Orgone est le nom donné par Wilhelm Reich à l’énergie vitale omniprésente de par la création. Certains l’ont appelée «Ch’i», «Prana», «Ether», «cinquième élément», etc.
Il fut le premier scientifique sérieux et intègre à se pencher sur l’existence et les propriétés de cette énergie, pourtant ses travaux furent dénigrés et calomniés, et il mourut en 1957 dans une prison américaine.
Cette énergie vitale, dans laquelle baigne l’ensemble de la réalité dans laquelle nous évoluons, se rencontre sous diverses formes.
Deux d’entre elles nous affectent directement :
- Orgone positive, Orgone positive, bénéfique, cette énergie est vivante et donne la vie. En anglais, elle est nommée Positive Orgone ou POR.
- Orgone négative, ou plus précisément morte et stagnante. En anglais, elle est nommée Dead Orgone ou DOR.
La DOR est créée surtout par les pensées et les émotions négatives, le mensonge, la violence, ou l’utilisation de technologies électromagnétiques ou radioactives diverses tels télévision, radio, micro-onde, nucléaire, lignes haute-tension, antennes à téléphonie mobile, etc.
Orgonite ?
L’orgonite est une technologie toute simple, inspirée et dérivée des travaux de M. Reich et améliorée par M. Don Croft, qui permet de transmuter (purifier) la DOR en POR.
Cette technologie est éprouvée, des milliers d’individus ont observé ses effets sur toute la planète.
Certains ont réussi à accomplir ce qu’on aurait pu autrefois qualifier de miracles :
- Dépolluer les eaux du lac Ontario
- Briser la sécheresse en Afrique du sud
- Éliminer les chemtrails de régions entières
- Soulager des malades atteints d’affections dégénératives
Et bien d’autres surprenants résultats !
L’orgonite est obtenue en mélangeant trois ingrédients essentiels :
- des particules de métal
- de la résine polyester ou époxy (ou encore du sucre)
- un ou des cristaux de quartz et des minéraux (pierres précieuses ou semi-précieuses)
Comment cela fonctionne-t-il ?
Disons rapidement que le métal attire et repousse à la fois le DOR, et que cette énergie traverse alors des couches successives de métal et de longues chaînes moléculaires de polymères à base de carbone (la résine). Ce faisant, l’énergie est excitée et son taux vibratoire augmente, la purifiant ainsi en quelque sorte. Les cristaux et les pierres servent ensuite à «colorer» et diriger l’énergie purifiée dans l’environnement.
le "chembuster" élimine les chemtrails comme montré si bas.
2 photos prisent à une heure d'intervalle après une journée intensive d'épandage
Ont peux observer 2 type d'effet que le Chembuster a sur les épandage en aréosol soit
- Une élimination quasi instantané ( 0.30 à 2.00 minute) d'un tracé chimique directement au-dessus du chembuster
- Et une dissipation graduelle des nuages chimiquement créés par les avions d'épandage et les tours cellulaires dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour d'un chembuster. C'est le phénomène qui arrive le plus souvent et qui est le plus facile à observer.
- femme-medecine.ch
une excellente brochure est disponible gratuitement sur le site de MaRa, orgonaute
l'orgonite , cloudbuster et chembuster ... par franco17320
Chembuster vs Chemtrails par keke_boys
L’orgone : énergie de la Vie
De 1935 à sa mort en 1957, d’abord en Europe puis aux États-Unis, Wilhelm Reich s’intéresse de plus en plus à l’énergie de la vie, à la forme énergétique de la vie, sous toutes ses manifestations. Il crée une méthode thérapeutique originale, la “végétothérapie” et, lorsqu’il considère avoir mis expérimentalement en évidence l’existence d’une énergie de vie, qu’il baptise orgone (organe-orgasme), il regroupe tous ses travaux sous le nom d’orgonomy (orgonologie en français).
Installé à Oslo, Wilhelm Reich entame des recherches sur la charge bioélectrique de la peau et des muqueuses. Ces recherches, très en avance sur son temps et jugées par certains scandaleuses, sont centrées sur La fonction électrique de la sexualité et de l’angoisse. Elles démontrent par des mesures faites à l’aide d’un oscilloscope enregistrable, que le potentiel électrique des zones érogènes varie notablement en fonction directe d’une sensation, agréable ou désagréable. Wilhelm Reich les poursuivra jusqu’en 1938. Elles le conduiront à présenter le plaisir et l’angoisse comme les deux pôles de la vie végétative, le premier comme l’expression vive de l’énergie vitale allant du centre du corps vers sa périphérie, se tournant vers le monde, la seconde comme étant le vif mouvement centripète de cette énergie allant de la périphérie du corps vers son centre, se protégeant du monde. Elles l’amèneront ainsi à passer de l’analyse du caractère à une méthode agissant directement sur le corps et l’équilibre neurovégétatif de la personne, qu’il nomme végétothérapie.
