Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

rusty james news

Publicité
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
26 janvier 2017

Silicium dossier complet Quelle est la forme la plus efficace POUR PREVENIR l'arthrose ..

794554-lily-wallpaper

Silicium et prêle, par le Dr Yves Baccichetti

Articles écrits par le Dr Yves Baccichetti, créateur de la Silice de Prêle du Centre Ostéopathique de Metz et Verdun, ou par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).

 

Sommaire :

 

-        La prêle et le silicium

-        Ostéoporose : le silicium, un élément essentiel pour la combattre efficacement.

-        Maladie d’Alzheimer : le surprenant rôle du silicium.

-        Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer

-        Silicium et vieillissement.

-        Elément indispensable pour un bon drainage : le silicium

-        Silicium et voies urinaires.

-        Silicum et médecine quantique.

-        Aluminium et silicium.

- Silicium et Rhumatologie

 

 

 

LA PRÊLE ET LE SILICIUM

Par Yves BACCICHETTI

 

La prêle est une des plantes les plus riches, sinon la plus riche en silicium. Selon Breuss qui recommande le silicium dans sa célèbre cure, il existe au Tyrol une variété de prêle des montagnes qui possède 70% de silicium.

 

I. Le silicium constitue le support de la vie.

 

Tous les êtres vivants animés ou non, toutes les plantes, et la majeure partie des minéraux en contiennent. Sans silicium il n’y aurait aucune croissance verticale possible.
Malgré son rôle capital dans la santé, il est curieusement peu connu du monde médical, souvent confondu avec le sélénium, alors que ses effets ont été décrits dans les revues scientifiques les plus prestigieuses, Nature et Science, ou dans de grandes revues médicales comme The Lancet ou New England Journal of Medicine.
Les besoins du corps humain en silicium sont connus : 6mg/jour au niveau cellulaire. Malheureusement l’alimentation actuelle est de plus en plus carencée en silicium et nous devons puiser dans notre capital de naissance lequel commence à baisser dès l’âge de huit ans. La perte est de 50% à l’âge de 25 ans alors qu’apparaissent les premiers signes de vieillissement et devient très importante à partir de 50 ans. Une grande partie des problèmes de santé corrélés à l’âge sont en fait dus aux carences en silicium comme l’indique la littérature scientifique internationale.
Parmi ses nombreuses actions, le silicium est nécessaire à la synthèse du collagène, constituant des tendons, ligaments et autres tissus conjonctifs, nécessaire à la synthèse de l’élastine qui assure l’élasticité des tissus notamment artères et peau, nécessaire à la synthèse des protéoglycanes qui entrent dans la composition des cartilages, d’où le rôle articulaire fondamental du silicium. Il potentialise l’action du zinc, du cuivre et du fer qui interviennent dans plus de 250 réactions biochimiques de l’organisme.
Ainsi la carence en silicium ralentit tous les métabolismes. A partir de 50 ans, âge où le vieillissement s’accélère, une supplémentation en silicium est quasiment indiquée chez chacun.

 Mais toutes les formes de silicium ne sont pas assimilables par le corps humain. Seul le silicium lié au carbone, dit silicium organique, est assimilable. Dans la nature, il se trouve dans les plantes à des proportions variables. Sa synthèse chimique, réussie par des chercheurs français (Duffaut, Janet et Le Ribault) est récemment interdite dans toute l’Europe et seul le silicium organique d’origine naturelle est désormais légalement disponible.
II. La Prêle est une des plantes les plus riches en silicium.

 

Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne de son extraordinaire vitalité et de son contenu en principes fondateurs de la vie. La majorité de ses propriétés provient de sa richesse en silicium :
• la prêle est la plante reminéralisante par excellence active sur l’ostéoporose et toutes les formes de déminéralisation ou fragilités osseuses.
• elle régule le métabolisme du calcium dont elle élimine les excès : calcification tendineuses, épines calcanéennes, certaines lithiases rénales.
• elle renforce les tissus conjonctifs : tendons, ligaments, tissus de soutien des organes, parois veineuses et artérielles (varices, hémorroïdes, varicosités, anévrisme).
• elle maintient l’élasticité des tissus notamment peau et artères en provoquant la synthèse de l’élastine ; en outre la prêle s’oppose à l’action de l’élastase, enzyme qui provoque la dégradation de l’élastine ce qui entraine des scléroses.
• elle est active sur tous les problèmes articulaires, arthrose, arthrites, raideurs, craquements, inflammation, douleurs.
• elle redonne force et tonus musculaire.
• elle permet une amélioration des performances cérébrales qui déclinent avec l’âge ; l’efficacité du silicium en prévention de la maladie d’Alzheimer a été démontrée.
• elle régularise divers métabolismes, cholestérol, glycémie, hypertension artérielle, métabolisme hépatique, dans lequel le rôle bénéfique du silicium a été démontré.
• elle ralentit le vieillissement, notamment le vieillissement de la peau ; son action est spectaculaire sur les ongles et cheveux fragiles.

Son extraordinaire richesse en minéraux assimilables (calcium, magnésium, potassium) et autres substances bénéfiques (flavonoïdes, vitamine C, quercetine…) explique ses multiples propriétés.

Outre les propriétés générales du silicium, elle présente des propriétés particulières décrites dans la monographie de la pharmacopée européenne :
Elle stimule les fonctions rénales d’élimination et d’épuration, ce qui la différencie des autres plantes riches en silice,  la prêle au contraire les stimule, permettant ainsi son utilisation prolongée en cas de supplémentation en silicium pour problèmes chroniques.
• elle est active sur tous les problèmes de voies urinaires quels qu’ils soient
• elle est anti œdémateuse, constituant ainsi un complément aux cures amaigrissantes
• elle est anti-inflammatoire et anti bactérienne,

• elle stimule l’immunité,

• elle est cicatrisante, particulièrement utile en cas de retard de cicatrisation et d’ulcère chronique ,

• en Allemagne elle est réputée favoriser la cicatrisation des lésions cancéreuses,
• elle a des propriétés hémostatiques,

• elle s’oppose à l’action de l’élastase.

III. L’efficacité de la Prêle dépend de son mode d’administration.

En sachant que les besoins du corps humain en silicium sont de 6mg journaliers :
• les préparations à base de poudres de prêle , comprimés, gélules, n’apportent que des quantités négligeables de principes actifs
la même remarque vaut pour les formes colloïdales dont la concentration ne peut excéder 0,8mg/L de silicium sous peine de précipitation
• les décoctions, alcoolatures, et teintures mères, procédés d’extraction à chaud ou en milieux alcoolisés, extraient certains principes actifs comme le quercetol et kaempherol, bénéfiques un temps mais dont l’utilisation prolongée au-delà de trois semaines est dangereuse. En outre, seule la variété Equisetum arvense (prêle des champs) est bénéfique. Les variétés E. palustris et E. silvestris sont toxiques pour l’homme et il faut être un botaniste averti pour les différencier. Il n’est donc pas recommandé de procéder soi-même sans l’aide d’un botaniste à la pratique de décoction de tisane de prêle.
• l’extrait concentré de prêle par pression à froid en milieu aqueux ne contient pas ces substances, et peut être absorbé sans danger de manière continue et prolongée. Il s’agit donc de la meilleure forme d’administration. Il faut néanmoins veiller à ce que le produit ne contienne aucun extrait d’une autre plante, sauf du thé, sans quoi les effets de la prêle sont totalement annulés. La tendance actuelle consiste à additionner à la prêle des plantes telles Aloe vera, poudre de pomme, romarin ou huiles essentielles. Il s’avère que ces ajouts annulent l’effet de la prêle et du silicium.
Certains fabricants pour augmenter artificiellement les concentrations en silicium ajoutent à leurs extraits de prêle de la silice sous forme de sels de silicium ou d’acide orthosilicilique. Cette pratique est extrêmement dangereuse, car sous cette forme le silicium se dépose dans les reins et provoque des insuffisances rénales.
Prêle et silicium sont des éléments bénéfiques et indispensables mais il convient d’être très attentif sur la composition des produits et de prendre éventuellement avis auprès d’un thérapeute averti.

 

 

~

 

 

OSTEOPOROSE : le silicium, un élément essentiel pour la combattre efficacement

 

Par Yves  Baccichetti

 

Autrefois plus rare sans être exceptionnelle, elle était la principale cause des redoutables fractures du col du fémur des sujets âgés. Actuellement elle connait un développement qui en fait un véritable fléau et devient un problème de santé publique dans tous les pays occidentaux.

 

1.Les statistiques.

Les données épidémiologiques montrent qu’à la cinquantaine, 50% des femmes et 25% des hommes sont atteints. Les risques de fracture du col du fémur à dix ans sont de 20%, en augmentation de 5% sur cinq ans. Toutes données corrigées, les fractures atteignent des sujets de plus en plus jeunes.

 

2. Les causes.

Les hypothèses classiquement évoquées, les carences en vitamine D, les causes hormonales, les carences en calcium, les déficits de fixation du calcium, l’absence d’exercice physique, l’excès de tabac et d’alcool ne se révèlent que partiellement exactes car les solutions thérapeutiques auxquelles elles aboutissent sont peu efficaces et avec des effets secondaires importants. Elles n’expliquent pas l’explosion actuelle de la maladie et le fait qu’elle atteint des sujets de plus en plus jeunes.

 

3. Deux hypothèses plus récentes :

  • certains auteurs trouvent des similitudes avec les maladies auto-immunes et tendent à considérer l’ostéoporose sous cet angle. Lors des maladies auto-immunes e t des maladies inflammatoires, l’organisme sécrète des cytokines qui activent aussi les ostéoclastes, cellules qui résorbent l’os.

• L’intoxication à l’aluminium évoquée par les Professeurs GHERARDI et EXLEY.
Cette hypothèse surprenante au premier abord se vérifie pour plusieurs raisons :

• son développement se fait conjointement à d’autres maladies dues à l’aluminium, la fibromyalgie qui n’existait pas il y a trente ans et la maladie d’Alzheimer dans laquelle la responsabilité de l’aluminium est donc indiscutable.

• l’aluminium bloque de nombreuses réactions enzymatiques produisant inflammation, radicaux libres, donc destruction tissulaire, perturbations immunologiques et formation de cytokines et donc destruction osseuse.

• l’aluminium interfère dans la synthèse des protéines : les plaques beta-amyloïdes et la désorganisation des protéines Tau caractéristiques de la maladie d’Alzheimer se produisent sous l’effet de l’aluminium.

• l’aluminium perturbe la synthèse du collagène, tissu préliminaire indispensable à la construction osseuse.

 

  1. Le silicium est un antidote.

Il existe dans la nature un antidote naturel à l’aluminium : le silicium.
Il l’élimine des protéines anormales qui peuvent retourner à leur état initial, augmente son excrétion rénale et diminue son absorption intestinale.

 

5. Le silicium et la construction de l’os.

En outre, le silicium est un élément fondamental dans la formation, la constitution des os et leur maintient. Les expériences de CARLISLE publiées dans la prestigieuse revue SCIENCE et celles de SCHWARTZ publiées dans la toute aussi prestigieuse revue NATURE ont montré que des fœtus d’animaux carencés en silicium présentaient d’importantes anomalies morphologiques avec des os friables et cassants. Des études ultérieures sur les gros mammifères ont montré que le silicium était indispensable à la croissance osseuse.

 

6. Mode d’action

L’os n’est pas un bloc inerte. Il est en constant remodelage et en équilibre entre résorption osseuse par les ostéoclastes et formation d’os nouveau par les ostéoblastes ; ils fabriquent une matrice de collagène sur laquelle viennent se fixer les cristaux d’hydroxyapatite et le calcium selon des mécanismes de régulation complexes et peu connus. Lors de l’ostéoporose, l’équilibre est rompu et les phénomènes de résorption prédominent surtout après la ménopause.

 

7. Le silicium intervient à toutes les étapes :

• il provoque l’inhibition des ostéoclastes.

• il stimule la prolifération des ostéoblastes.

• il est nécessaire à la formation du collagène qui est constitué d’une longue chaine de maillons d’hydroxyproline, reliés entre eux par leur groupement OH. Or les groupements OH comme les mêmes pôles des aimants se repoussent et c’est le silicium qui permet la jonction. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.

• il est nécessaire à la fixation du calcium ; cela était démontré par les célèbres expériences de KERVAN : des poules normalement alimentées en calcium et expérimentalement carencées en silicium n’étaient plus capables après un certain temps de fabriquer des coquilles aux œufs alors que tout rentrait dans l’ordre après apport de silicium. Cet auteur a aussi montré que les fractures consolidaient plus vite avec des apports de silicium. Tout ceci a été démontré par des études scientifiques publiées pour certaines dans les revues les plus prestigieuses mais curieusement ignorées par la majorité des spécialistes du tissu osseux.

 

8. La pratique confirme ces contestations.

 

• des études faites en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord ont montré que lorsque l’eau de boisson est riche en silicium, la fréquence de l’ostéoporose est plus basse.
• Les auteurs qui ont utilisé à titre expérimental le silicium relatent tous des effets bénéfiques.
• Les résultats sont meilleurs lorsque le silicium est administré en phase de pré-ménopause et surtout quand est utilisé du silicium organique lequel reste efficace à tout âge.

9. Toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes.

Le type de silicium utilisé intervient de manière fondamentale car l’absorption intestinale varie selon le type de silicium.

• le silicium minéral SiO2 est peu absorbé.

• L’acide orthosilicique, Si(OH)4, faussement appelé par certains « silicium organique » précipite au-delà de 2mM/L et n’est donc que peu absorbable.

• Le silicium organique d’origine chimique (methylsilanol, monomethylsilanol, dimethylsilanol, trimethylsilanol) précipite au-delà de 0,8mg/L et ne peut plus être absorbé. Or les besoins du corps humain sont en moyenne de 6mg/j au niveau cellulaire, il faudrait donc en boire plusieurs litres pour subvenir aux besoins journaliers et voir un effet sur l’ostéoporose.

• Seul le silicium organique naturel provenant des légumes et des plantes permet cet apport journalier. Or les légumes et céréales sont de plus en plus carencés comme en témoigne l’augmentation de l’ostéoporose, et il est nécessaire de s’adresser à des plantes spécialisées. Parmi celles-ci, la prêle est la plante la plus riche en silicium absorbable. Outre sa richesse en silicium organique, elle contient de nombreux minéraux absorbables, des vitamines et des substances anti-oxydantes qui potentialisent l’action du silicium. Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne d’un contenu hors du commun en principes vitaux. Elle figure dans tous les ouvrages de phytothérapie comme la plante reminéralisante par excellence.

 

10.Mais  pour être efficace, certaines règles doivent être respectées.

Extraits obtenus par pression à froid en milieu aqueux non alcoolisé (pas de tisane ou de décoction au long cours), sans mélange à d’autres plantes (sauf thé, gentiane, myrtille), sans mélange à d’autres formes de silicium (silicates, acide orthosilicique, sels de silicium), et concentrée de manière à apporter quotidiennement 10mg de silicium.
11. Le silicium a un rôle polyvalent et vital.

 

Afin d’illustrer le rôle vital du silicium une étude au résultat surprenant mérite d’être rapportée : le Professeur SAMBROOK de Sydney étudiait les marqueurs du remodelage osseux et s’est aperçu que certaines personnes avaient un turn over osseux plus important (c’est-à-dire qu’elles détruisent et reconstruisent leurs os beaucoup plus rapidement et beaucoup plus fréquemment). Or cela n’était pas corrélé avec un risque accru de fracture mais… avec une mortalité globale plus importante. En fait ces personnes sont amenées à fabriquer beaucoup plus d’os et donc à consommer beaucoup plus de silicium.
Lors d’une alimentation carencée, l’organisme le puise dans les organes les plus riches — l’aorte, la peau, les tendons, le cerveau et les reins — lesquels se dégradent progressivement. Ceci souligne la polyvalence du silicium et l’importance qu’il y a à ne pas épuiser son organisme en se supplémentant régulièrement notamment àpartir de la cinquantaine.

 

.

~

 

Maladie d’Alzheimer :                                         le surprenant rôle du silicium

Par Yves BACCICHETTI MD.

 

La maladie d’Alzheimer a été décrite en 1906 par Pick et Alzheimer. Il s’agissait d’une maladie rare du système nerveux. Actuellement, 800 000 personnes sont atteintes en France, et 100 000 cas apparaissent tous les ans. Il est prévu que dans les prochaines décennies plusieurs millions de personnes soient atteintes.
Les cerveaux des patients AD (porteurs de maladie d’Alzheimer) présentent en abondance, et notamment dans les aires de la mémoire, deux structures anormales : des enchevêtrements neurofibrillaires et des plaques β-amyloïdes. Il s’agit de dépôts denses et pratiquement insolubles de protéines qui provoquent la désorganisation des neurones, puis leur mort. Les neurones ont une structure de soutien interne partiellement constituée de microtubules qui guident les nutriments et les molécules ; ils sont stabilisés par une protéine appelée Tau laquelle est chimiquement modifiée lors de l’AD ce qui provoque les enchevêtrements et la désorganisation des microtubules. Les plaques séniles se retrouvent également chez le sujet âgé non atteint d’AD mais en nombre moins important et de formation plus lente.

I. Deux facteurs sont constamment retrouvés dans la maladie d’Alzheimer :


1. L’inflammation.

Elle joue un rôle capital. Elle est corrélée :

- au stress oxydant et aux radicaux libres qui affectent toutes les macromolécules du système nerveux.

- au dysfonctionnement des mitochondries et aux troubles de l’absorption et du métabolisme du fer.

2. La présencede métauxlourds.

Ils entrent en compétition avec les coenzymes que sont le fer, le cuivre et le zinc.

- Le mercure : voir les travaux de Boyd E Haley.

- L’aluminium : Sa responsabilité est établie de longue date ; les propos actuels qui tendent à la mettre en doute sont inouïs tant ils sont contredits par une surabondante littérature mondiale.

Le rôle de l’aluminium dans la formation des dépôts fibrillaires et des plaques amyloïdes est largement démontré.
La corrélation entre AD et la teneur des eaux de boissons en aluminium est établie.

II. Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer.
- Le silicium est un chélateur de l’aluminium.

- Il diminue l’absorption intestinale de l’aluminium ; lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium la fréquence d’AD diminue (Edwardson, Lancet, 1993).

- Il s’agrège à l’aluminium et diminue sa toxicité ; il l’élimine des réactions enzymatiques où il empêchait l’action du fer et du cuivre ; les eaux acides riches en silicium sont les lus efficaces (Birchall,

- Le silicium s’agrège à l’aluminium et prévient la formation des plaques amyloïdes ; il l’extrait des plaques amyloïdes ce qui permet le retour ds protéines à l’état normal (Fasman).

- il augmente l’excrétion rénale d’aluminium (Bellia, Birchall).

Tous ces éléments expliquent le rôle préventif du silicium dans la maladie AD ce que confirment les travaux de E. Carlisle.

Cet auteur a produit un abondant travail sur les multiples effets du silicium publié entre autres dans des revues prestigieuses comme Science. Elle a montré que :

- Le silicium se trouve en abondance dans le tissu nerveux dont il est un composant principal, ce qui confirme les déclarations de personnalités comme Rudolf Steiner et le professeur Rocard.

- L’administration d’aluminium entraîne une baisse de silicium dans le cerveau.

- L’administration simultanée de silicium empêche les effets toxiques de l’aluminium notamment chez les sujets âgés dont le cerveau est moins riche en silicium.
III. Autres interactions importantes du silicium.

 

Le silicium a une action anti-inflammatoire marquée, il augmente l’activité du fer, du cuivre et du zinc, il permet l’action du sélénium et il agit sur le fonctionnement des mitochondries.

Parmi les autres causes de démence figurent les démences d’origine vasculaire.dans lesquelles le silicium a un rôle préventif et curatif important comme démontré dans l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).
Le rôle du silicium est incontournable. Les cellules du corps humain ont besoin de 6mg de silicium par jour (UTHUS). Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock de naissance lequel s’épuise avec l’âge et ne peut être reconstitué. Une supplémentation de notre alimentation en silicium est à l’évidence bénéfique et permet de ne pas épuiser prématurément notre stock.

Il est difficile de comprendre pourquoi toutes ces données sur le silicium sont largement méconnues. Nous pouvons affirmer que le silicium constitue un des secrets de la vie et de la longévité. Comme tous les secrets il présente des mécanismes de défense parmi lesquels certains pièges pour qui tente de le percer :

- Le silicium minéral est toxique pour l’organisme ; il est pro-oxydant et provoque des fibroses hépatiques et rénales ; lorsqu’il est inhalé il provoque des fibroses pulmonaires (silicoses des mineurs).

- Les silicates ne peuvent être utilisés à des concentrations élevées et donc suffisantes car ils deviennent très vite toxiques pour les reins (Birchall, Lancet, 1989).

- Le silicium organique : toutes les formes chimiques ne sont pas équivalentes et certains composés sont toxiques (Garson).

- Depuis son interdiction au niveau européen, les seules sources de silicium organique sont les plantes dont les plus riches en silicium sont le bambou, l’ortie et la prêle.

IV. Encore une fois il existe certains pièges à éviter.
- Le bambou : cette plante vient d’Asie et principalement de Chine ; il n’existe pas de tradition populaire européenne et peu de littérature scientifique ; sa composition précise n’est pas connue ; nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il est nécessaire de faire bouillir deux fois le bambou alimentaire en jetant l’eau avant de le consommer.

- La prêle : certaines variétés sont toxiques (prêle des marais et des bois).

V. La prêle des champs.

 

Il s’agit de la seule variété bénéfique mais elle peut s’hybrider avec les variétés toxiques ce qui se détecte par chromatographie qui met alors en évidence la présence de kaempferol.

Elle contient du quercétol, c’est pourquoi les extraits produits par extraction à chaud (décoction, tisane) ou en milieu alcoolisé, ou les totums de la plante (poudres, gélules) ne doivent pas être utilisés au-delà de trois semaines. Seule la prêle produite par extraction à froid en milieu aqueux donc contenant peu ou pas de quercétol peut être utilisée de manière prolongée comme cela doit être le cas lors des supplémentations en silicium.

 

VI. Mais ici encore des pièges existent
La prêle, débarrassée du quercétol doit être utilisée quasiment pure, elle n’est compatible qu’avec un nombre très limité de substances et plantes ; elle ne supporte pas l’association à l’alcool, aux silicates et à la silice minérale ni aux autres plantes par ailleurs bénéfiques.

Il s’agit des pièges que nous avons pu découvrir et qui expliquent que les utilisateurs de silicium ont souvent été déçus malgré des promesses fondées sur des travaux scientifiques du plus haut niveau.
Ces pièges évités,le silicium est un élément incontournable, ce qui explique l’échec des thérapeutiques où il n’est pas pris en compte comme le traitement de l’ostéoporose. En ce qui concerne le cerveau, le silicium :

- Il préserve sa vascularisation par son action protectrice vasculaire notamment préventive de l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).

- Il le protège des effets néfastes de l’aluminium.

 

 

~

 

Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer.

 

Le silicium est un chélateur de l’aluminium.  Il agit comme un puissant neutralisant, il freine son absorption intestinale, annule ses effets toxiques et augmente son élimination rénale.

-     Edwardson, à l’aide de l’isotope Al 26 a montré que le pic d’absorption intestinale de l’aluminium était abaissé de 15% quand la concentration sanguine de silicium était de 100µmoles/L et qu’il remontait lorsque la concentration en silicium baissait. Cet auteur a également montré la corrélation entre AD et la présence d’aluminium dans l’eau de boisson et la corrélation inverse avec la présence de silicium dans l’eau de boisson.

-     Birchall a montré que : le silicium s’agrège à l’aluminium créant des précipités d’aluminosilicates peu solubles et donc moins toxiques que l’aluminium.                L’aluminium inhibe l’action de la prolyl hydroxylase dont le fer est le principal cofacteur. Lorsque la concentration sanguine de silicium atteint six fois celle de l’aluminium celui-ci est extrait de cette enzyme laquelle se remet à fonctionner normalement.

Il a également montré que l’action du silicium est très dépendante du pH et qu’au-dessus de Ph7, 4 son action commençait à faiblir. De nombreux auteurs montrent l’action préventive des eaux acides riches en silicium sur l’artériosclérose. Birchall a également montré que les eaux acides riches en silicium éliminaient chez le poisson les effets toxiques de l’aluminium. Tout ceci rappelle la bioélectronique de Vincent et doit rendre méfiant conte l’alcalinisation régulièrement conseillée et prônée.

-     Fasman a montré que :

·    Le silicium à la concentration de 100 µmoles/L se fixe à l’aluminium et l’inactive.

·    L’aluminium est présent dans les plaques beta-amyloïdes et les dépôts fibrillaires ; le silicium se fixe à l’aluminium et l’extrait de ces protéines ce qui provoque leur solubilisation.

·    Le silicium se complexe à l’aluminium et l’empêche de se lier aux protéines ce qui permet deprévenir la formation de dépôts fibrillaires et de plaques séniles.

·    Par spectrométrie de masse il montre qu’à faible concentration le silicium a peu d’action mais que dès que sa concentration atteint celle de l’aluminium, l’aluminium est extrait des protéines bêta et des amas fibrillaires ; lorsque la concentration en silicium atteint le double de celle de l’aluminiumces protéines retournent à leur état normal. L’action du silicium est identique que les protéines soient phosphorylées ou non.

-     Le silicium augmente l’excrétion rénale d’aluminium ce qui a été démontré par Bellia et Birchall à l’aide d’Al26.  Le silicium agit en réduisant la réabsorption de l’aluminium par les tubules rénaux.

 

Tous ces éléments soulignent le rôle préventif ou tout au moins limitatif du silicium dans la maladie AD.

Cela est suggéré par les travaux d’E. Carlisle.

Cet auteur a produit un abondant travail sur les effets multiples du silicium publiés entre autres  dans la prestigieuse revue Science.  Elle a montré que le silicium se trouvait en grandes quantités dans le cerveau, différemment réparti selon la fonction des aires. Cela lui faisait dire que le silicium est un des principaux constituants de la matière cérébrale. Elle a montré que l’administration d’aluminium entraîne une baisse du silicium dans certaines aires du cerveau, notamment celles impliquées dans la maladie d’Alzheimer tels l’hippocampe et le noyau de Meynart. La supplémentation en silicium permet une régression des effets de l’aluminium sur le cerveau (dont Fasman a montré les mécanismes chimiques). Elle a également montré que les effets néfastes de l’aluminium dépendent de l’âge : chez le rat âgé de 23 mois l’administration d’aluminium ne provoque pas l’augmentation des taux d’aluminium dans le cerveau, par contre chez les rats de 28 mois est retrouvée une augmentation dans de nombreuses zones du cerveau. Si du silicium est conjointement administré, aucune augmentation ne se produit.

Tout ceci s’explique et démontre la baisse avec l’âge de notre stock de silicium, y compris cérébral, ce qu’ont démontré Uthus et Seaborn en 1996.

Carlisle concluait en insistant sur le fait que le silicium est essentiel pour le fonctionnement du cerveau et qu’il était l’un de ses principaux composants. Cela avait déjà été affirmé par des personnalités comme Rudolf Steiner et le professeur Rocard, ce que Carlisle a ensuite prouvé.

 

AUTRES INTERACTIONS IMPORTANTES DU SILICIUM :

-     Le silicium a une action anti-inflammatoire marquée ce qui se constate facilement sur les pathologies articulaires inflammatoires.

-     Le silicium augmente l’activité du fer, du cuivre et du zinc ; ce dernier est impliqué dans l’immunité ; le fer et le cuivre sont indispensables au bon fonctionnement des enzymes anti-oxydantes.

-     Le silicium permet l’action du sélénium ; dans certaines situations le sélénium est présent mais les enzymes qui en dépendent ne fonctionnent pas et se remettent à fonctionner par administration de silicium.

-     Le silicium agit sur le fonctionnement des mitochondries (en phase d’activité, les mitochondries des cellules hépatiques et rénales augmentent leur captation en silicium). Le silicium augmente l’activité de l’adenyl cyclase qui sert à fabriquer l’ATP par les mitochondries.

 

Au diagnostic différentiel figurent les autres causes de démence et notamment les démences d’origine vasculaire. Le silicium intervient à nouveau de manière prépondérante : son rôle préventif et curatif de l’artériosclérose est démontré notamment par Schwartz dont les travaux sont parus entre autres dans la prestigieuse revue Nature.

Le rôle du silicium est incontournable. Les cellules du corps humain ont besoin de 6mg de silicium par jour (UTHUS). Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock de naissance lequel s’épuise avec l’âge et ne peut être reconstitué.

Une supplémentation de notre alimentation en silicium est à l’évidence bénéfique et permet de ne pas épuiser prématurément notre stock.

 

Il est difficile de comprendre pourquoi toutes ces données sur le silicium sont largement méconnues. Nous pouvons affirmer que le silicium constitue un des secrets de la vie et de la longévité. Comme tous les secrets il présente des mécanismes de défense parmi lesquels certains pièges pour qui tente de le percer:

-     Le silicium minéral est toxique pour l’organisme ; il est pro-oxydant et provoque des fibroses hépatiques et rénales ; lorsqu’il est inhalé il provoque des fibroses pulmonaires (silicoses des mineurs).

-     Les silicates ne peuvent être utilisés à des concentrations élevées et donc suffisantes car ils deviennent très vite toxiques pour les reins (Birchall).

-     Le silicium organique : toutes les formes chimiques ne sont pas équivalentes et certains composés sont toxiques (Garson).

-     Depuis son interdiction au niveau européen, les seules sources de silicium organique sont les plantes dont les plus riches en silicium sont le bambou, l’ortie et la prêle.

Encore une fois il existe certains pièges à éviter.

Le bambou : cette plante vient d’Asie et principalement de Chine ; il n’existe pas de tradition populaire européenne et peu de littérature scientifique ; sa composition précise n’est pas connue ; nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il est nécessaire de faire bouillir deux fois le bambou alimentaire en jetant l’eau avant de le consommer.

La prêle : certaines variétés sont toxiques  (prêle des marais et des bois).

La prêle des champs : il s’agit de la seule variété bénéfique mais elle peut s’hybrider avec les variétés toxiques ce qui se détecte par chromatographie qui met alors en évidence la présence de kaempferol.

Elle contient du quercétol ; c’est pourquoi les extraits produits par extraction à chaud (décoction, tisane) ou en milieu alcoolisé ou les totum de la plante (poudres, gélules) ne doivent pas être utilisés au-delà de trois semaines. Seule la prêle produite par extraction à froid en milieu aqueux donc contenant peu ou pas de quercétol peut être utilisée de manière prolongée comme cela doit être le cas lors des supplémentations en silicium.

Mais ici encore des pièges existent :

La prêle, débarrassée du quercétol doit être utilisée quasiment pure, elle n’est compatible qu’avec un nombre très limité de substances et plantes ; elle ne supporte pas l’association à l’alcool, aux silicates et à la silice minérale ni aux autres plantes par ailleurs bénéfiques.

 

Il s’agit des pièges que nous avons pu découvrir et qui expliquent que les utilisateurs de silicium ont souvent été déçus malgré des promesses fondées sur des travaux scientifiques du plus haut niveau.

Ces pièges évités, le silicium est un élément incontournable, ce qui explique l’échec des thérapeutiques où il n’est pas pris en compte comme le traitement de l’ostéoporose.

En ce qui concerne le cerveau, le silicium :

-      préserve sa vascularisation par son action protectrice vasculaire notamment préventive de l’artériosclérose ( Schwartz, Loeper).

-         Il le protège des effets néfastes de l’aluminium.

 

Yves Baccichetti MD

www.silicedeprele.fr

Contact: 06.50.62.86.90

 

Références :

Schwartz K. « A bound form of silicon in glycosaminoglycans and polyuronides, » Proc Nat Acad Sci USA , 70(5):1608-1612, 1973.

Loeper, J., et al. « The antiatheromatous action of silicon. » Atherosclerosis, 33: 397-408, 1979.

Bellia JP, Birchall JD, Roberts NB. The role of silicic acid in the renal excretion of aluminium. Ann Clin Lab Sci, 26:227-33, 1996.

K. Cooke and M.H Gould, « The Health effetc of aluminium » – A review , Perpectives in Public Health, October 1, 1991; 111(5): 163-168

Edwardson JA, Moore PB, Ferrier IN, et al. « Effect of silicon on the gastrointestinal absorption of aluminium ». Lancet, 342:211-2, 1993.

Carlisle, E.M. Et al., « Effect of Dietary Silicon and Aluminium on Silicon and Aluminium Levels in Rat Brain », Alzheimer Disease and Associated Disorders, 1(2):83-89 (1987).

 

 

 

 

 

 

Le silicium chez les seniors

 

Le silicium est l’élément anti-vieillissant majeur aussi indispensable que méconnu tant du grand public que des milieux médicaux.

Le vieillissement est corrélé à une perte et une baisse du silicium des organes qu’il faut ralentir par une alimentation adéquate.

Le silicium est un constituant indispensable à tout être vivant. Il a été nécessaire dès la première étape de la vie sur Terre, la fabrication des acides aminés.

Il provoque la croissance des organismes jeunes. Cela a été démontré par Carlisle et Schwartz dont les travaux ont été publiés respectivement dans les prestigieuses revues Scienceet Nature: des carences expérimentales en silicium chez les foetus d’animaux entrainent de très importantes anomalies morphologiques rapidement incompatibles avec la vie.

Il maintient la verticalité de tous les êtres vivants. Rudolf Steiner disait que sans silicium le monde serait un monde horizontal. Le professeur Rocard ajoutait que sans silicium le monde serait un monde inerte et muet. C’est en effet le silicium qui sert à transmettre l’information au sein des organismes vivants.

Il accélère toutes les réactions de chimie organique, c’est à dire la chimie du vivant. L’action du fer, du cuivre, du zinc et du sélénium est augmentée par le silicium. Les mitochondries qui sont les organites qui fournissent notre énergie sous forme d’ATP ont besoin du silicium pour fonctionner.

Ainsi les carences en silicium provoquent un ralentissement de tous les métabolismes.

Une supplémentation en silicium chez les sujets âgés provoque un regain parfois spectaculaire de force et de tonus musculaire.

 

Les besoins de l’organisme sont de 5 à 6g par jour au niveau cellulaire; si l’alimentation ne les apporte pas nous les puisons dans nos organes dont la structure s’altère. Ils perdent leur protection contre certaines maladies et leur vieillissement s’accélère.

Les organes les plus riches en silicium sont chez l’Homme, par ordre, l’aorte, la peau, les tendons, le cerveau, les reins.

Ils sont protégés par leur silicium, par exemple:

- les lésions d’artériosclérose et les plaques d’athérome ne surviennent que lorsque les parois artérielles ont perdu leur silicium. Elles contiennent 14 fois moins de silicium que les artères indemnes.

- les lésions typiques de la maladie d’Alzheimer ne surviennent que lorsque le cerveau a perdu son silicium qui le protégeait des effets néfastes de l’aluminium.

 

Pour ces raisons on comprendra que le silicium est un protecteur du cerveau, de sa vascularisation et de son oxygénation. Cela est confirmé dans les milieux gériatriques en Allemagne où le silicium est utilisé de longue date. Des études récentes ont montré que lorsque les autres boissons sont riches en silicium la fréquence de la maladie d’Alzeihmer est plus basse.

Des études plus anciennes faites en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord montrent une fréquence moindre de l’ostéoporose, des accidents cardiaques, de l’athérosclérose, de l’artériosclérose et des cancers.

Il y a donc avantage et même nécessité à se supplémenter régulièrement en silicium, notamment à partir de la cinquantaine, âge où la perte de silicium s’accélère.

