L'arche d'alliance le mahdi et la fin des temps
arche de l'Alliance est un coffre aux trésors révélé par notre Seigneur , et qui contient les biens des Prophètes Moïse et Aaron. D'après les savants musulmans, la caractéristique essentielle de cette arche est que depuis 587 avant JC on ignore son emplacement, et d'après l'avis quasi général de ces savants, elle sera retrouvée par le Mahdî, une personne qui fera son apparition à la fin des temps. (Dieu est plus savant).
Et leur prophète leur dit: "Le signe de son investiture sera que le Coffre va vous revenir; objet de quiétude inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et la famille d'Aaron. Les anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants!" (Coran, 2: 248)
L'Arche selon les sources historiques
On peut trouver, dans des sources historiques, de très nombreuses informations sur l'Arche de l'Alliance. On pense qu'elle a été fabriquée sur les pentes du Mont Sinaï, après le départ d'Egypte des enfants d'Israël, et qu'elle contiendrait des tables de pierre de Moïse et d'autres affaires ayant appartenu à Aaron.
Selon les sources historiques, l'Arche de l'Alliance aurait été apportée à Jérusalem lorsque la cité avait été proclamée capitale du Royaume Juif Uni, au temps de David, après l'époque d'Aaron. Elle aurait été placée dans le Temple construit par Salomon, et y serait demeurée jusqu'en 587 avant JC. Cette année-là, Jérusalem fut pris par Nabuchodonosor, roi de Babylone, le monarque qui fit construire les Jardins Suspendus de Babylone. Plus tard, une nouvelle commença à se répandre, selon laquelle l'Arche qui n'avait pas été vue depuis plus de 500 ans n'aurait pas été détruite mais enterrée dans un lieu secret sous le Temple par les Lévites, gardiens de sa sécurité. Après la destruction du Temple par le gouverneur romain Titus, en 70 après JC, on supposa que la chambre secrète aurait été découverte et que l'Arche et d'autres objets du Temple auraient été transportés à Rome.
A la recherche de l'Arche disparue
De 587 avant JC à nos jours, l'Arche est restée introuvable. De plus comme les juifs pensent que l'Arche ne réapparaîtra qu'après la venue du messie, ceux qui ont œuvré des années durant pour la retrouver sont en général des chrétiens et non des juifs. Les premières fouilles pour retrouver l'Arche sur le Mont du Temple ont été conduites par les Templiers au 12ème siècle.
On n'a jamais rien trouvé concernant l'Arche ni à cette époque-là, ni récemment, et le sujet est devenu un véritable centre d'intérêt pour les chercheurs des temps modernes.
L'Arche dans l'Ancien Testament
Notre Seigneur Tout-Puissant qui a créé toute chose avec une science et une sagesse transcendantale, a révélé l'existence de l'Arche dans le Coran et dans l'Ancien Testament. Dans l'Ancien Testament il est dit qu'une des tables de pierre a été donnée à Moïse sur le Mont Sinaï et que ces tables ont été placées dans l'Arche sur le Mont Horeb:
Lorsque l'Eternel eut achevé de parler à Moise sur la montagne de Sinaï, Il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites des doigts de Dieu. (Exode 31: 18)
Il n'y avait dans l'Arche que les deux tables que Moïse y plaça en Horeb, lorsque l'Eternel fit alliance avec les enfants d'Israël, à leur sortie d'Egypte. (2 Chroniques 5: 10)
La Torah mentionne aussi que l'Arche fut emportée plus tard par David et déposée ailleurs par Salomon.
