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rusty james news

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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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16 juin 2016

L'Électricité peut Détruire les Cellules Cancéreuses

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Society of Interventional Radiology

L’électroporation irréversible(IRE), une nouvelle thérapie mini-invasive capable de traiter en toute sécurité des cancers complexes, tout en laissant les tissus sains intacts s’avère un traitement prometteur pour les cancers difficiles, suggère cette étude préliminaire présentée à la 38e Réunion scientifique annuelle de Society of Interventional Radiology.

Définie comme une nouvelle thérapie qui utilise des impulsions électriques d’une microseconde pour supprimer le cancer au niveau cellulaire sans endommager les tissus sains environnants, elle s’avère, selon ces résultats, particulièrement bénéfique dans le traitement du cancer du foie, du poumon, du pancréas et d'autres cancers proches les vaisseaux sanguins, des nerfs et autres structures sensibles.

 

Détruire des cellules tumorales par l'électricité tout en préservant les tissus environnants, c'est possible, et c'est ce qu'on appelle "l'électroporation irréversible".

Il s'agit d'appliquer de très courtes décharges électriques successivement à différents endroits de la tumeur grâce à des électrodes. La structure de la paroi des cellules se désorganise. Conséquence, des trous se forment par lesquels les cellules se vident de leur contenu, puis meurent. Depuis les années 60, l'électroporation est utilisée régulièrement pour faire pénétrer de l'ADN dans des bactéries. Mais, dans ce cas, les bactéries survivent car les trous sont transitoires. L'équipe de Rafael Davalos (université Virginia Tech), associée à Lluis Mir (Institut Gustave-Roussy de Villejuif), a eu l'idée de détourner la technique en augmentant l'intensité du traitement électrique. Ainsi, les trous pratiqués dans la membrane ne se referment plus.

Les avantages ? Le traitement dure une minute et son efficacité peut être suivie en temps réel par tomographie.

Le Pr Constantinos T. Sofocleous, auteur principal et radiologue interventionnel au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York explique que le traitement apparaît particulièrement efficace chez les personnes atteintes d'un cancer qui s'est propagé au-delà de la tumeur primaire et qui n'ont pas de bonnes options de traitement. L’IRE utilise de puissants champs électriques pour créer de petits trous dans la membrane cellulaire pour perturber l'équilibre entre les molécules de l'intérieur et de l'extérieur de la cellule sans entraîner d’autres dommages cellulaires. IRE semble à ce stade une thérapie « idéale » pour le traitement des tumeurs situées à proximité de structures sensibles.

L'IRE cible précisément les cellules cancéreuses : Alors que d'autres traitements, comme la chirurgie, la radiothérapie ou l'ablation thermique, peuvent endommager les tissus sains situés à proximité de la tumeur, l'IRE perfore précisément les cellules cancéreuses donc entraîne moins de dommages aux vaisseaux sanguins, nerfs, canaux biliaires etc… Dans son étude, menée auprès de 25 patients atteints, présentant au total 40 métastases au foie, poumon, pancréas, glande thyroïde, prostate, utérus, muqueuse utérine, ovaires et rectum,  l’IRE prouve sa sécurité dans le traitement des cancers métastasés ou diffus, du foie, du poumon, de la vessie et de la région pelvienne. La taille moyenne des tumeurs des participants était d'environ deux centimètres. L’IRE a été utilisée en raison de la localisation des lésions, à proximité de structures critiques, sur 30 séances de traitement et sans complications majeures.

L’IRE se situe à la frontière des traitements de radiologie interventionnelle non chirurgicaux et ne nécessite que des incisions de la taille d'une pointe de crayon pour guider par imagerie de petits instruments pour les tumeurs ciblées. La technique n’entraîne que des risques minimes et des temps d'arrêt limités pour les patients. Le Dr Sofocleous conclut : «Nous traitons souvent les patients qui n'ont pas d'autres options thérapeutiques conventionnelles ou qui ont une santé telle que même la chirurgie mini-invasive est trop dangereuse. Nous travaillons à accroître l'efficacité de l'IRE et souhaitons pouvoir bientôt la tester vs d'autres traitements ».

Source: Society of Interventional Radiology Safety of Irreversible Electroporation (IRE) Treatment for Metastatic Disease in Humans (Visuel

Copyright © 2014 AlliedhealtH http://www.santelog.com/news/cancerologie/cancer-l-electroporation-irreversible

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16 juin 2016

Cette oreillette révolutionnaire traduit les langues étrangères en temps réel

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Can You Hear Me in French?

The pilot est une oreillette qui brise littéralement la barrière de la langue en traduisant en temps réel plusieurs langues étrangères. Vous n'aurez plus jamais peur de voyager à l'autre bout de la planète une fois équipé de ce système révolutionnaire qui vous permet de communiquer facilement dans le monde entier.

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Il y a pour le moment le choix entre trois coloris : rouge, blanc et noir.

Elle sera en vente en Septembre pour environ 130 €

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Il y a pour le moment le choix entre trois coloris : rouge, blanc et noir.

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-;le moment le choix entre trois coloris : rouge, blanc et noir.

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- See more at: http://www.espritsciencemetaphysiques.com/oreillette-traduit-langues-etrangeres.html#sthash.V0Utv43S.dpuf
http://portail.free.fr/tech-web/sciences/6370958_20160520_cette-oreillette-revolutionnaire-traduit-les-langues-etrangeres-en-temps-reel.html#LUhAgc9vXZM29IyB.99
16 juin 2016

la télévision machine à hypnotiser les esprits.

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On a appelé tube de Crookes les premiers tubes à rayons cathodiques.

Pourquoi ce nom ? c’est le nom de son inventeur William Crookes

On a appelé tube de Crookes les premiers tubes à rayons cathodiques.

Pourquoi ce nom ? c’est le nom de son inventeur William Crookes

Intérressons nous à William Crookes, ce que dit wikipedia c’ est un nous à William Crookes, ce que dit wikipedia c’ est un chimiste et un physicien britannique, né à Londres le 17 juin 1832 et mort à Notting Hill à Londres le 4 avril 1919. Il a donné son nom à la technique des tubes de Crookes, grâce auxquels ont été découverts par exemple les rayons X. Il est également connu pour des études concernant les médiums.

Ce tube de Crookes est rempli d'un gaz à basse pression. Une tension électrique élevée est appliquée entre la cathode (à l'extrémité gauche) et l'anode (à l'extrémité du coude sous le tube). À la cathode, cette tension fait naître un faisceau d'électrons qui se déplacent en ligne droite (la faible lueur bleue au centre du tube), tant qu'ils ne heurtent pas d'atomes de gaz. À la droite, une pièce métallique en forme de croix de Malte bloque en partie ce flux d'électrons, ce qui crée une ombre à l'extrémité droite. Les autres électrons frappent le fond du tube et le rendent en partie luminescent (lueur vert pâle). Dans le coude sous le tube, le gaz s'illumine (lueur bleu) au passage des électrons déviés, collectés par l'anode
En savoir plus sur http://dajjalmagazine.e-monsite.com/pages/news/l-origine-satanique-de-l-athee-les-vices-sion-la-tv-1.html#pmmO291FVgRdXZxB.99

Le côté occulte de la télé (tube cathodique)

Addiction à la télévision

16 juin 2016

6 abris ingénieux conçus pour protéger les réfugiés du monde entier face aux pires situations

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La technologie est de plus en plus souvent la solution aux problèmes a priori insolubles. Pour diverses raisons, des gens sont poussés à quitter leur pays et à abandonner leur maison. Ces réfugiés n’ont pas toujours les moyens matériels de se mettre à l’abri. Des concepteurs ont alors imaginé des refuges technologiques permettant d’améliorer la condition des réfugiés lorsqu’ils arrivent par la mer. SooCurious vous présente ces ingénieuses créations.

 

Chaque année, et ce depuis longtemps, des gens doivent émigrer vers d’autres contrées. Les raisons peuvent être d’ordre politique, climatique ou liées à une guerre (cf. le conflit syrien actuel). C’est souvent de façon précipitée que ces personnes partent, laissant sur place leurs maisons et certains biens. Ils arrivent donc dans un pays étranger, avec peu de moyens pour survivre et pas forcément d’endroits où s’installer. Si un certain nombre d’associations vient en aide aux migrants, afin de leur trouver un logement, la période de transition reste rude. Une équipe a ainsi réfléchi à des moyens pour améliorer leurs conditions de vie.

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 Dans un laps de temps relativement court, une équipe composée d’architectes et de designers a imaginé des refuges à la fois fiables, solides et faciles à monter. Six modèles ont vu le jour, dont un qui a été conçu par Ikea (le “better shelter“). L’idée est qu’ils puissent être montés facilement et quasi instantanément, par un petit nombre de personnes.

Ces prototypes ne nécessitent pas d’outils spéciaux ou d’une ingéniosité particulière. En revanche, ils sont pensés pour durer dans le temps et font appel à la technologie. Certains ont la capacité de flotter, ce qui peut être utile lorsque des migrants débarquent. Parmi ces six modèles, il y en a qui nettoient l’eau afin qu’elle soit potable et d’autres qui exploitent la chaleur du soleil.

 

Duckweed survival house

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En détail, il y a le “Duckweed survival house“, un abri flottant jaune, plutôt adapté pour une crise liée à l’eau. Ces petits vaisseaux flottants sont fermés afin de protéger les réfugiés et ils restent stables, malgré de grosses vagues. Conçu par deux designers chinois, il est adapté pour les réfugiés climatiques, en cas de montée des eaux.

 

Better shelter

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Comme évoqué plus tôt, Ikea a conçu le “Better shelter“. La marque habituée des meubles en kit a imaginé un refuge assemblable facilement qui répond surtout à une crise naturelle mais qui peut s’adapter à toute situation urgente. Ce modèle a été utilisé en Syrie par les Nations Unies.

 

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Autre modèle, le “Reaction housing exo“, un petit refuge qui peut contenir quatre personnes et qui s’assemble rapidement. Ce dernier capte la lumière naturelle grâce à des panneaux afin d’avoir de l’énergie.

