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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
republique
14 juillet 2016

La société de l’athéisme radical dans l'Eglise du consumèrisme

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L’exigence, il y a un peu plus d’un siècle, de la séparation de l’Église et de l’État dériva rapidement vers une volonté pure et simple d’extraire la société française des carcans religieux qui étaient les siens depuis des siècles.
Mais à mesure qu’émergeait la société de l’athéisme radical qui devait constituer le terreau de la République laïque, une autre tendance commença à se développer et à s’approprier cet « espace spirituel » laissé vacant : le consumérisme.

Ce constat semble à première vue assez exagéré, mais la réalité nous montre tous les signes d’un phénomène qui n’est plus seulement économique ou social, mais qui tend à devenir religieux tant la société apparaît imprégnée d’une ferveur quasi-mystique, bien qu’encore latente.

Si l’on s’intéresse de plus près à l’étymologie même de l’athéisme, on comprend davantage le glissement qui a pu s’opérer : athéisme c’est l’absence de theos, de Dieu. Mais cela ne veut pas dire l’absence de religion. Ainsi, au bout d’un processus long de plusieurs décennies, la société est parvenue à se purger de Dieu, et de l’Église. Mais en aucun elle n’a réussi dans le même temps à supprimer le besoin de religion, de spiritualité, qui dort en chacun de nous, et pour cause : ce besoin est fondamental et constitue une part indissociable de chaque individu.
L’individu ressent un besoin de spirituel, mais surtout d’une éthique, d’une morale, découlant d’une spiritualité organisée. La disparition de l’influence de l’Église, l’effacement de la morale traditionnelle catholique, et l’incapacité de la République à combler ce déclin des instances spirituelles classiques fut à l’origine d’une mutation sans précédent de la société, découlant directement du capitalisme et de la publicité qui l’anime.

Ainsi, ce qui semble impensable a eu lieu : la consommation a pris cette place que la République n’a pas réussi à occuper. Le culte de Dieu, et de la spiritualité, s’effaça. La philosophie, l’éthique chrétienne qui était associée à cette spiritualité connut le même sort, et nous nous sommes acheminés vers une société où aucune « morale officielle » n’était en vigueur, où l’individu n’était ni citoyen, ni croyant. Au fil des générations, après des dizaines d’années de matraquage publicitaire et de conditionnement psychologique, l’individu devint ce à quoi une société entière le destinait : un consommateur. L’acte d’achat fut non seulement érigé en norme, mais presque en culte.
C’est alors tout un modèle normatif, athéiste mais religieux, qui s’imposa au fil des années, et avec lui de nouvelles valeurs exacerbées, celles de l’individualisme, de l’égocentrisme, de l’ostentation, de la possession, et d’une certaine forme de discrimination méprisante envers les profanes thésauristes, et envers ceux qui restent fidèles aux anciennes idoles morales et traditionnelles.

La dévotion pour de simples objets s’inscrit dès l’enfance où, dans un cercle vicieux, l’amour des parents envers leurs enfants se mesure à l’aune du nombre de cadeaux, et de leur prix, sous le sapin de Noël.
Mais en réalité, cette dévotion ne porte pas sur les objets proprement dits, mais sur l’univers symbolique et les signes qui y sont associés. Telles des reliques des temps modernes, la possession de ces objets s’apparente à la possession d’une fraction d’un mythe omniprésent et collectif, intégralement artificiel.

Les nouveaux temples sont ces centres commerciaux où d’immenses processions d’individus s’agitent dans un élan commun vers cet acte d’achat qui valorise le bon consommateur, comme autrefois la présence à la messe valorisait le bon croyant. Les publicités, omniprésentes, sont comme des appels quotidiens à la prière et rappellent à chacun la philosophie en vigueur, à laquelle il faut non seulement souscrire, sous peine d’une insidieuse exclusion sociale, mais qu’il faut en plus légitimer en consommant et, surtout, en arborant cet acte d’achat comme signe de réussite sociale.

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Pour se faire une idée de la situation, il suffit d’observer ces scènes stupéfiantes qui se déroulent lors de l’ouverture des grands magasins pour ce rite récurrent de consommation massive et collective que ce sont les soldes : on y voit courir des femmes, prêtes à se battre et à se piétiner pour des morceaux de tissus, prêtes à n’importe quelles violences pour dénicher « une bonne affaire » avant les autres. Ces scènes n’évoquent-elles pas une forme de fanatisme ? Et l’objet de ce fanatisme n’est pas la possession de quelques morceaux de tissus disponible tout le reste de l’année, mais plutôt la volonté de se distinguer au cours d’un rite religieux en exprimant de la façon la plus violente possible sa dévotion à la religion consumériste, en montrant fiévreusement au collectif son appartenance au modèle normatif dominant.

Nous assistons ces dernières années à un renforcement de ce culte consumériste, sous l’œil de l’oligarchie politico-médiatique qui n’hésite pas à mettre en avant ce phénomène comme un signe de progrès social qu’il faut soutenir, comme en témoigne d’ailleurs l’utilisation récurrente du terme « pouvoir d’achat ».
En réalité, ce nouveau culte va clairement à l’encontre de l’effort de Civilisation en introduisant une nouvelle philosophie, de nouvelles valeurs a-morales intégralement opposées aux valeurs traditionnelles sans lesquelles aucune société humaine n’aurait put émerger ni se développer.

C’est donc une voie de « décivilisation » que nous empruntons, sous le double effet du déclin de la morale et de la spiritualité traditionnelle d’une part, et de l’émergence d’un culte athéiste et consumériste d’autre part.
Par conséquent, il n’est pas de lutte intelligente contre le capitalisme et ses dérivés qui ne soit dans le même temps un combat pour la morale et les fondements spirituels historiques de notre nation.

