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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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12 janvier 2017

les Jésuites sont a l'origine de la science moderne

Jesuits

Nombreux sont les personnes qui pensent que la science etait opposée a la religion , et que la religion a empeché la science de developper ses theories ,alors que ce sont les Jésuites qui ont développé la science ,dans quel but  ,il est étrange ,que  ces sciences  ont servi a ébranler la bible et sa génése etrange pour des hommes censés etre des hommes d'église qui ne travaillaient qu'à la négation de leur dogme .

À l’issue d’un accident de guerre, en 1521, au siège de Pampelune, Ignace de Loyola, grièvement blessé à la jambe par un boulet de canon, a sublimé son énergie sexuelle de manière contrôlée. Ce n’est pas nouveau, car c’est la base même de l’occultisme. Mais il a codifié un système de développement occulte très efficace en liaison avec la force de la planète Mars ou, tout au moins, avec l’un des esprits de cette sphère.

On amuse les gens avec le yoga de la Kundalini, mais les hauts initiés jésuites détiennent de puissants secrets. De plus, leurs chefs sont dirigés par des entités occultes supérieures tel celui qui inspira Ignace de Loyola, ainsi que son incarnation suivante, le clairvoyant Swedenborg. Le « Jésus » des Jésuites est un prête-nom, une couverture fallacieuse car jamais Jésus ne commanda la ruse et le meurtre pour faire avancer le royaume de Dieu. Loyola était un militaire espagnol du XVIe siècle qui rêvait de conquérir le monde, mais qui réalisa que la religion était le meilleur moyen pour entrer chez l’ennemi avec des paroles de paix à la bouche. Blessé, il resta longtemps allongé ce qui lui permit d’analyser ses mécanismes psychiques les plus subtils. Il sublima l’énergie sexuelle et mit au point un système de développement psychique qui fabrique des anormaux. Il se fit prêtre pour infiltrer l’Église, débarqua à Rome, promit au pape de sauver son trône du danger de la Réforme, établit une milice totalitaire camouflée en ordre religieux et partit à la conquête de l’univers « Pour la plus grande gloire de Dieu ». C’est ainsi qu’il devint l’agent du destin dans l’âge noir. Il se mit au « service du Pape », ce qui signifie exactement le contraire si l‘on connaît le langage Jésuite. C’est dire que la religion catholique est totalement entre les mains du général de l’ordre, le pape noir, qui n’est lui-même que la pointe de la pyramide visible.

Tous les Jésuites du monde sont dans une obéissance absolue, et selon leur formule « s’abandonner comme un cadavre », ils sont comme des robots entre les mains de leurs chefs. Ils forment donc un corps militaire d’élite – à la fois prêtres et guerriers – présent dans tous les pays. C’est une armée démoniaque qui a investi la Terre, et la liaison des Jésuites avec les Gris extraterrestres est plus que probable.
Ils contrôlent les polices secrètes, les armées et les organismes internationaux.

À travers ces relais, ils expérimentent ce qu’ils veulent sur les populations. Par exemple, la guerre du Viêt-Nam leur a permis d’éliminer leurs adversaires dans ce pays, et le génocide du Cambodge a nettoyé un million de bouddhistes récalcitrants à la conversion chrétienne. Les bouddhistes de la tradition du Petit Véhicule ont particulièrement souffert, alors qu’au contraire les Lamas tibétains sont financés par les Jésuites. Sans cette aide, le lamaïsme ne serait pas connu du public et le Dalaï-Lama ne bénéficierait pas d’une telle publicité. Il faut un sérieux coup de pouce pour monter aussi haut lorsqu’on est un pauvre réfugié sans patrie ni argent.

Autre info qui n’est pas anodine, le sceau des illuminati était déjà utilisé par les jésuites en 1744, soit 26 ans avant leur création par Weishaupt.

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2 fondateurs de la géologie, et Roger Boscovich (1711 - 1787), pionnier de la théorie atomique moderne. Un chapitre important de cette période est la saga des astro nomes jésuites de Chine où, à partir de l’arrivée de Matteo Ricci (1552 - 1610) à Pékin, ils introduisirent l’astronomie européenne et dirigère nt durant 150 ans l’Observatoire impérial. Les travaux des astronomes jésuites en Inde et en Indochine sont moins connus. La découverte de l’Amérique fut pour les Jésuites l’occasion d’étudier la terre, la faune et la flore du nouveau monde , et d’explorer des territoires in connus depuis le Canada jusqu’à la Patagonie. A partir de leur intérêt pour la géographie, les Jésuites dessinèrent les premières cartes de nombreuses régions d’Amérique, de Chine, d’Inde, du Tibet et d’Ethiopie. Alors que les travaux scientifiques des Jésuites connaissaient un sommet, ils furent interrompus par la suppression de l’ordre en 1773. Un nouveau chapitre des travaux scientifiques des Jésuites démarra avec la restauration de l’ordre en 1814. A partir de 1825, les Jésuites fondèr ent un nouveau réseau d’environ 70 observatoires astronomiques, météorologiques et sismologiques dans le monde entier.

Ceux qui étaient installés en Afrique, en Asie et en Amérique Centrale et Amérique du Sud firent partie, dans beaucoup de cas, des premières institutions scientifiques de ces pays. Durant cette période, les Jésuites apportèrent des contributions importantes, particulièrement dans l’étude et la prévision des ouragans tropicaux a insi que dans la recherche en sismologie et dans le magnétisme terrestre. Parmi les personnalités marquantes de cette période, citons Angelo Secchi (1818 - 1878), directeur de l’observatoire du Collège romain et pionnier de l’astrophysique ; Stephen Perry (1833 - 1889), directeur de l’observatoire de Stonyhurst (Grande - Bre tagne), l’un des premiers chercheurs en géomagnétisme e t en physique solaire ; James Macelwane (1883 - 1956), professeur de géophysique à l’université Saint Louis (USA) et directeur de l’Association s ismologique jésuite , et Pierre Teilhard de Chardin (1881 - 1 955), paléontologue qui travailla sur les premiers fossiles humains de Chine et devint célèbre par ses idées sur l’évolution et sur l’avenir de l’humanité. De nos jours, les Jésuites dirigent 133 universités et environ 200 collèges du second degré dans le monde entier. Un certain nombre de professeurs de science jésuites allient l’enseignement et la recherche, gardant ainsi vivante la tradition scientifique de la Compagnie de Jésus. 2. Science et spiritualité jésuite Nous en arrivons à la question suivante : comment peut - on expliquer la présence particulière des Jésuites en science ? Il ne fait pas de doute que d’autres ordres religieux ont aussi connu de hautes figures scientifiques, comme par exemple Gregor Mandel, pionnier de la génétique faisant partie de l’ordre des Augustiniens. Cependant, avec les Jésuites, nous constatons une présence continue et institutionnelle depuis les tout premiers jours de leur fondation jusqu’à présent. Un signe de cette présence particulière dans le domaine scientifique rési de dans le fait que , dix - huit ans après la naissance de l’observatoire du Vatican, le pape Pie X en confia la d irection aux Jésuites, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Cet engagement dans les sciences apparut durant la première période de l’histoire d e la Compagnie de Jésus et dura jusqu’à la suppression de l’ordre en 1773 ; elle fut poursuivie après sa restauration en 1814 jusqu’à nos jours, ainsi que nous l’avons vu dans le court résumé précédent. Il est, par conséquent, pertinent de poser la questio n de la spécif icité jésuite expliquant cet engagement dans les domaines scientifiques. Steven J. Harris écrivit l’ une des premières tentatives de réponse à cette question 2 .

Il l’a basée sur les seuls Jésuites des XVIIème et XVIIIème siècles, mais on peut aussi appliquer ses idées aux Jésuites modernes. Dans une analyse très bien fondée et détaillée, Harris situe la base de l’engagement des Jésuites en faveur de la science s ur ce qu’il appelle la « spiritualité apostolique », qui est au cœur de « l’idéologie jésuite ». L’expression « idéologie jésuite » fut employée pour la première fois par Ritka Feldhay pour décrire leur façon de considérer la connaissance comme moyen du sa lut 3 . Pour Harris, 2 Steven J. Harris, Transposing Merton’s thesis: Apostolic spirituality and the establishment of the Jesuit scientific tradition. Science in Context , 3 (1989), 29 - 65. 3 Rivka Feldhay, Knowledge as salvation in Jesuit culture. Science in C ontext , 1 (1987), 195 - 213. 3 les principaux éléments de cette spiritualité sont les suivants. En premier lieu, l’importance attribuée au service chrétien qui a canalisé les sentiments religieux vers l’extérieur et dans des activités mondaines qui ne sont pas habitue llement associées à la vie religieuse. A cela, il ajoute un engagement actif avec le monde, qui conduit au respect de l’expérience ou au fait de « tester au moyen de l’expérience » et à « la preuve par l’expérience », qui sont devenus des méthodes standard pour évaluer les idées et les projets. Dans le domaine scientifique, l’importance a été accordée aux aspects expérimentaux des observations et des expériences.

C’est ainsi que, pour Harris, la spiritualité apostolique , qui constitue la force de base forma nt le caractère de toute activité de tout Jésuite, comprend la motivation pour un travail scientifique. Un autre élément est une « estime pour le savoir » particulière. Cet aspect conduit à ce qu’il appelle la « sanctification du savoir », responsable de l ’énorme effort des Jésuites depuis leur origine dans le domaine de l’éducation, avec la fondation des collèges et des universités. D’après Harris, la sanctification du savoir les a conduits à prendre des engagements avec les activités séculières mises au s ervice de buts spirituels in fine, autrement dit le salut des âmes. Il voit cette action menée dans trois domaines principaux : dans l’éducation, dans les monarchies d’ Europe et dans les missions étrangères. Des facteurs historiques, également mentionnés par Harris, ont joué un rôle important. Tout d’abord, il cite la coïncidence entre la fondation de la Compagnie de Jésus et le début de la science moderne et son engagement envers l’éducation dans les écoles et les universités. Quand ils ouvrirent leurs éco les, les Jésuites ne souffraient d’aucune tradition doctrinale pour les conditionner, comme ce fut le cas, par exemple, des Dominicains et des Franciscains. Les Jésuites ont pu plus facilement incorporer leur enseignement dans les courants neufs de la scie nce moderne et ainsi répondre aux exigences sociales de l’époque.

De cette façon, les Jésuites ont pu incorporer dans leur enseignement les nouveaux courants des sciences mathématiques et expérimentales. Clavius, de par son influence, fit un grand effort p our introduire l’enseignement des mathématiques dans les collèges jésuites, ce qui fut finalement accepté comme norme établie pour tous les établissements du Ratio Studiorum. Il insista sur le fait que les mathématiques sont une vér itable science, à l’enco ntre de l’opinion générale des cercles traditionnels de son temps, et sur leur nécessité absolue pour étudier la philosophie naturelle. L’introduction des sciences mathématiques comme élément important des programmes des collèges jésuites constituait égale ment une réponse à l’importance sociale croissante que la science moderne était en train d’acquérir. Christopher Schneider était conscient de cette exigence sociale et de son importance apostolique. Dans une lettre à Johannes Rader, il observa que l’étude des mathématiques devrait être mieux prise en compte parmi les Jésuites. A Paul Gudin, professeur de mathématiques au collège de Graz, il écrivait : « Il est évident que les mathématiques sont le filet avec lequel on peut attraper les élites et les nobles, et les enrôler au service de Dieu 4 ». La nouveauté de l’engagement des Jésuites envers les sciences mathématiques est exprimée dans le document adressé au roi d’Espagne Philippe IV par les professeurs des universités de Salamanque et Alcalá de Henares tra itant de la montée du collège des Jésuites de Madrid, le Collège Impérial, au rang universitaire de Reales Estudios (Etudes Royales). Ils étaient opposés aux projets du roi et écrivaient qu’il n’était ni convenable ni « décent » pour des religieux d’enseig ner des matières profanes telles que les mathématiques, l’astrologie, la navigation et les sciences militaires. Les Jésuites répondirent qu’ils pouvaient justement enseigner ces matières car elles faisaient partie des programmes d’une école ecclésiastique et religieuse, qu’elles étaient nécessaires pour enseigner la philosophie, et qu’elles étaient utiles pour éviter « le recours abusif du public en général à la superstition et à la prévision de l’avenir 5 ». Après la restauration de la Compagnie de Jésus au XIXème siècle, la présence de Jésuites en science était également justifiée en tant qu’argument apologétique contre ceux qui, à l’époque, attaquaient 4 Steven J. Harris, Les chaires de mathématiques. Luce Giard (ed.), Les Jésuites à la renaissance . Paris : Presses Universitaires de France, (1995) , 239 - 262, (253 - 254). 5 José Simón Díaz, Historia del Colegio Imperial de Madrid . Madrid: Consejo Superior de Investigaciones Científicas (1952), 72 - 84. 4 l’Église en disant qu’elle était ennemie de la science. La présence de savants jésuites et l’ existence de leurs institutions scientifiques furent présentées comme argument évident sur la fausseté de ces accusations et comme exemple de la compatibilité entre la science et la foi chrétienne. Aloysius Cortie (1859 - 1925), directeur de l’observatoire d e Stonyhurst, écrivant en 1923 au sujet d’Angelo Secchi, remarquait : « Les ennemis de la Sainte Église ont fait un tel usage abusif de la science comme arme pour attaquer ses vérités les plus fondamentales , que l’impression s’est manifestée parmi beaucoup de ses enfants selon laquelle l’étude de la science est nuisible et dangereuse pour la foi...

Le Père Secchi est un exemple frappant de quelqu’un qui savait unir religion et science 6 ». Outre ces éléments historiques , en liaison avec les besoins apostolique s dans le travail éducatif des collèges et universités, il nous faut chercher des éléments intrinsèques plus spécifiques dans la spiritualité jésuite. On peut également trouver quelques éléments d’une spiritualité apostolique dans d’autres ordres religieux modernes (fondés après le XVIIème siècle) , certains à la suite de l’exemple jésuite, mais n’offrant pas une telle présence dans les domaines scientifiques. Il nous faut, par conséquent, chercher des éléments plus spécifiques dans la spiritualité jésuite a postolique afin d’expliquer cette tradition scientifique particulière On peut trouver les traits fondamentaux de ce qu’on appelle « la spiritualité ignat ienne », fondés sur les expériences ascétique s et mystiques de Saint Ignace, dans ses deux grands ouvra ges : les Exercices spirituels , et les Constitutions

7 . Les E xercices spirituels, corpus de prières et de méditations pour un mois, au début et à la fin de la formation de tout Jésuite, et répété durant huit jours chaque année, forment le cœur de cette spir itualité. C’est là qu’il nous faut chercher les motivations qui peuvent expliquer l’engagement particulier des Jésuites envers la science. La caractéristique la plus imp ortante de la spiritualité ignat ienne est une mystique du service, compris comme servic e à Dieu à travers le ministère apostolique envers les hommes

8 . Les Constitutions définissent le but de la Compagnie de Jésus « non seulement pour aider au salut et au perfectionnement de ses propres membres par la grâce divine, mais à l’aide de la même gr âce pour aider au salut et au perfectionnement de leurs frères humains

9 ». Saint Ignace comprend ce service comme un service à l’Église. Il a souvent répété dans ses écrits ce qui est devenu la devise des Jésuites, que tout doit être fait pour « la plus gr ande gloire de Dieu » ( Ad majorem Dei Gloriam ). On peut déjà trouver cela dans Saint Paul : « faites tout pour la gloire de Dieu » (1Co 10,31), mais Saint Ignace a ajouté le comparatif « plus grande » pou r indiquer que les Jésuites ont le devoir de rechercher non seulement la gloire de Dieu, mais la plus grande gloire. Dans la première méditation des Exercices spirituels, « Principe et Fondation » , il exhorte chacun à agir à chaque occasion, « en désirant et en choisissant seulement ce qui nous cond uit le mieux vers le but pour lequel nous avons été créés

10 ». Le terme « plus » (en latin magis ) est un élément important de cette spiritualité. En tout temps et en toute circonstance, cette spiritualité est ce qui pousse les Jésuites à chercher « plus » d ans leur activité. Ce que de nombreux Jésuites ont trouvé dans leur activité scientifique. Saint Ignace insiste aussi souvent dans ses écrits sur le fait de « trouver Dieu en tout es choses » ; Il parle ainsi d’une conscience croissante de ce que l’on peut trouver Dieu en chaque personne, en chaque lieu et en chaque chose ; c’est la forme que prend une attitude de prière dans la vie active. Il s’agit là d’un aspect important présent dans la dernière méditation des Exercices spirituels et intitulée « Contempl ation pour atteindre l’amour ». Dans cette méditation, il est demandé de « voir comment Dieu est présent dans les créatures, dans les éléments, dans les plantes, dans les animaux, dans les hommes (en moi, moi - même), [...] et de considérer comment Dieu s’emploie à travailler pour moi dans tout ce qui est créé sur la terre ». Voilà qui transforme tout : choses, gens, circonstances, en occasions de trouver Dieu.

