Les soucoupes volantes viennent de l'intérieur de la Terre. Nous allons maintenant citer Ray Palmer, rédacteur en chef de Soucoupes volantes, expert en la matière, convaincu que les découvertes de l'amiral Byrd aux deux pôles offrent une explication sur l'origine des soucoupes volantes. Ray Palmer croit, en effet, que les engins volants non identifiés ne viennent pas d'autres planètes, mais de l'intérieur de la Terre, où existe une civilisation très en avance sur la nôtre en matière d'aéronautique, utilisant les soucoupes volantes pour leurs voyages aériens, et se propulsant à la surface de la Terre par l'intermédiaire des ouvertures polaires. La Terre creuse Voici comment Palmer explique son point de vue « La Terre est-elle bien connue ? N'existe-t-il aucun endroit sur Terre qui pourrait nous fournir une explication possible sur l'origine des soucoupes volantes ? Il y en a deux. Ils se trouvent dans l'Arctique et dans l'Antarctique. « Les deux vols de l'amiral Byrd aux pôles prouvent que la configuration de notre globe dans ces régions a quelque chose « d'étrange ». Byrd s'envola vers le pôle Nord, mais ne s'y arrêta pas. Il continua au-delà, sur une distance de 2 700 kilomètres, puis fut obligé de rebrousser chemin, car sa réserve d'essence diminuait. Comme l'appareil progressait au-delà du pôle, apparurent des régions libres de glace, avec des lacs et des montagnes couvertes d'arbres, et même à un moment un animal monstrueux qui ressemblait à un mammouth de l'Antiquité. Tout cela fut rapporté par les occupants de l'avion. Pendant presque la totalité du voyage, l'appareil survola un paysage de montagnes, de forêts, de lacs et de rivières. « Quel était ce pays inconnu ? Est-ce que Byrd en naviguant plein nord était entré dans l'intérieur creux de la Terre à travers l'ouverture polaire ? « Avec la dernière expédition de Byrd au pôle Sud, nous pénétrons une fois de plus dans une région mystérieuse et inconnue, dont il n'est fait mention sur auc une carte. Et une fois de plus, après la première annonce de l'événement, c'est le silence total. Des milli ons de gens apprennent la chose - et quelle chose ! Elle mériterait au moins quelques commentaires. Mais rien ! La curiosité du public s'aiguise... dans le vide. On se heurte à un mur. Vraiment étrange... « Et pourtant les faits sont là.
Aux deux pôles existent de vastes éte ndues de terre inconnues, apparemment habitables, dont la superficie peut à peine êt re calculée. Cette superficie doit être énorme, peut- être aussi grande que celle des Etats-Unis tout entiers en ce qui concerne le pôle Nord, et encore plus grande au pôle Sud. « Les soucoupes volantes pourraient venir de ces deux terres inconnues " au-delà des pôles ". Notre opinion est que l'existence de ces terres ne peut être ré futée par personne, si l'on veut bien considérer sans préjugés les faits que nous venons d'énoncer. » Voilà ce que dit Ray Palmer. Et une fois de plus la question essentielle est posée. Si l'amiral Byrd a proclamé devant tous que son expédition au pôle Sud ét ait « la plus importante de l'histoire du monde », et si, au retour, il a ajouté : « La présente expédition a ouvert une nouvelle et vaste terre », par quel phénomène étrange et inexplicable une telle découvert e est-elle pratiquement entrée dans l'oubli ? Des raisons politiques. Il n'y a qu'une seule réponse rationnelle à ce mystère. Après la brève annonce publiée dans la presse américaine, et basée sur le rapport radio de Byrd, toute publicité ultérieure a été supprimée par le gouvernement, pour qui Byrd travaillait, et qui ava it des raisons politiques importantes à cacher cette découverte. Car les terres étranges survolées par l'amir al aux deux pôles sur une distance totale de 6 400 kilomètres sont probablement aussi grandes que l'Am érique du Nord et l'Amérique du Sud réunies. Et il est évident que le gouvernement des Etats-Unis a craint qu'un autre pays n'entreprenne des vols similaires et n'aille plus loin, jusqu'à revendiquer ces territoires pour son propre compte. « Considérant tout cela, écrit Ray Palmer, il n'est pas étonnant que les nations du monde entier se soient soudain vivement intéressées aux régions polaire s - et particulièrement à l'Antarctique - et qu'elles aient entrepris des explorations de grande envergure. » Cette terre, centre du mystère. Palmer estime que le nouveau territoire découvert par Byrd, et qui n'est mentionné sur aucune carte, se trouve à l'intérieur, et non à l'extérieur de notre gl obe. C'est pour cela que le grand explorateur l'a appelé « le Grand Inconnu ».
