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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
detox
17 avril 2017

Pollution de l'air : la solution pour detoxifier les métaux lourds, les parasites,et les polluants .

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Les toxines trouvées dans les chemtrails s'infiltrent dans tous les aspects de notre vie, de l'air que nous respirons à l'eau que nous buvons et de la nourriture que nous mangeons. Est-il étonnant que les maladies physiques et mentales augmentent à un rythme effroyable? Étonnamment, ces sprays aériens contiennent souvent le mélange bizarre de pathogènes et de poisons suivants:

Bactéries

Pseudomonas fluorescens - Lié à la guerre biologique, aux inflexions sévères du sang, aux toux et aux vertiges.

Pseudomonas aeruginosa - Associée à la pneumonie, à la bronchite, aux infections des yeux et des yeux, à la méningite, à la fibrose kystique et aux douleurs articulaires et musculaires ainsi que des troubles gastro-intestinaux.

Mycoplasma fermetans incognitus - Un agent pathogène bio-ingénierie lié à la maladie de la guerre du Golfe et à la fatigue chronique.

Morgellons - Attaque la peau, entraînant une mort éventuelle. Morgellons est un agent pathogène «mystérieux», car les scientifiques ne sont pas sûrs de le classer comme une bactérie ou un virus.

Produits chimiques

Dibromure d'éthylène (EDB) - Une toxine interdite par l'EPA qui endommage le foie et les systèmes respiratoires et cardiovasculaires.

Métaux lourds

Cadmium - Cancérogène. Compromise les systèmes cardiovasculaire, rénale, gastro-intestinal, neurologique, reproductive et respiratoire.

Nano-aluminium-enduit de fibre de verre (CHAFF) - Impairs fonction du cerveau. Lié à l'instabilité émotionnelle, à la paranoïa, à la mauvaise mémoire, à l'irritabilité, à la diminution de la vigilance, aux troubles de l'humeur et au mauvais jugement.

Mercure: endommage les systèmes nerveux, respiratoire, digestif, rénal et immunitaire.

Baryum - Favorise les arythmies cardiaques, la paralysie, l'hypertension artérielle, les troubles gastro-intestinaux et les insuffisances respiratoires. Le baryum est également impliqué dans des maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques.

Detoxification des habitudes quotidiennes

Si nous voulons nous protéger de cette folle détérioration de la santé, quelques aliments et suppléments choisis peuvent vous aider.

Chlorella - Empêche les métaux lourds des tissus et encapsule les toxines pour prévenir la réabsorption dans le tube digestif.

Pectine - Absorbe les métaux lourds dans les intestins et aide à éliminer.

Cilantro - Élimine le mercure, le plomb et l'aluminium du corps.

Algues Kombu - Riche en alginate absorbant les métaux lourds.

Argent COLOIDAL - Détruit les bactéries , les virus et les champignons .

Charbon activé - Lié aux métaux lourds pour une élimination sûre du corps.

En tant que détoxificateur puissant de métaux lourds, de parasites, de polluants, de bactéries, de champignons et de virus, l' argile de bentonite est une excellente défense contre les chemtrails . Pour la consommation interne, ingérer uniquement la variété de qualité alimentaire appelée argile de bentonite de calcium. Il peut également être utilisé dans le bain pour une désintoxication douce à travers la peau.

En outre, le DMPS (2,3-dimercaptopropane-l-sulfonate de sodium) est un sel d'acide sulfurique qui est extrêmement efficace pour éliminer les métaux lourds du corps. Dans les tests de laboratoire, lorsqu'un prélèvement intraveineux de DMPS a été administré, 90 pour cent des métaux lourds ont été excrétés dans les reins après 24 heures. La supplémentation orale est également une option, bien qu'elle soit considérée comme moins efficace.

Le DMPS sort les métaux dans l'ordre suivant : zinc, étain, cuivre, arsenic, mercure, plomb, fer, cadmium, nickel, chrome

Le DMSA sort principalement le mercure et le plomb

L'ALA chélate le mercure, l'arsenic. L'ALA diminue l'excrétion du zinc, cuivre, cadmium et le mercure organique et augmente celle du mercure inorganique. C'est surtout ce produit qui va faire sortir la majorité du mercure du cerveau

EDTA : C'est un chélateur du plomb mais peu efficace avec le mercure, il vaut mieux même éviter si le mercure est haut dans un test de cheveux


donc si tu es confronté à une intoxication au mercure (comme la plupart des intoxiqués),
ca sera DMSA pendant 2-3 mois, puis ensuite DMSA + ALA pendant encore quelques mois
mais pour des gens peu intoxiqués, je pense qu'on peut faire 2-3 semaines de DMSA, et ensuite ALA + DM

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22 décembre 2016

Les fabuleux effets thérapeutiques de l’acide humique detox des résidus de vaccins pour n'en citer qu'un

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On a beaucoup écrit ces dernières années sur la détérioration de la qualité de
la diète moderne. Il y a eu une grande réflexion sur les moyens possibles d'en
améliorer la piètre qualité. Des études de la USDA (Département de l'Agriculture

des États-Unis) démontrent une diminution de l'ordre de 25 à 80 % des

minéraux dans notre nourriture. Le document 264/1936 du sénat américain cite :

« Le fait alarmant est que la nourriture, les fruits, les légumes et les grains qui sont

cultivés sur des millions d'acres, ne contiennent plus le niveau nécessaire de

minéraux essentiels. Ils nous sous-alimentent, et ce peu importe la quantité que nous

consommons ».

Les Acides Humiques et Fulivques sont le lien absent dans la chaîne alimentaire

humaine, dont le manque a des conséquences mortelles. La santé du monde arrive

maintenant dans un équilibre fragile. Si la production naturelle était respectée,

l'acide fulvique participerait à chaque niveau le long de la chaîne alimentaire.
La recherche médicale et agricole continue de se diriger d'une manière concluante

à un fait : L'Acide Fulvique tient les clefs sur la prévention, le curatif et l'élimination

des maladies du monde.

L'Acide Fulvique est la médecine parfaite de la nature. C'est de loin au monde
la substance la plus complexe et la plus diverse. L'Acide Fulvique est réellement

un univers entier dans une molécule simple.
L'ADN de chaque espèces vivantes ou éteintes sur terre (du monde végétal,
animal ou micro-organisme) est par la suite devenue, après raffinage, un composant

actif de l'acide fulvique.

Le professeur Louis Kervran, ancien ministre de la Santé en France et membre du

New York Academy of Sciences affirme :
« Les Procédés actuels d'agriculture, auxquels l'agriculture biologique s'oppose,
ruinent les sols et la santé, et apportent la mort de l'humanité ».
L'acide humique (AH) et l'acide fulvique (AF) pourraient être la solution aux
défis du 21e siècle.

Les effets thérapeutiques de l’acide humique sont connus depuis des milliers d’années. Il est utilisé depuis longtemps comme un agent antiviral naturel, et comme un substitut aux antibiotiques.

La science moderne a aussi découvert ses effets bénéfiques vers le milieu des années 1960. Dernièrement, la découverte et la compréhension du fonctionnement des effets des acides humiques sont devenues un champ dynamique de développement des sciences de la santé.

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus compter uniquement sur la teneur en éléments nutritifs des aliments consommés. Ce sont en particulier les fruits et les légumes qui se sont appauvris en vitamines, minéraux et antioxydants, parce qu’en raison de la production agricole intensive, les plantes soustraient toujours plus de micronutriments du sol. Ce dernier, toujours plus carencé, ne peut se régénérer de manière naturelle, de telle manière que les terres agricoles s’appauvrissent drastiquement au plan mondial

L’absence de ces micronutriments est aussi constatée dans la population humaine au sommet de la chaîne alimentaire. Selon certains chercheurs, les conséquences néfastes des carence en micronutriments sont à l’origine de l’augmentation, de la fréquence et du développement des maladies dites « de civilisation ». (Telles que les allergies, le stress, les troubles du système immunitaire, une variété de tumeurs malignes, l’obésité et des maladies qui sont encore inconnues).

 

Le manque d’oligo-éléments et minéraux dans l’organisme empêche tout particulièrement le fonctionnement des enzymes, et altère également la disponibilité des vitamines. La consommation de divers complexes de vitamines peut s’avérer totalement inefficace, si les micronutriments correspondants ne sont pas présents dans le corps.

La vitalité des sols riches en minéraux anciens se retrouve sous forme d’humus dans les couches profondes de la terre. Grâce à de nouvelles biotechnologies il est aujourd’hui possible de les extraire, pour les rendre accessibles à la consommation humaine.

Les différents types d’acides humiques sont d’origine organique, et ont été générés lors des processus de décomposition de la biomasse sur des millions d’années. Lors de ce processus, les matières végétales mortes se sont transformées en éléments nutritifs utiles pour l’organisme. La majorité de cette biomasse est composée d’humus. Dans la production agricole, les effets bénéfiques attribués à des substances humiques sont transportés par les acides humiques, qui composent un groupe des composées bien défini. L’acide humique d’origine naturelle contient le spectre complet des minéraux, des acides aminés et des oligo-éléments sous une forme hautement bio disponible. Ainsi, ces micronutriments cruciaux peuvent être mieux absorbés et utilisés par l’organisme que sous des formes inorganiques. Après leur absorption, les effets biologiques des acides humiques, ainsi que leurs effets anti-viraux et antibactériens, peuvent prévaloir.

Une partie de l’acide humique est ainsi absorbée par l’organisme ; c’est un catalyseur d’énergie au fort pouvoir antiviral. En effet, il renforce le système immunitaire et participe à la désintoxication.

Cependant, une partie des acides humiques restent dans les intestins, où ils sont capables d’endiguer une diarrhée et bien d’autres troubles digestifs. L’acide humique bénéfique crée une fine couche de gel sur la muqueuse intestinale, qui la protège des infections et des effets des toxines. En cas de blessure ou d’inflammation des villosités ou de la muqueuse épithéliale, il favorise une guérison rapide. Grâce à cette couche de gel, les ondes d’impulsion péristaltiques anormales diminuent leur impact sur les nerfs périphériques de l’intestin, et la douleur est ainsi soulagée, et le mouvement normal de l’intestin est restauré.

