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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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1 juillet 2019

Spiritualité et énergie : La prière permet d’émettre des ondes scalaire et de recevoir de la lumière

LA DÉCOUVERTE DES VAGUES SCALAIRES

Tout a commencé au 18 ème siècle avec un Écossais nommé James Clerk Maxwell (1831-1879).

 

Il était un génie mathématique et ses travaux ont conduit au développement de la physique quantique qui a conduit plus tard à la relativité d'Einstein. Les équations de Maxwell associaient électricité et magnétisme et il a découvert d'autres ondes plus élevées que les ondes électromagnétiques hertziennes normales. Elles sont positionnées perpendiculairement aux ondes électromagnétiques et sont omnidirectionnelles, tandis que les ondes électromagnétiques hertziennes normales ne peuvent être mesurées qu’avec un équipement normal et se déplacent en ligne droite.

 

On les appelle aussi ondes gravitiques car elles appartiennent au champ gravitationnel. (Voir le glossaire pour d'autres noms pour les ondes scalaires) Le spectre électromagnétique de Maxwell est allé plus haut que notre réalité physique 3D et dans l'hyperespace où existent de fines ondes scalaires indiscernables. (Maxwell a dit qu'ils coulaient dans l'éther / l'hyperespace). Les ondes scalaires sont si fines qu'elles ne font qu'un cent millionième de centimètre carré de largeur, donc plus fines que les rayons X et les rayons gamma.

 

Ils peuvent également être manipulés dans différents types de modes et de fréquences.

 

À la mort de Maxwell, ses travaux ont été interprétés par trois experts (dont Hertz) qui ont jeté les bases de la physique. Ils ont donc décidé que toute onde dépassant ce qui pouvait être mesuré avec un instrument de cette époque était "mystique" et donc sans valeur.

 

Selon Tom Bearden , la physique standard (à partir de ce moment-là) en tant que discipline comportait vingt-deux erreurs.

 

Nikola Tesla (1856 ou 1857-1943), un génie yougoslave devenu citoyen américain en 1891, poursuivit les travaux de Maxwell. Tesla travaillait pour Thomas Edison, qui a inventé le courant continu, tandis que Telsa a inventé le courant alternatif, mais les deux hommes ne s'entendaient pas bien et se séparaient.

 

Tesla a ouvert des laboratoires à Long Island et à Colorado Springs et a appris à exploiter les ondes scalaires d’un émetteur à l’autre sans utiliser de fil. Il recevait un soutien financier partiel de JP Morgan, propriétaire des nouveaux projets d’électricité, mais Morgan ne souhaitait pas perdre toute son activité d’électricité en permettant aux gens de puiser dans le vide de l’énergie pure (hyperespace) pour obtenir le leur (ce qui est maintenant le cas). appelé "énergie libre" sans frais. À cette époque, Edison avait besoin d’une centrale de dix étages, occupant un pâté de maisons entier pour fournir de l’électricité à un kilomètre carré de clients.

 

Tesla a identifié ce qu'il a appelé "énergie radiante" ou "téléfonction" en 1889. Il a été découvert lors d'expériences que Tesla avait faite pour reproduire ce que l'Allemand Heinrich Hertz avait fait en 1887, prouvant l'existence d'ondes électromagnétiques.

 

Lors de la copie des expériences de Hertz, Tesla a expérimenté des décharges électriques à courant continu violemment abruptes et a découvert de l'énergie scalaire, une nouvelle force. En 1904, Tesla annonça qu'il avait achevé son travail en utilisant des ondes scalaires pour transmettre de l'énergie sans fil, mais malheureusement, lorsqu'il essaya d'obtenir de l'aide, un échec se produisit.

 

Il a été poursuivi pour sa facture d'électricité de laboratoire de Colorado Springs , et son laboratoire a été démoli. Il a également été poursuivi pour non-paiement d'un prêt de son avocat et ses problèmes financiers ne se sont jamais apaisés.

 

"à la fin des années 1960, Lisitsyn rapporta que les Soviétiques avaient violé le" code génétique "du cerveau humain. Celui-ci avait 44 chiffres ou moins, et le cerveau utilisait 22 bandes de fréquences couvrant presque tout le spectre EM. Mais seulement 11 de la fréquence les groupes étaient indépendants.

 

Ce travail implique que, si 11 canaux de fréquence corrects ou plus peuvent être «verrouillés en phase» dans le cerveau humain, il devrait être possible d'influencer considérablement les pensées, la vision, le fonctionnement physique, les émotions et l'état de conscience de l'individu, même de très loin.

 

On a observé que jusqu'à 16 porteurs géants du pic soviétique effectuaient une modulation commune à 10 Hz à verrouillage de phase. Beck, Rauscher, Bise et d'autres l'ont démontré: ils sont capables de s'entraîner physiquement ou de "verrouiller en phase". "le cerveau humain, si plus fort que la résonance Schumann du champ magnétique de la Terre.

 

Un cerveau humain entraîné par une modulation commune à 10 Hz à verrouillage de phase sur 16 fréquences porteuses aurait effectivement 16 canaux de fréquence bloqué en phase dans celui-ci. La possibilité d'utiliser les émetteurs de Woodpecker pour verrouiller en phase un pourcentage appréciable de cerveaux humains dans une zone ciblée, puis induire dans la population des effets similaires et encore plus dramatiques que ceux du personnel de l'ambassade des États-Unis à Moscou devrait être fortement soulignée en dehors.

 

Couplé aux travaux de Kaznacheyev sur la transmission EM de la mort et de la maladie cellulaires, l’utilisation des signaux de Pics pour induire la mort et la maladie dans la population ciblée peut également être une possibilité distincte. La modification de l’ADN / ARN et des virus eux-mêmes est également une possibilité. "

Sur le site http://www.umf.net/umf/, ceci a été trouvé:

"Dans les années 1950, ITT a mis au point une technologie de détection capable d'afficher littéralement ce qu'une personne pensait. Il s'agissait essentiellement d'une machine de lecture de l'esprit. Elle fonctionnait selon le principe de capter les fonctions électromagnétiques de l'homme et de les traduire sous une forme compréhensible.

 

Il s'agissait d'une chaise dans laquelle une personne pouvait s'asseoir. Des bobines, qui servaient de capteurs, étaient placées autour de la chaise. Il y avait également trois récepteurs, six canaux et un ordinateur Cray 1 qui permettait d'afficher ce qui était dans la tête d'une personne, de manière numérique ou sur un écran. "

Retour à la table des matières
 

 

 


15. INDUCTION DE MALADIE

Bearden dit que les faisceaux scalaires peuvent également être utilisés pour induire des maladies en imitant les modèles de maladie ou les «signatures» en les recréant sur les porteurs scalaires. Celles-ci sont appelées «armes potentielles quantiques».

 

Des effets biologiques spécialement conçus peuvent être utilisés pour attaquer toute population atteinte de diverses maladies, même de multiples maladies ensemble. Il énumère les effets induisant une mort instantanée, une crise cardiaque, une grave perturbation émotionnelle, une perte de contrôle des fonctions internes, des maladies, une déficience du système immunitaire et même l'implantation de pensées, d'émotions ou d'idées interprétées comme un sujet ciblé.

 

Il existe également une vibration suicidaire qui a été utilisée pour se débarrasser des personnes, sans aucune preuve.

 

10 Hz est la longueur d'onde utilisée par les agences de renseignement pour hypnotiser. Ainsi, l'hypnose de masse peut être induite dans une population entière par l'ajout de mots subliminaux dans leur propre langue. Ceci peut être utilisé pour voter. Bearden dit que presque tous les types de mort et de maladies cellulaires peuvent être transmis électromagnétiquement par des faisceaux scalaires utilisant des fréquences ultraviolettes à infrarouges.

 

Il écrit que les photons eux-mêmes peuvent porter la mort et la maladie entre les cellules. La technologie Scalar EM permet la synthèse du motif potentiel réel des cellules de biochimie.

 

Cela peut être fait pour produire une maladie cellulaire particulière ou un mécanisme de mort et même activer des maladies génétiquement latentes. On a trouvé des preuves de symptômes manufacturés et de la mort cellulaire qui en résulte, de la radiation nucléaire, d’un empoisonnement chimique, d’une infection bactérienne, ainsi que de symptômes d’hallucinations induites par un médicament.

 

Même la voix de «Dieu» a été produite.

 

Pour citer Bearden:

"Le Dr Popp, Allemagne de l’Ouest, a analysé le système de contrôle maître de photons virtuel des cellules. Scalar EM représente l’ordre délibéré du flux de particules virtuelles en modèles déterministes, de sorte que le système de contrôle maître peut être facilement entré avec des techniques scalaires volonté".

Sur le site il y a plus de données:

"Les armes scalaires à grille d'interférence peuvent être utilisées pour attaquer biologiquement des populations entières dans une zone ciblée.