La Terre creuse Après avoir discuté de la signification du terme « au-delà » employé par Byrd, et non « au-dessus » ou « au travers » des pôles, Palmer conclut que la terre inconnue de Byrd se situe à l'intérieur des concavités polaires, et qu'elle jouit d'un climat cha ud puisqu'on y découvre une végétation verte et une vie animale. Voici ce qu'écrit encore Ray Palmer sur la question « En février 1947, l'amiral Richard E. Byrd fit la décl aration suivante : « J'aimerais voir cette terre au- delà du pôle. Cette terre qui est le centre du Grand Inconnu. » « Des millions de gens lurent cette déclaration da ns leurs journaux quotidiens. Des millions de gens se passionnèrent pour le vol de Byrd au-delà du pôle No rd. Des millions de gens entendirent la description radiodiffusée du vol, qui fut publiée aussi par les journaux. « De quelle terre était-il question ? Regardez une car te. Calculez les distances de tous les points connus Sibérie, Spitzberg, Alaska, Ca nada, Finlande, Norvège, Groenland, Islande... Ils sont à peu près tous à moins de 2 700 kilomètres du pôle. Et pourtant Byrd n'a survolé aucune terre connue. Ce qu'il a découvert, il l'a nommé lui-même « le Grand Inc onnu ». Et combien grand, en effet ! Car après 2 700 kilomètres de vol, il fut contraint de faire demi-tour par manque d'essence, et à ce moment il était loin d'avoir atteint les limites de ce territoire. Il n'aurait dû voir au-dessous de lui qu'un océan en partie bloqué par les glaces. Au lieu de cela, il survola des montagnes c ouvertes de forêts! « De forêts ! « Incroyable ! L'extrême limite des régions boisées se situe assez bas dans l'Alaska, le Canada et la Sibérie. Au nord de cette ligne, aucun arbre ne pousse ! Ce qui veut dire que, l ogiquement, tout autour du pôle Nord, on ne doit apercevoir le plus petit arbre dans un rayon de 2 700 kilomètres ! « Alors ? « Alors il faut croire que l'amiral Byrd a bien pénétré dans cette terre au-delà du pôle, cette terre qu'il désirait tant voir parce qu'elle était le centre du mystère. Un problème de navigation. « Pourtant, aujourd'hui, on ne trouve fait mention nulle part de cette terre mystérieuse. Pourquoi ? Le raid accompli par Byrd en 1947 était-il une fiction ? Les journaux ont-ils tous menti ? Menti aussi le radio qui émettait de l'avion de Byrd ? « Non, l'amiral Byrd a bien volé au-delà du pôle. « Au-delà ? « Que voulait dire l'amiral quand il a employé ce mo t ? Comment est-il possible d'aller " au-delà " du pôle ? Réfléchissons un instant. Imaginons que nous soyons transporté d'un coup de baguette magique au point exact du pôle Nord magnétique. Nous y arrivons in stantanément, sans savoir de quelle direction nous venons. Tout ce que nous savons, c'est que nous voulons alle r du pôle au Stipzberg. Mais où est le Spitzberg ? Quelle direction devons-nous prendre ? Celle du Sud, bien sûr ! Mais quel Sud ? Du pôle Nord, toutes les directions vont vers le Sud ! « C'est un simple problème de navigation. Toutes le s expéditions polaires, terrestres, maritimes, ou aériennes, ont dû faire face à ce problème.