L’acide humique a une autre caractéristique importante : Son utilisation génère l’expulsion sélective des minéraux et des toxines inutiles à l’organisme. La dose recommandée n’affecte pas l’équilibre interne des nutriments

 

    • L’effet antioxydant : En raison de ses caractéristiques spécifiques, il a la capacité de maintenir l’équilibre biochimique de l’organisme. Il possède une efficacité exceptionnelle pour lier les radicaux libres du corps, qui sont à l’origine de nombreux troubles de santé. En effet, les radicaux libres sont capables d’endommager la structure des protéines et des molécules d’ADN, qui peuvent perturber le code génétique des cellules, ce qui représente le risque notoirement reconnu dans le développent du cancer. Ceci est particulièrement important, parce que certaines études épidémiologiques pointent une carence importante, et généralisée, d’antioxydants dans la population mondiale ;
  • Effet de Renforcement du potentiel enzymatique : les enzymes et les vitamines jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement du corps humain. Ces molécules sont impliquées dans la production d’énergie, dans une variété de processus métaboliques et dans la synthèse de la cellule. Les acides humiques contribuent au processus de l’activité enzymatique.
    • ·      Effet antistress : L’acide humique influence l’effet des hormones de stress -adrénaline et noradrénaline-produites par les glandes surrénales. Un niveau élevé de ces hormones indique un stress intense. L’acide humique conjugue les hormones produites inutilement, de sorte qu’elles n’atteignent pas les cellules et qu’elles n’altèrent pas leurs tâches.
    • Effets antiviraux : L’effet antiviral des acides humiques est connu depuis longtemps dans la médecine humaine. L’acide humique est peut-être l’une des plus puissantes substances anti-virales active de la nature.
    • ·      Effet au niveau cellulaire : En augmentant la perméabilité de la paroi cellulaire, il aide les minéraux inorganiques à traverser la membrane cellulaire.
    • Effet de chélation (traitement d'une intoxication) : Les acides humiques lient les minéraux importants physiologiquement, uniques dans la nature, sous une forme facilement accessible (liaison chélatrice), c’est-à-dire qu’ ils lient les oligo-éléments de telle manière qu’ils puissent être transformés en composés organiques, et être totalement disponibles pour les cellules.
    • ·      Utilisation des minéraux : Ces acides assurent l’absorption optimale des minéraux pour l’organisme, en freinant l’absorption des substances présentes en trop grande quantité. Ils favorisent également l’absorption des substances présentes en plus petites quantités.
    • Effet de désintoxication: En raison de leur structure chimique, les acides humiques ont la capacité d’avoir une interaction avec la quasi-totalité des composés. Par exemple, ils forment une liaison insoluble avec les substances et les métaux lourds toxiques, ainsi qu’avec les substances radioactives accumulés dans l’organisme lors de séances de radiothérapie, ou de chimiothérapie qu’ils contribuent à évacuer du corps.
  • Effet immunostimulant : l’acide humique soutient le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps et en améliorant l’activité des globules blancs du sang.
  • Effet régénérateur du foie : il favorise la régénération des cellules du foie. Il améliore la fonction hépatique et aide à prévenir certaines maladies du foie.
  • Effet antibactérien : il stimule le fonctionnement des bactéries bénéfiques et il empêche la prolifération des bactéries pathogènes.
  • Effets anti-inflammatoires (par exemple: l’arthrite)
  • Effet sur la biochimie sanguine (RCB) : selon certains résultats scientifiques, il accroît la capacité de transport de l’oxygène des globules rouges, ce qui améliore le bien-être général et accroît la vitalité.
  • Usage interne:

    • ·      Effet immunostimulant : L’acide humique soutient le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps, et en améliorant l’activité des globules blancs du sang.
    • ·      Effet régénérateur du foie : Il favorise la régénération des cellules du foie. Il améliore la fonction hépatique et aide à prévenir certaines maladies du foie.
    • ·      Effet antibactérien : Il stimule le fonctionnement des bactéries bénéfiques, et il empêche la prolifération des bactéries pathogènes.
    • ·      Effets anti-inflammatoires (par exemple l’arthrite).
    • Effet sur la biochimie sanguine (RCB) : Selon certains résultats scientifiques, il accroît la capacité de transport de l’oxygène des globules rouges, ce qui améliore le bien-être général et accroît la vitalité.

    - anémie
    - arthrite
    - asthme
    - cancer
    - bronchite chronique
    - syndrome de fatigue chronique
    - infections du colon
    - démence
    - diabète de type II
    - désordres digestifs
    - hypertrophie de la rate
    - épilepsie
    - maladies de l'oeil
    - fibromyalgie
    - litiase biliaire
    - maladies génito-urinaires
    - hémorragies
    - herpès simplex
    - contrôle hormonal et régulation de l'immunité
    - influenza
    - jaunisse
    - hémorroïdes
    - maladies nerveuses
    - maladies neurologiques : surdité et mutisme, retards mentaux
    - infections respiratoires
    - rétrovirus
    - ulcères d'estomac
    - virus affectant le système digestif
    - tuberculose
    - déséquilibres de la thyroïde : hyper, hypo et cancer

    Usage Externe :
    - traite les blessures ouvertes et les ulcères de peau
    - aide à guérir les brûlures avec un minimum de douleur et de cicatrices
    - élimine les hématomes
    - agit comme fongicide et anti-microbien à large spectre
    - traite les infections et les irritations de la peau
    - aide à guérir les coupures et le abrasions
    - aide à guérir des piqûres d'insectes et d'araignées
    - contribue à neutraliser l'herbe à puces

    Il est très difficile de dire ce que fera exactement l'Acide Fulvique pour chaque
    forme de vie. Cela est attribuable à son large spectre d'action.
    Vous êtes sur le point de découvrir le résultat d'une vie de recherche d'une
    équipe de scientifiques qui sont totalement dévoués à sauver la Terre Mère et
    toutes ses formes de vie.
10 novembre 2016

Comment se détoxifier complètement du sucre en 10 jours

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    Comment l’industrie du sucre a payé des prestigieux chercheurs de Harvard pour dire que les graisses (PAS le sucre) provoquent des maladies cardiaques

  • Des documents nouvellement dévoilés révèlent que l’industrie du sucre a soudoyé les scientifiques de Harvard
  • C’était dans les années 1960 – avant que les conflits d’intérêts devaient être déclarés
  • Après la « mauvaise presse » du sucre, les chefs de l’industrie ont commandité une nouvelle évaluation
  • Ils ont demandé à des professeurs de Harvard de dire que les graisses étaient la pire cause des maladies cardiaques
  • Ces résultats ont modelé l’opinion publique sur la nutrition pendant des années

L’industrie du sucre a payé des prestigieux scientifiques de Harvard pour qu’ils publient une recherche indiquant que les graisses – pas le sucre – étaient l’une des principales causes des maladies cardiaques, comme le révèlent les documents nouvellement divulgués.

A l’époque, dans les années 1960, il n’était pas nécessaire de communiquer les conflits d’intérêts.

Cela signifiait que les chefs du sucre pouvaient travailler en étroite collaboration avec des chercheurs pour remanier et revoir leurs études jusqu’à ce qu’elles deviennent « satisfaisantes », sans avoir à déclarer leur participation.

Ces publications ont façonné les méthodes de la santé publique pendant des années.

Ces découvertes, révélées aujourd’hui dans un rapport spécial de JAMA Internal Medicine, ont déclenché des ondes de choc dans le milieu de la recherche.

« Je pensais avoir tout vu, mais cella m’a atterrée », a dit Marion Nestle de l’Université de New York, qui a écrit un éditorial sur ces nouvelles découvertes.

« C’était si flagrant. Et la corruption était si énorme. »

« Le financement de la recherche est éthique », dit Marion Nestle.

« Soudoyer des chercheurs pour qu’ils produisent les preuves que vous voulez ne l’est pas. »

La recherche biaisée est parue dans une revue en 1967, dans le New England Journal of Medicine.

Elle dénonçait les graisses et le cholestérol comme les coupables alimentaires des maladies cardiaques, passant sous silence les preuves datant des années 1950 que le sucre, et non les graisses, était lié aux maladies cardiaques.

Selon le nouveau rapport, la revue NEJM a été sponsorisée par la Fondation de la Sugar Research Foundation (SRF), qui s’appelle aujourd’hui la Sugar Association.

Son rôle dans l’étude n’a pas été révélé avant 1984.

Un professeur de nutrition de Harvard, le Dr Mark Hegsted a codirigé le premier projet de recherche sur les maladies cardiaques de la SRF de 1965 à 1966.

Dans le nouveau rapport, Laura A. Schmidt de l’Université de Californie, San Francisco, et ses collègues, ont découvert des correspondances qui montrent comment le Dr Hegsted avait été payé par la SRF pour parvenir à une conclusion spécifique.

Des archives de l’Université de l’Illinois de la Bibliothèque Médicale de Harvard révèlent que la Fondation a fixé l’objectif de la revue médicale, financé et examiné les projets du manuscrit.

Les chercheurs ont également examiné les méthodes du colloque et l’historique des différents rapports.

En 1954, disent-ils, le président de la fondation a donné une conférence soulignant le potentiel qu’offrait une réduction de la consommation de graisses des Américains : une compensation de ces calories sous forme de glucides augmenterait la consommation de sucre par habitant de plus d’un tiers.

En 1962, un rapport sur la nutrition d’une Association Médicale Américaine a indiqué que les régimes à faible teneur en matières grasses et riches en sucre peuvent en fait encourager le développement du mauvais cholestérol.

Deux ans plus tard, selon le nouveau rapport, le vice-président de la SRF, John Hickson a suggéré que la SRF se lance dans un grand programme pour contrer les « attitudes négatives envers le sucre ».

De plus en plus, les rapports épidémiologiques suggéraient que le sucre dans le sang, plutôt que le taux de cholestérol sanguin ou une pression artérielle élevée, était un meilleur prédicteur de l’athérosclérose.

Deux jours après la publication par le New York Herald Tribune d’une page entière sur le lien avec le sucre, en juillet 1965, la SRF a approuvé le « Projet 226 », une analyse documentaire sur le métabolisme du cholestérol qui serait menée par Hegsted et, parmi d’autres, Frederick Stare, un autre nutritionniste de Harvard ayant des liens financiers avec l’industrie.

Neuf mois plus tard, Schmidt et ses collègues ont produit l’analyse documentaire. Hegsted a expliqué que le projet avait été retardé dans le but  de ré-écrire sans cesse des réfutations à de nouvelles preuves liant le sucre aux maladies cardiaques qui avaient été publiées dans l’intervalle.

En septembre 1966, selon le rapport, Hickson demandait d’autres modifications de l’analyse documentaire des chercheurs de Harvard, mais il n’y a aucune preuve claire que la Fondation avait commenté ou modifié les documents préliminaires.

Le 2 novembre, Hickson a approuvé la dernière version comme étant « tout à fait ce que nous attendions ».

L’analyse en deux parties, concluant que le seul changement nécessaire pour prévenir les maladies cardiaques était de réduire la consommation de graisses, a été publiée dans le NEJM (New England Journal of Medicine) l’année suivante, sans aucune mention de la participation de la SRF.

La revue n’a pas été obligée de révéler les conflits d’intérêts avant 1984.

« L’association du sucre a payé de prestigieux scientifiques de Harvard pour qu’ils publient une recherche se focalisant sur les graisses saturées et le cholestérol comme les principales causes des maladies cardiaques à une époque où les études devenaient très nombreuses indiquant que le sucre est un facteur de risque pour les maladies cardiaques », a déclaré Schmidt.

« Ceci a un impact sur l’ensemble de la communauté de la recherche et sur la direction qu’elle va prendre ».

« Par exemple, beaucoup de discours au cours de cette période concernant la façon de prévenir les maladies cardiaques suggéraient d’utiliser de la margarine plutôt que du beurre, car elle contient moins de graisses saturées », a déclaré Schmidt. Maintenant, nous savons que la margarine est pleine de graisses trans, ce qui provoque des maladies cardiaques et elle a presque été éradiquée de l’approvisionnement alimentaire des Etats-Unis.

« Quand les fabricants ont cessé de vendre des produits gras, ils ont commencé à ajouter du sucre », dit-elle. « Nous avons vraiment perdu beaucoup de temps sur notre évaluation de l’impact du sucre dans les maladies coronariennes », mais le réel impact sur la santé publique pendant les cinq dernières décennies est impossible à mesurer.

