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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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ogm
12 juin 2017

États-Unis – Des agrocarburants OGM dans l’alimentation humaine

«  La contamination de cultures non OGM par des OGM est inévitable », constate Inf’OGM depuis une quinzaine d’années. En voici un nouvel exemple, avec la découverte, dans la chaîne alimentaire humaine, du maïs Enogen de Syngenta, génétiquement modifié pour servir d’agrocarburant. Détails de ce dossier où Syngenta semble vouloir fuir ses responsabilités.

Du maïs génétiquement modifié destiné à la production d’éthanol, baptisé Enogen (voir encadré ci-dessous), s’est retrouvé dans des silos destinés à l’alimentation humaine. L’alerte a été donnée par Derek Rovey, propriétaire d’un silo dans le Nebraska. Il a annoncé récemment que certains de ces clients, maïsiculteurs, dont les cultures avaient été contaminées par des gènes issus du maïs transgénique Enogen, mis au point par Syngenta. Il a aussi retrouvé cet OGM dans des farines de maïs. Même son de cloche chez B.J. Katzberg, un vendeur de semences de maïs, qui raconte qu’un de ses clients a dû abandonner 635 tonnes de maïs blanc. L’origine de la contamination n’est pas connue, mais Derek Rovey précise que certains champs contaminés étaient voisins de champs « Enogen ». Enfin, Lynn Clarkson, président de Clarkson Grain, toujours dans le Nebraska, a lui aussi témoigné de la présence d’Enogen dans des lots de maïs. Interrogé par Inf’OGM, il nous précise que « désormais il n’acceptera plus de maïs alimentaire issu de champs situés à moins d’un mile [1] d’un champ Enogen ».

La perte économique est importante pour les agriculteurs contaminés qui doivent vendre leur maïs moins cher, sur les marchés de l’alimentation animale ou de l’éthanol. Et pour l’agriculteur certifié « bio », la perte est encore plus importante car les OGM sont interdits dans cette filière.

Maïs Enogen : pour produire de l’éthanol dans le monde entier

Le maïs Enogen (ou SYN-E3272-5) contient un transgène issu d’une bactérie (hermococcales spp.) qui produit une enzyme, l’alpha amylase, laquelle permet de dégrader l’amidon du maïs en sucre. La production d’éthanol à partir de maïs conventionnel demande l’ajout d’un liquide qui contient cette enzyme. L’intérêt économique d’un tel maïs (si l’on ne compte pas les surcoûts liés à la semence et aux potentiels effets négatifs environnementaux) est donc évident : simplification du travail et économie sur l’adjuvant. Enogen est une des toutes premières plantes génétiquement modifiées dont le transgène agit après la récolte. Les autres transgènes ont une action dans les champs. Ce transgène a donc un intérêt non pas pour l’agriculteur mais pour l’industriel.
Enogen est autorisé à la culture aux États-Unis (2011), Japon (2010), Brésil (2016) et Canada (2008). Et à l’importation dans de nombreux pays : Australie, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Corée du Sud, États-Unis d’Amérique, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Russie et Taïwan.

Un marché en hausse, malgré la forte opposition des meuneries

En mai 2017, Syngenta annonçait dans un communiqué de presse qu’environ 40 % du maïs cultivé aux États-Unis étaient destinés à la production d’éthanol [2]. Les agriculteurs qui cultivent ce maïs, ainsi que 20 usines de production d’éthanol dans neuf états, sont sous contrat avec Syngenta.

En 2011, un article du New York Times présentait l’opposition des meuniers industriels et de l’agro-alimentaire. Ces derniers craignaient en effet déjà des contaminations des maïs destinés à l’alimentation humaine avec le maïs Enogen. Ces opposants ne sont pas des militants anti-OGM et sont plutôt, en règle générale, favorables aux biotechnologies.

Ainsi, par exemple, l’association des meuniers étasuniens (The North American Millers’ Association, Nama) prévenait que « s’il devait entrer dans la chaîne de production alimentaire, la même fonction qui profite à la production d’éthanol nuira à la qualité des produits alimentaires » [3]. Le Nama est une organisation qui représente 43 entreprises de meunerie, dont des entreprises internationales, (General Mills, ConAgra Mills et ADM Milling). Elle estimait qu’une telle contamination engendrerait des problèmes colossaux pour la filière et notamment des chips de maïs friables et des céréales molles. En effet, calculait-elle, « il suffit d’un grain de maïs Enogen mélangé à 10 000 grains de maïs blanc pour affaiblir l’amidon de maïs et perturber les opérations de transformation alimentaire ».

Derek Rovey précisait à Non-GMO Report qu’en 2015 il avait vendu à un client californien de la farine de maïs destinée à la fabrication de « Tamales », un plat traditionnel mexicain. Or la farine avait du mal à s’agglomérer. Une analyse, demandée par Rovey, révélait la présence de maïs Enogen.

Syngenta plaide non coupable

En 2016, à nouveau, un phénomène comparable a été constaté en Californie avec de la farine de maïs vendue par l’entreprise Amapola Market, à Los Angeles [4]. D’après Juan Galván, vice-président d’Amapola, cette mauvaise farine provient d’un lot de 54,4 tonnes [5] de maïs blanc.

Contacté par Inf’OGM, Ken Roseboro, de Non-GMO Report nous précise qu’à l’heure actuelle, la présence d’Enogen n’a pas été détectée formellement dans ce lot. Il nous précise que « un des responsables d’Amapola Market lui a affirmé qu’ils allaient tester la présence d’Enogen dans les lots incriminés, mais il n’a jamais reçu les résultats ». Ken Roseboro nous précise encore que ce représentant a finalement cessé de communiquer avec lui sans donner d’explication. Deux possibilités, spécule-t-il : « Leur avocat lui a demandé de rester discret parce qu’ils avaient engagés un procès contre leur fournisseur de maïs… ou Syngenta les a contactés et conclu un accord pour régler le problème en toute discrétion ». Contacté par Inf’OGM, ni Amapola Market, ni Syngenta n’ont répondu à nos questions.

Interrogé par Non-GMO-Report après la contamination, Syngenta a déclaré « qu’il n’y a jamais eu d’incidents vérifiés ». L’entreprise a répété qu’elle faisait tout pour « respecter les autres usages du maïs », qu’Enogen est cultivé dans un système en vase clos avec des producteurs sous contrat (qui touchent d’ailleurs une prime pour la culture de ce maïs) et que ces derniers suivent une méthode précise qui permet d’éviter les mélanges. Syngenta rappelle qu’elle a établi un guide de bonnes pratiques pour éviter ce genre d’incident. Les agriculteurs sous contrat doivent cultiver du maïs non Enogen autour de leur champ, stocker le maïs Enogen dans des silos séparés, et nettoyer les machines utilisées pour semer ou récolter ce maïs. Syngenta précise qu’elle a développé pour les producteurs un « traceur violet » qui permet de s’assurer visuellement que le grain est correctement séparé de la culture à la livraison et qu’elle a mis en place le « Enogen Field Finder », un outil public sur Internet qui permet à chacun d’identifier la présence d’un champ « Enogen » [6]. Syngenta précise que cet outil « a été développé en utilisant des formules qui devraient aboutir à une approximation raisonnable des emplacements », et « uniquement à titre d’information ». Ainsi, l’entreprise « décline toute responsabilité ».

Syngenta est actuellement visée par plusieurs actions en justice aux États-Unis initiées par des agriculteurs qui reprochent à l’entreprise d’être responsable des pertes subies en raison de l’embargo chinois sur le maïs étasunien. À l’origine du litige, le maïs MIR162 Agrisure Viptera [7], qui s’est retrouvé dans les exportations à destination de la Chine en 2013 et 2014 alors qu’il n’était pas autorisé dans ce pays. En réaction, la Chine a décidé de suspendre les importations de maïs américain. Pour les agriculteurs qui ne cultivaient pas ce maïs et exportaient vers la Chine, les pertes économiques sont considérables. De telles pertes ne sont jamais prises en compte dans la balance économique des OGM.

https://www.infogm.org/6237-etats-unis-contamination-ogm-enogen-alimentation-humaine

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14 avril 2017

Exclusif : Inf’OGM publie un document soumis à la CJUE sur les nouveaux OGM

Depuis l’automne 2016, le dossier des nouvelles techniques de modification génétique est sur la table de la Cour de Justice européenne. De nombreuses contributions ont été envoyées à la Cour de Justice de la part d’États membres (dont la France), de la Commission européenne, et des organisations de ogm. Inf’OGM s’est procuré et publie aujourd’hui la contribution adressée par les organisations de la société civile française ainsi qu’un texte (en français et en anglais) qui dévoile leur raisonnement. Ces documents détaillent scientifiquement et juridiquement pourquoi il faut que les nouveaux OGM soient réglementés comme les OGM transgéniques.

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Les documents que nous révélons aujourd’hui sont ceux des organisations de la société civile française à l’origine de la procédure : Confédération Paysanne, Réseau Semences Paysannes, Amis de la Terre, Vigilance OGM et pesticides 16, Vigilance OG2M, CSFV49, OGM Dangers, Vigilance OGM 33 et Fédération Nature et Progrès.

Ces organisations demandent, depuis 2015 et leur saisine du Conseil d’État, un moratoire sur la culture des variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH), le temps que les impacts sanitaires et environnementaux associés à l’utilisation de ces variétés soient évalués. Elles demandent également que les produits issus des nouvelles techniques de modification génétique (Crispr/Cas9, Talen, mutagénèse dirigée par oligo-nucléotide, etc.) soient soumis au champs d’application de la directive 2001/18 comme les OGM transgéniques et qu’ainsi les requis de la législation européenne leur soient appliqués : évaluation des risques, nécessité d’autorisation commerciale, étiquetage, surveillance…

Les deux documents qu’Inf’OGM s’est procurés sont d’une part, la contribution formelle adressée à la Cour de Justice européenne et présentant les arguments des organisations ; et d’autre part, le raisonnement et les arguments à la base de cette contribution présentés sous le titre « Démasquer et réglementer les OGM cachés » (en français et en anglais).

Inf’OGM publiera sous peu une analyse vulgarisée du contenu de cette contribution très argumentée au niveau juridique et scientifique.

Nouveaux OGM : aucun risque pour l’OPECST

Les députés et sénateurs membres de cet Office considèrent que la législation européenne exempte des règles relatives aux OGM toutes techniques visant à insérer une séquence génétique de la même espèce ou à produire une mutation, y compris de manière dirigée, sans insertion de matériel étranger de manière stable c’est-à-dire héréditaire [2]. Une lecture de la législation pour le moins réductrice car le droit européen établit plus simplement que les OGM sont des organismes «  à l’exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle ». L’insertion d’ADN étranger n’est donc jamais une condition indispensable au statut d’OGM dans le droit européen. La directive européenne précise que la mutagenèse est une technique « de modification génétique produisant des organismes à exclure du champ d’application » car c’est une technique utilisée depuis longtemps, sa sécurité serait donc avérée. Ce qui n’est manifestement pas le cas pour des « nouvelles » techniques de modification génétique.
Que les nouvelles techniques puissent bénéficier d’une exemption, sur la base d’un historique d’utilisation sans risque, interpelle. Mais l’OPECST considère que les procédures actuelles d’évaluation des risques ne seraient plus justifiées car « les nouvelles méthodes de modification ciblée du génome (genome editing) qualifiées de « mutagenèse dirigée » sont beaucoup plus précises, présentent moins de risques que la mutagenèse chimique ou obtenue par radiation, avec mutations aléatoires, telle que pratiquée depuis les années 1920 » [3]. Et d’ajouter que « les effets hors-cible de ces techniques sont maintenant moins nombreux que les mutations qui se produisent naturellement [… et] que les mutations induites par les techniques de modification ciblée du génome peuvent se produire naturellement à de faibles fréquences […] et qu’elles sont quasiment indétectables ». Ces techniques de mutagenèse dirigée consistent pourtant toutes, comme la transgenèse, à insérer dans des cellules cultivées in vitro des acides nucléiques préparés à l’extérieur de ces cellules. La seule différence avec la transgenèse est que ce matériel étranger ne demeure pas de manière héréditaire dans le produit final et dans sa descendance pour constituer lui-même la modification génétique revendiquée, mais ne fait que la provoquer. S’il est parfois difficile d’identifier à la seule analyse du produit final laquelle des multiples techniques de modification génétique in vitro a été utilisée, il est par contre possible de distinguer si ce produit est le résultat de mutations naturelles ou de mutagenèse dirigée. Mais pour l’OPECST, le principe de précaution ne devrait pas conduire à faire la différence entre les techniques de mutagenèse dirigée et les techniques de mutagenèse chimique ou par radiation...