De plus Saint Ignace, en insistant sur l’humanité du 6 A. L. Cortie, Angelo S e cchi, S. J. (1818 - 1878). En B. Windle (ed.) Twelve catholic men of science . L ondres: Catholic Truth Society, (1923), 149 - 164. 7 S. Ignacio, Obras , 221 - 238, 432 - 646. 8 Jean - Claude Dhôtel, La spiritualité ignatienne. Points de repère. Paris 1991. 9 S . Ignacio, Obras , (Examen Primero y General, Cap. 1. 3), 466. 10 S. Ignacio, Obra s , 272 - 273. 5 Christ, nous invite à voir que tout ce qui est h umain, et on peut y inclure la science, peut nous servir à rencontrer Dieu. Jerónimo Nadal, un des compagnons de St Ignace, décrit cette attitude par l’expression « contemplatifs dans l’action » pour parler de ce qu’on a appelé « la façon jésuite ». Elle i mplique une union entre la prière et l’action ; on peut trouver Dieu dans le silence de la prière , et dans l’activité du travail. Par conséquent, il n’y a pas d’activité, pas de sujet quelque profane qu’il paraisse, qui ne puisse être transformé en prière. Enseigner les mathématiques ou la physique dans une université, observer la lumière d’une lointaine galaxie ou dessiner la carte d’une région inconnue sont des activités qu’un Jésuite trouve parfaitement compatible s avec sa vocation et à travers laquelle il peut essayer de trouver Dieu dans sa vie. Dans d’autres groupes religieux, ce peut être aussi une attitude personnelle, mais pour les Jésuites, elle jaillit du cœur de leur spiritualité. Angelo Secchi, le célèbre astrophysicien, disait : « La contemplat ion de l’œuvre de Dieu est l’une des activités les plus nobles de l’esprit ; c’est le but principal de l’étude de la nature

11 ». De cette façon, les Jésuites s’impliquent dans des activités, parmi lesquelles la recherche scientifique, que d’autres considère nt incompatibl es, ou du moins peu convenables pour des religieux. On peut les trouver actifs dans un emploi social, responsables de paroisse, chercheurs en biologie ou en astrophysique, écrivains poètes, avec chez tous une motivation basée sur la même spir i tualité : chercher Dieu en toutes choses. Un autre aspect de l a spiritualité apostolique ignat ienne est sa préférence pour choisir des situations ou des activités dont nous dirons qu’elles sont « aux frontières ». Ce que nous voulons signifier ainsi c’est que les Jésuites, au lieu de se consacrer à des activités pastorales traditionnelles à l’intérieur de l’Église, essaient d’entrer en contact avec des activités extérieures parfois considérées non conventionnelles. Le pape Benoît XVI le reconnu t quand il dit aux Jésuites : « Comme mes prédécesseurs vous l’ont dit à plusieurs occasions, l’Église a besoin de vous, compte sur vous et continue à se tourner vers vous avec confiance, en particulier afin d’atteindre ces lieux physiques et spirituels que d’autres n’atteignent pas ou peinent à atteindre

12 ». Voici pourquoi nous pouvons trouver un Jésuite en pri ère dans un monastère bouddhique ou poursuivant des recherches en physique dans un accélérateur de particules. Les Jésuites sont toujours conduit s aux frontières, vers des lieux et des situations où le message chrétien est encore inconnu. Par exemple, c’est cet esprit qui conduisit Ma t teo Ricci et ses compagnons au XVIIème siècle à se présenter à la cour impériale de Chine en tant qu’astronomes occ identaux, à adopter les costumes et les manières des lettrés chinois. Au XIXème siècle et au début du XXème, on considérait que la science était un domaine étranger, sinon hostile, à la religion. Les Jésuites ont senti que leur responsabilité était de mont rer, grâce à leurs travaux scientifiques, qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre science et foi, et que le travail scientifique lui - même peut aussi être une façon de trouver Dieu. De cette attente naquit la fondation du réseau d’observatoires jésuites dis séminés dans le monde. L’homme de science jésuite moderne considère la communauté scientifique comme sa paroisse, brisant ainsi par sa présence de nombreuses frontières et des barrières d’incompréhension. Daniel Linehan (1904 - 1987), inlassable sismologue e t explorateur, conscient de son rôle de prêtre et de savant, fit graver sur le pied de son calice : « Première Messe au Pôle Nord Magnétique 1954 » et « Première Messe au Pôle Sud 1958 ». Ses priorités étaient claires à ses yeux quand il déclara à un journ aliste du magazine Life : « Je donnerais toute ma sismologie pour célébrer une seule Messe comme celle à laquelle vous avez assisté ce matin

13 ». 3. Témoignages de Jésuites hommes de science Les savants jésuites des XVIIème et XVIIIème siècles ne ressentaient pas le besoin de justifier leur activité, qu’ils considéraient comme parfaitement normale. Quelques scientifiques jésuites modernes, cepend ant, ont considéré nécessaire d’écrire à ce sujet. Secchi a été parmi les premiers à 11 Angelo Secchi, Le soleil , Paris : G authier - Villar, 1875 , (Prologue), 6. 12 Discours du pape Benoît XVI à la Congrégation Générale 35. 13 Charlotte B. Harvey, The voyage of the Monte Carlo. Boston College Magazine , ( Fall 2000 ) . 6 le faire. Il a considéré que son travail était une express ion de la compatibilité entre science et religion, sujet controversé à son époque (XIXème siècle) : « La vraie foi n’est pas hostile à la science, mais les deux domaines sont comme deux rayons venant du même Soleil qui devrait illuminer nos esprits au moyen de la vérité

14 ». Teilhard de Chardin, commentant en face d’un groupe de jeunes Jésuites la lettre du Père Général Johannes Janssen de 1947 sur l’apostolat intellectuel, présenta ce qu’il pensait de l’engagement des Jésuites envers la science dans le contexte de sa pensée

15 . Il commença par insister sur l’énorme importance de la science dans le monde moderne, en disant que c’est devenu ce qu’il appelle la Grande Affaire du Monde , « fonction humaine aussi vitale que la nutrition et la reproduction ». Pour lui, la recherche scientifique constitue la pointe de la flèche de l’évolution humaine. Il s’est demandé pourquoi il est si important pour nous, Jésuites, de prendre part à la recherche scientifique, et il répondit que « c’est l a forme sous laquelle est cachée et opère plus intensément dans la nature qui nous entoure la puissance créatrice de Dieu ». A travers elle, ajoute - t - il, de nouveaux progrès de conscience apparaissent dans le monde. Teilhard est convaincu du besoin de réco nciliation du « problème des deux fois », la foi en Dieu et la foi en l’homme. Cette réconciliation est nécessaire afin de faire avancer dans le monde le Royaume de Dieu. Pour lui, ces deux fois sont en fait les deux composants essentiels d’un mystique hum ano - chrétien complet. On ne peut rendre présent dans le monde leur réconciliation et leur synthèse à moins que ce soit vécu concrètement, d’où l’importance de la recherche scientifique chez les Jésuites. Teilhard finit sur ces mots : « Nous, prêtres jésuit es, non seulement nous devons nous intéresser, nous prêter, mais nous devons croire à la Recherche parce que la Recherche (poursuivie ‘avec foi’) est le terrain même sur lequel a des chances de s’élaborer la seule mystique humano - chrétienne qui puisse fair e demain une unanimité humaine

16 ». C’est ainsi que nous pouvons trouver dans une formulation diffé rente la même spiritualité ignat ienne qui discerne dans la recherche scientifique le meilleur moyen pour conduire à l’expansion du Royaume de Dieu grâce à la réconciliation des deux fois. Dans son célèbre essai La Messe sur le Monde , Teilhard exprime sous une formulat ion différente le principe ignat ien : trouver Dieu en toutes choses

17 . Dans cette prière, il consacre à Dieu tous les efforts et toutes les souffra nces des hommes, hostie universelle sur l’autel du monde. Dans les années 1960, il y avait un bon nombre, près de 300, de scientifiques jésuites aux Etats - Unis. Ce qui conduisit certains d’entre eux à poser explicitement la question de la vocation du prêtr e - homme de science et du Jésuite - homme de science. C’était un aspect particulier du problème plus général de ce que l’on appelait à l’époque le prêtre avec trait d’union, c’est - à - dire le prêtre avec d’autres activités professionnelles. Frank Haig, professe ur de physique, considère que le prêtre - scientifique ne peut seulement s’expliquer par l’intérêt personnel ou par le rôle apologétique de défense de l’Église

18 . Pour lui, ce sont des raisons nécessaires mais non suffisantes , et il propose que le prêtre - scientifique exerce avant tout un rôle symbolique dans l’intégration d’une vie de la science et d’une vie de la grâce. Il a justifié cette intégration par le besoin vécu maintenant dans l’Église de repenser son message dan s la langue du monde scientifique, et d’être ainsi présente aux frontières de la connaissance. D’après Haig, le prêtre - scientifique « essaie de rendre le monde de la foi et le monde de la science transparents l’un envers l’autre ». Ernest Spittler, professeur de chimie, applique ces concepts a u cas concret des Jésuites et donne une position centrale à leur rôle en tant que prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes

19 . Ce rôle doit être réalisé à l’intérieur de l’Église, 14 Cité par Van Tricht , Secchi (1878), 370. 15 Teilhard de Chardin, Sur la valeur religieuse de la recherche . Science et Christ. Oeuvres 9 , Paris : Éditions du Seuil, 19 65 , 255 - 263 . 16 Ibid., 263 17 Teilhard de Chardin, La Messe sur le monde Le cœur de la Matière Oeuvres 13 , Paris : Éditions du Seuil ( 19 76) , 139 - 156 . 18 Fra n k. R. Haig, vocation of the priest - scientist. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 36 (1961), 3 - 21. 19 Ernest G. Spittler, The priest - scientist in the Church. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 39 (1962), 30 - 37. 7 et il est « médiateur » à l’égard de la communauté scientifique, et des laïcs catholiques et non - catholiques. Il constitue un véritable apostolat, lequel est souvent caché et , en ce qui concerne les Jésuites, il sera souvent exercé à travers l’éducation. William Meissner, psycho - analyste, l’applique plus directement au Jésuite - scientifique qui adopte deux rôles, celui de prêtre, et celui de scientifique, et déclare que l’individu est ainsi placé dans une situation qui n’est pas libre de conflits, de frustrations, d’insécurité et d’anxiété

20 . Afin de résoudre ces conflits, il propose la nécessité d’intégrer les valeurs de la science et les valeurs de la vie jésuite. Le prêtre - scientifique est avant tout un prêtre, et il exerce une fonction spécifiquement religieuse, apostolique et symbolique en même temps. Elle est apostolique dan s la mesure où il passe pour quelqu’un qui porte témoignage de la vérité. Elle est symbolique dans la mesure où il est le signe visible de la plénitude de la vie religieuse chrétienne : « Il est, alors, le symbole de l’unification dans la vérité des savoir s religieux et scientifiques, de la foi et de la raison, de la sagesse catholique et du savoir séculier, de l’Église et de la science moderne ». Meissner présente ce qui est spécifiquement jésuite dans ce qu’il nomme la « proposition jésuite », que nous co mprenons comme la spiritualité jésuite. Il commence par considérer les moyens permettant à la Compagnie de Jésus de poursuivre ses fins, telles qu’elles sont proposées par St Ignace dans les Constitutions, et dont certaines sont surnaturelles et d’autres n aturelles

21 . Si on l’applique au Jésuite - scientifique, ceci implique la complémentarité de l’idéal religieux de la sainteté personnelle et de l’engagement pour la science. Pour un Jésuite, le travail scientifique doit toujours être apostolique et Meissner i nterprète cette obligation comme étant « de l’incarnation », c’est - à - dire participant à la présence du Verbe incarné de Dieu parmi les hommes pour la sanctification de toute activité humaine. Il reconnaît les difficultés inhérentes à l’exécution de cette f onction , qui doit être une synthèse dynamique entre le fait d’être, authentiquement, homme de Dieu et homme de science. C’est un rôle complexe, Meissner l’admet, et en conséquence il y aura toujours une certaine tension dans la vie d’un Jésuite - scientifiqu e. Timothy Toohig, Jésuite travaillant sur la physique des particules au Fermilab, essaie de trouver la connexion entre son travail de physicien et sa spiritualité 22 . Il démarre en considérant que la physique cherche à comprendre la structure ultime de la m atière, ses constituants élémentaires et les forces qui les lient, en même temps que l’origine et le destin final de l’univers. Pour cette raison, dit - il , ne soyons pas surpris que des physiciens tels qu’Albert Einstein et Werner Heisen b er g et, plus récemm ent, Stephen Hawking et Steven Weinberg, dans certains de leurs écrits, parlent d es questions ultimes de l’existence , et finissent par parler, d’une façon ou d’une autre, de Dieu. Toohig essaie de montrer qu’il existe une certaine analogie entre le travail des physiciens et la recherche de Dieu. Il examine la façon dont Einstein et Niels Bohr reconnaissent la présence d’un mystère caché derrière la structure de l’univers qui reste toujours ouvert à de nouvelles intuitions et de nouvelles inspirations. Tous deux, selon Toohig, avaient une approche intuitive des problèmes physiques et pratiquaient leurs travaux avec la profonde conviction de l’existence d’une simplicité sous - jacente de la structure de la matière. Il se demande si ces attitudes ne témoignent pa s d’une spiritualité sous - jacente et d’une certaine expérience implicite de Dieu. Toohig, dans son analyse, utilise le concept d’ « expérience transcendantale » développé par le théologien jésuite allemand Karl Rahner, signifiant par là une expérience de la transcendance présente chez chacun, et constituant en soi une « connaissance anonyme et non - thématique de Dieu ». Toohig pense qu’il y a une similitude entre cette expérience transcendantale et l’expérience des physiciens en face du mystère de l’univers. Il affirme que, bien que ce ne soit pas dit, on peut considérer la recherche en physique comme une quête de Dieu. On peut mettre en question cette similitude, mais on peut comparer son intention de trouver un certain sens « religieux » dans l’expérience sc ientifique elle - même à la propositio n 20 William W. Meissner, The Jesuit as a priest - scientist. Bull. American Association of Jesuit Scientists, 40 (1963), 25 - 33. 21 San Ignacio, Obras, ( Constituciones X, 3, 813 - 814), 641 - 642. 22 Timothy E. Toohig, Physics re search, a search for God. Studies in the Spirituality of Jesuits , 21/2 (1999), 1 - 26. 8 ignatienne de trouver Dieu en toutes choses. Toohig présente également des analogies entre certains autres aspects de la spiritualité ignat ienne tels, par exemple, que l’expérience de la rédemption personnelle à de profonds niveaux de la vie, proposée dans les Exercices spirituels, et la faim que les physiciens montrent dans leur vie pour une pénétration toujours plus profonde du mystère de l’univ ers. Il va jusqu’à suggérer une certaine similitude entre l’expérience d’Einstein découvrant de nouvelles théories physiques et l’expérience mystique de St Ignace sur la création , près du fleuve Cardoner. L’approche de José Gabriel Funes, actuel directeur de l’observatoire du Vatican, est plus spécifique ; il démarre en déclarant que la tradition scientifique jésuite a ses ra cines dans la spiritualité ignat ienne

23 . Il discute les défis à la foi chrétienne posés par la science de nos jours et l’appel à l’« ap ôtre scientifique » à être présent aux frontières entre l’Église et le monde de la science, et il offre son propre témoignage selon lequel il n’existe pas de conflit entre les deux. A l’objection pratique selon laquelle il existe de nos jours d’autres prob lèmes plus urgents pour un prêtre, Funes répond par la scène de l’onction de Jésus à Béthanie (Mc 14, 3 - 9) justifiant ce que l’on peut considérer comme une vie « gâchée » dans l’étude des galaxies, mais accomplie au service du Seigneur. Il termine avec l’i dée, déjà mentionnée par d’autres, que le prêtre - scientifique joue le rôle de pont entre l’Église et la communauté scientifique. Un autre membre de l’équipe de l’observatoire du Vatican, Paul Gabor, essaie de répondre à la question : l’implication des Jésu ites dans la science est - elle une expression de l’identité jésuite elle - même, c’est - à - dire est - elle de l’ordre du charisme, ou bien est - ce le résultat d’influences extérieures

24 ? Il commence par un panorama du travail scientifique dans la Société depuis Cl avius au XVIème siècle jusqu’à la Congré gation Générale 31 de 1961. A nalysant la motivation derrière ce travail, Gabor présente d’abord les motivations extérieures, par exemple apologétiques et utilitaires, qu’il considère comme insuffisantes. Puis il exam ine les motivations internes et relie la recherche scientifique avec la spiritualité igna ienne dans les Constitutions et les Exercices spirituels de St Ignace. Gabor déclare que « la science est pratiquée pour son propre intérêt dans la Société, en tant qu e véritable quête spirituelle ». C’est ainsi qu’il déclare que les raisons étrangères, telles que pragmatiques, pastorales, pédagogiques et spirituelles ne sont pas nécessaires et que la motivation fondamentale des scientifiques jésuites est la recherche e lle - même. Il affirme également que l’on peut trouver de nombreux parallèles entre la vie scientifique et la vie spirituelle. En ce qui concerne en particulier la physique, Gabor trouve qu’il y a plusieurs aspects dans le travail du physicien, tels que le goût du jeu, la poursuite de la sagesse, les implications et dimensions ascétiques, qui sont des exemples de ses affinités spirituelles. Il termine en disant qu’« il existe une affinité indiscutable entre la science et la spiritualité ignatienne ». Dans ces quelques témoignages nous avons vu que les scientifi ques jésuites voient eux - mêmes leur activité non seulement compatible avec, mais conséq uence de leur spiritualité ignat ienne , justifiée en elle - même et non seulement par des motivations utilitaires apost oliques. Nous avons vu aussi qu’il y a un véritable effort pour montre r les affinités entre le travail scientifique et cette spiritualité, bien qu’il ne soit pas parfaitement clair de définir en quoi consiste nt ces affinités. Gabor reconnaît qu’il existe d es témoignages plutôt que des analyses approfondies, mais il trouve frustrant le manque d’études systématiques concernant la spiritualité du travail scientifique. Funes déclare que parmi les Jésuites il existe différentes façons de vivre l’apostolat scient ifique, de même qu’il y a de nombreuses façons différentes de vivre la vocation jésuite elle - même. Comme exemple, il présente les différences entre un Matteo Ricci et un Teilhard de Chardin , et il s’identifie davantage avec le premier