 

Il suffit de dire que des signaux de modulation ELF à verrouillage de phase de 10 Hz et moins sont souvent détectés simultanément sur plusieurs fréquences de Woodpecker. Dans une zone cible, cette modulation - est suffisamment plus forte que la résonance Schumann du champ magnétique terrestre - entraînera un pourcentage des cerveaux dans un "entraînement forcé". Dans ce cas, ces cerveaux humains sont "synchronisés" avec les signaux de Woodpecker, de sorte que plusieurs fréquences cohérentes y sont verrouillées en phase.

 

C'est-à-dire qu'il existe maintenant plusieurs canaux EM cohérents directement dans ces cerveaux entraînés. À ce stade, les extensions de Fourier peuvent désormais être utilisées pour attaquer géométriquement des parties spécifiques du cerveau. "

Le site indique que les schémas de la maladie EM scalaire peuvent être modulés sur les porteurs, là encore avec des extensions de Fourier et que des effets biologiques spécifiques peuvent être induits dans les populations entraînées à volonté, par la technologie russe.

 

Cependant, HAARP peut faire la même chose. Les effets sont la mort instantanée, une crise cardiaque, une perturbation émotionnelle grave, une perte de contrôle des fonctions internes, des maladies, un système immunitaire invalidant et même l'implantation de pensées, d'émotions et d'idées interprétées par les sujets comme étant les leurs. Freedom Domain a également déclaré que, lors de milliers d'expérimentations, d'un homme appelé Kaznacheyev, émetteur de Pics, avait démontré que presque tous les types de mort cellulaire et de maladie pouvaient être transmis de manière électromagnétique.

 

Kaznacheyev a rapporté l'effet dans le proche ultraviolet.

 

Des expérimentateurs de l'Université de Marburg en Allemagne de l'Ouest ont dupliqué les expériences dans l'infrarouge. Les photons eux-mêmes peuvent véhiculer des schémas de mort et de maladie entre les cellules. La technologie EM scalaire permet la synthèse du schéma "potentiel" réel, qui représente le contrôle total de la charge et la distribution de la charge, de la biochimie dans la cellule, d'une maladie particulière ou d'un mécanisme de mort.

 

Les expériences comprenant le potentiel quantique de Kaznacheyev ont induit des symptômes, notamment la mort cellulaire due à la radiation nucléaire, un empoisonnement chimique, une infection bactérienne et d'autres mécanismes. Le Dr. Popp de l'Allemagne de l'Ouest a analysé le système de contrôle de photon maître virtuel des cellules.

 

Étant donné que la scalaire électromagnétique représente l’ordre délibéré du flux de particules virtuelles en modèles déterministes, le système de commande principal peut facilement être entré avec des techniques scalaires pour induire la maladie et le désordre à volonté.

 

Tesla continua son travail alors qu'il n'avait pas d'argent et mourut dans une chambre d'hôtel à New York en 1943, bien que Preston Nichols, dans son livre « Encounter in the Pleiades », affirme qu'un vagabond a été incinéré à sa place et qu'il existe des preuves que il a été emmené au Royaume-Uni.

les 5 prières des musulmans sont le moyen de capter l'énergie scalaire qui arrive sur terre a des moments précis ou le vortex de la mecque est ouvert ,voila la raison des prières a heures précises si l'énérgie leur parvient effectivement a des heures aussi précise qui a pu leur indiquer ce secret ,certainement pas un

homme d'ailleurs très peu de musulmans ne connaissent ce mystère , que la science n'a pas encore exploré comme il le faudrait ,et ce nest pas pret d'arriver car on va certainement pas vous révéler a quoi sert la spiritualité spirit esprit et ritualité un rituel pour respecter le processus nécessaire a la quete d énergie lumineuse et bienfaitrice.....c'est l'énergie vitale de toute creatures vivantes tout ce qui est vivant ne l'est que grace a l'énergie de celui qui est a l'origine de  toute vie .....

Donc le fait de prier ou de méditer, non seulement nous met en résonance avec la source d’énergie infinie et nous permet de nous synchroniser a tout ce qu'il ya de vivant sur terre  – via le 7,82 Hz de la terre tous connectés par nos coeur qui vibrent sur la meme frequence ..– , mais en plus, cela nous permet d’ouvrir nos mains-antennes et de concentrer ce champ ambiant tout proche de nous, bien plus que si ce geste était négligé …

en posant leur front  sur le sol en direction du vortex il capte via leur  glande pinéale l'énergie scalaire indispensable a la vie et se régénère a la fois biologiquement et sur un plan étherique  ....Si les hommes pouvaient voir cette lumière

pénétrer leur corps et les purifier qui pourraient nier l'existence d'une source pure et bienfaitrice a l'origine de ce phenomène qui ne laisse aucune place au hasard de la survenue de la vie et de sa preservation .Rjames

amour

La méditation comme la prière sont donc des états de conscience modifiés qui nous rapprochent de notre planète d’une part, qui nous chargent littéralement en énergie telluro-cosmique par résonance. Au-delà, dans cet état de calme intérieur, une résonance plus spirituelle, donc plus spécifiquement humaine, peut être trouvée, ce qui correspond à un autre type de source d’énergie, plus mentale et moins cosmique, mais il s’agit bien là d’une énergie très concrète. Une source qui nourrit tout autant sinon plus … Mais autant le soleil est unique pour tous, autant chaque priant a une source spirituelle signifiante pour lui, avec laquelle il entre en résonance selon sa culture et son éducation, qui n’est pas forcément celle de son voisin ; quand votre coeur aime son createur et vous pensez a lui votre coeur génére des ondes scalaires qui vous connectes instantanement a lui vous ressentez en retour une énergie si pure que vos yeux ne peuvent contenir leur larme c'est le signe que la connection a bien été faite ,le temps n'existe que pour la matière, tout esprit et hors du temps, méditez et explorez les mondes qui sont cachés juste là ou on ne les cherches plus ....dans le coeur de celui qui croit  ,et dans cette croissance il s'élève a la hauteur de sa foi .....rjames

 

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25 août 2016

Entrevue avec NIKOLA TESLA pour la revue "Immortality" en 1899.

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Tout est Lumière. Dans l’un de ses rayons se trouve le destin des nations. Chaque nation a son propre rayon dans cette grande fontaine de lumière que nous percevons comme le soleil. Et rappelez-vous qu’il n’y a aucun homme qui ait existé et qui ne soit mort !

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JOURNALISTE : M. Tesla, vous avez remporté la gloire de l’homme qui s’est intéressé aux processus cosmiques. Qui êtes-vous, monsieur Tesla ?
TESLA : La question est juste, M. Smith, et je vais essayer de vous donner la réponse juste.

JOURNALISTE : On dit que vous venez de la Croatie, de la zone appelée Lika, où les arbres, les roches et le ciel étoilé grandissent à côté des gens. On dit que votre village natal porte le nom des flurs de la montagne, et que la maison dans laquelle vous êtes né se trouve à côté de la forêt et de l’église.
TESLA : Tout ce que vous dites est vrai. Je suis fier de mon origine serbe et de ma patrie croate.

JOURNALISTE : Les futuristes disent que le XXème et le XXIème siècles sont nés dans la tête de Nikola Tesla. Ils célèbrent le champ magnétique rotatif et chantent des hymnes au moteur à induction. Son créateur fut appelé «le chasseur qui attrapa la lumière dans ses filets depuis les profondeurs de la terre», et «le guerrier qui captura le feu du ciel». On dit qu’il est le père du courant alternatif et que vous ferez que la Physique et la Chimie dominent la moitié du monde. L’industrie le proclamera comme son saint suprême, un banquier pour les plus grands bienfaiteurs. Dans le laboratoire de Nikola Tesla, on a brisé un atome pour la première fois. On a créé une arme qui produit des vibrations sismiques. Là, on découvrit des rayons cosmiques noirs. Cinq races lui adresseront des prières dans le temple du futur, parce qu’il leur a enseigné un grand secret : on peut arroser les éléments d’Empédocle avec les forces de vie des éthers.
TESLA : Oui, voilà quelques-unes de mes découvertes les plus importantes. Malgré cela, je suis un homme vaincu. Je n’ai pas atteint le plus grand de mes objectifs.

