Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
rusty james news
Publicité
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
esoterisme
20 août 2014

Les sociétés secrètes et le Carbonarisme

The-Paradise_Salvatore-Di-Giovanna

The Paradise, Salvatore Di Giovanna, 2008. Huiles sur toile et sur bois visionnaires surréalistes réalisées avec les techniques des maitres anciens.

 

En 1946, Husson (sous le nomen de Geoffroy de Charnay) publie la Synarchie politique dans laquelle il distingue 3 catégories de sociétés secrètes :

  1. Les sociétés secrètes "inférieures" : ce sont les sociétés publiques telles la FM bleue, la Société Théosophique, les groupuscules extrèmistes politiques...On retrouve dans ces sociétés les militants de base, souvent sincères et désinteressés. Ce sont des viviers dans lesquels on puisera les "gros poissons" pour les mener vers d'autres cercles plus élevés. Ces sociétés représentent un paravent et , si besoin est, un bouclier pour les vrais initiés.
  2. Les sociétés de cadres ou intermédiaires : ce sont des sociétés authentiquement secrètes car elles ne sont connues que par un cercle restreint de personnes. Les membres en sont cooptés et doivent se soumettre entièrement à l'autorité de la société. On peut citer le martinisme et les Illuminés de Bavière. Ces sociétés contrôlent, ou tentent de contrôler les rouages de l'état. De plus, elles jouent un rôle de gestion et d'exécution.
  3. Les sociétés secrètes "supérieures" : elles sont totalement secrètes, ignorées des sociétés inférieures et contrôlent les sociétés intermédiaires. Leurs buts sont la domination du monde et la réalisation d'objectifs qui nous sont inconnnus.

L'Initiation

"Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi" Louis-Claude de Saint-Martin

Selon Gurdieff, l'homme ordinaire est constamment dans un état d'inconscience analogue au sommeil, il n'est qu'une machine qui ne contrôle ni ses actes ni ses pensées. Pour s'éveiller, il faut comprendre que l'on ne sait rien de soi-même et que le rappel de soi est la première étape vers le véritable éveil.

Gurdieff classe les hommes en quatre groupes :

  1. le cercle intérieur qui réunit les humains éveillés
  2. le cercle mésotérique qui regroupe les humains "théoriquement" éveillés
  3. le cercle exotérique qui regroupe les humains qui se réveillent
  4. le cercle extérieur qui regroupe les humains endormis

Où nous classons-nous ? Où vous classez-vous ?


Les règles d'Alynski

En 1970, Saul Alynski, provocateur hippy, publiait un manuel énonçant des règles tactiques pour survivre en société ou pour la combattre :

  1. le pouvoir n'est pas ce que l'on a mais ce que les autres croient que l'on a
  2. il faut sortir du champ d'expérience de son adversaire, il faut inventer de nouveaux terrains de lutte
  3. il faut combattre son ennemi avec ses propres armes. Utiliser les éléments de son propre livre de référence pour l'attaquer
  4. l'humour est l'arme la plus efficace, si on ridiculise ou si on pousse son adversaire à se ridiculiser, il lui est plus difficile de se battre
  5. une tactique ne doit jamais devenir une routine
  6. il faut maintenir l'adversaire en état de défense
  7. ne jamais bluffer si on n'est pas capable de passer aux actes
  8. les handicaps apparents peuvent devenir des atouts
  9. si l'on obtient la victoire, il faut être capable de l'assurer et d'occuper le terrain durablement. Sinon, il vaut mieux abandonner
  10. il faut focaliser sa cible et ne plus en changer durant la bataille. Ne jamais courir deux lièvres à la fois.

Buonarroti Philippe (1761-1837)

Buonarroti Né à Pise d’une noble famille toscane , Philippe Buonarroti fait à l’université de Pise de bonnes études littéraires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affilié aux Illuminés de Bavière. Enthousiasmé par la Révolution, il accourt en France et va propager l’esprit révolutionnaire en Corse ; expulsé de Corse, il se rend en Toscane (où il est emprisonné quelque temps) ; il retourne en Corse et se retrouve à Paris en 1793 après la victoire des paolistes. Robespierre, qui l’estime et l’admet parmi ses familiers, le charge de former des agitateurs révolutionnaires pour l’Italie ; les militants qu’il forme dans une sorte d’école de cadres à la frontière de Nice prouveront leur valeur dans les années suivantes.

Arrêté à Menton comme robespierriste après le 9-Thermidor, transféré à Paris, Buonarroti se lie en prison avec Babeuf ; le premier croit en l’Être suprême avec ferveur et continue à vénérer l’Incorruptible ; le second, antirobespierriste de longue date, a applaudi à la chute du tyran et fait profession d’athéisme. Les deux hommes deviennent pourtant inséparables ; ensemble ils seront l’âme de cette conspiration que le vieux Buonarroti retracera en un ouvrage désormais classique : Histoire de la Conspiration de l’égalité (1828). Ils sont arrêtés le même jour par la police de Carnot ; condamné à la déportation, Buonarroti voit sa peine commuée en de nombreuses années de détention puis de résidence surveillée. En 1806, Fouché, qui continue de protéger les babouvistes, obtient pour lui le droit de se fixer à Genève ; Buonarroti y retrouve le jeune frère de Marat et y commence une nouvelle activité clandestine de révolutionnaire.

Les trente dernières années de sa vie ne sont ni les moins étonnantes ni les moins fécondes. Sous le couvert de la franc-maçonnerie (il fonde successivement entre autres les loges des Sublimes Maîtres Parfaits et de la Charbonnerie française), il organise sans relâche des réseaux de sociétés secrètes à travers la France et l’Italie, et même à travers toute l’Europe, sans jamais perdre de vue l’idéal babouviste du communisme égalitaire. Trait d’union entre l’Italie et la France, trait d’union entre la révolution démocratique de Robespierre et la révolution sociale de Babeuf, trait d’union entre l’ancienne maçonnerie des Lumières et le carbonarisme dont il est l’un des créateurs et des chefs secrets, trait d’union entre la révolution du XVIIIe siècle et celle du XIXe (sa rencontre exercera une influence décisive sur le jeune Blanqui, de l’aveu de ce dernier), Buonarroti est le type même de ces semi-obscurs qui rendent possible un grand avenir. Changeant de séjour au gré des curiosités policières qu’il vaut mieux déjouer, passant de Genève à Bruxelles et de Bruxelles à Paris (où il mourra), il est en outre le premier à inaugurer vraiment ce type de métier que le XXe siècle nous rendra familier : celui du révolutionnaire professionnel.

Les recommandations de Buonarroti :

  1. pousser le pouvoir à des répressions iniques qui soulèveront le peuple
  2. utiliser les sociétés secrètes existantes pour sélectionner et forger des révolutionnaires
  3. dérouter la police politique, démasquer les mouchards en multipliant les sociétés secrètes protéiformes. Intoxiquer le pouvoir
  4. laisser dans l'ombre les vrai dirigeants des sociétés secrètes
  5. après la révolution ne confier le pouvoir au peuple qu'après l'avoir éduqué

 

 

Le carbonarisme est une société secrète qui s’est répandue dans divers états européens au début du XIXème siècle. Dissimulée derrière le compagnonnage artisanal des producteurs de charbon de bois, la charbonnerie se fondra dans certaines loges maçonniques. Elle comportait neuf degrés et était cloisonnée en ventes regroupées en ventes mères.

 En France, le carbonarisme sera implanté par Benjamin Buchez qui sera à l’origine de la Société Diablement Philosophique. En 1818, celle-ci est transformée en loge maçonnique sous le vocable des Amis de la Vérité. L’année 1833 voit, sous la direction de Buonarroti, la création de la Charbonnerie Démocratique Universelle à Bruxelles. Elle était en correspondance avec la Societa Dei Veri Italiani d’inspiration babouviste. Le vocable de vente sera remplacé par celui de « phalanges », celles-ci avaient, souvent, sous leur direction occulte des loges de Misraïm. Le plus haut degré connu de cette société secrète est le « Frère de la Racine ».

 Parmi les couvertures de la charbonnerie on peut citer tout d’abord les réseaux de conspirateurs connus sous les noms de « Philadelpes » et d’ »Adelphes » Les Philadelphes sont issus d’une résurgence des Illuminés de Bavière. Leur programme est voisin de ceux-ci et des Égaux de Babeuf. Les Adelphes et Philadelphes étaient coiffés par une autre société secrète : le Grand Firmament, qui se subdivisait en Églises, Synodes et Académies.

 Parmi les couvertures de la charbonnerie, il faut citer les Familles et les Saisons. Les Familles comptaient 5 initiés dirigés par un Chef de Famille. A une certaine époque, la société des Familles se scinda en deux groupes : la société des Saisons et les Phalanges Démocratiques. La société des Saisons se subdivisait en Semaines qui regroupaient 6 hommes et un chef. Quatre semaines formaient un Mois (comptant 28 initiés et un chef). Trois Mois constituaient une Saison et quatre Saisons formaient une Année. Il existait au moins trois Années dirigées par Blanqui, Barbes et Martin Bernard. Les Phalanges Démocratiques étaient dirigées par Mathieu D’Épinal, Pornin et Vilcocq. Leur programme : abolition de la propriété et de la famille, communauté des femmes, éducation gratuite, destruction des objets de luxe, dictature populaire…

« Le carbonarisme, lui, est un groupement de révolutionnaires français et italiens utilisant le secret, le serment et le corpus symbolique de la passion du Christ pour lier entre eux des individus de milieux hétérogènes qui se vouent à l’instauration de la république empêchée par Bonaparte. » (Martine Watrelot, « Le rabot et la plume. Le Compagnonnage littéraire au temps du romantisme populaire, Thèse de doctorat en littérature », Revue d’histoire du XIXe siècle, URL : http://rh19.revues.org/index293.html)

Les Quatre Sergents de La Rochelle.

 Les Quatre Sergents de La Rochelle

Les Quatre Sergents de La Rochelle

La Charbonnerie se répandit en France vers 1818. De type politique, elle s’opposa à la Restauration de la Monarchie. Très active de 1820 à 1823, elle se signale notamment lors de l’affaire des quatre sergents de La Rochelle (Bories, Pommier, Raoulx et Goubin, âgés respectivement de 26, 25, 24 et 20 ans), jeunes soldats français accusés sous la Restauration d’avoir voulu renverser la monarchie  Ils avaient fondé leur vente au sein du 45e régiment d’infanterie en garnison à Paris. Ce régiment suspect aux yeux du pouvoir sera transféré à La Rochelle, les jeunes imprudents seront dénoncés, arrêtés, mis en jugement et guillotinés en 1822.

Honoré de Balzac évoque leur souvenir dans La Peau de chagrin, Les Employés ou la Femme supérieure, ainsi que dans La Rabouilleuse:

« …la conspiration jugée, fut, comme on sait, la dernière tentative de l’ancienne armée contre les Bourbons, car le procès des sergents de La Rochelle appartint à un autre ordre d’idées. A partir de 1822, éclairés par le sort de la conspiration du 19 août 1820, par les affaires Berton et Caron, les militaires se contentèrent d’attendre les événements. Cette dernière conspiration, la cadette de celle du 19 août, fut la même, reprise avec de meilleurs éléments. Comme l’autre, elle resta complètement inconnue au Gouvernement royal. Encore une fois découverts, les conspirateurs eurent l’esprit de réduire leur vaste entreprise aux proportions mesquines d’un complot de caserne. Cette conspiration, à laquelle adhéraient plusieurs régiments de cavalerie, d’infanterie et d’artillerie, avait le nord de la France pour foyer. On devait prendre d’un seul coup les places fortes de la frontière. En cas de succès, les traités de 1815 eussent été brisés par une fédération subite de la Belgique, enlevée à la Sainte-Alliance, grâce à un pacte militaire fait entre soldats. Deux trônes s’abîmaient en un moment dans ce rapide ouragan. Au lieu de ce formidable plan conçu par de fortes têtes, et dans lequel trempaient bien des personnages, on ne livra qu’un détail à la Cour des Pairs. ».

L’Alta Vendita.

Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente) dressait un plan d’infiltration et de corruption de l’Église catholique. Ces papiers tombèrent entre les mains de Grégoire XVI. Ce document fut publié à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre: L’Eglise Romaine en face de la Révolution en 1859. Après cette affaire, l’abbé George Dillon dénoncera les liens entre la Franc-maçonnerie et les carbonari et contribuera à populariser le thème de la Haute Vente dans l’espace anglophone. Parmi les documents mis à la disposition de Crétineau-Joly pour écrire son livre figure une lettre d’un membre de la Haute-Vente, nommé Piccolo-Tigre, fondateur lui-même d’une Vente, qui écrivait à ses membre le 18 janvier 1922 des instructions sur les moyens à prendre pour racoler des membres importants [Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p.56-57].