25 . Tous les témoignages débutent par le postulat selon lequel pendant presque toute son histoire, les Jésuites se sont distingués dans l’Église en tant qu’appartenant à l’institution qui a eu, et a encore, un engagement spécial et une implication dans la science. Leur conclusion fait, d’une certaine façon , le 23 José G. Funes, Una imagen evangélica para el apostolado científico (Mc 14, 3 - 9). Rev. de Espiritualidad Ignaciana , 37, (2007) 87 - 95. 24 Paul Gabor, Jesuit identity and science. An inside look. En Petra Čemus (ed.) Proceedings of the Bohemia Jesuitica Conference (Prague 25 - 27 April 2006) Prague: Carolinum (2010), 647 - 660. 25 Funes, Una Imagen (2007), 92. 9 lien entre cette implication et la spiritualité igna t ienne, fondement de la vie jésuite, bien que cette relation soit exprimée à partir de différents points de vue et que d’autres études soient nécessaires. 4. Pr atique scientifique et vie jésuite Il y a encore une question que nous devons étudier sur la façon dont l’engagement envers la science a été vécue de fait par les Jésuites dans le contexte de le ur propre ordre religieux et comment il a été vu par d’autres Jésuites, en particulier par leurs supérieurs. Tout d’abord, il nous faut tenir compte du fait que les hommes de science ont été, et sont toujours, une petite minorité parmi les Jésuites. Leur formation, en quelque sorte, les sépare du reste de leurs frère s, qui s’occupent plus spécialement de théologie, de philosophie et d’humanités, ou de travail pastoral direct. Il est vrai qu’ils ont suivi une formation théologique et philosophique similaire, mais leur formation et leur travail scientifiques ne sont pas partagés par les autres. Voilà pourquoi, parfois, le scientifique jésuite peut se sentir un peu incompris, ou isolé dans son travail, un peu un « outsider » dans sa propre communauté. Les supérieurs regrettent aussi parfois ne pas pouvoir dédier les scien tifiques à d’autres tâches qu’ils considèrent plus utiles. Mordechai Feingold examine la situation en détail avec les Jésuites scientifiques des XVIIème et XVIIIème siècles, et il pose la question : pourquoi, parmi eux, n’y a - t - il pas de savants de premièr e grandeur comme Galilée, Descartes ou Newton

26 ? Bien qu’il soit permis de s’interroger sur la pertinence de cette question, puisque les savants de ce niveau sont si rares qu’il est difficile à une institution d’apporter une seule contribution. Mais la que stion permet à Feingold d’examiner une série de circonstances qui dressent des obstacles dans les activités des scientifiques jésuites. Il se demande même s’il n’existe pas de réelle incompatibilité entre la vocation jésuite et l’engagement envers une scie nce séculière, puisque pour eux la science est toujours un moyen vers une fin et non une fin en elle - même. Il nous faut admettre que pour un Jésuite le travail scientifique, comme n’importe quelle autre activité de Jésuite, est finalement orientée vers le but apostolique du salut des âmes. Cependant, ceci n’invalide pas leur engagement pour la science, puisque même les plus grands savants ont une variété de motivations dans leur travail. La pureté de la poursuite de la science pour elle - même est, en fait un mythe, comme l’a montré le sociologue de la science Robert K. Merton

27 . Feingold examine une série de problèmes pratiques qui pourraient placer des obstacles dans la progression de la carrière scientifique d’un Jésuite. Parmi eux, il place le peu d’intérêt de ses supérieurs pour ce type d’études et l’urgence présentée par d’autres domaines considérés comme plus importants. Un exemple concret en est la priorité attribuée par les supérieurs aux besoins d’enseignement dans les collèges et les universités par r apport à la recherche. Un autre exemple de ce problème réside dans la priorité donnée à la publication de livres scolaires par opposition aux résultats de recherches. Feingold pose que les Jésuites ont excellé davantage en tant que professeurs et formateur s dans les domaines scientifiques qu’en tant que chercheurs eux - mêmes. Citons en exemples les étudiants de collèges jésuites tels que Torricelli, Descartes, Laplace, Volta, Buffon et Lalande. D’autres obstacles rencontrés par les Jésuites dans leur travail scientifique, selon Feingold, sont les réticences des supérieurs à l’égard des nouveautés, les règles pour l’unité de la doctrine, la censure intérieure de l’ordre et l’auto - censure des auteurs eux - mêmes. Un problème con cret qui affecta les scientifiques jésuites au XVIIème et au XVIIIème siècles fut l’acceptation du système de Copernic en astronomie et en physique atomique. Il nous faut reconnaître la présence de ces problèmes, reconnus par les scientifiques jésuites eux - mêmes, mais ce ne furent pas des obstacles insurmontables. Nous ne pouvons pas non plus séparer de façon aussi drastique l’enseignement et la recherche ; si les Jésuites ont été de si bons professeurs de science, c’est qu’ils unissaient enseignement et re cherche. 26 Mordechai Feingold, Jesuits : Savants. En M. Feingold (ed.), Jes uit science and the republic of letters . Cambridge (Mass.): The MIT Press (2002), 1 - 45. 27 Robert K. Merton, La sociología de la ciencia . Madrid, Alianza Universidad (1973), (Las pautas de conducta de los científicos) 423 - 443. 10 L’œuvre scientifique des Jésuites dans la Société restaurée après 1814 a été principalement centrée sur les observatoires et les universités. Cette époque ne connaissait plus de préjugés contre les théories scientifiques depuis que la science étai t séparée des questions philosophiques et théologiques. Les scientifiques jésuites jouissaient d’une liberté complète dans leurs travaux du domaine scientifique. Teilhard de Chardin, par exemple, n’eut jamais aucun problème pour la publication de ses trava ux scientifiques. De plus, ses supérieurs lui conseillèrent de rester dans le domaine scientifique et de ne pas se mêler de questions théologiques. Les travaux des nouveaux observatoires, fondés après 1824, étaient grandement appréciés par les Jésuites, no urris et encouragés par les supérieurs jusqu’aux années 1970, où ils commencèrent à décliner. En 1893, le Père Général Luis Martin, parlant des travaux effectués à l’observatoire de Manille (Philippines), déclara qu’ils contribuaient non seulement à la « s plendeur de la science et à la bonne réputation de notre Société, mais aussi à l’utilité des scientifiques et à l’assistance des âmes, but de toutes nos études et activités selon notre institution

28 ». Pierre Lejay (1898 - 1958), directeur de l’observatoire d e Zikawei (Chine), se plaignait en 1933 de ce que le travail scientifique de l’observatoire n’était pas suffisamment apprécié par la Mission jésuite chinoise, quelques missionnaires le considérant comme une perte de temps. Le Père Général Wladimir Ledochow ski lui écrivit pour lui dire qu’« il avait toujours protesté personnellement contre cette opinion injuste » et pour mettre en évidence « la haute importance du travail intellectuel et la faveur qu’il a toujours eu e dans l’ Église et les traditions missionn aires 29 ». Nous pouvons conclure que le travail scientifique jouit encore d’une grande estime parmi les Jésuites, sauf par quelques critiques qui ne comprennent pas son importance. Dans les temps modernes, l’importance donnée à l’enseignement, que nous avon s vue dans la période précédente, est toujours d’actualité, du fait du plus grand nombre d’universités dirigées par des Jésuites et du besoin de professeurs jésuites dans les départements des sciences. Ernesto Gherzi (1886 - 1976), dernier directeur de l’obs ervatoire de Zikawei qui travailla ensuite à l’observatoire géophysique jésuite de Montréal, se plaignait en 1970 du peu de soutien qu’il rencontrait chez les autres Jésuites dans ses recherches de géophysique. Louis Larendeau, Provincial de la province ca nadienne française jésuite, reconnut que les supérieurs n’étaient pas souvent familiers du monde de la science de sorte que la vocation des scientifiques jésuites est rarement récompensée, spécialement en ce qui concerne ceux qui font de la recherche. Cependant, il concède que l’enseignement est mieux reconnu et accepté

30 . Carl - Henry Geschwind, écrivant dans le contexte des travaux jésuites contemporains de sismologie aux Etats - Unis pose aussi la question, comme Feingold : les Jésuites ont - ils travaillé en s cience pour la science ou bien poursuivaient - ils d’autres fins ? Il déclare qu’au XIXème siècle la tradition scientifique jésuite s’était effacée et qu’en Amérique du Nord « idéologiquement, une absence de goût pour une libre recherche » s’était développée

31 . C’est faire fi de personnalités telles que Angelo Secchi, Stephen Perry et Benito Viñes qui, au XIXème siècle, apportèrent des contributions durables et significatives en astrophysique, en géophysique et en météorologie. Il fait la différence avec l’attitude envers la recherche sismologique de Frederik Odenbach et James Macelwane, considérant que seul le deuxième bénéficiait d’une véritable mentalité scientifique. Nous avons déjà mentionné la complexité des motivations dans le travail scientifique, et comment la présence chez des scientifiques jésuites d’un but religieux ultime n’invalide pas leurs travaux d’hommes de science. Conclusion 28 Lettre au P. Miguel Saderra (3 Nov 1893), Archivum Romanum Societatis Iesu ( ARSI ), Lettres du P. Luis Martín, 1892 - 1906,158 29 Lettre au P. Pierre Lejay (17 Abril 1933). ARSI , Lettres du P. Wladimir Ledochowski, 1915 - 1942, 482 - 483 , . 30 Lettre du provincial de la Province G allo - canadienne Louis Laurendeau au P. Ernesto Gherzi (Montreal, 3 février 1970) Saint - Jérôme, ASJCF , Bo - 214 - 35. 31 Geschwind, Embracing science (1998), 28 y 49.

rien néchappe a ces jésuites ils ont meme un téléscope surnommé lucifer  tres en accord avec leur manigance.

LUCIFER, de son nom complet le Large Binocular Telescope Near-infrared Spectroscopic Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research, soit en français « Installation spectroscopique proche infrarouge du Grand Télescope binoculaire avec caméra et unité intégrale de champ pour la recherche extragalactique », est un instrument utilisé en astronomie sur le télescope appelé Large Binocular Telescope. L'ensemble fait partie de l'Observatoire international du Mont Graham, construit en 1989. Il est situé sur le Mont Graham, dans le sud-est de l'Arizona aux États-Unis LUCIFER a été mis en service au début 2011 après 10 années de développement et de test. Le sigle correspond à « Instrument pour le Télescope à Large Binoculaire, spectroscopique proche de l'infrarouge avec Caméra et unité intégrale de champs pour la recherche extragalactique1 » : il s'agit d'une caméra couplée à un spectrographe qui viennent compléter le télescope. Ce télescope est considéré comme l'un des télescope les plus puissants au monde.

 

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5 janvier 2017

Blanche Neige et les sept chakras -

Tous les peuples devaient être au fait de l'éminent intérêt du conte, poli par la transmission qui s'en fait de siècle en siècle, structuré pour garder bon pied bon oeil, reflet, non des angoisses d'une époque mais de celles qui subsistent de siècle en siècle, témoin des réponses imaginales de l'humanité aux demandes répétées de ses enfants.

Plus près de nous, Bettelheim ou Von Franz croient y déceler de nouveaux trésors, cachés depuis le commencement, mais actifs depuis toujours. Pas nécessairement la violence du sacré, au moins celle de nos pulsions et l'éblouissement de la sublimation envisageable.

Je tenterai de montrer l'intérêt psychodynamique et anthropologique de Blanche Neige et les sept Nains, à partir du point de vue hindou relatif à l'énergie psychique et à ses avatars, sans omettre une nouvelle donne quant à la nécessaire référence à sa compréhension psychanalytique.

Les contes de fée ont été interprétés de plusieurs manières, selon l'angle de vision du commentateur : points de vue historiques, littéraires ou psychanalytiques. Analyse structuraliste, épanchements sentimentaux sur tout ce qui d'eux fut perdu... J'aimerais, quant à moi, que vous m'accordiez d'en prendre prétexte pour s'envisager soi-même. Un peu comme firent les gourous guérisseurs ou certains directeurs spirituels du bouddhisme. Le conte était donné, choisi et médité longtemps, pour ses vertus propres : il exposait le problème et traçait les voies d'une solution dont l'irréalisme se dissoudra peut-être au regard de l'analyste... D'autant que certains d'entre nous, sous l'égide du Rêve Eveillé, demandent à leur patient plus que d'en user : ils les poussent à fomenter leur propre histoire sans omettre les djinns, les fées et les sorcières, les ogres et les ours ...

 

Le caducée, un symbole du système des chakras ?

   

excerpted from

"Decimus Tomus, Operum Divi Aurelii Augustini Hip., ponensis espiscopi, continens reliqua tractata apud populum, quaerum summam indicabit haec pagina versa."

caducee-aug

N'attendez pas un travail d'ensemble comme le firent Bettelheim, Von Franz ou Propp... Je ne prendrai d'eux que pour servir mon propos relativement à la structure de notre être; dont nous tâcherons de n'exclure, au principe, aucun aspect controversé : organique, psychique, sociologique, spirituel, voire paranormal ! Nous ne les exclurons pas mais nous nous garderons d'en parcourir toutes les allées. Nous sommes pressés de rejoindre notre Mère Grand.

A qui nous envoie notre maman car c'est "le rôle des parents de conduire leurs enfants au seuil de la forêt initiatique" (Simonsen, 38) Mais il ne s'agit pas seulement des enfants. Ni de leurs parents comme tels. Il s'agit aussi du pédagogue pour les enfants et du thérapeute pour leurs ainés ! C'est tardivement (XVIII° s.) qu'on se met à réserver les contes aux petits et à les censurer en conséquence. Leur fonction reparait autrement sous les espèces de toutes sortes de fictions, à présent c'est Indiana Jones, les dents de la mer, etc...

Art de conter sophistiqué qui y perd son retour : rien n'en revient au conteur qu'un audimat ou un chiffre d'affaire. Le club des fans réservé aux héros des contes modernes n'ont de vivant que l'apparence et leur parole est pure statistique. Ainsi la star n'a pas plus d'invention que la pièce de carton qui doit s'encastrer exactement aux autres pièces d'un puzzle plastifié. Nous sommes loin du conteur aux aguets de la brillance des yeux, du sourcil levé, de la bouche bée; aux aguets pour la suite, pour développer la péripétie ou amoindrir l'os du fantasme, ajouter ce qui répond aux inquiétudes du moment, du groupe ici présent ou de tel qu'on discerne à peine dans le coin qui le dérobe aux flamboiements de la cheminée...

Blanche-Neige et les sept Nains

Nous allons parcourir rapidement le conte de Blanche Neige pour nous arrêter sur un point précis : celui des sept nains.

C'est l'hiver : nous ne serons pas aux fêtes de l'amour ! Engendrée dans le froid Blanche Neige est exposée aux rigueurs d'un foyer ou le sexe n'est pas roi, ou la reine, toute d'absolu, ne connait de couleur que la rouge, celle de l'excitation sans assouvissement.

Tout est déjà dit. Je pourrais vous planter là et vous laisser déduire la suite...

La conception se fait pourtant par pénétration, non de l'oreille comme il advient chez Rabelais, mais du doigt : cette reine-mère ne peut soutenir son désir de l'avoir et se blesse à l'accouplement qui l'endolorit comme à l'accouchement qui la tue.

Au moins pour faire image et séparer le noir du blanc : on la retrouve, un an plus tard (ou peut-être huit mois si nous en appelons à Spitz) sous les traits si beaux, si durs, si implacables de la belle-mère. Elle est la plus belle des mères mais doute tant de l'être, que le miroir, sa propre mère (et nous voici remontés à la troisième génération) doit sans cesse le lui redire !

Jusqu'au jour fatidique ou sa fille la supplante, de l'aveu véridique du miroir froid et objectif qui ne sait dire que la vérité. Est-ce à dire, comme on l'a souvent commenté, qu'il s'agit de l'Oedipe et que les yeux du miroir sont alors devenus ceux du roi ? Probablement que bien des auditeurs, enfants ou plus murs, l'entendront ainsi... A moins qu'ils n'aient quelques relents de ce huitième mois ou l'abandon fut à craindre, ou l'intuition d'une conception par des seins de glace...

Car si la reine est jalouse, c'est peut-être à cause du roi qu'on ne voit guère dans le conte, c'est en tous cas parceque Blanche Neige n'a pas voulu rester petite, rester l'image sans éclat de celle qui la porte : elle grandit, elle embellit, elle se fait fille, on devine la femme. Alors sa maman devient verte (ce qui est toujours mauvais signe) et l'envoie se faire égorger par le chasseur. autant dire papa. Un peu faible sans doute puisqu'il s'exécute; mais un papa quand même : il fera mine d'exécuter la petite mais ne donnera en festin à sa femme qu'un semblant de cette chair rebelle.

Elle ne se sent pas pour autant très à son aise : elle est une fois de plus, abandonnée dans la forêt profonde...

Elle n'a d'autre ressource que la dépersonnalisation, come disent les psychiatres : elle ne saura plus où elle est, que désirer, que faire. Elle ne saura même plus qui elle est, ni même si elle existe !  Le temps est cassé, l'univers brisé et jusqu'à son corps dont elle avait imprudemment anticipé l'unité dans l'amour fallacieux... (un certain narcissisme !).