On voit donc bien que lorsque la question du statut OGM ou non OGM des produits issus des nouvelles techniques de modification génétique vient sur la table, tous les acteurs n’ont pas la même réponse. À tel point que le Conseil d’État français a d’ailleurs saisi la Cour de Justice (de l’Union européenne) sur ce sujet. Si la réponse de cette dernière est attendue pour 2018, l’OPECST considère d’ores et déjà que « ce n’est clairement pas au juge de définir la politique de l’Union européenne sur un sujet aussi important que les biotechnologies appliquées à l’agriculture » [4]. Pour l’OPECST, la Justice européenne « doit se limiter au respect du droit dans l’interprétation et l’application des traités » [5]. Une position qui nécessitait d’être clarifiée car en l’état, le dossier OGM suit un chemin assez classique : le législateur (ou le gouvernement) énonce la loi et le monde juridique doit trancher le sens dans lequel l’appliquer en cas de désaccord. Classique : c’est le fonctionnement même des institutions démocratiques qui reposent sur la séparation des pouvoirs. Par contre, le législateur peut abroger, modifier ou remplacer une législation s’il considère qu’elle n’est plus valable. Interrogé sur ce point par Inf’OGM, le Président de l’OPECST, le député Jean-Yves Le Déaut, concède effectivement que « oui, il y a besoin de changer la loi » précisant que la condition à un tel travail est que le « débat soit apaisé »…

L’OPECST demande une loi cadre sur les biotechnologies

Pour l’OPECST, qui semble donc rejeter par avance les conclusions de la Cour de Justice (UE), changer la loi est aujourd’hui nécessaire : « en cas de blocage institutionnel persistant sur cette question, il conviendrait de repenser la législation européenne pour qu’elle puisse s’adapter aux nouvelles technologies en évaluant les produits et non les procédés ». Une prise de position qui ne relève pas d’un « blocage institutionnel » mais d’une volonté de redéfinir la législation européenne et internationale (Codex alimentarius, OCDE). Actuellement, ces règles définissent clairement un OGM en fonction du procédé utilisé et non du seul produit final obtenu. Mais sur ce point, l’OPECST rejoint la demande formulée depuis quelques années par l’association internationale des semenciers (IFS). L’OPECST appelle donc la France à adopter « une loi fondatrice sur les biotechnologies vertes [agricoles] » et souhaite qu’au niveau européen, « une directive européenne clarifie rapidement les questions posées par les nouvelles biotechnologies ».

Le rapport de l’OPECST ne se limite pas bien sûr au seul statut juridique des produits obtenus par de nouvelles techniques de modification génétique ni à la demande d’une loi cadre française et européenne. Outre sa position sur les brevets (voir encadré ci-dessous), l’OPECST formule également des propositions concernant les comités d’experts et notamment le HCB. Des propositions qui, comme nous le verrons dans un prochain article, rejoignent d’autres dynamiques existantes qui visent à encadrer assez strictement la parole d’organisations non scientifiques...

L’OPECST affirme refuser toute « brevetabilité des gènes  »

Pour l’OPECST, la propriété intellectuelle liées aux biotechnologies est « l’enjeu économique important ». Il invite donc « l’Union européenne à refuser toute brevetabilité des gènes existant déjà dans la nature, même s’ils sont obtenus par des procédés chimiques ou biotechnologiques », tout en appelant à ce qu’un « système d’innovation ouvert [soit] adossé au certificat d’obtention végétale (COV) permettant la recherche et la valorisation des ressources génétiques ». Le brevet n’est pas le seul régime de propriété industrielle. Plusieurs acteurs du monde de la semence ont d’ores et déjà formulé des propositions concernant une évolution du COV qu’il souhaitent voir aboutie en 2021. L’Union Française des Semenciers (UFS) explique ainsi sur son site Internet travailler « actuellement sur les moyens de faire coexister les deux systèmes [brevet et COV] de manière harmonieuse en conservant à chaque mode de protection sa spécificité et son objet. Le but est de trouver le bon équilibre de manière à ce que le brevet n’empiète pas sur l’exemption du sélectionneur. L’UFS participe activement aux réflexions internationales sur ces sujets » [6]. Dans le même sens, une Commission du Sénat s’est également fait l’écho d’une évolution possible du COV avec une période tampon supprimant l’exception du sélectionneur les cinq premières années suivant l’octroi du certificat. Ou comment trouver sélectivement un bon équilibre [7]

https://www.infogm.org/6200-opecst-france-parlementaires-pronent-opacite

28 février 2017

Comment le coton OGM de Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du Burkina Faso

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Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta ! publie en exclusivité une enquête en trois parties sur la filière du coton transgénique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Première étape : comment la firme américaine a-t-elle réussi à y vendre son coton transgénique.

« Monsanto est parti, mais mes problèmes restent. » Mohamed Traoré est cultivateur de coton dans la région de Houndé, dans le sud-ouest du Burkina Faso. Dans son pays, les yeux sont tournés vers la moins appréciée des multinationales : Monsanto. Quelques semaines après la reprise du géant de la chimie par son concurrent allemand Bayer, le magazine Jeune Afrique, au mois d’octobre 2016, publiait un mail interne de la société, annonçant son départ prochain du Burkina Faso. En cause ? Un gigantesque fiasco agro-industriel qui a fait tanguer toute l’économie agricole du pays. Quelques années après son introduction massive, présentée comme une solution miracle aux difficultés de la filière locale, la variété OGM commercialisée par Monsanto a été à l’origine d’une dégradation dramatique de la qualité du coton burkinabè, dont les propriétés – en particulier la longueur de fibre – étaient jusqu’alors très prisées des pays importateurs de cet « or blanc ».

Importé afin de résister aux attaques des insectes, qui avaient coutume de ravager les cultures du pays, le coton OGM a pour effet secondaire d’entraîner, d’année en année, une réduction progressive de la taille de la fibre. Problème : plus la fibre est longue, plus le travail sur les machines de tissage est efficace. Confronté à cette situation, Monsanto semble avoir opté pour un repli stratégique du pays.

La nouvelle du départ de la multinationale n’est cependant pas encore officiellement confirmée, et les responsables du secteur cotonnier burkinabè déclarent que des tractations sont en cours. Mais plusieurs personnes proches de Monsanto confirment que l’entreprise ne veut plus rester. Les groupes d’action locaux et internationaux anti-OGM s’en réjouissent. Ils comparent cet événement aux manifestations de courageux burkinabè qui ont chassé le dictateur Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014. Sur les réseaux sociaux, le peuple se congratule d’avoir dit « non » à Monsanto.

De la crise du coton à l’introduction des OGM

Pour comprendre les causes de ce fiasco, il faut revenir en 1996. Toute la région de l’Afrique de l’Ouest est alors touchée par une invasion massive de chenilles s’attaquant aux récoltes. Les pesticides que les pays producteurs ouest-africains utilisent depuis des années sont devenus inefficaces. Le secteur lance alors le « Programme fenêtre » pour un traitement plus pointu et plus différencié dans le temps des plants de coton. Le programme semble efficace mais au bout de deux ans, les cultivateurs de coton burkinabè subissent à nouveau un coup dur. En septembre 1998, un insecte jusque-là inconnu, la mouche blanche, provoque des dégâts sévères alors que les champs sont blancs comme neige.

La panique est totale. Le coton est un secteur très stratégique au Burkina Faso, représentant 4 % du produit national brut et environ deux tiers des bénéfices d’exportation. Le secteur crée de manière directe et indirecte au moins 25% des emplois du pays. Il se raconte que l’introduction des cotons OGM au Burkina Faso est liée au fait que l’ancien président, Blaise Compaoré, entretenait une relation difficile avec les États-Unis. En 2000, les américains menace le pays de sanctions parce que Compaoré entretenait un trafic illégal d’armes et de diamants pendant la guerre civile au Sierra Leone. Il aurait accepté les OGM de Monsanto en échange de leur silence vis-à-vis de ces trafics.

« Un coton anti-ravageurs, c’était comme un rêve »

Une autre histoire est avancée par le professeur Roger Zangre, responsable à la fin des années 90 de l’Agence nationale de valorisation des résultats de recherche (ANVARR). « En 1999, je participais avec quelques collègues à une conférence au Cameroun. C’est là-bas que nous avons rencontré Monsanto. La démonstration de leur coton contenant le gène Bt (Bacillus thuringiensis) a été pour nous une vraie révélation. Un coton qui pouvait se défendre contre les ravageurs, pour nous c’était comme un rêve. Nous avons invité Monsanto au Burkina Faso ».

Cyr Payim Ouedraogo, journaliste scientifique, affirme lui aussi que les cotons OGM n’ont pas été imposés au Burkina Faso : « A la base, ce sont les cultivateurs de coton qui ont constaté qu’il existait un sérieux problème. Le gouvernement a demandé aux scientifiques de trouver une solution et celle-ci a été trouvée auprès de Monsanto. Nous n’avons pas pris de décision du jour au lendemain : les Burkinabè ont même voulu être prudents, et ils ont également sollicité la société suisse Syngenta. Mais cette dernière a disparu des négociations, parce que leur produit n’était pas assez performant. Finalement ils ont décidé de travailler avec Monsanto. C’est le business, c’est tout. »

 

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La récolte du coton est très intensive et demande beaucoup de main d’œuvre. Ce sont surtout les femmes qui passent des longues journées dans les champs pendant la récolte. Elles gagnent environ 1 000 FCFA (1,5 euros) par jour. © Wouter Elsen

Le coton OGM a probablement été efficace dans un premier temps. Le secteur du coton était sous pression à cause des invasions successives d’insectes. S’il n’avait rien fait, le gouvernement risquait de faire face à des mouvements sociaux, car de nombreuses familles dépendent du coton pour leur survie. Le secteur génère beaucoup d’emplois secondaires : usines d’égrenage, transport, huileries... et a longtemps constitué la seule activité rapportant des devises étrangères au pays [1]. Sur le rôle des États-Unis, Cyr Payim Ouedraogo explique : « Si cela permettait de calmer un peu les tensions entre Washington et Ouagadougou, pourquoi pas ? »

Contournement de la réglementation, avec l’appui du gouvernement

Une des conditions pour que Monsanto introduise des OGM dans un nouveau pays est le respect du règlement national sur la biosécurité. Encore faut-il que ce règlement existe. Le professeur Roger Zangre de l’ANVARR était aussi président du Comité provisoire de la biosécurité qui, en 2000, commence à rédiger la loi burkinabè sur le sujet.

Le groupe travaille pendant deux ans sur cette réglementation validée début 2003. Zangre maintient que toutes les étapes légales ont été respectées. Le Burkina Faso a-t-il subi des pressions pour accepter les OGM ? « En juillet 2003, Sofitex, qui était à cette époque la seule société cotonnière nationale, a organisé une conférence internationale sur les biotechnologies. Tout le monde était représenté : les entreprises, les chercheurs, les consommateurs, les chefs coutumiers. Quelqu’un dans le public a raconté qu’il était en mission à Dakar et qu’il avait appris là-bas qu’on cultivait du coton OGM au Burkina Faso. Les gens étaient furieux, ils ont posé des questions et devant tout le monde Monsanto a été obligé de reconnaître qu’on était en effet en train de faire des essais en milieu contrôlé. Moi j’étais le président du Comité, mais je n’étais pas informé », raconte-t-il.

Comité de façade

Pourtant Monsanto a bien reçu une autorisation pour réaliser ces essais, un décret présidentiel même. Le journaliste Cyr Payim Ouedraogo tempère : « Les autorités n’ont pas su bien communiquer. Que voulez-vous ? Dans pas mal d’institutions du pays, même aujourd’hui, il n’y a pas de bons communicants. »

Le professeur Zangre a une autre opinion : « A la sortie de la conférence, quelqu’un de Monsanto est venu me demander d’écrire que le Comité était au courant des essais. J’ai refusé, il a insisté. Deux semaines plus tard, j’ai écrit un document que Monsanto n’a pas pu exploiter parce que considéré comme trop superficiel. Depuis, on m’a écarté de la présidence du Comité. » Il semble que ce comité provisoire n’était qu’une opération de façade. Les décisions avaient vraisemblablement déjà été prises au plus haut niveau. Le soi-disant débat démocratique qui aurait dû avoir lieu auparavant a en fait été réalisé en toute hâte par la suite.

Détérioration rapide des plants OGM

Bien que Zangre soit un défenseur des OGM, il est globalement d’accord avec son collègue Didier Zongo, également professeur mais opposant notoire aux OGM, lorsqu’il évoque les énormes bévues réalisées suite à l’introduction du coton OGM. 
Pour le professeur Zongo, « le coton OGM est au Burkina Faso le résultat du croisement entre une variété américaine contenant le gène Bt, et une variété locale burkinabè. La caractéristique la plus importante de la variété burkinabè était la fibre longue. La nouvelle variété obtenue après croisement contenait donc le gène Bt et la fibre longue. »

« Tous les chercheurs savent qu’on ne peut pas se contenter de cela. On doit faire des rétro-croisements et à chaque fois sélectionner la plante qui contient les bonnes caractéristiques, c’est-à-dire la fibre longue et le gène Bt [2]. Normalement on doit effectuer jusqu’à sept rétro-croisements afin de fixer à la fois la résistance contre les insectes, que procure le gène Bt, et toutes les caractéristiques de notre variété locale. Dans les faits, la variété commercialisée au Burkina Faso n’était le résultat que de deux rétro-croisements. » La variété a commencé à se détériorer rapidement, alors même que la qualité du coton burkinabè était reconnue comme la meilleure dans le monde du fait de sa fibre exceptionnellement longue​. « Cette négligence a fait que notre pays, qui à l’époque n’avait pas d’égal avec d’autres pays cotonniers, a perdu son label de qualité. »

Un ancien employé de Monsanto : « On n’a pas fait ce qu’on aurait dû faire »

Depuis que le Burkina Faso a annoncé un « arrêt provisoire » du coton génétiquement modifié, en avril 2016, Monsanto se refuse à tout commentaire et communiqué officiel. Un ancien employé de la société a pourtant bien voulu parler avec nous. Ses révélations ne sont rien de moins qu’un aveu. « L’analyse sur les rétro-croisements est correcte. On aurait dû continuer. On a commis de grandes erreurs. On n’a pas fait ce qu’on aurait dû faire. »

Il semble que Monsanto ait habilement utilisé le désarroi qui régnait à ce moment-là dans le secteur du coton pour introduire son produit. Le contrat avec Monsanto promettait une solution immédiate aux problèmes des insectes dans les champs de coton, ainsi qu’une augmentation de la production par hectare et du nombre de graines par capsule de coton.