Carbonarisme à la française.

Dans l’Histoire de dix ans, Louis Blanc s’exprime sur la naissance de la Charbonnerie française :

« Le 1er mai 1821, trois jeunes gens, messieurs Bazard, Flottard et Buchez, se trouvaient assis devant une table ronde, rue Copeau. Ce fut des méditations de ces trois hommes inconnus, et dans ce quartier, l’un des plus pauvres de la capitale, que naquit cette Charbonnerie qui, quelques mois après, embrasait la France.

« Les troubles de juin 1820 avaient eu pour aboutissement la conspiration militaire du 19 août, conspiration étouffée la veille même du combat. Le coup frappé sur les conspirateurs avait retenti dans la loge des Amis de la Vérité dont les principaux membres se dispersèrent. Messieurs Joubert et Duguied partirent pour l’Italie. Naples était en pleine révolution. Les deux jeunes Français offrirent leurs services et ne durent qu’à la protection de cinq membres du gouvernement napolitain l’honneur de jouer leur tête dans cette entreprise. On sait de quelle sorte avorta cette révolution, et avec quelle triste rapidité l’armée autrichienne démentit les brillantes prédictions du général Foy. Duguied revint à Paris, portant sous son habit le ruban tricolore, insigne du grade qu’il avait reçu dans la Charbonnerie italienne. Monsieur Flottard apprit de son ami les détails de cette initiation à des pratiques jusqu’alors ignorées en France. Il en parla au conseil maçonnique des Amis de la Vérité, et les sept membres dont le conseil se composait résolurent de fonder la Charbonnerie française, après s’être juré l’un à l’autre de garder inviolablement ce redoutable secret.

« Messieurs Limpérani et Duguied furent chargés de traduire les règlements que ce dernier avait rapportés de son voyage. Ils étaient merveilleusement appropriés au caractère italien, mais peu propres à devenir en France un code à l’usage des conspirateurs. La pensée qu’ils exprimaient était essentiellement religieuse, mystique même. Les carbonari n’y étaient considérés que comme la partie militante de la Franc-Maçonnerie, que comme une armée dévouée au Christ, le patriote par excellence. On dut songer à des modifications; et messieurs Buchez, Bazard et Flottard furent choisis pour préparer les bases d’une organisation plus savante.

« La pensée dominante de l’association n’avait rien de précis, de déterminé: les considérants, tels que messieurs Buchez, Bazard et Flottard les rédigèrent, se réduisaient à ceci: Attendu que force n’est pas droit, et que les Bourbons ont été ramenés par l’étranger, les Charbonniers s’associent pour rendre à la nation française le libre exercice du droit qu’elle a de choisir le gouvernement qui lui convient. C’était décréter la souveraineté nationale sans la définir. Mais plus la formule était vague, mieux elle répondait à la diversité de la haine et des ressentiments. On allait donc conspirer sur une échelle immense, avec une immense ardeur, et cela sans idée d’avenir, sans études préalables, au gré de toutes les passions capricieuses.

« Il fut convenu qu’autour d’une association « mère », appelée la Haute Vente, on formerait sous le nom de Ventes centrales, d’autres associations, au-dessous desquelles agiraient des Ventes particulières. On fixa le nombre des membres à vingt par association, pour échapper au code pénal. La Haute Vente fut originairement composée des sept fondateurs de la Charbonnerie: Bazard, Flottard, Buchez, Duguied, Carriol, Joubert et Limpérani. Elle se recrutait elle-même.

« Pour former les Ventes centrales, on adopta le mode suivant: deux membres de la Haute Vente s’adjoignaient un tiers sans lui faire confidence de leur qualité et ils le nommaient président de la Vente future, en y prenant eux-mêmes, l’un le titre de député, l’autre celui de censeur. La mission du député était de correspondre avec l’association supérieure, et celle du censeur de contrôler la marche de l’association secondaire. La Haute Vente devenait par ce moyen, comme le cerveau de chacune des Ventes qu’elle créait, tout en restant, vis-à-vis d’elles, maîtresse de son secret et de ses actes.

« Les Ventes particulières n’étaient qu’une subdivision administrative, ayant pour but d’éviter la complication que les progrès de la Charbonnerie pourraient amener dans les rapports entre la Haute Vente et les députés des Ventes centrales. Du reste, de même que celles-ci procédaient de la société mère, de même les sociétés inférieures procédaient des sociétés secondaires. Il y avait dans ces combinaisons une admirable élasticité. Bientôt les Ventes se multiplièrent à l’infini.

« On avait bien prévu l’impossibilité de déjouer complètement les efforts de la police: pour en diminuer l’importance, on convint que les Ventes agiraient en commun, sans cependant se connaître les unes les autres, et de manière à ce que la police ne pût, en pénétrant dans la Haute Vente, saisir tout l’ensemble de l’organisation. Il fut conséquemment interdit à tout Charbonnier appartenant à une Vente de chercher à s’introduire dans une autre. Cette interdiction était sanctionnée par la peine de mort.

« Les fondateurs de la Charbonnerie avaient compté sur l’appui des troupes. De là l’organisation double donnée à la Charbonnerie. Chaque Vente fut soumise à une hiérarchie militaire, parallèle à la hiérarchie civile. À côté de la Charbonnerie de la Haute Vente, des Ventes centrales, des Ventes particulières, il y eut la légion, les cohortes, les centuries, les manipules. Quand la Charbonnerie agissait civilement, la hiérarchie militaire était comme non avenue; quand elle agissait militairement, la hiérarchie civile disparaissait. Indépendamment de la force qui résultait du jeu de ces deux pouvoirs et de leur gouvernement alternatif, il y avait, dans les dénominations qu’ils nécessitaient, un moyen de faire perdre à la police les traces de la conspiration.

« Les devoirs des Charbonniers étaient d’avoir un fusil et cinquante cartouches, d’être prêt à se dévouer, d’obéir aveuglément aux ordres des chefs inconnus.

« Ainsi constituée, la Charbonnerie s’étendit en fort peu de temps dans tous les quartiers de la capitale. Elle envahit toutes les écoles. Je ne sais quel feu pénétrant circula dans les veines de la jeunesse. Les membres de chaque Vente se reconnaissaient à des signes particuliers, et l’on passait des revues mystérieuses. Des inspecteurs furent chargés dans plusieurs Ventes de veiller à ce que nul ne se dispensât d’avoir des cartouches et un fusil. Les affiliés s’exerçaient dans leur demeure au maniement des armes; plus d’une fois l’on fit l’exercice sur un parquet recouvert de paille. Et pendant que cette singulière conspiration s’étendait, protégée par une discrétion sans exemple, et nouant autour de la société mille insensibles liens, le gouvernement s’endormait dans l’ombre!

« Les fondateurs de la Charbonnerie, on l’a vu, étaient des jeunes gens obscurs, sans position officielle, sans influence reconnue. Quand il fut question pour eux d’agrandir leur oeuvre et de jeter sur la France entière le réseau dont ils avaient enveloppé tout Paris, ils se recueillirent et se défièrent d’eux-mêmes. Il existait alors un comité parlementaire dont monsieur de Lafayette faisait partie. Lié intimement avec le général, Bazard demanda un jour à ses amis l’autorisation de lui confier le secret de leurs efforts. Les objections ne pouvaient manquer: pourquoi cette confidence que le caractère facile de Lafayette rendait pleine d’inconvénients et de périls? S’il consentait à entrer dans la Charbonnerie, et à y porter, ainsi que tous, sa tête comme enjeu, à la bonne heure! Lafayette, averti, n’hésita pas; il entra dans la Haute Vente, et parmi ses collègues de la Chambre, les plus hardis le suivirent. Les directeurs de la Charbonnerie se trompaient s’ils jugeaient cette adjonction indispensable. Les Charbonniers, ayant toujours ignoré de quelle main partait l’impulsion qui leur était donnée, n’avaient jamais cru qu’obéir qu’à ces mêmes notabilités libérales, tardivement appelées au partage d’un ténébreux pouvoir. La présence effective de ces hauts personnages dans la Haute Vente n’ajoutait rien à l’effet moral qu’avait jusqu’alors produit leur présence supposée. Quand à la portée de ce qu’ils pourraient ou oseraient, c’était le secret de l’avenir. »

LE CHANT DES ÉGAUX :

 Chant de ralliement au Club du Panthéon sous le Directoire.

PREMIER COUPLET

Un code infâme a trop longtemps

Asservi les hommes aux hommes.

Tombe le règne des brigands !

REFRAIN

Réveillez-vous à notre voix

Et sortez de la nuit profonde.

Peuple ! Ressaisissez vos droits :

Le soleil luit pour tout le monde !

DEUXIÈME COUPLET

Tu nous créas pour être égaux,

Nature, ô bienfaisante mère !

Pourquoi des biens et des travaux

L’inégalité meurtrière ?

TROISIÈME COUPLET

Pourquoi mille esclaves rampant

Autour de quatre ou cinq despotes ?

Pourquoi des petits et des grands ?

Levez-vous, braves sans-culottes !

Drapeau carbonari

Drapeau carbonari

Spartakus FreeMann, issu de Morgane’s World.

 

Publicité
5 août 2014

Des tombes de vampires exhumées en Pologne

gliwice-pologne-vampire

Squelettes du site de Gliwice. Matériel de presse du Conservatoire Régional des Monuments.

 Sources :
The News.pl, Foxnews

Dans la ville de Gliwice (au sud de la Pologne) des archéologues, mandatés à l’occasion d’un projet de construction de route, ont mis au jour des tombes contenant quatre squelettes décapités, dont les têtes avaient été placées entre leurs jambes. Une surprise pour les scientifiques, qui s’attendaient surtout à exhumer des restes de soldats tués durant les combats de la seconde guerre mondiale.

L’histoire exacte des quatre squelettes reste encore inconnue, d’autant que les archéologues, comme en témoigne Jacek Pierzack qui était présent sur place, n’ont pu que constater l’absence totale d’objets aux côtés des dépouilles, comme des bijoux, des boucles de ceintures, etc. qui auraient pu leur permettre de disposer de quelques pistes pour estimer la période à laquelle ces quatre squelettes ont subi ces traitements.

Il reste donc encore quelques tests à faire, mais il semblerait que ces inhumations pourraient remonter au XVIe siècle. Certains hésitent par ailleurs à les attribuer à la peur des vampires ou à une épidémie de choléra.

Le Telegraph rapporte les propos d’historiens locaux qui attestent de telles pratiques après que le christianisme se soit implanté dans les pays slaves. Il semble que la décapitation était vue comme la seule manière fiable pour empêcher les personnes susceptibles de devenir des vampires après leur mort, de se relever de leur tombe.

La dernière inhumation d’une personne suspectée d’être un vampire à l’intérieur des frontières polonaises remonte à 1914, dans le village de Stare Mierzwice. Un mort y aurait en effet été décapité et sa tête placée entre ses jambes de manière à prévenir son retour en tant que créature non-morte.

http://www.vampirisme.com/actualite/des-tombes-de-vampires-exhumees-en-pologne/

5 août 2014

Doc : La lignée de sang des Illuminati, 13 grandes familles de sorciers

4a86cf749aa3ce083f834683ac19f95a-l

Ils contrôlent le monde et les guerres depuis toujours.
Citation de la vidéo "Si vous êtes une personne normale et en bonne santé, et que vous deviez participer à un rituel Illuminati, probablement que vous deviendriez fou".

Fritz Springmeier, écrivain conspirationniste et thérapeute spécialisé des techniques de programmation mentale Mk-Ultra/Monarch (voir ma vidéo "Techniques de programmations mentales"), est l'auteur de "La Lignée des Illuminati". Il explique exactement qui ils sont, connaissant bien le sujet pour être venu en aide à des personnes tombées dans leur esclavage.

Ils sont la continuation des religions mystérieuses. Il doivent passer leur pouvoir occulte d'une génération à l'autre, en tentant d'avoir des membres de sang pur. Ils programment les membres de leur propre famille au travers de rituels sataniques comportant des sacrifices de sang. Ils se considèrent comme des dieux depuis l'antiquité.
On apprend que certaines églises ont été construites sur des autels dédiés aux cultes sataniques des druides.
Ils sont liés aux chevaliers templiers, ont mené Hitler au pouvoir, et ont contrôlé toutes les guerres jusqu'à aujourd'hui.
Francs-Maçons et Illuminati sont indissociables.Illuminati, un groupe varié proclamant une illumination religieuse spéciale. Latin illà…«minà„tà„«, depuis le pluriel de illà…«minà„tus, et participe passé illà…«minà„re, d’éclairer. Ces définitions sont trouvées dans le American Heritage Dictionary de la Langue Anglaise, et vous trouverez les mêmes explications dans pratiquement toutes les autres encyclopédies & dictionnaires.