En Allemagne, les Nazis ferment les Centres de consultation d’hygiène mentale et sexuelle. Un mandat d’arrêt est lancé contre Wilhelm Reich. À Berlin on brûle ses livres et toutes les publications de la Sexpol.
Il publie ensuite une étude sur le Réflexe orgasmique, Attitude musculaire et Expression corporelle, publiée en 1937. Ce réflexe est de l’ordre de l’orgasme car il est une participation globale du corps à la fonction vitale de la respiration, qui est accompagnée de libres mouvements ondulatoires, parfois convulsifs lorsqu’elle est profonde. Avant la décharge orgasmique lors de l’étreinte sexuelle, ce mouvement ondulatoire est amplifié par sa résonance couplée à celui du compagnon ou de la compagne, pour s’étendre à l’ensemble de l’organisme, psyché comprise. La décharge énergétique amoureuse (vitale) commune est complète et englobante lors de l’acmé sous forme de convultions involontaires : c’est ce qu’on nomme orgasme. Suit ensuite une période de détente et de gratification envers la/le partenaire et la vie en générale. Cette période de relachement fait aussi partie de l’orgasme, comme conséquence, bien évidemment.
La question suivante est : “Ce réflexe de plaisir et d’angoisse, de tension et de détente, d’alternance entre la charge et la décharge relève-t-elle aussi du monde microscopique ?”. Wilhelm Reich se rend à l’Institut de Biologie d’Oslo pour y requérir des culture de protozoaires et d’amibes. On lui répond qu’il lui suffit seulement de faire tremper pendant quelques jours de l’herbe ou de la salade dans de l’eau pour en obtenir une : ces substances retiennent sur leur surface tous les “germes aériens” qui donnent naissance à ces macrophages ! En respectant ce protocole, il poursuit sur l’amibe le phénomène de contraction et de détente (acide/sucré) et leur relation bioélectrique.
Mais parallèlement il observe aussi le processus même de la transformation de l’herbe en protozoaires et en amibes. Ce qu’il remarque est différent de ce qu’on lui a dit : il semblerait que les protozoaires et les amibes proviennent, au travers d’un processus toujours identique, de l’herbe ou de la salade en décomposition même. Le végétal semble se déliter en vésicules (auxquelles il donne le nom de bions) qui ensuite s’amassent les unes aux autres pour s’entourer d’une pellicule, d’une peau dans laquelle elles s’organisent en mouvements pulsatoires. Elles se transforment alors en “proto-protozoaires” qui donneront ensuite soit des protozoaires soit des amibes. Face à ces découvertes auxquelles on oppose le sempiternel “cela provient des germes aériens”, Wilhelm Reich lessive, ébouillante, cuit à l’autoclave ses préparations et, chose étrange, le phénomène de décomposition bioneuse est amplifié. Il pousse ses recherches sur les matières minérales et voit le fer, lui aussi, se décomposer lentement en bions, vésicules visibles à grossissement microscopique faible à moyen, présentant grossièrement la forme d’un hématite gonflée, de couleur jaunâtre, réfractant le bleu et dotée, en lumières indirecte, d’un champ coloré bleu. Qu’en est-il des “germes aériens” ?
Il est un fait que le processus adopté pour la stérilisation des substances soumises à l’observation, ne concoure pas à proprement parlé à l’élimination de la vie, mais, au contraire, au développement de la vie sous une forme précise ; c’est l’exact procédé inverse utilisé pour la stérilisation des confitures : les mélanges (à base de blanc d’eau, de lécithine, de bouillon de soupe) sont des éléments nutritifs, favorable au développement de la vie, même soumise à des contrainte extrêmes telles que la cuisson à l’autoclave (120°) durant vingt minutes.
