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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
freud
2 septembre 2018

La paralysie du sommeil suite : les oppressions nocturnes des incubes et sucubes

 

abildgaard

IncubusDepuis des siècles, des hommes et des femmes ont raconté avoir subi des attaques sexuelles par des entités invisibles pendant qu'ils étaient couchés dans leur lit. Sont-ils victimes de troubles psychologiques, médicaux ou démoniaques ?

Le mois dernier, j'ai reçu le message électronique suivant :

    J'ai besoin d'une réponse franche. Connaissez-vous quelqu'un ayant eu une expérience sexuelle avec un esprit ? Je suis veuve depuis peu et depuis le 1er août, je ne cesse d'avoir la visite d'« amants spirituels » - pas toujours à contrecœur.

J'ai répondu en demandant plus de détails, et voici ce que j'ai reçu :
Je suis une femme de 47 ans. Pendant environ six ans, ma fille et moi avons senti des pas sur le lit ou toute autre surface sur laquelle nous dormions. Mon mari et mon fils pensaient que nous étions folles. Ca arrivait même lorsque nous étions complètement réveillées ou au moment où nous nous mettions au lit. Les pas étaient légers et parfois le lit bougeait légèrement. A certaines reprises, pendant ces six années, je me réveillais dans une « atmosphère sexuelle ». A cette époque, j'éloignais rapidement ces tentations. Mon mari était malade depuis cinq ans (infarctus et autres complications), et est mort en décembre dernier. Quelques mois avant sa mort, je l'ai trouvé assis sur le bord du lit, très pâle. Il me dit que quelque chose avait sauté sur son lit. Cela s'était déjà produit auparavant et il avait toujours accusé le chat, même si celui-ci n'était pas dans sa chambre. Cette fois, il a cru et en a été retourné. Le 1er août 1999, les entités sont revenues dans mon lit et cette fois, je me suis laissée aller à un moment de faiblesse. Je ne comprends pas comment j'ai pu car la seule pensée me fait frémir. Les premières fois, mon cœur battait comme un tambour. Dès que ça commençait, ça ne s'arrêtait plus. J'ai développé un appétit sexuel insatiable et n'arrêtais pas d'y penser 24 heures sur 24. « Eux » non plus. J'essayais de rationaliser en me disant qu'il s'agissait d'esprits amicaux mais je savais au plus profond de moi-même que ce n'était pas le cas.
(...)

    Je dois trouver de l'aide. Tout cela est la stricte vérité.

Le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'une histoire assez perturbante, décrivant un cas classique d'attaque par un incube. Dans les traditions paranormales, un incube est un esprit ou un démon qui attaque une femme, normalement lorsqu'elle est dans son lit, dans le but d'avoir une relation sexuelle. Un homme peut également subir de tels assauts, et dans ce cas l'esprit est connu sous le nom de succube. Des persécutions par des incubes et des succubes sont relatées depuis au moins le Moyen Age.
  
Dans un phénomène lié, connu comme « le syndrome de la vieille sorcière », la victime sent la présence d'une entité reposant lourdement sur son corps, lui rendant la respiration difficile. Cette manifestation s'accompagne même de sensations d’étranglement, mais sans le composant sexuel propre à l'incube.
(... mentions de la description de tels phénomènes par Shakespeare dans Roméo et Juliette, acte 1, scène 4 et dans « Le Horla » de Guy de MaupassantD'après le Dr Cheyne, « La paralysie du sommeil, ou plutôt la paralysie du sommeil avec des hallucinations hypnagogiques et hypnopompiques, se singularise comme une source particulièrement plausible des croyances relatives non seulement à des enlèvements par des extraterrestres, mais aussi à toutes sortes de croyances en des réalités alternatives ou en des créatures d'autres mondes. La paralysie du sommeil est un état dans lequel une personne, le plus souvent couchée sur le dos, et sur le point de s'endormir ou de s'éveiller, réalise qu'elle est incapable de bouger, de parler ou de crier. Cela peut durer quelques secondes ou plusieurs minutes et même parfois assez longtemps. Les gens déclarent souvent avoir senti une « présence » généralement décrite comme malveillante, menaçante ou diabolique. Une intense sensation d'épouvante et de terreur est très fréquente. » Les recherches du Dr Cheyne montrent que jusque 40 % de la population a vécu une telle expérience au moins une fois. La paralysie est due à la libération d'hormones au cours du sommeil paradoxal qui paralysent le corps et l'empêchent d'agir en dehors du rêve. Normalement, les hormones se dissipent avant la fin du rêve et avant le réveil. Dans de rares cas, cependant, les hormones continuent à annihiler les fonctions motrices du corps lorsque le dormeur s'est réveillé, et celui-ci se retrouve paralysé. Le cerveau éveillé essaie de trouver une explication rationnelle à cette paralysie et invente donc l'entité ou la présence démoniaque. Dans des cas encore plus rares, le phénomène s'accompagne d'hallucinations parfois horribles, telles que des formes noires, des démons, des serpents, la vieille sorcière elle-même, et même des petits hommes verts.
Le Dr Cheyne cite une autre étude émettant l'hypothèse qu'un profond sentiment de paralysie pourrait être une forme humaine latente de l'« immobilité tonique », à savoir l'action de feindre la mort sur laquelle se reposent souvent les animaux de proie lorsqu'ils sont traqués, chassés, attrapés et attaqués ; soit une stratégie de survie induite par la peur ou par une importante entrave.

    –– Trouble psychologique ou démoniaque ? ––––––––––

La paralysie du sommeil pourrait expliquer le phénomène de la vieille sorcière, mais qu'en est-il des assauts sexuels ? La femme qui m'a écrit m'a dit que les attaques ont commencé dans sa chambre, mais qu'elles se sont vite déroulées en dehors de la maison, lorsqu'elle était complètement réveillée au bureau. Sa fille et son mari ont aussi été témoins des débuts de ce phénomène. Et cette femme n'est pas la seule à avoir eu une telle expérience. (...)

Il y a de plus en plus de discussions sur ce type d'expérience sur le Delphi Paranormal bulletin board (sous le titre General, recherchez « Incubus »). Une personne déclare :
   

Incubes, le film

Incubes est un des films "perdus" les plus demandés par les fans de l'horreur ou du fantastique. Réalisé en 1965 et ayant pour vedette William Shatner (qui jouera plus tard dans star Trek), Incubes fut le premier film américain à utiliser l'espéranto. Un critique de Paris-Match l'a désigné comme "le meilleur film fantastique depuis Nosferatu". Il est disponible exclusivement sur le site web "Incubus" où on peut même entendre un dialogue de Shatner en Esperanto.

« Je souffre également de ce problème depuis des années. J'ai fini par réaliser que :

   1. Plus j'en avais peur, plus ça avait de pouvoir. Les attaques s’intensifiaient.
   2. Lorsque j'ai commencé à demander l'aide de Dieu, les attaques ont diminué, mais ne se sont, à ce jour, pas arrêtées complètement. Je pense qu'il y a une connexion entre « ça » et le fait que, lorsque j'étais enfant, j'ai été abusé sexuellement par mon père.

Cette déclaration indique un lien psychologique très probable entre l'abus sexuel et le phénomène de l'incube, et il serait intéressant de découvrir si les statistiques étayent ce lien.

Il n'est pas surprenant de voir que plusieurs organismes religieux, particulièrement les fondamentalistes, considèrent ce phénomène comme des attaques par des forces du mal. Sur www.demonbuster.com, un site avec un point de vue chrétien fondamentaliste, l'auteur écrit : « Ces démons existent vraiment ! Ils ont des rapports sexuels avec des hommes et des femmes lorsque ceux-ci dorment, et vous savez que c'est vrai. Il ne s'agit pas d'un rêve et ce n'est pas le fruit de votre imagination. Si vous vivez cette situation, la délivrance et la guerre spirituelle peuvent y mettre fin. »
 
Ce qu'il faut savoir la paralysie du sommeille est une des conséquences du sommeille lui même et a chaque fois que nous nous endormons notre ame quitte notre corps ce qui ressemble a une mort et chaque matin notre âme rejoins notre corps nous ressuscitons  ,ce voyage astrale nous permet d'échapper a notre 3D pour accéder aux autres dimensions ce qui nous permet de voir l'avenir ou le passé ou de rencontrer des personnages historiques ...il arrive parfois si la personne a une conscience éveillé qu'elle ouvre les yeux trop rapidement  alors elle se verra descendre et rentrer dans son corps allongé sur le lit. parlez en autour de vous et de nombreuses  personnes se sont vus descendre vers leur lit et  cela se passe chaque nuit alors comment ne pas croire a l'âme et a sa survie après la mort les preuves sont là devant vos yeux pour ceux qui regardent encore tout ces faits sont réels et expérimentés par des milliers de personnes chaque nuits..

Lorsque notre corps est immobile et paralysé des entités incubes ou succubes ou djinns pénètrent dans notre corps  et nous manipules et ils nous insufflent des rêves lugubres ,lorsque nous sentons une oppression durant notre sommeille nous désirons nous réveiller trop rapidement et parfois nous ne sommes plus dans le même plan a savoir nous sommes éveillé mais pas notre corps qui reste sous le contrôle de l'intrus alors on cris mais le corps ne répond pas on veut bouger et notre corps et paralysé si cela se répète trop souvent alors on peut parler de possession qui dans les cas les plus graves se finisse en HP pour schizophrénie.( parce que la personne change de voix par exemple )n'oubliant pas que la psychiatrie de freud exclut les maladies dites de l'âme étonnant de la part d'un sataniste férue d'esoterisme qui ne pouvait ignorer les cas d'emprise ou de possession.il existe un lien avec ces attaques et le rhésus sanguin negatif qui ont une faille que les incubes exploitent a merveille  à savoir qu'une personne qui a connu ces attaques servira de récepteur pour ces entités et développera un don de voyance et de prémonition. 

Dans cette videos  vous verrez que une personne qui  a été possédé  servira de recepteur aux esprits invisibles et ils s'exprimeront par sa bouche ,ces djinn batisseurs du premier monde habitaient la terre bien avant l'homme et leur civilisation fut détruite ,pour cette raison que nous découvrons beaucoup de civilisation englouties ,

 

La paralysie du sommeil est un phénomène se rencontrant dans toutes les cultures du monde ; maintes d’entre celles-ci attribuent le trouble à la présence d’un esprit démoniaque : la paralysie du sommeil est parfois assimilée à un envoûtement. La conscience pendant la paralysie du sommeil porte différentes appellations :

Au Maroc : « boughttat » (« celui qui couvre ») ; un « gars noir » très lourd, une vieille femme ou encore un djinn, écrase de son poids la poitrine du dormeur.
En Algérie : « jedma » (« cauchemar »).
En Turquie : « karabasan » (« le gars noir »).
En Chine : « gui ya chuang (« fantôme qui écrase [le dormeur] contre le lit.
Au Japon : « kanashibari » (« maintenu par une étreinte de fer »).
Au Mexique : « subida del muerto » (« le mort qui monte dessus »).
Au Canada (Terre-Neuve) : « Ag Rog ou Old Hag » (« vieille sorcière »).
Chez les Inuits : « augumangia » en Inupik et « ukomiarik » en Yupik ; le trouble est attribué aux esprits.
En Russie : c’est la colère du « domovoï », l’esprit de la maison châtiant des personnes pour mauvais devoirs conjugaux ou trahison.
Aux Antilles françaises : le phénomène est probablement à l’origine de la croyance aux « Dorlis », des chiens volants qui pénètrent au cours de la nuit des cases pour épier et parfois violer des jeunes femmes ; des ciseaux sont accrochés sur les portes pour s’en protéger.
En Europe médiévale : la paralysie du sommeil est liée à la présence de démons ou à la sorcellerie.

Si vous êtes attaqués régulièrement et que vous voulez vous protéger et dormir tranquille il existe un verset à écouter chaque soir

contactez moi je vous donnerez le lien Godbless très très efficace un ami me l'avait conseillé .ne jamais paniquez  invoquer le nom de Dieu sincèrement vous  vous réveillerez ,

Ne pas dormir sur le ventre ni sur le dos MAIS SUR LE coté droit ainsi votre corps est verrouillé sauf en cas d'impureté alcool drogue etc là vous etes bons lol

Quand on dit il a l'alcool mauvais en fait ces incubes attendent que vous baissiez la garde avec l'alcool et vous pousse à vous énerver après ils prennent le control de votre esprit et c'est pendant ce laps de temps que vous etes capable de faire les pires choses et graves les gens présents vous diront tu n'étais plus toi meme  et ils ont raison .l..(possédé tant que vous etes énervé).....ne pas se focaliser sur ces cauchemards c'est que des suggestions  une illusion .

La foi doit précéder l'intelligence pour que l'intelligence soit la récompense de la foi.

St Augustin

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21 octobre 2017

Les humains peuvent communiquer par télépathie pendant leur sommeil !

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 ce n'est pas un concept nouveau, car l'intérêt scientifique pour la télépathie remonte aux pères du mouvement psychanalytique. Freud, par exemple, a examiné les implications de la télépathie sur la pensée psychanalytique. Il a également considéré la télépathie de rêve, ou l'influence télépathique de la pensée sur le rêve, à plusieurs reprises. Carl Jung a cru à l'hypothèse télépathique sans poser de question, et a même développé un système théorique pour expliquer les événements «paranormaux» de cette nature.

Il semble que tous les grands esprits encouragent l'étude de divers types de phénomènes non physiques.

"Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents de son existence."

- Nikola Tesla

Russel Targ, physicien et auteur, pionnier dans le développement des applications laser et laser, et co-fondateur de l'étude des capacités psychiques du Stanford Research Institute (SRI) dans les années 1970 et 1980, a récemment donné une conférence annulée par TED. Vous pouvez regarder cette conférence ICI.

Selon le Dr Stanley Krippner, professeur de psychologie à l'Université Saybrook en Californie:

Il existe une abondance de matériel anecdotique et clinique qui soutient la possibilité d'effets télépathiques se produisant dans les rêves (Krippner, 1974). Cependant, une approche expérimentale du sujet n'est devenue possible que lorsque la technologie de laboratoire psychophysiologique est devenue disponible. Il a été découvert que les participants à la recherche sur le sommeil éveillés par des périodes d'activité rapide du mouvement oculaire (REM) étaient souvent capables de se souvenir d'épisodes de rêves. En conséquence, il était possible de demander à un «récepteur télépathique» d'essayer de rêver d'un stimulus cible qui était focalisé sur un endroit éloigné d'un «expéditeur télépathique». ( Source )

Expériences et résultats

Au milieu des années 1960, Montague Ullman, MD, a commencé un certain nombre d'expériences au Centre Médical Maimonides à Brooklyn, New York, pour tester l'hypothèse que les gens pourraient être amenés à rêver de matériel choisi au hasard. En d'autres termes, ils pouvaient choisir ce dont ils rêvaient avant de s'endormir, et cela pouvait inclure n'importe quoi, des œuvres d'art aux films en passant par les photographies et plus encore. Peu de temps après le début de ces expériences, Ullman fut rejoint par Stanley Krippner (cité plus haut), un scientifique avec une expérience impressionnante en psychologie, en parapsychologie et en rêves.

Les expériences qu'ils ont menées ont duré plus de 10 ans et ont «donné des résultats statistiquement significatifs».

Pendant les expériences, il y avait habituellement un «expéditeur télépathique» et un «récepteur télépathique». Ils se sont rencontrés au laboratoire pendant une courte période de temps avant d'être placés dans des pièces complètement séparées juste avant de dormir. L'expéditeur télépathique avait une enveloppe qui les attendait dans la pièce où ils dormiraient. Il contiendrait quelque chose comme une image ou un dessin. Les récepteurs ont ensuite été éveillés délibérément peu de temps après le début du sommeil paradoxal (REM) afin que les chercheurs puissent faire un rapport de rêve.

 Une session très significative

Une session mémorable et significative d'expérimentation de télépathie de rêve a eu lieu, où l'œuvre d'art sélectionnée était "School of Dance" d'Edgar Degas, qui représente plusieurs jeunes femmes dans un cours de danse. Selon Krippner, les rapports de rêve des récepteurs comprenaient des phrases telles que «J'étais dans une classe composée peut-être d'une demi-douzaine de personnes, c'était comme une école» et «Il y avait une petite fille qui essayait de danser avec moi. "   Ces résultats sont fascinants, et l'idée que l'on puisse influencer les rêves d'autrui ouvre beaucoup de portes. Bien que nous ne comprenions pas le processus qui sous-tend le transfert de l'information, et nous ne pouvons pas voir ce transfert s'effectuer de l'esprit à l'esprit, nous en avons la preuve. Ceci est assez commun lorsque nous examinons des études scientifiques qui ont évalué les phénomènes parapsychologiques - nous savons ce qui se passe, mais pas comment .

Une autre session significative menée par Krippner et Ullman a eu lieu le 15 mars 1970. Lors de cette session, un grand groupe de personnes à un concert de rock de Holy Modal Rounders a été sélectionné pour envoyer quelque chose par télépathie. Un artiste des médias locaux du nom de Jean Millay était chargé de préparer les expéditeurs télépathiques pour la «préparation de la cible». Elle l'a fait avec l'aide de la Lidd Light Company, un groupe d'artistes responsables du spectacle de lumière. Millay donna au public un bref ensemble de directives avant que l'image ne soit projetée sur le grand écran que les télépathes regardaient. Six projecteurs de diapositives ont été utilisés pour projeter un film couleur sur les aigles et leurs habitudes de nidification, ainsi que des informations sur divers oiseaux du monde entier (y compris des oiseaux de la mythologie, comme le phénix). Tout cela s'est passé en même temps que les Saints Modal Rounders jouaient leur chanson "Si tu veux être un oiseau".

Il y avait cinq récepteurs télépathiques volontaires pour cette expérience, et ils étaient tous situés dans un rayon de 100 miles des expéditeurs télépathiques. Tous les récepteurs étaient au courant de l'emplacement du concert et on leur a dit d'enregistrer leurs images à minuit, parce que c'était à ce moment que le matériel leur serait envoyé.

Selon Krippner:

Un «récepteur télépathique», Helen Andrews, avait l'impression de «quelque chose de mythologique, comme un griffon ou un phénix». Les deuxième, troisième et quatrième participants ont rapporté des images de «serpent», de «raisin» et d '«embryon». en feu". Le cinquième participant était Richie Havens, le célèbre chanteur et artiste américain, qui a fermé les yeux à minuit et visualisé «un certain nombre de mouettes qui volent au-dessus de l'eau». Les rapports de M. Havens et de Mme Andrews représentaient des correspondances directes avec le matériel cible. ( source )

Des résultats plus remarquables ont été observés lorsque le groupe de rock Grateful Dead s'est également porté volontaire pour participer à une séance de télépathie de rêve sur une période de six nuits. Vous pouvez en lire plus à ce sujet (et d'autres résultats) ici . Ces résultats ont été publiés par l'American Psychological Association .

Ce sont généralement les instructions données aux sujets qui participent à ces expériences:

1. Vous êtes sur le point de participer à une expérience ESP.
2. Dans quelques secondes, vous verrez une image.
3. Essayez d'utiliser votre ESP pour "envoyer" cette image au récepteur.
4. Le récepteur va essayer de rêver de cette image. Essayez de "l'envoyer" à eux.
5. Ensuite, les destinataires seront mis au courant de l'emplacement de l'expéditeur.

Voici une grande interview avec le Dr Krippner et Jeffrey Mishlove, PhD, est l'auteur de Les racines de la conscience, Psi Development Systems et The PK Man. Entre 1986 et 2002, il a animé et coproduit la série télévisée publique Thinking Allowed originale.

Il décrit ici une série d'expériences qui ont duré dix ans durant son mandat en tant que directeur du Laboratoire de recherche sur les rêves du Centre médical Maimonides à Brooklyn, New York.

Explications possibles?

La physique quantique a mis en lumière la vaste interdépendance de tout dans l'univers. Une explication possible est l'intrication quantique. Par exemple, considérons deux électrons qui sont créés ensemble. Si vous en envoyez un de l'autre côté de l'univers, l'autre répondra instantanément, quelle que soit la distance qui les sépare. C'est une façon d'interpréter comment tout est vraiment connecté d'une manière ou d'une autre. Einstein l'a appelé «des actions effrayantes à distance». Pour une grande démonstration visuelle de ceci, cliquez ici .

Article CE connexe: Notre monde matériel physique n'est pas vraiment physique du tout

La vérité est que nous n'avons aucun moyen d'expliquer comment cela fonctionne. Les chercheurs impliqués ont seulement pu observer et enregistrer ce qui se passait, ce qui, encore une fois, est très commun pour le phénomène parapsychologique.

En même temps, ces expériences impliquent des rêves, un état complètement différent et altéré de «réalité» dont nous ne savons pas vraiment grand-chose. C'est un monde séparé (ou du moins, nous pensons être séparé) du monde dans lequel nous sommes "éveillés" (bien que, bien sûr, le monde que nous percevons quand nous sommes éveillés pourrait très bien être juste un rêve. sujet pour un autre article.)

Les phénomènes parapsychologiques ont été prouvés et documentés partout dans le monde

Les phénomènes parapsychologiques (PSI) ont été étudiés, documentés, observés et prouvés (encore et encore) par un certain nombre de scientifiques de renom dans des laboratoires du monde entier. Le ministère de la Défense s'intéresse énormément à ce sujet (et l'a étudié) depuis un certain nombre d'années, mais son étude scientifique est cachée au public et laissée à l'écart des universités et des sciences dominantes, ce qui n'est pas juste. Pas vrai. Ce n'est pas comme si cette information nous était inaccessible; certains de ces documents et ces publications sont disponibles dans le domaine public. CE les a couvert en profondeur, et le lien ci-dessous vous mènera à un article détaillé et bien documenté sur le sujet. Il y a d'autres exemples sur notre site Web, donc si cela suscite votre intérêt, n'hésitez pas à le parcourir et à en chercher d'autres!

Articles CE connexes:

Le document de la CIA confirme la réalité des humains ayant des capacités spéciales qui sont capables de faire des choses impossibles

Les scientifiques distingués se rassemblent pour souligner que la matière n'est pas la seule réalité

Sources autrement non liées dans l'article:

Source d'image

http://psycnet.apa.org/psycinfo/1986-13291-001

http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=489052

http://stanleykrippner.weebly.com/a-pilot-study-in-dream-telepathy-with-the-grateful-dead.html

http://www.neuroquantology.com/index.php/journal/article/view/385

http://connection.ebscohost.com/c/articles/59574068/dreams-telepathy-various-states-consciousness

https://www.google.ca/#q=Dreams%2C+Telepathy%2C+and+Divers+Etats+de+Conscience+Stanley+Krippner+et+Cheryl+Fracasso

30 novembre 2016

La doctrine psychanalytique est la plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième siècle

Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué… Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession... Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. (J. Lacan, le 26 janvier 1977)


 

 

L'opinion gagne du terrain, selon laquelle la doctrine psychanalytique est la plus prodigieuse escroquerie intellectuelle du vingtième siècle ; et un produit condamné avec ça, une voie sans issue, quelque chose de l'ordre du dinosaure ou du zeppelin dans l'histoire des idées, une vaste structure d'une conception radicalement inadaptée et vouée à rester sans postérité. Peter Medawar (The limits of science, Oxford University Press, 1985.)

 

 


 

 

Soyons clairs !

 

Les psychanalystes pratiquent, ou laissent volontiers pratiquer, un amalgame qui les arrange. Ils annexent allègrement tout ce qui porte le préfixe "psy ". A la marche du siècle du 19 mars 1997, par exemple, on présentait un psychologue écoutant et portant conseil à des RMIstes désorientés, et une action de "guidance parentale " dans un service de prématurés, pour louer les mérites de la psychanalyse.

 

Quelle tromperie !

 

La psychanalyse est centrée sur l'exploration de l'inconscient et la résurgence des pulsions refoulées par les techniques de l'association libre. C'est cela et seulement cela qui est en cause !

 

Le phénomène psychanalytique

 

La psychanalyse est-elle une science ?

 

Les principales bases qui fondent la psychanalyse Freudienne sont l'existence d'un inconscient pathogénique et le déterminisme psychique de la sexualité enfantine. Sur ces bases, irréfutables par excellence, a été bâti tout un système rationalisé : le ça, le moi, le surmoi, les pulsions, les phases sexuelles de l'enfant (orale, anale, phallique), le complexe d'Oedipe, etc. Mais ce système, pour séduisant qu'il soit est sans intérêt si ses bases même n'ont pas reçu le plus petit commencement de preuve.

 

Or, pour Freud, "la science n'est pas une illusion, et ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu'elle ne peut pas nous donner", et c'est pourquoi il a insisté sur l'aspect scientifique de la psychanalyse. Qu'en est-il vraiment ?

 

Pour être une science, la première condition est épistémologique : il faut satisfaire au critère de réfutabilité. Celui-ci fut établi par Karl Popper en étudiant, justement, la psychanalyse avec Adler, lorsqu'il constata que celui-ci interprétait systématiquement les rêves qui lui étaient soumis dans un sens qui confortait sa fameuse théorie du "sentiment d'infériorité".

 

Exemple simple : si l'on dit "Dieu existe et il ne se montre pas aux mortels ", c'est irréfutable. Par contre lorsqu'on dit " tous les merles sont noirs ", la proposition est réfutable, puisqu'il suffit de trouver le fameux merle blanc. Encore, faudra-t-il vérifier qu'il s'agit bien d'un merle et que sa couleur est bien naturelle. " Tous les merles sont noirs " est donc une proposition scientifique, " Dieu existe " est une croyance.

 

La seconde condition est méthodologique. Toute science réalise un retour à l'expérience, pour valider la théorie, l'infirmer ou l'infléchir. Le principe de la mécanique classique, qui énonce la relation de la force à l'accélération, n'a pas été démontré "a priori", mais énoncé et considéré comme valide tant qu'il a permis de calculer le mouvement des mobiles terrestres, c'est à dire qu'il a été vérifié "par ses conséquences". La mécanique relativiste n'a pas infirmé ce principe, mais a précisé son "domaine de validité", en l'incluant dans un ensemble plus vaste. La mécanique quantique s'adresse, elle, au microscopique et les physiciens rêvent d'une "relativité quantique" qui unifierait ces deux domaines dans un ensemble cohérent.

 

C'est ainsi qu'avance la science : constatation (ou réflexion), déduction, expérimentation, à nouveau constatation et ainsi de suite. C'est ce cycle, jamais achevé, qui seul est constitutif de vérité.