 

Vincent Vauclain,

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23 juillet 2015

réunion secrète : Des francs-maçons s expriment devant l ONU

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CLIPSAS de déclaration écrite – ECOSOC 2015
«Comment comprendre la notion de progrès en vue de permettre un développement durable ce qui contribue à un sentiment de solidarité sociale?
Introduction
Au cours des 50 dernières années, les humains ont multiplié par 2, 4, 10 ou plus, leur population, leur physique possessions, et le flux de marchandises et de l’énergie qu’ils utilisent. Et l’humanité espère que cette croissance va continuer.
En effet, beaucoup de gens pensent que la croissance permet également de fournir les ressources nécessaires à la
la protection et l’amélioration de l’environnement. Mais, si la croissance a été en mesure de résoudre certains problèmes,
il peut en créer d’autres.
Nos sociétés sont trop dépendants des énergies fossiles, et de rencontrer les limites de notre monde. Le exponentielle
la croissance de la demande est devenu synonyme de marchandises superflues destructrices inutiles. L’économie doit évidemment avoir une place dans nos sociétés, mais juste une petite place. Et malheureusement,
l’économie a désormais pris toute la place; Néanmoins, l’humanité ne peut pas être à son service.
D’ailleurs, toute l’histoire enregistrée de notre espèce a eu lieu dans la période géologique appelée Holocène
– Le bref intervalle qui remonte à 10.000 ans. Mais nos actions collectives nous ont apporté dans Uncharted
territoire en moins de 250 ans! Un nombre croissant de scientifiques pense que nous sommes entrés dans une nouvelle
époque géologique qui a besoin d’un nouveau nom – l’Anthropocène – qui est une formation géologique informelle
terme chronologique pour l’époque proposé qui a commencé lorsque les activités humaines et la révolution industrielle a
eu un impact global significatif sur les écosystèmes de la Terre.
Depuis les années 1970, la crise est régulièrement au centre de toutes les politiques et tous les discours médiatiques. la dernière
conséquences du néolibéralisme conduisent à des plans d’austérité qui renforcent les inégalités sociales. La «crise» est le
la société de la croissance dans son incapacité à imaginer des alternatives à la productivité élevée et le capitalisme, qui sont
les causes de la crise. «Décroissance soutenable» est aussi un moyen de sortir de la crise sociale, économique et écologique
affectant nos sociétés.
reconventionnelles de la décroissance
Le développement durable est une idéologie réformiste qui ne remet pas en cause le principe de l’économie
croissance et maintient l’espoir qu’il est possible de concilier l’accumulation capitaliste, justice sociale et
préservation de la planète. Malheureusement, depuis les années 70, en dépit de la qualité de l’analyse et de la pertinence de la
des propositions, des discussions, des réflexions et des pratiques ne conduisent pas à la réorientation souhaitée. Le Western
modèle de société est insupportable en tant que telle, il est urgent d’arrêter d’essayer de l’exporter vers le reste du monde,
en particulier dans les sociétés du tiers monde.
De l’autre côté, les options technologiques ne entrer dans un territoire terriblement incertaine. Une nouvelle technologique
matrice énergétique est une invention rare dans l’histoire de l’humanité. Et il n’y a aucune garantie qu’une nouvelle
la technologie durable est sur ​​le point d’apparaître. Imaginaire démiurgique Les scientifiques face à la loi de l’entropie. La
fin de l’ère industrielle peut être retardée en raison de l’évolution technologique, mais le miracle technologique
ne sera probablement pas se produire.
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Et enfin, le trans-humanisme, ce projet prométhéen axée sur la performance de la création d’un homme nouveau
existe déjà. Cette réinventé l’homme serait capable de survivre et de prospérer dans un polluée et socialement,
monde écologiquement dégradés. En attendant, le lecteur technophile qui nous ronge vient avec:
- une externalisation de notre capacité cognitive dans les machines;
- un moyen d’empêcher les craintes, la solitude et l’abandon grâce au réseau;
- et enfin, la technologie remplit les interstices de nos doutes existentiels.
En fin de compte, la technologie nous donne l’espoir de dépasser notre finitude et devient le bras armé de notre ancienne
désir de surmonter un dieu, et ainsi être en parfait contrôle de notre nature et de la nature. Le transhumanisme
donne l’homme la possibilité d’externaliser dans la technique tout ce que l’homme se sent pour être un handicap. et le
religiosité sordide de transhumanisme est enfin demandé de nous éloigner de vieillissement et de nous libérer de la mort.
L’augmentation de la capacité humaine par la technique sera payé avec une diminution de notre puissance humaine et
une forme de dévitalisation de l’humain. Ce saut de mutation de l’humanité serait une excroissance de
la bio-évolution. Mais la prudence éthique et morale d’un individu émancipé reste largement
Interrogé par un tel leader humanité d’approche dans des territoires inconnus et dangereux.
Ce retrait contre l’humanité peut-être déjà sur le point de réussir. Pendant ce temps, le plus visible et
plus résultat tangible est la transformation du monde réel, celui dans lequel nous vivons, comme une énorme poubelle
vider.
Décroissance durable, un moyen de sortir de la crise
Le coût du miracle industrielle réside dans le paradoxe d’un modèle de civilisation avec tant favorable
facteurs mais néanmoins impossible de mondialiser sans une faillite à l’échelle de la planète:
 Le dogme de consommer et de produire des sociétés de l’hémisphère Nord construit un sans âme
monde sans avenir;
 La crise du modèle de consommateur de la semelle hémisphère nord, basée sur l’utilisation de
désir pensé par Edward Bernays génère une crise à l’échelle planétaire;
 Le comportement impulsif des spéculateurs et des consommateurs crée une logique de « jetable », court
terme, et à la fin, un désinvestissement massif dans l’avenir.
Crise financière Post, la logique de l’infini « toujours plus » n’a pas encore fourni une solution à la plus
nécessités humaines de base. Et il est déraisonnable d’hypothéquer les ressources des générations futures suivantes
une logique individualiste.
La bifurcation essentielle à entrer dans l’Anthropocène est la rentabilité non durable des onéreux
machines de production, en se concentrant sur ​​la quantité plutôt que la qualité ou la durabilité des produits manufacturés.
En raison de l’absence de l’éthique et de l’intelligence généreuse dans la mise en œuvre de grandes innovations techniques
et de progrès, nous assistons à fragmentations d’une réalité, unitaire dans la nature, économique et financière
dysfonctionnements, et les nuisances dues au modèle dominant.
Décroissance durable est présenté comme un moyen de sortir de crises sociales, économiques et écologiques qui touchent notre
sociétés. Il est basé sur une idée forte: la croissance économique ne sont pas une solution, mais un problème qui doit donc
cesser de continuer.
Décroissance soutenable signifie un outil de la décolonisation de l’imaginaire visage à la religion de la croissance,
considérant que la crise économique continue et de nombreux économistes reconnaissent maintenant sa caractéristique permanente,
en plus de l’improbable retour invariant à la croissance durable comme solution.