Ou bien elles doivent revenir sur leurs pas, ou bien il leur faut découvrir quelle direction vers le Sud est la bonne, et cela quel que soit l'objet de la destination. Le problème est résolu de la façon suivante : on choisit une dir ection au hasard, n'importe laquelle, et on avance d'une vingtaine de milles ; puis on s'arrête, on fait le point à l'ai de des étoiles et de la boussole (l'aiguille aimantée n'est plus dirigée vers le bas mais vers le pôle Nord magnétique), et on trace la rout e sur la carte. Si on veut aller au Spitzberg, pour reprendre notre exemple, c'est alors facile de prendre la bonne direction vers le Sud. La Terre creuse « L'amiral Byrd, lui, n'a pas suivi ce procédé trad itionnel de navigation. Une fois le pôle atteint, il continua sa route plein Nord sur une distance de 2 700 kilomètres. Et aussi étrange que cela paraisse, il a atteint cette « terre au-delà du pôle » qui, jusqu'à ce j our, si nous consultons les archives des journaux, des livres, de la radio et de la télévision, n'a jamais plus été explorée. « Cette terre, sur les cartes actuelles, ne peut pas exister. Et pourtant... elle existe, comme nous venons de le voir. Il faut donc en conclure que les car tes actuelles sont inexactes, incomplètes, et ne donnent pas une véritable image de l'hémisphère Nord. « Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute pour nous qu'a été localisée dans le Nord une vaste étendue de terre - le centre du Grand Inconnu - dont les 2 700 kilomètres parcourus par Byrd ne sont qu'une infime partie. » Un black-out étrange, Une découverte aussi importante aurait dû être universellement connue. Seulement voilà, comme nous l'avons dit, le gouvernement américain fit le blackout total sur cette affaire, et il y réussit si bien qu'elle était pratiquement oubliée lorsque Giannini s'avisa de la mentionner dans son livre : M ondes au-delà des pôles, publié à New York en 1959. Mais là encore, par quelque étrange et obscure raison, le livre de Giannini ne reçut pas la publicité qu'il méritait et n'atteignit pas le grand public.
Cependant, à la fin de cette même année 1959, Ray Pa lmer prit connaissance de cet ouvrage, et il fut tellement impressionné par l'aventure fabuleuse de Byrd qu'il en parla aussitôt dans son magazine Soucoupes volantes, largement distribué dans tous les Etats-Unis. L'information parut dans le numéro de décembre 1959. A la suite de quoi se produisit une séri e d'incidents bizarres indiquant que des forces secrètes étaient à l'œuvre pour couper court à cette information et l'empêcher d'atteindre la grande masse des lecteurs. Quelles étaient ces forces secrètes ? Et quelles raisons particulières pouvaient-elles avoir de faire obstacle à une telle publication ? La réponse est facile : ces forces étaient les mêmes que celles qui avaient opéré au lendemain de la découverte de Byrd, et elles avaient les mêmes raisons de s'opposer à tous commentaires concertant cette découverte. Les révélations de Palmer sur les découvertes de By rd dans l'Arctique et l'Antarctique donnèrent pour la première fois une large publicité à l'extraordinaire av enture de l'explorateur. Elles avaient une portée plus grande que les chapitres que leur avait consacrés Giannini dans un livre au tirage restreint et qui n' avait bénéficié d'aucun lancement. C'est pour cela qu'on chercha à stopper leur divulgation sur une grande échelle. Des incidents bizarres. Le numéro de Soucoupes volantes, daté de d écembre 1959, était prêt à être distribué aux abonnés et mis en vente dans les kiosques, lorsqu'il fut retiré mystérieusement de la circulation. Quand la camionnette venant de l'imprimerie avec les paquets de magazines arriva chez l'éditeur, on n'y trouva plus le moindre exemplaire. Elle était vide ! L'éditeur téléphona à l'im primeur. Qu'est-ce que cela voulait dire ? L'imprimeur chercha dans ses papiers, mais ne trouva aucun récépi ssé prouvant que l'expédition avait été faite. Le tirage de ce numéro ayant été payé, l'imprimeur fut prié de remettre les presses en marche et de faire un nouveau tirage.
Mais, coïncidence étrange, les clichés étaient en si mauvais état qu'une réimpression immédiate était impossible. Où étaient passés les milliers d'exemplaires qui avaient été imprimés ? Pourquoi n'avait-on pas retrouvé le bon d'expédition ? S'il avait été égaré, et si les magazines avaient été envoyés à une mauvaise adresse, ils auraient dû être retournés à l'expéditeur. Or, ils ne le furent pas. Résultat : 5 000 abonnés ne reçurent pas le magazi ne. Un distributeur qui avait 750 exemplaires à vendre fut porté disparu, et les 750 exemplaires s'éva nouirent avec lui. Les magazines avaient été envoyés avec prière de les retourner en cas de non réception. On ne les revit jamais. Bref, ce fameux numéro de La Terre creuse 15 décembre 1959 disparut complètement. Néanmoins, plusieurs mois après, il était réimprimé et envoyé aux abonnés. Quelle bombe contenait donc ce magazine ? Simplement - et c'était beaucoup - un compte rendu du vol de l'amiral Byrd au-delà du pôle Nord, en 1947. C'était suffisant pour le faire considérer comme dangereux par les forces occultes qui tentaient de mainte nir à tout prix le black-out sur les découvertes de Byrd. La théorie de Giannini. De larges passages du livre de Giannini, Mondes au-delà des pôles, étaient cités dans le magazine. Voici ce qu'écrit Giannini « Depuis le 12 décembre 1929, les expéditions polaires de la Marine U.S. ont constaté l'existence d'une terre indéterminée au-delà des pôles. « Le 13 janvier 1956, alors que ce livre était en prépar ation, une unité de l'Air U.S. pénétrait sur une distance de 3 700 kilomètres au-delà du pôle Sud, qu'on supposait être le bout du monde. Pour des raisons majeures, cette randonnée mémorable fut négligée par la presse qui se contenta de la mentionner brièvement. « Les Etats-Unis, ainsi qu'une trentaine d'autres nations, préparèrent des expéditions polaires sans précédent au cours des années 1957-1958, ayant pour objectif de pénétrer dans cette terre au-delà des pôles.