David rassembla encore toute l'élite d'Israël, au nombre de trente mille hommes. Et David avec tout le peuple qui était auprès de lui, se mit en marche depuis Baalé Juda, pour faire monter de là l'Arche de Dieu, devant laquelle est invoqué le nom de l'Eternel des armées qui réside entre les chérubins au-dessus de l'Arche. Ils mirent sur un char neuf l'Arche de Dieu, et l'emportèrent de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza et Achjo, fils d'Abinadab, conduisaient le char neuf. Ils l'emportèrent donc de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza marchait à coté de l'Arche de Dieu, et Achjo allait devant l'Arche. (2 Samuel 6: 1-4)
Les avis concernant le voyage et l'emplacement de l'Arche de l'Alliance
La cité de Jérusalem est réputée pour être la patrie du Temple érigé par Salomon, mais aussi pour l'Arche de l'Alliance. L'opinion la plus largement reconnue est que le trésor sacré fut emporté à Rome lorsque le Temple fut détruit en l'an 70 après JC. Cependant on rencontre un autre avis qui dit que l'Arche qui est introuvable depuis 587 avant JC, aurait été cachée à Jérusalem et qu'elle aurait été enlevée plus loin dans le nord, c'est-à-dire à Tibériade (Tabariya), ou à Antioche (Hatay) ou à la Mecque afin d'éviter sa destruction par les Romains ou les autres peuplades, car Jérusalem était alors considérée comme une ville peu sure. (Dieu Tout-Puissant est plus savant)
L'Arche de l'Alliance dans les hadiths
Comme il a été mentionné dans le Coran, l'Arche de l'Alliance est "un signe" pour les croyants (Coran, 2: 248), et c'est pour cela que des croyants l'ont cherchée pendant des années. Le fait qu'elle soit restée introuvable malgré toute cette recherche poussée peut signifier qu'elle doit être retrouvée à notre époque, alors que se sont manifestés de nombreux signes indiquant la fin des temps. (Dieu Tout-Puissant est plus savant)
La fin des temps est un âge où, à l'approche du Jour Dernier, les valeurs morales coraniques prévaudront dans le monde entier et seront connues de tous. Les injustices, les oppressions, la cruauté, l'immoralité et la décadence, qui auront précédé, seront effacées en cette époque bénie. Toutes les misères seront remplacées par la prospérité, l'abondance, la richesse, la beauté et la paix. Il y aura des progrès énormes en technologie, et ils seront utilisés pour assurer le bien-être et le confort de tous. Par la volonté de Dieu, l'Arche sera le signe de ce nouvel âge et l'annonciatrice des jours heureux pour toute l'humanité.
Dans ses hadiths, le Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui) a fourni des informations considérables sur l'Arche et le personnage spirituel, le Mahdî qui la retrouvera, et a annoncé aux musulmans ces bonnes nouvelles.
D'après les hadiths, l'Arche se situerait près du lac de Tibériade; elle sera retrouvée par le Mahdî vers la fin des temps et sera le symbole de son autorité, comme elle le fut pour la loi de Talut (Saul). Voilà ce que dit un hadith sur ce sujet:
Le Mahdî sortira l'Arche de l'Alliance du Lac de Tibériade. ((Iqd al-Durar fi Akbar al-Imam al-Muntadhar, par Cheikh Jamaluddin Yusuf al-Damishqi, p. 51-a)
D'autres hadiths concernant la fin des temps indiquent des noms différents pour l'emplacement de l'Arche. Ces différents noms de lieux peuvent vouloir dire que le site n'est pas connu avec certitude, et qu'il est peut être protégé spécialement pour la venue du Mahdî. (Dieu Tout-Puissant est plus savant)
On saura qu'il est le Mahdî parce qu'il montrera le chemin vers la chose cachée. Il ramènera l'Arche à la lumière depuis un lieu appelé Antioche. (Suyuti, al-Hawi li'l Fatawa, II, 82)
On saura qu'il est le Mahdî, parce qu'il ira sur l'une des montagnes de Sham. Là il dévoilera les (véritables) livres de la Torah, et les apportera comme des preuves contre les juifs. (Suyuti, al-Hawi li'l Fatawa, II, 81)
Deutéromone 31 : 15-28
« 31:15 Et l'Éternel apparut dans la tente dans une colonne de nuée; et la colonne de nuée s'arrêta à l'entrée de la tente.
31:16 L'Éternel dit à Moïse: Voici, tu vas être couché avec tes pères. Et ce peuple se lèvera, et se prostituera après les dieux étrangers du pays au milieu duquel il entre. Il m'abandonnera, et il violera mon alliance, que j'ai traitée avec lui.
31:17 En ce jour-là, ma colère s'enflammera contre lui. Je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face. Il sera dévoré, il sera la proie d'une multitude de maux et d'afflictions, et alors il dira: N'est-ce point parce que mon Dieu n'est pas au milieu de moi que ces maux m'ont atteint?