 

Outre son action sur les métabolismes, le silicium est l’élément indispensable à la structure de certains tissus et au maintien de la station verticale.

La forme et la structure et la fermeté des organes est assurée par une trame faite de collagène. Les ligaments et fascias qui maintiennent les organes dans les3 dimensions en évitant leur ptose sont faits de collagène. Les os sont faits de matrices de collagène sur lesquelles s’est ensuite fixé le calcium.

Le collagène est fait d’une longue chaine d’un acide aminé appelé hydroxyproline; les maillons d’hydroxyproline sont reliés entre eux par leurs groupements -OH. Comme les mêmes pôles des aimants, les groupements -OH se repoussent et c’est grâce au silicium qu’ils peuvent s’assembler. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène. Voilà pourquoi la qualité du collagène des sujets âgés s’altère ce qui explique un grand nombre de troubles qu’ils présentent.

Cela souligne à nouveau l’importance qu’il y a à ne pas épuiser le silicium des organes en adoptant une alimentation adéquate.

Le silicium est nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Cela a été démontré par les célèbres expériences de Kervan et les études faites chez l’homme montrent que le silicium est actif contre l’ostéoporose. Son action la plus efficace est préventive en phase de pré-ménopause.

Tout ceci explique pourquoi la perte de silicium provoque l’affaissement des sujets âgés. Tassement vertébral, laxité des ligaments intervertébraux, perte de tonus des muscles intervertébraux et aussi perte de hauteur des disques intervertébraux par déshydratation: l’acide hyaluronique synthétisé grâce au silicium et le silicium lui-même retiennent l’eau et assurent l’hydratation des disques intervertébraux et de nombreux tissus comme la peau.

 

La perte de silicium affecte la qualité de la peau: sa fermeté est assurée par le collagène fabriqué par les fibroblastes. Les peaux âgés présentent une épaisseur de tissu conjonctif, fait de fibroblastes, moins importante. Le silicium provoque la multiplication des fibroblastes. Son hydratation est assuré par l’acide hyaluronique, qui dépend du silicium, et par le silicium lui-même. Le silicium est donc efficace sur les fragilités cutanées et les rides. Un signe de carence silicium: la déshydratation de l’éminence hypothénar située entre le pouce et l’index.

Parmi les multiples actions du silicium deux sont intéressantes à souligner:

-         Le sélénium aux effets anti-vieillissants bien connus: dans certaines situations pathologiques, le sélénium est l’élément le plus efficace à titre préventif et curatif mais il ne fonctionne qu’après adjonction de silicium.

-         Le DHEA dont l’action est célèbre: elle est fabriquée dans les mitochondries, sa production baisse avec l’âge parallèlement à la baisse du silicium; une supplémentation en DHEA a les mêmes effets sur la force et le tonus musculaire que le silicium; il existe donc une similitude et une interaction entre DHEA et silicium.

 

A la lumière de tous ces faits et données, l’intérêt de maintenir autant que possible les réserves de silicium est évident. Une supplémentation en silicium est une aide importante en cas de:

-         ostéoporose et problèmes osseux de toute nature.

-         douleurs et raideurs articulaires.

-         fragilité cutanée, rides, vieillissement cutané.

-         ongles et cheveux cassants.

-         artériosclérose, plaques d’athérome, artérite.

-         maladie d’Alzheimer.

-         troubles de la cicatrisation, ulcères chroniques, escarres.

-         oedème et trouble de l’élimination rénale.

-         perte urinaire.

-         baisse de l’immunité: le silicium entraine une prolifération des lymphocytes.

-         déclin de la fonction rénale, le silicium provoque une augmentation de la filtration glomérulaire et de la clairance à la créatinine.

 

Le silicium reste actif à tout moment sur les rides et certaines maladies chroniques comme l’ostéoporose et l’artériosclérose mais une atrophie des reins ne régressera pas et une colonne vertébrale affaissée ne se redressera plus. C’est donc à titre préventif que le silicium est le plus efficace notamment à partir de la cinquantaine, âge où le vieillissement s’accélère.

Le principe d’une supplémentation en silicium étant évident et bien compris, il reste à s’informer sur le type de silicium à utiliser car toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes et certaines peuvent aboutir à des effets inverses.

 

 

Silicium et vieillissement.

Par Yves Baccichetti MD.

 

Le silicium est un agent inti-vieillissement majeur. Il est capable de provoquer la régression et la guérison de lésions comme l’athérosclérose et l’ostéoporose mais son intérêt est principalement préventif. Étant données les carences de l’alimentation moderne en silicium, une supplémentation est indiquée chez chacun à partir de cinquante ans.

 

En abordant ce sujet deux questions viennent à l’esprit: d’où vient la vitalité et la force des organismes jeunes, pourquoi s’étiole-t-elle avec l’âge et quels sont les mécanismes de vieillissement?

La médecine occidentale ne répond pas à la première question et ne se la pose d’ailleurs pas. En ce qui concerne les mécanismes de vieillissement, il existe au moins soixante-dix théories. Aucune n’est fausse mais leur nombre témoigne du fait qu’aucune n’est complète ni totalement satisfaisante (1). Aucune des théories officiellement admises ne prend en compte le rôle du silicium.

Pour la médecine chinoise, l’énergie vitale ou énergie ancestrale nous vient de nos ancêtres, elle est fixée dès la naissance, s’épuise progressivement, ne peut être renouvelée, il convient donc de ne pas la gaspiller inconsidérément, les reins en sont les dépositaires.

Le parallélisme est frappant avec le silicium.

Nous disposons d’un stock de naissance de six à huit grammes, il s’épuise avec l’âge et ne peut être renouvelé. Le corps a besoin de six à huit milligrammes par jour de silicium pour fonctionner correctement. Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock que nous épuisons progressivement. Il commence à baisser dès l’âge de dix ans. Entre 25 et 30 ans la perte atteint 50% et elle devient de plus en plus importante à partir de 50 ans (2). Les personnes âgées dont le stock de silicium est toujours très bas remarquent rapidement un regain de tonus et de force musculaire lorsqu’elles se supplémentent en silicium.

 

Celui-ci est indispensable dès la formation de la vie. Il est admis que la vie sur Terre a débuté par la formation des acides aminés créés à partir d’atomes de carbone, azote, oxygène et hydrogène soumis à de fortes décharges électriques par la foudre. Ces expériences ont été reproduites avec succès en laboratoire mais ne réussissaient qu’en présence obligatoire d’un cristal de silicium. Les réactions de chimie organique, chimie du carbone et de la vie, fonctionnent beaucoup plus vite et avec de meilleurs rendements lorsque le silicium est présent (3).

Qui dit réaction chimique dit nécessairement fourniture d’énergie. Au niveau cellulaire, elle est fournie par des organites appelés mitochondries. Notre état de santé dépend du fonctionnement de nos mitochondries. Le taux d’homocystéine qui révèle leur état de fonctionnement est prédictif d’accidents cardiaques. Les sportifs de haut niveau le sont parce que leurs mitochondries fonctionnent mieux que celles de la moyenne des gens (1).

Les mitochondries transforment, avec un très haut rendement, les substrats en ATP qui est la forme d’énergie que nous utilisons. Nous consommons 50kg d’ATP par jour lequel est fabriqué par nos mitochondries et notamment sous l’action d’une enzyme appelée adenyl cyclase. Des études faites au niveau hépatique et rénal, organes qui ont le plus besoin d’énergie, montrent que lorsqu’ils entrent en action leurs mitochondries augmentent leur captation de silicium (3, 4). Le silicium est donc nécessaire au fonctionnement des mitochondries. L’action de l’adenyl cyclase est augmentée par la présence de silicium (5).

Le silicium est nécessaire à la croissance et notamment à la croissance verticale (6). Ensuite il maintient la station érigée en permettent la synthèse des tissus de soutien, tissus osseux, ligaments, fascias, tendons, cartilages. Il existe à nouveau un parallélisme frappant entre la baisse du silicium et la dégradation des tissus de soutien.

Le silicium intervient directement dans la synthèse du collagène qui est le composant principal du tissu conjonctif. Il stimule la prolifération des fibroblastes qui fabriquent le tissu conjonctif et le collagène. Il stimule la multiplication des ostéoblastes et inhibe la formation des ostéoclastes. Cela lui confère une action osseuse fondamentale.

L’affaissement qui survient avec l’âge est également dû aux tassements des disques intervertébraux notamment sous l’effet de la déshydratation. Le silicium est un capteur d’eau, sa perte entraîne une déshydratation. La déshydratation de l’éminence hypothénar (située entre pouce et index) est un signe de manque de silicium et se corrige rapidement par supplémentation.

Il existe à nouveau un parallélisme avec âge, déshydratation et silicium. Les organismes jeunes, riches en silicium, contiennent beaucoup d’eau. Au fur et à mesure que nous vieillissons nous perdons de plus en plus d’eau alors que notre stock de silicium baisse.

 

Silicium et artères.

Le bon sens populaire dit que nous avons l’âge de nos artères. Or le silicium est un protecteur vasculaire indispensable. Dans les régions ou les villes où l’eau de boisson est riche en silicium, les accidents cardiaques et les cas d’artériosclérose sont moins nombreux. La supplémentation en silicium prévient la survenue d’artériosclérose qui était avant le développement de la maladie d’Alzheimer la cause la plus fréquente de démence sénile. Il agit en permettant la synthèse de l’élastine qui assure l’élasticité des vaisseaux. L’aorte contient 40% d’élastine. Lors de pathologies artérielles, sclérose, athérome, artérite, les parois des vaisseaux contiennent quatorze fois moins de silicium que celles des vaisseaux indemnes de ces affections. Le silicium est donc nécessaire à la santé de nos artères notamment à titre préventif (voir silicium et circulation sanguine).

 

Silicium et cerveau.

La baisse des performances cérébrales et certaines dégradations structurelles sont caractéristiques des sujets âgés.

La supplémentation en oméga 3, vitamine D, fer, anti-oxydants de type vitamine E, co-enzyme Q10, acide alpha-lipoïque ont des effets démontrés (1). Mais comme habituellement il manque à ces recommandations un composant essentiel: le silicium.

Son administration chez le sujet âgé entraîne une amélioration des performances cérébrales y compris chez les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. Les mécanismes d’action sont nombreux, notamment:

-         augmentation de la production d’énergie par augmentation de l’action des mitochondries.

-         augmentation de l’action du fer qui intervient dans la synthèse des neurotransmetteurs.

-         amélioration de la vascularisation et de l’oxygénation cérébrale.

-         action sur les plaques amyloïdes séniles.

Il s’agit de l’accumulation de protéines anormales, insolubles, qui s’agrègent autour des neurones entraînant leur destruction. C’est un des mécanismes retrouvés dans la maladie d’Alzheimer sous ‘effet de l’aluminium. Mais les plaques amyloïdes se retrouvent également chez les sujets âgés indemnes et elles seraient donc une caractéristique du vieillissement. Or le silicium a une action démontrée sur les plaques amyloïdes: il prévient leur formation, provoque leur solubilisation et leur régression. Le silicium protège le cerveau des effets néfastes de l’aluminium. Les travaux expérimentaux montrent que le cerveau des sujets jeunes est protégé par la haute teneur en silicium du cerveau. Avec l’âge, le stock en silicium baisse et le cerveau est moins protégé. Lorsque du silicium est administré conjointement à de l’aluminium ce dernier voit ses effets diminués (voir silicium et maladie d’Alzheimer).

 

Silicium et peau.

La peau est l’organe sur lequel les effets du vieillissement sont le plus facilement visibles. Embryologiquement, la peau et le cerveau ont la même origine, l’ectoderme, et selon certains auteurs la peau est le reflet de notre système nerveux notamment en ce qui concerne les agressions par les radicaux libres. Le silicium provoque la synthèse du collagène qui renforce la peau, de l’élastine qui donne son élasticité à la peau et des protéoglycanes qui sont les précurseurs de l’acide hyaluronique qui confère à la peau son hydratation.

 

Silicium, rein et immunité.

Les deux fonctions particulièrement altérées par l’âge sont les fonctions immunitaires et les fonctions rénales.

 

Le silicium stimule les fonctions immunitaires en favorisant la multiplication des lymphocytes et en augmentant la sécrétion d’anticorps par les plasmocytes.

 

Le rein est l’organe le plus touché par l’âge. Le déclin des fonctions rénales est inexorable avec l’âge (voir rein et vieillissement). Le poids moyen du rein est de 350g chez l’adulte alors qu’il n’est plus que de 200g chez le vieillard. La sclérose débute à la zone glomérulaire (vasculaire) et se poursuit à la chambre urinaire. La membrane de filtration s’épaissit et présente un grand nombre de protéines anormales, tout comme les plaques séniles présentes au niveau du cerveau.

Des facteurs aggravant sont retrouvés: athérome, hypertension artérielle, infarctus, c’est-à-dire stress oxydatif et inflammation, diabète, maladies auto-immunes, stress (1).

Le rein est particulièrement sensible aux métaux lourds, plomb mercure et aluminium (7). L’aluminium accélère le vieillissement (8), le mercure provoque athérosclérose et problèmes cardiaques (7), le plomb augmente considérablement la mortalité par cancers et accidents cardiaques (9).

Le rein est particulièrement sensible au plomb. Ce sujet est particulièrement bien documenté (7, 9). Une baisse minime du niveau de plomb sanguin entraîne une augmentation sensible de la clearance à la créatinine, durable et un allongement de la durée de vie (7, 9, 10).

Le rôle anti-inflammatoire, anti-sclérosant et protecteur vasculaire du silicium est parfaitement établi et cette action se vérifie probablement au niveau rénal. Mais, étant donnée la particularité des glomérules, il est difficile de penser qu’une réparation après destruction soit possible. C’est donc à titre préventif que le silicium doit être utilisé. Une mention particulière doit être faite à la prêle, qui outre les effets du silicium présente la particularité de s’opposer à l’action de l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine et provoque sclérose et fibrose (11).

 

Parmi les faits établis de l’action du silicium sur les reins:

-         les plantes riches en silicium sont réputées soutenir les fonctions rénales (11).

-         l’administration de silicium augmente les clearances, notamment celle du sodium et celle de la créatinine de manière significative (12).

-         les mitochondries des cellules rénales captent plus de silicium lorsqu’elles sont en action (3, 4).

-         l’excrétion rénale d’aluminium est augmentée sous l’effet du silicium (voir action du silicium et maladie d’Alzheimer).

 

Mais toutes les formes de silicium ne sont pas favorables:

-         le silicium minéral est pro-oxydant et provoque des fibroses rénales (13).

-         les silicates entrent à certaines concentrations des insuffisances rénales (14).

-         chez le sujets dialysées des accidents rénaux et cérébraux se sont produits et rapportés au silicium (silicones des tubulures).

 

Ainsi, le rôle du silicium est absolument incontournable à toutes les étapes de la vie dont il réalise le support. Une supplémentation chez les sujets carencés, ce qui est le cas de la majorité de la population notamment après cinquante ans, est des plus bénéfiques. Mais toutes les formes de silicium ne sont pas favorables et il convient donc de se documenter et de se renseigner avant d’entreprendre cette démarche.

 

 

 

~

 

Elément indispensable pour un bon drainage : le silicium

Par Yves BACCICHETTI

 

Les déchets de nos métabolismes et les déchets toxiques que nous absorbons sont neutralisés par le foie et éliminés par les voies biliaires, les reins et la peau…

 

Une carence en silicium, outre le fait qu’elle entraine un vieillissement prématuré, ralentit tous les métabolismes y compris les fonctions d’élimination et de détoxication.

Le silicium permet d’entretenir les organes, y compris ceux impliqués dans l’élimination et leur assure un environnement favorable à leur bon fonctionnement.

Une colonne vertébrale solide et souple est la première clef d’une bonne santé. Le silicium est indispensable à la fixation du calcium sur l’os et c’est pourquoi les traitements de l’ostéoporose qui n’intègrent pas le rôle du silicium sont voués à l’échec. Les sujets âgés, qui ont perdu la majorité de leur silicium, s’affaissent notamment parce que leurs disques intervertébraux perdent leur hauteur à la suite de la déshydratation. Or le silicium fixe l’eau et permet la synthèse de l’acide hyaluronique qui entre dans la composition des cartilages et des disques.

Le diaphragme a un rôle essentiel dans le maintien de la santé : il assure la ventilation des poumons, il repose sur le foie et les reins et ses contractions, par des phénomènes de pression et dépression améliorent la circulation sanguine de ces organes. Le diaphragme est un muscle qui est toujours en action ; il s’insère sur la colonne vertébrale dont les anomalies provoquent des dysfonctionnements du diaphragme ; il doit être à la fois solide et souple.
Le silicium est nécessaire à cet ensemble car il augmente le tonus et les performances musculaires, il est nécessaire à la synthèse du collagène qui assure la fermeté des tissus et à la synthèse de l’élastine qui assure leur souplesse.

La stase veineuse est un grand facteur de maladies car elle empêche l’évacuation des déchets toxiques. Or le silicium, et notamment la prêle, ont une action protectrice veineuse puissante. Par exemple : de nombreuses personnes qui prennent régulièrement de la prêle pour des problèmes d’ostéoporose constatent après quelques semaines la disparition de leurs hémorroïdes.

La ptose des organes qui survient avec l’âge ou prématurément dans certaines conditions pathologiques est une grande cause de dysfonctionnement. Cela se vérifie particulièrement au niveau des voies urinaires et notamment du rein et c’est le silicium qui assure le maintien de ces organes par son action sur le collagène et donc la solidité des fascias et ligaments.

Par tous ces mécanismes, le silicium est indispensable au bon fonctionnement des organes de drainage. Mais si une cure de silicium sera bénéfique, il est préférable de se supplémenter régulièrement car le corps humain a besoin de 4 à 6mg tous les jours.

Le rein est l’organe de l’élimination sur lequel le silicium a une action la plus visible. L’examen biologique le plus courant pour apprécier la fonction rénale est la clearance à la créatinine. L’administration de silicium provoque une augmentation de la filtration glomérulaire et une augmentation de la clearance du sodium et de la créatinine. Cela signifie que le silicium augmente les performances du rein et permet l’élimination du sodium excédentaire, fréquent dans notre alimentation.

La tradition populaire millénaire confirme que toutes les plantes riches en silicium ont une action rénale puissante. La prêle mérite une mention particulière car il s’agit d’une plante hors du commun

.

Un grand nombre de ses propriétés s’explique par sa richesse en silicium mais elle est également riche en minéraux absorbables, magnésium, potassium, calcium, en vitamine C, en antioxydants, polyphénols, quercétine, flavonoïdes ce qui explique l’étendue de ses bienfaits. Elle présente en outre la particularité de s’opposer à l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine et qui provoque fibroses, scléroses et dysfonctionnement. La prêle a donc une action préventive très importante.

Mais elle nécessite des précautions d’emploi particulières et il est préférable de s’adresser à des laboratoires spécialisés. Il est en effet indispensable que les extraits de prêle soient produits par pression à froid, en milieu aqueux non alcoolisé. La prêle ne doit pas être mélangée à d’autres plantes, à des huiles essentielles ou à de la silice minérale. Ces conditions remplies, la prêle est une plante indispensable au fonctionnement des organes de drainage et notamment du foie et des reins.

 

 

~

 

 

 

 

Silicium et voies urinaires.

 

Les carences en matériaux et oligo éléments provoquent des difficultés de réparation et des dysfonctionnements tissulaires. La nutrition est donc un moyen essentiel pour optimiser et pérenniser nos résultats.

Mais lorsqu’on consulte des ouvrages de médecine nutritionnelle ou qu’on assiste à des conférences sur le sujet, force est de constater l’absence constante d’un élément pourtant essentiel, le silicium, y compris dans les domaines de la médecine anti-âge alors que le silicium est l’agent anti-vieillissant majeur, bien avant le sélénium.

 

Ainsi l’action et les bienfaits du silicium sont peu connus. Avant d’évoquer son action sur les voies urinaires, il est utile de rappeler son action générale et ce d’autant plus que le silicium est un ami précieux du kinésithérapeute et de l’ostéopathe.

 

-         Le silicium est nécessaire à la synthèse du collagène qui donne sa fermeté aux tissus conjonctifs, tendons, ligaments, fascias, peau.

-         Le silicium est nécessaire à la synthèse de l’élastine qui donne leur souplesse aux tissus, articulations, artères, peau.

-         Le silicium est nécessaire à la synthèse des protéoglycanes qui forment le cartilage et sont les précurseurs de l’acide  hyaluronique qui est notamment un capteur d’eau et un agent hydratant de la peau.

-         Le silicium est indispensable au métabolisme osseux et c’est pourquoi les traitements de l’ostéoporose qui n’intègrent pas le silicium sont voués à l’échec.

 

Il provoque la multiplication des ostéoblastes et la formation des matrices de collagène, il inhibe l’action des ostéoclastes et il est nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Cela est démontré expérimentalement et publié dans des revues aussi prestigieuses que Science, Nature, JAMA, Lancet… On comprend d’autant moins que le silicium soit quasiment totalement ignoré du monde médical.

Les preuves de l’action du silicium sont connues de longue date. Déjà en 1933 le Professeur Leriche avait remarqué les effets des carences en silicium dans une publication intitulée « Les phénomènes de cancérisation dans les régions pauvres en silicium ». Ensuite, plusieurs études épidémiologiques réalisées en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord montrent que lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium, la fréquence de l’ostéoporose, de l’artériosclérose, des accidents cardiaques, de la maladie d’Alzheimer et des cancers est moindre.

 

Le silicium est présent dès la formation de la vie.

Celle-ci aurait débuté par la formation des acides aminés à partir de carbone, azote, oxygène et hydrogène sous l’action de la foudre. Cela a été reproduit avec succès en laboratoire mais ces expériences ne fonctionnaient qu’en présence obligatoire d’un cristal de silicium.

Voici un ouvrage intitulé « Rôle du bore et du silicium dans la synthèse organique »: ouvrage très spécialisé destiné aux chimistes et qui dit notamment que toutes les réactions où les quatre éléments sont impliqués fonctionnent beaucoup plus vite et avec de meilleurs rendements lorsqu’on y ajoute du silicium.

A des stades plus évolués, d’autres éléments entrent en jeu comme le fer, cuivre, zinc, sélénium, phosphore…

-         Il est démontré que l’action du fer, du cuivre et du zinc est augmentée par la présence de silicium. Lorsqu’on sait que ces éléments sont impliqués dans plus de 300 réactions biochimiques de l’organisme on conçoit mieux l’importance du silicium.

-         Le silicium est nécessaire à l’action bien connue du sélénium. Une étude faite en Finlande à propos des mammites du bétail, ce qui posait de graves problèmes économiques, a montré que le traitement préventif et curatif le plus efficace consistait en l’administration  de sélénium. Mais dans certaines situations, alors que le sélénium était présent, les réactions ne fonctionnaient pas et le sélénium se remettait à fonctionner en présence de silicium. Cette étude est en outre très intéressante car elle insiste sur les dangers du silicium lorsque celui-ci est absorbé sous forme inappropriée c’est-à-dire sous forme minérale.

 

Les réactions chimiques sont en fait des transferts d’énergie par l’intermédiaire des électrons. Ceux-ci sont fournis par l’ATP, adénosine triphosphate, dont nous consommons 50kg par jour. L’ATP est fabriquée dans les mitochondries, notamment sous l’action d’une enzyme appelé adenyl cyclase.

Or :

-         Les mitochondries des cellules hépatiques et rénales (organes dont le fonctionnement nécessite beaucoup d’énergie comme en témoigne la présence de très nombreuses mitochondries dans leurs cellules) captent plus de silicium lorsque ces organes sont actifs.

-         L’action de l’adenyl cyclase est augmentée en présence de silicium.

Ainsi le silicium participe à la fabrication et à la fourniture d’énergie. Cela se vérifie particulièrement chez les personnes âgées qui retrouvent un regain de force et de tonus musculaire lors d’une supplémentation en silicium.

Le rôle du silicium dans de nombreuses autres réactions biochimiques impliquant des enzymes capitales comme la proline hydroxylase, l’ornithil transferase a été démontré ce qui aboutit à la conclusion suivante: chaque fois qu’il se passe quelque chose dans un organisme vivant, la présence de silicium est nécessaire.

 

C’est lui qui provoque la croissance et notamment la croissance verticale. Il maintient ensuite la verticalité en permettant la synthèse des tissus de soutien, os, ligaments, tendons, tonus musculaire.

Nous nous affaissons avec l’âge alors que notre stock en silicium baisse. Une des raisons de l’affaissement est la perte de hauteur des vertèbres mais surtout des disques intervertébraux sous l’effet de la déshydratation; le silicium et l’acide hyaluronique dont sa synthèse dépend sont des capteurs d’eau.

Il y a donc une corrélation entre la baisse du stock de silicium et le vieillissement et tout une série de pathologies rapportées à l’âge comme l’ostéoporose ou les problèmes artériels qui se préviennent et même se guérissent par une supplémentation en silicium.

 
A voir

Quelles sont les principaux organes et tissus sur lesquels le silicium agit ?

-         Action osseuse: l’ostéoporose en est l’exemple typique; il est largement démontré par la pratique que les apports de calcium, phosphore, etc. ne permettent pas d’améliorer, ou alors très peu, la situation, alors que le rôle du silicium est démontré, tant à titre préventif qu’à titre curatif; les résultats sont visibles après six mois de supplémentation.

 

-         Action articulaire par son effet sur les ligaments, tendons et cartilages; cela ne se constate pas que chez les personnes âgées mais aussi chez les sujets jeunes: plusieurs sportifs qui prenaient du silicium pour lutter contre leur perte de cheveux, ont relaté la disparition de craquements articulaires après trois semaines de supplémentation.

 

-         Action musculaire avec augmentation du tonus et de la force musculaire; cela est très visible chez les personnes âgées mais se retrouve aussi chez les sportifs de la cinquantaine dont la force musculaire commence à décliner.

 

-         Action anti-inflammatoire: cela se vérifie aisément sur les pathologies articulaires inflammatoires; la prêle est particulièrement anti-inflammatoire: des expériences faites sur des pattes de rats sur lesquelles des dérivés benzéniques, particulièrement irritants avaient été posés ont vu une disparition en quelques heures de l’inflammation par application d’alcoolature de prêle; cette action anti-inflammatoire du silicium est très importante car l’inflammation chronique est retrouvée dans de nombreuses pathologies dont la guérison passe par la réduction de l’inflammation.

 

-         Action vasculaire du silicium: c’est une action fondamentale; le dicton populaire dit que nous avons l’âge de nos artères; il a été démontré que lors de pathologies artérielles, athéromes, artériosclérose, artérite, les parois artérielles contenaient quinze fois moins de silicium; le rôle préventif du silicium a été prouvé mais également son rôle curatif, ce qui a donné lieu à plusieurs thèses de doctorat dans les années 70 avant que le rôle du silicium ne soit occulté.

Trois mécanismes peuvent être retenus:

- toutes les maladies cardio-vasculaires sont des maladies inflammatoires.

- il faut du silicium pour fabriquer l’élastine (la paroi aortique contient 40% d’élastine), une mention spéciale à la prêle: elle s’oppose à l’action de l’élastase, enzyme responsable de la destruction de l’élastine.

- l’action du silicium sur les mitochondries; le taux d’homocystéine, qui renseigne sur le fonctionnement des mitochondries, est indicatif d’accidents cardio-vasculaires futurs.

 

Action neurologique du silicium:

- chez les sujets âgés, augmentation des performances cognitives; le silicium est très utilisé dans les milieux gériatriques en Allemagne.

- action sur les névrites, probablement par son action anti-inflammatoire.

- action efficace sur la maladie d’Alzheimer; le silicium agit notamment en protégeant le cerveau des effets de l’aluminium; selon Edith Carlisle, auteur d’abondants travaux sur le silicium, publiés dans les revues les plus prestigieuses, le cerveau est protégé tant que sa réserve en silicium est suffisante; lorsqu’elle commence à baisser, l’aluminium peut alors élaborer son œuvre destructrice. Le silicium administré à doses suffisantes, permet une restitution des lésions et notamment la disparition des plaques beta-amyloïdes lesquelles se retrouvent aussi chez les sujets âgés non porteurs de la maladie d’Alzheimer et qui seraient une caractéristique du vieillissement.

 

-        Action sur la peau et les phanères: par la synthèse du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique, le silicium est un puissant protecteur de la peau; son action se constate rapidement sur ongles et cheveux cassants.

 

 

Action du silicium sur les voies urinaires.

 

A l’exception du rein, dont la fonction s’estime par des examens biologiques, il n’existe pas beaucoup de travaux sur l’appareil urinaire mais à la lumière de ce qui vient d’être dit, l’effet du silicium se déduit aisément.

La tradition populaire millénaire attribue aux plantes riches en silicium, ortie et prêle, une action rénale et urinaire puissante. Mais attention, la médaille a un revers et nous en reparlerons plus tard.

 

La prêle est présentée dans la plupart des ouvrages de phytothérapie comme:

la plante reminéralisante par excellence. C’est la plante de l’ostéoporose.

 active sur tous les problèmes de voies urinaires quels qu’ils soient, hématuries, calculs, ptoses, rétention d’urine, problèmes de prostate, oedèmes…

 

Comment agit-elle ?

 

La majorité de ses effets provient de sa richesse en silicium assimilable: la prêle contient en moyenne 10 à 15% de silicium; certaines variétés de montagne en contiennent jusqu’à 70%; mais elle contient aussi des flavonoïdes, de la quercétine, des sels minéraux assimilables comme magnésium, potassium et c’est cet ensemble qui explique tous ces effets.

Les grands mécanismes physiopathologiques sur lesquels le silicium et plus particulièrement la prêle agissent pourraient être les suivants:

 

1. la stase veineuse.

 

Il s’agit d’un problème dont l’importance est souvent méconnue; elle est souvent citée, plus à titre subsidiaire que comme cause principale, mais lorsqu’on commence à suspecter son rôle et qu’on le recherche systématiquement, elle est constamment retrouvée. Il suffit d’observer l’état veineux des membres inférieurs des patients à problèmes.

 

Le petit bassin est richement vascularisé et richement innervé; il s’agit d’un endroit exigu dans lequel se trouvent de nombreux organes. La stase veineuse aura rapidement un retentissement mécanique:

compression artérielle, d’où spasmes et diminution de la vascularisation.

irritation nerveuse et troubles de la conduction nerveuse avec influence probable sur l’innervation sympathique et parasympathique notamment de la vessie.

compression veineuse d’où extension de la stase à d’autres organes.

 

La stase veineuse a un effet métabolique: retard d’évacuation du sang veineux et donc des déchets qu’il transporte d’où inflammation et perturbations métaboliques dans les zones de stagnation; ralentissement du flux artériel, d’où hypoxie et création de déchets supplémentaires.

Tout ceci entraîne de nombreux troubles parmi les plus graves: les organes correctement vascularisés ne font pas de cancer; le cancer du coeur n’existe pas. Un autre exemple de la gravité de la stase veineuse, car elle intéresse des organes vitaux: l’hypertension portale.

 

Comment agit le silicium ?

 il est nécessaire à la formation du collagène qui donne la fermeté aux parois veineuses.  Cela se vérifie aisément sur les pétéchies des membres inférieurs dûes à l’éclatement des vénules; tout rentre dans l’ordre après trois semaines de supplémentation.

 par son augmentation du tonus musculaire il peut agir sur les muscles lisses et les phénomènes de pompage veineux.

 dans plusieurs ouvrages de phytothérapie, la prêle est indiquée comme anti-hémorroidaire: les hémorroïdes consistent bien en une stase veineuse du petit bassin. Cette action se constate souvent avec une grande surprise les premières fois: des personnes se supplémentant en silicium pour des problèmes d’ostéoporose ont remarqué après trois semaines la disparition de leurs hémorroïdes. Nous avons même l’exemple d’une patiente qui en attendant son rendez-vous opératoire six semaines plus tard s’était supplémentée en silicium. Sur table d’opération, plus aucune hémorroïde n’a été retrouvée.

 

 

2. Les dysfonctionnements du diaphragme.

 

Taylor Still, fondateur de l’ostéopathie, livre dans cet ouvrage 40 ans de pratique et d’observations appuyées notamment sur la pratique d’autopsies, et conclut que tous les problèmes de santé proviennent d’un dysfonctionnement  du diaphragme. Nous lui laissons la responsabilité du mot « tous », il s’agissait d’une autre époque et des progrès ont bien évidemment été faits depuis, mais ses observations restent pertinentes. Le diaphragme est un élément important dans le maintien de la santé.

Il assure la ventilation, donc l’oxygénation et l’élimination des gaz toxiques, il s’agit d’un muscule puissant qui masse le foie et améliore sa vascularisation; en médecine énergétique le diaphragme est la pompe électromagnétique du corps humain; le fait de placer un élément ou du plomb à la jonction des vaisseaux gouverneur et conception sur la bouche provoque un affaiblissement de tous les muscles en cas de dysfonctionnement du diaphragme.

Ces quelques exemples soulignent l’importance du diaphragme et des méthodes de correction du diaphragme y compris dans le domaine des pathologies des voies urinaires.

Still expliquait que les dysfonctionnements du diaphragme entrainent des perturbations du flux artériel, de la transmission de l’influx nerveux et du retour veineux d’où stase veineuse.

Il s’étend longuement sur l’importance de la stase veineuse, en expliquant que l’accumulation de déchets entraine un affaiblissement des tissus, d’où, toujours selon Still, élongation et torsions des mesos, aggravation des problèmes vasculaires, ptoses d’organes ce qui aboutit aux dysfonctionnements qui vont de pair.

 

L’action du silicium sur le diaphragme :

-          Le diaphragme est un muscle et le silicium redonne tonus musculaire

-          Le diaphragme comporte de nombreuses parties tendineuses, et fibreuses, que renforce le silicium

-          Le diaphragme a besoin de souplesse ce qui est conféré par l’élastine

-          Le diaphragme s’insère notamment sur les vertèbres et un tassement vertébral aura des répercussions sur son fonctionnement ; nous avons évoqué précédemment le rôle du silicium à ce niveau.

Cliniquement certain faits sont retrouvés :

Diminution de la dyspnée, y compris chez les sportifs après 3 semaines de supplémentassions en silicium.

 

3.L’inflammation

 

L’inflammation est un énorme pourvoyeur de problèmes urinaires.

L’inflammation aiguë provoque œdèmes, avec toutes leurs conséquences fonctionnelles, obstruction, ralentissement du flux urinaire, perte de souplesse.

Le rôle anti-inflammatoire du silicium a été évoqué précédemment. Les plantes riches en silicium comme l’ortie et la prêle ont ici une action spectaculaire et rapide.

L’inflammation chronique

Il est désormais admis que l’inflammation chronique est à l’origine de 80% de nos maladies; elle est baptisée par certains « le tueur silencieux ».

Toutes les maladies cardio-vasculaires, toutes les maladies neurologiques dégénératives, le diabète … sont des maladies de l’inflammation.

Les voies urinaires n’y échappent pas, et beaucoup de problème urinaires ont comme composante l’inflammation chronique: celle-ci provoque destruction tissulaire, sclérose, fibrose, atrophie, rétraction, perte de mobilité et de souplesse.

L’action anti-inflammatoire du silicium est ici primordiale, car lorsqu’une réparation est encore possible le silicium permettra la synthèse de l’élastine. Une mention spéciale doit être faite à la prêle, qui s’oppose spécifiquement à l’action de l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine lors des phénomènes inflammatoires.