 

Ces personnes sont les joueurs de hauts niveaux sur le terrain de jeu international, techniquement, ils appartiennent aux treize familles les plus riches du monde, et ils sont les hommes qui contrôlent vraiment le monde en étant derrière toutes les scènes (oui, ils sont tous pratiquement que des hommes, avec quelques exceptions..).

 

Ils sont la « Sombre Noblesse », ceux qui « Font des Décisions » (The Deciders), ceux qui donnent les ordres aux présidents et aux gouvernements, et ils sont souvent écartés de tous votes publics, car leurs actions ne pourraient pas vraiment être votées. Leurs Lignées Sanguines remontent jusqu’à  plusieurs milliers d’années, et ils sont très prudent de garder leurs lignées sanguines dans un état pur de génération en génération. La seule manière est de s’engendrer est de le faire entre eux.

 


L’argent créée le pouvoir, leurs pouvoirs se trouvent dans l’occulte et dans l’économie

 

Les Illuminati possèdent toutes les banques internationales, l’industrie du pétrole et les commerces, ils ont infiltré la politique et ils possèdent la plupart des gouvernements — ou du moins ils les contrôlent. Un exemple de cela est l’élection Présidentielle Américaine. Ce n’est pas un secret que le candidat qui a le plus de sponsors en forme d’argent gagne les élections, de manière à  ce que cela « ne-créé pas » de candidat opposant.

 

Et qui sponsorise le « bon » candidat? Les Illuminati le font.

Plus souvent que ça, ils sponsorisent les deux côtés afin d’avoir un jeu actif. Ils décident qui sera le prochain président, et ils font en sorte que leur homme gagne, même si ils ont à  tricher comme ils l’ont fait en Floride quand le président George W Bush « a gagné » contre Al Gore. La plupart des campagnes présidentielles sont financées par l’argent de la drogue, ce qui est compréhensif si vous savez que les Illuminatis contrôlent le trafic de drogue. Les Elections ne sont pas vraiment nécessaire, mais ils nous laissent voter comme ça nous avons un jeu, et en nous laissant, ils font semblant de suivre la Constitution.

 

Mais est-ce que le président est vraiment le « maitre du jeu »? Pas du tout.

 

Le pouvoir ne se trouve pas avec les politiciens, mais avec les Illuminati, dont les membres hauts niveaux sont principalement des Banquiers Internationaux. Les candidats en tête pour la Présidence sont choisis prudemment par la lignée sanguine occulte des 13 familles Illuminatis, et si nous recherchons tout les présidents des USA du début jusqu’à  la fin, nous verrons que la plupart d’entre eux font partis de la même lignée sanguine royale, et ils sont tous de « la famille »; en relation avec leurs ancêtres et l’arbre de famille. La Royauté est équivalente aux Illuminatis.

 

Donc quels sont les buts des Illuminatis?

 

Le but du jeu est de créer un Seul Gouvernement Mondial et un Nouvel Ordre Mondial, avec eux au dessus de la pyramide pour diriger le monde dans l’esclavage et le fascisme. C’est un but très ancien qu’ils ont, et pour le comprendre complètement, chaque personne doit réaliser que ce but n’est pas le même genre de résultat que l’on est supposé obtenir durant une vie humaine.

 

C’est un but qui a été lentement mis en place sur une longue période temporelle. Cependant, ils ont plus accompli dans cette direction dans les quelques dernières centaines d’années, qu’ils n’ont accompli il y a des centaines et milliers d’années à  cause de l’industrialisation et l’ère de la technologie de l’information (télévision–radio–internet).

 

Leur tache immédiate a été de réduire les qualités de vies des pays développés, comme les Etats-Unis et l’Europe, à  un niveau suffisamment bas, pour que les gouvernements puissent plus facilement être contrôlés.


La qualité de vie dans les pays du tiers monde va augmenter jusqu’au niveau bas qui est prévu pour les pays développés, d’une manières que tous les pays soient tous au même niveau. Afin d’accomplir un Nouvel Ordre Mondial, la qualité de vie doit être similaire partout dans le monde.

Nous pouvons voir ce but arriver lentement devant nos yeux. L’article suivant (en anglais, bientôt en traduction…) montre clairement que  : l’Afrique et l’Asie poussées pour un ‘Nouvel Ordre Mondial’.


Lucifer

Ce but a été planifié en dehors du regard du public, en secret à  l’intérieur de Sociétés Secrète.

Toutes les sociétés secrètes avec des grades secret d’initiation appartiennent et sont possédées par les Illuminatis, et la Franc-Maçonnerie est probablement la plus connue.

Les pouvoirs qui contrôle ces sociétés sont les Illuminatis, les Occultistes, et les Magiciens Noirs.

 

Leur dieu est Lucifer, « Le porteur de lumière » « Celui qui apporte la lumière », et apportent des pratiques occultes afin de manipuler et d’influencer les masses. Cela n’est pas important si vous ou moi croyons en cela ou pas, mais eux y croient. Et ils le prennent sérieusement.

 

C’est une pensée terrifiante, que cette planète est en fait contrôler par la Magie Noire — une planète où la magie n’est pas supposée exister du tout sous toutes ces formes, à  part dans les films et les livres, et si quelqu’un vous dit qu’il le fait, il/elle sera certainement ridiculisé(e).

Après que les gens aient vu des vidéos comme « Le Seigneur des Anneaux », ils ont espéré qu’il y ait plus de magie dans leurs vies; Peu de personnes le savent …

 

Depuis l’occulte, le contrôle de l’esprit et l’intelligence se sont développés. En ayant contrôle de l’industrie du cinéma (Hollywood), de la musique (Universal), et par leurs contrôles de l’art fin, ils savent comment influencer les jeunes à  danser leurs musiques et à  accepter cette sorte de réalité. Cela a un sens si vous regardez à  quel sorte d’« amusement » nous sommes forcé d’apprécier.

 

La musique que les jeunes ont à  écouter est totalement sans qualité et amène à  la « robotisation », l’apathie, la violence et les drogues. C’est aussi utilisé pour contrôler l’esprit, comme nous allons le voir plus tard.

 

La musique de qualité est rejetée par les maisons de disques en faveur de ceux qui manquent de talent. Depuis Black Sabbath au début des années 70 et les Rolling Stones avant eux, l’occultisme et le satanisme a fait sa promotion dans l’industrie de la musique. Plusieurs groupes suivent la même voie et ont toujours été des ventes sérieuses et ont été lourdement favorisé et distribué.

 

La même va avec Hollywood, qui est aussi contrôlé et créé par les Illuminatis. Les films « E.T. », de fin du monde ou de catastrophes, s’alignent tous dans le but de nous influencer dans une certaine direction. Les films occultes ont aussi été très populaire, comme le Da Vinci Code qui a été un best-seller. Tout cela pour nous préparer aux jours qui arrivent …

 

Comme énoncé ci-dessus, les hommes qui contrôlent les membres des Illuminatis font partis de treize familles extrèmement riches.

Qui ont toutes été très bien cachées, et les chefs sont passés d’homme à  homme pendant des générations. Néanmoins, aucun secret ne peut être gardé éternellement, et tôt ou tard il y aura des fuites, donc dans ce cas.

Peu de personnes savent vraiment qui sont ces familles exactement, mais depuis peu de temps cela s’est fait connaitre, à  cause des Illuminatis qui ont quitté l’ordre et révélé des données remarquables.

 

Le Gouvernement Secret, Les 13 familles qui dirigent le monde:

  1. Astor
  2. Bundy
  3. Collins
  4. DuPont
  5. Freeman
  6. Kennedy
  7. Li (Chinois)
  8. Onassis
  9. Rockefeller
  10. Rothschild
  11. Russell
  12. Van Duyn
  13. Les Mérovingiens (Familles Royales Européenne)

 

Les familles suivantes sont aussi inter-connectées avec celles ci-dessus:

  1. Reynolds
  2. Disney
  3. Krupp
  4. McDonald

 

bloodlines illuminati

Aussi, en addition de ces quatre familles, il y a des centaines d’autres qui sont connectées aux treize lignées sanguines Illuminati. Bien que Significatif, elles ne sont pas mentionnées ici; elles sont considérées moins puissantes et moins « pures » que les treize lignées sanguines qui composent l’élite.

 

Toutes les familles ci-dessus peuvent être étudiées avec plus de détails dans le livre excellent de Fritz Springmeier: « Bloodlines of the Illuminati »

 

 

 

 source Reso off

http://www.reso-off.fr/fr/lordre-des-jesuites?start=1

24 juillet 2014

La connaissance est un sens interdit sur la route du conditionnement

307363_244623235576139_100000853939901_685160_3581580_n

Un être possédé par ses sens, et esclave de ceux-ci, n'a ni idéal, ni force intérieure pour défendre quoi que ce soit.Il est un "Individualiste" par nature, et représente un candidat parfait pour le conditionnement qui fera de lui un robot sans aucune révolte , à son propre asservissement.    R James

 

 


Toutes les périodes historiques ayant mené à la décadence des civilisations étaient toutes marquées, sans exception, par "L'Es-prit d'Errance des Hommes". Aujourd'hui, nous devons faire en sorte que cet "Esprit" se traduise par une "Société Mondiale du Loisir" sous toutes ses formes. Ce "Loisir" doit se composer du [Sexe], des [Drogues], du [Sport], des [Voyages/l'Exotisme], et des [Loisirs] en général, mais accessibles à toutes les couches de la Société. L'Homme doit arriver à croire qu'il est "Moderne", et que sa modernité est composée de sa capacité, et de sa possibilité de pouvoir jouir largement, et maintenant de tout ce qui l'entoure.

Pour parvenir à cet objectif, il est impératif de pouvoir infiltrer les Médias (Radio, Télévision, Journaux), les milieux de la "Mode" et la "Culture" (les milieux de la Nouvelle Musique) par lesquels nous influencerons, à coup sûr, toutes les couches des Sociétés Occidentales. Ainsi en tenant sous la coupe des "Sens" la jeunesse (les adultes de demain), nous aurons par conséquent la voie libre pour infiltrer, et transformer en profondeur, sans être inquiétés, le Politique, le Système Légal et l'Education; ce qui nous permettra de modifier en profondeur le cours, l'orientation future des Sociétés visées par notre "Plan".

Les populations, nous le savons, n'ont pas de mémoire historique. Ils répètent inlassablement les erreurs du passé sans se rendre compte que ces mêmes erreurs avaient conduits leurs pères, avant eux, aux mêmes déchéances qu'ils vivront en pire avant la fin de ce siècle. Voyez, par exemple, ce que leurs grands-pères ont vécu au début de ce siècle grâce au travail acharné de nos prédécesseurs.

Après avoir connu, sans limites, la libération des moeurs, l'abolition de la morale (en d'autres mots, l'errance de l'esprit), ils expérimentèrent la "Crise Economique", puis la "Guerre". Aujourd'hui leurs petits-enfants et leurs enfants se dirigent droits vers un aboutissement semblable, pire encore car cette fois-ci, il nous permettra enfin de mettre sur pied notre "Nouvel Ordre Mondial" sans qu'aucun d'entre eux ne soient à même de s'en rendre compte, trop préoccupés qu'ils seront tous à satisfaire exagérément leur besoins sensuels les plus primaires.

nous devons infiltrer le "Système d'éducation" des Nations pour y faire disparaître, sous le couvercle de la "Modernité" et de "l'Evolution", l'enseignement de la Religion, de l'Histoire, de la Bienséance tout en diluant, en même temps, sous une avalanche d'expérimentations nouvelles dans le milieu de l'Education, celui de la langue et des mathématiques.

De cette manière, en enlevant aux jeunes générations, toute base et toute frontière morales, toute connaissance du passé (donc toute fierté nationale), donc tout respect d'autrui, tout pouvoir par la connaissance du langage et des sciences (donc sur la réalité), nous contribuerons à fabriquer une jeunesse largement disposée à toutes les formes de délinquance. Dans ce nouvel univers morcelé par la peur des parents, et leur abandon de toute responsabilité face à leurs enfants, nous aurons la voie libre pour former, à notre manière et selon nos objectifs premiers, une jeunesse où l'arrogance, le mépris, l'humiliation d'autrui seront considérés comme étant les nouvelles bases de "l'Affirmation de Soi" et de la "Liberté".

