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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
10 février 2014

Les causes profondes de la fausse Éducation Nationale .

 

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L‘ouvrage que présentent aujourd’hui au public Jean Bertrandet Claude Wacogne  n’est pas l’œuvre d’écrivains isolés, mais bien celle d’une équipe de spécialistes ayant amassé depuis quinze ans,une documentation importante sur l’activité  des Sociétés Secrètes.Les archives maçonniques saisies dans les Loges depuis 1940ont apporté un précieux appoint au volumineux dossier déjà constitué avant la guerre et que les perquisitions effectuées à nos bureaux et à notre domicile par les sbires de Blumet de Mandel n’avaient pas réussi à faire complètement disparaître.Cette modeste brochure est mieux qu’un ouvrage de propagande : c’est un véritable document qui livre, presque sans commentaire, la preuve de  l’emprise maçonnique sur l’Éducation Nationale.

 

Au premier rang des responsables de la situation actuelle de la France, figure l’école qui a été trop longtemps et à un rythme de plus en plus accéléré, propagatrice de toutes les idéologies marxistes et pro-bolcheviques ; c’est l’école laïque, qui a, en grande partie, provoqué la désagrégation morale et sociale de la France ; le développement des doctrines marxistes fondées sur la lutte des classes et sur l’internationalisme, avait ouvert la porte de nos écoles publiques à des maîtres et à des maîtresses qui s’étaient laissés entraîner vers un enseignement faussé, antinational, et qui étaient beaucoup plus préoccupés de faire jouer à leurs élèves un rôle politique, qu’à les éduquer. En 1934, dans un discours prononcé à Caen, le Maréchal Pétain avait souligné le danger que faisait courir au pays l’entreprise de démolition nationale menée par les instituteurs syndicalistes révolutionnaires. Il lui apparaissait que l’Éducation Nationale d’un peuple est la plus haute et la plus importante des tâches nationales ; or, cette Éducation fut engagée dans une mauvaise voie. C’est le but de cette étude d’en rechercher les raisons. Nous allons montrer qu’une des causes profondes de la fausse Éducation Nationale réside dans l’emprise de la judéo-maçonnerie sur l’enseignement. Il n’est pas besoin que nous démontrions longuement l’identité de la République et de la Maçonnerie, elles ne faisaient qu’un, comme l’avouera le Convent du G ∴O ∴de 1924 (p. 393) : « La Maçonnerie, c’est la République à couvert », de même que « la République n’est autre chose que la Franc-Maçonnerie à découvert », a-t-on affirmé plus complètement encore. La Maçonnerie, , dirigeait donc en fait la fausse éducation nationale dans  le pays ; en examinant ses agissements et son emprise sur l’éducation nationale, nous aurons ainsi la clé des tristes résultats de l’école officielle. a) L’école, source du recrutement démocratique.

L’élection de Jules Grévy à la présidence de la République le 30 janvier 1879, inaugura la mainmise de la Maçonnerie sur la France ; dès cette date, en effet, la Maçonnerie tient la République comme le reconnaîtront plus tard de nombreux aveux maçonniques, témoin ce toast porté par le Président de l’Assemblée Générale du Grand Orient en 1924 : « A la République Universelle de demain, fille de la Maçonnerie Universelle ! ». Une pareille entreprise ne pouvait aller sans un recours perpétuel à la Révolution [1] ; les Loges vont donc préparer une révolution intégrale qui emportera pour toujours ce qui restait d’ordre et de discipline dans le pays. On lit dans le Bulletin Officiel de la Grande Loge de France d’octobre1922 : « La Franc-Maçonnerie saura faire cette plus grande révolution qu’est la Révolution Internationale ». Pour en arriver là, il était nécessaire d’étendre sur les esprits, la domination maçonnique. Pour réaliser cette domination, la Maçonnerie se servira du dogme destructeur et négatif de la Déclaration des Droits de l’Homme ; la devise maçonnique « Liberté, Égalité, Fraternité » sera mise au fronton des monuments de la République. Mais l’œuvre n’était pas terminée pour autant.

Il fallait, pour que cette démocratie maçonnique,cachant sous son masque humanitaire la tyrannie des Loges, arrive à sa perfection, qu’elle réalise ce monopole de l’enseignement, cette socialisation marxiste et juive de l’enfant et de la jeunesse qui lui permettrait un jour de former tous les citoyens selon sa propre mystique et de tenir véritablement le pays. C’est ce que souligne le Convent du G ∴O ∴de 1931 : « Donc, avant de nous préoccuper des groupements politiques intellectuels, philosophiques ou sociaux, veillons avant tout à l’éducation morale de la jeunesse, surveillons-là attentivement, n’oublions pas que c’est d’elle que dépend l’avenir de l’humanité si nous savons la former à notre image, ou plutôt à l’image de notre idéal. « Alors, notre tâche sera simplifiée et lorsque cette jeunesse atteindra l’âge adulte, nous n’aurons qu’à garder le contact avec elle pour la maintenir dans l’idéal du bien, du juste et du vrai. » (p. 194-195.) Pour les membres de la secte, l’enseignement avait donc une importance essentielle ; il s’agissait de former les futurs électeurs et les futurs citoyens de la République Maçonnique. Le T ∴Ill ∴F ∴Brenier, Président du Conseil de l’Ordre du G ∴O ∴déclara : « Si nous ne le faisons pas (un effort pour s’emparer de l’école et des œuvres postscolaires), non seulement la jeunesse nous abandonnera, mais nous porterons atteinte au recrutement républicain et même à la Franc-Maçonnerie ». (Discours au Convent 1928.) 1 – Dans notre esprit, « révolution » est synonyme de « communisme » et de marxisme c’està-dire le contraire de « révolution nationale ».  la fausse éducation nationale « La désaffection de la jeunesse pour notre Ordre, c’est — ou ce peut être — à brève échéance, l’extinction de la Démocratie par la disparition de ses chefs. » (Convent du G ∴O ∴1926, p. 168.) En 1929, le Convent du G ∴O ∴proclamait : « Nous savons, nous, que pour poursuivre l’idéal républicain qui nous est si cher, il nous faut former les jeunes intelligences. Les cléricaux comprennent très bien que le jour où l’école sera républicaine, c’en sera fait de leur règne, c’est sur ce terrain seul, que se livre la lutte. » (p. 151.) Au Convent de la G ∴L ∴1911, le F ∴Sergent, Grand Orateur, s’écriait, en réponse à des contradicteurs : « Quoi qu’il en soit, vous avez un état qui est organisé suivant la forme démocratique et vous ne voulez pas que l’école qui appartient à cet état soit démocratique ? Vous ne voulez pas que cette école ait la mission de malaxer les cerveaux qui lui sont confiés dans un intérêt déterminé, dans un intérêt laïque, républicain et démocratique ? Vous ne voulez pas que cet état impose par sa volonté souterraine son empreinte sur l’intelligence des enfants qui lui sont confiés ? Il est impossible qu’il en soit autrement et le jour où l’état de l’école deviendrait neutre, elle ne remplirait plus son rôle d’école d’État. Elle remplirait son rôle d’école libre et non pas d’école d’État, car il faut qu’elle enseigne la doctrine du parti démocratique. » Au même Convent, le F ∴Briquet, rapporteur, déclarait dans le même sens : « L’école laïque n’a pas pour but de faire acquérir à l’enfant ( des connaissances déterminées ; seule la méthode qui sera suivie restera et servira à l’enfant pour lui permettre d’acquérir plus tard une école de parti enseignant les doctrines conformes à celles du parti démocratique qui est au pouvoir. » Le Convent se terminait par le vote d’un vœu demandant le monopole pour l’État de l’Enseignement primaire.