 

Rien de tel pour la psychanalyse qui procède par étude de cas, refuse les statistiques, les études contrôlées, et procède régulièrement à un "retour aux sources" freudien par relecture des écritures sacrées.

 

D'ailleurs, Jacques Lacan lui-même disait : " la psychanalyse n’est pas une science, c’est une pratique". Ce qui ne l'empêchait d'ailleurs pas d'en rechercher la caution par l'emploi de concepts et de termes scientifiques, employés généralement à contre sens, comme l'ont si bien montré A.Sokal et J.Bricmont dans leur livre "Impostures intellectuelles"(1).

 

La validité thérapeutique de la psychanalyse justifie-t-elle, au moins, son principe !

 

La psychanalyse est-elle une thérapeutique ?

 

La psychanalyse n'est pas évaluée.

 

Pour savoir si la psychanalyse est efficace, encore faudrait-il qu'elle se prête à l'évaluation. Or elle s'y est toujours refusée.

 

Voyons, à titre d'illustration, comment on étudie un même trouble en psychanalyse et dans une psychothérapie cognitive. Sujet : le trouble obsessionnel compulsif (TOC).

 

Premier tableau : (imaginaire, bien sur, mais combien réaliste !) :

 

M. Levacher grand psychanalyste reconnu par ses pairs réunit ses disciples en séminaire pour leur présenter deux cas de TOC traités par ses soins. Il parle de M. D et de Mme R (apparemment) guéris après verbalisation de leurs conflits infantiles (au hasard). L'assistance écoute avec ferveur. Quelques questions polies seront posées, pour bien marquer tout l'intérêt qu'on a prêté au sujet. Puis, tout le monde se séparera sincèrement conforté dans la réalité de ses croyances. Pas de contrôle a posteriori ! Qui sait si M. D n'a pas recommencé depuis à se laver les mains six fois par heure ? Qui sait si Mme R ne s'est pas prétendue guérie pour abréger une cure qui la ruine ? Qui sait combien de traitements de ce type ont réellement été menés avec succès ? Personne, et la machine continue de tourner.

 

Deuxième tableau : (parfaitement réel, celui-là !) :

 

Une équipe de l'université de Floride décide d'évaluer l'action de psychothérapies cognitives apparemment actives sur le TOC. On constate, en imagerie RMN que ce trouble est caractérisé par le fait que diverses zones du cerveau qui normalement sont indépendantes, fonctionnent conjointement chez ces malades. Un nombre suffisant de patients (guéris, non guéris, non malades) seront envoyés à l'équipe d'imagerie, qui ignore bien entendu à quel groupe ils appartiennent. Le résultat sera positif, une majorité de patients guéris présentant durablement une autonomie nouvelle de fonctionnement des zones cervicales.

 

Il s'agit là d'un cas particulier, mais qui montre que contrairement aux affirmations des psychanalystes, l'évaluation est souvent possible... si on ne la redoute pas et si on a compétence pour la faire.

 

Imagine-t-on chose pareille pour un médicament ? Pour obtenir son autorisation de mise sur le marché (AMM), il doit franchir de nombreuses épreuves, non pas tant parce qu'on a peur de sa nocivité, mais surtout pour prouver son efficacité par un essai en double insu contre placebo. Rien de tel pour la psychanalyse. Et pourtant elle est aussi, souvent, remboursée par la Sécurité Sociale, quand elle se déroule en milieu hospitalier, ou qu'elle prend la forme d'une thérapie analytique pratiquée par un médecin. Les psychanalystes ne font pas de statistiques. Dans leurs nombreuses grand-messes, ils décrivent, dans le langage hermétique et alambiqué propre à toutes les sociétés d'initiés, un ou deux cas significatifs, sans qu'aucun suivi critique ne vienne vérifier la réalité de leurs dires (généralement sincères d'ailleurs).

 

Il faut dire que l'exemple vient de loin !

 

Hier

 

La psychanalyse a été édifiée par Sigmund Freud à partir de "cas" célèbres, le succès thérapeutique justifiant, à ses yeux, la mise en place d'une théorie généralisante.

 

"Anna O" constitue le cas princeps qui a été à la base de l'illumination freudienne. En fait, elle était soignée par le Dr Joseph Breuer, lorsque Freud était encore étudiant. Il constate que la guérison est venue lorsque la malade "se remémora, en extériorisant les affects, à quelle occasion ses symptômes s'étaient d'abord produits(2)". Le principe de la cure était trouvé ! Freud ajoute : "le symptôme était balayé et ne reparaissait plus".

 

La réalité est toute autre ! De son vrai nom Bertha Pappenheim, "Anna O" n'a jamais été guérie de ses manifestations "hystériques"(3). Elle a fait plusieurs rechutes et a été soignée dans une maison de santé, puis au sanatorium de Bellevue à Keuzlingen, où tous les rapports médicaux, ensuite retrouvés, montrent que "le prototype de la guérison cathartique(4) ne fut ni une guérison, ni une catharsis"(5).

 

Jacques Van Rillaer dans "Les illusions de la psychanalyse"(6), étudie en détail les autres cas. Résumons.

 

"Emmy von M", femme d'un grand industriel viennois, tout comme "Dora", l'un des "cinq cas", sont mortes "hystériques" comme elles avaient vécu(7). "L'homme aux loups" a fini sa vie dans un hospice, après 15 ans de psychanalyse auprès de plusieurs praticiens, dans un état complet de délabrement physique et mental. "Le petit Hans" qui n'a rencontré Freud qu'une fois, a été psychanalysé par père interposé. Visiblement, il ne manifestait qu'une banale peur des chevaux, qui ne justifie nullement le qualificatif de "névrosé" et disparaît spontanément avec l'âge. Enfin "l'homme aux rats", obsessionnel et phobique, est mort après son analyse pendant la première guerre mondiale. Contrôle impossible !

 

La conclusion s'impose ! Les cas mythiques de la psychanalyse, qui servent encore parfois de base aux séminaires freudiens, sont de cuisants échecs thérapeutiques.

 

D'ailleurs, Jung a écrit à Freud que, dans sa défense de la psychanalyse, il évitait de mettre en avant les succès thérapeutiques car "sinon on aura vite fait de rassembler un matériel apte à montrer que le résultat thérapeutique est très mauvais, ce qui ferait du mal à la théorie également"(8). Il avait au moins le mérite de la lucidité !

 

Jacques Lacan, à la fin de sa vie, prenait de plus en plus de distance avec la clinique et indiquait que la guérison ne vient que "de surcroît". En 1975 il déclare : "La chose terrible est que l’analyse en elle-même est actuellement une plaie : je veux dire qu’elle est elle-même un symptôme social, la dernière forme de démence sociale qui ait été conçue". D'ailleurs, il dissoudra en 1980 "l'Ecole freudienne de Paris" qu'il avait fondée en1964, en disant : "j'ai échoué". Qu'on se rassure, ses disciples ont, malgré lui, entretenu la flamme !

 

On ne peut quitter le domaine de la thérapeutique sans évoquer Bruno Bettelheim qui fut le chantre de la psychogenèse de l'autisme, qu'il prétendait guérir par la cure(9). On sait maintenant qu'il a menti délibérément et que ces guérisons n'ont jamais eu lieu. Quant à l'origine de la maladie, elle est certes multifactorielle, mais le facteur génétique y est prépondérant. Pour s'en convaincre, il n'est que de savoir que si un jumeau est autiste, le second l'est aussi dans 9% des cas si c'est un faux jumeau et dans 80% si c'est un vrai jumeau. On constate, de plus, une association fréquente avec des maladies génétiques, telles que la sclérose tubéreuse de Bourneville ou la neurofibromatose. Enfin, on a trouvé chez les autistes une anomalie du gène H-Ras (10) situé sur le chromosome 11. On est loin des envolées lyriques de Bruno Bettelheim !

 

Bon ! Tout cela c'est le passé, où en est-on aujourd'hui ?

 

Aujourd'hui

 

La plupart des psychanalystes "raisonnables" admettent qu'ils ne guérissent pas. Dans "Le Journal des Psychologues" de novembre 1996, Roland Brunner, un psychanalyste, écrit : "Il faut oser l'affirmer : ni Freud, ni Lacan, ni aucun psychanalyste n'a réussi à guérir grand monde…". Quant à Edouard Zarifian, qui a pourtant commencé sa carrière en pratiquant la psychanalyse, il affirme : "Une autre revendication de la psychanalyse est d'être un outil thérapeutique. C'est là que le bât blesse le plus. Si c'était vrai, depuis près de cent ans, cela finirait par se savoir... Objectivement, il vaut mieux ne pas être malade pour entreprendre une analyse…"(11).

 

Le problème est que les psychanalystes ne font pas de statistiques, que les études sérieuses sont rares et que l'on ne peut évidemment se fier aux descriptions de cas merveilleux type Marie Cardinal, sauf à croire aussi aux vertus de Natrum Murieticum 15 CH. (12)

 

Donc, faute de pouvoir étudier sérieusement des analysés, H. J. Eysenck(13) a établi un bilan de patients atteints de névroses sévères non traitées, et constaté que 64 % d'entre eux retrouvent spontanément la santé, ou s'améliorent significativement, dans les deux ans qui suivent le début de la maladie. S'ils avaient suivi une psychanalyse on aurait donc attribué ce bon bilan à son crédit… A. Storr, un analyste, indique de son côté, que "les preuves que la psychanalyse guérit de quoi que ce soit sont quasiment inexistantes" et rappelle que l'Association Américaine de Psychanalyse a réalisé une évaluation de la psychanalyse et a renoncé à sa publication tellement les résultats étaient décevants(14). Quant au psychiatre J.J. Aulas, relatant dans son ouvrage "Les médecines douces(15)", l'une des rares études faites sur l'efficacité comparative de diverses psychothérapies d'inspirations analytiques, il conclut par cette phrase : "Faut-il alors parler de psychothérapies ou de placebothérapies ?".

 

Avant d'abandonner le domaine de la thérapeutique il est peut-être bon de se pencher sur la cure analytique et de s'interroger sur son innocuité.

 

La cure

 

En gros, le principe de la cure consiste à faire resurgir le "matériel" traumatique refoulé dans l'inconscient grâce à l'interprétation des associations libres, des rêves etc. La résurgence dans le conscient provoquerait la catharsis avec, comme conséquence, la disparition du symptôme.

 

Bien entendu une telle méthode postule la psychogenèse des troubles mentaux, sans laquelle elle serait dénuée de sens. Or, on a parlé plus haut de l'autisme et l'on sait, par exemple, que la concordance de la schizophrénie chez les jumeaux monozygotes est de 28%(16) et que toutes les études montrent que les facteurs environnementaux qui interviennent par ailleurs sont principalement de nature biologique (problèmes à l'accouchement, carences nutritionnelles, infections, etc.) et non socioculturelle(17). Ce qui rend caduc l'espoir de guérison par la psychanalyse.

 

En un mot, on peut dire que la psychogenèse des maladies aliénantes est une contre vérité.

 

Mais, objectera-t-on, il ne manque pas de cas où, un événement affectif fait plonger un être dans la maladie mentale. Bien sûr ! L'enfant qui pose une main légère sur un rocher branlant dans un chemin de montagne est-il responsable de sa chute ? Evidemment pas ! Celui-ci aurait dévalé la pente, demain ou dans trois mois, sous l'action d'une pluie d'orage ou le poids d'un corbeau de passage.

 

Admettre une certaine influence du milieu est une chose, encore ne faut-il pas en permanence confondre les effets et les causes ou les origines avec les facteurs déclenchants.

 

Lors de la cure, le rêve est, d'après Freud, "la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique", et son analyse est donc l'un des pôles de la thérapeutique.

 

Une étude a été réalisée, au centre du sommeil de Haïfa, sous la direction de Peretz Lavie, sur des survivants de l'holocauste(18). Trois groupes ont été constitués. Dans le premier on a placé des rescapés ayant rencontré de gros problèmes d'adaptation après la guerre, dans le second des survivants qui se sont correctement réadaptés et dans le dernier ceux qui n'ont manifesté aucun traumatisme. Pendant cinq nuits, ces volontaires ont été réveillés, lors d'un rêve, au cours de la phase de sommeil paradoxal. Le résultat a été surprenant : les rescapés non traumatisés ne se rappelaient leur rêve que dans 33% des cas, chiffre très inférieur à tout ce qui avait été enregistré jusque-là. De plus, à la différence des autres participants, leurs rêves étaient dépourvus de références à la Shoah et traitaient de sujets communs dépourvus d'émotions. Tout semble donc se passer comme si une espèce de mécanisme d'oubli les avait protégés et comme si l'aptitude à l'enfouissement des souvenirs traumatiques constituait un facteur d'équilibre.

 

Que penser alors de la cure, au cours de laquelle l'analysé, sachant que son analyste lui demandera de raconter ses rêves, tente de faire émerger, et conserve précieusement, le souvenir des problèmes passés ?

 

Cette expérience recoupe d'ailleurs une méthode de traitement de la dépression qui consiste en une privation artificielle du sommeil paradoxal.(19)

 

Le surgissement de la mémoire est-il, comme le prétend le dogme psychanalytique, profitable au patient ? On est en droit d'en douter !

 

La psychanalyse est-elle un outil interprétatif ?

 

Une herméneutique.

 

En résumé, nous pouvons dire, sans grand risque d'être contesté, que la psychanalyse n'est pas une science, et que rares sont les praticiens lucides qui croient encore à ses vertus thérapeutiques.

 

Doit-elle donc être jetée aux orties ?

 

Non, répondent les fidèles de l'inconscient, qui ont toujours réponse à tout, car elle constitue un outil interprétatif irremplaçable, une nouvelle herméneutique et elle permet le "développement personnel". Cette dernière expression est d'ailleurs significative du terrain sur lequel on s'engage alors, car elle fait partie du traditionnel vocabulaire des "sectes psychanalytiques"(20). Quant au terme "herméneutique", il désigne le dévoilement du sens caché, à travers les rêves, les lapsus, le vocabulaire, les actes manqués etc.…

 

Aux scientifiques, qui s'étonnent qu'on puisse utiliser comme modélisation de la vie psychique un échafaudage aux bases infalsifiables et à l'efficacité nulle, les freudiens répondent que leur dogme n'est pas accessible aux outils de la science et du rationalisme. La psychanalyse se situe "ailleurs".

 

Qu'on nous permette cependant d'apporter quelques éléments de jugements sur les principaux restes de prétentions du freudisme !

 

Les associations libres

 

Sur ce sujet laissons la parole à Michel Lobrot, professeur à l'Université de Paris VIII :(21)

 

" On sait que Freud veut retrouver les motifs profonds et inconscients qui animent le psychisme par la méthode des associations libres. Or, cette méthode d'analyse est anti-scientifique. Tout chercheur sait que la mise en évidence d'une corrélation entre deux phénomènes (la ressemblance entre un couteau et un pénis par exemple) ne peut tenir lieu de causalité.

 

La pratique freudienne de "l'herméneutique associative ", qui consiste à traduire un contenu conscient des rêves ou des actes manqués en un sens profond et caché, a conduit aux pires extravagances. Elle introduit la subjectivité du psychanalyste dans l'analyse."

 

Le complexe d'Œdipe

 

C'est l'une des bases fondamentales de la psychanalyse, puisque Freud écrit : "je m'autorise à penser que si la psychanalyse n'avait à son actif que la seule découverte du complexe d'Œdipe refoulé, cela suffirait à la ranger parmi les précieuses acquisitions du genre humain"(22). D'après lui, ce complexe est universel et il le rattache à la notion de "horde primitive".

 

Au tout début de l'humanité existaient des hordes composées d'un mâle et de plusieurs femelles et les jeunes mâles étaient menacés de castration, s'ils tentaient de s'accoupler avec une des femelles. Un jour, les fils ont tué leur père et l'ont mangé, puis envahis par le remords ils ont décidé de bannir à jamais le parricide et l'inceste. Ce fut la fin de l'animalité et le début de l'humanité. De là découle le désir d'inceste, la peur de la castration et la fameuse envie de "tuer le père", qui serait, parait-il, en chacun de nous.

 

Quel beau roman ! Voyons comment il résiste à l'examen.

 

Dans les hordes de gorilles, qui donnent une assez bonne idée de ce que devait être la horde primitive, les plus jeunes mâles ne sont nullement agressés par leur père et ne tentent que très rarement de s'accoupler avec leur mère(23). Plus généralement, chez les animaux, l'inceste entre frère et sœur est rare, du moins s'ils ont été élevés ensemble. Cette constatation se confirme chez les humains et les enfants des kibboutz israéliens, par exemple, élevés collectivement dans la plus franche mixité, ne se sont que fort rarement mariés ensemble.

 

L'anthropologue Bronislaw Maliniwski a étudié les habitants des îles Trobriand(24), chez qui le père est doux et affectueux avec ses enfants, alors que c'est l'oncle qui détient l'autorité. Il observe que les fils ne manifestent aucune hostilité envers leur père mais qu'ils s'opposent fréquemment à leur oncle. Ce qui semble montrer que ce comportement est une simple réaction à leur autorité normative et non dû à une hypothétique rivalité sexuelle.

 

Pour en terminer avec l'Œdipe, il faut mentionner une étude réalisée par deux psychologues allemands, Wilhelm Greve et Jeanette Roos(25). Ce travail, réalisé avec grand soin dans de bonnes conditions méthodologiques, montre que les enfants, au stade dit "phallique", ne manifestent aucune hostilité à l'égard du parent de même sexe et n'ont, à plus de 80%, jamais manifesté le fameux désir de se marier "avec papa" ou "avec maman". Gageons que ceux qui restent n'ont fait que répéter ce qu'ils avaient entendu !Mais alors, si le complexe d'Œdipe n'est qu'un mythe, on peut s'interroger sur l'importance du refoulement des pulsions sexuelles, pivot du freudisme.

 

Le refoulement des pulsions sexuelles

 

Pour essayer de tester la validité de ce concept qui sert de socle à la théorie freudienne, une équipe a mis au point une expérience(26) qui consiste à présenter à des jeunes gens d'une vingtaine d'années une liste de mots, qui défile à vitesse constante sur un ordinateur dans un ordre aléatoire, et à leur demander de les mémoriser. Or, ces mots peuvent se scinder en quatre groupes. Le premier est constitué de mots crus, grossiers sexuels ou scatologiques. Un second groupe comprend des mots neutres (objets…), les deux autres regroupants les mots positifs (agréables…) et négatifs (violents…). Si la théorie freudienne de la libido est valable, les mots grossiers à connotation sexuelle doivent être refoulés dans l'inconscient. Or c'est exactement le contraire qui se produit, puisqu'ils sont mémorisés en moyenne à 50%, contre 30% pour les autres.

 

La théorie freudienne était peut-être vraie dans la société viennoise du début du siècle, mais elle n'est sûrement pas universelle !

 

Précision !

 

Bien entendu, les éléments fournis ci-dessus ne "prouvent" rien. On ne saurait réfuter l'irréfutable. Et d'ailleurs, ce n'est pas aux sceptiques qu'incombe la charge de la preuve.

 

Les inconditionnels de l'herméneutique affirmeront que tout cela n'a rien à voir, que c'est beaucoup plus subtil et qu'en fait nous n'avons rien compris. Notre opposition, sans nuance, monolithique et péremptoire, est d'ailleurs la preuve de notre incompétence, voire de nos "résistances" et il convient d'être "plus nuancé". C'est l'argument habituel du "relativisme cognitif", à savoir l'idée selon laquelle la science n'est qu'une "narration" parmi d'autres. Si, par exemple, les scientifiques affirment qu'au centre de la terre se trouve un noyau à très haute température, et si un autre groupe, formé de gens respectables, affirme que notre planète est en réalité creuse et que son centre est peuplé de timides extraterrestres, les deux théories sont également "valables".

 

Qu'on nous permette de ne pas partager cette forme, très particulière, d'ouverture d'esprit, et de ne pas confondre "discours obscur" avec "discours profond" !

 

Qu'on ne nous fasse pas dire pour autant que nous refusons tout outil interprétatif du psychisme, mais la symbolique freudienne peut avantageusement être remplacée. Les psychothérapies cognitives, comportementales ou systémiques exploitent les notions d'apprentissages, de conditionnement ou de suggestion. A la différence de la psychanalyse, elles s'appuient sur des expériences reproductibles ou des observations contrôlables, pratiquent l'évaluation et un retour fécond à l'expérience. A ce titre, elles ont leur place dans les sciences humaines. Ce n'est pas parce que la psychanalyse a pénétré, à la frange, certaines d'entre elles qu'elle peut en tirer argument pour se valider. La psychanalyse a aussi infiltré l'astrologie (astrologie jungienne), cela ne justifie ni l'une ni l'autre.

 

Le monde de la Psychanalyse

 

Une idéologie !

 

La psychanalyse fait recette chez les intellectuels. Il n'est pas un film ou une pièce de théâtre dont la critique ne passe par la grille d'analyse freudienne. Dans n'importe quel tableau, le soleil n'est plus "l'astre du jour" mais "l'image du père" et tout arbre se voit promu au rang de "symbole phallique". Un jeune homme qui avait provoqué un débat sur la psychanalyse dans un café philosophique, indiquait qu'il était excédé de se voir constamment opposer les lieux communs d'une psychanalyse "réponse à tout".

 

Chacun a droit à sa part de rêve et de poésie. Tout homme peut fonder son église et y prononcer les paroles liturgiques sans que la raison ait à s'en offenser. Il est en chacun de nous une part (plus ou moins importante) de mysticisme qui a droit au respect et à la liberté d'expression. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'épiloguer longtemps sur cet aspect de la psychanalyse. Chacun y prend ce qu'il y cherche.Ne résistons pas cependant, avant d'abandonner un domaine qui a donné lieu à tous les excès, au plaisir de citer Melanie Klein(27) :

 

"Théâtres et concerts et, en fait, toute représentation où il y a quelque chose à voir ou à entendre symbolisent toujours le coït des parents : le fait d'écouter et de regarder symbolise l'observation réelle ou imaginaire, tandis que le rideau qui tombe représente les objets qui gênent l'observation, tels que les couvertures, le montant du lit, etc."

 

Chers amis du théâtre et cinéphiles impénitents, vous savez désormais ce que vous cherchez à voir "inconsciemment"… Et puis, ne discutez pas, ce n'est pas "peut-être" ou "parfois", c'est "toujours". Fermez le ban !

 

Une école littéraire.

 

Le monde de la psychanalyse est essentiellement littéraire. Le verbe y est roi. L'affirmation bien tournée tient lieu de preuve et la généralisation hâtive de mode de travail.

 

Dans une conférence faite le 15 août 1984 devant des psychologues, médecins et travailleurs sociaux, et reprise dans un livre "Tout est langage", Françoise Dolto dit :

 

" Un enfant qui est propre très, très tôt, peut devenir schizophrène. J'en ai connu un qui n'a jamais après la maternité sali ses couches, jamais. Il est devenu schizophrène : un enfant qui était né pour être un être remarquable. Ce sont des enfants qui ... à cause de paroles qu'ils ont entendues trop tôt et qui dévalorisent leurs relations familiales ou leur sexe, sont bouleversés de ne pas satisfaire leur dieu ou leur déesse de leur vie fœtale : les parents qui parlent à l'extérieur... "

 

On ne peut qu'être atterré devant pareilles affirmations. Que Mme Dolto ait cru en 1984 à la psychogenèse de la schizophrénie, passe encore. Mais la méthodologie employée est incroyable : généralisation à partir d'un cas, conclusions hâtives et invérifiables (c'est le fait d'entendre depuis le ventre maternel, de supposées paroles dévalorisantes, qui entraîne la schizophrénie / un schizophrène est un enfant remarquable), culpabilisation des parents et des mères en particulier.

 

Comment les femmes peuvent-elles accepter la psychanalyse qui n'a cessé de les culpabiliser et de les mépriser ? Tout le monde connaît les phrases célèbres de Freud : " La femme est un être aux cheveux long et aux idées courtes " ou encore " Sur le plan social les femmes n'ont pratiquement pas contribué aux progrès de la civilisation ". C'est le même qui dans un texte intitulé "la féminité " après avoir expliqué que la femme était frustrée de manque de pénis et fondamentalement masochiste concluait : "En dehors de cela, chaque femme peut être aussi un être humain ". On ne peut être plus charmant !

 

Mais le comble du pédantisme et de l'hermétisme littéraire a été atteint avec Lacan dont "Ecrits " (le seul ouvrage) et la retranscription du "séminaire " sont proprement illisible pour qui ne parle pas le "lacanien ". Tirons-en quelques perles :

 

" L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entre-pret. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire. "

 

" Les mots... peuvent engrosser l'hystérique, s'identifier à l'objet penis-neid, représenter le flot d'urine de l'ambition urétrale, ou l'excrément retenu de la jouissance avaricieuse. "

 

Comprenne qui pourra ! (28)

 

Les psychanalystes se gargarisent de mots, comme si leur ambition était littéraire et non thérapeutique. Ils sont d'ailleurs en cela les dignes descendants de Freud qui, à la fin de sa vie, avouait : " La psychanalyse n'est rien d'autre que l'interprétation de ma vocation littéraire en termes de psychologie et de pathologie ".

 

Une église.

 

La psychanalyse est une sorte d'église, avec ses évêques, ses petits diacres et ses fidèles. De l'église, elle a les livres saints, les schismes et les excommunications. Adler, Young, Lacan, et son éviction de la Société Française de Psychanalyse avant la création de l 'Ecole de la cause freudienne en sont des exemples significatifs. De l'église, elle a les dévots qui regardent les mécréants du haut de leurs certitudes.

 

D'ailleurs, dans un numéro spécial du Nouvel Observateur de novembre 1996 consacré aux religions, un article traitait scrupuleusement de la psychanalyse (au même titre que du Bouddhisme ou de l'Islam) sous le titre "La psychanalyse, une expérience spirituelle " et l'auteur, Marie Balmary une psychanalyste, écrivait :

 

"Nous sommes des pays en voie de développement spirituel ; des sociétés parfois si pauvres en relations que certaines personnes nées dans l'expérience psychanalytique, demeurent dans la psychanalyse comme seule "religion " possible pour elles"

 

Et elle concluait : "Vécue comme une expérience d'esprit, la psychanalyse conduit-elle au Grand Esprit, comme disent les Indiens ? A chacun de répondre."

 

Qui sont ces nouveaux croyants ?

 

Il existe peu d'études sociologiques sérieuses sur cette question. Cependant, pour qui a eu l'occasion de côtoyer différents milieux, il apparaît que la répartition n'est pas égale dans les différentes couches de la société.