Une des grandes causes de l’inflammation chronique, est l’incompétence de l’intestin qui laisse entrer des aliments insuffisamment digérés, perçus par l’organisme comme des antigènes, et à l’origine de réactions inflammatoires plus ou moins intenses et d’autant plus redoutables qu’elles sont la plupart du temps silencieuses.

Il n’est pas impossible que l’incompétence de l’intestin soit due à la stase veineuse et à la chaîne d’événements décrite par Still d’où rôle possible du silicium à ce niveau.

 

4.La ptose

 

Les organes des voies urinaires, sont par excellence touchés par la ptose :

-          Ptose rénale, ptose urétérale, ptose des muscles du périnée, et de tous les organes qui y reposent.

Nous avons vu comment Still expliquait la survenue des ptoses. Quel que soit le mécanisme retenu, il existe une constante : l’ incompétence des ligaments et fascias dont le tissu conjonctif s’affaiblit. L’action du silicium sur le tissu conjonctif par l’intermédiaire de la synthèse de collagène est  bien établie.

Toujours selon Still, la ptose d’un organe particulier a des conséquences importantes : il s’agit de la ptose du caecum; elle entraine une fermeture de la valvule du Bauhin, d’où constipation, accumulation de matières fécales dans les dernières anses intestinales, ce qui appuie sur la vessie et  provoque l’incontinence urinaire. Dans certains cas le prolapsus intestinal massif entraine un  prolapsus du périnée.

La lutte contre la stase veineuse, qui affaiblit les tissus, et le regain de tonus musculaire conféré par le silicium pourraient avoir une action sur le prolapsus.

 

Il est difficile de démontrer quoi que ce soit dans ce domaine, mais nous disposons de quelques données cliniques:

- récemment deux sujets masculin âgés de 55 et 72 ans, victimes d’incontinence urinaire, ont vu la situation rentrer dans l’ordre après trois semaines de supplémentation.

- chez les enfants victimes d’énurésie, il est souvent indiqué d’ajouter du silicium à l’ensemble du traitement.

 

5. L’action du silicium sur le rein.

 

La fonction rénale s’estime par des examens biologiques et il est ici possible de démontrer objectivement l’action d’un  élément. Le silicium provoque une augmentation de toutes les clearances, phosphore, magnésium, calcium et surtout une augmentation significative de la clearance au sodium et de la clerance à la créatinine.

-         l’augmentation de la clearance au sodium: cela signifie que le silicium permet d’éliminer une plus grande quantité de sels, dont on sait qu’il est excédentaire dans notre alimentation et qu’il déséquilibre la balance entre sodium et potassium.

-         L’augmentation de la clearance à la créatinine: c’est l’examen fondamental qui permet d’apprécier la fonction rénale et qui prouve ici l’action du silicium sur le rein, action déjà connue empiriquement par l’effet des plantes riches en silicium sur les fonctions rénales.

 

L’importance du silicium sur la fonction rénale se comprend quand on connait le parallélisme frappant entre rein, silicium,énergie et déclin dû à l’âge.

 

La fonction rénale est avec l’immunité la fonction la plus touchée par l’âge. Le poids moyen du rein qui est de 250g chez l’adulte est inférieur à 150g chez le vieillard. La fonction rénale décline inexorablement avec l’âge; la mort naturelle de vieillesse est due à un ralentissement progressif des fonctions rénales.

Pour la médecine chinoise, le rein est le siège de l’énergie ancestrale, fixée à la naissance, s’épuisant progressivement avec l’âge, ne pouvant se renouveler et lorsqu’elle est épuisée la mort s’en suit.

Le silicium: nous disposons d’un stock de naissance de 6 à 8 g, il s’épuise progressivement, ne peut être reconstitué, et notre déclin survient parallèlement à notre perte en silicium ; un grand nombre de pathologies reliées à l’âge sont en fait dues à une carence en silicium et se préviennent ou guérissent par l’administration de silicium telles l’ostéoporose ou l’artériosclérose.

 

Le parallélisme est frappant entre fonction rénale, énergie ancestrale et silicium.

-         La ptose rénale est présente chez tous les sujets âgés. Elle provoque étirements artériels et veineux ce qui a une incidence sur la fonction rénale.

-         L’atrophie rénale qui est une des caractéristiques du rein et des sujets âgés; elle a pour conséquence la diminution de la filtration glomérulaire et de l’élimination rénale.

 

La filtration rénale débute au niveau des glomérules, sous l’action de la pression sanguine, à travers une membrane, la membrane basale. Ensuite des phénomènes de réabsorption sélective, se produisent au niveau des tubes contournés et de l’anse de Henlé donnant lieu à l’urine définitive qui est collectée dans les calices.

Les cellules des tubes contournés et des anses de Henlé sont très riches en mitochondries, ce qui indique un besoin d’énergie important.

Avec l’âge, le débit sanguin et la filtration glomérulaire baissent; la membrane s’altère et s’épaissit, des protéines anormales comme celles retrouvées dans le cerveau sont présentes, les tubes excréteurs se rétractent ce qui provoque une diminution des gradients de pression.

La sclérose débute à la zone glomérulaire, s’étend à la chambre urinaire, avec l’exclusion de l’unité fonctionnelle qui est le néphron.

Des faits aggravants sont retrouvés, hypertension artérielle, athérome, antécédent d’infarctus du myocarde, diabète, maladies auto-immunes.

 

Le silicium a une action à tous les niveaux :

-          Renforcement des ligaments et fascias par la synthèse de collagène, d’où action sur la ptose

-          Action vasculaire, notamment préventive de l’artériosclérose d’où action sur la filtration glomérulaire.

-          Action sur les facteurs aggravants vasculaires.

-          Action anti-inflammatoire et donc action anti-sclérosante; mention particulière à la prêle qui s’oppose spécifiquement à l’action de l’élastase.

-          Augmentation de l’activité des mitochondries, et donc des phénomènes nécessitant de l’énergie comme la réabsorption tubulaire. Les travaux mettant en évidence la captation de silicium par les mitochondries ont été faits notamment sur le rein.

-          Action sur la membrane de filtration qui s’épaissit avec l’âge et qui présente des protéines anormales à peu près semblables à celles retrouvées au niveau du cerveau. Au niveau cérébral, les plaque amyloïdes se dissolvent et disparaissent sous l’action du silicium. Ce mécanisme est possible au niveau rénal.

 

Par tous ces mécanismes, le silicium a une action fondamentale sur le rein et le ralentissement de son vieillissement, action démontrée par l’augmentation de la clerance à la créatinine sous l’administration de silicium.

 

Une deuxième action démontrée: augmentation de l’excrétion rénale d’aluminium sous l’effet du silicium. Le silicium est un chélateur de l’aluminium. Ce fait est fondamental à plusieurs titres et notamment le suivant: le rein est très sensible aux métaux lourds, notamment chez les personnes âgées où la fonction rénale est déjà diminuée.

Le sujet est particulièrement bien documenté pour le plomb notamment aux États-Unis où il existe de nombreuses études, par exemple l’ étude Lustberg et Zilbergeld qui reprend les statistiques portant sur 29 millions de personnes.

Une autre étude menée sur 200 insuffisants rénaux âgés de 45 à 65 ans a isolé 64 patients avec des taux de plomb considérés comme normaux entre 80 et 600µg/L. Après traitement par chélation pendant trois mois à raison d’une séance par semaine, la plombémie moyenne de 150µg/L a chuté à 40µg/L ce qui a produit une augmentation de 12% de la filtration glomérulaire identique à ce qu’elle était 24 mois auparavant et restée stable pendant un suivi de 30 mois. Autrement dit les patients ont gagné entre quatre et cinq années de stabilisation de leur fonction rénale.

 

L’aluminium: le sujet est moins documenté car l’intoxication à l’aluminium est plus récente, due notamment à notre mode de vie d’où implications économiques ce qui fait que le sujet devient plus ou moins tabou. Par exemple, il existe une abondante littérature mondiale datant des années 80 et 90 qui démontre la responsabilité de l’aluminium dans la survenue de la maladie d’Alzheimer. Or on entend régulièrement dire que les causes de cette maladie ne sont pas connues et que la responsabilité de l’aluminium n’est pas établie. Le problème est encore pire avec le mercure et le methylmercure. Il ne faut donc pas s’étonner de l’absence de travaux mais les liaisons dites croisées sont bien connues. Les métaux lourds agissent sur plusieurs cibles et un même chélateur agit sur plusieurs métaux lourds. L’aluminium, dont l’implication dans le vieillissement par dénaturation des protéines est démontré, peut aussi affecter la fonction rénale. Réciproquement, le silicium qui chélate et annule les effets de l’aluminium peut aussi chélater le plomb.

Par exemple: le plomb favorise la captation de calcium dans les micro vaisseaux du cerveau  ce qui provoque l’artériosclérose cérébrale; or le silicium prévient l’artériosclérose cérébrale. Il est possible de transposer à la micro circulation rénale ce qui se produit au niveau du cerveau.

 

Ainsi le silicium est nécessaire à la synthèse des grands composants tissulaires, collagène, élastine, protéoglycane, acide hyalurionique et à la fourniture de l’énergie par les mitochondries.

Il est nécessaire à l’entretien des tissus et le corps humain en consomme 6 à 8mg par jour (étude Uthus et Seaborn en 1996).

Si l’alimentation ne les apporte pas, nous puisons dans notre stock de naissance qui comme l’énergie ancestrale ne peut être renouvelé et baisse jusqu’à épuisement.

Il convient donc d’adopter une alimentation riche en silicium ou de se supplémenter régulièrement.

Mais toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes et c’est là que la médaille présente un revers:

-         le silicium minéral, oxyde de silicium, sel de silicium etc. est pro-oxydant et provoque des fibroses rénales, hépatiques et pulmonaires (silicose des mineurs).

-         Les silicates qui sont une forme soluble de sels de silicium, SiOH4 provoque des insuffisances rénales à doses thérapeutiques.

-         Le silicium organique c’est-à-dire lié au carbone ou à des protéines est le seul assimilable par l’organisme; il existait une controverse sur le sujet mais depuis l’interdiction du silicium organique de synthèse dans toute la communauté européenne elle n’a plus lieu d’être.

- Le seul silicium organique disponible est celui qui provient des plantes dont les plus habituelles sont:

* le bambou: il n’existe pas de tradition populaire à ce sujet, sa composition chimique n’est pas bien connue et nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il faille faire bouillir deux fois en jetant l’eau les bambous alimentaires avant de les consommer. Il convient donc d’être très prudent avec l’utilisation du bambou.

*la prêle: il s’agit d’une plante extraordinaire présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui prouve sa vitalité et qui peut contenir dans certaines variétés de montagne jusqu’à 70% de silicium. Mais elle contient aussi du quercétol qui est toxique après trois semaines d’utilisation. Il convient donc d’utiliser des extraits de prêle sans quercétol c’est-à-dire produits en milieu aqueux non alcoolisé et par pression à froid.

En outre, la prêle ne supporte aucun mélange avec d’autres plantes, avec des sels de silicium ou des silicates. Elle doit donc être utilisée pure.

A ces conditions la prêle est la meilleure source de silicium organique naturel.

 

 

 

 

Silicium et médecine quantique.

 

 

Les lois de la physique Newtonienne ne s’appliquent pas à l’atome. L’infiniment petit et les particules répondent à des lois et phénomènes groupés sous le vocable de physique quantique, nom donné par son concepteur Max Planck.

Ces lois aux effets paradoxaux et déroutants sont souvent partiellement contredites par les découvertes successives y compris la célèbre théorie de la relativité.

Tous les atomes et donc tout objet ou être animé de l’univers y sont soumis.

Dans le monde quantique, la dualité matière/énergie n’existe pas. L’atome est constitué à 99,999% de vide. L’électron est porteur d’informations et semble avoir un comportement doué d’intelligence. Ce que nous appelons le vide est le siège d’une énergie phénoménale, de champs électromagnétiques et de particules en mouvement, donc de vibrations. Ce que le génial Nicolas Tesla avait su exploiter est désormais connu de tous les physiciens par le biais de l’effet Casimir.

Par nos récepteurs nous en percevons une partie que nous transformons en protéines, matière et sensations.

Le silicium a un rôle indispensable en biologie. Il a été nécessaire à la création de la vie sur Terre. La prêle présente sur Terre depuis 250 millions d’années ne peut vivre sans silicium. Chez les mammifères sa baisse est corrélée au vieillissement et à l’apparition de pathologies. Il a la capacité de se transmuter en calcium (Kervan) ou en azote dans les mitochondries (Jeanne Rousseau). Si son rôle indispensable se vérifie constamment son mécanisme d’action n’est pas connu en biologie « orthodoxe ». Par contre son rôle est parfaitement limpide en physique et médecine quantique: dans ce monde fait de particules et de vibrations, le silicium sert de capteur et de transmetteur comme il le fait dans le domaine de la communication (quartz des anciens talkie-walkie, micropuces des ordinateurs). Cela avait été pressenti par Pasteur qui est un des découvreurs de l’effet rotatoire des substances chimiques sur la lumière, affirmé par Rudolf Steiner qui disait que le silicium captait les ondes venues de Jupiter, Saturne et Neptune et réaffirmé par le Professeur Rocard, éminent physicien nucléaire, qui expliquait qu’il jouait dans les systèmes biologiques le même rôle que dans les ordinateurs: « il capte l’information et la retransmet aux bonnes fréquences, aux systèmes biologiques qui l’utilisent selon leurs besoins ». Il ajoutait que sans silicium la Terre serait une planète inerte et muette.

Les progrès techniques réalisés depuis, capables de mesurer des émissions de photons et des courants électriques très faibles, confirment ses propos. Deux effets doivent être soulignés car nécessaires à la compréhension des mécanismes.

lLa supraconductivité où un courant électrique est transmis sans résistance et sans déperdition; l’ADN possède cette propriété.

lL’effet Bose-Einstein dans lequel tous les atomes deviennent cohérents et se conduisent comme un seul atome ce qui a un effet démultiplicateur et amplificateur. Herbert Fröhlich, prix Nobel, a montré que ces effets se rencontrent dans certaines parties des parois cellulaires. Les cellules du cerveau présentent cette propriété et celui-ci serait donc un gigantesque condensateur de type Bose-Einstein.

Ces deux phénomènes se constatent à très basse température mais ont été découverts dans les systèmes biologiques cités à température ambiante compatible avec la  vie.

Ainsi des intensités infimes peuvent aboutir à des effets importants: Fröhlich a montré que la différence de potentiel des membranes induisait un champ de 100 000V/cm ce qui est considérable.

 

L’ADN se présente comme une antenne qui capte certains champs magnétiques et photons et les retransmettrait au centriole qui serait le vrai organe de commande de la cellule. Des émissions de photons par l’ADN ont été mises en évidence. André Bourrée qui a étudié tous les travaux et communications sur le centriole est arrivé à la conclusion que la division cellulaire était commandée non pas par le noyau mais par le centriole lorsque son niveau d’énergie atteint un certain seuil.

Ces deux éléments, ADN et centriole, ont une très grande affinité pour le silicium.

 

 

L’ADN.

L’ADN contient toujours du silicium (Kirschvink et Gould); le silicium est utilisé pour l’extraction de l’ADN dans la fabrication des puces à ADN. Jacqueline Bousquet explique que l’ADN a une forme de solénoïde d’où transformation des champs en électricité et inversement mais ceci n’a pas encore été démontré. Par contre Gariaev de l’institut de phsyique de l’Académie des Sciences de l’URSS a montré que l’ADN possède la capacité de produire un champ perçu par un autre ADN dans le corps. Andrea Dotto, inventeur d’une machine aux effets thérapeutiques surprenants après application de chocs thermiques à l’ADN, avait remarqué que l’ADN après la quarantaine présentait des spires plus serrées; le fait passé inaperçu, est d’importance capitale car l’intensité des champs et courants électriques en dépend. La déperdition en silicium devient sensible à partir de la quarantaine ce qui évoque le rôle du silicium dans le maintient de la structure d’ADN.

 

Le centriole.

Le centriole est constitué de silicium; selon Moskovakis cité par Michel Dogna, le centriole est constitué par un noyau de silicium entouré de 38000 molécules d’eau en vibration. Il s’agit là d’un mécanisme de transmission de l’information. Schrödinger, prix Nobel en 1933, avait décrit la mémoire de l’eau avant que Benveniste ne reprenne ce concept qu’a parfaitement illustré en le photographiant Mazaru Emoto.

Le centriole capte les émissions lumineuses: ces émissions par les cellules et leurs effets biologiques ont été objectivés par plusieurs auteurs parmi lesquels Gurwitz, Popp, et plus récemment Albrecht Bueheler: il a montré que l’organite de la cellule qui capte ces rayons est le centriole.

Par la présence de silicium, le centriole est capable d’effet piezzo électrique. Selon les recherches d’André Bourée il est au contact des noyaux cellulaires (Kalnins, Bornens), donc de l’ADN et au sein de l’appareil de Golgi où cet effet piezzo électrique pourrait expliquer la formation de l’ARN messager. Le prix Nobel Szent-Györgyi, découvreur de la vitamine C, a montré que l’ADN recevait des impulsions du corps de la cellule.

Lors de la division cellulaire, à la phase S, où le centriole crée le fuseau cellulaire, la cellule capte une grande quantité de silicium.

André Bourrée a retrouvé des travaux qui montrent que lorsque des atomes de silicium sont arrachés au centriole il s’ensuit de graves anomalies du fonctionnement cellulaire.

 

Ainsi le rôle mystérieux mais incontournable du silicium trouve ses explications par le biais de la physique quantique.

Il s’ensuit des effets biologiques multiples dont deux doivent être soulignés:

lle silicium est nécessaire à la synthèse du collagène; sans collagène la vie ne serait pas possible car c’est lui qui donne la forme et la structure des organes; il est fait de maillons d’hydroxyproline reliés par leurs groupements OH; or les groupements OH comme les mêmes pôles des aimants se repoussent et leur jonction se fait grâce au silicium. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.

lLes mitochondries qui fournissent notre énergie et ont besoin de silicium pour fonctionner; ce mécanisme est vital, par exemple un taux élevé d’homocystéine est indicateur de problèmes cardiaques futurs et se retrouve en cas de dysfonctionnement de la fonction de méthylation des mitochondries. Par ailleurs les études statistiques faites en Scandinavie montrent que lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium la fréquence des accidents cardiaques est deux fois plus basse.

 

L’homme consomme en moyenne 5 à 6mg de silicium par jour. Si l’alimentation ne les apporte pas, il puise alors dans les organes dont les plus riches sont par ordre, l’aorte, la peau, les articulations, le cerveau et les reins et dont la structure puis la fonction se dégradent progressivement.

Une supplémentation en silicium notamment à partir de la cinquantaine est fortement conseillée voir indispensable.

Pour autant toutes les formes de silicium ne sont pas adaptées et certaines aboutissent même à des effets inverses. Il faut donc bien se renseigner avant d’entreprendre cette démarche.

Le silicium provenant des plantes est la meilleure source de silicium absorbable. La prêle est la plante la plus riche en silicium. Mais elle présente des particularités d’utilisation qui nécessitent de bien se documenter avant d’entreprendre cette démarche notamment elle ne doit pas être mélangée à d’autres formes de silicium (silicates, acide orthosilicique, sels de silicium) ou à d’autres plantes.

 

Docteur Baccichetti

Contact: 08 92 56 18 77

 

 

Références.

Raphaël Cannenpasse-Riffard – Physique de la Matière

Cyril W.Smith – Simon Best – L’homme électromagnétique

Robert O.Becker – L’homme électrique

F.Popp – Biologie de la lumière

A Bourrée – La centriologie BP 30802  35408 Saint-Malo Cedex

Gariaev PP Wave Genome Public Profit

Bornens « Is the centriole bound to the nuclear membrane? » Nature, 1977, 270 80-82

 

 

Aluminium et silicium.

 

Maladie d’Alzheimer, fibromyalgie, explosion de l’ostéoporose. La responsabilité de l’aluminium est démontrée. Le silicium constitue un puissant antidote.

 

L’aluminium a commencé à être utilisé au milieu du 19e siècle. Il était à l’époque rare et prisé. A la Cour de Napoléon III, les couverts en aluminium ont un temps remplacés ceux en or. Sa fabrication nécessite beaucoup d’électricité et sa production a été plus importante avec l’abondance de cette dernière. Actuellement, l’aluminium est omniprésent, industrie aéronautique, automobile, habitat mais aussi, et de manière beaucoup plus inquiétante,  alimentation, cosmétique, hygiène, et médecine.

L’aluminium est très dangereux pour la santé. Le livre de Virginie Belle « Quand l’aluminium nous empoisonne. Enquête sur un scandale sanitaire » fait le point sur la question. Il a eu pour mérite de faire réagir les autorités sanitaires lesquelles ont commandé des études et des rapports timides car la désinformation est grande et touche les médecins eux-mêmes, tout comme pour les métaux lourds, les laitages, le cholestérol etc.

  1. Comment s’y prend l’aluminium pour opérer ses méfaits?

L’aluminium est surtout absorbé par voie orale mais peut l’être aussi par voie cutanée ou respiratoire. Actuellement certaines grandes marques ont retiré l’aluminium de leurs déodorants.

Dans le corps humain, l’aluminium se substitue au fer, au cuivre et au zinc empêchant les enzymes de fonctionner et perturbant les réactions chimiques.

Les métaux lourds, mercure, plomb, cadmium, agissent de la même manière. Cela entraîne une mortalité accrue, une augmentation des accidents cardiaques, cancers, diabète, et maladies inflammatoires avec une spécificité pour chaque métal. L’aluminium est surtout neurotoxique.

 

  1. L’aluminium provoque particulièrement maladie d’Alzheimer, fibromyalgie et ostéoporose.

- la maladie d’Alzheimer se caractérise par la présence dans le cerveau de deux protéines anormales: la désorganisation de la protéine TAU et la formation de plaques beta amyloïdes appelées aussi plaques séniles. Cela provoque la mort des cellules nerveuses et la destruction progressive du cortex cérébral. Il est formellement démontré que ces protéines anormales se forment sous l’effet de l’aluminium.

- L’ostéoporose: cela est affirmé par deux grands spécialistes, l’anglais C.Exley, et le français R.Gherardi. Cela semble a priori surprenant mais en fait très logique. Le collagène est un tissu indispensable à la formation de l’os. Une enzyme très importante contribue à sa fabrication: la proline hydroxylase. Or l’aluminium se substitue au fer dans cette enzyme laquelle ne peut plus fonctionner. L’aluminium provoque aussi des modifications de l’immunité avec inflammation chronique et libération de cytokines qui activent les ostéoclastes, cellules qui détruisent l’os.

- La fibromyalgie: il existe moins de donnés sur cette maladie qui n’existait pas il y a 20 ans ce qui est bien la preuve qu’il s’agit d’une maladie due à nos comportements et modes de vie nouveaux. Le professeur Gherardi a montré que la myofascite à macrophages, lésion retrouvée dans la fibromyalgie est due à l’aluminium et se retrouve au point d’injection des vaccins où des dépôts d’aluminium se forment. Après quelques jours il se retrouve dans la circulation générale puis franchit la barrière hématoméningée et atteint le cerveau. Les personnes victimes de cette affection voient leurs troubles s’améliorer après prise prolongée de silicium qui est un chélateur de l’aluminium.

- L’allergie: nous avons remarqué que certains cas d’allergies chez les enfants, eczema, asthme, s’amélioraient après élimination de l’aluminium.

 

  1. Où se trouve l’aluminium?

 

L’aluminium est malheureusement ubiquitaire et il est quasiment impossible d’y échapper.

-  Ustensiles de cuisine en aluminium, cuisine en papillotes, barquettes, canettes… sont dangereuses car l’acidité de leur contenu (sodas) et le fait de les chauffer détachent des particules d’aluminium qui sont alors absorbées par l’intestin.

- Eau courante: l’aluminium est utilisé pour éclaircir l’eau de certaines villes; officiellement le procédé n’est pas dangereux alors que plusieurs études réalisées en Norvège où les eaux de certaines régions sont naturellement riches en aluminium, montrent que les cas de maladie d’Alzheimer sont beaucoup plus nombreux. La Norvège est également le pays où le taux de fractures de col du fémur est des plus importants. Une étude réalisée en France, par l’Inserm de Bordeaux, l’étude PAQUID, a abouti à des conclusions presque identiques.

- Aliments: l’aluminium est utilisé comme agent de texture et comme colorant. Il se retrouve dans de nombreux gâteaux, fromages, matières grasses tartinables, certains vins et boissons et jusque dans le lait en poudre des nourrissons. Les additifs alimentaires à base d’aluminium: E173, 520, 521, 523, 541, 554, 555, 556, 559 et E55.

- Les médicaments: les pansements gastriques, les épaississants, les médicaments anti-reflux etc. Les polymédications des sujets sont une autre cause connue mais non reconnue de la maladie d’Alzheimer.

- Les vaccins: l’aluminium est utilisé comme adjuvant dans plus de la moitié des vaccins actuels.

 

4. Le silicium est un puissant antidote de l’aluminium.

 

Comme l’écrit Michel Dogna, alors que dans toutes les cantines et réfectoires la cuisine se faisait dans des ustensiles d’aluminium, aucun problème ne se posait car nous étions alors protégés par le silicium de notre alimentation ce qui n’est plus le cas actuellement.

Ses modes d’action sont multiples:

- il diminue l’absorption intestinale d’aluminium.

- Il augmente son excrétion rénale et donc son élimination.

- Il l’extrait des enzymes qui peuvent alors refonctionner; par exemple le professeur Birchall a montré que le silicium à fortes concentrations élimine l’aluminium de la proline hydroxylase permettant au fer lié à cet enzyme d’agir à nouveau.

- Fasman, a montré que le silicium à concentration sanguine égale à celle de l’aluminium, l’extrait des protéines TAU et des plaques beta amyloïdes. Lorsque la concentration en silicium est doublée, les protéines Tau et beta amyloïdes retournent à leur état initial. Cela permet donc d’éviter la destruction des cellules nerveuses si entrepris suffisamment tôt.

- Chez les poissons, plantes aquatiques, certains micro organismes, le silicium joue le même rôle protecteur que chez les mammifères. Les études sur les escargots d’eau ont permis de mettre en évidence les mécanismes chimiques précis.

 

Le silicium est un grand protecteur du cerveau. Cela avait été démontré par un autre spécialiste, Edith Carlisle, qui a démontré que l’administration d’aluminium provoque la maladie d’Alzheimer uniquement chez les sujets âgés lesquels ont perdu leur silicium. Les sujets jeunes sont protégés de cette maladie par leur silicium. L’intoxication par l’aluminium accélère la perte de silicium du cerveau.

Le silicium est également un grand protecteur de manière formellement démontrée de l’os, des articulations, du système artériel et de tout l’appareil cardiovasculaire.

Le corps a besoin de 5 à 6mg de silicium par jour pour fonctionner correctement. Si l’alimentation ne les apporte pas, le corps les puise dans les organes les plus riches, l’aorte, la peau, les tendons et articulations, le cerveau et les reins qui perdent leur silicium et se dégradent progressivement.

Il convient donc d’adopter une alimentation riche en silicium ou de se supplémenter régulièrement notamment à partir de la cinquantaine. Mais toutes les formes de silicium ne sont pas adaptées et certaines aboutissent même à des effets inverses. Il convient donc de bien se documenter avant d’entreprendre cette démarche. Le silicium organique contenu dans les plantes est le plus adapté. La prêle est la plante la plus riche en silicium. Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne de son contenu en substances protectrices. Elle contient, par exemple, de la vitamine C sous six formes différentes, des sels minéraux absorbables, comme potassium, magnésium, calcium, phosphore et de nombreux anti-oxydants. Or la prêle ne peut vivre sans silicium ce qui souligne l’importance de ce dernier.

Mais pour être efficace elle doit être utilisée avec des règles rigoureuses: pression à froid, afin de ne pas contenir certains antioxydants et huiles essentielles comme le quercétol, elle ne doit pas être mélangée à d’autres plantes sauf rares exceptions et elle ne doit surtout pas être mélangée à d’autres formes de silicium comme silicates ou sels de silicium.

A ces conditions, la prêle est à notre connaissance la meilleure source de silicium assimilable.

 

Références.

Virginie Belle, « Quand l’aluminium nous empoisonne », enquête sur un scandale sanitaire, Ed. Max Milo.

 

Aluminum-dependent regulation of intracellular silicon in the aquatic invertebrate Lymnaea stagnalis Mahmoud Desouky,*† Ravin Jugdaohsingh,‡ Catherine R. McCrohan,* Keith N. White,* and Jonathan J. Powell Proc Natl Acad Sci U S A. 2002 March 19; 99(6): 3394–3399.

 

EXLEY C (Editor) (2001) Aluminium and Alzheimer’s Disease: The Science that Describes the Link. Elsevier Science, Amsterdam, The Netherlands. 441p.

 

EXLEY C & KORCHAZHKINA O (2001) The association of aluminium and beta amyloid in Alzheimer’s disease. In: Aluminium and Alzheimer’s Disease: The Science that Describes the Link. Elsevier Science, Amsterdam, The Netherlands. pp. 421-433.

 

BIRCHALL JD, EXLEY C, CHAPPELL JS & PHILLIPS MJ (1989) Acute toxicity of aluminium to fish eliminated in silicon-rich acid waters.Nature, 338, pp. 146-148.

 

EXLEY C & BIRCHALL JD (1993) Aluminium and Alzheimer’s Disease. Age and Ageing, 22, pp. 391-392.

 

EXLEY C (1996) Amyloid, aluminium and the aetiology of Alzheimer’s disease. Medical Journal of Australia, 164, pp. 252-253.

 

EXLEY C (2006) Aluminium-adsorbed vaccines. The Lancet Infectious Diseases 6, p. 189

 

EXLEY C, KORCHAZHKINA O, JOB D, STREKOPYTOV S, POLWART A & CROME P (2006) Non-invasive therapy to reduce the body burden of aluminium in Alzheimer’s disease. Journal of Alzheimer’s Disease 10, pp. 17-24.

 

Fasman, Method For Treating And Preventing Alzheimer’s Disease

Alzheimer Dis Assoc Disord.1987;1(2):83-9.Effect of dietary silicon and aluminum on silicon and aluminum levels in rat brain. Carlisle EM, Curran MJ.Division of Nutritional Sciences, School of Public Health, UCLA 90024.

 

 

 

———
Silicium et Rhumatologie : douleurs articulaires, tendinites, arthrose, ostéoporose.

Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).

Le silicium est un oligo-élément indispensable pour la bonne santé des os et des articulations. L’alimentation moderne étant carencée, le stock de silicium de l’organisme qui est de 7g a tendance à diminuer avec l’âge et l’organisme puise dans les réserves qu’il est alors nécessaire de compléter.

Introduction

Le silicium est indispensable à la formation du collagène et de l’élastine. Ces deux molécules sont des constituants primordiaux des tendons, des ligaments, des os et du cartilage. Le collagène assure la résistance et la rigidité des tissus, l’élastine assure leur élasticité et leur souplesse.

Le silicium aide par ses propriétés électriques à maintenir la cohésion des fibres de collagène et d’élastine par interaction avec les acides aminés qui les constituent. De plus, il aide à accroître leur synthèse. Sans silicium, il ne peut y avoir de collagène ni d’élastine.

On comprend donc le rôle fondamental du silicium pour l’organisme. Il sera un élément de choix aussi bien pour le jeune sportif que pour chacun après 50 ans lorsque les os et articulations ont tendance à se détériorer en vieillissant.

Le silicium se retrouve aussi associé aux glycosaminoglycanes que l’on retrouve dans le tissu osseux et le cartilage (comme la chondroïtine sulfate ou l’acide hyaluronique). Il est de plus nécessaire à l’absorption et à la fixation du calcium sur les os.

Ces éléments aident à comprendre l’intérêt du silicium pour les os et les articulations.

I. Tendinites, arthrites, problèmes ligamentaires.

La tendinopathie, dont la tendinite, résulte d’une dégradation ou d’une inflammation du tendon. Le tendon est une « corde », formée elle-même de milliers de petites cordes entrelacées que sont les fibres de collagène.

Son rôle est de fixer les muscles sur les os.

Les affections des tendons sont fréquentes lorsqu’ils sont trop sollicités lors d’un effort physique ou lorsqu’ils se dégradent avec l’âge. Elles sont responsables soit de douleurs vives en cas de traumatisme aigu, soit de douleurs articulaires chroniques. Le silicium est parfaitement indiqué pour les tendinites, aussi bien en prévention qu’en traitement d’appoint aux thérapies classiques.

Il aide le collagène à se reconstituer et donc à reformer un tendon sain. Il lui donne plus de rigidité et donc de résistance aux chocs.

L’élastine, présente en petite quantité, permet d’assurer la souplesse des tendons et de leur donner une plus grande résistance face aux sollicitations. En améliorant la synthèse d’élastine, le silicium aidera le tendon à conserver sa souplesse.

Tout ceci est également valable pour les ligaments, reliant les os entre eux, qui sont également formés de collagène et d’élastine.

II. Arthrose.

L’arthrose est une atteinte du cartilage des articulations.

Le cartilage est détruit plus rapidement qu’il n’est reconstruit et il finit par se fissurer puis disparaître. Des excroissances osseuses se forment par la suite. L’arthrose induit des douleurs et des gênes dans le mouvement. Le professeur Carlisle de l’université de Californie a démontré que le silicium aide le cartilage à se reconstruire par plusieurs mécanismes. Tout d’abord, le collagène est impliqué dans la structure du cartilage et la reconstruction du collagène grâce au silicium sera un bienfait évident.

De plus, le silicium est également impliqué dans la formation des protéoglycanes (glycosaminoglycanes liés à des protéines) qui sont les autres constituants majeurs du cartilage et lui donnent sa consistance. Au vu de ces actions sur les matériaux de construction du cartilage, on comprend donc le rôle majeur du silicium dans la reformation du cartilage en cas d’arthrose.

III. Ostéoporose.

L’ostéoporose est une maladie qui se traduit par une fragilité excessive des os, du fait de leur déminéralisation. A la cinquantaine, 50% des femmes et 25% des hommes sont atteints. L’aluminium auquel nous sommes tous exposés serait l’un des responsables en perturbant la formation osseuse. Le silicium est un antidote naturel de l’aluminium. Il se lie avec lui, ce qui limite l’absorption intestinale du toxique et augmente son excrétion rénale.

De plus, le silicium est un élément fondamental dans la formation osseuse. Les expériences des équipes des professeurs Schwartz, Carlisle, Kervan ou Jugdaohsingh l’ont clairement démontré.

Le silicium est indispensable à la fixation du calcium sur les os.

Une supplémentation en calcium sera inefficace en cas de déficit en silicium. L’ortie est particulièrement indiquée car elle contient du calcium et du silicium.

L’os est également constitué de collagène et de protéoglycanes qui ont besoin de silicium pour leur synthèse. Les écrits du Docteur Baccichetti expliquent que le silicium stimule les cellules régénérant les os (ostéoblastes).

C’est par ses actions à tous les niveaux de la construction de l’os et de sa reminéralisation que le silicium sera intéressant pour l’ostéoporose.

IV. Autres indications.

En plus de son implication dans le système ostéo-articulaire, le silicium, et en particulier la silice d’ortie, participe au bon fonctionnement des cellules musculaires, au maintien d’une peau ferme, à l’élasticité des vaisseaux sanguins, au maintien des performances cérébrales, au maintien des cheveux et des ongles résistants, au maintien des défenses naturelles ainsi qu’à la détoxication et au drainage de l’organisme.

