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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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9 mars 2014

Recycleurs morphogénétiques et fabricants d’âmes

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L’au-delà, l’après mort apparaît à beaucoup, comme un sanctuaire que la science matérialiste ne pourra jamais atteindre ou corrompre. Seuil ultime de régénérescence pour se fondre en Dieu ou dans le cosmos, le processus de la mort est considéré comme une chose sacrée que rien ni personne ne devrait pouvoir altérer ou modifier à des fins peu louables et préjudiciables pour la création. Pourtant l’idée même de vendre son âme au Diable peut être envisager à la lumière d’explications de nature scientifique. Les expériences de Beneveniste nous ont révélé que l’on pouvait induire un effet homéopathique à des milliers de kilomètres de distance via internet. Le signal électromagnétique d’une molécule est enregistré, amplifié, véhiculé et rediffusé sur du matériel biologique qui réagit comme s’il était en présence de la molécule même. On pourrait tout aussi bien faire des expériences de masse avec notre couverture satellitaire en induisant des signaux de substances anticancéreuses, des signaux de substances propices à l’équilibre du métabolisme renforçant l’immunité, la longévité et l’équilibre psychique de toute une population. Malheureusement nos satellites sont aux mains d’autocrates paranoïaques dont les objectifs sont beaucoup moins nobles. Plus élaborée et encore plus étonnante la bio-transmission à UHF du docteur Tsiang Khan Zheng permet une transmission énergétique et informationnelle qui tend à modifier de manière harmonieuse les gènes de plantules ou encore d’animaux (Morphéus N°10 pages 7 et 8). Cette technique prometteuse pour toute maladie génétique est devenue une boite de Pandore aux mains de l’armée qui cherche à créer des maladies nouvelles plutôt qu’à soigner des civils.

 

Le miracle final de la science : Frankenstein

A New Delhi et en Suède, des médecins et scientifiques tentent de perfectionner l’expérimentation de formes de vie artificielles. Créer des cellules artificielles n’est pas nouveau, tout le problème consiste à leur créer une sorte d’âme artificielle. Cette union artificiellement obtenue, permettrait la communication entre cellules artificielles et formerait une plus grande forme de vie, unie comme un véritable organisme vivant. Des créations embryonnaires « d’âme » seraient expérimentées sous forme de flux électromagnétique. Or, une énergie groupée, participant à l’intercommunication de cellules artificielles survivrait un temps à la destruction physique de la forme artificielle de vie. Enregistrer ce flux afin de le réutiliser sur un autre modèle de cellules artificielles, semble donc à la portée de nos éminents scientifiques. Ils affirment dans Indiadaily : « Nous devons vraiment gagner du terrain dans le domaine de la création, de la gestion et de la réutilisation des formes électromagnétiques d’énergie et de la conception du mécanisme hiérarchique recyclable de l’énergie groupée… le miracle final de la science n’est pas trop lointain ». En clair, l’objectif est de créer des âmes électromagnétiques artificielles, enregistrables et recyclables à souhait dans des machines dotées de cellules mi-biologiques mi-artificielles. Le miracle final de la science consiste à réaliser une âme artificielle suffisamment élaborée et hiérarchisée pour créer un homme artificiel et pourquoi pas, pour proposer une âme de rechange en cas de mort subite. Bill Gates est peut-être déjà sur une étude de marché pour vendre des âmes en boîte, intégrées aux nouvelles générations d’ordinateur WIFI ? Allez savoir ?

L’âme gigogne

Selon Boris Iskakov (voir Morphéus N°10) l’homme est entouré d’hologrammes énergétiques et d’ondes absorbées et émises par des centaines de points biologiquement actifs se superposant de façon à former une série d’ondes stationnaires. Le corps est un noyau dense entouré d’hologrammes énergétiques. Le premier hologramme imite les contours du corps et contient, toute l’information de celui-ci. Cette information est accumulée le long de l’enveloppe quantique servant de limite au premier hologramme. Un deuxième hologramme enveloppe le premier, un troisième enveloppe le second et ainsi de suite jusqu’à former un sorte d’âme gigogne. Plus l’on s’éloigne du premier hologramme plus l’information est faible et diffuse. La puissance énergétique de la première enveloppe correspond à quelques fractions d’électron-volt. Cette approche nous amène à penser que l’âme tout ou partie est une substance matérielle. L’enveloppe serait un bioplasma froid qui renferme toute l’information sur le noyau à savoir l’homme physique. Pensées et sentiments seraient matériels et transmis par les impulsions extra-faibles des champs électromagnétiques. Les images visuelles, auditives et autres, existeraient sous forme d’amas de particules élémentaires extrêmement légères. Il en va de même pour toutes les fonctions métaboliques conscientes et inconscientes enregistrées dans les champs quantiques de l’enveloppe holographique. Au moment de la mort, ces champs informationnels et hologrammes gigognes se désintègrent progressivement. Selon Iskakov la période de demi-vie des hologrammes relativement lourds serait de 7 à 9 jours. A l’expiration d’une quarantaine de jours, ils se désagrègent à 99%. Seules des fractions très légères existeraient éternellement : l’âme est immortelle selon la tradition.

Enregistrement du principe directeur

Le clonage de Dolly et d’autres animaux présentés en mondio-vision a soulevé l’indignation. Différents procédés de clonage ont été présentés et nous en sommes restés là, sans trop comprendre ce que représente réellement le clonage. Il ne suffit pas d’avoir du matériel biologique bien agencé pour cloner un mammifère, encore faut-il avoir un principe directeur, un programme morphogénétique qui contient toutes les informations nécessaires à l’accomplissement d’un être biologiquement complexe. En clair, il faut incarner une pseudo-âme dans l’éprouvette pour réussir un clonage. Il a donc été nécessaire d’enregistrer les champs informationnels et hologrammes quantiques d’un animal au moment critique de sa mort. Par quel procédé, nous ne le savons pas. Mais une fois enregistré, ce champ morphogénétique à été transmis à des éprouvettes contenant de potentiels clones. C’est à cette seule condition que des clonages de mammifères ont pu aboutir. Le clonage soulève donc l’indignation à plus d’un titre. D’une part, il engendre une chimère biologique et, d’autre part, il nécessite l’enregistrement ou la création d’une pseudo-âme comme principe directeur. Il recycle des âmes pour créer des monstres à souhait.

Les divertissements protègent l’Armée

Le divertissement cinématographique américain a quelque chose de pervers. Il imprègne les foules d’implants informatifs imaginaires. Quand le film Octobre Rouge est sorti, l’idée était de faire passer pour purement fictif et imaginaire la propulsion MHD. Aujourd’hui des bateaux, sous marins, avions et torpilles MHD existent pourtant. Quand le film « la Guerre des Etoiles » est sorti, personne n’aurait imaginer un président US parlant de guerre des étoiles. C’est pourtant ce que fit Reagan des années plus tard. Ainsi la plupart des divertissements US, rendent non crédibles des réalités en les mettant sur le devant de la scène sous la bannière « irréel ». Ce type de désinformation par surexposition d’informations réelles et imaginaires fonctionne à plein régime avec Hollywood, court-circuitant les esprits critiques et protégeant de fait les réalisations peu avouables de l’armée en général. L’armée associée au secret défense fonctionne en vase clos sans que la société civile ait un quelconque droit de regard. C’est sans tabou, sans éthique, sans contrôle, sans la moindre étincelle d’humanisme que se développent les pires projets militaires. Une partie du personnel militaire pourrait être utilisé comme simple matériel biologique expérimental, nous n’en saurions rien. Quand une institution humaine s’autorise un pourcentage de perte sans avoir à se justifier, le pire est envisageable et nous l’envisageons.

Petits gris et clones

Les assertions fantaisistes présentant des extraterrestres gris dénués d’émotion et pratiquant des manipulations génétiques sont sortis directement de l’esprit de stratèges de l’Armée. Pendant que votre imaginaire tourne en boucle sur de méchants ET, vous n’exigez aucune transparence de la part de votre armée. Vous n’imaginez aucune sorte de révolte passive pour savoir ce qui se passe dans des laboratoires secrets. Vous ne vous posez pas la question de savoir quelle part de vos impôts finance des projets militaires monstrueux. Vous n’avez même pas la lucidité de voir que la raison d’Etat n’a en soi absolument rien de raisonnable. En somme on vous divertit, on vous dissocie, on vous détourne des vraies questions, des vrais enjeux, concernant des réalités inavouables.

Nous pensons que le clonage humain a abouti sous le sceau du Secret Défense dans les laboratoires de l’armée. C’est pour cela que l’armée a dû monter des histoires fantaisistes mais sur un fond de vérité dont elle est témoin dans ses expériences. Les clones sont issus d’un matériel génétique humain, voire exotique, associé à un principe directeur qui peut très bien être enregistré sur des champs de bataille ou dans des hôpitaux militaires au moment critique du décès d’hommes de troupe.

Le principe directeur morphogénétique ainsi recyclé, demeure cependant incomplet par rapport à l’incarnation naturelle. D’une certaine manière, les clones auraient une âme de seconde classe avec une sphère émotionnelle quasi inexistante. Leur patrimoine génétique peut aussi avoir été modifié afin d’obtenir, puissance physico-psychique, obéissance et agressivité, en somme un soldat fait sur mesure par nos structures militaro-industrielles. Des recyclages successifs de l’âme par clonage bloquent la complète régénérescence de cette dernière, mais ils ont l’avantage de maintenir certaines mémoires d’outre-tombe, ce qui engendre des facultés parapsychiques hors normes. Une des particularités obtenues serait une solidité psychique propice au voyage spatial. Par ailleurs, le principe directeur morphogénétique enregistré peut sans doute être répliqué à volonté. Cela nous entraîne de manière prospective vers la possibilité de créer une armée spatiale de clones. Une armée de clones ? Encore un film d’Hollywood ! Non ?

http://www.indiadaily.com/editorial/1666.asp

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26 janvier 2014

L 'enfance de Nicolas Tesla et ses premières découvertes partie 2

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À l'âge de dix ans, j'entrai au lycée, un bâtiment tout neuf et relativement bien équipé. Dans la salle de physique, il y avait plusieurs modèles d'appareils scientifiques classiques, des appareils électriques et mécaniques. Les enseignants nous faisaient de temps en temps des démonstrations et des expériences qui me fascinaient et qui furent un puissant aiguillon pour mes inventions. Par ailleurs, j'adorais les mathématiques et le professeur me félicitait souvent pour mes résultats en calcul mental. Je les devais à mon aptitude à visualiser facilement les nombres et à faire les opérations, non de la manière automatique classique, mais comme si les nombres existaient vraiment. Jusqu'à un certain degré de complexité, il importait peu que j'écrivisse les symboles sur le tableau ou que je les visualisasse mentalement. Néanmoins, mon emploi du temps comprenait plusieurs heures de dessin libre, une discipline qui m'ennuyait et que j'avais du mal à supporter. C'était d'autant plus étonnant que la majeure partie de ma famille excellait dans ce type d'activité. Peut-être mon aversion venait-elle tout simplement du fait que je ne voulais pas me perturber l'esprit. S'il n'y avait pas eu quelques garçons particulièrement stupides qui étaient incapables de quoi que ce soit, j'aurais eu les plus mauvaises notes de la classe. Toutefois, c'était un handicap sérieux car, dans le système éducatif d'alors, le dessin était obligatoire ; mon inaptitude représentait une menace pour toute ma carrière et mon père avait tout le mal du monde à me faire passer d'une classe à l'autre. Lors de ma seconde année de formation dans ce lycée, je devins obsédé par l'idée de produire un mouvement continu en maintenant la pression de l'air. L'incident de la pompe, dont j'ai parlé plus haut, avait enflammé mon imagination d'enfant et j'étais impressionné par les multiples possibilités qu'offrait le vide. Mon désir d'exploiter cette énergie inépuisable grandit avec moi ; j'avançai cependant dans l'obscurité pendant plusieurs années. Finalement, mes efforts prirent forme dans une invention qui allait me permettre de réaliser ce qu'aucun autre mortel n'avait osé faire jusque là. Imaginez un cylindre capable de tourner librement sur deux paliers et partiellement entouré d'une cuve rectangulaire parfaitement ajustée.

Le côté ouvert de la cuve est fermé par une cloison, de manière que le segment cylindrique à l'intérieur de la cuve divise le cylindre en deux compartiments, séparés par des joints coulissants hermétiques. Si un de ces compartiments est scellé et vidé de son air et si l'autre reste ouvert, il en résulte une rotation perpétuelle du cylindre. C'est du moins ce que je pensais. Je me mis à construire un modèle en bois et l'assemblai avec d'infinies précautions ; je branchai la pompe sur un des côtés et je remarquai qu'effectivement le cylindre avait tendance à se mettre à tourner : j'étais fou de joie ! Je voulais arriver à faire des vols mécaniques, malgré un douloureux souvenir d'une chute que j'avais faite en sautant d'un toit avec un parapluie. Je voyageais mentalement tous les jours dans les airs et j'allais dans des régions très éloignées, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour que ces rêves deviennent réalité. Et voilà que j'avais obtenu quelque chose de concret, une machine volante constituée d'un simple arbre rotatif, d'ailes battantes, ... et d'un vide de puissance illimitée ! À partir de ce jour, je fis mes excursions journalières dans les airs, à bord d'un véhicule confortable et luxueux, digne du Roi Salomon. J'ai mis des années pour comprendre que la pression atmosphérique s'exerçait à angle droit sur la surface du cylindre et que le léger effet de rotation que j'avais remarqué était dû à une fuite ! Bien que j'en aie pris conscience étape par étape, j'allais éprouver un choc pénible. Je venais à peine de finir ma formation au lycée, lorsque je fus atteint d'une maladie très grave, ou plutôt de toute une flopée de maladies, et mon état physique devint tellement désespérant que tout le corps médical déclara forfait. À cette époque, j'avais le droit de lire des livres non répertoriés par la Bibliothèque Municipale ; elle me les confiait pour que je classe ces ouvrages, afin de les intégrer dans ses catalogues. Un jour, on me remit quelques volumes d'un genre littéraire tout à fait nouveau qui m'était totalement étranger ; ils furent tellement captivants que j'en oubliais complètement mon état désespéré. C'étaient les premiers ouvrages de Mark Twain, et je crois que je leur dois mon rétablissement miraculeux qui s'ensuivit. Vingt-cinq ans plus tard, je racontai cette expérience à M. Clemens avec lequel je m'étais lié d'amitié, et je fus très surpris de voir ce grand auteur de satires amusantes se mettre à pleurer. Je continuai mes études au lycée supérieur de Carlstadt en Croatie, où habitait une de mes tantes. C'était une femme distinguée, l'épouse d'un Colonel, un vétéran qui avait participé à plusieurs batailles.