 

Les ouvriers, agriculteurs, commerçants et artisans ont souvent gardé une vision religieuse traditionnelle, et s'ils ne pratiquent plus guère, ils continuent à croire au Dieu de leurs ancêtres. La maladie mentale y est perçue comme une tare, le psychiatre est consulté en cachette et la psychanalyse appartient à un autre monde.

 

Paradoxalement, les scientifiques ont souvent gardé la foi. Oh ! Pas la foi du charbonnier, une foi en un être suprême souvent sans rapport avec une pratique religieuse. Comme si le scientifique avait fait une bonne fois pour toute "la part de Dieu " et vérifiait volontiers la phrase de Pasteur : " Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science rapproche de Dieu ". Il faut dire que le physicien qui se penche sur les abîmes de la physique quantique, ne peut qu'être saisi de vertige et mesurer la petitesse de "l'humaine condition ". En fait, les scientifiques fréquentent peu les psychanalystes.

 

C'est le milieu littéraire et celui des sciences humaines (journalistes, psychologues, sociologues, éducateurs...) qui forment les gros bataillons des "convaincus du transfert ". Ceux-là se sont appropriés la psychanalyse qui forme pour eux une sorte de langage véhiculaire, un signe de reconnaissance, un mode d'appartenance à un ensemble qui sans elle perdrait son unité (et pour certains son pouvoir ). Un rejet des convictions religieuses parentales, une inclination pour la pensée "de gauche ", une sympathie pour le mysticisme oriental et parfois même un baba-coolisme attardé, forment le profil type de l'analysé et/ou analysant.

 

Une discipline "incontestable ".

 

Dans les milieux "psy ", la coutume est de se dire à l'écoute des autres, et d'affecter vis-à-vis de toute chose d'une sereine tolérance.

 

La réalité est toute autre ! Le malheureux qui se risque à émettre une critique, ou même seulement à esquisser un sourire, face à l'affirmation répétée des dogmes les plus caricaturaux, se voit immédiatement agressé. L'argument majeur, dans ce cas de figure, se résume ainsi : " Vous n'êtes pas analysé, donc vous n'y connaissez rien ! ". Celui qui conteste la psychanalyse est un imbécile. On l'exclut, on le méprise.

 

Dans un débat sur la psychanalyse (la marche du siècle le 19/3/97), une journaliste, Liliane Sichler, coupable d'avoir commis un livre critique sur les "psy "(29), avait été conviée à jouer le rôle de la chèvre, l'opposante fragile vouée au sacrifice. Elle fut traitée en ignorante et finalement exécutée par F Giroud, qui rappela à son sujet la phrase de Lacan : " La psychanalyse guérit de tout, sauf de la connerie ! ". Il faut dire que "le maître" précisait à ses adeptes qu'il ne fallait surtout pas chercher à convaincre les sceptiques, car ce serait "jeter des perles aux pourceaux ".

 

Les psychanalystes se déchirent entre eux sur des détails du dogme, comme les mystiques du moyen âge débattaient du sexe des anges… pourvu qu'on ne mette pas en cause la réalité de ceux-ci. Les opposants n'ont droit qu'à l'insulte et au mépris.

 

Les acteurs

 

Les analysés

 

Qui sont-ils ?

 

Les clients de la psychanalyse ne sont pas également répartis dans toutes les couches de la société. D'abord, parce que les psychanalystes font une sélection et n'acceptent en analyse que ceux qui ont quelque chance, à leurs yeux, d'en tirer profit et surtout de supporter le choc.

 

Freud lui-même indiquait que "le Moi avec lequel nous pouvons conclure un pareil pacte doit toujours être un Moi normal". De plus, il ne faut pas que les défenses soient trop structurées. Donc, pas de sujets trop vieux ou malades depuis trop longtemps.

 

Tout cela a fait dire aux "mauvaises langues" que l'indication type de la psychanalyse concernait le patient "riche, jeune et bien portant". Le premier point coulant de source, quand il faut pouvoir assurer la charge financière de trois séances hebdomadaires, très souvent payables en liquide. Chacun sait que ce dernier point est important à cause de la symbolique fécale de l'argent ! Que les mauvais esprits n'aillent surtout pas établir un quelconque rapport avec un problème de déclaration de revenu ! Ce serait pure calomnie…

 

Dominique Frischer, une sociologue, a réalisé l'une des rares enquêtes sur les analysés(30). Elle a rencontré une soixantaine de personnes traitées par la psychanalyse, dans des clubs d'anciens analysés ou par le biais des petites annonces. Ses interlocuteurs appartiennent presque tous à la classe aisée, il n'y a ni employé ni agriculteur et un seul est ouvrier. Ce fait est confirmé par d'autres études qui montrent que ces patients ont pratiquement tous une profession rentable ou très rentable.

 

Que pensent-ils ?

 

Après son enquête, Dominique Frischer indique que "malheureusement aucun des analysés n'a interrompu son analyse avec la conviction d'être totalement libéré de ses infériorités ou de ses difficultés passées, avec la certitude d'avoir remédié complètement à ses manques, d'être guéri". Malgré cela ils sont très fiers de faire partie d'une élite, d'une sorte de caste supérieure :

 

"Vis-à-vis des autres, les analysés éprouvent la tranquille sérénité de ceux qui portent au front la marque des élus, des voyants, ce signe invisible par l'intermédiaire duquel se ralliaient les premiers chrétiens. Car beaucoup d'analysés ont la certitude que le travail analytique leur confère aujourd'hui une incontestable supériorité"

 

En effet, ceux qui ont suivi une analyse s'en disent souvent satisfaits. Le paradoxe est qu'en général, ils ne s'en considèrent pas guéris pour autant et ils traînent souvent derrière eux dix ou quinze ans de psychanalyse continue ou épisodique. Les raisons de ce paradoxe sont de deux ordres.

 

Le premier c'est qu'on ne peut admettre qu'on a passé tant d'heures de sa vie, subi tant de souffrances et consacré des sommes qui auraient permis de faire six fois le tour du monde, pour un résultat aussi modeste. Personne n'aime se déjuger. Ce qui explique que les intéressés soient assez "chatouilleux " sur ce sujet.

 

Le second est que s'est établi durant le long parcourt avec l'analyste une relation interpersonnelle, qui n'a rien à voir avec le transfert et autres fatras freudiens, mais qui est le fait de l'écoute bienveillante dont le sujet est l'objet. Cette écoute ne peut être que positive, surtout (et c'est souvent le cas heureusement) si l'analyste a de grandes qualités humaines et si par ses conseils (certains ne restent pas totalement silencieux), il fait de la psychothérapie cognitive sans le savoir, comme M. Joudain faisait de la prose. En fait, la psychanalyse est le placebo de l'esprit et comme tout placebo elle a une réussite moyenne d'au moins 30%. Rien de bien neuf dans tout cela : l'église depuis longtemps a inventé la confession, qui ne se pratique plus guère semble-t-il, ce qui est peut-être dommage, car la méthode était la même et le résultat identique. De plus, on ne payait que de " je vous salue Marie " et de quelques bleus aux genoux.

 

Et puis, quand des analysés disent combien ils ont changé à la suite de leur démarche, il n'y a là rien d'étonnant. Un homme peut-il rester immobile pendant dix ou quinze ans face aux réalités de la vie ? En fait, ils attribuent à l'analyse une maturation qui se serait sans doute produite naturellement. L'âge, et les obstacles de la vie, sont en fait les plus sûrs moteurs d'un tel changement.

 

L'analyse établit même parfois des liens de dépendance de nature quasipathologique. Une publicitaire de 65 ans, "Judith", après une première cure ratée avec Françoise Dolto, en suit une de douze ans avec un autre analyste. Sans plus de succès. Lorsqu'elle raconte son histoire(31) elle est à nouveau en analyse depuis seize ans "avec une star de la psy parisienne". Elle dit :

 

" Je ne suis plus orpheline. Ma relation avec D... est merveilleuse. C'est mon père, ma mère, mon mari, mon amant, mais en mieux, en version professionnelle. Il m'aime, m'écoute, m'admire. En finir ? Je n'y pense même pas, ce serait trop triste de renoncer à mes "Mille et Une Nuits". D... est mon Surmoi de rechange, le mien est si faible ! J'ai ma petite place au chaud, près de ses chats, je ne m'en irai jamais. Mes rendez-vous avec lui sont mes pilules de bonheur, je n'ai besoin d'aucune autre drogue pour dormir chaque nuit comme un bébé."

 

Les psychanalystes.

 

Il faut d'abord préciser que la pratique de la psychanalyse n'est régie par aucune règle de compétence. On devient psychanalyste comme on devient guérisseur ou astrologue. Il suffit (en principe) d'avoir été soi-même analysé.

 

Encore faut-il distinguer ceux qui ont suivi une analyse didactique et qui sont des professionnels de la santé (médecins, psychologues), qui ont décidé à un moment de leur parcours professionnel de se convertir à la psychanalyse. Ils ont fait, avec un maître choisi par eux, une psychanalyse rapide destinée non seulement à leur transmettre une méthodologie, mais surtout à leur éviter de " projeter " sur leurs futurs patients leurs propres conflits internes et d'accéder à la fameuse " neutralité bienveillante " qui est la marque du praticien accompli.

 

Certains ont fait le trajet inverse. Ayant suivi une analyse à la suite de problèmes personnels et considérants ceux-ci comme résolus, ils décident (l'élève ayant toujours envie d'égaler le maître), de devenir à leur tour psychanalystes. Le problème est qu'ils n'ont pas toujours la formation initiale adaptée et que, le métier n'étant régi par aucune règle de capacité, rien ne s'y oppose. Si on désire devenir psychanalyste, il suffit de se faire graver une jolie plaque en plastique doré et de la fixer sur son seuil. Nul ne pourra y trouver à redire. On ne pourrait pas s'installer boulanger (il faut un CAP), ni infirmier (il faut un diplôme d'Etat ), encore moins médecin (on risquerait des ennuis avec la justice ), mais on peut être psychanalyste. On objectera que l'on n'aura pas de clients (il faut pour être sûr d'en avoir, faire acte d'allégeance à un psychanalyste surchargé qui vous " refile " son trop-plein de clientèle ), et que l'on n'obtiendra pas de bons résultats. Le premier point est possible (quoique, avec un peu de patience), et le second reste à démontrer.

 

Ceux qui au prix d'une pseudoformation s'intitulent un jour psychanalystes, voient souvent justifiés leur (lucratif) engagement par le fait " qu'il faudra toujours des gens pour écouter ceux qui souffrent ". C'est là que réside le mensonge, car prétendre que " l'écoute " est curative en elle-même, fait partie des idées reçues et nous verrons plus loin qu'il existe d'autres méthodes d'écoute pratiquées par des professionnels compétents.

 

Est-il logique que la santé mentale soit confiée à des gens qui, dans leur grande majorité, ignorent tout de l'anatomie et de la physiologie de l'organe (le cerveau) sur lequel ils prétendent agir ?

 

Et puis franchement, imagine-t-on qu'il suffit d'avoir été tuberculeux pour devenir pneumologue ! Il n'y a qu'en psychanalyse où un ancien malade fait un bon soignant !

 

Heureusement, dans la majorité des cas, la psychanalyse est une sorte d'option supplémentaire choisie par des professionnels de santé.

 

Les psychiatres…

 

Un psychiatre, Patrick Lemoine, raconte(32) :

 

"Il me souvient d'un condisciple qui se sentait très bien dans ses baskets, selon la terminologie moderne, mais qui voulait absolument être analysé au début de ses études de psychiatrie. C'était à l'époque presque obligatoire d'ailleurs. Après avoir vainement recherché ses symptômes et sa souffrance, il avait finalement conclu qu'un tel désir d'être analysé constituait en soi un symptôme et que ne pas être encore analysé le faisait beaucoup souffrir."

 

Ce temps est heureusement révolu et les internes en psychiatrie n'ont plus à passer sous les fourches caudines de la psychanalyse. Les avancées de la neurobiologie et les progrès de la psychopharmacologie ont convaincu, surtout en milieu hospitalier, la plupart des psychiatres à abandonner l'usage de la cure analytique. Ce qui ne veut pas dire que tous aient renoncé au freudisme en tant qu'outil interprétatif.

 

…les psychologues…

 

C'est parmi eux que se sont constitués les gros bataillons des psychanalystes privés, car la psychanalyse leur fournissait l'outil curatif qui leur manquait. Certains, aujourd'hui, se sont reconvertis dans les psychothérapies cognitives, comportementales ou systémiques, parfois sans le dire trop fort, et sans pour autant négliger l'effet d'appel et la notoriété que confère encore, aux yeux de certains, l'étiquette de psychanalyste.

 

Ils sont en cela les dignes successeurs de Melitta Schmideberg, qui publiant en 1970 un article sur les échecs de la cure analytique concluait par ces mots :

 

"Pour ma part, je me trouve dans une situation inhabituelle. Etant la fille d'une psychanalyste (Mélanie Klein), j'ai été élevée avec la psychanalyse. Pendant longtemps, j'ai considéré toute critique comme un préjugé réactionnaire. Mon mari était un ami personnel de Freud et de sa famille, et j'ai été amenée à connaître personnellement tous les grands analystes d'Europe et des Etats-Unis. J'ai publié de nombreux articles dans des revues de psychanalyse et j'ai été analyste-didacticien de la Société britannique de Psychanalyse jusqu'au moment de mon départ pour les Etats-Unis. Je suis cependant devenue de plus en plus critique envers la théorie et la pratique psychanalytiques (... ). Ainsi, bien que je me considère encore comme une analyste, sans doute tant soit peu dissidente, j'en suis venue, depuis longtemps déjà, à ne plus pratiquer la psychanalyse"

 

…et les autres.

 

Ce sont souvent d'anciens analysés qui, après 10 ou 15 ans d'une psychanalyse qu'ils considèrent comme réussie, ont eu envie de passer de l'autre coté du divan.

 

Oublions-les et ne souhaitons à personne le malheur de tomber entre leurs griffes.

 

Le syndrome d'Asterix.

 

La psychanalyse est partout en régression.

 

Aux Etats Unis, où elle était florissante dans les années soixante, elle ne survit plus guère que dans les films de Woody Allen. Les psychanalystes de formation médicale ne l'utilisent que dans quelques cas très particuliers ou comme complément à leurs prescriptions médicamenteuses. Les autres ont basculé vers des thérapies scientifiques. Le phénomène est pratiquement le même dans les pays de l'Europe du Nord.

 

La psychanalyse serait-elle en extinction partout dans le monde ? Non ! Un village d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours. Armés de la potion magique qui leur a été transmise par les druides Lacan et Dolto, il fait face courageusement aux méchants psychiatres et à leurs alliés les psychologues comportementalistes.

 

De plus les psychanalystes pratiquent une technique bien connue des organisations sectaires : la réassurance par le groupe. Ce n'est chez eux que séminaires, colloques, formations et groupes de réflexions. On comprend qu'il faudrait à un psychanalyste lucide une extraordinaire dose de courage et une remarquable force de caractère pour se "déconvertir ".

 

C'en est au point que de nombreux psychanalystes, qui comme nous l'avons vu n'ont pas de formation médicale ni scientifique, ne peuvent même pas remettre en question les fondements de leur doctrine et, de bonne foi, pensent être dépositaires d'une incontestable vérité. Il faut dire que cette remise en cause les amènerait à scier la branche sur laquelle leur niveau de vie est assis, ce qui ne favorise pas la lucidité.

 

Comment en est-on arrivé là, et pourquoi une croyance de ce type a-t-elle pu prendre une pareille place dans ce qui devrait être une discipline scientifique ?

 

Les raisons d'un succès

 

Le retard de la neuropsychiatrie.

 

Si on compare les connaissances acquises dans les médecines du corps et de l'esprit, la différence est flagrante. Avant 1952 et la découverte du premier neuroleptique, les connaissances sur le cerveau sont purement anatomiques et le seul progrès avéré est celui de l'electo-encephalographie. Quant aux traitements ils se limitent aux électrochocs. Faute de pouvoir donner une explication biologique de la maladie mentale, va se développer une tendance " psychologiste " qui l'attribuera au résultat de conflits entre des forces conscientes et inconscientes. Dans l'éternelle bataille entre l'inné et l'acquis, c'est le second qui va provisoirement l'emporter. La psychanalyse déferle sur le monde, et réduit au silence toute autre forme de recherche(33). Pourtant, à partir des années soixante, le développement des neuroleptiques va apporter un progrès sensible au traitement des malades. Ceci n'est pas du goût des dévots de la psychanalyse et des utopistes de l'antipsychiatrie qui, aveugles à leur propre impuissance, vont vouer aux gémonies les soi-disant " camisoles chimiques ", dont nul ne peut nier aujourd'hui qu'elles ont libéré les malades de l'enfermement des asiles.

 

Entre temps, dans les hôpitaux et les instituts, s'était mis en place un réseau qui, par cooptations successives, pérennisait la prise en main de la maladie mentale par les fidèles de l'inconscient, et encore aujourd'hui les partisans d'un retour à une médicalisation et à l'utilisation de thérapies basées sur les progrès de la science, ont parfois du mal à se faire une place dans le dispositif bien verrouillé des croyants du freudisme.

 

Le plus grave, c'est que s'est développée dans les milieux médicaux, sociaux, et pédagogiques, une véritable culture de la psychanalyse. Ses termes usuels sont passés dans le langage courant et ses axiomes considérés comme vérités définitives. Le symbolisme psychanalytique est devenu un outil banal, sans que soit repensée la validité du concept. Le moindre dessin d'enfant est interprété comme un langage codé dans lequel, comme l'écrivait une célèbre psychanalyste " le soleil est masculin, parce qu'il est le symbole idéal associé à l'image du père, et que la terre est féminine parce qu'elle est l'image de la mère et de la fécondité ". Or, (" vérité en deçà des Pyrénées erreur au-delà " disait déjà Pascal), en allemand soleil est féminin, et en arabe la terre se dit " trab " (masculin). Pauvres peuples exclus de la symbolique freudienne !

 

A la différence de la science qui est doute permanent et remise en question de ses propres découvertes, la psychanalyse assène ses vérités révélées comme des évidences. Lorsque de grands scientifiques s'expriment dans les médias, c'est généralement pour faire mesurer avec modestie les progrès qui restent à accomplir, et limiter leur propos à ce qu'ils pensent savoir. A côté de cela Gérard Miller l'inévitable (et talentueux) Lacanien et ses semblables ont réponse à tout, et nul domaine n'échappe à leurs interprétations magistrales. Ce matraquage se poursuit avec les fidèles convaincus, (de Françoise Giroud à Fabrice Luchini), qui se répandent dans les médias pour porter la bonne parole.

 

Psychanalyse et sociopolitique.

 

Bien que beaucoup s'en défendent, il faut bien admettre que les choix thérapeutiques sont souvent dans ce domaine influencé par des arrières pensées politiques.

 

Il y a trois grandes approches de la maladie mentale. La psychodynamique de la psychanalyse, la neurobiologie et la psychologie sociale de l'antipsychiatrie. Cette dernière qui fut très liée au mouvement marxiste et gauchiste est morte de ses propres excès et de son évidente impuissance, et les seules traces qu'elle a laissées se retrouvent très édulcorées dans la mouvance des thérapies systhémiques.

 

La psychanalyse qui se veut libératrice est étroitement associée à la pensée de gauche et a été totalement dominante sous la pression d'intellectuels comme Lacan et Foucault.

 

Edouard Zarifian écrit :

 

" Lacan n'a pas été pour rien dans ce phénomène fondamentalement parisien à son origine. C'est lui qui fascinait des salles hétérogènes composées d'éternels étudiants, de vieilles hystériques et de minettes désœuvrées, tous fascinés et béats, ayant perdu - s'ils l'avaient jamais possédé- l'ombre de tout esprit critique."

 

Les traitements médicamenteux sont encore parfois sévèrement critiqués par les psychanalystes et l'idée de déterminisme biologique est ridiculisée et classée "de droite" sinon de "fasciste" par une assimilation réductrice aux doctrines nazies.

 

Quand parviendra-t-on à séparer enfin méthodes thérapeutiques et choix politiques ?

 

L'attitude des médias.

 

Le monde des médias apporte un massif et insidieux appui aux thèses de la psychanalyse.

 

Dans son numéro du 20 mars 1997, le Nouvel Observateur publiait un dossier intitulé "La science contre Freud, la psychanalyse est-elle condamnée par la neurobiologie ? ". Sur les neuf pages consacrées au dossier, trois étaient rédigées par des psychanalystes ou des journalistes visiblement convaincus. Les cinq autres présentaient un semblant de débat opposant deux psychanalystes à un neurobiologiste, Alain Prochiantz. Avait-on choisi pour ce dernier rôle un scientifique connu pour ses positions critiques par rapport à la psychanalyse ? Non bien sur ! Il était visiblement là pour ses qualités littéraires (ce qui n'enlève rien à ses qualités de chercheur), puisqu'il venait de publier un ouvrage intitulé : "A quoi pensent les calamars ? ". Le dialogue qui s'en suivit, s'établit dans un registre psycho-litteraire, au demeurant fort agréable, mais où la psychanalyse ne fut pas une seule fois remise en cause. On était entre gens de bonne compagnie, les uns se démarquant du "psychanalyste trop rigide ", l'autre affirmant détester "le réductionnisme de la biologie à une physique ". Visiblement notre aimable scientifique, connu par sa "vision romantique " de la biologie(34), répugnait à endosser, en si bonne compagnie, le costume de "l'empêcheur de discourir en rond ", qui lui était proposé. Voyant sans doute arriver la fin du dialogue, il se décidât pourtant à prononcer la phrase qui aurait dû constituer la base du débat et occuper l'essentiel de la discussion : " je garde l'inquiétude d'un discours analytique qui produit encore du discours et qui ne demande pas l'expérience du laboratoire pour prouver sa viabilité ". Il lui fut répondu par une pirouette en forme de contre vérité : " En psychanalyse... cela ne marche pas comme chez vous avec des vérifications ". Et le débat fut clos ! Le bilan est significatif. Un titre ronflant et une couverture provocante qui laissent à penser que l'on ira cette fois au fond du problème. En pratique, trois lignes sur neuf pages posent une vraie question qui ne recevra pas de réponse.Peut-on s'étonner, après cela, de voir les sourcils se lever de toute part lorsqu'on met en doute la valeur de la psychanalyse ?

 

L'appui apporté par les médias à la psychanalyse est parfois même encore plus insidieux. Illustrons-le par un exemple. Le 24 juillet 1997 le magasine TV "Comment ça va ?" diffusait "les visages de la dépression", un dossier volontairement didactique qui cherchait à faire passer un message fondamental : la dépression se soigne aujourd'hui, si on met en œuvre les dernières ressources de la science. Divers cas étaient examinés, et des intervenants incontestables faisaient le point sur ce problème sous le regard d'un journaliste jouant le rôle du candide. L'opération, parrainée par la Mutualité Française, était un outil efficace, salutaire et désintéressé, qui aurait dû logiquement recevoir l'appui des hebdomadaires de télévision les plus responsables. Or Télérama réglait son compte à cette émission en quelques lignes discrètement signées "CC" :

 

"...cette fiche santé, très médicalisée, souffre un brin de rigidité. Ce soir rien n'est dit qui mérite de veiller tard."

 

C'est ce que l'on appelle une exécution sommaire !

 

Remarquons que dans le même hebdomadaire "les mots de la Psychanalyse" une émission de 15 mn sur la 5, faisait sur une demi-page l'objet de commentaires dithyrambiques, sous la plume d'une certaine… Cécile Chalier.

 

Bizarre... vous avez dit bizarre !

 

La psychanalyse est-elle néfaste ?

 

Une souffrance rédemptrice.

 

La cure analytique est une longue souffrance. D'ailleurs, les psychanalystes lucides n'acceptent de l'entreprendre qu'avec des patients qu'ils jugent assez motivés pour supporter le choc et, à leurs yeux, en tirer profit.

 

Un soir d'hiver, dans une rue sombre, un jeune homme appuyé contre un mur pleurait à "chaudes larmes". Une voisine, ouvrant sa fenêtre à ce bruit inhabituel, s'enquit, sans succès, des motifs de cette tristesse. Au bout d'un moment, et comme les choses semblaient empirer, elle revint à la charge, insistante et compatissante : " que se passe-t-il ? Si vous n'allez pas bien, je puis appeler un médecin ! ". Le jeune homme leva la tête et répondit, entre deux sanglots : " Laissez-moi, je sors de psychanalyse ". Certes, les psychanalystes nous expliqueront qu'il faut en passer par-là pour qu'ensuite vienne la paix. Faut-il vraiment rechercher les vieilles plaies et les rouvrir pour y tourner le couteau afin de mieux les guérir ? Cette approche n'est pas nouvelle. Elle fait partie du vieux fond judéo-chrétien pour qui la souffrance est rédemptrice et réparatrice du péché originel. Pour l'église, la maladie était souvent considérée comme le châtiment d'une faute morale, pour les psychanalystes, c'est d'une faute familiale qu'il s 'agit. On pense aussi à ces marxistes qui ont martyrisé leur peuple, pour son bien, et au nom du bonheur des générations futures. Or, on le sait bien, "les lendemains qui chantent " ne se sont jamais levés, et ne se lèveront sans doute jamais pour le jeune homme qui pleurait. Bien sûr certains en sortent grandis, pour combien d'autres convaincus à jamais de leur faiblesse et de leur incapacité à vivre. Il n'est donc pas étonnant qu'une psychanalyste, Marie Balmary puisse écrire : " Il faut un certain courage pour simplement énoncer dans certains milieux psychanalytiques, les noms des "victimes " qui chaques années circulent dans les rumeurs ".

 

Elle retarde ou interrompt une prise en charge appropriée.

 

Un scientifique fit un jour remarquer à un psychanalyste tout le profit qu'on pouvait retirer des thérapies comportementales et de l'approche biologique. Ce dernier posa sur lui un regard désolé, sa main balaya l'air, et avec le ton d'un Moscovite à qui on essaie de vendre des œufs de lumps pour du caviar bélouga, il rétorqua : " ce n'est que du comportementalisme ! ". Et ce "que " exprimait un incroyable mépris. Quelle prétention et quelle suffisance ! Les psychanalystes ont autoproclamé la noblesse de leur pratique et "regardent le reste du monde du haut de leur grandeur ". C'est au point que certains psychanalystes n'hésitent pas à faire arrêter le traitement médical des patients qui se tournent vers eux. Le mélancolique suspendra la prise du Lithium, avec les risques que cela comporte, et le déprimé traînera des années sur le divan une souffrance que quelques gélules résoudraient peut-être en moins d'un mois. Que de déprimés "réactionnels ", suite à un événement privé déstabilisant, se sont engagés dans la psychanalyse faute d'information et ont déclenché un long cycle d'introspection dont ils ne se sont jamais sortis. Car la prééminence de la psychanalyse et sa position dominante empêche le développement de formes de thérapies mieux adaptées à de pareils cas.