Pour achever l'éclatement de la famille, du système d'éducation, donc de la Société en général, il est primordial d'encourager la "Liberté Sexuelle" à tous les échelons de la Société Occidentale. Il faut réduire l'individu, donc les masses, à l'obsession de satisfaire leurs instincts primaires par tous les moyens possibles. Nous savons que cette étape représente le point culminant par lequel toute Société finira par s'effondrer sur elle-même. N'en a-t-il pas été ainsi de l'Empire Romain à son apogée, et de toutes civilisations semblables à travers l'histoire ?

Par des hommes de Science et des laboratoires financés par nos Loges, nous avons réussi à faire mettre au point un procédé chimique qui révolutionnera toutes les Sociétés Occidentales, et reléguera aux oubliettes pour toujours, les principes moraux et religieux Judéo-Chrétiens. Ce procédé, sous forme de pilule, ouvrira la voie toute grande à la "Liberté Sexuelle" sans conséquences, et poussera les "Femmes" des Nations à vouloir briser avec ce qui sera alors perçu comme étant le joug du passé (l'esclavage des femmes soumises à l'homme et à la famille traditionnelle Judéo-Chrétienne).

Jadis "Centre et pivot de la cellule familiale", la femme moderne, maintenant en tant qu'individu indépendant, voudra briser avec son rôle traditionnel, se détacher de la famille, et mener sa vie selon ses propres aspirations personnelles. Rien de plus naturel, nous le savons, mais là où nous interviendrons fortement, ce sera d'infiltrer tous les nouveaux "Mouvements de Contestation Féminins" en poussant leur logique jusqu'à ses extrêmes limites de conséquence. Et ces limites se trouvent déjà inscrites dans l'éclatement définitif de la famille traditionnelle et de la Société Judéo-Chrétienne.

Cette "Libération Sexuelle" sera le moyen ultime par lequel il nous sera possible de faire disparaître de la "Conscience Populaire" toute référence au "Bien et au Mal". L'effondrement de cette barrière religieuse et morale nous permettra d'achever le processus de la fausse "Libération de l'Homme de son Passé", mais qui, en réalité, est une forme d'esclavage qui sera profitable à nos "Plans Mondialistes".Cette porte ouverte pour l'encouragement à la "Liberté sexuelle", au "Divorce", à "l'Avortement" sur demande, à la reconnaissance légale des diverses formes d'homosexualité nous aidera à modifier en profondeur les bases historiques du "Droit Légal" des Sociétés. Elle sera un atout majeur pour pousser l'ensemble des individus à un relâchement général des moeurs; pour diviser les individus les uns par rapport aux autres, selon leur instinct et leurs intérêts propres; pour détruire l'avenir de la jeunesse en la poussant aux expériences néfastes de la sexualité hâtive et de l'avortement; et pour briser moralement les générations futures en les poussant à l'alcoolisme, aux drogues diverses (dont nos Officiers supérieurs des Loges Internationales se chargeront d'en prendre le contrôle au niveau mondial), et au suicide (celui-ci considéré par une jeunesse désabusée et abandonnée à elle-même, comme étant une fin chevaleresque).

A travers l'Etat, attachons-nous à bien mettre en évidence le "Respect" obligatoire de la diversité des "Cultures", des "Peuples", des "Religions", des "Ethnies" qui sont autant de moyens, pour nous, pour faire passer la "Liberté Individuelle" avant la notion "d'Unité Nationale"; ce qui nous permettra de mieux diviser les populations des Etats-Nations, et ainsi les affaiblir dans leur autorité, et dans leur capacité de manoeuvrer. Poussé à ces extrêmes limites, mais sur le plan international, ce concept, dans le futur, poussera les ethnies des différentes Nations à se regrouper pour revendiquer, individuellement, chacune leur propre part du "Pouvoir"; ce qui achèvera de ruiner les Nations, et les fera éclater dans des guerres interminables.

Lorsque les Etats-Nations seront ainsi affaiblis par autant de luttes intestines, toutes fondées sur la reconnaissance des "Droits des Minorités" à leur Indépendance; que les nationalistes divisés en différentes factions culturelles et religieuses s'opposeront aveuglément dans des luttes sans issue; que la jeunesse aura totalement perdu contact avec ses racines; alors nous pourrons nous servir des Nations-Unies pour commence à imposer notre Nouvel Ordre Mondial.

D'ailleurs, à ce stade-là, les "Idéaux Humanitaires, Sociaux et Historiques" des Etats-Nations auront depuis longtemps éclaté sous la pression des divisions intérieures.]

les protocoles de toronto .......

21 juillet 2014

Origines de l'alchimie par M. Berthelot

artworks-000074303935-2p4bio-crop

La chimie est née d'hier : il y a cent ans à peine qu'elle a pris la forme d'une science moderne. Cependant les progrès rapides qu'elle a faits depuis ont concouru, plus peut-être que ceux d'aucune autre science, à transformer l'industrie et la civilisation matérielle, et à donner à la race humaine sa puissance chaque jour croissante sur la nature. C'est assez dire quel intérêt présente l'histoire des commencements de la chimie. Or ceux-ci ont un caractère tout spécial : la chimie n'est pas une science primitive, comme la géométrie ou l'astronomie ; elle s'est constituée sur les débris d'une formation scientifique antérieure ; formation demi-chimérique et demi-positive, fondée elle-même sur le trésor lentement amassé des découvertes pratiques de la métallurgie, de la médecine, de l'industrie et de l'économie domestique. Il s'agit de l'alchimie, qui prétendait à la fois enrichir ses adeptes en leur apprenant à fabriquer l'or et l'argent, les mettre à l'abri des maladies par la préparation de la panacée, enfin leur procurer le bonheur parfait en les identifiant avec l'âme du monde et l'esprit universel.

L'histoire de l'alchimie est fort obscure. C'est une science sans racine apparente, qui se manifeste tout à coup au moment de la chute de l'empire romain et qui se développe pendant tout le moyen âge, au milieu des mystères et des symboles, sans sortir de l'état de doctrine occulte et persécutée : les savants et les philosophes s'y mêlent et s'y confondent avec les hallucinés, les charlatans et parfois même avec les scélérats. Cette histoire mériterait d'être abordée dans toute son étendue par les méthodes de la critique moderne. Sans entreprendre une aussi vaste recherche qui exigerait toute une vie de savant, je voudrais essayer de percer le mystère des origines de l'alchimie et montrer par quels liens elle se rattache à la fois aux procédés industriels des anciens égyptiens, aux théories spéculatives des philosophes grecs et aux rêveries mystiques des alexandrins et des gnostiques. Les origines mystiques. Les saintes écritures rapportent qu'il y a un certain genre de démons ayant commerce avec les femmes. Hermès en a parlé dans ses livres sur la nature. Les anciennes et saintes écritures disent que certains anges, épris d'amour pour les femmes, descendirent sur la terre, leur enseignèrent les œuvres de la nature ; et à cause de cela ils furent chassés du ciel et condamnés à un exil perpétuel. De ce commerce naquit la race des géants. Le livre dans lequel ils enseignaient les arts est appelé chêma : de là le nom de chêma appliqué à l'art par excellence. Ainsi parlait Zosime le panopolitain, le plus vieux des chimistes authentiques, exposant les origines de la chimie, dans son livre imouth (c'est à dire dédié à  Imhotep, dieu égyptien), livre adressé à sa sœur Théosébie. Ce passage est cité par Georges Le Syncelle, polygraphe grec du VIIIe siècle. D'autres nous disent que ces œuvres de la nature, maudites et inutiles, enseignées par les anges tombés à leurs épouses, étaient l'art des poisons, des secrets des métaux et des incantations magiques (Tertullien). Le nom du livre chêma se retrouve en Egypte sous la forme chemi, titre d'un traité cité dans un papyrus de la XIIe dynastie et recommandé par un scribe à son fils.

Il est probable que le sujet en était tout différent. C'était un vieux titre, repris plus tard pour s'en autoriser, comme il est arrivé souvent dans l'antiquité. Quoiqu'il en soit, le passage de Zosime est des plus caractéristiques. Sans en conclure, avec les adeptes du XVIIe siècle, que l'alchimie était déjà connue avant le déluge, il est certain qu'il nous reporte aux imaginations qui avaient cours en Orient dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Isis, dans son discours à son fils Horus, autre ouvrage alchimique des plus anciens, raconte également que la révélation lui fut faite par Amnael, le premier des anges et des prophètes, comme récompense de son commerce avec lui. Quelques lignes étranges du chapitre V de la genèse, probablement d' origine babylonienne, ont servi de point d'attache à ces imaginations. " les enfants de Dieu, voyant que les filles des hommes étaient belles, choisirent des femmes parmi elles " . De là naquit une race de géants, dont l'impiété fut la cause du déluge. Leur origine est rattachée à Enoch. Enoch lui-même est fils de Caïn et fondateur de la ville qui porte son nom, d'après l'une des généalogies relatées dans la genèse (chapitre IV) ; il descendait au contraire de Seth et il disparut mystérieusement du monde, d'après la seconde généalogie (chapitre V) à ce personnage équivoque on attribua un ouvrage apocryphe composé un peu avant l'ère chrétienne, le livre d'Enoch, qui joue un rôle important dans les premiers siècles du christianisme. Georges Le Syncelle nous a conservé des fragments considérables de ce livre, retrouvé depuis dans une version éthiopienne. Il en existe une traduction française imprimée dans le dictionnaire des apocryphes de Migne, Ti, P 395- 514.

Dans ce livre, ce sont également les anges pécheurs qui révèlent aux mortelles les arts et les sciences occultes. " ils habitèrent avec elles et ils leur enseignèrent la sorcellerie, les enchantements, les propriétés des racines et des arbres..., les signes magiques..., l'art d'observer les étoiles... il leur apprit aussi, dit encore le livre d'Enoch en parlant de l'un de ces anges, l'usage des bracelets et ornements, l'usage de la peinture, l'art de se peindre les sourcils, l'art d'employer les pierres précieuses et toutes sortes de teintures, de sorte que le monde fut corrompu " . Les auteurs du IIe et du IIIe siècle de notre ère reviennent souvent sur cette légende. Clément D'Alexandrie la cite (vers 200 de notre ère) dans ses stromates, 1 v Tertullien en parle longuement. " ils trahirent le secret des plaisirs mondains ; ils livrèrent l'or, l'argent et leurs œuvres ; ils enseignèrent l'art de teindre les toisons ". De même : " ils découvrirent les charmes mondains , ceux de l'or, des pierres brillantes et de leurs œuvres " . Ailleurs Tertullien dit encore : " ils mirent à nu les secrets des métaux ; ils firent connaître la vertu des plantes et la force des incantations magiques, et ils décrivirent ces doctrines singulières qui s'étendent jusqu'à la science des astres ". On voit combien l'auteur est préoccupé des mystères des métaux, c'est à dire de l'alchimie, et comment il l'associe avec l'art de la teinture et avec la fabrication des pierres précieuses, association qui forme la base même des vieux traités alchimiques contemporains, retrouvés dans les papyrus et dans les manuscrits. La magie et l'astrologie, ainsi que la connaissance des vertus des plantes, remèdes et poisons, sont confondues par Tertullien avec l'art des métaux dans une même malédiction, et cette malédiction a duré pendant tout le moyen âge. Ailleurs Tertullien assimile ces anges qui ont abandonné Dieu par amour pour les femmes et révélé les arts interdits au monde inexpérimenté ; il les assimile, dis-je, à leurs disciples, les mages, les astrologues et les mathématiciens, et il établit un parallèle entre l'expulsion de ceux-ci de Rome, et celle des anges du ciel. Il m'a paru nécessaire de développer ces citations, afin de préciser l'époque à laquelle Zosime écrivait : c'est l'époque à laquelle les imaginations relatives aux anges pécheurs et à la révélation des sciences occultes, astrologie, magie et alchimie, avaient cours dans le monde. On voit qu'il s'agit du IIIe siècle de notre ère.

Les papyrus de Leide présentent également les recettes magiques associées aux recettes alchimiques. La proscription de ceux qui cultivaient ces sciences n'est pas seulement un vœu de Tertullien, elle était effective et cela nous explique le soin avec lequel ils se cachaient eux-mêmes et dissimulaient leurs ouvrages sous le couvert des noms les plus autorisés. Elle nous reporte à des faits et à des analogies historiques non douteuses. La condamnation des mathématiciens, c'est à dire des astrologues, magiciens et autres sectateurs des sciences occultes, était de droit commun à Rome. Tacite nous apprend que sous le règne de Tibère on rendit un édit pour chasser d'Italie les magiciens et les mathématiciens ; l'un d'eux, Pituanius, fut mis à mort et précipité du haut d'un rocher. Sous Claude, sous Vitellius, nouveaux sénatus-consultes, atroces et inutiles, ajoute Tacite. En effet, dit-il ailleurs, ce genre d'hommes qui excite des espérances trompeuses est toujours proscrit et toujours recherché. L'exercice de la magie et même la connaissance de cet art étaient réputés criminels et prohibés à Rome, ainsi que nous l'apprend formellement Paul, jurisconsulte du temps des antonins. Paul nous fait savoir qu'il était interdit de posséder des livres magiques.

