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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
ukraine
30 mars 2017

Crimée des pyramides sur la péninsule ukrainienne défendue ardamment par la russie .

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une ou plusieurs pyramides souterraines se trouveraient tout près de sebastopol, la ville principale du sud de la crimée, péninsule ukrainienne défendue ardamment par la russie ces jours-ci

on pourrait se demander pourquoi les russes ne vont pas renforcer la protection de leurs gazoducs si stratégiques traversant l'ukraine, mais se focalisent sur le fait qu'ils doivent éviter de perdre leur petit territoire militaire situé à sebastopol, juste là où se trouveraient une ou plusieurs pyramides, selon le chercheur vialij gokh

c'est assez compliqué de trouver des infos claires sur ce sujet, enfin je n'ai pas fait le tour assurément ( http://translate.google.fr/translate?sl=auto&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fwww.gokh.net%2F ) , mais voilà un article de bibliotecapleyades : http://www.bibliotecapleyades.net/piramides/coppens_pyramids04.htm

gokh a travaillé pour l'armée russe pendant 30 ans, puis a pris sa retraite à sebastopol, et s'est consacré à explorer la région

en 1999 il découvre plusieurs pyramides enfouies dans le sol, et même sous la mer au large des côtes, où par ailleurs certaines villes submergées sont connues.

comment a t il trouvé ces pyramides? étant ingénieur, il sait utiliser des appareils à résonnance magnétique et s'en est construit une lui-même, et comme sebastopol manque de source d'eau potable, il commença à en chercher dans le sol autour de sebastopol

---

on peut noter par ailleurs qu'il forme un équipe pour ce travail, qui entre en 2002 en contact avec le gouvernement mauritanien, et cherche avec succès de l'eau dans le sahara, près de la ville de atar, sous 240 mètres et sous une couche de roche solide, découverte qui sera utilisée pour procurer de l'eau à la région...

il avait peaufiné son appareil, qui détecte ainsi du pétrole, du gaz, des métaux précieux, et s'associe avec la compagnie pétrolière "chernomornefte-gaz"

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c'est ainsi qu'en 1999 son instrument signale une anomalie dans le sous sol dans la péripherie de sebastopol, ce qui sera appelé par gokh la premiere pyramide

sur place ils ne trouvent rien à premiere vue, a part le sol rocheux, puis découvrent un trou, tel un puits, profond de 9m, qui finit sur dalle de calcaire qu'ils percent et là, ils tombent sur une grande cavité

à mesure qu'ils explorent sur 30 mètres, ils concluent que le calcaire est composé de dalles de 1,5m sur 2,5m et concluent qu'ils sont face à une construction humaine

la forme de pyramide est obtenue grâce à des réglages et des améliorations de l'appareil de gokh, et en l'an 2000 ils arrivent à affirmer que la structure est pyramidale de base carrée, de 72m de côté et d'environ 50m de haut, avec la pointe absente, pointe qui arrive près de la surface du sol

ils affirment que les matières qui recouvrent la pyramide ont été amenées par des inondations ultérieures, et que la pyramide devaient à l'origine être à l'air libre

ils affirment également que 3 rayons d'énergie sont mesurés comme émegeant du haut de la pyramide, des fréquences de 900x109hz, 700x109hz et 500x109hz, et qu'un champ particulier de 10x109hz entoure la pyramide

ils affirment plus tard également qu'une créature momifiée de 1,5m, portant une couronnne, se trouve dans la pyramide...

leurs recherches continuent et l'équipe conclue à l'existence d'une ligne droite qui va de Sarych à Baia Kamyshovaia du nord ouest au sud est, et que sur cette ligne se trouvent 7 pyramides! l'une d'elle se trouvant sous la mer, près de la ville de foros...

après quelques temps, l'équipe affirme ensuite qu'il y a la possibilité de l'existence de 30 pyramides dans la presque ile de crimée, et qu'il y a également une anomalie souterraine d'une forme particulière allongée vers l'ouest qui pourrait être un sphinx...

ces découvertes remplissent les équipes d'enthousiasme, cependant toutes ces pyramides se trouvant sous terre, il faut beaucoup d'argent pour les mettre à jour et les déblayer

cependant, la ville de sébastopol n'est pas intéressée, ni l'académie des sciences ukrainienne, l'insistance de l'équipe permet seulement de mettre en place une fouille du sol de la région, qui ne donnera que des résultats déjà connus : des signes d'habitations anciennes remontant jusqu'à -400 ans av jc

évidemment, l'équipe affirmait que ce qui est intéressant se trouve dans les profondeurs du sol...

l'équipe ne peut pas continuer son travail seul, elle se met alors à faire des théories, qui sont totalement contraire à celles des académies classiques, ce qui aboutit au fait que les institutions n'ont plus aucune envie de sponsoriser des recherches

gokh et son équipe sont donc relégués au groupe des "fanatiques des pyramides"

en effet, leurs théories sont complexes et très originales, en résumé :

il y a un système global de pyramides réparties sur terre, datant d'environ 15000 ans, qui sont des régulateurs de haute technologie pour recevoir l'énergie cosmique et la modifier avant de la redistribuer à travers la planète, pour notamment contrôler et stabiliser la répartition des continents...

ils se mettent aussi à parler d'une relation avec une grande civilisation qui a disparu il y a 65 millions d'années à cause d'une météorite (cf dinosaures...), atlantis ou mu...

