Elizabeth van Buren – Le Secret des Illuminati – Résumé
1982 - Le Secret des Illuminati (résumé)
Sommaire
Chapitre Un : L’Oeil
Chapitre Deux : Les Rois Serpents
Chapitre Trois : La Langue Sacrée
Chapitre Quatre : Les Mesures Perdues
Chapitre Cinq : Le Bélier
Chapitre Six : La Toison d’Or
Chapitre Sept : Shamash
Chapitre Huit : Le Temple
Chapitre Neuf : Les Chevaliers
Chapitre Dix : Les Chevaliers du Casque
Chapitre Onze : La Colombe
Chapitre Douze : La Nouvelle Atlantide
Chapitre Treize : La Porte
Chapitre Quatorze : 33,33
Chapitre Quinze : Le Dormeur se Réveille
Epilogue
Références
Introduction
Elizabeth van Buren s’insurge contre les accusations portées contre les Illuminatis, et elle dit que ce livre a pour but de dévoiler certaines de leurs connaissances pour prouver qu’ils ne sont pas les « conspirateurs » qu’on pense. Elle explique qu’Illuminati signifie « éclairé », et elle mentionne Shamballa et Sanat Kumara (un personnage présent chez Bailey). Elizabeth van Buren se réfère donc à la « hiérarchie », la Grande Fraternité Blanche, etc, à la manière du New Age. (Cela s’explique par le fait qu’elle a recours a des sources très variées). Pour elle, il y a donc également une « doctrine secrète » qu’on retrouve dans les anciens textes spirituels.
Chapitre Un : L’Oeil
Elizabeth van Buren mentionne l’utilisation du symbole de l’oeil dans les anciennes civilisations (Inde, Yucatan, îles du Pacifique, Egypte…). Il semblerait aussi que c’était le symbole principal de l’Atlantide. L’auteur parle ensuite de ces yeux des Moaïs que l’on a retrouvés sur l’Île de Pâques. « Les moaï tels qu’ils devaient être dans leur état final, après édification, possédaient des yeux blancs fait de coraux et l’iris rouge en tuf volcanique ou noir obsidienne. » Le pouvoir spirituel viendrait traditionnellement des yeux : le « mana ».
Elle mentionne ensuite une histoire du Colonel Fawcett, dans Exploration Fawcett. C’était un explorateur anglais qui est allé en Amazonie et qui aurait retrouvé les traces d’une ancienne civilisation. Il est question d’une statuette en basalte noir émettant un courant électrique. Avec la psychométrie, il aurait déterminé que cette statuette venait d’un continent entre l’Amérique et l’Afrique. Il y aurait eu un temple construit dans une falaise, au milieu d’un endroit naturel et magnifique. Il y avait des prêtres qui portaient des statuettes similaires à celle-ci, elle représentait d’ailleurs un prêtre de haut rang.
Probablement qu’une des colonies principales des survivants Atlantes était donc au Brésil. D’ailleurs, les Irlandais connaissaient le terme « Breasal » ou « Hy-Brazil » qui était le paradis gaélique au-delà de l’océan (voir l’île de Brasil). Il y aurait donc eu une grande catastrophe qui a coupé la communication entre les continents.
On a aussi cette histoire du peuple blanc d’El Gran Paytiti qui était gouverné par un « Roi Tigre », bien avant les Incas au Pérou. Un jésuite, le Père Juan Lucero, a d’ailleurs vu des Indiens blancs sur les rives du fleuve Hullaqua. Il aurait aussi vu des demi-lunes en or. On retrouve le symbole de l’oeil : symbole de l’union des qualités solaires et lunaires.
Selon Elizabeth van Buren, le symbole de l’oeil fait aussi référence à l’état édénique, dans lequel l’humanité était dans un « monde parallèle » à un niveau plus subtil que le notre. (p.10) Peut-être d’ailleurs que des parties de l’Atlantide se trouvent dans ce monde, et cela expliquerait pourquoi les irlandais voyaient une île à l’horizon (Brasil).
L’auteur cite aussi l’histoire de J. Lloyd Stephens, qui aurait vu un prêtre espagnol, Chajol ou Chajul, au Guatemala, au 19ème siècle. Celui-ci aurait vu une cité disparue depuis le haut d’une montagne, sur une plaine du Yucatan. Les habitants parleraient une langue maya et tueraient quiconque s’en approchant. Il y aurait aussi un vaste réseau de tunnels.
L’auteur évoque ensuite le trésor des Incas, la captivité de l’empereur Inca par les Conquistadors, et Pedro Cieza de Leon qui rapporte que l’or qu’ont ramené à Séville les espagnols n’était qu’une petite partie de ce qui existait. Pizarro aurait su qu’il y avait un tunnel mystérieux sous les Andes, conduisant à une cache où se trouvait l’or des Incas. Atahualpa finalement, a été tué. La reine ordonna donc que le tunnel soit fermé, et elle se suicida. Mais il y aurait toujours quelques indiens connaissant le secret de ce tunnel, ou réseau labyrinthique de tunnels.