 

La cure analytique ne fait pas appel à la réflexion ni à l'intelligence, en un mot à ce qui fait la grandeur de l'homme. Elle attend tout de supposés mécanismes inconscients dont l'analyste est le médiateur, et à ce titre ne peut qu'être infantilisante, puisque le sujet n'est pas acteur volontaire de sa guérison. Bien qu'elle s'en défende, elle entraîne la dépendance de l'analysé par rapport à l'analyste. C'est le contraire d'une prise en charge de soi-même consciente, lucide et donc durable.

 

Et pourtant il existe des alternatives.

 

Les alternatives

 

Une autre vision de l'homme.

 

(Les citations de ce paragraphe sont de Henri Laborit)

 

" Animal, l'homme l'est ". Et à ce titre, comme toute structure biologique, il va chercher pour se maintenir à satisfaire ses instincts primordiaux : soif, faim, sexualité. Il tentera de renouveler les expériences agréables, ("la gratification " ), et à éviter celles qui sont pénibles, ("la punition " ). Ce faisant, il se heurtera à ses semblables situés dans le même espace opérationnel, provoquant un conflit de "dominance ", qui se terminera par la lutte, la fuite, ou la soumission génératrice de troubles psychosomatiques. Cette "nouvelle grille " détermine le comportement de l'homme, et guide ses actes de façon inconsciente.

 

" Comment, sachant cela, ne pas éprouver un certain attrait pour ce qu'il est convenu d'appeler le "scientisme ", cet essai longtemps infructueux de la découverte de lois, de principes invariants capables de nous sortir de la soupe des jugements de valeur ? Et quand ce scientisme, après des siècles de tâtonnements, aboutit enfin à des faits constants, reproductibles, concernants l'origine biochimique et neurophysiologique de nos comportements normaux et "anormaux ", comment refuser de voir en lui le premier lien fécond entre la physique et le langage ? Comment ne pas voir qu'il est indispensable à une certaine idée que nous pouvons nous faire de l'Homme ? "

 

Les psychothérapies scientifiques.(35)

 

La psychanalyse laisse entendre que la vie devrait être "un long fleuve tranquille " et que l'homme, pour peu qu'il aille au bout d'une fructueuse "démarche analytique ", pourrait accéder à la sérénité du sage méditant dans la position du lotus. Face à ces prétentions, les psychothérapies scientifiques font souvent pâle figure. D'abord parce qu'elles sont multiples, variées, modestes et méconnues. Ensuite parce qu'elles ne cachent pas qu'il est irréaliste de rêver d'une existence sans problèmes ni souffrances.

 

Elles ont deux caractères communs essentiels :

 

- Elles considèrent comme illusoire la guérison par un retour au passé et aux supposées origines inconscientes et psychogénétiques des troubles. D'ailleurs la plupart de ces techniques sont le fait d'anciens psychanalystes qui, constatant leur impuissance, ont cherché à agir efficacement "ici et maintenant ". On peut citer Albert Ellis, Aaron Beck, Frederich Perls, Eric Berne et bien d'autres.

 

- Refusant les gourous et les dogmes inamovibles, elles se soumettent totalement à l'épreuve des faits, ce qui leur permet d'évoluer sans cesse, dans une démarche qui, de ce fait, peut être qualifiée de scientifique.

 

La base commune de leur démarche reste évidement l'écoute bienveillante, qui n'est nullement, comme ils le prétendent, l'apanage des psychanalystes, mais qui débouche ici sur un dialogue souvent directif. Le patient est informé de la démarche, poussé à évaluer ses propres résultats et encouragé à l'autonomie. Les méthodes utilisées sont très variées (visualisation mentale, relaxation, cadrage cognitif, désensibilisation systématique, etc. etc..), et dépendent du sujet, du but poursuivi et de la formation du thérapeute. Du moins visent-elles un seul but : l'efficacité à court terme.

 

Par ces méthodes, une simple phobie est guérie en quelques semaines, un comportement compulsif en quelques mois et même s'il faut plus de temps pour soulager un alcoolique ou un toxicomane, les résultats sont indéniables et encourageants.

 

Jacques Van Rillaer écrit :

 

"Un siècle de recherches a permis de débusquer de mieux en mieux les multiples déterminants des conduites. Aujourd'hui l'image de l'homme que présente la psychologie scientifique, n'est cependant pas celle d'un être mécaniquement déterminé par son milieu ou par les pulsions qui jaillissent de l'inconscient. C'est celle d'un sujet actif en interaction constante avec son environnement, capable d'apprendre à réguler en fonction d'objectifs choisis de façon réfléchie, une large part de ses pensées, de ses sentiments et de ses actions. Une des plus hautes missions de la science du comportement est de développer et de mettre à la portée de tous des moyens concrets pour améliorer la gestion de soi et les relations entre les hommes."

 

Bien sûr ces thérapies n'ont pas, elles, la prétention de soigner les troubles psychiques graves ou les états dépressifs. Heureusement, la biochimie vient de faire d'importants progrès et laisse entrevoir pour l'avenir l'arrivée de nouvelles générations de médicaments qui feront de la psychiatrie une médecine comme les autres.

 

Les traitements psychiatriques.

 

Avant 1952 et l'utilisation de la chlorpromazine en tant que neuroleptique, le seul produit actif sur la maladie mentale est le lithium, dont l'efficacité sur la psychose maniaco-dépressive a été découverte un peu par hasard.

 

Si on prend par exemple le cas de la dépression qui fournit encore, hélas, aux psychanalystes, une vaste clientèle, on constate que le premier antidépresseur, l'ipromiazide, ne sera utilisé qu'en 1954. Il était connu auparavant comme antibacterien dans le traitement de la tuberculose et on constata à cette occasion son effet psychotonique. Quelques mois plus tard, un chercheur mettait au point une autre molécule l'imipramine. Ces deux produits seront à la base des deux grandes familles d'antidépresseurs : les IMAO et les triciclides, dont les membres ne différeront du modèle initial que par la variété des effets secondaires. Car pour ce qui est de ceux-ci, les patients étaient servis ! En effet, ces produits, remarqués pour leurs propriétés cliniques, agissent de façon grossière, en perturbant au passage certains neurotransmetteurs comme l'acethylcholine. Ceci entraîne de nombreux effets indésirables : bouche sèche, transpiration, palpitations, etc, et nécessite une surveillance contraignante du régime alimentaire (effet fromage).

 

Pendant plus de trois décennies, aucun produit réellement nouveau ne verra le jour. Par contre, le mécanisme de la dépression va en partie être élucidé. On sait que la transmission du signal entre deux neurones s'effectue à travers une synapse grâce à des neuromédiateurs chimiques et en particulier la sérotonine qui intervient dans la régulation de l'humeur. En gros, dans le cas de la dépression, le trop plein de sérotonine est recapturé trop vite par le neurone pré-synaptique. Il était donc nécessaire de trouver un produit qui ralentisse la recapture de la sérotonine sans pour autant agir sur les autres médiateurs chimiques (histamine, acetylcholine, noradrenaline). C'est cet objectif qui sera poursuivi et qui donnera lieu à la sortie en 1987 du premier ISRS, l'hydrochlorure de fluoxétine, un antidépresseur pas forcément plus actif que ses prédécesseurs, mais pratiquement dénué d'effets secondaires. C'est ce qui différencie une molécule développée à partir d'un modèle biologique d'une autre sélectionnée empiriquement pour ses effets cliniques.

 

Le succès de ces nouveaux antidépresseurs(36) sera d'ailleurs considérable, et ce, malgré les foudres des réactionnaires, toujours prompts à promettre à ceux qui veulent profiter des progrès de la science, que le ciel leur tombera un jour sur la tête. Parfois boudés par certains spécialistes enfermés dans leurs rêves analytiques, il sont largement (et sans doute trop) prescrits par les généralistes qui, "les mains dans le cambouis ", trouvent là le moyen de répondre enfin, sans trop de risque, à la souffrance de leurs clients, plutôt que de devoir se défausser en pure perte sur un psychanalyste.

 

Ceci ne justifie nullement le "forcing" à la prescription de certains laboratoires. Aux médecins de savoir résister aux parfums "couture", aux chocolats belges, aux seminaires-pêche à la truite et même parfois dit-on (on a peine à le croire), aux enveloppes "oubliées".

 

Le fait que de tels produits puissent effacer de simples tendances dépressives ouvre un débat de nature quasi philosophique. A-t-on le droit d'agir de façon permanente sur un léger désordre organo-psychique ? Est-il acceptable de tomber dans une sorte de psychiatrie "cosmétique" ? Les tenants de la "bonne mère nature ", et ceux qui pensent que "dieu a crée l'homme à son image ", s'en offusquent évidement. Les intéressés, et avec eux de nombreux médecins, rétorquent que, dans ce cas, il faut aussi refuser les facteurs de coagulation aux hémophiles et priver d'insuline les diabétiques. C'est aux patients de choisir, et rien ne justifie, si ce ne sont des considérations métaphysiques ou religieuses, de traiter différemment les troubles physiques et mentaux.

 

Faisons un rêve !

 

Le temps a passé !

 

En réaction aux égarements mystiques de la fin du XX ème siècle, des intellectuels (modernes Diderot ! ) et des scientifiques (comprenant enfin la nécessité de faire œuvre pédagogique hors de leurs laboratoires ) ont rétabli dans les esprits le règne de la raison, qu'annonçaient voilà longtemps les philosophes des Lumières.

 

Les psychiatres, disposant de molécules, de plus en plus nombreuses, de plus en plus actives, et de mieux en mieux tolérées, sont revenus à une médicalisation raisonnée des troubles psychiques. Comme leurs collègues qui associent la kinésithérapie aux anti-inflammatoires, ils prescrivent, en même temps que ces traitements, des séances de psychothérapies scientifiques d'accompagnement, réalisées par des psychologues formés et validés par l'université pour ces techniques. Les uns et les autres suivent régulièrement une formation obligatoire et validante qui leur permet, non seulement d 'être au fait des dernières découvertes scientifiques et de faire progresser la prise en charge des malades par un débat fructueux, mais de les faire bénéficier du remboursement de leurs soins par la sécurité sociale.

 

Le public est régulièrement prévenu par des médias compétents, honnêtes et biens informés, que seuls les soins prodigués par des thérapeutes validés présentent une garantie maximale de résultats.

 

Pour autant, la psychanalyse n'a pas disparu. Elle est toujours dispensée à l'égal des autres thérapies mystiques, exotiques, ou folkloriques, par des praticiens peu scrupuleux, à un public de naïfs. C'est sans doute le prix à payer pour la liberté.

 

Combien de temps faudra-t-il attendre pour voir ce rêve se concrétiser ?

 

Pour conclure

 

On aurait plaisir à voir Freud jeté par-dessus les moulins, et les bonnes feuilles de Lacan épinglées aux murs d'un musée des snobs intellectuels.

 

La psychanalyse n'est ni une science ni une thérapeutique, et sur le plan mystique ou idéologique, chacun a droit à ses croyances et à la libre expression de son imaginaire poétique.

 

Rappelons pourtant qu'a la demande de l'association américaine pour l'avancement des sciences le MIT(37) a demandé à Frank Sulloway (historien des sciences de réputation incontestée ) et à son équipe de prononcer un jugement sur le freudisme dont voici quelques points. (38)

 

- La psychanalyse est née d'hypothèses biologiques erronées et vétustes.

 

- Sur le plan clinique, les lacunes méthodologiques sont patentes.

 

- La plupart des guérisons alléguées n'en sont pas.

 

- L'emprise culturelle et sociale de Freud et de sa suite s'est doté d'un fabuleux pouvoir, facteur de succès idéologique, sans cesse repris au service de la cause.

 

- Et textuellement : " Les études de nombreux experts montrent en définitive que les déductions freudiennes, apparemment logiques, ainsi que les conclusions qui en découlent, ne sont tout simplement pas fondées. Un médicament doit faire ses preuves. Ce n'est pas le cas de la psychanalyse ".

 

Dans les "ténèbres extérieures " à la psychanalyse, on est en très bonne compagnie.

 

Freud a toujours pensé que la psychanalyse disparaîtrait lorsque la science aurait suffisamment progressé. Terminons donc en souhaitant, avec lui que : "l'esprit scientifique, la raison, parviennent, avec le temps, à la dictature de la vie psychique de l'homme ".

 

.Si d'aventure ce texte vient à tomber sous les yeux d'un psychanalyste, il trouvera sans doute dans le "signifié " (l'inconscient étant structuré comme un langage), force "signifiants " : " lapsus révélateurs ", "actes manqués " et "symboles phalliques ", démontrant à l'évidence que la "résistance " de son auteur vient du fait qu'il a le plus grand besoin... d'une psychanalyse.

 

J.B.

 

Janvier 1999.

 

( Parution partielle, mai 1998 )

 

( Parution réduite - EnquêtesZ- décembre 1998 )

 

 


 

 

Notes

 

1) Alan Sokal, Jean Bricmont, " Impostures intellectuelles ", Ed Odile Jacob, 1997.

 

2) Freud : Première conférence à l'Université de Worcester.

 

3) Il est à noter que la notion d'hystérie n'a plus cours aux Etats Unis. Elle est encore utilisée en France pour cause de survivance psychanalytique. Les psychiatres modernes considèrent en général que les patients ainsi catalogués, au premier rang desquels Anna O, soufraient probablement d'encéphalite, d'épilepsie du lobe temporal ou de sclérose en plaque. Le psychiatre Eliot Slater a mené une étude sur 85 patients diagnostiqués "hystériques" entre 1951 et 1953. Apres un suivi de 9 ans, il a constaté que 14 étaient morts et 30 plus ou moins handicapés du fait, en réalité, de maladies organiques découvertes ultérieurement. Il conclut que "le diagnostic d'hystérie est un déguisement de l'ignorance et une source fertile d'erreur clinique. C'est non seulement une illusion, mais aussi un traquenard."("Diagnosis of Hysteria", British Médical Journal, 29 mai 1965 p1399).

 

4) Catharsis : terme appliqué depuis 1895 à la libération thérapeutique d'émotions responsables de tensions ou d'anxiété. La conscientisation de ces expériences permettrait au patient de relâcher ses tensions et de faire reculer les symptômes.

 

5) "The discovery of the unconscious" H. Ellenberger N.Y.Basic Books, 1970.

 

6) Ed. Mardaga. 1990.

 

7) En fait, Emmy fon M, de son vrai nom Fanny Moser, soufrait du syndrome de Tourette ("International Review of psychanalysis", Else Papenheim, 1980).

 

8) "Sigmund Freud cité par G. Jung. Correspondance." Galimard 1975.

 

9) "La forteresse vide" Gallimard 1967.

 

10) Rapporté par Sciences Humaines N° 83 mai 1998.

 

11) "Les jardiniers de la folie", E. Zarifian, points, Ed. Seuil, 1994.

 

12) Souverain contre la dépression consécutive à un amour déçu.

 

13) "The effects of psychotherapy, an evaluation", Journal of consulting psychology, XVI, N°5.

 

14) "The concept of cure" A. Storr, 1966.

 

15) Jean-Jacques Aulas, " Les médecines douces, des illusions qui guérissent ". Ed Odile Jacob, 1993.

 

16) E.F. Torrey, Schizophr. Bull. 13, 477, 1987.

 

17) S. S. Kety et al, Arch. Gen. Psychiatry, 51, 442, 1994.

 

18) "Le monde du sommeil", Peretz Lavie, Odile Jacob, 1998.

 

19) "Is sleep deprivation useful in the treatment of depression?", Ellen Leibenluft, and Thomas A. Wehr, Am j Psychiatry 149:2, February 1992.

 

20) Terme employé par la Commission Parlementaire d'Enquête sur les sectes et qui désigne, l'Eglise de Scientologie, La Faculté de Parapsychologie, la Famille de Nazareth, etc.

 

21) "L'inconscient existe-t-il vraiment ?", Sciences Humaines, juillet 1995.

 

22) "Abrégé de psychanalyse" S. Freud, PUF , 1978.

 

23) "Does the Oedipus complex exist" Joel Kupfersmid, Psychotherapy, hivers 1995.

 

24) "La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives", Bronislaw Malinowski, Payot, 1980.

 

25) " Der untergang des odipuskomplexes; Argumente gegen eine mythos", W. Greve et J. Roos, Ed. Hans Huber, 1996.

 

26) "Les mots grossiers et sexuels sont-ils mieux mémorisés que les mots neutres ?", A. Lieury, I. Boissière, E. Jamet et K. Marincovic, Le langage et l'homme, 1997.

 

27) "Essais de psychanalyse", M. Klein, Payot , 1976.

 

28) Le même Lacan disait d'ailleurs:" Si vous ne comprenez pas mes écrits ! Tant mieux! Cela vous donnera justement l'occasion de les expliquer" (Le séminaire, livre XX)

 

29) "Le parti PSY prend le pouvoir"

 

30) "Les analysés parlent", D Frischer, Stock, 1977.

 

31) L'EDJ du 9 au 15 mai 1996.

 

32) "Le mystère du placebo", Patrick Lemoine, Ed. Odile Jacob, 1996.

 

33) Particulièrement tout ce qui concerne l'hypnose et la suggestion.

 

34) Science et Vie, mai 97 p148.

 

35) Sur ce sujet, lire :" Les thérapies comportementales ", Jacques Van Rillaer, Essentialis, Ed Bernet-Danilo.

 

36) Dont l'usage dépasse d'ailleurs largement aujourd'hui le cadre des troubles dépressifs (anorexie, troubles du comportement ,timidité…).

 

37) Massachusetts Institute of Technology.

 

38) Frank J Sulloway. "Reassessing Freuds's case histories. The social construction of psychanalysis". ISIS, 1991, 82 :245:275.http://www.pseudo-medecines.org/page-psychanalyse-1-divan-le-terrible-3618278.html

24 août 2016

L'imposture de Freud pour cacher les vices de la bourgeoisie patriarcale

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LE MOUVEMENT MATRICIEN : http://matricien.org
Inceste fantasmé (théorie de la séduction) : l'imposture de Freud pour cacher les vices de la bourgeoisie patriarcale

Pour cacher la réalité du fléau de l'inceste père-fille

La
psychanalyse n'est pas une science, c'est une doctrine. Elle serait
resté au fond des tiroirs de son Père, et nul n'en aurait jamais entendu
parlé, si Freud n'avait pas intégré la loge franc-maçonnique de la
B'Naï B'Rith.D'autre part, sur le plan purement technique, elle repose
sur un mensonge: "la théorie de la séduction", pierre de fondation de la
psychanalyse elle-même, posée en 1880, inverse, purement et simplement
la vérité. Avant cette date, la psychanalyse était tout simplement une
écoute. Freud s'assayait à côté de ses patientes et leur demandait "quel
est ton mal?". Il les écoutait, et accordait crédit à leur parole. Le
B-A-BA de la médecine en somme. Mais personne ne l'avait jamais fait;
car son publique, c'était les hystériques, des folles en somme. Le
problème, c'est que ce qu'elles lui ont raconté été problématique: elles
relataient des maltraitances, notamment sexuelle, commise par des
membres de leur famille...

La société bourgeoise complice

Et
c'est là qu'il a commencé à avoir des problèmes. Car en rapportant ces
témoignages récurrents de pédophilie intra-familiale, qui renvoyait
nécessairement à une complicité des institutions à tous les échelons par
leur silence il faisait tomber les masques de la morale bourgeoise. Et
pire encore, ses patientes étaient de bonnes familles... (l'histoire ne
dit pas si il avait en charge plus particulièrement les patientes de sa
communauté...).

Les victimes sont coupables

Il lui a donc fallu faire un choix: défendre ses patientes, ou sa carrière. Il a fait un choix.
Sandor
Ferenczi, confronté à la même situation, a fait le choix opposé. C'est
alors que Freud a inventé la "théorie de la séduction": Ces femmes ne
serait pas devenues folles des abus subis, mais, elles se rendent
elle-même malade parce qu'elles fantasment de coucher avec leur père, et
c'est ce fantasme qui les rendent malade !

La culpabilité est
rendu à la victime. Bravo ! C'est classique... Il faudra attendre un
siècle avant de briser le mur du silence, avec le travail extraordinaire
d'Eva Thomas, victime d'inceste, auteur du "Viol du Silence" et du
"Sang des Mots", et fondatrice de l'association SOS Inceste, qui toute
sa vie a réclamé l'imprescriptibilité de l'inceste. Le sang des mots a
été écrit après un procès gagné en diffamation d'un père incestueux
contre sa fille qui l'avait accusé de viol après le délais de
prescription.

L'hérétique de la psychanalyse

Elle a
survécu, et elle a voulu comprendre d'où venait la surdité de ses
thérapeutes à sa souffrance. Il lui a fallu surmonter les abus de deux
de ses psychanalystes, puis déboulonner le dogme freudien; aller à la
racine du mal pour l'arracher. Elle en est venu en toute logique à
réhabiliter Sandor Ferenczi. Celui-ci a fait le choix opposé de Freud :
il a continué de croire en ce que lui racontaient ses patientes.

L'inceste comme norme de la société patriarcale

Description
de cette image, également commentée ci-aprèsPour les exégètes de cette
doctrine, les parallélismes de destins entre Sandor Ferenczi et Wilhelm
Reich sont plus qu'éloquents. La Réalité, la Vérité, c'est que nous
sommes dans une société incestueuse, que tout le monde s'en fout, que
c'est bien pour cela que c'est la société tout entière qui l'est, par
complicité passive, et pas seulement quelques uns de ses membres. Le
problème, c'est que rien n'a changé.
La psychanalyse au service
de la domination patriarcale

par Sylvie Vermeulen 

 

Résumé : En organisant sa théorie sexuelle, Freud refoule la terreur relationnelle suscitée par son père. Les projections qu’il fait sur la nature féminine, loin de libérer les hommes, les éloignent de leur capacité à jouir de la vie.

 

La psychanalyse pointe des souffrances humaines tout en verrouillant l'accès à leurs causes. Ainsi, sa vulgarisation sert le patriarcat car elle focalise l'esprit sur des interprétations orientées dans le but non conscient d'éviter les responsabilités du père dans la mise en scène des schémas relationnels dont il a souffert. L’utilisation des notions erronées de supériorité et d'infériorité en sont des exemples. Ces torsions du rapport à soi et aux autres résultent de tout un processus de refoulement et de gestion du rôle attribué à l'enfant dans la relation au père, à la mère et à la communauté. Le déni de la primauté de la conscience commune aux deux sexes qui est à l’origine de ces torsions, lutte insidieusement contre le processus de libération et de réalisation de cette conscience. Il entérine une relation de pouvoir qui est, au regard de notre nature, une aberration.

 

Culpabilité et châtiments

La relation de pouvoir engendre un sentiment de culpabilité vécu le plus souvent comme endogène. En fait, ce dernier est un avertissement de l’abandon d’un état conscient au profit d’une adaptation structurée à la névrose parentale et sociale. Notre nature étant consciente, elle manifeste par un état spécifique les entraves à sa spontanéité. Lorsque les mères se culpabilisent d'abandonner leurs bébés à une nourrice ou à la crèche, c'est que leur place d'êtres conscients est d'être auprès d'eux. La culpabilité que les parents ressentent à vivre inconscients - et de plus, à le revendiquer - est projetée sur l'enfant qui, à leurs yeux, est rendu alors coupable de ne pas s'adapter suffisamment vite à leur structure névrotique.

Dans la mise en place des rejouements collectifs, les représentants du pouvoir entérinent cette conception perverse. Ils l’entérinent  et se servent du sentiment de culpabilité pour se légitimer de juger et de punir afin d'asservir, au lieu de résoudre ce dernier en lui reconnaissant ses causes réelles. Les châtiments infligés aux déviants sont toujours la manifestation crue des causes de l’aveuglement collectif : humiliations, coups, isolement, emprisonnement, voire exécution.  Mais en pratiquant ce raccourci, les gens de pouvoir créent un choc psychique qui interdit de réaliser les liens libérateurs entre conséquences et causes, et imposent le refoulement de ce sentiment par la soumission aux règles qui assurent sa pérennité.

 

Prouesse de la conscience

La psychanalyse, qui ménage les rôles imposés par le père, introduit une force négative s'opposant à une force positive au coeur de la spontanéité de l'enfant. L’idée de « force négative » définit en fait l’ensemble des entraves au bon développement physique de l'enfant et à la bonne réalisation de sa conscience. Dès lors, la lutte intérieure que mène l'enfant pour rester en vie et tenter de sauvegarder son intégrité, malgré les dénis subis et les exigences imposées, est une prouesse de sa conscience. Tous les comportements de l’enfant - ses appels au secours, ses colères, ses affirmations, ses reflets, son accompagnement… -  sont interprétés en fonction du refus des adultes de reconnaître la monstruosité des exigences masculines sur les femmes, sur les mères et sur les enfants.

Nous aspirons tous à vivre pleinement ce que, au fond de nous, nous savons pouvoir vivre. Par la voix des médias et de la publicité, les classes dominantes veulent nous faire croire que nous voulons être plus heureux, plus riches, plus beaux et plus intelligents. Mais comment pourrions-nous vouloir être autres que ce que nous renions être, si ce n'est pour compenser la souffrance qu’engendre ce reniement ?

La nature consciente de l'être humain est jouissance, joie, plénitude, abondance, amour... Le summum de la manipulation consiste à enfermer celle-ci, par des pratiques éducatives et des fantasmes de consommation, dans la croyance que la vie est souffrance, insatisfaction, renoncement, lutte, maîtrise de soi et dans l’idée que le but honorable de l'homme serait d'humaniser cette misère humaine. Cette conception de la vie n’a pour objectif que le refoulement impératif du sentiment d'impuissance vécu face à l'obstination névrotique du père.

 

Complexe de castration

Pour ne pas remettre en cause les projections des hommes sur la nature féminine - a fortiori celles qu’ils opèrent sur leur propre nature masculine - et ne pas reconnaître l'existence d'une conscience sensible aux deux principes, Freud et tous ses disciples, ont confirmé le mal au plus intime de l'être féminin : au centre de sa sexualité.  En réalité, lorsque la petite fille pense que sa nature est mauvaise, c'est que ses parents l'y ont contrainte. Tous les enfants manifestent à leurs parents que ceux-ci agissent aveuglément, mais au lieu de remettre en cause leur comportement, ces derniers font porter à l'enfant qu’il est  méchant ou mauvais. La petite fille ne peut pas penser que sa nature est mauvaise sans qu'une persécution psychique et physique l'y ait contrainte.

