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rusty james news

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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
24 mars 2014

Pour la première fois de son Histoire, Israël ferme toutes ses Ambassades et Consulats de manière suspicieuse

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Alerte trompeuse de before its news encore et encore les memes  cette infos relayée le 23 mars 2014 n'a rien de suspicieux c'est une grève qui avait commencé le 5 mars dernier qui s'est tranformé par une grève générale de tous les fonctionnaires alors elles ferment ne pouvant assurer le service à ses ressortissants

Israël : fermeture des ambassades et consulats de l'État sioniste dans le monde

24/03/2014
Actualités : Israël : fermeture des ambassades et consulats de l'État sioniste dans le monde
           

"Une grève générale a été décrétée au ministère des Affaires étrangères", a annoncé dimanche 23 mars le site internet de la diplomatie sioniste. "Le ministère à Jérusalem "occupée" restera fermé, et les missions à l'étranger n'ouvriront pas à partir de lundi 24 mars au matin". Les employés du ministère israélien sont en guerre contre leur direction depuis plusieurs semaines.

Les diplomates israéliens se plaignent depuis plusieurs années d'être mal payés et d'un manque de considération à leur égard. Selon les médias israéliens, il s'agit du premier mouvement de grève des diplomates de l'État sioniste.

Ce mouvement de grève, qui concerne les diplomates mais aussi les employés administratifs du ministère, avait été lancé au printemps dernier. Il avait ensuite été suspendu en juillet avec l'ouverture de négociations avec le ministère des Finances.

Le 4 mars, les négociations salariales se sont terminées dans une impasse. Depuis, précise le site internet du ministère, les diplomates ne se sont pas occupés des visites officielles, en Palestine occupée ou à l'étranger, et n'ont délivré aucun visa.

Sources : Agences

Israeli diplomats launched an unprecedented strike on Sunday, forcing the complete closure of embassies around the world as they escalated a dispute over pay, officials said.The industrial action has already threatened to postpone a visit by Pope Francis to Israel planned for May – one of 25 trips by foreign officials affected by a work slowdown the diplomats began on March 5 when wage talks broke down.By escalating the action to a full strike – the first by the diplomatic corps since the country’s establishment in 1948 – the diplomats will close all of Israel’s 102 missions abroad, paralyzing most diplomatic work with other countries and the United Nations.

For full report read……. http://www.reuters.com/article/2014/03/23/us-israel-diplomacy-idUSBREA2M0ER20140323

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24 mars 2014

Ukraine – Les Satanistes nous conduisent (une fois de plus) au bord du gouffre

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(John Kerry le membre des Skull & Bones, la face macabre du Satanisme moderne)

Espérons que les résolutions et le sang-froid l’emporteront. Mais si ce n’est pas le cas, soyons clair, les suspects habituels sont responsables de la crise ukrainienne et de ses éventuelles conséquences.

Si la crise en Ukraine s’emballe, nous paierons tous le prix pour avoir laissé les Juifs satanistes francs-maçons (les Illuminati) contrôler l’économie, le gouvernement, la culture et les médias en Occident.

Le fait que cette crise se change en guerre ou en écroulement financier dépend de deux facteurs :

  1. Si l’Occident impose des sanctions sévères et couteuses à l’égard de la Russie et que ces dernières provoquent des mesures de rétorsion, un crash boursier pourrait en résulter. La Russie pourrait restreindre les exportations de pétrole et de gaz naturel vers l’Europe et aux États-Unis, ce qui entrainerait une hausse violente des prix. La Russie a déjà prévenu qu’elle confisquerait les avoirs occidentaux en Russie. Cela pourrait sérieusement affecter le dollar US. Je ne m’attends pas à ce que cela se produise. Le sang-froid prévaudra et les sanctions Occidentales seront d’ordre symbolique. (Cela parait déjà être le cas) De grands groupes occidentaux comme Pepsi et GE (General Electric) ont déjà annoncé que si la Russie et l’occident se lancent dans une escalade, tous les futurs espoirs de croissance s’envoleront. Les banques européennes détiennent 200 milliards de dollar de créances russes, tandis que les entreprises américaines exportent pour 11 milliards annuels de biens en Russie et y investissent 14 milliards.
  2. Le gouvernement de Kiev d’obédience Néo Nazi pourrait décider de recourir à l’aide Occidentale en provoquant une invasion de l’Ukraine orientale en attaquant les ukrainiens pro-russes vivant là. Là encore, je m’attends à ce que les belligérants gardent la tête froide.

Néanmoins, je n’en demeure pas moins inquiet et soucieux. Les mêmes qui ont organisé le 11/09 nous ayant conduit aux guerres sataniques d’Afghanistan, d’Irak, de Lybie et en Syrie, se trouvent derrière le changement de régime à Kiev. Ce sont les Juifs Néocons (Illuminati) qui contrôlent la politique étrangère américaine au service des Rothschild et du FMI. Leur but ultime est de posséder et de contrôler tout et tout le monde, corps et âme, y compris jusqu’au point de sodomiser nos enfants en toute impunité. L’Ukraine est une étape vers la Russie qui s’est mis à entraver leur progression.

Comme nous entrons dans une semaine décisive, gardons à l’esprit les faits suivants :

  1. Poutine ne se fait pas d’illusion sur l’identité de ceux qui ont renversé le Président Ukrainien Victor Yanoukovitch et nous non plus. Les russes ont rendu public cet enregistrement audio de Victoria Nuland, la secrétaire d’État américaine aux affaires européennes et asiatiques, s’adressant à Geoffrey Pyatt, l’ambassadeur américain en poste à Kiev. Ils étaient littéralement en train de former le gouvernement qui s’est plus tard auto-proclamé.

Lors d’un discours à un groupe ukrainien à Washington en décembre, elle a déclaré qu’elle rentrait de Kiev, sa troisième visite en cinq semaines. Elle a déclaré que les États-Unis avaient investis 5 milliard de dollars en Ukraine ces deux dernières décennies et exigeaient des réformes « organisées » par le FMI. Elle a expliqué que les ukrainiens souhaitaient que les États-Unis assiste l’Ukraine afin d’amoindrir l’influence exercée par la Russie, pour la changer en une « démocratie occidentale moderne » par des liens plus étroit avec « l’Europe ».

nulandElle-même née « Nudelman », le mari de Victoria Nuland est Robert Kagan, un des cofondateur du PNAC (Projet pour un nouveau siècle Américain). Comme un youtubeur l’a fait remarquer : « c’est difficile de trouver plus néo-con que ce type. Je fais remarquer qu’Obama a publiquement soutenu l’ouvrage le plus récent de Kagan : The World America Made (Le monde tel que l’Amérique l’a fait). Le gouvernement US a été pris en otage et ne fait qu’accomplir les instructions des mondialistes de manière à affaiblir la Russie et la Chine, les deux seuls autres joueurs de ce jeu d’échecs géopolitique. »