31:18 Et moi, je cacherai ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu'il aura fait, en se tournant vers d'autres dieux.
31:19 Maintenant, écrivez ce cantique. Enseigne-le aux enfants d'Israël, mets-le dans leur bouche, et que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d'Israël.
31:20 Car je mènerai ce peuple dans le pays que j'ai juré à ses pères de lui donner, pays où coulent le lait et le miel; il mangera, se rassasiera, s'engraissera; puis il se tournera vers d'autres dieux et les servira, il me méprisera et violera mon alliance;
31:21 quand alors il sera atteint par une multitude de maux et d'afflictions, ce cantique, qui ne sera point oublié et que la postérité aura dans la bouche, déposera comme témoin contre ce peuple. Je connais, en effet, ses dispositions, qui déjà se manifestent aujourd'hui, avant même que je l'aie fait entrer dans le pays que j'ai juré de lui donner.
31:22 En ce jour-là, Moïse écrivit ce cantique, et il l'enseigna aux enfants d'Israël.
31:23 L'Éternel donna ses ordres à Josué, fils de Nun. Il dit: Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui feras entrer les enfants d'Israël dans le pays que j'ai juré de leur donner; et je serai moi-même avec toi.
31:24 Lorsque Moïse eut complètement achevé d'écrire dans un livre les paroles de cette loi,
31:25 il donna cet ordre aux Lévites qui portaient l'arche de l'alliance de l'Éternel:
31:26 Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l'arche de l'alliance de l'Éternel, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi.
31:27 Car je connais ton esprit de rébellion et la raideur de ton cou. Si vous êtes rebelles contre l'Éternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-vous après ma mort!
31:28 Assemblez devant moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers; je dirai ces paroles en leur présence, et je prendrai à témoin contre eux le ciel et la terre. »
Le Mahdi est la personne qui va sortir l'Arche de l'Alliance
A La Recherche De L'Arche D'Alliance [Documentaire Histoire]
HAZRAT MAHDI (AS) SERA MUNI DU BATON DU PROPHETE MOISE (AS) ET DE L'ANNEAU DU PROPHETE SALOMON (AS)
Des inscriptions de sorcellerie kabbalistiques cachées sur des vetements pour femmes
Des vêtements avec des inscriptions de sorcellerie en vente pour les femmes Une rigoureuse vigilance devrait être observée par les femmes musulmanes lorsqu’elles choisissent leur vêtement du dessus (abbaya). Les fabricants de prêt-à-porter n’ont pas hésité à y imprimer des inscriptions kabbalistiques de sorcellerie juive et on peut se laisser facilement abuser. Il s’agit en fait[...]
Beaucoup de femmes musulmanes aiment les abbayas, pour la beauté du vêtement mais aussi pour sa largeur qui respectent leur pudeur et ne laisse pas paraitre leurs courbes.
Il en existe pour tous les goûts, ornés de perles, de strass ou avec des calligraphies en arabe. Cependant, il a été découvert que sur certaines d'entre elles étaient inscrites des écritures de sorcellerie juive.
C'est avec une grande stupeur qu'on peut y lire :
« ne prie pas »
« ne jeûne pas »
« ne te marie pas »
Mais aussi des écritures dont nous ne comprenons pas la signification, cela a été traduit tel quel :
« en mariage de cadavres entre humains »
« sorcellerie de Lawath puissant pour l'honneur »
Certains pensent que ces talismans pourraient empêcher les femmes à accomplir leur prière et même empêcher certaines de se marier.
Interdire les spectacles de Dieudonné ? Au risque de diviser la france en deux .
Valls, qui se prépare à être un ex-futur premier ministre, a choisi pour cette fin d’année un stage d’agent de com’ de Dieudonné. Un super joli coup de pub’, depuis le site du ministère de l’Intérieur, annonçant qu’il va tout faire pour interdire les spectacles, alors qu’objectivement il ne pourra pas faire grand-chose… Sinon, ce serait fait depuis longtemps.
« Les réunions publiques sont libres »
En droit, la base est l’article 1 de la loi du 30 juin 1881 sur la liberté de réunion : « Les réunions publiques sont libres ». Libre, c’est-à-dire sans condition préalable. La loi de 1881 avait imposé un système de déclaration préalable, qui a été abrogé par la loi du 28 mars 1907. Donc, tu veux faire une réunion publique,… et bien tu la fais. Et vive la liberté.