Rappelons évidemment que l’avis d’un médecin est indispensable en cas de pathologie et que le silicium est un complément alimentaire qui ne saurait remplacer un traitement en cours.

V. Quelle forme de silicium prendre ?

Pour être efficace, le silicium doit être biodisponible, c’est-à-dire assimilable par l’organisme et n’être associé à aucun additif qui peut perturber son assimilation et surcharger le foie inutilement. Alors attention aux conservateurs (benzoate, acide citrique, parabènes, huiles essentielles, etc), stabilisateurs et arômes.

Le silicium organique est le plus biodisponible par rapport au silicium minéral et colloïdal, deux formes très difficilement assimilées par l’organisme. Même parmi les silicium organiques il faut être vigilant, car tous ne sont pas naturels et certains sont fabriqués chimiquement.

Il faut impérativement que le silicium soit organique et qu’il ait été transformé par les végétaux de manière à le rendre assimilable.

————————

Le rôle du silicium

Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).
Le silicium

Le silicium, 2ème élément le plus important sur la croûte terrestre, est essentiel à la vie. Le stock de silicium dans l’organisme est d’environ 7 g. L’alimentation moderne étant carencée, le stock de silicium a tendance à diminuer avec l’âge et l’organisme puise dans les réserves, qu’il est alors nécessaire de compléter. L’apport journalier recommandé est de 50 mg par jour.

Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).

Le silicium a une grande influence sur la structure des tissus et le fonctionnement des membranes cellulaires, desquelles découlent ses bienfaits.

Il a une action générale sur le tissu conjonctif (qui constitue les os, le cartilage, les tissus de soutien, les tendons), d’où son implication dans de nombreux processus de l’organisme. Il a également une vertu conductrice (utilisée par exemple dans les panneaux solaires ou les ordinateurs) qui permet de rééquilibrer les potentiels énergétiques des membranes cellulaires. Il est antioxydant et aide à inactiver la toxicité des métaux lourds.
I. Silicium et tissu conjonctif : formation du collagène et de l’élastine

L’intérêt principal du silicium réside dans le fait qu’il est essentiel à la formation du collagène et de l’élastine (ainsi que des protéoglycanes) qui sont les constituants des tissus conjonctifs de l’organisme et des organes. En effet, que ce soient la peau, les os, les organes, les artères,… ils sont tous formés de collagène et d’élastine, selon des proportions différentes qui traduisent leurs propriétés. Dans les os, les mailles seront très resserrées, ce qui leur donne leur dureté, alors que dans le derme, les fibres sont plus lâches. Mais le matériau de construction est le même, et le silicium est indispensable à sa synthèse. J. Loepper estimait le silicium présent à raison de 500 mg par kg de tissu sec.

Il aide par ses propriétés électriques, à maintenir la cohésion entre les fibres de collagène. Rappelons que le collagène est une protéine qui confère de la résistance aux tissus. Le collagène assure sa stabilité, entre autres par les liaisons hydrogènes entre l’hydroxyproline et l’hydrolysine du fait de leurs groupements -OH. Le silicium permet d’assurer la jonction entre les groupements -OH. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.

L’élastine, comme son nom l’indique, donne sa souplesse aux tissus et leur permet de retrouver leur état initial après étirement. Elles est présente en grande quantité dans la peau, les tendons, les ligaments et la paroi des vaisseaux sanguins. C’est l’aorte qui contient le plus de silicium et d’élastine dans le corps humain.

La synthèse de l’élastine nécessite du silicium. Le capital d’élastine est produit à l’adolescence puis diminue avec le temps. En vieillissant, il est remplacé par le collagène qui est inextensible, cela donne les rides sur la peau ou les vergetures. Le silicium s’oppose à l’élastase qui dégrade l’élastine, et permet de conserver plus longtemps l’élastine du corps. Au niveau vasculaire, la perte d’élastine induit une rigidité des artères.

Le silicium se retrouve aussi associé aux glycosaminoglycanes et aux polyuronides que l’on retrouve dans le tissu osseux et conjonctif en général : chondroïtine sulfate, dermatan-sulfate, kératan-sulfate, héparan-sulfate et héparine. Il est nécessaire à la fixation du calcium.

On comprend donc les problèmes dans tout l’organisme que causera un déficit en silicium. Les matériaux de construction devenant défectueux, les organes ne fonctionnent plus correctement, les tissus deviennent lâches, les os fragiles et cassants.

Cela peut se traduire par :

De l’ostéoporose, arthrose, arthrite, douleurs articulaires.
Au niveau dermatologique et esthétique. Le déficit en collagène et élastine va rendre la peau lâche et terne, avec apparition de rides, de vergetures, de cellulite. Les cheveux vont devenir gris plus rapidement, et auront tendance à tomber, les ongles cassants.
Des problèmes cardio-vasculaires : affections coronariennes, artériosclérose, artérite, hypertension, accident vasculaire cérébral, insuffisance veineuse.
Des problèmes du système nerveux : perte d’attention, de mémoire, sénilité, maladies dégénératives, trouble du sommeil, stress, anxiété.
Au niveau musculaire : douleurs musculaires, courbatures, faiblesse musculaire, asthénie.

II. Rééquilibrer la polarité des membranes cellulaires.

De plus, le silicium joue un rôle important dans la polarité des membranes cellulaires. La membrane a un potentiel électrochimique qui, par cette différence de potentiel, régit les échanges entre la cellule et le milieu extérieur. La cellule doit importer les nutriments nécessaires à son métabolisme et exporter les déchets, et la rapidité de ces échanges dépendra du potentiel électrochimique. Le silicium, de part son rôle conducteur, agit sur cette polarité et aide ainsi à améliorer la réactivité des cellules, et leur capacité à échanger avec le milieu extra-cellulaire, rendant les réactions de l’organisme plus efficaces.

Cette action sur les membranes est particulièrement importante pour les cellules musculaires qui, pendant l’effort, pourront absorber plus rapidement les nutriments nécessaires à leur fonctionnement et rejeter les déchets du métabolisme.

Elle est également très importante pour les cellules nerveuses qui ont un métabolisme élevé et spécialement quand elles doivent être stimulées, en période d’examen pour les étudiants ou d’apprentissage par exemple.

Le silicium intervient aussi comme facteur d’importantes enzymes du métabolisme, comme l’adenylcyclase impliquée dans le métabolisme des mitochondries, les centrales énergétiques de l’organisme qui produisent l’ATP.
III. Rôle anti-oxydant et chélateur.

Le silicium a un rôle chélateur (il inactive) des métaux, et en particulier de l’aluminium contre lequel il protège l’organisme des effets néfastes. Des études ont montré que l’aluminium était impliqué dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, et que la présence de silicium dans le système nerveux permettait de diminuer ce taux d’aluminium.

Le cadmium, le plomb, l’aluminium, des métaux malheureusement présents en faible quantité dans la nourriture, attaquent les reins, les os et le système nerveux. Le silicium est donc conseillé pour diminuer leur accumulation et leur toxicité.

De plus, le silicium est un anti-oxydant qui va aider l’organisme a combattre le stress oxydant induit par les métaux lourds, les médicaments, les produits toxiques, … voir Silicium, ortie et activité antio-oxydante.

Il va aussi aider l’organisme à lutter contre l’athérosclérose, c’est à dire le dépôt de plaques d’athérome dans les artères du fait d’un excès de cholestérol, comme l’ont démontré de nombreuses études.
Conclusion
De part ses fonctions essentielles à la synthèse du collagène et de l’élastine, son potentiel anti-oxydant, son effet sur les membranes cellulaires, sur diverses enzymes et les métabolismes ainsi que son potentiel d’inactivation de la toxicité des métaux toxiques, le silicium a un formidable rôle de prévention à jouer pour assurer un organisme en bonne santé.

Articles écrits par le Dr Yves Baccichetti, créateur de la Silice de Prêle du Centre Ostéopathique de Metz et Verdun, ou par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).

 police augmentée pour faciliter la lecture aux plus agées 

Publicité
25 janvier 2017

L'Agharta : la montagne bleue du kaf et le peuple de Gog et Magog .

 

atlantes

 

L'Agartha de Gérard de Nerval

Les loges maçonniques, lors des cérémonies de réception au grade de Maître, évoquent symboliquement l'assassinat d'Hiram  par trois de ses compagnons, jaloux de son adresse et de son mérite de fondeur de métaux. Hiram était un Phénicien membre d'une confrérie d'artisans orientaux qui avaient été envoyés au roi Salomon par le souverain de Tyr. Il fondit pour le temple deux chérubins en or et la célèbre Mer d'airain, mais un incident survint qui menaça de réduire à néant le chef-d'œuvre du Maître. C'est alors, dit la tradition rapportée par Gérard de Nerval, qu'entre en scène un géant de bronze, un marteau à la main, qui entraîne Hiram vers le centre de la Terre dans " l'âme du monde habité ".

Là est le palais souterrain d'Énoch, appelé Hermès en Égypte et Edris en Arabie. Le géant de bronze révèle alors son identité il est Tubal-Kaïn, fils de Lamech le frère de Noé, et c'est lui qui apprit aux hommes à forger les métaux. Au cours de la visite du royaume souterrain, Tubal-Kaïn se montre guide averti  -   Tes pieds, dit-il au Phénicien, foulent la grande pierre d'Émeraude qui sert de racine et de pivot à la montagne de Kaf ,il est interessant que nous trouvions cette fameuse montagne dans ce film quiparlent de ces gnomes qui habitent ces contrées et de cette montagne audelà de notre monde là ou ne se lève ni la lune et ni le soleil.......seul brille la montagne bleue une lumière si intense qu'elle se reflete sur le firmament et sur la terre ce qui donne sa couleur bleue a notre planète ,ce récit existe aussi dans la religion musulmane et meme dans la thora .

113507301au debut de cefilm on raconte la meme histoire mais de façon enjoilvé en mélangeant verité et imaginaire ainsi personne ne fera le rapprochement mais les ingredients sont là les gnome montagne d'emeraude et monde sans lumière avec une poudre magique et lumineuse ....

Les allemands se sont vantés grace a leur sous marin lors dune expedition secrète mené pour leur furher d'avoir visité un lieu qui a toutes les caracxteristiques de la montagne du kaf  ....

Neuschwabenland ou New Souabe se trouve sur le continent antarctique entre 20 ° E et 10 ° W à Queen Maud Land. Cette terre lointaine a été explorée en détail par l’expédition antarctique allemande, qui est même venu à travers les pièces avec de l’eau douce chaude, zones libres de glace et de la végétation, dans une zone où, selon la science, tout est gelé.

Selon les géologues qui ont participé à l’expédition allemande, les zones où la végétation était présent étaient dus à des sources d’eau chaude ou d’autres sources géothermiques.

L’une des citations les plus intéressantes sur Neuschwabenland et l’Antarctique vient de la marine allemande Grand Amiral Karl Dönitz qui a dit que: «La flotte sous-marine allemande est fier d’avoir construit pour le Führer dans une autre partie du monde un Shangri-La sur la terre, un inexpugnable forteresse.

Une initiée du vishnoue  déclara :

sdfqdsfqsdfqsf

 

 

 

l’amiral Byrd  en 1946-47, l’un des plus célèbres explorateurs polaires les américains recherchés pour les bases nazies secrètes. De nombreux auteurs proposent que l’amiral Byrd du Highjump Opération avait à sa disposition la plus grande armada jamais envoyée en Antarctique-a été créée pour enquêter sur une présence nazie.

 

Opération Highjump inclus un stupéfiant 13 navires, des avions d’escorte, porte-avions, un sous-marin, deux destroyers et un total de 4700 hommes avec des engins de combat complet dans ce qui a été officiellement appelé ordinaire « exercice d’entraînement.»

Adm. Byrd a déclaré aujourd’hui qu’il était impératif pour les États-Unis d’engager des mesures de défense immédiates contre les régions hostiles. L’amiral a également déclaré qu’il ne voulait pas effrayer personne indûment mais qu’il était une réalité amère que dans le cas d’une nouvelle guerre, les Etats-Unis continentaux serait attaqué par des objets volants qui pouvait voler de pôle à pôle à des vitesses incroyables. L’amiral Byrd a répété les points de vue ci-dessus, résultant de sa connaissance personnelle recueillie à la fois au nord et au pôle sud, avant une conférence de nouvelles tenue pour Service International Nouvelles.

nueva_suabia

 Le prophète dit : Le Dieu puissant et incomparable a créé la montagne de Kâf tout autour de la terre. On la nomme le pieu de la terre; comme il est dit dans le Coran : « Les montagnes sont des pieux '. » Ce monde est au milieu de la montagne de Kàf, et il y est comme le doigt est au milieu de l'anneau. Cette montagne est couleur d'émeraude et bleue. Aucun homme ne peut y arriver, parce qu'il faudrait pour cela passer quatre mois dans les ténèbres. Il n'y a dans cette montagne , ni soleil , ni lune , ni étoiles , et elle est tellement bleue , que la couleur azurée que tu vois au ciel vient de l'éclat de la montagne de Kâf qui se réfléchit sur le ciel , et il parait de cette couleur. Si cela n'était pas ainsi , le ciel ne serait pas bleu. Toutes les montagnes que tu vois dans le monde , tiennent à la montagne de Kàf. Sache que si la montagne de Kàf n'existait point , toute la terre tremblerait sans cesse, et les créatures ne pourraient point vivre sur sa face.

 Djàboulkâ et de Djàboulsà : Ce sont deux villes , l'une à l'orient et l'autre à l'occident : on nomme Djàboulkâ celle qui est à l'orient, et Djàboulsà celle qui est à l'occident. Ces villes sont d'émeraude, et toutes les deux tiennent à la montagne de Kâf; elles ont chacune douze mille parasanges de long sur douze mille parasanges de large. Le prince des Croyants, Ali, fils d'Abou-Taleb ;que la bénédiction et la paix soient sur lui ! ) , se trouvait en présence du prophète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens!) avec les Juifs qui étaient venus de Khaibar, de Fadac, et ceux des Benou Koraïdha qui étaient venus avec Abou-Djéhel et Walid, fils de Moghaïra, pour voir si ce que le prophète ( que la bénédiction et la paix soient sur lui ! ) dirait , serait d'accord ou non avec le Pentateuque et les traditions. Ali , dans lequel Dieu se complaît (que la paix soit sur lui ! ) , dit :

0 apôtre de Dieu , ces villes sont-elles dans le monde que nous habitons ? Le pro phète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens!) répondit : Ces deux villes sont situées dans les ténèbres et contigués à la montagne de Kâf. Ali demanda : Combien y a-t-il d'habitants en ce lieu-là? Le prophète (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix, à lui et aux siens ! ) dit : Chacune de ces villes a mille forteresses , et dans chacune de ces forteresses , il y a une garnison de mille hommes qui y montent la garde chaque nuit. Le tour de l'homme qui a une fois monté la garde, ne revient plus que l'année suivante. Ali demanda : Pourquoi faut-il qu'une si grande quantité de monde soit de garde en ce lieu-là ? L'apôtre de Dieu ( que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix , à lui et aux siens ! ) répondit : C'est parce qu'il y a de ces côtés-là une grande quantité de gens qui appar tiennent à ces peuples que l'on nomme Sâris et Tâkîl l ; ils sont ennemis de Djâboulkâ et de Djàboulsâ. Ils sont incessamment nuit et jour en guerre avec ces deux villes et combattent contre elles ; c'est à cause de ces peuples que l'on a ces gardes et ces sentinelles. Ali, fils d'Abou-Taleb, demanda :

Les habitants de Djâboulkâ et de Djàboulsâ font-ils partie des enfants d'Adam? L'apôtre de Dieu (que Dieu lui soit propice et lui accorde la paix , à lui et aux siens ! ) répondit : Ils ne connaissent pas même Adam. Ali demanda : Le diable a-t-il pénétré chez eux ? Mahomet répondit : Ils ne le connaissent pas non plus. Ali demanda : Le soleil et la lune brillent-ils sur eux ou non? Le prophète répondit : Ils ne savent même pas que le Dieu très-haut a créé le soleil et la lune. Ali demanda : Comment donc voient-ils clair? Mahomet répondit : La lumière leur vient de la montagne de Kâf, et leurs murailles, leurs pierres et leur poussière sont toutes comme une lumière qui brille. Ali demanda : 0 apôtre de Dieu, que mangent-ils? Mahomet répondit : Des herbes qui poussent de la terre. Ali demanda : De quoi se vêtent-ils? Le prophète répondit :

Ils n'ont pas besoin de se couvrir le corps de vêtements. Ali reprit : Ce sont donc des anges ? Mahomet répondit : Non , mais leur obéissance à Dieu est semblable à celle des anges. Ali demanda : Ont-ils des enfants ? Le prophète répondit : Ils ne désirent point d'en avoir, parce qu'ils sont tous mâles et qu'ils n'ont point de femelles. Ali demanda : Sont-ils du nombre des élus ou de celui des réprouvés? Le prophète (que la paix soit sur lui ! ) répondit : Ils sont du nombre des élus, parce qu'ils suivent la religion et la loi, et qu'ils professent l'islamisme. Dans la nuit du Mirâdje, lorsque Gabriel (que la paix soit sur lui !) m'eut porté au ciel, il me mena ensuite vers ces peuples. Je leur offris l'islamisme , ils crurent en moi et en Dieu ; j'établis sur eux un calife de leur propre nation et je leur enseignai l'islamisme. Gabriel me conduisit ensuite vers Sâris1 etTâkîl, et vers Goget Magog; ils furent infidèles et n'acceptèrent pas l'islamisme. Ensuite Ali (que la paix soit sur lui ! )

demanda : O apôtre de Dieu , quelqu'un d'entre les hommes peut-il arriver à ce lieu-là? Le prophète répondit : Aucun des hommes n'a la force d'aller vers ces peuples, parce qu'il faudrait marcher quatre mois dans les ténèbres. Cependant, au temps du prophète Houd (que la paix soit sur luil), trois hommes d'entre les Adites fuirent leur peuple, se firent Musulmans, crurent au prophète Houd (que la paix soit sur lui!), et arri vèrent à ces villes 2. Quelques personnes prétendent que Djâboulkâ etDjàboulsâ sont en deçà du lieu où se couche le soleil. On dit aussi que si ce n'était le bruit et le tumulte de ces deux villes, les habitants de la terre entendraient le lever et le coucher du soleil : mais cela n'est point vrai; et si cela l'était, on aurait dans ce monde plus de renseignements sur ces deux villes qu'on n'en a effectivement, et quelques personnes les auraient visitées.

On les connaîtrait comme Gog et Magog et la muraille de Dhou'l-kameïn , qui a été vue par plusieurs personnes. On dit aussi que Dhou'l-kameïn resta deux mois dans les ténèbres, et voulut aller à ces deux villes; il n'y arriva pas, parce qu'il lui aurait fallu marcher deux autres mois dans les ténèbres pour arriver jusqu'à ce lieu-là, et cela est une histoire merveilleuse. Lorsque les Juife de Médine entendirent ces histoires, ils dirent : Nous avons trouvé la même chose dans le Pentateuque.

Gnome de la guerre des etoiles maitre Yoda fait référence aux freres Gog et Magog

mort-yoda-650x387

 Quant à l'histoire de Goget de Magog, ils étaient deux frères : l'un s'appe lait Gog et l'autre Magog. Ils sont du nombre des enfants d'Adam. Leur taille est extrêmement petite , et chacun d'eux a deux oreilles semblables à des oreilles d'éléphant. Ils sont un peuple nombreux, et ils ravagèrent le monde. Ils habitent à l'orient , à l'endroit où le soleil se lève. Or, il y a une montagne extrêmement élevée qui nous sépare d'eux. Ils venaient de l'autre côté de cette montagne vers ce côté-ci, pour exercer leurs ravages. Ces peuples ne pour raient pas avancer davantage vers l'orient. Pour entrer dans le pays que nous habitons, ils passaient par un seul chemin, et ils ne pouvaient pas venir par un autre endroit. Ils détruisaient tout ce qu'ils trouvaient sur la face de la terre, les plantes, l'eau, les arbres et autres choses semblables, et ils les mangeaient toutes; et s'ils avaient remporté la victoire sur nous, ils nous auraient tués tous et nous auraient mangés. Ces peuples ont un grand  nombre de villes et d'habitations vers l'endroit où le soleil se lève. Lorsque le soleil se lève, ils descendent tous sous terre. Lorsque les hommes qui habitaient les pays auprès de Gog et de Magog entendirent parler de Dhou'l-karneïn qui parcourait le monde , ils se réu nirent en troupe et allèrent auprès de lui. Ils lui demandèrent du secours et lui dirent : Nous te payerons un tribut; prends sur toi cette entreprise , et fais une muraille entre nous et Gog et Magog, afin que ces peuples ne puissent plus nous vaincre. Dhou'l-karneïn alla sur les lieux, et examina les choses. Il demanda ensuite aux habitants de ces contrées du fer et de l'airain fondu , et il éleva une muraille extrêmement forte , afin que ces peuples fussent délivrés de Gog et de Magog.

source de lecture :

- François Brousse: l'enlumineur des mondes ; biographie

- http://www.south-pole.com/williams.htm

- Gérard de Nerval - Oeuvres LCI/65

 

 


24 janvier 2017

Les DIX QUESTIONS QUE GABRIEL APPORTA CACHETÉES À DAVID

 

969ca60af00735c3b26d9a34f8452364

DIX QUESTIONS QUE GABRIEL APPORTA CACHETÉES À DAVID

Gabriel dit à David: Celui de tes enfants qui répondra à ces questions sera ton successeur après ta mort. Les génies. les hommes. les démons. les oiseaux et tout l'univers seront sous son obéissance. David réunit ensuite ses enfants et il leur dit: Ô mes enfants. sachez que Gabriel m'a apporté ces feuillets de la part de Dieu: ils contiennent dix questions: quiconque y répondra convenablement sera. comme l'a dit Dieu, un prophète revètu du caractère d'apôtre. David commença ensuite à lire ces questions en présence de ses enfants: personne ne put y faire de réponse. excepté Salomon qui se leva et dit: O mon père. je répondrai à ces questions par la force de Dieu. David fut plein de joie. lui lut une à une ces questions et fui dit: Apprendsmoi quelle est la plus petite chose qui existe. quelle est la plus grande. quelle est la plus amère. quelle est la plus douce, quelle est la plus honteuse. quelle est la meilleure. quelle est la plus proche. quelle est la plus éloignée. quelle est celle qui cause le plus de chagrin, et quelle est la plus agréable. Salomon répondit: C'est fort bien, ô mon père: or. la plus petite chose qui se trouve dans le corps humain, c'est l'âme: la chose la plus grande. c'est le doute. la chose la plus amère. c'est la pauvreté: la chose la plus douce. ce sont les richesses: la chose la plus honteuse qui se trouve parmi les enfants d'Adam. c'est l'incrédulité: la chose la plus mauvaise qui se trouve parmi les enfants d'Adam. c'est une méchante femme: la chose la plus proche pour les enfants d'Adam. c'est 1-autre monde et la plus éloignée est ce monde. parce qu'il passe: la chose qui cause le plus de chagrin aux enfants d'Adam. c'est l'âme qui se sépare du corps et la chose la plus agréable pour eux. C'est l'âme qui est dans le corps. David dit à Salomon: Tu as dit la vérité. Or. cet anneau à quatre faces qui avait été apporté du paradis devint le sceau de Salotnon. Sur une de ses faces était écrit ce qui suit: L'empire est à Dieu: Sur la seconde face était écrit: L'excellence est à Dieu: Sur la troisième était écrit: L'autorité suprême est à Dieu:
et sur la quatrième: La toute puissance est à Dieu. Les Juifs convinrent que les choses étaient ainsi.


RÉPONSE A CETTE QUESTION: OU EST LE TOMIBEAU DE SALOMON?


Le Prophète répondit: Le tombeau de mon frère Salomon est au milieu d'une mer qui fait partie de la grande mer, dans un palais creusé dans le roc. Ce palais renferme un trône sur lequel on a placé Salomon dans la même attitude qu'il avait pendant son règne; l'anneau royal est toujours à son doigt. tellement qu'on dirait que Salomon est encore en vie. Dans cette île, sont douze gardiens qui gardent Salomon nuit et jour. Aucune créature humaine ne peut arriver à l'endroit où est le tombeau de ce prince, parce que, pour y arriver, il faudrait rester deux mois dans la mer. On dit aussi que. depuis la mort de Salomon. aucune créature ne parvint jusqu'à son tombeau, excepté deux personnes dont l'une était 'Offân et l'autre Beloukyâ.
On dit qu''Offân était allé à la recherche de l'anneau de Salomon et qu'il avait prix Beloukyâ pour compagnon de voyage. Ils partirent et ils arrivèrent avec des peines infinies, à l'endroit dont nous avons parlé. Ensuite. lorsque 'Offân voulut enlever l'anneau du doigt de Salomon, la foudre tomba sur lui par la toute puissance de Dieu et le consuma.
Beloukyâ revint sur ses pas et fit connaître cet évènement. La cause de cela fut que, lorsque Salomon fut mort, il se tint pendant une année debout. appuyé sur un bâton et personne ne savait s'il était mort, endormi ou vivant. Enfin, une fourmi blanche rongea le bâton qui se rompit et Salomon tomba. La confusion se mit ensuite parmi les Devs, les Péris et les hommes. Puis ces différents êtres enlevèrent le trône de Salomon et le transportèrent dans cette île, au milieu de la mer dont nous avons parlé. L'histoire de Salomon sera par la suite racontée en entier dans cet exposé. Les cinq Juifs dirent à Mo'hammad: Tu as dit la vérité, nous avons vu ces mêmes choses dans le Pentateuque.


RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER ÉDIFICE BÂTI SUR LA TERRE?

Le Prophète répondit: Le premier édifice fut la maison visitée que Dieu fit descendre du ciel pour honorer Adam. Cette maison était de rubis. Lorsque le temps du déluge arriva et que l'eau du châtiment fut venue. Dieu donna l'ordre de transporter au ciel cette maison. Il ordonna ensuite à Abraham d'aller avec Ismaël, de relever une autre fois cette maison et de la bâtir de nouveau. De sorte que maintenant. la maison qu'ils élevèrent remplace la maison visitée. Les Juifs dirent: Tu as dit la vérité. ô Mo'hammad, nous avons lu ces mêmes choses dans le Pentateuque.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUI LE PREMIER HOMME QUI COMMIT LE MEURTRE?
Le Prophète répondit: Le premier homme qui a commis le meurtre a été Qâbîl (Caïn), fils d'Adam, qui tua son frère Abel à cause de sa soeur. La cause de cela fut que, toutes les fois qu'Eve devenait mère par le moyen d'Adam, elle avait deux enfants à la fois, dont l'un était mâle et l'autre femelle, de sorte qu'elle accouchait d'un garçon et d'une fille. Adam et Eve donnaient pour femmes à leurs fils celles de leurs filles qui étaient nées avec d'autres garçons. Cela n'avait rien d'illicite à cette

époque. Or, la fille qui était née avec Caïn était extrêmement belle de visage. Adam aimait beaucoup Abel, et. à cause de l'amour qu'il lui portait. il voulut lui donner pour femme la soeur jumelle de Caïn. suivant l'ordre de Dieu. Caïn dit: Je ne consentirai point à cela. Cette histoire est extrêmement intéressante. Elle sera racontée en son lieu, avec les versets du Coran qui y sont en rapport.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FIT LE PREMIER HOMME QUI ADORA LE FEU?


Ce fut Caïn, fils d'Adam. La cause de cela fut que. lorsque Caïn eut tué son propre frère Abel, il n'osa pas se présenter devant son père à cause de la crainte qu'il ressentait. Il prit la fuite et erra dans le désert. Or. Caïn avait eu beaucoup d'enfants. Lorsqu'il fut devenu vieux et faible, un jour, pendant la chaleur, il se tenait dans sa maison. Le diable (que Dieu le maudisse!) vint sous la forme d'un ange, descendit dans la maison par la fenêtre, et se tint devant Caïn. Caïn lui dit: Qui es-tu? Le diable lui répondit: Je suis un ange; je suis venu du ciel pour te conseiller et te diriger dans tes affaires, afin que tu puisses paraître devant ta mère, ton père et tes frères: qu'ils se réjouissent en toi et qu'ils ne te tuent point. Caïn. poussé par le désir de revoir son père, sa mère et ses proches, répondit: Que faut-il faire pour cela? Le diable dit: Sache bien que le feu a consumé le sacrifice d'Abel parce qu'il avait été adoré par Abel et qu'il était content de lui. Maintenant, si tu adores le feu, il te sera également soumis. Au même instant. Caïn adora le feu. Après cela, les enfants de Caïn virent ce que faisait leur père, et ils continuèrent d'adorer le feu. Les Juifs dirent: Cela est vrai, ô Apôtre de Dieu.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME QUI INTRODUISIT LE CULTE DES IDOLES?

Le culte des idoles vint du roi Djemschîd. La cause de cela fut que Djemschîd était ce roi qui s'était emparé de la souveraineté de tout l'univers. Or. Djem signifie en langue persane. une chose que rien ne surpasse en beauté. Partout où Djemschîd allait. l'éclat qui sortait de sa personne se réfléchissait sur les portes et sur les murailles. Il posséda l'empire pendant mille ans, et pendant ces mille ans, il ne fut pas un seul instant incommodé ou malade. Or. Djemschîd pensa en lui-même et dit: Qui est-ce qui est semblable à moi? Lorsque Iblîs eut connaissance de sa pensée et que cette parole lui eut frayé la route, il jeta dans son coeur des tentations, de sorte que Djemschîd dit en lui-même: Je ne suis point un homme. car j'ai régné pendant mille ans sans avoir aucun mal. Or. un jour. à l'heure de la sieste. cette tentation agitait son coeur. Le diable descendit par la fenêtre et dit: Je suis un ange venu du ciel: et il se tint debout devant Djemschîd. Djemschîd leva la tête et vit le diable. Il lui dit: Pour quelle affaire es-tu venu? Le diable lui répondit: On m'a envoyé du ciel devant toi. Djemschîd lui demanda: Que savent de moi les anges du ciel? Le diable poussa un profond soupir et dit: Tu sais bien toi-même qui tu es. Djem lui demanda: Qui suis-je? Le diable répondit: Tu es le Dieu du ciel et de la terre et toutes ces créatures. c'est toi qui les as formées. Maintenant, je suis venu pour te dire de bien gouverner ce monde. Tous les anges espèrent en toi. Djemschîd demanda: Quelle preuve y-a-t-il que je sois le Dieu du ciel et de la terre? Iblîs répondit: La première preuve en est qu'aucune créature ne peut voir un ange et tu m'as vu face à face. La seconde preuve en est que ta vie est parvenue à mille ans, et dans cet espace de temps, tu n'as éprouvé ni peine. ni maladie. ni incommodité, et l'ennemi n'a jamais remporté la victoire sur toi. Djem lui dit: Maintenant que faut-il que je fasse pour monter au ciel? Iblîs répondit: Il faut sortir, réunir tous les hommes, faire apporter mille charges de bois, ordonner qu'on y mette le feu, et tu diras à tous les hommes: Je suis Dieu: quiconque se prosternera devant moi et m'adorera pourra se retirer et quiconque ne voudra pas le faire, je le brûlerai dans ce feu.

Après cela, Djemschid fit faire un grand feu par l'ordre du diable: il réunit tous les hommes et brûla des créatures innocentes afin que les hommes reconnussent sa divinité. Ensuite, il envoya cinq lieutenants pour parcourir le monde et il leur donna des armées. Il assigna à chacun d'eux un pays et il leur donna des chevaux, des mulets, des chameaux, des ânes. des boeufs, des tentes, des baraques. de l'or, de l'argent et d'autres choses semblables. Ces lieutenants se mirent en marche avec leurs armées pour les lieux où ils avaient reçu l'ordre de se rendre. Ensuite, on fit cinq figures à l'image de Djemschîd, et quiconque voyait ces figures disait: C'est Djemschîd lui-même. Djemschîd ordonna de faire ces figures en or. en argent et en pierres précieuses et il en donna une à chacun de ses lieutenants, afin qu'ils les emportassent avec eux, et qu'ils ordonnassent aux hommes de se prosterner devant elles au préjudice de Dieu. Un grand nombre de créatures commirent le niai de cette manière. Ces lieutenants dirent aux hommes: Cette figure est votre Dieu, adorez-là.

Ensuite, plusieurs années s'écoulèrent et Djemschîd mourut; ses lieutenants moururent aussi. Ces fgures restèrent entre les mains des hommes. qui les adorèrent. Les noms de ces lieutenants étaitent: Yagouth. Sov~â'. Ya'ouq. Wadd et Naçr. Quelques années après la mort de ces lieutenants, on donna leur nom à ces cinq idoles. et les hommes trouvèrent plaisir à l'idolâtrie. Enfin. Dieu envoya le prophète Noé pour qu'il rappelât les hommes à Dieu. Ceux-ci firent à Noé la réponse que Dieu nous a conservée dans le Coran: ils dirent: "N'abandonnez point vos dieux, n'abandonnez point Wadd, Sowâ', Yagouth, Ya`ouq et Naçr. Ils en ont déjà séduit un grand nombre. Ta prédication ne servira qu'à augmenter l'erreur de ceux qui sont injustes". (Sur. LXXI. vers. 23-24). L'origine du culte des idoles a été comme nous venons de le dire.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME QUI FUT DU VIN ET INTRODUISIT LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE?


Quant à l'usage de faire et de boire du vin. déjouer des instruments et d'attacher des peaux sur les tambours de basque. sur les tambours et autres choses semblables. voici ce que répondit le prophète: Tous ces usages sont venus des enfants de Caïn. Caïn avait un grand nombre d'enfants. et parmi eux se trouvait un jeune homme dont le nom était Jubal lequel aimait la gaieté: Iblîs trompa ce jeune homme et lui enseigna toutes ces choses, de telle sorte que Jubal prit du raisin et en fit du moût auquel il ne toucha pas jusqu'à ce qu'il fût devenu amer. Il l'agita ensuite et le mit dans une cruche de verre. Il Fit des flûtes. des luths. des cymbales et d'autres instruments. Lorsqu'il se fut mis à boire un peu de vin. il commença à sauter en l'air. à remuer les pieds et à se réjouir. Le diable revint sous la forme d'un vieillard et lui enseigna l'art de faire ces choses. Tous les enfants de Caïn regardèrent ce que faisait leur

frère. ces actions leur devinrent agréables. ils les imitèrent et y prirent du plaisir. Ils commencèrent à boire du vin et à jouer des instruments, et tous ces usages se propagèrent. Dieu est très- savant!



RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL FUT LE PREMIER HOMME DONT LES CHEVEUX DEVINRENT BLANCS?

Mo'hammad répondit: Ce premier homme fut Abraham. l'ami de Dieu . II regarda sa barbe et vit qu'elle était blanche; il fut étonné de cela et ne sut pas ce que c'était, parce qu'avant lui. les poils du corps et la barbe ne blanchissaient jamais. Il dit: Ô Seigneur. fais-moi savoir ce que c'est que cette blancheur. Dieu lui répondit: C'est la modestie, la gravité, l'intelligence et la douceur.

RÉPONSE À CETTE QUESTION: QUEL SERA LE PREMIER ROI QUI S'EMPARERA DE TOUT L'UNIVERS?