b) Le laïcisme, issu des écoles normales, se dresse contre l’Église. Cette mainmise sur l’école, la Maçonnerie va l’opérer grâce à la religion laïque, au laïcisme, ce sera la doctrine. Le genre humain, la civilisation, les nations n’ont pas d’adversaire plus perfide que cette religion de l’anarchie que l’État maçonnique, démocratique, libéral ou républicain a tenté d’imposer au peuple français. Cette religion laïque était enseignée dans ces « séminaires » laïques qu’étaient les écoles normales d’instituteurs où l’on enseignait une doctrine issue de Kant, de Rousseau, de Marx, doctrine qui a finalement tourné rapidement au bolchevisme pur et à un violent anticatholicisme. En 1887, lorsque Jules Ferry voulut fonder les écoles normales de Saint-Cloud et de Fontenay-aux-Roses, qui donc en chargea-t-il ? Steeg, Pécaut, le F ∴Ferdinand Buisson. Ce furent dans ces « séminaires de la démocratie enseignante », que furent éduqués les instituteurs chargés de propager le laïcisme et de combattre le catholicisme qui, seul, faisait obstacle, — puisqu’il avait des écoles — à l’école laïque. Pour cette école laïque, il fallait des maîtres : la Maçonnerie les formera dans ces la fausse éducation nationale 12 écoles normales dont elle surveillera la vitalité et le recrutement. Le vœu adopté à l’unanimité le 30 juin 1927 par le Congrès des Loges de la région parisienne, traduit très clairement la volonté de la secte maçonnique de poursuivre le triomphe du laïcisme, aidée en cela par les écoles normales. « Considérant dit ce vœu : « 1° Que les écoles normales ont été l’unique lieu de formation des maîtres vraiment laïques ; « 2° Que les fondateurs de l’école laïque ont tenu la main autrefois à ce que les professeurs des écoles normales soient eux-mêmes des laïques sincères ........

Demande : « 1° Qu’une vigoureuse intervention ait lieu auprès du ministre qui a la charge de défendre et les lois laïques et la laïcité ; « 2° Que par tous les moyens en son pouvoir, le G ∴O ∴de France mène son action à ce sujet jusqu’à ce qu’il ait obtenu complète satisfaction. » (p. 94.) Peu à peu, comme il était logique, un agnosticisme juif, à base de messianisme, est sorti de ces écoles normales et du radicalisme ; un mélange grossier de panthéisme, d’athéisme et de matérialisme sous l’influence de Karl Marxs’en est dégagé et la pensée commune du laïcisme a été cimentée par le sentiment ardent, par la volonté constante de faire une contre-église : l’État républicain né des doctrines de la Maçonnerie révolutionnaire n’a plus voulu l’enseignement chrétien et a cherché à le supprimer. Les aveux maçonniques abondent pour prouver cette lutte à mort, engagée contre le catholicisme, obstacle à la mainmise de la Secte sur les esprits : « Catholicisme et franc-maçonnerie s’excluent mutuellement, si l’un triomphe, l’autre doit disparaître. » (Alpina, janvier 1928.) « La Franc-Maçonnerie n’est qu’une Église, le contre-catholicisme l’autre Église, l’Église de l’hérésie. » (F ∴ Limousin, 33 e , dansl’Acacia.) « Le catholicisme, nous devons, nous francs-maçons, en poursuivre la démolition définitive. » (Bulletin du G ∴O ∴- 1895.) En effet, qui tient les jeunes générations, tient l’avenir d’un pays ; il fallait donc pour cela, se débarrasser de l’Église, de l’enseignement libre, concurrent de l’enseignement laïque. L’enseignement libre supprimé, il ne restait plus qu’un éducateur : l’État maçonnique ; on serait arrivé à ses fins : la Socialisation marxiste de l’enfant par l’enseignement laïque intégral.

 

Ce fut donc dès 1879 une lutte à mort contre le catholicisme ; toute la politique intérieure du F ∴Gambetta et du F ∴Jules Ferry se résuma en un mot : l’anti-cléricalisme. L’idéal de Jules Ferry, c’était celui de la Maçonnerie de toujours que le Convent du Grand Orient de France de 1877 affirmait déjà, en y joignant pour l’avenir une menace qui se réalisera plus tard : 13 la fausse éducation nationale « Une fois le système de l’instruction laïque et obligatoire fonctionnant, on laïcisera les écoles communales, au besoin graduellement. Une fois la dernière école libre fermée, on matérialisera l’enseignement dans les écoles de l’État restées seules. » Jules Ferry fut aidé par les FF ∴MM ∴qui réclamaient l’instruction gratuite obligatoire laïque et matérialiste ; il s’adjoignit pour ce combat le F ∴Ferdinand Buisson, Jules Steeg, Félix Pecaut, Paul Bert ; ces hommes, nous l’avons vu, créèrent la religion laïque et se flattèrent de convertir le pays à la Libre Pensée. « Le F ∴Jules Ferry, qui a eu l’insigne honneur d’être associé à nos mystères, poursuit une œuvre essentiellement maçonnique, disait à Marseille un orateur de la L ∴« La Parfaite Sincérité » ; il nous appartient, à nous maçons, de le soutenir dans l’accomplissement de sa mission. » Ainsi clairement annoncé, le combat devait se poursuivre pendant 65 ans sur le terrain scolaire où l’Église avec ses écoles, faisaient obstacle à la Maçonnerie. c) L’école laïque, base de l’école unique, instrument du règne maçonnique. L’école laïque, affirme la Franc-Maçonnerie, est une création maçonnique : elle fait partie du corps républicain. « Il faut que les Francs-Maçons serrent les rangs autour de l’école laïque qui est la plus précieuse conquête de la Libre-Pensée, cela, parce que l’école laïque assure le recrutement des partis démocratiques, des partis épris de progrès social. » (Convent G ∴D ∴1928, p. 127.) « En attendant, mes FF ∴, créons partout des groupes de défense laïque, créons-en dans les plus petites communes, réagissons contre la vague d’égoïsme et d’indifférence, rassemblons les partis républicains autour de l’école, et refaisons en cette circonstance l’unité indispensable du parti républicain.