Je n'oublierai jamais les trois années que j'ai passées chez eux. La discipline qui y régnait était plus sévère que celle d'une forteresse en état de siège. J'étais nourri comme un canari. Tous les repas étaient d'excellente qualité et délicieux, mais la quantité aurait pu être multipliée par dix. Ma tante découpait le jambon en tranches pas plus épaisses que du papier de soie. Et lorsque le Colonel voulait me servir de manière plus substantielle, elle l'en empêchait en disant d'un ton énervé : "Fais donc attention, Niko est très fragile !" J'avais un appétit d'ogre et je souffrais comme Tantale. Toutefois, je vivais dans une atmosphère de raffinement et de bon goût, ce qui était plutôt exceptionnel vu l'époque et les circonstances. Les terres étaient basses et marécageuses, et je fus victime du paludisme pendant toute la durée de mon séjour, malgré les nombreux médicaments que je prenais. À certaines périodes, le niveau du fleuve montait et déversait toute une armée de rats qui se précipitaient dans les maisons pour tout dévorer, jusqu'aux bottes de piments. Ce fléau fut pour moi un divertissement bienvenu. Je décimai les rats par toutes sortes de moyens, ce qui m'a valu la distinction peu enviable de meilleur chasseur de rats de toute la commune. Finalement, ma formation toucha à sa fin, la misère cessa, et j'obtins mon baccalauréat qui me conduisit à la croisée des chemins. Durant toutes ces années, mes parents n'ont jamais faibli dans leur décision de me voir embrasser une carrière dans le clergé ; cette seule idée me remplissait de terreur. J'étais devenu très intéressé par l'électricité sous l'influence stimulante de mon professeur de physique qui était un vrai génie, et qui nous démontrait les principes avec des dispositifs qu'il avait lui-même inventés. Je me souviens de l'un d'eux : c'était un appareil qui ressemblait à une ampoule susceptible de tourner librement, recouverte d'une feuille d'étain, qui commençait à tourner rapidement quand il le connectait avec une machine statique. Il m'est impossible de vous donner une idée précise de l'intensité de mes émotions lorsque je le vis obtenir ces phénomènes mystérieux. Chaque observation résonnait des milliers de fois dans ma tête. Je voulais en savoir plus sur cette force merveilleuse. Je n'avais qu'une envie, c'était faire moimême des expériences et des recherches, et c'est le coeur gros que je me pliai à l'inévitable. Alors que je me préparais au long voyage du retour à la maison, on me dit que mon père voulait que je participe à une expédition de chasse. Cette demande m'a paru bien étrange, parce que jusque là, mon père s'était toujours violemment opposé à ce type de sport. Mais quelques jours plus tard, j'appris que le choléra faisait rage dans son district, et profitant d'une opportunité, je rentrai à Gospic sans tenir compte du voeu de mes parents. Il est inouï à quel point les gens étaient ignorants des véritables causes de cette terreur qui frappait le pays tous les 15 à 20 ans. Ils pensaient que les agents mortels étaient véhiculés par l'air et ils vaporisaient des parfums irritants dans les pièces et les enfumaient. Pendant ce temps, ils buvaient de l'eau infectée et mouraient en masse.

J'ai attrapé cette maladie le jour même de mon arrivée, et bien qu'ayant surmonté la crise, je dus garder le lit pendant neuf mois durant lesquels je pus à peine bouger. Mon énergie était totalement épuisée, et je me retrouvais, pour la seconde fois, à l'article de la mort. Lors d'une de ces crises, dont tout le monde pensait qu'elle allait m'emporter, mon père fit irruption dans la pièce. Je me souviens encore de son visage blême alors qu'il tentait de me réconforter, mais le ton de sa voix trahissait son manque d'assurance. Je lui dis : "Peut-être que je vais me rétablir si tu me laisses faire mes études d'ingénieur." Il me répondit d'un ton solennel : "Tu iras dans le meilleur institut technologique du monde", et je savais qu'il était sincère. Il venait d'enlever un poids énorme de mes épaules ; toutefois, le soulagement serait arrivé trop tard pour permettre que je me rétablisse, si je n'avais pas déjà suivi une cure fabuleuse d'une décoction amère d'un type particulier de graine. Je me relevai, tel Lazare d'entre les morts, au grand étonnement de tous. Mon père insista pour que je passe une année à faire des exercices physiques au grand air, ce que j'acceptai à contrecoeur. Je passai la plupart de ce temps à me promener en montagne, vêtu d'une tenue de chasse et quelques livres en poche ; ce contact avec la nature me revigora physiquement et mentalement. J'inventai beaucoup de choses et je fis des plans, mais en règle générale, ils étaient loin de la réalité. Mon imagination était assez bonne mais ma connaissance des principes très limitée. Avec l'une de mes inventions, je voulais faire des envois transocéaniques de lettres et de colis à travers un tuyau sous-marin, dans des conteneurs sphériques capables de résister à la pression hydraulique. J'avais soigneusement conçu et dessiné la station de pompage qui devait envoyer l'eau dans le tuyau, et tous les autres détails étaient très bien étudiés. Il n'y eut qu'un détail insignifiant que j'ai traité à la légère. J'avais supposé une vitesse arbitraire de l'eau et, qui plus est, je m'amusais à l'augmenter encore, ce qui me permettait d'arriver à des résultats stupéfiants corroborés par mes calculs sans fautes. Toutefois, mes études ultérieures sur la résistance des tuyaux aux fluides, me décidèrent de laisser à d'autres le soin de perfectionner cette invention. Un autre de mes projets était la construction d'un anneau autour de l'équateur, capable de flotter librement et qui pouvait être arrêté dans son mouvement de rotation par des forces contraires, ce qui permettrait de voyager à raison de 1600 kilomètres par heure, une vitesse impensable en train. Le lecteur doit sourire. Je veux bien admettre que le plan était difficilement réalisable, mais moins que celui de ce professeur new-yorkais qui voulait pomper l'air des régions chaudes vers les régions plus froides, ignorant complètement que le Seigneur avait déjà créé un mécanisme géant dans ce même but. Un autre plan encore, beaucoup plus important et passionnant, était de puiser l'énergie du mouvement rotatif des corps terrestres. J'avais découvert que les objets, à la surface de la Terre, grâce à la rotation journalière du globe, sont emportés par lui alternativement vers et contre la direction du mouvement de translation. Cela entraîne un grand changement dans le moment, qui pourrait être utilisé de la manière la plus simple pour fournir une force motrice dans toute région habitée du globe.

Je ne peux pas trouver les mots pour dire combien j'ai été déçu, lorsque je découvris plus tard que j'étais dans la même situation fâcheuse qu'Archimède qui avait vainement cherché un point fixe dans l'univers. À la fin de mes vacances, je fus envoyé à l'École Polytechnique de Graz, en Styrie, que mon père considérait comme une des plus anciennes et des meilleures institutions. Ce fut un moment très attendu et j'entamai mes études sous de bons auspices, fermement décidé à réussir. Ma formation antérieure était au-dessus de la moyenne grâce à l'enseignement de mon père et à des opportunités qui m'avaient été offertes. J'avais appris un certain nombre de langues et potassé les livres de plusieurs bibliothèques, glanant des informations plus ou moins utiles. C'est alors que, pour la première fois, je pus choisir les disciplines que j'aimais, et le dessin à main levée ne devait plus m'ennuyer. J'avais décidé de faire une surprise à mes parents, et durant la première année, je commençais à étudier régulièrement à trois heures du matin pour finir vers onze heures le soir, les dimanches et les vacances inclus. Comme la plupart de mes camarades étudiants prenaient les choses à la légère, j'ai toujours obtenu facilement les meilleurs résultats. Au cours de cette année, je réussis neuf examens, et mes professeurs estimaient que je méritais plus que les meilleures notes. Armé de mes certificats très flatteurs, je rentrai à la maison pour un bref repos ; je m'attendais à un accueil triomphal et je fus vexé à mort lorsque mon père dévalua ces honneurs que j'avais eu tant de mal à obtenir. Toute mon ambition en fut presque anéantie. Toutefois, quelque temps après sa mort, j'ai été peiné de trouver toute une pile de lettres que mes professeurs lui avaient écrites pour le prévenir que s'il ne me retirait pas de l'Institut, j'allais mourir de surmenage. Je me suis alors consacré entièrement aux études de la physique, de la mécanique et des mathématiques, en passant tout mon temps libre dans les bibliothèques. Finir ce que j'avais commencé tournait à la manie, et m'a souvent créé bien des problèmes. Un jour, j'avais commencé à lire les oeuvres de Voltaire, lorsque j'appris, à ma grande consternation, que ce monstre avait rédigé pas moins de cent gros volumes imprimés en petits caractères, en buvant journellement 72 tasses de café noir. Il fallait que je les lise tous, mais lorsque je reposai le dernier livre, je fus très heureux et me dis : "Plus jamais ça !" Mes performances de la première année m'avaient valu l'estime et l'amitié de plusieurs professeurs. Parmi eux, il y avait le professeur Rogner qui enseignait l'arithmétique et la géométrie, le professeur Poeschl, qui tenait la chaire en physique théorique et expérimentale, et le Docteur Allé qui enseignait le calcul intégral et qui était spécialisé dans les équations différentielles. Ce scientifique fut le conférencier le plus brillant que j'aie jamais entendu. Il s'intéressa particulièrement à mes progrès et resta souvent une heure ou deux avec moi dans la salle de conférences pour me soumettre des problèmes que je résolvais à la perfection. C'est à lui que j'expliquai une de mes inventions de machine volante ; ce n'était pas une invention illusoire, mais basée sur des principes scientifiques intelligents ; elle est devenue réalisable grâce à ma turbine et fera bientôt son entrée dans le monde. Les professeurs Rogner et Poeschl étaient bizarres tous les deux. Le premier avait un tic dans sa façon de s'exprimer, dont les élèves se moquaient bruyamment à chaque fois ; suivait alors un silence long et embarrassant. Prof. Poeschl était un homme méthodique et typiquement allemand. Il avait des mains et des pieds énormes, comme les pattes d'un ours ; néanmoins, il menait ses expériences avec beaucoup d'adresse et une précision d'horloger, sans jamais faire la moindre erreur. C'est au cours de ma deuxième année à l'Institut que nous reçûmes une dynamo Gramme de Paris, qui avait un aimant inducteur laminé en forme de fer à cheval, et une armature entourée de fils avec un commutateur. Elle fut branchée et le Prof. Poeschl nous montra des effets variés du courant. Tandis qu'il faisait les démonstrations, la machine fonctionnant comme un moteur, les balais posèrent problème en lançant des étincelles ; je fis alors remarquer que l'on pouvait faire fonctionner un moteur sans ces dispositifs. Là-dessus, il déclara que j'avais tort, et il nous gratifia d'un cours particulier sur le sujet, à la fin duquel il observa : "M. teslaest peut-être capable de faire de grandes choses, mais il lui est impossible de réussir sur ce point. Cela reviendrait à convertir une force d'attraction constante, comme celle de la gravité, en mouvement de rotation, en d'autres termes en mouvement perpétuel, ce qui est inconcevable."

Toutefois, l'intuition est quelque chose qui transcende la connaissance. Nous possédons sans doute certains nerfs plus fins qui nous permettent de percevoir la vérité lorsque la déduction logique, ou tout autre effort volontaire du cerveau, est infructueuse. J'en fus troublé pendant quelque temps, impressionné par l'autorité du professeur, mais je fus bientôt convaincu que j'avais raison, et je me mis au travail avec toute l'ardeur et la confiance sans bornes de la jeunesse. 4. Un des premiers moteurs à induction polyphasé de tesla, présenté pour la première fois en 1888 devant l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique. Le champ magnétique en rotation obtenu dans ce moteur par des courants alternatifs "déphasés" dans les bobines stationnaires, fait tourner le rotor en induisant des courants secondaires dans le rotor : le champ magnétique secondaire créé par ces courants amène le rotor à rattraper le champ magnétique primaire en rotation ; bien que s'en approchant, il ne le rattrape jamais. Ce moteur est celui des moteurs existants qui a le moins de problèmes : son rotor, dépourvu de collecteurs créateurs d'étincelles, de bagues et autres connexions électriques, est la seule partie du moteur en mouvement, et de ce fait, seuls les roulements du rotor sont susceptibles de s'user. Je commençai à imaginer une machine à courant continu, à visualiser son fonctionnement et je suivis le flux changeant du courant électrique dans l'armature. Ensuite, j'imaginai une machine à courant alternatif (un alternateur) et je suivis son processus de fonctionnement de la même manière. Pour finir, je visualisai des systèmes comprenant des moteurs et des générateurs qui fonctionneraient de différentes manières. Les images que je voyais étaient parfaitement claires et tangibles. Tout le temps que je devais encore passer à Graz fut consacré à des efforts intenses mais stériles dans ce sens, et je commençais à baisser les bras, pensant que le problème était insoluble. En 1880, je me rendis à Prague, en Bohême, pour répondre au voeu de mon père de compléter mon éducation dans cette université. C'est dans cette ville que je fis une avancée certaine : je détachai le commutateur de la machine et étudiai le phénomène sous ce nouvel angle ; toutefois, les résultats n'étaient toujours pas concluants. L'année suivante, ma philosophie de la vie se modifia brusquement. Je réalisai que mes parents faisaient trop de sacrifices pour moi, et je décidai de les décharger de ce fardeau. La vague du téléphone américain venait de déferler en Europe et le système devait être installé à Budapest, en Hongrie. Cela me parut une opportunité idéale, d'autant plus qu'un ami de la famille se trouvait à la tête de l'entreprise. Ce fut alors que je fis ma plus grave dépression nerveuse, dont j'ai déjà parlé plus haut. Ce que j'ai dû endurer durant ma maladie dépasse toute imagination. Ma vue et mon ouïe ont toujours été exceptionnelles. Je pouvais clairement discerner des objets à une distance où les autres ne voyaient rien du tout. Dans mon enfance, j'ai souvent empêché que les maisons de nos voisins prennent feu, en appelant les secours dès que j'entendais les légers craquements et grésillements annonciateurs d'un incendie ; ces signes leur étaient inaudibles et ne perturbaient pas leur sommeil.