De grandes quantités de sucre et de graisses saturées sont toutes deux préjudiciables à la santé et leurs effets sont difficiles à séparer, dit Marion Nestle, mais il semble raisonnable de maintenir une consommation de sucre à environ 10% des calories quotidiennes.

Aujourd’hui, l’argent de l’industrie finance encore beaucoup de recherches scientifiques, mais de plus en plus de revues et de scientifiques révèlent ces sources de financement, a déclaré Schmidt.

« Nous reconnaissons que la Sugar Research Foundation aurait dû exercer une plus grande transparence dans l’ensemble de ses activités de recherche, cependant, lorsque les études en question ont été publiées, les critères de transparence et de divulgation des financements n’avaient pas les normes qu’elles ont aujourd’hui, » a déclaré l’Association du Sucre dans un communiqué.

« Au-delà de cela, il est difficile pour nous de commenter sur des faits qui se seraient produits il y a 60 ans, et sur des documents que nous n’avons jamais vus ».

« L’Association du Sucre est toujours à la recherche d’une meilleure compréhension du rôle du sucre sur la santé, mais nous nous fions à la science de qualité et aux faits pour étayer nos affirmations », ajoutait ce communiqué.

 

Prenez la décision de vous détoxifier

Avez-vous réellement besoin de vous détoxifier du sucre? Voici 3 tests, si vous répondez « oui » à l’une de ces questions, une cure de détoxification de sucre est votre passeport pour vous sentir bien et perdre du poids sans douleur:

Le premier est le test du diabète.

  • Êtes-vous pré-diabétique ou diabétique de type 2?30086568_MrP_NoCandy_answer_2_xlarge-300x264
  • Avez-vous de la graisse au niveau du ventre?
  • Êtes-vous en surpoids?
  • Avez-vous envie de sucre et de glucides?
  • Avez-vous un taux élevé de triglycérides, un faible taux de HDL (« bon cholestérol) ou vous a t-on dit que votre taux de sucre dans le sang était un peu élevé?

Le second est le test de dépendance à la nourriture.

  • Vous arrive-t-il de manger sans avoir faim?
  • Vous êtes-vous déjà senti mal après avoir mangé?
  • Vous sentez-vous mal concernant vos habitudes alimentaires ou évitez-vous certaines activités à cause de votre alimentation?
    Obtenez-vous des symptômes de sevrage lorsque vous réduisez ou arrêtez de manger du sucre ou de la farine?

Le troisième est le test de toxicité. Les symptômes comprennent des ballonnements, des gaz, des reflux, le symptôme du côlon irritable, des douleurs articulaires ou musculaires, le brouillard du cerveau, des problèmes de mémoire ou des sautes d’humeur, des symptômes d’allergie et plus encore. Nous sommes des millions à avoir ce syndrome et nous ne nous rendons pas compte que nous ne sommes qu’à quelques jours de la santé et du bonheur.

2. Arrêtez complètement le sucre

Le seul moyen de gérer une véritable addiction physiologique est de l’arrêter complètement. Les toxicomanes n’ont pas le droit à une seule ligne de cocaïne ou à un verre. Pour vous détoxifier du sucre, vous devez arrêter complètement, c’est le seul moyen de remettre vos neurotransmetteurs à zéro. Il est également souhaitable d’éviter au maximum durant ces 10 jours les plats industriels déjà préparés, pour consommer principalement des aliments frais.

Cessez de consommer toute forme de sucre, les produits à base de farine, et les édulcorants artificiels qui augmentent les envies et ralentissent le métabolisme, et provoquent un stockage des graisses. Débarrassez-vous aussi de tout ce qui contient des graisses trans ou hydrogénées et le glutamate monosodique. Idéalement, pendant 10 jours, évitez les aliments en boite, emballés ou qui ont une étiquette. Tenez-vous en aux produits frais.

3. Ne buvez pas vos calories

Toute forme de sucre liquide est pire que de la nourriture solide contenant du sucre ou de la farine.b11 Boire des boissons sucrées revient à envoyer un shoot direct de sucre à votre foie. Ce sont des calories vides qui vous conduisent à manger davantage au cours de la journée, et vous vous retrouvez avec la fameuse graisse autour du ventre.

Vous ne vous sentez pas rassasié, donc vous mangez plus tout au long de la journée et vous avez envie de plus de sucre et de glucides. C’est également la principale source de calories dans notre alimentation.

Cela inclut les sodas, les jus de fruits autres que les jus verts de légumes, les boissons pour sportifs, et les thés ou les cafés sucrés.

Une canette de soda par jour augmente les risques d’être obèse de 60 pour cent et les risques de diabète de type 2 pour un femme de 80 pour cent.

4. Ajoutez des protéines à votre alimentation

Consommer des protéines à chaque repas, et particulièrement au petit-déjeuner, est la clé pour maintenir le taux de sucre dans le sang et le niveau d’insuline à des niveaux acceptables, mais aussi pour éviter les fringales. Commencez votre journée avec des œufs fermiers ou une boisson protéinée.

Utilisez des noix, des graines, des œufs, du poisson, du poulet ou de la viande nourrie à l’herbe pour les protéines à chaque repas.

5. Ne vous limitez pas sur les bons glucides

shutterstock_678797471-raw-nutrition-300x300Oui, vous avez bien lu, il n’est pas nécessaire de limiter votre consommation de glucides… tant que ce sont des bons glucides! Il s’agit ainsi de tous les légumes non féculents comme les légumes verts, la famille des brocolis (chou-fleur, chou frisé, chou) les asperges, les haricots verts, les champignons, les oignons, les courgettes, les tomates, le fenouil, les aubergines, les artichauts, les poivrons, pour n’en citer que quelques-uns.

Évitez les pommes de terre, les patates douces, les courges d’hiver et les betteraves, seulement pendant 10 jours. Éliminez également les céréales et les haricots.

6. Remplacez le sucre par les matières grasses

Ce ne sont pas les matières grasses qui font grossir, c’est le sucre. Les matières grasses vous rassasient, équilibrent votre taux de sucre dans le sang, et sont nécessaires pour alimenter vos cellules. Avec les protéines, consommez de bonnes bonnes graisses à chaque repas et collation y compris les noix et les graines (qui contiennent aussi des protéines), l’huile d’olive extra vierge, huile de coco extra vierge, les avocats et les oméga-3 provenant des poissons.

7. Soyez prêt pour les urgences

Ayez toujours un petit en-cas sur vous sain et équilibré qui vous évitera de vous jeter sur le premier aliment sucré venu en cas de coup de barre. Vous pouvez prendre des noix, des amandes, des graines de citrouilles, des myrtilles, une conserve de sardine ou de saumon.

8. Surveillez votre niveau de stress

Lorsque vous êtes stressé, vos hormones deviennent folles. Le cortisol augmente ce qui donne faim, provoque un stockage des graisses au niveau du ventre, et conduit à un diabète de type 2. Des études indiquent que prendre des respirations profondes active un nerf spécial, appelé le nerf vague.

Prenez 5 respirations profondes. C’est quelque chose que vous pouvez faire n’importe où, à tout moment. Il suffit de prendre cinq respirations profondes lentes en comptant jusqu’à cinq. Cinq fois. C’est tout. Faites-le à chaque situation stressante ou vague de panique. Regardez ce qui se passe.

9. Luttez contre l’inflammation

298Des études montrent que l’inflammation provoque des déséquilibres de sucre dans le sang, augmente la résistance à l’insuline et favorise le prédiabète et le diabète de type 2.

Les sensibilités alimentaires cachées, telles que les produits laitiers et le gluten, sont une source importante d’inflammation.

Les coupables les plus courants sont le gluten et les produits laitiers. Nous avons souvent un besoin impérieux d’aliments auxquels nous sommes allergiques.

Arrêtez le gluten et les produits laitiers pendant 10 jours. Ce n’est pas facile d’arrêter, mais après seulement 2 ou 3 jours sans eux vous aurez un regain d’énergie, moins d’envies, et les symptômes les plus courants disparaîtront.

10. Soignez votre sommeil

Un manque de sommeil entraîne des envies de sucre et glucides en affectant les hormones de l’appétit. Dans une étude réalisée sur des étudiants, seulement deux heures en moins sur les huit heures de sommeil recommandées ont conduit à une augmentation des hormones de la faim, une baisse des hormones coupe-faim, et de grandes envies de sucre et de glucides raffinés.

Alors, que pensez-vous de ces conseils pour se détoxifier du sucre? Vous semblent-ils applicables dans votre vie quotidienne? N’hésitez pas à nous donner votre avis dans  les commentaires  et à partager d’autres conseils.

Source: Dr Hymanhttp://www.sante-nutrition.org/revele-lindustrie-sucre-a-paye-prestigieux-chercheurs-de-harvard-dire-graisses-sucre-provoquent-maladies-cardiaques/#more-32879

27 juin 2016

Quels sont les signes d’un besoin de détoxication hépatique ?

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Dans notre organisme le foie est le principal organe en charge d’assurer la détoxication, et son activité s’adapte à la quantité de xénobiotiques qui lui est amenée. Ces xénobiotiques sont des molécules étrangères à notre organisme tels que les médicaments, les hormones, les métaux lourds, mais aussi les composés chimiques associés à la préparation des aliments (tels que les fameux corps de Maillard). Le foie est la principale usine « d’épuration » de l’organisme : il traite la plupart des molécules qui lui sont étrangères et filtre en permanence le sang. Les cellules qui le constituent – les hépatocytes – bénéficient pour ce faire d’une longue durée de vie, de l’ordre d’une année voire de 500 jours, et d’une capacité importante de régénération.

Comment votre foie élimine-t-il les xénobiotiques ?

Pour assurer l’élimination des xénobiotiques, le foie intervient en plusieurs étapes pour transformer la substance initialement toxique en un dérivé soluble, qui sera éliminé par les urines ou les matières fécales. Le foie va éliminer ces substances à travers plusieurs étapes complexes, dont le bon fonctionnement dépend du niveau d’exposition aux xénobiotiques mais également de la prédisposition génétique et du statut nutritionnel.

Quels sont les signes d’un besoin de détoxication hépatique ?

Quand le foie n’est plus en mesure d’éliminer efficacement les xénobiotiques, différents symptômes peuvent apparaître : fatigue chronique, difficultés de récupération, acouphènes, migraines, somnolences post-prandiales, mauvaise haleine, langue chargée, réveils nocturnes, teint pâle ou jaunâtre, nausées avec sensibilité accrue aux odeurs fortes, à l’alcool ou à la caféine, etc. Je vous conseille de vous référer à un professionnel de santé pour déterminer si ces symptômes sont en lien avec une surcharge hépatique, indépendamment de l’existence d’une perturbation des marqueurs biologiques.