Selon Wilkins, il y aurait eu dans le Temple du Soleil de Cuzco une pierre blanche – Iuracrunu – dans laquelle l’avenir pouvait être vu. Cette pierre aurait été détruite par les Conquistadors et l’Inquisition. Il y a aussi une autre légende sur Cuzco : celle du disque d’or. Les espagnols n’ont jamais retrouvé ce disque. Celui-ci aurait été en Atlantide (ou en Lémurie ?) avant d’être dans le Temple du Soleil :
Dressé au centre de la capitale de l’empire Inca Cuzco, cet édifice, dont subsistent d’importants vestiges qui ont récemment été remis en valeur, était le théâtre des cérémonies importantes des souverains Incas : mariages, sacres, funérailles. C’est là que leurs momies étaient conservées, assises sur des trônes en or.
Il fut le plus vaste et le plus richement orné de son époque : ses grands murs de pierre, en appareillage inca, mesuraient 140 m de long sur 135 m de large. Les chroniqueurs espagnols ont abondamment décrit ses richesses fabuleuses, avant qu’elles ne soient fondues ou éparpillées : le pourtour du temple, aux murs peints en bleu, était orné d’une énorme corniche en or, les autels, les portes, les statues, étaient décorées de planches d’or et d’argent, parfois incrustées de pierres précieuses qui, de jour comme de nuit, reflétaient la lumière du jour ou bien celle des torches.
La porte principale, ornée de motifs d’or et d’argent, s’ouvrait sur un grand sanctuaire. Au-dessus de l’autel, étincelait un grand disque d’or, censé représenter le Soleil. Il était placé de telle manière que les rayons du soleil levant le frappaient et le faisaient resplendir.
À l’arrivée des Espagnols, il fut rasé et pillé de fond en comble. Les plaques d’or couvrant les murs furent arrachées et les momies des anciens Incas profanées. Il ne resta debout que les fondations qui, peu après, servirent d’assise à la construction de l’église et du couvent Santo Domingo.
Le disque d’or se serait finalement retrouvé dans un « Monastère des Sept Rayons » près de Lac Titicaca. La légende « d’El-Dorado » viendrait de ce disque, puisque Dorado fait référence au poisson doré, c’est-à-dire le disque ovale. Et l’on retrouve ici les Illuminatis, la Grande Fraternité Blanche, etc. On retrouve également la légende d’Akakor. Et Elizabeth van Buren revient aussi sur la disparition du Colonel Fawcett en 1925, dans la région de Serra do Roncador (Matto Grosso). Il y aurait en-dessous de cette montagne (qui est un peu le Bugarach du Brésil) une ville souterraine (Ibez-in-Roncador).
En 1925, le colonel Fawcett espère y trouver une cité légendaire où auraient habité les anciens rescapés de l’Atlantide. Son hypothèse est basée sur les témoignages des Indiens de la région qui lui affirment l’existence d’une ville perdue dans la forêt amazonienne. Lui et son équipe disparaissent quelque part entre le Xingu et la Serra do Roncador. Le fait qu’ils ne sont pas retrouvés donne naissance aux rumeurs les plus farfelues. L’une d’elles veut qu’il ait retrouvé la cité perdue et qu’il soit devenu roi d’une tribu indienne dans les grottes de la Serra do Roncador.
À partir des années 1950, les légendes concernant la Serra commencent à se multiplier. Des sectes mystiques propagent l’idée qu’une peuplade souterraine habite ses grottes et qu’il s’agit des derniers survivants de l’Atlantide. L’un des moyens d’y accéder serait un lac souterrain qu’elles surnomment le portail. Ce lac contient une eau extrêmement cristalline où aucune vie n’est cependant possible. Une plongée dans le lac donnerait accès à l’Atlantide.
Un autre accès serait une énorme roche de cristal parfaitement ronde et transparente mesurant approximativement 10 mètres de diamètre. Les ancêtres des Chavantes l’auraient utilisé comme miroir. À chaque fois qu’il y a un certain alignement des astres, le portail s’ouvre et l’on peut pénétrer dans l’Atlantide. Le peuple qui s’y serait réfugié suite à l’engloutissement de leur continent peut y survivre grâce à un soleil qui illumine le centre de la Terre.
Elizabeth van Buren se réfère à Timothy Paterson, qui cite un passage de Fawcett sur la fin de cycle et le retour de l’Âge d’Or, ce qui serait le sens ésotérique de « Roncador ». Elle fait ensuite un parallèle avec la Cité Arc-en-ciel en Antarctique dont parle le Manuscrit de Hefferlin. Puis elle parle du Lieutenant-Commandant David Bunger qui aurait trouvé en 1947 une oasis de vie en Antarctique. Selon Bunger, les lacs étaient d’une couleur bleue et verte vive. Il se demandait qu’il n’y avait pas quelque chose sous l’eau qui leur rendait aussi brillant.