Les amis du Prophète lui demandèrent: Comment sera l'histoire du Dadjdjâl et à quelle époque paraîtra-t-il? Le Prophète répondit: Il paraîtra lorsque Gog et Magog feront un trou à la muraille de Dsou'l-Qarnaïn et qu'ils se répandront dans le monde. Ce sera l'époque du jour du Jugement. Tous les insensés et les magiciens qui se trouveront dans le monde seront avec le Dadjdjâl. Il aura un âne aussi grand que lui. A la droite du Dadjdjâl marchera une étendue de quarante parasanges de terrain remplie de bosquets, d'eaux courantes et de gazon. Toutes ces choses. telles que nous venons de les décrire. marcheront avec le Dadjdjâl et l'accompagneront partout où il ira. Les hommes sauront que tout ce qu'il y a dans le monde de pierres précieuses, de pierres. de vases de terre, et autres choses semblables, marcheront avec le Dadjdjâl qui dira: Ces quarante parasanges de terrain sont mon paradis. Ses disciples et ses serviteurs les habiteront.

Il y aura aussi à la gauche du Dadjdjâl des déserts. des nuages. des ténèbres, et d'autres choses semblables, et toutes les choses hideuses qui se trouvent dans l'enfer; et le Dadjdjâl (que Dieu le maudisse!) dira: Ceci est mon enfer. Or, il semblera aux yeux des hommes que toutes ces ténèbres qui marcheront avec le Dadjdjâl soient de véritables ténèbres, afin que le coeur des hommes se brise, qu'ils se plient aux ordres et aux défenses du Dadjdjâl, qu'ils les suivent et qu'ils lui obéissent. L'âne sur lequel sera assis le Dadjdjâl aura une taille si grande. que mille de ces hommes pervers et insensés qui suivent le Dadjdjâl marcheront à l'ombre formée par ses oreilles.

Toute personne qui regardera le Dadjdjâl saura et verra que depuis ses pieds jusqu'à sa tête, il y a des serpents. des scorpions. des dragons et d'autres choses semblables. Ces monstres marcheront avec lui. Il soumettra à son pouvoir la plus grande partie des hommes. excepté ceux auxquels Dieu accordera sa protection. Personne ne lui fera la guerre et ne pourra la lui faire. Sa souveraineté ne durera que quarante jours. Pendant ces quarante jours. il ira de l'orient à l'occident; il ira ensuite au midi et septentrion, et toutes les créatures de la terre pousseront des gémissements à cause de lui et de son armée. Elles crieront pour demander du secours, et lèveront les mains vers Dieu. Bien qu'elles cherchent à fuir et à éviter le Dadjdjâl. la fuite ne sera possible qu'à celui qui se tiendra dans le mihrâb ou dans la mosquée, qui sera sur le tapis destiné à la prière ou dans le mihrâb, qui priera et qui demandera du secours, qui invoquera Dieu et qui comblera de bénédictions le prophète. Celui-là seulement ne sera point vu par le Dadjdjâl, qu'il n'y aura aucun autre moyen d'éviter. Car le Dadjdjâl appellera à son obéissance toutes les créatures de la terre et du ciel, les infidèles et les musulmans. les mages et les chrétiens, les idolâtres, ceux qui adorent le soleil, ceux qui adorent le feu et autres choses semblables, et ceux qui appartiennent à toutes les différentes religions


Lorsque les quarante jours que doit durer la domination du Dadjdjâl seront écoulés, Dieu voudra accorder à ses serviteurs la joie et le repos. les délivrer de l'injustice du Dadjdjâl et enlever celui-ci de la face de la terre. Il ordonnera à Jésus. fils de Marie, de descendre des cieux sur la terre: le Mahdî viendra aussi du côté de l'occident. Le nom de Mahdî sera Mo'hammad-Ibn-'Abdallâh. comme celui de l'Apôtre de Dieu: or, sache qu'on le nomme Mahdî parce qu'il sera le guide de toutes les créatures de la terre. Le Prophète a dit: La nuit et lejour ne passeront pas avant qu'ait paru le Mahdî qui dirigera tous les hommes: son nom sera semblable à mon nom, et le nom de son père sera semblable au nom de mon père.

Or. lorsque le Mahdî paraîtra. les créatures du monde iront vers lui. et il apprendra que Jésus. fils de Marie est descendu des cieux à Jérusalem. Le Mahdî se dirigera avec une armée nombreuse vers Jésus. et il lui racontera l'histoire du Dadjdjâl. Jésus prendra le Mahdî pour son vicaire. ordonnera qu'on amène devant lui le Dadjdjâl et remettra son anneau au Mahdî. Le Mahdî partira: or. le Dadjdjâl verra venir le Mahdî de loin: le Mahdî verra également le Dadjdjâl, et. lorsqu'il l'aura atteint, il lui montrera le sceau du Prophète de Dieu et il lui dira: Je suis l'Apôtre de Dieu. Au même instant. le Dadjdjâl deviendra faible. Il ira à Jérusalem; lorsqu'il

sera arrivé près de Jésus, fils de Marie, toute la grandeur de son corps aura disparu et son corps sera devenu aussi mince qu'un cheveu. Jésus ne lui permettra pas de paraître en sa présence, et il ordonnera au Mahdî de le tuer. Les hommes seront ainsi délivrés de la tyrannie du Dadjdjâl et ils goûteront le repos. Jésus établira le Mahdî son vicaire sur la terre, et le Mahdî sera sur la terre le vicaire de Dieu et le vicaire de Jésus. Le monde deviendra alors florissant par la justice et l'équité,

23 janvier 2017

Les bienfaits du telomeres Astragaloside IV, Epitalon et Cie et leur mefait sur votre porte monnaie .

zdazfazfaz

Les bienfaits du telomeres - ADN activation : Action antivieillissement

En octobre 2009, le prix Nobel de médecine fut attribué à trois chercheurs américains, Elisabeth Blackburn, Carol Greider et Jack Szostak.
Ce prestigieux prix récompensa l’identification de la télomérase, enzyme de type transcriptase inverse jouant un rôle physiologique essentiel quant à la compréhension du processus de vieillissement cellulaire.
En effet, l’enzyme télomérase protège les télomères situés aux quatre extrémités de chacun de nos chromosomes (qui ont la forme d’un X).
Pour qualifier cette action des télomérases on évoque l’immortalité cellulaire.

Pendant toute notre vie, à chaque fois qu’une cellule se divise, les quatre extrémités des chromosomes de cette cellule, les télomères, qui sont en quelque sorte le « code barre » identifiant la cellule, perdent une infime partie des informations génétiques vitales qu’ils renferment.
La raison est que les télomères, tout au long de notre vie, s’usent et se raccourcissent progressivement, provoquant et accélérant le vieillissement.
Or ces trois chercheurs américains ont identifié l’enzyme télomérase non seulement capable d’interrompre ce phénomène mais de le rendre réversible en permettant la réparation des télomères et mieux encore, leur croissance. 

Les travaux scientifiques ayant donné lieu à cette découverte véritablement révolutionnaire avaient été publiés trois ans  auparavant dans la revue Nature Medicine consacrée à la recherche biomédicale.
Or en septembre 2010 une autre équipe de chercheurs américains a fait une découverte tout aussi extraordinaire, concernant les molécules actives de l’astragale capables de stimuler l’activité antivieillissement de la télomérase.
Cette étude pilote ayant duré un an concerna l’allongement de la longueur des télomères des chromosomes de cellules kéranocytes et de fibroblastes sous l’action de télomérase activée par un extrait d’astragale.

L'Astragale contient des cytroastragénols et des astragalosides, deux molécules qui active la production de télomérase. vous pouvez vous procurer de la poudre dastragale bio et cela sera beaucoup moins couteux que leur produit bricolé ,lorsqu'on veut avoir une authorisation et breveté un produit ils ont l'obligation de fournir une explication clair de la fabrication de l'Epitalon ils nutilisent en fait l'astragaloside de niveau 4 a 5mg ce qui est le minimum que vous trouverez  bref évitez ces arnaqueurs  vous voulez resté jeune plus longtemps cuisiner avec de lhuile bio olive ou huile de noix de coco ,epice curcumin et procurez vous deux fois par an de la vitamine c Liposomale extraordinaire faite une cure par an d'or coloidal et pour vous evitez l'osteoporose procurez vous du silicium dosée a 1500 mg  voila avec 3 trois produit qui vous reviendrons 85 euros par mois  ,seront bien plus efficace qu'un seul produit extremment cher et une belle affaire pour ces labos qui organisent des ventes pyramidales en vous disant vendez notre produit et au bout de 6 parrain vous aurez notre produit gratuit a 400 euro par mois le traitement ,merci le parrain bref cest honteux de jouer avec la credulité des gens en abusant de leur probleme de santé pour leur prendre leurs economie ,ecartez vous de ces gens sans scrupule sachant que l'argument sur lequel ils appuient est une affirmation au conditionnel de la prix nobel  pourrait reduire comme ils disent la meme chose pour le brevet du ldopar ou movodopar pour la maladie de parkinson ils vous vendent un produit qui vous apporte un peu de dopamine avec des effets secondaires tres lourds bref .............

La fonction antioxydante de l’astragale, autre clé antivieillissement

Pour compléter l’argumentation du chapitre précédent sur la capacité de l’astragale à stopper le processus de vieillissement cellulaire, il est essentiel d’évoquer sa puissante action antioxydante qui a été expérimentalement démontrée. (2)
Et afin de bien comprendre l’intérêt considérable de cette fonction antioxydante, il importe au préalable d’évoquer les radicaux libres.

Un radical libre est une molécule qui possède sur son orbite externe un nombre impair d’électrons. L’électron libre n’a qu’un seul but, dévoyer un autre électron, sur l’orbite d’une molécule voisine, pour s’associer avec lui et reformer une paire. 
Mais il y a un problème : lorsqu’un électron est arraché à sa molécule d’origine par un électron libre, cette molécule devient instable. 
L’électron libéré par la fuite de celui qui a quitté son orbite va chercher à son tour un électron sur une molécule voisine, et ainsi de suite : une réaction en chaîne se produit alors dans le tissu où le processus s’effectue, provoquant une oxydation des cellules, ce qui accélère leur vieillissement. 
On peut comparer cette oxydation cellulaire à la rouille qui attaque la carrosserie d’une voiture, marque de son vieillissement. Une cellule oxydée est une cellule rouillée.

Heureusement, de la même façon que l’on peut protéger la carrosserie de sa voiture avec un produit antirouille, on peut protéger nos cellules contre l’oxydation avec un nutriment antioxydant (anti-radicalaire) comme l’astragale.


Les radicaux libres causent bien des dégâts au sein de l’organisme

Les tissus les plus exposés sont les membranes des cellules car elles sont riches en lipides, éléments plus fragiles que les autres.
En effet, les longues chaînes moléculaires des acides gras constituant les lipides présentent des signes de faiblesse au niveau des doubles liaisons entre les atomes de carbone, lorsqu’il y a une insaturation en hydrogène. Les doubles liaisons fixent l’oxygène libre. 
Cette oxydation lipidique provoque un phénomène que l’on connaît bien dans l’alimentation, le rancissement. 
Un corps gras rance est impropre à la consommation. Il a mal vieilli. Il en est ainsi des cellules.

On distingue plusieurs radicaux libres :

  • Le radical superoxyde O2 : c’est le plus courant. Il s’agit d’une molécule d’oxygène ayant fixé un électron supplémentaire sur son orbite externe. Il affecte surtout les mitochondries cellulaires. Il provoque ce que l’on appelle le stress oxydatif qui est un accélérateur du vieillissement de l’organisme
  • Le radical hydroxyle HO, extrêmement toxique et réactif
  • Le radical hydroperoxyle HOO
  • Le radical acyloxyle RCOO
  • Le radical peroxyle ROO.L’oxygène singulet : il provoque de gros dégâts. C’est une molécule d’oxygène au sein de laquelle il y a un transfert d’un électron interne vers l’orbite externe où il se retrouve en surnombre, acte initial d’une réaction en chaîne destructrice.

 


Dans le cas du superoxyde O2 l’électron libre vient de l’extérieur, alors que dans le cas de l’oxygène singulet l’électron libre vient de l’intérieur mais le résultat est le même, le déclenchement d’un processus oxydatif.
Ces réactions en chaîne oxydatives provoquent des cascades radicalaires.

Lorsque l’oxygène libre est fixé au niveau des doubles liaisons des acides gras insaturés omniprésents dans les membranes cellulaires il se forme des radicaux carbonés qui à leur tour entraînent des désordres en cascade. On appelle cela la péroxydation lipidique.

Une membrane péroxydée ne remplit plus sa fonction principale qui est de faciliter l’osmose, c’est à dire les échanges du milieu extracellulaire vers la cellule pour nourrir celle-ci et du milieu intracellulaire vers l’extérieur pour évacuer les déchets métaboliques.
Leur vieillissement est accéléré.
Les radicaux libres agressent aussi les protéines qui constituent l’épithélium cutané, la kératine et la mélanine. 
C’est ainsi que la peau perd sa souplesse et son éclat, des rides se forment, stigmates du vieillissement.


Quels sont les effets des radicaux libres sur l'organisme ?

Les radicaux libres entraînent la formation d’une substance très nocive nommée lipofuschine, qui est constituée d’agrégats de molécules d’acides gras oxydées et de mélanine oxydée. 
Cette lipofuschine attaque non seulement l’épithélium cutané mais aussi celui d’autres tissus comme la membrane rétinienne, accélérant la détérioration de la vision. 
Le taux de lipofuschine dans le plasma sanguin est un marqueur de l’âge physiologique réel de chaque personne.
Les radicaux libres attaquent et détruisent l’architecture moléculaire protéique des tissus conjonctifs. Les cartilages articulaires sont les premiers détruits car leur matrice est de nature entièrement protéique (collagène, élastine, protéoglycanes).
Les radicaux libres attaquent l’endothélium vasculaire, accélérant les risques d’accidents cardio-vasculaires par une intensification du processus athéroscléreux.
Les radicaux libres seraient en cause dans le processus de la démence sénile de type Alzheimer. En effet, le cerveau est l’organe le plus exposé à l’oxydation étant donnée la forte teneur en phospholipides des membranes des neurones.

En résumé, les répercutions pathologiques induites par les radicaux libres accélèrent le vieillissement général de l’organisme, ce qui diminue progressivement les capacités fonctionnelles. 

Certains facteurs de risques aggravent l’action des radicaux libres et justifient la prise d’astragale antiradicalaire :

  • L’abus du tabac
  • La consommation excessive d’alcool
  • L’exposition au rayonnement ultraviolet du soleil, photo-activation et oxydation allant de pair pour 
  • accélérer plus vite encore le vieillissement
  • L’exposition aux radiations, accidentelle ou lors de fréquentes radios
  • La pollution qui asphyxie les cellules et encrasse les tissus, autre phénomène amplifiant les méfaits de l’oxydation pour accélérer le vieillissement.
  • La concentration de métaux lourds : plomb, mercure, etc.

La meilleure façon de se protéger contre les dégâts oxydatifs provoqués par les radicaux libres est de prendre un produit antioxydant comme l’astragale capable de s’opposer à l’oxydation des cellules et des tissus attaqués par les radicaux libres.

 

Télomérase, TA 65, Astragaloside IV, Epitalon et Cie

 

2690298443

Les produits censés rallonger les télomères et procurer une réjuvénation sont l'objet actuellement d'un fort battage publicitaire.Un de mes correspondants a commandé un flacon de 90 gélules et en a consommer la moitié et s'est retrouvé avec un fort mal de ventre. Il a arrêté, le mal a disparu. Il a repris et la douleur est revenue. Nous n'avons aucune explication de cet effet secondaire.

 

TA65 un produit ruineux

 

La TA65 revient entre 219 et 600 $ par mois.il vous est proposé sans vergogne sur des sites soit disant spirituelle qui n'en sont pas a leur premier bobard pour vous vendre leur fausse lumière ,celui qui vous ment une fois volontairement est un menteur et il recommencera ,alors éloignez vous de ces pseudos personnes qui ne vibrent que par le profit

synthese sur les produits et leur bienfaits :

Un aspect qui semble évident est que le silicium a une action nutritive, surtout chez les personnes âgées. Un organisme qui manque de silicium disponible perd une partie de son potentiel et certaines de ses fonctions s’affaiblissent. Lui apporter du silicium assimilable peut avoir des conséquences dans divers domaines (articulations, os, artères, peau, cheveux, système immunitaire, yeux) car le silicium intervient dans de nombreuses structures et fonctions.

A votre santé !

Pour en savoir plus :
https://www.santenatureinnovation.com/arthrose-la-solution-silicium-organique/#moz

le silicium organique est peut-être une solution très intéressante pour les personnes soignant l’arthrose, et pourrait soigner de nombreuses autres maladies, comme l’ostéoporose, l’athérosclérose (lésions des artères augmentant le risque d’infarctus), de nombreux problèmes de peau et de cheveux, et renforcer le système immunitaire. C’est pourquoi nous lui consacrons aujourd’hui un article approfondi.
Les origines du silicium organique

Le sable, le quartz, et de nombreuses roches sont faites à base de silicium, qui est le deuxième élément le plus abondant dans la croûte terrestre, après l’oxygène et avant l’aluminium.

Or, il se trouve que vous avez aussi du silicium dans votre corps, et singulièrement dans vos tissus conjonctifs, c’est-à-dire les os, le cartilage, la peau et les tissus de soutien.

Le silicium est même un des principaux minéraux présents dans le corps humain : l’organisme en contient environ 7 grammes, contre 2 grammes pour le zinc et 4 grammes pour le fer, pourtant très importants eux-aussi.

Avec l’âge, les réserves de silicium diminuent de façon inquiétante. Et l’alimentation moderne, comme d’habitude, aggrave les choses puisque nous ne consommons plus beaucoup d’aliments riches en silicium : enveloppe des céréales, fruits et légumes de qualité, eau de source. L’eau du robinet, en particulier, est aujourd’hui systématiquement floculée par l’aluminium qui enlève une grande partie des silicates.

Or, le silicium est nécessaire pour la biosynthèse de nombreuses molécules comme le collagène, l’élastine et l’acide hyaluronique, éléments essentiels des cartilages, des os, de la peau et du système immunitaire. Le silicium intervient également dans la constitution des cheveux et des ongles.

Passons en revue brièvement ses effets sur les différentes maladies :
Comment le silicium pourrait soigner plusieurs maladies

Arthrose : le silicium est indispensable à la synthèse des glucosaminoglycanes, qu’on trouve en abondance dans le cartilage. Le déficit en silicium peut donc provoquer de l’arthrose, qui est causée par un problème de régénération du cartilage. Des études sur les cartilages embryonnaires montrent que leur croissance est liée à la présence de silicium, qui catalyse la prolyl-hydroxylase, indispensable à la biosynthèse du collagène et des glucosaminoglycanes.

Maladies cardiovasculaires : le silicium intervient dans la synthèse et l’arrangement des fibres d’élastine et de collagène constitutives des parois artérielles, dont elles améliorent la souplesse. Il serait donc un excellent protecteur contre l’athérosclérose, une maladie cardiovasculaire pouvant provoquer l’infarctus, et diminue l’hypertension. Les analyses de la composition d’artères saines et d’artères fortement lésées par l’athérome ont clairement montré une baisse du taux de silicium dans les artères malades.

Problèmes de peau : plus la peau est riche en silicium, plus elle est souple, épaisse, peu ridée, et cicatrise facilement. En effet, le derme, tissu qui se trouve sous la peau et la nourrit, comporte une matrice extracellulaire qui est constituée de fibres de collagène, d’élastine et de glycosaminoglycanes. Comme nous l’avons vu, le silicium est indispensable à la constitution et au renouvellement de ces fibres. Une faible teneur en silicium est aussi associée aux problèmes de peau comme le psoriasis.

Cheveux : le silicium prévient la chute des cheveux et pourrait favoriser la repousse, en intervenant sur les phanères.

Pour en savoir plus :
https://www.santenatureinnovation.com/arthrose-la-solution-silicium-organiqueLes liposomes sont un système de délivrance de médicaments et/ou de substrat actif de dimensions nanoscopiques, qui permettent une absorption complète dans l’intestin. Leur caractère lipophile leur permet de contourner la régulation de la concentration de vitamine C plasmique sanguine et d’atteindre des niveaux très élevés, ce qui leur permet d’exercer des effets pro-oxydantes sur les cellules tumorales tout en protégeant les cellules saines de la toxicité associée aux radiations. De plus, ils ont un avantage supplémentaire par rapport à la vitamine C par voie intraveineuse : ils ont des propriétés pharmacocinétiques améliorées, qui leur permettent de rester en circulation beaucoup plus longtemps, jusqu’à 8 heures après l’ingestion.

Goldman Laboratories conçoit des produits issus de la technologie liposomale, parmi lesquels une forme de vitamine C hautement disponible, LA VITAMINE C LIPOSOMALE. En utilisant une qualité prémium, il est possible d’obtenir des mégadoses appropriées de vitamine C sans avoir recours à l’administration par voie intraveineuse, et de profiter des avantages de la synergie avec les traitements classiques des cancers tout en éprouvant moins d’effets secondaires.

 

Un aspect qui semble évident est que le silicium a une action nutritive, surtout chez les personnes âgées. Un organisme qui manque de silicium disponible perd une partie de son potentiel et certaines de ses fonctions s’affaiblissent. Lui apporter du silicium assimilable peut avoir des conséquences dans divers domaines (articulations, os, artères, peau, cheveux, système immunitaire, yeux) car le silicium intervient dans de nombreuses structures et fonctions.

A votre santé !

 

Avantages de l’or colloïdal pour la santé

Propriétés anti-inflammatoires : La recherche montre que l’or colloïdal peut soulager le gonflement associé à des conditions inflammatoires comme l’arthrite, bursite, les rhumatismes et les tendinites. Par exemple, une étude menée par le Dr Peter Himmel et le Dr Guy Abraham dans l’édition de 1997 du Journal of Nutritional and Environmental Medicine a révélé que les patients qui ont été traités avec pour des douleurs ont déclaré souffrir beaucoup moins que ceux qui ont reçu le placebo.

Humeurs renforcée : Puisque l’or a un effet harmonisant sur notre corps, il peut aider les personnes qui souffrent d’états émotionnels ou mentaux déséquilibrées comme l’anxiété, la dépression, la frustration et la tristesse. Par conséquent, si vous souffrez de dépressions ou de coup de blouse, envisager de prendre entre 15 et 30 mg par jour pendant au moins un mois pour voir si votre humeur s’améliore. Amélioration de la fonction cognitive – Une étude menée par Souhaila McReynolds et le Dr Joel Dill pour le Journal des Sciences Frontier a montré que les sujets qui ont ingéré 30mg/jour d’or colloïdal sur une période de 4 semaines ont démontré des améliorations considérables de QI qu’avant l’or ai été administré . Malheureusement, l’étude a également montré que les scores de QI des sujets retournés à leurs niveaux antérieurs entre 1-3 mois après avoir cessé d’en prendre. Ainsi, les personnes qui souhaitent l’utiliser pour améliorer le fonctionnement du cerveau devront l’utiliser à long terme ou pour une période ciblée.

Propriétés Rajeunissante : l’effet sur la santé le plus connue de l’or est son impact positif sur les fonctions biologiques les plus importantes de l’organisme. Tout d’abord, il est connu pour rajeunir les glandes et influer positivement sur les mécanismes de chaleur de notre corps (résultant en une diminution de questions ayant trait à la température, comme les bouffées de chaleur, des frissons et sueurs nocturnes). D’autre part, il stimule les nerfs, résultant en une diminution de la pression nerveuse. Et troisièmement, il tonifie les organes sexuels, la réduction de l’impuissance et le fonctionnement comme un aphrodisiaque. Sans surprise, donc, sa consommation régulière a également été liée à l’augmentation de la longévité.

il faut également savoir que le premier consommateur d’or dans notre organisme est notre cerveau ce qui explique qu’une cure d’or colloïdal agit sur l’ensemble de notre corps et de notre bien être.

en savoir plus :

Dr Kozyrev a découvert que les pensées et les ... - rusty james news

rustyjames.canalblog.com › insolites esotérisme
Note : 5 - ‎1 vote
21 déc. 2016 - Il n'existe pas de matière organiques susceptible de protéger ces ..... révélé des cathédrales · Detox Aluminium et Silicium un puissant antidote.
Note : 5 - ‎1 vote

24 oct. 2016 - Mg Magnécaps 90mg 3x2 gélules/j; TM coriandre 3x20 gouttes/j; Silicium organique; Vit. C acérola pour la forme et le sommeil; boldo pour ..

 

Prévenir le cancer : 11 conseils pour diminuer ... - rusty james news

rustyjames.canalblog.com › Santé maladie cures et remedes
Note : 5 - ‎1 vote
9 mars 2016 - Toutefois, c'est de son potentiel en tant qu'agent anti-cancer dont je vais .... Comment fabriquer soi meme de la vitamine liposomal soluble a ...

L'Histoire de la Vitamine B17 (Laetrile) - rusty james news

rustyjames.canalblog.com › Big Pharma
15 août 2015 - Eh bien, la vérité sur cette question, c'est que l'Industrie du Cancer a .... Comment fabriquer soi meme de la vitamine liposomal soluble a 99% ...

Ces plantes qui font trembler Big Pharma - rusty james news

rustyjames.canalblog.com › Big Pharma

18 oct. 2014 - Des plantes aux champignons, il n'y a qu'un pas, et c'est l'occasion ... Comment fabriquer soi meme de la vitamine liposomal soluble a 99% ...
https://www.santenatureinnovation.com/arthrose-la-solution-silicium-organique/#moz

References

[1] : Fuchs-Tarlovsky V. Role of antioxidants in cancer therapy. Nutrition. 2013 ;29(1):15-21.

[2] : Ma Y, Chapman J, Levine M, Polireddy K, Drisko J, Chen Q. High-Dose Parenteral Ascorbate Enhanced Chemosensitivity of Ovarian Cancer and Reduced Toxicity of Chemotherapy. Science Translational Medicine. 2014 ;6(222):222ra18-222ra18.

(Zhang D, Wang D. “Antioxydant activity of total flavonoids of Astragalus”. Zhongguo Zhong Yao Za Zhi. 2010 Jan;35(2):253-6.

 

 

23 janvier 2017

incroyable Ecran 3D du MIT Tangible Media « Radical Atoms »inform technologie

 


mitdisplay_large_verge_medium_landscape

L'équipe derrière l'inForm est composée du professeur Hiroshi Ishii et de deux étudiants du MIT, Daniel Leithinger et Sean Follmer. Leur projet pourrait entièrement redéfinir les interfaces utilisateur de demain... Avec des prototypes tels qu’inForm, le MIT TMG ( Tangible Media Group ), l’équipe en charge du projet, compte passer de l’ère des GUI ( Graphical User Interface – Interface Graphique ) à celle des TUI ( Tactile User Interface – Interface Tactile ). Un concept auquel ils ont donné le nom de « Radical Atoms » qui veut que toute information digitale ait une manifestation physique avec laquelle on pourrait interagir.

Bien entendu, le système ici présenté n’en est qu’à ses balbutiements: La « résolution » de l’écran est faible, les bâtonnets ne peuvent évoluer que selon un seul axe et l’utilisateur à distance ne perçoit aucune sensation. Mais on peut aisément imaginer les applications possibles si les trois points précédents sont ajoutés et/ou améliorés: Signer des documents à Tokyo depuis Moscou, réaliser des pré-maquettes en changeant leur aspect en temps-réel ou tout simplement faire un « high-five » à un de ses potes sur Skype.

Le TMG, lui, voit des applications plus « terre-à-terre » pour l’instant, telles que la manipulation simple dans des laboratoires ou la visualisation tridimensionnelle de tomographies. L’équipe dit aussi collaborer avec leurs collègues du CPG ( Changing Places Group ) concernant les opportunités possibles pour les urbanistes. Il est sûr qu’il reste encore pas mal de temps avant de voir la technologie mûrir. Mais je me dis que j’aimerais bien être là quand elle commencera à être intégrée à nos écrans plats et même à nos smartphones…

Sources/Références:

Publicité
21 janvier 2017

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL: Enquête sur un phénomène, ses adeptes, ses gourous..

apres_10

Gilbert Charles et Nathalie Tiberghien « Un boulevard pour les charlatans et les sectes. » Michel Lacroix « Le danger présenté par le culte du développement personnel réside surtout dans le fossé entre les limites de ses recettes et la prétention de ses promesses. » S'affirmer pour être plus heureux, plus performant. Dans la vie privée ou dans le travail, la recherche du développement personnel est devenue un leitmotiv. Enquête sur un phénomène, ses adeptes, ses gourous... et ses sceptiques «Toi d'abord!» Jamais on ne l'a dit si crûment, depuis qu'on voit monter le culte de l'ego dans les sociétés occidentales. «Toi d'abord!» Ce n'est plus un conseil de bon sens, c'est devenu un leitmotiv, un mot d'ordre, une sorte d'incantation collective aux accents d'injonction. Occupe - toi de toi - même, développe ton potentiel, travaille sur toi, et surtout estime - toi! C'est la nouvelle clef du bonheur: Estime - toi, si tu veux réussir ta vie personnelle et ta vie professionnelle! Estime - toi, si tu veux que les autres te rendent la pareille.

Estime - toi, si tu veux t'épanouir et libérer tes compétences affectives et sociales! Estim e - toi, si tu veux être à la hauteu r de ton destin. C'est le dernier cri du développement personnel (DP), qui explose aujourd'hui. Nourrie par les gourous du New Age, cette psycho - philosophie avait surtout prospéré, depuis les années 70, auprès des babas amateurs de spiritualités orientales et d'expériences psychosensorielles. Avec l'ouverture, au fil des années 80, de l'énorme marché de la formation dans les entreprises, une multitude de néothérapeutes se sont engouffrés dans cette mouvance et se sont emp arés des techniques qui la fondent, celles de la «psychologie humaniste» - dite aussi «mouvement du potentiel humain» - brevetée à Esalen, sur la côte californienne. Longtemps considéré en France comme un fatras de concepts et de méthodes un peu simples, l e phénomène du DP est en train de conquérir le grand public. Aujourd'hui, pas un ouvrage sur le mieux - être qui ne devienne un best - seller. Plus subrepticement, les valeurs véhiculées par ce mouvement imbibent notre culture, qui succombe à l' «utopie de la préservation du soi», selon l'expression du chercheur Zaki Laïdi.

Un credo assez bien résumé par la «Déclaration d'estime de soi» édictée par deux des derniers chantres du soi, Rosette Poletti et Barbara Dobbs, et qu'on peut résumer ainsi: «1. Dans tout l' Univers, il n'y a pas une autre personne qui soit exactement semblable à moi. Je suis moi et tout ce que je suis est unique. 2. Je suis responsable de moi - même. 3. Je peux choisir de manifester le meilleur de moi - même.» Moi d'abord: mais il ne s'agit pas s eulement de se contempler dans le miroir. Il s'agit de prendre la mesure de ses responsabilités et de conduire son existence comme une entre prise précieuse. Les auteurs de cette profession de foi, deux infirmières férues de psychospiritualité, viennent de publier chez Jouvence un livre intitulé, évidemment, L'Estime de soi. Sous - titre: Un bien essentiel. Mais c'est le best - seller de Christophe André et François Lelord qui a donné le la, en 1999. On doit à ces deux psys, consultants en entreprise, l'incro yable succès de l'idée même d'estime de soi, promue passeport pour le bonheur: il s'est vendu, à ce jour, 230 000 exemplaires de leur ouvrage, L'Estime de soi (Odile Jacob). Depuis, l'expression est devenue un sésame éditorial. On en fait des manuels de p oche (81 Façons de cultiver l'estime de soi, de Marie Borrel chez Tredaniel), des sommes théoriques (Estime de soi, confiance en soi, de Josiane de Saint - Paul, chez Dunod), et des guides pratiques (Avoir confiance en soi, de Marie Haddou, chez Flammarion).

FAILLITE DE LA SOCI ÉTÉ DE CONSOMMATION Sans oublier les enfants: la psychanalyste Emmanuelle Rigon va publier chez Albin Michel, début mars, Papa, maman, j'y arriverai jamais, comment l'estime de soi vient à l'enfant. Maryse Lassabe, qui dirige Les 100 Ciels, une librairie spécialisée à Paris, dans le quartier du Marais, soupire: «Tous les éditeurs s'y mettent, il y a trop de livres. Mais on n'a jamais tant eu besoin d'avoir confiance en soi.» Christophe André et François Lelord confirment: «No us savions que le manque d'estime de soi est au cœur de toutes les pathologies qu'on soigne.» Tous les acteurs du développement personnel expliquent que ce travail sur soi est rendu indispensable par la précarité professionnelle et l'incertitude affective qui pèsent sur nos vies.

« Après - guerre , on nous a proposé un confort matériel censé nous rendre heureux, explique Yves Michel, fondateur du Souffle d'or, l'un des précurseurs de cette mouvance en France. Il en découle une insatisfaction personnelle due à d es situations absurdes, à des emplois sans âme. C'est la faillite de la société de consommation.» Accusée, l'école qui lamine l'ego: «A côté d'un 12,5 sur 20, un prof n'hésite pas à inscrire en marge "insuffisant", cela veut dire quoi? s'indigne la psychan alyste Emmanuelle Rigon. Les bulletins sont souvent négatifs. On dirait que les adultes ont peur d'encourager les enfants à construire leur estime de soi.» Accusée aussi, l'entreprise. La psychiatre Catherine Bensaïd, qui a publié Aime - toi, la vie t'aimera (Laffont), affirme: «Dans mon cabinet, je vois de plus en plus de gens qui souffrent de l'entreprise. Nous sommes dans un monde de plus en plus agressif. Nous devons donc apprendre à nous défendre.» Mais nous sommes un peu perdus, sortis des rails d'antan , jetés dans une société individualiste qui nous demande de décider seuls de nos vies ( lire l’interview) . «Nous n'avons plus une vie balisée de pancartes qui nous disent ce qu'il faut faire, insiste Marie Borrel. Il y a émergence de l'individu comme sujet, et ce sujet ne doit pas être laminé. Il doit donc trouver des repères identitaires forts.» Il doit donc se trouver. TROUVER SA « L É GENDE PERSONNELLE » La pub ne dit pas autre chose.

Ford France a choisi Zidane pour icône de sa marque, car il incarne les valeurs montantes, «authenticité, bien - être, estime de soi», explique le concepteur de la campagne au Journal du dimanche. «Be yourself », jette Hugo Bos s. «Parce que je le vaux bien», réplique L'Oréal. Renifleuse de tendances, Cécile Monier, qui travaille à l'agence McCann - Erickson, auteur de cette campagne maligne, affirme qu'elle voit monter le thème de l'estime de soi depuis un an: «Tout a commencé par les femmes qui, vivant sur plusieurs plans à la fois, ont une stratégie de survie: si elles ne pensent pas à elles, personne ne le fera. Ce qui est nouveau, c'est que les hommes commencent à parler de l'estime de soi. Ils sont chahutés dans leur identité. Ils ont besoin d'être fiers de ce qu'ils sont, mais ils ne savent plus ce qu'ils sont censés être.» Le maître mot, c'est l' «assertivité», l'affirmation de soi. Soi, mais qui? Pas si facile de répondre. Alors, hommes et femmes, tous cherchent. Il faut trouver sa «légende personnelle», comme dit Paulo Coelho. D'où le formidable succès du magazine Psychologies (lire l'interview ). D'où la multiplication des émissions de radio ou de télévision exaltant le soi intime. D'où l'engouement pour les cafés p sycho ou les bars à philo. D'où la multiplication des séminaires proposés aux cadres, via la formation, pour leur apprendre à être ce qu'ils pourraient être, et mieux encore. Cette quête débouche sur un psychomarché en pleine expansion.