Le coton transgénique a répondu pendant plusieurs années à ces conditions. Mais dans le contrat, rien n’était stipulé sur la longueur de la fibre de coton. Les chercheurs de Monsanto et leurs collègues burkinabè savaient pourtant qu’une négligence dans les rétro-croisements amènerait des problèmes. « Personne n’a réfléchi aux conséquences, confirme l’ancien employé. Il n’y a pas d’excuses pour cela, c’est du laxisme, les acteurs de la filière s’en fichent de l’agriculteur, ils ont un mépris total pour les paysans. C’est pénible mais c’est comme ça. »

« Aucune promesse tenue »

A la question de savoir pourquoi les rétro-croisements n’ont pas été poursuivis alors que le raccourcissement de la fibre est constaté dès 2010, et que tout le monde savait que la solution était là, l’ancien employé de Monsanto répond : « Oui, c’est grave. Pour une entreprise comme Monsanto, le marché dans un pays comme le Burkina Faso n’est pas assez important ; il ne représente pas assez de dollars. Ça ne valait pas la peine d’investir encore plus. »

Chez l’INERA (Institut National d’Expérimentation et de Recherche Agricole), l’institut burkinabè qui a travaillé avec Monsanto, personne n’est habilité à faire un commentaire. Même s’ils l’avaient voulu, les scientifiques burkinabè n’auraient pas pu manipuler cette variété. « Quand on a la technologie de quelqu’un, on ne peut pas l’utiliser et la changer à sa guise. Il y a un contrat qui décrit la collaboration et les implications. C’est du business », explique Cyr Payim Ouedraogo.

La déception chez les scientifiques est grande comme en atteste le professeur Roger Zangre : « Ce qui était essentiel dans le contrat avec Monsanto c’était le renforcement des capacités. On pensait que nos chercheurs allaient apprendre comment isoler des gènes et comment les introduire dans d’autres plantes. On aurait pu être les maîtres de la biotechnologie en Afrique de l’Ouest. Aucune de ces promesses n’a été tenue. »

Mien De Graeve, Wouter Elsen, Abdul Razac Napon

Traduction du néerlandais : Jos Mestdagh

Photo de Une : Mohamed Traore contemple le travail de récolte dans son champ. En ce moment le coton est le seul produit agricole qu’il peut commercialiser. Il en dépend pour pouvoir payer la scolarité de ses enfants. Mais s’il avait le choix, il arrêterait la culture de coton. © Wouter Elsen

Cette enquête a pu être réalisée grâce au soutien de Journalismfund (Flanders Connecting Continents). Les auteurs remercient chaleureusement les deux jeunes chercheurs, Edouard Idrissa Sanou et Lodewijk van Dycke, pour leurs points de vue précieux et innovants ainsi que pour leurs conseils scientifiques. L’article a été publié initialement en néerlandais sur le site www.mo.be.http://www.bastamag.net/Coton-OGM-au-Burkina-Faso-un-nouveau-fiasco-signe-Monsanto

24 octobre 2016

UE - Trois sojas et onze maïs GM autorisés à l’importation. Et la culture arrive !

OGM big

Alors que le dossier OGM se focalise de plus en plus sur les nouvelles techniques de modification génétique, la Commission européenne a pris la décision d’autoriser commercialement quatorze plantes transgéniques à destination de l’alimentation humaine et animale. Et cinq autres autorisations pourraient suivre sous peu dont trois concernant la culture ! Une actualité qui permet de voir d’une part les largesses que prend la Commission européenne avec les avis des experts européens ; et d’autre part que des États membres, sur le maïs Mon810, peuvent interdire la culture d’un OGM sur leur territoire mais voter pour l’autorisation de son importation au niveau européen !

rel="external">Marc H - Brussels - Commission européenne

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu parler d’autorisations commerciales d’OGM. Mais depuis cet été, trois sojas et onze maïs ont fait l’objet d’une décision favorable de la Commission européenne, les États membres n’ayant pas dégagé de majorité qualifiée pour ou contre ces demandes d’autorisation.

La résistance au glyphosate toujours d’actualité, le Parlement européen toujours impuissant

La première salve d’autorisations a été lancée le 22 juillet 2016 avec trois sojas génétiquement modifiés notamment pour tolérer les herbicides à base de glyphosate [1]. Soumises par Monsanto pour les sojas transgéniques Mon87708*Mon89788 (tolérant les herbicides à base de glyphosate et de dicamba) et Mon87705*Mon89788 (tolérant les herbicides à base de glyphosate et avec une composition en acide gras modifiée) ; et par Bayer pour le soja FG72 (résistance aux herbicides à base de glyphosate et d’isoxaflutole – ces derniers étant utiles pour « contrôler les adventices résistantes au glyphosate » selon Bayer...), ces trois demandes étaient dans les tuyaux de l’Union européenne depuis 2011 et 2012. Les trois sojas sont donc autorisés à l’importation jusqu’au 21 juillet 2026.

Pourtant, le glyphosate fait l’objet d’une importante controverse quant à sa toxicité depuis plusieurs mois. En cours de demande de prolongation d’autorisation depuis 2012, la décision finale est aujourd’hui attendue pour fin 2017 après que la Commission européenne ait décidé de prolonger son autorisation de 18 mois [2]. Mais cette polémique n’a pas interféré avec la décision du 22 juillet. Car les sojas étant autorisés à l’importation et non à la culture, l’enjeu n’est pas l’utilisation agricole du glyphosate mais plutôt ce qui paraît être la volonté de la Commission de ne pas fermer le marché européen aux importations d’OGM pour l’alimentation animale principalement. On peut néanmoins souligner qu’en autorisant donc ces trois sojas, la Commission européenne valide que les herbicides à base de glyphosate puissent être utilisés ailleurs que sur le sol européen et ce, malgré les dires d’experts européens et internationaux ne pouvant se prononcer sur leur toxicité, voire, pour certains d’entre eux, affirmant cette toxicité. La logique qui aurait voulu que la Commission européenne n’autorise pas des produits induisant l’utilisation d’une molécule controversée même si ce n’est pas en Europe n’a rien d’aberrant.
Mais en l’absence de vote majoritaire des États membres, la Commission européenne est seule souveraine dans la décision finale. A tel point que le Parlement européen n’a aucun mot à dire. Et ce, alors même qu’il avait, le 3 février 2016, officiellement exprimé son opposition à ce que ces trois sojas soient autorisés commercialement [3] !

Un mois et demi plus tard, et à nouveau à l’encontre d’une position du Parlement européen adoptée le 8 juin 2016 [4], la Commission remettait ça avec onze autorisations commerciales à destination de l’alimentation humaine et animale pour un maïs transgénique à quatre évènements de transformation et ses dix sous-combinaisons, le maïs Bt11*Mir162*Mir604*Ga21 [5]. Syngenta, ou toute autre entreprise ayant un accord de licence avec Syngenta, pourra maintenant importer et vendre en Europe ce maïs GM et ses sous-combinaisons. Autorisés jusqu’au 15 septembre 2026, ils sont génétiquement modifiés pour tolérer des herbicides à base de glyphosate et/ou glufosinate ainsi que tuer des insectes et vers des racines du maïs. Si la Commission européenne affirme dans sa décision que « ces OGM ont suivi la procédure d’autorisation complète, incluant une évaluation favorable de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) », la lecture de l’avis de l’AESA, adopté le 29 octobre 2015, montre que ce n’est pas le cas pour toutes les sous-combinaisons. Dans son résumé [6], les experts européens précisent en effet que « parmi les dix sous-combinaisons, quatre avaient été évaluées précédemment […] Pour les six autres, le panel OGM de l’AESA a suivi une approche dite du poids de l’évidence et conclu que l’on s’attend à ce qu’ils soient aussi sûrs que le maïs GM avec les quatre évènements de transformation empilés. Pour certaines sous-combinaisons […] peu voire aucune donnée n’ont été soumises, donnant lieu à certaines incertitudes du fait de ces lacunes ». Et de recommander que l’entreprise fournisse ces données quand elle les aura. Un flou qui n’a pas gêné la Commission européenne pour autoriser ces OGM…

Et d’autres dossiers pour l’importation avancent

Le 15 septembre, la Commission européenne faisait voter les États membres réunis au sein du comité d’appel sur deux demandes d’autorisation à l’importation pour le maïs Mon810 et le coton 281-24-236*3006-210-23*Mon88913 de Mycogen / Dow Agroscience. Si le comité d’appel n’a pas pris de décision, faute de majorité qualifiée, on peut souligner un paradoxe dans le vote de certains États membres. Le résultat des votes qu’Inf’OGM s’est procuré montre en effet que des pays ayant obtenu d’être exclus de l’éventuelle autorisation pour la culture du maïs Mon810 [7], ont – logiquement peut-on dire - voté contre l’autorisation à l’importation (voir tableau ci-dessous). Peut-être parce que considérant que si des risques pour l’environnement existent chez eux, il en va de même pour les pays producteurs de maïs Mon810 et qu’il est logique de ne pas alimenter cela. Mais d’autres pays ayant également obtenu d’être exclus de la zone géographique de culture du Mon810 en cas d’autorisation se sont eux abstenus (la France, l’Italie et l’Allemagne), voire ont voté pour (le Danemark, Malte et les Pays-Bas) ! Une possible conséquence du règlement adopté en 2015 et instaurant le droit pour les États membres de négocier l’interdiction de culture d’un OGM sur leur territoire [8] ? Toujours est-il que la décision finale d’autorisation ou de rejet d’autorisation est maintenant dans les mains de la Commission européenne. Et ce, alors même que le Parlement européen a voté contre ces deux autorisations le 5 octobre 2016 [9].

La culture d’OGM bientôt dans les champs européens ?

Trois autres demandes mais cette fois pour la culture pourraient arriver bientôt sur la table des États membres : celles pour les maïs 1507 (Pioneer / Dow Agroscience) et Bt11 (Syngenta), tous deux tueurs d’insectes et tolérant les herbicides à base de glufosinate d’ammonium et celle pour le maïs Mon810 (Monsanto) tuant des insectes. Et le Parlement européen, à l’initiative du groupe des députées verts européens, s’en inquiète. Bien que la Commission européenne ait déjà passé outre son opinion – comme lui permet la procédure – le Parlement a voté le 5 octobre 2016 contre ces trois autorisations potentielles à la culture. Et de demander à la Commission de « retirer son projet de décision » puisque non « conforme au droit de l’Union » notamment eu égard au principe de précaution.
Ce vote du Parlement se base sur plusieurs arguments comme par exemple : le glufosinate devrait en toute logique être interdit en 2017 puisque classé comme toxique pour la reproduction ; la culture des maïs TC1507, Bt11 et Mon810 est interdite dans 17 États membres et certaines régions (voir tableau ci-dessous) ; le pollen de ces maïs peut être disséminé à plusieurs kilomètres aux dires de l’AESA ; des insectes peuvent développer une résistance à la protéine Cry1F du 1507 toujours selon l’AESA ; la présence de téosinte (ancêtre du maïs cultivé et donc sexuellement compatible) en Espagne et en France avec les risques de contaminations croisées (le 23 septembre 2016, l’AESA, saisie par la Commission européenne, estimait non nécessaire de revoir son évaluation initiale !) ; le maïs Mon810 a fait l’objet de surveillance post-commercialisation lacunaire selon l’AESA…

Les votes des États membres et de la France sur les dossiers à l’importation du 15 septembre

Sur le dossier du maïs Mon810, douze États membres (représentant 38,74% de la population européenne) ont voté en faveur : Belgique, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Roumanie, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Irlande, Estonie et Malte. Ont voté contre onze États membres (représentant 18,01% de la population européenne) : Bulgarie, Lettonie, Croatie, Pologne, Autriche, Hongrie, Luxembourg, Lituanie, Slovénie, Slovaquie et Grèce. Enfin, se sont abstenus quatre États membres (représentant 43,08% de la population européenne) : Allemagne, Italie, France et Portugal. Chypre était absent de la réunion.

Sur le dossier du coton 281-24-236*3006-210-23*MON 88913, onze États membres (représentant 38,66% de la population européenne) ont voté en faveur : Belgique, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Roumanie, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Irlande et Estonie. Ont voté contre quatorze États membres (représentant 33,17% de la population européenne) : Bulgarie, Lettonie, France, Croatie, Pologne, Autriche, Malte, Hongrie, Luxembourg, Lituanie, Portugal, Slovénie, Slovaquie et Grèce. Enfin, se sont abstenus deux États membres (représentant 28% de la population européenne) : Allemagne et Italie. Chypre était absent de la réunion.

