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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
dollar
25 mars 2015

La manipulation de l’or n'est possible que si les gens ne la comprennent pas

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Chris Powell : Il y a, dans chaque marché, des traders qui agissent mal… mais je ne pense pas que cela éliminera les problèmes sur lesquels nous insistons, c’est-à-dire les interventions secrètes des banques centrales sur le marché de l’or, qui utilisent des banques d’investissement comme intermédiaires.

Bernie Lo : Oui… Et, pour nos auditeurs qui n’auraient pas suivi le début de notre conversation, quelle est la motivation des banques centrales ? Les banques centrales mondiales se surpassent les unes, les autres, avec leurs politiques d’assouplissement monétaire et de taux de plus en plus bas… dans l’espoir de stimuler la croissance et de ralentir la spirale déflationniste…

Chris Powell : Les banques centrales – surtout en Occident – sont toujours intervenues sur le marché de l’or. Auparavant, elles le faisaient ouvertement… dans les années 60, le London Gold Pool permettait de fausser le marché. Mais depuis, elles le font en secret, en utilisant des options sur des contrats à terme, des produits dérivés, le tout en passant par des intermédiaires, de façon à ne pas laisser trop de traces sur le marché… et cela fonctionne ! Mais cela ne fonctionne qu’en trompant les investisseurs et en détruisant des marchés… Nous avons collecté beaucoup de documents à ce sujet à partir d'archives gouvernementales, de déclarations des banques centrales, pendant plusieurs années… et la politique traditionnelle des banques centrales occidentales a toujours été de contrôler le prix de l’or, pour défendre leurs devises et le prix des obligations gouvernementales.

 

Bernie Lo : Avez-vous réalisé des progrès depuis que vous avez commencé ? J’entends dire que vous avez trouvé des preuves, des documents, que votre organisation fait un gros travail, mais y a-t-il un auditoire pour cela, des gens qui pourraient agir ?

Chris Powell : Je crois que si jamais la presse financière traditionnelle se mettait à poser quelques questions bien critiques et spécifiques aux banques centrales, cela éclaterait au grand jour. Mais, malheureusement, la première règle du journalisme entourant le marché de l’or, c’est de ne pas poser de questions aux acteurs les plus importants du marché de l’or : les banques centrales. Il y a tellement de documents… ce serait si facile… mais personne n'interroge les banques centrales au sujet de leurs actions.

 

Bernie Lo : Le processus par lequel est établi le prix de l’or de nos jours est assez inhabituel, n’est-ce pas ? Au lieu d’établir le prix par des ventes de gré à gré, il y a un fixing du prix à Londres… et ceci est en train de changer, n’est-ce pas ? Le processus deviendra électronique…

Chris Powell : Cela vient de changer cette semaine… mais les banques qui font partie du nouveau fixing sont les mêmes qui étaient là à l’ancien… je ne crois pas que ce nouveau mécanisme changera quoi que ce soit… tout du moins jusqu'à ce que des banques chinoises intègrent le comité en charge du fixing, ce qui n'est pas encore le cas.

 

Bernie Lo : GATA… combien de temps cela fait-il que l’organisation existe ?

Chris Powell : Depuis Janvier 1999.

 

Bernie Lo : Vous exposez donc ces preuves depuis une quinzaine d’années… vous attendez-vous à ce que vous efforts portent leurs fruits ?

Chris Powell : Il y a des fois où je me dis que je fais cela par dépit… Mais je l’espère bien, c’est sûr…

 

Bernie Lo : Vous pourriez vous retirer, évidemment…

Chris Powell : Je l’espère. Le contrôle du marché de l’or est le prérequis pour contrôler tous les autres marchés. Cela a détruit les structures de marché aux États-Unis… c’est le mécanisme par lequel l’Occident exploite les pays émergents, c’est le mécanisme par lequel tous les produits et services dans le monde sont évalués, le capital humain… pour exploiter les autres… c’est le mécanisme traditionnel d’impérialisme occidental. Et j’espère que d’exposer ouvertement ce mécanisme y mettra fin, car je crois qu’il cessera une fois exposé. Parce cela ne s’arrêtera que quand les gens comprendront.

 

Bernie Lo : Vos efforts ont-ils donné quelque chose ? Y a-t-il des banques centrales qui changent leur façon de faire ? Qu’est-ce qu'il faudrait faire pour vraiment avoir un impact sur le marché de l’or ?

Chris Powell : Je crois que toute banque centrale qui dispose d’assez de réserves en dollars US pourrait mettre fin à cette manipulation. J’ai tendance à croire qu’elles en font toutes partie… J’ai eu moi-même quelques rencontres avec des banques centrales… je ne m’attendais pas à ce qu’elles me révèlent quoi que ce soit, mais elles ont écouté… et elles semblaient être au courant de certaines des choses dont je faisais état… Mon problème, c’est que je vis dans ce que l’on appelle une démocratie, et plusieurs de nos pays occidentaux se targuent d’être des pays démocratiques, mais nous sommes en réalité gouvernés par des institutions qui opèrent en secret, et cela me dérange énormément.