également mentionnées sont des théories sur la possibilité que la planète peut irradier plus d'énergie qu'elle en reçoit du soleil, et cela se fait notamment en filtrant l'énergie du centre de la glaxie à travers les pyramides et en la transmettant au centre cristallin de la terre...

à la manière de ce schéma :

13040810Ensuite l'archéologue en charge des fouille dit ceci:
Selon Vitalii Goh la pyramide a été bâtie du temps des dinosaures. « La pyramide Criméenne » a un sommet tronqué, comme une pyramide Maya, mais son apparence est plutôt Égyptienne. Elle est creusée à l’intérieur et la momie d’une créature inconnue est enterrée sous la fondation.« Sous la fondation se trouve un petit corps ayant la forme d’une momie de 1,3 à 1,4 mètres de long avec une couronne sur sa tête. » « Il y a une chambre de résonance des soi-disant Sphinx. Les pyramides ont été construites à l’époque des dinosaures, » a déclaré le scientifique dans une interview avec ICTV. Nous ne savons pas qui a construit la pyramide. Vitalii Goh a rapporté à Beki que c’est l’unique construction la plus vieille de la planète.

de la même manière qu'on a parlé des tablettes sumériennes perquisitionnées par les usa au début de l'invasion en irak (tablettes dont un scan par rayon x est nécessaire pour révéler le contenu original, qui aurait été recouvert ultérieurement par des couches d'argile supplémentaires pour réutiliser les tablettes), la légende que les usa toujours en irak aurait mis la main sur la tombe de gilgamesh, en encore la théorie de 7 pyramides en lybie enfouie sous le sahara comme la raison de l'invasion récente de ce pays, et encore d'un possible lien entre le conflit en syrie et les "villes mortes", vestiges archéologiques importants près d'alep ,

étrange coincidence la ligne 7 du metro  Depuis 1982, un nouvel embranchement a été créé au sud cette fois, en direction du Kremlin-Bicêtre

comprend la station 6 Crimée en direction de pyramide   stalingrade et de kremlin  en passant par les gobelins  Le terme remonterait au latin chrétien *gobalus « génie domestique », emprunt hypothétique au grec κοβαλος « lutin, génie malfaisant »OU DJINN batisseurs

[34.12]

Et à Salomon (Nous avons assujetti) le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi. Et pour lui nous avons fait couler la source de cuivre. Et parmi les djinns il y en a qui travaillaient sous ses ordres, par permission de son Seigneur.

Quiconque d’entre eux, cependant, déviait de Notre ordre, Nous lui faisions gouter le châtiment de la fournaise.

Ils exécutaient pour lui ce qu’il voulait: sanctuaires, statues, plateaux comme des bassin et marmites bien ancrées.

[38.36]

Nous lui assujettîmes alors le vent qui, par son ordre, soufflait modérément partout où il voulait.

De même que les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes.

Pour guider sa nation vers les moyens susceptibles de repousser les tentations du Démon le Prophète, qu’Allah le bénisse et le salue, dit: «Le Démon vient vers l’un d’entre vous et dit: – Qui a créé telle chose ? Qui a créé telle autre chose ? jusqu’à demander qui a créé ton Seigneur?. Arrivé a ce stade, le serviteur doit rechercher la protection du Seigneur et en finir» (Rapporté par Al-Boukhari).

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30 janvier 2015

Le Grand Echiquier: Ukraine, Brzezinski avait tout prévu

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Zbigniew Kazimierz Brzeziński, conseiller de Jimmy Carter, de 1977 à 1981, d'origine polonaise, il écrit Le Grand Echiquier en 1997.

Citations:

"Quant à la Russie, malgré sa puissance nucléaire elle subit un recul catastrophique. Les États-Unis s’emploient à détacher de l’empire russe ce qu’on dénomme aujourd’hui à Moscou « l’étranger proche », c’est-à-dire les États qui autour de la Fédération de Russie constituaient l'Union soviétique.

A cet égard, l’effort américain porte vers trois régions clefs : l’Ukraine, essentielle avec ses cinquante-deux millions d'habi­tants et dont le renforcement de l’indépendance rejette la Russie à l’extrême est de l’Europe et la condamne à n'être plus, dans l'avenir, qu’une puissance régionale.

 

[...] L’indépendance de l’Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l’échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire en Eurasie. Et quand bien même elle s’efforcerait de recouvrer un tel statut, le centre de gravité en serait alors déplacé, et cet empire pour l’essentiel asiatique serait voué à la faiblesse, entraîné dans des conflits permanents avec ses vassaux agités d’Asie centrale.