Pas de limites ? Bien sûr que si, on se calme…
L’ordre public
La première est liée à l’ordre public. Mais attention, avec de vrais risques, et en tenant compte des moyens pour faire face, c’est-à-dire des forces de police. C’est le très célèbre arrêt Benjamin, rendu par le Conseil d’Etat le 19 mai 1933 (n° 17413 17520) : « L’autorité publique doit concilier l’exercice de ses pouvoirs de police avec le respect de la liberté de réunion. Par suite, il ne saurait interdire une conférence publique susceptible de provoquer des troubles, alors que le maintien de l’ordre pouvait être assuré par des mesures de police ». La CEDH juge de la même manière : seul un risque réel et prévisible de trouble à l’ordre public peut être pris en compte (CEDH, 2 octobre 2001, Stankov c/ Bulgarie).
Pour un spectacle, même sulfureux, une équipe de police en faction devant la salle suffit à calmer ceux qui voudraient faire irruption. Donc, il est en pratique impossible de justifier l’interdiction du spectacle au motif du trouble à l’ordre public.
La commune d’Orvault, près de Nantes, avait essayé en annulant une autorisation qui avait été donnée à Dieudonné, au motif que le spectacle « était susceptible de donner lieu à des troubles, pouvant en particulier se traduire par des dégradations de la salle communale ». Elle s’était pris un joli râteau devant le Conseil d’Etat : « Ces allégations ne sont étayées par aucun élément, en dehors d’une référence d’ordre général aux polémiques que certaines positions publiques de cet artiste ont pu susciter » (CE, 26 février 2010, n° 336837).
A noter que le Conseil d’État avait annulé la distribution par une officine d’extrême-droite de la « soupe au cochon » (5 janvier 2007, N° 300311), et cette annulation était justifiée. Il ne s’agissait pas d’une réunion, tranquille dans une salle, mais d’une manifestation publique, faite de manière ouvertement discriminatoire et auprès de personnes en situation de précarité, qui n’était accompagné de rien pouvant ressembler à « une idée », et qui pouvait dégénérer. Rien à voir avec la surveillance d’une salle de spectacle, devant un public fidèle.
Oui, mais le contenu ?
La liberté n’est pas la licence, et si au cours de cette réunion, un orateur tient des propos qui tombent sous le coup de la loi, il peut être poursuivi et condamné. Les sanctions pénales ont sévères, car dès qu’il y a la connotation raciste, la loi prévoit des peines d’un an de prison ferme, et au-delà. Donc, laissez le gus s’exprimer, et s’il dérape, étudiez le propos à la loupe, engagez de poursuites, jugez, et sanctionnez,… et si c’est grave, sanctionnez gravement. Tant qu’on en est aux amendes, on est encore au bas de l’échelle. Bref, on condamne les abus avec des preuves et un procès équitable, mais on ne censure pas.
Ici, trois précisions.
D’abord, un artiste, n’est pas irresponsable, mais il n’est pas un groupe politique, et le droit doit lui laisser une marge de manœuvre complémentaire. L’artiste nous montre ce que nous ne voyons pas, et sa liberté de création doit être préservée. On fera ainsi vite la différence entre une photo à caractère pédophile, et une peintre de maitre d’un enfant nu. Il reste forcément une limite, mais très lointaine, car doit être préservée comme un bien précieux la liberté de l’artiste de provoquer. Et pour dire : « ce n’est plus un artiste, mais un militant politique », il faut de arguments sacrément convaincants.
Le même argument se retrouve s’agissant de l’humour. Desproges ou Coluche auraient sinon été des abonnés de la correctionnelle… Pour sa Une sur Taubira, Minute avait bien de la peine à dire que c’était de l’humour (A propos, toujours pas de nouvelle de la plainte, qui était pourtant une cause d’urgence nationale…).
Enfin, il faut toujours garder à l’esprit la distinction entre interdire de parler, et sanctionner les propos après coup. En fait, c’est très simple : il faut combattre les idées nuisibles, mais pour pouvoir les combattre, il faut les laisser s’exprimer. Ce n’est pas une facilité, mais le moyen d’une démarche rigoureuse.