  1. Les États-Unis et l’Europe (Obama et Merkel) ont trahi Poutine. Sergei Markov, directeur de Institut des Études Politiques de Moscou, écrit : « Le président américain Barack Obama et la Chancelière Angela Merkel ont déçu le Président Vladimir Poutine lorsqu’ils l’ont persuadé de convaincre Yanoukovitch de s’abstenir de faire usage de la force pour contenir la rébellion, avant de signer les accords du 21 février – qu’ils ont refusé de ratifier. À la place, ils ont placé la Russie devant le fait accompli et lui ont intimé d’accepter la nouvelle réalité en Ukraine. Mais pourquoi Moscou accepterait-elle cette réalité alors qu’elle a été mise en place au mépris de la Russie, de la démocratie et des droits de l’homme ? » Les accords du 21 février faisaient appel à un gouvernement d’unité nationale, une nouvelle constitution et de nouvelles élections avant décembre 2014. Les russes ont demandé à ce que cet accord soit respecté afin que l’ordre soit restauré.
  2. Avec un gouvernement de marionnettes pilotées par les US et un banquier central Juif comme Premier Ministre, Poutine n’avait pas d’autre choix que de protéger sa base navale de Crimée. Les États-Unis veulent tout à la fois affaiblir la Russie avant de provoquer le remplacement de Poutine. Zbigniew Brzezinski a écrit : « Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire Eurasiatique. La Russie sans l’Ukraine… deviendrait alors un État impérial à prédominance asiatique… si Moscou reprend le contrôle de l’Ukraine, avec ses 52 millions d’habitants et ses ressources naturelles abondantes, sans oublier son accès à la Mer Noire, la Russie redevient automatiquement un État impérial puissant, couvrant l’Europe et l’Asie. »
  3. Le fait que les Juifs Illuminati puissent faire cause commune avec les Néo Nazis antisémites de Kiev démontrent le fait que les Nazis ont toujours fait partie du dispositif Illuminati. Dans un article majeur, F. William Engdahl démontre que le nouveau gouvernement ne sera pas une « démocratie occidentale » comme les manifestants l’avaient promis. Car il a placé au pouvoir des Néo Nazis et plusieurs oligarques milliardaires. Le parti Néo Nazi Svoboda a placé six ministres issus de ses rangs, y compris le Procureur Général. Le Vice-Premier Ministre, Oleksandr Sych vient du Svoboda et exercera des responsabilités économiques primordiales. De surcroit, le Svoboda contrôle le ministère de l’environnement et l’important ministère de l’agriculture. L’Ukraine est le troisième plus important exportateur de maïs au monde.
  4. Et enfin, les mass médias occidentaux ont une fois de plus révélé qu’ils ne sont rien d’autre qu’une branche du gouvernement de l’ombre au service des Illuminati. Le fait que ces « presstitués » critiques les médias russes, en les désignant comme des organes de propagande est parfaitement risible.

aa-neo-con-rogues-galleryLa position des Illuminati est indéfendable. Ils ont reconnu et approuvé les référendums sur l’auto-détermination lorsqu’ils servaient leurs intérêts, du Kosovo en 2008, en passant par le Sud Soudan de l’année dernière. Il y en a un de prévu en Écosse l’année prochaine.kerryyamulke

Finalement, nous payons le prix pour laisser un cartel bancaire sataniste étranger contrôler sournoisement chaque aspect de notre société et de notre culture. Espérons que les Juifs Illuminati et les Francs-maçons réaliserons qu’ils avaient vu trop grand en Ukraine, et que le moment de régler la note sera repoussé…

Les  Illuminati et les Francs-maçons ont provoqué toutes les guerres et les révolutions de l’histoire moderne. Ils sont responsables de l’holocauste juif, de millions de morts et de souffrances humaines incalculables. Leurs œuvres mettent en danger la sécurité des francs-maçons ordinaires, et des juifs ordinaires comme moi-même. Les récents évènements en Ukraine ne sont qu’un autre jour d’adoration pour ces serviteurs de Satan.

Apparemment Poutine est la dernière ligne de résistance. Il peut lui-même appartenir aux Illuminati, mais il n’est pas prêt à voir la Russie pillée et devenir un état vassal.

Lorsque les occidentaux comprendront le sens des évènements, ils lui accorderont leur soutien contre les imposteurs au pouvoir

source

24 mars 2014

Ecocide en Finland- La Mine de Talvivaara

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La mine de Talvivaara basée à Sotkamo s’est vue accorder une licence pour extraire du nickel en 2006. Le groupe local activiste « Stop Talvivaara » dénonce que depuis 2008, l’entreprise a également commencer à extraire de l’uranium sans permis officiel. En dépit du fait que cela représente une violation de la législation environnementale, cela a également conduit à un énorme désastre environnemental en 2012. En effet, plusieurs fuites dans le bassin des eaux usées de l’usine ont été observées en 2008, en 2010 et en 2012. Des taux élevés de nickel et d’uranium ont été détectés dans les lacs des alentours après la dernière fuite en date. Il ne s’agit malheureusement que d’un cas d’écocide ayant lieu en Europe parmi d’autres. Une loi contre l’écocide pourrait protéger cette région finlandaise et beaucoup d’autres en Europe.http://www.stoptalvivaara.org/fi/en_adressi.html.

La fracturation hydraulique

(c) EcoFlight, Bruce Gordon

La fracturation hydraulique ou hydro facturation est une technique utilisée pour extraire des hydrocarbures comme les pétroles et gaz naturels présents directement au sein même d’une roche, dans des schistes, de nature argileuse. Afin de libérer ces ressources fossiles, un liquide sous pression est injecté dans ces mêmes roches en provoquant une fissuration massive de ces dernières ce qui permet de récupérer les pétrole(s) et gaz naturels s’y trouvant, souvent à de grandes profondeurs (entre 1,5 et 6 kms).

Cependant, un tel processus n’est pas sans importantes conséquences environnementales : pollution des nappes phréatiques, de l’air environnant les forages, fuites de gaz, contamination des sols par les substances chimiques additionnées aux eaux sous pression. Au-delà de l’aspect purement écologique, cette technique peut aussi constituer une menace pour la santé publique.

De plus, les scientifiques s’accordent à dire que les émissions en CO2 dégagées lors de la combustion de ces gaz de schistes sont beaucoup plus élevées que celles émises par des gaz naturels classiques. Ceci s’explique du fait d’éventuelles fuites de méthane rendues possibles lors de ces extractions. Le méthane est un gaz à effet de serre bien plus important que le dioxyde de carbone. On peut aussi ajouter, qu’il ne faut pas oublier le coût hydraulique d’un tel procédé, surtout lorsque l’on connaît l’importance de cette ressource actuellement dans le Monde.

La fracturation hydraulique intéresse, en Europe, un certain nombre de pays membres de l’Union, comme la Bulgarie, le Danemark, l’Allemagne ou encore la Pologne, où des scientifiques y espèrent une extraction importante de gaz par cette méthode. La France, quant à elle, a interdit, sur son territoire, l’utilisation de la fracturation hydraulique.

Disparition de colonies d’abeilles

Depuis 2008, il est de notoriété publique que la Clothianidine, pesticide utilisé pour protéger les semences des insectes nuisibles, en s’attaquant directement à leur système nerveux, est aussi néfaste pour les abeilles en contact avec l’insecticide. Pour preuve, en juillet 2008, plus de 11500 colonies d’abeilles ont été touchées par cette molécule entraînant la mort de millions d’entre elles dans le sud ouest de l’Allemagne. Peu après, l’agence allemande de sécurité alimentaire (BVL) en a suspendu la permission d’épandage dans le pays.

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a publié, en janvier 2013, un avis sévère sur ce pesticide en y mettant en avant le risque de pollution élevée concernant le miel produit par les abeilles touchées. Pour autant, l’utilisation de la Clothiandine n’a toujours pas été interdite au sein de l’Union Européenne.

Les centrales nucléaires

427 réacteurs nucléaires sont en fonctionnement effectif dans 31 pays. Même en fonctionnement normal, la filière nucléaire affecte les humains et les écosystèmes. L’extraction minière de l’uranium génère d’énormes pollutions. Elle contamine des milliers de travailleurs et de riverains – souvent des autochtones discriminés et défavorisés – au Niger, en Inde, en Australie, au Canada, etc. Les faibles doses de radioactivité que les centrales nucléaires rejettent en permanence sont fortement suspectées d’augmenter le nombre de cancers de l’enfant jusqu’à 5 km alentour [2].

Quant aux accidents graves…

Le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl explose. Les rejets radioactifs contaminent principalement la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie, mais également treize pays européens dont la France et, au-delà, l’hémisphère Nord.