JOURNALISTE : Quel est-il, M. Tesla ?
TESLA : Je voulais illuminer toute la Terre. Il y a suffimment d’électricité pour créer un deuxième soleil. La Lumière apparaîtrait autour de l’Équateur, comme un anneau autour de Saturne. L’humanité n’est pas prête pour la grandeur et le bien. À Colorado Springs, j’ai imprégné la terre d’électricité. Nous pouvons aussi arroser les autres énergies, comme l’énergie mentale positive. Elles sont dans la musique de Bach ou de Mozart, ou dans les vers de grands poètes. À l’intérieur de la Terre se trouvent les énergies de la Joie, de la Paix et de l’Amour, qui s’expriment par exemple au travers d’une fleur qui pousse sur la Terre, de la nourriture que nous lui soutirons et tout ce qui fait de la Terre le foyer de l’homme. J’ai passé des années à chercher le moyen d’inflencer les gens avec cette énergie. La beauté et le parfum des roses peuvent être utilisés comme médicament et les rayons du soleil comme nourriture. La vie a un nombre infini de formes et la tâche des scientifiques consiste à les trouver dans toutes les formes de la matière. Trois choses sont essentielles là-dessus. Je ne fais que les chercher. Je sais que je ne les trouverai pas, mais je ne perdrai pas espoir.

JOURNALISTE : Quelles sont ces choses ?
TESLA : La nourriture est un problème. Quelle énergie, stellaire ou terrestre, peut alimenter les affamés de la Terre ? Avec quel vin peut-on arroser toute la soif pour que les personnes puissent animer leur cœur et comprendre qu’ils sont des dieux ? L’autre chose est de détruire la puissance du mal et la souffance par laquelle passe la vie de l’homme ! Parfois, il y a comme une épidémie dans les profondeurs de l’espace. Dans ce siècle, la maladie s’est étendue de la Terre jusqu’à l’Univers. La troisième chose est : y a-t-il un excès de lumière dans l’Univers ? J’ai découvert une étoile qui pourrait disparaître, selon les lois astronomiques et mathématiques, et malgré cela, rien ne changerait. Cette étoile est dans cette galaxie. Sa lumière peut se diffser à une telle densité, qu’elle tiendrait dans une sphère plus petite qu’une pomme et serait en même temps plus lourde que notre Système Solaire. Les religions et les philosophies enseignent que l’homme peut arriver à être le Christ, Bouddha, et Zarathoustra. Ce que j’essaie de démontrer est révolutionnaire et presque inaccessible. C’est ce qu’il faut faire dans l’univers pour que chaque être naisse comme Christ, Bouddha ou Zarathoustra. Je sais que la gravité est contraire à tout ce qui doit voler et mon intention n’est pas de faire des dispositifs de vol (avions ou missiles), mais d’enseigner à l’individu à récupérer la conscience de ses propres ailes...En plus, je suis en train d’essayer d’éveiller l’énergie contenue dans l’air. Il y a des sources d’énergie principales. Ce que l’on considère comme étant de l’espace vide n’est qu’une manifestation de la matière qui n’est pas éveillée. Il n’y a pas d’espace vide sur cette planète, ni dans l’Univers...Les trous noirs, dont parlent les astronomes, sont les plus puissantes sources d’énergie et de vie.

JOURNALISTE : À la fenêtre de votre chambre de l’hôtel Waldorf-Astoria au trente-troisième étage, chaque matin viennent les oiseaux.
TESLA : Un homme doit être sensible aux oiseaux. C’est à cause de leurs ailes. L’être humain en avait autrefois, réelles et visibles.
 
JOURNALISTE : Vous n’avez pas cessé de voler depuis ces jours lointains à Smiljan !
TESLA : Je voulais voler depuis le toit et je suis tombé. Les calculs des enfants peuvent être faux. Rappelez-vous que les ailes de la jeunesse veulent tout avoir dans la vie !

JOURNALISTE : Avez-vous déjà été marié ? On ne sait pas si vous avez de l’affection pour l’amour ou pour une femme. Les photos de votre jeunesse montrent que vous étiez un homme attractif.
TESLA : Non, jamais. Il y a deux points de vue : ou bien on a beaucoup d’affection ou pas du tout. La voie du milieu sert pour rajeunir la race humaine. Pour certains hommes, les femmes nourrissent et fortifint leur vitalité et leur esprit. Chez d’autres personnes, être seul produit le même effet. J’ai choisi ce deuxième chemin.

JOURNALISTE : Vos admirateurs se plaignent du fait que vous attaquez la relativité. Votre affirmation selon laquelle la matière n’a pas d’énergie est étrange. Tout est imbibé d’énergie, où est-elle ?
TESLA : Il y eut d’abord l’énergie et ensuite la matière.

JOURNALISTE : M. Tesla, c’est comme quand vous avez dit que vous êtes né de votre père et non de vous.
TESLA : Exactement ! Que se passe-t-il avec la naissance de l’Univers ? La matière est créée à partir de l’énergie originelle et éternelle que nous connaissons comme la lumière. Elle brillait et les étoiles, les planètes, l’homme et tout ce qu’il y a sur la Terre et dans l’Univers apparurent peu à peu. La matière est une expression des formes infinies de la lumière, parce que l’énergie est plus vieille qu’elle. Il y a quatre lois de la Création. La première est que le mental ne peut pas concevoir ou mesurer mathématiquement la source de tout le plan déconcertant et obscur. Dans ce plan s’intègre tout l’Univers. La deuxième loi réside dans l’obscurité expansive, qui est la véritable nature de la lumière, depuis l’inexplicable et qui est transformée en lumière. La troisième loi est la nécessité de la lumière de devenir une matière de la lumière. La quatrième loi est : il n’y a ni début ni fin ; les trois lois précédentes ont toujours lieu et la Création est éternelle.

JOURNALISTE : Dans l’hostilité à la Théorie de la Relativité, vous en arrivez même à donner des conférences contre son créateur les jours de ses anniversaires...
TESLA : Rappelez-vous : ce n’est pas l’espace qui se courbe, mais le mental humain qui ne peut pas comprendre l’infini et l’éternité ! Si la relativité était bien comprise par son créateur, il gagnerait l’immortalité, même encore physiquement, si cela était son désir. Je fais partie d’une lumière qui est la musique. La lumière remplit mes six sens : je la vois, l’entends, la palpe, la sens, la touche et la pense. Penser à elle est mon sixième sens. Les particules de lumière sont des notes écrites. Un rayon peut être une sonate entière. Mille boules d’éclairs sont un concert. Pour ce concert, j’ai créé une boule d’éclairs qu’on peut entendre sur les pics gelés de l’Himalaya. À propos de Pythagore et les mathématiques, un scientifique ne peut et ne doit pas les enfreindre. Les nombres et les équations sont des signes qui marquent la musique des sphères. Si Einstein avait écouté ces sons, il n’aurait pas créé la Théorie de la Relativité. Ces sons sont des messages dirigés au mental sur le fait que la vie a un sens, que l’Univers existe en parfaite harmonie et sa beauté est la cause et l’effet de la Création. Cette musique est le cycle éternel des cieux stellaires. L’étoile la plus petite a complété la composition et fait aussi partie de la symphonie céleste. Les battements du cœur de l’homme font partie de la symphonie de la Terre. Newton apprit que le secret se trouve dans la disposition géométrique et le mouvement des corps célestes. Il reconnut que la loi suprême de l’harmonie existe dans l’Univers. L’espace courbe est le chaos, le chaos n’est pas la musique. Einstein est le messager de l’époque du bruit et de la furie.

JOURNALISTE : M. Tesla : Entendez-vous cette musique ?
TESLA : Je l’entends tout le temps. Mon ouïe spirituelle est aussi grande que le ciel que nous voyons au-dessus de nous. J’ai augmenté mon ouïe naturelle avec le radar. Selon la Théorie de la Relativité, deux lignes parallèles se donneront rendez-vous dans l’infini. C’est pour cela que la courbure de l’espace d’Einstein se redressera. Une fois créé, le son dure pour toujours. Il peut disparaître pour un homme, mais il continue à exister dans le silence qui est le plus grand pouvoir de l’homme. Non, je n’ai rien contre M. Einstein. C’est une personne très aimable et il a fait beaucoup de bonnes choses, certaines d’entre elles feront partie de la musique. Je vais lui écrire et essayer de lui expliquer que l’éther existe et que ses particules sont celles qui maintiennent l’Univers en harmonie et la vie dans l’éternité.

JOURNALISTE : Dites-moi, s’il-vous plaît, quelles conditions un Ange réunit-t-il sur la Terre ?
TESLA : J’en dénombre dix. Maintenez un bon enregistrement, et attentif.

JOURNALISTE : Je vais documenter toutes vos paroles, cher M. Tesla.
TESLA : Le premier prérequis est une haute conscience de sa mission et du travail à faire. Il doit, même si ce n’est que vaguement, exister dans les premiers jours. Ne soyons pas faussement modestes : le chêne sait qu’il est un chêne ; un arbuste, à son côté, sait qu’il est un arbuste. Quand j’avais douze ans, j’étais sûr que j’arriverais aux chutes du Niagara. Je savais dès mon enfance que j’atteindrais la plupart de mes découvertes, même si ce n’était pas bien clair...La deuxième condition à réunir est la détermination. Tout ce que j’ai pu, je l’ai terminé.