Après trois ans de recherches, parution en 1938 à Oslo, de Die bione, zur Entstehung des vegetativen Lebens (Les bions), étude sur ce qu’il considère être des vésicules d’énergie vivante, visibles au microscope à fort grossissement (entre 20 et 4000 fois), présentant aussi des stades de transition entre la matière non-vivante (purement minérale) et la matière vivante (déjà animale). Étude qui intéresse quelques scientifiques, mais qui lui vaut d’être traité par beaucoup de “charlatan, fou, psychopathe, délirant…”. Une campagne de presse pour grande part organisée des psychiatres norvégiens fait de lui un “paranoïaque” ayant séjourné en asile psychiatrique ; il s’avera plus tard que le colporteur de cette faramineuse nouvelle avait lui-même dû séjourner en hôpital psychiatrique et avait été un ancien collaborateur de Wilhelm Reich à Berlin.
Il fit une communication de ces découvertes à l’Institut des Sciences de Paris, qui en donna la vérification au français Roger Du Theil. Celui-ci confirma les faits. Mais l’Institut, au moment de sa publication, voulu adjoindre une “introduction” au texte de Wilhelm Reich, qui dénigrait toute découverte originale faite par lui ; il refusa alors la publication de sa communication.
Un laborantin, lors d’une démonstration, se trompa un jour, et porta à incandescence du sable de plage (au lieu de limaille de fer) pour le plonger dans le bouillon de culture à stériliser. À l’observation au microscope, la décomposition a offert à la vue de gros paquets de vésicules, qui reçurent le nom de “bions SAPA”.
Les bions SAPA étaient remarquable en ceci que toutes les personnes qui les ont observés pendant suffisamment longtemps au microscope contractent une conjonctivite. Diminuant la fréquence de ses observations sur les conseils de son médecin, et cependant sans vouloir en cesser l’observation, Wilhelm Reich fabriqua une petite boite en fer dotée d’une ouverture à laquelle on pouvait adapter un petit système de grossissement optique : il s’agissait de savoir si la conjonctivite était provoquée par une “sorte” de rayonnement, et dans ce cas, de pouvoir observer ce rayonnement dans le noir le plus complet. Il y avait, effectivement, dans la boîte contenant une culture de bions SAPA, un rayonnement de particules bleutées de la taille d’une très petite tête d’épingle s’y déplaçant comme aléatoirement de part en part en zigzaguant. Intrigué, il sortit quand même la culture de bions de l’enceinte métallique, la recouvrit d’une tissu de laine pour l’isoler thermiquement et constata que, même sans la culture de bions, le rayonnement y était encore présent.
C’est pour mieux observer ce rayonnement, qu’il se fit construire une boîte de structure semblable (alternance de métal et de laine) de la taille suffisante pour pouvoir y tenir assis. Il donna plus tard, après de nombreuses observations autour de ce qu’il avait nommé orgone, dans un livre “La fonction de l’orgasme : La biopathie du cancer” un résumé de son travail. Et l’enceinte métallique était le prototype de l’accumulateur d’orgone.
Son intérêt pour le cancer se précisa dans l’observation de la décomposition bioneuse : une cellule vivante, lorsqu’elle meurt, se décompose et libère sa charge orgonale sous la forme de bions. Suivant sa vitalité initiale, se libèrent aussi des “bacilles T” (todt) “visibles” à un grossissement de 3000 à 4000 fois. “Visibles” car on sait bien qu’un tel grossissement ne donne à voir que du trouble, le grossissement optique atteignant ses limites vers 2500 fois environ. Mais l’avantage essentiel de l’observation optique est que la matière observée peut l’être encore vivante, tandis qu’une observation électronique met dans l’obligation d’utiliser une matière précédemment tuée.
Le cancer est mit en relation avec une insuffisance d’oxygénation des tissus, un blocage émotionnel, une stase énergétique et une désintégration excessivement rapide des cellules. Et sa guérison, ou le ralentissement de la décomposition bioneuse présentant un excès de bacilles T, est soumise à une régénération des tissus de l’organisme par une recharge en énergie orgonale, et l’élimination conséquentielle de ces bacilles T. L’élimination de ces derniers est essentielle, car en s’agglutinant autour des charges orgonales que sont les bions, ils s’en accaparent l’énergie, d’une part, et d’autre part, leur nombre excédentaire les rend difficiles d’élimination par les voies naturelles. Rétablir la santé, c’est rendre à l’organisme vivant l’amplitude suffisante de sa pulsatilité : un organisme à l’amplitude pulsatile restreinte se voit dans l’impossibilité de retirer de son environnement – par une ample respiration, une nourriture attrayante et saine, la satisfaction que l’on requiert du contentement de vivre et de créer sa vie – l’énergie nécessaire à son entretient et sa régénération.