Lorsqu'en 1926 j'avais émis l'idée d'une terre inconnue s ituée dans les hémisphères Nord et Sud, la presse avait décrété que cette affirmation était encore " plus audacieuse que tout ce que Jules Verne avait jamais imaginé ". » Et il est vrai, en effet, que le monde scientifique ne prêta aucune attention à l'étrange et révolution- naire théorie géographique que Giannini présentait dans son livre. On l'ignora, on la considéra comme une fantaisie sans fondement, un délire relevant de la scie nce-fiction. Et pourtant... Et pourtant les déclarations de l'amiral Byrd n'ont de sens que si on veut bien accepter cette théorie. Giannini écrit « Les extrémités nord et sud de la Terre n'ont pas de fi n réelle. On ne peut pas en faire le tour, au sens propre du terme. Cependant certains vols qualifiés d' " autour du monde " ont cont ribué à entretenir dans l'opinion l'idée fausse que la Terre peut être " circumnaviguée " au nord et au sud. « Franchir le pôle Nord et revenir vers la zone te mpérée, sans en faire le tour, est une chose impos- sible à réaliser. Il en est de même pour le pôle Sud. « L'existence de mondes au-delà des pôles a été confirmée par les explorations polaire s U.S. au long des trente dernières années. La plus importante étant celle du plus vieil explorateur du monde, le vice amiral Richard E. Byrd. » On n'a jamais survolé le pôle. Commentant les déclarations de Giannini sur l'impossibilité de continuer plein nord après le pôle et d'atteindre l'autre côté de la Terre (ce qui serait le cas si la Terre était convexe au lieu d'être concave au pôle), Ray Palmer écrit dans son magazine « Beaucoup de lecteurs croient que des vols comme rciaux franchissent continuellement le pôle et passent de l'autre côté de notre globe. Cela n'est pa s vrai, bien que les officiels des lignes aériennes, quand on les questionne, prétendent le contraire. Et pour quoi n'est-ce pas vrai ? Parce qu'interviennent des manœuvres de navigation qui éliminent automatiqueme nt tout vol en ligne droite au-delà du pôle. Circumnavigation : voyage maritime (aérien) autour d'un continent. (NA.T.) La Terre creuse « En examinant le trajet des vols à travers les régions polaires, nous nous apercevons que ce trajet contourne toujours le pôle, ou passe à côté, mais qu'il ne le survole jamais. N'est-ce pas étrange ? Il ne fait aucun doute que si on annonçait un vol passant directement au-dessus du pôle Nord, il attirerait un grand nombre de passagers désireux d'éprouver une sensati on nouvelle. Or, chose bizarre, aucune ligne aérienne n'a jamais offert un tel vol.