Chapitre Deux : Les Rois Serpents
Elizabeth van Buren retrace ici les mythes faisant référence au serpent dans le monde. Elle cite le Popol-Vuh, puis les Nâgas qui auraient régné en Hindoustan, et qui seraient venus de l’Océan Pacifique. Il y aurait une grande ressemblance entre la langue Maya et les langues des hindous (exemple : Nargal / Nâga / Naacal). Selon Augustus Le Plongeon, les Nâgas venaient de l’Amérique centrale. (A noter que l’hypothèse d’envahisseurs d’Amérique du Sud en Inde a été reprise par Laura Knight-Jadczyk dans l’Histoire secrète du monde).
L’auteur évoque ensuite Kneph (en Egypte), Tien-Hoang (en Chine), puis note la ressemblance entre Kakhan (Khan-Khan, chef des Mandchous), et Can (serpent en Maya, terme désignant les gouvernants). Can signifie aussi « quatre », donc les quatre directions de l’espace, la croix, etc.
Kan est une variante de Caan, signifiant le ciel, et traduit par « jaune ». Cette couleur était celle des rois Mayas mais aussi des empereurs Chinois. On retrouve le symbolisme du jaune et du bleu, qui produisent le vert, la couleur de l’équilibre. La couleur de Vénus est aussi le vert. (p.26)
Il y a aussi un lien entre la légende maya du prince Coh et de la déesse Moo, avec la légende égyptienne d’Isis et d’Osiris. Le prince Coh est tué par son frère Aac, puis il y a un cataclysme qui engloutit le territoire nommé « Gloire de l’Océan » par les Mayas. Est-ce que la déesse Moo se serait réfugiée en Egypte ?
Il y a un lien entre le Quetzalcoatl, le phénix, Vénus (l’étoile du matin), et l’initiation. L’ennemi de Quetzalcoatl était Tezcatlipoca, son frère. On trouve ici l’idée de dualité (yin-yang, ciel-terre, lune-soleil, etc). Tezcatlipoca est un dieu qui arriva après le cataclysme qui mit un terme à l’Atlantide, d’ailleurs il lui manque un pied, ce qui représente le pied de la Déesse. Il y a un déséquilibre sur terre depuis ce cataclysme. Le pied de la Déesse était une mesure sacrée. L’homme en a abusé. D’ailleurs, Elizabeth van Buren note que les Aztèques ont détruit le culte de Quetzalcoatl, le transformant en sacrifices au soleil. Ils ont malgré tout gardé des symboles de la culture Toltèque comme le quinconce, l’emblème du soleil, formant une croix (voir des exemples). Ce symbole – qui est aussi la croix de Quetzalcoatl – montre le centre, la réconciliation des opposés, le plexus solaire. « L’enseignement des Illuminés au travers des âges est la transcendance de la souffrance et du « ressenti » du coeur, pour que l’homme comprenne la réalité spirituelle. » (p.31)
Chapitre Trois : La Langue Sacrée
L’auteur revient sur les nombres et la mesure. D’abord sur la tétractys de Pythagore (10 : nombre parfait, formant un triangle), qu’on retrouve chez les Mayas puisqu’ils considéraient le nombre 10 (Lahun) comme étant sacré. Dix c’est aussi 1 et 0, le principe masculin et féminin, et le O étant le cercle, l’oeuf cosmique, etc.
L’auteur parle ensuite d’une ancienne carte chinoise, Ho T’u, qui aurait été au dos d’une licorne. Confucius disait que la carte a été perdue au 11ème siècle av. J-C. La somme des nombres de cette carte (ciel et terre) donne 55, donc 5+5=10. (Voir aussi le Bagua, base du Yi King, qui était arrangé en cercle. Les huit trigrammes exposent le processus de la naissance et de la mort, l’expansion et la contraction).
Elizabeth van Buren revient sur la dualité : noir et blanc, pair et impair, etc. La trinité symbolise l’équilibre, représenté par le troisième oeil (« La lampe du corps, c’est l’oeil; si donc ton oeil est simple, ton corps tout entier sera plein de lumière. » Mathieu 6:22). Aussi, l’équilibre entre le 1 et le 7 est le 4. On peut construire l’étoile de Salomon de telle sorte que le nombre 4 au centre produise toujours 12.
Le quatre fait aussi référence aux quatre éléments. On le retrouve aussi dans Esaïe 43:7 : « Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits. » (Feu, Air, Eau, Terre : Divinité, Esprit, Âme, Corps). Quant au chiffre 5, le Pentacle, c’est le chiffre de l’homme qui tente de retrouver l’équilibre. C’est l’union du pair et de l’impair, l’emblème de l’immortalité, l’apex de la pyramide, l’élément de l’Ether. De même, le chiffre 6 représente l’union. C’est le chiffre de la vie (cristallisation hexagonale). Le 7 est comme le 5, une recherche de l’équilibre. C’est un chiffre extrêmement sacré, il fait référence à la Grande Ourse : les « sept dieux » qui sont descendus sur Terre… et les sept énergies, les sept couleurs… Le lien entre 7 et 22 s’explique par le fait que 22 est la circonférence d’un cercle d’un diamètre de 7.