En 2010, l’Académie des sciences de New York publie le bilan que d’éminents scientifiques russe et biélorusses ont consacré aux conséquences sanitaires de Tchernobyl [4]. Conclusion : 984 000 morts entre 1986 et 2004. La santé de millions d’autres personnes, absorbant de faibles doses de radioactivité dans l’eau et la nourriture contaminées, est affectée : la thyroïde, le système cardiovasculaire, les reins, le foie, le système immunitaire, hormonal et de reproduction sont touchés.

Il est bien trop tôt pour pouvoir dresser un bilan de la catastrophe de Fukushima, qui a débuté le 11 mars 2011. Il y a malheureusement tout lieu de craindre une gravité comparable ou supérieure à celle de Tchernobyl. En 2 ans, environ 350 000 personnes ont quitté leur domicile, mais le gouvernement cherche à faire revenir les évacués dans les zones contaminées. Les réacteurs accidentés continuent de relâcher de la radioactivité à hautes doses dans l’environnement. Premier ministre du Japon en 2011, Naoto Kan déclare aujourd’hui : « la meilleure sécurité dans le nucléaire, c’est de ne pas avoir de centrales nucléaires du tout. »

Des centaines d’entreprises européennes sont impliquées dans le secteur nucléaire, et parmi elles quelques acteurs mondiaux comme Areva, EDF ou GDF-Suez.

Les retombées de Fukushima

Deux ans et demi après le tsunami, les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima pèsent toujours sur les hommes et l’environnement.

Depuis le 11 mars 2011, la centrale nucléaire n’a jamais cessé de fuir, répandant des tonnes d’eau contaminées dans le Pacifique. Le 7 août 2013, le gouvernement japonais a confirmé que 300 tonnes environ se déversaient quotidiennement dans l’océan, menaçant gravement la chaîne alimentaire et les écosystèmes marins. 40% des poissons pêchés autour de Fukushima sont déjà impropres à la consommation, quarante espèces des grands fonds sont touchées. En janvier 2012, ce sont des phoques irradiés qui ont été découverts en Alaska

Il semble pourtant que ces fuites auraient pu être limitées ou évitées mais que Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, aurait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011, pour des raisons financières et boursières…

La Grande Barrière de Corail en danger

La Grande Barrière de Corail est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981. Il s’agit du plus grand récif de coraux au monde, abritant 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poisons et 4 000 espèces de mollusques. La région dont la Grande Barrière de Corail fait partie, le Queensland, est l’une des plus dynamiques d’Australie en matière d’industries charbonnière et gazière. Malheureusement, le développement de ces industries est extrêmement nocif pour la Grande Barrière de Corail. Sans compter que la combustion de charbon représente l’énergie fossile qui contribue le plus au changement climatique le développement des industries de gaz et de charbon conduit au développement de ports et d’infrastructures contribuant à la dégradation de l’écosystème de la Grande Barrière de Corail.

La grande majorité de ces combustibles fossiles étant destinés à l’export, cela augmente le trafic marin autour du récif. La construction de ces infrastructures met également en danger les plages du récif, qui constituent le terrain de nidification des tortues et des oiseaux marins, et celui des mangroves, habitat naturel de la vie marine, des oiseaux et des animaux évoluant entre terre et mer.

Selon un rapport du Gouvernement australien, les activités minières pourraient également être partiellement responsables de la dégradation de la qualité de l’eau. Enfin, le développement des exportations de charbon a déjà dragué 52 581 000 m3 de la Grande Barrière de Corail entre 2007 et 2011 et le gouvernement australien ne semble pas décidé à s’arrêter puisqu’il vient de convenir du développement du site de l’Abbot Point sans en informer les Nations Unies. Le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO menace de lister la Grande Barrière de Corail comme un écosystème menacé à moins que le pays ne se décide enfin à protéger le récif.

Parmi les banques européennes impliquées dans des projets d’exploitation de gaz ou de charbon de la Grande Barrière de Corail, on trouve notamment BNP Paribas, Crédit Agricole, Natixis, Royal Bank of Scotland, Société générale, Commerzbank, HSBC and ING group [8][9]

Le thon rouge d’Atlantique

L’engouement pour la cuisine japonaise et les sushis, depuis les années 70, ont fait du thon rouge l’une des espèces les plus menacées de la planète. On estime que leur population actuelle ne représente plus que 36% de ce qu’elle était dans les années 70, quand la pêche industrielle a commencé à lui porter un coup sévère.

Le thon, atteignant la maturité plus tard que les espèces à vie courte et son cycle de reproduction étant plus long il est difficile d’enrayer le déclin causé par la surpêche. D’autant que l’animal suscite  bien des convoitises : ce poisson qui ne valait rien dans les années 50, à peine quelques  0,09 euros au kilo, est aujourd’hui une manne pour les pêcheurs. En janvier 2013, à Tokyo, un spécimen de 222 kg a atteint le prix record de 1,31 millions d’euros, soit près de 6 000 euro  le kg !

Principalement pêché en Méditerranée par 7 pays européens (Espagne, France, Italie, Portugal, Malte, Grèce et Chypre), le thon rouge de l’Atlantique est un grand migrateur, ce qui complique encore l’application de règlements pour sa protection. Les méthodes de pêche industrielle, de plus en plus sophistiquées (utilisation d’avion, de radar et de GPS pour repérer les bancs), ne lui laissent aucune chance et ne donnent pas dans le détail.  Encerclés par les filets (avec toutes les autres espèces de passage à proximité), capturés vivants, les thons sont généralement transférés dans des cages (voir photo) avant d’être remorqués vers des fermes espagnoles, maltaises, tunisiennes ou grecques, où ils sont engraissés pendant quelques mois, avant d’être envoyés vers le japon (90% de la demande). Cerise sur le gâteau, ce système a des retombées dévastatrices sur l’environnement : les poisson sauvages venant volontiers se nourrir des restes de farine animale et d’antibiotiques dont sont gavés les poissons d’élevage.

« On estime que 80 % des ressources de thon rouge du Nord (Thunnus thynnus, aussi appelé thon rouge de l’Atlantique ou de Méditerranée) a disparu des années 1950 à 2010 », et que, « au rythme des régression des années 2000, le thon à l’état sauvage serait amené à disparaître aux alentours de 2050 »

Centrales électriques fonctionnant au charbon

Les émissions polluantes des centrales électriques fonctionnant au charbon causent près de 20 000 décès chaque année dans l’UE, selon un rapport publié, jeudi 7 mars 2013, par l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL). Un constat d’autant plus alarmant que « l’utilisation du charbon est en augmentation », selon Genon Jensen, directrice de l’organisation.

« Une cinquantaine de nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon est en projet » dans l’UE, dénonce HEAL. Une de ces nouvelles unités est prévue sur le site de la centrale électrique de Rybnik, en Pologne, gérée par l’électricien français EDF, et considérée comme l’une des 20 plus dangereuses pour la santé dans l’UE.

La combustion du charbon représente déjà 44 % des émissions mondiales de carbone produites par le secteur de la production d’énergie. L’utilisation du charbon a augmenté de 4 % en 2011 en Europe. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France figurent parmi les dix premiers importateurs.

Les sables bitumineux de l’Alberta

Il s’agit du projet le plus polluant existant actuellement, le premier sur la liste des écocides. Sur un territoire de la taille de l’Angleterre, précédemment recouvert de vastes étendues de forêts boréales et de tourbières, des hydrocarbures lourds (bitumes) sont excavés de manières agressives, dans des mines à ciel ouvert.

Pour plus d’informations : http://archives.radio-canada.ca/economie_affaires/energie/clips/2061/)

Les compagnies européennes BP et Shell sont parties prenantes dans ce projet, soutenues financièrement par des banques européennes comme Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole, ING, Rabobank, RBS, et bien d’autres encore.