"GoldBroker.fr tous droits réservés"

Source: CNBC https://www.goldbroker.fr/actualites/manipulation-or-est-possible-que-si-gens-comprennent-pas-745

Des manipulations antérieures reconnues

Si vous pensez que le prix de l’or n’est pas manipulé, vous devez donc penser que les manipulations qui ont été orchestrées dans le passé et qui sont connues comme des faits historiques ont été complètement abandonnées. Mais vous ne pensez pas que les politiques nous ont déjà prouvé dans plusieurs autres domaines qu’ils n’abandonnaient jamais un système qui fonctionne à moins qu’il perde son intérêt. Donc si l’on admet que le contrôle de l’or représente un intérêt stratégique évidant pour les gouvernements. On doit forcément difficilement croire qu’ils aient facilement abandonné l’idée de manipuler artificiellement son prix comme ils ont pu le faire dans le passé. Il suffit de se rappeler le «Pool d’or» qui a été mis en place dans les années soixante par un groupe de huit banques centrales. L’objectif était de coopérer afin de maintenir le prix de l’once d’or à 35 $ en intervenant directement sur les marchés. En clair ils ont officiellement manipulé les prix de l’or pour des raisons économiques.

Donc comme vous le voyez il y a quand même beaucoup de choses qui rendent la manipulation des prix de l’or par le gouvernement et les banques centrales tout à fait crédibles. Tout en sachant que ces arguments ne font que se rajouter aux différentes analyses des prix et des baisses inexplicables que vous avez déjà dû lire dans d’autres articles. En fait il n’y a strictement aucune raison qui pousserait le gouvernement américain de se priver d’un moyen si pratique pour éviter une chute vertigineuse du billet vert.

Source

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14 janvier 2015

Censure Occidentale sur la reprise fulgurante du rouble

rouble putin crise canalblog

Pendant des jours et des jours, les analystes mainstream nous ont dit et répété, du haut de leur pupitre télévisuel ou journalistique, que la fin du « régime » russe était proche. D’après eux, les fameux « marchés financiers » avaient décidé du haut de leur grandeur que cette nation était destinée à revivre les jours de pénurie de l’époque Boris Eltsine. Les marchés – nous expliquaient-ils – avaient émis leur sentence, et même la Russie devait, comme toutes les autres nations, s’incliner devant leur divine volonté.

Laissons de côté les doutes et les questionnements sur une telle stratégie ; le plus stupéfiant est de voir que cette affaire auparavant hypermédiatisée est aujourd’hui désertée par les grands médias italiens [et français – NdT] : c’est même le blackout total. Pourquoi donc ? Nous devrions poser la question aux journalistes qui en parlaient autant voilà quelques jours pourquoi soudain ils n’en parlent plus : d’après eux, le destin est-il déjà tout tracé, ou bien s’est-il passé quelque chose qu’il vaut mieux taire ? Une chose qui met à mal aussi bien la narration immédiate ("la Russie est en crise"), que la narration permanente, celle qui doit montrer l’aigle impérial américain toujours triomphant dans le monde entier ?

 

Penchons-nous un instant sur le graphique ci-dessous qui va nous aider à savoir s’il s’est produit quelque chose digne d’intérêt depuis qu’est tombé le blackout total sur la « crise du rouble ».

Comme on peut le voir, le rouble a récupéré 30% de sa valeur par rapport à l’Euro (et sa remontée a été pratiquement identique vis-à-vis du dollar).

Que s’est-il passé de si important pour permettre une récupération aussi spectaculaire que l’attaque spéculative qui avait poussé le rouble dans l’abysse ? A lire les journaux occidentaux, absolument rien.  Répétons-le, cette affaire est tombée aux oubliettes, au point qu’on peut parler ici de censure.

Mais en allant vérifier sur les sites en langue russe, il s’avère qu’en réalité un événement crucial s’est produit (lien).

Comme on le sait, les banques centrales de la Russie et de la Chine ont signé un contrat (swap) pour s’échanger directement leurs valeurs sans recourir à l’intermédiaire du dollar. Le taux de change prévu dans ce contrat est de 5,67 roubles pour 1 yuan renminbi. Étant donné que le Yuan s’échange avec d’autres valeurs (y compris le dollar) oscillant de +/- 2 % par rapport à la parité moyenne établie par la Banque centrale chinoise, il se crée ainsi une situation particulière où quelqu’un (disons, la Russie) peut vendre des yuans (obtenus au taux de change établi par contrat swap) en échange de dollars, et avec ces derniers, acquérir des roubles.

Le fait d’acheter des roubles fait immédiatement augmenter sa valeur par rapport au dollar, et cela expose à d’énormes pertes ceux qui auraient vendu des roubles « à découvert » (sans les posséder) dans l’espoir de les acquérir plus tard, certains qu’ils étaient de le voir baisser et de pouvoir alors empocher la différence.