Comme les bons jouets, elle est cassée. Mais elle n'a pas tout perdu. Sa destruction comme unité reine lui laisse de la santé : les vaillantes pulsions partielles qui vont se mettre à son service et oeuvrer à sa reconstruction. Car les petits nains ne sont pas paresseux : "aï Hi, Aï Ho, On revient du boulot !"; de la mine s'il vous plait ! Un peu d'affollement à la découvrir endormie... mais ils en prendront soin.

Chacun de nous sait bien que lorsqu'il se repose ou se décourage, tout ne s'arrête pas pour autant ! Le bruissement affairé de la vie - souterraine soit-elle - continue. Le sang circule, l'air pénètre, les plexus aiguillent, les hormones modulent...

L'éclatement, le morcellement, la mort ne va pas jusqu'à son terme à chacun des rejets que nous essuyons; il est des ressources profondes, des espérances souterraines...

Vous savez la suite : la reine cherchera en vain à parfaire son oeuvre de mort : par l'étouffement que donne le blanc lacet de l'angoisse, par la séduction du peigne noir, par le poison rouge d'une pomme insincère...

Ce qui tue d'abord Blanche Neige n'est autre que la prise de conscience angoissante de son abandon, elle n'est pas désirée : cela l'étouffe; mais les nains lui apprennent le "release", ils coupent les lacets, lui enseignent la relaxation !...

Le peigne: on sait que le peigne est pour les japonais, un moyen de communication avec les puissances d'en haut ou d'identification à elles; il pénètre la tête d'en haut... Ainsi la mère jalouse fait-elle usage de ce qu'elle est investie des puissances d'en haut, elle use des oripeaux sur-moïques, elle injecte en sa fille le poison délétère de la culpabilisation, de l'idéal spirituel mortifiant, d'une unité de mort basée sur la maitrise abusive et généralisée de toutes les puissances vitales instinctives... Cependant les nains sont encore présents et savent quoi faire : retirer le peigne, renoncer à cette unité d'airain qui n'a rien à faire avec la vie...

Reste l'arme qui dépasse leurs ressources, celle de la régression orale, si nous écoutons Bettelheim. Blanche Neige n'est pas dépourvue de nostalgie, elle redemande d'un sein rouge qui l'empoisonne, la voilà inerte pour longtemps, cent ans peut-être, en tous cas jusqu'à l'éveil d'une pulsion vers l'extérieur qui prenne appui sur une image paternelle idéalisée : un charmant garçon vous dis-je...

A moins qu'il ne s'agisse de l'arbre de la connaissance, une forme plus primitive du bien et du mal, du vrai et du faux. Tous les désirs bannis, exclus, éteints : totale aphanisis... Peut-être tout simplement la haine de l'homme que le trébuchement d'un serviteur lui permettra de recracher...

Les petits amis ne peuvent plus rien pour elle, sauf de lui vouer un culte, de l'exposer aux regards admiratifs, au sommet de la montagne... Elle est ainsi exposée au désir d'un autre qui la sauvera de son morcellement et de sa léthargie. La morale est sauve qui punira d'enfer sa méchante mère : elle devra chausser des souliers chauffés à blanc et danser jusqu'à la mort; chatiment ou se lit le sceau final d'un amour maternel qui ne lui permit jamais le repos...

Nous n'avons plus besoin des nains !

Aussi ferons nous leur autopsie :

Les Sept Chakras

Le nombre est magique et placebo, d'où l'abus qu'on peut en faire. Il s'agit peut être là d'un fait de structure; non seulement de celle que Propp discerne en énonçant sept[1][1] personnages répondant à sept fonctions[2][2] et qui seraient présents dans tout conte, mais d'une structure qui précède le langage et ne doit que peu aux avatars culturels : une division dont le fondement serait anatomique, physiologique, psychologique et universel. Autant dire un archétype à remonter jusqu'aux temps les plus primitifs de l'inexistence humaine : les mammifères ou même mes vertébrés si pas les chromosomes tout court...

 Suggestion par trop imprudente à ne pas lui donner de suite ! Mais nous comptons le faire.

 Aujourd'hui je me contenterai de donner à chacun des sept nains, par delà le petit nom dont les a baptisé Walt Disney, une fonction anthropologique précise.

 

Nains

Squelette

Chakra

Organe de perception

Organe d'action

Pulsion

Sephiroths
gauches

Sephiroths
du milieu

Sephiroths
droits

Simplet

Voute du
Crâne

sahasrara

( ? )

 ( ? )

Mystique (?)

 

Keter

 

Prof

Base du Crâne

ajna

E.S.P. (?)

P.K. ( ?)

Epistémophilique

Binah

 

Hochmah

Atchoum

Cervicales

Vishudda

ouie

Voix

invocante

Pechad

 

Hesed

Joyeux

Thorax

Anahata

Tact

Phallus

phallique

 

Tiphereth

 

Timide

Lombaires

Manipoura

Vue

Anus

Anale

Hod

 

Nizah

Grincheux

Sacrées

Svâdhishthâna

Goût

Main

Orale

 

Iesod

 

Dormeur

Coccyx

Muladhara

Odorat

Pied

Sécuritaire

 

Malkhout

 

Pour le Yoga, il existe au moins cinq formes du souffle (vayu) , qu'on fait correspondre aux cinq premiers chakras :

  1. Apana (expiration)      : chakra muladhara (qui siège au niveau de l'anus)
  2. Vyana (distribution)    : chakra svâdhishthâna (all-pervading: It moves all over the body)
  3. Samana (assimilation) : chakra manipura (qui siège au niveau du nombril)
  4. Prâna (inspiration)      : chakra anahata (qui siège au niveau du coeur)
  5. Udana (expression)     : chakra vishudda(qui siège au niveau de la gorge)

Les couleurs et les chakras

Les dessins de lotus représentant chacun des chakras, comportent de nombreux éléments. A chacun de ces éléments on attribue une couleur en harmonie avec sa signification symbolique.

On peut aussi considérer que chaque chakra correspond à une couleur dominante qui symbolise ses valeurs essentielles.

La tradition en a proposé une grille que les ésotéristes et d'autres auteurs relativement récents ont remplacé souvent par une distribution des septr couleurs de l'arc-en-ciel avec le rouge en bas et le violet en haut, en raison de la longueur d'onde des différentes couleurs. Le seul argument traditionnel en rapport avec cette correspondance pourrait se chercher dans le cheval blanc (Ucchaisshravas), ancêtre de tous les chevaux, issu du barattage de la mer de lait. Ses sept bouches symboliseraient les sept couleurs de l'arc-en-ciel.

 

Chakra

tattva
couleur donnée par la tradition
en fonction du tattva
ésotérisme
    selon Arthur Avalon selon Ajit Mookerjee  

sahasrara

absolu
-
-
violet

ajna

esprit
...
blanc
indigo

Vishudda

espace
blanc
jaune
bleu

Anahata

air
gris-fumée
vert

Manipura

feu
rouge
jaune

Svâdhishthâna

eau
blanc
bleu
orange

Muladhara

terre
jaune
rose
rouge

 

Nous écrivions ailleurs : "Il existe six types de transe qu'on pourrait rapprocher des différents caractères exhibés par différents démons ou esprits évoqués par le biais des verres et des tables tournantes. Les types sont les suivants :

  1. mystique
  2. [???]
  3. furieux, érotique
  4. comique
  5. tragique
  6. amer"
  7. [dogmatique, pontifiant]

Nous pouvons assez facilement les mettre en relation avec les centres pulsionnels et les nains :

 

 

Nains

Squelette

Chakra

Organe de perception

Organe d'action

Pulsion

Souffles

type de transe

Simplet

Voute du
Crâne

sahasrara

( ? )

 ( ? )

Mystique (?)

-
perte de connaissance

Prof

Base du Crâne

ajna

E.S.P. (?)

P.K. ( ?)

Epistémophilique

-

dogmatique, pontifiant

Atchoum

Cervicales

Vishudda

ouie

Voix

invocante

Udana (expression)

amer

Joyeux

Thorax

Anahata

Tact

Phallus

phallique

Prana (inspiration)
tragique

Timide

Lombaires

Manipoura

Vue

Anus

Anale

Samana (assimilation)

comique

Grincheux

Sacrées

Svâdhishthâna

Goût

Main

Orale

Vyana (distribution)
furieux, érotique

Dormeur

Coccyx

Muladhara

Odorat

Pied

Sécuritaire

Apana (expiration)
?

Victor Hugo déjà s'intéressait au Yoga et propose un beau texte que nous pouvons rattacher au Sahasrara chakra : "Suprématie"

 

La ligne latérale des poisssons, une métamérie évidente

 

La ligne latérale (ébauche de l'audition chez les poissons) est métamérisée, comme le seront d'une certaine façon le labyrinthe et la cochlée (d'après Alfred Tomatis).

C’est un tube sur chacun des côtés de l'animal. Elle est munie d'une ou plusieurs ouvertures qui permettent au poisson d'être en communication directe et constante avec le milieu extérieur.
Ces tubes sont tapissés de cellules capables, en fonction de l'existence de leur panache ciliaire, de créer des impulsions d'influx nerveux En réponse aux stimuli de contact et de pression émanant du milieu ou des tissus.

ligne-laterale


activité génératrice d'énergie

si on injecte de l'eau à l'un des bouts du tube-ligne-latérale on voit se mobiliser les nageoires ; une injection en sens inverse engendre leur mobilisation en sens inverse. L'immobilité se rétablit dès que l'injection s'arrête.

Cet appareil est extraordinairement sensible et son activité peut être considérée comme permanente, incessante. obéissant aux mobilisations liquidiennes.

 

Voies de cet effet stimulant

La stimulatioon dépend de l'inclinaison des cils par rapport à la surface, orientation angulaire qui elle-même reste fonction des déplacements liquidiens ou de la pression exercée sur la surface ciliée.

1°) Les cellules ciliées sont les parties essentiellement actives des lignes latérales ; elles agissent tactilement par rapport au milieu liquide environnant. Le rôle de la ligne latérale est de toucher l'eau.

2°) La distribution de l'influx nerveux répond à une répartition métamérique.

La ligne latérale grâce permet de connaître certains aspects de l'environnement:

force gravitaire, pressions variables avec la profondeur, déplacements topographiques. La ligne latérale permet, grâce à sa direction antéro-postérieure, de connaître les déplacements, linéaires ou rotatifs, variables ou permanents, en direction latérale droite ou gauche.

Toute mobilisation liquidienne provoque la sensation de déplacement relatif :
- si le liquide bouge sans action musculaire? le milieu est en mouvement, pas l’individu
- s’il y a activité musculaire ? l’individu se perçoit en mouvement actif
- angulation initiale des cils des cellules ciliées ? accélération
- angulation inverse ? décélération
- angulation stable dans une direction ou dans l'autre ?Vitesse de croisière.
- différences d'angulation des cils entre les deux canaux ? Rotation

- contact avec le milieu;
- localiser l'animal dans le milieu
- ébaucher une auto-connaissance du corps.



métamérie


La métamérie va-t-elle persister dans les organismes plus évolués ?

Il semble que oui :

circuits vestibulo-spinaux à l'adresse des racines antérieures qui seront en partie commandées par le vestibule auditif

fonction posturale. Liée à la représentation métamérique vestibulo spinale.

La centralisation du Système nerveux gardera l'architecture de correspondance localisatrice de l'ancienne division métamérique (Tomatis)

 

Système nerveux végétatif et chakras

Au niveau du système nerveux, il convient de s'intéresser aux nerfs responsables de la vie de relation qui nous permettent de recevoir des informations par nos sens et d'agir par nos muscles; c'est le système cérébro-spinal.

On s'intéressera aussi aux systèmes neuro-végétatifs :

  • le système sympathique (ergotrope) dans la moelle thoracique et lombaire; il correspond aux chakras thoracique ou Anahata et lombaire ou Manipura.
  • et para-sympathique (trophotrope) dans le tronc cérébral et la moëlle sacrée. Ces deux sous ensembles comportent aussi des voies réceptrices et des voies effectrices. Il correspond aux chakras Ajna (?), Vishudda, Svadhishthana, muladara.

 

d'après http://www.physiologie.staps.univ-mrs.fr/ImagesIcones/4-SN_Vegetatif.pdf

 

Projections des chakras (projection métamérique) sur des "fragments corporels"

SNV1

A la suite des travaux en acupuncture de l'Ecole de Lyon, on considère qu'il existe une "représentation", une "projection" de l'ensemble du corps sur le pavillon de l'oreille. Cette projection pourrait être assez précise et bien marquée, notamment en cas de souffrance d'un organe particulier. On positionne la tête en bas et les fesses en haut; cette disposition serait vérifiable par détection de points de meilleure conductivité électrique grâce à un appareil convenablement étalonné.

Ce type de projection pourrait se retrouver également au niveau de la plante des pieds, sur les gencives, sur les dessins que présente l'iris, etc...

Selon la tradition indienne, les doigts de la main auraient chacun une fonction symbolique distincte rattachable aux différents chakras :

ainsi :

  • le pouce symboliserait ce qui est le plus élevé (sahasrara et ajna ?)
  • l'index correspondrait à l'âme (vishuddha ? anahata ?)
  • le majeur correspondrait à la colère (manipura ?)
  • l'annulaire à l'envie (svadhishthana ?)
  • et l'auriculaire au désir (muladara ?)

BIBLIOGRAPHIE

 

  1. Auriol  B.       Blanche Neige et les sept chakras,(ouvrage en préparation)
  2. Auriol B. Yoga et Psychothérapie, Privat (épuisé)
  3. Auriol B Introduction aux Méthodes de Relaxation, 2° Edition, Privat
  4. Auriol B.  La Clef des Sons, Eres éd., 1991
  5. Bettelheim B.  Psychanalyse des Contes de Fée,Laffont, 1976
  6. Donnars J. La Transe : Technique d'épanouissement, L'Homme et la Connaissance, 1981
  7. Von Franz M.L. L'interprétation des Contes de Fée, La Fontaine de Pierre, 1978
  8. Jeanperrin M.  Le Conte : Langage transitionnel dans l'institution, DESS, Psychologie Clinique, UTM, 1977
5 janvier 2017

Religion et spiritualité à l’ère de l’ego

les-dangers-du-new-age-15

Dans un monde chaotique et stressé, la vogue du New Age ne s’est jamais aussi bien portée. Est-il en train de supplanter les églises traditionnelles ou s’agit-il d’un phénomène éphémère ?

Le New Age n’est rien d’autre qu’un retour aux anciennes idées gnostiques. A proprement parlé, le Gnosticisme a d’abord été un mouvement religieux ésotérique dans les premiers siècles de notre ère qui a rivalisé avec le Christianisme. Il propose une initiation à des vérités secrètes. Seuls certains « élus » peuvent recevoir ces connaissances.

Le gnostique est celui qui possède la gnosis («  connaissance » en grec) - une connaissance secrète mystique capable de faire se rejoindre le mystère humain avec le mystère divin. Les gnostiques, comme le dit Jean-Paul II (Cf « Entrez dans l’Espérance »), détournent la parole de Dieu « au nom d’une connaissance profonde de Dieu ».

Le New Age, comme jadis le gnosticisme, propose une spiritualité alternative en marge du Christianisme.

Quelle est cette connaissance ?

Le regard du gnostique sur le monde est dualiste : La réalité se divise en deux éléments irréductibles :
> Le bien, d’un côté, qui s’associe fondamentalement au monde spirituel (le royaume de la lumière).
> Le mal, de l’autre, qui s’attache au monde matériel (le royaume des ténèbres).

Deux pouvoirs suprêmes (ou dieux) s’opposent l’un à l’autre - le dieu indicible et inconnaissable, duquel émane une série de divinités de deuxième rang, et le dieu du mal, ou démiurge, qui a produit l’univers de matière brute et le dirige avec l’aide de ses mauvais démons.

L’homme est composé de corps, d’âme et d’esprit. L’esprit est la vérité même de l’homme, une « étincelle divine », une portion de la tête de dieu. Lors d’un chute tragique, l’esprit de l’homme a été jeté dans un monde obscure et emprisonné dans un corps et une âme individuelle. Le démiurge et les démons garde l’esprit de l’homme emprisonné dans la matière. D’où le besoin d’un sauveur spirituel, un messie ou « Christ » pour apporter la gnose rédemptrice. Ce sauveur est un guide, un maître qui révèle à une certaine « élite » (les Gnostiques) leur vraie nature spirituelle et les aide à sortir du rêve dans lequel ils sont enfermés.

Les Gnostiques seront ainsi libérés du monde matériel... et le non-gnostiques, condamnés à la réincarnation.

Du Gnosticisme au New Age

Avec l’essor du christianisme, les anciennes idées ésotériques de l’Antiquité se sont développées vers un nouveau type de syncrétisme gnostique. Au cours des premiers siècles après J.C., les apôtres et les pères de l’Eglise eurent à combattre plusieurs systèmes « chrétiens » gnostiques, comme ceux de Cerinthus, Manander, Saturninus, Valentinus, Basilides, Ptolemaeus, ainsi que ceux contenus dans certains évangiles apocryphes (de la vérité et de la perfection, de Judas (Iscariote), Philippe et Thomas).

Au troisième siècle, l’église manichéenne, se répand depuis la Perse à travers le Moyen-Orient, la Chine, l’Europe méridionale et l’Afrique du Nord, où le jeune Augustin devint temporairement adepte.

Des enseignements semblables au Manichéisme ont refait surface en Europe au cours du Moyen Age dans des groupes comme les Pauliciens (Arménie, 7ème siècle), les Bogomilistes (Bulgarie, 10ème siècle), les Cathares ou Albigeois (Sud de la France, 12ème siècle), les Cabales juives et les spéculations métaphysiques relatives à l’alchimie.