Pour aller plus loin, passer par le droit européen est éclairant.
Que dit la Convention ?
Le texte de référence de la Convention est l’article 11.
« 1. Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
« 2. L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. Le présent article n’interdit pas que des restrictions légitimes soient imposées à l’exercice de ces droits par les membres des forces armées, de la police ou de l’administration de l’Etat ».
La jurisprudence ?
Elle est très solide, et elle va loin pour protéger la liberté.
Malgré son rôle autonome et la spécificité de sa sphère d’application, l’article 11 relatif à la liberté de réunion doit s’envisager aussi à la lumière de l’article 10, relatif à la liberté d’expression. La protection des opinions et de la liberté de les exprimer constitue l’un des objectifs de la liberté de réunion et d’association consacrée par l’article 11 (CEDH, Parti de la liberté et de la démocratie (ÖZDEP) c. Turquie [GC], no 23885/94, § 37).
La liberté de réunion garantie par l’article 11 de la Convention protège aussi les manifestations susceptibles de heurter ou mécontenter des éléments hostiles aux idées ou revendications qu’elles veulent promouvoir (CEDH, Plattform « Ärzte für das Leben » c. Autriche, 21 juin 1988, série A no 139, p. 12, § 32).
L’une des principales caractéristiques de la démocratie réside dans la possibilité qu’elle offre de résoudre par le dialogue et sans recours à la violence les problèmes que rencontre un pays, et cela même quand ils dérangent. La démocratie se nourrit en effet de la liberté d’expression (CEDH, Parti communiste unifié de Turquie et autres c. Turquie, 30 janvier 1998, Recueil 1998-I, p. 17, 20 et 21, §§ 42-43).
Oki ? Allez, on poursuit avec les obligations positives, c’est le devoir de l’Etat de garantir cette liberté.
Dans l’arrêt Informationsverein Lentia et autres c. Autriche (24 novembre 1993, § 38, série A no 276), la Cour a dit que l’exercice réel et effectif de la liberté d’association et de réunion ne se limite pas à un simple devoir de non-ingérence de la part de l’Etat. Une telle conception négative ne cadrerait pas avec le but de l’article 11 ni avec celui de la Convention en général. Il peut ainsi exister des obligations positives inhérentes à un respect effectif de cette liberté. Ces obligations revêtent une importance toute particulière pour les personnes dont les opinions sont impopulaires ou qui appartiennent à des minorités (CEDH, Wilson, National Union of Journalists et autres c. Royaume-Uni, nos 30668/96, 30671/96 et 30678/96, § 41, CEDH 2002-V, et Ouranio Toxo et autres c. Grèce, no 74989/01, § 37, CEDH 2005-X).
La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique, l’une des conditions primordiales de son progrès et de l’épanouissement de chacun. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de « société démocratique » (CEDH, Handyside c. Royaume-Uni, 7 décembre 1976, série A n° 24, p. 23, § 49 ; CEDH, Gerger c. Turquie [GC], n° 24919/94, § 46, 8 juillet 1999).
De même, la liberté de réunion garantie par l’article 11 de la Convention protège aussi les manifestations susceptibles de heurter ou mécontenter des éléments hostiles aux idées ou revendications qu’elles veulent promouvoir (CEDH, Plattform « Ärzte für das Leben » c. Autriche, arrêt du 21 juin 1988, série A no 139, p. 12, § 32).
Les limites : « un besoin social impérieux »
Les limites doivent être « nécessaires dans une société démocratique », ce qui implique la preuve d’un « besoin social impérieux », et donc proportionné au but légitime recherché. Les motifs invoqués par les autorités nationales doivent être « pertinents et suffisants ». (CEDH, Parti communiste unifié de Turquie et autres c. Turquie, arrêt du 30 janvier 1998, Recueil 1998-I, p. 22, § 47).
L’article 10 § 2 de la Convention ne laisse guère de place pour des restrictions à la liberté d’expression dans le domaine du discours politique ou de questions d’intérêt général (CEDH, Wingrove c. Royaume-Uni, 25 novembre 1996, Recueil 1996-V, pp. 1957-1958, § 58).