En 1899, lorsque, à plus de 40 ans, je menais mes expériences au Colorado, je pouvais entendre très nettement des coups de tonnerre à près de 900 km de là. Mes assistants plus jeunes avaient une ouïe qui ne dépassait guère les 250 km. Mon oreille avait donc une sensibilité treize fois supérieure. Pourtant, à cette époque, j'étais, pour ainsi dire, sourd comme un pot, en comparaison avec l'acuité auditive durant ma dépression nerveuse. À Budapest, je pouvais entendre le tic-tac d'une pendule qui se trouvait trois pièces plus loin. Une mouche venant se poser sur la table dans la pièce créait un bruit sourd dans mon oreille. Une voiture roulant à plusieurs kilomètres de moi faisait trembler tout mon corps. Le sifflement d'une locomotive, passant entre 30 et 50 km plus loin, faisait vibrer le banc ou la chaise sur lequel j'étais assis à un point tel que la douleur devenait insoutenable. Le sol sous mes pieds n'arrêtait pas de trembler. Si je voulais dormir tant soit peu, il fallait que je pose des coussinets en caoutchouc sous les pieds de mon lit. J'avais souvent l'impression que des grondements proches ou lointains devenaient des paroles qui auraient pu m'effrayer si je n'avais pas été en mesure d'en analyser les composants insignifiants. Lorsque j'interceptais périodiquement les rayons du soleil, je ressentais dans ma tête des coups d'une telle violence qu'ils m'étourdissaient. Il me fallait rassembler tout mon courage pour passer sous un pont ou toute autre structure, car j'avais alors l'impression qu'on enfonçait mon crâne. Dans l'obscurité, j'avais la sensibilité d'une chauve-souris, et un fourmillement bien spécifique sur mon front me permettait de détecter la présence d'objets à une distance de plus de 3,5 m. Mon coeur pouvait monter à plus de 260 pulsations par minute, mais le plus difficile à supporter, c'était les tremblements et les contractions nerveuses très douloureuses de tous les tissus de mon corps. Un médecin très réputé qui m'administrait journellement de fortes doses de bromure de potassium, déclara que j'étais atteint d'une maladie unique et incurable. Je regretterai toujours de ne pas avoir été, à cette époque, examiné par des spécialistes en physiologie et en psychologie. Je m'accrochais désespérément à la vie, mais je ne m'attendais pas à guérir. Peut-on imaginer qu'une telle épave physique se transformerait en un homme d'une ténacité et d'une force étonnantes, capable de travailler pendant trente huit ans sans pratiquement s'arrêter un seul jour, et toujours se sentir jeune et fort dans son corps comme dans son esprit ? Tel est mon cas. Un puissant désir de vivre et de continuer de travailler, associé à l'aide d'un ami et athlète dévoué, permirent ce miracle. Ma santé revint et avec elle la force mentale. Lorsque je ré-attaquai le problème, je regrettai presque que la bataille fût sur le point de se terminer. Il me restait tellement d'énergie. Lorsque je m'attelai à la tâche, ce n'était pas avec le type de résolution que les hommes prennent généralement ; pour moi, il s'agissait d'un voeu sacré, c'était une question de vie ou de mort. Si je devais échouer, je savais que je périrais. Maintenant, j'avais l'impression que j'avais gagné la bataille.

La solution se trouvait dans les recoins les plus profonds de mon esprit, mais je ne pouvais pas encore lui permettre de s'exprimer librement. Je me souviendrai toujours de cet après-midi où je me promenai avec un ami dans les jardins publics en récitant de la poésie. À cet âge-là, je connaissais plusieurs livres par coeur et étais capable de les réciter mot pour mot. L'un d'eux était le Faust de Goethe. Le soleil était en train de se coucher quand je me remémorai ce passage grandiose : ''Sie rückt und weicht,der Tag ist überlebt Dort eilt sie hin und fördert neues Leben, Oh, dass kein Flügel mich vom Boden hebt. Ihr nach und immer nach zu streben ! Ein schöner Traum indessen sie entweicht, Ach zu des Geistes Flügeln wird so leicht Kein körperlicher Flügel sich gesellen !'' ''Et le soleil descend dans le jour accompli ; Il fuit pour engendrer mille formes nouvelles. Ah ! pour l'accompagner que n'ai-je donc des ailes Qui m'enlèvent bien loin de ce sol avili ! Beau rêve dont déjà s'éteignent les accords. Pourquoi faut-il que ne réponde À l'aile de l'esprit aucune aile du corps !''* Lorsque je prononçai ces mots évocateurs, une idée me vint comme le flash d'un éclair et la vérité me fut instantanément révélée. Avec un bâton, je dessinai dans le sable les diagrammes que mon compagnon comprit sur-le-champ ; je devais les présenter six ans plus tard à l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique. Les images que je voyais étaient claires et nettes et avaient la solidité du métal et de la pierre, si bien que je lui dis : "Vois ce moteur, et regarde comment je vais l'inverser." Je ne peux pas vous décrire mes émotions. Pygmalion, lorsqu'il vit sa statue se mettre à bouger ne pouvait pas avoir été plus ému que moi. J'aurais donné mille secrets de la nature que j'avais découverts accidentellement pour celui que je venais de lui extorquer contre toute attente, et au péril de ma vie. *Extrait de FAUST de Goethe, Flammarion, Paris, 1984. Traduction de Jean Malaplate 5. Nikola tesla, âgé de 39 ans, à l'apogée de sa renommée. Un jeune marchand très entreprenant avait fondé une caserne de pompiers. On avait acheté une nouvelle voiture de pompiers et des uniformes, et les hommes furent entraînés à des exercices de sauvetage, et à défiler.

La voiture était en fait une pompe à incendie peinte en rouge et noir, que devaient faire marcher 16 hommes. Un après-midi, tout était fin prêt pour l'inauguration officielle, et le camion fut descendu à la rivière. Toute la population était là pour assister à ce grand spectacle. À la fin des discours et des cérémonies, l'ordre fut donné de pomper, mais il ne sortit pas une goutte d'eau du tuyau. Les professeurs et les experts essayèrent vainement de localiser la panne. C'était le fiasco total lorsque j'arrivai sur les lieux. Mes connaissances du mécanisme étaient nulles et je ne savais pratiquement rien en pneumatique, mais j'allai instinctivement inspecter le tuyau d'aspiration de l'eau dans la rivière, et je constatai qu'il était replié. Je m'avançai alors dans l'eau pour le déplier ; l'eau s'engouffra dans le tuyau et beaucoup d'habits du dimanche furent souillés. Lorsqu'Archimède courut tout nu dans la ville de Syracuse en hurlant "Eurêka !", il n'a pas pu faire une plus grosse impression que moi ce jour-là. On me porta sur les épaules et j'étais le héros du jour. Après notre installation dans cette ville, je commençai une formation de quatre ans à ce qu'on appelait l'école élémentaire secondaire, en préparation de mes études au lycée ou RealGymnasium. Durant toute cette période, mes efforts, mes exploits et mes ennuis allaient continuer. Je fus désigné, entre autres, champion national des pièges à corneilles. Ma manière de procéder était extrêmement simple. J'allais dans la forêt, je me cachais dans les fourrés et j'imitais le cri des oiseaux. D'habitude plusieurs me répondaient et un peu plus tard, une corneille descendait dans les buissons à côté de moi. Après quoi, il ne me restait plus qu'à lancer un bout de carton pour déjouer son attention, et de courir l'attraper avant qu'elle ait le temps de se dépatouiller des broussailles. C'est comme cela que j'en attrapais autant que je voulais. Toutefois, un jour, il se passa quelque chose qui me força à les respecter. J'avais attrapé un joli couple d'oiseaux et m'apprêtais à rentrer à la maison avec un ami. Lorsque nous quittâmes la forêt, des milliers de corneilles s'étaient rassemblées et faisaient un boucan effrayant. Elles nous prirent en chasse en quelques minutes et nous fûmes encerclés par les oiseaux. Soudain, je reçus un coup à l'arrière de ma tête qui m'a envoyé par terre. Les oiseaux alors m'attaquèrent de tous côtés ; je fus obligé de lâcher les deux oiseaux, et c'est avec soulagement que je pus rejoindre mon ami qui s'était réfugié dans une grotte. Dans la salle de classe, il y avait quelques modèles mécaniques qui piquèrent ma curiosité et qui sont à l'origine de mon intérêt pour les turbines à eau. J'en construisis toute une série et je m'amusai beaucoup à les faire fonctionner. Je vais vous raconter un incident pour illustrer combien ma vie était extraordinaire. Mon oncle n'avait aucune estime pour ce genre de passetemps et il me réprimandait souvent.

J'avais pris connaissance d'une description fascinante des chutes du Niagara et j'avais imaginé qu'une énorme roue tournait grâce à ces chutes. Je dis à mon oncle qu'un jour, j'irai en Amérique pour réaliser ce rêve. Trente ans plus tard, mon projet sur les chutes du Niagara devint réalité, et je m'émerveillais du mystère insondable de l'esprit humain. J'ai construit toutes sortes d'autres d'appareils et d'engins, mais les meilleurs que j'aie jamais réalisés étaient mes arbalètes. Quand je tirais mes flèches, elles disparaissaient de la vue et, à courte distance, elles pouvaient traverser une planche de pin de 2,5 cm d'épaisseur. Comme je me suis énormément exercé à tendre mes arcs, j'ai fini par avoir de la corne sur mon ventre, qui ressemble à une peau de crocodile, et je me demande souvent si c'est à cause de ces exercices que je suis, encore aujourd'hui, capable de digérer des petits cailloux ! Il faut que je vous dise aussi mes performances avec ma fronde qui m'auraient certainement permis d'obtenir un succès fou à l'Hippodrome. Laissez-moi vous raconter un de mes exploits que j'ai réalisé avec cet ancien dispositif de guerre, qui va mettre à l'épreuve la crédulité des lecteurs. Je jouais avec ma fronde pendant que je marchais avec mon oncle le long de la rivière. Les truites s'amusaient à la nuit tombante et, de temps en temps, il y en avait une qui sautait hors de l'eau ; son corps brillant se reflétait nettement sur un rocher émergé à l'arrière-plan. Évidemment, n'importe quel garçon aurait pu toucher un poisson dans des conditions aussi favorables, mais j'élaborai un plan beaucoup plus difficile ; je décrivis à mon oncle ce que je voulais faire, dans les moindres détails. Je comptais tirer une pierre qui devait toucher le poisson, l'envoyer contre le rocher et le couper en deux. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mon oncle me regarda et cria, en proie à une peur bleue Vade retro Satanas ! Il a fallu que j'attende quelques jours avant qu'il ne m'adressât de nouveau la parole. Je ne parlerai pas des autres exploits, quoique superbes ; j'ai le sentiment, cependant, que je pourrais tranquillement me reposer sur mes lauriers pendant mille ans. Chapitre IV La découverte de la Bobine- et du Transformateur-tesla J'allai me consacrer entièrement, et avec un immense plaisir, à imaginer des moteurs et à développer de nouveaux types. J'étais mentalement dans une félicité que je n'avais jamais connue auparavant. Les idées affluaient de manière ininterrompue, et mon seul problème était de les retenir. Les pièces des appareils que je concevais étaient pour moi parfaitement réelles et tangibles, jusque dans leurs moindres détails et je pouvais même relever leurs tout premiers signes d'usure. J'aimais imaginer les moteurs en fonctionnement perpétuel, car c'était un spectacle plus fascinant. Lorsqu'un penchant naturel se transforme en désir passionné, on avance vers son but chaussé de bottes de sept lieues. J'ai conçu, en l'espace de deux mois, pratiquement tous les types de moteurs et toutes les modifications des systèmes qui portent aujourd'hui mon nom. Les contingences de la vie ordonnèrent que j'arrête temporairement mes activités mentales stressantes, et je me demande si ce ne fut pas, tout compte fait, une providence. Une nouvelle prématurée, concernant l'administration des téléphones, m'a poussé à venir à Budapest et l'ironie du sort a voulu que j'accepte un poste de designer au Bureau Central des Télégraphes du gouvernement hongrois, pour un salaire dont je tairai le montant, car il serait inconvenant de le dévoiler ! Je sus, par bonheur, gagner la confiance de l'inspecteur en chef, qui me demanda d'effectuer les calculs, les plans et les estimations de nouvelles installations, jusqu'à ce que le réseau téléphonique soit opérationnel ; j'allai alors en prendre la direction. Les connaissances et les expériences pratiques que j'acquis durant cette fonction me furent très précieuses et j'eus beaucoup d'opportunités pour exercer mes talents d'inventeur. J'ai procédé à plusieurs améliorations des dispositifs du système central et j'ai mis au point un amplificateur téléphonique qui n'a jamais été déposé aux brevets et qui ne fut jamais décrit publiquement, mais qui aujourd'hui encore, me reviendrait. En reconnaissance de mes bons services, M. Puskas, l'administrateur de l'entreprise, lorsqu'il céda son affaire à Budapest, m'offrit un poste à Paris que j'acceptai avec joie. Je n'oublierai jamais la profonde impression que cette ville magique a gravée dans mon esprit. Après mon arrivée, je passai plusieurs jours à errer dans les rues complètement bouleversé par ce nouveau spectacle. Les tentations étaient nombreuses et irrésistibles et, hélas, toute ma paie fut dépensée sitôt que je l'eus empochée. Lorsque M. Puskas vint prendre de mes nouvelles, je lui décrivis la situation très nettement en disant que "ce sont les 29 derniers jours du mois qui sont les plus difficiles !" Je menai alors une vie très active qui ressemblait à ce qu'on appelle aujourd'hui "la mode Roosevelt". Quel que fût le temps, j'allais tous les matins de mon lieu de résidence, boulevard St Marcel à une piscine en bordure de la Seine ; je plongeais dans l'eau, en faisais vingt-sept fois le tour, puis je marchais pendant une heure jusqu'à Ivry, où se trouvait l'usine de la société. C'est là que je prenais un petit-déjeuner frugal à sept heures et demie puis, j'attendais impatiemment l'heure du déjeuner ; entre temps, je devais casser des cailloux pour le directeur de l'usine, M. Charles Batchellor, qui était aussi un ami intime et l'assistant d'Edison. Par ailleurs, c'est ici que je fus mis en contact avec quelques Américains qui ont failli tomber amoureux de moi, à cause de mon adresse au... billard ! J'ai expliqué mes inventions à ces hommes, et l'un d'eux, M. D. Cunningham, chef du département mécanique, m'a proposé de fonder une société anonyme. Cette proposition me parut des plus bizarres. Je n'avais pas la moindre idée de ce que cela voulait dire, sauf que c'était une manière de régler les choses à l'américaine. Je n'eus toutefois pas y donner suite, car durant les mois qui ont suivi, je fus souvent en déplacement en France comme en Allemagne, afin de réparer les pannes dans les centrales électriques. De retour à Paris, je soumis à l'un des administrateurs de la société, M. Rau, un projet pour perfectionner leurs dynamos qui fut accepté. Mon succès fut total et les directeurs réjouis m'accordèrent le privilège de développer des régulateurs automatiques qui étaient très attendus. Peu de temps après, il y eut quelques problèmes avec l'installation électrique de la nouvelle gare à Strasbourg, en Alsace. Les câbles étaient défectueux et lors de la cérémonie d'inauguration, en présence du vieil empereur Guillaume Ier, il y eut une explosion suite à un court-circuit, qui arracha une grande partie du mur.