Mines à déplacement de sommet ou étêtages miniers (‘des montagnes qui perdent leur tête’)

Ce type d’exploitations minières à ciel ouvert induit un aplanissement du sommet d’une colline afin d’y extraire le charbon en y dévoilant une veine. Ce processus impacte aussi directement sur le paysage puisque sont déplacés des tonnes de roches, ré-empilées non loin de la mine, de façon à retrouver un semblant de colline. Toute la matière qui ne peut être directement réutilisée telle quelle (débris divers, terre, faune et flore) est déplacée dans les vallées et autres ruisseaux environnants avec des risques de pollutions importants du fait, entre autres, d’un usage massif d’explosifs. On retrouve ce type de mines dans les Appalaches, aux Etats-Unis, où cette technique constitue le principal mode d’exploitation utilisé. Dans l’ouest de la Virginie, aux Etats-Unis, la compagnie luxembourgeoise Arcelor Mittal est impliquée dans ce processus.

 

Centrales électriques fonctionnant au charbon

Les émissions polluantes des centrales électriques fonctionnant au charbon causent près de 20 000 décès chaque année dans l’UE, selon un rapport publié, jeudi 7 mars 2013, parl’Alliance pour la santé et l’environnement(HEAL). Un constat d’autant plus alarmant que « l’utilisation du charbon est en augmentation », selonGenon Jensen, directrice de l’organisation.

« Une cinquantaine de nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon est en projet » dans l’UE, dénonce HEAL. Une de ces nouvelles unités est prévue sur le site de la centrale électrique de Rybnik, en Pologne, gérée par l’électricien français EDF, et considérée comme l’une des 20 plus dangereuses pour la santé dans l’UE.

La combustion du charbon représente déjà 44 % des émissions mondiales de carbone produites par le secteur de la production d’énergie.

L’utilisation du charbon a augmenté de 4 % en 2011 en Europe. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France figurent parmi les dix premiers importateurs.

L’Agent Orange, 1961-1971, Vietnam

« L’agent Orange » est le nom de code donné à une combinaison de pesticides : L’herbicide Orange (HO) and l’Agent LNX. Cet herbicide et ce défoliant ont été utilisés par l’armée Américaine dans le cadre de leur programme de guerre chimique appelé «  Opération Ranch Hand ». Entre 1961 et 1971, le gouvernement américain et la République du Vietnam (Vietnam du Sud) ont utilisés les « herbicides arc-en-ciel » (Les agents orange, rose, vert, violet, blanc et bleu) pour défolier forêts et mangroves dans le but de libérer de la place pour des installations militaires et de détruire les récoltes pour affamer l’ennemi (Le Vietnam du Nord et le Front de Libération National). Le plus connu de ces herbicides est l’Agent Orange, il a été utilisé entre 1965 et 1970 et des scientifiques estiment qu’environ 45 677 937 litres en ont été répandu pendant cette période. Au total, les « herbicides arc-en-ciel » représentent à peu près 72 millions de litres, ce qui signifie que l’Agent Orange en représente environ 60%.

Entre 100 000 et 2 millions d’hectares de terrains et de forêts ont été détruites par le biais de cet épandage chimique de guerre et le Cambodge et le Laos se trouvant près du Vietnam, ils n’ont pas été épargnés.

7 entreprises ont produit l’Agent Orange pendant la guerre, parmi elles, les multinationales Monsanto et Dow Chemicals. En juillet dernier, la cours suprême Nord-Coréenne à conclut que la corrélation entre l’herbicide et les maladies de peau développées par les anciens militaires était bien réelle. Elle a donc condamnée les deux entreprises à payer 315 000 euros afin de les indemniser.

Monsanto et Dow Chemicals ont réfuté la décision et il y a très peu de chance qu’ils soient obligés de payer des dommages et intérêts.

Durant son premier procès en 1970, l’entreprise Monsanto a falsifié des études « prouvant » l’absence de lien entre l’exposition à l’Agent Orange et le développement de cancers parmi les vétérans. Un rapport de Greenpeace datant de 1990 démontre comment ces études ont été truquées.

Même s’il n’existe pas d’acteurs européens directement impliqué, l’Agent Orange est un parfait d’exemple de la manière dont un écocide peut dévaster un pays pendant des décennies sans que personne n’en soit tenu pour responsable.

Huile de palme, Indonésie

© Wakx

Le palmier à huile est la plante oléagineuse avec le rendement d’huile par hectare le plus élevé connu aujourd’hui. Par exemple, entre 2001 et 2006, le rendement mondial moyen cumulé de l’huile de palme et de l’huile de palmiste était de 4,2 tonnes par hectare et par an contre 0,4 tonnes pour l’huile de soja et 0,6 tonnes pour l’huile de colza (1).La logique voudrait qu’il s’agisse donc de la plante oléagineuse qui nécessite le moins d’hectare pour sa culture, mais la productivité en a décidé autrement…

Aujourd’hui on trouve de l’huile de palme dans un produit manufacturé sur dix (margarine, nourriture industrielle, sucreries, détergents, rouge à lèvres, etc.) (2). L’huile de palme est également utilisée comme agro-carburant, la demande mondiale ne représente pour l’instant qu’1% du total de la production (3) mais cela devrait très vite augmenter (4).

La principale menace que représente l’huile de palme concerne la déforestation et les pays les plus touchés par ce fléau sont l’Indonésie et la Malaisie. Leur production commune représente 83% de la production mondiale. D’après le PNUE, il s’agit de la principale cause de destruction des forêts tropicales (5). En Indonésie, 6 millions d’hectares sont aujourd’hui consacrés à la production d’huile de palme et 4 autres millions d’hectares devraient être dédiés uniquement à la production d’agro-carburants d’ici 2015 (6).

La transformation de ces forêts tropicales en palmeraies menace la vie de nombreuses espèces animales et végétales, parmi lesquelles on retrouve l’emblématique Orang-Outan, probablement nommé ainsi d’après « Orang Hutan » le mot indonésien signifiant « personne de la forêt » (7).

Cela peut également être source de conflits sociaux lorsque les droits et les moyens de subsistance d’une communauté se retrouvent bafoués par ces transformations (8).

Les palmeraies sont également une menace pour le climat avec 1,8 milliards de tonnes de gaz à effets de serre relâchés dans l’atmosphère chaque année lors des incendies de déforestation des tourbières indonésiennes (9), sans oublier que cela affecte également la qualité de l’air des pays voisins (10).

Pour une tonne d’huile de palme produite, 2,5 tonnes d’effluents sont générées par traitement de l’huile dans les usines. Si ces effluents sont relâchés dans les rivières, cela peut entrainer une pollution de l’eau douce, ce qui affecte directement les hommes et l’environnement (11).

Les plantations d’huile de palme ne sont, toutefois, pas connues pour l’utilisation excessive de pesticides, pour la bonne raison qu’il existe des solutions biologiques pour les différents parasites de ces palmiers (12). Cela étant, les nutriments standards, tels que le nitrogène, le phosphore et le potassium sont tout de même injectés dans les palmiers (13) causant une perturbation des écosystèmes ainsi qu’une pollution des nappes phréatiques, des rivières, des lacs, ce qui engendre, à terme, une acidification de l’océan (14).

En Indonésie, le secteur de la monoculture d’huile de palme représente 3,7 millions de travailleurs directs (15).

En 2009, parmi les différents acteurs du secteur, voici le top 5 des entreprises productrices d’huile de palme : Wilmar (Singapore/US) (16); Sime Darby (Malaysia) (17); IOI Corps (Malaysia); Astra agro (Malaysia); KL Kepong (Malaysia) et le top 5 des entreprises acheteuse du produit : Unilever (Netherland); Nestlé (Switzerland); Procter&Gamble (US); Cargill (US) and Kraft foods (US) (18).

Les palmeraies sont également un problème en Afrique (19).