Les temps modernes ont assistés à la résurgence du gnosticisme dans la pensée philosophique : les lumières, l’idéalisme hégélien, certains courants existentialistes, le nazisme, la psychologie de Jung, la société théosophique et la franc-maçonnerie.

Plus récemment, le gnosticisme (rebaptisé « New Age ») est revenu à la mode grâce notamment au succès immense de quelques « films-cultes » comme « la Guerre des Etoile », « Harry Potter » et « Matrix ».

Le New-Age est-il compatible avec la foi chrétienne ?

Non, le New Age, à l’aube du Troisième Millénaire, est en passe de devenir le plus dangereux ennemi de notre foi chrétienne. Il est d’autant plus dangereux qu’il « ressemble » sous certains aspects à notre foi chrétienne.

Pourquoi est-il incompatible ?

  1. parce que le New Age considère le monde comme un univers clos, sans véritable transcendance. Le Créateur chrétien est amour - une trinité de personnes qui veulent établir avec nous une relation personnelle d’amour - bien différent de ce dieu inconnaissable, comme la « force » de la Guerre des Etoiles, qui est une énergie que l’on peut manipuler à plaisir. Le Dieu de la Révélation a fait toute chose « bonne » : le mal n’est pas une force égale à Dieu. Au contraire : il jaillit du libre choix des hommes et des anges, qui ne seront jamais plus que des simples créatures limités.
  2. Parce que le New Age propose une conception de l’homme dualiste. Il prétend d’une certaine façon que l’homme est prisonnier dans son corps. Les chrétiens pensent au contraire que, malgré le péché originel, il n’y a rien de « mauvais » en soi dans l’homme. Le corps aussi est bon : il permet de s’aimer, de parler, d’agir pour les autres. Tellement bon d’ailleurs que nous croyons à la « résurrection » des corps.
  3. Parce que le New Age attribue seulement à certains la chance d’être sauvé. Il ne s’agit pas d’une libération qui découle d’une réponse personnelle à l’amour de Dieu, mais d’un privilège offert à une poignée d’élus. Derrière cette arrogante idéologie se trouve une bien triste image de Dieu (qui n’aime donc pas tous ses enfants et ne désire par que tous soient sauvés) et une image flatteuse des « élus ».

Comment ces théories pénètrent-elles dans la culture ?

En formant un « terreau idéologique » sous-jacent dans des grandes œuvres littéraires, cinématographiques et artistique.

Prenons quelques exemples dans le cinéma :

  1. la Guerre des Etoiles : voilà une excellente épopée, riche en valeur humaine (l’esprit de chevalerie, le contrôle de ses sentiments, le sens de l’honneur...) mais dont l’arrière-plan métaphysique est truffé d’idéologie gnostique. Le danger de ce film réside dans le fait qu’il semble être tout à fait compatible avec nos valeurs chrétiennes alors qu’en fait, il ne l’est pas du tout. La Guerre des Etoiles est le choc entre les deux pouvoirs suprêmes de l’univers : la « force » et le « côté obscur de la force », exploité par « l’empereur » (le démiurge) et ses démons (Darth Vader et les autres). Les héros gnostiques sont les « Jedis » qui possèdent la « connaissance secrète » de leurs propre pouvoirs spirituels : ils savent utiliser la « force » présente dans le cosmos. Chaque Jedi reçoit un maître qui lui apprend à acquérir la « force rédemptrice ». Ben Kenobi, par exemple, a été le maître de d’Anakin, puis de son fils Luke Skywalker. Le plus grand guide spirituel dans la saga est Yoda, un membre aîné et respecté dans le conseil des Jedis et un général dans la guerre des clones. C’est un univers clos (immanent) qui réduit le divin à une « force », laquelle se trouve en opposition avec son côté obscur.
  2. Matrix : Le monde de Matrix est un univers divisé en deux : le « pays des rêves » (matérialiste) et le « pays de la vraie réalité » (gnosticiste). Un jour, Morpheus révèle à Neo que les êtres humains sont les prisonniers d’une fausse réalité. Pourquoi ? Quelques temps auparavant, des hommes avaient créé Matrix, un être intelligent artificiel. Ayant besoin de l’énergie des hommes pour survivre, Matrix était devenue une machine à générer des rêves dans la tête des gens. Plusieurs millions d’hommes et de femmes prisonniers dans un gigantesque laboratoire étaient entretenus depuis la naissance jusque la mort dans une monde de fausse réalité : pensant qu’ils vivaient, mangaient, travaillaient... ils n’étaient en fait que les victimes d’une gigantesque illusion orchestrée d’un bout à l’autre par Matrix afin de sucer leur énergie avec l’aide de ses « agents ». Cependant, un homme parvint à libérer les premiers êtres humains et à leur enseigner la vérité avant de mourir. L’Oracle (un prophète) avait prédit que cet homme allait revenir pour libérer tous les peuples et les conduire vers Zion, la dernière cité humaine. Cependant, une poignée d’hommes et de femmes libres s’étaient mis à la recherche de cet homme. Morpheus pense que Neo est cet Homme en question et essaye de libérer son esprit de façon à lui permettre d’agir comme le sauveur qu’il est.
  3. Harry Potter : Harry Potter suit le meme schema. Il décrit le choc entre la magie “blanche” pratiquée par les sorcières et les magiciens (les gnostiques) et les arts “obscurs” exploités par le Seigneur obscur Voldemort (le démiurge) et ses disciples dans la « Slytherin House » (les démons). Chaque professeur de Hogwarts est bien sûr un maître, avec Albus Dumbledore à la tête de l’école. Les non-gnostiques sont appelés « Muggles », des êtres humains ignorants, comme la famille Dursley, qui sont sujets aux lois du monde matériel. On attend d’Harry Potter qu’il devienne finalement le « Christ », le sauveur. Notez que le garçon ne DEVIENT jamais un magicien : il n’ACQUIERT pas ses pouvoirs magiques. Il découvre seulement, à travers un long entraînement, qu’il EST un magicien et qu’il POSSEDE ces pouvoirs depuis la naissance. C’est cela le gnosticisme.


Selon une étude publiée sous le nom de Religion et spiritualité à l’ère de l’ego, un tiers des Suisses vivraient sous l’influence de « spiritualités alternatives » qui s’affichent aujourd’hui sans tabou. Dans tous les milieux, on peut entendre des notions telles que « Dieu est énergie », « matière et esprit ne font qu’un », « la méditation guérit ».


Dans les années 2000, on identifiait ce courant sous la dénomination New Age. Les adeptes d’aujourd’hui préfèrent les termes de « quête spirituelle » ou de « nouveau paradigme ». Ingrid Meyer dirigeant la Librairie du bien-être à Fribourg, se satisfait de cette vulgarisation : « Avant, on nous regardait un peu de travers, on parlait de sectes. Aujourd’hui, c’est devenu tout à fait normal ».
 

Cette mouvance surfe sur les maux du siècle où perte de sens, burn-out ou allergies peuvent trouver leur solution dans les ondes positives, le véganisme ou la quête de soi. Elle se veut sans dieu unique ni hiérarchie.
Elle mélange allègrement méditation orientale, chamanisme et physique quantique. Des auteurs en vogue dans ce milieu comme Gregg Braden ou Nassim Haramein, affichent d’imposants cursus scientifiques pour diffuser leurs théories sur le « code divin » ou « l’univers connecté ».

 

Le consommateur de nouvelles spiritualités peut avoir tâté différentes drogues, avoir recours à des thérapies néo-new age. Il est critique envers le rationalisme dominant et fréquente des conférences sur le thème « Science et spiritualité ». Il peut soutenir que des « êtres astraux venus de Vega influencent sa vie ».
L’adepte type est une femme ayant atteint la quarantaine, ayant un haut niveau de formation, vivant dans une ville moyenne, avec une proportion non négligeable de divorcés (19%).
L’une de ces adeptes, en quête de sens à donner à sa vie, s’est rendue chez une chamane pratiquant la « récupération d’âme ». Elle a également fait une « régénération de mémoire ancestrale », de la « biodécodification » et des retraites au rythme de tambours chamaniques. En quelques mois, elle a absorbé toutes les croyances néo-new age.
De ces femmes, Samiel en a fait son fonds de commerce. Devenue conseillère et guide pour des professionnelles en
plein doute existentiel, elle veut donner du sens à leurs vies parce qu’elle-même a été en proie au doute. Après avoir quitté son mari et son emploi, elle se met au yoga puis décide d’ouvrir un cabinet de coaching. En 2010, lors d’une conférence sur les prophéties mayas, elle est frappée par l’annonce du « changement de paradigme » et par le pouvoir du « féminin sacré ».


Cette notion de « féminin sacré » ainsi que celle du « changement d’ère » ou du « changement de paradigme » sont les leitmotive de ce courant. Adepte convaincue, Nicole Schwab, biologiste moléculaire de formation estime que « la force de ce mouvement, ce qui fait que cette quête spirituelle est encore plus grande aujourd’hui, c’est qu’on ressent une sorte d’urgence (…) Le monde est en déséquilibre. On a donné trop d’importance à une façon masculine de voir les choses. Au détriment d’une autre partie de l’être humain : l’intuition, l’empathie, la capacité de ressentir et d’être connecté à l’environnement ». En effet, cette mouvance a aussi un côté terroir et nature.
 

Joëlle Chautems est connue pour ses ouvrages sur les « hauts lieux vibratoires », les « lieux enchantés » qui se sont écoulés à plus de 10000 exemplaires. Dans sa boutique, des cristaux censés protéger des mauvaises ondes et des personnages tirés de jeux vidéo tels que le Seigneur des Anneaux ou Game of Thrones reflètent son inspiration écologique et païenne. Son commerce et son activité d’écrivain ont profité de la banalisation du mouvement new age. Elle admet que dans les grandes librairies, l’espace consacré à ce genre de littérature a triplé ces dernières années.
 

La mouvance possède également ses lieux de vacances et perce dans des secteurs inattendus comme chez ces vignerons séduits par le biodynamisme ou chez les sportifs de haut niveau.
Les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique restent le principal vecteur de la pénétration du new age. La Suisse compte pas moins de 17000 thérapeutes agréés, agrément leur permettant de voir leurs prestations remboursées par les assurances maladie complémentaires. L’offre de soins est devenue pléthorique voire déroutante par sa diversité : respiration alchimique, méthode de libération des cuirasses, lecture de « recueils akashiques », chromothérapie, détoxification, sans oublier le reiki qui fait fureur en ce moment. Certains n’hésitent pas à se faire rembourser une séance de chamanisme en l’estampillant « réflexologie ». Le Centre d’information sur les croyances (CIC) de Genève rappelle qu’il s’agit avant tout d’activités lucratives. Brigitte Knobel estime que la formation à ces « thérapies » est très rapide et permet d’acquérir un statut d’indépendant avec un faible contrôle de l’État.

 

Selon Irene Becci, professeure à l’Université de Lausanne, « il y a un regain de légitimité de cette mouvance ». Les religions traditionnelles se mettent même à utiliser son vocabulaire, « on ne parle plus de lecture de psaumes, mais de méditation sur les psaumes ». Si d’aucuns affirment que la religiosité new age est en train de supplanter les églises traditionnelles, d’autres sont plus sceptiques : à mesure qu’elle devient plus visible, elle risquerait de se heurter aux sarcasmes et aux critiques du matérialisme dominant.

Les méthodes « psychologisantes »

Les thèses développées par ces pseudo-thérapeutes s’appuient sur une approche «psychologisante» reposant sur trois postulats :

  • la culpabilité du patient dans le développement de sa maladie ou de son mal être,
  • l’angoisse de la maladie,
  • la revendication d’un mieux être dans une société individualiste et matérialiste.

C’est aujourd’hui un domaine d’offres pléthoriques attachées à des labels en renouvellement constant où se côtoient professionnels de santé, médecins et paramédicaux, ainsi que thérapeutes individuels auto proclamés à l’issue de formations non homologuées aux contenus, durée et coûts divers.

Les différentes méthodes classées dans cette catégorie, sont résolument excluantes de la médecine traditionnelle. Ce parti non négociable et non contestable soumet à l’emprise mentale celui qui y adhère,et le met en danger dès lors qu’il est atteint d’une pathologie grave ou qu’il développe des dysfonctionnements mentaux induits par son thérapeute.
Outre la victime directe, ces situations sont à l’origine de ruptures familiales douloureuses, notamment pour les enfants.

« Le décodage biologique » et les pratiques assimilées

La Miviludes a eu à de nombreuses reprises à traiter des théories de Ryke Geerd Hamer condamné en 2004 à trois ans de prison ferme pour escroquerie et complicité d’exercice illégal de la médecine, suite à la plainte déposée par un homme dont l’épouse atteinte d’un cancer du sein était décédée du fait du refus de traitements éprouvés. La méthode préconisée par cet ancien médecin allemand exclut tout simplement le recours aux traitements conventionnels pour soigner le malade.

Cette prétendue « nouvelle médecine » repose sur le postulat selon lequel toute maladie est la résultante d’un choc psychologique intense et d’un conflit intérieur non résolu. La théorie de R.G. Hamer est partie du rapprochement qu’il a fait entre la mort de son fils en 1978 et l’apparition chez lui d’un cancer au cours de l’année suivante.

Ainsi naîtra la « médecine nouvelle germanique » qui s’appuie sur cinq lois biologiques dites lois d’airain. La méthode Hamer, à l’image d’autres méthodes, théorise le charlatanisme.

Il s’agit d’une « méthode naturelle de soins » largement fondée sur les "capacités libérées d’auto-guérison du malade, à condition que n’interfèrent pas dans ce processus, les traitements conventionnels". Tout le monde peut guérir soit spontanément, soit dans de rares cas avec le soutien d’un thérapeute. Cette théorie est pour R.G. Hamer universelle, qu’il s’agisse de pathologies bénignes ou graves. Le cancer par exemple s’expliquerait par un stress important qui affaiblirait les défenses immunitaires, voire provoquerait une réaction somatique de grande ampleur.

La condamnation de R.G. Hamer ne semble pas avoir mis un terme à ses activités. Réfugié en Norvège, il continue via son site Internet à diffuser sa méthode et à recruter de nouveaux « patients ». Les témoignages reçus à la Miviludes tendent à démontrer que R.G. Hamer cible depuis peu les enfants. Les tenants de la méthode Hamer ont été jusqu’à créer un site Internet appelé « le cancer » ce qui a pu créer une confusion avec le site officiel e-cancer développé par l’Institut national du cancer (INCA) qui a été alerté par la Miviludes.

R.G. Hamer a pu former de nombreux élèves à sa méthode. Le plus connu de ses disciples français est Claude Sabbah qui, avec sa méthode dite de « biologie totale des êtres vivants » affirme identifier l’événement déclencheur des maladies comme le cancer. Pour cela, il dit s’aider des théories du psychanalyste Carl Jung sur l’inconscient, de la programmation neurolinguistique (PNL), de la psychogénéalogie et de la théorie des cycles biologiques du cerveau, développée par le psychologue Marc Fréchet.

Avec le temps, d’autres "sous-écoles" sont apparues. On citera entre autres Christian Flèche, à l’origine infirmier de formation, qui fait l’apologie et la publicité de la PNCAVT qu’il a créée, « la psycho-bio-thérapie par le décodage biologique », en décriant celles, cependant proches, de R.G. Hamer d’une part et de C. Sabbah, d’autre part. Tout en déclarant vouer estime et reconnaissance à R.G. Hamer pour « ses apports fabuleux », il affirme que celui-ci « est tout sauf scientifique ». C. Flèche critique sévèrement la manière d’enseigner et de soigner de R.G. Hamer ; il écrit à son sujet : « Hamer s’est trompé » et il lui reproche son « absence de conscience thérapeutique », son incapacité à se remettre en question, sa « psychorigidité », sa certitude de détenir la vérité, laissant évidemment entendre que lui, C. Flèche, en est plus proche grâce au « travail sur lui-même » qu’il a réalisé.

Tout cela a conduit R.G. Hamer à rebaptiser sa méthode « médecine nouvelle germanique » pour se démarquer de ce qu’il estime être des contrefaçons de sa méthode originelle…

La Miviludes a recensé des dizaines d’annuaires de thérapeutes. À titre d’exemple, le site annuaire-thérapeute.com présente un glossaire de 64 méthodes pratiquées par 10 000 thérapeutes. Parmi ces méthodes figure la biologie totale présentée ainsi : « Le décodage biologique permet de traduire ce que le mal physique nous dit de nos maux psychologiques ». Ce site recense 130 thérapeutes « spécialisés » dans le décodage biologique. Le prix moyen d’une consultation est de 60 euros. Quelques exemples des liens établis entre une pathologie et une situation précise de la vie courante sont donnés sur le site Passeportsanté.net : ainsi la sclérose en plaques aurait pour origine une perte d’emploi après une chute au travail. Le cancer des os serait dû à un patron constamment méprisant …

Tout aussi inquiétante est la multiplication des structures qui n’hésitent pas à utiliser la dénomination de "centre de santé en décodage biologique" alors que la création des centres de santé obéit à des dispositions très strictes du Code de la santé publique. Ce type de dénomination reprise par des pseudo-thérapeutes pour des pratiques potentiellement dangereuses peut induire en erreur bon nombre de nos concitoyens  en quête  de soins. On ne peut donc qu’appeler l’attention des collectivités territoriales comme des chambres de commerce et d’industrie sur la nécessité, avant de s’associer ou d’accompagner la création de ce type de structure, de vérifier que le projet est conforme à la législation relative aux centres de santés qui soumet leur ouverture à une autorisation du directeur général de l’agence régionale de santé territorialement compétente.