Le gouvernement allemand ne voulut rien savoir, et pour la société française c'était une grosse perte. En raison de ma connaissance de l'allemand et de mes expériences passées, on me confia la tâche difficile d'arranger les choses, et c'est dans cette optique que je partis pour Strasbourg, au début de 1883. Il y eut certains incidents dans cette ville qui m'ont laissé des souvenirs indélébiles. Par une étrange coïncidence, plusieurs hommes qui par la suite allèrent devenir célèbres, vivaient alors dans cette ville. Plus tard je devais dire : " Le virus de la célébrité faisait rage dans cette vieille ville. D'aucuns en ont été infectés, mais je l'ai échappé belle !" Mes travaux sur les lieux, ma correspondance, et les conférences avec des officiels, occupaient mes jours et mes nuits ; toutefois, sitôt que je le pus, j'entrepris la construction d'un moteur simple dans un atelier de mécanique en face de la gare ; c'est dans ce but que j'avais apporté certains matériaux de Paris. Les expérimentations furent cependant repoussées jusqu'à l'été, et j'eus enfin la satisfaction de voir un effet de rotation obtenu avec des courants alternatifs de différentes phases et sans contacts glissants ou commutateur, exactement comme je l'avais conçu un an auparavant. Ce fut un vif plaisir, qui n'avait cependant rien à voir avec la joie délirante qui avait suivi ma première vision. Parmi mes nouveaux amis se trouvait l'ancien maire de la ville, M. Bauzin, auquel j'avais déjà, dans une certaine mesure, fait connaître cette invention et quelques autres, et que je me suis efforcé de rallier à ma cause. Il m'était sincèrement dévoué et il présenta mon projet à plusieurs personnalités très riches ; toutefois, à ma grande déception, il ne trouva aucun écho. Il a cherché à m'aider par tous les moyens possibles, et à l'approche de ce 1er juillet 1919, je me souviens avoir reçu une sorte "d'aide" de cet homme charmant, non pas financière mais néanmoins très appréciable. En 1870, lorsque les Allemands envahirent le pays, M. Bauzin avait enterré une grande quantité de vin de Saint-Estèphe de 1801, et il en était arrivé à la conclusion qu'il ne connaissait pas d'autre personne plus méritante que moi, à qui il pourrait offrir ce précieux breuvage.

C'est un de ces incidents inoubliables dont je parlais plus haut. Mon ami me pressa de rentrer à Paris au plus vite et d'y chercher des appuis. C'est bien ce qu'il me tardait de faire ; néanmoins, mes travaux et mes négociations prirent plus de temps, à cause de nombreux petits ennuis auxquels je dus faire face et, par moments, la situation semblait désespérée. Je vais vous raconter une expérience plutôt cocasse, ne serait-ce que pour donner une idée du sens de la perfection et de "l'efficacité" des Allemands. Il fallait placer une lampe à incandescence dans un hall, et après que j'eus choisi le bon endroit, j'appelai un monteur pour qu'il effectue le branchement. Il y travailla pendant un certain temps, lorsqu'il décida qu'il fallait demander son avis à un ingénieur, ce qui fut fait. Ce dernier émit plusieurs objections, et, finalement, admit que la lampe devait être placée à 5 cm de l'endroit que j'avais désigné. Suite à cela, les travaux de branchement reprirent. Mais voilà que l'ingénieur parut préoccupé et il me dit qu'il fallait en avertir l'inspecteur Averdeck. Ce personnage important arriva alors, examina la chose, discuta, et finalement décida que la lampe devait être reculée de 5 cm, soit placée à l'endroit même que j'avais choisi. Toutefois, Averdeck lui-même ne tarda pas à avoir la frousse ; il me signala qu'il en avait informé l'inspecteur en chef Hieronimus et qu'il fallait attendre sa décision. L'inspecteur en chef ne devait pas pouvoir se libérer avant plusieurs jours, ayant d'autres obligations urgentes, et ce fut une chance qu'il ait accepté de se déplacer ; il s'ensuivit un débat de deux heures, au terme duquel il décida de faire déplacer la lampe de 5 cm. J'espérai que nous en étions au dernier acte, quand soudain il se retourna et me dit : "Le haut fonctionnaire Funke est tellement maniaque, que je ne me permettrai pas de donner des ordres pour le placement de cette lampe sans son accord explicite." Par conséquent on s'attela aux préparatifs de la visite de cet éminent homme. Dès l'aube les travaux de nettoyage et d'astiquage commencèrent. Chacun se donna un coup de brosse, j'enfilai mes gants, et lorsque Funke arriva avec sa suite, il fut reçu en grande pompe. Après deux heures de délibération, il s'exclama soudain : " Il faut que j'y aille", et pointant un endroit au plafond, il m'ordonna de placer la lampe ici même. C'était exactement le point que j'avais choisi initialement. À quelques variantes près, c'est ce qui se passait chaque jour ; j'étais déterminé toutefois à atteindre coûte que coûte mes objectifs et, finalement, mes efforts furent récompensés. Au printemps 1884, tous les points litigieux étaient réglés, la centrale était agréée, et je retournai à Paris avec une impatience fébrile. Un des administrateurs m'avait promis, en cas de succès, une compensation généreuse ainsi qu'une récompense équitable pour les améliorations que j'avais apportées à leurs dynamos, et j'espérai obtenir une somme importante. Ils étaient trois directeurs que j'appellerai A, B et C, pour des raisons d'ordre pratique.

Lorsque j'appelai A, il me dit que B avait le dernier mot. Ce brave homme pensait que seul C pouvait décider, et ce dernier était presque sûr que A seul avait le pouvoir de décision. J'étais tombé dans un cercle vicieux, et je réalisai que ma récompense était un château en Espagne. L'échec total de mes tentatives pour obtenir des capitaux pour le développement de mon invention fut une nouvelle déception, et lorsque M. Batchellor me pressa de retourner en Amérique et de redessiner les plans des machines d'Edison, je décidai de tenter ma chance au pays qui promettait monts et merveilles. Mais j'ai failli rater cette chance. Je liquidai mes modestes biens, me fit prêter quelque argent et me retrouvai sur le quai de la gare lorsque le train avait déjà démarré. C'est alors que j'ai découvert que je n'avais plus ni argent, ni tickets. La question était de savoir comment réagir. Hercule, lui, avait beaucoup de temps pour tergiverser, mais moi, il fallait que je prenne une décision tout en courant à côté du train, la tête envahie par des émotions contraires, ressemblant à des oscillations dans un condensateur. Résolu, et grâce à mon habileté, je gagnai cette course contre la montre, et après avoir subi les expériences classiques, aussi banales que déplaisantes, je réussis à m'embarquer pour New York avec le restant de mes affaires, quelques poèmes et articles que j'avais rédigés, et un certain nombre de calculs se référant à la solution d'une intégrale insoluble et à ma machine volante. Durant le voyage, j'étais assis la plupart du temps à la poupe du bateau, attendant une occasion pour sauver quelqu'un d'une noyade, sans même penser au danger. Plus tard, lorsque j'eus intégré un peu du bon sens des Américains, je frémis à ce souvenir et m'émerveillai de mon ancienne folie. J'aimerais pouvoir décrire mes premières impressions dans ce pays. Dans les contes arabes, j'avais lu que des génies avaient transporté des gens dans un pays de rêves, pour y vivre des aventures heureuses. Mon cas était juste l'inverse. Les génies m'avaient transporté d'un pays de rêves dans celui de la réalité.

Je venais de quitter un monde de beauté et d'arts, fascinant à tous points de vue, pour un monde grossier et repoussant, où tout était gouverné par les machines. Un policier bourru agitait son bâton qui, pour moi, ressemblait plus à un rondin. Je l'abordai poliment, le priant de m'indiquer mon chemin. "Six blocs de maisons plus loin et à gauche", me dit-il, en me fusillant du regard. "C'est cela, l'Amérique ?" me demandai-je, désagréablement surpris. "Elle a un retard de cent ans sur l'Europe, pour ce qui est de sa civilisation." Mais lorsque je partis pour l'étranger en 1889 - cinq ans après mon arrivée ici - je fus convaincu qu'elle avait plus de cent ans D'AVANCE sur l'Europe et rien jusqu'à ce jour n'a pu me faire changer d'avis. Ma rencontre avec Edison fut un des événements mémorables de ma vie. J'étais stupéfié par cet homme admirable qui avait accompli tant de choses, sans antécédents fortunés et sans formation scientifique. J'avais appris une douzaine de langues, m'étais plongé dans la littérature et les arts, j'avais passé les plus belles années de ma vie dans des bibliothèques pour lire tous les manuels qui me tombaient entre les mains, des Principes de Newton aux romans de Paul de Kock, et j'eus le sentiment que j'avais gaspillé la majeure partie de mon temps. Toutefois, je ne fus pas long à reconnaître que c'était ce que j'avais eu de mieux à faire. J'ai gagné la confiance d'Edison en quelques semaines, et voilà comment cela s'est produit. Sur le S.S. Oregon, le paquebot à vapeur le plus rapide à l'époque, les deux dispositifs d'éclairage étaient tombés en panne et son départ avait été ajourné. Comme la coque avait été bâtie après leur installation, il était impossible de les démonter.

La situation était sérieuse et Edison très ennuyé. Le soir venu, je pris les outils nécessaires et montai à bord du bateau, où je devais rester toute la nuit. Les dynamos étaient en très mauvais état, car elles avaient plusieurs courts-circuits et coupures, mais l'équipage aidant, je réussis à les remettre en bon état. À cinq heures du matin, en passant par la 5e Avenue pour aller à l'atelier, je tombai sur Edison accompagné de Batchellor et de quelques autres qui rentraient se coucher. "Voilà notre Parisien à traîner dehors toute la nuit", dit-il. Lorsque je lui dis que je venais de l'Oregon où j'avais réparé les deux machines, il me regarda sans souffler mot et continua son chemin. Lorsqu'il se fut un peu éloigné, je l'entendis dire cependant : "Batchellor, cet homme est sacrément doué", et à partir de là, j'eus les mains libres dans mon travail. Pendant près d'un an, je travaillais tous les jours sans exception de 10.30 H jusqu'au lendemain matin 5 H. Edison me dit : "J'ai eu beaucoup d'assistants très besogneux, mais vous, vous battez tous les records !" Durant cette période, j'ai conçu 24 types de machines standards avec des noyaux courts, tous construits d'après le même modèle, pour remplacer les anciennes. Le manager m'avait promis 50 000 dollars à l'achèvement de ce travail, mais il s'avéra que ce n'était qu'une plaisanterie. Le coup fut très rude et je démissionnai. Immédiatement après cela, certaines personnes vinrent me trouver pour me proposer de fonder, à mon nom, une société de lampes à arc. J'acceptai, car j'y voyais une opportunité pour développer mon moteur. Toutefois, lorsque j'abordai ce sujet devant mes nouveaux associés, ils dirent : "Non, nous voulons des lampes à arc ; votre courant alternatif ne nous intéresse pas." En 1886, mon système à arc était au point et il fut adopté pour l'éclairage des usines et de la ville ; j'étais libre, mais je ne possédais rien d'autre qu'un joli certificat d'investissement en actions de valeur hypothétique. S'ensuivit alors une période de luttes dans un tout autre domaine pour lesquelles je n'étais pas préparé ; je fus finalement récompensé, et en avril 1887 fut fondée la teslaElectric Company, m'offrant un laboratoire complètement équipé. Les moteurs que j'y ai construits étaient exactement tels que je les avais imaginés. Je ne fis aucune tentative pour améliorer le design, et ne fis que reproduire les images telles qu'elles m'étaient apparues mentalement, et néanmoins le fonctionnement des moteurs répondait toujours à mes attentes. Au début de 1888, je conclus un arrangement avec la société Westinghouse pour la construction de ces moteurs à grande échelle. Il restait toutefois de nombreux points litigieux à résoudre. Mon système était basé sur l'utilisation de courant de basse fréquence, mais les experts de Westinghouse avaient choisi du courant de 133 Hz en raison de certains avantages lors de la conversion. Ils ne voulaient pas se défaire de leurs appareils de forme standard, et je dus faire le nécessaire pour adapter mon moteur à leurs exigences. Par ailleurs, il devint nécessaire de construire un moteur capable de marcher irréprochablement à cette fréquence avec deux fils, ce qui ne fut pas une mince affaire. À la fin de 1889, ma présence à Pittsburg n'était plus vraiment nécessaire, et je retournai à New York où je repris mes expérimentations dans un laboratoire dans Grand Street ; je commençai immédiatement à planifier des machines de hautes fréquences. Les problèmes de construction dans ce domaine jusque là inexploré furent nouveaux et plutôt singuliers, et je rencontrai de nombreuses difficultés. J'écartai celles à induction, craignant de ne pas pouvoir produire des ondes sinusoïdales parfaites, qui étaient d'une grande importance pour la résonance. Si cela n'avait pas été nécessaire, j'aurais pu m'épargner beaucoup de travail.

Une autre caractéristique décourageante avec cet alternateur de hautes fréquences, semblait être l'inconstance de sa vitesse qui menaçait d'imposer de sérieuses limitations à son utilisation pratique. J'avais déjà remarqué, lors de mes démonstrations devant l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique, qu'il se déréglait, qu'il fallait le réajuster, et je ne pensais pas à cette époque que j'allais trouver le moyen, des années plus tard, de faire fonctionner un tel moteur à vitesse constante, au point que les variations se limiteraient à une petite fraction d'un tour entre les charges extrêmes. Il devint souhaitable, pour bien d'autres raisons, d'inventer un appareil plus simple pour la production d'oscillations électriques.