JOURNALISTE : Quelle est la troisième condition de l’ajustement, M. Tesla ?
TESLA : L'orientation de toutes les énergies vitales et spirituelles en œuvre. Par conséquent, la purifiation des nombreux effets et nécessités que l’homme a. Je n’ai donc rien perdu, j’ai seulement gagné. Je profite ainsi de chaque jour et de chaque nuit. Prenez note : Nikola Tesla fut un homme heureux...Le quatrième prérequis est d’ajuster l’assemblage physique avec un travail.

JOURNALISTE : Que voulez-vous dire, M. Tesla ?
TESLA : Premièrement, le maintien de l’assemblage. Le corps de l’homme est une machine parfaite. Je connais mon circuit et ce qui est bon pour lui. Des aliments que presque tout le monde mange sont pour moi nocifs et dangereux. Parfois, je visualise les cuisiniers du monde tous en train de conspirer contre moi… Touchez ma main.

JOURNALISTE : Elle est froide.
TESLA : Oui. Le torrent sanguin peut être contrôlé, et beaucoup de processus à l’intérieur et autour de nous. Pourquoi avez-vous peur, jeune homme ?

JOURNALISTE : Mark Twain a écrit L’étranger mystérieux, un livre merveilleux sur Satan, inspiré par vous.
TESLA : Le mot « Lucifer » est plus enchanteur. Mark Twain aime blaguer. Quand j’étais enfant, j’ai une fois été guéri en lisant ses livres. Quand nous nous sommes rencontrés ici et je le lui ai dit, il était si ému qu’il a pleuré. On est devenus amis et il venait souvent à mon laboratoire. Une fois, il m’a demandé de lui montrer une machine qui, par sa vibration, provoque un sentiment de joie. C’était l’une de ces inventions pour se divertir, ce que j’aime faire parfois. J’ai prévenu M. Twain de ne pas rester sous ces vibrations. Il ne m’a pas écouté et il demeura plus longtemps. Il se transforma en une fusée agrippant ses pantalons et il entra dans une salle. C’était diaboliquement amusant, mais je suis resté sérieux. Mais, pour ajuster le circuit physique, en plus des aliments, le sommeil est très important. Après un travail long et épuisant, qui requiert un effort surhumain, je serais complètement rétabli après une heure de sommeil. J’ai acquis l’habileté d’administrer le sommeil, m’endormir et me réveiller au moment désigné. Si je fais quelque chose que je ne comprends pas, je m’oblige à penser dans mon rêve pour trouver une solution. La cinquième condition d’ajustement est la mémoire. Peut-être que chez la plupart des gens, le cerveau est le gardien des connaissances sur le monde et la connaissance acquise au travers de la vie. Mon cerveau est occupé à des choses plus importantes que remémorer. Il rassemble ce qui est requis à un moment donné, c’est-à-dire, tout ce qui nous entoure. Il suffit de l’intérioriser. Tout ce que nous avons vu, écouté, lu et appris, nous accompagne sous la forme de particules de lumière. Pour moi, ces particules sont obéissantes et fidèles. Quand j’étais étudiant, j’ai appris par cœur Faust de Goethe, mon livre préféré, en allemand, et je peux le réciter au complet maintenant. J’ai retenu mes inventions durant des années « dans ma tête » avant de les réaliser.

JOURNALISTE : Vous mentionnez souvent le pouvoir de la visualisation.
TESLA : Je vais devoir remercier la visualisation pour tout ce que j’ai inventé. Les événements de ma vie et mes inventions sont réels à mes yeux, comme n’importe quelle chose ou article. Dans ma jeunesse, j’avais peur parce que je ne savais pas ce que c’était, mais plus tard, j’ai appris à utiliser ce pouvoir comme un talent exceptionnel et un cadeau. Je le nourrissais et le protégeais jalousement. Aussi, j’ai fait les corrections dans mes inventions au moyen de la visualisation et je les finissais de cette façon. Au travers de la visualisation, je résous mentalement des équations mathématiques complexes. Grâce à ce don que j’ai, je vais recevoir la distinction de Haut Lama du Tibet. Ma vue et mon ouïe sont parfaites, et j’ose dire qu’elles sont plus aiguës que chez les autres. J’entends le tonnerre à 150 kilomètres de distance et je vois des couleurs dans le ciel que d’autres personnes ne peuvent pas voir. J’ai cette amplifiation de la vue et de l’ouïe depuis que je suis enfant. Plus tard, je l’ai développée consciemment.

JOURNALISTE : Dans votre jeunesse, vous avez été plusieurs fois gravement malade. La maladie est-elle un prérequis pour s’adapter ?
TESLA : Oui. Souvent, c’est le résultat de l’excès d’épuisement ou de la force vitale, mais souvent c’est la purifiation du mental et du corps des toxines qui se sont accumulées. Il est nécessaire qu’un homme souffre de temps en temps. La source de la plupart des maladies est dans l’esprit. Par conséquent, l’esprit peut guérir presque toutes les maladies. Quand j’étais étudiant, j’ai attrapé le choléra qui a ravagé la région de Lika. Je me suis rétabli parce que mon père m’a finalement permis d’étudier la technologie, qui était ma vie. L’illusion pour moi n’a pas été une maladie, mais la capacité du mental à pénétrer au-delà des trois dimensions de la Terre. J’ai eu des illusions toute ma vie, et je les ai reçues comme tous les autres phénomènes qui nous entourent. Une fois, dans mon enfance, je marchais le long de la rivière avec mon oncle et je lui ai dit : «Une truite va sortir de l’eau, je vais jeter une pierre et la couper». Et c’est ce qui se passa. Apeuré et surpris, mon oncle s’exclama : «Vade retro, Satana !». C’était une personne éduquée et elle parlait en latin... J’étais à Paris quand je vis la mort de ma mère. Dans le ciel, rempli de lumière et de musique, des nuages flottaient ; c’étaient des créatures merveilleuses. L’une d’elles avait le caractère de la mère qui me regardait avec un amour infini. À mesure que la vision disparaissait, je sus que ma mère était morte.

JOURNALISTE : Quel est le septième ajustement, M. Tesla ?
TESLA : Savoir comment transformer l’énergie mentale et vitale en ce que nous voulons, et arriver au contrôle de tous les sentiments. Les hindous l’appellent Kundalini-Yoga. Cette connaissance peut être apprise, ce qui requiert beaucoup d’années, ou on peut aussi l’acquérir de naissance. Pour la plupart, je l’ai acquis de naissance. C’est en étroite relation avec l’énergie sexuelle, qui est l’une des plus étendues dans l’Univers. La femme est le plus grand voleur de cette énergie, et par conséquent du pouvoir spirituel. Je l’ai toujours su. C’est pour cela que j’ai été vigilant. J’ai créé de moi-même ce que je voulais : une machine réflexive et spirituelle.

JOURNALISTE : Neuvième ajustement, M. Tesla ?
TESLA : Faire tout notre possible, quelque soit le jour, quelque soit le moment, pour ne pas oublier qui nous sommes et pourquoi nous sommes sur la Terre. Il y a des personnes extraordinaires qui sont en train de lutter contre la maladie, la privation, ou la société qui les blesse avec sa stupidité, l’incompréhension, la persécution et d’autres problèmes dont le pays est rempli. Il y a beaucoup d’anges chutés sur la Terre.

JOURNALISTE : Quelle est la dixième adaptation ?
TESLA : C’est la plus importante. Écrivez dans la revue que M. Tesla a joué. Et toute sa vie, il a joué et il en a profité.

JOURNALISTE : M. Tesla ! Que ce soit en relation avec vos conclusions ou avec votre travail, ceci est un jeu ?
TESLA : Oui, cher jeune homme. Combien j’ai voulu jouer avec l’électricité ! Je frissonne toujours quand j’entends l’histoire du grec qui vola le feu. Une histoire terrible avec des clous et des aigles qui dévorent son foie. Zeus n’avait-il plus de foudres et de tonnerres et il fut blessé par la ferveur ? Il y a un malentendu… Les foudres sont les jouets les plus beaux qu’on puisse trouver. N’oubliez pas de souligner dans votre texte que Nikola Tesla fut le premier homme qui découvrit la foudre.

JOURNALISTE : M. Tesla, vous êtes en train de parler des anges et de leur adaptation sur la Terre.
TESLA : En réalité, c’est la même chose. Vous pouvez écrire ce qui suit : il osa prendre sur lui les prérogatives d’Indri, de Zeus, et de Pérun. Imaginez-vous l’un de ces Dieux avec un costume de soirée noir, avec le chapeau melon et avec des gants blancs en coton, en train de préparer des éclairs, des feux et des tremblements de terre pour l’élite de New-York !