Tous les itinéraires passent à côté de ce point stratégique. Pourquoi ? Ne serait- ce pas parce que, si le pôle était vraiment franchi, l'avion, au lieu d'aborder l'autre côté du globe, s'enfoncerait dans cette terre au-delà du pôle, " le centre du Grand Inconnu ", comme l'appelait Byrd ? » Palmer suggère qu'une expédition avançant toujours pl ein nord devrait être organisée, reconstituant le trajet de l'amiral Byrd, et continuant sur sa lancée jusqu'à ce que soit atteint l'intérieur creux de la Terre. Apparemment, cela n'a jamais été tenté. Et pourtant la Marine des Etats-Unis possède dans ses archives un compte rendu des vols et des découvertes de Byrd. Peut-ê tre faut-il chercher la raison de cet oubli dans la nouvelle conception géographique de la Terre au ni veau des régions polaires. Conception qu'il est nécessaire d'accepter pour pouvoir donner toute leur signi fication aux découvertes de Byrd. Et comme, évidemment, les chefs de la Marine n'attachent pas une grande importance à cette théorie - quand ils ne l'ignorent pas -, il leur a été difficile d'apprécier à leur juste et réelle valeur les rapports de l'amiral. Ce qu'a dit plus haut Palmer, concernant les r outes aériennes commerciales qui ne passent pas au- dessus du pôle Nord, semble fondé à la lumière des nouvelles découvertes soviétiques sur le pôle magné- tique. Les Russes ont trouvé que le pôle magnétique n'éta it pas un point, mais une ligne. Cette ligne, nous pensons, quant à nous, qu'elle est circulaire et qu'elle délimite les bords de la concavité polaire. De sorte que n'importe quel point sur ce cercle pourrait être identifié au pôle Nord magnétique. Il serait alors impossible aux avions de traverser le pôle Nord, celui-c i se situant au centre de la dépression polaire, et non à la surface de la Terre. En effet, quand les pilotes croient atteindre le pôle Nord, après avoir fait les corrections habituelles de navigation, ils se trouvent en réalité sur le bord de la concavité polaire, là où se tient le pôle magnétique. Une technique de vol pour entrer dans la dépression polaire, Se référant à l'ouvrage de Giannini, Palmer commente « Ce livre étrange nous fournit la preuve définitive que la Terre revêt une forme étrange aux pôles. Elle n'est pas nécessairement creuse d'un bout à l'au tre, mais se présente un peu comme un beignet qui aurait beaucoup gonflé en cuisant et laisserait apparaître une profonde dépression à chaque extrémité. « Aucun être humain n'a jamais volé directement au-dessus du pôle Nord et continué tout droit. Moi, je pense que ce devrait être fait, et fait immédiatement. Et je voudrais être sûr qu'un tel vol ne se terminerait pas dans une des régions environnant le pôle, exact ement à l'opposé du point de départ. Il serait utile d'apporter un soin particulier à la technique de na vigation. Premier point : éliminer la boussole ou la triangulation sur les cartes existantes, et utiliser uni quement le gyrocompas qui permet de garder une direction droite, constante et invariable depuis l'inst ant du décollage jusqu'à celui de l'atterrissage. Et pas seulement un gyrocompas à plan horizontal, mais un aussi à plan vertical (une fois entré dans l'ouverture polaire). Voilà un point positif, indiscutable. « On sait qu'un gyrocompas horizontal, comme il en ex iste actuellement, permet à un avion de gagner continuellement de la hauteur à mesure que la Terre d écrit une courbe au-dessous de lui. Or, suivant notre théorie de la dépression polaire, cel a signifierait que lorsqu'un avion entre dans cette dépression le gyro- compas devrait indiquer une augmentation d'altitude plus importante que celle qu'il enregistrerait norma- lement, cette différence étant attribuable à la courbure in térieure de la Terre au pôle.
Si l'avion poursuit sa route vers le Nord, cette augmentation d'altitude ira croi ssant ; mais si, par contre, l'appareil essaie de se maintenir à la même hauteur, il suivra la courbe inte rne de la dépression polaire et plongera dans le creux intérieur de la Terre. » La Terre creuse Une série d'articles de Giannini. Voici maintenant ce qu'écrivit Giannini à un lecteur de Soucoupes volantes qui lui demandait certaines précisions « Le bureau de la Recherche navale de New York avait aimablement accordé à l'auteur la permission d'envoyer un message radio à l'amiral Byrd, message ad ressé à sa base arctique en février 1947, et lui souhaitant bonne chance. « L'amiral Byrd venait d'annoncer dans la presse " J'aimerais voir la terre au-delà du pôle. Cette terre est le centre du Grand Inconnu. " A la suite de cela, Byrd et un corps expéditionnaire effe ctuèrent un vol de sept heures sur une distance de 2 700 kilomètres au-delà du pôle Nord considéré comme le " bout " de la Terre. « En janvier 1947, avant le fameux vol, l'auteur réussit à vendre une série d'articles à une agence internationale de presse, et cela uni quement en donnant l'assurance au directeur de l'agence que Byrd irait véritablement au-delà de ce point fictif qu'est le pôle. « Le résultat ne se fit pas attendre. Dès que les ar ticles parurent dans la presse, le bureau des Ren- seignements de la Marine rendit visite à l'auteur. Cette enquête prouvait en tout cas une chose : que les théories révolutionnaires de l'auteur n'étaient pas aussi