Lorsqu'on les découvrait, on les brûlait publiquement et on en déportait le possesseur ; si ce dernier était de basse condition, on le mettait à mort. Telle était la pratique constante du droit romain. Or l'association de la magie, de l'astrologie et de l'alchimie, est évidente dans les passages de Tertullien cités plus haut. Cette association avait lieu particulièrement en Egypte. Les papyrus de Leide, trouvés à Thèbes, complètent et précisent ces rapprochements entre l'alchimie, l'astrologie et la magie ; car ils nous montrent que les alchimistes ajoutaient à leur art, suivant l'usage des peuples primitifs, des formules magiques propres à se concilier et même à forcer la volonté des dieux (ou des démons), êtres supérieurs que l'on supposait intervenir perpétuellement dans le cours des choses. La loi naturelle agissant par elle-même était une notion trop simple et trop forte pour la plupart des hommes d'alors : il fallait y suppléer par des recettes mystérieuses. L'alchimie, l'astrologie et la magie sont ainsi associées et entremêlées dans les mêmes papyrus. Nous observons le même mélange dans certains manuscrits du moyen âge, tels que le manuscrit grec 2419 de la bibliothèque nationale. Cependant les formules magiques et astrologiques ne se retrouvent plus en général dans la plupart des traités alchimiques proprement dits. Il n'en est que plus intéressant de signaler les traces qui y subsistent encore.

Tels sont le dessin mystérieux, désigné sous le nom de Chrysopée ou art de faire de l'or de Cléopâtre  et les alphabets magiques du manuscrit 2249, analogues à ceux d' un papyrus cité par Reuvens et dont M Leemans a reproduit le fac simile. La théorie de l'œuf philosophique, le grand secret de l'œuvre, symbole de l'univers et de l'alchimie, donnait surtout prise à ces imaginations. Les signes bizarres du scorpion et les caractères magiques transcrits dans nos manuscrits ; la sphère ou instrument d'Hermès pour prédire l'issue des maladies, dont les analogues se retrouvent à la fois dans le manuscrit 2419 et dans les papyrus de Leide ; la table d'émeraude, citée pendant tout le moyen âge, et les formules mystiques : " en haut les choses célestes, en bas les choses terrestres " qui se lisent dans les traités grecs, à côté des figures des appareils, attestent la même association. Si elle n'est pas plus fréquente dans les ouvrages parvenus jusqu'à nous, c'est probablement parce que ces manuscrits ont été épurés au moyen âge par leurs copistes chrétiens. C'est ce que l'on voit clairement dans le manuscrit grec de la bibliothèque de saint Marc, le plus ancien de tous, car il paraît remonter au XIe siècle. On y trouve non seulement la chrysopée de Cléopâtre (Fol 188) et la formule du scorpion ( Fol 193), mais aussi le labyrinthe de Salomon (Fol 102, V), dessin cabalistique, et, sous forme d'additions initiales (Fol 4), une sphère astrologique, l'art d'interpréter les songes de Nicéphore, ainsi que des pronostics pour les quatre saisons.

Les alphabets magiques s'y lisent encore ; mais on a essayé de les effacer (Fol 193), et l'on a gratté la plupart des mots rappelant l'œuf philosophique. Il paraît s être fait à cette époque, c'est à dire dès le Xe ou XIe siècle, un corps d'ouvrages, une sorte d'encyclopédie purement chimique, séparée avec soin de la magie, de l'astrologie et de la matière médicale. Mais ces diverses sciences étaient réunies à l'origine et cultivées par les mêmes adeptes. On s'explique dès lors pourquoi Dioclétien fit brûler en Egypte les livres d'alchimie, ainsi que les chroniqueurs nous l'apprennent. Dès la plus haute antiquité d'ailleurs, ceux qui s'occupent de l'extraction et du travail des métaux ont été réputés des enchanteurs et des magiciens. Sans doute ces transformations de la matière, qui atteignent au-delà de la forme et font disparaître jusqu'à l'existence spécifique des corps, semblaient surpasser la mesure de la puissance humaine : c' était un empiètement sur la puissance divine.

Voilà pourquoi l'invention des sciences occultes et même l'invention de toute science naturelle ont été attribuées par Zosime et par Tertullien aux anges maudits. Cette opinion n'a rien de surprenant dans leur bouche ; elle concorde avec le vieux mythe biblique de l'arbre du savoir, placé dans le paradis terrestre et dont le fruit a perdu l'humanité. En effet la loi scientifique est fatale et indifférente ; la connaissance de la nature et la puissance qui en résulte peuvent être tournées au mal comme au bien : la science des sucs des plantes est aussi bien celle des poisons qui tuent et des philtres qui troublent l'esprit, que celle des remèdes qui guérissent ; la science des métaux et de leurs alliages conduit à les falsifier, aussi bien qu'à les imiter et à mettre en œuvre pour une fin industrielle. Leur possession, même légitime, corrompt l'homme. Aussi les esprits mystiques ont-ils toujours eu une certaine tendance à regarder la science, et surtout la science de la nature, comme sacrilége, parce qu'elle induit l'homme à rivaliser avec les dieux. La conception de la science détruit, en effet, celle du dieu antique, agissant sur le monde par miracle et par volonté personnelle : " c'est ainsi que la religion, par un juste retour, est foulée aux pieds ; la victoire nous égale aux dieux ! " s'écrie Lucrèce avec une exaltation philosophique singulière. " ne crois pas cependant, ajoute-t-il, que je veuille t'initier aux principes de l'impiété et t'introduire dans la route du crime " . Par suite de je ne sais quelle affinités secrètes entre les époques profondément troublées, notre siècle a vu reparaître la vieille légende, oubliée depuis seize cents ans. Nos poètes, A De Vigny, Lamartine, Leconte De Lisle, l'ont reprise tour à tour. Dans eloha, A De Vigny ne dit qu'un mot : les peuples... etc. Mais Lamartine, dans la chute d'un ange, a serré de plus près le mythe. Il nous décrit la civilisation grandiose et cruelle des dieux géants, leur corruption, leur science, leur art des métaux : dès mon enfance... etc.

Dans la douzième vision, au milieu des ministres de leurs crimes, apparaissent, par une assimilation par suite de je ne sais quelles affinités secrètes entre les époques profondément troublées, notre siècle a vu reparaître la vieille légende, oubliée depuis seize cents ans. Nos poètes, A De Vigny, Lamartine, Leconte De Lisle, l'ont reprise tour à tour. Dans eloha, A De Vigny ne dit qu'un mot : les peuples... etc. Mais Lamartine, dans la chute d'un ange  a serré de plus près le mythe. Il nous décrit la civilisation grandiose et cruelle des dieux géants, leur corruption, leur science, leur art des métaux : dès mon enfance... etc. Dans la douzième vision, au milieu des ministres de leurs crimes, apparaissent, par une assimilation presque spontanée, les agents des sciences maudites et les " alchimistes ". Leconte De Lisle a repris le mythe des enfants d'énoch et de Caïn, à un point de vue plus profond et plus philosophique. Après avoir parlé d'Hénokia : la ville... etc. Le poète oppose, comme Lucrèce, au dieu jaloux qui a prédestiné l'homme au crime, la revanche de la science, supérieure à l'arbitraire divin et à la conception étroite de l'univers théologique : j'effondrerai... etc. Il y avait déjà quelque chose de cette antinomie, dans la haine contre la science que laissent éclater le livre d'énoch et Tertullien. La science est envisagée comme impie, aussi bien dans la formule magique qui force les dieux à obéir à l'homme, que dans la loi scientifique qui réalise, également malgré eux, la volonté de l'homme, en faisant évanouir jusqu'à la possibilité de leur pouvoir divin. Or, chose étrange, l'alchimie, dès ses origines, reconnaît et accepte cette filiation maudite. Elle est d'ailleurs, même aujourd'hui, classée dans le recueil ecclésiastique de Migne parmi les sciences occultes, à côté de la magie et de la sorcellerie. Les livres où ces sciences sont traitées doivent être brûlés sous les yeux des évêques, disait déjà le code théodosien. Les auteurs étaient pareillement brûlés. Pendant tout le moyen âge, les accusations de magie et d'alchimie sont associées et dirigées à la fois contre les savants que leurs ennemis veulent perdre. Au XVe siècle même, l'archevêque de Prague fut poursuivi pour nécromancie et alchimie, dans ce concile de constance qui condamna Jean Huss. Jusqu'au XVIe siècle ces lois subsistèrent. Hermolaus Barbarus, patriarche d'Aquilée, nous apprend, dans les notes de son commentaire sur dioscoride, qu'à Venise, en 1530, un décret interdisait l'art des chimistes sous la peine capitale ; afin de leur éviter toute tentation criminelle, ajoute-t-il. Telle est, je le répète, la traduction constante du moyen âge. C'est ainsi que l'alchimie nous apparaît vers le IIIe siècle de notre ère, rattachant elle-même sa source aux mythes orientaux, engendrés ou plutôt dévoilés au milieu de l'effervescence provoquée par la dissolution des vieilles religions. 4-sources gnostiques.

L'étude des papyrus et des manuscrits conduit à préciser davantage l'époque et le point de contact entre l'alchimie et les vieilles croyances de l'Egypte et de la Chaldée. En effet, ce contact coïncide avec le contact même de ces croyances et de celles des chrétiens au IIe et au IIIe siècle. Les premiers alchimistes étaient gnostiques. D'après Reuvens, le papyrus N 75 de Leide renferme un mélange de recettes magiques, alchimiques, et d'idées gnostiques ; ces dernières empruntées aux doctrines de Marcus. Les auteurs de nos traités, Zosime, Synésius, Olympiodore, sont aussi tout remplis de noms et d'idées gnostiques. " livre de vérité de Sophé l'égyptien : c'est ici l'œuvre divine du seigneur des hébreux et des puissances Sabaoth " . Ce titre déjà cité reparaît deux fois : une fois seul, une autre fois suivi des mots : " livre mystique de Zosime Le Thébain " . On reconnaît l'analogue de l'évangile de la vérité et de la pistis Sophia de Valentin, ainsi que la parenté de l'auteur avec les juifs et avec les gnostiques. En effet les mots " seigneur des hébreux et Sabaoth " sont caractéristiques. Quant au nom de Sophé l'Egyptien, c'est une forme équivalente à celui de Souphis, c'est à dire du Chéops des grecs. Le livre qui lui est ici attribué rappelle un passage d'Africanus, auteur du IIIe siècle de notre ère, qui a fait un abrégé de l'historien Manéthon, abrégé compilé plus tard par Eusèbe. " le roi Souphis, dit Africanus, a écrit un livre sacré, que j'ai acheté en égypte, comme une chose très précieuse ". On vendait donc alors sous le nom du vieux roi des livres apocryphes, dont les auteurs réels étaient parfois nommés à la suite, comme dans le titre de notre ouvrage de Zosime. Le serpent ou dragon qui se mord la queue ouroboros est plus significatif encore : c'est le symbole de l'œuvre, qui n'a ni commencement ni fin. Dans les papyrus de Leide, il est question d'un anneau magique, sur lequel ce serpent est tracé.

Il est aussi figuré deux fois dans le manuscrit 2327, en tête d'articles sans nom d'auteur, dessiné et colorié avec le plus grand soin, en deux et trois cercles concentriques, de couleurs différentes, et associé aux formules consacrées : " la nature se plaît dans la nature, etc. " il est pourvu de trois oreilles, qui figurent les trois vapeurs, et de quatre pieds, qui représentent les quatre corps ou métaux fondamentaux : plomb, cuivre, étain, fer. Les derniers détails rappellent singulièrement la salamandre, animal mystérieux qui vit dans le feu, lequel apparaît déjà à Babylone et en Egypte, et dont Aristote, Pline, Sénèque et les auteurs du siècle suivant rappellent souvent les propriétés mystérieuses. Il en est aussi question dans les papyrus de Leide et parmi les pierres gravées gnostiques de la collection de la bibliothèque nationale : elle jouait un certain rôle dans les formules magiques et médicales de ce temps, à la suite de la figure du serpent, on lit dans le manuscrit 2327 un exposé allégorique de l'œuvre : " le dragon est le gardien du temple. Sacrifie-le, écorche-le, sépare la chair des os et tu trouveras ce que tu cherches ". Puis, viennent successivement l'homme d'airain, qui change de couleur et se transforme dans l'homme d'argent ; ce dernier devient à son tour l'homme d'or. Zosime a reproduit tout cet exposé avec plus de développement. Les mêmes allégories se retrouvent ailleurs dans un texte anonyme, sous une forme qui semble plus ancienne : l'homme d'airain est plongé dans la source sacrée, il change non seulement de couleur, mais de corps, c' est à dire de nature métallique, et il devient l'homme d'asemon , puis l'homme d'or.