Page 3
Ce terme, par opposition à «développement durable», ne sont pas facilement récupérable, et non éventuellement réutilisables
par le marketing, la publicité et la communication de la société de croissance. Temporaire, le mot
«Décroissance» persistera aussi longtemps que la religion de la croissance va continuer d’exister. «Décroissance» est le mot
donné à la transition d’une société de la croissance, à une société sans croissance, à une société post-croissance.
Parler de décroissance durable nous permet de dénoncer les incohérences de la croissance et à la question
cette «religion» particulier. L’objectif consiste à explorer et à mettre des limites, à la fois individuelles et collectives,
à l’excès. Cela ne signifie pas une quelconque croissance négative, mais une absence de croissance, en laissant la religion de
la croissance, d’une manière durable. Parce que tout ralentissement ne diminue pas, un ralentissement dans le 1/5 e
de l’humanité qui consomme 4/5 e de ressources est nécessaire pour permettre une accélération de l’autre 5.4 e
de l’humanité, dans une logique de développement durable.
Conclusion
Décroissance soutenable ne signifie pas une quelconque diminution de tous et pour tous, ou vers l’arrière. Décroissance durable
signifie que nous récupérons la religion toxiques de l’économie, nous protéger de la peur du lendemain, la peur de
L’autre. L’objectif est de construire une société capable de survivre pendant de nombreuses générations après nous, ce qui est suffisamment
clairvoyante, flexible et réfléchie pour éviter d’affaiblir les systèmes physiques et sociaux qui sous-tendent notre
société.
Destructeur, injuste et aliénante. Ce sont les accusations portées contre la croissance. Ces critiques sont fondées sur
les valeurs fondamentales de la modernité occidentale: Liberté, Égalité, Fraternité. Liberté n’a rien à voir avec
l’égoïsme prônée par les tenants du libéralisme économique. En outre, la préoccupation pour l’égalité
visant non seulement la génération actuelle des êtres humains; il est étendu aux générations futures et d’autres
les êtres vivants, animaux en particulier. Ainsi, ce sera l’occasion d’embrasser collectivement au sein de la Fraternité,
nos propres normes, nos propres lois. Le désir de préserver «l’amour du monde» remet en question la
anthropocentrique caractéristique de la modernité occidentale.
Parce que les francs-maçons apporter des réponses dans le domaine philosophique, apte à favoriser l’éveil de
L’humanité, en réponse à la liberté de conscience, nous appelons la communauté internationale à radicalement
laissant derrière les modèles de sociétés fondées sur la croissance que, indépendamment de ses convictions politiques, et
inventer de nouveaux chemins pour vivre ensemble, dans une véritable démocratie, respectueux des valeurs d’égalité et de liberté,
basée sur le partage et la coopération, et suffisamment simple, matériellement, pour être durable.
CLIPSAS francs-maçons exhortons tous les États membres à promouvoir dès le départ d’un nouveau modèle économique en évitant
la «erreur» de notre modèle basé sur la consommation.
 Eviter l’application d’une commercialisation qui renforce un mode uniforme de vie et de pensée processus;
Eviter la montée d’un système ultra-libéral promotion de la domination de la spéculation à court terme
sans responsabilité éthique pour le long terme;
 Eviter la mondialisation d’un système consumériste qui provoque le gaspillage énorme que tout le monde maintenant
comprend insoutenable;
promouvoir de nouveaux modèles d’économies d’contribution contre un capitalisme financier devenu
spéculative et toxiques, bien que toujours séduisante.
Une décroissance soutenable choisi, au lieu d’une croissance négative imposée, est l’approche noble de revisiter
la notion de progrès en vue de permettre un développement durable qui contribue à un sentiment de sociale
Les membres du CLIPSAS :
Grand Orient de France