fantaisistes qu'on voulait bien le croire, et qu'elles trouvaient une confirmation définitive dans le vol de Byrd. « Plus tard, en mars 1958, l'auteur prononça une allocution radiophonique dans le Missouri, dans laquelle il soulignait l'importance de la découverte de l'amiral Byrd. » Evoquant les comptes rendus de la presse new-yorkaise sur l'expédition de Byrd de février 1947, Giannini écrit « Ces dépêches, décrivant le vol de Byrd au-dessus de terres et de lacs d'eau douce, se multiplièrent jusqu'au moment où une censure stricte fut imposée de Washington. » A la porte du Royaume intérieur de la Terre. Un autre écrivain américain s'intéressant aux UFOs , Michael X, impressionné par les découvertes de Byrd, arriva à la conclusion que les soucoupes volantes venaient d'une civilisation avancée à l'intérieur de la Terre. Byrd en avait visité les zones limitrophes. Michael X décrit ainsi le voyage de Byrd « Il y avait une étrange vallée au-dessous d'eux. Cette vallée, bizarrement, n'était pas couverte de glace, comme cela aurait dû être le cas. Elle était verte et luxur iante. Il y avait des montagnes avec d'épaisses forêts, de l'herbe grasse et des broussailles. Encore plus st upéfiant, un immense animal fut observé, avançant dans ces broussailles. Dans une région de glace, de neige et de froid intense, c'était à peine croyable. « Quand l'amiral entra dans ce territoire inconnu, où se trouvait-il en réalité ? A la lumière des théories de Marshall Gardner, on peut répondre qu'il éta it précisément à la porte du Royaume intérieur de la Terre. « L'Alaska et le Canada ont fourni ces derniers temps un grand nombre de témoignages de gens qui avaient aperçu des soucoupes volantes. Y a-t-il un rapport avec la " terre au-delà du pôle " - ce territoire inconnu situé à l'intérieur de notre globe ? « Nous pensons que si les soucoupes volantes sortent de l'intérieur de la Terre, et y retournent en passant par les ouvertures polaires, il est logique qu' elles soient aperçues d'une manière beaucoup plus fréquente par les habitants de l'Alaska et du Canada, ces pays étant évidemment très proches du pôle. » L'Oasis de Bunger.
La Terre creuse Les observations ci-dessus - qui font état d'une forte concentration de soucoupes volantes dans la région arctique - correspondent à de semblables obs ervations faites par Bender et Jarrold dans l'An- tarctique. Certains experts pensent d'ailleurs que l'Anta rctique sert de base d'atterrissage aux UFOs. Quoi qu'il en soit, suivant la théorie développée dans le présent ouvrage, une chose est sûre : c'est par les ouvertures polaires qu'on peut avoir accès au Monde intéri eur de la Terre, c'est donc par là que passent les soucoupes volantes qui sont les super-engins aériens de ce monde. Aimé Michel, dans sa théorie de la « ligne droite », prouve que les souc oupes volantes ont presque toutes le même type de vol, suivant une direction nord-sud. Ce qui confirmerait encore, s'il en était besoin, leur origine polaire. En février 1947, à peu près à l'époque où l'amiral Byrd accomplissait son vol mémorable au-delà du pôle Nord, une importante découverte était faite dans l'Antarctique, celle de « l'Oasis de Bunger ». Le capitaine David Bunger était aux commandes d'un des six grands appareils de transport utilisés par la Marine américaine pour « l'Opération High-jump » (1946-1947). Il avait quitté la base de Shackleton, près de la Côte de la Reine Marie, dans la Terre de Wilkes, et il volait vers l'intérieur du continent antarctique, lorsque, à environ 6 kilomètres du littoral, il aperçut une région sans glace, avec des lacs. Ces lacs étaient de différentes couleurs. Cela a llait du rouge sombre au bleu profond, en passant par le vert. Ils avaient tous plus de 4 kilomètres de l ongueur. L'eau était plus chaude que dans l'océan. Bunger put le vérifier en posant son hydravion sur l'un de ces lacs. La grève était en pente douce. L'oasis représentait grossièrement un carré. Au-delà, c' était une étendue sans fin de neige éternelle et de glace. Deux des côtés de l'oasis se dressaient à près de trente mètres de hauteur et étaient constitués de grands murs de glace. Les deux autres côtés étaient moins abrupts. La présence d'une telle oasis en plein Antarctique semblerait indiquer dans cet endroit précis des conditions de températures plus clémentes. Tel qu'il en existerait si l'oasis se trouvait justement dans la dépression polaire sud ! On peut di fficilement expliquer autrement les choses. Dire que cela résulte d'une activité volcanique souterraine n'est pas une réponse satisfaisante. Ce territoire sans glace représente une surface d'environ 600 kilomètres carrés, étendue trop im portante pour être affectée par une source de cha- leur volcanique. Les courants de vent chaud en prove nance de l'intérieur de la Terre sont une meilleure explication. Ainsi, Byrd dans l'Arctique et Bunger dans l'Anta rctique ont découvert à peu près à la même époque des régions bénéficiant d'une température presque chaude. Mais ils n'ont pas été les seuls. Il y a quelque temps, un journal de Toronto, le Globe and Mail, publiait une photo d'une vallée verdoyante, prise par un aviateur dans la région arctique . Evidemment, l'aviateur avait pris le cliché en vol et n'avait pas cherché à atterrir.