En 1856, Lord Kelvin avait publié la théorie de la décharge du condensateur, mais personne ne mit jamais cette connaissance importante en application pratique. J'y ai vu des possibilités et ai entrepris le développement d'un appareil à induction basé sur ce principe. Mes progrès furent tellement rapides que je fus en mesure de montrer, lors de ma conférence en 1891, une bobine donnant des étincelles de près de 13 cm. C'est à cette occasion que j'ai franchement avoué aux ingénieurs qu'il y avait un défaut dans la transformation avec ce nouveau procédé, à savoir une perte dans la distance d'éclatement. Des recherches ultérieures ont montré que, quel que fut le milieu utilisé, l'air, l'hydrogène, la vapeur de mercure, l'huile ou un courant d'électrons, le rendement était le même. C'est une loi qui ressemble beaucoup à celle de la conversion de l'énergie mécanique. On peut faire tomber un poids à la verticale depuis une certaine hauteur, ou le transporter à un niveau inférieur par un moyen quelconque, cela ne joue pas sur le travail fourni. Toutefois et heureusement, ce problème n'est pas catastrophique, car si on détermine correctement les mesures des circuits de résonance, on peut obtenir un rendement de 85%. Depuis que j'ai publié sa découverte, cet appareil est entré dans l'usage courant et a révolutionné bien des secteurs d'activité. Cet appareil a encore un grand avenir devant lui. Lorsque j'obtins, en 1900, des décharges puissantes de plus de 30 m, et que je lançai un courant tout autour du globe, je me souvins de la toute petite étincelle qui fusa dans mon laboratoire dans Grand Street, et je frémis de plaisir, comme lorsque je découvris le champ magnétique en rotation. 

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biotesla7Moyenne

Le transformateur oscillant de tesla(Bobine tesla) présenté par Lord Kelvin devant la British Association, en août 1897. Ce petit dispositif compact de 20 cm de haut, donnait des serpentins lumineux de 0,2 m2, en utilisant une puissance de 25 watts du circuit d'alimentation de 110 Volts continu. Il était constitué d'un tesla primaire et secondaire, d'un condensateur et d'une commande du circuit. 7. Schéma des connexions en circuit dans le transformateur oscillant (Bobine tesla, fig. 6) Le circuit secondaire qui se glisse dans le primaire est absent. Chapitre V Le Transmetteur Amplificateur En me remémorant les événements passés, je prends conscience que les influences qui déterminent notre destin sont bien subtiles.

Cet incident survenu dans ma jeunesse pourra en justifier. Un jour d'hiver, j'ai escaladé une montagne très raide en compagnie d'autres garçons. Le manteau neigeux était plutôt épais et un doux vent du sud était propice à nos jeux. Nous nous amusions à lancer des boules de neige sur la pente, qui roulaient alors jusqu'à une certaine distance en amassant toujours plus de neige ; c'était à qui réussirait à faire la boule la plus grosse. Soudain, une boule alla plus loin que les autres, grossissant dans des proportions énormes jusqu'à atteindre la taille d'une maison ; elle plongea dans un bruit de tonnerre dans la vallée, avec une telle force que le sol en trembla. J'étais stupéfait et incapable de comprendre ce qui avait bien pu se passer. L'image de cette avalanche devait me poursuivre pendant plusieurs semaines, et je me demandai comment une masse aussi petite pouvait se transformer en quelque chose d'aussi énorme. À partir de ce moment-là, je fus fasciné par l'amplification des actions de faible amplitude, et c'est avec beaucoup d'intérêt que j'entamai mes recherches expérimentales sur la résonance mécanique et électrique, quelques années plus tard. Il est probable que si je n'avais pas vécu cette première impression forte, je n'aurais pas poursuivi mes travaux après avoir obtenu la première petite étincelle avec ma bobine, et je n'aurais jamais développé ma meilleure invention, dont je vais maintenant et pour la première fois, raconter la véritable histoire. Les "chasseurs de célébrités" m'ont toujours demandé quelle était, selon moi, ma meilleure invention. Cela dépend du point de vue. Un grand nombre de techniciens, des hommes très doués dans leur propre spécialité mais dominés par un esprit pédant et myopes, ont prétendu que mis à part le moteur à induction, je n'aurais rien apporté d'autre qui soit utile à ce monde. C'est une erreur grossière. Il faut se garder de juger une nouvelle idée à ses résultats immédiats. Mon système de transmission de courant alternatif arriva à point nommé et fut accueilli comme une solution longtemps recherchée dans les milieux industriels ; et bien qu'il fallût surmonter certaines résistances féroces et concilier des intérêts opposés, comme d'habitude, son introduction commerciale n'allait pas tarder. Maintenant, comparez cette situation avec celle dans laquelle je me trouvai avec ma turbine, par exemple. On pourrait penser qu'une invention aussi simple et belle, possédant beaucoup de caractéristiques d'un moteur idéal, serait acceptée sur-le-champ ; cela aurait été effectivement le cas si les conditions l'avaient permis. Toutefois, les applications futures du champ magnétique n'allaient pas discréditer les machines existantes, bien au contraire, elles n'en eurent que plus de valeur. Le système se prêtait tout aussi bien pour les nouvelles initiatives que pour améliorer les anciens appareils. Ma turbine est une avancée d'un caractère tout à fait différent. Elle représente un changement radical, en ce sens que son succès signifierait l'abandon des moteurs vieillis pour lesquels on a dépensé des milliards de dollars. Dans de telles circonstances, les progrès sont nécessairement lents, et peut-être que le plus gros frein est dans les préjugés qu'une force d'opposition organisée a ancrés dans la tête des experts. L'autre jour encore, j'eus une amère déconvenue quand je rencontrai mon ami et ancien assistant, Charles F. Scott, qui est aujourd'hui professeur en ingénierie électrique à l'Université de Yale.

Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et j'étais heureux de pouvoir bavarder avec lui dans mon bureau. Au cours de notre conversation, nous allions évidemment aborder le sujet de ma turbine, et mon enthousiasme était délirant. Je m'exclamai en pensant à son glorieux futur, "Scott, ma turbine va envoyer tous les autres moteurs thermiques dans le monde à la casse !" Scott se caressa le menton et détourna son regard, comme s'il était en train de faire un calcul mental. "Cela fera un sacré tas de ferraille", dit-il, et il partit sans ajouter un seul mot ! 

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La turbine sans ailettes de tesla. À l'intérieur du bâti central, en forme de crêpe, se trouvent plusieurs disques, ressemblant aux disques plats d'une charrue très peu espacés, qui sont fixés sur l'arbre moteur dont on voit les saillies sur les deux côtés. Lorsqu'on injecte de l'air, de la vapeur ou tout autre gaz sous pression entre les disques, l'adhérence en surface transfère régulièrement l'énergie cinétique du gaz aux disques, entraînant leur rotation. Lorsqu'on le fait marcher en sens inverse, l'appareil fonctionne comme un compresseur à gaz. (Musée tesla/ Institut Smithsonian) Toutefois, ces inventions, comme d'autres, n'étaient rien de plus qu'un pas en avant dans certaines directions. En les développant, je ne faisais rien d'autre que de suivre mon instinct inné à améliorer les appareils existants, sans porter un intérêt particulier à nos problèmes plus urgents. Le "Transmetteur Amplificateur" est le fruit de travaux qui ont duré des années, et dont l'objectif principal était de trouver une solution à des problèmes qui sont bien plus importants pour l'humanité que ne l'est le seul développement industriel. Si mes souvenirs sont exacts, c'est en novembre 1890 que je fis une expérimentation dans mon laboratoire, qui fut l'une des plus extraordinaires et spectaculaires jamais enregistrées dans les annales de la science. En faisant des recherches sur le comportement des courants de hautes fréquences, je fus convaincu que l'on pouvait produire, dans une pièce, un champ électrique d'une intensité suffisante pour allumer des tubes à vide sans électrodes. C'est pourquoi je construisis un transformateur pour tester ma théorie et les premiers essais furent un vrai succès. Il est difficile de se faire une idée de ce que ces phénomènes étranges représentaient à l'époque. On a des envies furieuses de sensations nouvelles, mais on a vite fait d'y devenir indifférent. Les miracles d'hier sont aujourd'hui des choses tout à fait banales. Lorsque j'ai montré mes tubes en public pour la première fois, les gens les regardaient avec un étonnement difficile à décrire. Des invitations pressantes me parvinrent de tous les coins du monde et on m'offrit de nombreuses distinctions honorifiques et autres flatteries que j'ai toutes déclinées. Toutefois, en 1892 la pression devint tellement forte que je partis pour Londres, où je fis une conférence devant l'Institut des ingénieurs en électrotechnique. J'avais l'intention de repartir immédiatement pour Paris où j'avais des obligations similaires, mais Sir James Dewar insista pour que je me présente à l'Institut Royal.

J'étais homme à tenir ses résolutions, mais je cédai facilement devant les arguments de poids de ce grand Écossais. Il me poussa dans un fauteuil et me versa un demi verre d'un joli liquide brun, qui pétillait de toutes sortes de couleurs chatoyantes et avait le goût d'un nectar. "Bien", dit-il, "vous êtes assis sur la chaise de Faraday et vous dégustez le whisky qu'il avait l'habitude de boire." C'est pour ces deux raisons que ma situation était très enviable. Le lendemain soir, je fis une démonstration devant cette institution, à la fin de laquelle Lord Rayleigh s'adressa au public et ses mots bienveillants furent l'aiguillon pour mes travaux de recherches. Je m'enfuis de Londres et plus tard de Paris, pour échapper à tous les honneurs envahissants, et allai passer quelque temps dans ma patrie où j'allais subir une épreuve et une maladie des plus éprouvantes. Après mon rétablissement, je commençai à formuler des plans pour reprendre mes travaux en Amérique. Je n'avais jamais réalisé jusque là que je possédais des dons d'invention particuliers, mais Lord Rayleigh qui représentait pour moi l'idéal du scientifique, l'avait affirmé et si tel était le cas, je sentis que je devais me concentrer sur quelque chose de grand. Un jour, alors que j'errai dans la montagne, je dus me mettre à la recherche d'un abri, car l'orage menaçait. Le ciel se couvrit de lourds nuages, toutefois la pluie ne tomba pas avant qu'un violent éclair ne déchirât le ciel ; quelques instants plus tard, ce fut le déluge. Ce spectacle me fit réfléchir. Il était manifeste que les deux phénomènes étaient intimement liés comme cause et effet, et j'en vins à conclure que l'énergie électrique impliquée dans la précipitation de l'eau était négligeable, l'éclair ayant une fonction ressemblant à celle d'un déclencheur sensible. Voilà un domaine qui offrait d'énormes possibilités de développement. Si on arrivait à produire des effets électriques de la qualité voulue, on pourrait transformer toute la planète et nos conditions de vie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des océans et le vent l'emporte vers des régions lointaines, où elle reste dans un état d'équilibre précaire. Si nous avions le pouvoir de perturber cet équilibre où et quand bon nous semblera, nous pourrions manipuler à volonté cet énorme fleuve qui entretient la vie. Nous pourrions irriguer les déserts arides, créer des lacs et des rivières et obtenir une force motrice de puissance illimitée. Ce serait le moyen le plus efficace de mettre l'énergie solaire au service de l'humanité. La réalisation de tout ceci dépend de notre capacité à développer des forces électriques du même ordre que celles qui apparaissent dans la nature. L'entreprise semblait décourageante, mais je pris la résolution de la tenter ; dès mon retour aux États-Unis, en été 1892, je commençai mes travaux et cela avec d'autant plus de passion qu'il me fallait des moyens semblables si je voulais réussir à transmettre de l'énergie électrique sans fil.

J'obtins les premiers résultats satisfaisants au printemps de l'année suivante, lorsque je réussis à atteindre des tensions d'environ 1 000 000 volts avec ma bobine conique. Cela n'est pas beaucoup comparé aux performances actuelles, mais en ce temps-là, c'était un véritable exploit. Je n'ai cessé de faire des progrès jusqu'en 1895, à en juger par un article de T.C. Martin paru dans le magazine Century du mois d'avril ; cette année-là, mon laboratoire fut malheureusement détruit par un incendie. Cette catastrophe retarda mes travaux, et la majeure partie de l'année fut consacrée à sa réorganisation et à sa reconstruction. Toutefois, dès que les circonstances le permirent, je retournai à mon travail. Je savais que des forces électromotrices plus élevées pouvaient être obtenues avec un appareil plus gros, mais j'avais l'intuition que je pourrais arriver aux mêmes résultats à partir d'un transformateur relativement plus petit et plus compact, au design adéquat. Lors de mes tests avec un secondaire sous forme de spirale plate, comme le montrent les illustrations de mes brevets, je fus surpris de constater qu'il n'y avait pas de décharge sous forme de faisceau lumineux, et je ne tardai pas à découvrir que cela était dû à la position des spires et à leur action mutuelle. Fort de cette observation, je recourus à l'utilisation d'un conducteur de haute tension avec des spires d'un diamètre considérable, qui étaient suffisamment éloignées l'une de l'autre pour permettre de contrôler la capacité distribuée et, parallèlement, de prévenir une accumulation exagérée de la charge en tous points. La mise en pratique de ce principe me permit de produire des tensions de 4 000 000 de volts, ce qui était pratiquement l'extrême limite de ce que je pouvais obtenir dans mon nouveau laboratoire dans Houston Street, car les décharges s'étendaient jusqu'à près de 5 m. Une photo de ce transmetteur fut publiée au mois de novembre 1898 dans l'Electrical Review. Si je voulais faire d'autres progrès dans ce domaine, il fallait que je travaille en plein air, et c'est pourquoi, au printemps 1899, après avoir tout préparé pour la construction d'une centrale sans fil, je partis au Colorado où je devais rester pendant plus d'un an. J'y ai procédé à des améliorations et à des perfectionnements qui permirent de générer des courants de n'importe quel ampérage. a suivre

24 janvier 2014

Otis reçut un enseignement de Nicolas Tesla pour concevoir un appareil antigravitationnel

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Otis Carr au centre

Otis fit la connaissance du solitaire Tesla dans l'hôtel où il résidait. Tesla adorait nourrir les pigeons de New York et demanda un jour à Otis, alors étudiant en art et travaillant dans l'hôtel, d'aller lui acheter deux kilos de cacahuètes non salées. Pendant, trois ans, après chaque livraison des cacahuètes, Otis reçut un enseignement de Tesla. Il devint ainsi inventeur de générateurs à Energie Libre.