JOURNALISTE : Les lecteurs adorent l’humour de notre journal. Vous me confondez quand vous dites que vos découvertes apportent d’énormes bénéfices pour les personnes et qu’en même temps, elles représentent un jeu. Beaucoup verront cela en fronçant les sourcils.
TESLA : Cher M. Smith, le problème est que les gens prennent tout trop sérieusement. S’ils ne prenaient pas tout trop sérieusement, ils seraient plus heureux et vivraient beaucoup plus longtemps. Un proverbe chinois dit que le sérieux réduit la vie. Mais pour que les lecteurs du journal ne froncent pas les sourcils, retournons aux choses que vous considérez importantes.

JOURNALISTE : Ils seraient ravis de connaître votre philosophie.
TESLA : La vie est un rythme qui doit être compris. Je sens le rythme, je le dirige et je me fais plaisir en lui. C’était très agréable et cela me donna la connaissance que j’ai. Tout ce qui vit est profondément et merveilleusement lié : l’homme et les étoiles, les amibes et le soleil, le cœur et la circulation d’un nombre infini de mondes. Ces liens sont incassables mais on peut les dompter, pour rendre possible et commencer à créer des relations nouvelles et différentes dans le monde, et qu’elles ne violent pas les vieilles. La connaissance vient de l’espace. Notre vision est l’ensemble le plus parfait. Nous avons deux yeux : le terrestre et le spirituel. On recommande qu’ils deviennent un seul œil. L’Univers est vivant dans toutes ses manifestations, comme un animal pensant. La pierre est un être pensant et sensible, tout comme les plantes, les bêtes et l’homme. Une étoile qui brille demande à être vue et si nous n’étions pas si égocentriques, nous comprendrions son langage et son message. La respiration, les yeux et les oreilles de l’homme doivent être en accord avec la respiration, les yeux et les oreilles de l’Univers.

JOURNALISTE : Quand vous dites cela, il me semble entendre les textes bouddhistes, des paroles ou « Parazulzusa » taoïstes.
TESLA : C’est ainsi ! Ceci signifie qu’il existe une connaissance générale, et que la Vérité que l’homme a toujours possédée existe. Selon mon sentiment et mon expérience, l’Univers a une seule substance et une énergie suprême avec un nombre infini de manifestations de la vie. Le mieux est que la découverte d’une nature secrète révèle l’autre. On ne peut pas les cacher. Elles existent autour de nous mais nous sommes aveugles et sourds pour elles. Si nous nous attachons émotionnellement à elles, elles viennent à nous d’elles-mêmes. Il y a un tas de pommes, mais seulement un Newton. Il n’eut besoin que d’une pomme qui tomba face à lui.

JOURNALISTE : Je vous pose une question que j’aurais pu vous poser au début de cette entrevue : que fut l’électricité pour vous, cher M. Tesla ?
TESLA : Tout est électricité. D’abord, il y eut la lumière, source sans fin d’où provient le matériel et qui est distribuée vers toutes les formes que représentent l’Univers et la Terre avec tous leurs aspects de la vie. Le noir est le véritable visage de la Lumière, c’est juste que nous ne le voyons pas. C’est une grâce remarquable pour l’homme et les autres créatures. Chacune de ses particules possède de la lumière, des radiations, de l’énergie thermique, nucléaire, chimique, mécanique et une énergie qui n’est pas encore identifie. Elle a le pouvoir de conduire la Terre sur son orbite. Elle est l’authentique levier d’Archimède.

JOURNALISTE : M. Tesla, vous êtes trop biaisé vis-à-vis de l’électricité.
TESLA : Je suis l’électricité. Ou si vous préférez, je suis l’électricité sous forme humaine. Vous êtes l’électricité aussi, M. Smith, mais vous ne vous en rendez pas compte.

JOURNALISTE : Est-ce pour cela que vous avez la capacité de supporter des décharges d’un million de Volts à travers votre corps ?
TESLA : Imaginez un jardinier attaqué par les herbes. En fait, ceci serait une folie. Le corps de l’homme et le cerveau sont faits d’une grande quantité d’énergie. En moi existe la plupart de l’électricité. L’énergie, qui est différente chez chacun, est ce qui fait de l’humain le « moi » ou l’« âme ». Pour d’autres créatures, dans leur essence, l’âme de la plante est l’âme des minéraux et des animaux. La fonction cérébrale et la mort se manifestent dans la lumière. Quand j’étais jeune, mes yeux étaient noirs, maintenant ils sont bleus et avec le temps, comme la tension du cerveau s’accroit, ils s’approcheront du blanc. Le blanc est la couleur du ciel. À travers ma fenêtre, un matin, une colombe blanche arriva. Je lui donnai à manger. Elle voulait me dire qu’elle était en train de mourir. Des jets de lumière sortaient de ses yeux. Je n’avais jamais vu autant de lumière dans les yeux d’aucune créature comme j’en vis chez cette colombe.

JOURNALISTE
: Le personnel de votre laboratoire parle d’éclairs de lumière, de feu et de tonnerres qui se produisent si vous êtes en colère ou en danger.
TESLA : C’est la décharge psychique ou un avertissement pour être vigilant. La lumière a toujours été de mon côté. Savez-vous comment j’ai découvert le champ magnétique rotatif et le moteur à induction, qui me rendit célèbre quand j’avais 26 ans ? Un soir d’été, à Budapest, je regardais avec mon ami le coucher de soleil. Des milliers de feux faisaient des tours dans des milliers de couleurs flamboyantes. Je me suis souvenu de Faust et j’ai récité ses vers et ensuite, comme dans un brouillard, j’ai vu le champ magnétique tourner et le moteur à induction. Je les ai vus dans le soleil !

JOURNALISTE : Le service de l’hôtel dit que lorsqu’il y a des éclairs, vous avez l’habitude de vous isoler dans votre chambre et de parler tout seul.
TESLA : Je parle avec l’éclair et le tonnerre.

JOURNALISTE : Avec eux ? Dans quelle langue, M. Tesla ?
TESLA : Surtout dans ma langue maternelle. Elle a les mots et les sons, surtout en poésie, raison pour laquelle elle est appropriée.

JOURNALISTE : Les lecteurs de notre revue seraient très reconnaissants si vous expliquiez cela.
TESLA : Le son n’existe pas seulement dans le tonnerre et l’éclair, mais aussi dans sa transformation vers l’éclat et la couleur. On peut écouter une couleur. La langue appartient aux mots, ce qui signifie qu’elle provient des sons et des couleurs. Tous les tonnerres et les éclairs sont différents et ont leurs noms. J’appelle certains d’entre eux par les noms de ceux qui étaient proches de moi dans ma vie, ou bien de ceux que j’admire. Dans l’éclat du ciel et le tonnerre vivent ma mère, ma sœur, mon frère Daniel, un poète : Jovan Jovanovic Zmaj et d’autres personnes de l’histoire serbe. Des noms tels que Asisaiah, Ézechiel, Léonard, Beethoven, Goya, Faraday, Pouchkine et tous les bancs de feux ardents et enchevêtrements d’éclairs et de tonnerres, qui ne cessent pas de toute la nuit, apportant la pluie précieuse à la Terre, brûlant des arbres ou des villages. Il y a des éclairs et des tonnerres, et ils sont les plus brillants et les plus puissants, ils ne s’évanouiront pas. Ils reviennent et je les reconnais parmi des milliers.

JOURNALISTE : Pour vous, la science et la poésie sont une même chose ?
TESLA : Ce sont les deux yeux d’une personne. On enseigna à William Blake que l’Univers naquit de l’imagination, qu’il se maintient et existera tant qu’il y aura un dernier homme sur la Terre. C’était la roue avec laquelle les astronomes ont pu rassembler les étoiles de toutes les galaxies. C’est l’énergie créatrice, identique à l’énergie de la lumière.

JOURNALISTE : Pour vous, l’imagination est plus réelle que la vie elle-même ?
TESLA : Elle donne de la lumière à la vie. Je me suis nourri avec ma pensée, j’ai appris à contrôler les émotions, les rêves et les visions. J’ai toujours apprécié la façon dont j’ai nourri mon enthousiasme. Durant toute ma vie, j’ai passé beaucoup de temps en extase. Voilà la source de ma joie. Elle m’a aidé durant toutes ces années à travailler, ce qui fut suffisant pour cinq vies. Le mieux est de travailler la nuit, à cause de la lumière stellaire et du lien étroit.

JOURNALISTE : Vous avez dit que je suis, comme tout être, la Lumière. Ceci me complimente, mais j’avoue ne pas très bien comprendre.
TESLA : Pourquoi est-il nécessaire de comprendre, M. Smith ? Il suff de croire. Tout est lumière. Dans l’un de ses rayons se trouve le destin des nations. Chaque nation a son propre rayon dans cette grande fontaine de lumière que nous percevons comme le soleil. Et rappelez-vous qu’il n’y a aucun homme qui ait existé et qui ne soit mort ! Il s’est transformé en lumière et il existe toujours en tant que tel. Le secret réside dans le fait que les particules de lumière rétablissent son état originel.