 

[...] Pour Moscou, en revanche, rétablir le contrôle sur l’Ukraine - un pays de cinquante-deux millions d’habitants doté de res­sources nombreuses et d’un accès à la mer Noire-, c’est s’assurer les moyens de redevenir un Etat impérial puissant, s’étendant sur l’Europe et l’Asie. La fin de l'indépendance ukrainienne aurait des conséquences immédiates pour l'Europe centrale. La Pologne deviendrait alors le pivot géopolitique sur la bordure orientale de l’Europe unie.

 

[...] Le sort de l'Azerbaïdjan et de l’Asie centrale, à l’égal de celui de l'Ukraine, dictera ce que sera ou ne sera pas la Russie à l’avenir.

 

[...]3. Indépendamment l’une de l’autre, la France et l’Alle­magne ne sont assez fortes ni pour construire l’Europe selon leurs vues propres, ni pour lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l’Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergique et déterminée de l’Amérique pour aider à la définition de ces limites, en parti­culier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sen­sibles, surtout pour la Russie, tels que le statut souhaitable dans le système européen des républiques baltes et de l’Ukraine.

 

[...] Dans le meilleur des cas, les candidats de l'Europe centrale ne devraient pas intégrer l’Union européenne avant l’année 2002. Néanmoins, dès que l’adhésion à l’Union euro­péenne des trois nouveaux membres de l’OTAN sera effective, il sera temps pour les deux organisations de se pencher sur le cas des nouveaux aspirants : républiques baltes, Slovénie, Rou­manie, Bulgarie, Slovaquie et peut-être aussi Ukraine.

 

[...] 4. Au cours de la période suivante (soit de 2005 à 2010), l’Ukraine pourrait à son tour être en situation d'entamer des négociations en vue de rejoindre l’UE et I’otan. Cela exige des progrès dans les réformes et, à l’extérieur, une meilleure per­ception de son identité centro-européenne.

 

[...] Quant à l'émancipation de l'Ukraine, elle a privé la Russie de sa mission la plus symbolique, d'une vocation confinant au droit divin : son rôle de champion de l’identité panslave.

 

[...] C’est la perte de l’Ukraine qui a soulevé les questions les plus épineuses. L’apparition d’un Etat ukrainien indépendant constitue une régression géopolitique radicale qui a contraint les Russes à s'interroger sur les fondements de leur identité politique et ethnique. En tirant leur révérence de manière abrupte, les Ukrainiens ont mis un terme à plus de trois cents ans d’histoire impériale. Ils ont dépossédé leurs voisins d'une économie à fort potentiel, riche de son industrie, de son agri­culture et d’une population de cinquante-deux millions d’ha­bitants, dont les origines, la civilisation et la tradition reli­gieuse étaient si proches de celles des Russes, que les liens impériaux ont toujours, pour ces derniers, relevé de l’évi­dence. Par ailleurs, l’indépendance ukrainienne a privé la Russie de sa position dominante sur la mer Noire, alors qu’Odessa servait traditionnellement de point de passage pour tous les échanges commerciaux russes avec le monde médi­terranéen et au-delà.

La perte du pivot géopolitique ukrainien réduit les choix géostratégiques de la Russie. Amputée de la Pologne et des Etats baltes, mais contrôlant l’Ukraine, elle pourrait encore tenir un empire eurasien dynamique, s’étendant, vers le sud et le sud-est, sur les domaines non slaves de l’ex-Union soviétique. Sans l’Ukraine et ses cinquante-deux millions de « frères slaves », toute tentative de restauration impériale commandée par Moscou est vouée à rencontrer la résistance prolongée de populations devenues très sourcilleuses sur la question de leur identité nationale et religieuse.

 

[...] Avant 1991, c'est depuis la mer Noire que se déployait la puissance navale russe en Méditerranée. Au milieu de la décennie, la Russie ne contrôle plus qu’une bande côtière réduite et elle n’a pas résolu sa controverse avec l’Ukraine, concernant l’usage des bases navales en Crimée pour ce qu’il reste de sa flotte. Sur ce pro­blème, deux aspects particuliers ont heurté la sensibilité russe : que l’Ukraine ait organisé, en mer Noire, des manœuvres navales et de débarquement conjointes avec I’otan et que, d'autre part, la Turquie affirme sa présence régionale.

 

[...] La question ukrainienne a agi comme un révélateur. Dès 1994, Washington accorde la priorité aux rela­tions américano-ukrainiennes. Sa détermination à soutenir l’in­dépendance du pays est généralement perçue à Moscou - y compris par les « modemisateurs » - comme une intrusion diri­gée contre les intérêts vitaux de la Russie, laquelle n’a jamais abandonné l’idée de recréer un espace commun. Et la « réin­tégration » de l’Ukraine reste, à ce jour, une position de principe qui recueille le consensus de la classe politique. Le refus russe d’entériner le statut d'indépendance de l’Ukraine, pour des rai­sons historiques et politiques, se heurte frontalement aux vues américaines, selon lesquelles la Russie ne peut être à la fois impériale et démocratique.