En somme, la Banque centrale russe a ainsi, grâce à l’assistance de la Banque centrale chinoise, la possibilité d’effectuer une énorme opération « d’arbitrage » (lien) à même d’exposer  à de grosses pertes ceux qui spéculent contre le rouble. En confirmant le taux de change sur le swap, les Chinois ont offert un arbitrage de 100% aux Russes. Un levier capable de faire sauter n’importe quel spéculateur en l’espace de quelques jours.

Ce n’est qu’une hypothèse sur la façon dont les choses se sont passées, mais je pense qu’elle est extrêmement plausible, et cette thèse est renforcée, voire confirmée par le silence assourdissant dans lequel est tombée cette « crise du rouble » dans les médias mainstream. Un silence tellement impénétrable que même les lecteurs les plus fidèles ne savent probablement rien de la remontée du rouble par rapport au dollar et à l’Euro, et sont sans doute toujours convaincus que les Russes sont au bord de la crise de nerfs de ne plus pouvoir acheter le dernier iPad et que les classes les plus démunies pâtissent déjà de la faim du fait de l’augmentation des denrées alimentaires.

Il vaut sans doute mieux jeter un voile pudique sur cette chape de plomb qui s’est abattue sur les médias occidentaux et qui ressemble de plus en plus à une forme avérée de censure, et se concentrer un instant sur l’aspect véritablement important de cette situation : les marchés financiers occidentaux, qui ont si souvent attaqué les pays considérés comme "non alignés" sur les positions de l’Empire, ont non seulement, et pour la première fois échoué à détruire la monnaie, et par conséquent l’économie du pays attaqué, mais ils ont en l’occurrence subi un revers véritablement historique. Désormais, ceux qui commandent – et même le FMI le reconnait -, ce sont les Chinois.

Entretemps, l’aigle impérial américain s’est retiré dans son antre, un peu sonné, et réfléchit sans doute à une revanche.

Il faut cependant observer que cet aigle un peu déplumé, pour ne pas voir démentie la narration permanente qui le voit toujours triomphant, a donné l’ordre à ses vassaux de propager le tout dernier canular : la croissance de son PIB de 5%. Un PIB en papier kraft, un peu comme les chars du carnaval de Viareggio.

Giuseppe Masala
Megachip

http://truthfromgod.canalblog.com/archives/2015/01/05/31260449.html

Traduction Christophe pour ilfattoquotidiano.fr

18 octobre 2014

Crise systémique globale – 2015 la chine devient première puissance economique mondiale

Légende et source de l'image : "PIB de la Chine (bleu) et des États-Unis (rouge) en parité de pouvoir d'achat (PPP), en milliards de dollars, 2002-2019. Source: Financial Times

 

 

Crise systémique globale – 2015 : Le monde passe à l’est

 

Deux faits majeurs ressortent de l’actualité des quatre dernières semaines. D’un côté, la Chine devient la première puissance économique mondiale, passant officiellement devant les États-Unis, avec un poids économique officiel (chiffres du FMI) de 17,61 billions de dollars (versus 17,4 pour les États-Unis). Si les médias mainstream n’ont pas accordé le moindre haussement de sourcil à cette information, notre équipe, en revanche, estime qu’il s’agit là d’un événement historique : les États-Unis ne sont plus la première puissance économique mondiale et, forcément, ça change tout ! (1)

 

D’autant plus que, parallèlement au franchissement de ce seuil, les États-Unis, après avoir tenté d’impressionner la planète par un militarisme débordant à l’occasion de la crise ukrainienne, révèlent une faiblesse stratégique majeure dans leur « gestion » de la crise irakienne. La politique du muscle, qui semblait obliger le monde à rester sous tutelle américaine pour un temps encore indéfini, tourne court.

 

Ces deux indicateurs permettent de voir se dessiner un point de bascule majeur dans le déroulement de la crise systémique globale : le passage d’un monde américain à un monde chinois…

 

 

Europe, Russie – Mise en place d’un plan Marshall « à la chinoise »

 

Cette évidente émergence de l’acteur chinois a été précipitée par la crise ukrainienne. Alors que la Chine avait intérêt à maturer son émergence à l’abri des radars, alors que les Russes tenaient à distance une Chine inévitablement invasive, alors que les Européens auraient dû également préserver les conditions d’une émergence en douceur de ce méga-acteur, la crise ukrainienne a accéléré la mutation et fait perdre en partie la main aux acteurs.

 

Nous avons déjà fait remarquer que la crise ukrainienne et la politique de sanctions ont poussé les Russes à accepter de signer à un tarif moins intéressant que ce qu’ils espéraient le fameux accord gazier russo-chinois. L’Ukraine a fait perdre la main aux Russes dans leur négociation avec la Chine de cet accord.

 

Ces jours-ci, le premier ministre chinois est en visite officielle en Europe et en Russie (2). Il a les bras chargés de contrats, de projets d’investissements et de perspectives de business (3), un véritable plan Marshall de reconstruction des économies européennes et russes partiellement détruites par la guerre ukrainienne (4)… Un plan irrésistible, bien sûr. Mais les conditions sont-elles désormais réunies pour que nous soyons vraiment attentifs à préserver notre indépendance vis-à-vis de cette nouvelle puissance ? Rappelons-nous que le plan Marshall a contribué à enchaîner l’Europe de l’après-guerre aux États-Unis.