En 1947, Carr avait terminé ses recherches sur un véhicule volant (ressemblant au disque à lévitation de Searl). Il a essayé d’intéresser des services gouvernementaux et des universités, en vain car ils étaient tous davantage axés sur la fission atomique. Comme beaucoup d’autres inventeurs, il s’est orienté vers l’aspect éducatif et récréatif de son œuvre. Il a déposé un brevet (n° 2.912.244) d’appareil – jouet qui reflète très fidèlement les proportions et la conception de son véhicule volant à antigravitation. Le principe de fonctionnement énoncé par Carr était que " tout véhicule accéléré vers un axe par rapport à sa masse inertielle d’attraction devient immédiatement activé par l’énergie de l’espace et agit comme une force indépendante."

 

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Un schéma du brevet de Otis T. Carr

Carr se serait inspiré de la fin du brevet anglais n° 300.311 de T.T. Brown en transformant le moteur cylindrique en un moteur bicônique créant spécialement autour de lui un champ non uniforme grâce à sa forme combinée avec sa rotation. Il a placé au centre un autre bicône plus gros qui pouvait servir à donner une énergie locale et aussi à créer un autre champ non uniforme au centre. Bien que confirmées, les affirmations de Carr n’expliquent pas l’échange et l’extrême polarisation qui se produit entre le disque de fer à segments et les électroaimants du pourtour qui donnent une annulation du champ gravitationnel et permettent un vol antigravitationnel.

 

 

Disque volant de Otis T. Carr

Dans le disque de Carr se trouve un composant clé, le Utron, constitué de condensateurs métalliques en rotation dont la forme est inhabituelle, carrée dans un plan et ronde dans un autre plan à 90 °. Cet Utron a la même fonction - composant inductif rotatif à haute vitesse - que les plaques d’acier à segments de Searl.

Cette utilisation d’un composant condensateur en rotation planétaire muni d’une capacité de stockage de charge mesurable et à vitesses périphériques élevées est intéressante.

Dans le disque de Searl comme dans celui de Carr, la charge accumulée provenant de l’élément en rotation est déchargée dans des électroaimants sur le pourtour du disque. Sur le disque de Carr, la zone plate contient des réserves de condensateurs uniformes qui font osciller les charges reçues par les aimants des bords.

L’ajout de l’Utron de Carr paraît améliorer la technologie antigravitationnelle de base de Searl, les deux en obtenant ainsi une crédibilité renforcée. La fonction du condensateur améliore la sortie à sur-unité de ces appareils.

D’autres similarités ont été remarquées entre le fond du disque à 7 côtés et l’antenne à 7 pôles des installations militaires US en Nouvelle-Zélande (voir Bruce Cathie). Pour mémoire, il existait un projet antigravitation américain (pas le disque AVRO). Le disque trouvé par le fermier Royal Douglas près de Horseheads , N.Y, en 1950, était probablement un appareil d’essai de source d’énergie, même si il a été dit qu’il s’agissait de l’œuvre de gamins de dix ans. Libre à chacun de croire qu’ils auraient pu réaliser cet appareil dans les années 50 à l’aide de principes mathématiques publiés dansScientific Americanen 1984 !

http://www.rexresearch.com/carr/1carr.htm

http://www.keelynet.com/gravity/carr3.htm

16 mai 2013

Une production d'énergie illimitée, combinant force antigravitationnelle et mouvement perpétuel.

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John Roy Robert Searl naquit le 2 mai 1932 dans une famille Anglaise très pauvre. A l'âge de quatre ans, il a été séparé de son frère et de sa sœur et placé dans une famille d'accueil. A partir de l'âge de quatre ans et demi, jusqu'à ses dix ans il se mis à faire deux rêves par an dont l'un était la suite de l'autre, un message en deux parties. A dix ans, il a pensé que ces rêves devaient avoir un sens et il a essayé de les interpréter.(1)

Une production d'énergie illimitée, combinant force antigravitationnelle et mouvement perpétuel.

A quatorze ans, avec un recoupement et une analyse de ses "messages" reçus, il construisit ce qu'il appela le "SEG", "Space Energy Generator", "générateur d'énergie à partir du vide", (mais on l'appel aussi le "Searl Effect Generator"). Et ce, simplement en montant des systèmes rotatifs composé d'une combinaison d'éléments en cuivre et d'aimants. Il pût démarrer ses recherches grâce au financement d'un mécène âgé, George Haines, qui croyait en lui. Ce premier appareil monté au domicile de Haines, se mit alors à accélérer lorsque Searl plaça les rouleaux sur les plaques. Quand le SEG accélérait, un champ magnétique se développait autour de lui, il perdait de sa masse, sa gravité se trouvait modifié, et il décollait et se mettait à percuter le plafond, à la grande surprise des deux témoins, qui comptaient sur la découverte d'un générateur d'énergie et non d'un engin volant.

Le SEG resta fiché dans le plafond jusqu'à ce qu'il le traverse, puis le toit, et disparaisse ensuite dans le ciel. Six modèles furent définitivement perdus de cette manière. Searl ne savait pas comment contenir et contrôler le champ produit, qui était d'une très forte puissance. Haines ne vît là-dedans que de "drôles de pétards" et qui surtout "commençaient à devenir chers", comme le dira Searl.

En 1949, Searl travaillait pour la Compagnie des Midlands comme ouvrier assembleur d'appareils électroniques. C'est là qu'il étudia, pût analyser et comprendre le mécanisme de fonctionnement des génératrices et des moteurs électriques. Il constata rapidement que le mouvement rotatif des pièces de métal engendraient une faible force électromotrice dont la polarité négative tendait à s'éloigner de l'axe de rotation, tandis que la polarité positive tendait à s'en rapprocher (comme les deux faces d'un aimant, il y a celle qui attire le métal et si vous le retournez, vous avez une face qui le repousse).

L'invention d'un modèle révolutionnaire de dynamo.

En 1950, il poursuivit ses recherches en se servant d'une dynamo rotative composée de bagues collectrices ou disc-rotor segmenté, que l'on pouvait mettre en rotation à grande vitesse parmi des électroaimants situés autour de lui, dans sa périphérie (photo ci-dessous). A l'aide d'un appareil de mesure classique, il enregistra la force électromotrice de faible intensité qu'elle générait. Ayant remarqué que ses cheveux avaient tendance à se hérisser quand il se tenait à proximité de la dynamo en mouvement, il en déduisit que des électrons libres de charge négative, produisaient un champ de force centrifuge, alors que l'électricité statique du métal engendrait un champ de force centripète. Il décida alors de construire une génératrice sur ce principe.

Le modèle de dynamo de Searl en fonctionnement, avec les segments en rotation. Les quatre diodes jaunes du boitier rouge carré (en bas), placé à proximité de la dynamo, s'allument. Montrant qu'il y a bien un champs électro-magnétique, donc production d'une force électromotrice (de faible intensité, avec un petit modèle comme celui-là), mais cela montre bien que le principe fonctionne. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo suivante:

La dynamo, avec le système SEG en fonctionnement:

La réalisation d'un nouveau modèle de générateur, produisant de l'énergie électrique, à partir du vide.

Il acheva en 1952 sa première magnéto, d'un diamètre de un mètre. Le rotor était constitué d'un disque segmenté qui, en tournant, transmettait l'énergie à un stator périphérique formé d'électroaimants, ces derniers contribuant à produire la force électromotrice. Avec l'aide d'un ami, Searl transporta son appareil dans un champ et le mit en route au moyen d'un petit moteur (en fait un groupe électrogène, pour lui envoyer du courant électrique). Il avait besoin d'être "lancé", mais au bout de quelques minutes, produisant sa propre énergie, même quand le système de démarrage et le courant qu'il procure étaient arrêté, et bien le générateur lui, ne s'arrêtait pas et continuer de fonctionner (et bien sûr de produire du courant). Comme prévu, la génératrice produisait de l'électricité mais à un nivaux très largement supérieur à ce qui était attendu. Avec une vitesse relativement faible, la production était de l'ordre de près de 100000 volts, d'après l'électrisation des objets environnants. Très vite, le million de volts fut dépassé, produisant un crépitement et une odeur d'ozone. C'est là que Searl découvrit une chose très importante, non seulement l'appareil finissait par être autonome et à produire sa propre énergie électrique, mais en plus, une fois que la machine avait dépassé un certain seuil de potentiel, l'énergie produite à la sortie, excédait celle fournie en entrée (pour mettre en marche le système). A partir de ce moment, la production d'énergie est dès lors potentiellement illimitée!


Le rapport entre "électromagnétisme" et "antigravitation".

C'est à ce moment que lors de la poursuite de ces expérimentations, se produisit quelque chose d'inattendu. Le rotor se mit à accélérer, puis l’'appareil commença à s'élever de terre, rompant le cordon d'alimentation qui le rattachait au moteur et se mit à flotter dans l'air en tournant de plus en plus vite, et continua à grimper jusqu’à une altitude de quinze à vingt mètres à laquelle il se stabilisa quelques temps. Tout autour du générateur, l'air était devenu rose fluorescent tant la "ionisation" (de l'air dans lequel circule de l'électricité, c'est en fait un "plasma", qui est appelé "l'effet corona") qu'il produisait était importante. Dans les parages, des récepteurs radio se mirent à fonctionner spontanément à cause de l'induction électromagnétique.

Finalement, le rotor de la génératrice finit par s'emballer à une très grande vitesse et l'appareil se trouva propulser dans le ciel et l'espace et on ne le revit jamais.

Ce qui a dût se passer, c'est que, aussitôt que la génératrice a franchit un certain seuil d'énergie potentielle de l'ordre du milliard de volts, la puissance fournie par celle-ci se met à dépasser celle qui est absorbée et continue de monter vers un niveau devenant en théorie, illimité. Les mesures prises la situait à des milliards de watts. A cette puissance, la génératrice et tous ses composants paraissent alors s'affranchir de la force d'inertie (la gravité, le fait que n'importe quel corps qui tombe est attiré vers le sol). Mais en se libérant de l'attraction terrestre, elle semble aussi attirer à elle des morceaux de matière puisqu'elle avait tendance, en s'élevant, à arracher des mottes de gazon (appelé "l'effet d'écran" qui s'explique par la suppression d'une certaine quantité de gravitons, ce qui annule ainsi une partie de l'attraction Terrestre).

La génératrice devait provoquer une tension dans l'espace environnant. L'effort fourni pour abaisser cette tension se manifeste sous la forme d'un champ magnétique dont l'énergie est absorbée à nouveau par la génératrice qui, ainsi alimentée, fournit encore plus de tension à l'espace environnant, lequel réagit par un accroissement du champ magnétique qui, à son tour relance la génératrice dans une interaction sans fin, créant par cette réaction même, une sorte de mouvement perpétuel.

Le principe même utilisé dans le SEG, fait qu'une masse de métal en rotation projette les électrons sur le bord d'un accumulateur-récepteur. Il est alors possible de capter ces énergies électrostatiques à haute densité, (comme dans une machine de Wimshurst ou Testatika ou une machine de Hyde). Ou bien, la rotation peut aussi faire fonctionner un autre générateur. Et il est tout à fait possible d'augmenter la taille du générateur, en ajoutant des segments et des rouleaux de plus en plus grand. Dans le but d'avoir un générateur encore plus puissant, comme vous pouvez le voir sur cette illustration ci-dessous:

Où Searl découvre l'intérêt des "fréquences", pour le contrôle de ses disques à antigravité.

Un jour, Searl donna une interview filmée pour un journal. Il finissait à peine de dire que son appareil ne s'arrêtait pas, que celui-ci stoppa net. Searl n'en cru pas ses yeux. Il réalisa immédiatement que la clé devait se trouver dans la fréquence, la caméra vidéo s'étant au même moment, approcher sur le SEG pour faire un gros plan. L'harmonique ou la fréquence de résonance émise par la caméra vidéo résonnait sur la fréquence primaire du SEG et la neutralisait, ce qui faisait que les pôles arrivaient à l'unification et stoppaient (ce fût un véritable coup de chance, car Searl a grâce à cela, réussit à contrôler ses disques avec un circuit de télécommande mécanique ou électronique). (2)

Photos de Searl avec un de ses disques en vol. Searl construisit près de quarante disques à lévitation, de différentes taille, tous contrôlés. Qu'il démontait ensuite pour faire des économies, les pièces étant utilisées pour la génération de disques suivante. (3)

L'utilisation des champs magnétiques imprimés.

Les rouleaux (les gros cercles de cuivre) ont un pôle nord et un pôle sud primaires comme les plaques (les petits disques qui tournent autour). Le pôle nord du rouleau étant bien sûr attiré par le pôle sud de la plaque. D'habitude, ils se calent droit dessus et ne sont pas capables de se déplacer, particulièrement avec le néodyme. Mais il y a un champ secondaire imprimé, qui est inscrit sur ces aimants au moyen d'un composant à courant alternatif. En imprimant un tel champ magnétique sur le rouleau, Searl est capable de faire circuler les rouleaux autour d'un axe, même avec un angle de 90° parce que les lignes des champs sont imprimées sur les aimants.

Pour faire ces aimants, il faut un composant à courant alternatif pour influencer le champ de courant continu. Quand le champ est déformé, de multiples pôles se forment à la surface des rouleaux et des anneaux. La fréquence utilisée est différente sur les rouleaux et les anneaux, ce qui crée une non unité entre les deux faces de manière à empêcher aux aimants de réussir l'unité en allant vers une orientation nord-sud.

L'impression, qui se fait en Allemagne, est difficile à réaliser. Il faut réussir à imprimer les lignes magnétiques et parvenir à refroidir sans provoquer de cassure. On utilise pour cela des bobines, en supprimant d'abord les champs existants, puis en produisant ensuite le champ imprimé, et enfin en refroidissant le composant terminé. On contrôle ensuite à l'oscilloscope la forme de l'onde imprimée.

Les "rouleaux", en cour d'usinage et de polissage

Les "disc-rotor" segmentés, appelées aussi "bagues collectrices"

Si l'on place les rouleaux sous de la limaille de fer sur une feuille, on obtient des résultats inhabituels. Un grand modèle sur chaque pôle, quasiment aucun modèle angulaire dans un arc entre les pôles. Il y a à la fois des pôles en couches et des pôles individuels, cette uniformité des pôles à l'extérieur étant très importante, ces pôles magnétiques devenant leurs propres moteurs primaires.

Le SEG est remarquable car aucune de ses parties n'est en fait en contact avec les autres, il n'y a donc aucune friction. Les rouleaux planent sur le champ magnétique en raison du composant courant alternatif inscrit sur eux. Ils ne décolleront pas (comme c'était le cas lors des premières expériences) à cause du courant continu qui leur a été imprimé. Ils circulent autour du premier anneau à 400 km/h et deux fois et demie plus vite en allant vers l'extérieur.