 

Les positions nationales et européennes des États membres (pour Mon810, 1507 et Bt11) [10]

  Vote du 15 septembre (importation Mon810) Exclusion de la culture du Mon810 Exclusion de la culture du 1507 Exclusion de la culture du Bt11
Belgique (Wallonie) En faveur Interdite Interdite Interdite
République Tchèque En faveur      
Royaume-Uni (Irlande du nord, Ecosse, Pays de Galles) En faveur Interdite Interdite Interdite
Suède En faveur      
Finlande En faveur      
Roumanie En faveur      
Pays-Bas En faveur Interdite Interdite Interdite
Danemark En faveur Interdite Interdite Interdite
Espagne En faveur      
Irlande En faveur      
Estonie En faveur      
Malte En faveur Interdite Interdite Interdite
Bulgarie Contre Interdite Interdite Interdite
Lettonie Contre Interdite Interdite Interdite
Croatie Contre Interdite Interdite Interdite
Pologne Contre Interdite Interdite Interdite
Autriche Contre Interdite Interdite Interdite
Hongrie Contre Interdite Interdite Interdite
Luxembourg Contre Interdite Interdite Interdite
Lituanie Contre Interdite Interdite Interdite
Slovénie Contre Interdite Interdite Interdite
Grèce Contre Interdite Interdite Interdite
Slovaquie Contre      
Allemagne Abstention Interdite Interdite Interdite
Italie Abstention Interdite Interdite Interdite
France Abstention Interdite Interdite Interdite
Portugal Abstention      
Chypre Non présent    
21 mars 2016

Si les gens savaient à propos des jus d'oranges, personne en achèterai !!!!

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Comment en est-on venu à considérer le jus d’orange (et même les oranges sous n’importe quelle forme) comme les éléments indispensables d’une alimentation santé ? L’image de santé associée au jus d’orange est en fait très récente. Il n’y a pas si longtemps, le jus d’orange n’avait pas sa place à la table du petit déjeuner, trop acide, trop cher ou tout simplement pas très bon. Alors que maintenant, un grand verre de jus d’orange est devenu l’image même d’un petit déjeuner équilibré, plein de vitamines et de fraicheur.

Un jus d’orange ou un soda ?

Le jus d’orange est perçu comme une boisson saine, alors que sur le plan nutritionnel, il ne vaut guère mieux qu’un soda ! Un verre de jus d’orange en bouteille, même bio, contient en réalité autant de sucre qu’un coca.

Le jus d’orange est composé en majeure partie d’eau et de  sucres. Le matin, après le jeûne de la nuit, le corps est très réceptif à la moindre dose de sucre, et une fois que le jus est avalé, dans les minutes qui suivent, votre métabolisme doit se débrouiller pour gérer cette arrivée soudaine. Sachant que pour remplir un verre, il faut plusieurs oranges, la dose de sucres est encore plus importante et l’effet encore plus marqué. En fait, le jus du matin peut être responsable des phénomènes d’hypoglycémie, de la baisse d’attention que vous ressentez en fin de matinée.

Faut-il mieux presser des oranges ?

Il faut mettre sérieusement en question le côté naturel du jus d’orange en bouteille ou pire en pack. Les industriels ont travaillé pour obtenir un produit agréable au goût et qui se conserve bien grâce à la pasteurisation ou à la stabilisation. Le jus d’orange du commerce frais, naturel et sain, dont le goût serait proche d’un jus pressé maison n’existe pas encore… Ou je ne l’ai pas trouvé !

Le jus d’orange est acide

Les fruits, c’est bon pour la santé et il faut en manger ! Oui, bien sûr, mais pas à n’importe quel moment…

Les fruits sont toujours mieux digérés quand on les consomme en dehors des repas, sinon ils risquent de provoquer des ballonnements et de l’inconfort.  C’est une règle générale, mais dans le cas de l’orange, fruit acide, ça peut être encore pire ! Consommée en même temps que du pain ou des céréales, comme c’est le cas lors du petit déjeuner classique, elle sera vraiment difficile à digérer, les sucs digestifs requis pour sa digestion entrent en conflit avec ceux nécessaires à la digestion des céréales. Même si vous n’en avez pas conscience, la digestion est un processus complexe qui n’est jamais gagné d’avance, autant ne pas compliquer la tâche et éviter d’associer aliment acide et farineux.

D’ailleurs, le jus d’orange ne peut pas être à conseiller, même en dehors des repas, à tout le monde. Certaines personnes ont beaucoup de mal à métaboliser les acides, et l’orange est un fruit très acide qui peut majorer les phénomènes d’acidification de l’organisme. Le matin au petit déjeuner, le jus d’orange est catastrophique pour la plupart des personnes et contribue à amplifier l’acidose. Encore plus en hiver, car même si l’orange est un fruit d’hiver, il vient des régions chaudes. Le jus d’orange ne vous apportera dans ce cas aucune énergie, bien au contraire.

Mais où trouver de la vitamine C ?

Les recherches sur la vitamine C et le scorbut ont permis de mettre en avant la teneur en vitamine C de l’orange et d’en faire la promotion. C’est à ce moment là que manger des oranges aussi souvent que possible est devenu le credo, et que boire un jus d’orange au petit déjeuner semblait le moyen idéal de s’assurer de sa dose quotidienne.

Pas de crainte, d’autres fruits ou légumes sont riches en vitamine C : le persil, le citron, le kiwi, le poivron, etc. Pourtant, les apports en vitamine C peuvent être inférieurs aux besoins de l’organisme (avec ou sans orange au petit déjeuner). En particulier, si vous êtes fumeur, si vous prenez la pilule, ou dans d’autres situations particulières. En fonction de votre apport en fruits et légumes, il faudra peut être envisager un complément alimentaire de vitamine C.

Le jus d’orange, ce n’est pas comme manger une orange

Les qualités nutritionnelles de l’orange ne sont pas les mêmes si vous la mangez entière ou si vous la consommez en jus. Comme pour tous les fruits.

D’abord, la teneur en vitamine C de l’orange est plus importante dans le fruit entier que quand vous le pressez, à moins de le boire immédiatement. La vitamine C résiste mal à la lumière et à l’air, elle disparait en quelques minutes après pressage par oxydation de l’air.

Mais c’est surtout la teneur en fibres qui fait toute la différence. Un jus ne contient plus de fibres, ou alors un tout petit peu si vous ajoutez la pulpe, mais rien à voir avec le fruit entier. Or ces fibres sont des éléments essentiels d’une bonne digestion et ils ralentissent l’absorption des sucres par l’organisme. L’assimilation d’une orange entière est plus lente que dans un jus : l’index glycérique est abaissé et ne provoque pas de pic de glycémie, les fibres contribuent à la sensation de satiété et favorisent un bon transit.

Conclusion : une orange ne conserve ses avantages que si elle consommée entière (sans la peau quand même !), en dehors des repas, en été et dans l’après midi.

 

http://mon-naturopathe.com/blog/alimentation/pourquoi-vous-ne-devriez-pas-boire-de-jus-dorange

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19 février 2016

Monsanto va être poursuivi pour crimes contre l’humanité à la Cour pénale internationale

monsanto-plus-fort-que-le-gouvernement

Après les maintes controverses autour de ses OGM et de sa stratégie impérialiste, la firme américaine Monsanto est encore une fois sous le feu des projecteurs !
Elle est invitée du 12 au 16 octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas) à venir se défendre devant un tribunal contre de multiples chefs d’accusation. En effet, un collectif international de juristes, d’ONG, de mouvements citoyens et de personnalités (constitué en un comité de 24 personnes et 21 associations) souhaite poursuivre en justice la multinationale, accusée

« de polluer l’eau, les sols ou l’air, d’accélérer l’extinction de la biodiversité et la progression de ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l’« épidémie de maladies chroniques évitables » (cancers, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant »(Libération).

Voici ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse jeudi dernier, en pleine COP21. Mais est-ce possible en l’état actuel du droit ou ne s’agit-il que d’un énième coup médiatique ? En quoi ce tribunal est-il insolite et novateur ? Tour d’horizon des différents enjeux avec cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.

Rien n’a été laissé au hasard…

Le procès, tout d’abord.

Même s’il est vrai que ce tribunal n’aura pas de reconnaissance institutionnelle, il se différencie des précédentes actions menées en ce sens car il se composera de véritables juges et avocats internationaux, à l’image de Corinne Lepage (avocate et femme politique française engagée fortement en faveur de l’écologie et spécialiste du droit de l’environnement). Il s’agira aussi de vrais chefs d’inculpation, établis à l’aide du droit international en vigueur, notamment les « Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l’homme »(approuvés en 2011 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies) et les crimes de droit international tels que définis par la Cour Pénale Internationale (CPI).

Marie-Monique Robin, réalisatrice entre autres du documentaire « Le Monde selon Monsanto » et « marraine » du Tribunal Monsanto, l’affirme clairement dans Le Monde : «  une vraie procédure judiciaire, de vrais juges, de vrais avocats, de vrais témoins ». L’entreprise Monsanto est d’ailleurs invitée à se présenter munie de son aréopage d’avocats pour tenter de contrer les arguments de l’accusation.

Le choix du lieu.

La Haye, ville où siège le gouvernement des Pays-Bas mais aussi la CPI et la Cour internationale de justice, ainsi que de nombreuses autres institutions européennes et internationales, notamment l’Office européen des brevets… Le Monde nous rappelle que la Haye a été en outre le théâtre d’un autre tribunal (un vrai, celui-ci) qui a condamné en juin 2015 l’Etat néerlandais à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 25 % d’ici à 2020 par rapport à 1990. Cette décision donnait alors raison à l’ONG Urgenda qui estimait que

« l’effort actuel était insuffisant au regard de la contribution des Pays-Bas au réchauffement planétaire, et qu’il était du devoir du gouvernement de protéger sa population contre les impacts attendus du dérèglement climatique ».

Des actions similaires ont depuis vu le jour en Belgique et en France, portées respectivement par les associations Klimaatzaak et « Notre affaire à tous ».

Un pavé dans la mare pendant la COP21 ?

Même si l’estimation du niveau d’émissions de GES provenant de l’ « agriculture industrielle » varient en fonction des sources (ONU, Inra, Greenpeace, etc.) et des variables prises en compte, tous semblent au moins s’accorder sur le fait qu’il s’agit d’un paramètre important ayant un impact non négligeable sur le changement climatique. C’est en fait

« le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité, impacte la santé des peuples et contribue de manière massive au réchauffement climatique » explique Bio à la une, et ce, parce que les firmes comme Monsanto semblent courir uniquement après le profit. Elles menacent donc « la santé des humains et la sûreté de la planète »

.
Le cas Monsanto devrait servir d’exemple pour toutes les autres (sous-entendu, Syngenta, Bayer, BASF et compagnie) en situation oligopolistique sur les marchés des biotechnologies et des produits phytopharmaceutiques.

Marie Monique Tribunal (Français) from Monsanto Tribunal on Vimeo.


En savoir plus sur http://aidersonprochain.com/monsanto-va-etre-poursuivi-pour-crimes-contre-lhumanite-a-la-cour-penale-internationale/#Jks5HRl1QxzA0Y9C.99

Après les maintes controverses autour de ses OGM et de sa stratégie impérialiste, la firme américaine Monsanto est encore une fois sous le feu des projecteurs !
Elle est invitée du 12 au 16 octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas) à venir se défendre devant un tribunal contre de multiples chefs d’accusation. En effet, un collectif international de juristes, d’ONG, de mouvements citoyens et de personnalités (constitué en un comité de 24 personnes et 21 associations) souhaite poursuivre en justice la multinationale, accusée

« de polluer l’eau, les sols ou l’air, d’accélérer l’extinction de la biodiversité et la progression de ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l’« épidémie de maladies chroniques évitables » (cancers, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant »(Libération).

Voici ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse jeudi dernier, en pleine COP21. Mais est-ce possible en l’état actuel du droit ou ne s’agit-il que d’un énième coup médiatique ? En quoi ce tribunal est-il insolite et novateur ? Tour d’horizon des différents enjeux avec cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.

Rien n’a été laissé au hasard…

Le procès, tout d’abord.

Même s’il est vrai que ce tribunal n’aura pas de reconnaissance institutionnelle, il se différencie des précédentes actions menées en ce sens car il se composera de véritables juges et avocats internationaux, à l’image de Corinne Lepage (avocate et femme politique française engagée fortement en faveur de l’écologie et spécialiste du droit de l’environnement). Il s’agira aussi de vrais chefs d’inculpation, établis à l’aide du droit international en vigueur, notamment les « Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l’homme »(approuvés en 2011 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies) et les crimes de droit international tels que définis par la Cour Pénale Internationale (CPI).

Marie-Monique Robin, réalisatrice entre autres du documentaire « Le Monde selon Monsanto » et « marraine » du Tribunal Monsanto, l’affirme clairement dans Le Monde : «  une vraie procédure judiciaire, de vrais juges, de vrais avocats, de vrais témoins ». L’entreprise Monsanto est d’ailleurs invitée à se présenter munie de son aréopage d’avocats pour tenter de contrer les arguments de l’accusation.