 

Havana houseboats tsunami survival pods

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Le “Havana houseboats tsunami survival pods“, comme son nom l’indique, a été conçu par un Australien pour les catastrophes liées à l’eau (tsunami surtout). Ce refuge rouge est très solide et flotte. Il peut résister à des crues importantes et contenir environ cinq personnes. Le modèle est également résistant face aux balles.

 

Daiwa Lease EDV-01

 

Les Japonais ont conçu le “Daiwa Lease EDV-01“, un refuge préfabriqué prévu d’abord pour les écoles et les hôpitaux. De la taille d’un conteneur, ce refuge high-tech est autonome : il collecte l’eau de pluie, a un système de filtre et l’électricité fonctionne grâce à un tableau solaire.

 

Architects For Society Hex House

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Dernier modèle, le “Architects For Society Hex House” a été conçu par des architectes. Ce dernier ressemble davantage à une petite maison que les autres. Il se construit en peu de temps et permet aux réfugiés d’avoir un espace convenable, plus accueillant qu’une tente. Plusieurs gammes existent, avec deux, trois ou cinq pièces. Leur taille permet d’en installer un grand nombre dans des espaces réduits.

Évidemment, ces refuges très bien pensés ne sont pas la solution ultime face à l’arrivée massive des migrants. Cela permet cependant d’espérer de meilleures conditions d’installation pour ces derniers, même dans des environnements hostiles. De plus en plus d’idées faisant appel à la technologie permettent de trouver des solutions aux crises qui secouent notre monde. Sans forcément être ingénieurs, des personnes donnent d’elles-mêmes comme ces bénévoles qui ont fait d’un vieux bus une salle de bains pour sans-abris.

Source : Engadget

Par

 

16 juin 2016

la majestueuse ville de Tokyo se dévoile à travers un effet miroir hypnotisant

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La ville de Tokyo est connue pour son gigantisme. La capitale japonaise s’anime au rythme de la vie de ses 13 millions d’habitants et des lumières qu’ils font jaillir. Récemment, le groupe de musique japonais « LLLL » a dévoilé le clip de son morceau « Only silence », dans lequel la ville de Tokyo est mise en valeur à travers des successions de time-lapse et de visions kaléidoscopiques.

Only To Silence ft. Metoronori by LLLL from darwinfish105 on Vimeo.

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16 juin 2016

Secrets d'affaires, glyphosate, Novartis, glivec : entrez dans la danse des psychopathes

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Les grands groupes mondialistes ont besoin d'asservir les peuples pour vivre. L'astuce est d'organiser une haine contre nature, contre son frère, sa culture, son peuple. Ils pratiquent, là-aussi, l'inversion. Et ces haines insufflées dans les cerveaux des autochtones sont un poison mortel, injecté chaque jour à doses parfois homéopathiques et, selon les circonstances, à hautes doses.

Le corollaire obligé en est l'obligation perpétuelle, pour qui veut un poste, de les admirer et de faire "peutt ! peutt !" ainsi que le décrivit Louis-Ferdinand Céline (Les beaux draps. Nouvelles Editions Françaises). Trois exemple sordides, tirés de l'actualité, nous éclaireront.

La directive « Secrets d'affaires »

Les multinationales de la chimie ont obtenu la possibilité d'empoisonner les populations en toute quiétude. Elles peuvent camoufler les produits utilisés. Les affidés de la Commission Européenne, les fonctionnaires du Parlement ont fait peutt! peutt!. L'accès aux études et tests de nocivité a été interdit. Les responsables pourront évidemment poursuivre tout importun, tout Européen qui oserait en divulguer quelques-unes. C'est proprement impensable qu'un indigène montre que ces sublimes internationalistes de la chimie purulente sont des assassins. (Proposition de Directive du Parlement Européen et du Conseil sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d'affaires) contre l'obtention, l'utilisation et la divulgation illicites).

Les techniques par lesquelles ces menteurs se sont infiltrés et ont imposé cette loi sont présentées par le site Pollinis :

  • Infiltration des comités scientifiques. L'ICPBR (International Commission on Plant-Bee Relationships) est composé aux deux tiers par des membres de l'industrie agrochimique.
  • Infiltration des comités consultatifs. lors de l'élaboration de la directive « Secrets d'affaires », le groupe chargé du projet était composé d'experts, de consultants, de juristes et d'avocats travaillant directement pour l'industrie.
  • Armées de lobbyistes. Plus de 150 lobbyistes professionnels travaillent à Bruxelles pour défendre les intérêts de l'agrochimie et l'agriculture industrielle.
  • Financements scientifiques et académiques de grande ampleur pour blanchir les produits. Il sera impossible d'accéder à ces études une fois la directive entrée en vigueur. Ces études, payées par l'agrochimie, servent pour autoriser la mise sur le marché des produits. Une fois de plus, l'occident retourne à l'imposition d'une vérité révélée par les congrégations de la chimie internationale, et imposée par l'assassinat judiciaire des mal pensants. L'inhumanité engendre de juteuses grappes.

Le glyphosate dans les urines

Durant le mois d'avril, des membres du Parlement Européen acceptèrent une analyse d'urine pour détecter la présence - ou non - de substances cancérigènes comme le glyphosate, fréquent dans des produits Monsanto. 48 personnes de 13 pays ont accepté le test. Chacune avait des traces de glyphosate. En moyenne, furent détectés 1,7 microgramme par litre d'urine, soit 17 fois plus que la norme acceptée pour l'eau potable (0,1 microgramme/litre). Des membres de Parlement sont contre l'utilisation de cette horreur chimique. Une pétition atteignant presque 1,5 million de personnes fut présentée et pourtant, les membres de la Commission Européenne ne font rien. Le lobby de l'industrie chimique et quelques pseudo-savants de la FAO, payés par ces monstres, veillent sur les mensonges qui permettent de massacrer en silence tout en engrangeant de fabuleux bénéfices. Les pétitions pour la santé ne servent à rien sans argent. Il faut inonder les tenants de la science lyssenkiste, les émissaires des grandes compagnies, les voraces de la Commission. Pas d'argent, pas de suspension. On gagne à tous les coups.

Menaces US contre la Colombie

Le Groupe Novartis s'enrichit en vendant un produit anti-cancéreux dont elle a le monopole. Le Glivec (ou Gleevec) aide à lutter contre la leucémie. Son droit de monopole est tombé dans le domaine public aux États-Unis mais reste en vigueur en Colombie jusqu'en 2018. Le ministère de la santé de Colombie souhaite déclarer le produit d'intérêt public et pouvoir ainsi en terminer avec le prix de monopole imposé par Novartis. Or, les USA menacent la Colombie depuis le 28 avril de ne pas appuyer sa candidature au traité transpacifique et de retirer leur aide de 450 millions de dollars. Elle a été formulée par le ploutocratel'avocat Everett Eissenstat, conseiller du Comité des finances du Sénat des États-unis. Ce pays considère que la Colombie pourrait donner l'exemple à d'autres si elle refusait d'être pillée par une multinationale et imposait l'abandon de l'exclusivité Novartis au profit de produits génériques moins chers. Il n'est pas inutile de rappeler que le Brésil et l'Inde ont déjà été menacés.

Tant l'industrie chimique que l'industrie pharmaceutique fonctionnent comme des machines à piller et voler. Leur fonction authentique n'est pas de contribuer au bien-être de la population mais d'asservir ceux qui s'opposent à leurs trafics et profits. Les populations peuvent crever, elles ne sont rien. Et les politiques constituent une sous-humanité de bourriques à gaver, de limaces à mignoter, de vermine proliférante communiant dans un peutt ! peutt ! enragé.
16 juin 2016

Des cachalots trouvés morts en Allemagne, le ventre plein de plastique et de pièces automobiles

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Les décès de baleines sont le symbole du mépris choquant de l’humanité pour la vie marine.


En Janvier, 29 cachalots ont été retrouvés échoués sur les côtes autour de la mer du Nord, une région qui est trop peu profonde pour la faune marine. Récemment les détails de l’autopsie des animaux vient de tomber. Les scientifiques ont été profondément perturbés par ce qu’ils ont trouvé dans l’estomac des animaux.

Selon un communiqué de presse du parc national de la mer des Wadden du Schleswig-Holstein, un grand nombre des baleines avaient le ventre plein de débris de plastique, y compris un filet de pêche de 13 mètres de long, un morceau de 70 cm de plastique provenant d’une voiture et d’autres morceaux de plastique.

Certains suggèrent que les animaux pensaient que les plastiques étaient de la nourriture comme le calmar qui est leur principal aliment de base. D’autres cependant croient que la catastrophe est en grande partie le résultat de la négligence choquante de l’humanité pour la vie marine, ce qui a entraîné une surabondance de plastique dans les océans.

Robert Habeck ministre de l’Environnement de l’État de Schleswig-Holstein dit:

« Ces résultats nous montrent les conséquences de notre société axée sur plastique. Les animaux consomment par inadvertance des déchets plastique ce qui les amène à souffrir voire pire, les fait mourir de faim avec l’estomac plein ».

Nicola Hodgkins de Whale and Dolphin Conservation (Conservation des Dauphins et Baleines) a eu écho de cette déclaration et elle a déclaré:

« Bien que les gros morceaux de plastiques posent des problèmes évidents, nous ne devrions pas rejeter les petits morceaux qui pourraient causer un problème plus chronique pour toutes les espèces de cétacés ».

Ce n’est pas la première fois qu’un cachalot est retrouvé mort avec les tripes pleines de matières non comestibles. En 2011 une jeune baleine a été retrouvée flottant morte au large de l’île grecque de Mykonos. Son estomac était si distendu que les biologistes pensaient que l’animal avait avalé un calmar géant. Toutefois lorsque ses quatre estomacs ont été disséqués près de 100 sacs plastiques et d’autres débris ont été trouvés.