Le caractère préoccupant de toutes ces théories et des enseignements qui les accompagnent – notamment en matière de cancer – apparaît enfin à la consultation de forums de discussion sur la santé, à l’intérieur desquels les concepteurs de méthodes non éprouvées font insérer des mots clés qui renvoient vers leurs propres sites. Il s’agit là d’un moyen d’approcher les malades.

Les psychothérapies déviantes ou les faux souvenirs induits

Ces techniques parmi lesquelles le rebirth ou les thérapies du rêve éveillé sont mises en œuvre dans le secret de cabinets de consultation. Quand elles sont utilisées par des thérapeutes dépourvus d’acquis validés et usant de leur pouvoir de suggestion, elles sont redoutables dans le processus de mise sous emprise des patients au moyen de faux souvenirs d’inceste ou de viol commis par des ascendants "révélés" par le thérapeute, ce qui conduit inévitablement à des ruptures familiales voire à des procédures judiciaires intra-familiales dans lesquelles la parole des victimes peut apparaître crédible pour les experts alors que les faits ont été totalement inventés par le thérapeute qui est parvenu à en persuader son "patient". Ces méthodes sont particulièrement pernicieuses. 
 
En vogue Outre Atlantique, elles compteraient déjà 800 victimes principalement dans les pays anglo-saxons (Voir p. 41 à 42 du rapport d’activités 2005 MIVILUDES et pages 39 à 50 puis 159 à 169 du rapport annuel 2007 de la Miviludes).
En France, un pseudo-thérapeute de faux souvenirs induits a été condamné le 12 juin 2012 pour abus de faiblesse par le tribunal correctionnel de Paris.

La méthode SIMONTON

Elle a été créée par le docteur Carl Simonton, cancérologue, directeur médical du Simonton Cancer Center, en Californie qui prétend « prendre en charge psychologiquement les malades du cancer. L’objectif est "d’apprendre à maîtriser la dimension psychologique et émotionnelle, (...et) favoriser ainsi des transformations en profondeur, notamment face aux difficultés, aux situations de crises, aux maladies ".

L'analyse transactionnelle

Créée par Eric Berne dans les années 1960, elle peut être définie comme « une théorie de la personnalité et une psychothérapie systématique en vue d'une croissance personnelle et d'un changement personnel. ». « Toute personne a une valeur positive en tant qu’être humain ». Il en découle une psychologie de la croissance humaine fondée sur l’hypothèse que chacun peut apprendre à avoir confiance en soi et devenir autonome.

La programmation neurolinguistique (PNL)

Elle est définie par ses concepteurs comme « l’étude de la réalité subjective de l'individu ». Elle consiste en quelque sorte à reprogrammer le cerveau afin d'y ajouter de nouveaux potentiels. Développer la confiance en soi, mieux gérer ses émotions, ou encore apprendre à résoudre les conflits constituent quelques domaines que la PNL est censée améliorer.

Ennéagramme

Cette méthode vise à dresser une cartographie de l’esprit humain en classant les individus en 9 types de personnalités. L’ennéagramme, qui utilise une figure géométrique constituée par un polygone et un triangle inscrits dans un cercle, est présenté comme un instrument d’analyse psychologique des individus et des groupes.  L’ennéagramme est présent dans différentes méthodes apparentées au coaching et est souvent associé à d’autres techniques psychologiques telle que la Programmation Neurolinguistique (PNL).

E.M.D.R (eye movement desensitization and reprossessing)

Il s’agit d’une méthode thérapeutique censée permettre par les mouvements oculaires la remise en route d’un traitement adaptatif naturel d’informations douloureuses bloquées (par exemple après un choc traumatique), la mobilisation de ressources psychiques et la restauration d’une estime de soi déficiente. Mise en oeuvre par des non-médecins hors de tout protocole de soins scientifiquement validé, cette méthode peut conduire à un risque d'emprise mentale.

 Les méthodes par massage ou apposition des mains

La fasciathérapie

La fasciathérapie est une thérapie manuelle fondée dans les années 80.

Ses promoteurs la résument ainsi :

  • Thérapie globale, la fasciathérapie prend en compte le patient dans sa totalité physique, psychique, sociale et culturelle.
  • Thérapie qui sollicite les forces d'auto-régulation somatique et psychique, la fasciathérapie crée les conditions pour que le corps du patient trouve la réponse à sa problématique.
  • Thérapie centrée sur la personne, la fasciathérapie s'inscrit dans un modèle global de santé qui ne s'adresse pas seulement à la maladie mais qui rend le patient acteur et auteur de sa santé.

La kinésiologie

Fondée dans les années 1960 par un chiropracteur américain, la kinésiologie est une méthode de thérapie holistique inspirée par la médecine Chinoise.

Cette technique psycho corporelle recourt à un test musculaire de communication au plan physique et émotionnel. Proposée à tous les âges de la vie et à tous publics, elle permettrait aux usagers de la méthode d’optimiser le capital « ressources personnelles » avec l’accompagnement d’un thérapeute, et de parvenir à l’auto-guérison des difficultés existentielles et des maladies.

Mouvance née dans le sillage du New Age, ses adeptes et sympathisants prônent de manière plus ou moins radicale la rupture avec des habitudes de vie jugées néfastes, au profit de choix naturels et authentiques comme l’alimentation biologique, les médecines douces, les thérapies non médicamenteuses ou encore l’écologie.

La radicalisation de certains adeptes de cette mouvance a conduit à des dérives à caractère sectaire dans laquelle la dimension hygiéniste portée au rang de dogme a constitué un facteur déterminant.

Une affaire jugée en juin 2005 par la Cour d’assises de Quimper, illustre ce constat. Des parents, au nom de conceptions idéologiques inhérentes à la pratique de la kinésiologie et des "lois biologique"s de Ryke Geerd Hamer, avaient adopté pour eux-mêmes et leurs enfants le régime végétalien dans leur quête d’une alimentation purifiée. Cette alimentation carencée en protéines animales et en vitamines et leur extrême défiance à l’égard d’un monde médical jugé a priori dangereux causaient la mort de leur bébé, qui allaité par la mère depuis sa naissance, s'était retrouvé en état de malnutrition majeure. 

Le Reiki

Cette technique d’origine japonaise consiste à poser doucement les paumes des mains sur différents points du corps. La méditation fait le reste... Le praticien initié à la technique est présenté comme un canal de l’énergie universelle qui sera transmise au patient pour rétablir la force vitale.

Le Reiki est également préconisé par ses défenseurs dans la prise en charge des troubles psychologiques liés à l’enfance. Si elle ne met pas toujours directement en danger l’enfant, cette méthode induit néanmoins une perte de chance vis-à-vis de l’amélioration de son état de santé et des possibilités réelles et durables de guérison.

Des témoignages accablants ont été recueilis par les associations de vicitmes.

Le massage Tui Na

Il s’agit d’une branche de la médecine chinoise qui est présentée par ses adeptes comme un moyen d'entretenir la santé et de prévenir les maladies. Elle permettrait aussi de soigner la plupart des problèmes de santé (ponctuels ou chroniques), dont les troubles cutanés, musculo-squelettiques, neurologiques, digestifs, respiratoires, génitaux, hormonaux, de même que certaines infections et certains problèmes émotifs.
Ces éléments de description interpellent d’eux-mêmes.

En tant que telle, cette pseudo médecine peut conduire des malades à des comportements d'adhésion irréductible impliquant une interruption de leur traitement ou celui de leur enfant, ce qui entraîne une perte de chance juridiquement répréhensible. Le risque peut se caractériser notamment par une déstabilisation mentale, des coûts de prestation démesurés, des ruptures familiales et des atteintes à l’intégrité physique des patients.

La pratique de ces "massages", au-delà du risque de mise en danger de certains malades, apparaît comme susceptible de donner lieu à la commission de nombreuses infractions, tel que l’exercice illégal de la kinésithérapie.

Les méthodes par ingestion de substances diverses

Johanna Budwig

Johanna Budwig prétend s’attaquer au cancer ou à d’autres maladies en faisant ingérer au malade de l’huile essentielle de lin non chauffée et non traitée et du lait caillé, appelé la crème Budwig, connue en France par l’intermédiaire de Catherine Kousmine, aujourd'hui décédée. Pour les adeptes de Johanna Budwig « cette méthode est prouvée mais elle serait étouffée par l’industrie du cancer ». Elle aurait été nominée à sept reprises pour le prix Nobel de médecine, mais l’industrie pharmaceutique s’y serait opposée... La théorie du complot expliquerait tout.

Rudolf Breuss

Rudolf Breuss propose, quant à lui, une cure de jus de légumes de 42 jours comme cure anti-cancer.

Alain Scohy

Alain Scohy propose de soigner le cancer par un traitement à base de jus de citron. En 2002, après un redressement fiscal, il s’installe en Espagne où il continue de diffuser sa théorie et à organiser des sessions de formation. Son traitement par la vitamine C « apporterait aux Microzymas le terrain indispensable (acide et réduit) pour bâtir ou rebâtir les organes déficients, les tissus endommagés, les cellules, et même les cellules nerveuses tuées par l’aluminium des vaccins par exemple qui ne seraient pas renouvelables d’après la médecine conventionnelle ». A. Scohy prétend avoir la certitude que: « la vitamine C à haute dose est vraiment efficace sur les cancers et peut bloquer leur croissance et les faire fondre sans le moindre inconvénient ou risque vital même s'il nous faut rester vigilants sur d'éventuelles difficultés d'administration ; la prise peut se faire très facilement par voie orale ou par lavements si l'on utilise du L-ascorbate de sodium pur »...

la méthode Simoncini

Médecin italien radié de l’ordre italien, le "docteur" Simoncini professe une théorie sur la nature mycosique du cancer et son traitement par le bicarbonate de soude. Selon lui, « la raison d’être des mouvements alternatifs est l’incapacité de la médecine conventionnelle à résoudre les problèmes des patients qui semblaient obtenir de plus grands bénéfices de ces thérapies qui les évaluaient et les traitaient comme des êtres complets ». Cependant, il admet lui-même que sa théorie est fondée sur une idée qu’il aurait eu en tant que naturopathe : le cancer serait dû à « un champignon que l’on peut traiter en administrant du bicarbonate de soude en injection locale ou parentérale, ce qui permettrait d’éliminer la maladie en trois ou quatre jours » . Cette théorie, comme toutes les pratiques non conventionnelles, n’est fondée sur aucun critère scientifique. M. Simoncini organise régulièrement des conférences pour vanter sa méthode. La dernière en date organisée par « Le cercle de Jade » devait se tenir en juillet 2010 dans une commune des Alpes-Maritimes. Dans le cadre de sa mission de vigilance, la Miviludes est intervenue afin d’alerter le maire sur les risques liés à de tels discours. Cette intervention a permis d’obtenir la déprogrammation de la conférence.

Jean Lefoll

Jean Lefoll, chirurgien-dentiste, propose quant à lui trois acides pour traiter le cancer : l’acide trichloracétique, l’acide trifluoroacétique, l’acide tribromoacétique.

l'urinothérapie

Enfin, l’urinothérapie consiste en l’application ou en l’absorption d’urine. Amaroli est le nom « poétique » d’une technique de santé qui consiste à recycler son urine en la buvant.

Les méthodes aux fins de prévention et de développement personnel

Elles répondent à l’attente d’une approche globale de la personne, dite "holistique", et aux promesses de « naître sans tare, de vivre plus vieux et de mourir mieux ».Dans ce courant, le jeûne est prôné comme facteur de prévention des maladies et comme thérapie efficace. On y trouve aussi des régimes comme le végétalisme.
Ces approches, portées par la vague écologiste et la mouvance New Age, ont connu un réel succès ces dernières années, attirant un nombre important d’adeptes, mais sont en revanche responsables de nombreuses victimes. Cette catégorie de pratiques compte un nombre significatif d'affaires judiciaires.

L’hygiénisme ou les dogmes du déséquilibre alimentaire
 

L’instinctothérapie, c'est-à-dire la seule consommation d’aliments crus sélectionnés sur leur odeur, est pratiquée au sein de petits groupes épars. L’un d’entre eux, installé à Montramé en Seine et Marne, a dérapé sous l’influence de son gourou Guy Claude Burger reconnu coupable de viols sur mineurs et condamné à 15 ans de réclusion criminelle.

L’association Joie et Loisirs dans le Morvan dont l’objet était le partage de loisirs en commun, pratiquait une hygiène alimentaire déséquilibrée et l’imposait aux enfants. Six de leurs membres ont été condamnés en mars 2006 par la cour d’appel de Paris pour des pratiques relevant de l’exercice illégal de la médecine ayant entraîné la mort de trois enfants dont un bébé. (Voir p. 227 à 228 du rapport d’activités 2006 de la MIVILUDES)

Des parents adeptes du groupe Tabitah’s Place ont également été condamnés à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir volontairement privé de soins leur fils de moins de 15 mois.

Dans cette catégorie, sont également pointés les groupes qui allient pratique sportive intense et jeûne parfois poussé à l’extrême. L’inquiétude grandit quand ces stages sont destinés aux adolescents qui sont exposés dans ces conditions à des déséquilibres physiques et psychiques.

Le respirianisme promu en France par la prêtresse australienne Jashmuheen (Ellen Greve) repose sur la pratique du jeûne total acquis à l’issue d’un processus sacré de 21 jours au delà duquel il est envisageable de se nourrir uniquement d’air et de lumière... Cette pratique est responsable de décès à l’étranger. En France, elle est l’objet d’une surveillance étroite des colloques et stages de « sa prêtresse ».

Les pratiques de développement personnel
 

Le mythe de l’enfant parfait est au centre de pratiques à risques rejetant les approches conventionnelles de la grossesse,de la naissance et de la petite enfance. Critiquant la surmédicalisation, cette mouvance soutient notamment la thèse des naissances naturelles loin des plateaux techniques des maternités et l’entourage de la mère par des accompagnatrices, sans connaissances médicales spécifiques, appelées doulas (Voir rapport MIVILUDES 2006 p.67 à 69).

Cette tendance a des liens avec des groupes pointés par les rapports parlementaires, comme Spirituel Human Yoga (SHI), de tradition" guérisseuse", qui proposent des séances d’harmonisation du fœtus pour prévenir le handicap.

Kryeon
Ce concept apparu Outre Atlantique, protégé sous la marque EMF Balancing déposée par la société Energy Extension, concerne les activités de la thérapeute Peggy Dubro.
Selon cette mouvance, « l’harmonisation EMF ouvre la voie à notre évolution. Elle nettoie, fortifie et équilibre notre propre structure électromagnétique afin que nous puissions nous brancher complètement à l’énergie universelle, la recevoir et l’utiliser. Cette harmonie permet d’améliorer notre état de santé ».
Objet d’une littérature abondante et de la vente de nombreux produits spécifiques, cette "théorie" concerne tout particulièrement les enfants signalés pour leur hyper activité ou tout simplement pour des comportements différents. Appelés enfants "indigo", en raison d'une "aura" bleutée les entourant, ou encore « cristal »,  ils seraient promis à un destin exceptionnel. Des formations de praticiens en énergie sont proposées tout particulièrement aux professionnels de santé et aux parents d’enfants réputés "indigos" afin de déprogrammer et de transformer les mémoires restrictives cellulaires. Quelques 40 agents recruteurs agiraient en France.

Le néo chamanisme
Selon Pierre Couliano et Mircea Eliade, « le chamanisme est un ensemble de méthodes extatiques et thérapeutiques dont le but est d’obtenir le contact avec l’univers parallèle mais invisible des esprits et l’appui de ces derniers dans la gestion des affaires humaines ».
Ces techniques sont mises en œuvre principalement autour de la consommation de deux substances hallucinogènes, l’ayahuasca et l’iboga, pour des expériences extrêmes dans le cadre de stages sur le territoire national, au cours de voyages en Amérique du Sud (Pérou) ou en Afrique (Gabon), ou pour le sevrage de toxicomanes.
L’ingestion de ces substances présente des risques vitaux. Des décès en particulier des toxicomanes ont abouti au classement dans la catégorie des stupéfiants de l’ayahuasca (mars 2005) et de l’iboga (mars 2007).(Voir les rapports de la MIVILUDES 2005 et 2009).

Les méthodes par le « rééquilibrage de l’énergie »

Par exemple, la médecine énergétique et le biomagnétisme disent permettre de nettoyer l’organisme de déchets énergétiques et favoriser une libre circulation des énergies dans l’organisme.

L’ Energiologie prétend quant à elle à l’étude et à la connaissance de l’énergie vitale du monde. Par sa vision intérieure, l’énergiologue verrait à l’intérieur du corps des dérives énergétiques et les causes de leur dissociation. Le regard du praticien permettrait de recréer l’unité du terrain et de restaurer la santé…

La guérison est considérée comme un choix du patient, comme le suggèrent les extraits suivants empruntés à un texte de Serge Fitz consultable sur le site  « Alternatives Médecines Evolutives Santé et Sciences Innovantes » :

« La guérison véritable (à ne pas confondre avec les rémissions) se produit lorsque le malade réalise ce qui se passe et coopère. Le choix de la thérapie devient alors en quelque sorte secondaire (médecine officielle ou médecines alternatives) puisque la personne sait ce qu’elle doit dépasser. En revanche, lorsque le malade subit une pression sans comprendre ce qui lui arrive et cède à celle-ci, il perd le contrôle de sa vie. (…). L’essence de la maladie se situe au niveau de l’être et de la manière dont il aborde la vie. Il y a donc à expliquer au malade que son corps réagit aux difficultés qu’il traverse, et que seul le changement de son regard, de son mode de vie, de son monde d’alimentation lui permettront de se tirer d’affaire. (…) Pour cela, il importe d’abandonner tous les masques et les compromissions car dans toute maladie, il y a un mensonge à soi-même… à débusquer. Se sortir du cancer, ce n’est pas chercher à gommer les symptômes en procédant de l’extérieur, c’est s’interroger sur le pourquoi de son apparition et résoudre le conflit énergétique de l’intérieur. »

La « libération des cuirasses »  (MLC) vise par des mouvements à instaurer un dialogue avec son propre corps afin de le libérer des tensions qui s’y sont accumulées. Cette méthode peut être recommandée par des pseudothérapeutes aux personnes handicapées moteur.