L’une des principales caractéristiques de la démocratie réside dans la possibilité qu’elle offre de résoudre par le dialogue et sans recours à la violence les problèmes que rencontre un pays, et cela même quand ils dérangent. La démocratie se nourrit en effet de la liberté d’expression. Sous ce rapport, un groupe ne peut se voir inquiété pour le seul fait de vouloir débattre publiquement du sort d’une partie de la population d’un Etat et trouver, dans le respect des règles démocratiques, des solutions qui puissent satisfaire tous les acteurs concernés (CEDH, Parti communiste unifié de Turquie et autres, p. 27, § 57).
La question de savoir s’il y a eu appel à la violence, au soulèvement ou à toute autre forme de rejet des principes démocratiques constitue un élément essentiel à prendre en considération (CEDH, Parti de la liberté et de la démocratie (ÖZDEP), § 40). Là où il y a incitation à l’usage de la violence à l’égard d’un individu, d’un représentant de l’Etat ou d’une partie de la population, les autorités nationales jouissent d’une marge d’appréciation plus large dans leur examen de la nécessité d’une ingérence dans l’exercice de la liberté d’expression (CEDH, Incal c. Turquie, 9 juin 1998, Recueil 1998-IV, p. 1566, § 48 ; CEDH, Sürek c. Turquie (no 1) [GC], n° 26682/95, § 61, CEDH 1999-IV).
Alors, ces limites… Les opinions qui ne plaisent pas ?
La Ville de Lyon s’était amusée à ce petit jeu, et notre brave Gégé s’est fait remonter les bretelles par le Conseil d’État (30 mars 2007, n° 304053). Gégé avait refusé de louer une salle municipale à l’association locale des Témoins de Jéhovah en racontant des salades franc-maçonnes avariées sur la liberté de religion, et il s’était fait rectifier dans le cadre d’une procédure de référé-liberté (Code de Justice Administrative, art. L. 521-2), applicable en cas « d’atteinte grave et manifestement illégale » à une liberté fondamentale. Dans ce cadre, le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures.
L’avocat de France Inter, hier, se plaçait sur le terrain de la dignité… France Inter comme défenseur la dignité, la bonne blague… France Inter, du service public, qui a établi une liste noire de personnes à ne pas inviter. Qu’attendent le ministre de la culture et le CSA pour s’occuper de cette inacceptable censure ? Une petite réaction rendrait ce joli monde un peu plus crédible…
Ce fondement juridique est complètement inadapté. Le principe de dignité de la personne ne résulte d’aucun texte écrit, mais a été « révélé » par le Conseil constitutionnel dans sa décision sur les lois de bioéthiques (CC, n° 94-343/344 DC du 27 juillet 1994). Il a été ensuite repris dans un arrêt du Conseil d’Etat (Commune de Morsang-sur-Orge du 27 octobre 1995, n° 136727), qui a annulé un spectacle de lancer de nain. Mais ces deux décisions sont fragiles et très critiquables, car elles reposent sur conception théocratique de la morale publique, alors que si la CEDH s’approche du concept de dignité, s’est par une analyse exactement opposée qui repose sur le libre-arbitre et le primat du principe d’autonomie (CEDH, KA et AD c. Belgique du 17 février 2005, n° 42758/98).
La Cour de cassation avait jugée légale l’interdiction de l’exposition Our body, présentant des cadavres et organes humains plastinés (Civ. 1°, 16 septembre 2010, n° 09-67.456). Mais elle avait bien pris garde de ne pas se placer sur ce terrain non balisé de la dignité, pour retenir celui, bien légiféré, de la protection du cadavre (article 16-1-1 du code civil), alors qu’il y avait des doutes graves sur l’origine des cadavres, sans doute des prisonniers, n’ayant jamais consenti à devenir, une fois mort, l’objet d’un spectacle.
Dernière possibilité : Le spectacle qui par nature…
Il reste une toute petite porte, celle du spectacle dont le contenu « serait par lui-même contraire à l’ordre public ou se heurterait à des dispositions pénales ». Cette formule est celle du Conseil d’Etat dans son arrêt du 26 février 2010, cité plus haut (n° 336837). On est ici assez proche des analyses de la CEDH qui fixe une limite à la liberté d’expression par le discours de haine: il n’y a plus d’idées, mais juste la haine. Ce fondement juridique est donc sûr, mais il reste hypothétique car il faudrait apporter des preuves convaincantes, et non pas monter un coup médiatique. Chacun a compris que l’étincelle a été le reportage de « complément d’enquête », sur France 2, et les propos sur Patrick Cohen, qui relèvent de la correctionnelle, mais ne justifient pas l’interdiction d’un spectacle.