L'effet Searl est scientifiquement démontré.

Au séminaire de l'Université du Middlesex à Londres, le 10 mars 1996, Searl a utilisé des instruments de mesure facilement disponibles pour prouver l'efficacité de sa découverte. Il a commencé sa démonstration avec un segment construit selon ses indications. Il a alors fait toucher une sonde venant de l'oscilloscope au centre du segment, l'autre sonde touchant l'anneau extérieur à ce segment. Le résultat a été visible sous forme de crête observée sur l'oscilloscope. Ce pic a montré qu'il existe vraiment une charge lorsqu'une combinaison d'éléments est pressée et mise en forme d'une façon bien déterminée. Searl a montré une charge de 3 volts toutes les cinq millisecondes, un de ses associés a même pût obtenir 12 à 15 volts.

Le circuit se déplace à travers les éléments en couches dans le segment qui montre un potentiel négatif, c'est à dire, une libération d'électrons qui est une preuve de charge.

Il est donc possible d'extraire de l'électricité de notre environnement, et seulement avec les éléments ambiants. Le segment émet un flux d'électrons en captant le potentiel de cette fabrique "d'espace environnant". Il y a donc là une source d'électrons qui est transmise du noyau interne du segment vers son périmètre, et continuellement libérés.

Searl continu ses travaux et ses recherches.

On pourrait penser que tout le travail de Searl s'est trouvé perdu, comme celui de tant d'autres inventeurs avant lui. Il fût pendant ses nombreuses années de travail, longtemps décrié, ridiculisé (et même à un moment donné emprisonné sous un faux prétexte). Du fait que son invention gênait énormément les fournisseurs en énergie, qui étaient eux, établis et reconnus, et avaient une évidente notoriété publique, donc beaucoup plus de moyens (les compagnies de gaz et d'électricité, pour ne pas les nommer). Et après avoir subit de nombreux ennuis, qui lui firent prendre ses distances avec la société et disparaitre durant plusieurs années, il est finalement revenu sur le devant de la scène. (4)

il est parvenu a continuer ses recherches, avec des moyens bien inférieurs à ceux qu'il lui faudrait, mais plus conséquents que ceux de ces début. Searl voue sa découverte technologique, pour le bien de l'humanité et pour un monde meilleur.

 

Les autres chercheurs et leurs inventions.

Il y eu bien d'autres inventeurs, qui cherchèrent à développer des générateurs "d'énergie libres" fonctionnant à partir du vide. Parmi eux, il y eu entre autres:

 

Viktor Schauberger.

Les procédés par lesquels la Nature produit de l'énergie ont un rendement beaucoup plus élevé que nos technologies mécaniques, comme Viktor Schauberger devait le prouver avec ses machines à implosion, d'une puissance prodigieuse. Il inventa des générateurs "à eau", qui fournissaient une puissance de sortie largement supérieure à celle qu'ils absorbaient (puissance d'entrée), différents appareils destinés aux habitations, produisant de l'énergie, du froid ou de la chaleur, et d'autres, comme celui qui transformait une eau polluée en eau de source de bonne qualité. Hélas, les prototypes en état de marche furent détruits à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et on ne dispose pas de tous leurs plans détaillés.

William Baumgartner.

Il a construit un générateur à implosion basé sur les travaux de Viktor Schauberger. Les premiers tests de sa turbine à eau montrèrent une production d'énergie surunitaire: plus d'énergie à la sortie qu'à l'entrée.

Leroy-Hatem.

En mai 1945, après 20 années de recherche, le chercheur et inventeur français Leroy-Hatem a découvert la dualité des énergies magnétiques, il a mis en pratique ses théories en élaborant des mécanismes qui fonctionnent selon les principes de la Galaxie magnétique, du Planétarium magnétique avec mouvement orbital, du Tracteur magnétique,...etc. Il est également à l'origine d'un système qui dénonce les erreurs de certains principes erronés (comme Newton, Bohr...).

Walter Russell.

Russell était un artiste, musicien, philosophe et auteur adulé. L'Académie des Sciences Américaine lui décerna un doctorat "honoris causa". Il avait découvert en 1927 des méthodes permettant de produire de l'hydrogène à bon marché. En 1990, Ron Kovac, chercheur en chimie, Toby Grotz, ingénieur en électricité, et Tim Binder, médecin naturopathe ont reproduit les découvertes de Walter Russell. Russell a aussi construit un appareil qu'il a nommé Générateur Optique à Dynamo-Russell, qui captait l'énergie libre. Toby Grotz a entrepris des recherches pour retrouver les plans originaux de cet appareil, et le 10 septembre 1961, cet appareil était opérationnel.

Tony Tyson.

Il fût Directeur de la recherche en cosmologie sur la matière noire et l'énergie du vide (la matière noire constituant 90% de la masse de l'Univers). il est actuellement professeur au département de Physique de l'Université de Californie.

Dans le domaine de l'astrophysique, en cartographiant le ciel avec des télescopes, on s'est aperçu qu'à peine 1% de la masse céleste nous était visible, les 99% restants demeurant invisibles. C'est ce que les physiciens appellent la matière sombre. Si l'on enlève les corps denses (que l'on peut répertorier dans un espace donné) tels que les planètes, les astéroïdes et autres corps célestes visibles, on estime qu'il reste encore 90% de la matière dite sombre qui deviendrait identifiable uniquement par son effet sur la déviation de la lumière visible émise par le premier 1%, toujours vue avec le télescope. Cette masse de distribution non uniforme joue le rôle d'une lentille gravitationnelle, créant ainsi une vision astigmate du ciel étoilé. Aujourd’hui, grâce à un support informatique fort complexe, on peut rétablir les vraies positions des astres lumineux et en estimer assez exactement la valeur de la masse sombre dite exotique. Il n'y a aucun doute aujourd'hui, plus de 200 000 galaxies ont été étudiés par différents laboratoires d'astrophysiques à travers le monde et ils en tirent tous les mêmes conclusions:

- Matière sombre classique = 9 %

- Matière lumineuse = 1%

- Matière sombre exotique = 90% ou Energie Libre.

Ken Shoulders.

Le Dr Ken Shoulders a découvert dans les années quatre-vingt, "les amas de charge" ou charge clusters, ou Electrum Validum ("charge intense"). En 1991, Shoulders a réussi a faire breveter sa découverte aux Etats-Unis en la nommant "Conversion de l'Energie en utilisant une Charge de Haute Densité". C'était la première fois qu'un brevet disait que "l'énergie de l'espace (énergie libre) peut être utilisée comme source d'énergie électrique utilisable".

Joseph Newman.

Sa machine a un rendement de 800%. Il a fait vérifier son invention par le bureau des brevets Américains, qui a conclu, après avoir envoyé une équipe d'ingénieurs bardés d'instruments de mesures, que sa machine fonctionne exactement comme il l'a annoncé (c'est cette équipe qui a calculé le rendement de 800%). Mais, "étant donné qu'il n'existe pas de principes physiques reconnus selon lesquels on peut expliquer le fonctionnement de sa machine", ce même bureau des brevets l'informa "qu'il ne pouvait donc pas délivrer de brevet". Devant l'insistance de l'inventeur qui se battait depuis 18 ans pour faire reconnaître son invention, une commission d'étude composée de physiciens compétents s'est réunie en présence de Newman, mandatée par les organismes officiels dans le but, de désavouer son invention. Mais c'est le contraire qui s'est produit. Les scientifiques étaient tellement impressionnés par les résultats de Newman ainsi que par son modèle théorique, que les délibérations dura de plusieurs heures, et beaucoup voulaient trouver des moyens pour creuser la question. Les conclusions n'étant pas celles qui avaient été espérées par les instigateurs de la réunion, ils ont désapprouvé la commission et rédigé leur propre conclusion: "sans intérêt". Newman émigra au Japon pour continuer ses travaux.

Bruce de Palma.

Mr Bruce De Palma, un physicien, a conçu une machine à énergie libre. Il s'est vu confisquer son invention par les autorités officielles parce qu'il s'en servait pour alimenter en énergie électrique toute sa maison gratuitement. Une interdiction lui a été faite. Il alla lui aussi travailler chez les Japonais. Après de nombreuses recherches, il finit par concevoir une machine appelée N-Machine, utilisant des aimants superpuissants pour obtenir de l'électricité. Des tests en 1980 ont montré que le générateur produisait plus d'énergie qu'il n'en consommait.

Thomas Bearden

Tom Bearden, ingénieur en physique nucléaire, lieutenant-colonel à la retraite de l'armée américaine, a à son actif plusieurs publications dans le domaine de l'énergie du point zéro, des potentiels scalaires, de phénomènes exotiques de l'électrodynamique. Il déposa aussi plusieurs brevets de machines "over-unity".

Floyd Sweet.

Il inventa un assemblage d'aimants et de Bobines de fils que Thomas Bearden appela Tube Triode, Vacuum Triode Amplifier, VTA ("Amplificateur du Vide"). Il produisait plus d'énergie qu'il n'en consommait.

Wingate Lambertson

Le Dr Wingate Lambertson, ancien directeur de la Science et Technology Commission du Kentucky, après plus de vingt ans de recherches, est aujourd'hui sûr que l'énergie de l'espace peut être transformée en une source de courant fonctionnelle, grâce à un procédé qu'il a appelé le World Into Neutrinos, WIN ("Monde en Neutrinos").

John Hutchinson.

Ce scientifique autodidacte, pendant l'hiver qui précéda sa tournée au Japon de 1995, a construit un appareil fonctionnant à partir de l'énergie de l'espace. Son convertisseur était basé sur le principe de résonance de Tesla. Hutchinson capta la même énergie pulsante et rythmée de Tesla en utilisant des cristaux de titanate de baryum. Plus tard, il créa le procédé "Dirt Cheap" (utilisant comme composants de vulgaires pierres).

Bertil Werjefelt.

Après s'être rendu compte que les générateurs classiques utilisant des aimants sont confrontés à un problème appelé résistance magnétique, ce conseiller en sécurité dans l'aviation, a amélioré le générateur classique en ajoutant un système tournant qui annule la résistance magnétique en la neutralisant avec les champs de force d'aimants additionnels. Il en résulte que le générateur donne plus de courant avec la même consommation d'énergie. En 1995, lors d'une conférence, il expliqua que l'enseignement scientifique classique du magnétisme était incomplet depuis le début, et que, la communauté scientifique avait déclaré de manière précipitée qu'il était impossible d'utiliser le magnétisme comme source d’énergie.

Tony Cuthbert.

Quelques inventions de Tony Cuthbert :

- boîte de vitesse et système de frein sans embrayage,

- turbine: moteur hybride mi moteur/mi turbine. Il permet de propulser un paquebot avec un moteur de la taille d'une petite voiture,

- séparateur magnétique: récupération de métaux par des aimants liquides,

- quelques mécanismes à énergie libre.

Les ferrofluides, utilisés avec un aimant, permettent:

- moyen de propulsion,

- animer un coeur artificiel ou régénérer un coeur,

- piste magnétique verticale (permettant de faire grimper un engin à la verticale),

Moteur gravitationnel:

- mécanisme qui capte l'énergie utilisable du champ gravitationnel terrestre,

- Machine qui se déplace en plein air, sans propulsion apparente par fusée ni aucune poussée extérieure (contraire à la troisième loi de Newton).

Erwin Laszlo.

Scientifique et philosophe de réputation internationale, possède plusieurs doctorats en science de l'éther et des champs de l'énergie du vide.

Moray B. King.

Ingénieur, un des pères fondateurs de la théorie de "l'énergie du point zéro". Il a écrit plusieurs livres traitant de l'énergie de l'éther.

Harold Puthoff.

Auteur de plusieurs ouvrages dont les fondements de l'électronique quantique, également Directeur de l'institut des études avancées de Austin (Texas).

Peter Linderman.

Reconnu comme un des experts mondiaux dans l'explication du phénomène de l'énergie radiante (une forme d'énergie du vide) telle que décrite par Nikola Tesla et employée par Edwin Gray dans son moteur électrique.

Thomas Francis Vallone.

Titulaire de nombreuses maîtrises et doctorats en physique appliquée. A été président du "Integrity Research Institute" de Washington DC. Chercheur passionné, il a à son actif un nombre impressionnant d'articles et de livres touchant les nouvelles technologies.

Harold Aspden.

Ancien directeur (retraité) de brevets pour IBM, a lui-même à son actif plusieurs brevets sur des machines pouvant être "sur-unitaire".

Shiuji Inomata.

Au japon, Shiuji Inomata, employé depuis trente cinq ans par le gouvernement du Japon, et travaillant aux Laboratoires Electrotechniques à Tsukuba ("La Cité de l'Espace" du Japon) a été autorisé par son gouvernement à créer une machine à énergie libre. Il fit une conférence pour les dirigeants du monde politique et industriel plus de six cents professionnels sont venus assister à son dernier séminaire. La Toshiba Corporation a débloqué deux millions de dollars pour le développement d'aimants supraconducteurs destinés à son nouveau générateur unipolaire.

R. Stirling.

Le moteur inventé par ce pasteur écossais est très fiable, silencieux et d'un haut rendement. Entre autres utilisation, un sous-marin d'attaque suédois évolue grâce à ce mode de propulsion. Couplé à une parabole réfléchissante, le moteur Stirling permet de produire de l'électricité sans combustible.

John Bedini.

Le moteur fonctionnant à l'énergie libre de John Bedini existe depuis plus de quinze ans. Il fonctionne selon les principes de l'électromagnétisme découverts par Nikola Tesla avant 1900 au cours de ses essais à Colorado Springs.

Johann Grander.

Il a développé un moteur magnétique ne nécessitant ni batterie, ni connexion au réseau électrique.

Le NEOGEN.

Le Neogen Dynamo Project est une version du RV-MULLER GENERATOR inventé par Bill Muller et Hector D. Perez. Deux sociétés russes commercialisent des génératrices d'électricité qui violent les règles de la physique actuelle.

Le LUTEC 1000.

le 8 septembre 2005 Lou Brits et John Christie de Cairns (Australie) ont mis au point un générateur électromagnétique. Ils annoncent une entrée d'énergie pour un petit générateur de 4,25 watts, et en sortie 15,4 watts, soit 362 % d'énergie en plus.

La technologie EBM.

Energy By Motion, "Energie Par le Mouvement" est peut être un espoir mais elle reste toujours au stade expérimental. Le professeur Szabo développe au sein de la société Canadienne Electro ErgLtd et de sa filiale Hongroise Gamma Manager, la technologie EBM qui est appliquée dans la commercialisation de générateurs auto-alimentés d'une énergie électromagnétique illimitée et propre. Son inscription à l'ordre du jour du parlement de l'Ontario et sa certification par une dizaine de scientifiques et universitaires plaident en faveur de l’avènement d'un véritable générateur à énergie libre.