En pratique, voici quelques conseils pour faciliter le travail du foie :

  • Favoriser l’apport de certains nutriments : antioxydants (vitamines C, E, bêta-carotène, polyphénols, flavonoïdes, caroténoïdes, zinc, manganèse, cuivre, sélénium), acides aminés (méthionine, glutamine), oligo-éléments (magnésium, vitamines du groupe B).
  • Faites une part belle aux végétaux frais à chaque repas, d’origine biologique, crus ou cuits à chaleur douce. De manière générale privilégiez des cuissons douces, à la vapeur, notamment pour éviter la formation des corps de Maillard (composés chimiques formés lors de la cuisson des grillades par exemple).
  • Hydratez-vous : au moins 1,5 voire 2 L d’eau par jour, pour permettre un fonctionnement optimal du foie et de son drainage des toxiques.
  • Certains aliments permettent de soutenir les fonctions de « détox » du foie : les brocolis, les choux, l’ail, le curcuma, le café (maximum 2 café par jour, d’origine biologique et avant 17h, traditionnel et non au percolateur favorisant le passage d’Aluminium), le radis noir, le romarin, les petites baies. L’artichaut est plutôt utilisé sous forme de complément alimentaire du fait de l’utilisation de la tige et non de la feuille.
  • Le desmodium (Desmodium adscendens) peut être utilisé en cas d’atteinte des cellules du foie, par exemple suite à une hépatite. La chlorella favorise elle l’élimination des métaux lourds.
  • Attention au millepertuis et au pamplemousse, qui peuvent interagir négativement avec le processus de détoxication hépatique. En cas de traitement médicamenteux, le plus simple est de demander conseil à votre médecin ou de lire l’article développé qui suit.

 

En conclusion, faut-il systématiquement réaliser une cure de détoxication ?

Au regard de l’environnement dans lequel nous évoluons, soulager les fonctions du foie par certains aliments semble en effet bénéfique. Si vous êtes notamment sujet(te) aux troubles fonctionnels évoqués précédemment, la fameuse cure de « détox » peut s’avérer nécessaire en complément d’une alimentation de qualité. Prenez-soin de votre foie, il le mérite !

Pour ceux qui veulent aller plus loin et découvrir le dossier complet, c’est par ici !

 

Faut-il se « détoxifier » ?

Jeûne, monodiète, drainage : info ou intox ? La détoxication est un thème indémodable pour les médias. Mais que se cache-t-il véritablement derrière ces termes ? Est-ce efficace, et vraiment nécessaire ? Sommes-nous exposés aux toxiques en permanence ? Faisons le point sur ces régimes « détox ».

Notre environnement est-il toxique ?

Médicaments, hormones et antibiotiques contenus dans les viandes animales industrielles, alcool, tabac, pilules contraceptives, pesticides, herbicides, gaz d’échappement, métaux lourds (pour ne citer que le Cadmium contenu dans le tabac ou encore le Béryllium présents dans certains amalgames dentaires, le Plomb, le Mercure, l’Arsenic, le Nickel ou l’Aluminium), phtalates, bisphénol A, additifs alimentaires, solvants, détergents, etc. Autant de substances totalement étrangères à l’organisme auxquels nous sommes régulièrement confrontés depuis quelques décennies et regroupées sous le terme de xénobiotiques (littéralement « molécules étrangères à la vie »). Notre environnement est devenu bien différent de celui dans lequel évoluaient nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Cette liste est malheureusement non exhaustive. On pourrait  la compléter par les composés issus des cuissons à haute température, les amines hétérocycliques formées lors des grillades ou des fritures, les corps de Maillard donnant ce fameux gout grillé aux aliments. Que des bonnes choses pour le palais, me direz-vous. Peut-être, tout est affaire de gout. Par contre votre organisme, lui, n’apprécie guère cette accumulation de toxiques. D’autres sources de pollutions, issues la plupart du temps d’un organisme vivant, peuvent exister : on parle de toxines endogènes quand elles sont produites par l’organisme humain (les métabolites hormonaux ou l’ammoniac par exemple) ou exogènes si elles proviennent d’un organisme étranger (comme la toxine botulique). Toutefois pour des raisons de simplification, nous regrouperons l’ensemble des substances sous le terme de « toxiques ».

Mais alors… Serions-nous tous condamnés face à cette invasion de toxiques ? Fort heureusement, non. La machinerie cellulaire est encore une fois formidablement organisée pour y répondre efficacement. L’organisme dispose en effet de plusieurs organes d’élimination, les émonctoires, pour traiter et éliminer les toxines. Il s’agit principalement des poumons, de la peau, des intestins et du foie. Toutefois, comme pour l’ensemble des fonctions cellulaires, tout est une question d’équilibre et d’homéostasie : en cas de défaut d’élimination ou d’excès d’exposition à ces toxiques, ceux-ci peuvent s’accumuler dans l’organisme.

La notion d’intoxication est complexe. Certaines substances peuvent en effet s’avérer hautement toxiques et engendrer des troubles endocriniens, une lésion de certains organes voire un décès. D’autres possèdent quant à eux des effets plus insidieux, du fait de leur accumulation progressive dans l’organisme. Ils peuvent être à l’origine d’un risque accru de cancer par mutation de l’ADN ou d’une perturbation des réactions enzymatiques des cellules, entraînant fatigue, perte de vitalité et troubles fonctionnels. Tout dépend de la dose, de la voie d’absorption, du type et de la gravité de l’exposition. Les effets à long terme de ces toxiques peuvent par ailleurs s’additionner pour créer une malencontreuse synergie, « l’effet cocktail », délicate à évaluer. Le système d’évaluation des risques est en effet avant tout fondé  sur l’établissement de Doses Journalières Admissibles (DJA) par l’organisme pour chaque polluant ou sur la mesure de biomarqueurs d’exposition dans les urines et dans le sang. La science relative à la toxicologie étant complexe mais en dehors du sujet, j’invite ceux qui souhaitent approfondir ces notions à explorer les ouvrages du Pr Narbonne, expert Français toxicologue et auteur du livre « Sang pour sang toxique ». Nous n’aborderons donc pas ici la toxicité aiguë des substances dangereuses pour l’organisme, mais davantage les effets insidieux sur la vitalité de tous ces xénobiotiques polluant le foie.

Le foie, un organe majeur pour notre santé

Imaginez une usine de retraitement des déchets active 24h sur 24, assurant plus de 500 fonctions différentes et en charge de filtrer tout ce que vous buvez, mangez ou faites pénétrer dans votre organisme. Cet organe, actif tout au long de votre vie et pesant 1,5 kg, c’est votre foie. C’est un organe essentiel au maintien d’un état de santé optimal et dont l’implication dans de nombreux troubles fonctionnels est souvent sous-estimée.  En effet, nos pensées pour le foie sont en général dédiées aux lendemains difficiles, après une soirée bien arrosée ou un repas copieux. Mais au delà de son rôle dans la digestion, le foie assure le dur labeur de traiter la plupart des molécules étrangères à l’organisme et de filtrer en permanence le sang circulant dans l’ensemble de l’organisme. Fort heureusement, les cellules qui le constituent – les hépatocytes – bénéficient pour ce faire d’une longue durée de vie, de l’ordre d’une année voire de 500 jours. Elles possèdent par ailleurs une capacité de renouvellement particulièrement étonnante. Le foie d’un rat se reconstitue par exemple en moins de 10 jours lorsque l’on réalise une ablation de 70% de celui-ci.  De manière schématique, vous régénérez votre foie environ une fois par an, en particulier la nuit. Pour l’anecdote, dans la mythologie, Prométhée fut condamné par Zeus à se faire éternellement dévorer le foie le jour par un aigle tandis qu’il se reconstituait la nuit, après avoir volé les Dieux en offrant le feu sacré à la race humaine. La capacité de régénération du foie semblait donc déjà connue des Grecs anciens !

Quels sont les signes d’un besoin de détoxication ?

Sans foie, point de vie. Au delà de son rôle de détoxication, le foie assure en effet bien d’autres fonctions. On peut ainsi citer la formation de la bile, la mise en réserve des glucides sous forme de glycogène, la participation au métabolisme des graisses, la formation de corps cétoniques (en cas de jeûne) et d’urée, la synthèse des enzymes, des protéines plasmatiques de l’inflammation, des facteurs de coagulation, etc. On comprend alors aisément que le foie soit un organe sans cesse en quête d’énergie !

Une sollicitation prolongée à travers une consommation importante de xénobiotiques peut s’avérer à l’origine de nombreux troubles fonctionnels non spécifiques, tels que :
  • Fatigue chronique,
  • Difficultés de récupération,
  • Acouphènes,
  • Migraines,
  • Somnolences post-prandiales,
  • Mauvaise haleine,
  • Langue chargée,
  • Réveils nocturnes (le foie étant particulièrement actif la nuit, les réveils entre 2 et 4h du matin seraient, selon la médecine chinoise, caractéristiques d’une faiblesse hépatique),
  • Teint pâle ou jaunâtre,
  • Nausées avec sensibilité accrue aux odeurs fortes, à l’alcool ou à la caféine, etc.

Si certains de ces symptômes vous concernent, que vous êtes soumis à un traitement médicamenteux ou hormonal, et que vous êtes d’amateur d’alcool, de café et peu attentif à l’origine (biologique ou non) des aliments que vous consommez, cet article vous sera utile ! Bien entendu, l’analyse et la pondération de ces troubles fonctionnels par un professionnel de santé demeurent indispensables pour déterminer leur lien possible avec une surcharge hépatique. Ces signes peuvent en effet ne pas être associés à une perturbation de la biologie classiquement utilisée comme marqueur d’une atteinte hépatique  (transaminases, gamma GT, bilirubine, phosphatases, etc.).  Pour autant votre foie peut s’avérer dépassé par cet afflux de xénobiotiques ou être en déficit de micronutriments indispensables à la bonne réalisation de ses fonctions. Par ailleurs, le métabolisme du foie étant étroitement lié à celui de l’intestin à travers ce que l’on appelle le cycle entéro-hépatique, il est fréquent qu’une perturbation du métabolisme de l’un des deux organes impacte celui du second.

Prenons l’exemple de Mme S., femme dynamique de 28 ans. Mme S. vit à Paris, est cadre et amatrice de café à longueur de journée pour compenser la fatigue liée à des soirées parfois bien arrosées. Sous pilule contraceptive et fumeuse, elle banalise la prise de paracétamol du fait de ses maux de tête répétés et de ses acouphènes qu’elle attribue à son rythme de vie stressant. Elle vient consulter car elle se sent fatiguée, sujette à des inconforts digestifs récurrents et à des réveils nocturnes. Elle attribue cette fatigue à une alimentation constituée de repas pris bien souvent à l’extérieur et sans petit déjeuner car elle n’a pas faim le matin, se réveillant nauséeuse. Elle est adepte des régimes détox dont elle entend régulièrement parler : après avoir testé le régime raisins, le jeûne, la monodiète et le régime sans gluten, elle souhaite s’inscrire dans une démarche globale, consciente que son hygiène de vie est étroitement liée à son état.

 

Comment votre foie élimine-t-il les xénobiotiques ?