La « Chute » est représenté par le chiffre 8, c’est un carré en 3 dimensions : un cube, qui a 8 coins. L’Esprit tombe dans la matière. Cependant, on retrouve le chiffre 8 comme étant sacré en Egypte (pour Thoth), car le huit représente l’éternité : les cycles. On retrouve la légende de 8 personnes sauvées du Déluge dans une barque.
Le neuf, l’Ennéade, est un chiffre étrange, qui a des propriétés uniques. Multiplié par tout autre nombre, la somme égale toujours neuf. Aussi, si on pose une soustraction comme 4321-1234, on obtient 3087 (3+0+8+7=18, 1+8=9). Neuf est le chiffre de Mort et donc aussi, de la vie. C’est le chiffre de l’initiation (neuf mois de grossesse, 3×3, etc).
Chapitre Quatre : Les Mesures Perdues
Le Livre d’Enoch insiste sur les secrets qui se trouvent dans les mesures. Le grand cataclysme a fait que les hommes ont perdu le mystère des mesures. A l’époque de l’Atlantide, deux systèmes de mesures étaient utilisées, ce qui indique que les polarités masculines et féminines étaient en harmonie. La mesure perdue des hommes est donc la mesure de la Déesse Mère.
Le pied anglais est solaire. On a perdu le pied de la Déesse. (pour le tableau des mesures, voir Lord of the Flame). Le pouce sacré est le 5/6ème d’un pouce (inch), ce qui est important : le 5 et le 6 sont l’équilibre des principes solaires et lunaires (pour plus d’infos sur le 5 et le 6, qui donnent le 11, voir cet article). Le Dr. Maurice Mussat explique d’ailleurs que le 6 est lié au ciel (yang) et le 5 à la terre (yin). De même le 12 est lié au ciel, et le 10 à la terre.
L’union du pentagone (5) et de l’hexagone (6), placés l’un sur l’autre, forment la vesica piscis. On retrouve d’ailleurs cette association dans le Zohar, avec la rose (5) et le lis (6 pétales).
Elizabeth van Buren cite ensuite un texte de Peter Lemesurier (The Great Pyramid Decoded) sur les mesures Mayas. Il y a un rapport entre le 7 et le 13 qui est un ratio renvoyant au pentacle inégal de Pythagore. On retrouve dans ce pentacle le ratio 13:7. Le chiffre 7 est masculin (sagesse) et le chiffre 13 féminin (amour). C’est la même chose que le compas et l’équerre des franc-maçons.
Le terme « architecte » (comme dans Grand Architecte) vient de arche (substance primordiale) et tekton (constructeur). C’est donc le créateur de l’univers matériel, l’archonte.
Chapitre Cinq : Le Bélier
Le bélier est un symbole alchimique. Le dieu Amon-Râ était souvent représenté sous cette forme. On retrouve le bélier (bleu) dans l’Ordre de la Toison d’Or (1429). Le bélier, c’est Aries, le premier signe du zodiaque, associé à la Toison d’Or. Avec Jason, parmi les Argonautes, étaient partis Castor et Pollux ainsi qu’Hercule et Orphée. Mais la légende des Argonautes commence avec celle de Phrixos et Hellé.
Un dragon surveillait la Toison d’Or. Quand Phrixos est mort, son âme n’était pas en paix, et hantait les héros de Grèce, leur suppliant de rapporter la Toison. Ce qu’a dû faire Jason est similaire à ce qui est rapporté dans le Culhwch ac Olwen (l’un des premiers textes mentionnant le roi Arthur et ses chevaliers). Dans le conte du Mabinogion, le héros gagne un chaudron. On trouve aussi dans le mythe grec un chaudron apportée par Médée à Jason.
Les égyptiens appelaient la constellation du Bélier, la Toison. C’était aussi un titre donné à l’étoile Capella. Les romains appelaient le Bélier Arcanus, et arcanum signifie le mystère. En astrologie, Bélier est gouverné par Mars, et Mars était le dieu de la violence qui n’avait plus qu’un seul oeil – ce qui n’est pas sans rappeler le mythe de Lucifer, et son émeraude verte (troisième oeil) devenue le Graal.
Velikovsky évoque aussi le fait que Mars a été en conflit avec Vénus, créant un cataclysme sur Terre. Les babyloniens appelaient Mars Nergal, craint pour sa violence. C’était le Seigneur de la Destruction.
Elizabeth van Buren passe ensuite au sujet de l’Arche. La déesse Ishtar était liée à l’arche, en bois d’acacia. De même Isis et son fils Harpocrate se sont échappés par le Delta du Nil dans une arche en acacia, quand ils cherchaient les parties du corps d’Osiris. Ark signifie, selon Blavatsky, sagesse, comme le mot hébreu rasit. Argha serait donc le principe lunaire féminin, qui attend de naître à un nouveau cycle. C’est le symbolisme qu’il y a dans le mythe de l’Arche de Noé (de même que dans l’arche de Vaivasvata en Inde, ou l’arche de Yoa en Chine) : un changement de cycle. Un nouvel âge…
L’auteur note pour finir qu’Argos en grec signifie blanc. C’est en lien avec le tombeau blanc de la déesse Io à Argos. Selon Wikipédia :
Prêtresse au temple d’Héra à Argos, Zeus la remarqua un jour et elle devint rapidement une de ses nombreuses maîtresses. Zeus lui donnait de fréquents rendez-vous en se changeant en nuage. Leur relation continua jusqu’à ce que Héra, l’épouse de Zeus, les eût presque surpris. Zeus parvint à échapper à cette situation en transformant Io en une belle génisse blanche. Cependant, Héra ne fut pas dupe et exigea de Zeus qu’il lui donnât la génisse comme présent.