Des générations d'hommes ont entretenu la croyance que les femmes sont des êtres inférieurs, sans âme, obsédés par le sexe, qu'il faut soumettre, surveiller, maîtriser, enfermer, interdire de parole. Cette dévalorisation constante de leur nature sensible et consciente est tellement omniprésente dans les civilisations qu’elles-mêmes en arrivent à porter atteinte psychologiquement ou physiquement à leur sexe jusqu'à en nier l’activité. C’est une façon d'exprimer la souffrance et son origine projective.

Pour la psychanalyse, la différence anatomique entre le garçon et la fille serait, avant même que cette dernière ne gère les conséquences des projections faites sur sa féminité, la preuve de sa mauvaise nature psychologique. Ces projections destructrices, loin de libérer les hommes, les éloignent de leur capacité à jouir de la vie. Ceux-ci deviennent les compagnons d'une misère qu'ils provoquent et entretiennent eux-mêmes. Leur insupportable incompréhension les fait projeter sur l'autre sexe les causes et les conséquences de leur propre vécu. Ainsi, Freud organise-t-il son complexe de castration sur deux réalités de niveaux différents. L'une, niée, est la conscience de l'enfant, et l'autre, théorisée, est l'organisation conceptuelle autour d’un traumatisme. La première étant la connaissance innée de l'anatomie féminine commune aux deux sexes et la deuxième, universalisée de force par un besoin impératif de résolution, étant sa propre circoncision.

Face à l’intégrité physique du sexe féminin, l'enfant mutilé est emporté par une réminiscence du traumatisme vécu. Il lui faut précipitamment organiser un monde qui prenne en compte sa véritable nature, les passages à l'acte subis et les exigences parentales, notamment celle, impitoyable, d'être vus comme de bons parents innocents. C'est ce que fit Freud. Mais le père effrayant n'était pas imaginaire. Il était bien là, dans toute sa réduction, obéissant aux lois de la compulsion névrotique masculine et déniant la spontanéité de la vie.

Sylvie Vermeulen

 

LE MOUVEMENT MATRICIEN : http://matricien.org
Inceste fantasmé (théorie de la séduction) : l'imposture de Freud pour cacher les vices de la bourgeoisie patriarcale

Pour cacher la réalité du fléau de l'inceste père-fille

La
psychanalyse n'est pas une science, c'est une doctrine. Elle serait
resté au fond des tiroirs de son Père, et nul n'en aurait jamais entendu
parlé, si Freud n'avait pas intégré la loge franc-maçonnique de la
B'Naï B'Rith.D'autre part, sur le plan purement technique, elle repose
sur un mensonge: "la théorie de la séduction", pierre de fondation de la
psychanalyse elle-même, posée en 1880, inverse, purement et simplement
la vérité. Avant cette date, la psychanalyse était tout simplement une
écoute. Freud s'assayait à côté de ses patientes et leur demandait "quel
est ton mal?". Il les écoutait, et accordait crédit à leur parole. Le
B-A-BA de la médecine en somme. Mais personne ne l'avait jamais fait;
car son publique, c'était les hystériques, des folles en somme. Le
problème, c'est que ce qu'elles lui ont raconté été problématique: elles
relataient des maltraitances, notamment sexuelle, commise par des
membres de leur famille...

La société bourgeoise complice

Et
c'est là qu'il a commencé à avoir des problèmes. Car en rapportant ces
témoignages récurrents de pédophilie intra-familiale, qui renvoyait
nécessairement à une complicité des institutions à tous les échelons par
leur silence il faisait tomber les masques de la morale bourgeoise. Et
pire encore, ses patientes étaient de bonnes familles... (l'histoire ne
dit pas si il avait en charge plus particulièrement les patientes de sa
communauté...).

Les victimes sont coupables

Il lui a donc fallu faire un choix: défendre ses patientes, ou sa carrière. Il a fait un choix.
Sandor
Ferenczi, confronté à la même situation, a fait le choix opposé. C'est
alors que Freud a inventé la "théorie de la séduction": Ces femmes ne
serait pas devenues folles des abus subis, mais, elles se rendent
elle-même malade parce qu'elles fantasment de coucher avec leur père, et
c'est ce fantasme qui les rendent malade !

La culpabilité est
rendu à la victime. Bravo ! C'est classique... Il faudra attendre un
siècle avant de briser le mur du silence, avec le travail extraordinaire
d'Eva Thomas, victime d'inceste, auteur du "Viol du Silence" et du
"Sang des Mots", et fondatrice de l'association SOS Inceste, qui toute
sa vie a réclamé l'imprescriptibilité de l'inceste. Le sang des mots a
été écrit après un procès gagné en diffamation d'un père incestueux
contre sa fille qui l'avait accusé de viol après le délais de
prescription.

L'hérétique de la psychanalyse

Elle a
survécu, et elle a voulu comprendre d'où venait la surdité de ses
thérapeutes à sa souffrance. Il lui a fallu surmonter les abus de deux
de ses psychanalystes, puis déboulonner le dogme freudien; aller à la
racine du mal pour l'arracher. Elle en est venu en toute logique à
réhabiliter Sandor Ferenczi. Celui-ci a fait le choix opposé de Freud :
il a continué de croire en ce que lui racontaient ses patientes.

L'inceste comme norme de la société patriarcale

Description
de cette image, également commentée ci-aprèsPour les exégètes de cette
doctrine, les parallélismes de destins entre Sandor Ferenczi et Wilhelm
Reich sont plus qu'éloquents. La Réalité, la Vérité, c'est que nous
sommes dans une société incestueuse, que tout le monde s'en fout, que
c'est bien pour cela que c'est la société tout entière qui l'est, par
complicité passive, et pas seulement quelques uns de ses membres. Le
problème, c'est que rien n'a changé.

http://www.regardconscient.net/archi04/0407dominpsychan.html#top

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31 juillet 2016

Sigmund Freud a vendu ses croyances satanistes pervertie au monde

 

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Sigmund Freud (1856-1939) était un sabbatéen qui a vendu ses croyances satanistes pervertie

 s au monde sous le couvert de la science et de la médecine. Les médias et le système éducatif contrôlés par les Illuminati l’ont salué comme un grand prophète.

Les sabbatéens étaient un culte sexuel qui se livrait à toutes les perversions sexuelles imaginables, dans le but de cracher à la face de Dieu. C’est ce que les satanistes pratiquent: l’inceste, la pédophilie, les orgies, l’homosexualité, tout ce qui n’est pas naturel et sain.

Freud et ses soutiens du B’nai Brith (Illuminati) ont convaincu le monde que le désir sexuel (libido) est la principale motivation de la vie humaine, et que le sexe est une panacée universelle. Il ont enseigné que la répression des pulsions sexuelles est nuisible et se traduit par des névroses. Il ont enseigné que les hommes souffrent de l’ »angoisse de castration« , et les femmes de l’ »envie du pénis« .

Comme initiation à l’inceste et à la pédophilie, il a enseigné que les enfants ont des désirs sexuels pour leur parent du sexe opposé, et ressentent de l’hostilité pour leur parent du même sexe. À l’extrême, son « complexe d’Œdipe« , dit qu’un garçon veut inconsciemment tuer son père et violer sa mère.

Le philosophe Karl Popper a déclaré que la psychanalyse freudienne était aussi peu scientifique que la lecture des lignes de la main. Il a dit que le complexe d’Œdipe freudien n’avait absolument aucun fondement scientifique.

Typique d’un sataniste, Freud a nié la dimension spirituelle de l’homme, notre soif de Dieu, qui est illustrée par des absolus spirituels tels que l’harmonie, l’amour, la vérité et la beauté. La Kabbale enseigne que Dieu n’a pas de caractéristiques. Influencé par la Kabbale, Freud a enseigné que Dieu n’est que la projection d’une figure paternelle imaginaire conçue dans le but de nous amener à refouler nos pulsions sexuelles.

Selon Wikipedia, Freud « est considéré comme l’un des plus importants penseurs de la première moitié du 20e siècle, en termes d’originalité et d’influence intellectuelle. »

APPRENDRE D’UN SATANISTE (ou LECONS TIREES D’UN SATANISTE)

Après avoir rejoint le maçonnique B’nai Brith en 1897, la carrière avortée de Freud a connue une ascension fulgurante.

Le professeur de psychologie David Bakan décrit la psychanalyse freudienne comme un dérivé de la Kabbale Lurianique et du Zohar. La Kabbale Lurianique est une formulation gnostique du 2ème siècle qui a été reprise par l’hérétique juif Sabbataï Tsevi. [Sigmund Freud and the Jewish Mystical Tradition, (Beacon Press, Boston 1958), pour la version française de cet ouvrage aller ici]

Freud a discuté de Kabbale avec un rabbin nommé Chaim Bloch en 1920. Le rabbin a dit au professeur Bakan que les deux hommes ont commencé à débattre lorsque Freud a suggéré que Moïse avait été un pharaon égyptien, et non un Juif. Freud est parti en claquant la porte, laissant le rabbin seul dans son cabinet. C’est alors que Bloch a repéré des livres sur les étagères qui permettaient d’identifier Freud comme un disciple de Sabbataï Tsevi, (le fondateur des sabbatéens.)

Freud a remercié les membres de la Loge B’nai Brith pour leur soutien. En effet, plusieurs membres de la loge ont fourni le cadre qui a fondé la fraude appelée psychanalyse.

Selon E. Michael Jones, l’Association psychanalytique de Freud a été structurée comme une société secrète. (Libido dominandi, p. 122) Il est probable qu’elle poursuivait les mêmes buts secrets que le B’nai Brith, à savoir subvertir, exploiter, et asservir.

Les lettres de Freud ont révélé qu’il prenait ses clients pour des cons.

Il s’est comparé lui-même au lion qu’il avait vu dans un dessin animé. Le lion jette un oeil à sa montre au moment du repas et demande: « où sont mes nègres? » Freud disait que ses patients étaient ses « nègres ». (Jones p. 116)

Refusant une invitation à voyager, Freud a écrit qu’une cliente riche « pourrait aller mieux en mon absence. »

« Mon humeur dépend en grande partie de mes gains. L’argent c’est du gaz hilarant pour moi », écrit-il. (116)

Surnommée la « cure parlante », la psychanalyse était une escroquerie. Comme l’écrit Michael Jones, moyennant paiement, des gens riches recevaient l’absolution pour leur plaisirs coupables et la permission de continuer.

Jones estime que la psychanalyse est fondée sur le rituel initiatique Illuminati, et est une forme de contrôle mental.

« Les deux étaient fondées sur le fait que les patients ou adeptes se livrent à un examen de conscience approfondi, quasi-confessionnel, au cours duquel ils donnaient aux contrôleurs Illuminati, ou au psychothérapeute, des détails sur leur vie personnelle qui pourraient ultérieurement être utilisés contre eux. Tant l’illuminisme que la psychanalyse aboutissaient à une forme dissimulée de contrôle mental, par laquelle le contrôleur s’informait de la passion dominante des adeptes et les manipulaient en conséquence. » (p.127)

L’essentiel ici est que les psychiatres, qu’ils le sachent ou non, font partie de cette société secrète satanique. Le véritable objectif des Illuminati c’est de rendre les gens malades et de leur soutirer leur argent. Cela expliquerait pourquoi les psychiatres mettent des millions de personnes, y compris les enfants, sous calmants. Voir aussi: « L’art soviétique du lavage de cerveau. »

Le modèle de la société secrète peut s’appliquer à la profession médicale dans son ensemble, ainsi qu’à d’autres professions.

Freud a été un précurseur d’Alfred Kinsey, le pervers qui s’est tué en essayant de se masturber. Kinsey remplissait son célèbre rapport parrainé par Rockefeller avec les modèles de comportement de ses collègues homosexuels. Ainsi, il convainquit les Américains que la promiscuité et la déviance étaient la norme.

De même Freud a eu une aventure avec la sœur de sa femme, Minna Bernays, qui est tombée enceinte. Ses théories psychiatriques à propos de l’inceste et du sexe ont été des tentatives de se disculper. De façon ironique, Adam Weishaupt, l’organisateur des Illuminati, a également mis sa belle-sœur en cloque.

Freud a traversé une période où il a été séduit par les effets bénéfiques de la cocaïne. Lorsqu’il s’est aperçu que des amis étaient devenus dépendants, il y aurait renoncé. Cependant Wikipédia rapporte (voir également la version française): « Certains critiques ont suggéré que la plus grande partie de la théorie psychanalytique de Freud était un sous-produit de son addiction à la cocaïne. »

 

Freud et la psychanalyse



« une imposture à structure de géant[1] »



par Godeleine Lafargue

Docteur en philosophie



Extrait du « Cahier Saint Raphaël » n° 71, juin 2003 : Psychanalyse, l'idole vacillante. (20B, pl. Dupleix, 75015 Paris). [http://acimed.free.fr]





La liturgie, l’idéologie, les manipulations et les comportements des membres de la secte freudienne restaient ignorés du fait de la rétention des informations depuis 80 ans. A lire ce qui a paru des échanges épistolaires, on est pris d’un vertige et, ainsi que l’écrivait Ernest Gellner, « on est en droit de se demander si l’on étudie l’histoire d’une association scientifique ou si l’on s’est égaré dans Le parrain ». C’était, dira le psychanalyste français François Roustang, « au sens propre, une bande de délinquants, ou un gang de tueurs », ou encore « une horde sauvage », selon les termes de Freud, dont le but était l’élimination de la concurrence de sa pensée unique[2]« .



Désinformation et totalitarisme de la pensée sont les deux mots clés définissant l’histoire de la psychanalyse freudienne. Cela dans un dessein précis : cacher l’une des plus grandes supercheries du siècle dernier. Freud le maître, Freud le plus grand chercheur, Freud thérapeute extraordinaire, voilà ce que nous entendons dire. Pourtant, ces éloges sont loin de la réalité. Jacques Bénesteau, dans son livre étonnant : Mensonges freudiens[3], nous livre les témoignages jusqu’alors cachés et bien gardés par les cerbères de la psychanalyse. Il nous donne la véritable image de cet homme fondateur d’une science qui n’a pas fini de faire des ravages. Fort heureusement, le voile commence à se lever et peut-être sommes-nous sur le chemin qui délivrera la psychologie d’un tel fléau.





« Un médecin malgré lui[4] »



« Échec » est le mot qui caractérise la carrière médicale de Freud. Ses recherches commencent en 1877 sur le problème des testicules de l’anguille. Après avoir disséqué plus de 400 spécimens de la bête, il ne trouve rien. Puis, en 1878 dans le laboratoire d’anatomie expérimentale de Stricker, il travaille avec acharnement durant six mois sur des glandes, sans aucun résultat. Stricker reprend son travail et réussit aussitôt. En 1879, il met au point une préparation chimique permettant d’isoler les tissus nerveux pour le microscope, sa découverte n’a aucun succès à l’extérieur du laboratoire. Freud finit quand même par obtenir son diplôme de Docteur en médecine en 1881, après 13 années d’études, il est en retard de trois années sur sa génération. Sa carrière est alors en panne : travaux biologiques et zoologiques avec Claus, assistant dans le laboratoire d’histologie de Brücke, deux semestres en chimie chez Ludwig, trois mois en chirurgie chez Billroth, six mois en médecine interne, quelques mois chez Meynert au service des maladies nerveuses, puis au laboratoire d’anatomie cérébrale, trois mois en dermatologie, quatorze en neurologie, cinq en ophtalmologie, trois semaines en pédiatrie. Freud touche à tout et ne trouve pas sa vocation. Il cherche la gloire. Il ne la trouve nulle part. En 1882, la théorie des neurones lui échappe ; mais l’échec le plus cuisant est sans doute celui de la découverte par Karl Koller de l’anesthésie locale par la solution muriatique de cocaïne. Freud travaillait avec lui dans le laboratoire de Stricker. Il passe à côté de la gloire en raison de son absence durant l’été, trop occupé avec Martha Bernays. Freud ne digère pas son échec. Il tente alors de faire d’autres découvertes sur les propriétés de la cocaïne, dont il est grand consommateur. De novembre à décembre 1884, il entreprend une série d’expériences pour évaluer les effets de l’alcaloïde dans la force musculaire grâce au dynamomètre d’Exner. Son rapport est publié le 31 janvier 1885, on y cherche vainement des renseignements sur le rapport entre les doses de cocaïne ingérées (il fut lui-même le sujet de son expérience) et les variations de la force. « C’était un travail d’amateur, bâclé dans l’urgence du besoin de se racheter et de rattraper le temps perdu »[5]. Vexé par ce deuxième échec, Freud essaye de compenser ses insuccès et ses déboires en affirmant avoir déjà appelé bien avant Koller l’attention sur les propriétés anesthésiques de la cocaïne au niveau local. Il affirmera en 1934 dans une lettre au Professeur Meller, lui avoir transmis son idée.



Cependant, Freud n’en a pas fini avec la cocaïne. Il essaye, après ses expériences sur la cocaïne et la force musculaire, de guérir avec cette « potion magique » Ernst Fleishl von Marxow devenu morphinomane en raison d’un névrome sur le moignon d’un pouce amputé. Seule la morphine pouvait calmer à l’époque les douleurs des névromes (prolifération nerveuse terriblement douloureuse). Freud prétendit l’avoir guéri en quelques jours de sa dépendance à la morphine (dérivée de l’opium) grâce à l’injection de cocaïne. Or aux opiacées, il ajoutera chez ce patient la dépendance à la cocaïne. Peu lui importe, la cocaïne, c’est formidable, et il la recommande à tout le monde pour ses vertus euphorisantes et analgésiques, particulièrement dans les maux d’estomac. Le 18 juin 1884, il écrit son célèbre article Über coca, rédigé à la hâte, bourré de fautes d’orthographe, brouillon, se trompant sur la formule chimique de la cocaïne, mélangeant les dates et les noms. Pourtant, sa réputation devient internationale ; les deux continents font l’éloge de sa méthode de soins des morphinomanies par la cocaïne. Freud édifie alors la société savante du Procédé-Freud destiné à soigner la toxicomanie à l’opium et dérivés comme la morphine. Pendant ce temps, Fleischl est dans un état lamentable au bord suicide luttant à la fois contre la douleur, la morphine et la cocaïne. Freud le sait parfaitement, puisqu’il lui rend visite régulièrement. Il écrit à Martha : « avec Fleischl, les choses vont si mal que je ne puis me réjouir d’aucun succès[6] ». Après avoir enduré d’horribles souffrances pendant de nombreuses années, Fleischl finit par mourir en 1891, et son portrait ornera le mur du cabinet de Freud jusqu’à la fin de sa vie.





Le syndrome génito-nasal (?).



Après ces recherches sur la cocaïne, Freud finit par ouvrir un cabinet en 1886 et se présente à l’Académie des sciences pour présenter l’originalité et la révolution des thèses de Charcot sur l’hystérie masculine et la névrose traumatique. L’auditoire d’experts en sait plus que lui, et il ne démontre rien de nouveau puisque l’existence de l’hystérie masculine est enseignée déjà depuis 20 ans. Freud développe des idées démontrées fausses dans le passé comme le refoulement sexuel à l’origine de l’hystérie. Le texte de l’exposé a, bien entendu, disparu, mais avec des recoupements de différents documents historiques nous pouvons retrouver l’ensemble de la conférence. Le problème est, dira Freud à Fliess, qu’il n’est « en réalité pas du tout un homme de science, pas un observateur, pas un expérimentateur, pas un penseur. Je ne suis par tempérament rien d’autre qu’un conquistador – un aventurier, si tu préfères – avec toute la curiosité, l’audace et la ténacité caractéristiques d’un homme de cette trempe[7] » . Freud, en réalité, ne connaît rien à la psychiatrie, mis à part son stage de cinq mois chez Meynert en 1883, il n’a aucune expérience. « Il n’était pas psychiatre selon les standards de l’époque, et ne sera pas considéré comme tel par ses collègues ; mais il aspire toujours à ferrailler avec les psychiatres officiels, surtout les meilleurs[8] ».



Notons enfin, pour clore l’évocation des échecs et des manipulations de Freud (et la liste pourrait être beaucoup plus longue) le cas de la pauvre Emma. Il faut savoir que toutes les lettres concernant cette patiente ont été supprimées ou consignées aux archives de la Library of Congress de Washington.



En 1893, Freud adhère à la théorie de Fliess sur la névrose nasale. L’otorhino-laryngologiste établit une liaison entre les tissus érectiles des fosses nasales et les muqueuses génitales, supposés embryologiquement équivalents. Par cette liaison, il estime avoir démontré dans 130 cas le rapport entre le nez et les manifestations de névrose. « La névrose réflexe, explique Jacques Bénesteau, donne des tensions musculaires, céphalées, sensations de vertige, intolérance à l’alcool, cauchemars, problèmes d’estomacs, sexuels, respiratoires ou du rythme cardiaque. La source de ces maux est soit dans le nez, soit génitale. La masturbation est particulièrement redoutable[9] ».



Au même moment, Freud traite une patiente, Emma Echstein pour des troubles hystériques de « conversion », des douleurs gastriques et une dysménorrhée avec hémorragies génitales depuis l’adolescence. La patiente rapporte ces perturbations à des facteurs organiques, mais Freud refuse de l’admettre et ne demande aucun examen médical car la cause est pour lui indiscutable une masturbation mal refoulée et conflictuelle. Freud reconnaît là une névrose nasale et fait examiner sa patiente par Fliess. Ils décident alors de l’opérer, c’est une première mondiale : une trépanation d’un os des fosses nasales doit guérir sa névrose. Il s’agit de l’ablation du cornet nasal moyen gauche. Un mois s’écoule la malade n’est toujours pas remise et souffre d’un œdème facial, d’hémorragies nasales, de sécrétions purulentes devenues fétides, de douleurs et d’un état infectieux. Le 8 mars 1895, Freud décide de la faire ausculter par un médecin ORL qui lui retire lentement, après inspection de la fosse nasale, une interminable bande de gaze d’au moins un demi-mètre oubliée par le professeur Fliess. C’est alors l’hémorragie foudroyante. Emma est hospitalisée et finit par se remettre au bout de quelques mois, mais plusieurs opérations sont nécessaires pour réparer les dégâts et la mettre hors de danger. Pour excuser cette faute médicale majeure, Freud affirme que ces saignements étaient hystériques et liés au désir sexuel inconscient d’Emma, celle-ci se laisse convaincre. Emma deviendra la première femme analyste, ce qui en dit long sur le pouvoir de persuasion de son maître. Cependant, Emma est peut-être guérie des conséquences de l’intervention chirurgicale, mais absolument pas de ses douleurs abdominales et des hémorragies génitales. Désespérée, elle finit par consulter un médecin qui lui retire un énorme abcès abdominal. Elle semble tirée d’affaire, mais Emma est toujours victime de saignements génitaux. On lui retire la totalité de l’utérus. Diagnostic fibromyome, tumeur bénigne du tissu musculaire utérin probablement responsable des hémorragies cycliques depuis l’adolescence. Emma Eckstein, cloîtrée, inactive et alitée en permanence depuis 1905, défigurée par la trépanation de 1895, mourra en 1924 d’un accident cérébral.



Au sein de ces déboires, de ces fraudes, de ces erreurs et de cette inexpérience chronique va naître la psychanalyse…





« Un conte de fée scientifique »[10]



Au printemps 1896, Freud vient d’inventer la psychanalyse : « La nouvelle méthode révolutionnaire est simultanément un traitement et un moyen de connaissance des moyens et des origines inconscientes des psychonévroses[11] ». Dix ans après sa bévue à l’Académie des sciences, Freud se présente alors devant les autorités de la Société de psychiatrie et de neurologie de Vienne. Il y développe sa fameuse théorie appelée par la tradition « Théorie de la séduction », selon laquelle l’hystérie trouverait sa cause dans un traumatisme sexuel subi dans la petite enfance. Il expose alors pour la première fois la psychanalyse appliquée à une psychonévrose précise : l’hystérie. Cette théorie s’inspire de la méthode de Joseph Breuer[12], qui n’eut jamais eu aucun succès thérapeutique avéré. Dans 18 cas d’hystérie sur 20, selon une analyse minutieuse avec un minimum de 100 heures d’analyse pour chacun, celle-ci déboucherait invariablement sur des scènes d’abus refoulés. Freud serait parvenu à une guérison radicale par une psychanalyse complète. L’auditoire reste sceptique. Les psychiatres reconnaissent une part de sexualité dans les cas d’hystérie, mais ils ne donnent pas l’exclusivité à cette explication. Cependant, les soi-disant cas étudiés ne sont absolument pas développés dans sa conférence, Freud promet alors une explication clinique de sa théorie avec une analyse complète et détaillée. Mais jamais il ne le fera, et pour cause puisqu’il affirme lui-même avoir inventé ces cas cliniques[13]. Dans les lettres à Fliess nous apprenons que les cas de névrose sont devenus rares à sa consultation. À l’automne 1895, quelques mois avant sa conférence, il se plaint de n’avoir à sa consultation que deux névrosés qui ne progressent absolument pas. Comment peut-il se réclamer de 18 cas, avec plus de cent heures d’analyse pour chacun en quatre mois et demi ? Il faudrait qu’il ait vu ses patients six jours par semaine pendant 12 heures chaque jour. Or Freud ne travaille pas les jours fériés et suit d’autres malades à cette époque. Tout cela est décidément invraisemblable. Et le comble c’est l’abandon par Freud lui-même de la théorie de la séduction, en privé, bien évidemment. Il l’annonce le mardi 21 septembre dans une lettre à son ami Fliess. Entre autres raisons : les rechutes fréquentes et l’absence de succès thérapeutique. « En 1896, la théorie de la séduction reposait sur l’analyse complète de 18 patients. Dix-sept mois plus tard, il avoue que pas une seule analyse n’avait été menée à bien, et ne revendique plus aucun succès sur des hystériques qu’on recherche vainement[14]. »



Les fondements de la psychanalyse sont bien fragiles, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’à cette époque Freud est un grand consommateur de cocaïne. Or une des conséquences de la prise de cette drogue est l’altération du sens de la réalité. D’ailleurs, note Jacques Bénesteau, il n’est pas étonnant que le rêve ait une part si importante dans la psychanalyse. A cet effet, il faut ajouter la conviction d’une intelligence inépuisable, une surestimation de soi, la dispersion de l’attention et de la mémoire. Comment découvrir une thérapie digne de confiance dans de telles conditions ? Mais bien évidemment toute allusion à la prise de cocaïne est dissimulée par Freud et ses cerbères. Freud est un véritable « charlatan », Frederick Crews affirme que « si un scientifique se comportait de cette façon aujourd’hui, il serait, bien entendu, renvoyé de son travail, perdrait ses fonds de recherche, et serait déshonoré le restant de ces jours[15] ».