L’école laïque est à la base des institutions démocratiques d’un peuple. » (Convent G ∴L ∴1926, p. 256). Mais la Maçonnerie voulait mieux que cette défense de l’école laïque ; elle voulait en faire la seule école, l’école unique pour tous les Français, elle comptait arriver à cela par le processus suivant : gratuité, sélection, orientation, monopole. On devait arriver ainsi à l’école unique, à l’école collectiviste d’État. Les Convents Maçonniques nous avaient prévenus : « La Grande Loge de France se déclare favorable au monopole de l’Enseignement, avec inamovibilité du personnel enseignant. » (Convent G ∴L ∴1923, p. 48.) « ...et enfin, pour couronner notre édifice sous un gouvernement laïque, que nous saurons instituer et dont nous serons sûrs, ce sera sans aucune crainte pour l’avenir l’institution du monopole de l’Enseignement. » (Convent G ∴O ∴1929, p. 146-147.) la fausse éducation nationale 14 D’ailleurs, la Secte était décidée à assurer son emprise sur l’école laïque. « Et ainsi se lie au problème fondamental de la sauvegarde de la démocratie, celui de l’éducation collective qu’on ne saurait abandonner à la seule autorité des familles. » (Convent G ∴O ∴1926, p. 216.) « J’insiste à nouveau pour que vous fassiez dans vos Orients, la propagande nécessaire pour que cette question soit mieux connue (École unique), afin que nous arrivions au plus tôt à organiser une École vraiment démocratique et conforme aux aspirations de la République et de la Maçonnerie. » (Convent G ∴O ∴1925, p. 145.) Ainsi, on voit par ces extraits, que les Convents maçonniques n’avaient pas de plus grande préoccupation que l’école laïque, son développement et la réalisation de son monopole. Le F ∴Brenier se déclarait, le 12 octobre 1937, satisfait du travail accompli : « Ce sera l’honneur de Condorcet, de Paul Bert, de Jules Ferry, de Jean Macé, de Jaurès, de Ferdinand Buisson et de la Franc-Maçonnerie d’avoir travaillé à l’organisation d’un Enseignementvraiment laïque. » Leibnitz, que nous citions au début, avait raison : au lendemain des cérémonies qui, en 1931, marquèrent son cinquantenaire, l’école laïque était devenue une école révolutionnaire à la fois marxiste et internationale. Elle était la maîtresse du pays

Le plan de conquête maçonnique de l’école visant en définitive au monopole de l’enseignement, a été réalisé et poursuivi par tous les Ministres de l’Instruction Publique, sauf deux, MM. Bérard et Mallarmé. Après les FF ∴Jules Simon, Paul Bert et
Jules Ferry, ce furent les FF ∴Goblet, André Berthelot, Spuller, Lockroy, Léon Bourgeois, Charles Dupuy, Émile Combes, Bienvenu-Martin, Maurice Faure, Jules Steeg, René Viviani, Augagneur, Albert Sarraut, Honnorat, Mario Roustan, Albert Dalimier,
Aimé Berthod, Henri Guernut ; quelques autres ministres, sans être maçons, furent maçonnisants, tels Yvon Delbos, Anatole de Monzie, Edouard Daladier, Lucien Lamoureux, Bertrand Nogaro, Edouard Herriot, Pierre Marraud, Jean Durand, Philippe Marcombes.
Ce sont eux qui feront voter les lois de 1882, de 1886, de 1901 et de 1904, lesquelles laïciseront l’école laïque et porteront atteinte à tout autre enseignement. La Maçonnerie en coulisse dirigera la manœuvre, il lui faut une école populaire nouvelle où ses mots d’ordre fassent loi et à cette fin, elle propose ses méthodes : « Ce n’est pas l’officier prussien qui a vaincu, professe-t-on en 1871 dans les milieux maçonniques, c’est l’instituteur prussien ». Mais quant à expliquer aux masses comment travaille cet instituteur tant vanté, on s’en garde bien, les enseignements ne seraient pas conformes à la doctrine. Les réformateurs laïques, sûrs de porter en eux la vérité, n’ont pas besoin de s’instruire au dehors. Pour eux, pour leur secte, la défaite de la France n’est qu’une occasion, suivant la formule du F ∴Jules Simon, de « refaire la France par l’Éducation ».Ce sont donc tous ces ministres maçons ou maçonnisants qui feront avancer la réalisation de l’école unique ; ce sont eux qui patronneront la Ligue maçonnique de l’Enseignement ; ce sont, par exemple, Herriot et François Albert qui se glorifieront en 1925 d’avoir découvert dans Condorcet le plan de l’école unique ; c’est de Monzie dont les circulaires seront inspirées par les Loges.

 

 

Si l’école laïque devint révolutionnaire, elle doit cela en grande partie au syndicalisme universitaire qui, manœuvré sans qu’il s’en rende compte par la Franc-Maçonnerie, s’était développé depuis la guerre de 1914-1918 avec une rapidité surprenante, sans que les gouvernements successifs aient tenté sérieusement de s’opposer à ses progrès. Même après que la loi eût condamné les syndicats de fonctionnaires, Edouard Herriot, alors président du Conseil, autorisa les fonctionnaires à se syndiquer et recommanda aux chefs des diverses administrations de « collaborer » avec les syndicats, pourtant illégaux, ainsi formés. C’est que les politiciens maçons ou maçonnisants avaient besoin de l’instituteur public, de son influence pour réaliser leur programme de laïcisation. On s’agenouilla alors devant les syndicats des instituteurs ; un secrétaire de syndicat traita d’égal à égal avec l’inspecteur d’académie. Quant au secrétaire permanent du Syndicat National des Instituteurs, que ce fut le F ∴Emile Glay, ou son successeur André Delmas, il était devenu le véritable directeur de l’Enseignement primaire. Examinons d’un peu plus près ce Syndicat. Le Syndicat National des Instituteurs et des Institutrices de France et des Colonies fut fondé en 1901. En 1938, sur les 130.000 instituteurs et institutrices de France, un peu plus de 100.000, exactement 103.000, faisaient partie du Syndicat dit National affilié à la C. G. T. 

en 1936, ce Syndicat avait absorbé le Fédération Unitaire bolcheviste, et il marchait la main dans la main avec la Ligue maçonnique des Droits de l’Homme, le Parti Radical, le Parti Socialiste, la Franc-Maçonnerie ; il avait, bien entendu, donné son accord à la formation antifasciste du Front Populaire ; les meneurs de ce Syndicat cégétiste déjà très influent au ministère sous les ministres radicaux, étaient devenus les maîtres absolus des services du juif Jean Zay ; c’étaient, avant la guerre, le camarade Léon Jouhaux, assisté des camarades Zoretti et Mérat pour l’Enseignement Secondaire, du camarade André Delmas pour l’Enseignement Primaire ; sous la direction de ces hommes, la bolchévisation de l’école s’est poursuivie.