Fondateur/Rentré en Mai 2010

 Grand Orient de Belgique
Fondateur/Rentré en Mai 2008
Fondateur
 Grand Orient de Suisse
Fondateur/Rentré en Mai 2004
Fondateur
Fondateur
Fondateur
25/09/1970
08/02/1976
02/02/1979
 Grand Rite Malgache
13/03/1981
 Omega Grand Lodge of the State of New York
12/03/1982
 Grands Orient & Loge Unis du Cameroun
12/03/1982
11/03/1983
 Grand Orient du Congo
03/03/1984
09/03/1984
08/03/1985
08/03/1985
08/05/1985
 Grande Loge de Haïti
15/05/1987
15/05/1987
 Gran Oriente Latino Americano
15/05/1987
 Grand Bénin de la République du Bénin
13/05/1988
 Großloge Humanitas Austria
28/04/1989
 Grands Orient & Loge Associés du Congo
28/04/1989
28/04/1989
10/05/1991
10/05/1991
 Grande Eburnie
29/05/1992
12/05/1994
 Gran Loggia Massonica Femminile d’Italia
26/05/1995
26/05/1995
 Séréníssime Grand Orient de Grèce
17/05/1996
 Grande Loge de la Caraïbe
17/05/1997
17/05/1997
23/05/1998
15/04/2000
26/05/2001
26/05/2001
 Grande Loge Centrale du Liban
11/05/2002
 Grand Orient Mixte de Grèce
11/05/2002
 Grande Loja Unida de Pernambuco
11/05/2002
31/05/2003
31/05/2003
 Grande Loge de Cèdres
31/05/2003
 Grande Loge Symbolique Masculine d'Afrique
31/05/2003
 Grand Rite Malagasy Féminin
31/05/2003
 Gran Logia Femenina de Argentina 22/05/2004
 Grande Oriente Masónico Chileno
22/05/2004
14/05/2005

 Grande Loge Bet-El

14/05/2005
 Grande Loge Féminine de Roumanie
13/05/2006

 Gran Logia Benjamim Herrera

13/05/2006

 Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis

24/05/2008
 Gran Oriente de la Francmasonaria Mixta Universal 24/05/2008
 Grande Loge du Maroc 24/05/2008
 Gran Logia Constitucional del Perú 23/05/2009
 Gran Oriente Federal de la Republica Argentina 23/05/2009
 Gran Oriente de El Salvador 23/05/2009
 Gran Logia Hiram Habif 23/05/2009
 Gran Oriente de Rumania 23/05/2009
 Gran Logia Nacional Unida de Rumania 23/05/2009
 Federación Colombiana de Logias Masónicas 22/05/2010
 Grande Loja Feminina do Brasil 22/05/2010

 

 

° Zoom sur le CLIPSAS :

Né le 22 janvier 1961, le Centre de liaison et d'information des puissances maçonniques signataires de l'appel de Strasbourg est une organisation internationale d'obédiences maçonniques libérales.

 

Emus par l'intransigeance et les exclusives qu'ils estimaient abusives de certaines autres obédiences, le Grand Orient de France et onze autres puissances maçonniques lancèrent un appel à toutes les maçonneries du monde afin de les réunir dans le respect de leur souveraineté, de leurs rites et de leurs symboles.

 

Composé de 40 Obédiences représentant 21 pays, le CLIPSAS réunit les Franc-maçons du monde entier et étudie les problèmes relatifs à l’avenir de l’homme. Pour cela, il organise un colloque annuel afin d’examiner les questions posées par le monde moderne, lesquelles questions ont été au centre des discussions dans les obédiences membres pendant toute l’année. Ces rencontres de Francs-maçons de différents pays et cultures aboutissent à analyses inédites.

http://www.jlturbet.net/article-colloque-annuel-du-clipsas-a-strasbourg-du-19-au-21-mai-2011-73997312.html

22 mai 2014

La laïcité est d’essence satanique !

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"La Révolution est inspirée par Satan lui-même,l’édifice du christianisme "

  son but est de détruire de fond en comble

poignée de main de maçon et en haut les doigts comme baphomet liberté face aux lois divines

 

  

   S’il faut en croire les définitions, l’adjectif « laïque», s’opposerait à « clérical », désignant l’indépendance du pouvoir politique par rapport à toute autorité religieuse. Pour les Républicains français, venant de tout l’horizon de l’arc politique - de l’extrême gauche à l’extrême droite - le cléricalisme renverrait d’ailleurs, non directement à la religion, mais à la prétention des clercs de l’Eglise à régir la vie publique d’un État au nom de Dieu.

 Or la laïcité, loin de cette image caricaturale et fallacieuse, a été appliquée lors de la Révolution en pratique par un combat anticlérical farouche, violent et criminel, consistant non pas à séparer le pouvoir politique du fait religieux en tant que tel comme on le prétend mensongèrement, mais à détruire systématiquement l’influence de l’Église catholique au sein de la Nation.

I. La laïcité vise à la destruction de l’ordre surnaturel

En effet, l’idéologie de la laïcité est orientée vers un seul et unique but : la destruction de l’ordre surnaturel, dérivant d’un centre obscur et ténébreux, alors même qu’elle ne l’avoue évidemment pas, comme l’enseigne Léon XIII dans l’encyclique Humanum Genus. [1] L’objectif de la laïcité est simple, c’est la destruction de l’Eglise. Comme le déclarait  M. Aulard, chargé d’enseigner en Sorbonne l’histoire de la Révolution : «Ne disons plus : nous ne voulons pas détruire la religion disons, au contraire nous voulons détruire la religion, afinde pouvoir établir la cité nouvelle».

 

 Tous les articles de la Déclaration des Droits de l’Homme 

sont de poignards dirigés contre la société chrétienne.

 

Les principes de la laïcité sont renfermés dans la déclaration des Droits de l’Homme, alors qu’au jugement de Taine :

«Tous les articles de la Déclaration des Droits de l’Homme sont autant de poignards dirigés contre la société chrétienne. Il n’y a qu’à pousser le manche pour faire entrer la lame».