Seule la gloire et l’argent sont les mobiles de notre grand chercheur ! D’ailleurs, il déteste les malades, comme il le dit lui-même : « Les patients, c’est de la racaille, je leur tordrais bien le cou, à tous » ; « sachez, en effet, que, dans la vie, je suis terriblement intolérant envers les fous, n’y découvre que ce qu’ils ont de nuisible », et « le mieux est de les mettre sur un bateau et de les expédier, ils ne méritent pas le temps que nous leur donnons[16] » . Freud est décidément un médecin raté.



Après l’échec de la théorie de la séduction, il fallait trouver autre chose, ici intervient le fameux Complexe d’Œdipe qui pourvoie aux abus sexuels de l’enfance. La cause de l’hystérie se situe maintenant dans le désir incestueux. Sophocle doit se retourner dans sa tombe, lui qui n’a jamais voulu faire apparaître d’élément sexuel entre Œdipe et Jocaste. Mais peu importe à notre thérapeute hors pair, il avoue lui-même ne s’être jamais documenté sur la légende d’Œdipe.



Finalement, à partir de l’invention de la Méthode psychanalytique en 1896-1897, seulement six cas cliniques ont ensuite été un peu, mais très contradictoirement, explorés. Ce sont les cas retenus par Freud pour une publication dans le dessein de démontrer l’utilité de la psychanalyse. Personne ne comprend ce choix tant ces exemples sont peu significatifs.





Les victimes du freudisme.



Le premier cas est d’emblée éliminé, il s’agit d’un cas d’homosexualité. Or selon Freud : « La psychanalyse n’est pas appelée à résoudre les cas d’homosexualité[17] ». Le second concerne Dora en 1900. La pauvre n’a pas supporté les élucubrations du soi-disant psychiatre. Elle mettra fin à sa psychanalyse quelques semaines plus tard. Elle souffrait entre autres, comme Emma, de troubles digestifs, attribués encore une fois à la masturbation. Elle finit par mourir d’un cancer du colon. Freud admet l’échec, mais ne l’attribue absolument pas à une erreur de diagnostic ou à une faiblesse de la méthode, seule la malade est en cause.



Nous avons ensuite le double cas du petit Hans en 1907 et 1909. Bien que théoriquement immunisé contre les états névrotiques par une éducation freudienne, le petit Hans souffre d’une névrose phobique à 5 ans : la peur de la morsure d’un cheval révèle l’angoisse de castration. Ce modèle d’équilibre en 1907 – développé dans un article de Freud – devient un modèle de perversité en 1908. Le 19 mai, Freud déclare avoir définitivement guéri l’enfant. Il n’a rencontré l’enfant que quelques instants, il dirige la psychanalyse par l’intermédiaire de son père. Les affirmations de l’enfant, qui ne comprend pas très bien les questions, sont interprétées par le père, puis corrigées par Freud pour éviter les contradictions. À dix-neuf ans, Hans ne se reconnaît pas dans le récit de son cas rédigé en 1909. Freud voit dans cette amnésie une nouvelle preuve de la résolution de la névrose infantile.



Notre psychanalyste doit ensuite, pour le 26 avril 1908, préparer dans l’urgence une conférence de caractère historique pour démontrer à la face du monde l’efficacité thérapeutique de sa méthode. Freud se décide à présenter le cas de L’homme aux rats. Nous constatons une indiscutable et sérieuse divergence entre les notes cliniques et le cas officiel. « Ces distorsions manifestes font du cas officiel une confabulation intentionnelle et une transfiguration mythologique savamment orchestrée[18]. »



C’est ensuite le cas de Daniel Paul Schreber, ancien président de la cour d’appel, qui sombra dans la folie. Malheureusement, Freud n’a jamais psychanalysé le malade. Il ne s’agit pas d’une psychanalyse au sens strict, mais d’un essai interprétatif des événements décrits par Schreber. Il s’agit encore une fois d’une reconstruction mythographique, Freud ayant délibérément rejeté les documents biographiques ou médicaux qui remettraient en cause son système de pensée unique.



Enfin, le cas de L’homme aux loups considéré comme le plus démonstratif, qui suivit une psychanalyse durant 70 ans (on se demande où est la guérison !), par dix psychanalystes qui se sont relayés jusqu’à sa mort en 1979. Il aurait été guéri successivement de plusieurs maladies mentales. L’homme aux loups, ruiné par la révolution bolchevique fut subventionné par le mouvement psychanalytique. Freud lui fournissait des livres en quantité et organisait une collecte chaque année à Pâques. Puis, Kurt Eissler prend la relève et lui obtient une pension à vie sur les fonds des archives Freud, en plus d’analyses gratuites, en échange de son engagement pour la cause. Toutefois, il ne garda pas le silence jusqu’au bout et finit par avouer le mal que lui avait fait la psychanalyse. Il garda des troubles psychologiques durant toute sa vie. Six cas seulement sont à peu près étudiés sérieusement par Freud, six cas absolument contestables, ce qui en dit long sur l’efficacité de la Méthode psychanalytique. La psychanalyse est un procédé développé sans aucune objectivité scientifique. Elle tient du rêve, et des délires d’un homme imbu de lui-même, ne supportant pas l’échec, malhonnête, et sous l’influence de la cocaïne. La psychanalyse n’a jamais fait ses preuves et causa la perte de beaucoup de patients. Des malades parfois connus comme Marylin Monroe ont été victimes du freudisme, et se sont donné la mort, sans compter les psychanalystes eux-mêmes. Jacques Bénesteau nous donne une proportion étonnante : sur une population de 100 000 personnes, on estime qu’entre 10 et 30 personnes se donnent la mort. Sur les 350 psychanalystes officiellement recrutés en Europe centrale avant la seconde guerre mondiale, plus d’une vingtaine s’est suicidée. Nous pouvons en étant indulgent, considérer cette fréquence de 20 psychanalystes sur 350, contre environ 20 pour 100 000 dans la population générale. Ceci signifie qu’il y a 285 fois plus de suicides chez les psychanalystes que dans une population générale. C’est effarant ; mais l’est encore plus la renommée du freudisme devant tant d’inexpériences, de manque d’objectivité, de fantaisies, de fraudes et d’échecs thérapeutiques. Nous nous rendons compte alors de l’ampleur de la supercherie propre au système freudien. Beaucoup de lettres ou de conférences ont été supprimées par Freud ou cachées par sa fille et ses disciples. Tout ce qui peut desservir la cause est écarté. Malheur à celui qui, du temps de Freud, disait du mal du maître. Certains ont eu leur carrière détruite pour avoir osé critiquer le maître. Finalement tout comme Edmond Rostand disait du darwinisme qu’il était « un conte de fée pour grandes personnes », le freudisme est véritablement un « conte de fée pour scientifiques ». Ces deux fameuses révolutions ne sont que des impostures à la stature de géant.


http://salve-regina.nuxit.net/Catechisme/Freud_et_la_psychanalyse.htm


CONCLUSION

L’exemple de Sigmund Freud montre que la culture moderne est contrôlée par une secte satanique, dont le but est de dégrader et asservir l’humanité. Nous avons été trompés au nom de la science et de la médecine.

Les satanistes promeuvent les excès sexuels et la perversion dans le but d’asservir l’humanité. « Tout est acceptable », est le mot d’ordre sataniste. Freud a donné à la société carte blanche pour se comporter comme une meute de porcs sauvages.

Le sexe libre foule aux pieds le mariage et la famille, institutions indispensables à la stabilité sociale et à la santé. Il avilit toute relation humaine au plus bas dénominateur commun, le sexe. Il présente le sexe et la « promiscuité » comme des passerelles uniques vers le développement personnel et le bonheur.

Durant les 200 dernières années, le « progrès » et les « lumières » ont été mesurés en termes d’augmentation de la licence sexuelle, jusqu’à aujourd’hui, nous nous prosternons devant les bouffonneries obscènes des manifestants gays obèses, et dénudés des « Gay Pride« .

C’est ce qu’on appelle le « progrès » en termes sataniques. Nous sommes les victimes d’un complot diabolique multi-générationnel qui devient de plus en plus insolent à mesure que le temps passe.

—-imaginé que une skyzophrénie sur 3 ou sur 4 et du domaine de la possession alors en détournant les gens vers d'autres causes il laisse le champs libre a ses petits amis invisibles.qu'il ne pouvait que connaitre avec son initiation esotérique.

de plus mettre une personne sous controle par des entités dans le noir total ne fait qu'aggraver son cas car le noir augumente la puissance de ces entitées bref que des méthodes qui ne servent que les forces obscures......vous savez le sentiment d'oppression que l'on ressent dans le noir total ce n'est pas que la peur notre impression  est vraie...c'est notre ame qui ressent l'oppression.....

Rituels Occultes _ Roger Morneau 3/5

Il ne faut pas oublier, même si le fait est toujours soigneusement passé
sous silence par ses disciples, que Freud avait une attirance étonnante pour les pratiques magiques et occultes (6). Nous ne nous livrerons ici ni à une défense apologétique ni à une attaque virulente de la psychanalyse comme science médicale ou fausse science, mais tenterons plutôt de montrer les rapports entre les aspects « mystiques », « magiques » et « religieux » de la psychanalyse avec la philosophie juive et les enseignements du B'naï B'rith.
Il ne faut jamais oublier que, comme l'a révélé Emil Ludwig, Freud ira jusqu'à
pratiquement créer son propre ordre secret, analogue à ceux des fraternités maçonniques, avec réunions et langage secret.

 

Citation :
Divers apports inattendus ont nourri les recherches de Freud. Dans les années
entourant 1880, Freud fut par exemple en rapport régulier (7) avec Adolph Jellinek. « le plus grand des prêcheurs juifs modernes », qui prêcha à Vienne, jusqu'à sa mort, en 1883. Il avait publié bon nombre d'ouvrages sur la kabbale et la mystique kabbalistique. Second apport chez Freud, le Dr Wilhelm Fliesse, avec lequel Freud entretiendra une importante correspondance de 1887 à 1901. Fliesse était un fervent de numérologie. Pour lui, le cycle mâle était de 23 jours, le cycle femelle de 28. La mort de Goethe était survenue au 30 156 e jour de sa vie, soit 1 077 cycles de 28 jours... féminin (type de bisexualité).

 

Citation :
Dans un passionnant essai, l'Américain David Bakan, après une étude méticuleuse et
approfondie, conclut, de manière nullement hostile, que le « freudisme est un avatar de la mystique juive », un « travestissement laïcisé » de la mystique juive. Selon cet universitaire, qui évoque « l'hypothèse très convaincante » d'un « pacte avec le diable (…), Freud passa toute sa vie dans un ghetto virtuel, un monde composé presque exclusivement de Juifs ».

 

Citation :
De même, Manès Sperber [8] décrit la psychanalyse comme « la mise en psychologie de l'Ancien Testament » ; Marthe Robert, dans un essai pénétrant, voit dans son œuvre « en quelque sorte le dernier en date des commentaires du Talmud ». Quant à Percival Bailey, il voit en Freud un « rabbin laïc (9) ». Un autre spécialiste, le professeur Baruk, pourtant hostile au freudisme, arrive à une conclusion identique, estimant que la psychanalyse est « plutôt une religion qu'une science. Elle a ses dogmes, elle a ses rites, et surtout son interprétation presque mystique, en tout cas, fort peu contrôlée. Le propre de la Science, c'est que l'hypothèse doit ensuite être passée au feu de la vérification. Alors seulement, elle
se transforme en fait scientifique. Dans la psychanalyse, l'hypothèse, c'est-à-dire
l'interprétation fournie par son auteur, le médecin, doit être contrôlée par le résultat
thérapeutique. Or, sur ce point, les résultats sont bien maigres. On ne connaît que très peu de cas d'obsessions guéris par la psychanalyse, malgré l'intense propagande de ses (10) disciples ».

 

Citation :
Comme l'écrit le préfacier de Bakan, le Dr F. Pasche, « pour Freud, le surmoi avait un
visage, celui de Moïse, et un langage, les interdits et les injonctions du Décalogue. N'est-ce pas le dogme kabbalistique d'une énergie divine, créatrice, sexualisée qui est à l'origine du concept de libido ? N'en est-il pas de même des notions freudiennes d'instinct de mort, sécularisation de l'esprit du Mal — de bisexualité — le Dieu de la Kabbale est bisexuel - de l'inceste comme crime mythique, de l'assimilation de la connaissance à l'inceste, etc. »
Mystique juive, Kabbale, numérologie : des termes peu courants pour aborder de nos
jours la psychanalyse, mais qui étaient des banalités dans les années vingt et trente. Qu'est la
Kabbale en effet, sinon l'étude symbolique des chiffres et des lettres ? Qu'est-ce que la psychanalyse, sinon une explication symbolique des chiffres et des lettres, l'interprétation des rêves, la Traumdeutung (la fameuse « Clé des songes », rêve des magiciens kabbalistes) ? Cette analogie ne devait pas échapper au B'naï B'rith, qui prit très tôt la défense de Freud et popularisa ses théories, alors même que son appartenance au B'naï B'rith était encore méconnue.

 

Citation :
A de nombreux égards, la méthode freudienne, particulièrement
dans sa phase culminante, est une forte réminiscence du symbolisme qui sous-tend toute la philosophie kabbalistique. L'importance donnée aux éléments féminins et mâles, le jonglage avec les nombres, l'exploitation de toutes sortes de symboles pour s'adapter aux cas particuliers et de nombreuses autres indications ont leur contrepartie dans la psychanalyse.
(... Comme l'explique Freud lui-même, en substance,) il est impossible de penser à un nombre ou même à un mot de manière totalement libre. Si on arrive à examiner
précisément le processus de formation volontaire, on peut toujours prouver qu'il a été très strictement déterminé. » Roback esquisse alors, et de manière complexe pour les néophytes, les rapports entre les recherches freudiennes et les schèmes d'analyse des commentateurs bibliques, kabbalistes et mystiques : « Si on vous demande un nombre au hasard et que vous répondiez 37 826, Freud répondra qu'il y a un motif secret, une raison cachée à vous- même, qui vous a déterminé à donner ce nombre plutôt qu'un autre.

 

Citation :
En fait, Freud n'a pas adhéré à un système fixé de règles pour les analogies de nombres, mais les possibilités de manipulation dépassent, surpassent tout ce que les commentateurs juifs mystiques avaient offert jusque-là (...) On doit admettre que lorsqu'on compare les manipulations de nombres faites par les commentateurs juifs avec les conjectures
extravagantes des chercheurs de la Zentralblatt für Psychoanalyse, fondée par Freud, les premières apparaissent comme du bon sens. »

 

Citation :
C'est pourquoi pour le Frère A. A. Roback, comme pour d'autres commentateurs par la suite, l'influence juive apparaît comme partout présente chez Freud, et la psychanalyse est vue à proprement parler, sans aucune notion péjorative, comme une science juive :
Citation :

Freud lui-même devait le déclarer : « Seul un Juif pouvait créer la psychanalyse. Dans l'un des Almanachs de l’Association internationale de psychanalyse, Freud

 

Citation :
Simple question : un fait a été totalement ignoré par les exégètes freudiens, en
particulier Yerushalmi. Pourquoi Freud s'est-il intéressé à Moïse ? Ne serait-ce pas par ce que les B'naï B'rith, littéralement les Frères de l'Alliance, se réfèrent, comme on l'a vu, à deux alliances bien particulières : la première alliance avec Abraham, et la seconde alliance, conclue entre le peuple élu et Moïse, qui reçut les tables de la Loi mosaïque sur le Sinaï, établissant un pacte d'Alliance entre les tribus d'Israël, et créant par là les Fils de l'Alliance...

http://www.henrymakow.com/freud_sabbatean.html


Merci à Richard Evans pour s

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25 mars 2016

Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancéreuses

 citron

Bienfaits du citron.

 

Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancéreuses. Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.
Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une version synthétique qui leur rapportera d'énormes bénéfices.
Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en lui faisant savoir que le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie. Son goût est agréable et il ne produit pas les horribles effets de la chimiothérapie.

Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou votre jardin.
Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimillionnaires de grandes corporations ?

Comme vous le savez, le citronnier est bas, n'occupe pas beaucoup d'espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes. Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez manger la pulpe, la presser en jus, élaborer des boissons, sorbets, pâtisseries, ...
On lui attribue plusieurs vertus mais la plus intéressante est l'effet qu'elle produit sur les kystes et les tumeurs.

Cette plante est un remède prouvé contre les cancers de tous types. Certains affirment qu'elle est de grande utilité dans toutes les variantes de cancer. On la considère aussi comme un agent anti microbien à large spectre contre les infections bactériennes et les champignons, efficace contre les parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle trop haute et est antidépressive, combat la tension et les désordres nerveux.

La source de cette information est fascinante: elle provient d'un des plus grands fabricants de médicaments au monde, qui affirme qu'après plus de 20 essais effectués en laboratoire depuis 1970, les extraits ont révélé que: Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris celui du côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas...

Les composés de cet arbre ont démontré agir 10.000 fois mieux que le produit Adriamycin, une drogue chimiothérapeutte normalement utilisée dans le monde, en ralentissant la croissance des cellules du cancer. Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l'extrait de citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et n'affecte pas les cellules saines.
Institut de Sciences de la Santé, L.L.C. 819 N. Street, Baltimore, MD 1201

ENVOYER A TOUT LE MONDE... ! ! ! ! !

 

 

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ANNEXE

de Viny Eden

Ceci est la dernière nouveauté en médecine, effective pour contrer le cancer!!!

Bienfaits du citron.

Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancereuses.


Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.

Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une version synthétique qui leur rapportera d'énormes bénéfices.
Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou votre jardin.

Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimilionnaires de grandes corporations? Comme vous le savez, le citronnier est bas, n'occupe pas beaucoup d'espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes.

Effectivement, de nombreuses études indiquent que la consommation d'agrumes, dont le citron et la lime, exerce un effet favorable contre le cancer. .

Cancer (prévention). Plusieurs études ont démontré que la consommation d’agrumes serait reliée à la prévention de certains types de cancers3,4,18,33, comme le cancer de l’oesophage, le cancer de l’estomac, le cancer du côlon, de la bouche et du pharynx. Selon l’une de ces étudess33, une consommation modérée d’agrumes (soit de 1 à 4 portions par semaine) permettrait de réduire les risques de cancers touchant le tube digestif et la partie supérieure du système respiratoire. En ce qui concerne le cancer du pancréas, les études demeurent controversées

Cancer (ralentir la progression). Les flavonoïdes, des composés antioxydants contenus dans les agrumes, ont démontré qu’ils pouvaient ralentir la prolifération de plusieurs lignées de cellules cancéreuses9,16,35 et diminuer la croissance des métastases34. Ces propriétés pourraient servir à l’élaboration de thérapies antitumorales

 

D’autres composés contenus dans les agrumes (les limonoïdes) ont également démontré des effets anticancer in vitro ou sur des modèles animaux. Ils pourraient diminuer la prolifération de cellules cancéreuses12,13 du sein15, de l’estomac13, du poumon13, de la bouche12,17 et du côlon

Maladies cardiovasculaires. Plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’un apport régulier en flavonoïdes provenant d’agrumes est associé à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires37. Les flavonoïdes contribueraient à améliorer la vasodilatation coronarienne, à diminuer l’agrégation des plaquettes sanguines et à prévenir l’oxydation du « mauvais » cholestérol (LDL).

 

  • Inflammation. Plusieurs études ont démontré que les flavonoïdes des agrumes avaient des propriétés anti-inflammatoires. Ils inhiberaient la synthèse et l’activité de médiateurs impliqués dans l’inflammation (dérivés de l’acide arachidonique, prostaglandines E2, F2 et thromboxanes A2)37.
  • Hypercholestérolémie. Les flavonoïdes et les limonoïdes des agrumes et de leurs jus pourraient avoir un potentiel de réduction de l’hypercholestérolémie. Des études réalisées chez l’animal ont démontré que certains d’entre eux abaissaient le cholestérol sanguin10,11,19. Cependant, ces études n’ont pas été effectuées à partir de composés extraits directement du citron ou de la lime.

 

Autres. Parmi d’autres effets observés, deux limonoïdes présents dans les agrumes (la limonine et la nomiline) inhiberaient la réplication du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), en plus d’inhiber l’activité de la protéase du virus20. De plus, certains limonoïdes du citron démontrent une activité contre certains champignons pathogènes21. D’autres limonoïdes22 et certaines protéines26 amélioreraient le système immunitaire chez l’animal. Ces résultats sont prometteurs, mais n’ont pas fait l’objet d’études cliniques contrôlées. Il est donc impossible pour l’instant de transposer ces effets chez l’humain.

 

Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont révélé qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires28, de certains cancers29 et d’autres maladies chroniques1,2,30.

Que contiennent le citron et la lime?

Le pouvoir antioxydant du citron et de la lime est considéré comme faible, car il est calculé en fonction d’une portion normale, qui est relativement petite. Néanmoins, le citron et la lime renferment divers composants qui peuvent avoir un effet favorable sur la santé et sur la prévention de plusieurs maladies.

Flavonoïdes
Le citron et la lime renferment différents types de flavonoïdes. Ces composés antioxydants permettent, entre autres, de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Les principaux flavonoïdes contenus dans le citron et la lime sont l’ériocitrine et l’hespérétine. Des expériences menées sur des animaux ont démontré que l’ériocitrine et l’hespérétine, extraits de l’écorce (peau) du citron ou de son jus, pouvaient diminuer ou prévenir l’augmentation des dommages reliés au stress oxydatif5,6. De plus, l’ériocitrine pourrait induire l’apoptose de cellules leucémiques. La partie blanche de l’écorce du citron est celle qui contient le plus de ces 2 flavonoïdes.

La nobiletine, un autre type de flavonoïde contenu dans les agrumes, aurait des propriétés antiangiogéniques. Elle contribuerait à ralentir la croissance des tumeurs et des métastases34. Enfin, selon une étude menée sur des cellules du pancréas, la capacité à inhiber la prolifération de cellules cancéreuses de la lime serait proportionnelle à son contenu en flavonoïdes ainsi qu’en limonoïdes36.

Limonoïdes
Les principaux limonoïdes que renferment les agrumes sont la limonine et la nomiline. On les retrouve principalement dans les pépins12, mais aussi dans le jus13. Les limonoïdes possèdent une certaine capacité antioxydante14. Ils pourraient aussi entraîner l’apoptose de cellules neuroblastiques cancéreuses (cellules nerveuses embryonnaires, se différenciant ensuite en neurones)16. Des études laissent présager qu’ils pourraient prévenir certains types de cancers chez l’animal. Par exemple, l’obacunone, un type de limonoïde, s’est avéré efficace pour diminuer l’incidence de tumeurs du côlon18 et pour diminuer le nombre de tumeurs de la bouche12.Mais il n’existe pour le moment aucune donnée quant à un effet similaire chez l’humain. L’action synergique de plusieurs limonoïdes entre eux, ou avec d’autres composés (comme les flavonoïdes), pourrait accentuer leur action sur les cellules cancéreuses.

 

Fibres solubles
Les agrumes sont riches en fibres solubles, principalement en pectine, que l’on retrouve dans l’écorce et dans la membrane blanche autour de la chair (albédo). Par leur aptitude à diminuer le cholestérol sanguin, les fibres solubles contribuent à réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires23. Des chercheurs ont démontré que l’écorce de citron était efficace pour diminuer les taux de cholestérol sanguin et hépatique chez l’animal24. Cependant, en plus de la pectine, d’autres composés présents dans l’écorce du citron pourraient participer à ce processus.

De plus, la pectine du citron, comparée à celle de 3 autres agrumes (pamplemousse, tangerine et orange), présente la meilleure capacité à inhiber la croissance de certaines tumeurs cancéreuses in vitro25. Par contre, ces données nécessitent davantage d’analyse avant de conclure à des effets bénéfiques de la pectine de citron ou de lime sur le cancer chez l’humain.

Protéines
Une équipe de chercheurs a découvert qu’un extrait de jus de lime pourrait améliorer la réponse immunitaire chez l’animal26. Cet effet serait attribuable à un ensemble de protéines présentes dans l’extrait de jus de lime. Ces mêmes composantes protéiques pourraient participer à l’arrêt de la prolifération de cellules cancéreuses observé in vitro27

 

Prudence..... Le citron, la lime, ainsi que leurs jus, devraient également être évités par les personnes souffrant de reflux gastro-oesophagien, d'oesophagite peptique et de hernie hiatale (en phase aiguë de ces maladies) ou du moins en prendre progressivement.... car notre organisme doit se réhabituer à des aliments aussi magnifiques que nous avons remplacés hélas par des aliments cuits et oxydés par la cuisson.

Source: Institut de Sciences de la Santé, L.L.C. 819 N. Causez Street, Baltimore, MD 1201

28 décembre 2015

Photos de la vraie naissance d'un bébé nephilim avec 4 doigts de nos jours

 

Bapteme de Clovis par Saint Remi - moyenles nephilims ont 4 doigts comme les ET dans les films le crapaud est caché dans les plissures de la robe  regardant cette photos de la vraie naissance d'un bébé nephilim avec 4 doigts de nos jours

CaptureFenetreActive3syncronicitéeparfaite avec la yaris hybride

hybrid enfant

image qui est a peine visible une fraction de seconde A la 3 mn 53 sdans le clip ci dessous naissance d'un bébé hybride avec 4 doigts,

 

Katy Perry le clip "E.T"

 

Les Mérovingiens sont la dynastie qui régna sur une très grande partie de la France et de la Belgique actuelles, ainsi que sur une partie de l'Allemagne et de la Suisse. Ils règnent dès la fin de l’Antiquité (au Ve siècle), immédiatement après la fin de la période gallo-romaine, jusqu'au milieu du VIIIe siècle, lorsque Pépin le Bref se fait couronner roi en 751 et inaugure la dynastie carolingienne.