Pour assurer l’élimination des xénobiotiques, le foie intervient en plusieurs étapes, dans l’objectif de transformer la substance initialement toxique en un dérivé soluble pouvant être éliminé par les urines et les matières fécales. La plupart de ces molécules toxiques sont en effet liposolubles, expliquant d’ailleurs qu’elles s’accumulent dans les cellules du tissu adipeux, les adipocytes. Pour cette raison, les poissons gras en fin de chaîne alimentaire tels que le saumon ou le thon peuvent accumuler des quantités significatives de métaux lourds, à l’inverse des petits poissons (sardines, maquereaux, anchois) qui sont donc à privilégier. La parenthèse étant refermée, revenons à notre foie qui doit donc éliminer ces substances à travers deux étapes, que l’on nomme « phases ». Courage, un peu de concentration s’impose :

  • La phase I est dite de fonctionnalisation. Les enzymes de cette phase, regroupées pour la plupart sous le terme de cytochromes P450, vont « oxyder » les toxiques liposolubles en leur ajoutant un radical chimique spécifique. Le stress oxydatif est généralement considéré comme responsable du vieillissement cellulaire, mais n’oublions pas qu’il assure des rôles essentiels au bon fonctionnement de l’organisme lorsqu’il est bien contrôlé, à l’instar de cette première phase. Il s’agit du système d’oxydation le plus puissant de l’organisme. Le statut en micronutriments est donc essentiel pour permettre à ces complexes enzymatiques de fonctionner de manière optimale : les vitamines B2, B3, B6, B9 et B12, le Magnésium, le Zinc, le Manganèse, le Chrome et le Cuivre sont particulièrement importants. L’activité des cytochromes est par ailleurs variable en fonction des individus du fait de l’existence d’un polymorphisme génétique important. A noter que les composés intermédiaires issus de cette première phase sont alors instables et peuvent s’avérer plus toxiques que les composés originels, notamment en cas de statut antioxydant insuffisant.
  • La phase II est dite de conjugaison. Elle est en charge, non pas de garantir une bonne syntaxe, mais de transformer les substances oxydées issues de la première phase en molécules hydrosolubles pouvant être ainsi éliminées par les urines et la bile. Cette transformation est assurée selon différents mécanismes en fonction de la nature des substances. On parle alors de sulfoconjugaison, de glucurono-conjugaison, de détoxication par méthylation ou par acétylation. Au-delà de leur dénomination technique, ces réactions sont dépendantes du statut nutritionnel, notamment en Glutathion, Taurine, Arginine, Glutamine, Ornithine, oligo-éléments, vitamines B2, B5, B6, B9, B12 et C. Par ailleurs, le début de cette seconde phase neutralise les dérivés oxydés issus de la première phase : l’organisme doit donc bénéficier d’un statut optimal en nutriments antioxydants et assurant le bon fonctionnement de certaines enzymes au nom soporifique de SOD (Super Oxyde Dysmutase) et GPx (Glutathion Peroxydase) : vitamines C, E, bêta-carotène, Sélénium, Cuivre, Manganèse, Zinc, flavonoïdes, etc.
  • Une dernière phase dite de solubilisation, en charge d’éliminer enfin les métabolites de l’organisme alors devenus hydrosolubles, grâce à la bile.

Le mécanisme de détoxication hépatique, complexe, est régi par l’équilibre entre les différentes phases. En fonction de notre génétique, notre capacité à transformer les toxiques en dérivés intermédiaires peut varier de manière significative. Par ailleurs, la première phase est dite « inductible » : les enzymes peuvent devenir de plus en plus efficaces et de plus en plus nombreuses en fonction du niveau d’exposition aux toxiques. Ce qui peut apparaître de prime abord comme un avantage certain : oui, à la condition essentielle que la seconde phase soit toutefois aussi efficace. En effet, rappelez-vous que les molécules intermédiaires peuvent être plus toxiques que les molécules originelles. C’est d’ailleurs une des raisons de toxicité de certains médicaments chez des personnes présentant un déséquilibre de fonctionnement entre ces deux phases de détoxication. Il peut par ailleurs exister une interaction entre ces dérivés et certaines protéines cellulaires à l’origine de la formation d’haptènes, molécules potentiellement impliquées dans des réactions inflammatoires ou immunitaires. Prenons pour exemple l’alcoolisme chronique : la première phase permet de métaboliser l’éthanol (l’alcool) en dérivés toxiques, notamment l’acétaldéhyde, qui doivent alors être solubilisés au cours de la seconde phase. Si cette dernière est déficiente, les métabolites intermédiaires seront à l’origine d’une atteinte des cellules du foie, voire d’une cirrhose en cas d’exposition chronique. Cette notion d’inductibilité enzymatique explique d’ailleurs la raison pour laquelle les personnes consommant régulièrement de l’alcool sont de moins en moins sujettes à l’ivresse, l’alcool étant rapidement métabolisé en acétaldéhyde. L’efficacité de la seconde phase est, quant à elle beaucoup moins inductible que la première et sous la dépendance de nombreux facteurs, dont :

  • La prédisposition génétique. Citons à titre d’exemple le président Churchill qui tolérait une grande quantité d’alcool sans déclencher pour autant de complications majeures pour sa santé.
  • Le statut en micronutriments, évoqué précédemment, et en particulier en acides aminés soufrés (méthionine, cystéine, taurine), substrats essentiels à la phase de conjugaison.

 

La Taurine, bon ou mauvais pour la santé ?

L’image de la Taurine est régulièrement mise à mal à travers son utilisation à forte dose dans les boissons énergisantes et suite à l’avis exprimé par l’organisme en charge de la sécurité sanitaire, l’ANSES (anciennement AFSSA). Rappelons pourtant que la Taurine, à dose physiologique, est un dérivé d’acide aminé soufré indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il intervient dans les métabolismes cardiaques, musculaires, de détoxication, de production des acides biliaires et compose naturellement les viandes, les produits laitiers, les algues ou encore les huîtres. Les apports alimentaires représentent toutefois environ 200 mg/jour, soit 5 fois moins qu’une seule canette de boisson énergisante, cette dernière associant par ailleurs et surtout d’autres ingrédients tels que la caféine ou le glucuronolactone à forte dose. Ce cocktail peut alors provoquer des complications détonantes sur le plan cardiaque ou psychique.

Quels sont les effets de l’alimentation sur le foie ?

La consommation importante d’alcool, d’aliments riches en pesticides, additifs, hormones ou antibiotiques dans les viandes animales, une cuisson trop forte des aliments sous forme grillée (y compris tous les produits brunis par la réaction de Maillard : croûte de pain, biscuits, produits torréfiés, etc.) sont autant de facteurs alimentaires augmentant le travail de détoxication par le foie. Une consommation importante et chronique d’aliments glucidiques à fort index glycémique favorise également les risques de stéatose hépatique non alcoolique.

Faites-vous du foie gras ?

Nous parlons bien ici de votre foie et non de celui des oies ou des canards… Touchant de 20 à 40 % de la population adulte dans les pays occidentaux et près d’un adolescent sur 3, la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD pour non-alcoholic fatty liver disease) peut progresser vers une fibrose à un stade avancé ou une cirrhose (21% des patients atteints selon une étude menée sur 132 patients) (1). Cette maladie est par ailleurs étroitement liée au diabète : plus de 90% des patients obèses souffrant de diabète présentent cette maladie. Le foie ayant une capacité de régénération importante, son atteinte sous forme de fibrose peut être réversible à la condition d’une prise en charge médicale et nutritionnelle adaptée. En revanche, la cirrhose est un stade plus avancé dans lequel les hépatocytes perdent leur capacité de régénération : elle devient alors irréversible.

Une sédentarité chronique, des repas trop riches, notamment en glucides à index glycémique élevé sont à l’origine d’une sécrétion accrue d’insuline par le pancréas. Or l’insuline agit sur une hormone (HSL, Hormone-Sensitive Lipase) favorisant la libération d’acides gras libres et leur diffusion dans le foie, tout en augmentant la conversion de glucose en acides gras, qui pourront alors former des triglycérides stockés sous forme de graisse dans le foie. Une telle accumulation peut générer un afflux de composés inflammatoires du fait d’un stress oxydatif, à l’origine de fibroses puis de la cirrhose.

Plusieurs études menées par le Dr Ludwig ont mis en évidence un risque accru d’accumulation de graisses dans le foie suite à la consommation d’aliments à index glycémique élevé, notamment ceux riches en amylopectine (2, 3)Pour rappel, l’index glycémique permet de quantifier l’effet des glucides présents dans un aliment sur l’élévation du taux de sucre, donc secondairement sur la sécrétion d’insuline (voir article).

Le fructose est un glucide possédant un index glycémique bas et a été de ce fait mis en avant pendant des années comme substitut idéal au sucre de table (saccharose). Consommé sous la forme de fruits ou de miel, il ne présente aucun risque pour la santé. A l’inverse, l’excès de fructose est à l’origine d’une accumulation de graisses dans le foie et de triglycérides dans le sang, d’un risque accru de diabète, d’obésité, voire d’hyperperméabilité intestinale (4, 5).

Or de nombreux produits industriels et sodas, en particulier issus d’Outre-Atlantique, contiennent du sirop de maïs riche en fructose (High Fructose Corn Syruputilisé pour ses propriétés industrielles en termes de liant et de pouvoir sucrant. Il s’agit là d’un exemple caractéristique de l’effet bénéfique d’un nutriment à faible dose et délétère lorsqu’il est consommé à l’excès.

Bonne nouvelle… ce mécanisme est réversible : réduire la consommation d’aliments à index glycémique élevé tout en veillant à un apport suffisant de graisses  (huiles d’olive, de colza, de noix, de lin, avocat, petits poissons gras, oléagineux) et de protéines de qualité est un geste particulièrement bienveillant pour le foie (6).

Le statut micronutritionnel est essentiel pour permettre aux enzymes en charge de la détoxication hépatique d’assurer leurs fonctions : antioxydants (vitamines C, E, bêta-carotène, polyphénols, flavonoïdes, caroténoïdes, Zinc, Manganèse, Cuivre, Sélénium), acides aminés (méthionine, cystine,  glutamine, arginine), oligo-éléments, magnésium, vitamines B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 et B12). Une alimentation riche en végétaux frais, d’origine biologique, crus ou cuits à chaleur douce est donc le premier geste santé à réaliser pour prendre soin de son foie.

Certains aliments permettent de soutenir les fonctions de détoxication du foie : on peut ainsi citer le brocoli (7), les choux de Bruxelles, l’ail, le curcuma, la betterave, la pomme, le gingembre, les algues... Ils possèdent la propriété de stimuler les gènes des enzymes de la seconde phase, point intéressant pour les personnes présentant un génotype défavorable. Le brocoli (en particulier les jeunes pousses) est riche en sulforaphanes, reconnus pour leurs propriétés sur la prévention du cancer. Plus précisément, le brocoli contient un actif de la famille des glucosinolates et une enzyme, la myrosinase qui interagissent pour produire le sulforaphane, uniquement lorsque le végétal est croqué, la mastication permettant de mettre en contact les deux actifs.  Par ailleurs une étude publiée dans la revue Journal of Food Science en 2013 révèle que cette enzyme est inactivée par la cuisson ou la surgélation (8).

Rien de tel donc que de jeunes pousses de brocoli frais ! Vous pouvez également les agrémenter de radis (blanc ou noir), chou (rouge, chinois), roquette, cresson, moutarde forte ou wasabi, qui contient naturellement de la myrosinase.

Le café, riche en antioxydants et acide caféique, présente de nombreux bénéfices sur la santé, en particulier dans le cadre de la prévention de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer, du diabète ou de certains cancers (pancréas). Boire quotidiennement du café semble également réduire les risques de maladies chroniques du foie (9). Toutefois, sa consommation mérite d’être modérée (environ 2 cafés par jour, d’origine biologique et avant 17h, traditionnel et non au percolateur favorisant le passage d’Aluminium) compte tenu des effets de la caféine sur le système nerveux.