 

[...] La détermination de l’Ukraine à limiter l’intégration au domaine économique a invalidé tous les projets d’« union slave ». Cette notion, issue du courant slavophile et popularisée par le soutien que lui a apporté Alexandre Soljénitsyne, perd toute pertinence géopolitique, du moment que l’Ukraine refuse d’y adhérer. À moins de se contenter d’un face-à-face avec la Biélorussie, et peut-être avec les populations russes établies dans les régions nord du Kazakhstan, à condition de provoquer une partition du pays. Cette éventualité inquiétante a d’ailleurs contribué à accentuer la dynamique antirusse du nationalisme kazakh. Pour la Biélorussie, une union slave sans l’Ukraine se résume à une réincorporation dans les frontières russes. Cette perspective aiguise un violent ressentiment au sein de certains courants nationalistes.

 

[...] L’Ukraine constitue cependant l’enjeu essentiel. Le processus d’expansion de l’Union européenne et de l’Otan est en cours. À terme, l’Ukraine devra déterminer si elle souhaite rejoindre l’une ou l’autre de ces organisations. Pour renforcer son indé­pendance, il est vraisemblable qu’elle choisira d’adhérer aux deux institutions, dès qu’elles s’étendront jusqu’à ses frontières et à la condition que son évolution intérieure lui permette de répondre aux critères de candidature. Bien que l’échéance soit encore lointaine, l’Ouest pourrait dès à présent annoncer que la décennie 2005-2015 devrait permettre d’impulser ce processus. Ainsi, les Ukrainiens auraient la certitude que l’extension de l’Europe ne s’arrêtera pas à la frontière ukraino-polonaise. Dès à présent, l’Ouest peut renforcer ses liens de coopération et de sécurité avec Kiev.

 

[...] La survie de l'Ukraine comme État indépendant suppose qu’elle s'arrime fermement à l'Europe centrale et s’émancipe de la région eurasienne. En toute logique, il lui revient de partager les liens que l’Europe centrale entre­tient avec I’otan et l'Union européenne. L’attitude de la Russie sur ce sujet servira de révélateur : aura-t-elle choisi de devenir un acteur européen, ou, rejetant cette option, s’entêtera-t-elle à poursuivre une identité eurasienne et un destin solitaire, émaillé de conflits avec son proche voisin ?

La Russie ne peut pas être en Europe si l’Ukraine n’y est pas, alors que l’Ukraine peut y être sans la Russie. On ne doit jamais perdre de vue ce constat simple et crucial. Dans le cas où la Russie miserait son avenir sur l’Europe, l’intégration de l’Ukraine servirait ses intérêts. De ce point de vue, les relations entre l’Ukraine et l’Europe peuvent constituer la pierre de touche du destin de la Russie. Cela signifie que Moscou jouit encore d’un court répit avant l’heure des choix.

On doit souhaiter que les liens entre l’Europe élargie et la Russie dépassent le cadre des relations bilatérales et s'orientent vers une coopération plus organique dans tous les domaines. Ainsi, dans les vingt premières années du prochain siècle, on peut envisager son intégration progressive au sein d’une Europe qui non seulement embrasserait l’Ukraine, mais rayonnerait jus­qu’à l’Oural et au-delà. Des formes spécifiques d'association, un statut de membre associé, conçus pour faciliter la partici­pation russe aux structures européennes et atlantistes, prépare­raient l’inclusion future des trois pays caucasiens - la Géorgie, l'Arménie, l’Azerbaïdjan -, si désireux d’entretenir des relations avec l’Europe.

 

[...] Les États qui méritent tout le soutien possible de la part des États-Unis sont l'Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan et l’Ukraine, car ce sont tous les trois des pivots géopolitiques. En effet, le rôle de Kiev dans la région vient confirmer l’idée que l’Ukraine représente une menace pour l’évolution future de la Russie.

 

[...] Les incertitudes quant à l'avenir de la Russie sont encore plus grandes et les perspectives d’évolution positive assez sombres. Aussi est-il impératif pour les États-Unis de créer un contexte géopolitique favorable à l’assimilation de la Russie dans un cadre plus large de coopération européenne. Cela encouragerait l’indépendance et l’autonomie de ses voisins nouvellement sou­verains. Cependant, même dans ces conditions, la viabilité de l’Ukraine ou de l’Ouzbékistan (sans parler du Kazakhstan, qui manque d’homogénéité ethnique) resterait incertaine, en parti­culier si les Américains devaient être absorbés par de nouvelles crises intérieures en Europe, par l’élargissement du fossé entre la Turquie et l’Europe ou par l’hostilité toujours plus intense entre leur pays et l’Iran.