Pousser le manche, c’est travailler à leur complète réalisation, la ruine de l’Eglise, la mise à mort des fondements de la société chrétienne, anéantir les institutions religieuses pour ne laisser subsister que la haine du sacré, où à la place de l’ordre divin est substitué le suffrage universel, si justement appelé le « mensonge universel » par le pape Pie lX.

 

Le suffrage universel, fut appelé le « mensonge universel »

par le pape Pie lX

 

« Mensonge universel », l’un des piliers des valeurs républicaines, par lequel sont entraînées, avec un sens consommé de la démagogie et du spectacle, les multitudes ignorantes des hautes questions politiques, faciles à séduire par quiconque les flatte, ou qui, absorbées par les nécessités quotidiennes de la vie, sont incapables de préférer l’intérêt général à leurs intérêts particuliers du moment.

II. La République détruit les nations chrétiennes

La République, en poussant au pouvoir des hommes convaincus des thèses de 1789, est parvenue à tuer les nations chrétiennes, et en particulier la France. De ce fait, politiquement la France est morte et spirituellement à l’agonie, et il en faut dire autant de ses sœurs, les nations anciennement chrétiennes. Toutes ces nations renferment dans leur sein des partis puissants infectés par les idées de la Révolution, ennemis absolus de la religion. Il n’y aura plus de Français en France quand il n’y aura plus de catholiques, et il faut en dire autant des autres nations catholiques, il n’y aura plus d’Italiens en Italie, d’Espagnols en Espagne, quand il n’y aura plus de catholiques. Comme le souligne Mgr Delassus  :

"Les musulmans qui occupèrent l’Espagne ne furent pas Espagnols, à la différence des doctrinaires du dogme républicains, libres penseurs, hommes de la démocratie internationale  qui, se revendiquant Français, sont bien pires, et assurément beaucoup plus dangereux que les disciples du prophète de la Mecque".

 

Les Républicains sont beaucoup plus dangereux

que les disciples du prophète de la Mecque !

 

Les républicains sont fidèles aux principes vitaux de la laïcité : la haine de Jésus-Christ et l’aspiration à la domination universelle des Droits de l’Homme.

Le surnaturel avait pénétré toutes les institutions de la France et des pays catholiques depuis Constantin et l’établissement de l’Ordre chrétien ; il était admis comme la norme de la vie, même par ceux qui en violaient les lois. Pour l’extirper, la révolution inonda la France de sang, et en fit un amoncellement de ruines. Elle prétendit établir le culte de la Nature, de la Raison. Ce culte eut sa liturgie, ses fêtes, ses catéchismes.

  La République n’a cessé de travailler à donner le naturalisme et le libéralisme comme bases de la législation des institutions, de la politique. Le surnaturel est l’ennemi qu’il fallait faire disparaître.

 La guerre fut si bien conduite que du domaine politique où les thèses perverses de la laïcité anti-religieuse s’étendirent à tous les régimes totalitaires (Russie communiste, Espagne républicaine, Chine de Mao, Pol Pot, etc.) plongeant l’humanité dans un bain de sang sans précédent dans l’Histoire qui se chiffre sans doute par plusieurs centaines de millions de morts en s’attaquant de façon terrifiante au christianisme, massacrant les ministres de la religion, brûlant et détruisant les églises, l’idéologie née de la Révolution française généra dans l’Eglise le Modernisme, ce « rendez-vous de toutes les erreurs » qui a séduit des hommes se disant et se croyant catholiques, indifféremment prêtres, évêques, cardinaux et papes.

Le Syllabus de Pie IX [2] se termine donc par cette proposition condamnable et condamnée : « Le Pontife romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne. »

 Comme l’écrivit Mgr Delassus :

« Tout le mouvement imprimé à la chrétienté par la Renaissance, la Réforme et la Révolution est un effort satanique pour arracher l’homme à l’ordre surnaturel établi par Dieu à l’origine et restauré par Notre-Seigneur Jésus-Christ au milieu des temps, et le confiner dans le naturalisme. Comme tout était chrétien dans la constitution française, tout était à détruire. La Révolution s’y employa consciencieusement. En quelques mois, elle fit table rase du gouvernement de la France, de ses lois et de ses institutions. Elle voulait « façonner un peuple nouveau – c’est l’expression qu’on retrouve, à chaque page, sous la plume des rapporteurs de la Convention; bien mieux « refaire l’homme» lui-même. »  (La Conjuration antichrétienne, 1910, Desclée de Brouwer, pp. 51-52).

Conclusion

La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905,

et les principes républicains de la laïcité,

sont des  éléments inspirés par le démon,

pensés et voulus par la franc-maçonnerie !

Inutile de nous étendre plus longuement sur l’œuvre entreprise par la Révolution. Le Pape Pie IX l’a caractérisée d’un mot, dans son Encyclique du 8 décembre 1849 :

« La Révolution est inspirée par Satan lui-même; son but est de détruire de fond en comble l’édifice du christianisme et de reconstruire sur ses ruines l’ordre social du paganisme. » (Encyclique Noscitis et Nobiscum).

Ainsi donc, s’appuyer sur la laïcité et les principes républicains, ou encore la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905,  éléments inspirés par le démon, pensés et voulus par la franc-maçonnerie pour défendre la civilisation, comme certains politiciens ou hommes publics contemporains tentent de nous en convaincre, est l’un des plus grands pièges tendus aux âmes catholiques d’aujourd’hui au moment où la société est prête de s’effondrer, car nul compromis – à aucun prix car le prétendu remède serait pire encore que le mal – n’est envisageable ni possible avec les forces de l’Enfer !

 Notes.