 

Tous les ans, le Syndicat National tenait un Congrès Annuel qui constituait un véritable scandale ; on y prêchait la rébellion, « le sabotage, l’insurrection dans une atmosphère de passion révolutionnaire ; le secrétaire général Delmas s’écriait au Congrès de 1937, à Paris : « Nous vivons dans une période révolutionnaire, il faut que la Révolution triomphe, le reste s’alignera sur ce triomphe et sur la consolidation de la Révolution. » On peut juger par là l’enseignement que pouvaient donner de tels fanatiques tout dévoués aux Soviets et à l’idéologie révolutionnaire communiste. La responsabilité de ces hommes est écrasante. Le Syndicat publiait un organe « L’École Libératrice » dont le secrétaire de rédaction était le F ∴Georges Lapierre. Nous avons en mains le numéro du 7 novembre 1936, on y reproduit un discours du Juif Léon Blum qui se termina au chant de l’Internationale ! Les communistes, malgré la fusion, avaient conservé leur organe « L’École Émancipée » ; dans cet hebdomadaire, on trouvait des choses effarantes comme celle de l’instituteur Aulas, de Saône-et-Loire, qui avait perdu le sens français au point d’écrire (n° du 17-1-37) : « Que peut me faire à moi, maître d’école, d’être payé en francs ou en roubles. » Les dirigeants du Syndicat, outre Delmas, lequel avait succédé au F ∴Emile Glay, autre agitateur marxiste, étaient les FF ∴MM ∴Marcel Giron, Jean Vivès, Levasseur, MmePichorel, M lle Cavalier.

Parmi les autres meneurs du Syndicat, citons les F ∴Auberger Georges, 18e ; Baudon Émile, 30 e ; Beuzelin Raymond, Borrély César, Brassier Maurice, Berthet Edmond, Bonissel René, Bentegnac Jean, Carrier Paul, Chantoiseau Jean, Chamayou René, Duhem Jules, 14 e ; Dunaud Daniel, Delpech Jean, Duriez Fernand, Élie Paul, Gras Charles, Gontard Jean, Gamache Pierre, Giron Marcel (celui-ci fut secrétaire général de la Fédération des Fonctionnaires), Heidet Jules, Hasser Jean, Jacquemard Théodule, Jobard Fernand, Laguens Jean, Lecerf Jean, Maurellet Augustin, Mignot Marie (S ∴), Martinot Philibert, 18 e ; Malaise Armand, Metey Louis, Merlette André, Marcoux Horace, Rousse Alexandre, Sansonnetti Antoine, 33 e ; Senèze Jean, 18 e ; Sors Antoine, Vivès Jean, Wine Antoine. Tous ces syndicalistes francs-maçons étaient instituteurs ou directeurs d’école. Avec eux, l’école primaire maçonnique était devenue la route principale du marxisme socialiste puis communiste ; afin de véhiculer le poison dans les milieux ruraux, ils avaient créé un hebdomadaire « La Terre Libre » dans lequel écrivaient les hommes du Front Populaire : Victor Basch (juif hongrois), Albert Bayet, et ils éditaient des livres destinés aux enfants et imprégnés, bien entendu, du plus pur esprit internationaliste et marxiste ; l’un de ces livres, « Devant la vie », avait pour auteur Léon Émery professeur, à l’École Normale d’Instituteurs de Lyon, grand propagandiste du Front Populaire dans la région du Sud-Est. En 1938, le syndicalisme marxiste et maçonnique était entièrement le maître dans les conseils départementaux de l’enseignement primaire comme le prouve le résultat des élections des délégués à ces conseils. Sur 91.602 votants, 66 % des voix furent acquis au syndicalisme révolutionnaire

 

celui-ci était donc le maître souverain de l’école primaire française. Disons un mot des frères Pivert, échantillons parfaits du régime et militants du Syndicat des Instituteurs. Charles, obscur instituteur, fut « chargé de mission » à la présidence du Conseil par Léon Blum ; militant S.F.I.O., militant du Syndicat des Instituteurs, il fut élu comme tel, membre du Conseil départemental de l’Enseignement Primaire de la Seine ; lePopulairefaisant son éloge, écrivait : « instituteur par surcroît » ; aussi pour un instituteur révolutionnaire, la fonction éducatrice passait bien après celle de propagandiste révolutionnaire. L’autre frère Pivert prénommé Marceau, F ∴M ∴, orateur de la L ∴Étoile Polaire, était devenu professeur à l’École Primaire Supérieure de Sens. Il se révéla un ardent propagandiste marxiste, puis il passa professeur de cours complémentaire et milita au Syndicat des Instituteurs ; il redevint professeur d’une école primaire supérieure, celle de Suresnes, cette fois ; il fonda la gauche révolutionnaire au sein du parti S. F. I. O., le journal « Juin 1936 » et enfin, par la grâce du Juif Blum, devint dictateur à la radio d’État. Anarchiste s’il en fut, c’est un des hommes qui auront fait le plus de mal à l’enseignement public et au pays. Complètement inféodé par ses militants aux doctrines marxistes, le Syndicat National des Instituteurs était, on le voit, le terrain d’élection de la Maçonnerie.

Jean Bertrandet Claude Wacogne

La fausse education nationale

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24 janvier 2014

L’Education Nationale selon le Maréchal Pétain

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Il y avait à la base de notre système éducatif une illusion profonde : c’était de croire qu’il suffit d’instruire les e sprits pour former les cœurs et pour tremper les caractère s. Il n’y a rien de plus faux et de plus dangereux que cette idée. Le cœur humain ne va pas naturellement à la bonté ; la volonté humaine ne va pas naturellement à la fermeté, à la constance, au courage. Ils ont besoin, pour y attei ndre et pour s’y fixer, d’une vigoureuse et opiniâtre discipline. Vous le savez bien, parents qui me lisez : un enfan t bien élevé ne s’obtient pas sans un usage vigilan t, à la fois inflexible et tendre, de l’autorité familiale . La discipline de l’école doit épauler la discipline de la famille. Ainsi, et ainsi seulement, se forment les hommes et les peuples les plus forts. Une autre grave erreur de notre enseignement public , c’est qu’il était une école d’individualisme . Je veux dire qu’il considérait l’individu comme la seule réalité authe ntique et en quelque sorte absolue. La vérité, c’est que l’individu n’existe que par la famille , la société, la patrie dont il reçoit, avec la vie , tous les moyens de vivre. Il est aisé de le constater d’ailleurs. L es époques où l’individualisme a fait loi sont cell es qui comptent le moins d’individualités véritables. Nous venons d’en faire la cruelle expérience. C’était une grande pitié de voir, jusqu’à la veille de la guerre, nos journaux et nos revues tout plei ns d’éloges de l’individualisme français, qui est exactement ce do nt nous avons failli mourir. L’individualisme n’a rien de commun avec le respect de la personne humaine sous les apparences duquel il a essayé parfois de se camoufler. L’École française de demain enseignera avec le respec t de la personne humaine, la famille, la société, la patrie. Elle ne prétendra plus à la neutralité. La vie n’est pas neutre ; elle consiste à prendre parti hardiment. Il n’y a pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l’ordre et le désordre, entre la France et l’anti-France.