 

[...] Aussi le soutien économique et politique accordé aux Etats nouvellement indépendants fait-il partie d'une stratégie plus large concernant toute l'Eurasie. La consolidation d’une Ukraine souveraine, qui se redéfinirait entre-temps comme un Etat d’Europe centrale et s’engagerait dans un processus d’in­tégration plus étroit dans cette région, devient un élément cru­cial de cette politique."

http://www.lesobservateurs.ch/2014/03/17/grand-echiquier-ukraine-brzezinski-avait-prevu/

14 janvier 2015

Censure Occidentale sur la reprise fulgurante du rouble

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Pendant des jours et des jours, les analystes mainstream nous ont dit et répété, du haut de leur pupitre télévisuel ou journalistique, que la fin du « régime » russe était proche. D’après eux, les fameux « marchés financiers » avaient décidé du haut de leur grandeur que cette nation était destinée à revivre les jours de pénurie de l’époque Boris Eltsine. Les marchés – nous expliquaient-ils – avaient émis leur sentence, et même la Russie devait, comme toutes les autres nations, s’incliner devant leur divine volonté.

Laissons de côté les doutes et les questionnements sur une telle stratégie ; le plus stupéfiant est de voir que cette affaire auparavant hypermédiatisée est aujourd’hui désertée par les grands médias italiens [et français – NdT] : c’est même le blackout total. Pourquoi donc ? Nous devrions poser la question aux journalistes qui en parlaient autant voilà quelques jours pourquoi soudain ils n’en parlent plus : d’après eux, le destin est-il déjà tout tracé, ou bien s’est-il passé quelque chose qu’il vaut mieux taire ? Une chose qui met à mal aussi bien la narration immédiate ("la Russie est en crise"), que la narration permanente, celle qui doit montrer l’aigle impérial américain toujours triomphant dans le monde entier ?

 

Penchons-nous un instant sur le graphique ci-dessous qui va nous aider à savoir s’il s’est produit quelque chose digne d’intérêt depuis qu’est tombé le blackout total sur la « crise du rouble ».

Comme on peut le voir, le rouble a récupéré 30% de sa valeur par rapport à l’Euro (et sa remontée a été pratiquement identique vis-à-vis du dollar).

Que s’est-il passé de si important pour permettre une récupération aussi spectaculaire que l’attaque spéculative qui avait poussé le rouble dans l’abysse ? A lire les journaux occidentaux, absolument rien.  Répétons-le, cette affaire est tombée aux oubliettes, au point qu’on peut parler ici de censure.

Mais en allant vérifier sur les sites en langue russe, il s’avère qu’en réalité un événement crucial s’est produit (lien).

Comme on le sait, les banques centrales de la Russie et de la Chine ont signé un contrat (swap) pour s’échanger directement leurs valeurs sans recourir à l’intermédiaire du dollar. Le taux de change prévu dans ce contrat est de 5,67 roubles pour 1 yuan renminbi. Étant donné que le Yuan s’échange avec d’autres valeurs (y compris le dollar) oscillant de +/- 2 % par rapport à la parité moyenne établie par la Banque centrale chinoise, il se crée ainsi une situation particulière où quelqu’un (disons, la Russie) peut vendre des yuans (obtenus au taux de change établi par contrat swap) en échange de dollars, et avec ces derniers, acquérir des roubles.

Le fait d’acheter des roubles fait immédiatement augmenter sa valeur par rapport au dollar, et cela expose à d’énormes pertes ceux qui auraient vendu des roubles « à découvert » (sans les posséder) dans l’espoir de les acquérir plus tard, certains qu’ils étaient de le voir baisser et de pouvoir alors empocher la différence.

En somme, la Banque centrale russe a ainsi, grâce à l’assistance de la Banque centrale chinoise, la possibilité d’effectuer une énorme opération « d’arbitrage » (lien) à même d’exposer  à de grosses pertes ceux qui spéculent contre le rouble. En confirmant le taux de change sur le swap, les Chinois ont offert un arbitrage de 100% aux Russes. Un levier capable de faire sauter n’importe quel spéculateur en l’espace de quelques jours.

Ce n’est qu’une hypothèse sur la façon dont les choses se sont passées, mais je pense qu’elle est extrêmement plausible, et cette thèse est renforcée, voire confirmée par le silence assourdissant dans lequel est tombée cette « crise du rouble » dans les médias mainstream. Un silence tellement impénétrable que même les lecteurs les plus fidèles ne savent probablement rien de la remontée du rouble par rapport au dollar et à l’Euro, et sont sans doute toujours convaincus que les Russes sont au bord de la crise de nerfs de ne plus pouvoir acheter le dernier iPad et que les classes les plus démunies pâtissent déjà de la faim du fait de l’augmentation des denrées alimentaires.