Une fois que Io fut donnée à Héra, Zeus continua tout de même à la rencontrer en cachette, de temps en temps, en se changeant en taureau. Alors Héra la confia à la garde d’Argos (Argos Panoptes, « celui qui voit tout ») pour qu’il la maintienne à l’écart de Zeus. Argos était un géant doté de cent yeux, dont cinquante dormaient à tour de rôle pendant que les autres veillaient. Zeus demanda alors à son fils Hermès de tuer Argos.
Hermès alla trouver Argos et parvint à l’endormir en lui racontant une histoire très longue accompagnée du son de sa harpe. Quand Argos finit par s’endormir, Hermès lui coupa la tête. Pour honorer sa mémoire, Héra récupéra ses yeux et s’en servit pour garnir la queue de son animal favori, un paon. Et pour se venger, elle envoya sur Io un taon chargé de la piquer sans cesse. Celle-ci, affolée et rendue furieuse, s’enfuit et parcourut de nombreux pays. Elle traversa à la nage plusieurs mers d’Europe et d’Asie pour arriver finalement en Égypte aux rives du Nil où, dit-on, elle retrouva sa forme humaine. Selon Michel Maïer, c’est elle que les Égyptiens ont vénérée sous le nom d’Isis. Dans sa fuite, elle rencontra Prométhée enchaîné sur le mont Caucase, qui lui révéla qu’un jour elle retrouverait sa forme humaine et deviendrait l’ancêtre d’un grand héros (Héraclès) auquel lui-même devrait plus tard sa propre libération.
Elle laissa aussi son nom à la mer Ionienne et au détroit du Bosphore (le gué de la vache), et finit par atteindre l’Égypte où Zeus lui rendit sa forme première de jeune femme et où elle donna naissance à leur fils Épaphos. Ce fut elle qui propagea dans sa nouvelle patrie le culte de Déméter, qu’elle appelait Isis, aussi, en Égypte, Io est-elle identifiée à Isis ou à Hathor et Épaphos à Apis (Réf. : Les Mythes grecs, par Robert Graves, citant notamment Tzétzès à Lycophron).
Selon Michael Maier elle est fille de Saturne et de Pyréné. Pour qu’elle soit invisible, Jupiter l’enferma dans un brouillard, et comme Junon s’en mêlait, il la transforma en vache blanche.
L’Arche, en lien à la Déesse, et en lien à la connaissance secrète des cycles, semble indiquer que la terre doive subir des périodes de purification par le feu ou l’eau, et que ceux ayant cette connaissance peuvent échapper à la catastrophe. L’auteur conclut ainsi : « Il y avait-il une science autrefois connue par les peuples de la planète, qui permettait à l’homme, par les nombres et proportions, les mesures et la compréhension des forces Cosmiques et des formes, de se construire une Arche, une Argo ? » (p.56)
Chapitre Six : La Toison d’Or
Ce chapitre porte sur le zodiaque, qui daterait de milliers d’années. On ne sait pas quand il a été inventé. Les tablettes babyloniennes sur le mythe de la Création indiquent que les dieux ont créé le zodiaque. Les anglo-saxons relient la voie lactée aux fils géants du roi Waetla (Vade). Dans tous les cas, ceux qui l’ont créé avaient une connaissance de vérités alchimiques, et ont fait passer leur message. Le zodiaque représente la quête par l’homme de son Centre Mystique.
On dit que la voie lactée était comme un pont menant à l’Ásgard. La constellation du Navire Argo se trouve dans l’hémisphère sud, elle vogue sur la voie lactée. L’étoile la plus brillante de cette constellation est Canopus, seconde étoile la plus brillante du ciel après Sirius. Elle était associée à la sagesse par les Perses. Près de cette constellation se trouve les deux petites constellations de la colombe et de la dorade.
Elizabeth van Buren fait un lien entre la voie lactée et l’évolution spirituelle. Près de la petite Ourse, on trouve les constellations de Céphée et Cassiopée, le roi et la reine. Cassiopée peut être associée à Lucifer/Mars, car elle a été punie pour son arrogance. Sa fille Andromède, enchaînée à un rocher, a été sauvée par Persée – qui fait penser à Perceval. Andromède représente en alchimie l’être androgyne qui doit être sauvé de la matière.
En bas de la Voie Lactée se trouve Orion, avec à ses pieds le lièvre. C’est le symbole des illusions, et de l’homme aveugle qui doit retrouver sa vue.