L’École française sera nationale avant tout, parce que les Français n’ont pas de plus haut intérêt com mun que celui de la France. Toute maison divisée contre elle-même périra , dit l’Évangile. Nous entendons rebâtir la Maison France sur le roc inébranlable de l’unité française. Dans cette France rénovée, toute la riche diversité des vocations françaises trouvera sa place et les conditions de son épanouissement. Nous maintiendrons, nous élargirons s’il se peut, une tradition de haute culture qui fait corps avec l’idée même de notre patrie. La langue française a une universalit é attachée à son génie. Ce n’est pas sans raison qu e nous nous sommes plu à donner au suprême couronnement de nos études le beau nom d’Humanités. Sœur cadette des Humanités, mais non moins riche de réalisations et de promesses, la Science libre et désintéressée occupera une place éminente dans la France nouvell e. Fidèles à notre pensée décentralisatrice, nous décongestionnerons l’Université de Paris pour faire de nos Universités provinciales autant de puissant s foyers de Bibliothèque de Combat Tome 2 - Version du 25/10/2013 Page 7 sur 213 recherche, dont certains pourront être spécialisés. Et nous n’hésiterons pas à y appeler comme animate urs, aux côtés de la hiérarchie universitaire, les chercheurs originaux qui auront fait leurs preuves dans telle ou telle b ranche de la découverte. Nous favoriserons, entre nos savants et nos industr iels, une coopération féconde et, sans abaisser le niveau de notre enseignement supérieur, nous nous efforcerons d’ori enter dans un sens plus réaliste, la formation de n os ingénieurs, de nos médecins, de nos magistrats, de nos professeurs eux -mêmes. Nous nous attacherons à détruire le funeste prestig e d’une pseudo-culture purement livresque, conseill ère de paresse et génératrice d’inutilités.

Le travail est le partage de l’homme sur la terre, il lui est imposé par une nécessité inéluctable ; m ais tout l’effort des civilisations antiques avait tendu à affranchir de cette nécessité une race de maîtres, et à la transf érer à une race d’esclaves. Il était réservé au Christianisme d’instaurer le re spect du travail et des travailleurs. Puisque les moins croyants d’entre nous se plaisent aujourd’hui à se réclamer de la civilisation chrétienne, qu’il s nous aident à rétablir dans notre peuple le sens, l’amour, l’honneur du tr avail. C’est dans cet esprit que nous réorganiserons l’éco le primaire. Elle continuera comme par le passé, cela va sans di re, à enseigner le français, les éléments des mathé matiques, de l’histoire, de la géographie, mais selon des programmes simplifiés , dépouillés du caractère encyclopédique et théoriq ue qui les détournait de leur objet véritable. Par contre, une place beaucoup plus large y sera fa ite aux travaux manuels dont la valeur éducative est trop souvent méconnue. Il faudra que les maîtres de notre enseignement pri maire se pénètrent de cette idée, et sachent en pén étrer leurs élèves, qu’il n’est pas moins noble et pas moins profitable , même pour l’esprit, de manier l’outil que de teni r la plume, et de connaître à fond un métier , que d’avoir sur toutes choses des clartés superfi cielles. De cette idée bien comprise et sérieusement appliqu ée, découleront d’importantes et bienfaisantes cons équences. Désormais, les meilleurs éléments de chaque classe ne seront plus prélevés, déracinés, orientés vers c e qu’on a appelé le nomadisme administratif. Les élites ne seront plus appelées et comme aspirée s automatiquement par les villes. Chaque profession, chaque métier aura son élite , et nous encouragerons de tout notre pouvoir la fo rmation de ces élites sur les plans local et régional.

Les perspectives de la situation présente comporten t un arrêt, sinon même un recul dans la voie de l’i ndustrialisation à outrance où la France s’efforçait de rivaliser avec d’autres nations mieux partagées qu’elle, quant à l’abondance de la population ou la richesse des matières premières. Nous serons ainsi amenés, d’une part, à restaurer la tradition de l’artisanat , où triompha pendant tant de siècles la qualité française ; d’autre part, à réenraciner , autant que faire se pourra, l’homme français dans la terre de France, où il puisa toujours, en même temps que sa substance et c elle de ses concitoyens des villes, les solides ver tus qui ont fait la force et la durée de la Patrie. Bibliothèque de Combat Tome 2 - Version du 25/10/2013 Page 8 sur 213 Nous ne devons jamais perdre de vue que le but de l’éducation est de faire, de tous les Franç ais, des hommes ayant le goût du travail et l’amour de l’effort. Leur idéal ne doit plus être la sécurité d’un fonct ionnarisme irresponsable, mais l’initiative du chef , la passion de l’œuvre et de sa qualité. Restituer dans toute leur plénitude ces vertus d’ho mme, c’est l’immense problème qui se pose à nous. L a formation d’une jeunesse sportive répond à une partie de ce problèm e. Les projets actuels du ministre de la Jeunesse v isent à rendre à la race française, santé, courage, discipline . Mais le sport pratiqué exclusivement ou avec excè s, pourrait conduire à un certain appauvrissement humain. La restauration de l’esprit artisanal fournira à l’action bienfaisante du sport un contrepoids et un complément nécessaires. L’artisan, s’attaquant à la matière, en fait une œu vre ; la création d’une œuvre artisanale demande un effort physique, de l’intelligence et du cœur ; elle exige de l’homme, l’esprit de décision et le sens de la responsabilit é. Elle aboutit à la naissance du chef-d’œuvre par où l’artisan se hauss e à la dignité d’artiste. Mais si haut qu’il monte, l’artisan ne se détache jamais ni des traditions de son métier, ni de celle s de son terroir. Nous l’aiderons à en recueillir les influences vivi fiantes, notamment en donnant à l’enseignement de l a géographie et de l’histoire un tour concret, un caractère local et régional qui ajoutera les clartés de la connaissance à l’am our du pays.