Le brevet international des russes Vladimir Roschin et Sergei Godin de l'Académie des Sciences de Moscou, rendu public le 26 mai 2006, apporte la démonstration scientifique qu'un système sur-unitaire est réalisable. Pour faire cela, ils se sont basés sur les travaux de John Searl. Ce brevet présente un système magnétique composé d’aimants de terres rares capables de convertir diverses formes d'énergie, dés lors qu'un certain régime de fonctionnement critique est atteint, l'installation expérimentale devient énergétiquement entièrement autonome.

Note: (1) Pour Nicola Tesla, c'était un peu pareil. Ce dernier a toujours expliqué que ces inventions et ces idées, lui étaient toutes venues par le biais de "channeling" (une voix intérieure lui donnant des informations).

(2) En observant la "Table des Eléments" (où la structure atomique de chacun est illustrée), il a aussi remarqué que c'était les éléments qui étaient hexagonaux, qui convenait le mieux pour le SEG. Pour plus d'informations sur les disques de Searl, voir "Les engins à antigravité: Principes et réalisations."

(3) Searl se lança aussi, en parallèle à ses recherches sur le SEG, dans la construction d'engins à antigravitation (avec bien des déboires, de la part des autorités Britanniques, qui ne fît rien pour aider ses recherches, bien au contraire). Voir l'article "Les véhicules à antigravité sont possibles".

(4) Il sera emprisonné, sous le prétexte "d'utilisation frauduleuse d'électricité". Et pendant sa détention, les militaires Britanniques vidèrent carrément son atelier de tous ses documents, plans, schémas, prototypes...etc. Et ce fût la même chose, quelques années plus tard, où ils profiteront d'un séjour de Searl à l'étranger, pour faire de même avec ses recherches sur les disques volants. En n'emportant rien cette fois-là, mais en mettant carrément le feu à son atelier! Prévenu par sa femme et rentré au Royaume-Uni, il sera envoyé en prison de nouveau. Par la suite, il préféra vivre un certain temps dans la clandestinité, sous un faux nom (ce n'était pas si difficile, vu qu'il n'y avait pas de "carte d'identité". En effet, ça n'existait pas dans le pays, à cette époque. Il existe aujourd'hui une carte (non obligatoire), mais ils n'ont jusqu'à maintenant, jamais réussi à la faire accepter à l'ensemble de la population Anglaise).

Source:

www.searlsolution.com;
www.Magnetosynergie.com;
www.josephnewman.com;
www.depalma.pair.com;
www.cuthbert-physics.com;
www.steorn.com;
www.cheniere.org;
www.aspden.org;
www.syscoil.org;
www.quanthomme.free.fr;
www.econologie.info;
www.akoil.ru;
"Antigravity: "The dream made reality, The story of John R. R. Searl", par John A. Thomas;
"The law of the squares" par John R. R. Searl;
"Energie libre et technologie", par Jeane Manning, Editions Louise Courteau Éditrice.

25 novembre 2012

HENDERSHOT LESTER le secret de l'inventeur qui permis à Lindbergh de traverser l'atlantique sans carburant

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HENDERSHOT LESTER

" Regarde, papa, ça ne marche pas ! " avait dit un jour un petit garçon de quatre ans, en mettant sur les genoux de son père un avion jouet. " Ne t’inquiète pas, nous en ferons un qui marche ! " Et c’est ce que L. Hendershot, alors jeune père a vraiment fait. Pourtant, son nom est tombé dans l’oubli. C’est un des mystères les plus déconcertants dans le domaine de l’invention : l’avion jouet n’avait ni propulseur, ni carburant, ni élastique, mais un moteur (le premier de l’inventeur) des plus stupéfiants sans aucune énergie d’entrée apparente.

 

Le premier moteur

En quelques semaines, il avait terminé le moteur de l’avion de son fils. Il l’avait fait avec des pièces venant d’une vieille radio donnée par son oncle. Mais, pour lui, il y avait un sérieux défaut, l'appareil fonctionnait toujours quand on l’orientait Nord - Sud mais pas Est-Ouest, problème surmonté après deux ans d’expérimentations.

Pendant des semaines ce petit moteur dans l’avion, est resté sur la table du salon chez les Hendershot. Un jour, D. Barr Peat de l’aérodrome postal de Bettisfield, près de McKeesport en entendit parler. Il rendit visite à l'inventeur et fut tout de suite enthousiasmé. Quelques jours après, ils étaient sur le terrain de Selfridge où ils avaient obtenu l’autorisation de construire un modèle suffisamment gros pour faire voler un avion. Les pilotes et mécaniciens qui ont participé à la construction du moteur ont déclaré qu’il s’agissait de la plus grande invention de l’époque. Pour eux, c'était une authentique démonstration d’énergie sans carburant. Ils étaient tous certains de son succès futur en tant que moteur d’avion et pensaient être au seuil d’une ère nouvelle.

L’affaire fit la Une des journaux, L. Hendershot, qui avait le soutien de Lindbergh, fut assailli de questions. Son invention aurait pu révolutionner tout le domaine de l’énergie motrice, pas seulement dans l’aviation, mais dans les transports et l’industrie. Et puis, curieusement, soudainement : plus aucun article.

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Charles A. Lindbergh a confirmé les essais positifs d’un moteur L. Hendershot sans carburant (qu’il avait d’abord vu à Bettis Field) à l’aérodrome militaire Selfridge près de Détroit. Il avait le même avis favorable que le major Thomas Lanphier, commandant l’aérodrome qui disait :

" Je suis convaincu que cette invention est bien davantage qu’une fiction comme je l’ai tout d’abord supposé. Il n’y a aucune batterie cachée, ni rien de semblable. On peut vérifier l’authenticité de l’appareil en tournant seulement un bouton. "

Le 25/02/1928, le Free Press de Detroit publia, dans un article à copyright que les puissants intérêts Guggenheim avaient tout de suite organisé une rencontre entre C. Lindbergh, le major Lanphier et L. Hendershot. D’autres grands groupes financiers auraient aussi été intéressés.


Des réactions de scientifiques et de journalistes face au moteur de L. Hendershot

Les scientifiques orthodoxes se sont moqués de l’idée au début. Ils disaient : " Si c’est vrai, c'est intéressant '' et " C’est pratiquement impossible ". Par la suite, ils ont violemment attaqué L. Hendershot.

Le Dr Michael Pupin, Pr d’Electro-mécanique à Columbia University a dit dans l’Associated Press du 26/02/1928 :

" Selon mes connaissances scientifiques, je ne peux comprendre comment on peut produire suffisamment d’énergie de cette manière pour faire fonctionner un objet pesant. Je ne le comprends pas et je ne réussis pas à y accorder une quelconque importance. "

William S. Knudsen, président de la Compagnie General Motors, dit de l'invention de L. Hendershot que " c'était une imposture peu réaliste et que l’on se servirait encore longtemps de l’essence dans les moteurs. "

Le Dr Frederick Hoffstetter, chef du laboratoire du même nom à Pittsburgh a été beaucoup plus loin en allant à New York et en louant une salle dans un grand hôtel. Il y était venu pour dénoncer l'imposture de Hendershot , apportant avec lui des modèles de moteur. Il démontra qu’ils ne pouvaient pas marcher, ajoutant qu’il avait découvert dans l’un d’eux une petite pile bâton. Sur Internet, le critique Eric Krieg dit qu'il y avait un aimant caché dans le générateur…(les résultats sont alors formidables pour un simple aimant NDLR)

Cette déclaration induisait en erreur. Il est vrai que, des années auparavant, L. Hendershot, qui n’avait aucune preuve de la bonne foi de ses visiteurs, avait placé dans son moteur des choses destinées à les éloigner de l'idée véritable sur laquelle il travaillait. Mais dans les essais de Selfridge, il n’y avait aucun moyen de cacher quoi que ce soit dans les moteurs construits par les mécanos du Major Lanphier.

C’est tout de suite après le retour de Hoffstetter à Pittsburgh que le nom de L. Hendershot disparut des journaux. Cela aurait pu être terminé, pour le grand public, bien sûr, mais pour des gens qui réfléchissaient plusieurs questions restaient sans réponses. Charles Fort qui ne faisait pas de réclame pour l’inventeur en avance certaines, des plus pertinentes, qui seraient restées négligées, dans son livre "Wild talents ". Il rappelle le soutien de Lindbergh et de Lanphier. Il rapporte que, lors des essais, un modèle avait produit suffisamment de courant pour allumer deux lampes de 110 watts et qu’un autre avait fait marcher une machine à coudre.

C. Fort dit encore :

" S’il y avait eu fraude, il semble qu’elle aurait du être évidente. N’était-il pas extraordinaire que Hoffstetter ait été si loin pour clamer la fraude et dire que cela pourrait démolir la foi dans la science pour des milliers d’années ? Une foi détruite par qui ? Un jeune type sans instruction dont personne n’avait entendu parler auparavant ? " C. Fort fait remarquer la peur, peu ordinaire, dans cette affaire.

Gaston Burridgs, correspondant de Fate dit que le major, devenu colonel et en retraite, lui a affirmé qu’il n’y avait pas eu de moteur construit sur le terrain qu’il commandait à ce moment-là. Le seul qui y ait jamais été avait été apporté par L. Hendershot. Il aurait ajouté que le laboratoire de l’Université de l’est a prouvé qu’il s’agissait d’un trucage. Pourtant, C. Fort affirme que le major Lanphier n’a jamais parlé de supercherie, répondant même à la suggestion que le moteur volait du courant à un gros émetteur de radio : ‘’Nous y avons pensé, mais sur les trente six heures où le moteur a fonctionné, les résultats ont été les mêmes que la station fonctionne ou pas.’’

L. Hendershot a affirmé à Burridgs ne pas comprendre les propos du colonel et dit que le moteur a bien été fait au terrain de Selfridge et y a fonctionné, lui-même n’ayant seulement fait qu’un bobinage. Voici comment naissent les mystères…Burridgs pense qu’il n’est pas correct de dire que c’est L. Hendershot lui-même qui a créé l’énigme, mais il pense qu'il n’a pas fait beaucoup pour l’éclaircir. D’après lui, ce mystère lui convenait car il ne savait pas vraiment comment marchait le moteur (pas davantage que les scientifiques qui l’avaient observé) ni comment le reproduire à plus grande échelle.

L. Hendershot a manifesté une certaine impatience face aux questions posées par Burridgs, sur les textes de Fort, sur ceux de Fleming parus dans Fate en 1950. Il paraissait mécontent à ce sujet. L’article l’avait plutôt désolé et il était harcelé par toutes sortes de gens, des hommes d’affaire aux fanatiques religieux qui l’accusaient de provoquer tremblements de terre, inondations et famines. Selon Skilling, vers la fin de sa vie, L. Hendershot a d’ailleurs subi plus de stress qu’il n’était capable d’en endurer.


Un inventeur oublié , bref aperçu de la vie de Lester Hendershot

A l'époque de son invention, Lester L. Hendershot avait 29 ans et demeurait dans une petite maison proche de la voie ferrée à Elizabeth, en Pennsylvanie. Il n’avait pas fait beaucoup d’études, mais il avait pris des cours de mécanique à l’Université Cornell. D’un naturel indépendant, il avait eu plusieurs emplois, pompier, chauffeur au service postal, ingénieur sur les voies ferrées, contrôleur dans les ciments. Il avait aussi travaillé dans l’électricité et dans les minoteries près de Pittsburgh. Lors de la première guerre mondiale, il était clairon dans une compagnie de canonniers, mais il n’est pas parti d’Amérique.

C’est vers l’âge de vingt ans que lui vint, en rêve, l’idée d’une machine qui fonctionnerait avec des courants terrestres. Mais ce n’est qu’en novembre 1927 qu’il put travailler pour que ce rêve devienne réalité.

Du petit matin à tard le soir, on pouvait le trouver dans son laboratoire et atelier : un établi sommaire dans la cave près de la chaudière. Ed. Skilling dit qu’en 1928, il avait construit 5 prototypes de générateurs (dont l’un pesait 10 kg). Mais du fait qu'il ne disposait d’aucune expérience technique, ni de diplôme, comme déjà indiqué précédemment, il fut violemment critiqué.

Le 09/03/1928, L. Hendershot fut victime d’un grave choc électrique (2000 volts ou 220 selon son fils) en faisant une démonstration de son appareil dans le bureau de son avocat Washington Loan & trust Building. Oublié des journalistes, il resta plusieurs semaines à l’hôpital de Washington dans un état critique, bras, jambes, palais et cordes vocales paralysées.

Burridgs affirme détenir une lettre d’un journaliste déclarant que L. Hendershot avait été conduit à l’hôpital pour un vérifier un état d’aliénation mentale, et libéré car on ne l’avait pas trouvé " coupable ".

Sa convalescence passée, nul n’entendit parler de lui pendant plus de trente ans


Le mystère L. Hendershot

N’est-il pas curieux, au regard des charges que les scientifiques ont fait peser sur lui qu’un éclair estimé être de 2000 volts pouvait avoir jailli du moteur et paralysé temporairement son inventeur ? De nos jours encore, il plane une question sur ce moteur, et ceux qui connaissent la vérité sur cette affaire ne sont pas susceptibles de parler.

En étudiant consciencieusement le sujet, on arrive à un certain nombre de conclusions dont n’importe laquelle peut être vraie.

 

  • Les fabricants de moteurs, voyant poindre leur ruine ont pu s’entendre et " acheter " L. Hendershot . D'ailleurs, lors de son séjour à l’hôpital, il avait reçu la visite d’un représentant d’une grande firme, dont il taira le nom, et qui l’avait amené à accepter de ne plus travailler sur son invention pendant vingt ans en échange de 25000 dollars. C'est aussi pendant cette hospitalisation que L. Hendershot reçut la visite de C. Lindbergh qui lui a offert une veste de soie de grande valeur.
  • Les scientifiques voyant certaines de leurs théories favorites prêtes à tomber en cendres peuvent avoir trouvé des moyens de le faire tenir tranquille.
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4 avril 2010

lifter procédé antigravitationnel et énergie libre

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Je n'ai jamais personnellement construit de lifter, mais j'ai pas mal étudié leur fonctionnement et je voulais me lancer à en faire moi aussi il y a un an J'ai déjà vu des photos de lifter de diverses formes, la forme n'a pas d'importance. C'est un effet...
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