Il convient de noter que le plastique n’est pas ce qui a tué le jeune cachalot mâle. Selon National Geographic, les cachalots sont morts d’insuffisance cardiaque. Ils avaient mis le cap par erreur en direction de la mer du Nord probablement à la recherche de calamars et n’ont pas été en mesure de soutenir leur propre poids corporels dans l’eau peu profonde. En conséquence leurs organes internes se sont effondrés.

Quoi qu’il en soit, le fait qu’un bon nombre de leurs estomacs étaient plein de pollution est une lourde accusation jetée sur l’homme. Comme cela a été rapporté dans le passé 80% de la matière plastique qui est jetée sur la terre finit dans les océans, où il est consommé par les animaux sauvages ou tourbillonne pendant des années. Le fait que l’humanité qui est une espèce avec un cerveau plus petit qu’une baleine soit responsable d’une telle catastrophe est ironique et infiniment triste.

Tant que les humains ne respecteront pas toutes les formes de vie, des catastrophes comme celle-ci continueront à avoir lieu.

Sources:
www.trueactivist.com
jesavaispas.com

16 juin 2016

Le miel et la cannelle guérissent 17 maladies

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Les gens de nombreuses cultures ont utilisé le miel et la cannelle pour traiter de nombreux problèmes de santé depuis des siècles. La sagesse populaire conserve encore la connaissance des propriétés de guérison tant du miel bio que de la cannelle.

1. Arthrite: Prenez tous les jours, matin et soir, une tasse d’eau chaude avec deux cuillères à café de miel et une petite cuillère à café de poudre de cannelle. Si pris régulièrement, même l’arthrite chronique peut être guérie.

2. Infections de la vessie: Prenez deux cuillères à soupe de poudre de cannelle et une cuillère à café de miel dans un verre d’eau tiède et buvez. Cela détruit les germes dans la vessie.

3. Cholestérol: Deux cuillères à soupe de miel et trois cuillères à café de cannelle en poudre mélangées dans 500 ml d’eau réduit le niveau de cholestérol dans le sang de 10 pour cent dans les deux heures.

4. Rhumes: Prenez une cuillère à soupe de miel tiède avec 1/4 cuillère à café de cannelle en poudre par jour pendant trois jours pour guérir la plupart des toux chroniques, grippes, et libère les sinus.

5. Maladies cardiaques: Faites une pâte avec du miel et de la cannelle en poudre et consommez la au petit déjeuner tous les jours pour réduire le taux de cholestérol dans les artères et sauver le patient d’une crise cardiaque.

6. Estomac: Soigne les maux d’estomac et annule également les ulcères d’estomac à la racine.

7. Gaz: Si le miel est pris avec de la cannelle en poudre l’estomac est soulagé des gaz.

8. Système immunitaire: L’utilisation quotidienne du miel et de la cannelle en poudre renforce le système immunitaire et protège le corps contre les bactéries et les virus.

9. Indigestion: La cannelle en poudre saupoudrée sur deux cuillères à soupe de miel avant de manger soulage l’acidité et facilite la digestion des repas les plus lourds.

10. Grippe: Le miel contient un ingrédient naturel qui tue les germes de la grippe et sauve le patient de la grippe.

11. Longévité: Prenez tous les jours quatre cuillères de miel et une cuillère de cannelle en poudre  pour ralentir les ravages de la vieillesse.

12. Boutons: Appliquez une pâte faites à partir de trois cuillères à soupe de miel et une cuillère à café de cannelle en poudre sur les boutons avant de dormir et lavez le lendemain matin avec de l’eau chaude pendant deux semaines pour supprimer les boutons à partir de la racine.

13. Perte de poids: Quotidiennement le matin une demi-heure avant le petit déjeuner sur un estomac vide, et le soir avant de dormir, boire une infusion de canelle en poudre avec du miel dans une tasse d’eau pour éviter que la graisse ne s’accumule dans le corps.


14. Maladies de peau: Appliquez le miel et la cannelle en poudre sur les parties affectées guérit l’eczéma, la teigne et tous les types d’infections de la peau.

15. Fatigue: La teneur en sucre du miel est plus utile que préjudiciable pour renforcer le corps. Une moitié de cuillère à soupe de miel prise dans un verre d’eau et saupoudrée de cannelle, prise chaque jour le matin et l’après-midi augmente la vitalité de l’organisme en une semaine.

16. Cancer: Le cancer avancé de l’estomac et des os ont été soignés avec succès en prenant une cuillère à soupe de miel avec une cuillère à café de cannelle en poudre pour un mois, trois fois par jour.

17. Perte d’audition: De miel et de la cannelle en poudre, pris à parts égales tous les jours le matin et le soir, aident à restaurer l’audition.

Gardez ces deux aliments puissants à portée de main chez vous.

Comment faire une recette avec de la cannelle et du miel:

Tout ce dont vous avez besoin est de la cannelle, du miel et de l’eau! Vous avez besoin de 2 cuillères à soupe de miel et 1 cuillère à soupe de cannelle pour une tasse d’eau. C’est si simple! Portez la cannelle à ébullition et laisser mijoter jusqu’à ce que la consistance soit lisse. Ajoutez ensuite du miel, et laissez refroidir ou boire chaud. Je préfère utiliser du miel bio et moudre la cannelle pour obtenir de la poudre fraîche de cannelle. La cannelle de Ceylan est bien meilleure au goût et pour la santé.

Source : Health Unlocked

Les propriétés médicinales de la cannelle sont mises à profit par la médecine chinoise depuis près de 2000 ans avant J.C. et par la médecine ayurvédique de l'Inde. Certaines propriétés reconnues de longue date, de cette plante, ont pu être attribuées à l'huile essentielle et à ses constituants.

On retrouve deux sortes de cannelles sur le marché. La cannelle de Ceylan (C. zeylanicum ou verum, provient de Ceylan) et la seconde variété, et qui est celle que l'on retrouve le plus généralement dans le commerce (pour son prix nettement plus avantageux) est la cannelle chinoise,(Cinnamomum cassia ou aromaticum).
On utilise les tuyaux de l'écorce secondaire et pour l'huile essentielle on utilise également les feuilles.

La cannelle de Ceylan est celle ayant la réputation d'être la meilleure, ce qui est sans doute vrai pour ce qui est de son arôme en utilisation culinaire, mais pas nécessairement vrai pour son usage médicinal. La cannelle chinoise est utilisée avec beaucoup de succès par la médecine traditionnelle chinoise et est aussi efficace que la variété de Ceylan.

Pour un usage médicinal, en utilisant l'écorce sous forme de poudre ou en tisane, les propriétés des deux variétés sont relativement égales. La seule différence serait d'éviter d'utiliser la variété chinoise (cassia) en poudre; celle-ci contenant un pourcentage non négligeable de coumarines. Pour la variété chinoise, on l'utilisera plutôt sous forme de tisane, les coumarines n'étant pas solubles dans l'eau.
Voir notre chronique La cannelle abaisse le taux de glucose sanguin, mais sachez choisir votre cannelle et comment l'utiliser.

L'écorce de cannelle est utile dans les cas de:

Gastrite et troubles de la digestion
Flatulences
Contrôle de la glycémie
États nauséeux
Perte d'appétit
Fatigue
Soulagement de la douleur lors de blessures
Blessures
En prévention ou traitement d'affections bactériennes, virales ou champignons.

Pour les propriétés et utilisation de l'huile essentielle de cannelle,

 

Propriétés de l'écorce:

L'écorce de cannelle possède des propriétés toniques antispasmodiques. Elle est un stimulant des glandes salivaires et des muqueuses gastriques. Elle favorise la digestion, l'expulsion des gaz et calme les spasmes de l'estomac et des intestins.

La cannelle possède également une action stimulante sur l'utérus, sur le muscle cardiaque et le système respiratoire.
De récentes recherches lui attribuent également un rôle dans l'équilibre de la glycémie sanguine, par une action semblable à celle de l'insuline. La cannelle possède une huile essentielle, l'eugénol, dont les qualités anesthésiantes peuvent soulager certaines douleurs, lorsque utilisé localement, sous forme de poudre, sur certaines blessures.

Les qualités antibactériennes, antivirales et antifongiques peuvent également protéger contre les infections, soit en usage interne ou en usage externe lors de blessures. La cannelle fait partie de la composition d'une des meilleures tisanes contre la grippe. (voir la chronique : Voila le temps des rhumes et grippes).

Utilisation :

On utilise la cannelle sous forme de tuyau d'écorce ou de poudre. On l'ajoute à la préparation de certains plats culinaires, aux tisanes ou, sous forme de poudre, en application locale.

Mode d'emploi :

Un demi-bâton de cannelle, ou ¾ de c. à café de poudre, pour une tasse d'eau bouillante. Boire jusqu'à 3 tasses par jour.

Précautions :

Ne pas dépasser 3 tasses par jour.
Ne pas utiliser la cannelle pour des enfants de moins de 2 ans.
Les femmes enceintes et allaitant ne doivent pas consommer de tisanes ou remèdes à base de la cannelle.

HUILE ESSENTIELLE DE CANNELLE

L'huile essentielle de cannelle est un antiseptique très puissant, avec l'huile essentielle d'origan d'Espagne, c'est la plus puissante pour lutter contre les bactéries, parasites, champignons et virus. L'aldéhyde cinnamique ainsi que l'eugénol, inhibent transitoirement la croissance des Aspergillus producteurs d'aflatoxines. [1]
Elle est utile dans les cas de:

Infections gastro-intestinales, diarrhées (incluant amibiases, typhus, dysenteries)
• Infections tropicales
• Infections bucco-dentaire
• Bronchites et grippes
• Fatigue physique et psychique
• Impuissance

Il existe trois huiles essentielles différentes de cannelle:

• La cannelle de Ceylan, zeylanicum ou verum (produite à partir de l'écorce)
• La cannelle de Ceylan, zeylanicum ou verum (produite à partir des feuilles)
• La cannelle de Chine, cassia ou aromaticum (produite à partir de feuilles et rameaux)

Les composés chimiques de ces différentes cannelles, ce que l'on nomme le chémotype, est différent pour chacune de ces variétés.