L’école primaire ainsi conçue, avec son complément artisanal, substituera à l’idéal encyclopédique de l’homme abstrait, conçu par des citadins et pour des citadins, l’idéa l beaucoup plus large, beaucoup plus humain de l’ho mme appuyé sur un sol et sur un métier déterminés. Elle donnera aux paysans un sentiment nouveau de le ur dignité. Nous y aiderons d’abord en leur attribu ant la place qui leur revient dans la communauté national, et ensuit e, en dotant le moindre village des installations m odernes d’eau, d’électricité, d’hygiène, qui ont été jusqu’ici le privilège des villes, et qui permettront aux paysan s d’adoucir et d’embellir leurs rudes conditions de vie. Car la vie rurale n’ est pas une idylle, et le métier de paysan est un d ur métier qui exige toujours de l’endurance, souvent du courage, parfoi s de l’héroïsme. Mais de cela le paysan de France s ’accommodera, pourvu qu’il sente cette fois qu’on lui rend justice. Le paysan de France a été assez longtemps à la pein e, qu’il soit aujourd’hui à l’honneur. Mes chers amis, on vous a parlé souvent, depuis que lques années, de l’École Unique. L’École Unique, c’ était un mensonge parmi beaucoup d’autres ; c’était, sous couleur d’u nité, une école de division, de lutte sociale, de d estruction nationale. Nous, qui avons horreur du mensonge, qui voulons en toute circonstance vous dire la vérité, nous entre prenons de faire pour vous, pour la France, la véritable École Uniqu e ; celle qui, quels qu’en soient les maîtres, quel s qu’en soient les programmes, sera animée d’un esprit unique ; celle qui mettra tous les Français à leur place, au service de la France ; celle qui, leur accordant toutes les libertés compa tibles avec l’autorité nécessaire, leur concédant t outes les égalités compatibles avec une hiérarchie indispensable, les mêlant tous dans un grand élan chaleureux de la fra ternité nationale, fera de tous les Français les servants d’une même f oi, les chevaliers d’un même idéal, symbolisé dans ce mot unique : France.

Henri Philippe Pétain

21 novembre 2013

Une école où la vie s’ennuie n’enseigne que la barbarie

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L’école est au centre d’une zone de turbulence où les jeunes années sombrent dans la morosité, où la névrose conjuguée de l’enseignant et de l’enseigné imprime son mouvement au balancier de la résignation et de la révolte, de la frustration et de la rage.

Elle est aussi le lieu privilégié d’une renaissance. Elle porte en gestation la conscience qui est au coeur de notre époque: assurer la priorité au vivant sur l’économie de survie.

Elle détient la clé des songes dans une société sans rêve : la résolution d’effacer l’ennui sous la luxuriance d’un paysage où la volonté d’être heureux bannira les usines polluantes, l’agriculture intensive, les prisons en tous genres, les officines d’affaire véreuses, les entrepôts de produits frelatés, et ces chaires de vérités politiques, bureaucratiques, ecclésiastiques qui appellent l’esprit à mécaniser le corps et le condamnent à claudiquer dans l’inhumain.

Stimulé par les espérances de la Révolution, Saint-Just écrivait: « Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Il a fallu deux siècles pour que l’idée, cédant au désir, exige sa réalisation individuelle et collective.

Désormais, chaque enfant, chaque adolescent, chaque adulte se trouve à la croisée d’un choix: s’épuiser dans un monde qu’épuise la logique d’une rentabilité à tout prix, ou créer sa propre vie en créant un environnement qui en assure la plénitude ou l’harmonie. Car l’existence quotidienne ne se peut confondre plus longtemps avec cette survie adaptative à laquelle l’ont réduite les hommes qui produisent la marchandise et sont produits par elle.

Nous ne voulons pas plus d’une école où l’on apprend à survivre en désapprenant à vivre.

La plupart des hommes n’ont été que des animaux spiritualisés, capables de promouvoir une technologie au service de leurs intérêts prédateurs mais incapables d’affiner humainement le vivant et d’atteindre ainsi à leur propre spécificité d’homme, de femme, d’enfant.

Au terme d’une course frénétique au profit, les rats en salopette et en costumes trois pièces découvrent qu’il ne reste qu’une portion congrue du fromage terrestre qu’ils ont rongé de toutes parts. Il leur faudra ou progresser dans le dépérissement, ou opérer une mutation qui les rendra humains.

Il est temps que le memento vivere remplace le memento mori qui estampillait les connaissances sous prétexte que rien n’est jamais acquis.

Nous nous sommes trop longtemps laissé persuader qu’il n’y avait à attendre du sort commun que la déchéance et la mort. C’est une vision de vieillards prématurés, de golden boys tombés dans la sénilité précoce parce qu’ils ont préféré l’argent à l’enfance. Que ces fantômes d’un présent conjugué au passé cessent d’occulter la volonté de vivre qui cherche en chacun de nous le chemin de sa souveraineté!

Que l’enfance se soit prise au piège d’une école qui a tué le merveilleux au lieu de l’exalter indique assez en quelle urgence l’enseignement se trouve, s’il ne veut pas sombrer plus avant dans la barbarie de l’ennui, de créer un monde dont il soit permis de s’émerveiller.

Gardez-vous cependant d’attendre secours ou panacée de quelque sauveur suprême.

Il serait vain, assurément, d’accorder crédit à un gouvernement, à une faction politique, ramassis de gens soucieux de soutenir avant tout l’intérêt de leur pouvoir vacillant; ni davantage à des tribuns et maîtres à penser, personnages médiatiques multipliant leur image pour conjuguer la nullité que reflète le miroir de leur existence quotidienne. Mais ce serait surtout marcher au revers de soi que de s’agenouiller en quémandeur, en assisté, en inférieur, alors que l’éducation doit avoir pour but l’autonomie, l’indépendance, la création de soi, sans laquelle il n’est pas de véritable entraide, de solidarité authentique, de collectivité sans oppression.

Une société qui n’a d’autre réponse à la misère que le clientélisme, la charité et la combine est une société mafieuse. Mettre l’école sous le signe de la compétitivité, c’est inciter à la corruption, qui est la morale des affaires.

La seule assistance digne d’un être humain est celle dont il a besoin pour se mouvoir par ses propres moyens. Si l’école n’enseigne pas à se battre pour la volonté de puissance, elle condamnera des générations à la résignation, à la servitude et à la révolte suicidaire. Elle tournera en souffle de mort et de barbarie que ce chacun possède en soi de plus vivant et de plus humain.