 

http://www.derives-sectes.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/o%C3%B9-la-d%C3%A9celer/les-d%C3%A9rives-sectaires-dans-le-domaine-de-la-sant%C3%A9/quell

photos laura marie https://lauramarietv.com/les-dangers-du-new-age/

https://qe.catholique.org/sectes-et-spiritualites-diverses/3991-qu-est-ce-que-le-new-age
(Source : L’Hebdo.ch, 24.12.2015)

4 janvier 2017

LE MOUVEMENT R.E.M OU LE SECRET DES REVES ET DE LA MORT

 

 

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Les chercheurs ne savent pas à quoi servent les mouvements des yeux. Peretz Lavie (en) pense que les mouvements groupés sont en rapport direct avec le contenu du rêve. En effet, il y a des cas où cela a pu être démontré comme dans le « rêve du jeu de tennis »1, mais il s’agit de preuves isolées et Michel Jouvet ne pense pas qu’il y a un lien obligatoire2. En effet, les aveugles de naissance n’ont pas de mouvements des yeux groupés, leurs rêves se caractérisent par des bruits, des sensations de toucher et des états émotionnels. Mais il existe également des mouvements simples et isolés qu’on trouve chez les voyants et les aveugles. On pense que ces mouvements accompagnent le travail de mémorisation qui s’effectue pendant le sommeil paradoxal3.

Ce phénomène est très utile aux chercheurs qui étudient les rêves car il permet de reconnaître assez facilement une phase de sommeil paradoxal. Ces mouvements sont notamment utilisés dans les recherches sur le rêve lucide.

 

interpretation-reveLE  R.E.M rapid eye mouvement se déclenche dès que vous allez vous endormir alors votre esprit se projette dans un vortex qui le fera traverser notre dimension, une fois sur place votre 3e OEIL s'active et vous voyez ,les éveillés ont Ce troisième oeil actif même éveillés et voient les yeux fermés ......

Dans certaines traditions, le rêve est une pratique spirituelle. Pour le bouddhisme tibétain, qui comporte une pratique de yoga du rêve, apprendre à rêver, c’est apprendre à mourir?

 

bardo thodol

 

DANS LE  Livre des morts tibétain, le Bardo-Thodöl (2). En le lisant, puis en interrogeant des maitres tibétains à son sujet, j’ai été frappé par le rappel régulier qui est fait dans le bouddhisme de la similitude entre les états que l’on traverse dans les rêves et ce que l’on serait susceptible de« rencontrer » au moment de la mort.

Le sommeil est le frère de la mort, CHEZ LES MUSULMANS : ﴾ Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé. ﴿ (Sourate 39 Az-Zoumar/Les Groupes V 42)

 

halom le revehttp://www.kabbale.eu

Selon Zohar I, 183b, « rien ne se matérialise dans le monde qui n’ait été d’abord révélé à une personne dans un rêve » et Zohar I 251b, « les édits de la Cour Céleste sont d’abord montrés aux enfants de l’homme dans les rêves, ensuite après un court laps de temps, les choses arrivent ».

 

« Le Créateur nous a modelé afin que la part divine de notre âme puisse être d’une certaine manière détachée durant le sommeil de ses liens physiques. Les aspects supérieurs de l’âme sont élevés et séparés du corps. Un aspect de la part divine de l’âme reste avec la part inférieure de l’âme. Les aspects détachés se meuvent dans certains royaumes spirituels et sont impliqués là, soit avec des forces spirituelles qui se trouvent dans la nature, soit avec des anges ou des démons. Ils expérimentent ce qui leur est déterminés en ce royaume. Parfois, alors qu’ils se trouvent dans les sphères supérieures, ils peuvent transmettre des informations reçues à l’âme qui est restée en bas. Cela réveille l’imagination et cause des images mentales.

Parfois l’information est vraie et parfois elle est fausse, selon la source de ces informations. L’information elle-même entre dans l’imagination et se mêle avec les autres pensées, désirs et phénomènes physiques qui en perturbent la transmission. D’autres fois, les informations parviennent clairement » (Rabbi Moshé Chaïm Luzzatto, La Voie de Dieu, III1:6).

 

Le Zohar I 183a nous met en garde : « on ne doit jamais raconter son rêve à n’importe qui si ce n’est à un ami proche ».

 

Le Zohar (I, 150b) : « certains rêves sont vrais et d’autres sont des mensonges » qui fait suite à Berakhot 55a « il n’y a aucun rêve qui n’ait une part de mensonge en lui ».

 

Traité Bérakhoth Chapitre 9 Page 57 b

 

Cinq éléments représentent un soixantième (d’autres), ce sont : le feu, le miel, le Shabbat, le sommeil et le rêve. Le feu représente un soixantième de la Géhenne ; le miel représente un soixantième de la manne ; le Shabbath représente un soixantième du monde à venir ; le sommeil représente un soixantième de la mort, le rêve représente un soixantième de la prophétie.

 

« Le rêve apparaît à l’homme sans aucune intervention de la réflexion ou du raisonnement. » Rabbi Bahyay, « Le Rêve » 12e s.

 

On voit que l'homme rêve lorsque, dans son sommeil, il a des mouvements oculaires rapides. On ne sait pas encore très bien si ces mouvements indiquent que les yeux "suivent le rêve" ou si ce sont des mouvements aléatoires.

CE QUE la science ignore est la fonction des yeux au moment du sommeille some eye devrait on dire  ; le sommeille et la mort sont identique comme un rêve et un cauchemard les deux se produisent dans un même état de mort physique  .

Pourquoi ? parce que votre ame quitte votre corps quand vous dormez et chaque matin elle retourne dans votre corps .la preuve est simple si vous etes une personne éveillé alors il vous arrive  de reprendre votre esprit juste avant que votre ame ne regagne votre corps etendu sur son lit et vous vous verrez descendre et pénétrer dans votre corps ,vous avez certainement réalisé ce genre d'expérience , si non demandez à des amis ils vous confirmeront ce phénomène ,'  nous avons une âme et notre corps est juste un ancrage terrestre 3D ET TIREZ EN  les conclusions qu'il se doit , ce sera le début d'une vraie quête spirituelle pas de tunning nuageux de sectes satanistes qui vous orientent vers l'adoration de votre nombril .

 

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C'est l'histoire d'une dame qui remarqua qu'elle faisait toutes les nuits le même rêve. Elle se promenait dans un grand jardin, était attirée par une grande maison blanche et elle allait vers elle.
Elle souhaitait visiter cette maison mais personne ne répondait a ses appels, elle était déçue elle sonnait, elle criait, et enfin elle se réveillait. Ce rêve se répétait pendant de longs mois avec une telle précision qu'elle finit par penser que pendant son enfance elle avait dû voir ce parc et cette maison. Si bien qu'elle avait décidé de passer ses vacances sur les routes de la région à la recherche de la maison de ses rêves. Un jour retournant chez elle, elle eût la sensation d'être déjà passée par là, quelque chose l'attirait elle n'avait jamais éprouvé ça.
Elle suivit son instinct quand elle vit un petit chemin, elle le prit et, à travers les arbres on devinait une maison. Elle sut tout de suite que c'était la maison de ses rêves. Elle était maintenant devant la maison, elle sortit de la voiture, monta rapidement les marche et sonna .Elle avait peur que personne ne reponde mais presque tout de suite un domestique parut.

C'étais un homme au visage triste très vieux vêtu d'un veston noir. En la voyant il parut très surpris et il la regarda sans parler.
- Je vais, lui dit-elle, vous demander une faveur un peu étrange. Je ne connais pas les propriétaires de cette maison mais je serais heureuse s'ils m'autorisaient à la visiter.
- La maison est à louer, madame, dit-il comme avec regret, et je suis là pour la faire visiter.
- À louer ? Comment les propriétaires eux même n'habitent-ils pas une maison si belle ?
- Les propriétaires l'habitaient, madame. Ils l'ont quittée depuis que la maison est hantée.
- Hantée ? dit-elle. Voilà qui ne m'arrêtera guère. Je ne savais pas que par ici on croyait encore aux revenants ...
- Je n'y croirais pas, madame, dit-il sérieusement, si je n'avais moi-même rencontré si souvent dans le parc, la nuit, le fantôme qui a mis mes maîtres en fuite.
- Quelle histoire ! dit-elle en essayant de sourire.
- Une histoire, dit le vieillard d'un air de reproche, dont vous au moins, madame, ne devriez pas rire, puisque ce fantôme, c'était vous.

Peut être sommes nous les âmes errantes qui hantons les maisons et les rêves des autres ,qui croyant faire un mauvais rêve : dans lequel des millions de personnes et d'entités interagissent un monde dans les mondes et cela ,expliquerait les sentiments de déjà vu ' (les lieux les personnes etc ) un voyage dans le temps ou se côtoient morts d'un soir  et vivants d'un jour . R.james

 

 

4 janvier 2017

Les sept Dormants d'Ephèse et leur chien dans la caverne

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En 249, Dèce était un des plus cruels empereurs romains. Il a envoyé "ad patres" une série impressionnante de gens.
Durant ses voyages, il s'arrêta quelques jours à Ephèse afin d'y faire le ménage.
Il y avait 7 chrétiens - que Grégoire de Tours appelle les frères germains - Maximin, Malchus, Martinien, Denis, Jean, Sérapion et Constantin qui était le plus jeune. Ils faisaient partie de la milice romaine.
Dèce apprit qu'ils étaient chrétiens et, comme il ne voulait pas perdre sept jeunes hommes de belle stature, il essaya de les persuader de sacrifier à ses dieux. Comme rien n'y faisait, il les raya de la milice et les renvoya chez eux, leur donnant un répit pour qu'ils changent d'avis.
Ils décidèrent de s'absenter pour un temps et laisser passer la tempête. Ils quittèrent la ville et allèrent se cacher dans une caverne située sur une montagne voisine qu'on appelait le Mont-Ochlon. (La légende dorée dit : le Mont Célion) (d'autres disent le Mont Pion)
Afin de se nourrir, ils envoyèrent à la ville Constantin, le plus jeune, déguisé en pauvre, pour acheter quelques provisions.

 

Après un voyage en Asie, Dèce était repassé par Ephèse et avait commandé qu'on lui amena les 7 jeunes gens. Comme on lui expliqua qu'ils avaient fui, Dèce entra dans une grande colère et décida de les retrouver.
Constantin, qui faisait des courses, apprit ce qui se passait et revint en informer ses frères à la caverne.
Après s'être sustentés, ils s'endormirent tranquillement. Ce sommeil fut un sommeil de mort. Ils décédèrent tous les 7 sans sans se réveiller.
L'empereur ayant découvert où ils se cachaient, décida de fermer la grotte pour qu'ils soient ensevelis tout vivant. Théodose et Barbe, deux officiers de sa garde eurent soin de faire graver les noms des frères sur une plaque de plomb. Ayant mis cette plaque dans un coffre en cuivre, ils le scellèrent et le jetèrent dans la grotte avant qu'elle ne soit fermée.
Puis Dèce mourut et fit place à d'autre empereurs moins belliqueux.

Le temps passa. Les sept jeunes gens n'étaient toujours pas réveillés. En 408, le pouvoir tomba entre les mains de l'empereur Théodose le jeune. Celui-ci était très religieux. Il combattit ardemment une hérésie qui avait cours à ce moment et qui niait la résurrection des morts.
Les petits bollandistes parlent de l'hérésie des Sadducéens qui niaient non seulement la résurrection des morts mais aussi l'existence des anges et des esprits. Ils vivaient au temps du Christ et leurs doctrines avaient pris naissance au temps de Salomon, avec leur fondateur : Sadoq.
Théodose le jeune était très affligé des doctrines que les hérétiques risquaient de répandre au sujet de la résurrection des morts.
Il y avait à Ephèse une homme appelé Adolius, qui était devenu propriétaire de la montagne dans laquelle se trouvait la grotte des 7 jeunes gens. Comme il avait un grand nombre de bêtes, il décida d'y faire bâtir une bergerie afin de mettre ses troupeaux à couvert. Les ouvriers cherchant des pierres, prirent celles qui bouchaient la porte de la grotte. Elle demeura donc ouverte sans que personne entrât dedans.
Alors, les Dormants se réveillèrent. Ils étaient pareils qu'au moment où ils s'étaient endormis. Ils envoyèrent Constantin pour chercher de la nourriture. Mais celui-ci fut très surpris de voir que l'on pouvait trouver des croix partout et que les gens les vénéraient. Il décida d'acheter du pain et de retourner très vite auprès de ses compagnons pour leur raconter ce qui se passait. Mais au moment de payer, il donna des pièces si anciennes que le boulanger et les personnes présentes se mirent dans la tête que Constantin avait trouvé un trésor. Il lui mirent la corde au cou et le traînèrent jusque devant le juge. Le juge le questionna en lui demandant qui étaient ses parents. Mais personne ne les connaissait. D'autre part, les pièces étaient marquées d'une inscription qui datait de 377 ans, au temps de l'empereur Dèce.
A la suite des menaces du juge, Constantin se jeta à ses pieds et le conjura de le suivre ainsi que l'évêque. Tout le monde les suivit. Arrivé à la grotte, l'évêque entra le premier et trouva le coffre de cuivre et les plaques de plomb sur laquelle les noms et l'histoire des Saints étaient marqués. Puis ils aperçurent les 6 autres jeunes gens tout illuminés. Les assistants étaient émerveillés et se prosternèrent devant les Saints.
Ensuite les 7 Saints, ayant pris congé, reprirent leur posture et s'endormirent à nouveau définitivement.
On voulut leur faire des sépulcres d'or, mais ils apparurent dans la nuit pour dire que cette dépense était inutile. Ils restèrent dans la grotte, couvert de voiles de soie. Ils y sont encore.

On dit qu'ils avaient dormi 377 ans, mais la Légende Dorée en doute et affirme qu'ils ne dormirent que pendant 196 ans.
Ca ne vous rappelle pas Blanche-neige, tout ça ? Avec les 7 nains des cavernes et leur maisonnette au pied de la montagne. Blanche neige qui s'endort d'un sommeil qui ressemble à la mort et qui se réveille quand arrive un prince charmant. Combien de temps a-t-elle dormi ?


A Vieux Marché, près de Plouaret en Bretagne, il existe un culte des Sept Dormants. Chaque année un pèlerinage rassemble des centaines de gens. Il y a 7 sources qui s'écoulent d'un rocher.

Le Coran, dans la Sourate 18, ajoute un chien à l'histoire. Ce chien s'appelle "Al-Raqim." La fête catholique des Sept Dormants a lieu en Canicule. (chien)
8 - "As-tu fais attention que l'histoire des compagnons de la caverne et d'Al-Raqim est un de nos signes et une chose extraordinaire ?...
10 - "Nous avons frappé leurs oreilles de surdité dans la caverne pendant un certain nombre d'années.
11 - "Nous les réveillâmes ensuite pour voir qui d'entre eux saurait compter le temps qu'ils y étaient restés...
16 - "Tu aurais vu le soleil, quand il se levait, passer à droite de l'entrée de la caverne, et, quand il se couchait, s'en éloigner à gauche... C'est un des miracles de Dieu...
17 - "Tu aurais cru qu'ils veillaient, et cependant ils dormaient; nous les retournions tantôt à droite et tantôt à gauche. Leurs chiens étaient couchés, les pattes étendues, à l'entrée de la caverne.
Si, arrivé à l'improviste tu les eusses vus dans cet état, tu t'en serais détourné et enfui : tu aurais été transi de frayeur.

Le signification de certains éléments n’en demeure pas moins obscure, notamment le sens de l’expression "Gens de la Tablette" (Ahl al-Raqîm) désignant les dormants, l’importance accordée à leur chien, ou encore la raison du mystère entourant leur nombre seul connu de Dieu et de quelques élus - qui, dans la tradition mystique, seraient de hauts théosophes et mystiques ayant su dépasser l’aspect extérieur (zâhir) de la religion pour accéder à son sens vrai et profond (bâtin). [11] Les grands commentateurs du Coran tels que Tabarî, Ibn Kathîr ou encore Fakr al-Dîn Râzî se sont penchés sur la question, sans réussir pour autant à fournir de réponse définitive et étayée.