1. Humanum Genus, encyclique de Léon XIII publiée le 20 avril 1884, est directement dirigée contre l’idéologie républicaine et maçonnique en des termes extrêmement fermes, montrant que le monde est séparé entre deux forces antagonistes absolument irréconciliables : «Depuis que, par la jalousie du démon, le genre humain s’est misérablement séparé de Dieu auquel il était redevable de son appel à l’existence et des dons surnaturels, il s’est partagé en deux camps ennemis, lesquels ne cessent pas de combattre, l’un pour la vérité et la vertu, l’autre pour tout ce qui est contraire à la vertu et à la vérité. Le premier est le royaume de Dieu sur la terre, à savoir la véritable Eglise de Jésus Christ, dont les membres, s’ils veulent lui appartenir du fond du cœur et de manière à opérer le salut, doivent nécessairement servir Dieu et son Fils unique, de toute leur âme, de toute leur volonté. Le second est le royaume de Satan. Sous son empire et en sa puissance se trouvent tous ceux qui, suivant les funestes exemples de leur chef et de nos premiers parents, refusent d’obéir à la loi divine et multiplient leurs efforts, ici, pour se passer de Dieu, là pour agir directement contre Dieu. » 

2. En 1864, Pie IX énumère dans le Syllabus "quatre-vingts erreurs de notre temps". Il s’agit d’une liste de contre-vérités concernant notamment la démocratie, la liberté de religion, la séparation de l’Église et de l’État, le rationalisme, le socialisme et toute forme de modernisme.  Le Syllabus fut publié avec l’encyclique Quanta cura du 8 décembre 1864, mais formellement sans signature ni date et envoyé par le cardinal Antonelli, Secrétaire d’État, aux évêques du monde entier. L’encyclique dénonce plus précisément le naturalisme politique. Le Syllabus déborde largement ce thème: il traite d’erreurs aussi diverses que le modernisme, panthéisme, le rationalisme, le socialisme, le laïcisme (sans le mot), la séparation de l’Eglise et de l’Etat (sans le mot), le naturalisme moral, la négation du principat civil du Pontife romain et enfin le libéralisme en général.

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/12/30/la-laicite-est-dessence-satanique/

2 février 2014

Le « Siècle des Lumières » a initié, en fait, une période de profond obscurantisme

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Le « Siècle des Lumières » a initié, en fait, une période de profond obscurantisme et, à force de baigner dans cette ombre et cette confusion, nous avons fini par la considérer comme « normale ». Bien sûr, reconnaître profondément ces faits n’est pas aisé car, alors, s’effondre l’image de l’homme tout-puissant, du scientifique conduisant sagement l’humanité vers un monde meilleur, et puis les milliers de contes de fées scientifiques qui nous ont peut-être émerveillé dans notre enfance. Ce qu’il importe de retenir, c’est que si les scientifiques ne savent pas vraiment ce qu’ils créent, s’ils se contentent de vagues hypothèses, alors il est normal et sain que la population – à qui ces innovations sont destinées – soit méfiante. m ême si la plupart sont athées ou placent Dieu bien au-dessus de ce monde, il en reste tout de même quelques-uns pour ressentir le caractère sacré de la Nature et pour savoir qu’on ne joue pas avec elle sans conséquences. De toute façon, si un shampooing a nécessité le sacrifice « scientifique » de milliers de vies animales, si la moindre puce de téléphone portable produit des  ilos de déchets pour sa fabrication  , on pressent qu’il y a un problème et que le monde lumineux de la technologie est construit sur des bases tout à fait obscures. On peut alors peut-être comprendre 1. Selon les statistiques officielles, il y aurait à travers le monde 11 millions d’animaux enfermés dans des laboratoires, attendant sous la lumière des néons une mort des plus atroces. On se référera à l’étude très fournie de Pièces et m ain d’ œuvre sur ce sujet méconnu : Le portable, gadget de destruction massive ,  pourquoi cette intrusion technologique a généré, malgré les promesses enthousiastes d’un paradis futur, des réactions violentes de rejet.

Je ne cacherai pas que j’ai côtoyé un temps des activistes passionnément anti-technologie. Certains, mis face à cette horreur, finissaient par penser que la méthode employée par Unabomber était la seule qui puisse encore se targuer d’être « morale ». Ils étaient mis face à un monstre qui détruisait tout ce qui était cher à leurs yeux, et ils ne rêvaient que de le détruire... m ais le problème est plus compliqué qu’à l’époque des Luddites, car nous sommes aujourd’hui dans ce « monstre » et si nous arrivions hypothétiquement à le détruire, nous risquerions de nous détruire nous-mêmes. Par cette image, je ne souhaite pas seulement rappeler notre dépendance au système industriel mondial pour notre survie – problème insoluble en lui-même et qui est plutôt décourageant si on le prend de ce côté – mais surtout introduire le fait plus difficilement discernable qu’à force d’utiliser des machines, nous sommes en partie « devenus des machines » (au sens métaphorique ou du moins psychologique du terme) et il n’est pas sûr que nous soyons aptes à reconstruire une société harmonieuse si ce « système » – tant haï par certains – venait à s’effondrer. J’ai connu dans ma vie une personne qui affirmait haut et fort qu’il valait mieux d’abord tout détruire avant de chercher à reconstruire. C’était la personne la plus asociale et arrogante que j’ai jamais côtoyée. Sa rencontre traumatisante m’a fait profondément rejeter ce courant de contestation par la violence, heureusement avant que je m’y investisse. Comment pouvait-on dire agir pour le bien tout en étant si détestable avec les autres ? Je ne pouvais tout simplement pas imaginer quel type de monde il aurait créé s’il en avait eu le pouvoir.