L'huile essentielle de la cannelle de Chine est plus riche en aldéhydes aromatiques (aldéhyde cinnamique, cinnamaldéhyde) que celle de la cannelle de Ceylan et contient beaucoup moins d'eugénol et autres phénols.
Par contre, la cannelle de Chine contient des coumarines, et il faut l'éviter chez les personnes sous traitements anticoagulants.

En pratique, pour traiter de graves infections, on utilisera de préférence l'H.E. cannelle de Ceylan (écorce) ou l'H.E. cannelle de Chine (cassia). L'H.E. à base d'écorce de cannelle, contient également des phénols, qui sont de puissants antibactériens, mais sont également toxiques pour le foie. Il est donc préférable d'éviter cette variété pour les personnes souffrant de troubles hépatiques, et de limiter à une période très courte son utilisation.

La variété chinoise est vendue beaucoup moins chère et est tout aussi puissante (si pas plus) que la variété de Ceylan. Mais, pour son contenu en coumarines, on ne l'utilisera pas pour une personne sous médication anticoagulante. L'avantage de la variété chinoise, est qu'elle ne contient pas de phénols (ou des traces), tout en étant très puissante.

Utilisation sous forme d'huile essentielle

Quelle que soit la variété utilisée, on prendra 1 goutte d'huile essentielle dans 1 c. à café d'huile d'olive ou de miel, deux fois par jour, pour un traitement ne dépassant pas sept jours. Ne jamais consommer pure ou dans un liquide.
Pour l'utilisation de la variété de Ceylan, on peut ajouter à cette posologie, 1 goutte d'huile essentielle de thym (chémotype à thujanol). Le thujanol protègera le foie de la toxicité des phénols, et le thym agira en synergie avec la cannelle pour une plus grande puissance et efficacité.

Précaution importante:
Il faut éviter d'utiliser l'huile essentielle de cannelle en voie externe, sur la peau. Cette huile essentielle est très dermocaustique et les risques de réactions allergiques et allergies de contact sont très élevés. Lorsqu'elle est utilisée sur la peau (en massage), elle doit absolument être fortement diluée, 5 à 10%, dans une huile végétale de base.
Toujours faire un test de tolérance avant l'utilisation (1 goutte diluée dans 1 c. à café d'huile végétale, placée sur la peau de l'avant-bras. Attendre 24h pour s'assurer qu'il n'y a pas de réaction allergique).

16 juin 2016

Comment améliorer naturellement le fonctionnement de la thyroïde?

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Lorsque la thyroïde ne travaille pas correctement, il peut se produire une multitude de problèmes de santé. La principale déficience de cette glande est ce que l’on nomme l’hypothyroïdie, lorsque qu’elle travaille trop lentement, mais parfois elle sera trop active et ce sera alors de l’hyperthyroïdie.

Symptômes

Les différents symptômes d’une déficience de la thyroïde sont : une sensation de froid, un gain de poids (même sans gros appétit) et de la difficulté à maigrir, une sensation de fatigue, une perte de cheveux, de l’épuisement, de l’irritabilité et des sautes d’humeur, de la constipation, une irrégularité du rythme cardiaque, et chez la femme il peut y avoir une irrégularité du cycle menstruel.

Aliments à favoriser

Il existe différents moyens pour améliorer le fonctionnement de la glande thyroïde. Au niveau de l’alimentation, il est important de consommer des aliments tels que l’ail, l’oignon et des produits de la mer riches en iode (les poissons et crustacés, mais aussi les algues qui sont une très bonne source d’iode et de nombreux minéraux nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde). Les graines de citrouille semblent être un excellent choix. Selon une étude récente, 50% des patients souffrant d’une déficience de la glande thyroïde, ont vu leur état s’améliorer après avoir consommé un supplément de zinc. La graine de citrouille est très riche en zinc et contient également de bonnes quantités de tyrosine et de sélénium, deux nutriments qui sont nécessaires au bon fonctionnement de la glande thyroïde.

Aliments à éviter ou limiter

Certains végétaux, particulièrement les crucifères, c’est-à-dire les choux de Bruxelles, le chou, lechou-fleur, le brocoli, le chou frisé, mais également les feuilles de moutarde, le rutabaga, le radis, le raifort, le manioc, les patates douces, les graines de soya, les arachides et le millet, contiennent des nutriments chimiques naturels appelés goitrogènes, qui peuvent ralentir le fonctionnement de la glande thyroïde.
Normalement, la cuisson de ces aliments inactive ces goitrogènes.

Il est également important de limiter sa consommation de produits à base de soja, tels que le tofu ou la boisson de soja, à une portion quotidienne. Si vous êtes sous traitement hormonal (synthroid) et que vous consommez un produit à base de soja, ne consommez ceux-ci que 3 heures après la prise de votre médicament.

Stimuler la thyroïde

Au niveau des plantes, l’Ashwaganda, une plante fort utilisée en médecine ayurvédique, serait un choix judicieux pour ses propriétés à stimuler et régulariser l’activité de la thyroïde (voir cette plante dans notre herbier).

Comme nous l’avons déjà mentionné, le zinc (25 à 50 mg) et le sélénium sont deux minéraux indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde. Normalement une dose quotidienne de sélénium de 200 mcg par jour est suffisante pour maintenir une bonne santé, mais des études ont démontré que dans les cas d’insuffisance thyroïdienne, des doses de 300 à 1000 mcg par jour pouvaient être nécessaires. Ces doses ne peuvent cependant pas être consommées sans supervision médicale. le sélénium devient toxique à forte dose.

La vitamine B6 favoriserait également le bon fonctionnement de la glande thyroïde.

Le romarin

Cette plante est riche en acide carnosique qui est utilisée par la glande thyroïde pour produire les hormones thyroïdiennes.

Un supplément efficace

Normalement je ne mentionne que très rarement le nom de produits dans nos pages, je le fais uniquement lorsque le produit est vraiment de qualité et que le connais personnellement avec le recul nécessaire pour le recommander. Au Canada il existe un excellent supplément pour stimuler le fonctionnement de la glande thyroïde, il s’agit de ThyroSense de Lorna Vanderhaeghe. Ce supplément contient un mélange des éléments essentiels (Ashwaganda, L-tyrosine, Gugul, cuivre, acide pantothénique, iode) pour stimuler la thyroïde, il suffit de le compléter par un comprimé de 200 mcg de sélénium. Vous trouverez ce supplément naturel dans la plupart des magasins d’aliments naturels ou en faisant une recherche sur Internet.

Stress et thyroïde

Le stress joue un rôle négatif important dans les affections de la thyroïde, et l’on se retrouve dans un espèce de cercle vicieux, le mauvais fonctionnement de la thyroïde rend plus irritable, moins résistant aux agressions du stress et augmente celui-ci.
Les techniques de relaxation peuvent améliorer grandement le fonctionnement de la thyroïdeen permettant un meilleur contrôle du niveau de stress. La pratique de la Relaxation Psychosomatique permet d’obtenir de bons résultats.

Jean-Pierre Demets N.D.

Membre du collège des naturopahtes du Québec

Source : Ma santé naturelle

16 juin 2016

comment les médias-industries détruisent la pensée

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Alors, aujourd’hui, La Première, NRJ, DH Radio; Le Soir, La Libre, La Dernière Heure; RTL-TVI, Plug RTL, RTBF ?… Qu’importe au fond, sous l’illusoire liberté de choisir votre « média » se dissimule le fait que toutes les options que vous pourrez faire reviennent au même, malgré les quelques différences visibles au niveau de la forme et du fond. Car derrière d’apparentes divergences, tous propagent une même et unique version du monde, restent confinés dans les mêmes possibles, délimitant les impossibles dès lors que sont franchies les limites, tacites, qu’on ne dépasse pas.

A les voir, les lire et les entendre, il n’y aurait jamais rien à changer fondamentalement au monde tel qu’il va : destruction de la nature provoquée par nos modes de vie, surinvestissement du travail productif, négation de la souffrance qu’il génère et absence de réflexion sur le sens, misère et inégalités, stigmatisation du chômage que l’emploi génère inévitablement, absence de remise en cause du tout technologique, etc. « Aux yeux de la plupart des journalistes, le monde “moderne” est intrinsèquement bon (…) rien de ce qui est négatif (exploitation, oppression, chômage massif, guerres, gaspillage des ressources humaines et naturelles, etc.) n’est vraiment imputable à l’essence même du capitalisme » (1). Il y aurait comme une absence totale de remise en question de la religion de la croissance et de l’hyper-consumérisme qu’elle nécessite. Il suffirait juste de pallier – qui vient du latin « couvrir d’un manteau » ! – les maux que le système engendre.

Pourquoi, quand vous décidez d’acheter La Libre plutôt que Le Soir, de regarder la RTBF plutôt que RTL, vous n’êtes au fond pas libre de choisir ? Plutôt que de voir dans ces différents médias une espèce de caste indifférenciée de journalistes malintentionnés, il est plus utile de se pencher sur la propriété de ces médias(2), la composition sociologique de leur rédaction et le support publicitaire qu’ils représentent. A partir de là se dessine  l’empreinte identique qui marque d’une même idéologie l’ensemble des rédactions : à savoir celle du marché roi et de la consommation comme modèle de société.

  1. LES GROUPES MEDIATIQUES: SOURIEZ, VOUS ETES CERNES !

Pourquoi ces médias de masse nous fourniraient-ils les instruments de compréhension de ce monde, si le risque pour eux est qu’ils voient concomitamment leurs avantages indus et leur position privilégiée disparaître ? Ce serait comme couper la branche sur laquelle ils sont assis. Disons-le alors : ces groupes médiatiques ne peuvent tolérer le passage à une société décente !

Les médias belges – et parmi ceux-ci les trois quotidiens que sont La Libre, Le Soir et la DH – sont concentrés en plusieurs grands groupes qui possèdent également radios, chaînes de télévision, sites internet, distributeurs, sociétés de production et sont directement liés à des banques, agences de presse, multinationales diverses, et indirectement à des Think tanks ultralibéraux et lobbys patronaux. Nous nous contenterons d’en détailler trois : IPM, Corelio et Rossel.