Il vaut sans doute mieux jeter un voile pudique sur cette chape de plomb qui s’est abattue sur les médias occidentaux et qui ressemble de plus en plus à une forme avérée de censure, et se concentrer un instant sur l’aspect véritablement important de cette situation : les marchés financiers occidentaux, qui ont si souvent attaqué les pays considérés comme "non alignés" sur les positions de l’Empire, ont non seulement, et pour la première fois échoué à détruire la monnaie, et par conséquent l’économie du pays attaqué, mais ils ont en l’occurrence subi un revers véritablement historique. Désormais, ceux qui commandent – et même le FMI le reconnait -, ce sont les Chinois.

Entretemps, l’aigle impérial américain s’est retiré dans son antre, un peu sonné, et réfléchit sans doute à une revanche.

Il faut cependant observer que cet aigle un peu déplumé, pour ne pas voir démentie la narration permanente qui le voit toujours triomphant, a donné l’ordre à ses vassaux de propager le tout dernier canular : la croissance de son PIB de 5%. Un PIB en papier kraft, un peu comme les chars du carnaval de Viareggio.

Giuseppe Masala
Megachip

http://truthfromgod.canalblog.com/archives/2015/01/05/31260449.html

Traduction Christophe pour ilfattoquotidiano.fr

9 mars 2014

La Banque centrale de Russie transfère ses réserves placées aux Etats-Unis

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 Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama lors du G20 à Moscou en septembre 2013. (SIPA)

 

D’après un expert de la finance, la Banque centrale de Russie a retiré jeudi 6 mars une importante partie de ses réserves déposées dans les banques américaines pour les transférer dans des établissements européens. Impossible de connaître le montant exact de ces transferts, mais selon notre spécialiste, ils pourraient se chiffrer en dizaines de milliards de dollars.

Ce mouvement montre que, dans son conflit avec le nouveau pouvoir en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, envisage tous les scénarios. Y compris celui qui verrait Washington geler les avoirs russes déposés dans ses banques.  D’où l’opération menée jeudi.

Poutine inquiète les investisseurs étrangers

D’autres déplacements de capitaux ont été observés depuis plusieurs mois.  Mais cette fois il s’agit d'avoirs qui ont quitté les banques russes à un rythme très élevé: environ 25 milliards de dollars par mois, soit 300 milliards en une seule année ! Une catastrophe pour Moscou car ces mouvements affaiblissent le rouble et jouent sur la croissance : seulement 1,2% l’an dernier contre +7% en 2000.

Des transferts aussi massifs avaient déjà eu lieu à la fin des années 1980 et lors de la décennie 1990 du temps où le pays était dirigé par Mikhaïl Gorbatchev et Boris Eltsine. Aujourd’hui, bis repetita, les investisseurs n’ont plus confiance en Poutine.

http://www.challenges.fr/economie/20140307.CHA1298/la-banque-centrale-de-russie-transfere-ses-reserves-placees-aux-etats-unis.html

4 mars 2014

La pyramide illuminati sur un billet de banque ukrainien

94305252Ce monde pourrait paraître bien compliqué si l’on ne regarde que son avant-scène où les intrigues les plus complexes se jouent devant nous dans le seul but de nous égarer sur le chemin de la vérité.  En fait il faut fouiller dans les loges, littéralement, pour comprendre qui détient le pouvoir et quel objectif il poursuit.  Or à chaque fois qu’il y a un conflit dans le monde on retrouve l’acteur majeur qu’est l’empire Rothschild. Celui-ci s’attaquant aux bastions traditionalistes religieux, économiques, nationalistes et autres qui empêchent sa puissance financière de prospérer. Lorsque l’on a comme ambition de devenir le maître du monde on ne peut voir des pans entiers de minerais, de richesses vous échapper. C’est pourquoi l’empire Rothschild n’a de cesse de s’étendre vers l’est après avoir conquis l’ouest.L’Ukraine en tant que pays regorgeant de richesses agricoles et minières, et pays géostratégique d’importance capitale notamment pour la Russie de par sa complémentarité économique fait l’objet d’affrontement de plus en plus violent pour sa conquête. La révolution orange financée par Soros ayant échoué lamentablement, Poutine ayant même lancé un mandat d’arrêt contre Soros, Rothschild est donc passé à la vitesse supérieure en instaurant via la violence civile une révolution destinée à devenir un coup d’état pour renverser le pouvoir.

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3 mars 2014

Les USA ont installé un gouvernement néo-nazi en Ukraine

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Par Michel Chossudovsky, le 2 mars 2014

Selon le New York Times, "Les États-Unis et L’Union Européenne ont embrassé la révolution ici comme le fleurissement d’une autre démocratie, un coup porté à l’autoritarisme et à la kleptocratie de l’ancien espace soviétique." (emphase ajoutée)

"Une démocratie florissante, une Révolution"? Les tristes réalités sont bien différentes. Ce qui est en jeu est un coup d’état sponsorisé par les USA/UE/OTAN, en violation flagrante du droit international.

La vérité interdite c’est que l’Occident a réalisé – à travers une opération secrète soigneusement mise en scène – la formation d’un régime fantoche intégrés par des Néo-Nazis.