C'était une belle vallée avec des collines vertes, appartenant certainement à ce même territoire que Byrd avait visité au-delà du pôle. Cette photo fut publiée en 1960. La Terre creuse Récit d'un voyage à l'intérieur de la Terre. Autre confirmation de la découverte de l'amiral les relations d'individus affirmant qu'ils étaient entrés dans la dépression polaire nord (comme beaucoup d'explor ateurs de l'Arctique le firent sans le savoir) et avaient atteint le Monde souterrain dans l'intérieur creux de la Terre. Le Dr Nephi Cottom, de Los Angeles, a rapporté qu'un de ses patients, un homme d'origine nordique, lui avait fait le récit suivant « J'habitais près du cercle arctique, en Norvège. Un été, je décidai avec un ami de faire un voyage en bateau et d'aller aussi loin que possible dans le Nord. Nous fîmes donc une provision de nourriture pour un mois et primes la mer. Nous avions un petit bateau de pêche muni d'une voile, mais aussi d'un bon moteur. « Au bout d'un mois, nous avions pénétré très avant dans le Nord, et nous avions atteint un étrange pays qui nous surprenait par sa température. Parfois il faisait si chaud la nuit que nous n'arrivions pas à dormir. (Les explorateurs arctiques qui se sont enfoncés dans les régions polaires ont fait de semblables observations sur ces hausses de température qui parfois les poussaient à ôter leurs lourds vêtements chauds. - L'AUTEUR.) « Nous vîmes plus tard quelque chose de si étrange que nous en restâmes muets de stupeur. En pleine mer, devant nous, se dressait soudain une sorte de grande montagne dans laquelle, à un certain endroit, l'océan semblait se déverser ! Intrigués, nous continuâmes da ns cette direction, et nous nous trouvâmes bientôt en train de naviguer dans un vaste ca non qui conduisait au centre du globe. Nous n'étions pas au bout de nos surprises. Nous nous rendîmes compte un peu plus tard qu'un soleil brillait à l'intérieur de la Terre! « L'océan qui nous avait transportés au creux de la Terre se rétrécissait, devenait graduellement un fleuve. Et ce fleuve, comme nous l'apprîmes plus tard, traversait la surface interne du globe d'un bout à l'autre, de telle sorte que si on en suivait le cours jusqu'à son terme on pouvait atteindre le pôle Sud. « Comme nous le constatâmes, la surface interne de notre planète comprenait des étendues de terre et d'eau, exactement comme la surface externe.
Le soleil y était éclatant, et la vie animale et végétale s'y déve- loppait abondamment. « Au fur et à mesure que nous avancions, nous déc ouvrions un paysage fantastique. Fantastique parce que chaque chose prenait des proportions gigantesques, les plantes, les arbres... et aussi les êtres humains. Oui, les êtres humains ! Car nous en rencontrâmes, et c'était des GÉANTS. « Ils habitaient des maisons et vivaient dans des villes semblables à celles que nous avons à la surface, mais de taille plus grande. Ils utilisaient un mode de tr ansport électrique, une sorte de monorail qui suivait le bord du fleuve d'une ville à l'autre. « Certains d'entre eux aperçurent notre bateau sur le fleuve et furent très étonnés. Ils nous accueillirent amicalement, nous invitèrent à déjeuner chez eux. Mon compagnon alla dans une maison, moi dans une autre. «J'étais complètement désemparé en voyant la taille é norme de tous les objets. La table était colossale. On me donna une assiette immense, et la portion qu'elle contenait aurait pu me nourrir une semaine entière! Le géant m'offrit au dessert une grappe de raisin, et chaque grain était aussi gros qu'une pêche. Le goût en était délicieux. A l'intérieur de la Terre, les fruits et les légumes ont une saveur délicate, un parfum subtil. Rien de comparable avec ceux de "l'extérieur". « Nous demeurâmes chez les géants pendant une a nnée, goûtant leur compagnie autant qu'ils appré- ciaient la nôtre. Nous observâmes au cours de ce séjour un certain nombre de choses aussi étranges qu'inhabituelles, toujours étonnés par l'ampleur des connai ssances scientifiques dont faisaient preuve ces gens. La Terre creuse Durant tout ce temps, ils n'affichèrent jamais la moi ndre hostilité envers nous, et ils ne firent aucune objection quand nous décidâmes de repartir chez nous. Au contra ire, ils nous offrirent même courtoisement leur protection au cas où nous en aurions eu besoin pour le voyage de retour. » Ces géants, de toute évidence, appartenaient à la race antédiluvienne des Atlantes. Ils s'étaient réfugiés à l'intérieur de la Terre pour échapper au déluge qui submergea leur continent. « Le Dieu qui fume. »