J’ai, depuis, pris le parti – d’abord inconsciemment, puis plus clairement et ce livre en est l’aboutissement – qu’il fallait d’abord chercher à s’harmoniser avec les êtres qui  nous entourent, construire ce à quoi notre cœur aspire et, à ce moment, la technologie ne sera plus en aucune manière indispensable. m ême si une partie de l’humanité reste paralysée dans cette impasse, cela ne nous influencera plus car nous aurons avancé. m ais cela demande de se changer, d’être à l’écoute des autres, de devenir flexible dans ses relations... et ça, je crains que ce soit la dernière chose que les êtres humains veuillent faire à une époque où les mondes virtuels leur permettent de vivre confortablement avec leur ego, avec leurs rêves, sans être jamais vraiment confrontés à qui que ce soit d’autre... La dépendance technologique Si j’ai choisi de m’en prendre, dans ce livre, non pas au nucléaire, aux OG m ou aux nanotechnologies mais aux technologies de télécommunication, c’est que si les premières génèrent une pollution physique considérable et mettent en péril l’environnement, ces dernières, en s’érigeant en intermédiaire omniprésent, polluent les échanges humains de manière considérable, même si cela est difficilement détectable. J’ai l’intime conviction que le problème écologique ne peut être réglé qu’en s’intéressant à l’écologie dite « humaine », que j’ai choisi de nommer écosophie .

Si avec l’écologie, c’est l’homme qui essaie de « sauver » la Nature, avec l’écosophie c’est la Nature qui indique à l’homme comment se « sauver » lui-même en rétablissant des bases de vie naturelles. L’écosophie ne considère pas l’environnement comme quelque chose d’extérieur à nous, mais comme étant en intime relation avec notre vie intérieure. Cependant, les technologies sont un obstacle majeur à cette régénération du tissu social – ô combien nécessaire – car elles permettent, presque toutes, de nous affranchir de nos semblables. Pour prendre rapidement quelques exemples : la voiture et son cousin des champs, le tracteur, ont détruit en quelques décennies toute l’économie rurale,  et donc avec elle, la vie sociale des campagnes. La radio, en fournissant toute la musique qu’on souhaitait à domicile, a éliminé le besoin de se rencontrer autour de la musique. (A une époque, la majorité des gens jouaient d’un instrument.) L’effet de la télévision a été pire encore. Et maintenant Internet permet à chacun de vivre « librement » la vie qu’il veut, avec qui il veut, sans plus aucune contrainte sociale. Comment se fait-il que la contestation contre les technologies « sociales » est incomparablement moindre que celle contre le nucléaire ou les OGM ? Je crois que ce n’est pas seulement parce que les effets néfastes sont plus difficiles à déceler mais surtout parce qu’on touche ici à la sacro-sainte liberté individuelle. En les remettant en cause, on risque de passer nous-mêmes pour les tyrans. Je tiens à préciser d’emblée – pour ceux que cela inquiète – que je n’ai aucune intention de me lancer dans une campagne politique contre Internet.

Je ne cherche pas ici à convaincre « d’arrêter Internet », mais à aider à comprendre quels sont les effets de son utilisation, afin que chacun puisse faire un choix conscient, en ayant toutes les cartes en main. Je suis, pour ma part, scandalisé par la campagne qui a été menée mondialement contre la cigarette. Ce n’est pas en étant contraint – par la culpabilité, la peur et les interdictions – d’arrêter cette pratique qu’on comprendra la raison, tout individuelle, qui pousse à fumer. Cela ne fait que générer de la frustration et reporter le problème ailleurs, souvent en le compliquant. C’est un désastre au niveau psychologique, et pas seulement à cause du message contradictoire entre les publicités et les incitations horribles à arrêter. Ce qui est aberrant – et symptomatique de notre temps – c’est que malgré les milliards dépensés dans la lutte contre le tabagisme, jamais personne n’a pris la parole dans les médias pour expliquer pourquoi les gens fument. C’est comme si on les prenait pour des imbéciles qui agissent sans raison ! Si on leur disait que l’effet du tabac est de nous protéger de notre environnement, qu’il diminue la sensibilité par rapport aux  autres – comme on peut le sentir chez les « vieux fumeurs » qui ont comme une « carapace » autour d’eux – ils pourraient chercher en eux ce qui les induit à adopter ce comportement extérieur et éventuellement trouver la force pour être avec les autres sans se sentir agressés... En ce qui concerne les technologies de télécommunication, mon but est, comme je l’ai dit au début, de les faire comprendre de l’intérieur car c’est seulement de cette manière qu’on peut éventuellement s’en détacher – si on le veut bien. Cela va demander un type de lecture particulier, avec de fréquents retours sur soi, ce qui n’est pas toujours évident. Je propose ici une véritable réflexion, c’est-à-dire un miroir de mon cheminement intérieur qui puisse éventuellement se réfléchir sur celui des autres, et les aider à avancer plus rapidement. Je ne cacherai pas que ce chemin a été long pour moi, de 3 à 4ans suivant le point de vue. Cela ne fait que quelques mois que je peux me passer d’ordinateur sans aucun regret ou sentiment de frustration, et l’utiliser vraiment comme un outil quand je dois rédiger quelques textes. Lorsqu’on entend que je ne vais plus sur Internet sauf en cas d’extrême nécessité, on me prend pour un extrémiste, mais il m’a fallu beaucoup de temps et de patience pour en arriver là.