En 1939, quelques jours avant que la guerre n’éclate, Wilhelm Reich pose le pied sur un embarcadère de New York, aux États-Unis, sur l’invitation officielle de Bronislav Malinovski avec lequel il s’était lié d’amitié. Là, de cette date à 1941, il donnera un cours sur “Les aspects biologiques de la formation du caractère” à la New School for Social Research. Quoi dire encore, sinon que le FBI s’intéresssa à son cas, peu après son arrivée, en le maintenant quelques jours en prison, car il avait été un jour adhérent au Parti communiste ?
Il poursuivra ses recherches dans son laboratoire privé. Il en vient à considérer que ce qu’il nommait “bioénergie” est en fait une énergie-vie qui anime le cosmos dans son ensemble et que, présente dans l’atmosphère (qui fait partie du cosmos !), elle agit sur le vivant comme une énergie biologique spécifique pour des éléments de la vie spécifiques. Il la nomme alors orgone (1940), mot construit sur la racine grecque organ, “bouillonner d’ardeur”, d’où dérivent les mots orgasme, organisme et organe. Pour la densifier, à des fins expérimentales, il fit tapisser une chambre entière de feuilles de métal, obscure à la lumière, afin d’y installer d’autres accumulateurs pour voir la tension de charge orgonale en ce lieu bien supérieure à l’environnement dans le but d’en mieux observer, à l’aide d’instruments de mesure (thermomètre, électroscope, appareils par lui inventés), les modalités de fonctions. Wilhelm Reich expérimente sur des souris saines des injections de bacilles T, qui induisent des cancers à l’endroit précis de l’injection, et sur des souris cancéreuses des injections de bions, ce qui retarde la mort de l’animal. Il entreprend la vingtième expérience (XX experience) : après avoir fait séjourné de l’eau distillée dans un accumulateur d’orgone, il la met à geler à l’air libre, enfouie dans le sol, ou mise dans un accumulateur dehors et constate qu’au coeur de la glace formée s’est agglomérée une substance colloïdale, contenant elle aussi, à l’observation microscopique, des bions libres : la vie est présente partout, s’immisce partout là où la sollicite, il suffit d’ouvrir les yeux pour s’en apercevoir et de cesser de la tuer parce qu’on en craint les manifestations à l’extérieur de soi comme on en craint les manifestations à l’intérieur de soi.
Dans les années 1945, une violente campagne de diffamation se déchaînera contre lui. L’accumulateur d’orgone est devenu, sous la plume d’une journaliste, une boîte à érection et Orgonon (le laboratoire de Wilhelm Reich) un lupanar.
Albert Einstein
Le 13 janvier 1941, il se rend à Princeton où il a rendez-vous avec Albert Einstein. L’entretien, très cordial, pendant lequel Wilhelm Reich expose ses expériences sur l’orgone à un scientifique bienveillant et intéressé, dura près de cinq heures. Ils conviennent que Wilhelm Reich lui envoie un petit accumulateur d’orgone pour qu’il puisse vérifier par lui-même certains résultats inexplicables par les lois physiques connues. Car le mouvement orgonal va du potenciel orgonal le plus faible au potenciel orgonal le plus fort (plus il y a de tension d’orgone, plus l’orgone attirera l’orgone, jusqu’à un point maximal où il se déchargera de sa tension excédentaire – nuages, attraction planétaire, mouvements galactiques, la tourmente en général précédant ce point de décharge), on constate que son principe est opposé au principe de Carnot qui dit que le mouvement des forces physiques va du potenciel le plus fort (haut) au potenciel plus faible (bas).Einstein l’assure que “si les observations se confirment, il soutiendra sa découverte”. Wilhelm Reich apporta lui-même ce petit accumulateur les premiers jours de février. Celui-ci fut installé sur une table dans la cave d’Einstein et aussitôt ils firent ensemble quelques observations. Einstein demanda à poursuivre ses observations pendant quelques jours encore et promit à Wilhelm Reich de lui écrire, ce qu’il fit dix jours plus tard. Dans sa lettre il confirmait d’abord ce qu’il avait observé lors de l’installation de l’accumulateur et les jours qui suivirent ; puis il indiquait comment l’un de ses assistants avait alors attiré son attention sur les “phénomènes de convection calorifiques existant dans la cave”. Cette réponse fut pour Wilhelm Reich un coup très dur. Moins d’une semaine plus tard, il envoya à Albert Einstein une longue lettre-mémoire d’observations qui balayait l’interprétation (le manque de perception de ce qui peut se passer dans la base qui soutient le rez-de-chaussée devait y être pour quelque chose) de son assistant. Einstein ne répondit rien.