L'argent est ici remplacé par l'asemon, c' est à dire par l'électrum, alliage d'or et d'argent, qui figurait au nombre des vieux métaux égyptiens. Remarquons encore ces allégories, où les métaux sont représentés comme des personnes, des hommes : c'est là probablement l'origine de l'homunculus du moyen âge ; la notion de la puissance créatrice des métaux et de celle de la vie s'étant confondues dans un même symbole. Un autre traité de Zosime renferme une figure énigmatique, formée de trois cercles concentriques, qui semblent les mêmes que ceux du serpent, et entre lesquels on lit ces paroles cabalistiques : " un est le tout, par lui le tout, et pour lui le tout, et dans lui le tout. Le serpent est un ; il a les deux symboles (le bien et le mal) et son poison (ou bien sa flèche), etc. " un peu plus loin vient la figure du scorpion et une suite de signes magiques et astrologiques. Ces axiomes reparaissent, mais sans la figure, écrits à l'encre rouge au folio 88 du N 2327 : probablement la figure existait ici dans le texte primitif ; mais le copiste ne l'aura pas reproduite. Dans le manuscrit de saint Marc, Fol 188, V, et dans le manuscrit 2249, Fol 96, sous le nom de chrysopée de Cléopâtre, le même dessin se voit, plus compliqué et plus expressif. En effet, non seulement les trois cercles sont tracés, avec les mêmes axiomes mystiques ; mais le centre est rempli par les trois signes de l'or, de l'argent et du mercure. Sur le côté droit s'étend un prolongement en forme de queue, aboutissant à une suite de signes magiques, qui se développent tout autour. Le système des trois cercles répond ici aux trois couleurs concentriques du serpent citées plus haut. Au dessous, on voit l image même du serpent ouroboros, avec l'axiome central : " un le tout " .

Le serpent, aussi bien que le système des cercles concentriques, est au fond l'emblême des mêmes idées que de l'œuf philosophique, symbole de l'univers et symbole de l'alchimie. Ce sont là des signes et des imaginations gnostiques, ainsi que le montre l'anneau magique décrit dans le papyrus de Leide et comme on peut le voir dans l'histoire des origines du christianisme de M Renan. Le serpent qui se mord la queue se présente continuellement associé à des images d'astres et à des formules magiques sur les pierres gravées de l'époque gnostique. On peut s'en assurer dans le catalogue imprimé des camées et pierres gravées de la bibliothèque nationale de Paris, par Chabouillet. Les numéros 2176, 2177, 2180, 2194, 2196, 2201, 2202, 2203, 2204, 2205, 2206, etc., portent la figure de l'ouroboros, avec toutes sortes de signes cabalistiques. De même la salamandre, N 2193. Au N 2203 on voit Hermès, Sérapis, les sept voyelles figurant les sept planètes, le tout entouré par le serpent qui se mord la queue. Au N 2240, le signe des planètes avec celui de Mercure, qui est le même qu'aujourd'hui. C'étaient là des amulettes et des talismans, que l'on suspendait au cou des malades, d après Sextus Empiricus médecin du IVe siècle, et que l'on faisait servir à toutes sortes d'usages. Ces symboles sont à la fois congénères et contemporains de ceux des alchimistes. Le serpent qui se mord la queue était adoré à Hiérapolis en Phrygie, par les naasséniens, secte gnostique à peine chrétienne. Les ophites, branche importante du gnosticisme, comprenaient plusieurs sectes qui se rencontraient en un point, l'adoration du serpent, envisagé comme le symbole d'une puissance supérieure ; comme le signe de la matière humide, sans laquelle rien ne peut exister ; comme l'âme du monde qui enveloppe tout et donne naissance à tout ce qui est, le ciel étoilé qui entoure les astres ; le symbole de la beauté et de l'harmonie de l'univers. Le serpent ouroboros symbolisait donc les mêmes choses que l'œuf philosophique des alchimistes. Le serpent était à la fois bon et mauvais. Ce dernier répond au serpent égyptien apophis, symbole des ténèbres et de leur lutte contre le soleil. L'ophiouchos, qui est à la fois un homme et une constellation, joue un rôle essentiel dans la mythologie des pérates, autres ophites ; il prend la défense de l'homme contre le méchant serpent. Nous le retrouvons dans olympiodore. Ailleurs nous rencontrons la langue spéciale des gnostiques : " la terre est vierge et sanglante, ignée et charnelle " nous disent les mêmes auteurs.

Les gnostiques, ainsi que les premiers alchimistes et les néoplatoniciens d'Alexandrie, unissaient la magie à leurs pratiques religieuses. On s'explique par là la présence de l'étoile à huit rayons, signe du soleil en Assyrie, parmi les symboles qui entourent la chrysopée de Cléopâtre, aussi bien que dans les écrits valentiniens. Elle semble rappeler l'ogdoade mystique des gnostiques et les huit dieux élémentaires égyptiens, assemblés par couples mâles et femelles, dont parle Sénèque.

Publicité
18 juillet 2014

L'EGO , SOURCE DE MALADIE ET DE GUERISON PAR RODOLPHE STEINER

 …

550502_240663529393260_811153577_n

Ce qui importe, ce n’est pas que l’on exprime par des mots ou par des pensées la conviction qu’il existe encore autre chose que les effets des atomes, les effets matériels des atomes, c’est que l’on ait la possibilité  de donner à son esprit un autre fil conducteur que la pensée qui attribue l’origine des phénomènes aux réalités de l’atome. Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous croyons, mais notre explication, l’attitude de notre âme… Seule l’authentique science de l’esprit d’orientation anthroposophique peut nous aider à vaincre le mal…

  Ce qui fait le matérialiste, c’est que dans l’étude des phénomènes matériels on est abandonné par l’esprit, que le regard pénètre dans le monde de la matière et que l’on n’y voit que de la matière et des processus matériels…

Mais on ‘est pas pour autant celui qui pratique la science de l’esprit au sens de la science spirituelle d’orientation anthroposophique. On l’est seulement lorsqu’on voit clairement que ce corps matériel, avec ses processus matériels, est une créature de l’esprit et d l’âme, lorsqu’on comprend dans les faits de détail comment s’orienter vers l’être d’âme et d’esprit qui est là et agit avant la naissance, ou disons la conception, comment il crée la forme, comment il modèle les structures et même l’ordonnancement des substances du corps humain…

La science de l’esprit en vient précisément à estimer la valeur réelle de ce qui est matériel en ne voyant pas seulement dans un processus matériel concret ce que la science actuelle y voit, ce que l’œil constate, ou ce qui est un résultat fixé en des concepts abstraits, grâce à l’observation extérieure ; elle est science de l’esprit uniquement parce qu’elle montre partout comment l’esprit est actif dans la matière, en portant justement un regards qui s’adonne entièrement aux effets de l’esprit dans la matière…

Il ne s’agit pas ici de constater d’une part, dans un esprit religieux ou philosophique : ‘l’être humain porte en lui une âme immortelle, et puis de faire de l’anthropologie, de la biologie, de la physique, comme si l’on avait devant soi des processus matériels uniquement – mais d’appliquer aux détails de la vie la connaissance que l’on peut acquérir de l’être d’esprit et d’âme, de plonger le regard dans le merveilleux édifice du corps lui-même… Ce qui importe, c’est de voir dans la matière, non pas la matière, mais la manifestation de l’esprit…

C’est ainsi que les maladies mentales sont là d’un côté, sont même aujourd’hui l’objet d’une étrange science bâtarde, de la psychanalyse, qui pense selon le matérialisme ; elles sont là, ces maladies de l’esprit et de l’âme, sans que l’on puisse de quelque façon et raisonnablement les mettre en relation avec ce qui se passe en réalité dans l’organisme…

Quelque part dans le cœur, dans le foie, dans les poumons, quelque part il y a du désordre lorsqu’en même temps ou plus tard apparaît ce que l’on appelle une maladie mentale. Une science de l’esprit qui parvient à reconnaître dans le cœur normal l’esprit en activité, cette science de l’esprit est aussi capable de rechercher dans la dégénérescence du cœur, dans les défauts du cœur, une cause de ce qu’on appelle l’esprit malade ou l’âme malade… La faute principale du matérialisme, en effet, ne consiste pas dans la négation de l’esprit…

La faute essentielle du matérialisme consiste en ceci qu’il ne comprend pas la matière parce qu’il n’observe que son côté extérieur. C’est justement là l’insuffisance du matérialisme : il ne parvient pas à pénétrer la matière du regard, par exemple dans le traitement simplement psychanalytique, dans la simple observation de quelque chose qui s’est passée dans l’âme, et qu’il  désigne par le terme d’îlot psychique – donc une abstraction, tandis qu’il faut suivre comment certaines impressions dans l’âme, que l’homme reçoit à tel ou tel moment de sa vie, et qui sont liées normalement à l’organisme normal, rencontrent des organes déficients, un foie malade par exemple au lieu d’un foie sain – heurt qui peut peut-être survenir à un tout autre moment qu’à celui où la déficience organique est perceptible….

La science de l’esprit n’a pas à reculer avec frayeur le moment de montrer comment ce qu’on appelle la maladie de l’esprit ou de l’âme est toujours liée à quelque chose dans le corps humain… C’est cela précisément que la science de l’esprit doit souligner de la façon la plus décidée : ce qu’on appelle les maladies de l’esprit et de l’âme doit être recherché jusque dans l’organologie de l’être humain…

Et inversement : ce qui est apparemment manifestation de la vie agissant seulement sur l’âme ou dans l’âme, ce qui apparaît dans les tempéraments et dans leur activité…  – tout cela… a aussi un aspect corporel…Une erreur commise sur bien des points dans l’éducation de l’enfant peut, plus tard, apparaître sous une forme tout à fait ordinaire de maladie physique…

Au sens le plus large, cela conduit d’une part à une communauté de vie des hommes animés d’un esprit social…. On porte un regard tout différent sur la société humaine. On commence à acquérir une juste compréhension de l’être humain, et l’on traite autrement autrui...

Tout ce qui est de nature intellectuelle, en effet, ne subsiste qu’à la surface de l’être humain. Celui qui ne pratique la science de l’esprit qu’intellectuellement, c’est-à-dire qui ne fait que noter : il y a un corps physique un corps éthérique, un corps astral un Moi, une vie terrestre répétée, un karma, etc. et qui le note comme on le fait pour les sciences ou pour la sociologie d’aujourd’hui, celui-là ne pratique pas sérieusement la science de l’esprit, car il ne fait qu’appliquer le mode de pensée habituel à ce qui présente la science de l’esprit. Mais dans cette dernière, l’essentiel, c’est qu’il faut qu’elle soit pensée autrement, ressentie autrement, vécue tout autrement par l’âme que la science intellectuelle…

Par contre, ce qui vient non pas de l’intellect, de la tête, mais de l’être humain tout entier, le résultat obtenu par la science de l’esprit : ’Imagination, l’Inspiration, l’Intuition, lorsque l’être humain s’y ouvre, pénètre dans tout l’organisme. Ce qui est vraiment la science de l’esprit pénètre dans l’organisation physique de l’homme en la rendant saine…

Parmi les chapitres qu’il faut constamment étudier à nouveau à l’aide de la science de l’esprit, se trouve le rapport de l’homme éveillé avec l’homme endormi, la différence considérable entre l’organisation humaine dans la veille et dans le sommeil…

Ce que l’individu peut produire pour le plus grand bien de ses contemporains, il faut que cela naisse exclusivement de ses faculté, il ne doit exister ici aucune norme venant de l’Etat, il ne peut y avoir non plus à ce sujet une dépendance vis-à-vis des puissances économiques, il faut que ce soit placé dans la sphère de l’indépendance personnelle de l’individu et reste soumis à a confiance pleine de compréhension que les autres humains, qui ont besoin d’utiliser ses facultés, peuvent porter à l’homme compétent.  On a besoin là de la vie spirituelle indépendante de toute instance, des institutions d’Etat et économiques, et qui agit elle-même avec compétence à partir des forces spirituelles uniquement…  

 L’économique ne doit pas régner sur le spirituel… Grâce à la fécondation que le domaine de l’hygiène peut recevoir d’une médecine fécondée par la science de l’esprit, l’hygiène peut justement devenir une affaire sociale… une affaire générale cultivée démocratiquement…◙

p. 1/1   -    Le Moi, source de maladie et de guérison – L’hygiène, question sociale.