JOURNALISTE : C’est la résurrection !
TESLA : Je préfère l’appeler retourner à une énergie antérieure. Le Christ et beaucoup d’autres connaissaient le secret. Je suis en train de chercher la manière de conserver l’énergie humaine. Il s’agit des formes de la lumière, parfois directement comme lumière céleste. Je ne l’ai pas cherchée pour mon bénéfice propre, mais pour le bien de tous. Je crois que mes découvertes rendent la vie des gens plus facile et plus supportable, et elles conduisent les gens vers la spiritualité et la moralité.

JOURNALISTE : Pensez-vous que le temps puisse être aboli ?
TESLA : Pas totalement, dû au fait que la première caractéristique de l’énergie est qu’elle se transforme. Elle est en constante transformation, comme les nuages des taoïstes. Néanmoins, on peut tirer profit du fait que l’homme conserve la conscience après la vie terrestre. Dans tous les recoins de l’Univers, l’énergie de la vie existe ; l’une d’entre elles est l’immortalité, dont l’origine est hors de l’homme et l’attend. L’Univers est spirituel, comme notre moitié. L’Univers est plus moral que nous, parce que nous ne connaissons pas sa nature et la façon d’harmoniser notre vie avec lui. Je suis un scientifique, la science est peut-être la façon la plus appropriée de trouver la réponse à la question qui me poursuit toujours et qui fait que mes journées et mes nuits se transforment en feu.

JOURNALISTE : Quelle est cette question ?
TESLA : Comme vos yeux brillent ! Je voulais savoir ce qu’il se passe pour une étoile fugace quand le soleil s’éteint… Les étoiles tombent comme de la poussière ou des semences dans ce monde ou dans d’autres, et le soleil se disperse dans nos esprits, dans les vies de beaucoup d’êtres, ce qui renaîtra comme une nouvelle lumière ou comme le vent cosmique dispersés dans l’infini. Je comprends qu’il est nécessaire d’inclure cela dans la structure de l’Univers. Par contre, le problème est que l’une de ces étoiles et l’un de ces soleils, même le plus petit, se conserve.

IOURNALISTE : Mais M. Tesla, vous rendez-vous compte que ceci est nécessaire et est inclus dans la constitution du monde ?
TESLA : Quand un homme devient conscient, son objectif le plus élevé doit être de courir vers une étoile fugace et d’essayer de l’attraper. Il devra comprendre que sa vie lui a été donnée pour cela et il sera sauvé. Un jour, il sera possible d’attraper des étoiles !

JOURNALISTE : Et qu’arrivera-t-il alors ?
TESLA : Le Créateur rira en disant : «Elles tombent uniquement pour que tu les poursuives et que tu prennes possession d’elles».

JOURNALISTE : Tout cela n’est-il pas contraire à la douleur cosmique que vous mentionnez si souvent dans vos écrits ? Et la douleur cosmique, qu’est-ce c’est ?
TESLA : Non, parce que nous sommes sur la Terre… C’est une maladie dont la plupart des gens ne sont pas conscients et qui est à l’origine de beaucoup d’autres maladies, la souffance, la misère, le mal, les guerres et tout le reste, ce qui rend la vie de l’être humain absurde et horrible. On ne peut pas guérir cette maladie complètement, mais la conscience la rend moins compliquée et dangereuse. À chaque fois que l’un de mes proches a été blessé, j’ai senti de la douleur physique. Ceci est dû au fait que nos corps sont faits de matériel similaire, et notre âme est reliée avec les filaments incassables. La tristesse incompréhensible qui nous abat parfois signifie que quelque part, de l’autre côté de la planète, un enfant ou un homme généreux est mort. Parfois, l’Univers tout entier est malade de lui-même et de nous. La disparition d’une étoile et l’apparition des comètes nous affectent plus que ce que nous pouvons nous imaginer. Les relations entre les créatures de la Terre sont encore plus fortes, à cause de nos sentiments et de nos pensées. La fleur sentira encore plus ou bien elle tombera en silence. Nous devons apprendre ces vérités pour être guéris. Le remède est dans nos cœurs et aussi dans le cœur des animaux que nous appelons Univers.

8 PHRASES CÉLÈBRES DE NIKOLA TESLA

  • Peut-être vaudrait-il mieux, dans notre monde présent, qu’une idée révolutionnaire ou une invention, au lieu d’être aidée et applaudie, soit entravée et maltraitée dans son adolescence.
  • Nos vertus et nos défauts sont inséparables, comme la force et la matière. Quand on les sépare, l’homme cesse d’exister.
  • Le développement de l’homme dépend fondamentalement de l’invention. C’est le produit le plus important de son cerveau créatif
  • La compréhension mutuelle serait beaucoup plus facile si on utilisait une langue universelle.
  • J’ai investi tout mon argent dans des expériences pour faire de nouvelles découvertes qui permettront à l’humanité de mener une vie un peu plus facile.
  • Il n’y a pas d’émotion plus intense pour un inventeur que de voir l’une de ses inventions fonctionner.
  • Le scientifique ne cherche pas un résultat immédiat. Il n’espère pas que ses idées avancées soient acceptées facilement. Son devoir est d’asseoir les bases pour que ceux qui viennent montrent le chemin.
  • Un instrument bon marché, pas plus grand qu’une montre, permettra à son propriétaire d’écouter n’importe où, sur la mer ou sur la terre, des musiques ou des chansons, ou un discours d’un dirigeant politique, donné dans n’importe quel autre endroit lointain. De la même façon, n’importe quel dessin ou impression pourra être transférée d’un endroit à un autre.
  • http://www.vopus.org/fr/gnose/articles-interessants/entrevue-a-nikola-tesla.html
6 juillet 2016

Medecine quantique magnetisme et polarité du corps humain

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Les notions de polarité en magnetisme on etait introduite par Mesmer, et ensuite repris par Reichenbach, rochas, et Durville.

Il faut savoir que tous comme les aimants, le corps humain est polarisé.Il fut établi que le corps humain était divisé en 2 parties par rapport a son axe principal représenté par la colonne vertébrale.

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1 ere loi

- le coté droit du corps est positif
- le coté gauche du corps est négatif

2éme loi

- elle est a l'inverse chez les gauchers

3éme loi

- les pôles de meme nom excitent
- Les pôles de noms contraires calment.

A partir de ce concept, une des mains du magnetiseur sera positive calmante, et l'autre négative stimulante.
Avant de magnetiser, le magnetiseur devra determiné sa main positive et sa main négative
bien sur il n'y a rien de formel car il s'agit de notion de magnetisme purement physique, car le concept mental n'étant pas conciderer l'époque de Mesmer comme un support fondamental.

Si nous restons dans le magnetisme purement physique, il faut savoir qu'il existe des passes Isonomes et Heteronomes.

- Le mot Isonome vient du frec Iso, qui signifie sembable.
Dans ce cas il y aura une action de rejet lorsque la main droit du magnetiseur viendra au contact du coté droit du patient.

- Le mot Heteronome, vient de la racine hetero qui signifie different.
Dans ce cas le magnetiseur devra changer sa position par rapport au patient pour magnetiser.

Si on suit cette logique il est imperatif de verifier la polarité du patient avant une séance de magnetisme, et si ,celui ci, est dépolarisé il est recommandé de le repolarisé correctement.

Mais il faut savoir qu'a l'heure actuel seuls les magnetiseurs dont l'optique est d'envisager uniquement le magnetisme sous son aspect physique utilisent cette methode.

En premier lieu le magnetiseur doit verifier la polarité du patient. En effet tout etre vivant possede une polarité positive ou négative selon son sexe sachant que
la polarité du sexe masculin et positive
la polarité du sexe masculin et négative

Malheureusement sous l'effet de certains facteurs négatifs, la polarité humaine peut s'inverser.
Ces facteurs peuvent etre de differents ordres, citons en autres :

1) Le fait de séjourner dans des lieux négatifs et cela d'une maniere réguliere.
2) Le fait de vivre et de dormir sur des points "géo-pathoggène"
3) Le fait de subir certains traitements nocifs suite a des maladies graves (chimiotherapie, radiotherapie, etc)
4) Le fait de vivre en contact avec des gens négatifs sur le plan psychique.

Pour le magnetiseur cette notion de polarité est extrémment importante et trop souvent négligée. Le premier travail du magnetiseur sera de savoir détecter cette polarité.

La raison fondamentale étant :

1) Une personne ayant sa polarité inversée ne sera pas réceptive aux vibrations transmises par le magnetiseur
2) le magnetiseur gaspillera son énergie, car celle ci se répartira dans l'espace de la piece et ne sera pas captée par les cellules du patient.