La progression sur la Voie Lactée est semblable à la quête de la Toison d’Or. Le centaure Chiron (professeur de Jason) aurait d’ailleurs inventé la constellation du Sagittaire pour aider les Argonautes dans leur voyage en Colchide. Le centre de la galaxie se trouverait – d’un point de vue scientifique – quelque part dans la constellation du Sagittaire.
On trouve près du Sagittaire la constellation de l’Écu de Sobieski. On la connaissait en Chine sous le nom de Tien Pien, le Casque Céleste. Cette constellation représente l’objet de la quête, le Centre Mystique. Elizabeth van Buren, s’aidant de Scrutton, explique que la progression en spirale dans la voie lactée se fait comme ceci (elle en fait un schéma, sous forme de cône) : La Licorne => Le Cocher => Orion => Le Navire Argo => Persée => Céphée et Cassiopée => le Centaure => le Cygne (symbole alchimique) => l’Autel => l’Aigle (symbole alchimique) => le Sagittaire => L’Ecu de Sobieski (Le Bouclier Doré / Scutum), sommet du cône.
A noter que l’on trouve près de Sagittaire la nébuleuse Omega, un nom approprié pour une fin de quête.
Chapitre Sept : Shamash
Elizabeth van Buren fait remonter la Kabbale à un groupe d’anges qui apprirent les « lois secrètes » et les transmirent à certains humains. Elle mentionne le Sepher Yetzirah pour lequel il y a 22 lettres, qui représentent les trois premiers éléments : les trois Mères A, M, Sh, qui émanèrent des trois Pères : l’air, l’eau, et le feu. Ils produisirent 7 lettres « simples » (les sept planètes, mondes). D’où l’importance du sept.
Puis l’auteur fait un lien entre les trois lettres Mères et le dieu Shamash, car ces lettres font « Mash ». Shamash représente la trinité, le Triangle du Pouvoir. Dans l’alphabet Maya, en retrouve le « sh » dans la lettre X qui représente le principe de génération. Dans la Bible et les textes mésopotamiens, Shem et Shamain font référence au ciel. En Chine, Shen signifie l’Esprit. On en revient à l’idée du « troisième oeil », du point central au milieu des couches concentriques d’illusions. Shem signifie aussi l’enceinte interne d’un temple, mais le Zohar nous apprend qu’il s’agit du temple humain. Le Zohar parle aussi de neshamah. Il y a dans neshamah le mot Sham, qu’on peut lier à Shamir, le joyau protecteur du roi Salomon.
Dans Shamash, il y a aussi ash, qui est en lien au 17ème jour du pèlerinage de l’homme selon les mayas. C’est un nombre associé au Graal. 17 fait aussi le 8 (1+7), chiffre des cycles. Peut-être que 17 et 71 forment les vortex positifs et négatifs de l’espace. A noter que le 17 janvier a une importance dans l’affaire de Rennes-le-Château.
En Egypte, on retrouve le mot Shu, la lumière de l’orient. Shu a la même fonction de passage ciel-terre que Shamash. Shu ou Shamash est « la pure conscience. » (p.74)
Chapitre Huit : Le Temple
Elizabeth van Buren commence par énumérer toutes les destructions de bibliothèques durant l’Antiquité, en particulier Alexandrie. Les chrétiens ont aussi détruit le Sérapéum. Cependant, selon Blavatsky, les manuscrits les plus précieux d’Alexandrie ont été envoyés en Inde. Puis plus tard, il y a aussi eu la destruction des textes Mayas par les Conquistadors.
L’auteur passe ensuite à l’enseignement de Bouddha et à l’architecture des stūpas ou chörten, placés sur des centres de force éthérique, comme les chakras pour le corps. En haut des stūpas, il y a généralement une petite coupe avec une flamme, symbole du Graal et de l’union des contraires. C’est aussi le chakra coronal.
Puis Elizabeth van Buren trace un parallèle très intéressant entre la Kaaba et le Temple de Salomon. Selon elle, la Kaaba (cubique) et le Saint des Saints du Temple avaient exactement la même taille : 33,33 pieds.
Puis elle évoque les « proportions de Teleois » (1, 4, 7, puis 13, 19, 25, 31, puis 10, 16, 22, 28) où reviennent le 7 et le 13. (source : Browne Landone). Elle note aussi que 1, 4, 10, 13, 16 font 17 (16+1, 13+4, 10+7), et que la même série jusqu’à 19 fait 20 (19+1, 16+4, 13+7, 10+10)…
Ajusté au pentacle inégal de Pythagore, cette série forme une spirale. Pour l’auteur, cette spirale reproduit l’emplacement des villes souterraines des Andes (voir Lord of the Flame). Elle pense donc que cette série de nombres est plus importante que la suite de Fibonacci – propre au pentacle égal.
Selon elle, les prophéties tibétaines indiquent que le pouvoir a changé de place, il est passé du Tibet aux Andes. C’est comme un retour aux sources, car les maîtres du Tibet auraient vécu auparavant dans les Andes. Un cycle se termine. La nouvelle civilisation aurait pour centre l’Amérique du Sud.