Claude Baumel, qui organise le Salon du bien - être, rendez - vous annuel des amateurs et professionnels du développement personnel (du 31 mars au 2 avril, à Saint - Laurent - du - Var), raconte: «Il y a dix ans, ce mouvement ne touchait que les branchés marginaux. Aujourd'hui, on voi t arriver le gros bataillon des gens qui cherchent simplement à se sentir mieux. Les entreprises aussi ont compris l'intérêt du facteur humain pour lutter contre l'absentéisme, les conflits, les crises, et pour tirer le maximum de créativité et d'énergie d e chaque collaborateur.» Il suffit de se plonger dans les petites annonces de Psychologies, Nouvelles Clés ou L'Ame et le cœur , par exemple, pour constater que le marché de l'intimité est en pleine expansion. On peut acheter des coussins musicaux de relaxa tion, avec clapotis de vagues, bruit de la pluie en été ou battements de cœur . On peut s'offrir des psychojeux «pour tout savoir sur soi et mieux se connaître» (Voyage à l'intérieur de soi - même, de Michèle Costa Magna, chez Actes Sud junior). Des centaines de «thérapeutes» - n'importe qui peut s'afficher thérapeute - proposent leurs services. La plupart des mouvements de renouveau religieux, sous couvert de spiritualité, jouent en fait la carte de la prise en charge psy, comme l'explique la sociologue Valér ie Rocchi, qui a consacré une étude aux réseaux psychomystiques. Des milliers de conférences, thérapies, ateliers, formations sont organisés dans toute la France - surtout dans le Sud - et proposent des réponses à tous les problèmes. On y trouve une kyriel le de techniques puisées dans les courants les plus divers de la psychothérapie (analyse transactionnelle, programmation neurolinguistique, dynamique de groupe), de méthodes américaines à la terminologie branchée - rebirth, coaching, relooking - ou de prat iques issues des médecines douces, des cultures traditionnelles ou du New Age, à base de psychologie rudimentaire teintée parfois d'ésotérisme. Stages «d'affirmation de mon moi profond», voyage «à la découverte de nos chamans intérieurs», massages chinois et même «purification intestinale»: tout est bon pour soigner son corps et son âme, trouver un sens à son existence, retrouver l'estime de soi. On peut même se contenter d'emmagasiner des trucs, comme ceux de la psychologue Marie Haddou: «Exemple de techni que d'affirmation de soi, dit - elle, le disque rayé. Quand vous voulez dire quelque chose à quelqu'un qui refuse d'entendre, vous répétez jusqu'à ce que l'autre comprenne.» Carillon indien à l'entrée, odeurs d'encens, musique New Age. Ex - chef d'entreprise dans la distribution, Maryse Lassabe a ouvert sa librairie, Les 100 Ciels, voilà dix ans: «Nous avons de plus en plus de demandes, dit - elle. Des femmes d'abord, et maintenant des hommes.» Au sous - sol, on sert du thé et, le mercredi, on tient des conférenc es. «Nous faisons le plein avec Lise Bourbeau, qui a écrit Ecoute ton corps et Qui es - tu?» Les stars? Jacques Pitra, spécialiste du coaching, et Jacques Salomé, que son éditeur Marc de Smedt, chez Albin Michel, qualifie de phénomène d'édition: «C'est ce qu e nous appelons un "long - seller", il se vend sur la durée. Tous ses livres dépassent maintenant 30 000 exemplaires. On constate une accélération depuis un an ou deux. Nous avons tiré Dis, papa, l'amour c'est quoi? à 8 000 exemplaires en 1999, et nous en so mmes à 100 000.» Ce soir, aux 100 Ciels, Philippe Barraqué officie, des clochettes tibétaines au bout des doigts. Il explique comment les vibrations sonores des cordes vocales agissent utilement sur les organes. «Je vous invite maintenant à respirer prof ondément avant d'entamer tous ensemble un long aoummmm », suggère - t - il. Paumes tournées vers le «ciel» de la cave, les yeux fermés, les 40 participants exhalent une obéissante plainte vocale. Prix de la séance: 100 francs. "I AM THE BEST ! » OU LA MÉTHODE COUÉ À l'autre bout de la ville, dans une salle au premier étage d'un immeuble des Champs - Élysées, six cadres issus de différentes entreprises planchent devant deux animateurs et une caméra vidéo. Un ingénieur, qui a besoin de savoir expliquer en termes simple s ses projets au personnel de direction, un chef des ventes chargé de doper une équipe de commerciaux, un responsable marketing qui doit apprendre à répondre aux critiques des clients, une femme, cadre dans un organisme de logement social, qui doit réguliè rement animer des réunions avec des élus locaux: tous ont besoin d'être en pleine possession de leurs moyens et de lustrer leur image. L'un après l'autre, ils se mettent en scène devant la caméra. «Pensez à regarder vos interlocuteurs dans les yeux», inter vient l'animateur. Un cadre d'un groupe automobile fait mine de s'adresser à un aréopage de concessionnaires. Il bafouille, on reprend. «Prenez le point de vue de l'interlocuteur, retournez - le de façon positive, ne cherchez pas à le contredire, n'oubliez p as le sourire.»

En réalité, les stagiaires subissent exactement le même traitement de la part de l'animateur: «Il ne s'agit pas de les démolir en leur disant qu'ils sont nuls, mais au contraire de leur montrer leurs points positifs.» Organisé par la sociét é Dale Carnegie, le stage coûte entre 5 000 et 7 000 francs à l'entreprise. «On ne demande plus aux salariés d'être compétents, on les veut créatifs et innovants», souligne Didier Wayne, président de la branche française de Dale Carnegie, qui, pour des sta ges de un à douze jours, a accueilli en 2 000 les cadres de 200 entreprises. «L'estime de soi, ce n'est pas quelque chose d'acquis une fois pour toutes, expliquent François Lelord et Christophe André.

Il faut la nourrir, sinon elle s'étiole. Il faut deux carburants: l'approbation de soi et celle des autres, autrement dit le sentiment d'être compétent et la réussite.» Jamais le culte de la performance, récemment décrit par Ehrenberg, n'a été si débridé. «Il faut séduire sur le plan personnel et se ven dre auprès de son patron», observent les auteurs de L'Estime de soi. Catherine Bensaïd souligne à quel point cette pression sociale est devenue lourde: «Aujourd'hui, il faut être beau, jeune, avoir des enfants réussis, un couple harmonieux, des activités p assionnantes, et un métier intéressant. Forcément, on n'y arrive pas. On se défend, comme aux Etats - Unis, en se vantant: "I am the best! " On se met en scène, artifices à l'appui. Pour survivre à cela, ne faut - il pas se réconcilier avec sa propre image?» FAMILLE, SOCIÉTÉ... FINI LE SOCIOLOGISME

Mais les gourous du développement personnel sont plus ambitieux que cela. Il ne suffit pas de plaire. Il ne suffit pas de s'aimer non plus. Il faut conjuguer les deux objectifs. Et bosser dur. Commen cez tout de suite. Regardez - vous dans la glace. Bon, d'accord, vous n'êtes pas parfait. Un peu inhibé. Tendance à prendre la tangente. Vous avez du mal à dire non. A dire oui aussi, accessoirement. Au boulot, c'est moyen. A la banque, c'est au rouge. En fa mille, ce n'est pas le Pérou non plus. Vous vous dites que vous avez des excuses: enfance malheureuse, chef caractériel, conjoncture économique inique. STOP! Arrêtez tout. Avec le développement personnel, fini le sociologisme. Vous n'êtes pas le produit de votre passé ni de votre milieu. «L'important n'est pas ce que l'on a fait de moi, mais ce que je fais moi - même de ce qu'on a fait de moi», énonce Serge Ginger, praticien de la Gestalt - thérapie en France. Cette citation est tirée d'un remarquable petit o uvrage, le meilleur sur le sujet, dans lequel le philosophe Michel Lacroix analyse avec rigueur le phénomène du DP (Le Développement personnel, Flammarion) et son antisociologisme, selon lequel «il est donc vain d'instruire le procès de la famille ou de la société.

La non - réalisation de soi ne dépend pas de l'environnement, mais du film qui se déroule dans la conscience». Michel Lacroix raconte une anecdote édifiante. Aux Etats - Unis, Anthony Robbins, l'un des maîtres de la programmation neurolinguistique (P NL) et du chamanisme, convia un clochard devant son auditoire, lors d'un séminaire de DP. Le pauvre homme raconta par quel enchaînement de malheurs il en était arrivé là. Robbins rétorqua: «Vous avez tiré des conclusions négatives de ce qui vous arrivait, mais il ne tenait qu'à vous d'interpréter la situation familiale d'une façon différente...» Verdict de Robbins, conclut Lacroix: ce clochard a choisi sa déchéance. Il est totalement responsable de son destin. Comme moi. Comme vous. Fondée sur la théorie du psychologue américain Abraham Maslow (voir l’article), l'idéologie du DP tranche net avec la victimologie dont les décennies passées étaient friandes. Délibérément optimiste, elle affirme que le manque d'estime de soi est non l'effet, mais la cause, de nos malheurs. «Vous avez toutes les cartes en main, martèlent ses gourous, à vous de jouer.»

Il suffit de se déprogrammer. Abandonnez vos «croyances limitantes», ces raisonnements erronés qui vous font croire, par exemple, que vous êtes déprimé, timide, se ul et effrayé. Et reprogrammez - vous avec des «pensées positives». Oui, vous avez des ressources intérieures. Il suffit de les mobiliser. Oui, vous pouvez mieux communiquer, être plus heureux et plus performant. Il suffit de développer votre potentiel - car vous avez un potentiel. Et grâce à ce potentiel, vous pouvez devenir le meilleur. La candeur de ces exhortations, qui rappellent la méthode Coué, peut faire sourire. Ou réfléchir. Car le but, aujourd'hui, ce n'est plus seulement le bonheur - l' «euphori e perpétuelle», dénoncée par Pascal Bruckner - et ce n'est pas non plus l'hédonisme qui panse le mal de vivre, ni la libération de l'ego qui casse les interdits. Au contraire, on s'adapte à la société. On la domine.

Derrière le volontarisme têtu de cette p hilosophie se profile un idéal de maîtrise prométhéen, une exigence un peu faustienne - comme l'observe Michel Lacroix - dont on peut se demander à quelle angoisse elle répond. On a un outil à sa disposition: soi. Et, cet outil, il faut le modeler. Non pas pour être mieux, mais pour être plus, toujours plus. De là à devenir son propre dieu, il n'y a qu'un pas. Certes, il ne suffit pas de se doter d' «outils», de techniques, de clefs, de recettes pour devenir un surhomme. Mais sourd tout de même un petit esp oir nietzschéen. «Deviens ce que tu es.» On n'est pas loin non plus de l'existentialisme. Mais Sartre aurait souri d'entendre déployer les armes du développement personnel.

Objectif n°1: apprendre à piloter son cerveau, dont nous n'utilisons que 10% du p otentiel, selon le DP. Michel Lacroix a recensé les différentes techniques, du training autogène à la programmation neurolinguistique. En bref, le jeu consiste à dynamiser la mémoire, selon la méthode Silva, par exemple, à se forger une personnalité en exp loitant ses atouts hier ignorés, à dominer son corps, et à augmenter son pouvoir sur le monde extérieur: gérer son temps, accroître son leadership, mieux communiquer, élargir sa conscience. Quoi qu'il arrive, on s'intéressera davantage à vos succès qu'à vo s échecs.

Le monde n'est pas si effrayant, puisqu'il n'est que l'image qu'on s'en fait. Michel Lacroix, qui a longuement enquêté dans le milieu, raconte que les formateurs aiment bien lancer: «Le monde vous déplaît? Changez de concepts!» L’AMOUR - PROPRE S TENDHALIEN Cet optimisme séducteur et cette inflation du Moi ont de quoi agacer. Le chercheur Zaki Laïdi (Un monde privé de sens, Fayard) a ainsi dénoncé dans Libération l'illusion de «ce décentrement radical du ''nous" - collectif et universel - vers un "soi" narcissique et différencialiste». Mais les adeptes du DP balaient d'un revers de main l'accusation d'égoïsme: «Pour être bien avec les autres, il faut d'abord être bien avec soi.» Plus cyniquement, Stendhal aurait répliqué: «Il n'y a pas d'amour, il n'y a que de l'amour - propre.» A son tour, le sociologue Jean - Pierre Le Goff voudrait dynamiter Les Illusi ons du management et prône un «retour au bon sens». Il s'en prend aux directions des ressources humaines new - look, qui veulent non seulement évaluer le «savoir» et le «savoir - faire» des salariés, mais aussi leur «savoir - être» - «Ce ne sont pas seulement, d it - il, l'autonomie et la responsabilité, transformées paradoxalement en normes, qu'on prétend évaluer, mais le courage, la franchise, voire l'adhésion à l'entreprise...». Et de conclure que l'évitement des conflits est dangereux et que cette logique managé riale «met à rude épreuve le psychisme de chacun». « UN BOULEVARD POUR LES CHARLATANS » Michel Lacroix fait deux autres critiques, aussi graves, au mouvement du DP. N'importe qui peut s'annoncer thérapeute. «C'est un boulevard pour les charlatan s et les sectes», qui, semble - t - ils, ont tendance à infester cette mouvance.

La théorie de la « Dianétique » distillée par l'Eglise de scientologie, qui veut transformer l'individu en Thêtan (être supérieur), a d'ailleurs beaucoup de points communs avec c elles du DP. L'autre danger, dénoncé aussi par les psychanalystes classiques, menace les clients un peu trop fragiles qui, brusquement immergés dans des séances expéditives, sous haute tension émotionnelle - il faut créer du lien - risquent de craquer grav ement. Mais le danger présenté par ce culte du développement personnel réside surtout dans le fossé entre les limites de ses recettes et la prétention de ses promesses. En misant sur le besoin actuel, réel, de responsabilité individuelle, les gour ous du DP jouent sur du velours.

En faisant miroiter des rêves illimités de toute - puissance, ils jouent avec les nerfs de leurs adeptes. Devenir le patron de sa petite entreprise Moi, c'est, selon l'expression du gourou du management Tom Peters, s'exposer à des vertiges angoissants. Mais chercher à s'aimer soi - même, c'est aussi faire un pas vers la sagesse. * Cet article a été publié dans le magazine hebdomadaire L’Express du 22/02/2001 sous le titre « Les nouvell es clefs de la confiance en soi » ; 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les - nouvelles - clefs - de - la - confiance - en - soi_490640 .html Le titre « Enquête sur le développement personnel » et le sous - titre « I am the best ! ou la méthode Coué » sont de Psychothérapie Vigilance ; ils remplacent le titre « Les nouvelles clefs de la confiance en soi » et le sous - titre « Moi d’abord ». Les deux citations en italique mises en exergue sont extraites de l’article mais ne figurent pas ainsi dans l’hebdomadaire.

20 janvier 2017

Olga Kharitidi – Le Maître des Rêves Lucides ou comment guérir les esprits du trauma

tumblr_m0qfxzrKRo1r4a2pfo1_500

Ce n’est pas un avis personnel que je vais vous partager. Je fais partie d’un groupe d’individus qui pratiquent une tradition de guérison, une très ancienne tradition, comme je vous l’ai déjà dit. Mon but aujourd’hui est de vous introduire les principes fondamentaux de notre travail. A ce que j’ai compris, la plupart d’entre vous dans cette pièce sont impliqués, de près ou de loin, à la pratique de la guérison.

" Pouvez-vous me dire, selon votre jugement et votre expérience, ce que vous pensez être la source de la souffrance et du malheur dans le monde ? »

Une vague d’agitation secoua le public. Je regardais autour de moi et vis une majorité de jeunes adultes, tandis que quelques hommes plus vieux à l’allure académique se tenaient au premier rang. Les gens se regardaient les uns les autres, attendant de voir qui allait répondre, puis j’entendis la faible voix de Masha dire un peu en riant, « Est-ce le mal ? »

Vladimir la regarder un instant avec la même attention inhabituelle que j’avais remarqué dans son regard, puis continua, « Quand vous dites « le mal », c’est une déclaration puissante. Mais cette déclaration vous éloigne aussi de la source. C’est comme si vous vous coupiez, ou que vous coupiez tout ce qui est bon en vous-mêmes de la nature du mal, et pensiez qu’ainsi, vous obteniendrez guérison et protection.

« En réalité, c’est le contraire. Quand vous vous distancez de la source de souffrance, quand vous dites qu’elle est à l’opposé de ce que vous voulez être (J’imagine que vous voulez tous être bons, n’est-ce pas ?), vous manquez une occasion de la changer. Elle continue à vivre en vous, fait partie de vous, vous fait prendre de nombreuses décisions, mais comme vous refusez de la connaitre, vous restez dans une ignorance béate et continuez à souffrir. »

« Dans notre tradition, la source du malheur et de la maladie se nomme « esprits du trauma ». Nous pensons que ce sont des représentations vivantes du trauma en chacun de nous. A chaque fois que quelqu’un vous blesse et que vous ne l’acceptez pas en tant que partie intégrante de votre passé, vous créez un vide dans votre mémoire; un vide qui, lorsque la blessure est forte et répétée fréquemment, est occupée par un esprit du trauma. Pas besoin d’imaginer une sorte d’horrible monstre démodé, assis dans votre dos et suçant votre sang. » Une vague de gloussements traversa l’assistance visiblement soulagée.

« Vous pouvez le voir sous l’angle de la neuroscience, si vous préférez le terme « neurotransmetteur » à celui de « créatures de la nuit ». Vous pouvez dire que ce sont des alters dus à la dissociation; vous pouvez les définir comme des représentations non-intégrées; vous pouvez choisir n’importe quel langage et métaphore que vous souhaitez. C’est pas ce qui compte. Ce qui compte est le processus. Le processus psychique interne, qui s’étend souvent de générations en générations par l’héritage des patterns de traumas formés quand, il y a peut-être très, très longtemps, vos ancêtres reçurent une blessure insupportable.

« Les gènes humains sont bien plus flexibles que nous le pensons. Ils perçoivent autant qu’ils agissent. Quand une blessure atteint le niveau des gènes, il modifie leur comportement et déforme la mémoire, ce qui empêche à ce que la mémoire soit complète. Un vide dans la mémoire est créé, et un esprit du trauma s’installe dans ce vide, dissimulé à la conscience.

« L’esprit du trauma est à l’oeuvre quand par exemple un homme ayant une grande famille, une belle vie, une bonne stabilité mentale, qui un matin, tout d’un coup, se lève, laisse un mot à sa femme, embrasse son fils de onze ans, lui dit au revoir, et se rend au cimetière avec une lame de rasoir dans sa poche. Et sur la tombe de son père, quand cet homme avait exactement onze ans, il se tranche la gorge. Il la tranche si profondément, que quand la police le retrouve, la tombe est couverte de sang, et il faut un miracle médical pour le ramener à la vie. Quand il revient, il ne peut pas expliquer ce qu’il s’est passé. Il n’a aucune idée de ce qu’il s’est passé, excepté qu’il s’est senti si triste pour son père qu’il souhaitait le rejoindre.

« C’est un cas extrême. Mais vous savez quoi ? Les gens ont des tragédies bien plus profondes dans leur passé familial que vous ne pouvez l’imaginer. Ils apprennent à les cacher en eux et dans leurs enfants. Ils jouent à cache-cache avec les esprits du trauma, et devinez quoi ? La plupart du temps ils perdent, car même s’ils ne se rappellent pas, leurs gènes – ces unités de mémoire inaltérable – se rappellent, et la blessure perdure jusqu’à ce qu’elle guérisse.

« Le même mécanisme fonctionne avec de plus petites choses. Nous commençons à entreposer des blessures personnelles dans le panier de notre mémoire peu de temps après notre naissance. Dans ce panier, c’est la loi du plus fort de Darwin qui prévaut, mais elle s’étend aux réalités psychiques. Chaque créature cherche à survivre. Cela vaut aussi pour les esprits du trauma. Ils ont besoin de « manger ». Ils ont toujours faim. Ils trouvent leur « nourriture » dans de nouvelles blessures. D’où vient ce paradoxe de la victime d’agression qui devient l’agresseur principal ? Ce n’est pas logique, mais parfaitement exact que les esprits du trauma grandissent dans les blessures des victimes d’agression et se nourrissent en recréant ces blessures. Regardez vos propres expériences.

Tombes à Samarcande

Combien parmi vous avez fait quelque chose dans la vie que vous regrettez, que vous saviez qu’il ne fallait pas faire, mais que vous avez quand même fait, ce qui a entraîné des conséquences indésirables ? Je parie que vous connaissez ce sentiment. « Je n’ai aucune idée de pourquoi je l’ai fait. » Je l’entends souvent, et vous entendez surement la même chose venant des gens avec qui vous travaillez. Vous n’en avez aucune idée car l’impulsion était provoquée et soutenue par un esprit du trauma. Vous n’en êtes pas conscient, et donc vous la suivez aveuglément et vous finissez par vous blesser encore et encore.

« Nous pratiquons une science psychique qui reconnait la réalité des esprits du trauma et les conquiert en utilisant des techniques très spécifiques. Il y a différents esprits du trauma, liés à l’âge de la personne et à la nature du trauma subi. Vous pourriez dire maintenant, « et alors ? »

« Les gens s’adaptent, ils trouvent comment vivre avec, pourquoi chercher à aller plus en profondeur ? Pas vrai ? »

Certaines têtes dans l’assistance opinèrent en signe d’accord.

« Erreur ! Ce sont de mauvaises questions. Il y a trois raisons principales pour lesquelles il est d’une importance vitale que tout le monde remporte sa bataille avec les esprits du trauma. D’abord, les conquérir apporte une guérison profonde, renverse le malheur, et soigne les maladies. La maladie est le moyen par lequel un organisme cherche à combattre de lui-même les traumas. J’ai vu de si nombreuses fois des gens tomber malade et chercher de l’aide à des points précis de leur vie, des moments où leur esprit du trauma s’activait avec une mémoire psychique incomplète. C’est pourquoi de nombreuses guérisons spontanées surviennent quand vous éradiquez la racine du trauma.

« Deuxièmement, nous croyons dans notre tradition que tout ce que nous faisons atteint indirectement les générations qui nous précèdent et nous succèdent. Quand nous nous libérons du trauma, nous guérissons nos ancêtres et protégeons les générations suivantes. J’ai vu de nombreuses personnes qui cherchaient de l’aide parce que leur trauma les poussait à agir, quand leur enfant avait atteint l’âge où eux-mêmes avaient reçu une blessure. Rappelez-vous de l’homme qui s’est tranché la gorge au cimetière ? Son fils avait onze ans. C’était l’occasion de guérir sa lignée familiale, de sauver ses ancêtres et protéger ses héritiers. Il pouvait devenir le héros de la famille. »

« Question ! » lança quelqu’un dans l’auditoire. Vladimir se tourna vers la voix et marqua une pause, attendant la question. (…)

« Dans la tradition des Indiens d’Amériques, on croit que nos actions sont responsables de notre bien-être pour les sept générations passées et les sept générations à venir. Pensez-vous qu’il s’agisse du même concept ? »

« Je ne pense pas que ce soit un concept, » dit Vladimir, et il sourit pour la première fois. Son sourire était direct et désarmant, il avait conquis immédiatement le public. « Ce n’est pas un « concept ». C’est une façon de vivre votre vie, de percevoir ses frontières et ses limites. C’est lié à ce que vous percevez ultimement comme étant le « soi ».  Toute connaissance vient de cette compréhension. Mais comme pour toute connaissance en vérité, vous ne l’obtenez pas en un claquement de doigt. Vous l’obtenez en payant avec une expérience personnelle. (…)

« Troisièmement, continua Vladimir, « Je vais évoquer la mort. Peu de gens aiment en parler. Vous savez pourquoi ? Nous sentons tous cette peur. On dit que c’est la peur de l’inconnu. Je dis que c’est la peur du connu, mais que nous ne réalisons pas consciemment. Quand nous traversons la vie, les traumas que nous avons restent en nous comme des noeuds de souffrance, et les esprits du trauma les resserrent. Si nous ne dénouons pas ces noeuds durant notre vie, nous allons devoir le faire après notre mort physique. Que nous croyons à la vie après la mort ou pas ne compte pas.

Les tombeaux du Shah-i Zinda. Photo: (c) Lankaart

« Certains diront qu’il y a des preuves que les expériences de mort imminente sont juste la réaction d’un cerveau mourant, qui modifie la perception au moment de la mort. Mais est-ce important si ces quelques minutes objectives sont perçues de façon subjective comme des siècles passés en enfer ? Je pense pas que ce soit important.

« Une chose que vous devez comprendre est qu’avec la mort, la perception du temps change totalement. Mourir est d’une certaine façon pénétrer dans le temps lui-même, et il vaut mieux que vous soyez prêts. Il y a beaucoup de témoignages qui parlent de lumière et de félicité, mais c’est seulement le début. Ce qui vient après est également connu, mais on n’en parle pas aussi souvent. Des esprits colériques, maléfiques, arrivent; ils viennent prendre votre sang et vous torturer par tous les moyens possible; mais ce sont vos propres esprits du trauma. Ils vous tortureront jusqu’à ce que vous dénouiez les noeuds de votre mémoire et vous libériez. Je vous le répète, ce n’est pas important que vous croyiez ou non en la vie après la mort. Je parle d’un processus psychologique subjectif de restructuration de la mémoire. Ne serait-ce que quelques minutes après la mort sont importantes si elles sont vécues comme des siècles de torture… » (…)

« Nombre d’entre vous pensent que ce sujet est trop éloigné de vos intérêts actuels. Nombre d’entre vous pourriez être attirés par la magie, en pensant que vous trouveriez là des pouvoirs et des idées qui changeront votre vie pour toujours. Qui s’intéresserait à la mort alors qu’on peut apprendre tous ces passionnants secrets durant la vie ?

« Le fait est que les gens qui s’approchent de la vraie magie penseront à la mort et à ce qui se trouve derrière, car ils savent que la plupart des secrets de la vie viennent de la maîtrise de l’espace qu’il y a au-delà de la mort. Les gens qui se sont le plus approchés du monde magique sont les anciens égyptiens. Ils nous fascinent toujours. (…) »

« Je sais ce que je dis quand je parle de magie égyptienne. Leur connaissance venait de la même expérience que la notre à Samarcande, sauf que la notre précédait la leur. Leur connaissance a été promulguée dans l’histoire tandis que la notre est restée cachée. Mais je sais exactement de quoi je parle. L’univers de la magie égyptienne cherchait à expliquer le mystère de la principale transition, quand on quitte le corps. (…) »

« Si vous connaissez le nom des gardiens, vous êtes sauvé d’une seconde mort, de l’annihilation, et votre existence continuera. De quoi est-il question ? Vous avez une idée ? Je suppose que désormais, à ce stade de ma conférence, vous voyez que dont je parle. Les esprits du trauma, bien sûr, les créations de notre psyché, nos représentations des blessures et souffrances que nous avons accumulés, mais que nous n’avons pas eu l’occasion de guérir. Alors, que pouvons-nous faire de tout cela ?

« Eh bien, on peut s’en prémunir. Ce n’est pas l’objectif de cette conférence de vous expliquer les outils pratiques de la guérison des esprits du trauma. C’est l’étape suivante (…) La seule chose que je peux vous dire maintenant est que nous avons tous cet espace en nous-mêmes où le travail de guérison peut être accompli et où il s’accomplit en permanence – même si nous n’en sommes pas totalement conscients. Cet espace est l’espace de nos rêves, créés pour nous protéger et nous guérir de nos traumas et de leurs esprits. C’est le territoire originel de la magie.

« C’est pourquoi nous nous appelons des « guérisseurs par le rêve », car nous travaillons dans le domaine du rêve. Nous initions des changements et des transformations par ce travail. Nous travaillons à réintégrer la mémoire dans les rêves, et nous enlevons tous les espaces que les esprits du trauma occupent avant que notre mémoire ne guérisse. Nous enseignons comment voir les traumas en face et dire, « Je sais qui tu es. Je connais ton nom, » de sorte qu’ils ne vous détruisent pas. Il faut des années d’intense pratique pour être efficace dans ce domaine; c’est pourquoi nous disons que c’est une science psychique. Vous pouvez obtenir de puissants pouvoirs en empruntant cette voie, mais le but principal reste le même : être sauvé de la seconde mort et savoir comment renaître.

« Nous existons depuis longtemps sans nous faire remarquer, entretenant des liens anciens avec d’autres personnes sur terre. Nous n’avons pas besoin d’être connus pour faire ce que nous faisons depuis des siècles. Mais ! Car il y a un « mais », et c’est précisément pourquoi je suis venu ici vous parler ce soir.

« Le but de ma conférence n’est pas juste éducatif. Elle permet de rendre public certains aspects de notre travail à la culture occidentale. La raison est qu’une époque critique est arrivée. Je vous ai parlé des expériences traumatiques irrésolues qui obtiennent une existence propre et deviennent des esprits du trauma de générations en générations. Si elles ne sont pas guéries, elles s’accumulent, se rencontrent, s’accélèrent, se fortifient et se soutiennent mutuellement, et deviennent des entités collectives. (…) Cette époque dangereuse est arrivée. Elle est beaucoup plus dangereuse qu’auparavant, quand des guerres mondiales ont été induites par les esprits du trauma accumulés. Le but de ma visite est de vous dire qu’il y a un grand danger pour toutes les personnes de la planète, et qu’il y a des moyens efficaces de le surmonter. » (p.43-51)

Localisation de Samarcande. Cette région magique est le miroir de Sumer (p.89)

Les énergies et les émotions

« Bien. T’es facilement en colère. C’est bien. Il faut que tu le sois encore plus. Parce qu’autrement, la seule autre possibilité que tu as est de retomber dans ce trou sombre et silencieux dans lequel tu te trouvais la plupart du temps. Tu m’as demandé une explication comme s’il te fallait à tout prix de l’oxygène, pour ainsi pouvoir replonger dans ton puits profond, très profond, plein de ta dépression. Le puits t’entoure comme un nuage de tous côtés, te ferme tes yeux et tes oreilles, et engourdit tes sentiments. Il en résulte que tu ne peux plus éprouver une vérité toute simple, un sentiment tout simple, et que tu essayes de l’enfouir avec tes tours de prestidigitation. Ce sentiment est simple; on l’appelle la culpabilité. Tu essayes d’éviter d’éprouver la culpabilité. »

Mosquée de Samarcande, abritant le mausolée Gour Emir où repose Tamerlan.

La fine membrane qui retenait ma colère ne pouvait plus le supporter. Elle explosa, ma vision s’assombrit de cette énergie qui m’emplissait. (…)

« Assis-toi, » me dit-il calmement. « Je dois t’en dire plus. » (…) « Ecoute-moi. Je ne sais pas pourquoi tu es déprimée et pourquoi tu te sens coupable. Je ne cherche pas une explication ou un contenu quand je communique avec les gens. Je vois l’énergie. Je vois de quelle façon elle circule, là où elle est ralentie, là où elle rencontre des obstacles, là où elle se met à tournoyer en créant des noeuds dans la dynamique de ta vie – des noeuds qui finiront par te tuer. Quand tu cèdes à ta dépression, tu trahis ton énergie. Tu l’abandonnes, et il y a toujours des pouvoirs autour de toi qui veulent l’utiliser. Si tu refuses de l’explorer avec moi, la masse douloureuse se solidifiera en toi, et te privera d’un vrai don que tu possèdes – le don de soigner. Tu ne pourras plus soigner les gens si tu refuses de te soigner. Tu dois me croire. » (…)

Michael continua à parler doucement. « Si tu laisses ce point de douleur se cristalliser dans ta mémoire, comme un noeud non résolu, il deviendra un incubateur, une matrice pour rajeunir et nourrir un esprit affamé maléfique qui attendait cette occasion depuis de nombreuses générations, dans la lignée de ta mémoire génétique. Il s’élèvera de la mémoire collective de tes ancêtres et prendra vie en tant qu’esprit de peur. Il empoisonnera ta vie. » (p.74-75)

Le point d’équilibre de l’être

Michael amène Olga au site archéologique d’Afrasiab, près de Samarcande

Les mouvements de Michael étaient décisifs, et pourtant gracieux. Ses mouvements avaient une allure animale, comme un tigre impitoyable qui sait comment doucement conserver son pouvoir en grimpant sur les collines.
« As-tu bien dormi cette nuit ? » demanda finalement Michael en brisant le silence par sa question.
« Oui. Merci. » Je ne savais pas quoi répondre d’autre.
« Et as-tu aimé le spectacle de cirque hier ? » demanda-t-il ensuite tout en montant sur la colline.
« Je l’ai trouvé passionnant. C’est fou de voir qu’ils pouvaient ne pas utiliser de filet de sécurité. N’ont-ils pas peur ? »
« Tu ne peux pas marcher sur le câble si tu as peur. » Michael atteignit le sommet de la colline et s’arrêta un instant. Ce site offrait une bonne vue sur les ruines d’Afrasiab. Les fondations carrées de bâtiments en ruine s’étalaient devant nous, sur plusieurs niveaux. (…)

« Le spectacle d’hier était l’un de mes favoris, » me dit Michael, se retournant vers moi et me regardant sans cligner des yeux. « Quand je les observe marcher ainsi sur le câble, cela me rappelle que leur démarche ressemble à la façon dont nous organisons nos expériences de la vie. Et ils le font consciemment. C’est pourquoi je t’ai dis que les acrobates pratiquaient une discipline particulière. Il y a toute une philosophie derrière leurs actes, et après l’avoir accepté, elle est leur meilleur filet de sécurité. Ils ne peuvent pas chuter à moins d’avoir peur. Cela vaut pour eux trois, ceux qui sont assis sur les côtés et celui qui les porte de l’autre côté. Tous les trois doivent être sans peur. De même, notre conscience doit être organisée pour réaliser son potentiel. Les côtés droit et gauche de notre cerveau doivent garder l’équilibre et le silence quand le point central traverse une expérience. »

« Dans cette image des acrobates prise comme métaphore du travail cérébral, quelle est la troisième zone, celle qui avance sur le câble ? » Je sentais que Michael allait me dire quelque chose de très important.

Cervelet

« Tu es une scientifique. Tu dois le savoir mieux que moi. A mon avis, c’est que c’est la zone responsable de l’équilibre des espaces. » Michael me regarda sans trace d’ironie dans ses yeux (…) Sans le savoir, il venait juste de me donner la clé qui allait rassembler les idées et pensées que j’avais eu auparavant.

La limite de l’asymétrie entre les fonctions des hémisphères droit et gauche était maintenant surmontée par la présence d’un troisième agent, celui capable de coordonner leur relation et communication. Je repensais alors à l’anatomie du cerveau et d’une structure en particulier qui m’avait toujours fascinée depuis l’école de médecine. Soudainement, cette structure prit une importance énorme : le cervelet. C’est la partie du cerveau qui contient le plus de connexions neuronales, et pourtant selon la science elle ne serait responsable que de la coordination des mouvements du corps.