Dieudonné tient nombre de spectacles, avec un public nombreux, et j’imagine bien nos policiers viennent régulièrement faire un petit tour, voir ce qui s’y raconte. Alors, si vraiment la situation est si grave, où sont les procès ? On en connait un certain nombre mais ce n’est pas une vague, et il n’a jamais été allégué que le spectacle était « par lui-même contraire à l’ordre public ». Et si tel était le cas, pourquoi ne pas avoir agi depuis bien longtemps, alors que la Conseil d’Etat a ouvert cette voie depuis le 26 février 2010 ?
Et puis, il y a ce truc, pénible, d’un ministère de l’Intérieur qui chaque jour empiète sur les prérogatives du ministère de la Justice. Si le spectacle est par lui-même contraire à l’ordre public, car organisé comme une infraction pénale, au nom de quoi ainsi squeezer le Parquet ?
Personnellement je trouve que c'est très dangereux pour la communauté juive qui est opposée a l'interdiction de la quenelle , car ils ne veulent pas etre les otages du sionisme et ne cherche pas une publicité qui fera le jeu des extremismes qui n'attendent que çà ,de plus les français les moins éclairés finiront par comprendre que ce que dénonce dieudonné est bien réel le sionisme et dirige la france ,plus on attaquera dieudonné plus on le fera monter dans l'opinion publique comme le symbole anti sionisme et systeme c quitte ou double ou bien pire......certains médias révèlent que cette affaire serait liée aux enfants roche le juge assassiné un homme les dénonce régulièrement au Théatre de la Main d'Or, théatre que Dieudonné prete gratuitement a Charles Louis Roche, fils de l'ancien Magistrat Roche, ancien membre des illuminatis ayant participé a ces atrocités et qui a été assassiné depuis pour avoir parlé.
Aujourd'hui son fils et sa fille sont partis en croisade contre le cartel Illuminati pédophile constitué de Magistrats Francais, Membres du gouvernement, Médecins, Policiers, Dirigeants de médias, Gendarmes et Financiers.
Contrat Militaire de 12 milliards de Dollars entre le Maroc et les Etats-Unis,Contre qui Mohammed VI s’arme-t-il?
Ce marché intervient dans le sillage d'une campagne d'agression médiatique contre l'Algérie d'une extrême violence et dans la foulée d'une éventuelle reprise des armes par le Front Polisario.
La crise économique qui pousse inexorablement le Royaume entre les griffes du FMI n'a pas fait renoncer le souverain marocain à décider d'ouvrir les cordons de la bourse pour mettre sur la table un joli pactole. «Le Maroc et les Etats-Unis ont conclu récemment un accord d'armement qui s'est soldé par un contrat d'une valeur de 12 milliards de dollars, ce qui représente 5,97% de la valeur du contrat global annoncé par le département de la Défense américain avec la compagnie Raytheon», spécialisée dans les systèmes d'armement et ce, dans le cadre des préparatifs aux manoeuvres navales communes entre les deux pays, qui se tiendront dans les eaux méditerranéennes au cours de l'année prochaine» annonce le quotidien arabophone marocain Al Massa qui tire à quelque 100.000 exemplaires. L'opération aurait été finalisée lors de la visite du secrétaire américain à la Marine, Rays Mabus, qui a effectué une visite de travail au Royaume du 11 au 13 août. Une information qui n'aurait pas nécessité de commentaires si le Maroc, qui traverse une grave crise économique, n'avait pas fait, à de nombreuses reprises, appel aux institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international) pour mener à bien certaines réformes qui de surcroît, doivent s'accompagner de douloureuses répercussions sur la société marocaine.