Le jus de pamplemousse inhibe quant à lui l’activité des enzymes du complexe cytochrome P450 3A4 (ou CYP3A4) de la première phase du fait de la présence d’un composé spécifique, la naragénine. Le jus est donc à éviter en cas de surcharge hépatique ou chez les personnes sous traitement médicamenteux (statines, benzodiazépines, ciclosporine et cisapride notamment). A titre d’exemple, un seul verre de jus de pamplemousse peut modifier durant 72 heures la pharmacocinétique d’un médicament. Le Millepertuis traditionnellement utilisé dans  les compléments alimentaires pour le traitement des syndromes dépressifs ou des troubles du sommeil, majore lui l’activité des cytochromes P450, de même que le tabac, l’alcool et certains médicaments (anti-infectieux, anti-épileptiques).

Bien entendu, l’hydratation est un facteur essentiel pour assurer une détoxication hépatique efficace. Il est d’ailleurs bien connu que les lendemains de soirées bien arrosées sont particulièrement difficiles pour les personnes qui n’ont pas pris la peine de s’hydrater suffisamment (avec de l’eau !) pour compenser l’effet déshydratant de l’alcool. Boire au minimum 1,5 à 2 L d’eau par jour est donc essentiel.

 

L’effet délétère de l’alcool sur le foie n’est par ailleurs plus à démontrer. Mais qu’en est-il du vin ? Riche en resvératrol, un antioxydant particulièrement puissant pour protéger des maladies cardio-vasculaires et dégénératives, du cancer et du diabète, il expliquerait en partie le French Paradox. Toutefois, le vin peut également contenir de nombreux pesticides et de fortes quantités de sulfites, en particulier les vins blancs moelleux, majorant ainsi la surcharge en xénobiotiques du foie et réduisant la dégradation de l’alcool.  Attention donc à la qualité et à l’origine du vin. Les vins d’origine biologique sont à privilégier, pour votre foie autant que pour les viticulteurs, parole d’amateur !

Privilégier une chaleur douce pour la cuisson (vapeur) afin de limiter la production de composés toxiques (corps de Maillard, amines hétérocycliques produites lors des grillades notamment).

Quel est l’intérêt d’une complémentation et de la phytothérapie ?

De nombreux actifs végétaux peuvent être intéressants pour soutenir les fonctions hépatiques, voire stimuler la détoxication. Toutefois, plusieurs types d’actions peuvent être distinguées.

Certains extraits végétaux sont utilisés pour stimuler la sécrétion de bile (action cholérétique) ou son évacuation vers l’intestin (action cholagogue), afin de  « drainer » le foie en cas de surcharge ou de foie paresseux :

  • L’artichaut est riche en un composé amer, la cynaropicrine, que l’on trouve dans les feuilles, mais également en acides phénols comme la cynarine ou l’acide caféique. Les feuilles d’artichaut ont quant à elle la réputation de faciliter la digestion. La teneur de l’artichaut en acides phénols lui permet de protéger les hépatocytes contre le stress oxydant. Chez la femme allaitante la consommation d’artichaut est déconseillée, celui-ci pouvant inhiber le processus de lactation.
  • Le radis noir possède des propriétés similaires à celles de l’artichaut ainsi qu’une action cholagogue (il facilite l’évacuation de la bile vers l’intestin), de même que le romarin (10). Le radis noir contient des flavanoïdes et raphanol, ainsi que des glucosinolates pouvant se transformer en principes actifs, comme le sulforaphane, induisant lui-même les enzymes de détoxication de la phase II. Les cytochromes de la phase I sont inhibés par d’autres enzymes. Sa consommation permet donc d’optimiser les fonctions de détoxication du foie.
  • Le romarin contient, comme l’artichaut, des acides phénols (acides rosmarinique et caféique), des flavonoïdes, des dérivés terpéniques, quinones diterpéniques et essences aromatiques. Il peut être apporté sous forme d’infusion de feuilles.

 Les complexes micronutritionnels sont eux destinés à soutenir les fonctions de détoxication du foie à travers les enzymes de phase I et II.

 

D’autres actifs sont utilisés pour leurs qualités protectrices :

  • Le curcuma possède des propriétés hépato-protectrices. Son association à la pipérine, extraite du poivre, permet par ailleurs d’améliorer sa biodisponibilité (11). Riche en curcuminoïdes, le curcuma possède également des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires : il représente de ce fait un formidable allier pour votre santé
  • Le chardon-marie, riche en silymarine et silybine, est également régulièrement utilisé pour les mêmes qualités. Grâce à ces propriétés, il peut être utile en complément d’un traitement médicamenteux pour une hépatite, mais également en protection du foie contre une chimiothérapie.
  • Le sulforaphane est le principe actif du brocoli dont nous avons parlé précédemment. Certains compléments alimentaires proposent des extraits standardisés et sont souvent associés aux vitamines, minéraux et antioxydants évoqués au cours de cet article. Le glutathion (stocké dans le foie) et l’acide alpha-lipoïque (intervenant dans le recyclage du glutathion) sont des antioxydants naturellement produits par l’organisme et parfois proposés sous forme de complémentation en cas d’atteinte hépatique ou de déficits.
  • L’apport de Taurine peut également être intéressant en cas de besoin accru de soutien des fonctions hépatiques.
  • En cas de sollicitation importante du foie, les besoins en vitamine B3 sont majorés. L’organisme peut en effet fabriquer partiellement cette vitamine en utilisant un acide aminé particulier, le Tryptophane, dont on a déjà évoqué l’intérêt dans la production d’un neuromédiateur, la sérotonine. Dans le cadre d’un programme micronutritionnel, il s’agit d’un point à considérer en cas de troubles de l’humeur notamment (voir cet article).
  • Enfin, le Desmodium (Desmodium adscendens) est une plante d’origine Africaine, particulièrement intéressante en cas d’atteinte des cellules du foie (les hépatocytes) et dont l’importation en France est attribuée au Dr Pierre Tubéry dans les années 1970. A la différence des autres actifs mentionnés précédemment, ce végétal possède la propriété d’intervenir sur la régénération des hépatocytes : il est donc notamment conseillé en cas de cirrhose, d’hépatites ou suite à une chimiothérapie.
  • L’ail des ours, la Coriandre et la Chlorella sont quant à eux davantage utilisés pour favoriser l’élimination des métaux lourds.

Que de solutions pour un seul besoin ! Effectivement, à l’image du travail de votre foie et du nombre de mécanismes impliqués, les actions possibles sont multiples. Mais il existe un besoin essentiel et commun à toutes ces situations : la nécessité de bénéficier d’enzymes fonctionnelles, donc d’une alimentation riche en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés soufrés) et d’une bonne hydratation. Ainsi, le foie assurera ses fonctions efficacement. En fonction des situations, le choix peut alors se porter vers une restauration du statut en micronutriments en priorité, associée à des végétaux à l’action détoxifiante (artichaut par exemple pour les toxines et chlorella pour les métaux lourds) ou soutenant la régénération des hépatocytes (le desmodium) si ces derniers ont été atteints par un traitement médicamenteux ou une hépatite.

Avoir recours à un jeûne ou à une monodiète (de raisin ou de tout autre aliment rendu vertueux par les médias) permet en toute logique d’alléger le travail du foie, la quantité de nutriments et de xénobiotiques étant ainsi considérablement réduite. L’organisme pourra alors naturellement consacrer son énergie à éliminer l’excès de toxiques accumulés antérieurement et à son fonctionnement général. Ces phases de restrictions alimentaires doivent toutefois demeurer ponctuelles : de tels choix doivent en effet s’envisager sur le court terme au risque de générer des déficits nutritionnels, donc une moindre efficacité des réactions enzymatiques et une difficulté à la réintroduction d’une alimentation plus conventionnelle. Jeûner un jour par mois, voire plus fréquemment pour certains, n’entravera pas le statut en micronutriments. Pour autant une telle démarche ne s’avère pas indispensable pour permettre au foie d’assurer ses fonctions.

Et le foie du sportif ? (12)

Bien souvent délaissé au profit des muscles… Le foie est pourtant un organe essentiel en matière de pratique sportive. Il est notamment en charge de stocker, sous forme de glycogène hépatique, le glucose distribué dans le sang entre les repas. Son métabolisme est en étroite relation avec celui de son acolyte, le glycogène musculaire : il est donc impliqué dans la gestion de la performance, notamment à travers les métabolismes de la glycogénolyse, de la néoglucogénèse et du cycle de Cori. Par ailleurs, l’activité physique est responsable d’une production accrue de déchets que le foie va devoir éliminer, d’autant plus que contrairement à d’autres organes, l’entraînement en endurance ne semble pas associé à une adaptation du foie, hormis une légère augmentation de sa taille. Cet organe, bien que fortement irrigué (de l’ordre de 1,5 à 1,8 L par minute au repos) est relativement « bien » protégé au cours de l’effort, malgré une légère diminution du volume sanguin hépatique (de l’ordre de 15%, variable en fonction de l’activité physique). Les pathologies hépatiques liées à la pratique sportive sont avant tout d’origine traumatique (en cyclisme notamment), virale (en cas de ravitaillement douteux) ou secondaires au coup de chaleur à l’effort. Toutefois la prise de médicaments, de compléments alimentaires dont la traçabilité n’est pas garantie, ou de produits dopants augmente de manière significative les risques de toxicité hépatique, au delà de tout débat éthique. Certains écrits mentionnent une légère baisse des taux de glutathion après l’exercice qui, associée aux pertes accrues en oligo-éléments et à la consommation importante d’oxygène, expose le sportif à des risques majorés de stress oxydatif.

En conclusion, faut-il systématiquement réaliser une cure de détoxication ?

Au regard de l’environnement dans lequel nous évoluons et du nombre de xénobiotiques auxquels nous sommes quotidiennement confrontés, oui, j’aurais tendance à conseiller de soutenir la détoxication par une cure de micronutriments et d’extraits végétaux au moins une fois par an. Elle n’est pour autant pas indispensable pour tous et dépend, d’une part de notre phénotype (ou prédisposition génétique) et d’autre part du niveau d’exposition aux toxiques. Si vous êtes sujet(te) aux troubles fonctionnels évoqués précédemment, une telle cure peut s’avérer nécessaire. Et bien entendu, elle ne trouve à mon sens sa pleine légitimité qu’intégrée à une démarche globale de prise en charge de la qualité de l’alimentation et de l’hygiène de vie générale.