 

La City de Londres a déjà été sauvée de la faillite par la Chine qui en a fait la première place financière « hors-sol » à pouvoir émettre des obligations en yuan (5). De ce fait, l’Angleterre devient un fervent promoteur de l’adjonction du yuan aux DTS du FMI. La BCE elle-même commence à envisager d’ajouter du yuan à ses réserves internationales (6). Et l’Europe se retrouve à jouer le rôle qui lui incombe de facilitateur de transition systémique entre un monde d’avant et un monde d’après la crise. Mais pour le jouer à ses conditions, il aurait été préférable d’être mu par une vision (7) plutôt que par l’appât du gain, voire un réflexe de survie.

 

Tout cet activisme entre l’Europe, la Russie et la Chine va culminer ces jours-ci avec la tenue du sommet de l’ASEM à Milan, les 16 et 17 octobre (*). Cet événement a toutes les chances de rester dans les livres d’histoire, en ce qu’il va arrimer l’Europe et l’Asie et fournir la plateforme de résolution de la crise de l’euro, de la crise ukrainienne, de la crise euro-russe, de la crise systémique globale… permettant ainsi la transition au monde d’après la crise. Il aurait été plus « multipolarisant » que l’acte fondateur du monde d’après soit scellé en un sommet Euro-BRICS (8) ; mais il y a urgence et, après tout, trois des cinq BRICS seront présents (Russie, Inde et Chine)… Et surtout, le sommet ASEM a pour caractéristiques communes avec l’idée d’un sommet Euro-BRICS d’être représentatif des nouvelles réalités globales (poids économique, commercial, démographique) et de ne pas compter les États-Unis, désormais et jusqu’à nouvel ordre ombre portée sur toute tentative d’adaptation du système mondial aux nouvelles réalités.

 

Le succès de cette rencontre va rendre évident à tous le contraste entre les perspectives offertes par l’alliance avec les États-Unis (où il est surtout question de guerre) et celles offertes par un rapprochement stratégique avec l’Asie (où il est surtout question de redressement économique) (9). Notre équipe anticipe que les espoirs portés par ce sommet auront notamment pour effet de sonner le glas du traité transatlantique, le déjà si controversé TTIP (10).

 

Nos lecteurs savent que notre équipe ne craint pas l’irrésistible montée en puissance de la Chine. Mais on ne fait pas d’anticipation sans mettre en perspective des hypothèses d’avenir composées de changements de régimes, de dérives propres aux positions de toute-puissance, de durcissements conjoncturels… Alors, face à l’arrivée d’un nouveau patron sur la scène internationale, l’Europe (et tout le monde) doit être capable à la fois d’accueillir positivement la nouvelle réalité et de veiller à repenser les conditions de la préservation de son indépendance.

 

En la matière, notre équipe se permet une autre pointe d’optimisme. Les premières générations d’étudiants formés à l’Europe (grâce au programme Erasmus et aux dynamiques trans européennes en matière d’enseignement supérieur) ont 45-50 ans, l’âge où l’on commence à compter, que ce soit sur les circuits politiques ou économiques. Leur capacité à s’intégrer dans un monde multipolaire est infiniment supérieure à celle des élites issues des générations antérieures formées nationalement ou aux États-Unis, ne parlant dans le meilleur des cas qu’anglais. Grâce à Erasmus, l’Europe a tous les atouts en main pour compter à l’échelle globale malgré sa petite taille relative : multilinguisme, multiculturalisme naturel facilitant l’ouverture au monde et la compréhension de la complexité, etc.

 

En conclusion, l’émergence du monde multipolaire reprend son cours suivant les anticipations de LEAP… Il aura seulement été plus douloureux et sera juste un peu plus chinois que ce qu’une transition organisée aurait permis.

 

 

 

Communiqué public GEAB N° 88 (15 octobre 2014)

 

Le GlobalEurope Anticipation Bulletin est la Lettre Confidentielle du think-tank européen LEAP/Europe 2020, publiée en partenariat avec la fondation néerlandaise GEFIRA.

 

 

***

 

(*) Le Sommet de l’ASEM réunit les chefs d’État et de gouvernement des 27 pays européens et la Commission européenne, avec leurs homologues de 16 pays asiatiques, en plus du secrétariat de l’ASEAN, et les nouveaux arrivants d’Australie, Nouvelle-Zélande et de la Russie.

 

Le dialogue porte sur des questions politiques, économiques et culturelles, avec l’objectif de renforcer les relations entre les deux régions, dans un esprit de respect mutuel et de partenariat équitable.