Disparition de la Mer D’Aral, Asie centrale

La Mer Aral se situe en Asie Centrale entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. En 1960, sa surface représentait 68000 km² ce qui en faisait la 4ème plus grande mer intérieure du monde. Aujourd’hui elle a perdu plus de la moitié de sa surface et les trois quarts de son volume.

La Mer Aral était à l’origine alimentée par deux grands fleuves de la région : le Syr Daria et l’Amou Daria. Ces derniers ont été en partie détournés pour irriguer de vastes étendues de champs de coton ce qui a conduit à l’asséchement de la mer. En effet, à partir des années 60, l’URSS décide d’intensifier la culture du coton faisant ainsi passer la surface des terres irriguées de 4,5 millions d’hectares à quasiment 7 millions d’hectares en 1980.

La disparition planifiée de cette mer intérieure a eu des conséquences désastreuses sur un plan écologique, économique, social et sanitaire :

L’assèchement de la mer Aral a transformé la région en un vaste désert. La mer, mais aussi les lacs et les marais des deltas des deux fleuves ont aussi disparu laissant place à des déserts de sable. Dès lors, le climat de la région s’est modifié ; les températures moyennes qui oscillaient entre 25° en hiver à plus de 35° en été, varient maintenant entre -50° à plus 50°. La faune et la flore ont donc complètement disparu du fait de ces changements climatiques, de la désertification et la salinisation des sols. La pêche et l’agriculture de la région sont sinistrées ce qui conduit à un chômage important. Enfin, on constate des problème sociaux (difficulté d’accès à l’eau) et sanitaires : problèmes de santé liés au manque d’eau mais aussi du à la pollution des sols (sur-utilisation des engrais) et à leur salinisation (le taux de sel des sols a augmenté du fait d’un double effet : la disparition de la mer et l’irrigation des sols par une eau salée).

Les dirigeants URSS et l’actuelle Russie ont évidemment une lourde responsabilité dans le drame de la mer Aral et les conséquences actuelles puisqu’ils ont planifié cette agriculture intensive en détruisant délibérément l’écosystème de cette région. Ces pratiques ont été largement dénoncées dès l’indépendance des républiques d’Asie centrales par les nouveaux dirigeants qui promirent une attention plus accrue envers l’environnement. Ainsi, de 1990 à 1995, de nombreuses initiatives de coopérations régionales ont vu le jour ce qui s’est traduit par la signature de plusieurs accords. Toutefois, on constate aujourd’hui que, dans les faits, la situation a peu évoluée. Les intérêts économiques ont finalement pris le dessus et le Kazakhstan comme l’Ouzbékistan poursuivent la culture du coton de peur de dégrader la situation économique et sociale de leur pays.

Les effets des pesticides sur les oiseaux

© Karelj

Les oiseaux migrateurs joue un rôle important dans la gestion et le maintien de la biodiversité. Les insectivores participent à la lutte contre certains parasites et insectes ravageurs. Les rapaces, en prélevant de petits rongeurs, participent à la régulation des espèces. Les charognards empêchent le développement de maladies en nettoyant les carcasses d’animaux avant qu’elles ne se décomposent. Enfin, certains oiseaux, en transportant graines et glands, aident les végétaux à se disperser.Pourtant l’action de l’homme (destruction d’écosystèmes, chasse, empoisonnement aux pesticides, etc.) entraine aujourd’hui le déclin de milliers d’espèces oiseaux. Selon UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) 13% d’entre elles serait menacées d’extinction à l’heure actuelle. D’après l’ouvrage « Les oiseaux d’Europe » de BirdLife International, sur le continent européen 226 sont espèces menacées soit 43 % de l’avifaune.

En Europe, l’empoisonnement des oiseaux par le biais de pesticides est un véritable fléau qui décime les populations depuis des décennies. En effet, les premiers produits phytosanitaires de synthèse apparaissent dans les années 1940 et deviennent alors une référence dans la lutte contre les nuisibles tout en permettant une hausse des rendements agricoles. Ce n’est que plus tard que les effets de ces pesticides, et notamment du DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) seront découverts.

Les effets du DDT, devenu l’insecticide le plus utilisé après la seconde guerre mondiale, sur les oiseaux, ont notamment étaient exposés grâce au livre « Silent spring » de la biologiste américaine Rachel Carlson publié en 1962. Cette dernière accuse le DDT d’être cancérigène et de reprotoxique, c’est à dire, nuisible à la reproduction des oiseaux en amincissant la coquille de leurs oeufs. Ce pesticide a été interdit en 1972 et ajouté à la liste des polluants organiques persistants (POP) de l’ONU.

Nevertheless, the use of pesticides continued. Producers were very creative in developing ever new products with severe side effects on biodiversity. Today, the most commonly used pesticides are neonicotinoids which damage our ecosystems by contaminating insects, plants, grounds and rivers.

En Europe, un quart des oiseaux nichent sur les terres agricoles et un nombre bien plus important y recherche sa nourriture. C’est pourquoi l’exposition aux pesticides agricole y est donc potentiellement considérable pour l’avifaune (l’exposition aux pesticides passant essentiellement par l’alimentation). Entre 1980 et 1990, partout en Europe, on observe une diminution moyenne de 30 à 40 % des populations d’oiseaux des zones agricoles. Preuve, s’il en faut, que d’autres pesticides menace ces espèces aujourd’hui.

Les néo-nicotinoïdes, pesticides les plus utilisés aujourd’hui viennent d’être étudiés dans un rapport de l’American Bird Conservancy de mars 2013. Ce dernier déclare ces pesticides mortels pour les oiseaux, au même titre que pour les abeilles. En Europe, un vote vient d’être adopté et interdira, à partir de décembre 2013, l’usage certains de ces néo-nicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride) pendant les deux prochaines années. Rien n’est donc joué et les leaders de l’agrofourniture n’ont pas l’intention de se laisser faire.

Syngenta (entreprise suisse) et Bayer (entreprise allemande) producteurs de néo-nicotinoïdes, demande à ce que l’Union Européenne retire sa proposition de restreindre leur usage en accusant le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les risques de l’usage des néo-nicotinoïdes d’être fondamentalement incorrect.

Pollution dans le delta du Niger

Le delta du Niger, formé par le fleuve Niger au niveau de son embouchure dans l’océan Atlantique, est situé au Nigéria.

30 millions d’habitants vivent dans le delta du Niger. Quadrillée d’oléoducs et de puits appartenant à des industries comme Chevron, Exxon Mobil ou Total, cette région est constamment polluée par des fuites de pétrole.

L’exploitation pétrolière y a commencé il y a 50 ans et Shell est aujourd’hui le principal opérateur au Nigéria. D’après la firme, des malfaiteurs sont responsables de la majorité des fuites (vols, sabotages et activités terroristes). Mais d’après Amnesty International, l’entretien médiocre des infrastructures pétrolières et défaillance des équipements ont leur part de responsabilité.

Il s’agit d’une catastrophe écologique grave, mais également d’un drame que subissent chaque jour les habitants du delta.

Ils ne peuvent plus vivre de la terre, car celle-ci est trop polluée. Les pêcheurs doivent maintenant parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver du poisson.

La justice néerlandaise a condamné le 30 janvier 2013 la filiale Shell Nigéria à payer des dédommagements à l’une des victimes ayant porté plainte devant le tribunal de La Haye pour ces fuites de pétrole. Si le tribunal a considéré que ces fuites étaient dues aux sabotages liés aux vols de pétrole, il a néanmoins statué qu’il incombait à Shell Nigéria d’intervenir pour empêcher l’altération de ses oléoducs.

En revanche, le tribunal a rejeté les autres plaintes des quatre fermiers et pêcheurs nigérians qui accusaient Shell la maison-mère d’avoir pollué leurs villages (notamment Goi et Oruma) dans le delta, assurant que le groupe n’avait pas l’obligation d’empêcher ses filiales « de faire du tort à des tiers ». La compagnie pétrolière n’a donc pas été jugée responsable en tant que société-mère d’un défaut d’entretien des installations.

http://www.endecocide.eu/examples-of-ecocide/?lang=fr

23 mars 2014

TeselaGen a élaboré une plateforme de prototypage pour expérimentations de biologie synthétique

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Suite aux progrès du séquençage ADN, l’entreprise californienne TeselaGen a élaboré une plateforme de prototypage pour faciliter les expérimentations de biologie synthétique.