La dynastie mérovingienne est issue de l'aristocratie franque, une entité politique et culturelle qui traverse certains peuples germaniques. Ceux-ci, réunis en ligue depuis le IIIe siècle de notre ère, ont progressivement intégré le nord-est de l'Empire romain. Depuis les premières années de l'empire, des groupes migrants plus ou moins homogènes n'ont eu de cesse de se déplacer d'est en ouest, poussés par d'autres migrants venus de l'est, et attirés par la stabilité de la Pax Romana en Gaule. Les premiers ont été intégrés à l'empire, soit dans l'armée soit au titre de colons, les suivants ont profité de la débâcle progressive de l'autorité romaine dans ces régions. A la fin de l'Empire, soit au cours de la seconde moitié du Ve siècle, certaines familles franques avaient acquis richesse et autorité - par la loi ou par la force - et formaient l'aristocratie qui verra naître en son sein la dynastie mérovingienne.

Cette lignée est issue des peuples de Francs saliens qui étaient établis au Ve siècle dans les régions de Cambrai (Clodion le Chevelu) et de Tournai, en Belgique (Childéric). L'histoire des Mérovingiens est marquée par l'émergence d'une forte culture chrétienne parmi l'aristocratie, l'implantation progressive de l'Église dans leur territoire et une certaine reprise économique survenant après l'effondrement de l'Empire romain.

Le nom mérovingien provient du roi Mérovée, ancêtre semi-mythique de Clovis. Ils étaient aussi appelés "rois chevelus" (rex crinitus) au début de leurs dynasties.

Il existe une légende sur Clodion ou plus exactement sur Mérovée. Grégoire de Tours n'a pas voulu la reprendre car elle était trop païenne. Mais la chronique de Frédégaire, au VIIe siècle, moins regardante, nous la donne. La voici résumée par Godefroid Kurth : « Un jour que la reine, femme de Clodion, déjà enceinte, se baignait dans la mer, un dieu s'unit à elle, et de cette union naquit Mérovée, le héros éponyme de la dynastie franque. » Le dieu en question est une Bistea Neptuni ("Bête de Neptune"), un Quinotaure, un dieu fluvial cornu. Enceinte une deuxième fois, les deux sangs se mélangèrent pour donner naissance à une nouvelle dynastie dont les membres étaient investis de grands pouvoirs et d'une aura de magie et de surnaturel, caractéristique des Mérovingiens.Cette légende semble calquée sur celle du Minotaure issu des amours de Pasiphaé, femme de Minos, avec un taureau marin. Le taureau est aussi un symbole de Baal, d'Indra, d'Apis,...

Mais que serait ce quinotaure ?

« La "Bistea Neptuni" est la "bête de Neptune" ou pour se placer dans le registre de la mythologie grecque, la " bête de Poséidon". Le "Quinotaure" s’apparente au "Minotaure": étymologiquement "Minotaure" signifie "Le taureau de Minos". Rappelons brièvement la légende grecque du Minotaure: Minos, roi de Crète, implore Poséidon de lui procurer un superbe animal qu’il s’empressera de lui sacrifier. Poséidon fait alors surgir des flots un magnifique taureau blanc, mais ébloui par la beauté de l’animal, Minos se refuse à sacrifier une telle bête et lui substitue pour le sacrifice un autre taureau. Poséidon n’est pas dupe du subterfuge et, pour se venger, rend la femme de Minos amoureuse du taureau blanc. Cette passion conduira à l’accouplement monstrueux du taureau et de la femme de Minos et à la naissance tout aussi monstrueuse du "Minotaure", mi-homme, mi-taureau.

Suivant une construction étymologique similaire, le Quinotaure signifie le "Taureau de Quin", sauf que là nous ne sommes pas renvoyés explicitement vers le nom d’un roi, comme ce fut le cas avec Minos. Cependant, le vocable Quin est facilement identifiable: vocable germanique qui a donné en anglais "King", le roi, et que l’on retrouve également dans la fameuse légende médiévale de la "Mesnie Hellequin", c’est-à-dire étymologiquement la "Mesnie du Roi de l’Enfer" ("Hell" = enfer en allemand). Le Quinotaure est donc "le taureau du roi"; oui, mais de quel roi ? Nous savons aussi que ce Quinotaure est une "Bistea Neptuni", une bête de Poséidon.

Rappelons que la légende nous dit que l’Atlantide était le "continent" échu à Poséidon, lors du partage du monde entre les dieux, et qu’il mit à la tête de l’Atlantide ses dix fils, les 10 rois de l’Atlantide; l’un des rois, l’aîné, étant Atlas, éponyme de l’Atlantide. Toute la vie religieuse de l’île tournait autour du culte du dieu des mers et des océans, Poséidon, souvent représenté avec un trident, emblème de son pouvoir, repris d’ailleurs comme un attribut du diable dans l’iconographie chrétienne.
»

Chasse imaginaire dans la foret amazonienne


Le Quinotaure, le taureau du roi et bête de Poséidon, père légendaire de Mérovée, serait donc une créature originaire de l'Atlantide.

Quinotaure poisson



« Si maintenant on se penche sur l’étymologie de Mérovée, on s’aperçoit qu’elle pose problème et a fait couler beaucoup d’encre car difficilement explicable dans le contexte linguistique du francique. Mais il faut se souvenir que le latin écrivait la consonne v comme la voyelle u et que par exemple nous en avons encore la trace en anglais avec le w qui se dit "double u" et non "double v". Et dans le mot français "huile", la raison d’être du h est qu’il permettait de distinguer le mot d’un autre mot, à savoir "vile" s’écrivant avec l’alphabet latin "uile".

Or, si l’on regarde dans le "Traité de l’orthographe françoise" de Charles Le Roy (1775), à l’article "Mérovée" on lit ceci: " Mérovée, Troifième Roi des Francois. On a dit aussi Mérouée; mais Mérovée a prévalu, comme on le voit dans fon adjectif Mérovingien ".

Mérouée est très proche de Mérou. Or le Mérou Royal, dont le nom scientifique est "Mycteroperca rubra", est une espèce de poisson que l’on trouve autour des îles de l’Atlantique (Açores, Madère, Canaries, Cap-Vert).
»Le Quinotaure serait-il un de ces "dieux amphibiens" décrits dans de nombreux mythes ? Ces "dieux" étaient-ils des créatures dont Poseidon était le chef ? Et la lignée mérovingienne est-elle la progéniture hybride de l'un d'entre eux 

 

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« Je me suis penché sur les armoiries arborées par la royauté franque, et quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que le modèle archétypal du lys était le crapaud mérovingien. Au musée de Reims, sur la tapisserie représentant la victoire de Tolbiac, on peut voir Clovis revêtu d’un surcot jaune " semé de crapauds de sable ", sur le bas-relief d’Orléans figurant une bataille entre Francs et Germains l’étendard fleurdelisé est apparié avec un étendard chargé de trois crapauds noirs. Au XVIème siècle, dans la chapelle du château de Frankenbourg, dont le fondateur serait Clovis lui-même, on pouvait admirer une fresque figurant les armoiries du roi, " trois crapauds noirs sur champ blanc ". L’armorial du héraut Gelre vers 1400 mentionne l’écu " d’azur à trois crapauds d’or " et l’attribue à Priam présenté comme l’ancêtre de Clovis. L’armorial charolais de 1430 présente l’enluminure du blason du " Roy de Franche en Allemagne, d’or à trois crapau de sinople ". L’armorial de Grünenberg (1483, Allemagne) présente à la page relative au roi de France un écu d’azur à trois crapauds d’or. On sait que le roi Philippe le Bel accorda un fief à son fruitier Adam de Valmondois, à charge pour chaque mutation de seigneur d’offrir deux arçons de selle à cheval, l’un aux armes communes de France, l’autre aux armes de Clovis, on savait donc faire la différence entre les deux armes. Dans " le songe du vergier ", œuvre commandée officiellement par Charles V en 1378, il est question des " 3 troys crapaux " de Clovis. L’empereur du Saint Empire Romain Germanique Maximilien 1er commémora Clovis statufié dans la Hofkirche d’Innsbruck: le roi franc y tient un écu parti de trois crapauds et de trois fleurs de lys.

clovis

 

 



Michel de Notre-Dame dans ses centuries évoque " Le très puissant Seigneur, héritier des crapaux " qui " subjuguera sous soy tout l’univers " désignant ainsi le rejeton mérovingien. Blaise de Vigenère, cryptographe de Henri IV et naturaliste éclairé, écrivait: " J’ai souvent vu par expérience récréative que la cervelle du coq est faite en forme d’un crapeau bien formé et qu’estant renversé de l’autre costé elle ressemble à une fleur de lys, qui sont les armes des Français et des Gaulois ".

La transition formelle du crapaud au lys est illustrée sur la quatrième tapisserie de la tenture de la vie de Saint Remi, on y voit un ange apportant les lys de France, il s’agit là de la pieuse légende rapportée par Joyenval. Jean du Tillet dans son fameux " Recueil des roys de France " (1586) considère que l’envoi des armes fleurdelisées à Clovis par un ange est une fable inventée sous Charles VI. Les frères Scévole et Louis de Saincte-Marthe, historiographes du roi, écrivent en 1628 une " Histoire généalogique de la maison de France ", mais ils ne font commencer la série de leurs gravures des armes royales qu’à Hugue Capet, estimant eux-aussi que l’histoire de Joyenval n’est qu’une légende.

Mais bizarrement, si tous ces auteurs reconnaissent le caractère légendaire de l’histoire rapportée par Joyenval, tous vont s’employer à nier également le caractère historique des armes crapaudières: Jean du Tillet s’échinera à montrer que les lys étaient déjà les armes mérovingiennes, avec des exemples tels que celui du " soulier de Clothaire 1er " ou encore celui du " bout du sceptre de Chilperic " qui feront sourire les médiévistes. Louis Moréri dans son " Grand Dictionnaire Historique " (1759) écrira: " L’opinion qui donne à la France trois crapaux ou trois couronnes pour armes, est fabuleuse & n’a point d’autorité; quoiqu’on nous veuille persuader que l’on en voit encore des marques sur les portes de la ville de Bayonne & en quelques autres endroits du royaume(…) mais pour les crapaux, il y a apparence que les fleurs de lis paroissant mal formées dans les vieilles peintures, on les a prises pour ces animaux à qui elles ressembloient en quelque façon ". Cela fera bondir le grand spécialiste du bas Moyen Âge Michel Rouche qui commentera par: " Navrant dictionnaire… " Arrêtons nous cependant un moment sur la troublante similitude géométrique entre le lys et le crapaud stylisé, les deux pétales recourbés ressemblant étrangement aux deux pattes repliées du batracien, mais contrairement à l’opinion anhistorique de Louis Moréri ce serait la forme du lys qui serait dérivée de celle du crapaud et non l’inverse:




Pourquoi donc ces auteurs de l’Ancien Régime ont-ils farouchement nié l’origine crapaudière des armes de France ? Et même pour aller plus loin pourquoi le symbole du crapaud est-il devenu synonyme de laideur et emblème du diable ? En effet, dans le " Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason " (1901) du Comte Alphonse O’Kelly de Galway, il est écrit à l’article " crapaud ": " Dans l’iconographie sacrée, il est le symbole de l’impureté ". Dans l’iconographie traditionnelle, on peut effectivement constater que l’écu de Messire Diable est frappé de trois crapauds, tout comme pour les Mérovingiens:




Les membres d’une confrérie de sorciers de la campagne anglaise du Cambridgeshire, adorateurs du " Dieu Cornu ", étaient même surnommés les " Hommes crapauds ", preuve s’il en est de la diabolisation du symbole du crapaud, sans compter ses multiples emplois dans les recettes de sorcellerie.

À propos d’ " homme crapaud ", la sculpture d’une stalle de chêne de la cathédrale d’Auch nous présente une bien curieuse représentation, celle d’un " roi-crapaud ":


http://reinedumidi.com/rdm/accrdm.htm

À voir également le " crapaud de Clovis " présent sur un chapiteau de la Collégiale de Poissy, antérieur à la Collégiale, le seul restant, les autres ayant mystérieusement disparus.
».

 

23 août 2015

Nos états d'âme modifient notre ADN

 

 

A contre-pied du déterminisme implacable du « tout génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence.

Influence des stress
adn
  Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.
adn
Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance ! Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes.
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C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements. Quel lien ? Comment des expériences négatives peuvent-elles s’inscrire dans l’organisme, au point d’affecter durablement le comportement ou la santé ?

L'effet de l'esprit sur le corps
adn
Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en s’attaquant à l’ADN. Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral. Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce… Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.
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adn Plus précisément, c’est l’extrémité des chromosomes qui est atteinte. En effet, au cœur des cellules, l’ADN est condensé sous forme de chromosomes, à l’extrémité desquels se trouvent des « capuchons » appelés télomères qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires. Cependant, ils raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez ces mères angoissées, les télomères sont anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré de 9 à 17 ans ! « Nous observons ainsi un lien direct entre les émotions et ce qui se passe dans la cellule, précise Elissa Epel. Et nous avons aussi constaté que lorsque le niveau de stress diminue la longueur des télomères augmente ! » Comment le stress pourrait-il raccourcir les télomères ? « On ne comprend pas encore le mécanisme, reconnaît Elizabeth Blackburn. Nous cherchons du côté des interactions entre le cortisol, l’hormone du stress, dont le taux élevé est associé à une réduction de l’activité de la télomérase, la molécule chargée de l’entretien des télomères. »
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Fixés aux extrémités de chaque chromosome, les télomères raccourcissent progressivement au fil de l’âge. Mais un stress chronique peut les réduire de manière anormale, jusqu’à accélérer le vieillissement cellulaire de plusieurs années.

Un résultat fascinant
adn
Les changements de méthylation temporaires sont visibles sur l’hippocampe d’un rat soumis à un stress important. A dr., les groupements méthyles, en noir, sur les gènes des neurones, ont disparu.
Mais ce n’est pas tout. Car non content de s’attaquer aux télomères, l’état de stress inscrit sa marque directement sur nos gènes, modifiant de façon ciblée et durable certains de nos comportements. Cette action relève d’un phénomène biologique dont l’importance se dévoile de plus en plus aujourd’hui : l’épigénétique, terme désignant les modifications chimiques qui affectent l’ADN, autres que les mutations qui touchent la structure même de la molécule. Ces modifications épigénétiques sont comme de petites « étiquettes » – des groupements méthyles – qui indiquent à la machinerie cellulaire quels gènes elle doit utiliser ou, au contraire, ignorer. A la clé ? La méthylation empêche physiquement l’expression des gènes en se plaçant sur l’ADN (voir infographie).
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Or, les biologistes constatent que stress et traumatismes psychiques entraînent des erreurs d’étiquetage épigénétique dans la zone cérébrale qui gère les émotions, l’hippocampe… Une équipe menée par Michael Meaney, à l’université McGill (Canada), l’a montré en 2004 en comparant le cerveau de bébés rats cajolés par leur mère à ceux de ratons délaissés. adn Le délaissement induit des modifications épigénétiques qui bloquent le gène utilisé pour produire le récepteur aux corticoïdes dans l’hippocampe. Or, ce récepteur contrôle la réponse au stress en réduisant le taux sanguin de cortisol, l’hormone libérée en cas de stress. En clair, les rats délaissés possèdent moins de récepteurs au cortisol, et sont alors moins armés pour faire face au stress. Perpétuellement angoissés, ils souffrent de troubles de la mémoire et d’un comportement dépressif. Même à l’âge adulte, le moindre dérangement prend chez eux des proportions alarmantes…
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Ces deux souris Agouti sont dotées d’un gène de la couleur du pelage identique. Selon le degré de méthylation de ce gène, lié au stress, l’une est jaune, avec même une susceptibilité à l’obésité, et l’autre brune et sans problème de santé.

Ce fascinant résultat peut-il être extrapolé à l’homme ? Oui, répondent les mêmes chercheurs qui, en mars 2009, ont publié les résultats de l’analyse du cerveau de personnes décédées par suicide, certaines ayant été victimes de sévices sexuels dans l’enfance, d’autres non. Chez celles ayant subi des abus, le gène du récepteur aux corticoïdes est bloqué par une méthylation de l’ADN des neurones… de l’hippocampe, tout comme chez les rats abandonnés. « Ces personnes ont donc naturellement un taux de cortisol élevé, ce qui est souvent associé à un état dépressif majeur », explique Moshe Szyf, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, en affectant les gènes qui permettent de lutter contre les tensions, les traumatismes précoces altèrent durablement la capacité à surmonter les difficultés, favorisant le risque suicidaire.
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 Depuis deux ans, les études qui confirment le rôle de l’environnement et du vécu dans l’apparition des troubles mentaux se multiplient. En 2008, des chercheurs canadiens du Centre de l’addiction et de la santé mentale, à Toronto, ont comparé le cerveau de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires à celui de témoins. Chez les premières, 40 gènes présentaient une méthylation anormale. Or, ces gènes s’avèrent pour la plupart impliqués dans le développement cérébral ou la transmission des messages entre les neurones.
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Certes, les scientifiques sont encore loin de pouvoir faire la part du biologique dans les maladies psychiatriques. Mais certaines données sont troublantes : c’est parfois en remontant très loin dans l’histoire d’un individu, avant sa naissance, que l’on trouve la « source » de la maladie. Ainsi, en 2008 également, une étude danoise menée sur 1,38 million de femmes a montré que le fait d’être confronté à la maladie ou au décès d’un proche juste avant ou pendant la grossesse augmente de 67 % le risque de schizophrénie chez l’enfant à naître.  En outre, lorsqu’une femme est dépressive ou anxieuse pendant sa grossesse, le bébé a tendance à présenter un marquage épigénétique anormal sur le gène du récepteur aux corticoïdes. Avec pour conséquence un nourrisson au taux de cortisol élevé, très sensible au stress. La preuve que nos gènes gardent la cicatrice des événements vécus avant même la naissance !
adn
« Je pense que la plupart des maladies chroniques comme l’asthme, le cancer, le diabète, l’obésité et des maladies neurologiques (autisme, troubles bipolaires, schizophrénie) résultent en partie d’une mauvaise régulation épigénétique lors des premiers stades de développement », estime Randy Jirtle, directeur du laboratoire d’épigénétique à la Duke University, aux Etats-Unis. Alors que le génome d’un individu reste très stable au cours de sa vie, l’ensemble des marques épigénétique qui régulent l’eHP001_adn-cosmos-1xpression des gènes – son « épigénome » – varie constamment, en réaction aux variations extérieures… Et c’est justement son rôle : « L’épigénome est une interface entre nos gènes, qui sont statiques, et notre environnement, variable », explique Randy Jirtle. Ainsi, la « partition »génétique reste la même, mais son interprétation peut varier au cours de la vie, en fonction de son marquage épigénétique.

Des empreintes positives
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Mais alors, si le marquage épigénétique est dynamique, serait-il réversible ? L’expérience de chercheurs de l’université Rockefeller, à New York, le laisse penser. Ils ont réussi en novembre 2009 à « annuler » les effets épigénétiques causés par le stress dans le cerveau de souriceaux, en leur donnant… du Prozac, un anti-dépresseur. Mieux, la trichostatine A, un médicament proche du valproate, utilisé pour réguler les troubles de l’humeur dans certaines psychoses, a permis de supprimer le marquage épigénétique anormal et de corriger le comportement de rats adultes ayant été négligés par leur mère à la naissance.
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  En outre, les émotions positives peuvent heureusement, elles aussi, laisser leur empreinte. En 2008, des travaux menés au Massachusetts General Hospital ont montré que huit semaines de relaxation suffisaient à modifier l’expression de plusieurs centaines de gènes, selon un profil totalement opposé à celui induit par le stress. Par ailleurs, une nouvelle étude menée à l’université de Saarland, à Hambourg, vient de montrer que l’activité physique ralentit le raccourcissement des télomères dans les globules blancs. De son côté, Elissa Epel lance une étude pour étudier les effets de la méditation sur la longueur des télomères.
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« En fait, le message de l’épigénétique est optimiste. Ses empreintes peuvent être inversées, et nous cherchons maintenant à utiliser des médicaments agissant sur ce marquage pour soigner les maladies mentales », explique Moshe Szyf. Il y a aussi des chances pour que le soutien social et psychologique suffise à corriger le marquage épigénétique chez les personnes à risque ». Ainsi, contrairement à ce qu’affirmaient les scientifiques dans les années 1990, nous ne sommes pas uniquement le produit de nos gènes. Nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de ces gènes en permanence. Avec la certitude que rien n’est irrémédiable.

Marine Corniou
pour Source-Ressources et Science et Vie
www.source-ressource.comhttp://www.energie-sante.net/fr/hp/HP001_nos-etats-ame-modifient-notre-adn.php

 

23 janvier 2015

DMI La destruction des valeurs spirituelles par Albert Pike texte rare

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La D. M. I., et nous l'expliquons ésotériquement par : Destruction, Matérialisation, Imposition. En d'autres termes, il faut Imposer, par le travail maçonnique, la Destruction de tout ce que la Matérialisation n'atteint pas.

Les trois points qui suivent chacune de ces trois initiales signifient que le travail maçonnique de Destruction, de Matérialisation et d'im­position est triple.

I. DESTRUCTION :

1° de la Superstition; - 2° de la Tyrannie Po­litique; - 3° de l'Anti-Maçonnisme.

II. MATÉRIALISATION :

1° de la Conscience; - 2° de l'Etat; - 3° de l'Enseignement.

III. IMPOSITION :

1° à la Famille ; - 2° à la Nation; -3° à l’Humanité.

C'est pourquoi, le travail maçonnique doit consister, par tous les moyens quels qu'ils soient, à Imposer pratiquement à la Famille d'abord, à la Nation ensuite, et àl'humanité enfin, la Destruction : de la Superstition, là où la Ma­térialisation n'a pu faire son oeuvre sur la Conscience; de la Tyrannie Politique, là où l'Etat n'a pu être matérialisé ; de l'Anti-Maçonnisme, là où l'Enseignement n'a pu être atteint par la matérialisation.

Tel est l'ordre de mise en pratique du D. M. I. qui résume en trois lettres notre loi.

Il est absolument nécessaire de ne laisser parvenir au grade de Chevalier Kadosch que des Frères choisis parmi ceux qui sont intimement convaincus de l'existence d'une Cause Première. Retenez au grade de Rose-Croix tous ceux dont l'âme vous paraît s'ouvrir à la Vraie Lumière, mais qui ont néanmoins de la lenteur à compren­dre ; instruisez-les graduellement, soumettez leur intelligence à des épreuves, exposez-leur surtout le rôle du feu, agent actif de la nature ; mais ne les pressez pas.

Les athées nous sont bons comme auxiliaires, mais dans les Loges Symboliques seulement. Il faut leur dire que, si, par le premier article de la Déclaration de Principes du 22 septembre 1875, nous avons proclamé l'existence d'un prin­cipe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers, c'est uniquement pour attirer à l'Ordre l'adhésion des croyants libéraux et faire preuve de tolérance envers tous les cultes. Mais n'agissez qu'avec la plus grande prudence vis-à-vis des athées ; ils sont plus difficiles à convaincre que les hommes qui, croyant à la divi­nité, en ont une fausse idée. L'idée de ceux-ci peut à la longue se rectifier; l'athée, au contraire, s'obstine dans sa négation. Ne vous servez donc des athées que pour les oeuvres politiques, et ne leur confiez jamais le soin de faire en loge des conférences sur les questions philosophiques.

 

C'est avec le plus grand soin qu'il est néces­saire de choisir les adeptes. Dans beaucoup d'orients, on les prend trop au hasard ; aussi tar­dons-nous à atteindre le but.

Ne conférez la Maîtrise qu'au Compagnon qui se connaît lui même. Sur le fronton des anciens temples érigés au Dieu de la Lumière, on lisait cette inscription en deux mots : « Connais-toi ». Nous donnons le même conseil à tout homme qui veut s'approcher de la science.

N'initiez jamais au troisième degré l'homme qui, malgré les enseignements reçus aux deux grades précédents, est demeuré esclave des préjugés du monde profane. Il ne parviendra jamais tant qu'il ne se réformera pas. Au grade de Com­pagnon, vous lui ouvrez les portes des Loges d'Adoption ; là, vous le jugerez bien. Vous ver­rez si ses préjugés tombent. S'il reste esclave de ses passions, s'il s'attache exclusivement à une femme, ne vous préoccupez plus de lui, vous perdriez votre temps. Il ne saurait être un adepte; car le mot « adepte » signifie celui qui est parvenu par sa volonté et par ses oeuvres, qui mé­prise les préjugés et qui triomphe de ses pas­sions.

L'homme qui a peur de perdre ses idées ; celui qui redoute les vérités nouvelles et qui n'est pas disposé à douter de tout plutôt que d'admettre quelque chose au hasard, celui-là n'est point pour nous. S'il soupçonnait notre secret, il le comprendrait mal ; son âme timide en serait troublée. Il deviendrait dangereux. Aussi, dès que vous sentez que vous vous êtes mépris sur le caractère et le tempérament d'un homme à qui vous avez conféré le premier grade et même le second, excluez-le adroitement, mais impitoya­blement, en faisant naître des prétextes quelconques d'élimination.

On ne montre pas la lumière aux oiseaux de nuit. La leur montrer, c'est la leur cacher; car elle les aveugle et devient pour eux plus obscure que les ténèbres.

Notre science est la science traditionnelle des secrets de la nature ; elle nous vient des mages, adorateurs d'Ormudz, nom persan du Principe du Bien, du Génie de la Lumière. Il ne faut donc la communiquer qu'à bon escient et avec des précautions infinies, attendu qu'au moyen de cette science, l'adepte se trouve investi d'une sorte de toute-puissance et peut agir surhumai­nement, c'est-à-dire d'une manière qui passe la portée commune des hommes.

Pour parvenir au sanctuaire de notre Dieu, quatre qualités sont indispensables : 1° une intelligence éclairée par l'étude; 2° une audace que rien n'arrête; 3° une volonté que rien ne brise ; 4° une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer.

SAVOIR, OSER, VOULOIR, Se TAIRE, voilà les quatre verbes du mage qui sont écrits dans les quatre formes symboliques du sphinx.

La première science étant la connaissance de soi-même, la première aussi de toutes les oeuvres de la science, celle qui renferme toutes les autres, c'est la création de soi-même. L'adepte doit dé­pouiller le vieil homme profane et se créer une humanité nouvelle. De même que l'homme ne devient le roi des animaux qu'en les domptant ou en les apprivoisant, sous peine d'en devenir la victime ou l'esclave, de même l'homme doit vaincre ses passions, dont les animaux sont la figure, doit commander à toutes les forces ins­tinctives de la nature, sous peine d'être broyé par elles.

Celui qui aspire à devenir un vrai Maçon doit être, dirons-nous, l'héritier du sphinx ; il doit en avoir la tête humaine pour posséder la parole, les ailes d'aigle pour conquérir les hauteurs, les flancs de taureau pour labourer les profondeurs, et les griffes de lion pour se faire place à droite et à gauche, en avant et en arrière.