 

Il se tient tous les deux ans en Asie et en Europe alternativement à partir de 1996 quand Bangkok a tenu le premier sommet de l’ASEM. (Source du texte : aseminfoboard.org

 

 

Notes :

 

(1) Moins fracassant, mais tout aussi emblématique d’un changement de paradigme, la Chine annonce qu’elle adopte un nouveau mode de calcul du PIB, intégrant d’autres paramètres que la seule croissance. Une décision dont la pertinence objective et la base d’application (Chine) risque de reléguer l’ancien PIB au rang des outils de la préhistoire économique. Le brouillard statistique va tendre à retomber et le paysage n’aura vraiment plus rien à voir ! Source : Europe Solidaire, 09/10/2014.

 

(2) Sources : China Daily, 08/10/2014.

 

(3) Sources : Business Insider, 14/10/2014 ; China Daily, 09/10/2014.

 

(4) La crise euro-russe et la politique de sanctions mutuelles sont bien évidemment les principales causes du considérable ralentissement économique du continent ces derniers mois. Cette réalité, qui ne fait l’objet d’aucun commentaire dans la presse, a pourtant récemment été mise en évidence par les chiffres catastrophiques de l’économie allemande… depuis comme par hasard six mois. Sources : The Telegraph, 06/10/2014 ; International Business Times, 09/10/2014.

 

(5) Source : Wall Street Journal, 09/10/2014.

 

(6) Source : Malay Mail, 11/10/2014.

 

(7) En promouvant activement l’émergence d’un monde multipolaire grâce à un rapprochement Euro-BRICS tel que préconisé depuis 2009 par Franck Biancheri et LEAP.

 

(8) Tel ce pour quoi nous militons depuis 2009. Voir projet Euro-BRICS de LEAP.

 

(9) Le GlobalEuromètre en témoigne depuis quelques mois : beaucoup de personnes en Europe sont conscientes du fait que les dynamiques d’avenir se situent davantage du côté des BRICS que de celui des États-Unis.

 

(10) TTIP dont nous avons toujours anticipé qu’il ne verrait pas le jour, en tout cas pas autrement que sous une forme totalement édulcorée (pour ne pas faire perdre la face à Bruxelles et Washington), mais que le basculement idéologique « occidentaliste » de ces derniers mois, en déconnectant l’Europe de la réalité et en annihilant sa capacité de réaction naturelle aux événements, a réellement fait courir le risque d’une signature forcée.

30 juillet 2014

L’Allemagne sur le point de rejoindre les BRICS ?

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Par Paul Joseph Watson – 30 juillet 2014

D’après un analyste financier l’Allemagne serait en train de rejoindre secrètement les BRICS. La controverse de la surveillance de la NSA est centralisée sur la peur viscérale américaine que la première puissance économique d’Europe largue le dollar.

L’analyste financier Jim Willie affiirme de manière sensationnelle que l’Allemagne serait en train de se préparer à abandonner le système unipolaire soutenu (et protégé) par l’ et les Etats-Unis pour rejoindre les nations de l’assemblée des BRICS et que ceci serait parce que la NSA a été prise la main dans le sac à espionner Angela Merkel et d’autres leaders politiques .
Dans un entretien avec Greg Hunter de USA Watchdog, Willie, un analyste statisticien ayant un doctorat en la matière, a avancé que la véritable raison derrière le récent scandale de la surveillance de la NSA ciblant l’Allemagne est centrée autour de la peur des Etats-Unis devant le fait que la plus grosse puissance économique européenne cherche à échapper à l’inévitable effondrement du dollar.

“Je pense qu’ils cherchent certains détails pour aider la à larguer le dollar. Ils cherchent des détails pour un mouvement secret pour que l’Allemagne puisse sortir du système du dollar et rejoindre les BRICS (, , Inde, Chine et Afrique du Sud). C’est exactement ce qu’ils sont en train de faire” a dit Willie.

Plus tôt ce mois ci, les nations du BRICS ont annoncé la création d’une nouvelle banque au capital de 100 milliards de dollars, comme alternative au FMI et qui sera basée à Shanghaï et présidée par Moscou.

Poutine a lancé le nouveau système financier en disant qu’il était conçu pour “aider à empêcher le harcèlement de pays qui ne sont pas d’accord avec des décisions politiques des Etats-Unis et de leurs alliés”, un signal on ne peut plus clair indiquant que la Russie et les autres nations du BRICS sont en train de construire un système économique et financier qui sera concurrentiel à celui du FMI et de la Banque Mondiale.

Donnant un aperçu de l’attitude générale de l’élite occidentale envers la Russie, des commentaires faits par des gens comme par exemple l’ancien ambassadeur américain en Irak Christopher Hill, suggèrent que Moscou est de plus en plus vu comme un état voyou. En avril dernier, Hill avait dit que la réponse de la Russie à la crise ukrainienne avait trahi le “nouvel ordre mondial” dont elle a été partie prenante ces 25 dernières années.

Donnant un autre signe que les nations du BRICS sont en train de bouger pour créer un modèle multipolaire complètement concurrentiel de celui de l’, les cinq pays sont également en train de construire une nouvelle structure pour l’internet qui va contourner et court-circuiter les Etats-Unis afin de prévenir l’ de la NSA.