  1. IPM est détenu à 100% par le groupe Maja (3), lui-même entière propriété de la Compagnie de Développement des médias, possession de la famille Le Hodey, dont Axel Miller, ancien président de Dexia et actuel patron de D’Ieteren, est président du Conseil d’administration. IPM SA possède deux journaux, LaLibre Belgique etLa Dernière Heure/Les Sports, ainsi que leurs éditions régionales et leurs sites internet. Le groupe détient 50% des parts de la Libre Match, dont les 50% restant sont la propriété du groupe Lagardère via sa filiale Hachette Livre. IPM possède encore 29% de Audiopresse qui elle-même possède 34% des parts de RTL Belgium (RTL-TVI, Club TTL, Plug RTL), RTL Belgium elle-même possession à 66% du groupe RTL basé au Luxembourg, lui-même conglomérat de médias luxembourgeois créé en 2000 par la fusion de la CLT-UFA et de la société de production britannique Pearson TV.Audiopresse est par ailleurs une société holding détenue par les éditeurs de presse quotidienne francophone belge et gérant une participation dans le groupe RTL Belgium. IPM détient encore 13% de l’agence de presse Belga ; 99,8% des parts de Twizz radio(DH Radio) ; 52% de Médiascap qui a des participations indirectes dans SARLLibération qui édite le journal Libération. IPM est aussi actionnaire à 50% de CourrierInternational EBL qui édite le Courrier International belge, journal lui-même possession du Courrier International France.

En 2008, IPM possédait 26 % des parts de marché en télévision et, en 2013, 21.73% des parts de marché en presse.

Corelio est un groupe de presse dont les actionnaires

sont Mediacore, Cecan,Krantenfonds, De Eik, Vedesta (4). Corelio possède 62% de Mediahuis (DeStandaard, Het nieuwsblad, Het belang van Limburg), Médiahuis – qui détient 19,5% de Belga – qui est à 38% la possession de Concentra. Corelio détient également 29,2% des parts de Audiopresse. Corelio possède également 100% de CorelioPublishing qui détient 25% de De vijver média qui elle-même est la propriété deTelenet (50%) et Waterman et Waterman… (nous arrêtons là pour Corelio Publishing, reportez-vous à la note de bas de page 4). Corelio possède également 50% des parts de Nostalgie, appartenant à Radio Nostalgie France elle-même détenue à 100% par leNRJ Group auquel appartiennent NRJ France et NRJ Belgique. Nostalgie détient également 50% des actions de Radio Nostalgie flamande, dont l’autre moitié est détenue par IPM.

Le président de Corelio est Thomas Leysen. Ce dernier fut président de la FEB(fédération des entreprises de Belgique, lobby patronal), est actuellement président d’Umicore, groupe « spécialisé en technologie de matériaux », et président de la KBC.Il est également membre de la Table Ronde des Industriels Européens (5), puissant lobby réunissant les plus grandes entreprises européennes.

En 2008, Corelio possédait 10% des parts de marchés en radio et 26% en télévision.

Le groupe Rossel (6)

Son président, Bernard Marchant, est ancien conseiller fiscal cher Arthur Andersen, société parmi les « Big five » dont la notoriété est plus liée au scandale de la multinationale Enron pour laquelle elle réalisait des audits, que comme éditeur de journal. Passé par la vice-présidence europe du groupe informatique Olivetti et plus tard directeur général de Beckaert, leader mondial du métal), il terminera, avant d’arriver chez Rossel, par un poste de président directeur général du groupe français 9Telecom.

Le Groupe Rossel (Le Soir, Le Soir Magazine), possède Sud Presse (100%, ce sont des éditions régionales), Éditions Urbaines (99,5%, Vlan), Imprimerie des éditeurs(99,95%), cette dernière possédant 49% de Mass Transit Média (Métro), dont les 51% restants appartiennent à Concentra. Rossel possède encore 24,9% de Radio H, propriétaire de Cobelfra (Radio Contact, Mint) et Inadi (Bel RTL) ; Radio H est par ailleurs la propriété (17,54%) de RTL Belgium. Audiopresse qui détient 34% de ce dernier est aussi la propriété de Rossel (29,34%). Enfin, Rossel détient à 50% Mediafin(L’Echo) et à 50% Grenz-Echo (Grenz-Echo), deux structures auxquelles appartiennent Holding Echos.

Rossel possédait, en 2008, 26% des parts de marché en télévision et, en 2013, 21,73 % en presse.

Restent : – le groupe Roularta(7)qui édite le Vif/L’express, Bizz, Data News, Knack, Sport Foot Magazine, Trends-Tendance, trends.be, le Vlan, RTVM, Canal Z, Télépro ;

– De Persgroep : Het Laaste Nieuws, 7sur7.be, De Morgen, De Tijd, L’Echo, Tv familie, Humo, Story, VTM, 2BE, Joe FM, Vacature.com, Regiojobs.be, Autotrack.nl, des toutes boîtes, un opérateur de télécommunication (Jim Mobile), etc.

Concentration dans les médias « libres »: n’y voyez aucun intérêt privé !

L’existence de trois groupes donnent, a priori, l’illusion d’une séparation qui occulte les interpénétrations, où IPM possède via La Libre Match (Paris Match Belgique), des liens avec le groupe français Lagardère mais entretient aussi, via Audiopresse, une consanguinité avec le Groupe Rossel (qui édite Le Soir notamment) qui détient aussi en partie RTL Belgium. Une proximité étrange avec le paradis fiscal luxembourgeois (siège de RTL-Group), dont Corélio peut se targuer aussi. Les trois groupes possèdent en effet via leur participation dans Audiopresse (29% pour IPM, 29,2% pour Corelio, 29,34% pour Rossel, donc plus de 87% au total) 34% de RTL Belgium (RTL-TVI, Club RTL et Plug RTL), plus d’un tiers donc. Il ne s’agirait donc pas trop pour les journalistes de la DH, du Soir ou de La Libre notamment, de dire du mal de la chaîne privée : intérêts croisés obligent ! Il n’est pas plus probable qu’ils se mettent à clarifier pour leurs lecteurs les structures auxquelles ils appartiennent. Ces actionnariats croisés sont en outre l’occasion de se rencontrer, opportunité d’accroissement futur de ses investissements.

Le champ médiatique est donc parfaitement inclus dans le champ économique plus large dont la règle première est celle de la croissance du profit, seule et unique religion. Impossible dans ce cas de se donner le temps nécessaire pour traiter l’information objectivement. Les actionnaires de référence ont à l’évidence intérêt au statu quo en raison de leur fortune et de leur position stratégique dans des institutions clés de la société » (8).

  1. COMPOSITION SOCIOLOGIQUE DES RÉDACTIONS

Comment, au vu de leur structure et de leur fonctionnement, les médias dominants pourraient-ils faire pour ne pas favoriser la parole des puissants au détriment des masses populaires ? Il va de soi que si Bernard Marchant, big boss de Rossel qui possède notamment Le Soir, trouve que « la préparation au management dans la formation des journalistes est insuffisante », il ne va pas, lui comme les autres patrons de presse, rechercher à tout prix à engager des journalistes qui font un véritable travail pour informer le plus objectivement leurs lecteurs(9). Pour Marchant et la logique du management, dans la configuration d’un média, le lecteur/auditeur/spectateur est un produit qu’il faut rendre disponible/vendre à son client qu’est le publicitaire, afin qu’il consomme ce qu’on vante dans la publicité. Le journal/télé/radio sert de support de présentation aux publicités, et donc de mise en contact du sujet avec la réclame.

Mais la sélection des journalistes est plus subtile que cela et n’a pas besoin de contrôle au faciès à l’entrée des bureaux d’entretien d’embauche. Elle a déjà lieu dans les endroits de formation, l’école ayant en outre opéré son tri social lors des 15 premières années d’enseignement. François Ruffin, étudiant-taupe au réputé centre de formation des journalistes en France, explique : « Parmi nous, aucun enfant de manœuvre, de cheminot, de caissière. Ni Black ni Beur des “zones de non-droit” (…) Un cloisonnement social que renforce encore la claustration : nous vivons entre nous. Nous discutons avec les patrons de presse et autres cadres »(10),ce qui donne souvent lieu dans le traitement des reportages à un « banal racisme de classe »(11), « Sous nos plumes, nulle remise en cause de l’ordre – scolaire, financier, judiciaire, … – établi… qui nous a, il est vrai, jusqu’ici bien servis ».(12)

Les journalistes sont donc très loin du monde ouvrier et ils comprennent vite que dans leur perspective de carrière, trop remuer dans la réalité préfigure de futurs ennuis et n’est donc pas porteur en terme de « plan de carrière ». Ceux qui « réussissent » sont donc ceux qui entérinent l’état du monde, relaient la doxa néo-libérale sous couvert d’un traitement neutre et objectif – sans jamais donc admettre qu’ils participent de cette doxa. Les exemples ne manquent pas. Le 20 octobre 2015, Béatrice Delvaux écrivait dans son édito « Un pari dangereux », interprétant les actions syndicales à Liège et sur le rai : « Les dirigeants syndicaux (…) évoquent des “actions isolées”, nourries par le ras-le-bol croissant des travailleurs devant l’accumulation de mesures  “antisociales”du gouvernement. Marc  Goblet [NDLR secrétaire général de la FGTB] hier se refusait ainsi à condamner ces actions, incriminant le gouvernement fédéral qui, avec sa politique, aurait allumé le feu. Cela correspond à l’évidence à un ressenti ». Les réactions des travailleurs aux mesures gouvernementales ne seraient juste qu’un « ressenti », un état subjectif dans lequel il n’y aurait aucune base réellement objective ; des revendications d’enfants gâtés donc, selon les médias. Les syndicalistes n’auraient dès lors le droit que de s’exprimer calmement lors de manifestations prévues et autorisées. Ou durant des « concertations sociales », terme donnant l’illusion d’une équité des protagonistes devenus « partenaires », mirage d’une égalité inexistente qui élude toute la puissance symbolique et matérielle du capitalisme (et donc aussi la position que les médias occupent dans cette structure). Si les contestataires vont trop loin, ils feraient le jeu de ceux à qui ils s’opposent, le journaliste ne percevant jamais que c’est lui qui fixe arbitrairement les limites à ne pas dépasser. Et ce jeu, dont il fait les règles, semble, au fond, bien l’arranger.