J’étais au début extrêmement dogmatique dans mes idées, ce qui rendait ma compagnie très pénible pour mes proches. A cette époque, je me suis rendu à plusieurs reprises dans des rassemblements anti-technologie mais, ce qui est amusant, c’est qu’il me fallait toujours revenir chez moi après une ou deux semaines car je me sentais trop mal, trop « aliéné » loin de mon ordinateur. Ce n’était pas vraiment de l’hypocrisie (!) ; disons que j’avais bien vu les effets néfastes des technologies sur la société, il ne faisait pas de doute qu’elles étaient un facteur majeur du « désenchantement du monde », mais je n’avais encore rien compris des effets intérieurs d’Internet. Je ne voyais pas ce qui faisait que je me sentais si bien devant mon ordinateur, j’étais encore totalement inconscient de moi- même. Je pouvais adopter une position idéologique dure, mais cela ne m’aidait pas à comprendre – bien au contraire ! Peut-être est-il nécessaire d’un point de vue psychologique de passer par ces périodes passionnelles, peut-être doit-on se révolter contre le mensonge avant de pouvoir trouver soi-même la vérité. En tout cas, s’il y a parmi mes lecteurs des êtres qui se sont embourbés aussi profondément que moi dans les marécages d’Internet, je recommande de rester souple. Si la communication doit devenir naturelle, la désintoxication doit l’être aussi. Le but n’est pas de s’imposer des restrictions frustrantes, mais de s’observer et surtout de retourner vers la vraie vie avec toujours plus d’intensité.

A la fin de ce processus, il ne doit plus y avoir aucune envie de gâcher le temps qui nous a été donné de vivre et Internet semblera d’une utilité très relative quel que soit le nombre de distractions et d’informations qu’on y trouve. Comprendre pour choisir Les technologies nous sont vendues comme des moyens d’acquérir une plus grande liberté, mais on constatera que leur utilisation même élimine de grands domaines sur lesquels nous avions autrefois le choix. En « simplifiant la vie », elles la réduisent également. En effet, toute technologie suit une logique rigoureuse, qui est gravée dans le mécanisme même qui la constitue. Elle est le reflet de la pensée de ses créateurs. Il en est qui pensent qu’Internet, quoiqu’étant un facteur de passivité et d’isolement, peut être détourné pour devenir un outil convivial, voire révolutionnaire. m ais quoiqu’on fasse sur la toile, quoiqu’on y dise, Internet reste à la base un moyen d’échanger des 0 et des 1 1 et, comme nous le verrons 1. En informatique, les nombres et les lettres sont réduits à des séries de 0 et de 1. Par exemple, 1 se « traduit » par 1110. Cela facilite le traitement des données par circuit électrique. De même, les logiciels sont une longue suite de choix de type « ou bien, ou bien ».

Toute l’informatique est donc conditionnée par cette logique purement binaire  au chapitre suivant, cela a pour effet de réduire énormément le canal de communication, et donc de vie. Si les débats autour de la technologie ont toujours tendance à tourner autour du tout ou rien, c’est précisément parce qu’en acceptant d’utiliser une technologie, on doit accepter implicitement toute la logique qui lui est sous-jacente. Notre liberté est plus que jamais celle du consommateur qui, au bout de la chaîne de production, n’a plus que le choix entre une variété de produits accomplissant les mêmes fonctions. Peut-être pourrait-on inventer d’autres technologies, avec d’autres logiques, qui soient « conviviales », c’est- à-dire, selon la définition d’Ivan Illich 1 , qui prennent en compte l’être humain.

mais il faudrait déjà être bien sûr de comprendre ce qu’est l’être humain, ses aspirations profondes et sa plus haute raison d’être... Sinon, on risque - rait de s’enfermer dans une prison plus subtile encore. Ce que je propose pour ma part, c’est d’aller extraire la logique intégrée dans les technologies de télécommunication – logique qui est souvent inconsciente – et de regarder si elle correspond au domaine infiniment varié qu’est la vraie vie. Je crois que c’est seulement ainsi que le fossé entre les « pro » et les « anti » pourra être comblé, ainsi que celui entre les générations qui se comprennent de moins en moins au fur et à mesure que les innovations transforment les jeunes. On ne peut pas se passer immédiatement et totale - ment de ces technologies, mais en faisant pas à pas, par la compréhension profonde, le chemin qui nous a conduits à cette impasse, on pourra éventuellement rectifier le tir et commencer à recréer une société qui soit accordée avec les lois naturelles. Je ne pense pas que cette nouvelle société aura besoin de machines – qui, par leur nature minérale, ont toujours tendance à cristalliser les choses – mais il faudra réinventer une contrepartie « sociale » pour chacun des et cela a des conséquences majeures.

La convivialité , Ivan Illich, Seuil, l' apparents avantages qu’offrent actuellement les technologies. Ce qui est un travail de titan. Le but n’est pas de s’immobiliser dans l’austérité, ni de passer ses journées dans la rêverie en espérant y atteindre quelque chose, mais au contraire de reprendre fermement en main notre liberté d’action, qui est sur le point d’être totalement accaparée par les machines et leur « progrès qu’on n’arrête pas ». Quel type de vie peut-il se construire en dehors du monde de la technologie ? Il n’y a pas pour cela de réponses toutes faites, car si les machines ont tendance à tout uniformiser dans une même logique binaire, la Nature, elle, offre un épanouis - sement des plus variés à ceux qui acceptent de se conformer à son cadre et de se mettre sous son aile protectrice.

http://www.lagedhomme.com/

9 mai 2011

La Révolution française ,est une énorme arnaque humanitaire

La Révolution française ,est une énorme arnaque humanitaire
Révolution française Ernst Nolte : «Dans l’histoire de l’Europe moderne, c’est la Révolution française qui la première fit passer dans la réalité l’idée d’exterminer une classe ou un groupe. »La Révolution française,comme la révolution bolchevique,est...
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