Willie fait aussi un lien entre le mouvement de l’Allemagne et l’abattage du vol MH17 de la Malaysia Airline la semaine dernière, évènement qui a été exploité par les Etats-Unis et la GB pour pousser toujours plus de sanctions contre la Russie, malgré le fait que celles-ci n’ont que très peu d’effets et n’apparaissent que toucher et incapaciter les intérêts commerciaux des pays de l’Europe occidentale.

“Voici la grosse, grosse conséquence de tout cela. Les Etats-Unis sont en fait en train de dire à l’Europe qu’elle n’a pas le choix. Rejoignez-nous dans notre contre la Russie, rejoignez-nous dans nos sanctions contre la Russie. Rejoignez-nous dans de constants guerres et conflits, dans l’isolation et la destruction de vos économies, dans le refus de votre approvisionnement en énergie, dans l’annulation de vos contrats. Rejoignez-nous dans la et les sanctions parce que vraiment vous devez garder le dollar et son régime fonctionnels. Ils diront, nous sommes fatigués du dollar… Nous poussons l’Allemagne. Ne vous souciez pas de la , de l’Angleterre, inquiétez-vous de l’Allemagne. L’Allemagne possède 3000 entreprises qui font des affaires très activement maintenant. Elles ne vont pas se joindre aux sanctions… Point final.”

Source : Réseau International

21 mai 2014

L'oppression des peuples par la dette par Imran hosein / Alain Soral

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L'islam est dangereuse pour les elites non a cause de ses sectes etdes barbus déguisés en cheville avec la cia et qui véhiculent des stereotypes bien commode pour justifier les massacres en afghanistan et en irak , maisparce que cette religion interdit l'interet et la dette si la charia etait appliqué ce ne serait pas le mariage des enfants de 6 ans comme la propagande aime a désinformer en oubliant de citer les mariages d'alliance non consommé evidemment comme le mariage précoce existait même en Europe, (la preuve en est le mariage des rois et gouverneurs à un âge précoce au 12ème siècle et ce pour établir des alliances afin de promouvoir la paix. Ainsi, l’enfant impératrice "Agnès" en France  avait huit ans lors de son arrivée à Constantinople,)  Ce que les occidentaux ignorent c’est que l’âge de la compatibilité sexuelle était de 7 ans dans l’un des Etats Américains, il y a seulement 120 ans. Malgré tout, .Mais  la fin du liberalisme qui maintient prisonnier dansla crise des milliards d'individu cet videos vous l'expliquera très clairement voila ce que les médias ne veulent pas que vous compreniez.

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28 février 2014

La dette des banques est de 6 581 milliards d’euros, soit plus de 3 fois le PIB annuel de la France

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Soumis par denissto

INSTAURATION DE LA LOI MARTIALE FINANCIÈRE!

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS S’ABROGE LE DROIT DE LÉGIFÉRER PAR ORDONNANCE EN VERTU DE L'ARTICLE 38 DE LA CONSTITUTION ( LOI MARTIALE) EN CE QUI CONCERNE LE PATRIMOINE DE TOUS LES POSSÉDANTS EN FRANCE:

Cette loi a été la première voté et adoptée par l'assemblée, le sénat et promulgué par le président de la république en 2014 , signé par tous ses ministres, elle prétends simplifier la vie des entreprise, alors qu'elle a été voté pour décider par voie d'ordonnance, de la valeur résiduelle du patrimoine des français qui est dilué en grande partie en parts sociales!

Le 5 février 2014, le site 24 h Gold qui publiait toutes mes chroniques a effacé tous mes articles , mon nom également des contributeurs, et a vite fait disparaitre l' article concernant cette loi et qui ne se retrouve que sur ce site, juste en dessous de celui-ci.

Pourquoi 24HGold m'a fait disparaitre, alors que ce sont eux qui choisissais mes chroniques, libre de les publier ou pas , ce qu'ils ont fait régulièrement, serait ce qu'ils ont eu peur, qu'on leur a demandé de se taire, vu le trafic important qu'ils génèrent? Ci dessous la preuve en cache google qu'il ont publié puis retirer rapidement cette chronique:

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:fADu-mG_41sJ:www.24...

La situation actuelle est catastrophique,

voilà pourquoi il fallait passer cette loi discrètement, un simple coup d’œil sur le système bancaire français en dit long:

Capital des banques françaises 220 Milliards , dettes interentreprises 1600 Milliards € , dettes banques françaises 6000 Milliards €

Le total des dettes de nos 4 Giga banques est de 6 581 milliards d’euros, soit plus de 3 fois le PIB annuel de la France alors que le total des dettes des 8 plus grandes banques américaines est de 9 586 milliards de dollars soit 56 % du PIB des États-Unis (chiffres du 3° trimestre 2013) !

Pour l’instant, tout va bien, pas de tsunami bancaire mondial

20 décembre 2013

Levez vous il n'ya pas de crise nous sommes seulement victime d'un systéme esclavagi$te jamais égalé .