En 1942, il publie La fonction de l’orgasme (version en langue anglaise, différente de Die Funktion des Orgasmus de 1927), ouvrage en grande partie biographique qui présente une synthèse de ses recherches.
Il trouve à acheter tout au nord des États-Unis, dans l’Etat du Maine, en pleine nature, un grand domaine qu’il baptise Orgonon pour s’y installer à résidence. Il y fait construire un ensemble comprenant sa propre maison, un laboratoire, un observatoire astronomique et une salle de cours pour ses étudiants, des annexes. C’est là qu’il développera la dernière partie de son œuvre, celle qui concerne surtout la biophysique de l’orgone. Plusieurs conférences internationales seront organisées dans ces lieux … souventes fois agrémentées des vicissitudes du FBI lors de l’obtention des visas de frontières.
De son union avec Ilse Ollendorff (dont la biographie sur son mari est très intéressante), naît, en 1944, un fils : Peter. Son intérêt pour l’observation des nouveau-nés s’accroît, comme devant lui croît un petit être plein de vie. Il réaffirme avec vigueur l’importance d’une attitude préventive de la névrose chez l’enfant et l’adolescent.
La dernière décade (1947-1957) sera marquée, toute entière, par ses démêlés avec l’administration et la justice états-uniennes, ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre ses recherches sur l’énergie de la vie et de s’intéresser à divers phénomènes atmosphériques.
Suite à un article diffamatoire dans le Harper’s Magazine, en 1947, les difficultés recommencent. C’est l’époque de l’utilisation intensive des accumulateurs d’orgone (Acorg) avec la participation de patients. Ces accumulateurs lui vaudront de graves ennuis avec la pointilleuse Food and Drug Administration qui l’accuse de publicité frauduleuse et de charlatanisme, quand bien même il ne faisait pas commerce de ces accumulateurs, se contentant de les louer en contrepartie d’une participation aux frais et charges inhérents à cette location. Wilhelm Reich dénie à cette administration la moindre compétence pour juger de ses techniques thérapeutiques et encore moins de la plus simple des découvertes scientifiques.
En 1950, il crée, à New York, l’Orgone Energy Clinic, destinée au dépistage des maladies énergétiques (biopathies), et l’Orgonomic Infant Research Center, dédié à l’étude de la sauvegarde de l’enfant depuis le stade prénatal jusqu’à l’adolescence. Il écrit Children of future.
Installation définitive à Orgonon où, le 15 décembre 1950, débute l’expérience Oranur (Orgonotic Anti-Nuclear Radiation). Wilhelm Reich enferme une aiguille de 1 gramme de radium (radio-actif) dans un accumulateur à vingt couches situé dans la chambre des accumulateurs. L’objectif est de vérifier si l’orgone concentrée peut contrer les effets mortifères des radiations atomiques : la désintégration de la matière sera-t-elle contrée par la matière qui construit la vie ? Ce fut une catastrophe. Des souris situées jusqu’à une centaine de mètres de là moururent de cancer ou de déshydratation, l’ensemble des bâtiments était entouré d’une masse d’ambiance sombre, lourde, oppressante, les pierres se dégradèrent à vue d’oeil. Les oiseaux se turent. Tous les participants tombèrent gravement malades, le laboratoire était rendu inutilisable durant de mois. L’énergie de vie avait été excitée au plus haut point, comme rendue folle, ce qui l’avait vite épuisée et elle cherchait à retirer de la vie de tout ce qui l’entourait. Wilhelm Reich avait déjà remarqué qu’un tube pointé vers le ciel au dessus de l’eau provoquait un léger souffle d’air visible par des rides sur la surface de l’eau. Il eut l’idée d’enterrer le “DOR” (Deadly Orgone Radiations) en l’obligeant à retourner à la terre en pointant une série de tubes, reliés à un puits, sur le nuage de dor qui chapeautait les environs : le premier cloudbuster avait donné une solution au résultat de l’expérience. Mais il est évident que l’énergie nucléaire est incompatible avec une construction positive de la vie au sens végétal et animal du terme. L’utilisation industrielle de la décomposition de la matière est aberrante, dangereuse, nuisible et induit l’aberrance en raidissant plus encore la structure caractérielle des personnes par la production ici-et-maintenant d’une énergie de vie, de la vie, totalement épuisée sur lesquelles elle se répercute. On ne peut percevoir la vie qu’en fonction de ses propres sensations, et la vie épuisée sans satisfaction ne percevoit plus d’elle-même qu’une sombre souffrance.