Comment détécter une polarité inversée sur un etre humain :

Le patient sera placé debout si cela s'avére possible, sinon allongé sur une surface plane
Le magnetiseur effectuera de la tete au pied et trés lentement une passe longitudinale a grand courant sur le devant du corps, en essayant de percevoir au niveau de sa main une sensation de froid ou de chaud.
Il effectuera ensuite le meme travail de la tete au pieds, en suivant la colonne vertebrale, en essayant toujours de percevoir une sensation de chaud ou de froid.

a) Une sensation de froid, tout le long du corps, des deux cotés correspond à une polarité inversée.
b) Une sensation de chaud tout le long du corps des deux cotés correspond à une polarité normale.

a noter, au cours de ce travail le magnetiseur est en état de récéptivité par rapport aux ondes émises par le patient, et non en état d'emission de ses propres ondes

Comment replacer une polarité inversée sur un être humain ?

Votre patient sera de préférence debout, sinon allongé sur une surface plane, et vous travaillerez sur les deux cotés du corps. Vous effectuerez environ 15 à 20 passes longitudinales à grand courant (de la tete au pieds) lentement.

Ne pas oublier le mouvement de rejet vers la terre avec la main entre chaque passe, puis vous travaillerez sur l'autre coté du corps d'une maniere identique.

Vous veillerez a ce que votre patient ne ressente aucun mal pendant cette opération, sinon il vous faudrait le "dégager" au niveau de tout son corps avec des passes transversales, en vous éloignant de celui ci jusqu'au retour de l'état normal.

Dans l'hypothese ou tout se passe normalement, vous devrez ensuite verifier l'effet de votre travail en effectuant de chaque coté du corps une passe lente a grand courant, afin de ressentir au niveau de votre main de la chaleur synonyme d'une polarité redevenu celle correspondant au sexe de votre patient.

A noter : lorsqu'une remise en place de polarité est necessaire, la séance de magnetisme proprement dite devra etre effectuée 7 à 8 jours plus tard, afin que l'organisme réintégre et repositionne les énergies déplacées auparavant ; cela afin d'eviter une surcharge pouvant entrainer un etat de fatigue désagréable chez le patient, vous serez plus efficace a la séance suivante

La polarité est née de la synthèse de toute une vie. Celle du Dr.Randolph Stone. Férru de plusieurs techniques occidentales telles l'ostéopathie, chiropractie, naturopatie, crânéologie, neurologie etc...il trouvait que ces techniques n'englobaient pas complètement toutes les facettes de l'être humain et s'est tourné vers l'ayurveda. En bout de ligne est née la polarité qu'on qualifie souvent d'acupuncture sans aiguille et qui utilise le magnétisme naturel du corps pour rétablir les courants énergétiques bloqués.

L'idée d'ouvrir ce sujet est venu à la suite de la lecture de certaines questions dans la section magnétisme. Plus particulièrement celle concernant le fait que certaines personnes se sentaient vidées après une séance de magnétisme et ceux qui se demandaient quoi faire avec leur mains lorsqu'ils débutaient.

Ces principes que je vais décrire fonctionnent qu'on ait du magnétisme ou pas, mais ils peuvent aider un débutant qui s'y perd à bien sentir son propre magnétisme, expérimenter sans se sentir vider et pour ceux qui sont des experts dans la matière peut-être trouverez-vous un outil de plus!

Le corps humain comme tout corps, tout astre a des pôles magnétiques nord et sud, positif et négatif. La tête porte une charge positive, les pieds négative, le côté droit est positif, le gauche négatif, le devant du corps est négatif, l'arrière positif.

Ces mêmes principes veulent qu'une douleur trouve toujours une correspondance quelque part d'autre dans le corps. Comme ceci:

1. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas

Pour établir le lien énergétique entre deux parties du corps il s'agit de relier les membres à l'aide de vos mains (à plat ou en moulant l'articulation, doigts joints ensembles) au moins une minutes, plus si la douleur est aigue ou lancinante.

Orteil - doigt
Pied - main
Cheville - poignet
Mollet - avant-bras
Genoux - coude
cuisse - bras
Hanches - épaules

ex: si la cheville droite fait mal. Mettre une main sur la cheville droite et l'autre sur le poignet droit.

2. Ce qui est à droite est comme ce qui est à gauche.

Selon la même technique on reliera alors ce qui est à gauche avec ce qui est à droite.

ex. Le poignet gauche avec le poignet droit, le poumon gauche avec le poumons droit, le rein de gauche avec celui de droite etc...


3. Ce qui est devant est comme ce qui est derrière.

Une douleur au niveau du coeur peut être polarisée en mettant une main sur le coeur et une derrière sur le dos directement sous le coeur. Même chose pour un rein, le foie, l'estomac, le poignet etc...
voila une image pour avoir un visuel

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Ainsi en résumé quelqu'un qui a une douleur au pied gauche pourra être aidé de toutes ces façons: en appliquant une main sur son pied gauche et l'autre sur son pied droit ou une main sur son pied gauche et une main sur sa main gauche ou une main sur le dessus de son pied et une sous la plantes du pied.

Ces trois principes peuvent être appliqués individuellement ou ensembles. Ils permettent une redistribution de l'énergie qui ne "prend" rien au donneur qui agit en quelque sorte comme un conducteur magnétique entre les deux poles. Le donneur se trouve énergisé qu'il soit connecté ou pas et c'est une façon très facile d'aider la douleur à se dissiper et pour sentir son propre magnétisme.

Très utile aussi pour les enfants, pour les aider à sentir l'énergie et son tranfert.

En expérimentant vous verrez que pour certaines douleurs il faut rester plus longtemps (et en auto-application c'est toujours un peu plus long, mais très efficace!) Selon votre ressenti vous sentirez éventuellement que les deux pôles sont calmes et que l'énergie s'est redistribuée de façon équilibrée.

J'espère que ces informations en aideront quelques uns. Moi je suis toujours fascinée de réaliser l'intelligence de nos corps et à quel point toutes les méthodes énergétiques se valent du moment ou celui qui les applique travaille avec son coeur.

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est à droite est comme ce qui est à gauche, ce qui est devant est comme ce qui est derrière


L'idée de garder la main jointe et non pas les doigts écartés est pour ne pas disperser l'énergie. Il semblerait que plus on ouvre la main plus on couvre de territoire, mais en fait c'est l'inverse. En gardant la main jointe, la concentration d'énergie se fait automatiquement au lieu de se disperser. Bien sûr quand je dis jointe, il faut garder une certaine souplesse et pas créer de tensions inutiles dans la main. Une mini distance entre les doigts est tout à fait naturelle.

Les méthodes alternatives à la main sont celles-ci:

1. la pince neutre: Elle est obtenue en joignant les trois premiers doigts de la main (le pouce neutre, l'index négatif et le majeur positif) Comme le positif et le négatif s'annulent la polarité de cette pince reste neutre. Elle est très utile pour les points de douleur précis. Toujours pour éviter de disperser l'énergie on gardera alors les deux autres doigts non participants repliés légèrement et naturellement pour que la protubérance de la pince soit vraiment efficace. Pour ceux qui se servent d'un canal pour magnétiser vous pouvez alors imaginer cette pince comme un faisceau de lumière (ou comme un laser) qui aide de façon très précise.

2. Le pouce: celui-ci étant neutre il sert aussi beaucoup lorsqu'il y a besoin de précision. Utiliser alors le pouce droit et le pouce gauche comme vous le feriez de la main. Ici aussi il serait utile de replier naturellement les autres doigts pour que le pouce soit le seul conducteur.

Une incroyable façon d'aider toute douleur est aussi de polariser à partir du nombril. Un pouce, une pince neutre ou les 5 doigts de la main réunis sont placés dans le nombril et l'autre main se place sur la douleur à apaiser. Comme le nombril est neutre, L'autre main peut se placer n'importe ou sur le corps pour polariser. Fonctionne comme un charme et si facile à faire pour les enfants!

J'ai appris la polarité de façon très stricte et sous cette optique il est vrai que la main gauche (négative) touchera une zone positive et que la main droite (positive) touchera une zone négative. Mais je dois avouer que j'ai beaucoup expérimenté avec ca et mon expérience me montre que l'intention remédie souvent à un mauvais positionnement. L'intention étant de soulager, aider, aimer. À vous d'expérimenter par vous-même pour voir si vous sentez des différences. Il n'y a pas de danger car on ne peux pas faire mal ou "déranger" l'énergie de la personne qui reçoit. Si vous avez des réserves essayez sur vous-même.

Juste pour vous montrer, j'ai accompagné mon chien (qui est mort à 19 ans et demi) avec la polarité et le magnétisme. Il courrait encore le jour de sa mort! C'est tout dire! Et tout ce que je faisais était de l'assoir sur moi son dos contre mon coeur et je suivais le principe que tout ce qui est à gauche est à droite. Ses articulations bloquaient facilement alors je tenais ses chevilles dans chacune de mes mains, puis les genoux, les hanches, les poignets, les coudes, les épaules et l'articulation de la bouche (alors j'utilisais la pince neutre pour plus de précision). Dans notre position de soin ma main gauche touchait son côté gauche et ma main droite son côté droit. Et pendant 5 ans cela a pris soin de son arthrite et il courrait comme un fou après tout en étant complètement mou pendant qu'il recevait le soin.