PO RUSTY JAMES CANALBLOG

Parce qu'il est temps de nous unir et d'agir pour faire face aux problématiques de notre système et de notre développement. Parce qu'il ne nous reste certainement plus bien longtemps avant d'atteindre la zone de non-retour.
Il est nécessaire pour chaque être humain de se sentir concerné par les problématiques de notre temps et d'agir à son niveau pour essayer d'améliorer les choses.
Gardez cela en tête, si nous ne faisons rien, il ne se passera rien.

 

21 octobre 2013

Le risque d'un défaut de paiement des États-Unis pourrait conduire la Chine à se débarasser du dollar

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Le risque d'un défaut de paiement des États-Unis pourrait conduire la Chine à accélérer la diversification de ses immenses réserves de devises, à l'heure où Pékin appelle à «désaméricaniser» l'économie mondiale et souhaite internationaliser le yuan.

Faute d'un accord budgétaire in extremis au Congrès, le Trésor américain ne sera plus autorisé à emprunter à partir de mercredi soir et les États-Unis pourraient se trouver en défaut de paiement d'ici la fin du mois pour la première fois de leur histoire.Le choc de confiance diminuerait alors la valeur des actifs en dollars de la Chine -- en premier lieu ses énormes réserves de devises, les plus importantes du monde avec 3660 milliards de dollars fin septembre, constituées très majoritairement de billets verts.«Si vraiment un défaut se concrétise, le gouvernement chinois accélérera avec détermination la diversification de ses réserves en devises, et se reportera sur des émissions obligataires d'autres pays jugés plus sûrs», a souligné Liao Qun, économiste de Citic Bank International.«La Chine pourrait ainsi réduire le volume de bons du Trésor (américains) en sa possession. Elle aurait ses raisons pour le faire, même si ce serait extrêmement difficile», a-t-il indiqué à l'AFP.La Chine est le principal détenteur de dette américaine, avec 1277 milliards de dollars en bons du Trésor, suivis de près par le Japon avec 1140 milliards, selon les derniers chiffres du gouvernement américain.Pékin devrait cependant se garder de se séparer d'une trop grosse partie de ses actifs, ce qui risquerait d'amplifier le désarroi des marchés financiers... et de réduire en conséquence la valeur des bons du Trésor et dollars encore en sa possession.D'autant que Pékin n'a guère d'alternative: très rares sont les autres types d'actifs dans le monde en volume suffisant pour offrir un débouché aux gargantuesques liquidités chinoises, avertissent les experts.

À plus long terme, le Japon pourrait lui aussi entreprendre de rééquilibrer son portefeuille, même si la dépendance de Tokyo vis-à-vis de Washington empêchera toute évolution brutale, a noté Yoshikiyo Shimamine, économiste en chef de l'institut Dai-ichi à Tokyo.

«Aucun instrument financier n'est aussi liquide que les bons du Trésor», et il serait difficile pour une économie majeure de s'en passer, a-t-il cependant tempéré.Mais la Chine se montre également très inquiète de l'onde de choc que provoquerait un défaut de paiement de Washington pour l'économie mondiale et la croissance chinoise encore cruellement dépendante des exportations et investissements étrangers.«Un défaut aurait bien entendu un impact très net sur l'économie aux États-Unis et aurait donc des conséquences négatives pour l'économie chinoise», avertit Sun Junwei, économiste de HSBC.

Signe de leur inquiétude grandissante, dirigeants et médias d'État chinois ont multiplié ces derniers jours les avertissements et appels au compromis entre parlementaires américains, pointant les relations «inséparables» qui lient les économies des deux pays.«Nous exigeons que les États-Unis, comme pays émetteur de la principale devise de réserve dans le monde, et en tant que première puissance économique, prennent leur responsabilité», a martelé le vice-ministre des Finances Zhu Guangyao mardi.De son côté, l'agence officielle Chine nouvelle a estimé dimanche dans un commentaire cinglant que c'était «peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d'un monde désaméricanisé».«Les économies émergentes doivent avoir davantage leur mot à dire dans les institutions financières internationales», a-t-elle plaidé, évoquant «la création d'une nouvelle devise de réserve» pour remplacer le dollar, et une évolution du Fonds monétaire international (FMI), où Pékin ne pèse guère plus que l'Italie.Une réforme de la gouvernance du FMI est préparée depuis trois ans mais son entrée en vigueur est bloquée par le veto de fait des États-Unis qui doivent la faire ratifier par le Congrès.

Dans le même temps, Pékin semble très désireux de promouvoir l'internationalisation du yuan, dont la convertibilité reste pourtant farouchement contrôlée.La Chine a ainsi conclu mardi un accord avec le Royaume-Uni pour renforcer le rôle du renminbi (autre nom de la monnaie chinoise) à Londres -- où des entreprises émettent depuis le printemps 2012 des émissions obligataires en yuans, ce qui demeure encore aujourd'hui exceptionnel en dehors de Hong Kong.De son côté, la banque centrale chinoise a récemment passé des accords de swap monétaire avec ses homologues européenne et britannique, facilitant l'accès aux yuans des établissements financiers basés en Europe.