Le choix du lieu.

La Haye, ville où siège le gouvernement des Pays-Bas mais aussi la CPI et la Cour internationale de justice, ainsi que de nombreuses autres institutions européennes et internationales, notamment l’Office européen des brevets… Le Monde nous rappelle que la Haye a été en outre le théâtre d’un autre tribunal (un vrai, celui-ci) qui a condamné en juin 2015 l’Etat néerlandais à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 25 % d’ici à 2020 par rapport à 1990. Cette décision donnait alors raison à l’ONG Urgenda qui estimait que

« l’effort actuel était insuffisant au regard de la contribution des Pays-Bas au réchauffement planétaire, et qu’il était du devoir du gouvernement de protéger sa population contre les impacts attendus du dérèglement climatique ».

Des actions similaires ont depuis vu le jour en Belgique et en France, portées respectivement par les associations

Klimaatzaak et « Notre affaire à tous ».

Un pavé dans la mare pendant la COP21 ?

Même si l’estimation du niveau d’émissions de GES provenant de l’ « agriculture industrielle » varient en fonction des sources (ONU, Inra, Greenpeace, etc.) et des variables prises en compte, tous semblent au moins s’accorder sur le fait qu’il s’agit d’un paramètre important ayant un impact non négligeable sur le changement climatique. C’est en fait

« le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité, impacte la santé des peuples et contribue de manière massive au réchauffement climatique » explique Bio à la une, et ce, parce que les firmes comme Monsanto semblent courir uniquement après le profit. Elles menacent donc « la santé des humains et la sûreté de la planète »

.
Le cas Monsanto devrait servir d’exemple pour toutes les autres (sous-entendu, Syngenta, Bayer, BASF et compagnie) en situation oligopolistique sur les marchés des biotechnologies et des produits phytopharmaceutiques.

Pourquoi avoir attendu si longtemps ?

Les faits ne datent pas d’hier. Plusieurs actions isolées ont déjà été menées contre Monsanto aux quatre coins du monde. Mais Libération pointe du doigt la façon habile dont les firmes « très bien outillées » de ce type contrent tout recours en justice en provisionnant chaque année des sommes astronomiques dédiées à cet enjeu et en rendant le parcours des victimes difficile. Enfin, en cas de défaut avéré, elles préfèrent toujours

« conclure un règlement amiable, de manière à éviter qu’émerge une jurisprudence défavorable. » En outre, « pour l’heure, aucun outil juridique ne permet de poursuivre au pénal une entreprise ni ses dirigeants qui sont responsables d’un crime contre la santé humaine ou l’intégrité de l’environnement » explique Marie-Monique Robin.

Ce tribunal se fait donc l’écho de toutes les victimes via une attaque, certes factice, mais groupée et d’ampleur inégalée.

Et maintenant ?

La mission est de taille. Le travail consiste désormais en l’établissement de « tous les faits reprochés au géant de l’industrie biochimique avant de le juger pour les dégâts directs et indirects causés par ses produits vendus dans le monde entier » (Bio à la une). Seront mis en exergue les exemples du glyphosate (molécule active du fameux herbicide de Monsanto, le Round up) et ses multiples conséquences potentielles ou avérées (autisme, cancer, intolérance au gluten et intoxication, selon Bio à la une), mais aussi les PCB (polychlorobiphényles, ou pyralènes, des polluants organiques persistants (Libération)) et la dioxine. Et la liste n’est pas exhaustive…

Un an ! C’est à peu près le temps qu’il reste pour rassembler ces chefs d’inculpation, les participants issus des cinq continents mais aussi et surtout les fonds nécessaires estimés à 1 million d’euros (rien que ça !)

« à travers la plus vaste plate-forme de crowdfunding international jamais réalisée à ce jour » (Libération). L’enjeu est de parvenir à faire évoluer un droit naissant, celui de l’environnement et d’impulser une dynamique de modification du droit international, notamment en amendant « le statut de Rome à l’origine de la Cour pénale internationale » (Le Monde) pour intégrer le crime d’ « écocide » (au sens général de destruction de l’écosystème, et donc de notre planète) dans les compétences de jugement de la CPI, au même titre que les « Les crimes :  de génocide, contre l’humanité,  de guerre et  d’agression ».

Est-ce enfin l’heure de vérité de Monsanto ?

Pas encore. La firme n’est plus à un scandale ou procès près. Dans l’immédiat, le message ne s’adresse de toute façon pas tant aux titans du secteur phytopharmaceutique qu’aux grandes instances juridiques et pénales qui auront sans doute les yeux rivés sur cet autre tribunal à la Haye en octobre prochain. S’il s’avère que ce projet rencontre bel et bien le succès attendu (en terme de modification du droit), il se pourrait alors que le géant Monsanto montre des premiers signes de faiblesse…

MONTAGE CONF PRESSE TRIBUNA from Monsanto Tribunal on Vimeo.

Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 8 décembre 2015.

Sources :
Monsanto : pour que justice germe Coralie Schaub, Libération, 2 décembre 2015
Justice environnementale : « Pour nous citoyens, le droit est une arme » Angela Bolis, Le Monde, 4 décembre 2015
Des citoyens et des ONG s’unissent pour créer un tribunal international contre Monsanto Camille Anger, Bio à la une, 6 décembre 2015

http://www.agrobiosciences.org

 

28 décembre 2015

Le diesel, un secret bien gardé qui pourrait entraîner un scandale

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Le diesel, un secret bien gardé qui pourrait entraîner un scandale comme ceux de l'amiante ou du sang contaminé. Il implique des millions de personnes, fait tous les ans des dizaines de milliers de victimes en France, et est au coeur du secteur automobile.

Au départ, ce carburant était destiné à «sauver» l'industrie automobile française. Aujourd'hui, il détruit des vies. Des scientifiques, des victimes, des détracteurs et des défenseurs du diesel témoignent sur le sujet. Ce document analyse également pourquoi et comment les autorités françaises n'ont pas alerté l'opinion plus tôt sur ses dangers.

Emission diffusée le 11/11/2012 sur France 5.

7 juillet 2015

Doc : La guerre des graines

 

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Une guerre souterraine … et silencieuse

Les graines sont le premier maillon de notre alimentation. Mais dans un avenir très proche, les agriculteurs n’auront peut être plus le droit de ressemer leurs propres graines. En Europe, une loi tente de contrôler l’utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers qui contrôlent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation.

Les graines sont-elles une marchandise ou un bien commun de l’humanité au même titre que l’eau ou l’air ?

En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, 75% de la biodiversité cultivée a disparu. Henri Kissinger disait “Qui contrôle le pétrole contrôle les nations, qui contrôle l’alimentation contrôle les peuples”. Que se passera-t-il si l’industrie semencière réussit à privatiser intégralement les semences agricoles ?

L’histoire que nous racontons dans ce documentaire, c’est celle d’une guerre silencieuse, et méconnue et dont l’enjeu est pourtant crucial c’est bien notre indépendance alimentaire qui en dépend.

Cette enquête nous a mené en Inde, en France et en Norvège : auprès de paysans qui pour rester libres cherchent une alternative aux graines de l’industrie . Dans les couloirs du Parlement à Bruxelles où se joue un épisode déterminant de la guerre des graines. En Inde chez une activiste qui lutte pour que les graines restent en accès libre et les paysans indépendants. Elle est connue dans le monde entier, et elle est devenue la bête noire de Monsanto : c’est Vandana Shiva. Fait exceptionnel : Monsanto nous a ouvert les portes de sa plus grosse usine de graines pour l’Europe : elle se trouve en France. Les autres géants de la semence ont quant à eux décliné notre demande. Des activistes et des scientifiques viennent décrypter les actes de cette guerre secrète. Pour préserver les graines, nous verrons que d’ores et déjà en France, des citoyens résistent à travers des actes de désobéissance civile. La fin de notre enquête nous mène près du cercle polaire, au large du Groënland, dans une chambre forte creusée dans la glace pour entreposer les graines du monde entier en cas de catastrophe écologique. Une belle idée au service de l’humanité mais qui d’après ses détracteurs pourrait se refermer comme un piège.

LA GUERRE DES GRAINES [officiel]

http://4emesinge.com/la-guerre-des-graines

1 mai 2015

Il détient le brevet qui pourrait détruire Monsanto et changer le monde

détruire-Monsanto-1

Il détient le brevet qui pourrait détruire Monsanto et changer le monde !Le contenu de cet article pourrait radicalement changer le monde de différentes façons positives.

Et comme Monsanto n’aimerait pas que cet article devienne viral, tout ce que nous pouvons vous demander est de partager l’information présentée pour qu’elle puisse atteindre autant de personnes que possible.

 

voici une vidéo TedTalks de Paul réalisée en 2008 :

En 2006, un brevet a été accordé à un homme nommé Paul Stamets. Bien que Paul soit le plus grand mycologue mondial, son brevet a reçu très peu d’attention et a été très peu exposé. Pourquoi donc ? Selon les dirigeants de l’industrie des pesticides, ce brevet représente « la technologie la plus perturbatrice jamais vue. » et quand les dirigeants disent perturbatrice, c’est qu’elle dérange l’industrie des pesticides chimiques.
 
Qu’est-ce que Paul a découvert ?
 
Le mycologue a compris comment utiliser les créations de mère nature pour empêcher les insectes de détruire les cultures. On les appelle des pesticides INTELLIGENTS. Ces pesticides fournissent un solution sûre et quasi-permanente pour contrôler plus de 200 000 espèces d’insectes, et tout cela grâce à la « magie » des champignons.
 
Paul fait cela en prenant un champignon entomopathogène (champignon qui détruit les insectes) et le transforme pour qu’il ne produise pas de spores. En retour, cela attire les insectes qui en mangent et se transforment en champignon de l’intérieur !
Il détient le brevet qui pourrait détruire Monsanto et changer le monde 
 
Si ce brevet atteignait une exposition de masse, il pourrait révolutionner la façon dont les humains cultivent leurs champs.
 
Tolérer l’utilisation des pesticides dans l’agriculture moderne revient à nier l’évidence prouvant que ses effets sont néfastes pour l’environnement. Une telle ignorance ne peut vraiment plus être tolérée. Par exemple, pouvez-vous imaginer un monde sans abeilles ?
 
On attribue l’hécatombe des abeilles aux concoctions chimiques de Monsanto qui sont pulvérisées dans les champs du monde entier. Même si un nombre croissant de pays interdisent Monsanto, il est encore utilisé dans des pays qui devraient être conscients de ses dangers. Dire que de nouvelles méthodes doivent être mises en œuvre avant qu’il ne soit trop tard est un euphémisme.
 
Monsanto génère actuellement 16 milliards de dollars par an (chiffres de 2014), donc vous pouvez être certain qu’ils ne veulent pas interrompre ce flux de revenus. Grâce à ces revenus ils sont des ressources quasi illimitées et ont les moyens de supprimer les informations qui peuvent être préjudiciables à leur réputation.
Mais en nous informant sur les avantages de la culture alimentaire durable, biologique et bio-dynamique, en partageant des articles comme celui-ci et en boycottant les OGM et les cultures pulvérisées d’herbicides, cette entreprise démoniaque pourrait bientôt recevoir le message.
Voici des liens utiles pour en comprendre plus sur l’incroyable brevet mentionné ci-dessus :

 

brevet

Une liste des brevets de Paul :
 
De nombreuses informations sur Paul Stamets :
 
Une page wikipédia sur Paul Stamets :
 
6 moyens de changer le monde avec les champignons
Claire C.
 
© 2015, Recherche et transmission par Michel / Arcturius
 

 

9 février 2015

Arrêter de consommer des produits avec des additifs "par ordre de dangerosité."

images

Colorants, émulsifiants, conservateurs, antioxydants, acidifiants, épaississants, exhausteurs, édulcorants ... La liste des merdes que l'on nous incorpore dans la nourriture est incroyablement longue, le pire c'est que nous le savons et que nous continuons à consommer tout ça !!!!

 

 

Additifs par ordre de dangerosité.

 

 
Sans danger
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dangereux

À quoi ça sert ?
Les additifs alimentaires sont des ingrédients ajoutés aux aliments afin d'en améliorer les qualités.
Ils peuvent avoir de nombreuses fonctions differentes. Pour simplifier la recherche, je les ai classés en 9 familles qui correspondent aux fonctions les plus courantes.

Légende
Le niveau de danger estimé des additifs est marqué à l'aide des icones suivantes Niveau 0Niveau 1Niveau 2Niveau 3Niveau 4Niveau 5.

Les effets sur la santé sont nombreux :

- infertilité chez les hommes (en complément des différents ondes wifi, 3g, portables ...)

- hyperactivité chez les enfants

- cancers

- fausses couches

- allergies

- prise de poids

- trous de mémoire

- insomnie

- problèmes de croissance

- problèmes de foie ou de reins

(Dans quasiment tous les plats préparés on retrouve des additifs)

 

Voici la liste des additifs très dangereux pour la santé et maladies associées : http://www.naturopathe-courbevoie.com/uploads/additifs-alim.pdf

n.b. : ma femme, avant que l'on change nos comportements alimentaires, a trouvé sur un paquet de nouilles chinoises 19 E différents, on a halluciné dans trouver autant dans un si petit produit !!!