Anthony Berthou

Références :

http://www.sante-et-nutrition.com/nutrition-et-detoxication/

  1. Gramlich T, Kleiner DE, McCullough AJ, Matteoni CA, Boparai N, Younossi ZM. Pathologic features associated with fibrosis in nonalcoholic fatty liver disease. Hum Pathol. 2004 Feb;35(2):196-9.
  2. Ludwig DS. Examining the health effects of fructose. JAMA. 2013 Jul 3;310(1):33-4.
  3. Scribner KB, Pawlak DB, Ludwig DS. Hepatic steatosis and increased adiposity in mice consuming rapidly vs. slowly absorbed carbohydrate. Obesity (Silver Spring). 2007 Sep;15(9):2190-9.
  4. Kavanagh K, Wylie AT, Tucker KL, Hamp TJ, Gharaibeh RZ, Fodor AA, Cullen JM. Dietary fructose induces endotoxemia and hepatic injury in calorically controlled primates. Am J Clin Nutr. 2013 Aug;98(2):349-57.
  5. Livesey G, Taylor R. Fructose consumption and consequences for glycation, plasma triacylglycerol, and body weight: meta-analyses and meta-regression models of intervention studies. Am J Clin Nutr. 2008 Nov;88(5):1419-37.
  6. Browning JD, Baker JA, Rogers T, Davis J, Satapati S, Burgess SC. Short-term weight loss and hepatic triglyceride reduction: evidence of a metabolic advantage with dietary carbohydrate restriction. Am J Clin Nutr. 2011 May;93(5):1048-52.
  7. Kall MA, Vang O, Clausen J. Effects of dietary broccoli on human drug metabolizing activity. Cancer Letters. 1997 Mar 19 ; 114 (1-2) : 169-70.
  8. Dosz EB, Jeffery EH. Modifying the processing and handling of frozen broccoli for increased sulforaphane formation. J Food Sci. 2013 Sep;78(9):H1459-63.
  9. Molloy JW, Calcagno CJ, Williams CD, Jones FJ, Torres DM, Harrison SA. Association of coffee and caffeine consumption with fatty liver disease, nonalcoholic steatohepatitis, and degree of hepatic fibrosis. Hepatology. 2012 Feb;55(2):429-36.
  10. Inatania R, Nakatani N, Fuwaa H. Antioxidative effect of the constituents of rosemary (Rosmarinus officinalis L.) and their derivatives. Agric. Biol. Chem. 1983 ; 47 : 51-8.
  11. Chuang SE, Kuo ML, Hsu CH, Chen CR, Lin JK, Lai GM, Hsieh CY, Cheng AL. Curcumin-containing diet inhibits diethylnitrosamine-induced murine hepatocarcinogenesis. Carcinogenesis. 2000 Feb;21(2):331-5.
  12. Moses F. The effect of exercise on the gastrointestinal tract. Sport Med. 1990;9(3):156-72.
17 mars 2016

En 1950 les États-Unis ont proclamé qu’afin d’être plus saines les huiles devaient être hydrogénées !

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Avant la 2ème guerre mondiale, la noix de coco était employée pour aider en cas de grippes, de maux d’oreille ou de dents, les infections de la peau, pour la malnutrition, la constipation ou encore pour la toux !

Tout a changé après la guerre lorsque les États-Unis ont proclamé qu’afin d’être plus saines les graisses devaient être hydrogénées !

Dans les années 50, la seule chose que les scientifiques savaient mesurer dans le sang était le cholestérol. En effectuant des analyses des vaisseaux sanguins et des mesures du cholestérol chez des personnes décédées d’accidents cardiaques, ces mêmes scientifiques ont établi le lien direct entre les dépôts présents dans les artères et l’excès de cholestérol (présents dans ces plaques). Or les plaques d’athérome sont une réaction (inflammatoire) de réparation tout à fait normale qui est ou non excès de cholestérol.

Mais le lien entre la présence de ces plaques et l’excès de cholestérol et la fréquence des accidents cardiaques n’a jamais été établi.

C’est ainsi que toute la théorie de la nocivité de l’excès du cholestérol repose sur un postulat erroné.

De ce postulat découlent toutes les mauvaises et les fausses mises en garde données au sujet de la consommation de peur, de lait, de viande rouge, d’œuf ou encore d’huile de palme ou de coco.

Tout était faux dans cette théorie, mais cela a permis aux industriels de faire d’énormes profits en procédant au raffinage des huiles végétales.

Dans notre mode de vie occidental, on a oublié les bienfaits des produits naturels et traditionnels. La nourriture industrielle produite à la chaîne regorge de graisses hydrogénées sans que jamais personne ne fasse le lien entre ce type de nourriture et l’énorme développement des pathologies lourdes comme le diabète, le cancer, les atteintes cardiaques ou encore le diabète.

Depuis 50 ans, les industriels et les publicitaires recommandent de consommer des huiles saines afin de conserver la santé. Par cela, ils sous-entendent de la consommation de graisses hydrogénées qui va de pair avec la consommation des produits industriels totalement transformés.

Les produits naturels autrefois mis à table arrivaient directement de la ferme ou des exploitations proches et locales, ce qui n’est plus du tout le cas actuellement plus que la plupart des plats que nous consommons ont subi toute une série de transformations et de dénaturations. Entre le raffinage, l’hydrogénation et l’ajout d’additifs chimiques, il ne reste pas grand-chose de naturel dans nos assiettes.

Aux États-Unis, 4 sources d’acides gras étaient principalement recommandées. Avec le recul, l’on se rend compte que ce sont les 4 sources d’acides gras les plus délétères et qu’il faut absolument éviter.

 

Quelles sont-elles ?

1 – L’huile de canola (colza transformé)

Il n’existe rien de tellement modifié dans la nature au point que les insectes et les animaux l’évitent d’instinct dans la nature.

Même si les cultures indiennes et asiatiques utilisent traditionnellement l’huile de colza, cela n’a jamais été dans des quantités aussi importantes que celles employées par les Américains.

Cette plante dérivée de la famille des moutardes contient des composants dérivés du cyanure dans une proportion telle que les insectes et les animaux sauvages l’évitent dans la nature.

Le processus de raffinage et de désodorisation expose l’huile extraite des graines de colza à une surchauffe telle que plus aucun oméga-3 ne présente des vertus nutritionnelles.

Sans compter que ces cultures sont actuellement essentiellement constituées de graines OGM dont on sait qu’ils engendrent des désordres musculaires, des problèmes rénaux et cardiaques, en plus des troubles endocriniens liés aux surrénales et à la thyroïde.

Vous avez intérêt à lire les étiquettes des aliments que vous achetez, car il y en a partout !

2 – L’huile de coton, un cocktail industriel de graisses saturées et de pesticides

Des milliers de produits alimentaires issus de la grande industrie en contiennent, des nourritures en boîte de conserve aux produits préparés et préemballés, en passant par les boissons énergisantes ou destinées aux sportifs.

Pourtant au départ, le coton n’est pas un produit destiné à être comestible. De ce fait, les cultures cotonnières sont abondamment pulvérisées avec des poisons dangereux tels que le triéthylène, du cyanure, du dicofol ou autres produits destinés à tuer les insectes et la vermine.

On sait très bien que ces produits pénètrent au cœur même des plantes en y laissant des traces extrêmement toxiques.

Si le coton peut être utilisé pour fabriquer pantalons et chemises, il est vivement déconseillé de consommer son huile, car comme le colza, la plupart de ces cultures sont génétiquement modifiées, ce qui altère profondément les qualités nutritionnelles de la plante pour autant qu’elle en possède au départ. Ce qui n’est pas le cas…

Cette huile est d’autant nous plus nocive qu’elle contient énormément d’acides gras de type oméga-6 de structures semblables à ceux des arachides. Ces cacahouètes sont bien reconnues comme étant extrêmement allergisantes.

Les réactions allergiques provoquées peuvent être mortelles, ce qui ne semble pas inquiéter la FDA qui n’exige aucune allégation de mise en garde.

3 – L’huile de carthame, dont les études prouvent que les taux d’oméga-6 qu’elle contient sont vraiment très toxiques et favorables aux pathologies cardiaques.

Il semble que ce ne soit pas uniquement le fait qu’une huile soit saturée ou pas qui provoque des excès de cholestérol. Si c’était le cas, alors l’huile de carthame serait parfaite.

Ce que l’on sait actuellement, c’est que c’est surtout le rapport entre la quantité d’oméga-6 et d’oméga-3 qui importe dans ce type de problèmes.

Les chercheurs ont maintenant l’épreuve qu’un taux élevé d’oméga-6 est excessivement toxique. Et comme par hasard, ce sont précisément ces acides gras qui abondent dans la nourriture des Américains moyens.

Dans des groupes de populations étudiées, les personnes qui ont remplacé les graisses animales saturées par de l’huile végétale de carthame excessivement riche en oméga-6, leurs taux de cholestérol ont nettement diminué, mais la mortalité par accident cardio-vasculaire et par problèmes coronaires a véritablement augmenté.

Ces résultats ont incité les chercheurs à revoir leur théorie qui reliait risques élevés de maladies cardiaques et taux de cholestérol bas.

4 – L’huile de soja qui est dans la plupart des cas extraite de soja transgénique constitue à elle seule un véritable perturbateur endocrinien.

Il n’est pas si loin le temps où même les professionnels de santé recommandaient l’absorption de soja sous prétexte que les populations asiatiques qui en consommaient régulièrement échappaient au cancer et aux maladies de civilisation.

Voilà un autre mythe de la nutrition qu’il faut absolument abandonner. Car s’il est vrai que les Asiatiques en consomment, comme le colza c’est dans des quantités moindres et sous des formes principalement fermentées.

93 % du soja américain est issu de cultures transgéniques et consommer autrement que fermenté.

On sait que le soja contient des phyto-œstrogènes qui sont actuellement reconnus comme de véritable perturbateur endocrinien. Les perturbations endocrines sont renforcées par les énormes quantités de pesticides que véhiculent les graines de soja, pesticides qui sont eux aussi reconnus comme perturbateurs endocriniens.

L’huile de soja qui finit en bouteille dans les rayonnages des grandes surfaces est fortement traitée et hydrogénée. Même l’huile de soja dite « biologique » ou « organique » ne présente aucune garantie d’être totalement dépourvue d’OGM. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux l’éviter totalement.

Ces quelques révélations vous renforceront certainement dans l’idée que l’on vous a menti et qu’actuellement nous sommes tous manipulés et désinformés par les publicitaires et par le lobby de l’agroalimentaire qui influence les médias de masse.

Il est grand temps de retrouver une autonomie d’information, de pensée et d’alimentation.

Sources de cet article :

http://www.thealternativedaily.com/alerts/coconutoilsecret/clickspecial.php

http://www.santenutrition.net/petite-histoire-des-huiles-hydrogenees/

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29 décembre 2015

Comment nettoyer votre foie avec des raisins secs

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Pour que le foie réalise ses fonctions de purification à la perfection, il est conseillé de le purifier et de le nettoyer également par le biais d’une cure de désintoxication de cet organe à base de raisins secs uniquement. Lorsqu’on a un foie gras, il est très exposé à plusieurs maladies mortelles telles que la cirrhose de foie et les hépatites A, B et C.

Afin d’empêcher le dépôt de graisses et l’accumulation des lipides dans le corps, le foie doit être nettoyé avec un traitement naturel qui devra renforcer ses fonctions et booster son efficacité. Voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour cette cure de désintoxication de votre foie : Ingrédients :

- 250 grammes de raisins secs. 

- Un demi-litre d’eau. 

- Le mode préparatoire est à la fois simple et rapide : 

- On commence par la sélection des meilleurs raisins secs. 

- Il est fortement recommandé de sélectionner les raisins qui brillent le moins car ce seront les plus bénéfiques pour votre nettoyage du foie. 

- Il faut bien laver les 250 grammes de raisins secs et les mettre à l’écart en attendant la suite. 

- Mettez le demi-litre d’eau sous un feu doux et y mettre les raisins secs durant 10 minutes. 

- Il faut ensuite laisser la solution refroidir durant 24 heures. 

- Lorsque vous vous réveillerez le lendemain matin, buvez un verre de l’eau de raisins secs en y enlevant tous les raisins qui s’y trouvaient. 

Ce traitement naturel est miraculeux pour maintenir une bonne santé de votre foie et un renforcement optimal de toutes les fonctions hépatiques du nettoyage et de la purification de l’organisme tout entier. 