 

Fait confirmé par l’assistante du ministre des affaires étrangères US Victoria Nuland, des organisations clé en Ukraine, y compris le parti néo-nazi Svoboda ont été généreusement soutenues par Washington: "Nous avons investi plus de 5 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à accomplir ces objectifs et d’autres… Nous continuerons à soutenir l’Ukraine vers l’avenir qu’il mérite."

Les médias occidentaux ont négligemment évité d’analyser la composition et les fondations idéologiques de la coalition gouvernementale. Le mot "Néo-Nazi" est tabou. Il a été exclu du dictionnaire de la narration des médias mainstream. Il n’apparaîtra pas dans les pages du New York Times, du Washington Post ou de The Independent. Les journalistes ont reçu l’instruction de ne pas utiliser le terme "Néo-Nazi" pour désigner Svoboda ou le Secteur Droit.

La composition du gouvernement de coalition

Nous n’avons pas affaire à un gouvernement de transition dans lequel des éléments néo-nazis intègrent les franges de la coalition, dirigée formellement par le parti de la Patrie.

Le Cabinet n’est pas seulement investi par Svoboda et le Secteur Droit (sans parler d’anciens membres du défunt UNA-UNSO fasciste), les deux principales entités néo-nazies ont été confiées des positions clé qui leur assurent de facto le contrôle sur les forces armées, la police et la sécurité nationale.

Tandis que le parti de la Patrie de Iatséniouk contrôle la majorité des portefeuilles et qu’Oleh Tyahnybok n’a reçu aucun poste ministériel important (apparemment à la demande de l’assistante du Secrétaire d’État Victoria Nuland), des membres de Svoboda et du Secteur Droit occupent des positions clé dans le domaine de la défense, des forces de l’ordre, de l’éducation, de la justice et des affaires économiques.

Le chef du parti néo-nazi Svoboda, Oleh Tyahnybok

L’assistante du Secrétaire d’Etat US Victoria Nuland, avec Oleh Tyahnybok (à gauche)

Andriy Parubiy (à droite), cofondateur du parti néo-nazi National-Socialiste d’Ukraine (par la suite renommé Svoboda), a été nommé Secrétaire du Comité de la Sécurité Nationale et de la Défense Nationale (RNBOU) (Рада національної безпеки і оборони України), une position clé qui supervise le ministère de la défense, les forces armées, les forces de l’ordre, la sécurité nationale et le renseignement. Le RNBOU est le corps central qui prend les décisions. Alors qu’il est formellement dirigé par le président, il est géré par le Secrétariat avec une équipe de 180 personnes comprenant des experts de la défense, du renseignement et de la sécurité nationale.

Parubiy a été l’un des principaux leaders derrière la Révolution Orange en 2004. Son organisation a été financée par l’Occident. Les médias occidentaux parlent de lui comme le "kommandant" du mouvement d’Euro-Maïdan. Andriy Parubiy tout comme le chef de parti Oleh Tyahnybok est un disciple du Nazi ukrainien Stepan Bandera, qui avait collaboré au meurtre en masse de Juifs et de Polonais pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Défilé néo-nazi en hommage à Stepan Bandera

De plus, Dmytro Yarosh, leader de la délégation du Secteur Droit au parlement, a été nommé Secrétaire-adjoint de Parubiy au RNBOU.

Yarosh était le chef des paramilitaires néo-nazis à chemises brunes pendant le mouvement "contestataire" de l’Euro-Maïdan. Il a appelé à la dissolution du Parti des régions et du Parti Communiste.

Discours de Dmytro Yarosh à Euro-Maïdan (au centre)

Le parti néo-nazi contrôle également le processus judiciaire avec la nomination d’Oleh Makhnitsky du parti Svoboda au poste de Procureur-Général d’Ukraine. Quelle genre de justice va-t-il y avoir avec un Néo-Nazi notoire en charge du Bureau du Procureur de l’Ukraine?

Des positions du cabinet ont aussi été allouées à d’anciens membres de l’organisation marginale néo-nazie Assemblée Nationale Ukrainienne – Auto-Défense Nationale Ukrainienne (UNA-UNSO):

Tetyana Chernovol, décrite par la presse occidentale comme une journaliste d’investigation en croisade sans mention de son implication passée dans l’UNA-UNSO antisémite, a été nommée à la tête du comité anti-corruption du gouvernement.

Dmytro Bulatov, connu pour avoir à priori été kidnappé par la police, mais aussi avec des connexions à l’UNA-UNSO, a été nommé ministre de la jeunesse et des sports.

Yegor Sobolev, leader d’un groupe civique à l’Euro-Maïdan et politiquement proche de Iatséniouk, a été nommé directeur du Comité de Lustration, chargé de la purge des supporters du Présient Yanoukovitch du gouvernement et de la vie publique.