Ces maîtres auraient aussi été les Hyksos, ce peuple de bergers, qui sont allés jusqu’en Egypte, puis ont fondé Jérusalem. Joseph aurait été l’un d’entre eux. On les appelait aussi Pali, les bergers. D’où « Palestine » (voir note 201). C’étaient donc aussi les Illuminati.
Chapitre Neuf : Les Chevaliers
Le terme « cabala » viendrait, selon Frédéric Lionel, de Cybèle ou Kybele, la femme de Saturne. Cybèle, pour échapper à Poséidon, se serait transformée en jument. Il y a un lien avec Déméter qui elle aussi s’est transformée en jument. Ce culte de la jument était présent chez les celtes. Il persista jusqu’au 12ème siècle en Irlande.
Cybèle était aussi vénérée sous la forme de la pierre noire, en Phrygie et Asie mineure. Le terme « Kabbale » viendrait aussi de Kbl (Kebel) signifiant « recevoir oralement » une certaine connaissance.
Elizabeth van Buren revient sur l’histoire des Templiers. Elle commence par Bernard de Clairvaux, le fondateur de l’Ordre Cistercien. Saint Bernard avait étudié de nombreux textes hébraïques, et avait dû se faire une idée de ce qu’est le Temple de Salomon. Il aurait donc monté une expédition pour récupérer l’Arche et régénérer les valeurs spirituelles en Occident – ainsi que reconstruire le Temple. Parmi les chevaliers de l’expédition figuraient Hugues de Payen et Godefroy de Saint-Omer. En 1128, ce fut le Concile de Troyes et la création de l’Ordre du Temple, basé sur l’Ordre Cistercien. Par la suite de nombreux dons, en 1150 l’Ordre était devenu très riche. Les chevaliers portaient une croix rouge, la même croix que celle de Quetzalcoatl. Moins de 200 ans plus tard, l’Ordre fut détruit par Philippe Le Bel.
Certains se réfugièrent au Portugal, intégrant l’Ordre du Christ. Henri le Navigateur adopta la croix pâtée des Templiers, de même que Christophe Colomb.
Quant aux Baphomet et aux rites initiatiques que les Templiers effectuaient, ils renfermaient une connaissance secrète (source : Albert Pike, Morals and Dogma). Pour l’auteur, les Templiers vénéraient la Déesse – un principe lunaire, Notre Dame. Ils auraient bien récupéré en Terre Sainte des reliques très importantes. Ils auraient laissé dans la pierre les traces de leurs connaissances : comme à Chartres ou à Bourges. Bourges étant l’apex de la pyramide si l’on trace un triangle Gisors-Jarnac-Montrevel. Aussi, la France, l’ancienne Gaule, vient de Gall, le coq : la lumière.
Elizabeth van Buren dit que la cathédrale de Bourges était dédiée à Saint Stéphane (ce qui est curieux, vu que c’était Saint-Etienne). Selon elle, comme Saint Etienne était le premier martyr du Christ, il symbolise la volonté de mourir à soi-même pour renaître à la lumière. Il y a aussi un lien avec le Temple de Salomon (Actes 7:47-50). La cathédrale de Bourge représente l’équilibre des polarités car les deux tours représentent les deux principes : solaire et lunaire. On trouve aussi une statue du Christ entouré du soleil et de la lune, avec un point sur le front (troisième oeil) à l’entrée.
Les trois rosaces représentent les nombres 9, 13 et 7. L’auteur explique – prenant pour exemple des vitraux – que les nombres 7 et 9 reviennent souvent dans la cathédrale; et elle remarque aussi qu’il y a 33 niveaux sur chacune des tourelles.
Puis elle mentionne le Palais Jacques Coeur et l’Hôtel Lallemand, deux demeures philosophales de Bourges. Elle indique que sur une tour du Palais Jacques Coeur se trouvent « quatre X, ce qui fait 40 en chiffres romains. Ce nombre renvoie à 33 car 33,3 est le 5/6ème de 40. Le ratio de 5 et 6 est très important, car la différence entre les nombres est de 7, nombre sacré. » Il y a un très riche symbolisme alchimique dans ce Palais Jacques Coeur, que l’auteur explore en détail avec plusieurs illustrations.
Elizabeth van Buren passe ensuite à l’étude de l’Hôtel Lallemand. On y trouve un escalier en spirale, et une cour, qui, comme celle du Palais Jacques Coeur, n’est pas exactement rectangulaire ou carrée. On trouve aussi à l’Hôtel Lallemand, sur le tympan surplombant une petite porte, un homme portant une tête de bélier. Le symbole du bélier, comme celui des Argonautes, renvoie à l’alchimie. A noter que la corne en spirale est mise en évidence – ce qui renvoie au nombre d’or. L’une des accusations portées contre les Templiers étaient qu’ils vénéraient une tête de bélier. Le bélier est Aries, le premier mois de l’année, la manifestation des énergies spiralantes de l’espace, des forces chéries par les alchimistes.