A la science de Faust, le vrai Maçon joindra l'impassibilité de Job. Il piétinera la superstition dans son coeur. Il sera sans indécision et sans caprices. Il n'acceptera le plaisir que lorsqu'il le voudra, et il ne le voudra que lorsqu'il le devra.

Nous recommandons très instamment de multiplier les Loges d'Adoption. Elles sont indispensables pour former des Maçons bien maî­tres d'eux-mêmes. Le prêtre essaye de dompter sa chair en s'astreignant au célibat ; il commet là un crime social, et, en même temps, il entreprend contre la nature une lutte impossible. Le vrai Maçon, au contraire, arrive à la perfection, c'est-à-dire à se dominer, en employant son zèle dans les Loges d'Adoption à se soumettre aux épreuves naturelles. Le commerce avec la femme commune à tous ses Frères lui fait une cuirasse contre les passions qui égarent le coeur. Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l'amour, qui a vaincu, par l'usage fréquent, l'a­mour de la volupté. Pouvoir, à volonté, user et s'abstenir, c'est pouvoir deux fois. La femme t'enchaîne par tes désirs, dirons-nous à l'adepte ; eh bien, use des femmes souvent et sans passion ; tu deviendras ainsi maître de tes désirs, et tu enchaîneras la femme. D'où il résulte que le vrai Maçon parviendra facilement à résoudre le problème de la chair, que le prêtre ne résou­dra jamais ; et c'est lui qui sera le vainqueur et le sage, parce qu'il aura pris, contrairement au prêtre, l'épée triomphante et raisonnable de l'ac­tion, au lieu du bouclier absurde de l'abstention systématique, arme défensive vouée d'avance à la défaite.

Dans la question du choix des adeptes, la Maîtrise est le premier degré important. Les grades d'Apprenti, Compagnon et Maître sont dans tous les rites : les deux premiers ont leur signification au point de vue doctrinal, et l'on ne saurait les supprimer ; mais ils sont avant tout les grades préparateurs de la Maîtrise. Aussi, les officiers qui confèrent le troisième degré à un Frère peu disposé à comprendre et incapable de se vaincre, sont impardonnables.

Evidemment il n'est pas de nécessité absolue que l'homme que vous allez diriger vers les hauts gra­des soit immédiatement parfait et ait compris notre secret dès son entrée dans la Maçonnerie. Ce que Nous vous demandons, c'est de l'observer avec le plus grand soin pendant son Apprentissage, d'abord, et de faire, ensuite, de la Loge d'Adop­tion, où il pénétrera quand il sera Compagnon, votre critérium, votre instrument de contrôle infaillible. L'Atelier de Frères, qui ne s'annexe pas une Loge de Soeurs, est un Atelier incom­plet, destiné fatalement à ne jamais perfection­ner ses membres ; il ne produira que des Maçons, dont la politique sera le principal souci, qui se préoccuperont surtout des intrigues et des compé­titions, qui s'agiteront dans le vide, qui avance­ront tantôt de trois pas pour reculer après d'autant, en un mot, qui feront du mauvais travail et dont la politique sera incohérente.

Ce qui est indispensable, aussi, c'est de faire élire comme officier de Loge, au moins au Vénéralat et aux fonctions d'Orateur, des Frères pourvus des hauts grades ; car le Vénérable et l'Orateur sont les conducteurs des Apprentis et des Compagnons vers la lumière de la Maîtrise, qui n'est elle-même qu'un pâle reflet de la Vraie Lumière. Or, des aveugles ne peuvent conduire des aveugles, et le chemin de la lumière est perdu, quand les guides portent encore un ban­deau sur les yeux. Pour faire quelque chose, il faut savoir ce que l'on veut faire ou du moins avoir foi en quelqu'un qui le sait; mais com­ment risquerait-on sa vie à l'aventure et suivrait-on au hasard celui qui ne sait pas lui-même où il va ?

Une fois que, par l'observation, vous aurez acquis la certitude que votre homme peut, sans inconvénient, être conduit à la parfaite initia­tion du Chevalier Kadosch, conférez-lui la Maîtrise, commencez à soulever pour lui un coin du voile ; et si vraiment vous le jugez digne de rece­voir un jour la révélation, vous lui ferez connaître le Verbe, au grade de Rose-Croix.

Nous appelons Verbe ou Parole le voile es­sentiel de l'être et le signe caractéristique de la vie. Toute forme est le voile d'un verbe, parce que l'idée mère d'un verbe est l'unique raison d'être des formes. Toute figure est un carac­tère, tout caractère appartient et retourne à un verbe. C'est pourquoi les anciens sages avaient formulé leur dogme unique en ces termes : « Ce qui est au-dessus est comme ce qui est au-des­sous, et ce qui est au-dessous est comme ce qui est au-dessus.» Notre Dieu est comme le Dieu des prêtres, et pourtant celui-là n'est pas celui-ci ; ils sont semblables, quant à leur éternité et à leur puissance surnaturelle; mais il n'y a pas iden­tité entre eux. A telle lumière répond telle obs­curité ; au feu s'oppose l'eau ; l'ordre n'est l'ordre, que parce qu'il a contre lui le chaos qui lutte pour l'absorber. Mais, logiquement, la lumière remportera le triomphe final sur les té­nèbres, en les repoussant et les enchaînant à jamais aux extrêmes confins de l'immensité ; le feu sortira vainqueur de sa lutte contre l'eau, en la dissolvant et reculant les limites de son do­maine ; l'ordre régnera sur le chaos écrasé, non détruit. Telle est la loi suprême, le destin iné­luctable.

Mais il faut néanmoins reconnaître que les deux opposés sont semblables, comme essence. La forme est proportionnelle à l'idée ; l'ombre est la mesure du corps calculée avec sa relation au rayon lumineux ; le fourreau est aussi profond que l'épée est longue ; la négation est proportionnelle à l'affirmation contraire ; la produc­tion est égale à la destruction dans le mouve­ment qui conserve la vie, et il n'y a pas un point dans l'espace infini qui ne soit le centre d'un cercle dont la circonférence s'agrandit et recule indéfiniment dans l'espace.

Ce qui est dans le surnaturel est reproduit dans l'humanité, en des proportions moindres, il est vrai. Toute individualité est donc indéfiniment perfectible, puisque le moral est analogique à l'ordre physique, et puisqu'on ne saurait con­cevoir un point qui ne puisse se dilater, s'agrandir et jeter des rayons dans un cercle philo­sophiquement infini. Par conséquent, le Com­pagnon éprouvé dont vous aurez fait un Maître, et qui, Maître, aurait été jugé digne de devenir Rose-Croix, est perfectible entre vos mains et sera le Kadosch de la sainte initiation, l'Elu qui connaîtra la Vraie Lumière, parce que le regard de ses yeux lucides aura traversé le voile du Verbe.

Pour distinguer le futur Elu, le futur Kadosch, dès le grade de Maître, vous vous attacherez à discerner les Frères doués d'une imagination ardente, et vous négligerez les esprits terre à terre. L'imagination est, en effet, comme l'oeil de l'âme. L'homme, dont le cerveau ne travaille pas à la découverte des grands mystères, pos­sède une âme incomplète, une âme irrémédiablement frappée de cécité. C'est l'imagination qui est la plus forte puissance intellectuelle, et c'est elle qui fait triompher même physiquement. Etes-vous en danger dans une bataille ? Croyez-vous invulnérables comme Achille, et vous serez vraiment invulnérables. La peur attire les balles, et le courage fait rebrousser chemin aux boulets. Le vrai Maçon est audacieux, et il triomphera, parce que, grâce à son imagination ardente, il verra la vérité avant même qu'elle ait paru devant les yeux de son corps. Toute la question est de diriger vers la saine raison l'i­magination de l'adepte. Le prêtre qui obscurcit la conscience du fidèle en lui imposant des dog­mes que la raison ne peut expliquer, fait de ce fidèle, s'il a une imagination ardente, un fou. Au contraire, l'imagination appliquée à la raison, c'est le génie.

En résumé, Nous ne saurions trop insister sur ce point : le succès dépend du choix des adeptes, et, pour bien choisir les adeptes, pour avoir de bons Maîtres qui seront ensuite d'excellents Rose-Croix et enfin de parfaits Kadosch, il faut que les Ateliers pratiquent la Maçonnerie dans son intégralité, chaque Atelier ayant sa Loge d'Adoption, qui est le meilleur moyen de contrôle de la perfectibilité des Compagnons, et il faut que les Ateliers aient, en outre, à leur tête, au moins un Chevalier Kadosch, c'est-à-dire un Maçon ayant reçu la Vraie Lumière.

 

 

Nous avons examiné avec très grand soin les Annuaires du Grand Orient de France, que le Grand Collège des Rites nous envoie régulièrement, et Nous avons constaté que, dans les Loges Symboliques du Rite Français, le Véné­rable est souvent un Maître, très rarement un Rose-Croix, presque jamais un Chevalier Ka­dosch. Nous voyons là la cause des agitations stériles, qui condamnent le Rite Français à pié­tiner sur place. Aussi, dans la Maçonnerie Française, où ce rite possède 379 Ateliers, tandis que le Rite Ecossais en a 116 seulement, le progrès est d'une lenteur désolante, et les Loges sont, Nous avons le devoir de le dire, envahies par les brouillons politiques. Les résultats acquis sur le terrain gouvernemental de la nation manquent de stabilité ; l'ennemi peut, sans cesse, préparer un retour offensif ; une bonne loi, dont le vote parlementaire a été amené par le concert ma­çonnique, est mal appliquée ou même ne tarde pas à tomber en désuétude. Cela tient à ce que, dans le Rite Français, l'orient de l'Atelier, au lieu d'être, comme cela est indispensable, un foyer de lumière, est occupé, neuf fois sur dix, par des officiers dont les yeux sont encore cligno­tants.

En cette année (1889), le Conseil de l'Ordre, au Grand Orient de France, compte 15 Maîtres, 3 Rose-Croix, 2 Chevaliers Kadosch, et 13 Sou­verains Grands Inspecteurs Généraux. Il y a là un progrès sur les années précédentes ; mais, au sein de ce conseil administratif, les Frères ayant reçu la parfaite initiation, c'est à dire les Che­valiers Kadosch et les Souverains Grands Ins­pecteurs Généraux, sont encore en nombre égal à celui des simples Maîtres ; de sorte que la majorité dépend des 3 Rose-Croix, c'est à dire de 3 Frères dont l'instruction maçonnique n'est pas terminée. Cette situation est profondément re­grettable.

Il faut absolument que le Rite Français s'ins­pire mieux des traditions de l'Ordre. Sinon, il végétera dans l'impuissance, et les temples des autres rites, dans les contrées autres que la France, continueront avec douleur, à fermer leurs portes aux imparfaits initiés de ce Grand Orient.

D'autre part, il faut éviter aussi de passer d'un extrême à un autre. En France, - du moins, dans la plupart des Loges du Rite Français, - on a trop de tendances à professer un scepticisme absolu. C'est ainsi qu'on Nous a communiqué des planches de convocation d'Ateliers, où ne figure pas la formule : A la gloire du Grand Architecte de l'Univers. Dès 1877, nous avions malheureusement prévu qu'on en viendrait là. Jusqu'en cette année 1877, le premier article de la Constitution du Rite Fran­çais portait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes l'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la solidarité humaine. » Le Convent de septembre 1877, au Grand Orient de France, supprima l'affirmation de la divinité, et vota que l'article premier de la Constitution du Rite Fran­çais porterait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. » En 1884, le Convent annuel des Loges du Rite Français aggrava en­core cette suppression de l'affirmation de la divinité, en introduisant ceci dans la rédaction du dit premier article : « Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclu­sif de l'appréciation individuelle de ses membres, la Franc-Maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique. » Voilà certainement un excès, que Nous réprouvons de toutes nos forces.

Mais, par contre, en Italie et en Espagne, de nombreux Frères, - bien intentionnés, sans doute, - pèchent par l'excès contraire, et leur erreur mérite d'être relevée.

En effet, ces Frères, mûs par une légitime haine contre le Dieu des prêtres, glorifient son adversaire sous le nom de Satan, et en lui conservant la situation et le rôle d'un ange déchu, révolté. Il y a là une hérésie manifeste. Le mot de Satan, ayant été inventé par l'imposture sacerdotale et s'appliquant à un être surnaturel subalterne ou diable, ce mot n'a pas lieu d'être prononcé, ne doit pas être prononcé en Maçon­nerie.

On Nous a signalé une Loge de Gènes qui a poussé l'inconscience jusqu'à arborer dans une manifestation publique une bannière portant : Gloire à Satan! A Milan, des Frères Maçons ont, dans une fête, fait exécuter et ont chanté un Hymne à Satan. D'Espagne, on Nous a fait hommage d'une poésie signée par le Frère Bartrina, poésie dont voici le texte :

REHABILITACION

 

Solo estaba Satan en el infierno

Siglos hacia, cuando entro Caïn ;

Ambos a Dios juraron odio eterno

Y dar juraron a su imperio fin.

- Soy la revolucion, por Dios maldita,

Desterrada por Dios, dijo Satan.

- Soy et trabajo que a ese Dios irrita,

Dijo et terrible Vastago de Adan.

Miraronse : en la luz de la mirada

Brillo rayo de colera en los dos.

Y la raza de Abel tremblo asustada,

Y hasta en su trono estremeciose Dios.

La maldicion divina con su peso

No los hundio. - Raza de Abel, atras!

Plaza al triunfante carro del progreso,

Quo arrastra Caïn y empuja Satanas !

 

H. JOAQUIN-MARIA BARTRINA.

 

Certes, ces vers sont animés par un souffle généreux ; mais ils sont en opposition directe à l'orthodoxie maçonnique.

Les égarés qui glorifient Satan considèrent, en général, que le Dieu des prêtres a manqué à de prétendues promesses faites par lui à l'humanité, et, en présence de la désertion de ce Dieu, ils font appel au diable. Tel est le système de la goétie, qui est une aberration, qui est la démonomanie.

Existe-t-il un diable ? - Les prêtres disent : Oui. - Nous répondons : Non.

Qu'est-ce que le diable ? - C'est, disent les prêtres, le prince des anges, qui s'est révolté par orgueil contre Dieu, et qui, ayant été vaincu par l'archange Mikaël, a été, pour son châtiment, précipité en enfer, où il est condamné à rôtir éternellement en la compagnie d'autres anges, ses complices, devenus des démons, et de ceux d'entre les humains qui n'ont pas vécu selon la loi des prêtres.

Or, cette légende sacerdotale est un infâme mensonge, et nos Frères qui glorifient Satan n'aboutissent, en réalité, qu'à consacrer l'im­posture et à nous nuire maladroitement dans l'opinion de la multitude ignorante.

C'est pourquoi, Nous condamnons, de la façon la plus formelle, la doctrine du Satanisme, qui est une divagation de nature à faire le jeu des prêtres. Les Francs-Maçons satanistes donnent, sans s'en douter, des armes contre la Franc-Maçonnerie.

Ce que nous devons dire à la foule, c'est : - Nous adorons un Dieu, mais c'est le Dieu que l`on adore sans superstition.

A vous, Souverains Grands Inspecteurs Géné­raux, Nous disons, pour que vous le répétiez aux Frères des 32e, 31e et 30e degrés : - La reli­gion maçonnique doit être, par nous tous, initiés des hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne.

Car le Dieu Lucifer de la théurgie moderne n'est pas le démon Satan de la vieille goétie. Nous sommes Ré-Théurgistes Optimates, et non praticiens de la magie noire.

Les prêtres, en inventant Satan, ont créé les sorciers, leurs sanglants sacrifices du Moyen-Âge, leurs folles assemblées, leurs criminels et horri­bles conventicules de goules et de striges. Mais il y a deux magies : la magie lumineuse, et la magie des ténèbres. Il est vrai que les prêtres, lorsqu'ils ont eu l'omnipotence, ont persécuté également les mages de la sagesse et les mages de la folie, ont brûlé les Templiers, nos pères, aussi bien que les sorciers, oubliant que ces der­niers, sans eux, n'eussent pas existé.

La magie créatrice du démon, cette magie qui a dicté le Grimoire du pape Honorius, 1'Enchiri­dion de Léon III, les exorcismes de l'église catholique, les réquisitoires des Laubardemont, les sentences de Torquemada, cette magie n'est pas la nôtre ; cette horreur, cette démence, avec son cortège de turpitudes et de cauchemars, c'est la Rome papale qui doit en porter la res­ponsabilité.

Elle a été enfantée par Adonaï, calomniateur de Lucifer. Dans sa rage contre son éternel et magnanime antagoniste, le Dieu Mauvais a bouleversé chez les hommes superstitieux la notion des choses saintes, Il a nié la divinité du Père du Bien et l'a appelé le Mal. Il a voulu écraser la raison sous les pieds de la crédulité aveugle. Il a perverti le sens de toutes choses, il a porté son chaos jusque dans la logique des mots. L'hypocrisie a été par lui transformée en sainteté ; le vice, en vertu ; le mensonge, en vé­rité ; le caprice et l'arbitraire, en justice ; la diva­gation et la foi de l'absurde, en science théolo­gique. La nuit a osé appeler nuit le jour; ténèbres, la lumière ; licence, la liberté ; erreur, la philoso­phie. L'orgueil, qui se prétend infaillible et se cantonne dans l'obscurité de ses dogmes illogi­ques et anti-naturels, l'orgueil superbe a eu le cynisme de nommer orgueil l'humble raison qui doute, qui ne croit que lorsqu'elle est sûre, qui n'émet une affirmation que lorsque la preuve des faits a été irrévocablement donnée par la science ; oui, Adonaï et ses prêtres ont jeté au ciel de notre Dieu toutes les boues de leur impudence, en qualifiant d'orgueilleuse l'intelligence raisonnable, qui cherche la solution des grands problèmes, qui marche sans cesse à une découverte nouvelle, qui est toujours insatiable de vérité.

Si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï, dont tous les actes attestent la cruauté, la perfidie, la haine de l'homme, la barbarie, la répulsion pour la science, si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï et ses prêtres le calomnieraient-ils ?

Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï l'est aussi. Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de splendeur sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir ; car l'absolu ne peut exister que comme deux ; car les ténèbres sont nécessaires à la lumière pour lui servir de repoussoir, comme le piédestal est nécessaire à. la statue, comme le frein à la locomotive.

En dynamique analogique et universelle, on ne s'appuie que sur ce qui résiste. Aussi l'univers est-il balancé par deux forces qui le maintiennent en équilibre : la force qui attire et celle qui repousse. Ces deux forces existent en phy­sique, en philosophie et en religion. Et la réalité scientifique du dualisme divin est démontrée par les phénomènes de la polarité et par la loi uni­verselle des sympathies et des antipathies. C'est pourquoi les disciples intelligents de Zoroastre, ainsi qu'après eux les Gnostiques, les Manichéens, les Templiers ont admis, comme seule concep­tion métaphysique logique, le système des deux principes divins se combattant de toute éternité, et l'on ne peut croire l'un inférieur à l'autre en puissance.

Donc, la doctrine du Satanisme est une hérésie; et la vraie et pure religion philosophique, c'est la croyance en Lucifer, égal d'Adonaï, mais Lucifer Dieu de Lumière et Dieu du Bien, luttant pour l'humanité contre Adonaï Dieu des Ténèbres et Dieu du Mal....

 

... Donné au Grand Orient de Charleston, le quatorzième jour du cinquième mois de l'an 000889 de la Vraie Lumière (14juillet 1889, ère vulgaire). ALBERT PIKE, 33e.

 Extraits de cette instruction de Pike ont été publié par Domenico Margiotta dans ses ouvrages : Souvenirs d’un trente-troisième. Adriano Lemmi chef suprême des Francs-Maçons (Delhomme et Briguet, 1894) et : Le Palladisme culte de Satan-Lucifer dans les Triangles Maçonniques (H. Falque, 1895, pages 61 à 66).

 

2 janvier 2015

Albert pike l'ancien grand maitre gnostique et Pontife of Universal freemasonery

Alchimie-chrétienne

"Le général Albert Pike considéré comme l'un des plus grands francs-maçons a écrit le livre Moral and Dogmas. Jusqu'à récemment, ce livre était donné à chaque franc-maçon initié au plus haut niveau de la franc-maçonnerie.
Dans un circulaire franc-maçon, il est écrit à propos de Pike: "Il n'y a pas d'homme plus pur et plus noble qui s'est tenu à l'autel de la franc-maçonnerie. Il fut le plus éminent maçon du monde".
Pike a écrit quelques uns des rituels et il a réécrit les autres, du 4e au 33e degré. Pike a occupé la position de Pontife of Universal freemasonery (tête de la franc-maçonnerie mondiale) et il a été à la tête des illuminatis durant les années 1870. Il fut grand prêtre de l'église satanique et l'un des
fondateurs du Ku Klux Klan.


Entre 1859 et 1871, il mit sur papier, les détails d'un plan militaire. Ce plan devait servir de base pour l'organisation de trois guerres mondiales et de trois révolutions majeures, qu'il considérait comme étant nécessaire pour faire aboutir la conspiration à son stade final dans le cours du 20e siècle.
Pike fut celui qui organisa The New and Reformed Paladian Rite C'est un rite secret où l'on est invité à adorer Lucifer, où on pratique l'occultisme et qui réunit l'élite des différentes divisions maçonniques mondiales. Lorsque les illuminatis et les loges du Grand Orient devinrent suspects à cause des
activités révolutionnaires d'un certain Mazzini en Europe, Pike établit alors trois conseils suprêmes. L'un est situé à Charleston en Caroline du Sud, un autre à Rome en Italie et le dernier à Berlin en Allemagne.
Par la suite, il fit établir par Mazzini vingt-trois sous-conseils, surtout dans des endroits stratégiques à travers le monde. Ces endroits devinrent les quartiers généraux, les points centraux secrets du mouvement révolutionnaire mondial et le sont depuis lors. Bien avant l'invention de la radio par Marconi, des scientistes eux-mêmes des illuminatis, avaient mis au point un tel système pour Pike et les chefs directeurs des différents sous conseil afin de leur permettre de communiquer secrètement entre eux.


Ce fut la découverte de ces communications secrètes qui permirent à des officiers du service d'intelligence de comprendre comment des événements, en apparence sans liens entre eux, avaient pris place en même temps, et avaient aggravé des situations au point de les transformer en guerres et
révolutions.
Le plan de Pike pour provoquer les trois guerres et les trois révolutions mondiales était simple. Il requérait que le communisme, le nazisme et le sionisme politique, ainsi que d'autres mouvements internationaux soient organisés et utilisés pour fomenter les trois guerres globales et les trois révolutions majeures.
La première guerre mondiale devait permettre aux illuminatis de renverser le pouvoir des tsars en Russie et ainsi faire de ce pays le château fort du communisme athé. Les différences entre les britanniques et les empires allemands furent mises en évidence et exagérés par les Argentures (agents
espions des illuminatis) dans le but secret de fomenter cette guerre. Une fois la guerre terminée, le communisme devait être érigé en vue de détruire d'autres gouvernements et d'affaiblir les religions.
La deuxième guerre mondiale devait pour sa part, démarrer à partir des différences mises en évidence par les illuminatis, et ces différences existaient déjà entre le Fascism et le Sionisme Politique. Cette guerre devait détruire le Nazisme au profit de l'accroissement de la force Sioniste Politique; ce qui, par conséquent, devait permettre, selon le plan de Pike écrit dans la deuxième moitié du 19e siècle, l'établissement de l'état d'Israël en Palestine. Durant cette même guerre, le communisme international devait, de son côté, s'accroître de manière à devenir aussi fort que les nations chrétiennes réunies, c'est-à-dire l'occident chrétien,ou l'ouest. Arrivé à ce point de croissance, le communisme
devait être retenu, tout en étant gardé en échec, jusqu'au jour où il devait servir à la réalisation du CATACLISME SOCIAL FINAL. Quelqu'un pourra-t-il nier, ici, que le président Roosevelt des États-Unis et le premier ministre Churchill de Grande-Bretagne, tous deux des francs-maçons, se concertèrent pour mettre en application une telle politique?


La troisième guerre mondiale fut pensée pour se faire à partir de l'amplification des différences, fomentée par les Argentures (agents espions) des illuminatis, et existant déjà entre le Sionisme Politique, Israël, et les chefs du monde musulman. D'après les plans écrits entre 1859 et 1871, cette "
guerre " devait être dirigée de manière à ce que l'Islam, le monde arabe incluant le mahométisme, et le Sionisme Politique, incluant l'État d'Israël, et par conséquent, les États-Unis, se détruiraient les uns les autres. Les nations restantes, divisées et donc belligérantes seraient forcées, à l'issue de cette "guerre", de se battre entre elles jusqu'à un état complet d'épuisement physique, moral, spirituel et économique.
Le 15 août 1871, Albert Pike confia à Mazzini qu'une fois que seraient terminées les trois guerres mondiales, ceux qui aspiraient à mettre sur pied une "DOMINATION MONDIALE INCONTESTÉE" provoqueraient un des plus grands cataclysmes sociaux que le monde n'ait jamais connus.
Pour renforcer ce qu'il avançait, il cita ses propres écrits. Pour référence, son catalogue des lettres conservées à la Bibliothèque du Musée de Londres en Angleterre. "Nous allons lâcher, libérer les nihilistes et les athéistes et, nous allons provoquer un formidable cataclysme social final qui, dans toutes
ses horreurs, démontrera clairement aux nations, l'effet d'un athéisme absolu, origine de la barbarie et du désordre, ainsi que du tumulte le plus sanglant. Puis, partout, les citoyens obligés de se défendre contre les minorités mondiales de révolutionnaires, extermineront eux-mêmes ces destructeurs de civilisations.


Par la suite, la multitude, désillusionnée avec la chrétienté, et dont les esprits déistes, laissés sans direction à partir de ce moment-là, mais demeurant tout de même anxieuse d'un idéal sans pour autant savoir à qui exprimer son adoration, recevra alors la vraie lumière à travers la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer. Cette pure doctrine de Lucifer apportée à la vue de tous, est une manifestation qui résultera, finalement, du mouvement réactionnaire généralisé, qui suivra la destruction du christianisme et de l'athéisme, les deux conquis et exterminés en même temps."
Quand Mazzini mourut en 1872, Pike fit d'un autre révolutionnaire italien Adrien Lemmi, le successeur de celui-ci. Plus tard, Lemmi sera suivi par Lénine et Trotsky. Les activités de tous ces hommes furent financées par des "BANQUIERS INTERNATIONAUX", anglais, français, allemands et américains."

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