Arrêter de consommer des produits de multi-nationales

Il faut arrêter de se plaindre de la puissance des grands groupes et grandes marques si on continue d'en acheter, c'est ridicule !

Plus on achète de leurs produits, plus on les enrichie, plus on les rend puissants, plus ils fabriqueront des produits potentiellement dangereux pour notre santé, plus ils auront les pleins pouvoirs, plus ils contrôleront l'ensemble de l'alimentation (voir photo ci-dessous) et des biens que nous consommons aveuglément.

 

http://rouchkov-puzzle-secret.eklablog.com/accueil-c25638408

 

  NomFamille
E100
 
Curcumine Colorants Jaune
E100i
 
Curcumine Colorants Jaune
E100ii
 
Curcuma Colorants Jaune
E101
 
Vitamine G Colorants Jaune
E101i
 
Riboflavin Colorants Jaune
E101ii
 
Riboflavine 5'-phosphate Colorants Jaune
E101iii
 
Riboflavine de Bacillus subtilis Colorants Jaune
E130
 
Manascorubine Colorants Bleu
E140
 
Chlorophylle Colorants Vert
E141
 
Complexes cuivre-chlorophylles Colorants Vert
E141i
 
Complexes cupriques de chlorophylles Colorants Vert
E141ii
 
Sels de sodium et de potassium de complexes cupriques de chlorophyllines Colorants Vert
E150a
 
Caramel Colorants Brun
E150c
 
Caramel ammoniacal Colorants Brun
E153
 
Charbon végétal Colorants Noir
E160c
 
Paprika Colorants Orange
E160d
 
Lycopène Colorants Orange
E160di
 
Lycopène de synthèse Colorants Orange
E160dii
 
Lycopène de tomate Colorants Orange
E160diii
 
Lycopène de Blakeslea trispora Colorants Orange
E160e
 
Apocaroténal Colorants Rouge
E160f
 
Food orange 7 Colorants Orange
E161
 
Xanthophylle Colorants Jaune
E161a
 
Flavoxanthine Colorants Jaune
E161b
 
Lutéines Colorants Jaune
E161bi
 
Lutéines de Tagetes erecta Colorants Jaune
E161bii
 
Extraits de tagetes Colorants Jaune
E161c
 
Cryptoxanthine Colorants Jaune
E161d
 
Rubixanthine Colorants Jaune
E161e
 
Violaxanthine Colorants Jaune
E161f
 
Rhodoxanthine Colorants Jaune
E161j
 
Astaxanthin Colorants Rose
E162
 
Rouge de betterave Colorants Rouge
E163
 
Anthocyanes Colorants Rouge
E163ii
 
Extrait de peau de raisin Colorants Rouge
E163iii
 
Extrait de cassis Colorants Rouge
E163iv
 
Colorant du maïs pourpre Colorants Rouge
E163v
 
Colorant du chou rouge Colorants Rouge
E164
 
Jaune de gardénia Colorants Jaune
E165
 
Bleu de gardénia Colorants Bleu
E166
 
Bois de santal Colorants Rouge
E170
 
Carbonate de calcium Colorants Blanc
E170i
 
Carbonate de calcium Colorants Blanc
E170ii
 
Carbonate acide de calcium Colorants Blanc
E172
 
Oxydes de fer Colorants Diverses
E172i
 
Oxyde de fer, noir Colorants Noir
E172ii
 
Oxyde de fer, rouge Colorants Rouge
E172iii
 
Oxyde de fer, jaune Colorants Jaune
E175
 
Or Colorants Or
E180
 
Pigments rubine Colorants Rubis
E182
 
Orseille Colorants rouge violet
E200
 
Acide sorbique Conservateurs
E201
 
Sorbate de sodium Conservateurs
E202
 
Sorbate de potassium Conservateurs
E203
 
Sorbate de calcium Conservateurs
E234
 
Nisine Conservateurs
E262
 
Diacétate de sodium hydrogène Conservateurs
E262i
 
Acétate de sodium Conservateurs
E262ii
 
Diacétate de sodium Conservateurs
E263
 
Acétate de calcium Conservateurs
E270
 
Acide lactique Acidifiants
E290
 
Dioxyde de carbone Conservateurs
E297
 
Acide fumarique Acidifiants
E300
 
Vitamine C Anti-oxydants
E301
 
Ascorbate de sodium Anti-oxydants
E302
 
Ascorbate de calcium Anti-oxydants
E303
 
Ascorbate de potassium Anti-oxydants
E304
 
Palmitate d'ascorbyle Anti-oxydants
E305
 
Stéarate d'ascorbyle Anti-oxydants
E306
 
Vitamine E Anti-oxydants
E307
 
Alpha tocophérol Anti-oxydants
E307a
 
D-alpha-tocophérol Anti-oxydants
E307b
 
Tocophérol concentré Anti-oxydants
E307c
 
DL-alpha-tocophérol Anti-oxydants
E308
 
Gamma tocophérol Anti-oxydants
E309
 
Delta tocophérol Anti-oxydants
E311
 
Gallate d'octyle Anti-oxydants
E312
 
Gallate de dodécyle Anti-oxydants
E313
 
Gallate d'éthyle Anti-oxydants
E314
 
Résine de gaïac Anti-oxydants
E315
 
Acide érythorbique Anti-oxydants
E316
 
Erythorbate de sodium Anti-oxydants
E317
 
Erythorbate de potassium Anti-oxydants
E318
 
Erythorbate de calcium Anti-oxydants
E322
 
Lécithines Émulsifiants
E322i
 
Lécithine Émulsifiants
E322ii
 
Lécithine partiellement hydrolysée Émulsifiants
E323
 
Anoxomère Anti-oxydants
E325
 
Lactate de sodium Anti-oxydants
E326
 
Lactate de potassium Anti-oxydants
E327
 
Lactate de calcium Anti-oxydants
E328
 
Lactate d'ammonium Acidifiants
E329
 
Lactate de magnésium Acidifiants
E331
 
Citrates de sodium Acidifiants
E331i
 
Citrate biacide de sodium Acidifiants
E331ii
 
Citrate monoacide disodique Acidifiants
E331iii
 
Citrate trisodique Acidifiants
E332
 
Citrates de potassium Acidifiants
E332i
 
Citrate biacide de potassium Acidifiants
E332ii
 
Citrate tripotassique Acidifiants
E333
 
Citrate de calcium Acidifiants
E333i
 
Citrate de monocalcium Acidifiants
E333ii
 
Citrate de dicalcium Acidifiants
E333iii
 
Citrate de tricalcium Acidifiants
E334
 
Acide tartrique Acidifiants
E335
 
Tartrate de sodium Acidifiants
E335i
 
Tartrate monosodique Acidifiants
E335ii
 
Tartrate disodique Acidifiants
E336
 
Tartrate de potassium Acidifiants
E336i
 
Tartrate monopotassique Acidifiants
E336ii
 
Tartrate dipotassique Acidifiants
E337
 
Tartrate de potassium sodium Acidifiants
E339
 
Orthophosphate de sodium Anti-oxydants
E339i
 
Orthophosphate monosodique Anti-oxydants
E339ii
 
Orthophosphate disodique Anti-oxydants
E339iii
 
Orthophosphate trisodique Anti-oxydants
E340
 
Orthophosphate de potassium Anti-oxydants
E340i
 
Orthophosphate monopotassique Anti-oxydants
E340ii
 
Orthophosphate dipotassique Anti-oxydants
E340iii
 
Orthophosphate tripotassique Anti-oxydants
E341
 
Orthophosphate de calcium Acidifiants
E341i
 
Orthophosphate monocalcique Acidifiants
E341ii
 
Orthophosphate dicalcique Acidifiants
E341iii
 
Orthophosphate tricalcique Acidifiants
E342
 
Phosphate d'ammonium Acidifiants
E342i
 
Orthophosphate monoammonié Acidifiants
E342ii
 
Orthophosphate diammonié Acidifiants
E343
 
Phosphate de magnésium Acidifiants
E343i
 
Orthophosphate monomagnésien Acidifiants
E343ii
 
Orthophosphate dimagnésien Acidifiants
E343iii
 
Orthophosphate trimagnésien Acidifiants
E344
 
Citrate de lécithine Conservateurs
E345
 
Citrate de magnésium Acidifiants
E349
 
Malate d'ammonium Acidifiants
E350
 
Malate de sodium Acidifiants
E350i
 
Malate acide de sodium Acidifiants
E350ii
 
Malate de sodium Acidifiants
E351
 
Malate de potassium Acidifiants
E351i
 
Malate acide de potassium Acidifiants
E351ii
 
Malate de potassium Acidifiants
E352
 
Malate de calcium Acidifiants
E352i
 
Malate acide de calcium Acidifiants
E352ii
 
Malate de calcium Acidifiants
E353
 
Acide métatartrique Acidifiants
E354
 
Tartrate de calcium Acidifiants
E356
 
Adipate de sodium Acidifiants
E357
 
Adipate de potassium Acidifiants
E359
 
Adipate d'ammonium Acidifiants
E363
 
Acide succinique Acidifiants
E364
 
Succinates de sodium Acidifiants
E364i
 
Succinate monosodique Acidifiants
E364ii
 
Succinate disodique Acidifiants
E365
 
Fumarate de sodium Acidifiants
E366
 
Fumarate de potassium Acidifiants
E367
 
Fumarate de calcium Acidifiants
E368
 
Fumarate d'ammonium Acidifiants
E370
 
Heptonolactone Acidifiants
E380
 
Citrate de triammonium Acidifiants
E381
 
Citrate ammonium ferrique Divers
E383
 
Glycérophosphate de calcium Épaississants
E384
 
Citrate d'isopropyle Acidifiants
E387
 
Oxystéarine Anti-oxydants
E388
 
Acide thiodipropionique Anti-oxydants
E389
 
Thiodipropionate de dilauryle Anti-oxydants
E390
 
Thiodipropionate de distéaryle Anti-oxydants
E391
 
Acide phytique Conservateurs
E399
 
Lactobionate de calcium Émulsifiants
E400
 
Acide alginique Épaississants
E401
 
Alginate de sodium Épaississants
E402
 
Alginate de potassium Épaississants
E403
 
Alginate d'ammonium Épaississants
E404
 
Alginate de calcium Épaississants
E408
 
Glycane de levure de boulanger Épaississants
E410
 
Gomme de caroube Épaississants
E414
 
Gomme arabique Épaississants
E417
 
Gomme Tara Épaississants
E418
 
Gomme gellane Épaississants
E419
 
Gomme ghatti Épaississants
E424
 
Curdlan Épaississants
E426
 
Hémicellulose de soja Émulsifiants
E427
 
Gomme de cassia Émulsifiants
E428
 
Gélatine Épaississants
E429
 
Peptones Émulsifiants
E440
 
Pectines Épaississants
E440a
 
Pectine Épaississants
E440b
 
Pectine amidée Épaississants
E441
 
Gélatine Épaississants
E442
 
Phosphatides d'ammonium Émulsifiants
E444
 
Isobutyrate Acétate de saccharose Émulsifiants
E446
 
Succistéarine Émulsifiants
E450
 
Sels métalliques de diphosphates Émulsifiants
E450viii
 
Diphosphate dimagnésien Émulsifiants
E451
 
Triphosphates Acidifiants
E451i
 
Triphosphate pentasodique Acidifiants
E452
 
Polyphosphates Émulsifiants
E452v
 
Polyphosphate d'ammonium Émulsifiants
E452vi
 
Tripolyphosphate de sodium et de potassium Émulsifiants
E457
 
Alpha-cyclodextrine Émulsifiants
E458
 
Gamma-cyclodextrine Émulsifiants
E459
 
Bêta-cyclodextrine Émulsifiants
E467
 
Ethyl-hydroxyéthyl-cellulose Épaississants
E470
 
Sels d'acides gras (ayant pour base le calcium, le magnésium, le potassium, le sodium) Émulsifiants
E471
 
Monostéarine Émulsifiants
E472a
 
Acétoglycérides Émulsifiants
E472b
 
Lactoglycérides Émulsifiants
E472c
 
Citroglycérides Émulsifiants
E472d
 
Esters tartriques des mono- et diglycérides d'acides gras Émulsifiants
E472e
 
Esters monoacétyltartriques et diacétyltartriques des mono- et diglycérides d'acides gras Émulsifiants
E472f
 
Esters mixtes acétique et tartrique des mono- et diglycérides d'acides gras Émulsifiants
E472g
 
Monoglycérides succinyles Émulsifiants
E473
 
Esters de sucre Émulsifiants
E473a
 
Oligoesters de saccharose de type I et de type II Émulsifiants
E474
 
Glycérides de sucre Émulsifiants
E475
 
Esters polyglycériques d'acides gras Émulsifiants
E479
 
Huile de soja oxydée par chauffage avec des mono- et diglycérides d'acides gras Émulsifiants
E479b
 
Esters glycériques d'acides gras obtenus à partir d'huile de soja oxydée par chauffage Émulsifiants
E481
 