Une expérience identique d'une visite à l'intérieu r de la Terre, par l'ouverture polaire, fut rapportée par un autre Norvégien, Olaf Jansen, et consignée dans le livre The Smoky God (Le Dieu qui fume). Ce livre, écrit par Willis George Emerson, est basé sur le r écit fait par Jansen à l'auteur de son extraordinaire voyage. Le titre : Le Dieu qui fume se rapporte au soleil central situé dans l'intérieur creux de la Terre. Etant plus petit et moins brillant que le nôtre, il donne l'im pression d'être brumeux, comme entouré d'un nuage de fumée. Le livre relate la véritable expérience d'un Norvégien et de son fils qui, dans leur petit bateau de pêche, tentent avec un courage indomptable de trouver « la terre d'au-delà du vent du nord », dont ils ont entendu vanter la douceur et la beauté. Une extraordinaire te mpête les projette dans l'ouverture polaire, et ils se retrouvent à l'intérieur de la planète où ils vont séjour ner deux ans, pour ensuite revenir par l'ouverture opposée, au pôle Sud. Là, malheureusement, un iceberg coupe en deux le bateau. Le père est tué. Son fils est sauvé de justesse. Mais il passera vingt-quatre années de sa vie en prison, incarcéré pour déficience mentale. Personne n'avait cru à son histoire. Une fois relâché, il se garda bien de reparler de son aventure. Il devint pêcheur pour gagner sa vie. Au bout de vingt-six ans, ayant économisé assez d'argent, il partit pour les Etats-Unis, s'établit dans l'Illinois, et ensuite en Californie. Il avait près de 90 ans lorsque , par hasard, l'écrivain Willis George Emerson fit sa connaissance et devint son ami. Le vieillard lui rac onta alors la fantastique aventure de sa jeunesse, lui montra les cartes qu'il avait dressées de l'intérieur de la Terre. Il n'avait jamais osé reparler de cela, de peur qu'on le prenne de nouveau pour un fou et qu'on l'enferme. Mais maintenant la mort était proche, et puis Emerson était son ami. Alors... Alors le vieillard mourut, et le livre Le Dieu qui fume, racontant son étrange périple, parut en 1908. Il y est question des gens qui habitent l'intérieur de la Terre, et que lui, Olaf Jansen, et son père ont rencontrés. Ces êtres vivent de 400 à 800 ans et possèdent une science très avancée. Ils peuvent se transmettre leurs pensées en utilisant certains types de radiations, et ils possèdent des sources d'énergie plus puissantes que l'électricité. Ainsi ces engins aériens qu'ils ont mis au point, et que nous appelons soucoupes volantes, sont-ils propulsés par une énergie supérieure, tirée de l'électromagnétisme de l'atmo sphère. Quant à leur stature, elle est tout aussi remarquable. Ils mesurent entre trois et quatre mètres de haut. Il est intéressant de noter combien ce récit recoupe cel ui que nous avons cité plus haut. Pourtant ils sont tout à fait indépendants l'un de l'autre. De la même façon, la taille gigantesque des êtres humains correspond à celle des animaux, comme l'a mis en lumière l'amiral Byrd, qui, au cours de son vol au-delà du pôle Nord, aperçut un animal monstrueux ressemblant à un mammouth. Nous présenterons plus tard la théorie de Mars hall Gardner, selon laquelle les mammouths découverts gelés dans la glace ne sont pas, comme on le croit, de s animaux préhistoriques morts il y a des milliers d'années, mais d'énormes pachydermes vivant actuellement à l'intérieur de la Terre.
RAYMOND BERNARD
LA TERRE
CREUSE
La plus grande découverte géogr
aphique de l'histoire humaine
Traduit de l'américain par
ROBERT GENIN
Edition originale américaine THE HOLLOW EARTH
1969 by University Books Inc., New York.
© Editions Albin Michel, 1971.