays de la plaine, et il vit, et voici, la fumée de la terre montait comme la fumée d’une fournaise.
29. Et il arriva, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, que Dieu se souvint d’Abraham et renvoya Lot hors de la destruction, quand il détruisit les villes dans lesquelles Lot habitait
.
Genèse, chapitre 19, 1-29

Exercices et problèmes

Comme si les affirmations de ces leçons n’étaient pas suffisamment aberrantes, les chapitres traitant de ce sujet s’achève, comme tous les autres chapitres des manuels, avec ... exercices et problèmes pour tester la compréhension correcte, la mémorisation et l’assimilation des connaissances enseignées.

On propose aux étudiants des exercices comme: « Expliquez pourquoi l’orientation sexuelle fait partie du domaine de la vie privée. » De façon hilaire, à côté de cet exercice est placée une photo représentant deux hommes à la parade Gay avec une tenue et des gestes totalement ridicules. Sous l’illustration est écrit: « Toute personne à droit à une sexualité élargie ». Alors... quel rapport avec la vie privée?

Il y a des exercices classiques, qui nécessitent de déterminer si certaines affirmations sont vraies ou fausses. Certaines questions, qui sont, en effet, des vérités scientifiques, sont mises sur un pied d’égalité avec des spéculations ou des généralisations. Voici deux affirmations qui, dans un tel exercice, sont mises ensemble comme si les deux étaient vraies:
• Il y a un stade de l’embryon humain où il n’y a pas de différence entre un fœtus mâle et un femelle (ce qui est évidemment vrai, scientifiquement prouvé – les organes génitaux du fœtus se développent à partir de la huitième semaine de grossesse, mais son sexe est cependant déterminé par le chromosome X ou Y qui provient du spermatozoïde à partir du moment effectif de la conception).
• L’identité sexuelle peut être en désaccord avec le phénotype sexuel (ceci est le mensonge de base que la « théorie du genre » veut inoculer dans les esprits des jeunes).

Réactions adverses et propagande pro

Les nouveaux manuels scolaires ont provoqué une vague de réactions d’indignation qui ont été totalement ignorées par les autorités. Avec les écoles catholiques, d’autres associations ont protesté contre les nouveaux manuels. Elles ont initiés une pétition en ligne, diverses personnalités ont écrit quelques articles (des lettres ouvertes adressées aux officiels) très pertinentes, le ministre français de l’Education a été interrogé par plusieurs parlementaires à travers des adresses officielles... Tous ces efforts sont restés sans réponse. En outre, ceux qui ont demandé la révision des manuels scolaires ont été violemment accusés par certains syndicats de l’éducation par des déclarations de propagande comme « Les associations familiales catholiques ont commencé une nouvelle croisade. Cette fois, ils ont ciblé le programme de SVT de la première année de lycée et, comme mentionné dans les manuels scolaires, elles refusent d’accepter les différences ! » La machine à propagande a commencé à créer de l’agitation et à invoquer l’intégrité professionnelle et la nécessité de sécularisation de l’éducation.

Le fait d’être hétérosexuel, c’est-à-dire normal, est-il devenu un handicap? N’a-t-il pas déjà été atteint en ce sens à une situation similaire à la propagande anti-raciste? Dans ce cas, pour être « politiquement correct » ce n’est pas suffisant de promouvoir l’égalité des races, mais il est indiqué de souligner l’infériorité de la race blanche! De la même manière, juste pour donner « l’égalité des chances » à toutes les communautés religieuses, les chrétiens, dans de nombreux pays, ont le moins de droits, par rapport à toute autre religion ou confession?

La question rhétorique que nous pouvons énoncée dans la fin de cette analyse est la suivante: si les promoteurs de l’homosexualité sont tellement convaincus qu’elle est biologiquement, moralement et spirituellement correcte, pourquoi tant de mensonges, de mystifications, de techniques de manipulation et des raisonnements erronés pour la promouvoir? Pourquoi ils ne présentent pas, en égale mesure, le rôle historique de l’hétérosexualité et ses avantages? Pourquoi on n’enseigne pas aussi aux adolescents la biologie et la psychologie normale des deux sexes?

http://www.yogaesoteric.net/content.aspx?lang=FR&item=6816

16 février 2014

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