Stéaroyllactylate de sodium Émulsifiants
E481i
 
Stéaryl de sodium lactylé Émulsifiants
E481ii
 
Oléyl de sodium lactylé Émulsifiants
E482
 
Stéaroyllactate de calcium Émulsifiants
E482i
 
Stéaryl de calcium lactylé Émulsifiants
E482ii
 
Oléyl de calcium lactylé Émulsifiants
E483
 
Tartrate de stéaryle Divers
E484
 
Citrate de stéaryle Émulsifiants
E485
 
Stéaroylfumarate de sodium Émulsifiants
E486
 
Stéaroylfumarate de calcium Émulsifiants
E488
 
Mono- et di-glycérides éthoxyles Émulsifiants
E489
 
Ester de méthylglycoside d'huile de coco Émulsifiants
E491
 
Monostéarate de sorbitane Émulsifiants
E492
 
Tristéarate de sorbitane Émulsifiants
E493
 
Monolaurate de sorbitane Émulsifiants
E494
 
Monooléate de sorbitane Émulsifiants
E495
 
Monopalmitate de sorbitane Émulsifiants
E496
 
Trioléate de sorbitane Émulsifiants
E500
 
Carbonates de sodium Acidifiants
E500i
 
Carbonate de sodium Acidifiants
E500ii
 
Bicarbonate de sodium Acidifiants
E500iii
 
Sesquicarbonate de sodium Acidifiants
E501
 
Carbonates de potassium Acidifiants
E501i
 
Carbonate de potassium Acidifiants
E501ii
 
Bicarbonate de potassium Acidifiants
E502
 
Carbonates Acidifiants
E503
 
Carbonates d'ammonium Acidifiants
E503i
 
Carbonate d'ammonium Acidifiants
E503ii
 
Carbonate acide d'ammonium Acidifiants
E504
 
Carbonates de magnésium Acidifiants
E504i
 
Carbonate de magnésium Acidifiants
E504ii
 
Bicarbonate magnésium Acidifiants
E505
 
Carbonate ferreux Acidifiants
E512
 
Chlorure d'étain Anti-oxydants
E535
 
Ferrocyanure de sodium Divers
E536
 
Ferrocyanure de potassium Divers
E537
 
Hexacyanoman fer Divers
E538
 
Ferrocyanure de calcium Divers
E539
 
Thiosulfate de sodium Anti-oxydants
E540
 
Phosphate de calcium hydrogène Acidifiants
E542
 
Phosphate d'os Acidifiants
E544
 
Polyphosphates de calcium Acidifiants
E545
 
Polyphosphates d'ammonium Acidifiants
E546
 
Pyrophosphate de magnésium Divers
E550
 
Silicate de sodium Divers
E550i
 
Silicate de sodium Divers
E550ii
 
Métasilicate de sodium Divers
E552
 
Silicate de calcium Divers
E553
 
Silicate de magnésium Divers
E553i
 
Silicate de magnésium Divers
E553ii
 
Trisilicate de magnésium Divers
E570
 
Acide stéarique Acidifiants
E572
 
Stéarate de magnésium Épaississants
E575
 
Glucono-delta-lactone Acidifiants
E576
 
Gluconate de sodium Acidifiants
E577
 
Gluconate de potassium Acidifiants
E578
 
Gluconate de calcium Acidifiants
E579
 
Gluconate ferreux Divers
E580
 
Gluconate de magnésium Acidifiants
E585
 
Lactate ferreux Divers
E586
 
Hexylrésorcinol Anti-oxydants
E630
 
Acide inosinique Exhausteurs
E631
 
Inosinate disodique Exhausteurs
E632
 
Inosinate dipotassique Exhausteurs
E633
 
Inosinate de calcium Exhausteurs
E634
 
Ribonucléotides calciques Exhausteurs
E635
 
Ribonucléotide Na Exhausteurs
E637
 
Isomaltol Exhausteurs
E638
 
Aspartame de sodium Exhausteurs
E639
 
Alanine Exhausteurs
E640
 
Glycine Exhausteurs
E641
 
L-Leucine Exhausteurs
E642
 
Hydrochlorure de lysine Exhausteurs
E650
 
Acétate de zinc Exhausteurs
E900
 
Diméthicone Émulsifiants
E900a
 
Polydiméthylsiloxane Émulsifiants
E900b
 
Méthylphénylpolysiloxane Émulsifiants
E901
 
Cire d'abeille Divers
E902
 
Cire de candelilla Divers
E903
 
Cire de carnauba Divers
E904
 
Résine de shellac Divers
E906
 
Gomme Benjoin Divers
E907
 
Poly-1-décène hydrogéné Divers
E908
 
Cire son de riz Divers
E909
 
Cire de blanc de baleine Divers
E910
 
Esters de cires Divers
E911
 
Esters méthyliques d'acides gras Divers
E912
 
Ester de l'acide montanique Divers
E913
 
Lanoline Divers
E915
 
Ester de colophane Divers
E916
 
Iodate de calcium Divers
E918
 
Oxydes d'azote Divers
E919
 
Chlorure de nitrosyle Divers
E920
 
Lcystéine dérivés Divers
E922
 
Persulfate de potassium Divers
E923
 
Persulfate d'ammonium Divers
E927
 
Azoformamide Divers
E927b
 
Carbamide Divers
E928
 
Peroxyde de benzoyle Divers
E929
 
Peroxyde d'acétone Divers
E930
 
Peroxyde de calcium Divers
E938
 
Argon Divers
E939
 
Hélium Divers
E941
 
Azote Divers
E945
 
Chloropentafluoroéthane Divers
E946
 
Octafluorocyclobutane Divers
E948
 
Oxygène Divers
E949
 
Hydrogène Divers
E955
 
Sucralose Édulcorants
E956
 
Alitame Édulcorants
E957
 
Thaumatine Édulcorants
E959
 
Néohespéridine DC Édulcorants
E960
 
Stévia Édulcorants
E961
 
Neotame Édulcorants
E963
 
Tagatose Édulcorants
E964
 
Sirop de polyglycitol Édulcorants
E968
 
Erythritol Divers
E999
 
Extrait de quillaia Émulsifiants
E999i
 
Extrait de quillaia de type 1 Émulsifiants
E999ii
 
Extrait de quillaia de type 2 Émulsifiants
E1000
 
Acide cholique Émulsifiants
E1001
 
Sels et esters de choline Émulsifiants
E1001i
 
Acétate de choline Émulsifiants
E1001ii
 
Carbonate de choline Émulsifiants
E1001iii
 
Chlorure de choline Anti-oxydants
E1001iv
 
Citrate de choline Émulsifiants
E1001v
 
Tartrate de choline Émulsifiants
E1001vi
 
Lactate de choline Émulsifiants
E1100
 
Amylases Divers
E1101
 
Protéases Divers
E1101i
 
Protéase Divers
E1101ii
 
Papaïne Exhausteurs
E1101iii
 
Bromélaïne Divers
E1101iv
 
Ficine Divers
E1102
 
Glucose oxydase Anti-oxydants
E1103
 
Invertase Émulsifiants
E1104
 
Lipases Exhausteurs
E1202
 
Polyvinylpolypyrrolidone Divers
E1203
 
Alcool polyvinylique Divers
E1204
 
Pullulan Divers
E1505
 
Citrate de triéthyle Émulsifiants
E1517
 
Diacétate de glycéryle Divers
E101a
 
Vitamine B2 Colorants Jaune
E161g
 
Canthaxanthine Colorants Orange
E161h
 
Zéaxanthines Colorants Orange-Rouge
E161hi
 
Zéaxanthine de synthèse Colorants Orange-Rouge
E161hii
 
Zéaxanthine riche en extrait de Tagetes erecta Colorants Orange-Rouge
E161i
 
Citranaxanthin Colorants
E174
 
Argent Colorants Métal
E181
 
Tanins Colorants Rouge
E235
 
Pimaricine Conservateurs
E264
 
Acétate d'ammonium Acidifiants
E330
 
Acide citrique Acidifiants
E355
 
Acide adipique Acidifiants
E405
 
Alginate de propylène glycol Épaississants
E406
 
Agar agar Épaississants
E409
 
Arabinogalactane Épaississants
E412
 
Gomme de Guar Épaississants
E413
 
Gomme adragante Épaississants
E415
 
Gomme xanthane Épaississants
E416
 
Gomme karaya Épaississants
E420
 
Sorbitol Édulcorants
E420i
 
Sorbitol Édulcorants
E420ii
 
Sirop de sorbitol Édulcorants
E425
 
Konjac Épaississants
E445
 
Gomme ester Émulsifiants
E460
 
Celluloses Émulsifiants
E460i
 
Gel de cellulose Émulsifiants
E460i
 
Cellulose microcristalline Émulsifiants
E460ii
 
Cellulose en poudre Émulsifiants
E461
 
Méthylcellulose Émulsifiants
E462
 
Ethylcellulose Émulsifiants
E463
 
Hydroxypropylcellulose Épaississants
E464
 
Hydroxypropylméthylcellulose Épaississants
E465
 
Ethylméthylcellulose Épaississants
E466
 
Gomme de cellulose Épaississants
E468
 
Carboxyméthylcellulose de sodium réticulée Émulsifiants
E469
 
Carboxyméthylcellulose hydrolysée par voie enzymatique Épaississants
E470i
 
Sels d'acides gras de calcium, potassium et sodium Acidifiants
E470ii
 
Sels d'acides gras de magnésium Émulsifiants
E477
 
Polyricinoléate de propylène glycol Émulsifiants
E478
 
Esters glycéroliques et propylène - glycoliques d'acides gras lactyles Émulsifiants
E480
 