Cela nous rappelle l’interview de Xavier Mathieu, délégué syndical CGT-Continental, par David Pujadas au journal télévisé de France 2. Le journaliste, après que les salariés eurent manifesté leur colère devant la décision du tribunal de rejeter leur demande d’annulation de la fermeture de leur entreprise, le questionne :

David Pujadas: « Bonsoir Xavier Mathieu, vous êtes le délégué CGT de Continental à Clairoix. On comprend bien sûr votre désarroi, mais est-ce que ça ne va pas trop loin ? Est-ce que vous regrettez ces violences ? »

Xavier Mathieu: « Vous plaisantez j’espère ? On regrette rien… »

David Pujadas: « Je vous pose la question. »

Xavier Mathieu: « … Non, non, attendez. Qu’est-ce que vous voulez qu’on regrette ? Quoi ? Quelques carreaux cassés, quelques ordinateurs à côté des milliers de vies brisées ? Ça représente quoi ? Il faut arrêter là, il faut arrêter. »

David Pujadas: «  Pour vous  la fin justifie les moyens. »

Xavier Mathieu: « Attendez ,”la fin”… On est à 28 jours de la fin, Monsieur. On est en train de nous expliquer que dans 28 jours [images de saccage reprises en parallèle] le plan social sera bouclé et on va aller à la rue. Oui, oui, je ne regrette rien. Personne ne regrette rien ici parce que vous avez vu, vous n’avez pas vu des casseurs, vous avez vu des gens en colère, des gens déterminés, des gens qui veulent pas aller se faire démonter, crever. On ne veut pas crever. On ira jusqu’au bout de notre bagarre. On a tenu cinq semaines. Pendant cinq semaines j’ai réussi, on a retenu, on a réussi à retenir les gens. C’est fini, les gens n’en veulent plus. Le gouvernement nous a fait des promesses. Il s’est engagé à réunir une tripartite depuis le début, dans les trois jours. Ça fait une semaine que ça dure. Depuis on se rend compte… »

David Pujadas: « Xavier Mathieu, on entend votre colère, mais est-ce que vous lancez un appel au calme ce soir ? »

Xavier Mathieu: « Je lance rien du tout. J’ai pas d’appel au calme à lancer. Les gens sont en colère et la colère il faut qu’elle s’exprime. Il y a un proverbe des dernières manifestations qui dit “qui sème la misère récolte la colère”. C’est ce qu’ils ont aujourd’hui. Il y a plus de 1000 familles qui vont être à la rue qui vont crever dans 23 mois avec plus rien, qui vont être obligées de vendre leur baraque. Il faut que tous vous compreniez ça. On ne veut pas crever… »(13).

Même si cette défense inconditionnelle de l’emploi, leitmotiv qui traverse l’ensemble du spectre politique, est tout à fait contradictoire avec un projet de changement global de société qui inclurait les dimensions sociale et écologique, il faut dénoncer la violence politico-médiatique et montrer qui elle sert. Et c’est lors d’émeutes et de colères inhabituelles de la masse que le mépris de classe des journalistes se manifeste d’autant plus violemment, pressentant sans doute qu’ils ont comme l’assentiment d’une partie de la population que toute l’année ils montent contre l’autre. Ce réflexe de classe, les journalistes l’ont d’autant plus facilement qu’ils sont issus, dans leur grande majorité, des classes moyennes, tiraillées entre les classes supérieures et les classes populaires, toujours dans une ambivalence, un entre-deux, « en ce sens que les classes supérieures comme les classes populaires sont l’objet à la fois et contradictoirement d’une forme de fascination et d’une forme de répulsion »(14). Pris dans cette entre-deux, il est alors fréquent qu’ils stigmatisent les mouvements sociaux et relaient les appels au calme des instances patronales.

Prolos, vos gueules ! Regardez The Voice et éteignez vos voix !

Tout naturellement alors, « si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis», puisqu’il est nettement préférable pour les publicitaires et leurs clients que les barakis conservent leur position socio-économique (afin que les publicitaires et leurs clients conservent aussi la leur…), ou autrement dit que l’ignorance et la pauvreté demeurent : cela fait de meilleurs acheteurs ! Ces propos du chef de l’info de la RTBF, Jean-Pierre Jacqmin, en disent long sur le rôle premier qu’il confère aux médias publiques. Certains journalistes l’ont bien compris : « Onnous demande en clair d’abaisser le niveau pour des questions d’audience »(15).   En effet, « les annonceurs seront plus généralement portés à éviter les programmes trop compliqués ou touchant à des controverses dérangeantes, susceptibles de réduire “le temps de cerveau disponible” du public(16). Ils cherchent des divertissements légers, qui correspondent à la  fonction premièredes programmes :  celle de diffuser le message des vendeurs(17)  ». A quand la prochaine saison de Plus belle la vie ? Assez vite, histoire qu’il ne vienne pas à l’idée des barakis de se la rendre réellement plus belle, la vie… Entre-temps, Béatrice a aiguisé sa plume et appris à faire accepter la fatalité (grèves de décembre 2011 : « Les grèves, compréhensibles, ne changeront rien à la réalité et à la cruauté de cette crise »), monter les uns contre les autres pour le plus grand  intérêt du patronat (« Le pays à l’arrêt jusqu’à Noël » ; « L’enfer des voyageurs a  commencé »), créant le spectaculaire qui divise ( « La grève provoque la  deuxième heure de pointe la plus embouteillée de 2015 », Le soir, 20/10/2015, 1er  article sur la page du site l’après-midi tout comme sur le site de La Libre le  même jour : « Grève du rail: la 2e heure de pointe la plus embouteillée de 2015  »), et insistant sur ce qui peut diviser plutôt que sur ce qui devrait fédérer la lutte :   ce lundi matin, cette énième perturbation dans la circulation des trainsavait ainsi de quoi irriter des navetteurs dont le parcours ferroviaire ressemble souvent à un parcours du combattant. Si vous y ajoutez des grèves tournantes –qui font que vous n’en prenez pas pour un mais pour plusieurs jours vu l’exiguïté et l’interconnexion du territoire belge  –, il y a de quoi mécontenter les plus  empathiques » (Le Soir, éditorial du 20/10/2015).

Pendant ce temps, il faut continuer à faire croire – aidé par une agence de com’ – qu’on est un « média libre » détaché de tout intérêt mercantile(18) et qu’à sa lecture « j’y vois clair » ( Formidable oxymoron ! Clair le Soir… ) . Mais quand on fait ce  qu’on ne dit pas– défendre l’intérêt des plus nantis –, il faut feindre qu’on réalise ce qu’on ne fait pas – offrir au lecteur une information objective –, et vendre l’illusion sous la forme dont on a le plus l’habitude : le slogan publicitaire. Ainsi, le Soir, via l’agence de pub Air, fait sa « campagne »: « Le Soir, je lis doncj’agis ! ». Didier Hamann, directeur de la rédaction du Soir, explique : « Nousvoulons que Le Soir évolue vers un positionnement plus citoyen. On ne veut pas juste (Sic) informer. On veut aussi donner aux gens les clés nécessaires pour pouvoir agir. (…) Nous avons la conviction que nos lecteurs ne veulent plus être passifs et nous espérons qu’en nous lisant, ils voudront agir. » On croirait presque  le manifeste d’un nouveau parti révolutionnaire. Le directeur de la rédaction revient toutefois assez vite au basique : « Aujourd’hui, lorsqu’ils  consomment, les gens sont à la recherche de marques qui affichent des valeurs fortes en  adéquation avec ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient ». Les valeurs, ok, mais si possible « lorsqu’on consomme » (…les produits dont Le Soir fait la  pub de préférence ). La messe est dite. Feignant de promulguer des conseils stratégiques aux syndicalistes, ils leur signalent au fond qu’ils ne doivent pas dépasser les limites que les médias définissent, édictent, et respectent : « Queles travailleurs refusent des mesures qu’ils jugent inégales et donc inacceptables est compréhensible et légitime, mais les syndicats doivent se méfier de créer l’inverse de ce qu’ils cherchent » (…) « ce blocage de l’autoroute – non annoncé pour le coup  –, n’est pas du genre à consolider la popularité du mouvement syndical »(Le Soir, 20/10/2015). Ce sont les syndicalistes qui seraient la propre cause de leur impopularité, jamais les médias… On peut donc agir, mais pas trop, les chiens de garde trouvant préférable que vous « affichiez vos valeurs fortes » à la caisse du supermarché, sans oublier toutefois de sortir la carte. Dans les rangs camarades ! « Tout citoyen a le droit de manifester sa désapprobation àl’égard des décisions politiques. Toutefois la manière dont les protestations ont été “organisées”, lundi, est véritablement scandaleuse. » (Edito de La Libre,  20/10/2015). Tous ne sont pas condamnés de la même façon, comme la Lotterie  nationale, vendue sur tous les supports médiatiques, et qui nous invite à devenir « scandaleusement riche »…

Dans ce contexte, n’attendez pas des pages qui expliqueraient et légitimeraient la colère du peuple. Comme l’énonce Acrimed (observatoire critique des médias français), « cette prise de parti médiatique en faveur des classes possédantes et des institutions qu’elles dominent passe par l’occultation de ces luttes elles- mêmes, et par la stigmatisation explicite des classes populaires quand celles-ci ont le mauvais goût de se rebeller »(19). Cette absence de perspectives nourrissant l’incompréhension et la haine de l’autre – qui à leur tour alimenteront les unes des médias !

  1. LA PUBLICITÉ ET SA NÉCESSITÉ 

Tant que Bernard Marchant et les autres auront « conscience de l’importance du rôle de la publicité dans notre société et en particulier pour nos métiers respectifs », le lecteur sera considéré comme un produit que le journal met en contact avec l’annonceur qui est son client, l’information et le souci de sa qualité ayant dès lors peu d’importance au regard de cet objectif principal(20).