Sourate 18. La caverne (Al-Kahf) / Récitation en VO & Traduction en Français de l'histoire de la caverne en lisant cette sourate nous lisons qu'elle parle que nous avons pas introduit de tortuosité dans ce livre en référence aux tortuosités ajoutés dans la bible par le vatican qui a divisé et crée un schisme énorme dans la chrétienté , la bible contient des vérités qui helas avec la traduction tortueuse des scribes nous amènes a accepter des faussetés qui ne sont nullement present dans les versions en grec ou en araméens ou arabe il suffit de regarder les chrétiens d'orient leur manière de prier comme le faisait moise et jesus  on voit de suite la distorsion occasionné par le passage du message par rome  cest pour cette raison que on lis dans le coran ,que la verité est aussi chez les chrétiens  mais pas toute a cause de ce que le vatican a fait pour les derouter ,ce fait est rappellé  dans cette sourate .Un croyant avant tout ce nest pas un supporter avec un maillot avec le numero de son prophète mais un fervent croyant est celui qui demande a dieu de le guider humblement et sans rejeter la vérité parce quelle nest pas supporter par son club auquel il  adhère tous les croyants véridique ne supporte que L'eternel et ne passe pas leur temps a idolatrer des messagers de dieu ,ceux qui font cela ne sont pas croyant mais justes des supporters amen amin shalom un createur avec un seul message que seul lesprit humble et eclairé trouvera ,dieu ne guide pas les arrogants les injustes et les gens plein de gloriole qui vivent dans l'ignorance et la suffisance detiennent que peu de science et n'en cherche pas en acceptant comme evangile ,ce qui ne lest pas avant de croire il faut etudier et confronter abraham moise jésus mohamed comparer leur vie leur discours et leur livre aisni votre vision sera aiguisée et votre esprit avisé ,godbless "La foi doit précédé l'intelligence ,pour que lintelligence soit la récompense de la foi" St augustin


Ce thème raconté dans le Coran est pré-Islamique. Des fouilles ont été faites dans la grotte qui est orientée Nord-Sud. Le soleil se lève donc à l'ouest et se couche à l'est, dans un temps inversé. Jacques Bonnet parle d'une danse guidée par le soleil.
Il y a une relation entre la grotte de Sainte Marie Madeleine, à la Sainte Baume et la grotte des 7 Dormants à Ephèse dans laquelle Grégoire de Tours dit que Marie-Madeleine était enterrée (Voir aussi saint Willibrod d'Echternach - Echternach signifie "7 renaissants").

Elles ont toutes les deux une histoire de chien qui garde l'entrée. Le chien de Madeleine à la Sainte Baume est représenté par le Pilon.(pilou) Or, le nom de la montagne d'Ephèse est le Pion ? Les deux cavrenes sont orientées Nord-Sud.

De plus un récit les relie, celui du "Sermon de la Magdeleine" dans lequel une reine qui meurt en accouchant d'un fils alors qu'elle était sur un bateau en partance pour la terre Sainte, est laissée par son mari sur une île déserte avec son enfant. Au retour, le mari retrouvera son enfant et sa femme qui se réveillera à la suite d'un long sommeil semblable à la mort. Tout ça grâce à la Magdeleine.
Voir aussi le Coran qui raconte une histoire de poisson perdu au confluent des 2 mers et qui prend une voie souterraine. (Coran, Sr 18 v. 60 )
Le thème est très complexe. Les Soufis, parlent de Khizr et d'Ilias et de poisson et de bien d'autres choses. Mais tout cela se croise et les images des "verdoyants", des "Elie", des "7 Dormants" et de "Marie-Madeleine" tournent dans la tête tout en associant des sites comme Ephèse, Echternach, Plouaret et cela apparaît comme une immense configuration par laquelle se relie le christianisme et l'Islam.
A lire le beau livre de Jacques Bonnet (Artémis d'Ephèse et la légende des 7 Dormants - Éd. Geuthner, 1977) mais une chose est de lire des textes et autre chose est de relier les thèmes entre eux.

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4 janvier 2017

PHYSIQUE QUANTIQUE, NEUROSCIENCES ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

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Quand la Physique Quantique, via le modèle Transurfing, rencontre les Neurosciences... Nous voyons fleurir aujourd'hui de nouveaux noms et concepts rapidement adoptés par ceux qui les entendent: préfrontal, néolimbique, balanciers, importance... Qu'est-ce qui se cache derrière ces noms? En quoi vont-ils nous permettre de reprendre en main les rênes de notre vie, de cesser d'être en position de victime pour redevenir à la fois acteur et observateur conscients de notre vie? C'est nouveau, la science nous apporte de nouvelles techniques de prise de conscience et de développement personnel... Tout d'abord, je suis ravi de débuter une série d'articles qui vont faire des liens dans des domaines qui me tiennent à coeur: le développement personnel, le coaching, la spiritualité, et leurs relations avec les découvertes scientifiques – Physique quantique, Neurosciences, voire l'ADN. Sans avoir la prétention d'entrer dans une démarche purement scientifique, je chercher plutôt à partager avec vous une synthèse intuitive de ces approches, qui apportent un regard neuf à notre réalité d'humain tout en confirmant ce que les grand maîtres affirment depuis des millénaires. Commençons par le volet neurosciences.

Le cerveau préfrontal est un des quatre centres de décision du cerveau humain. Il n'existe que chez l'homme et quelques espèces d'animaux... Sa spécificité? L'intuition, la créativité, la sérénité, la bonne prise de décision, etc. Il apporte des solutions inédites et performantes dans des situations complexes et inconnues, que les autres centres du cerveau ne peuvent résoudre sans douleur ni stress. Le préfrontal reconstitue à chaque instant la réalité; il a accès aux trois étages plus anciens du cerveau ainsi qu'à la mémoire... Le plus 'conscient' de ces étages est le néolimbique qui contient le mental, l'ego dans le sens courant du terme, cette grosse voix intérieure, ce monologue incessant qui dicte notre conduite, nous critique souvent, nous félicite plus rarement... Le néolimbique, siège de l'apprentissage, applique ce qu'il a expérimenté et conclu depuis notre naissance.

C'est un peu comme le gestionnaire de nos croyances, de nos valeurs, nos pensées, nos comportements conscients et inconscients. Dans le but de nous protéger, le néolimbique veut tout régler, tout décider. Parfait serviteur , il cherche à devenir le maître en cas de situation complexe et inconnue, en voulant à tout prix imposer sa décision - au lieu de laisser le préfrontal s'en occuper. Et dans ce cas, le préfrontal n'a d'autre solution que de ' déclencher le stress ' - qui est donc à la base le signal d'alarme au niveau corporel d'une pensée inadéquate sur le moment, tout comme la fièvre prévient d'un virus ou d'une inflammation, et la douleur d'un dysfonctionnement physique...

 

En reproduisant sans cesse les même schémas inconscients, notre esprit 'néolimbique' crée irrémédiablement la même réalité, cette 'zone de confort' pas si confortable que cela, mais que nous connaissons bien et quittons rarement, parce que l'inconnu fait peur... et comme le dit Thomas Dansembourg, « Notre esprit fait tout pour nous 'maintenir un niveau de malheur supportable' ». Qu'en serait-il alors du bonheur véritable? Il y a beaucoup de façons ''d'allumer' le préfrontal. Pour simplifier, je dirai que c'est la position d'observateur qui en permet l'accès direct – la méta-position. De la simple question ouverte aux rituels chamaniques, toutes les techniques pertinentes de coaching et de développement personnel favorisent l'accès au préfrontal. De nos jours, et dans la lignée des découvertes de la physique quantique, nous disposons de nouveaux outils qui travaillent avec 'l'énergétique'; constellations systémiques, EFT et beaucoup d'autres favorisent, dans notre vie quotidienne, un passage plus systématique et 'automatique' au préfrontal dès que la situation le demande... En quoi le préfrontal peut-il permettre cet apport de solutions, d'intuition, de créativité? Selon la physique quantique et ses dérivés, le préfrontal accède à des informations qui sont en dehors du cerveau humain . Un peu comme l'aigle qui visualise tout ce qui se passe chez l'être humain tout en ayant accès, du haut de son vol, à des informations que l'être humain ne voit pas. Le modèle Transurfing par exemple décrit ce champ d'information comme ''l'espace des variantes'', là où d'autres courants évoquent le ''champ du point zéro'' ou les ''annales akashiques'', ...

En fait, nous accédons depuis quelques dizaines d'années à une connaissance qui chamboule tous les concepts traditionnels de la science tels qu'ils ont été 'figés' en 1899, juste avant Einstein, père de la physique quantique et de la relativité... Aujourd'hui, la science rejoint la spiritualité et permet une approche qui révolutionne le développement personnel, l'accompagnement thérapeutique et la médecine... Nos certitudes s'écroulent et le champ du possible s'élargit inexorablement... Transurfing et les Neurosciences apportent des techniques pour nous mettre en 'Observateur' de nous-mêmes et activer délibérément notre cerveau préfrontal , qui pourrait être 'l'interface' dans le cerveau de la notion d' âme chez Transurfing, capable elle aussi de gérer l'inconnu et le complexe, et que je vais tenter d'expliquer: L'âme se situe dans la poitrine, entre le chakra du coeur et celui de la gorge; ce n'est pas un centre de décision, mais plutôt, un complexe énergétique relié à ce fameux champ d'information évoqué plus haut. L'âme est arrivée avec un 'programme' qui nous est propre et qui se matérialise dans l'ADN; elle sait ce qui est bon pour nous. Elle participe à notre intelligence supérieure , d'où intuition, créativité, sérénité; elle communique avec nous sans mots, par notre ressenti par rapport aux situations que nous vivons...

Reconnaitre les signaux corporels de notre ressenti - de notre intelligence émotionnelle - nous permet de prendre conscience des appels de notre âme via notre cerveau préfrontal. La méta- position d'Observateur permet d'identifier le ressenti et favorise alors la bonne décision, le bon choix, et l'accord entre l'esprit et l'âme nous crée alors une réalité différente, nouvelle, plus ouverte car orienté à la fois vers l'intention et le lâcher prise et génératrice de bonheur profond. Transurfing identifie ce qui nous empêche de choisir la vie que nous voulons: les déséquilibres que nous créons sur le plan énergétique par toutes ces ' importances ' injustifiées, l'action des balanciers , structures organisationnelles matérialisées, économiques, financières, médiatiques, politiques ou religieuses – je vous en reparlerais - qui cherchent à obtenir notre énergie psychique par des appâts émotionnels, ou encore la confusion entre le but véritable de notre âme et ceux de ces mêmes balanciers, qui nous détournent des richesses de notre individualité profonde...

Comme l'écrit l'auteur de Transurfing, le physicien quantique Russe Vadim Zeland: « La réalité se trouve en dehors de vous aussi longtemps que vous le croyez... » En prenant conscience de tous ces mécanismes, nous commençons à penser et agir dans la bonne direction, notre direction. Nous nous créons une réalité telle que nous la désirons. Si le monde est notre miroir , alors quel est notre choix ? Quel est notre but? C'est le challenge que nous proposent aujourd'hui l'alliance des connaissances scientifiques et spirituelles: sortir des croyances héritées de nos ancêtres pour créer le monde tel que nous le souhaitons, sortir des notions caduques de séparatisme pour rejoindre l'uni té énergétique.

Olivier Masselo

2 janvier 2017

Doc HD Operation Fishbowl les essais nucleaires sur le dome de la terre

THE FIRMAMENT

Starfish Prime est le nom donné à une explosion nucléaire survenue à haute altitude le 9 juillet 1962. Cet "Essai nucléaire">essai nucléaire a été préparé par la "Commission de l'énergie atomique des États-Unis">Commission de l'énergie atomique des États-Unis et de la Defense Atomic Support Agency (qui deviendra la . Emportée par un missile PGM-17 Thor dans un véhicule de rentrée Mk 4, l'ogive thermonucléaire Laboratoire national de Los Alamos) a explosé à 400 kilomètres au-dessus d'un point situé à 31 kilomètres au sud-ouest de l'atoll Johnston dans l'océan Pacifique. La puissance explosive était de 1,4 mégatonne. C'était l'un des cinq tests menés par les États-Unis en dehors de l'atmosphère (exoatmosphère telle que définie par la Fédération aéronautique internationale) dans le cadre de l'opération Fishbowl le but etait de briser le dome et de tester sa resistance  nom de la mission dominic

Ces essais furent rapidement planifiés suite au rejet par l'Union soviétique du moratoire sur les essais nucléaires en 1958 et en 1961.

L'opération Dominic survient à un moment de fortes tensions pendant la Guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique, puisque le débarquement de la baie des Cochons est survenu le 17 avril 1961. Nikita Khrouchtchev annonce la fin du moratoire de trois ans sur les essais nucléaires le 30 août 1961, et l'Union soviétique reprend ses essais le 1er septembre, dont celui de la Tsar Bomba.

John F. Kennedy réplique en autorisant l'opération Dominic. Il s'agit de la plus vaste série d'essais nucléaires réalisés par les États-Unis et la dernière série d'essais atmosphériques des É.-U., puisque le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires est signé à Moscou l'année d'après.

 

Trente-six essais sont complétés dans l'océan Pacifique près de l'île Christmas et l'atoll Johnston lors de l'opération Dominic I. Même si ces essais ne sont pas menés dans les îles Marshall, ils sont officiellement réalisés sur le Pacific Proving Grounds. Les essais en haute atmosphère font partie de l'opération Fishbowl.

Les essais sur la terre ferme se font au site d'essais du Nevada (opération Dominic II). Deux des essais servent à valider des armes nucléaires en service : une roquette anti-sousmarine ASROC et un missile Polaris.

 

Starfish Prime…

Starfish Prime est le nom donné à une explosion nucléaire survenue à haute altitude le 9 juillet 1962. Cet essai nucléaire a été préparé par la Commission de l'énergie atomique des États-Unis et de la Defense Atomic Support Agency (qui deviendra la Defense Nuclear Agency en 1971).

 

Emportée par un missile PGM-17 Thor dans un véhicule de rentrée Mk 4, l'ogive thermonucléaire W49 (conçue et fabriquée par le Laboratoire national de Los Alamos) a explosé à 400 kilomètres au-dessus d'un point situé à 31 kilomètres au sud-ouest de l'atoll Johnston dans l'océan Pacifique.

 

La puissance explosive était de 1,4 mégatonne. C'était l'un des cinq tests menés par les États-Unis en dehors de l'atmosphère (exoatmosphère telle que définie par la Fédération aéronautique internationale) dans le cadre de l'opération Fishbowl destiné à valider la conception d'un missile antisatellite.La première tentative de lancement de Starfish prime le 20 Juin 1962 a été abandonnée en vol en raison de l'échec du missile Thor véhicule de lancement. Le missile Thor a volé sur une trajectoire normale pendant 59 secondes, puis le moteur de la fusée s’est mis à l'arrêt, et le missile a commencé à se briser. La gamme de sécurité officier a ordonné la destruction du missile et de l'ogive.

 Le missile était entre 9,1 et 10,7 km en altitude quand il a été détruit. Les pièces du missile et une contamination radioactive sont tombées sur l'île Johnston et l'île voisine, sur le sable et sur l'océan environnant.Le 2e essai du missile Thor portant les Starfish Prime ogives a ensuite effectivement atteint une hauteur maximale d'environ 1 100 km, et l'ogive a explosé sur sa trajectoire descendante à l'altitude programmée de 400 km. L'ogive nucléaire a explosé à 13 minutes et 41 secondes après le décollage du missile Thor de l'île Johnston.Starfish Prime a provoqué une impulsion électromagnétique qui était beaucoup plus importante que prévu, de sorte que beaucoup plus puissant il a conduit une grande partie de l'instrumentation inopérante, causant de grandes difficultés à obtenir des mesures précises.

 

L'impulsion électromagnétique Starfish Prime a également fait ces effets connus du public en causant des dommages électriques à Hawaii, à environ 1 445 km du point d’impact, loin du point de détonation, détruisant environ 300 lampadaires, déclenchant de nombreuses alarmes antivol et endommagé une compagnie de téléphone.Un total de 27 petites fusées ont été lancées à partir de l'île Johnston pour obtenir des données expérimentales sur la détonation du Starfish Prime. En outre, un grand nombre d'instruments de roquettes origine ont été lancés à partir d'une zone de tir à Barking Sands , Kauai dans les îles hawaïennes.

 Un très grand nombre de navires et les aéronefs militaires des États-Unis ont opéré à l'appui de Starfish prime dans la région de l'île Johnston et dans la région du Pacifique Nord à proximité.Quelques navires et aéronefs militaires ont également été positionnés dans la région de l'océan Pacifique Sud, près des îles Samoa . Cet endroit était à l'extrémité sud de la ligne du champ magnétique de la Terre, par rapport à la position de l'explosion nucléaire, une zone connue comme la région sud conjugué pour le test.

 En outre, un navire expéditionnaire scientifique sans y être invité de l’Union soviétique était stationné près de l'île Johnston pour le test et un autre navire expéditionnaire scientifique soviétique était situé dans la région sud conjugué près des îles Samoa. Les Russes ne comptaient pas passer à côté de ce test et profiter pour en apprendre le maximum…

Operation_Dominic_Starfish-Prime_nuclear_test_from_plane

dome

Après la détonation du Starfish Prime, des aurores brillantes ont été observées dans la zone de détonation ainsi que dans la région du sud conjugué de l'autre côté de l'équateur.Selon l'un des premiers rapports techniques, "Les phénomènes visibles en raison de l'explosion étaient très répandus et très intense, une très grande région du Pacifique a été illuminée par les phénomènes auroral, très loin au sud de la zone  conjugué sud magnétique ( Tongatapu ), et très loin de la zone d’explosion au nord de la zone conjugué au nord, ou se trouvait une frégate française.Au crépuscule après l'explosion, la diffusion de résonance de la lumière à partir de lithium et d'autres débris a été observée à Johnston et par la frégate française  pendant plusieurs jours, confirmant le temps long de la présence de débris dans l'atmosphère.

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à ces satanés scientifique de la nasa ,pauvre petit ils ne peuvent pas le franchir regardez ce que jai trouvé dieu les a précédé de plus de mille ans il leur dit

"Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis retourne ton regard par deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré. (Coran, 67 : 3-4) >

 "Nous avons fait du ciel une voûte protégée, et pourtant ils se détournent de Nos signes. (Coran, 21 : 32

«Nous  avons  conçu le  ciel comme  une  voûte  indestructible.  Et  cependant les hommes  sont  indifférents à
toutes  ces  preuves»
[Coran  21 :  32]

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Declassified U.S. Nuclear Test Film #62

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