GA 314 - Par Rudolf STEINER, 1920 ©1986 Revue TRIADES, F 78360 Montesson – Tome XXXIII – N°3 – pp 3 à 23 - 21 pages

 

13 juillet 2014

La génération adamique , Les Archontes et les deux humanités

Zeljko-Djurovic01

Les deux humanités

Même si l’idée peut prêter à sourire ou à polémiquer, une croyance se répand actuellement selon laquelle la race humaine aurait été fondamentalement scindée en deux. Indépendamment des critères biologiques, physiologiques et ethnologiques liés à la couleur de la peau et à la culture d’origine, notre humanité pourrait en réalité être composée de deux races humanoïdes aux origines extraterrestres bien distinctes et destinées chacune à un avenir différent.

Nous sommes tous et depuis notre enfance accoutumés à penser en termes de physionomie et de morphologie. Nous voyons tantôt des Jaunes (de type manchourien, mongolien, malaisien…), tantôt des Blancs (de type caucasien, hyperboréen, méditerranéen…), tantôt des Noirs (de type africain, papouasien, abyssin…) et tantôt des Rouges (de type amérindien, mélanésien…). Nous avons pris l’habitude de répartir l’humanité en plusieurs "races" elles-mêmes fragmentées en groupes identifiables. Les dernières avancées technologiques entourant le génome ont d’ailleurs permis de les catégoriser, d’en établir les caractéristiques et d’en découvrir l’évolution au fil de notre histoire récente.

Mais il existe une connaissance dissimulée dans certains enseignements dits ésotériques ou occultes qui utilise d’autres critères. Selon elle, tous les humains seraient, à la base, issus de seulement deux races bien distinctes. Et l’une de ces races ne serait pas vraiment "humaine", au sens où l’on entend habituellement ce mot, ce qui pourrait expliquer les difficultés actuelles de notre humanité à réaliser collectivement sa transition vers l’Ère Nouvelle. Car il est écrit que cette Ère Nouvelle, dont certains nous avaient promis l’avènement avant la fin de l’année 2012, sera d’abord et avant tout l’Ère de l’Unité et de la Fraternité.

001

Sous cette apparente diversité, l’humanité ne comporterait en réalité que deux races !

Pour comprendre les événements auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, il faut prendre en compte les aspects méconnus de notre histoire et se référer à certains textes apocryphes.

Ainsi, l’Évangile de Judas est un manuscrit en papyrus de vingt-six pages écrit dans un antique dialecte copte, le sahidique, et datant du IIIème ou du IVème siècle (entre l’an 220 et l’an 340 après J.C.). Il fait partie d'un codex d'une soixantaine de feuillets contenant aussi deux autres textes apocryphes : l'Épître de Pierre à Philippe et la Première Apocalypse de Jacques. Ce codex a été découvert en 1978, dans les sables du désert égyptien près d’Al Minya, et il est actuellement conservé à New-York.

002

Judas et son Évangile apocryphe

Dans cet Évangile, Jésus révèle à Judas des informations capitales qui ne pouvaient en leur temps être entendues que par ce dernier car il était son seul disciple à avoir reçu une initiation adaptée à ce niveau de compréhension. Judas était un Iscariote. Les Iscariotes constituaient une élite intellectuelle brillante, mais à l’intelligence froide et ils avaient la réputation d’être dépourvus d’amour altruiste et de compassion. Une partie de leur descendance participa plus tard à la création de la dynastie des Rothschild (alias Bauer), l'une des treize grandes familles régnantes qui se partagent aujourd'hui la gouvernance occulte de notre planète, et dont font également partie les Médicis, les Hanovre, les Habsbourg, les Plantagenet, les Bruce, les Rockefeller, les Romanov, les Sinclair, les Krupp, les Cavendish (alias Kennedy), dont l'héritier, John Fitzgerald, fut assassiné parce qu'il cherchait à échapper à leur contrôle, les Warburg, la plus puissante étant celle des Saxe-Cobourg-Gotha (alias Windsor).

Ces treize familles n'en constituent en réalité qu'une seule qui dirige secrètement la Terre depuis l'époque prébabylonienne. Les membres de ces dynasties possèdent tous dans leurs gènes, à des degrés divers, des particules d'ADN reptilien. Et ils appartiennent tous à la seconde lignée de notre humanité, celle qui est responsable de toutes les abominations qui continuent aujourd’hui à être perpétrées sur cette planète.

Même si leur règne touche à sa fin, ils persistent à vouloir imposer leur domination sur notre monde en pervertissant un maximum d’êtres nobles et désintéressés membres de la première lignée, la lignée originelle de notre humanité, afin de contrecarrer la montée du taux vibratoire de la planète et les ouvertures de conscience.

Mais de quelles "lignées" s’agit-il au juste ? Dans l’Évangile de Judas, Jésus enseigne qu’il existe deux sortes d’êtres humains, en réalité deux lignées humaines : « la grande génération sans Archontes au-dessus d’elle », c’est-à-dire la race antérieure à la prise de contrôle de notre dimension par sept puissants Esprits maléfiques d’essence reptilienne auxquels les Gnostiques ont attribué ce nom "d’Archontes" et « la génération perdue », c’est-à-dire la branche de l’humanité qu’ils ont réussi à manipuler pour introduire la dualité sur la Terre.

009

Les Archontes ont inspiré les mythologies et l’imagerie de nombreuses religions.

La génération adamique, ceux à qui l’archange Gabriel a accordé l’Esprit éternel et qui appartient par conséquent à « la grande génération sans Archontes » regagnera le Royaume dont elle est issue. Elle retrouvera sa source, toujours porteuse de son âme éternelle. Quant à la seconde génération, elle est, selon Judas, dépourvue d’âme immortelle, mais possède « un esprit à titre temporaire pour le service » reçu de l’archange Mikhaël.

Une forme d’intelligence plus mécanique aurait ainsi été accordée à cette seconde humanité pour un temps déterminé. Certains textes apocryphes auraient pour principal objet de nous informer de l’existence de cette double humanité et de ce double héritage qui est devenu le nôtre, et par conséquent de réfuter l’existence d’une race unique incluant un cercle d’êtres élus, des âmes obéissantes choisies par Dieu en récompense de leur strict respect de ses commandements.

Cette notion d’une double humanité a été relayée par certains chercheurs peu connus mais très en avance sur leur temps, comme le fut Boris Mouravieff, un historien russe extraordinairement intuitif du début du XXème siècle, spécialiste de l’ésotérisme chrétien, qui était enseignant à l’Université de Genève, et ami de Gurdjieff. Il a évoqué à maintes reprises l’existence de cette double humanité où certains seraient dotés d’une âme immortelle tandis que d’autres ne seraient que des sortes de robots, des entités organiques mimant l’activité de l’âme, dotées d’un intellect performant et acéré mais connecté directement à une âme-groupe d’essence reptilienne, alors que l’être humain "adamique" possède une âme individuelle.

http://www.erenouvelle.fr/archives/p15-5.html

13 juillet 2014

Les Trois Portes De La Sagesse

10517575_319203558247404_2034671499821574854_n

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
"Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince au sage.
Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes, lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va maintenant, suis cette route droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire

"CHANGE LE MONDE".
C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas."

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon  pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas".
"C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir, Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire

"CHANGE LES AUTRES".
C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration."

Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables.

Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité  de ses tentatives de changer les autres, il croisa  le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses."
"Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.

Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou  frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir."

Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots

"CHANGE-TOI TOI-MEME".
Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres  qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à  briser." "C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise."

"C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le  lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle  portait sur sa face arrière une inscription qui disait

"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.

"Quand on combat on devient aveugle, se dit-il."

Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner  à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement."
"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut

"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.

"Qu'as-tu  appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à  reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres  totalement, inconditionnellement."

"C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.  Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut

"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit  pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.  Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans  le juger, totalement, inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec  les autres et avec le Monde."

Un profond sentiment  de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
"Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence".

Et le Vieil Homme disparut.

Charles Brulhart

http://vivrelibre.free.fr/iletaitunefois.html

12 juillet 2014

Franc-Maçonnerie Et Confréries Soufies

dietrichrumipq8

Au tout début du XVe siècle, une forme de sociabilité prémaçonnique originaire du midi de la France – l'Ordre de la Grappe – est apparue à Istanbul dans le milieu des marchands français et s'est trouvée très rapidement apparentée par les Turcs à leurs confréries soufies.

La même attitude a été adoptée face à la franc-maçonnerie à Istanbul, en Anatolie et même dans les provinces arabes de l'Empire, en particulier en Égypte. Réci­proquement, les confréries soufies ne laissaient pas les francs-maçons indiffé­rents.
Un intellectuel juif égyptien, James Sanua, soulignait, au début du xxe siècle, que les confréries de derviches méri­taient d'être étudiées de plus près parce qu'elles présentaient plusieurs parentés avec la franc-maçonnerie.
De même, J. P. Brown, Grand Maître de la Grande Loge Provinciale de Turquie « Grande Loge d’Angleterre » basée à Istanbul, et orientaliste spécialisé dans l'étude du soufisme, a écrit que les derviches de la confrérie mélami « se considéraient qua­siment comme des francs-maçons et qu'ils étaient tout disposés à fraterniser avec ces derniers ».
En 1867, cette confré­rie avait la réputation, d'après Brown, d'être une association de « francs-maçons musulmans ».

Dès le milieu du XIX ° siècle, plusieurs membres de confréries religieuses (appe­lées tariqa, « voie », en islam) avaient épousé les idées du siècle sous la férule de quelques cheikhs éclairés.
Leur projet était social, politique et religieux, et puis­que sa réalisation passait par une colla­boration avec des Intellectuels ou des politiques occidentaux, quoi de plus naturel que de s'intéresser à la « confrérie » des penseurs occidentaux, à ce qui s'appa­rentait le plus à leur tariqa, avec ses rites et ses secrets, c'est-à-dire à la franc-ma­çonnerie.
Il fallait pour ces soufis être ins­truit sur les usages et les secrets de cette tariqa occidentale, à la seule différence que ces secrets étaient de l'ordre du phi­losophique et du social plutôt que reli­gieux et mystiques (secrets de la réussite politique et technologique de l'Occi­dent...).
La spiritualité n'en était pas ab­sente mais elle n'était pas prioritaire pour la plupart d'entre eux. Le rapprochement entre les deux ordres est net ; les francs­-maçons sont, pour les Ottomans et les Arabes, les soufis de l'Occident ; d'ail­leurs, dans les rituels maçonniques tra­duits en turc, on relève, entre autres, que le mot « rite » dans l'expression « Rite Écossais Ancien et Accepté » a été tra­duit par le mot tariqat, ce qui donne « Ta­riqa Écossaise ancienne et acceptée » (Is­koçya fariqat-i qadime ue makbule).
D'un autre côté, les traducteurs des rituels s'étaient inspirés des manuels du compa­gnonnage musulman (futuwwah chez les Arabes ; ahilik chez les Turcs), forte­ment marqués par la mystique soufie, pour rendre de la manière qui leur sem­blait la plus fidèle certains termes maçon­niques français.
À noter qu'en Iran aussi la terminologie du soufisme a facilité la traduction en persan des rituels maçonni­ques.
Les raisons pour lesquelles la franc­-maçonnerie et les confréries soufies ont été apparentées s'expliquent également par l'existence de plusieurs points com­muns et d'analogies, sur le plan symboli­que comme philosophique.
Le fait que ce sont surtout les membres de la confrérie soufie des Bektachis qui sont allés vers la franc-maçonnerie repose sur quelques particularités propres à cette confrérie qui la distinguent des autres Ordres soufis comme la Naqchbandiyya, la Qadirirya ou la Chaxlliyya.
La cérémonie d'initia­tion chez les Bektachis est ce que l'on peut appeler une véritable cérémonie d'initiation avec mort simulée et résurrec­tion, à l'image des mystères* de l'Anti­quité et de la cérémonie du degré de maître dans la franc-maçonnerie.
Cela distingue la confrérie des Bektachis des autres confréries où l'initiation consiste généralement dans la transmission de la technique de prononciation des prières répétitives (dihkr).
D'autres ressemblan­ces, sur le plan des symboles, entre ces deux confréries ont parfois amené leurs membres à s'entraider.
Autre point com­mun entre ces deux ordres, la confrérie des Bektachis est une société secrète qui n'admet dans ses assemblées que des membres de l'Ordre, à la différence en­core des autres confréries dont les réu­nions sont ouvertes à tous les musulmans et même aux non-musulmans.
Enfin, la nécessité de conserver le secret de ce qui aura été vu et entendu en assemblée est un des grands principes de cet Ordre soufi, comme en franc-maçonnerie.
Une tolérance, inhabituelle en islam et dans les Ordres mystiques en général à l'égard des autres religions, caractérise aussi la confrérie des Bektachis.
Cela n'a pas été sans provoquer la fureur de nombreux hommes de religion « mollah », prompts à dénoncer l'hérésie d'une telle organisa­tion.
Ainsi, comme les francs-maçons, les Bektachis ont été accusés d'être des athées. Un auteur français, de passage dans l'Empire, en 1899, disait des mem­bres de cette confrérie qu'ils étaient « sceptiques, épicuriens, très jaloux du pouvoir, un peu socialistes, mais par ail­leurs désintéressés et philanthropes ».
Quant à Riza Tevfik, Grand Maître du Grand Orient Ottoman et poète bektachi, il écrivait que « cet Ordre de derviches est le plus libéral parmi tous les autres Ordres ésotériques ».