Depuis la récente chute des coûts de séquençage et de synthèse ADN, les startups de science informatique couplées à la biotechnologie surgissent dans la Silicon Valley. Parmi ces nouveaux acteurs, l’entreprise TeselaGen, dont le siège est basé à San Francisco, produit des middlewares (logiciels tiers qui créent des réseaux d'échange d'informations entre différentes applications informatiques) pour des laboratoires de biotechnologie qui veulent concevoir et itérer rapidement des nouvelles combinaisons d’ADN. Forte d'une subvention de 1 million de dollars offerte par la National Science Foundation, l’entreprise construit des outils pour aider les chercheurs à mettre en place et gérer des expériences sur un système informatique et interpréter les données récoltées en laboratoire. D’après le directeur général de TeselaGen, Mike Fero, en élaborant une plateforme de prototypage rapide de biologie synthétique, la vision de l’entreprise est de favoriser et faciliter pour les laboratoires d’analyse, le processus de conception, construction, test et évolution.

Une plateforme pour faciliter les expérimentations

La plateforme informatique élaborée par TeselaGen a donc pour objectif de raccourcir le délai nécessaire pour obtenir le séquençage ADN et exécuter facilement de nombreuses expériences. La plateforme comporte ainsi un ensemble d'outils pour aider à rendre le visionnage, la modification et la gestion des séquences, rapides et faciles. Elle permet également de combiner et assembler une multitude de gènes grâce à un canevas de conception intégré et transparent. De plus, elle fournit un protocole nommé J5 qui comporte un système économique d'assemblage génétique, permettant une rotation rapide du cycle de conception, construction, test et évolution. Enfin, TeselaGen a construit un modèle de conception qui s’appuie sur le Synthetic Biology Open Language, un ensemble ouvert de normes qui aide les biologistes synthétiques et les ingénieurs génétiques à partager des conceptions d'ADN. Comme d'autres sociétés dans le domaine, TeselaGen offre gratuitement son produit aux chercheurs universitaires, mais facture des frais d'abonnement annuels aux entreprises clientes.

L’innovation en biotechnologie grâce aux procédures automatisées

Un biologiste souhaite tester en général 10.000 variantes d'une conception ADN, avec des modifications mineures dans chaque. À l'heure actuelle, le coût de la synthèse de ces nombreuses constructions serait encore trop coûteux et Mike Fero espère pouvoir offrir à l’avenir, une solution pour réduire encore le coût de ces expérimentations. L’émergence de l'innovation des procédures d'automatisation dans le domaine de la Biotechnologie est représentée par le développement des entreprises telles que Transcriptic qui rend des laboratoires entièrement automatisés grâce à la robotique et des entreprises telles que TeselaGen ou Genome Compiler qui fournissent des outils de conception ou de fabrication assistée par ordinateur (CAM/CAD) pour les biologistes. A la différence que de TeselaGen, l’entreprise Genome Compiler ne s’appuie pas sur le Synthetic Biology Open Langage et ne fournit pas d’équivalent au protocole J5 (automation de l’assemblage et conception d’ADN). De la même façon que l’afflux de données modifie la manière dont nous résolvons les problèmes, la prochaine génération de biologistes pourrait se voir utiliser uniquement des interfaces de programmation pour réaliser leurs expérimentations biologiques.

http://www.atelier.net/trends/articles/teselagen-accelere-prototypage-de-adn-de-synthese_428069

23 mars 2014

L’insidieuse dissémination des OGM

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Parmi les nombreuses oppositions et critiques qui sont faites aux organismes génétiquement modifiés (OGM), celle de la dissémination incontrôlée est récurrente. Sur ce sujet, la FAO (1) a rendu public le 12 mars 2014 les résultats d’une première enquête internationale sur la présence d’OGM en faible quantité dans les denrées alimentaires pour l’homme et pour les animaux.

 Sur les 193 États membres de la FAO, 75 ont répondu à l’enquête et, parmi ces pays, il est à noter que près de la moitié (37 exactement) ont eu l’honnêteté de déclarer qu’« ils avaient une capacité médiocre, voire nulle, de détection des OGM, c’est-à-dire qu’ils ne disposent pas de laboratoires, de techniciens et de matériels adaptés ».

 Au niveau des résultats de l’enquête, 198 cas de détection de faibles quantités d’OGM ont pu être répertoriés entre 2002 et 2012 et, selon la FAO, plus les années passent et plus le nombre de cas augmente. En effet, parmi l’ensemble de ces cas, 138 ont été répertoriés sur les quatre dernières années.

 Il apparaît évident que ce type d’enquête doit être relativisée à plusieurs niveaux. Tout d’abord, comme l’a déclaré Renata Clarke, Spécialiste de la sécurité sanitaire des aliments à la FAO et chargée de l’enquête : « Il semblerait que plus on renforce les tests et la surveillance, plus on recense d’incidents » ce qui est souvent le cas et , plus on cherche plus on trouve. D’autres parts, pour l’instant le nombre de cas est très minime par rapport à l’ensemble des échanges commerciaux qui sont effectués au quotidien sur la planète.

 Sur le point qualitatif, les cas de contamination proviennent de différentes causes. Lors des phases de production, à savoir lorsqu’une culture NON OGM se situe à proximité d’une culture OGM, lors de la transformation, du conditionnement, du stockage et du transport ; dans chacun de ces cas, un manque de rigueur dans les opérations de nettoyage peut entraîner une contamination. Au niveau des pays à l’origine des contaminations, le trio de tête est sans surprise : les États-Unis, le Canada et la Chine. Quant aux produits le plus souvent contaminés la FAO indique qu’il s’agit des graines de lin, du riz, du maïs et de la papaye. Toujours sur le point qualitatif, il est important de savoir que la notion de « faible quantité » ne fait, pour l’instant, l’objet d’aucune réglementation internationale, chaque pays en fixant sa propre définition.

 Enfin, au niveau de l’enquête, la FAO souligne qu’«une fois l’incident détecté, la plupart des cargaisons ont été détruites ou renvoyées à l’expéditeur ». 

 Quelle que soit l’opinion, bonne ou mauvaise, que l’on peut avoir sur la FAO, il est tout de même intéressant de voir que l’organisme se préoccupe de cette insidieuse dissémination.

 

1- FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, pour un monde libéré de la faim. C’est une organisation intergouvernementale qui compte 193 Etats membres, deux membres associés et une organisation membre, l’Union européenne.

http://www.univers-nature.com/actualite/alimentation-sante-eau/linsidieuse-dissemination-des-ogm-65716.html

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23 mars 2014

Google moteur du transhumanisme veut faire advenir une nouvelle sorte d’humanité

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Le géant transnational Google, qui possède le principal moteur de recherche utilisé dans le monde sur internet, se lance dans le financement de la recherche fondamentale sur le mélange homme-machine. Si Robocop est encore aujourd’hui de la science-fiction, Google moteur du transhumanisme veut faire advenir une nouvelle sorte d’humanité qui devra beaucoup à la machine. Le projet est avancé et l’argent déjà dépensé ne donne pas à croire à une plaisanterie. Par Octave Thibault

 
Google investit massivement dans plusieurs entreprises, particulièrement dans « 23andme », spécialisée dans le séquençage génétique individuel, mais surtout dans l’Université de la Singularité. Ce groupe de laboratoires hig tech s’est donné pour mission de définir et de promouvoir le transhumanisme. Jusque très récemment, le transhumanisme, (le mot date des années 1950), était considéré comme une demi-extravagance, d’un goût discutable, réservé au mieux à des auteurs de science-fiction, au pire à des charlatans ou des gourous se nourrissant de la crédulité d’autrui.
Qu’est-ce que exactement que le transhumanisme ?
 