Je ne suppose pas d’autre projet éducatif que celui de se créer dans l’amour et la connaissance du vivant. En dehors d’une école buissonnière où la vie se trouve et se cherche sans fin – de l’art d’aimer aux mathématiques spéculatives -, il n’y a que l’ennui et le poids mort d’un passé totalitaire. »

                 Raoul Vaneigem (Avertissement aux écoliers et lycéens)

http://diktacratie.com/une-ecole-ou-la-vie-sennuie-nenseigne-que-la-barbarie/

10 octobre 2013

L'échec scolaire "“Il n'y a pas d'enfants stupides, il n'y a que des éducations imbéciles.

idiotIl n’y a pas d’enfants stupides, il n’y a que des éducations imbéciles

“Il n'y a pas d'enfants stupides, il n'y a que des éducations imbéciles. Forcer l'écolier à se hisser au sommet du panier contribue au progrès laborieux de la rage et de la ruse animales mais sûrement pas au développement d'une intelligence créatrice et humaine.Dites-vous que nul n'est comparable ni réductible à qui que ce soit, à quoi que ce soit. Chacun possède ses qualités propres, il lui incombe seulement de les affiner pour le seul plaisir de se sentir en accord avec ce qui vit. Que l'on cesse donc d'exclure du champ éducatif l'enfant qui s'intéresse plus aux rêves et aux hamsters qu'à l'histoire de l'Empire romain. Pour qui refuse de se laisser programmer par les logiciels de la vente promotionnelle, tous les chemins mènent vers soi et à la création.”

RAOUL VANEIGEM. Avertissement aux écoliers et lycéens

“Ne permettez plus que les hommes politiques stigmatisent l'insupportable violence faite aux individus alors qu'ils la suscitent sciemment, dès l'enfance, vulgarisant, au nom de la rentabilité, un élevage concentrationnaire où, parqués de vingt-cinq à trente par classe, les écoliers se trouvent crétinisés par les principes de compétition et de concurrence, soumis aux lois de la prédation, initiés au fétichisme de l'argent, confits dans la peur de l'échec, infestés par l'arrivisme, livrés à des fonctionnaires amers et mal payés, moins enclins à nourrir la curiosité des jeunes générations qu'à se venger sur elle de leurs infortunes.”

RAOUL VANEIGEM. Pour l'abolition de la société marchande pour une société vivante

“C'est une oeuvre de longue haleine que d'enseigner l'indépendance, de la soutenir par une affection dispensée sans réserve, d'ôter la peur de soi et de promouvoir en chacun cette créativité qui est la vraie richesse humaine. La mutation de civilisation à laquelle nous assistons, a plongé dans le désarroi une multitude de gens si accoutumés d'être assistés, guidés, gouvernés, qu'ils ne conçoivent d'autre changement d'existence que le choix d'autres jougs.”

RAOUL VANEIGEM. Rien n'est sacré, tout peut se dire

le système scolaire est à revoir on donne la peur de ne pas savoir au lieu d'enseigner l'amour de la connaissance ,en fait il est très simple de comprendre que ce conditionnement n'a qu'un objectif faire de vos enfants de bons et loyaux sujet ou mouton obéissant et ne remettant jamais en cause le système marchand dans lequel ils deviendront esclaves.

Et le meilleur levier pour en arriver là est la peur ,de l'échec de pas savoir ,obéissance dans une relation de soumission par la note,une relation de maître a esclave dés le plus jeune âge feront que tout petit ils diront amen a tout ce que l' on implantera sans jamais remettre en cause le mode de pensé dominant ,sous peine d' exclusion et de marginalisation
obéir deviendra une seconde nature ,et à force d'obéir on obtient des réflexes de soumission ......
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11 septembre 2013

James Webb – La crise existentielle chez les enfants surdoués

Source : Supporting Emotional Needs of the Gifted (SENG) via Davidson Institute,  »Existential depression in gifted individuals », via The Unbound Spirit)

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Posté par Sofo. Photo Claire Gibbs.

D’après mon expérience, les personnes surdouées et talentueuses sont plus susceptibles de connaître une forme de dépression qu’on appelle une crise existentielle. Bien que quiconque puisse traverser un épisode de crise existentielle suite à un décès important ou la peur de perdre un proche, qui met en évidence le caractère éphémère de la vie, les personnes ayant une grande capacité intellectuelle sont plus enclines à avoir spontanément une crise existentielle. Parfois, cette crise existentielle est liée à l’expérience de désintégration positive évoquée par Dabrowski (1996).

La crise existentielle est une dépression qui survient quand un individu affronte certaines questions fondamentales de l’existence. Yalom (1980) décrit quatre questions (ou « préoccupations ultimes ») – la mort, la liberté, l’isolement et l’insignifiance. La mort est un événement inévitable. La liberté, dans un sens existentiel, renvoie à l’absence de structure extérieure. C’est-à-dire que les humains n’entrent pas dans un monde structuré de lui-même. Nous devons donner au monde une structure que nous créons nous-mêmes. L’isolement témoigne du fait que quelle que soit la proximité avec une autre personne, il reste toujours une distance, et nous sommes toujours seuls. L’insignifiance découle de ces trois points. Si nous devons mourir, si nous construisons notre propre monde, et si chacun de nous est ultimement seul, alors quel est le sens de la vie ?

Pourquoi ces préoccupations existentielles reviennent de manière disproportionnée chez les surdoués ? En partie parce qu’avant même d’en arriver à ces notions, une analyse et réflexion sérieuse est nécessaire, plutôt que juste se concentrer sur les aspects superficiels et quotidiens de la vie. D’autres caractéristiques plus spécifiques aux enfants surdoués les y prédisposent également.

Comme les enfants surdoués sont capables d’imaginer comment les choses pourraient être autrement, ils sont souvent idéalistes. Cependant, ils voient en même temps que le monde est loin d’être ce qu’il pourrait être. Comme ils ont un caractère passionné, les enfants surdoués ressentent une profonde déception et frustration quand les idéaux ne sont pas atteints. De même, ces jeunes comprennent rapidement les incohérences, l’arbitraire et les absurdités de la société et des comportements qui les entourent. Les traditions sont remises en question ou contestées. Par exemple, pourquoi il a-t-il des restrictions aussi sévères liées au sexe ou à l’âge ? Pourquoi les gens adoptent des comportements hypocrites qui leur font faire le contraire de ce qu’ils disent ? Pourquoi les gens disent des choses qu’ils ne voulaient pas dire ? Pourquoi tant de gens sont si inconscients et insensibles dans leurs relations avec les autres ? A quel point une personne peut changer le monde ?

Quand les enfants surdoués tentent d’échanger ces préoccupations avec les autres, ils rencontrent généralement des réactions qui vont de l’étonnement à l’hostilité. Ils découvrent que les autres personnes, et surtout de leur âge, ne partagent clairement pas leurs préoccupations, et au contraire se concentrent plutôt sur les problèmes concrets et sur le fait de répondre aux attentes des autres. Ces jeunes, surtout les plus doués, se retrouvent souvent isolés dès le CP et parfois aussi de leur famille car ils constatent que les autres ne sont pas disposés à discuter de ces graves questions.