On signalera en outre le séjour en Tur­quie, entre 1908 et 1913, d'un certain Ru­dolf Freiherr Sebottentorf, occultiste alle­mand membre de la Société de Thulé, qui fréquenta, à cette occasion, les loges maçonniques turques et les assemblées de Bektachis.
Mais ce dernier ne nous donne pas, dans son étrange ouvrage – La Pratique opérative de l'ancienne franc-maçonnerie turque (1924) –, un pa­norama fidèle de ce qu'était cette confré­rie soufie.
Il semble que Sebottentorf se soit employé à construire un système nouveau à l'intention des seuls Occiden­taux ; on lui attribue aussi la constitution d'une « loge mystique » à Istanbul où il dénonçait l'état de décadence de la franc-maçonnerie moderne.

Plusieurs tentatives de fusion entre la franc-maçonnerie et les confréries soufies sont apparues dans l'Empire ottoman et en Iran au tournant du siècle : la première a donné, en Iran, en 1899, l'organisation Andjouman-i Oukhoumwat dissoute en 1979 par la République islamique d'Iran ; la seconde tentative, qui fut de courte durée (1920-1925), a vu la naissance, en Turquie, de la Tariqat-i salahiyye*.

Enfin, il importe de noter que la vision de la franc-maçonnerie comme tariqa occi­dentale n'a pas totalement disparu avec l'effondrement de l'Empire et la nais­sance de la Turquie moderne (1923).
On sait que parmi les premières mesures an­ti-religieuses prises en 1925 par Atatürk se trouvait la suppression des confréries soufies.
Cette mesure est encore en vi­gueur aujourd'hui en dépit des protesta­tions des musulmans. Or, en 1977, dans un quotidien turc, des religieux ont exigé pour leurs tariqat le même droit, c'est-à­-dire la liberté, que celui qui avait été oc­troyé, en 1948, par la République d'Ata­türk à la société qu'ils considéraient comme leur équivalent, la franc-maçon­nerie : « Les loges (dergah) de l'islam sont encore fermées, mais celles des francs­-maçons sont ouvertes, laissez donc le soufisme s'épanouir en toute liberté. »
Source Documentaire : Encyclopédie de la franc-maçonnerie – Auteur  Thierry Zarcone –
Source Documentaire : http://averroes-roubaix.org
12 juillet 2014

L'onde immonde du Mondial de football

onde immonde du moundial

Au Moyen-Âge, « taper dans la tête du Danois » était un jeu communément pratiqué par les enfants anglais qui s'amusaient à taper du pied dans les crânes des guerriers danois abandonnés sur les champs de bataille. Cette pratique scabreuse fut reprise par les Loges anglaises qui élaborèrent, vers le milieu du XIXe siècle, les règles du moderne football. Mais quel intérêt peuvent avoir des Loges à inventer des jeux sportifs ?

Un terrain de football est un espace rituel où chaque élément a été pensé en vue d'une opération magique. Ce rite se déroule sur le tapis vert de la nature éclairée de soleils artificiels. Dans l’univers footballistique, la nature est rasée, réduite à sa plus simple expression : une pelouse artificielle, piétinée sans conscience.
Dans cet univers, il n’y a plus aucune forme de verticalité. Tout est fait pour que la conscience se projette exclusivement dans l’horizontalité. Les projecteurs surpuissants, quant à eux, éclairent ce qui est en fait la version moderne et décadente des drames-mystères de l’Antiquité. Dans ce spectacle, ce n’est plus, aujourd’hui, la lumière des bougies ou des torches qui réchauffe les âmes, mais la lumière électrique aveuglante qui prépare l’humanité à poursuivre sa chute vers un monde toujours plus artificiel.

L'impact psychologique du jeu sur les foules, sa capacité de galvaniser les instincts primaires en générant une émotion collective – qui devient colossale lorsque la partie est médiatisée – cela répond à des lois ésotériques que connaissaient les inventeurs du football.

Des symboles inversés

Les pentagrammes qui ornent la balle de cuir figurent l'âme humaine, car c'est dans cette figure géométrique que s'inscrit l'étoile à cinq branches — symbole de l'âme illuminée, selon les Pythagoriciens.
Voyez dans quoi on tape avec la partie la plus basse du corps ! Le jeu dépend uniquement de l'usage mécanique des pieds, la noble main étant presque totalement évacuée. Tout est fait pour focaliser la conscience sur la partie inférieure du corps.
Pendant une heure et demie, les joueurs tapent du pied dans une sphère représentant la tête. On cogne dans le pentagramme qui symbolise l'âme, tout en s'interdisant l'usage des membres supérieurs, évacuant ainsi l'intelligence au profit de l'instinct primaire. De plus, on s’efforce de mettre « l’âme » dans un filet…
Signalons que le recours aux membres supérieurs est obligatoire pour les remises en jeu. Lorsque la sphère sort des limites du terrain, il faut immédiatement agir — les bras étant le symbole de l’action — et rejeter l’âme dans l’enclos.

Le pentagramme, symbole de l'âme

Ces symboles inversés prédisposent ceux qui participent au rite à aligner leur conscience sur une même fréquence instinctive. Il y a une jouissance inconsciente à voir une sphère heurtée par le pied, comme une profanation libérant une ferveur sexuelle. Il faut entendre le râle qui monte des tribunes, et observer les foules accrochées au mouvement du ballon, pour se convaincre que l'on est en présence d'une opération magique ténébreuse.

Tout ce qui est de l'ordre de la pensée individuelle est totalement éliminé. C'est précisément cette communion sur la fréquence collective la plus basse dont raffolent les masses. Chacun peut laisser libre cours à son instinct bestial, éructant, hurlant, injuriant, dans un dégagement alors démesurément amplifié par la foule. Le football fait fusionner les êtres par la résonance des instincts primitifs.

Au moment de la coupe du monde, près de quatre milliards d'êtres humains vibrent ensemble sur une même fréquence instinctive. C'est un phénomène prodigieux, unique dans l'histoire de l'humanité.

Les rues et les places du monde sont désertées. Les âmes inconscientes sont rivées au même écran, au même moment et dans la même disposition psychique confuse, faite de vacuité et d'avidité. Les gens croient assister à une compétition mais c’est à un véritable rite qu'ils sont conviés. La magie est plus puissante lorsqu'elle est inconsciente.

L’envers du décor

Les participants n’imaginent pas que leur énergie puisse être utilisée pour nourrir des entités sur le plan invisible.

Qu'avaient donc à l'esprit les maîtres occultistes qui ont élaboré le super rituel de la « balle au pied » et qui l'ont imposé comme divertissement international ?
Au niveau le plus basique, ils avaient en tête de récupérer le maximum d'énergie psychique. Évidemment, cet aspect fondamental ne saute pas aux yeux des participants qui n’imaginent pas que leur énergie puisse être utilisée pour nourrir des entités sur le plan invisible.
Car s'il y a du monde dans le stade et devant les écrans, il y a aussi des organisateurs moins visibles qui ne sont pas du tout concernés par le drapeau des pays en lice. Ces êtres, qui surveillent les vagues d'émotion roulant au-dessus de l'arène, sont les véritables organisateurs de l'opération.
Ils ont d’autres préoccupations que les gesticulations de 22 paires de jambes musclées s'agitant sur une pelouse éclairée. Ils surveillent le débit et le niveau énergétique de l'opération. Et, sans doute, se félicitent-ils du résultat, tant les accumulateurs d'éther émotionnel se remplissent rapidement.

L'onde qui se dégage de l'opération magique est d'une fréquence animique très lourde, et elle ne peut induire qu'un état d'exaltation primitif, une transe qui se répand dans les zones inférieures de l’au-delà. Cette vapeur collective est accumulée pour vitaliser certaines entités de l'invisible qui vibrent sur ce type de fréquence.
Précisons que le dégagement énergétique est quantitativement très important mais d'une qualité qui ne peut satisfaire que l'appétit d'entités très basses.

Déviation de l’énergie « nationale »

De tout temps, des rituels ont été organisés pour nourrir des égrégores de plus ou moins basse fréquence. Mais y a-t-il un objectif plus politique derrière cette messe géante qu’est le Mondial ?

Le génie des concepteurs du Mondial est d’avoir mis en compétition tous les pays de la Terre.
Ainsi, chaque être humain est incité à se sentir concerné par les résultats de « son » équipe nationale. En comparaison, les compétitions sportives — comme le cyclisme — qui mettent en lice des équipes indépendantes de toute appartenance nationale, ont beaucoup moins d’attrait émotionnel.

Il faut savoir que chaque être humain, qu’il le veuille ou non, est subtilement lié au pays qui l’a vu naître et qui a donné à son âme des qualités particulières. Les ésotéristes parlent d’« anges nationaux » pour décrire ces forces suprasensibles qui chapeautent chaque peuple et qui constituent le terreau magique dont se nourrit l’âme.
En contrepartie, tous les êtres humains se sentent, en principe, responsables de défendre leur pays lorsque celui-ci est attaqué. Si une puissance étrangère devait l’envahir, une partie de leur être serait galvanisée pour lutter contre cette agression. Sans ce mécanisme d’autoprotection, les anges nationaux n’auraient aucune base immunitaire et auraient depuis longtemps disparu.

Dans le cas du football, lorsqu’on apprend que notre équipe « nationale » est en compétition, quelque chose en nous veut naturellement la voir gagner. Si elle vient à perdre, on en ressentira de l’affliction, et cela même si l’on n’est pas particulièrement « nationaliste ».
Cependant, ce n’est pas « l’ange » de notre pays que l’on soutient en se comportant ainsi ! Car l’énergie émotionnelle émise par notre identification à « l’équipe nationale », s’oriente de fait vers l’égrégore du Mondial.
L’énergie qui devrait, dans un écosystème spirituel sain, être dirigée vers les anges nationaux, est déviée pour nourrir l’égrégore totalement artificiel du Mondial. Les anges nationaux s’en trouvent dévitalisés, tandis que se crée et se renforce un égrégore planétaire qui n’a, au fond, aucune raison d’être si ce n’est celui de vampiriser l’énergie humaine.

Des joueurs mercenaires

Le football utilise la forme apparemment anodine du divertissement de masse, mais il s’agit d’un rite d’une très grande puissance.

Le football utilise la forme apparemment anodine du divertissement de masse, mais il s’agit d’un rite d’une très grande puissance car basée sur les instincts les plus bas de l’homme.
À partir de ces éléments, nous pouvons conclure que la technologie magique du Mondial a pour objectif de fédérer de manière artificielle — et même forcée — les « anges » de tous les pays, réunis sur la fréquence la plus basse.

L’âme de la France est morte le 21 janvier 1793, lorsque le roi a été guillotiné par la République. Ce premier « crime national » a annoncé le chant du cygne des nations, les âmes des peuples s’éteignant les unes après les autres.
Les systèmes politiques modernes parasitaires vampirisent l’âme des peuples, hantent les consciences collectives. Ils ne reculent devant aucun subterfuge pour continuer à faire durer la mascarade nationale, alors qu’en coulisse, le système post-national est déjà en place.

Il est remarquable de parvenir à ponctionner le sentiment patriotique des individus en confrontant des équipes composées de joueurs mercenaires multiethniques qui ont comme seul intérêt commun, celui de toucher les primes !

Inconscients du rituel auquel ils participent, les prolétaires de tous les pays s’excitent, donnent toute leur énergie, pour se laisser retomber encore plus bas quelques semaines plus tard. La magie a opéré.

Alors, avons-nous la force de résister à l’onde immonde du Mondial ?

Joël LaBruyère

http://www.novapolis.fr/universite/document/l-onde-immonde-du-mondial

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>