Du point de vue philosophique, il prolonge le scientisme du XIXème siècle, mélange de matérialisme niant toute réalité spirituelle en-dehors de la matière, et de croyance en la capacité de la science à assurer le bonheur de l’humanité, par la guérison des maladies physiques et mentales : une illusion assez vaine, l’expérience l’a montré.
Le scientisme fait souvent peu confiance à la libre-expression des citoyens, suspects d’humeurs irrationnelles, et tend à rêver de conseils de savants pour administrer la Cité.
Mais, outre que la maladie et la mort constituent encore le lot de l’humanité, dépasser la seule limite technique de la science, repoussée dans plusieurs directions de manière chaotique, ne saurait constituer une fin en soi. Pourtant, cet état d’esprit s’avère très répandu dans le milieu californien des chercheurs en nouvelles technologie, comme au siège de Google ou dans cette fameuse Université de la Singularité.

 
Remplacer Dieu
Le transhumanisme renouvelle à peine le postulat scientiste. Il l’aggrave en promettant une forme d’immortalité par le remplacement des « pièces » du corps humain, des yeux, des oreilles, le cœur, au fur et à mesure des besoins. Il vise aussi une amélioration de la performance humaine. Il ambitionne ainsi de fusionner intelligence naturelle et artificielle, concrètement de doubler le cerveau humain de circuits informatiques. Tout ceci relève d’un projet de refondation de l’homme, qui aurait été en quelque sorte mal créé par un Dieu négligent.
Bien sûr, un regard catholique ne saurait l’accepter. L’Homme possède certes ses limites, physiques et intellectuelles, mais la Providence en a voulu ainsi, et le péché originel n’a pas arrangé les choses.
S’il réussissait à obtenir des résultats d’ensemble significatifs, produisant un homme semi-bionique – du type qu’a popularisé au cinéma « Robocop », pour donner une idée de l’allure, et partiellement des enjeux -, le projet transhumaniste risquerait d’aboutir à un monstre, un être déséquilibré, psychiquement instable et potentiellement dangereux pour lui-même et autrui.
L’habileté dialectique des promoteurs du transhumanisme est de séduire par les aspects techniques positifs de leur projet. Des puces intégrées au cerveau pourraient aider des handicapés physiques ou mentaux à mener une vie presque normale. Les nanotechnologies, au cœur de la révolution transhumaniste, délivreraient des médicaments microdosés précisément à l’endroit où leur action serait requise, comme une tumeur cancéreuse. Des yeux artificiels rendraient la vue aux aveugles.
De même, un exosquelette offrirait la capacité de marcher à nouveau pour les personnes en fauteuil roulant. Les prototypes fonctionnent, ou presque, avec pour principal frein des coûts qui les rendent encore inabordables. Au point que les plus optimistes se posent la question : un transhumanisme positif, admissible pour un catholique, serait-il possible ?

 
Un sous-homme privé d’âme
En fait non. Une question de justice sociale, secondaire mais non minime, se pose évidemment : les produits proposés menacent d’être réservés, à cause de leur prix, à une mince oligarchie, seule assez riche pour en « bénéficier ». L’aspect envahissant de grandes entreprises comme Google tend aussi à fausser le jeu économique, le capitalisme de libre-concurrence se dégradant assez naturellement en structures oligopolistiques, opaques. Significativement, les montants précis des investissements, les perspectives économiques, restent flous. C’est ici qu’on en vient au plus important, à l’idéologie qui meut Google et le transhumanisme. Il est possible que cette affaire tienne surtout de l’effet d’annonce, tant la rentabilité paraît aléatoire ; si donc l’argent n’est pas le plus important, c’est le soutien à une idéologie des plus contestables qui l’est.
 
Son matérialisme absolu met de côté ce qui fait la spécificité humaine, ce qui n’est jamais ou trop peu mis en valeur dans les médias officiels – d’où l’intérêt précisément sur ce type de sujet de réinformation.tv -. Le discours de l’Homme augmenté, résumé en la formule H+, rejoint curieusement le surhomme nietzschéen, en sa compréhension la plus brutale et primitive, le plus fort biologique, qui serait issu non de sa volonté propre, mais de l’action mécanique de la science. En niant tout libre-arbitre, il réduit l’Homme à la machine, appelée simplement à bien fonctionner, dont la spiritualité ne serait pour ainsi dire qu’un produit annexe. Ce qui est une définition inacceptable de l’Homme, riche avant tout de son âme.
 
Google moteur du transhumanisme ne donne pas dans la philanthropie, il milite pour un monde dont ni Dieu ni les hommes ne seront les maîtres·

http://reinformation.tv/google-moteur-du-transhumanisme/

23 mars 2014

La peine de prison du futur pourra-t-elle durer mille ans en connectant des cerveaux humains à des ordinateurs

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Et si une condamnation à perpétuité se mettait à durer bien plus qu’une vie? La biotechnologie, rapporte le Telegraph, pourrait être utilisée pour piéger les prisonniers et leur faire croire, ressentir, que leur emprisonnement dure 1.000 ans. C’est ce qu’assure un groupe de scientifiques britanniques qui planche sur le sujet.

La philosophe Rebecca Roache, en charge d’une équipe de chercheurs de l'université d'Oxford travaillant sur la façon dont les futures technologies pourraient transformer les punitions, explique qu’ainsi les condamnations des prisonniers pourraient leur paraître bien plus lourdes sans que l’on ait besoin de recourir à la peine de mort pour autant. Et cela permettrait selon elle de prononcer des peines plus adaptées à certains crimes odieux.

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Dans un article publié en 2013 sur son blog Practical Ethics, elle expliquait avoir beaucoup pensé, en démarrant sa réflexion, au cas de Daniel Pelka:

«Daniel avait 4 ans quand il est mort en mars [2012]. Dans les derniers mois de sa courte vie, il fut battu, affamé, maintenu sous l’eau jusqu’à perdre conscience juste pour que sa mère puisse avoir un peu de "tranquillité"; tout traitement médical lui fut refusé, enfermé dans une petite pièce ne contenant qu’un matelas sur lequel il était censé à la fois dormir et déféquer, humilié et privé d’affection, et soumis aux abus les plus absurdement créatifs, comme être forcé à manger du sel quand il demandait un verre d’eau

Les parents purgent aujourd’hui une peine à perpétuité pour ce meurtre, ce qui ne paraît pas suffisant à la philosophe.

Dans une interview publiée le 13 mars 2014 sur le site Aeon, Rebecca Roache explique que plusieurs psychotropes peuvent transformer le sens du temps que les individus peuvent avoir. «On pourrait donc imaginer de développer une pilule, ou un liquide, qui donnerait l’impression à des individus de purger une peine de 1.000 ans».

Sur son blog, elle explique aussi que l’état de la recherche permet de penser que l’on pourrait bientôt connecter des cerveaux humains à des ordinateurs pour accélérer le rythme auquel le cerveau fonctionne:

«Faire en sorte que le cerveau d’un criminel aille un million de fois plus vite que normalement permettrait au criminel de purger mille ans de peine en huit heures et demi. Evidemment, cela serait beaucoup moins cher pour le contribuable que d’allonger la vie des détenus [ce que la science permet aussi selon elle d’envisager] pour leur faire purger mille ans en temps réel.»

Dans l’interview accordée à Aeon, la chercheuse concède:

«Bien sûr, il y a une perception commune qui suggère que jouer avec le cerveau d’une personne est invasif à un degré inacceptable. Mais il est envisageable de ne pas avoir à interférer avec le cerveau directement.»