Le Comité de Lustration doit organiser la chasse aux sorcières néo-nazie contre tous les opposants au nouveau régime néo-nazi. Les cibles de la campagne de "lustration" sont les personnes en position d’autorité au sein des services publics, des gouvernements régionaux et municipaux, de l’éducation, de la recherche, &c. Le terme lustration se réfère à la "disqualification de masse" des personnes associées à l’ancien gouvernement. Il a aussi des tonalités racistes. Ilsera selon toute probabilité dirigé contre les Communistes, les Russes et les membres de la communauté juive.

Il est important de réfléchir au fait que l’Occident, formellement dévoué aux valeurs démocratiques, n’a pas seulement été le fer de lance de la destitution d’un président élu, il a installé un régime politique intégré par des Néo-Nazis.

C’est un gouvernement fantoche qui permet aux USA, à l’OTAN et à l’UE d’interférer avec les affaires internes de l’Ukraine et de démanteler ses relations bilatérales avec la Fédération de Russie. Toutefois, il doit être compris que les Néo-Nazis ne sont pas ceux qui, au bout du compte, donnent les directives: sous un "régime de règne indirect" ils prennent leurs ordres sur les sujets cruciaux militaires et de politique étrangère – y compris le déploiement de troupes dirigées contre la Fédération de Russie – du Secrétariat d’État US, du Pentagone et de l’OTAN.

Le Monde est à un carrefour dangereux: les structures et la composition de ce gouvernement fantoche installé par l’Occident ne favorisent pas le dialogue avec le gouvernement et les militaires russes.

Un scénario d’escalade militaire menant à une confrontation entre la Russie et l’OTAN est une claire possibilité. Le RNBOU ukrainien, contrôlé par les Néo-Nazis joue un rôle central dans les affaires militaires. Dans la confrontation avec Moscou, les décisions prises par le RNBOU dirigé par le néo-nazi Parubiy et son adjoint à chemise brune Dmytro Yarosh – en consultation avec Washington et Bruxelles – pourraient potentiellement avoir des conséquences dévastatrices.

"Le fleurissement de la démocratie" en Ukraine – pour utiliser les mots du New York Times – est appuyé par les Républicains et les Démocrates. C’est un projet bi-partisan. N’oublions pas que le Sénateur John McCain est un ferme soutien et ami du chef néo-nazi de Svoboda Oleh Tyahnybok (photo à droite).

Ceci dit, il va sans dire que le "soutien" à la formation d’un gouvernement néo-nazi n’implique en aucune façon le développement de "tendances fascistes" à l’intérieur de la Maison Blanche, du Département d’État et du Congrès US. (ironie, quand tu nous tiens… ndlr)

Source:http://globalepresse.com/2014/03/03/les-usa-ont-installe-un-gouvernement-neo-nazi-en-ukraine/

10 février 2014

Sotchi-2014: un avion détourné par un pirate qui portait un numero 11 sur le bras .

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comment pas sourire en voyant ce numero sur le pirate comment le hasard ne joue pas après le 11 sept un symbole occulte et une signature numérique d'un coup organisé décidemment il y avait aussi 11 0 passagers

Pendant que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques se déroulait dans la féérie des jeux de lumière et des feux d’artifices, un homme, un ukrainien de 45 ans,  tentait de détourner un avion de la compagnie turque Pegasus parti de Kharkov (Ukraine) pour le diriger vers Sotchi.

Bf41xkiCIAENG2h.jpg largeSelon des informations dont nous disposons, l’apprenti pirate a menacé de faire exploser une bombe si l’avion, avec 110 passagers à son bord, ne prenait pas la direction de Sotchi.  Il a tenté de forcer la porte du poste de pilotage mais n’a apparemment pas pu y parvenir. L’alerte a été donnée par le pilote, et l’armée de l’air turque a immédiatement fait décoller un chasseur F16, qui a escorté l’avion jusqu’à Istanbul où les unités d’intervention de la police antiterroriste turque ont immédiatement investi l’appareil. L’homme était, semble-t-il en état d’ébriété ou sous l’effet de la drogue, selon le porte-parole des services de sécurité ukrainiens. L’homme, qui ne portait ni arme, ni bombe sur lui, a été conduit dans un poste de police pour y être interrogé.

4362612_3_c221_l-appareil-de-la-compagnie-pegasus-a-ete_16c90bc5eab33fc64300fce68c8a8090Le dernier paramètre des Jeux de Sotchi vient de se mettre en place. Pour ceux qui pouvaient encore en douter, à Sotchi il n’y a pas que les jeux d’hiver. C’est la guerre qui continue. Ce faux pirate, convenablement drogué, n’est destiné qu’à annoncer la donne. Bien sûr, les médias occidentaux s’en sont emparés. Des ‘’informations’’ concernant le ‘’pirate’’ et ses motivations vont nous être distillées peu à peu dans les jours qui viennent, mais ne nous attendons pas à en avoir du côté russe car, bien que l’affaire les concerne au premier chef, ils n’auront que celles que nous aurons, celles concoctées de ce côté-ci du "nouveau rideau de fer’’.

A suivre…

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