Quand leur caractère passionné se mélange à leur potentiel multiple, ces jeunes sont extrêmement frustrés par les limites existentielles de l’espace et du temps. Il n’y a tout simplement pas assez d’heures dans une journée pour développer tous les talents qu’ont la plupart de ces enfants. Faire des choix parmi les possibilités est en effet arbitraire; il n’y a pas de choix qui soit « ultimement le meilleur ». Il est même difficile de choisir une vocation si l’on a un choix de carrière à faire entre des passions, des talents et un potentiel sensiblement égal pour le violon, la neurologie, les mathématiques théoriques et les relations internationales.

La réaction des jeunes surdoués face à ces frustrations (encore une fois avec passion) est souvent la colère. Mais ils découvrent vite que leur colère est vaine, car elle est dirigée en fait vers le « destin » ou d’autres choses qu’ils ne peuvent pas contrôler. Une colère qui n’a pas d’impact se transforme rapidement en dépression.

Dans une telle dépression, les enfants surdoués essaient généralement de trouver un sens, un point d’ancrage qui leur permette de sortir du bourbier de « l’injustice ». Mais souvent, plus ils essayent de s’en sortir, plus ils prennent conscience que leur vie est finie et brève, qu’ils sont seuls et qu’ils ne sont qu’un très petit organisme dans un monde assez grand, et qu’il y a une liberté effrayante en ce qui concerne la façon dont on choisit de vivre sa vie. C’est à ce moment-là qu’ils s’interrogent sur le sens de la vie et demandent, « La vie n’est-elle que ça ? N’y a-t-il pas ultimement de sens ? La vie n’a-t-elle de sens que si je lui en donne un ? Je suis un organisme minuscule, insignifiant, seul dans un monde absurde, arbitraire et capricieux où ma vie n’a pas d’effet, et où je finis par mourir. Est-ce tout ce qu’il y a ?« .

Ces préoccupations sont courantes chez les adultes réfléchis qui traversent les crises du milieu de la vie. Cependant, ces questions existentielles sont très inquiétantes quand elles sont récurrentes dans un esprit de douze ou quinze ans. Ces crises existentielles méritent une attention particulière, car elles peuvent être des précurseurs au suicide.

Comment pouvons-nous aider nos brillants jeunes à faire face à ces questions ? Nous ne pouvons pas faire grand-chose en ce qui concerne la finitude de notre existence. Cependant, nous pouvons les aider en leur apprenant à sentir qu’ils sont compris et pas si seuls que ça, et qu’il y a des moyens de gérer leur liberté et leur sensation d’isolement.

Dans une certaine mesure, on peut réduire la sensation d’isolement en montrant simplement à l’enfant que quelqu’un d’autre comprend les problèmes qu’il/elle affronte. Même si votre expérience n’est pas exactement la même que la mienne, je me sens beaucoup moins seul si je sais que vous avez eu des expériences plutôt similaires. C’est pourquoi les relations sont extrêmement importantes dans l’adaptation à long terme des enfants surdoués (Webb, Meckstroth and Tolan, 1982).

Une façon particulière de briser la sensation d’isolement passe par le toucher. Les enfants qui vivent la solitude existentielle ont le même besoin d’être tenus et touchés que les autres. Le touché semble être un aspect fondamental et instinctif de l’existence, comme en témoigne le lien mère-enfant ou le syndrome de « retard de croissance ». J’ai souvent « prescrit » des câlins quotidiens pour un enfant souffrant de crise existentielle et ai conseillé aux parents d’adolescents réticents à leur dire : « Je sais que que ne veux peut-être pas un câlin, mais j’ai besoin d’un câlin. » Une étreinte, un léger toucher sur le bras, une bousculade espiègle, ou même un « high five » peuvent être très important pour un tel enfant, car cela établit au moins un lien physique.

Les questions et les choix qu’implique la gestion de sa liberté sont plus d’ordre intellectuels, par opposition aux aspects rassurants du contact comme solution sensorielle à une crise émotionnelle. Les enfants surdoués qui se sentent dépassés par la myriade de choix d’un monde non structuré, peuvent trouver un grand réconfort à étudier et rechercher les moyens alternatifs qui ont permis à d’autres personnes de structurer leur vie. En lisant comment d’autres personnes ont choisi des chemins spécifiques pour grandir et s’épanouir, ces jeunes peuvent utiliser la bibliothérapie comme une méthode pour comprendre que les choix sont simplement des bifurcations sur le chemin de la vie, et qu’ils peuvent tous les conduire à un sentiment d’accomplissement et de réalisation (Halsted, 1994). Nous avons tous besoin de construire notre propre philosophie personnelle de croyances et de valeurs pouvant servir de cadres valables pour nos vies.

Ce sont ces questions existentielles qui conduisent tant d’individus surdoués à s’impliquer aussi intensément dans des « causes » (qu’elles soient universitaires, politiques et sociales, ou idéologiques). Malheureusement, ces questions existentielles peuvent également provoquer des périodes de dépression, souvent mélangées à des tentatives désespérées, maladroites, de « s’intégrer ». Aider ces personnes à identifier les questions existentielles de base peut être utile, mais seulement si c’est fait de manière gentille et tolérante. En outre, ces jeunes devront comprendre que les questions existentielles ne peuvent être traitées en une seule fois, mais devront être fréquemment revues et reconsidérées.

En substance, donc, nous pouvons aider de nombreuses personnes qui ont des crises existentielles si nous pouvons leur faire comprendre qu’elles ne sont pas si seuls, et si nous pouvons les encourager à adopter le message d’espoir du poète afro-américan Langston Hughes :

Accroche-toi bien à tes rêves, car si les rêves meurent, la vie est un oiseau aux ailes brisées qui ne peut pas voler. Accroche-toi à tes rêves, Car s’ils s’envolent, La vie est un champ stérile couvert de neige. 

~Langston Hughes

Références

Dabrowski, K. (1966). The Theory of Positive Disintegration. International Journal of Psychiatry, 2(2), 229-244.

Halsted, J. (1994). Some of My Best Friends Are Books: Guiding Gifted Readers from Pre-School through High School. Scottsdale, AZ: Gifted Psychology Press, Inc. (Formerly Ohio Psychology Press).

Webb, J. T., Meckstroth, E. A. and Tolan, S. S. (1982). Guiding the Gifted Child: A Practical Source for Parents and Teachers. Scottsdale, AZ: Gifted Psychology Press, Inc. (formerly Ohio Psychology Press).

http://newsoftomorrow.org/vie/surdouance/james-webb-la-crise-existentielle-chez-les-enfants-surdoues

Yalom, I. D. (1980). Existential Psychotherapy. New York: Basic Books.

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