Avec la lumière par exemple. La distorsion du temps, rappelle Roache, est déjà utilisée lors d’interrogatoires, via des expositions constantes à la lumière, ou au contraire fluctuantes, c'est à dire ne correspondant pas à l’alternance naturelle du jour et de la nuit.

Mais l’administration de psychotropes ou l’hyperstimulation sensorielle (comme l’exposition à des lumières constantes de jour comme de nuit) sont considérés comme de la torture. Allonger la vie d’un détenus pour lui faire vivre mille ans de prison ou lui faire éprouver mille ans de prison via de nouvelles technologies semble devoir se ranger dans cette même catégorie. Une conception peu enthousiasmante de la peine du futur.

http://www.slate.fr/life/84647/peines-prison-futur

23 mars 2014

DOC : Les souterrains de San Francisco

 

san-francisco

 

San Francisco est une ville dangereuse. Les tremblements de terre qui représentent une menace constante, l'ancienne prison d'Alcatraz, un sous-sol recelant un ancien arsenal nucléaire et les sombres tunnels du chemin de la liberté donnent au décor de San Francisco une ambiance très particulière.


d.l.s.d.v.: San Francisco:Les Dessous d... par bluekonnie

22 mars 2014

La lumière est un programme qui informe les processus cellulaire

myster10Nos cellules communiquent entre elles par l’échange de « biophotons », lumière ultra-ténue porteuse d’informations, porteuse de vie. Travaux du biophysicien Fritz Albert Popp sur le rayonnement cellulaire.

La lumière est fondamentale pour toute forme de vie terrestre. Nous savons de longue date que la lumière solaire est utilisée par les végétaux pour synthétiser diverses substances parmi lesquelles on peut citer les sucres. Dès 1927, le professeur soviétique Alexander Gurwirtsch découvrait que des radicelles d'oignons communiquaient entre elles sous terre grâce à des émissions de rayonnements ultraviolets. Cette communication déterminait une modification de la multiplication cellulaire dans la radicelle de l'oignon voisin. Gurwitsch appelait cette radiation "radiation mitogénétique". Cette découverte était tellement extraordinaire pour l'époque que Gurwitsch fut traité de faussaire et traîné dans la boue par la plupart des biologistes de l'avant-guerre.

En 1975, grâce à des techniques de pointe, le biophysicien allemand Fritz Albert Popp (Université de Kaiserslautern), non seulement confirmait les découvertes d'A.Gurwitsch, mais prouvait par la même voie que toutes les cellules vivantes émettent et captent constamment de la lumière. Il ne s'agissait plus seulement de cellules de végétaux, mais aussi des cellules animales… et humaines. La découverte fit grand bruit en Allemagne et partout dans le monde, mais en France, à part de rares exceptions, sa connaissance n'a franchi les barrières des médias tant scientifiques que populaires, que bien des années plus tard (ce cas n'est pas un cas unique) (1).
Pourtant cette découverte est destinée à modifier considérablement dans les années à venir la conception de la biologie fondamentale. Elle nous engage vers une biologie dans laquelle la physique quantique serait partie prenante. Le professeur Ily a Prigogine (Université de Bruxelles), prix Nobel 1977, par son concept de "structures dissipatives", introduit le principe selon lequel de l'énergie fournie localement en des endroits déterminés peut se propager à l'ensemble d'un système, donc se délocaliser.
Ceci ne se produit qu'en dehors de tout équilibre.

La lumière, un système de communication codée entre cellules sous forme de biophotons.
En réalité, ce que F.A. Popp a découvert est fondamental et est une application des structures dissipatives. La lumière (= énergie) distribuée dans les tissus vivants par ces émissions cellulaires joue un rôle central dans des processus moléculaires profonds.
Cette lumière est présente sous la forme de quantités d'énergie bien définies émises de manière synchronisée (photons). Ces photons biologiques ou biophotons (assimilables à des particules de lumière, donc associées à une fréquence électromagnétique lumineuse particulière) excitent les molécules en modifiant leur niveau énergétique et permettent ainsi le déclenchement de réactions biochimiques importantes. Nous pouvons affirmer aujourd'hui que chaque processus chimique dans nos cellules est initié grâce à une émission particulière de biophotons (chaque biophoton représente une quantité définie d'énergie appelée quantum). Ceci nous permet de comprendre que les événements cellulaires sont régis par des processus relevant de la physique quantique.
Ces particules de lumière ne concernent pas seulement les tissus exposés à la lumière solaire comme la peau, mais aussi les tissus profonds : reins, foie, poumon, pancréas, par exemple. En somme ces biophotons vont de cellule en cellule et sont en quelque sorte l'objet d'échanges.
Attention, il ne s'agit pas ici de phénomènes de fluorescence ou de photoluminescence comme on peut en rencontrer chez certaines algues ou avec des tissus morts en cours de décomposition ! Ces émissions de biophotons sont des manifestations de la vie normale de cellules vivantes impliquées dans le fonctionnement d'un tissu ou d'une colonie de cellules.
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Certains animaux vivant en collectivité utilisent le système de communication par biophotons.
Des recherches ont été effectuées sur différents types d'animaux vivant en groupes. Des chercheurs de l'équipe de Popp, ont étudié sur la mangrove de Thaïlande les scintillements des lucioles. Grâce à des appareils très précis, ils se sont rendu compte de ce qu'au bout de quelques minutes de vol en commun, toutes les lucioles émettaient leurs vibrations lumineuses au même rythme (en cohérence). Cette cohérence est un signe de coordination, de coopération entre les différents individus du groupe.
F.A. Popp a montré par exemple que dans des colonies de daphnies (minuscules crevettes) les émissions de biophotons par les daphnies elle-mêmes diminuent avec l'augmentation de la population (contrairement à ce que l'on pourrait attendre), ce qui correspondrait à une absorption par les animaux de plus en plus nombreux d'une partie du rayonnement photonique. Ceci pourrait être un signal de limitation du taux de reproduction. En réalité, lorsque les animaux commencent à vivre dans une certaine promiscuité, les rayonnements photoniques des différents individus sont plus aisément absorbés par d'autres puisque la distance devient plus courte. Ces faits indiquent une sorte de langage informatif collectif que des animaux vivant en colonies utilisent pour transmettre des messages destinés à maintenir le groupe en harmonie, dans des conditions acceptables pour un milieu donné.

L'ADN est le siège de ces échanges de biophotons
F.A. Popp et ses collaborateurs ont aujourd'hui démontré que ces émissions de lumière se font au niveau de l'ADN. Ils ont même prouvé que l'énergie lumineuse est "stockée" dans l'ADN sous forme de biophotons et que ce stockage peut perdurer pendant toute la vie de la cellule. Lorsque des cellules groupées en tissus vivants
meurent, elles émettent toutes ensemble leur rayonnement photonique, ce qui tend à indiquer que leur fonctionnement tout comme leur mort sont étroitement coordonnés. Il s'agit là aussi d'émissions "cohérentes".
Les gènes émetteurs de l'ADN sont également des récepteurs, si bien qu'un échange énergétique s'établit entre le corps vivant et le milieu extérieur. Ce dialogue par flux extrêmement ténus entretient les mécanismes de la vie en puisant son "organisation" interne (diminution de l'entropie) dans la lumière solaire ambiante, laquelle est également cohérente sur un espace restreint…

1. Popp F.A. "Biologie de la lumière", Ed. Résurgence, Pietteur Liège, (réédition 2002,
228 p., 24,90 €). (Diffusé en librairies et magasins bio par DG Diffusion, rue Marx
Planck, BP 734, 31683 Labège cedex, tél. : 05.61.00.09.99).
2. Popp F.A., Li K.H., Gu Q., "Recent advances in biophoton research and its
applications", Ed. World Scientific Publishing Co., 73 Lynton Mead, Totteridge,
London N20 8DH (1992).

22 mars 2014

Le coeur du probleme, l'indifference humaine.

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