On trouve aussi à l’Hôtel Lallemand une petite tourelle qui montre quatre colonnes, avec trois espaces entre chacune d’elles. On retrouve le ratio 3:4.
Puis l’auteur évoque le château de Sermet à Villefranche-du-Périgord. Elle a mesuré une chambre principale de la tour, qui fait 233,33 x 233,33 pouces, c’est-à-dire 33,33 x 7. Elle note aussi que le blason des habitants d’origine forme une croix pâtée en biais. La croix pâtée était importante pour les Anciens, de plus que si elle est en biais, elle renvoie à la Croix de Saint Andrée, qui forme un X. D’ailleurs, l’Ordre de la Toison d’Or, fondé au 15ème siècle, était dédié à Saint André.
Le principe féminin, Isis, était vénéré par les Templiers, comme nous l’avons vu. Il y avait des statues d’Isis/Cybèle en Europe, représentée sur son siège. Robert Graves disait qu’Isis était aussi Iahu, terme dérivé de Ia et Hu, signifiant colombe exaltée. Isis était aussi Io pour les grecs, la vache blanche. On retrouve dans Io le nombre 10. Si IsIs = IoIo, cela fait 10+10=20. Osiris fait : O-si-r-is, donc 0+01+13+10=24. On retrouve les deux mesures Atlantes perdues.
Isis peut être perçue comme un cercle (« Circe »), car deux rayons de 10 forment un diamètre (« Demeter ») de 20. On retrouve aussi les traces de ces mesures dans le nom de Iona, une île en Ecosse, sacrée pour les Druides. A côté se trouve une autre petite île, Inchkenneth. Cela nous rappelle le pied de 10 pouces de la Déesse Blanche. Fulcanelli parle par ailleurs d’une pierre du parvis qui existait devant la cathédrale Notre Dame de Paris :
(…) au milieu de cet espace, disons-nous, se dressait une statue de pierre, haute et étroite, qui tenait un livre d’une main et un serpent de l’autre. Cette statue faisait corps avec une fontaine monumentale où se lisait ce distique :
Qui sitis, huc tendas : desunt si forte liquores,
Pergredere, æternas diva paravit aquas.
Toi qui as soif, viens ici : Si par hasard les ondes manquent,
Par degré, la Déesse a préparé les eaux éternelles.
Selon l’auteur, « Isis montre la voie par laquelle l’homme peut échapper aux derniers jours du cataclysme que doit traverser la planète afin qu’elle soit nettoyée et purifiée. » (p.122) « La croix pâtée montre le déplacement de 45 degrés dans la conscience possible à l’homme. Se peut-il qu’elle montre aussi le moyen par lequel il peut s’élever à une autre dimension ? »
Chapitre Dix : Les Chevaliers du Casque
En Grèce, Pallas Athéna portait un casque brillant, représentant l’invisibilité. Et surtout, elle portait une lance. Au 17ème siècle, Sir Francis Bacon créa une société secrète nommée les « Chevaliers du Casque », dédiée à Pallas Athéna. Francis Bacon fut l’auteur de Novum Organum (1620), qui décrit un gouvernement idéal – une Nouvelle Atlantide. Il semblait avoir prévu les Etats-Unis modernes. Il avait formé un système philosophique où les sciences étaient placées en ordre pyramidal, avec une Loi Unique à l’apex. Selon Elizabeth van Buren, Francis Bacon insistait sur le fait que la divinité se trouve dans la Nature.
Selon Hedsel, dans The Zelator, Francis Bacon était la réincarnation d’un alchimiste arabe, qui lançait le courant matérialiste de la science pour hâter le développement de l’égo – considéré comme une phase nécessaire – de la civilisation moderne.
On voit en bas de la page de garde qu’un noble place un chapeau sur la tête d’un autre homme, assis à une table. On voit aussi sur la gauche un homme qui tend un papier à quelqu’un portant une lance.
Sur d’autres frontispices des œuvres de Bacon, on le voit avec sa main gauche cachée, ce qui renvoie aux polarités masculines et féminines, le visible et l’invisible, le jour et la nuit. Bref, Francis Bacon transmettait sa connaissance de deux manières différentes : ouvertement et secrètement. Cette connaissance, il l’aurait eu des derniers Chevaliers du Temple, car il aurait été le descendant de la famille des Seigneurs de Molay (Bascoin). Francis Bacon employait également le nombre 33, par exemple dans les œuvres de Shakespeare. Il était au courant des Mystères liées au nombre 33, qui symbole la plus haute conscience que l’homme peut atteindre : le troisième œil. Selon Elizabeth van Buren, Francis Bacon était le plus grand des messagers de la Grande Fraternité Blanche.
Chapitre Onze : La Colombe
La colombe est le symbole de l’Esprit-Saint. « Dove » en anglais, vient de « Dohver » en hébreu, « dohv » renvoyant à « l’ours ». En hébreu, c’est « Ionah ». Elizabeth van Buren surimpose ensuite les constellations à la Grande Pyramide, avec la Grande Ourse au sommet. Selon elle, Ursa Major était le centre des énergies cosmiques avant la Chute, avec Merak comme étoile polaire.