Sulfosuccinate dioctylique de sodium Émulsifiants
E487
 
Laurylsulfate de sodium Émulsifiants
E507
 
Acide hydrochlorique Acidifiants
E508
 
Chlorure de potassium Épaississants
E509
 
Chlorure de calcium Épaississants
E511
 
Chlorure de magnésium Épaississants
E514
 
Sulfate de sodium Acidifiants
E515
 
Sulfate de potassium Acidifiants
E516
 
Sulfate de calcium Divers
E517
 
Sulfate d'ammonium Divers
E518
 
Sulfate de magnésium Épaississants
E524
 
Hydroxyde de sodium Acidifiants
E525
 
Hydroxyde de potassium Acidifiants
E526
 
Hydroxyde de calcium Acidifiants
E527
 
Hydroxyde d'ammonium Acidifiants
E528
 
Hydroxyde de magnésium Acidifiants
E529
 
Oxyde de calcium Acidifiants
E530
 
Oxyde de magnésium Acidifiants
E541
 
Acide aluminoisodique Acidifiants
E541i
 
Phosphate de sodium-aluminium acide Acidifiants
E541ii
 
Phosphate de sodium-aluminium basique Acidifiants
E551
 
Oxyde de silicium Divers
E553iii
 
Talc Divers
E554
 
Silicate d'aluminium et sodium Divers
E555
 
Silicate d'aluminium et potassium Divers
E556
 
Silicate d'aluminium et calcium Divers
E557
 
Silicate de zinc Divers
E558
 
Bentonite Divers
E560
 
Silicate de potassium Divers
E574
 
Acide gluconique Acidifiants
E636
 
Maltol Exhausteurs
E905c
 
Cire de pétrole Divers
E905ci
 
Cire microcristalline Divers
E905cii
 
Cire de paraffine Divers
E917
 
Iodate de potassium Divers
E921
 
Cystine Divers
E942
 
Protoxyde d'azote Divers
E943a
 
Butane Divers
E943b
 
Isobutane Divers
E944
 
Propane Divers
E953
 
Isomalt Édulcorants
E958
 
Glycyrrhizine Édulcorants
E965
 
Maltitol Édulcorants
E965i
 
Maltitol Édulcorants
E965ii
 
Sirop de maltitol Édulcorants
E966
 
Lactitol Édulcorants
E967
 
Xylitol Édulcorants
E1200
 
Polydextrose Épaississants
E1518
 
Triacétate de glycéryle Divers
E160a
 
Provitamine A Colorants Orange
E160ai
 
Bêta-carotènes de synthèse Colorants Orange
E160aii
 
Bêta-carotènes de légumes Colorants Orange
E160aiii
 
Bêta-carotènes de Blakeslea trispora Colorants Orange
E160aiv
 
Bêta-carotènes d'algues Colorants Orange
E233
 
Thiabendazole Conservateurs
E241
 
Gomme gaïac Conservateurs
E243
 
Arginate d'éthyle laurique Conservateurs
E249
 
Nitrite de potassium Conservateurs
E250
 
Nitrite de sodium Conservateurs
E260
 
Acide acétique Conservateurs
E261
 
Diacétate de potassium Conservateurs
E261i
 
Acétate de potassium Conservateurs
E261ii
 
Diacétate de potassium Conservateurs
E265
 
Acide déhydracétique Conservateurs
E266
 
Déhydroacétate de sodium Conservateurs
E280
 
Acide propionique Conservateurs
E281
 
Propionate de sodium Conservateurs
E282
 
Propionate de calcium Conservateurs
E283
 
Propionate de potassium Conservateurs
E296
 
Acide malique Acidifiants
E324
 
Ethoxyquine Anti-oxydants
E338
 
Acide phosphorique Acidifiants
E375
 
Vitamine B3 Divers
E407
 
Carraghénanes Épaississants
E407a
 
Algues Eucheuma transformées Épaississants
E510
 
Chlorure d'ammonium Divers
E905
 
Paraffines Divers
E905a
 
Huile minérale de qualité alimentaire Divers
E905b
 
Vaseline Divers
E914
 
Cire de polyéthylène oxydée Divers
E102
 
Tartrazine Colorants Jaune
E107
 
Jaune 2G Colorants Jaune
E120
 
Cochenille Colorants Rouge
E121
 
Orseille orcéine Colorants Rouge
E122
 
Carmoisine Colorants Rouge
E125
 
Écarlate GN Colorants Rouge
E126
 
Ponceau 6R Colorants Rouge
E129
 
Rouge allura AC Colorants Rouge
E131
 
Bleu patenté V Colorants Bleu
E132
 
Indigotine Colorants Bleu
E133
 
Bleu brillant FCF Colorants Bleu
E142
 
Vert brillant BS Colorants Vert
E150b
 
Caramel sulfité Colorants Brun
E150d
 
Caramel au sulfite d'ammonium Colorants Brun
E151
 
Noir brillant BN Colorants Noir
E154
 
Brun FK Colorants Brun
E155
 
Brun chocolat HT Colorants Brun
E160b
 
Roccou Colorants Orange
E160bi
 
Extraits d'annato à base de bixine Colorants Orange
E160bii
 
Extraits d'annato à base de norbixine Colorants Orange
E171
 
Bixyde de Titane Colorants Blanc
E209
 
Para-Hydroxybenzoate d'hépthyle Conservateurs
E210
 
Acide benzoïque Conservateurs
E211
 
Benzoate de sodium Conservateurs
E212
 
Benzoate de potassium Conservateurs
E213
 
Benzoate de calcium Conservateurs
E214
 
Éthylparabène Conservateurs
E215
 
Éthylparabène sodique Conservateurs
E216
 
Propylparabène Conservateurs
E217
 
Propylparabène sodique Conservateurs
E218
 
Methylparabène Conservateurs
E219
 
Methylparabène sodique Conservateurs
E220
 
Dioxyde de soufre Conservateurs
E221
 
Sulfite de sodium Conservateurs
E222
 
Bisulfite de sodium Acidifiants
E223
 
Disulfite de sodium Conservateurs
E224
 
Disulfite de potassium Conservateurs
E225
 
Sulfite de potassium Conservateurs
E226
 
Sulfite de calcium Conservateurs
E227
 
Sulfite acide de calcium Conservateurs
E228
 
Sulfite acide de potassium Conservateurs
E239
 
Hexaméthyline tétramine Conservateurs
E242
 
Dicarbonate de diméthyle Conservateurs
E251
 
Salpêtre du Chili Conservateurs
E252
 
Nitrate de potassium Conservateurs
E284
 
Acide borique Conservateurs
E285
 
Borax Conservateurs
E321
 
Butylhydroxytoluène Anti-oxydants
E411
 
Gomme d'avoine Acidifiants
E421
 
Mannitol Édulcorants
E422
 
Glycérol Divers
E430
 
Stéarate de polyoxyéthylène 8 Émulsifiants
E431
 
Polyoxyl 40 stéarate Émulsifiants
E432
 
Polysorbate 20 Émulsifiants
E433
 
Polysorbate 80 Émulsifiants
E434
 
Polysorbate 40 Émulsifiants
E435
 
Polysorbate 60 Émulsifiants
E436
 
Polysorbate 65 Émulsifiants
E450i
 
Diphosphate disodique Émulsifiants
E450ii
 
Diphosphate trisodique Émulsifiants
E450iii
 
Diphosphate tétrasodique Émulsifiants
E450iv
 
Diphosphate dipotassique Émulsifiants
E450v
 
Diphosphate tétrapotassique Émulsifiants
E450vi
 
Diphosphate dicalcique Émulsifiants
E450vii
 
Pyrophosphate de calcium acide Émulsifiants
E450vii
 
Diphosphate biacide de calcium Émulsifiants
E451ii
 
Triphosphate pentapotassique Acidifiants
E452i
 
Sel de Graham Émulsifiants
E452i
 
Polyphosphate de sodium Émulsifiants
E452ii
 
Sel de Kurrol Émulsifiants
E452ii
 
Polyphosphate de potassium Émulsifiants
E452iii
 
Polyphosphate calco-sodique Émulsifiants
E452iii
 
Polyphosphate de sodium-calcium Émulsifiants
E452iv
 
Métaphosphate de calcium Émulsifiants
E476
 
Polyricinoléate de polyglycérol Émulsifiants
E513
 
Acide sulfurique Acidifiants
E620
 
Acide glutamique Exhausteurs
E621
 
Glutamate monosodique Exhausteurs
E622
 
Glutamate monopotassique Exhausteurs
E623
 
Diglutamate de calcium Exhausteurs
E624
 
Glutamate d'ammonium Exhausteurs
E625
 
Diglutamate de magnésium Exhausteurs
E626
 
Acide guanylique Exhausteurs
E627
 
Guanylate de Sodium Exhausteurs
E628
 
Guanylate de Potassium Exhausteurs
E629
 
Guanylate de Calcium Exhausteurs
E905d
 
Huile minérale, viscosité élevée Divers
E905e
 
Huile minérale, viscosité moyenne et faible catégorie I Divers
E905f
 
Huile minérale, viscosité moyenne et faible catégorie II Divers
E905g
 
Huile minérale, viscosité moyenne et faible catégorie III Divers
E927a
 
Azodicarbonamide Divers
E940
 
Dichlorodifluorométhane Divers
E950
 
Acésulfate de potassium Édulcorants
E954
 
Saccharine Édulcorants
E954i
 
Saccharine de sodium Édulcorants
E954ii
 
Saccharine de calcium Édulcorants
E954iii
 
Saccharine de potassium Édulcorants
E954iv
 
Saccharine de sodium Édulcorants
E962
 
Sel d'aspartame acésulfame Édulcorants
E1105
 
Lysozyme Conservateurs
E1201
 
Polyvinylpyrrolidone Épaississants
E1400
 
Dextrines, amidon torréfié Épaississants
E1401
 
Amidon traité aux acides Épaississants
E1402
 
Amidon traité aux alcalis Épaississants
E1403
 
Amidon blanchi Épaississants
E1404
 
Amidon oxydé Épaississants
E1405
 
Amidons traités aux enzymes Épaississants
E1410
 
Phosphate d'amidon Épaississants
E1411
 
Glycérol de diamidon Épaississants
E1412
 
Phosphate de diamidon Épaississants
E1413
 
Phosphate de diamidon phosphaté Épaississants
E1414
 
Phosphate de diamidon acétylé Épaississants
E1420
 
Amidon acétylé Épaississants
E1421
 
Amidon acétylé à acétate de vinyle Épaississants
E1422
 
Adipate de diamidon acétylé Épaississants
E1423
 
Glycérol de diamidon acétylé Épaississants
E1440
 
Amidon Hydroxypropylé Épaississants
E1442
 
Phosphate de diamidon hydroxypropylé Épaississants
E1443
 
Glycérol de diamidon hydroxypropylé Épaississants
E1450
 
Octényle succinate d'amidon sodique Épaississants
E1451
 
Amidon oxydé acétylé Épaississants
E1452
 
Octényl succinate d'amidon d'aluminium Émulsifiants
E1503
 
Huile de ricin Divers
E1519
 
Alcool benzylique Divers
E1520
 
Propylène glycol Divers
E1521
 
Polyéthylène-glycol Divers
E104
 
Jaune de quinoléine Colorants Jaune
E110
 
Jaune orangé S Colorants Orange
E123
 
Amarante Colorants Rouge
E127
 
Erythrosine Colorants Rouge
E152
 
Noir de carbone Colorants Noir
E230
 
Diphényle Conservateurs
E231
 
Orthophénylphénol Conservateurs
E232
 
Orthophénylphénate de sodium Conservateurs
E236
 
Acide formique Conservateurs
E237
 
Formiate de sodium Conservateurs
E238
 
Formiate de calcium Conservateurs
E310
 
Gallate de propyle Anti-oxydants
E319
 
BHQT Conservateurs
E320
 
Buthylhydroxyanisol Anti-oxydants
E385
 
Calcium-dinatrium-EDTA Anti-oxydants
E443
 
Huile végétale bromée Émulsifiants
E519
 
Sulfate de cuivre II Divers
E520
 
Sulfate d'aluminium Épaississants
E521
 
Sulfate d'aluminium sodique Épaississants
E522
 
Sulfate d'aluminium potassique Acidifiants
E523
 
Sulfate d'aluminium ammonique Épaississants
E559
 
Kaolin Divers
E925
 
Chlore Divers
E951
 
Aspartame Édulcorants
E103
 
Chrysoïne S Colorants Jaune
E111
 
Orange CGN Colorants Orange
E124
 
Ponceau 4R Colorants Rouge
E128
 
Rouge 2G Colorants Rouge
E173
 
Aluminium Colorants Métal
E952
 
Acide cyclamique et ses sels de Na et de Ca Édulcorants
E952i
 
Acide cyclamique Édulcorants
E952ii
 
Cyclamate de calcium Édulcorants
E952iii
 
Cyclamate de potassium Édulcorants
E952iv
 
Cyclamate de sodium Édulcorants
E143
 
Vert solide FCF Colorants Vert
E240
 
Formaldéhyde Conservateurs
E386
 
Ethylène-diamine-tétra-acètate disodique Anti-oxydants
E924
 
Bromate de potassium Divers
E924a
 
Bromate de potassium Divers
E924b
 
Bromate de calcium Divers
E926
 
Oxde de chlorine

 

 NomFamille
Oui E260
 
Acide acétique Conservateurs
Oui E261
 
Diacétate de potassium Conservateurs
Oui E261i
 
Acétate de potassium Conservateurs
Oui E261ii
 
Diacétate de potassium Conservateurs
Oui E262
 
Diacétate de sodium hydrogène Conservateurs
Oui E262i
 
Acétate de sodium Conservateurs
Oui E262ii
 
Diacétate de sodium Conservateurs
Oui E263
 
Acétate de calcium Conservateurs
Oui E290
 
Dioxyde de carbone Conservateurs
Parfois E200
 
Acide sorbique Conservateurs
Parfois E201
 
Sorbate de sodium Conservateurs
Parfois E202
 
Sorbate de potassium Conservateurs
Parfois E203
 
Sorbate de calcium Conservateurs
Parfois E210
 
Acide benzoïque Conservateurs
Parfois E211
 
Benzoate de sodium Conservateurs
Parfois E212
 
Benzoate de potassium Conservateurs
Parfois E213
 
Benzoate de calcium Conservateurs
Parfois E214
 
Éthylparabène Conservateurs
Parfois E215
 
Éthylparabène sodique Conservateurs
Parfois E216
 
Propylparabène Conservateurs
Parfois E218
 
Methylparabène Conservateurs
Parfois E219
 
Methylparabène sodique Conservateurs
Parfois E220
 
Dioxyde de soufre Conservateurs
Parfois E221
 
Sulfite de sodium Conservateurs
Parfois E223
 
Disulfite de sodium Conservateurs
Parfois E224
 
Disulfite de potassium Conservateurs
Parfois E225
 
Sulfite de potassium Conservateurs
Parfois E226
 
Sulfite de calcium Conservateurs
Parfois E227
 
Sulfite acide de calcium Conservateurs
Parfois E228
 
Sulfite acide de potassium Conservateurs
Parfois E230
 
Diphényle Conservateurs
Parfois E231
 
Orthophénylphénol Conservateurs
Parfois E233
 
Thiabendazole Conservateurs
Parfois E234
 
Nisine Conservateurs
Parfois E235
 
Pimaricine Conservateurs
Parfois E239
 
Hexaméthyline tétramine Conservateurs
Parfois E242
 
Dicarbonate de diméthyle Conservateurs
Parfois E249
 
Nitrite de potassium Conservateurs
Parfois E250
 
Nitrite de sodium Conservateurs
Parfois E251
 
Salpêtre du Chili Conservateurs
Parfois E252
 
Nitrate de potassium Conservateurs
Parfois E265
 
Acide déhydracétique Conservateurs
Parfois E266
 
Déhydroacétate de sodium Conservateurs
Parfois E280
 
Acide propionique Conservateurs
Parfois E281
 
Propionate de sodium Conservateurs
Parfois E282
 
Propionate de calcium Conservateurs
Parfois E283
 
Propionate de potassium Conservateurs
Parfois E284
 
Acide borique Conservateurs
Parfois E285
 
Borax Conservateurs
Parfois E319
 
BHQT Conservateurs
Parfois E1105
 
Lysozyme Conservateurs
Non E217
 
Propylparabène sodique Conservateurs
Non E232
 
Orthophénylphénate de sodium Conservateurs
Non E236
 
Acide formique Conservateurs
Non E237
 
Formiate de sodium Conservateurs
Non E238
 
Formiate de calcium Conservateurs
Non E240
 
Formaldéhyde Conservateurs
Ne sais pas E209
 
Para-Hydroxybenzoate d'hépthyle Conservateurs
Ne sais pas E241
 
Gomme gaïac Conservateurs
Ne sais pas E243
 
Arginate d'éthyle laurique Conservateurs
Ne sais pas E344
 
Citrate de lécithine Conservateurs
Ne sais pas E391
 
Acide phytique Conservateurs

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