Localisation du cervelet. Pour plus d’informations sur l’importance du cervelet, voir également ces articles : 1, 2, 3. « Le chakra pourpre est à l’arrière du crâne et connecte l’hypophyse à l’épiphyse. Cela permet aux informations de l’hypothalamus de descendre dans la colonne vertébrale. Le chakra pourpre est lié au corps calleux/cervelet. » Et : « La pinéale, ou sixième sceau, est la jauge dont la fonction est d’amplifier les fréquences de pensée afin qu’elles puissent se propager dans tout le corps. La circulation hormonale depuis la pituitaire jusqu’à la pinéale est ce qui active les différentes parties de votre cerveau, leur permettant de capter et d’abriter les différentes fréquences de pensée. » Puis : « C’est l’arrière du cerveau qui gère le Yin (lié au monde des esprits)C’est le devant du cerveau (cortex frontal) qui gère le Yang » Et enfin Lord Pentland : Nous en venons aux perceptions supérieures par un fonctionnement des sens, mais ils sont différents. Cela vient après, en quelque sorte, la différenciation de l’énergie des sens de l’énergie de la pensée. Je pense que tous les sens ordinaires passent par le cerveau de devant, par la pensée. Nous parlons de quelque chose plus à l’arrière du cerveau. » A noter cette remarque de Walter Bishop dans la série Fringe (saison 2, épisode 22) :
« C’est notre cerveau primitif qui permet de passer d’un univers à l’autre. non seulement cela mais c’est le siège de nombreuses capacités paranormales. Nous étions tous dotés de ces capacités avant, jusqu’à un moment dans l’histoire. Quelque chose nous a été fait, l’accès a été barré. L’oeuvre d’extraterrestres je présume.« 

Alors, sans réfléchir, j’ai simplement déplacé ma conscience à l’arrière de ma tête, à l’endroit du cervelet, et ai essayé de l’éprouver comme un nouveau centre de ma conscience. Alors quelque chose de fascinant se produisit dans ma perception.

Dès que je pu m’identifier à cette focalisation dans le cervelet, une impulsion à agir s’éleva en moi comme si j’avais trouvé un moteur qui attendait que je l’allume. J’ai senti une forte poussée venant de l’arrière de ma tête qui fit avancer mon corps sans réfléchir. Désormais (…) je marchais aisément sur le reste de la corde, en maintenant mes bras en équilibre. Mes mouvements étaient si exacts et si faciles que je compris qu’il était possible de marcher sur une corde dans le ciel sans avoir peur. (…)

« Tu as compris, » me dit Michael avec joie. (…) « C’est pourquoi je pense, Olga, qu’il te sera plus facilement maintenant, après avoir perçu la différence entre un mouvement pur et un mouvement rendu compliqué par le poids de la mémoire, de comprendre notre approche. Dans les mouvements purs, toute l’énergie dont tu as besoin est libre et disponible. Dans les mouvements compliqués, tu dois porter, en plus de ton corps, un énorme poids de constructions mentales. C’est pourquoi certaines expériences sont très difficile à compléter. Elles reviennent sans cesse car le poids de la mémoire qui leur est attachée est trop important. Le mouvement ne peut pas s’accomplir.

« En cas d’expérience traumatique ayant généré un démon mémoriel, c’est un obstacle actif, pas seulement un horrible poids. C’est alors une force étrange dans ton corps qui s’oppose activement à toi quand tu traverses l’expérience et que tu veux la rendre complète. Cette force vit en toi et génère sans cesse des circonstances douloureuses. Tu es condamnée à tourner en rond autour de cette douleur au lieu de t’en éloigner et de la laisser loin derrière. C’est presque comme si un autre être vivait en toi, dont tu n’as pas conscience. » (…)

« Ecoute-moi, Olga. Il n’y a pas d’images qui soient importantes et d’autres qui ne soient pas importantes dans ton esprit. Leur importance est conditionnelle et elles sont créées par nos esprits, souvent pour nous tromper. L’image est la clé d’un certain espace de mémoire qui est toujours lié à un autre espace. Nous renfermons les espaces de mémoire en nous de la même manière que les poupées matreshka russes contiennent d’autres poupées plus petites à l’intérieur de la plus grande. Il se peut que des espaces soient infectés par un démon mémoriel qui a appris à se cacher derrière différentes images de ta mémoire qui continuent à te faire souffrir. (…)

« Nous réagissons au trauma de deux manières fondamentales. (…) On les voit souvent ensemble, mais, en réalité, ce sont des processus opposés. Il s’agit de la dépression et de l’anxiété. Il y a deux différentes sortes de démons qui se trouvent derrière ces émotions, et ils nécessitent deux sortes de guérison.

« Quand vous éprouvez ces sentiments, la dépression et l’anxiété en même temps, l’un d’eux est toujours prépondérant et il est important de voir lequel. Dans ton cas, l’anxiété que tu éprouves est une tentative de guérir de quelque chose qui t’a rendue triste. L’anxiété est désormais ton allié qui maintient ta vigilance et ton attention sur ce qu’il se passe en toi.

« La raison pour laquelle ces émotions représentent différents processus est que leur origine n’est pas la même. Deux processus psychologiques de base constituent toutes nos expériences. Chaque expérience vécue est constituée d’une action et d’une perception. Quand je dis action, je veux dire non seulement les mouvements physiques mais aussi le mouvement interne, les pensées, les idées, les intentions. La perception est également extérieure et intérieure. C’est deux processus interagissent en permanence, créant par leur mélange des expériences uniques. Quand nous sommes blessés, l’un de ces processus souffre le plus. Quand notre perception est blessée, nous sommes anxieux. C’est en grande partie en rapport avec la façon dont les autres nous perçoivent et les blessures qu’ils nous ont infligées. La dépression a pour cause des actions blessantes que nous avons subies, et se développe quand on croit que nos actions ou inactions, réelles ou imaginaires, n’étaient pas les bonnes.

Action blessée : dépression. Perception blessée : tristesse

« C’est simple à décrire, mais si tu y fais attention tu comprendras comment ces processus interagissent. Tu viens juste d’éprouver ce qu’est une pure action. Juste après ta tristesse était de retour. Toute blessure que tu gardes dans ta mémoire est due à la croyance que quelque chose que tu as fait ou que tu n’as pas fait était erroné, ce qui te fais sentir coupable. » (…)

« Tu viens de voir ce que pouvait être une pure action. Maintenant, essaye de sentir ce qu’est la pure perception. Tu dois fermer les yeux. (…) Tu dois faire presque la même chose qu’en marchant sur le câble. Tu dois t’efforcer de changer la façon dont tu fais l’expérience de toi. (…) Il te suffit d’éprouver l’autre personne en toi, celle qui marche sur le câble. Tu l’avais bien fait. Désormais tu dois éprouver la personne qui perçoit. Déplace ton attention, non pas à l’arrière de la tête comme tu l’as fait en marchant sur le câble, mais vers ton visage. La perception est centrée au niveau des yeux, si tu essayes de focaliser ton attention à ce niveau sans revenir en arrière dans ta tête, tu pourras éprouver la pure perception, ce qui t’aidera à ne pas t’égarer dans tes souvenirs. Essaye. » (…)

« Quand tu éprouves de la tristesse, c’est l’indication certaine que le trauma est du à l’impression que ton action ou inaction n’était pas la bonne. Pour guérir, tu dois activer le processus inverse. Tu dois guérir cette mémoire en travaillant avec la perception. Essaye maintenant de reconstruire ta tristesse. » (…)

« Maintenant, garde ce sentiment de tristesse dans ton coeur et tente de déplacer ta conscience au  niveau de tes yeux. Laisse ton souvenir et redeviens la personne qui perçoit. » (…) « Ne laisse pas échapper maintenant ta tristesse. Sois la personne qui observe et éprouve simultanément cette tristesse dans ton coeur. Regarde-la et continue à l’observer, sans négliger tes autres perceptions, sans replonger en elle. » (p.96-107)

Dénouer le trauma

« Le fait que le trauma soit irréversible le rend plus douloureux, » continua Michael. Tu te sens impuissante à cause de son caractère final. Il est très douloureux car tu te sens coupable de n’avoir pas pu empêcher la mort [de ton chat quand tu avais 5 ans], et parce que tu ne peux pas empêcher la mort après qu’elle se soit produite. C’est un vrai fil conducteur à quelque chose qui est au coeur de ton trauma, quelque chose que tu dois désormais te rappeler. »

Je me sentais mal à l’aise, mais continuais à l’écouter sans l’interrompre.

« Laisse-moi maintenant te dire une autre chose. Ce n’est pas aussi final que ton esprit le craint. Cette impression de finalité vient des limites auxquelles se heurte ta compréhension quand elle touche au concept de la mort. Tu ne dois pas avoir peur de la mort ici, [dans cette mausolée de Gour Emir], cet endroit a vu passer de nombreuses morts. Cet endroit est l’un des seuls dans lequel les gens travaillaient consciemment avec la mort, et ils sont devenus des experts. Ils savaient que la substance de la mort et des rêves est la même, que la différence n’est qu’une question de degré et d’intensité. Ils travaillaient spécifiquement avec les rêves car ils en arrivaient ainsi au contrôle de la mort.

« Les gens ne peuvent pas contrôler la mort. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut contrôler, » dis-je.

« Bien sûr que si. La mort est une expérience subjective. Quand tu as peur de mourir, tu n’as pas peur parce que ton corps a mal. Tu as peur de vivre ce qu’on appelle la mort. C’est une expérience purement subjective, et l’expérience subjective est quelque chose que tu peux contrôler. Après s’être entraîné dans ce but. Cela vaut aussi pour les rêves. Tu penses que tu ne peux pas les contrôler. Tu ne sais pas comment ? Connais-tu la nature de la substance des rêves ? Si tu savais, tu apprendrais rapidement comment le faire. Les gens à cet endroit le savaient très bien. Ils savaient comment travailler avec les rêves. Ils en avaient la connaissance. » (…)

« Les traumas des peuples du passé, continuent à vivre dans leurs descendants modernes bien que la plupart d’entre eux ne le savent pas. Raconter leurs histoires aide à la guérison de ces anciens traumas et changera quelque chose d’extrêmement important dans la vie des peuples modernes. Tu devras toi-même raconter à ton tour ces histoires, après les avoir entendues, quand tu rentreras chez toi. » (p. 112-121)

L’histoire d’Afrasiab [Résumé, voir la version anglaise]

Afrasiab régnait sans peur, à l’endroit qui porte aujourd’hui le même nom, à une époque où le monde ne connaissait pas la division. Il servait son dieu avec la volonté d’un tigre. Son dieu était en fait une déesse du soleil, du ciel et du tonnerre. C’était la grande Mère Anakhita. A l’époque, les femmes étaient égales aux hommes et le pouvoir était réparti également.

L’ ennemi d’Afrasiab, Zaratashta ?

Afrasiab avait construit des temples du feu, nommés sufa (il en reste les ruines à l’est d’Afrasiab). Deux frères, prêtres d’Anakhita, sont entrés en conflit. L’un s’appelait Zaratashta, il voulait avoir plus de pouvoir que son frère, il devint son ennemi et l’ennemi de la déesse. Il voulait dérober le trésor sacré de la déesse, mais celle-ci le jeta dans un lac en bas d’une montagne. Zaratashta chercha alors à se venger. La déesse quitta se monde à cause de sa jalousie. Elle se cacha dans l’étoile Sirius, là où elle vivait auparavant.

Afrasiab chercha partout le lac. Au milieu, il y avait une île avec l’arbre Haoma. L’arbre Haoma regorgeait d’un jus qu’Anakhita utilisait pour relier la Terre aux  étoiles, là où elle vivait avant de venir sur terre. Afrasiab apprit alors de l’oiseau vivant dans l’arbre comment récolter et préparer les graines de l’arbre Haoma, et il en respira la fumée pour en acquérir le pouvoir. Avec ce pouvoir, Afrasiab plongea à trois reprises dans le lac, et trouva le trésor tout au fond. C’était la clé de l’immortalité.

Anakhita fut heureuse de son courage, et envoya de Sirius quarante hommes et femmes puissantes pour le servir. Deux mille ans après, Afrasiab quitta la terre. « Il réalisa une création mystérieuse comme lui avait enseigné Anakhita : une forteresse-temple en métal brillant en forme sphéroïde parfaite, hermétiquement close. Il se cacha à l’intérieur. Il y avait dedans des étoiles artificielles, dont un soleil et une lune. Leur lumière illuminait un magnifique jardin. Afrasiab avait tout ce qu’il fallait dans ce temple. Ayant vécu deux mille ans, il allait élever ce temple au sommet de la plus haute montagne, où Anakhita le rencontrait quelques fois tous les ans. Pour se rapprocher d’elle, il créa sept colonnes brillantes qui pouvaient transporter le temple en haut de la montagne. »

« Mais lors du dernier jour de ses deux mille ans de vie, alors qu’il marchait dans son jardin, il vit un homme, à la peau sombre, et au visage caché. Il s’approcha de lui et quand il le regarda, il vit sa propre ombre, marcher toute seule, comme si c’était quelqu’un d’autre.

« C’était à cause de la jalousie de Zaratashta qui continuait d’exister, et qui attendait la fin de l’Age d’Or sur Terre pour se venger. Son poison avait atteint le temple d’Afrasiab et Afrasiab vit sa propre ombre. Mais tout cela s’était produit selon la volonté de la déesse qui savait que l’Âge d’Or allait finir et qu’il serait remplacé par un âge de rivalité, où les peuples oublieraient sa connaissance. Elle choisit pour Afrasiab un destin de sacrifice, il deviendrait le souverain du royaume des morts. Il aiderait à faire passer les défunts dans l’au-delà.

« Le temple-vaisseau d’Afrasiab n’est jamais allé sur la plus haute montagne. Il disparut de ce monde. Il alla dans le monde des ancêtres, où Afrasiab devint le premier humain qui fusse Roi des Morts.

Fresque à Afrasiab. Source image : inconnue

« Depuis ce temps, la forteresse-temple d’Afrasiab apparaît comme un vaisseau sphéroïde au-dessus des montagnes et transite entre le royaume des ancêtres et le royaume d’Anakhita. Il aide ceux qui meurent à se sauver de la seconde mort. »

Michael marqua une pose et regarda le ciel. Il dit d’une voix douce : « Ce fut le début de la bataille. Nous en portons les conséquences dans nos mémoires dans la façon dont nous vivons nos expériences. Elle affecte à la fois les mémoires individuelles et collectives. La mémoire s’est divisée et de nombreuses ombres apparurent. Quand Zaratashta avait juré de se venger, il savait qu’il n’allait pas le faire lui-même; il attendit de le faire différemment. Sa mémoire de colère et de peur déferla comme une vague dans les mémoires de ses descendants, cherchant un endroit où s’exprimer. Finalement, elle trouva un garçon qui était toujours deuxième à tout. Elle savait qu’il était blessant de ne pas être le premier. Son grand frère était un prêtre au service d’Anakhita, tandis que le garçon devait servir non pas la déesse mais son fils, Akhura Mazda. Dans sa vie, il manquait d’amour. Servir le fils de la déesse ne satisfaisait pas son désir, et son obsession fut alors d’être le premier. Il quitta sa tradition, sa famille, sa maison, et voyagea dans d’autres terres pour prêcher ses propres croyances et devenir le premier de tous les prêtres. Ce garçon s’appelait Zoroastre.

Il permit la destruction des temples d’Anakhita pour que la foi de son frère ne soit plus la plus grande et qu’il ne soit plus le premier. Zoroastre dut renverser la tradition pour se différencier. Au lieu de l’unité, il engendra la division. Tout fut divisé : le noir et le blanc, le bien et le mal, le premier et le dernier. Ce fut la fin de l’Âge d’Or.

Le garçon mis en place de nouvelles lois. Pour les conserver, il devait changer la mémoire de la culture. Dans ses prêches, il rendait coupable Afrasiab de tous les péchés et le faisait passer pour un ennemi aux yeux du peuple. Il ternit son image. (…)

La colline d’Afrosiab/Afrasiab et un morceau de poterie au sol. (Image : virtualtourist)

Les répercussions génétiques et psychologiques de ce conflit ancestral sur l’humanité 

« Tu ne connais pas bien Zoroastre et son enseignement, mais ta psyché est toujours organisée selon les lois de la division qu’il a établies. La conscience s’est vue retirée du centre de l’être pour tout diviser en noir et blanc, avec des ombres jetées des deux côtés. Il y a différentes manières de surmonter la division et d’éviter les ombres. Ceci peut t’aider.

Swastika à l’entrée de la mosquée de Poi Kalon, en Ouzbékistan

Michael prit un petit fragment de poterie ancienne qu’il avait dans sa poche et me le donna. J’avais vu des fragments semblables sous mes pieds, sur le chemin poussiéreux menant à Afrasiab. Celui que Michael me donna portait juste un motif de swatiska et ressemblait exactement aux dessins de swastika que j’avais vus sur les murs d’anciens monuments.

Qala-e-Duxtar: Les restes du Temple du Feu Hindou-Zorostrien, en Azerbaijan (Source image)

« C’est un symbole très puissant qui peut résoudre la division de la psyché », déclara Michael, alors que je regardais le petit fragment qui tenait facilement dans ma main. « Ses quatre bras relient les parties droite et gauche du cerveau, et ainsi, relient le passé et le présent. Ils relient aussi l’action et la perception d’une manière différente qu’à l’ordinaire, de sorte qu’au centre du symbole un sentiment d’unité est créé. L’expérience n’est plus éclatée en morceaux de mémoires séparées, mais sert de portail à l’Âge d’Or, à un temps non-divisé.

« Le motif de la swastika est très important dans le travail de notre tradition de guérison par le rêve. Ses côtés relient le passé et le présent, l’action et la perception d’une manière spéciale et son centre se relie directement à tous les espaces de mémoire. Quand vous savez comment activer ce symbole et comment travailler avec lui, le centre de ce motif est un portail qui ouvre sur l’espace du rêve. Dans cet espace, toutes les mémoires enregistrées sont reliées, et au travers de cet espace elles peuvent être découvertes et transformées. Le centre n’a pas d’ombre. Il est directement relié à toutes les expériences dans la mémoire.

« Le centre de ce motif ouvre sur l’espace du rêve, et quand tu sauras t’en servir, il te donnera l’expérience d’un type particulier de rêve : les rêves lucides, dans lesquels l’action et la perception sont unies d’une toute autre manière qu’à l’ordinaire. Il n’y a qu’une seule expérience dans la vie courante qui unisse l’action et la perception, le passé et le présent, comme le fait le rêve lucide. C’est l’expérience de l’orgasme. Son unité peut aussi être utilisée pour guérir les démons de mémoire mais ce n’est pas notre manière de faire. Nous travaillons avec les rêves et guérissons au travers de l’espace du rêve.

« Les rêves lucides sont l’expérience la plus proche de la mort que l’on puisse obtenir durant la vie physique. J’appartient à une tradition de guérisseurs qui guérissent les démons de mémoire afin de soigner les humains du trauma ultime, le trauma de la mort. Comme je te l’ai dit, la seule différence entre la substance de la mort et celle du rêve est l’intensité de ta conscience. Dans la mort, ce que tu appelles expérience subjective devient complètement objectivée. Les rêves lucides sont une façon de s’y préparer en travaillant sur la substance subtile du rêve et en trouvant la guérison avant que les démons mémoriels ne se solidifient et ne t’attaques durant la mort. Les rêves lucide te protège de la blessure des démons mémoriels, et dans les rêves lucides tu peux te renforcer au point de les conquérir.

« Dans la vie normale, les démons mémoriels prennent le contrôle en utilisant les images de souvenirs provoquant dépression et anxiété. Dans les rêves lucides, tu ne peux être ni déprimée ni anxieuse. Tu perdrais instantanément l’existence. Prends ce symbole avec toi, il t’aidera cette nuit. »

[Olga note ensuite que les nazis se sont servis de la swatsika en l'inversant pour se défendre du pouvoir de guérison et alimenter les démons de mémoire.]

Perdre et récupérer son pouvoir

La principale raison de la peur est l’abandon du pouvoir personnel. Les gens ne l’abandonnent pas par choix, mais le font tout le temps s’ils ont été blessés. Lorsqu’ils ne veulent pas que la blessure fasse partie de leur mémoire personnelle, ils rejettent toute l’expérience traumatique. Ils ne l’acceptent pas comme faisant intégralement partie de leur être, de sorte qu’un démon mémoriel l’attrape et déclare, « C’est à moi. » Le démon mémoriel y trouve son énergie, le soi perd la sienne.

La peur est le signe d’un vide créé dans son passé personnel. Quand nous avons peur, nous sentons ce vide entre la part de mémoire acceptée et l’autre part dissimulée dans les méandres de l’être. La peur revient encore et encore pour nous blesser. Et à travers nous elle blesse les autres, nourrissant la mémoire secrète.

[Michael évoque ensuite l'histoire d'Alexandre le Grand, liée à Samarcande. On l'appelait Iscander l'Horrible. Ses craintes et ses vides personnels se sont profondément synchronisés aux vides et craintes du collectif. La situation s'est beaucoup aggravée. D'enfant abusé, de victime, Alexandre devint la cause d'un grand trauma. Il était passé par l'Egypte avant d'arriver à Samarcande. En devenant "pharaon", égal aux dieux, il s'est séparé de la mémoire de son père. Ses démons l'ont alors possédé. Il a détruit Samarcande. Il était traqué à chaque instant par la peur. Et quand les gens ont peur, ils blessent les autres. Alexandre assassina ses propres frères grecs. En partant pour l'Inde, il savait que la mort le guettait. "Il est vrai que quand une personne est remplie de peurs, elle est vulnérable à tout type d'influence psychique car elle a perdu le lien qui la relie à elle-même, cette connexion étant la protection ultime." (p.131-135)

Comment un démon mémoriel se rend inaccessible à la conscience

Image : Lauren Treec

« Le vide dans ta psyché est le lieu qu’un démon mémoriel utilise pour s’implanter et croître. C’est un parasite qui tente inlassablement de te tromper en te faisait croire qu’il est la partie la plus profonde de toi alors qu’il aspire ton énergie et te remplit d’encore plus de peurs. Le vide est créé à chaque fois que quelque chose de traumatique survient et que la personnalité n’est pas assez forte pour l’accepter comme faisant partie d’elle-même. La psyché considère cela comme étranger à elle-même. Alors, quand de nombreuses expériences comme celles-ci s’accumulent, elles forment un substrat nutritif pour un autre sujet. Comme il est produit par le trauma, on peut dire que c’est l’esprit du trauma. Tout le monde en a un.

« Nous portons tous à des degrés divers des mémoires détachées qui sont passées sous le contrôle des démons mémoriels. Elles sont héritées des peurs et traumas de nos parents et ancêtres. Les esprits des traumas créent encore plus de circonstances traumatiques, sans jamais s’arrêter. Ils favorisent la justification mentale pour éviter d’apparaître en plein jour. Sous leur influence, les gens sont d’un coup fatigués, désintéressés, et veulent changer de sujet avant que la nature du trauma ne soit découverte. » (…)

« Les démons de mémoire sont remplis de jalousie. Ils luttent pour obtenir ton attention et sont en rivalité avec tout don que l’on a. Ils essaieront de voler le don et le détruire, pour que l’attention de la personne soit uniquement occupée par les peurs que créent les esprits. Dans ton cas, le trauma tente de voler ton don de guérisseuse en te poussant à refuser de guérir ceux ont besoin de l’être. C’est le but de ton esprit du trauma, et tu le servirais si tu décidais de t’en aller maintenant. » (…)

Tout ce qui est partiel…

« Tout ce qui est partiel risque d’accroître le vide et de nourrir les démons mémoriels. Comme tu penses maintenant au sexe, je peux te dire qu’une sexualité partielle, une sexualité sans connexion ni compréhension, est ce qui accroît le plus le vide. (…)

« C’est pourquoi de nombreuses personnes ont le sentiment d’être traumatisées après avoir fait l’amour. Elles cherchent l’amour pour combler leurs douloureux vides, mais se retrouvent coincées dans une sexualité partielle, qui, même si elle apporte une récompense physique, blesse finalement encore plus. Tu ne ressens pas d’attirance [sexuelle] pour moi car je pratique une autre façon d’expérimenter l’amour. Mais ce n’est pas ce dont je veux parler. (…)

Le chemin le plus court est le plus lumineux

« Le concept de mouvement simple et de mouvement compliqué par le poids des constructions mentales est valable également pour le déplacement dans les espaces de mémoire. Traverser les espaces de mémoire librement demande des mouvements aussi simples que possible. Il faut se libérer des peurs, de la colère, de la frustration, pour atteindre le point dans la mémoire qui a besoin d’être transformé. (…)

Les drogues

« Les drogues permettent de combler les vides de l’identité, de reconstruire un sentiment de soi. (…) Les drogues comblent les vides de la mémoire pour redonner un sentiment d’identité qui a été perturbé par la blessure. Mais comme ces personnes ne peuvent pas le faire sans drogues, elles sont dans la peur. Quand elles ont peur, elles vont blesser les autres. (…)

Les drogues sont l’un des outils que les esprits des traumas utilisent pour maintenir les blessures en place. Nous ne les utilisons pas. (p.171)

La transmutation des démons mémoriels

« Je sais ce que tu ressens. Je comprends ta frustration. Il y a des façons de transformer les démons mémoriels. La société a ses propres moyens de se protéger de telles personnes. La magie en a développé d’autres, mais la magie ne peut pas coexister avec la colère et la frustration car elle t’en éloigne. Pour lutter magiquement contre les démons mémoriels, tu dois d’abord clarifier tes espaces internes, de sorte que ta mémoire ne soit pas vulnérable à leurs attaques. C’est une tâche extrêmement difficile.

« Travailler avec les rêves peut beaucoup aider à accomplir cette tâche. Les rêves lucides peuvent aider à clarifier les espaces internes très rapidement, car le mouvement fait partie intégrante de leur nature. Je t’ai donné un swastika pour ce travail car sa forme accélère le déplacement au travers des espaces de mémoire et facilite le rêve lucide. Tu te prépares à un combat magique. L’espace de la mémoire est peuplé d’images. Les démons mémoriels peuvent également être perçus sous forme d’images, mais ils ont beaucoup plus d’énergie de conscience que les mémoires ordinaires. C’est ce qui fait qu’on peut les voir se transformer. Ils ne disparaissent pas, mais changent la qualité de leur énergie et se mettent à ton service quand tu les as vaincus. C’est ainsi que les chamans obtiennent leurs alliés spirituels les plus puissants. Beaucoup de gens croient que les chamans obtiennent leurs aides parce que des chamans plus anciens les leur ont transmis. C’est vrai.

« Mais à un moment, dans la lignée, ces aides spirituelles étaient des démons de mémoire, qui furent transformés et subjugués par un chamans qui en a fait des serviteurs obéissants. C’est une question de transformation de l’énergie psychique. Les rêves lucides et voyages chamaniques sont les meilleurs états pour ce faire. (p. 142-147)

« Il est difficile de changer les modèles de comportements implantés par des croyances durant l’enfance. Les croyances qui disent arbitrairement ce qui est bien et ce qui est mauvais, ce qui mérite l’admiration et ce qui mérite la punition. Dans les rêves, c’est beaucoup plus facile de le faire car les rêves ne font pas la distinction de l’unité entre le bien et le mal, le bon et le mauvais. C’est contre leur nature. Dans les rêves, tout est permis. » (p.168)

La question de la survie de l’âme

« L’attention et la forme sont étroitement liés. Pour la plupart des humains qui ne sont ni entraînés ni éduqués durant leur vie sur l’existence après la mort, le processus de la destruction du corps s’accompagne de la destruction de la conscience individuelle. Ne confonds pas la conscience avec l’âme. Quand les traditions spirituelles disent que l’âme ne meurt jamais et reste toujours présente, c’est vrai. Mais combien de gens connaissent leur âme durant leur vie ? Combien d’entre eux sont capable d’identifier leur âme ? Quelques uns seulement. Pour les autres, la conscience habituelle du corps est le siège de l’attention, et la conscience individuelle subit la désintégration en même temps que le corps.

« Comme les anciens Mystères qui enseignaient la guérison et le transfert adéquat de la conscience après la mort sont maintenant oubliés ou occultés, la majorité des gens qui meurent doivent endurer un processus très douloureux de démembrement par les démons de leurs mémoires. Ce que tu vois dans cette pièce est le stade final d’une telle désintégration, lorsque les sensations ont été séparées de la mémoire, les sentiments des pensées, les visages des membres. Tu rencontres dans ce stade final les manifestations essentielles de ces sensations. (…)

Le péché est l’immobilisation de l’énergie

« L’attribut principal du péché, si nous devons employer ce terme, n’est pas une caractéristique morale, mais sa capacité à stopper le développement, à bloquer tout mouvement. Tous les « grands » pêcheurs, sont essentiellement les personnifications de ces démons mémoriels et quels que soient leurs péchés, ils ont une chose en commun : leur conscience se fixe sur le sujet de leur péché, que ce soit l’envie, la jalousie ou la colère.

« Ces différents aspects agissent comme un barrage construit contre leur développement et leur transformation. Et c’est ce qui déclenche le processus de ségrégation et d’involution. Quand ils meurent et que la désintégration commence, leur conscience est bloquée par leurs péchés et trauma, et ils périssent d’une seconde mort, perdant leur conscience individuelle. Leurs soi individuels cessent d’exister après la seconde mort. » (p.180-181)

Le formatage social de la perception

« La seule vraie différence entre ce qu’on appelle expérience subjective et expérience objective est définie par la position de l’attention. Les gens ordinaires font toujours une grande différence entre les expériences intérieures et extérieures, et tendent à considérer comme « objectifs » les seuls évènements extérieurs. Cela est dû au fait que l’attention de ces gens n’a pas été entraînée à se concentrer sur la réalité intérieure, y compris les rêves.

« Un enfant ne développe que les modèles d’attention qui sont soutenus par la majorité. Les gens apprennent durant leurs vies comment faire pour calquer leur attention aux attentions des autres pour voir la réalité de la même manière que tout le monde. Quand ils vont dormir et qu’ils entrent dans l’état de rêve la nuit, ils sont seuls, et à moins d’avoir eu un entraînement spécial, leur attention de rêve est faible. L’expérience est moins tangible, comme moins d’attention lui est dédiée. Ils disent alors que c’est subjectif et pas réel.

« Si seulement on vous disait que d’autres personnes ont vu les mêmes images que vous, ont expérimenté la même réalité, vous pousseriez un soupir de soulagement et commenceriez à vous pencher sur votre expérience, parce qu’elle deviendrait plus objective. Il faut beaucoup de pouvoir pour apprendre soi-même que la signification de la réalité et de l’expérience ne dépend pas de la validation des autres, mais qu’elle est liée à la capacité que l’expérience a de toucher et d’activer des modèles très profonds de transformation intérieure.

« Vous pouvez rendre vos expériences intérieures, et en premier lieu vos rêves, « objectifs », focalisant votre attention sur eux, et en vous libérant ainsi des flux collectifs d’interprétation imposés.

« Je sais que vous comprenez ce que je dis intellectuellement, mais aussi à un niveau plus profond vous sentez et reconnaissez la présence de la vérité. Samarcande a accumulé une grande conscience de la réalité du rêve par les efforts de nombreuses personnes travaillant ici de générations en générations. Cela rend tout ce que vous avez expérimenté réel et objectif. (…)

« Nous sommes des guérisseurs par le rêve. Le lien entre les guérisseurs par le rêve dans le monde doit désormais se rétablir. Les guérisseurs par le rêve n’existent pas seulement en Ouzbékistan, mais à d’autres endroits de la Terre. Ils sont principalement reliés par la tribu du rêve qui vogue entre des terres éloignées, entre le passé et le présent, entre l’ici et l’ailleurs. Je sais que tu as vu certains membres de cette tribu du rêve, les liuli, les Gitans d’Asie Centrale [Ndt : aussi nommés Lyuli, qui seraient d'anciens adorateurs du feu venant de Multan au Pakistan]. (p.204-207)

Ce n’est pas un avis personnel que je vais vous partager. Je fais partie d’un groupe d’individus qui pratiquent une tradition de guérison, une très ancienne tradition, comme je vous l’ai déjà dit. Mon but aujourd’hui est de vous introduire les principes fondamentaux de notre travail. A ce que j’ai compris, la plupart d’entre vous dans cette pièce sont impliqués, de près ou de loin, à la pratique de la guérison.

« Pouvez-vous me dire, selon votre jugement et votre expérience, ce que vous pensez être la source de la souffrance et du malheur dans le monde ? »

Une vague d’agitation secoua le public. Je regardais autour de moi et vis une majorité de jeunes adultes, tandis que quelques hommes plus vieux à l’allure académique se tenaient au premier rang. Les gens se regardaient les uns les autres, attendant de voir qui allait répondre, puis j’entendis la faible voix de Masha dire un peu en riant, « Est-ce le mal ? »

Vladimir la regarder un instant avec la même attention inhabituelle que j’avais remarqué dans son regard, puis continua, « Quand vous dites « le mal », c’est une déclaration puissante. Mais cette déclaration vous éloigne aussi de la source. C’est comme si vous vous coupiez, ou que vous coupiez tout ce qui est bon en vous-mêmes de la nature du mal, et pensiez qu’ainsi, vous obteniendrez guérison et protection.

« En réalité, c’est le contraire. Quand vous vous distancez de la source de souffrance, quand vous dites qu’elle est à l’opposé de ce que vous voulez être (J’imagine que vous voulez tous être bons, n’est-ce pas ?), vous manquez une occasion de la changer. Elle continue à vivre en vous, fait partie de vous, vous fait prendre de nombreuses décisions, mais comme vous refusez de la connaitre, vous restez dans une ignorance béate et continuez à souffrir. »

« Dans notre tradition, la source du malheur et de la maladie se nomme « esprits du trauma ». Nous pensons que ce sont des représentations vivantes du trauma en chacun de nous. A chaque fois que quelqu’un vous blesse et que vous ne l’acceptez pas en tant que partie intégrante de votre passé, vous créez un vide dans votre mémoire; un vide qui, lorsque la blessure est forte et répétée fréquemment, est occupée par un esprit du trauma. Pas besoin d’imaginer une sorte d’horrible monstre démodé, assis dans votre dos et suçant votre sang. » Une vague de gloussements traversa l’assistance visiblement soulagée.

 

Olga Kharitidi – La chamane blanche – news of tomorrow

19 janvier 2017

LE DISCOURS DU CHEF INDIEN SEATTLE : UN FAUX ?

chef-indien

par Luc - Michel MAZENC

LE CHEF INDIEN SEATTLE Seattle, grand chef indien des tribus Dumawish et Suquamish, est connu en particulier pour son discours de 1854 lors de négociations avec le gouvernement des États - Unis, dans lequel il exprimait son refus de vendre les territoires indiens. Il existe au moins trois versions du texte. Grâce aux notes prises par le docteur Henry Smith, négociateur du gouvernement, une première version fut publiée dans le Seatt le Sunday Star en octobre 1887. Celle qui fait aujourd'hui figure de référence date des années 1970.

Schweabe, le père de Seattle, était un noble Suquamish de Agate Pass et, Sholitza, sa mère, était Duwamish de lower Green River. D'après certains cherche urs Seattle serait né en 1786 à Blake Island, une petite île au sud de Brainbridge Island, pendant les terribles épidémies, héritage des pionniers blancs, qui anéantissaient le s populations indigènes. Quand il eut entre vingt et vingt - cinq ans, Seattle fut nommé chef de six tribus, titre qu'il conserva jusqu'à son décès en 1866. Après la mort d'un de ses fils (d'un second mariage, sa première femme meurt à la naissance de leur fille Angelina), il est baptisé par l' Église catholique, probablement par des pèr es oblats (dans les registres il est inscrit comme Noë Siattle) .