Il est, par conséquent, tout de même étonnant que le pouvoir marocain qui ne peut se permettre le luxe d'une dépense aussi faramineuse ait décidé d'endetter encore un peu plus le pays (la dette extérieure qui est passée de 189,1 milliards de dirhams -28 milliards de dollars- en 2011 à plus de 212 milliards de DH à la fin de l'année 2012 alors que le chômage touche plus de 10% de la population active). Le Maroc avait déjà dépensé la coquette somme de 3,1 milliards de dollars pour l'achat d'armes en 2011. Il est à noter cependant que ce marché intervient dans le sillage d'une campagne d'agression médiatique contre l'Algérie d'une extrême violence et dans la foulée, d'une éventuelle reprise des armes par le Front Polisario.
Une option qu'il n'a en effet, pas exclu lors de la tenue de son université d'été à Boumerdès (une quarantaine de kilomètres à l'est d'Alger). «Le retour à la lutte armée contre l'occupant marocain est une décision qui relève du Front Polisario qui est seul à le décider en toute souveraineté et au moment opportun», a indiqué la ministre de l'Education et de l'Enseignement, Meriem Essalek Hamada qui a tenu à souligner que «les Sahraouis se considèrent en guerre depuis 1973, successivement contre les occupants espagnol et marocain, jusqu'à l'obtention de leur indépendance par l'exercice de leur droit légitime à l'autodétermination».
Les Marocains ont-ils interprété ces propos comme une déclaration de guerre? Ils ne le diront pas, mais si on se fie à leur position par rapport à la question du Sahara occidental, il y a tout lieu de voir dans ce fabuleux contrat militaire, passé avec les Américains, une opération de politique de défense loin d'avoir des objectifs classiques: sécurisation des frontières, rétablissement de l'ordre public, lutte contre la subversion interne...
Le Maroc aurait-il, dans ce cas, des intentions belliqueuses? Le secrétaire général de l'Istiqlal, deuxième force politique du pays, a publiquement revendiqué des territoires algériens. «La récupération de ces territoires (Tindouf, Béchar, Kenadsa, dixit Hamid Chabat, Ndlr) est une exigence du peuple marocain», avait déclaré Hamid Chabat (voir L'Expression du 29/06/2013). Ce qui ne peut se faire la fleur au fusil.
De là à mettre un tel projet à exécution, il y a certainement un pas que le Maroc ne saurait franchir..
http://www.algerie360.com/algerie/contrat-militaire-de-12-milliards-de-dollars-entre-le-maroc-et-les-etats-uniscontre-qui-mohammed-vi-sarme-t-il/
infos supplementaires sur la normalisation entre l'état hébreux et le maroc.
C’est dans le militaire que cette «normalisation passive» est la plus discrète. Fait rarissime pour un pays arabe, Rabat a opté pour des achats militaires auprès de l’industrie d’armement israélienne. Le sujet est tellement sensible que les deux pays en font un secret d’État.
Selon IsraelValley, le site officiel de la chambre de commerce France Israël, l'entreprise publique Israël Military Industries (IMI) a conclu avec Lockheed Martin un accord très juteux portant sur la fourniture de certains équipements et composants électroniques pour les deux escadrilles d’avions F-16 achetés par le Maroc aux États-Unis.
Le contrat est évalué à plus de 100 millions de dollars et porte sur la fourniture de matériel de navigation, de transmission et des réservoirs de kérosène permettant à ces appareils de se ravitailler en vol. Israël est le 5e exportateur d’armements dans le monde, mais il est très rare qu’il contribue directement à des contrats de vente d’armes à un pays arabe.
L’armée marocaine a déjà été équipée par la technologie et le matériel des équipementiers israéliens, notamment pour des blindés légers de l’armée de terre ou du matériel électronique qui équipe le mur du Sahara, la ligne de défense édifiée par l’armée royale pour empêcher les incursions des séparatistes du Front Polisario. Ces transactions passaient généralement par des intermédiaires en Afrique du Sud du temps d’Hassan II.
Le Centre de coopération internationale dépendant du ministère israélien des Affaires étrangères, le Mashav, est souvent le moyen efficace pour conclure des marchés. Les technologies de télécommunication, en plein boom sur le continent, sont également un marché porteur. La société israélienne Alvarion, leader mondial du Wimax prospecte au Maroc. Mais cette haute technologie se déploie aussi dans le monde secret de la surveillance: experts militaires, spécialistes des écoutes téléphoniques, informaticiens, spécialistes des liaisons satellites se concertent et collaborent en secret.