16 octobre 2013

230 milliards d’euros de pertes éventuelles pour les seuls établissements espagnols et italiens

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LUXEMBOURG (Reuters) – La zone euro s’apprête à débattre lundi à Luxembourg de la manière de raccommoder son secteur bancaire qui subira l’année prochaine de nouveaux examens de santé qui risquent de dévoiler de nouvelles pertes pour l’industrie européenne du crédit.

Personne ne sait avec exactitude à combien s’élèvent les perte potentielles des banques européennes, mais le Fonds monétaire international a donné quelques indices ce mois-ci en évoquant 230 milliards d’euros de pertes éventuelles pour les seuls établissements espagnols et italiens au cours de deux prochaines années.

Alors que les Etats-Unis ont demandé il y a cinq ans déjà à leurs banques d’adopter de nouvelles normes pour rassurer les investisseurs, l’Europe cherche encore comment remettre de l’ordre dans ses banques.

"L’efficacité de la démarche dépendra des mesures qui seront mises à disposition pour recapitaliser les banques, notamment grâce à des contributions publiques", a déclaré la semaine dernière le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi.

La zone euro a déjà effectué deux cycles de tests de résistance qui n’ont, de l’avis de beaucoup d’observateurs, pas servi à grand-chose. On leur reproche notamment d’avoir validé les comptes des banques irlandaises quelques mois à peine que leur situation de dégrade jusqu’à conduire l’Irlande au bord de la faillite.

Les nouveaux examens qui seront réalisés par la Banque centrale européenne sont présentés comme une dernière chance pour que la zone euro au moment où elle tente de mettre sur pieds une union bancaire.

"Nous devons trouver une solution aujourd’hui", a prévenu Michel Barnier, commissaire européen chargé de la régulation financière. "La prochaine crise financière ne nous attendra pas."

Parmi les obstacles qui se posent sur la route de la zone euro figurent les divergences entre pays. La Grande-Bretagne refuse par exemple de valider le premier pilier de l’union bancaire qui prévoit une supervision du secteur par la BCE.

Avant de prendre en charge la supervision des banques, la BCE examinera la santé financière d’environ 130 banques et cette question sera au coeur des débats qui s’ouvriront lundi.

Les pays devront déterminer comment combler les bilans des banques en particulier dans des pays comme l’Espagne ou l’Italie.

Si Madrid et Rome aimeraient sans doute pouvoir accéder facilement au fonds de sauvetage permanent de la zone euro, d’autres pays, comme la Finlande ou l’Allemagne, ont dit souhaiter que chaque pays règle de lui même les difficultés de ses banques nationales.

Il est probable que les actionnaires, les créanciers et les déposants les plus aisés seront mis à contribution comme ce fut le cas lors du sauvetage du secteur bancaire chypriote.

Mais si ces efforts se révélaient insuffisants, les gouvernements risquent de devoir en dernier lieu mettre eux aussi la main à la poche.

John O’Donnell et Robin Emmott

Nicolas Delame pour le service français /// http://www.boursorama.com/actualites/l-eurogroupe-une-nouvelle-fois-au-chevet-de-ses-banques-b0fff7a65bf4a86b9a6d99e54977630f

14 octobre 2013

fin du dollar :la chine installe des distributeur de piéces d'or et d'argents pour ses citoyens a Pekin.

Charleston VoiceHua Xia Bank introduces five gold and silver coin ATMs in Beijing-2013-09-21-001

L’un des nouveaux distributeurs installés à Pékin. (Photo/CFP)

Selon le journal We Wei Po, les habitants de Pékin peuvent désormais acheter des pièces d’or et d’argent depuis des distributeurs automatiques, la banque Hua Xia ayant installé cinq de ces machines dans la ville depuis le début du mois.

La banque a installé les cinq machines dans les quartiers de Xidan, Fangshuang, Zhongguancum, Dongdan et Qingnian Road.

Elles ont l’air de distributeurs ordinaires, mais disposent d’un compartiment supplémentaire grâce auquel sont dispensées les pièces. Elles offrent actuellement des Pandas et des pièces d’or et d’argent célébrant l’année du serpent.

La pièce la moins chère proposée par ces distributeurs est un Panda d’argent de 268 yuans (40 dollars), et la plus chère est un Panda d’or de 23.800 yuans (3.800 dollars).

Les achats se font par carte bancaire. Après avoir placé commande grâce à l’écran tactile dont disposent les machines, le paiement de l’acheteur est vérifié grâce à l’organisme de vérification de paiement par carte bancaire UnionPay. Une fois le paiement vérifié, la pièce achetée est disponible dans le compartiment situé en bas de la machine.

 

Si l’acheteur désire dépenser plus de 20.000 yuans (3.200 dollars), il doit d’abord placer une carte d’identité sur la machine avant de pouvoir passer commande.



Source wantchinatimes

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