C’est là un principe de marketing, que la régie média belge qui « commercialise les espaces sur la RTBF 1 et 2 (notamment) » connaît bien, appliquant avec zèle les méthodes du neuromarketing : « Visez le petit. Préparez votre cible.  Marquez-la au  front le plus tôt possible. Seul l’enfant apprend bien (…) Les cigarettiers et les limonadiers savent que plus tôt l’enfant goûtera plus il sera accro. Les neurosciences ont appris aux entreprises les âges idéaux auxquels un apprentissage donné se fait le plus facilement ».(21)

On pourrait attendre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), censé réguler les médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’il veille à lutter contre tout cela. Issus de partis politiques ou même du monde de la publicité, la composition de ses membres instille un certain doute quant à une possible impartialité. Sandrine Sepul par exemple, membre du collège d’autorisation et de contrôle du CSA, n’est autre que la directrice du Conseil de la Publicité, « composé et financé par les associations professionnelles des trois partenaires de la communication publicitaire que sont les annonceurs, les agences de communication et les divers médias publicitaires »(22). Hum ! conflit d’intérêt ? Mais non… seriez-vous  complotistes à penser de la sorte ?

Le cas particulier de la RTBF: jetée dans l’arène de la concurrence

Quid de la RTBF alors, jusqu’ici – encore – chaîne publique(23)  ? Prise dans un environnement compétitif, gérée par des managers, instrumentalisée par les partis politiques, soumise au diktat du chiffre et de l’audimat, colonisée par les idées publicitaires de la RMB (régie des médias belges), ne reste à la RTBF qu’à faire comme les autres.

Difficile donc de ne pas la rattacher à une même logique du chiffre, dès lors qu’elle formate ses programmes sur RTL-TVI – sans parler de la concurrence avec les chaînes françaises(24) – et a les yeux rivés sur les résultats d’audimat, véritable religion, de sa voisine privée. Et il faut dire qu’à ce niveau, notre gouvernement de la Communauté française de l’époque, a rendu un fameux service à RTL-TVI, et donc désavantagé sérieusement la chaîne publique qu’il est censé protéger. RTL Group, basé dans le paradis fiscal luxembourgeois, possède RTL-TVI, dont les locaux sont physiquement situés à Bruxelles. Première chaîne de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais Luxembourgeoise ! grâce à un montage juridique accepté par la Ministre de la Culture de l’époque Fadila Laanan qui avait signé un protocole de coopération avec le Luxembourg. Qu’est-ce que cela change ? Eh bien ! c’est que le Luxembourg est, comment dire ?… un peu à l’instar de sa politique fiscale, moins regardant en matière de publicité. La chaîne ne doit donc pas se soumettre aux règles belges en matière de publicité, malgré sa diffusion nationale(25)

La RMB, régie publicitaire « pluri-médias », ne s’en plaint pas, elle qui commercialise les espaces publicitaires de la RTBF, mais fait de même pour NRJ, La Première, Pure, Be TV, AB3, les sites internet de My Tf1, de la DH, de la Libre… conformisme dans – l’illusion de – la pluralité. Et cette pluralité, le CSA, censé nous protéger en contrôlant la qualité des médias, en joue admirablement. Vaste groupuscule dont les membres sont issus des différentes instances décrites ci-dessus, les pages de leur site internet présentant les différents groupes médiatiques (IPM, Rossel, Corelio, etc.) ne sont-elles pas reprises dans la rubrique trompeuse « L’offre de médias et le pluralisme en Communauté française ». Au vu de leur même appartenance à des organismes privés, nous ne voyons aucune pluralité, sauf s’ils définissent celle-ci comme une diversification des instances indépendamment de leurs propriétaires qui se mélangent et partagent le même intérêt et la même idéologie. Comme le dit Alain Accardo, « L’existence d’un consensus de fond n’exclut pas, bien au contraire, un certain pluralisme d’opinion (que les revues de presse mettent en scène en lui conférant par là même plus de réalité qu’il n’en a (…)cette diversité n’empêche pas que les bourgeoisies, petites et grandes, nouvelles et traditionnelles – au sein desquelles les journalistes occupent aujourd’hui collectivement, en tant que corps  professionnel, une  position de  force – aient en commun une même volonté de préservation de l’ordre existant ».(26)

En attendant, pour satisfaire à ses obligations de chaîne publique, on s’arrangera comme on peut, par exemple en créant la RTBF3, support permettant notamment d’assurer sa fonction d’éducation permanente, mais objet d’un profond désintérêt de la part des « managers » de la chaîne publique.

  1. QUI SONT LES VRAIS PATRONS DES JOURNALISTES ?

Les groupes médiatiques que nous avons décrits plus haut sont la propriété de familles parmi les plus fortunées. Un petit classement(27) ?

La famille de Nolf et la Famille Claeys (Roularta):€ 134 913 000 et € 58 960 000 (116ème et 240ème fortunes belges)

Famille Van Thillo (De Persgroep): € 1 066 410 000 (18)

Famille Hurbain (Rossel): € 155 707 000 (100)

Famille Thomas Leysen (Corelio): € 45 564 000 (308)

Famille Baert (Concentra): € 45 800 000 (305)

Elizabeth Mohn (vice-présidente du groupe Bertelsmann qui possède RTL-group): 3,5 milliards de dollars(28)

Concernant IPM détenu par la famille Le Hodey, nous n’avons pas trouvé d’informations sur le niveau de fortune des propriétaires. Nous savons toutefois qu’Axel Miller, président du CA du groupe Maja (propriétaire d’IPM), gagnait à l’époque chez Dexia environ 170 000 euros par mois(29).

Dès lors, vous étonnerez-vous encore de certains éditos, comme celui de La Libre du 06 janvier 2014, faisant suite à une visite organisée par les syndicats à Bruxelles pour montrer les lieux où vivent les grosses fortunes fiscalement protégées, édito dans lequel le journaliste écrivait : « A la veille du week-end, les responsables syndicaux ont réalisé un“safari” dans Bruxelles, un mini-trip destiné à pointer du doigt les “espèces fiscales protégées” de Bruxelles. Amusant ? Plutôt navrant…(…) la stigmatisation systématique des “riches”, telle que la pratiquent les syndicats, est déplorable. Alors quoi, il suffit d’être pauvre pour être honnête… ? Un pays a besoin de riches. Pour investir, pour prendre des risques. Le système devrait d’ailleurs faire en sorte que les grosses fortunes, et les autres, trouvent un intérêt à placer leur argent dans l’économie réelle du pays plutôt qu’à chercher des rendements élevés ailleurs. Ce ne sont pas les riches qui sont responsables de la crise, mais bien ces apprentis sorciers qui ont profité des failles d’un système pour le faire déraper ». […]

Certes ! on ne va pas mordre la main qui nous nourrit bien que, de toutes façons, les analyses sociologiques du champ journalistique et une relative connaissance des mécanismes de défense psychologique, permettent de comprendre que dans la plupart des cas, ils n’y penseraient même pas.

Et tout est à l’avenant. Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du Soir, ancienne stagiaire au Fonds Monétaire International (FMI), qui a postfacé le livre sur Albert Frère (première fortune belge et parmi les plus grosses fortunes mondiales) « Albert Frère. Le fils du marchand de clous » ( Bruxelles, Lefrancq, 1998), notait dans l’ouvrage, il faut favoriser la « construction d’un capitalisme fort et conquérant (sic), permettant d’assurer la pérennité d’entreprises qui conservent leur centre de décision au pays ». Amen !

Cette propagande rabâchée quotidiennement est plus efficace que la contrainte. Feignant parfois de déranger avec quelques reportages et émissions soi-disant subversifs qui ne sont là que pour créer du consensus : plus de riches, plus de pauvres, plus de classes ! Juste des individus mus par des intérêts et traversés d’opinions diverses. Jamais ils ne questionnent radicalement le problème, n’offrent les explications qui permettraient de comprendre l’état du monde ; jamais ils n’expliquent ce qui motive la colère du peuple. Déjà, lors des émeutes de Seattle, Béatrice Delvaux, actuelle éditorialiste en chef du Soir, nous apprenait à penser comme il faut: « le “non” radical à la mondialisation est intenable dans un monde où le consommateur pose tous les jours des gestes qui font sortir les entreprises des frontières ». Et si vous n’aviez pas compris : « le marché reste le mode d’organisation le plus efficace de la vie économique – notamment parce que tous les autres ont montré leurs limites ». C’était le 2 décembre 1999(30).

POUR CONCLURE, ET ÉBAUCHER LA DÉFINITION DE CE QU’EST UN VRAI MÉDIA(31)

Que peut-on conclure de tout cela ? Ceux qui possèdent les médias, censés nous rendre plus clair le monde, rapprocher ce qui est lointain, nous aider à comprendre, nous faire vivre ce qui n’est pas directement accessible par nos sens, sont en fait des laquais du pouvoir, des administrateurs de banques et de grandes marques automobiles; membres de Think Tanks ultra-libéraux et puissants, de fédérations patronales, issus de grandes familles, la possession des principaux médias leur assure un contrôle de la pensée sous le faux-semblant d’une pluralité de surface.

La réalité que nous présentent les médias est donc une pure fabrication censée les protéger au mieux. « On peut dire que la représentation médiatique du monde, telle qu’elle est fabriquée quotidiennement par les journalistes, ne montre pas ce qu’est effectivement  la réalité mais ce que les classes dirigeantes et possédantes croient qu’elle est, souhaitent qu’elle soit ou redoutent qu’elle devienne. Autrement dit, les médias et leurs personnels ne sont plus que les instruments, plus ou moins consentants et zélés, dont la classe dominante a besoin pour assurer son hégémonie. Comme tels, ces instruments doivent être démontés et combattus avec vigueur et sans relâche – ce que ne font malheureusement pas les organisations de la gauche institutionnelle, qui ont renoncé à la critique de classe et sont toujours prêtes à pactiser avec l’ennemi au nom de la bienséance républicaine, du réalisme politique et de la nécessité d’exister médiatiquement  »(32).