En 1952, construction d’un cloudbuster (têteur d’éther ou chasseur de nuages) destiné à agir au travers de l’orgone atmosphérique sur la concentration ou la dissipation de l’énergie orgonale responsable de la formation des nuages ou des ouragans (l’orgone attire l’eau et l’eau attire l’orgone). Expérimentation durant l’été au Texas ; les journaux locaux signalent plusieurs pluies inespérées. La Superposition cosmique en résulte, bientôt suivie de Contact with space. Les déserts sont des endroits de la terre où s’est amassée, pour des raisons topologiques ou géographiques, une grande quantité d’énergie totalement épuisée, avide d’eau ; et on sait que l’eau c’est aussi la vie. En soutirant de ces endroits le dor, en rétablissant la faculté du lieu à attirer et retenir l’humidité, les algues et les mousses repoussent, et retiennent de plus en plus d’eau qui, à son tour, se prête aux gonflement et à la germination des graines de l’herbe ! Et l’herbe attire la pluie. Le monde est un organisme vivant, compréhensible comme un gigantesque ensemble que l’organisme humain est à même d’appréhender dans la mesure où il se considère lui-même comme un sensationnel organisme vivant. Une année ou deux avant que la forêt ne meurt, elle a perdu déjà son champ orgonal, il est déjà visible que son énergie a été épuisée, qu’elle ne retient plus l’eau.
La même année, un représentant des Archives Sigmund Freud, Kurk Eissler, vient l’interviewer sur ses relations passées avec S. Freud. Au cours de deux longues conversations enregistrées au magnétophone, il discute de son œuvre et de leurs relations avec “ce grand homme, ce maître”. Il en résultera un livre très vivant : Wilhelm Reich parle de Freud. Cependant les archives du “maître” relatives aux relations épistolaires de Wilhelm Reich et de Freud, restent hélas hermétiques à la publication.
1954. Devant son refus de répondre à une citation en justice, parce qu’il estime qu’aucune cour juridictionnelle ne peut rendre de jugement sur aucunes découvertes scientifiques (souvenons-nous de Galilée et de son “elle tourne quand même“), le juge prescrit la destruction des accumulateurs et la destruction par le feu ses livres contenant le mot orgone car “l’orgone n’existe pas” (J. D. Clifford, juge états-unien dans son rendu de justice), c’est-à-dire de la majeure partie de ses œuvres, considérées comme “propagande” ou “textes publicitaires” ! Le FBI vient chez lui détruire à la hache ce qui est qualifié de “machines à orgone” bien que les accumulateurs soient des instruments entièrement passifs.
En automne il part quand même pour l’Arizona où il réalise avec un cloudbuster l’opération OrOp-Desert. L’opération est télévisée ; les journaux confirment son succès : “Il pleut dans le désert reverdit !”. L’orgone n’existe toujours pas.
Les dernières années de sa vie sont marquées par les tracas du procès et la recherches d’équations cosmiques. Condamné à deux ans de détention pour outrage à la cour, car un de ses assistant a été arrêté lors du déplacement d’un têteur d’éther (cloudbuster) à plus de 1000 km de là, Wilhelm Reich est incarcéré le 12 mars 1957 au pénitencier fédéral de Danbury, Connecticut. Le 22, on le transfère à celui de Lewisburg en Pennsylvanie où il se porte volontaire pour suivre un protocole d’expérimentation médicamenteuse, afin de voir réduite sa peine. Toute prison détruit, autant que ces protocoles, celle-ci tuera encore : Wilhelm Reich y mourra dans la nuit du 3 novembre. Il comptait se remarier avec une nouvelle compagne et aller vivre en Suisse pour y poursuivre libre ses études du vivant libre en train de vivre libre.
Le gouvernement des Etats-Unis n’est pas habilité à traiter de la Loi Naturelle Fondamentale. Or l’orgonomie est une branche de la Science Naturelle Fondamentale… Se présenter au tribunal pour “défendre” la Recherche Naturelle Fondamentale constitue en soi un acte absurde. En effet, tout investigation dans ce domaine se situe en dehors de la compétence juridique d’une administration sociale quelle qu’elle soit. Le droit de l’Homme à la connaissance doit être protégé, si le terme Liberté doit signifier plus qu’un slogan politique vide de sens. Je ne comparaîtrai pas devant le tribunal pour “me défendre” contre un plaignant dont la nature même de la plainte prouve qu’il ignorait tout de la science naturelle…
Réponse écrite de Wilhelm Reich adressée aux juges