Ses autres enfants furent également baptisés. Seattle est le porte - parole pendant les négociations (commencées en 1854) et le signataire avec d'autres chefs indiens, du traité de paix de Point Elliott - Mukilteo (1855) que cédait 2.5 millions d'acres de terre au gouvernement des États - Unis et délimitait le territoire d'une réserve pour les Suquamish. LE DISCOURS PRONONC É PAR SEATTLE devant l'Assemblée des tribus d'Amériq ue du Nord en 1854 « Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre. Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est très généreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de notre amitié en retour. Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre. Mais peut - on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la t erre ? Etrange idée pour nous ! Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, com ment pouvez - vous nous l'acheter ? Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l'homme rouge. Les morts des hommes blancs, lorsqu’ils se promènent au milieu des étoiles, oublient leur terre natale. Nos morts n'oublient jamais la beauté de cette terre, car elle est la mère de l'homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fa it partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l'homme lui - même, tous appartiennent à la même famille. A insi, lorsqu'il nous demande d'acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous. Le Grand Chef nous a assuré qu'il nous en réserverait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu'il serait notr e père, et nous ses enfants.

Nous allons donc considérer votre offre d'acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre, pour nous, est sacrée. L'eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n'est pas de l'eau seulement ; el le est le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu'elle est sacrée, et vous devrez l'enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l'eau claire des lacs raconte le passé et les souvenir s de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père. Les fleuves sont nos frères; ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourrissent nos enfants.

Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que l es fleuves sont nos frères et les vôtres, et l'enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère. L'homme rouge a toujours reculé devant l'homme blanc, comme la brume des montagnes s'enfuit deva nt le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sacrées. Leurs tombes sont une terre sainte; ainsi, ces collines, ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux. Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre, car il est l'étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n'est pas son frère, mais son ennemi, et quand il l'a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s'en soucie pas. Vous devez enseigner à vos enfants que la terre, sous leurs pieds, est faite des cendres de nos grands - parents. Afin qu'ils la respectent, dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère.

Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux - mêmes. Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu 'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui - même. Mais nous allons considérer votre offre d'aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l'écart et en paix. Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours. Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte ; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leur corps de nourritures douces et de boissons fortes.

Qu'importe où nous passerons le reste de n os jours ? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers, et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d'un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d'espérance que le vôtre. Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple ? Les tribus sont faites d'hommes, pas davantage. Les hommes viennent et s'en vont, comme les vagues de la mer . Même l'homme blanc, dont le Dieu marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut - être sommes - nous frères malgré tout; nous verrons. Mais nous savons une chose que l'homme blanc découvrira peut - ê tre un jour: notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas. Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme bla nc.

La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris. Les blancs passeront, eux aussi, et peut - être avant les autres tribus. Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets. Mais dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l'homme rouge. Cette destin ée est pour nous un mystère; nous ne comprenons pas lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l'odeur d'hommes nombreux, l'aspect des collines mûres pour la moisson est abîm é par les câbles parlants. Où est le fourré ? Disparu. Où est l'aigle? Il n'est plus. Qu'est - ce que dire adieu au poney agile et à la chasse ? C'est finir de vivre et se mettre à survivre. Ainsi donc, nous allons considérer votre offre d'ache ter notre terre.

Et si nous acceptons, ce sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut - être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs. Et lorsque le dernier homme rouge aura d isparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d'un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple. Car ils aiment cette terre comme le nouveau - né aime le battement du cœur de sa mère . Ainsi, si nous vous vendons notre terre, aimez - la comme nous l'avons aimée. Prenez soin d'elle comme nous en avons pris soins. Gardez en mémoire le souvenir de ce pays, tel qu'il est au moment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute v otre pensée, de tout votre cœur, préservez - le pour vos enfants et aimez - le co mme Dieu vous aime tous. Nous savons une chose: notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L'homme blanc lui - même ne peut pas échapper à la destinée commune. Peut - être som mes - nous frères, nous verrons. » CE MAGNIFIQUE DISCOURS EST UN FAUX « Hélas, ce texte est un faux, et Chef Seattle est l’un des premiers «prophètes manufacturés» de l’âge médiatique (...)

Mais cett e supercherie médiatique ne doit rien retirer, bien sûr, ni à la stature historique de Seattle, qui fut un grand Chef, ni aux idées des défenseurs de l’environnement. » Nous n’avons pas voulu rabaisser l’émotion du lecteur qui découvre pour la première fois ce discours, dont l’auteur se hausse au rang d’un Abraham Lincoln des Indiens d’Amérique. Hélas, ce texte est un faux, et Chef Seattle est l’un des premiers « prophètes manufacturés » de l’âge médiatique (selon le mot de David Buerge, un historien du Nord - ouest américain qui prépare un livre sur le Chef indien). Seattle (nommé See - ahth), Chef des indiens Duwamish et Suquamish, prononça en effet en 1854, et dans sa propre langue, une célèbre oraison à l’adresse d’Issac Steven, Commissaire aux affaires indiennes venu proposer aux premiers habitants du Nord - ouest un « arrangement territorial ». On n’en connaît aujourd’hui le contenu que par une transcription, parue trente - trois ans plus tard dans le Seattle Sunday Star le 29 octobre 1887 sous la signature du docteur Henry Smith (qui semble avoir bien connu son modèle). Elle n’a que quelques phrases en commun avec la trop éloquente profession de foi qui s’est répandue depuis sur les posters, les pochettes de disques et les livres d’enfants . Celle - ci semble avoir été rédigée en 1971 par le scénariste du Texas, Ted Perry. De flagrants anachronismes infirment la première attribution : « le « fils qui parle » n’a pas encore franchi les montagnes de Seattle, les bisons y demeurent inconnus dans un rayon de mille kilomètres, et le premier chemin de fer ne rel iera les Grandes Plaines à la côte Pacifique qu’en 1870 ... .

La prophétie écologique des années Nixon a donc utilisé ici un nom de plume, commode pour mieux faire passer son message. Mais cette supercherie médiatique ne doit rien retirer, bien sûr, ni à la stature historique de Seattle, qui fut un grand Chef, ni aux idées des défenseurs de l’environnement. Chef Seattle est mort à quatre - vingts ans, un an après que la ville qui avait pris son nom fasse défense à tous les Indiens d’y résider. Je remercie Sally Elliott de m’avoir procuré sa documentation sur cette affaire (article de Timothy Egan dans le New York Times du 21 avril 1992, et transcription du docteur Smith publiée par la bibliothèque de la ville). » (Daniel Bougnoux " Sciences de l'information et de la communication », 1993, pages 63 à 65). La controverse autour du discours du Chef Seattle a été relancée lors du récent colloque de Die "Ecologie et spiritualité", au cours duquel je suis intervenu pour préciser à l'auditoire que le fameux discours du Chef indien, qui était religieusement récité à la tribune, n'était qu'un faux. J'ai dû intervenir par deux fois pour me faire entendre, car les auditeurs dans leur grande majorité n' "en croyaient pas leurs oreilles".

La seconde intervention fut prise au sérieux car j'ai donné des références bibliographiques. On m'a demandé des précisions et c'est ainsi que je viens de préparer ce dossier que je diffuse largement, en espérant qu'il suscitera la prise de conscience attendue. LE DOSSIER I. Extrait du livre de Daniel Bougnoux : " Sciences de l'information et de la communication », Larousse, Coll. textes essentiels, 1993, 809 p., ISBN : 2 - 03 - 741010 - 7. Extraits des pages 63 à 65. Recopie textuelle. Toutes choses se tiennent. « En 1854, le grand Chef blanc à Washington (Franklin Pierce, Président des Etats - Unis) offrit d’acheter une large zone du territoire indien et promit une « réserve » pour le peuple ainsi dépouillé. La réponse du Chef Seattle (« L’homme blanc est étrange ... . ») a été décrite comme la plus belle déclaration jamais faite sur l’environnement. Ce message sur l’état de l’Union, que l’on mettra en relation avec les modèles de Von Foerster et E. Morin présentés au chapitre V, se passe de commentaire. On le rapproc hera des textes cybernétiques de Bateson (chapitre III) et de Weiner (chapitre V), qui ont consacré leurs œuvres à fonder théoriquement cette « structure qui relie ».

Source : texte (du Chef Seattle) publié dans diverses revues, et notamment dans le numé ro 18/19 de Silex : « La sensibilité écologiste. », Grenoble 1980 : « Comment pouvez - vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? (...) Où es l’aigle ? Disparu. La fin de la vie et le début de la survivance . ( sic) », discours du Chef Seattle. II. Extraits du quotidien Le Monde, n° 17336, numéro Spécial É tats - Unis, 2000 .

Trois articles, page 14 : A) « Les Indiens d’Amérique n’étaient pas de gentils amis de la nature » : « Sur fond de culpabilité, dans les années 70, la société américaine a promu ses peuples indigènes en modèle d’écologistes. Les historiens contestent aujourd’hui cette légende. Les premiers concernés ne s’en émeuvent pas et revendiquent d’être reconnus pour ce qu’ils sont. Et si les indiens avaient été des destructeurs de l’e nvironnement ? Des incendiaires de la forêt ? Des exterminateurs de bisons ? Historiens et paléo - écologues américains soulèvent depuis une dizaine d’années ces questions provocatrices. (...) Prélèvements excessifs. (...) La disparition des bisons. (...). » B) « Le discours du Chef Seattle est l’œuvre d’un scénariste. » : « (...) ... ce texte a été diffusé à des centaines de millier d’exemplaire et (fut) souvent cité, par exemple par Al Gore, en 1992, dans son livre «Earth in the Balance » (trad. française « Sauver la planète Terre. ») . (...) en 1969, un professeur de littérature de l’Université du Texas, William Arrowsmmith, le découvre et le publie, quelque peu arrangé, dans la revue Arion. Il le lit en public à l’occasion du premier jour de la Terre, en avril 1970, au moment où la vague écologiste commence à caresser l’Amérique. Parmi les auditeurs, un scénariste, Teddy Perry, prépare un film sur l’environnement. L’idée lui vient d’adapter le texte de Seattle, empruntant son personnage et son ton pour produire un messa ge contemporain. Et Perry a écrit le « Discours du chef Seattle » que son commanditaire, la Southern Baptist Television Comission , utilise dans le commentaire du film sans préciser que Perry en est l’auteur. Le succès est immédiat : des milliers de téléspe ctateurs réclament le texte, qui est repris par de nombreux journaux.

Il se répand à travers le monde, et la dessinatrice Susan Jeffer en fait un best - seller , publié en 1991. L’affaire est finalement révélée par le New York Times en avril 1992, ce qui n’em pêchera pas la « sagesse indienne » de tromper encore de nombreux dindons bien intentionnés. Ted Perry a écrit un beau texte, et les écologistes occidentaux de la fin du XXème siècle ont de nobles pensées. Mais elles ne sont p as indiennes. ». C) « Un squelette disputé . ». III. Extrait du livre de Albert Gore : « Sauver la planète Terre . » , Albin Michel, 1992, Préface de Brice Lalonde, chapitre « Spiritualité et environnement », pages 227 à 231 : « La richesse et la diversité de nos traditions religieuses tout au long de l’histoire constituent une ressource longtemps ignorée par les croyants, qui redoutent d’ouvrir leurs âmes à des enseignements venus d’un autre système de croyance que le leur. (...) cette vision panreligieuse pourrait se révéler extrêmement importante en ce qui concerne la responsabilité globale de notre civilisation à l’égard de la terre. Les religions des Américains indigènes, par exemple, nous proposent une riche variété d’idées s ur notre rapport à la terre.

On cite souvent la déclaration émouvante du chef Seattle lorsque le Président Franklin Pierce voulut acheter le territoire de sa tribu: « .... ( discours du chef Seattle ) .... ». (...) Aujourd’hui, toutes les grandes religions ont beau coup à nous dire sur les relations entre le genre humain et la planète. Le prophète Mohammed a dit : « le monde est vert, et beau, et Dieu t’en a confié la garde . ». Les grands enseignements du Coran – tawhed (unité), khalifa (gestion) et akhrah (responsabilité) — représentent aussi les fondements de la morale écologique de l’islam. (...) Dans bien des lieux du monde, la société s’adonne à la satisfaction instantanée de ses besoins et à la consommation et demeure indifférente aux dommages que cela provoque. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la gravité du problème de l’écologie trouve son origine dans la profondeur de la crise morale des hommes. Bien des prophéties recourent à des images de destruction de l’environnement pour mettre en garde contre les transgressions de la volonté de Dieu. ». (Al Gore « Sauver la planète Terre . »).

IV. Extraits de Luc - Michel Mazenq : « Les Nouveaux Mouvements Religieux (NMR) et les Nouveaux Mouvements sociaux (NMS) dans le procès de mondialisation . » , Thèse de doctorat, 2001. A) « Il faut indiquer que, parallèlement à cette montée en puissance du néo - positivisme, les Etats - Unis ont mis au point, à partir des années 70, toute une mythologie de la «sagesse indienne» en vue de promouvoir l’utopisme néolibér al et une communautarisation de la société pour endiguer l’anomie engendrée par le démantèlement du Welfare State. Al. Gore s’est fait le chantre de cette pseudo - sagesse, notamment dans son ouvrage « Sauver la planète Terre .» .

Un (faux) discours du Chef i ndien Seattle, fort prisé dans le New Age comme dans les mouvances « mystiques » de l’Ecologisme politique (ecothéologie, écosophie, deep - ecology ), a ainsi fait le tour du monde et connu un énorme succès. En réalité, on a découvert qu’il avait été rédigé par un scénariste nord - américain (Le Monde, N° 17336, spécial Etats - Unis). On sait par ailleurs, depuis les années 90, que les amérindiens n’étaient nullement de « gentils écologistes » et qu’ils furent des destructeurs de l’environnement, au même titre qu e tout autre peuple (Ibid.). A ce propos, voir aussi Daniel Bougnoux : « Sciences de l’information et de la communication.)», Larousse (ISBN : 2 - 03 - 741010 - 7), 1993, p. 65 note 1.

De même, Cf. Infra., p. 475 n. 1. Le Chef Seattle est le « premier prophète manufacturé de l’âge médiatique » note Bougnoux (Op. Cit. p. 65 n. 1).

19 janvier 2017

Neopaganisme : Les Islandais vont bientôt pouvoir adorer ouvertement

thor-2011-odin-throne-ravens-frigga-loki

Les Islandais vont bientôt pouvoir adorer ouvertement Thor, Odin ou Frigg grâce à la construction prochaine du premier temple dédié à ces dieux nordiques depuis le temps des vikings.

Le culte des divinités scandinaves sur l'île a cédé le pas au christianisme il y a environ un millénaire mais nombre d'Islandais restent attachés à une forme de paganisme, très ancré dans les traditions populaires, y compris au moment des fêtes chrétiennes comme Noël.

"Je ne pense pas que quiconque croie qu'il existe un cyclope monté sur un cheval à huit pattes", sourit Hilmar Orn Hilmarsson, grand prêtre de l'Asatruarfelagid, une organisation qui pratique le culte des dieux nordiques. "Pour nous, ces contes sont des métaphores poétiques et une manifestation des forces de la nature et de l'esprit humain."

L'Asatruarfelagid, basée à Reykjavik, a vu le nombre de ses membres tripler au cours de la décennie écoulée. L'an dernier, elle rassemblait 2.400 personnes, sur une population totale de 330.000 Islandais.

Le temple qu'elle s'apprête à construire ce mois-ci sera de forme circulaire, enfoui à quatre mètres dans le flanc d'une colline qui domine la capitale islandaise et couronné d'un dôme de verre qui laissera filtrer la lumière du soleil.

Des mariages et des funérailles y seront célébrés. Les enfants y recevront un nom viking et les adolescents y seront initiés à la mythologie nordique.

Les adeptes du culte nordique pratiquent encore des rituels sacrificiels anciens, l'occasion de se réunir pour écouter des contes, jouer de la musique, manger et boire mais, signe des temps, en épargnant désormais la vie des animaux.

http://fr.reuters.com/article/oddlyEnoughNews/idFRKBN0L61M220150202

19 janvier 2017

Le grand secret de l’Himalaya et des Atlantes

Nous allons faire la connaissance du professeur Ernest Rifgatovich Muldashev, qui a publié en 2001 un livre pour expliquer le fruit de ses recherches : Das Dritte Auge – und der Ursprung der Menschheit [ Le troisième œil et l’origine de l’humanité ]. Le docteur Muldashev, un réputé ophtalmologue et l’un des grands génies de la Russie, fait des conférences de par le monde et opère de nombreux patients – il semble donc avoir les pieds sur terre. Ernest Muldashev a fait, il y a quelques années, une découverte surprenante : la cornée, qui est la membrane transparente en forme de lentille à la surface de l’œil, a la particularité d’être de la même taille pour tous les êtres humains, qu’ils mesurent 1,8 mètre ou qu’ils soient encore des enfants. C’est la seule partie du corps humain qui est la même pour tout le monde. Muldashev a pu établir que la cornée ne pousse que jusqu’à l’âge de quatre ans, et qu’elle garde ensuite la même taille tout au long de la vie.

11. Les paramètres géométriques d’Ernest Muldashev, basés sur la cornée. Il a réalisé une étude sur 1 500 personnes, pour démontrer la possibilité de diagnostiquer des maladies physiques et psychiques, à partir des données qu’on trouve sur la cornée. Il a fait des clichés photographiques avec son équipe. Avec des ordinateurs performants, capables d’analyser les paramètres les plus subtils, il a fait une percée décisive : il a mis au point une méthode fiable de diagnostic de l’état physique et psychique d’une personne, par laquelle il peut également reconstituer la tête entière, la taille et la forme du crâne : « Sur la base des résultats d’une étude sur 1 500 personnes, nous avons pu affiner le principe. Nous sommes parvenus à une grande précision, car nous avons pu définir 22 caractéristiques de la géométrie de l’œil, alors que les deux rectangles ne représentent que deux d’entre elles [...] ( figure 11 ) Comme la géométrie de l’œil est en rapport avec la géométrie des traits du visage, il est possible de reconstituer l’apparence d’une personne à partir des paramètres de sa cornée [...] » La géométrie de l’œil permet plusieurs applications pratiques : l’identification d’une personne ; la reconstitution de son apparence ; la définition de ses caractéristiques mentales ; l’analyse objective des sensations et des émotions ; le diagnostic de pathologies physiques ou psychiques ; la détection de l’origine ethnique de l’individu ; même l’étude de l’origine de l’humanité ! Sur la base de ces découvertes, l’équipe du spécialiste a continué ses recherches. À partir de la coupe de l’œil, il est devenu possible de déterminer l’origine ethnique d’un individu. Dans son livre, Muldashev explique comment, en analysant les paramètres des différents types humains, il a pu réussir à déterminer l’origine de l’humanité. Muldashev et ses collaborateurs ont analysé les 35 types humains existants, selon la classification d’A. Jarcho. Ils sont parvenus à la conclusion suivante : « Nos recherches sur la géométrie de l’œil nous ont permis d’affirmer que l’humanité a une origine commune, qu’elle s’est développée à partir d’ancêtres communs, originaires du Tibet, dont les descendants ont essaimé dans le monde entier. » Les scientifiques ont donc concentré leurs recherches sur cette région de l’Himalaya, pour prouver leur affirmation. Ils ont fait une découverte fondamentale, en analysant les clichés d’un ami de Muldashev, représentant un regard, une paire d’yeux, que l’on trouve dans tous les temples tibétains.

8434812531_5d86758ed7_b

12. Le regard mystérieux des temples bouddhistes au Népal, en Inde et au Tibet. Muldashev a entré les paramètres dans son ordinateur, et il a pu reconstituer la tête entière. Il décrit ce qu’il voit : « Tout d’abord, on remarque qu’il manque la racine du nez. Qu’est-ce que cela veut dire ? Chez l’homme moderne, la racine du nez recouvre la partie intérieure du champ de vision. L’angle vers l’extérieur est de 80 à 90 degrés, l’angle vers l’intérieur est de 35 à 45 degrés. L’homme a une vision binoculaire, il voit avec les deux yeux, ce qui lui permet de voir le volume et d’apprécier la distance d’un objet, de 35 à 45 degrés, mais pas de 80 à 90 degrés . Cet inconvénient, dû à la racine du nez, est relativement peu important à la lumière du jour ; il l’est un peu plus sous une lumière artificielle ; sous une lumière rouge, c’est beaucoup plus gênant, car l’orientation dans l’espace devient plus difficile. Sans racine de nez, les hommes auraient une vision binoculaire de 80 à 90 degrés, ce qui faciliterait l’orientation sous une lumière rouge . »

13. La tête, telle que l’a reconstituée l’équipe de Muldashev. Muldashev se demande si l’homme vivait dans un environnement avec une lumière rouge. Il a consulté les écrits anciens, il a lu dans les écrits de Nostradamus que les Atlantes vivaient dans un environnement rougeâtre : le ciel était rouge, les arbres avaient une couleur rouge saturé. Nostradamus explique que le ciel avait changé de couleur, par suite d’une inversion des pôles magnétiques et d’un déplacement de l’axe de rotation de la Terre. On peut donc en déduire que les représentations qui ornent les temples tibétains montrent les yeux d’hommes d’une ancienne civilisation – les Atlantes ! Il continue : « Deuxièmement, on remarque l’arcade de la paupière, qui est inhabituelle. Alors que les paupières de l’homme moderne ont une forme circulaire régulière, celles que l’on peut voir sur les clichés montrent une protubérance centrale sur la paupière supérieure, qui pend légèrement au-dessus de l’œil. Qu’est-ce que cela veut dire ? Que la fente des paupières ne se refermait pas complètement, la protubérance de la paupière supérieure l’en empêchant. Les yeux gardent donc la vision périphérique. Et comme il n’y a pas de racine de nez, que la vision est binoculaire, nous avons établi que le possesseur de ces yeux inhabituels avait la capacité de voir les yeux fermés . » Il y a une autre particularité qui intrigue Muldashev : « Le coin de l’œil est orienté vers le bas et vers l’intérieur. Cela indique une plus grande sécrétion de liquide lacrymal, qui est nécessaire pour maintenir le taux d’humidité, quand les yeux ne sont pas complètement fermés. »manfromatlantis

14. Le Dr Ernest Muldashev. Des yeux qu’on ne ferme pas complètement, en maintenant une vision globale ? Muldashev ne voit qu’une explication : le besoin de protéger la cornée, quand on nage à grande vitesse sous l’eau ! Nostradamus mentionne que les Atlantes pouvaient rester longtemps sous l’eau, et qu’ils avaient des plantations sous-marines. Muldashev explique : « Les représentations sur les temples montrent qu’il y avait une ouverture en forme de spirale à la place du nez. Si les Atlantes vivaient en partie sous l’eau, peut-on imaginer que cette ouverture en forme de spirale était comme une valve, qui permettait la respiration ? Les animaux marins, les dauphins et les baleines disposent d’une valve de ce genre. À la différence d’un nez conventionnel, cette valve empêche l’eau de pénétrer dans les voies respiratoires pendant la plongée. On peut voir sur les représentations des temples une tache en forme de goutte au-dessus des yeux, là où les femmes hindoues peignent leur tache de beauté. On pense que cette tache représente le “troisième œil”. Nous savons que les hommes de la haute Antiquité avaient un troisième œil, selon les indications de l’embryologie.

 

Chez l’homme moderne, il en subsiste des rudiments, la glande pinéale (l’épiphyse), cachée à l’intérieur du cerveau. On pense généralement que le troisième œil était l’organe de la bioénergie (télépathie, etc.), qui était capable, selon les légendes, de faire des miracles – la transmission de pensées, l’influence sur la gravitation et la guérison de maladies, entre autres. » On peut se demander pourquoi on trouverait au Tibet des yeux d’Atlantes représentés sur les temples. Muldashev et son équipe pensent avoir trouvé la réponse. Je vous résume ce qu’ils ont expliqué dans un livre épais, très bien documenté. Munie du cliché réalisé par Muldashev ( figure 13 ), l’équipe a entrepris une expédition transhimalayenne, parcourant l’Inde et le Népal jusqu’au Tibet, où elle a pu rencontrer les représentants de divers monastères, allant d’une surprise à l’autre. Tous ceux qui voyaient la photo semblaient comprendre tout de suite ce dont il s’agissait, comme le Swâmi Daram, un Indien, qui leur a demandé aussitôt : « Avez-vous trouvé le corps dans les montagnes ? – Dans la mer ? » Muldashev explique qu’ils ont réalisé ce cliché en partant d’observations de la géométrie de la cornée. Tous les sages qu’ils ont rencontrés savaient qui était représenté sur la photo, mais personne ne voulait le dire. Muldashev a pu établir, après d’autres expéditions et d’innombrables conversations, que la créature représentée ne l’était pas de façon correcte, qu’il s’agissait d’un être n’appartenant pas à notre civilisation, mais à une civilisation antérieure.

Avant le Déluge, il existait des civilisations évoluées : les Atlantes et avant eux les Lémuriens, précédés d’autres civilisations. Les Lémuriens, les Atlantes et certaines personnes appartenant à notre monde moderne sont capables d’entrer dans un état de conscience qu’on appelle le samâdhi , dans lequel l’individu est en mesure, suivant le principe que l’esprit domine la matière , de réduire à zéro les processus de son métabolisme, et de maintenir l’organisme dans cet état – à l’instar des animaux en hibernation. Selon le Swâmi (guide spirituel) indien, il est possible, si la personne sait bien méditer, d’agir sur l’être entier en influant sur l’eau qui le baigne, son champ biologique étant lié à l’eau de son organisme. Bref, le samâdhi est la plus haute forme de méditation. Une fois que l’organisme a atteint l’état de samâdhi , il peut se maintenir en état de conservation pendant plusieurs années, plusieurs millénaires même, selon les sages de l’Himalaya, sans que la personne meure. Lors du samâdhi , l’âme se trouve en fait à l’extérieur du corps, elle est reliée à l’organisme par un fil d’argent. Le fil d’argent, un lien d’énergie, est pour ainsi dire le cordon ombilical entre les deux organismes, comparable à un fil électrique entre la vie ici-bas et l’au-delà. Quand la personne meurt, le fil d’argent se désolidarise du corps physique, l’énergie vitale se retire. Comme la séparation du cordon ombilical de la mère représente le début de la vie physique, la coupure du fil d’argent représente en quelque sorte la naissance dans l’au-delà. En état de samâdhi , le fil d’argent se maintient aussi longtemps que l’on veut. Dans un état de samâdhi prolongé, la température descend à quatre degrés, on peut la garder constante dans une grotte ou sous l’eau. L’état de samâdhi permet pleinement d’expérimenter l’âme.

Quand l’âme retourne dans le corps, la personne se réveille peu à peu et elle reprendra ensuite une existence normale. Un médecin qui ausculte une personne en état de samâdhi constate la mort clinique. Il n’y a pas de pouls, l’électrocardiogramme et l’électroencéphalogramme sont plats. La température du corps chute, le corps se pétrifie, il devient immobile, froid et solide, comme une pierre. La pétrification immobile est une expression bien connue des spécialistes des religions orientales. Muldashev est convaincu d’avoir découvert le grand secret de l’Himalaya, que des êtres en état de samâdhi séjournent dans des grottes de l’Himalaya depuis de très nombreuses années, parfois plusieurs centaines de milliers, et forment le fonds génétique de l’humanité . En cas de nouveaux cataclysmes, comme au temps de l’Atlantide, ou de destruction massive de la surface de la Terre et de l’humanité, des êtres peuvent revenir à la vie quand ils le décident, et ils possèdent non seulement le savoir du passé, mais aussi les facultés improbables qu’on attribue à ces êtres, dont la téléportation et la télépathie. Les habitants des grottes sont les gardiens d’un savoir millénaire. Très peu de gens, quelques familles, ont accès à ces grottes. Elles prennent soin de ces êtres, elles peuvent communiquer avec eux. N’ont accès à ces grottes que les individus que les êtres tolèrent. Les grottes sont très difficiles à localiser, elles sont bien dissimulées, à l’abri du regard des hommes. On y trouve des forces mystérieuses, inconnues, mortelles pour certains ; elles protègent l’accès d’éventuels intrus. Si un individu en trouve l’entrée et qu’il arrive à s’y introduire, il va peu à peu commencer à se sentir mal, le malaise ira grandissant, puis il va s’effondrer, et s’il ne fait pas demi-tour, il est sûr de mourir.

On trouve quelques récits de personnes qui ont pu y pénétrer, pour des raisons exceptionnelles. Une légende relate les événements suivants : Quand il y a eu une grande sécheresse en Inde au XIe siècle, un prince a entrepris un voyage vers une de ces grottes sacrées, pour consulter un homme célèbre dans la Haute Antiquité, et lui demander conseil. Beaucoup de dangers le guettaient dans la grotte : des serpents, des vrais et des mystiques, la difficulté de respirer ; des forces inconnues agissaient sur son corps et son esprit. En état de méditation, il est parvenu à entrer en contact avec l’esprit de ce grand homme. Quand celui-ci s’est rendu compte que le prince était bien intentionné et qu’il demandait de l’aide pour ses congénères, les forces hostiles se sont tues, il a pu rester. La grotte était immense, elle contenait douze salles séparées. Dans l’une de ces salles, le prince a trouvé le grand homme en état de samâdhi, son esprit planait dans l’espace. Son corps était desséché, mais il était vivant. Il séjournait là depuis un million six cent mille ans. Il a entrouvert les yeux. Le prince indien a commencé à s’adresser à lui en sanscrit, pour lui demander assistance. L’homme desséché lui faisait signe du regard qu’il comprenait sa requête. Il lui a montré un objet qui pendait au mur. C’était un anneau mystique. Le prince a pris l’anneau, puis il s’est dirigé vers la sortie. Dans une salle voisine, il a vu un autre homme en état de samâdhi, un prince sikh, qui était entré en état de samâdhi au V e siècle, et dont on sait qu’il est revenu à une existence normale au XVIIe siècle. À la sortie de la grotte, le prince est tombé nez à nez avec huit serpents. Un des serpents a fait couler une goutte de sang sur l’anneau mystique. La goutte s’est élevée dans le ciel, il s’est mis à pleuvoir. Un homme appelé Devendra Lowndel a pénétré dans la grotte en 1637, il y séjourne depuis en état de samâdhi. Après lui, plus personne n’est entré dans cette grotte. Un lama de la lignée Bön (un Bönpo), que Muldashev a rencontré, dit à ce propos : « Il existe, au nord du Tibet, une grotte où séjourne un homme, Moze Sal Dzyang, depuis plusieurs siècles, en état de samâdhi.

10356250_1427569180854940_6708834901965036298_n

topic

la découverte de la dépouille d’un lama tibétain momifiée en position du lotus agite le monde scientifique et religieux. Selon les adeptes du bouddhisme tibétain, le moine retrouvé dans une grotte, enveloppé de peaux de bêtes, et dont l’état de conservation du corps étonne les scientifiques, serait en « méditation très profonde ».
Ses restes ont été découverts le 27 janvier dernier dans le district de Songino Khairkhan, au centre nord de la Mongolie, près de la capitale Oulan-Bator, rapporte The Telegraph du 5 février dernier. Selon la tradition du bouddhisme tibétain, ce moine se trouverait dans un état rare de méditation appelé « tukdam ».

Les ecclésiastiques de la région le voient régulièrement. Ce ne sont pas des hommes singuliers, mais des religieux ordinaires. On n’a pas besoin de l’autorisation spéciale de cet être, l’accès est sans danger. Il suffit d’être bien intentionné, mais il est interdit de prendre des photos et de parler – ce serait un sacrilège ! » Le lama conclut le récit en disant que les Chinois étaient au Tibet maintenant, et qu’il était donc très dangereux de s’y rendre. On peut se demander pour quelle raison les Chinois s’intéressent tellement au Tibet : peut-être à cause de ses nombreux mystères ? Quand les Chinois ont envahi le Tibet, beaucoup de religieux tibétains ont avoué sous la torture, et confirmé l’existence des grottes. Les Chinois en ont fouillé plusieurs, pour trouver des lamas. Le lama Bönpo raconte : « Un lama est entré en 1960 en état de samâdhi dans une grotte. Il y est resté jusqu’en 1964. Le neveu de cet homme et ses amis lui ont souvent rendu visite, et ont raconté qu’ils l’avaient trouvé dans la pose du Bouddha, dans un état de pétrification immobile. Les communistes chinois l’ont trouvé et mis en prison. Le corps du lama s’est “ramolli” peu à peu, il est revenu à la vie. Il est resté dans une prison sécuritaire, de 1964 à 1987 ; on ne sait malheureusement pas ce qu’il est devenu. » On peut évidemment se demander comment les Chinois ont pu pénétrer dans des grottes défendues par des barrières spirituelles. Le Bönpo a expliqué que la force spirituelle des lamas de notre civilisation était moins puissante que celle des Atlantes, que dans certains cas la protection était moindre, voire inexistante. Il a expliqué que tout dépendait du troisième œil, qui n’était prononcé que chez les Atlantes, et malheureusement sous-développé dans notre civilisation.

giant-skeleton-unknown

Le lama évoquait les corps de grande taille qu’on avait trouvés au sud du Tibet, accrochés à des piquets par des Chinois. Le bouclier de protection n’avait pas été efficace, à cause de trop nombreuses intrusions sans doute. On sait que beaucoup de Chinois ont péri en tentant de pénétrer dans les grottes ; un jour, ils ont même renoncé à toute tentative d’y entrer de nouveau, par peur. Eux aussi veulent vivre, après tout. Le lama Bönpo a également mentionné une autre grotte au sud du Tibet, où l’on a trouvé un grand nombre de soldats chinois morts dans l’entrée. Leurs visages figés, grimaçants de douleur, ne portaient aucune trace de blessure. Leurs cadavres étaient indemnes. Ils avaient succombé à la force psychique du bouclier. Des habitants des villages voisins ont vu sortir d’une autre grotte quelques douzaines de soldats chinois courant, hurlant comme pris de folie, en se tenant la tête et le ventre. Ces soldats sont morts les uns après les autres.

Le Dr Muldashev a récolté au cours de ses voyages un grand nombre de renseignements sur les civilisations antérieures (au nombre de 22) : elles avaient atteint un très haut niveau technologique, elles ont disparu à la suite de catastrophes cosmiques, cest pipeau ils ont été exterminés par satan et des anges car ils semés le chaos sur terre et faisaient trop couler le sont ils senfuirent a linterieur de la terre et sur les iles et deserts ,il fut un temps ou les atlantes ou genies etaient adorés par les hommes comme des divinités car ils etaient alors visbles aux hommes et se jouaient de la credulité des hommes en se faisant adorer comme des divinites ,ils leur demandaient des sacrifices

616x510

et de la nouriture .

 

 

 

 

 

 

 

A lepoque du prophete salomon dieu donna un pouvoir a salomon un anneau pour les dominer tous cest cet histoire que nous conte discretement le seigneur des anneaux un clin doeil a saturne

saturn_satel

alias satan divinisé lors de ce film par son auteur de façon subliminale ,poursuivant quand Salomon eut le pouvoir de les dominer il leur fit construire un temple que nul homme ne construira jamais apres lui ,des cette epoques les genies devinrent invisibles et commença le regne du monotheisme ,ainsi qu'en asie ou les temples edifiés a ces demons furent gardés intact sur ces legendes ils batirent un pantheon de divinité en leur donnant les noms de chaque attribut divin ainsi lhindouisme se changea ainsi que le boudhisme ,et  integrèrent comme le vatican integra la culture paienne romaine au christianisme fraichement debarqué d'orient. en inde ils avient reçu le message divin et le monotheisme mais avec le temps ils transformerent le boudhisme et lhindouisme en une religion idolatres et de demiurge il suffit de regarder leur pantheon pour comprendre que leur statue represente des etres tout droit sortis de l'enfer ....

kali04

220px-Shiva_meditating_Rishikesh83278043_o

AIZEN copysource  Van Helsing Jan (Holey Jan Udo)

 

 

Publicité