 

 

Source : astucesnaturelles.net

5 novembre 2015

Voici 5 infusions pour nettoyer les reins, poumons, côlon, foie et la lymphe

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Les infusions que vous allez découvrir vous aideront à nettoyer votre corps et à stimuler vos organes pour vous débarrasser de diverses toxines, comme les polluants, la graisse qui s’accumule dans les tissus, les minéraux en excès et les métaux lourds.

Le foie contribue à l’élimination des déchets toxiques et métaboliques, le côlon est une partie du système digestif qui élimine les toxines et les reins pompent régulièrement de l’urine pour éliminer les déchets métaboliques.

Voici 5 infusions pour nettoyer les poumons, reins, côlon, foie et la lymphe

Infusion pour nettoyer les reins (1 litre)

Cette infusion nettoie les reins, nourrit les voies urinaires et stimule la circulation de la lymphe ce qui aide à prévenir les infections. N’utilisez pas cette infusion si vous êtes enceinte ou allaitante.

2 cuillères à soupe de feuilles séchées de pissenlit (ou 4 càs de feuilles fraîches de pissenlit )

1 cuillère à soupe de persil séché (ou 2 càs de persil frais)

1 cuillère à café de fleurs séchées de trèfle rouge

Du miel

Mélangez ces plantes dans un bocal en verre de 1 litre. Remplissez le bocal d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 minutes. L’infusion sera amère, donc ajoutez du miel. Buvez 2 à 3 tasses chaudes par jour.

Infusion pour nettoyer les poumons (3 tasses)

Cette tisane est efficace pour soulager la congestion des voies respiratoires, les rhumes et les bronchites. Elle apaise les bronches irritées et élimine l’excès de mucus dans les poumons.

1 cuillère à soupe de fleurs de molène
1 cuillère à soupe de menthe poivrée
1 cuillère à soupe de racine de réglisse (facultatif)

Dans trois tasses d’eau laissez mijoter la racine de réglisse pendant environ 10 minutes. Ajoutez la menthe poivrée et la molène et laissez mijoter 10 minutes de plus.

Infusion pour nettoyer le côlon (1 litre)

Cette infusion contient des plantes qui sont légèrement laxatives et amères afin de stimuler le système digestif.

2 parts de feuilles fraîches de pissenlit
2 parts de feuilles fraîches d’ortie
2,5 cm de gingembre frais, haché
1 part de racine de rumex (yellow dock), coupée en morceaux de 2 cm
1 cuillère à soupe de racine de réglisse, émincée
1 litre d’eau bouillante
Du miel

Hachez les plantes fraîches. Ajoutez la racine de rumex, la racine de réglisse et le gingembre. Versez l’eau bouillante, couvrez la casserole et laissez infuser pendant 15-20 minutes. La boisson a un gout amèr, donc ajoutez du miel et buvez 3 à 5 tasses chaudes par jour de cette infusion pendant un maximum de trois jours.

Infusion pour nettoyer le foie (3 tasses)

Les graines de chardon-Marie sont considérées comme un nettoyant puissant du foie. Elles contiennent des composés phytochimiques qui stimulent la sécrétion de bile provenant du foie et de la vésicule biliaire.

1 càs de graines de chardon-Marie

Écrasez les graines de chardon-Marie en une poudre fine avec un mortier et un pilon. Versez de l’eau bouillante sur les graines broyées et laissez infuser pendant 20 minutes. Filtrez le mélange avec une passoire et jetez les graines. Buvez une tasse trois fois par jour: deux fois avant le repas et une fois avant d’aller vous coucher.

Infusions pour nettoyer les reins, poumons, côlon, foie et la lymphe :

Infusion pour nettoyer la lymphe (3 tasses)

Le système lymphatique est un réseau de drainage des fluides, d’organes et de vaisseaux qui sont responsables de l’élimination des déchets cellulaires et des agents étrangers tels que bactéries, virus, toxines, etc. La lymphe est le liquide qui circule à travers le système lymphatique. La lymphe se déplace à travers les ganglions lymphatiques où ils sont détruits.

2 parts de calendula
2 parts de gaillet gratteron
1 part de molène

Mélangez les plantes dans un bocal en verre. Remplissez le bocal d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 minutes. Buvez 2 à 3 tasses par jour pendant 2 à 3 semaines.

On peut commencer par exemple avec 1 cuillère à café de racine de rumex, et augmenter la quantité ensuite.

http://www.cdiscount.com/au-quotidien/alimentaire/ecrase-racine-de-reglisse/f-1270134-auc8435100810303.html?idOffre=42653391 vous trouverez toutes ces plantes chez tous les herboristes repertoriée ici entrer le nom de la plante sur le moteur de recherche

Source : sante-nutrition

9 janvier 2015

Klamath ou l'algue bleue a des vertus nutritives et thérapeutiques impressionnantes.

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Comme la spiruline ou la chlorelle, la Klamath est une micro-algue remarquable. La klamath est également vendue comme complément alimentaire en raison de sa richesse en protéines, en vitamines et en minéraux.

Découvrons ses propriétés qui en font un aliment digne de Superman.

La Klamath, (AFA) le super-aliment

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AFA ou Aphanizomenon flos-aquae, plus connue sous le nom de Klamath, est une algue microscopique du lac Klamath, un lac situé en Orégon. La Klamath a des vertus nutritives et thérapeutiques impressionnantes.

Cortes est l’un des premiers à avoir mentionné la klamath dans son journal de bord des conquêtes espagnoles du XVIè siècle.

La Klamath est encore plus riche en vitamines, minéraux et oligoéléments que la spiruline, micro-algue de la famille « bleu vert », considérée comme l’une des plus nourrissantes.

Comme la spiruline ou la chlorelle, la Klamath est une micro-algue bleu vert utilisée depuis « toujours » comme nourriture ou aliment thérapeutique, partout dans le monde: Japon, Mexique ou Afrique sont par exemple des pays où les algues figurent en bonne position dans les menus comme dans la pharmacopée traditionnelle.

  • De nos jours, la Klamath est cultivée dans le lac Klamath, un écosystème très pur et préservé alimenté par le lac Crater : un des lacs aux eaux les plus pures qui soient.
    .
  • La Klamath se reproduit spontanément tous les 4 jours pendant la saison d’été. Pas plus de 50 000 tonnes de klamath sont ainsi récoltées dans le lac, ce qui explique pourquoi la klamath est aussi recherchée. Après avoir été pêchée, la klamath est séchée à froid pour préserver tous ses nutriments.

Qui peut consommer de la Klamath ?

klamath

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La Klamath, une microalgue qui stimule les défenses immunitaires, booste les performances intellectuelles.

Tout le monde peut consommer de la Klamath, en particulier, les personnes souffrant de fatigue chronique, étudiants, sportifs, végétariens carencés, personnes âgées, femmes ménopausées ou enceintes.

Grâce à l’un de ces composants, la phycocyanine, qui explique le la couleur bleue de l’algueLa klamath est préconisée aux personnes souffrant d’arthrose ou de problèmes anti-inflammatoires (1).

 

La Klamath, gisement de vitamines

 

  • La Klamath est à elle seule une « mine » de vitamines et de minéraux : provitamine A, vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C, E, F, J et K sont contenues dans cette micro-algue, de même que du calcium, du magnésium, du phosphore, du potassium et du sodium ! (2)
    .
  • La Klamath est riche en oligoéléments, : chrome, cuivre, fluor, iode, sélénium, zinc, fer,
    .
  • La klamath contient plus de 50% de protéines ainsi que tous les acides aminés (deux semi-essentiels et 6 parmi les non essentiels) et acides gras insaturés

 

Comme la chlorelle, la Klamath contient de la chlorophylle, qui a pour vertu de désintoxiquer l’organisme, de stimuler, la circulation et l’élimination des toxines et des métaux lourds.

 

Elle contient aussi des caroténoïdes, qui comme les antioxydants, luttent contre les radicaux libres responsables du vieillissement, et des omégas 3.

 

Les vertus de la consommation de Klamath

 

De nombreuses études attestent des qualités de la klamath et de ses atouts pour la santé :

 

Avantages et vertus de la Klamath

 

  • la Klamath est riche en molybdène, oligoélément favorisant la fixation du fer,utile en cas d’anémie

 

  • la Klamath est une source de Bore, oligoélément diurétique et efficace contre l’obésité

 

  • la Klamath booste le métabolisme (3)

 

  • la Klamath a des vertus anti-inflammatoires, antioxydants, stimule le système immunitaire et les défenses naturelles,

 

  • la Klamath, comme les algues riches en chlorophylle, est un excellent détoxifiant luttant contre les métaux lourds,
  • Il purifie l'organisme, capte et élimine les métaux lourds et permet une détoxination en profondeur.

    Grâce à ses phytonutriments, il favorise la régénération cellulaire et a un effet régénérateur sur les fonctions nerveuses et intellectuelles. Il améliore l'intuition, la capacité de concentration, la mémoire et l'énergie et la résistance physique et mentale.

    Il diminue les effets du stress, la dépression et a des répercussions positives sur l'humeur et l'anxiété. Il entretien les articulations.

    Il revitalise et stimule les défenses immunitaires, combat l'inflammation.

    Il stimule la digestion et améliore le processus digestif.

    Il aide le corps à combattre la fatigue. Il augmente la vitalité et aide à rester en bonne santé.

    Il amoindrit les allergies dues au pollen.

    Il aide au traitement de l'hypoglycémie et à faire baisser le taux de cholestérol et protège le système cardio-vasculaire.

    Peu calorique, il convient pour les régimes amaigrissants.

    *****

    Posologie

    Vous trouverez de la klamath à acheter sur le Net, dans les magasins d'alimentation naturelle, directement auprès de producteurs ou dans les salons, foires ou fêtes "bio" ou "bien-être".

    L'algue bleu vert du lac Klamath est très vite assimilée par l'organisme. Elle convient aux enfants, aux adolescents, aux adultes, aux sportifs, aux convalescents.

    Selon les fournisseurs, elle peut être utilisée au quotidien comme complément nutritionnel : 1 gramme par jour (4 gélules) en une ou deux prises à prendre de préférence le matin ou le midi avant le repas.

    Elle peut être prise en cure de 3 semaines à 6 mois, pour combattre une fatigue chronique ou lors d'une convalescence, ou lors d'une maladie dégénérative (jusqu'à 5 grammes par jour), ou à la suite d'une opération (jusqu'à 3 g. par jour).

    Vous la trouverez conditionnée en gélules, en poudre, en paillettes ou sous forme liquide. (Prix constaté : 120 gélules de 250 mg. pour 35 euros.)

grâce à sa concentration en PEA (phényléthylamine) qui stimule la production d’endorphines, et à sa concentration en acides gras essentiels, la Klamath a des effets bénéfiques sur le système nerveux, l’énergie mentale, la concentration, et a un effet stimulant qui s’apparente à un léger antidépresseur (4

http://www.consoglobe.com/la-klamath-ou-le-dopage-autorise-cg/2

28 novembre 2014

le traitement naturel le plus puissant du cœur, des artères, de la mémoire*

 le traitement naturel le plus puissant du cœur, des artères, de la mémoire*
Selon des études de l'école médicale de Harvard et de l'université de Tulane, chacun, sur cette planète, à un degré ou à un autre, souffre d'empoisonnement aux métaux lourds. Chaque personne vivant aujourd'hui a environ près de mille fois plus de plomb...
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