J’ajouterais que même parmi ceux qui ne pactisent pas avec l’ennemi, il y a, dans un monde où l’image a pris tant d’importance, une quête continue du « moment médiatique ». Ceux qui aspirent à une autre société ne voient parfois très paradoxalement leur salut qu’en terme de visibilité dans les médias de masse. Pourtant, ces derniers sont en parfaite opposition avec les aspirations de ceux à la recherche d’une société décente. Pensant avoir gagné une minute à la « une », ils demeurent en fait les grands perdants(33).

Il faut démonter et combattre donc sans relâche ces organes pérennes et délétères anti-démocratiques, tout en créant d’autres médias qui, eux, serviront de support à la défense de la vérité et à la voix du peuple. Sans cela, il faut croire que les luttes ne mèneront à rien de consistant… « un mouvement de masse dépourvu  de tout soutien médiatique et devant lutter contre une presse résolument hostile est pour le moins handicapé… »(34).

Rechercher à ce qu’ils nous représentent constitue une perte de temps immense. Dotés de telles structures, les médias de masse ne peuvent élucider les mécanismes d’exclusion et amener par la pensée critique à un véritable changement. Nous voyons donc que ces médias qui cherchent à se faire passer pour de simples témoins décrivant une réalité, la créent de toute pièce: en choisissant d’omettre une information, de focaliser son attention sur un fait, ils élaborent une représentation médiatique du monde qui n’est que son apparence. Pensant le monde de manière faussée, nous ne pouvons donc pas agir, contrairement à ce que disent leurs slogans.

Nous pouvons attendre qu’ils changent. Ou faire vivre notre propre média. A nous de choisir.

Un vrai média d’information doit selon nous se distinguer par différents critères:

– ne pas dépendre de structures qui utilisent les médias comme instrument idéologique au service de leurs intérêts, comme on l’a montré ci-dessus;

– ne pas être financé par de la publicité, même par des organismes non commerciaux comme des ONG ;

– ne pas cohabiter pacifiquement à côté de la presse dominante, mais s’attacher à en faire une critique radicale et à mettre au jour ses fonctionnements ;

– être radical dans son approche des faits, c’est-à-dire prendre les problèmes à leur racine ;

– faire un travail de recherche de la vérité, s’approcher le plus possible du traitement objectif de l’information, sans se priver de certains sujets sous le faux prétexte d’anticiper la réaction des lecteurs (argument spécieux qui occulte le fait que c’est plutôt la réaction des actionnaires et des publicitaires que les patrons de rédaction anticipent).

Alexandre Penasse
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Notes:

(1) Exceptée la RTBF, publique. Voir ci-dessous « Le cas particulier de la RTBF : jetée dans l’arène de la concurrence ». Nous avions en outre déjà esquissé dans un précédent article (« Les conditions obligées d’une presse libre », Kairos, février-mars 2014), le sujet de l’industrie de la presse, que nous développons plus amplement ici.

(2) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Editions Agone, 2007, p.64.

(3) Propriétés établies au 1er juin 2015, http://www.csa.be/pluralisme/groupes/show/3_groupe_ipm

(4) Propriétés établies au 1er juin 2015, http://www.csa.be/pluralisme/groupes/7

(5) Fondée par le Vicomte Etienne Davignon, l’ERT (European Round Table) est considéré comme l’organe de pression par excellence au niveau européen. Il est à l’origine du marché unique européen et de l’euro. Lobby extrêmement puissant rassemblant les plus grandes multinationales européennes, ce n’est pas un secret qu’il est en première ligne dans l’influence ou l’initiative directe de projets de l’Union européenne, dont il rencontre la présidence tous les 6 mois. Voir « Tous pouvoirs confondus », Geoffrey Geuens, Editions EPO, 2003.

(6) http://www.csa.be/pluralisme/groupes/2

(7) http://csa.be/pluralisme/groupes/5

(8) Chomsky Noam & Edward Herman, « La fabrication du consentement », Editions Agone, 2008, p.38.

(9) Sur cette question de l’objectivité et de la vérité – termes que l’intelligentsia bien-pensante voudrait bannir du discours -, qui devenait très présente dans la pensée d’Orwell avant son oeuvre majeure 1984, il écrit : «  J’ai vu, en fait, l’histoire s’écrire non pas en fonction de ce qui s’était passé mais en fonction de ce qui aurait dû se passer selon les diverses « lignes de parti ». (…) Ce genre de choses m’effraie, car cela me donne souvent le sentiment que la notion même de vérité objective est en train de disparaître de notre monde. Après tout, le risque est grand que ces mensonges, ou des mensonges semblables, finissent par tenir lieu de vérités historiques. Comment sera écrite l’histoire de la guerre d’Espagne ? (…) Si le chef dit de tel ou tel événement qu’il ne s’est jamais produit – eh bien, il ne s’est jamais produit. S’il dit que deux et deux font cinq – eh bien, deux et deux font cinq ». Bernard Crick, « Orwell », Editions Flammarion, 2008, p.514.

(10) François Ruffin, « Les petits soldats du journalisme »,Éditions Les Arènes, p.146.

(11) Ibid., p.147.

(12) Ibid., p.149.

(13) Propos retranscrits sur le site d’Acrimed, www.acrimed.org. Voir également le film de Pierre Carles, « Fin de concession ».

(14) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid, p.66.

(15) http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150407_00629900.

(16) Patrice Le Lay, ancien directeur de TF1, s’est distingué pour certaines idées qu’il avait exprimées dans un livre, particulièrement démonstratives de la réalité de la fonction que les patrons de médias attribuent à la télévision : « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ‘business’, soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…] Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible.[…] Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise  … ». Voir Wikipedia,https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Le_Lay

(17) Erik Barnouw, The Sponsor, Oxford UP, 1978, p.158, cité dans « La Fabrication du consentement », Chomsky Noam & Edward Herman, Editions Agone, Ibid., 2008, p.53.

(18) Certaines contingences, comme les attentats contre Charlie Hebdo, sont toutefois une réelle opportunité pour cela. Voir « Nous ne sommes pas tous Charlie », Kairos février/mars 2015, et sur le site www.kairospresse.be

(19) http://www.acrimed.org/Medias-et-classes-populaires-quand-le-peuple-a-ma…

(20) Pour le dire autrement, le publicitaire paie le propriétaire du journal pour que ses lecteurs soient mis en contact avec les publicités présentées dans ses pages – et de préférence passent à l’acte d’achat ultérieurement. Le propriétaire du journal doit ainsi faire au mieux pour satisfaire son client le publicitaire, mais aussi le lecteur qui doit continuer à croire que le traitement de l’information ne subit aucune influence.  Pour la citation de Bernard Marchant, voir « Quand la presse dépendante parle d’indépendance », http://www.espritcritique.be/?p=3202.

(21) Georges P. et al., Le neuromarketing en action. Parler et vendre au cerveau, Eyrolles, 2010, p. 46 cité dans « TV lobotomie, la vérité scientifique sur les effets de la télévision », Michel Desmurget, Max Milo Editions, Paris, 2012, p.14.

(22) http://www.conseildelapublicite.be/fr/

(23) Pour creuser la question de la chaîne publique, voir les dossiers de Kairos dans les numéros de avril/mai et juin/juillet 2012.

(24) Voir « La RTBF est surtout « la leur » », Kairos avril/mai 2012.

(25) http://www.fadilalaanan.net/downloads/pdf/AccordGDLux_Dossier_2009.06.04.pdf

(26) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid., p.49. Cette diversification censée reflétée un pluralisme est d’ailleurs clairement battu en brèche par ceux-là mêmes qui invoquent l’argument de la diversité !: Ainsi en témoigne la réforme des radios de la RTBF qui voit Bruxelles Capitale et Fréquence Wallonie fusionner pour donner naissance à VivaCité. Radio 21 se scinder en une chaîne classic rock (Classic 21)  et une chaîne musicale « jeune » (Pure FM) ; « Dans cette variété d’offres, l’atout de la radio est de toucher au moment adéquat des groupes-cibles identifiés, dont les motivations d’écoute sont claires (sic) ». L’« offre TV » est également « repositionnée » pour « améliorer la spécificité et la cohérence des chaînes » : « La Une et La deux adoptent désormais une programmation plus complémentaire », entendez « plus adaptée aux intérêts des annonceurs  qui visent des secteurs auxquels s’adresser de manière spécifique». Voir « La RTBF est surtout « la leur » », Kairos avril/mai 2016.

(27) Voir sur le site http://derijkstebelgen.be

(28) Nous n’avons pas trouvé d’estimation de la fortune de la famille Le Hodey mais nous supposons qu’ils sont bien placés, n’ont certainement pas besoin de faire grève et ne risquent pas de contrôle de l’Onem…

(29) D’après le calcul du parachute doré de 3,9 millions d’euros qu’il aurait dû recevoirhttp://portfolio.lesoir.be/v/economie/parachutes_dores/Axel+Miller.jpg.html

(30) http://archives.lesoir.be/les-bons-et-les-marchands-_t-19991202-Z0HKJY.html

(31) Appelez-le alternatif, engagé, etc. Nous pensons pour notre part de plus en plus que le terme « journal » devrait suffire.

(32) Alain Accardo, « Journalistes précaires, journalistes au quotidien », Ibid., p.13-14

(33) Il en est tout autrement pour les médias publiques pour lesquels nous considérons que nous devons encore nous battre afin de les extirper de la sphère marchande (si c’est possible)

(34) Chomsky Noam & Edward Herman, « La fabrication du consentement », Ibid. p.49.

source:http://www.investigaction.net/seriez-vous-libre-ce-soir%e2%80%89-ou-comment-les-medias-industries-detruisent-la-pensee/#sthash.kbgsDnXF.dpuf

http://reseauinternational.net/seriez-vous-libre-ce-soir%e2%80%89-ou-comment-les-medias-industries-detruisent-la-pensee/

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