En polarité aussi la diagonale est très importante et plus puissante que la ligne droite. D'après mes lectures, il semble que ce soit vrai pour un bon nombre de techniques énergétiques. Par exemple on peut relier la hanche droite avec la main gauche et l'épaule gauche avec la main droite quelques instant puis faire l'autre côté en reliant la hanche gauche avec la main droite et l'épaule droite avec la main gauche(si on suit la façon stricte de procéder alors il faudra changer de côté de table pour éviter que les mains se croisent).

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est à droite est comme ce qui est à gauche, ce qui est devant est comme ce qui est derrière


Ce qui est en bleu est de polarité négative, en blanc neutre et en rouge positive. Comme le drapeau de la France!  

À cette échelle on ne voit pas tous les détails, mais l'important est de noter la similarité entre les zones qui s'alternent comme un drapeau bleu-blanc-rouge. Ainsi bien que chaque zone possède les trois polarités (négatif-neutre-positif) elles possèdent aussi chacune leur propres polarité:

La zone pied-jambe-cuisse est négative
La zone ventre- plexus - poitrine est neutre
La zone de la bouche-nez-front est positive

J'espère que cela pourra être utile.  Il est un peu complexe de rentrer dans des détails techniques surtout par écrit. Alors je ne me lancerai pas dans un cours de polarité! Par contre ca peut être très utile pour un magnétiseur de comprendre les polarités du corps humain.

C’est fascinant de constater qu’il est vrai que tous les chemins mènent à Rome. En énergie c’est pareil! En occident, nous sommes de plus en plus familiarisé avec les méridiens et les autoroutes énergétiques qu’ils empruntent. Mais comme pour se rendre entre deux villes nous pouvons utiliser soit l’avion, le train, l’autoroute, les routes secondaires, la bicyclette etc… il en est de même avec les circuits énergétiques du corps. Aucun ne semble meilleur que l’autre, c’est souvent plus une question de préférence et d’affinité personnelle (comme choisir le train plutôt que l’avion ou la bicyclette).

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Bref, la polartié, qui est un fond un amalgame de plusieurs techniques, repose très fortement sur la médecine Ayurveda et en Indes leur façon de voir l’énergie est à travers les éléments de la nature : terre, eau, feu, air et éther. Ces éléments empruntent des autoroutes énergétiques dans notre corps et lorsqu’ils sont équilibrés sous sommes en santé et lorsqu’ils se bloquent, malaises et maladies se développent. Selon eux, l’énergie universelle se distribue d’abord vers les chakras, puis vers les cinq éléments pour atteindre le système nerveux, puis le corps physique (sous forme de fluidité si tout va bien ou de problèmes diverses si ça ne circule pas).

Peut-être que pour ceux qui se sentent déjà attirés par les éléments de la nature ce qui suit pourra vous aider dans votre pratique. Le fait d’avoir du magnétisme amplifie les sensations (mais n’est pas nécessaire) et vous permettra peut-être de sentir la distribution d’énergie entre deux points précis. C’est pure spéculation de ma part, mais j’ai quand même remarqué que les gens qui n’ont pas un magnétisme fort ne semblent pas sentir cette distribution dans leurs mains ou du moins au degré de magnétisme qu’ils ont (est-ce que quelqu’un peu confirmer ou non ce fait?).

Je vais simplement vous introduire à quelques manœuvres faciles. Il est certain qu’une personne qui a besoin d’une équilibration spécifique bénificierait de manœuvres additionnelles, mais celles que je vous partage sont un bon point de départ et ont l’avantage d’équilibrer tous les éléments. Ces manœuvres peuvent êtres utilisées seules ou en combinaison ou les cinq au complet. Cela dépend du temps que vous avez, des besoins et de votre intuition!

1. LA TERRE : Genoux – Gros intestin (côlon) – Cou

Caractéristiques : C’est l’élément le plus long à faire bouger ou à guérir profondément. Il ne faut pas s’attendre à des miracles trop vite (bien qu’ils peuvent arriver!). C’est là que les plus anciennes douleurs vont se réfugier. Le dos est appelé « le garde-robe émotionnel » d’ou le pourquoi il y a tant de mots de dos récurrents.

À un niveau :

Spirituel : Sert à ancrer le corps sur Terre quand on se sent flotter, aide à accepter son incarnation.
Mental : Aide à décontracter, donne un cadre quand on se sent perdu.
Émotionnel: Donne du courage lorsqu’on a peur.
Physique : Aide entre autre à l’élimination (cas de constipation par exemple), problèmes de genoux, raideur du cou, dos (quoique d’autre manœuvres sont plus efficaces).

Manœuvres :

Dans un premier temps, on relie le genoux droit avec le côlon droit. La main sur le genoux l’enveloppe et celle sur le côlon est posée de façon à ce que les doigts pointent vers le haut du corps (pour indiquer le chemin naturel de l’élimination).
Dans un deuxième temps, on change de position. La main qui était sur le genoux prend la place de celle sur le côlon, et celle sur le côlon se pose sous le cou (côté droit).
Ensuite on répète le tout à gauche, avec l’exception que la main qui se trouve sur le côlon pointe maintenant vers le bas (cette fois-ci pour indiquer le chemin vers le rectum) et la main sous le cou se trouve à gauche.

Note : En autopolarité, il est impossible de tordre notre main sur le côlon droit pour que les doigts pointent vers le haut, cela crée une tension inutile, alors simplement mettre la main pointant vers le bas en mettant l’intention sur l’énergie qui circule de bas en haut.


2. L’EAU : Pied – Pubis – Seins (poitrine)

Caractéristiques : Comme la Terre, l’eau peut-être longue à bouger.

À un niveau :

Spirituel : Aide ce qui touche à notre relation profonde avec l’univers, nos parents, causes profondes d’un problème particulier.
Mental : Aide dans les cas de sècheresse de caractère ou pour exprimer nos émotions.
Émotionnel : Stimule le désir de laisser aller, se détacher de gens ou situations nuisibles pour nous.
Physique : Toute affectation du système génital (quoique d’autres manœuvres y vont plus en détail), aide à débloquer le bassin et la fluidité du corps en général. Nous sommes principalement fait d’eau et souvent déshydraté non seulement physiquement mais énergétiquement, cette manœuvre aide donc l’hydratation énergétique du corps.

Manœuvres : (à faire à droite ou à gauche en premier, mais faire les deux côtés)

Une main enserre légèrement le pied et l’autre est posée sur le pubis. Puis la main sur le pubis se pose sur le sein (ou poitrine pour les hommes) et la main sur le pied se pose sur le pubis. (En autopolarité ou avec notre partenaire on peut utiliser le toucher sur la peau ou sur le vêtement, pour toute autre personne, tenir alors les mains sur le pubis et le sein à quelques centimètres au-dessus, de façon à ce que la personne se sente respectée et se sente confortable.
Refaire le tout de l’autre côté!

Note : Parfois le non touché au niveau du pubis et du sein peut surprendre la personne qui ouvrira un œil surprise de sentir l’énergie sans être touchée!

Note 2 : Demander à la personne de boire de l’eau immédiatement après avoir effectué cette manœuvre (si elle est la seule qui est faite), sinon attendre à la fin de toute les manœuvres pour boire. Cela facilite l’élimination des toxines.

Note 3 : En cas d’infection urinaire ou inflammation des reins, faire les manoeuvres de haut en bas (sein-pubis, puis pubis-pied)

À éviter lors de grande dépression lorsque l'eau est déjà sur-stimulée, opter alors pour de la terre.


3. LE FEU : Cuisses – plexus solaire - front

Caractéristiques : Change assez rapidement de jour en jour

À un niveau :

Spirituel : Favorise la transformation et la purification
Mental : Stimule la créativité, l’intelligence, le besoin d’agir, mettre ses limites et de s’affirmer.
Émotionnel : Encourage le pardon et le lâcher-prise (lorsqu’on s’accroche à quelque chose avec tensions accumulées).
Physique : Aide à soulager tout malaise qui finit en « ite » (inflammation), augmente la vitalité, la température corporelle et les organes de la digestions (quoique des manœuvres plus spécifiques sont plus appropriées).

Manœuvres : (commencer à droite ou à gauche mais faire les deux côtés)

Une main posée sur la cuisse, les doigts pointant vers le haut du corps et l’autre main forme une pince avec les cinq doigts et touche ainsi le plexus solaire.
Ensuite la main sur la cuisse se déplace en pince sur le plexus solaire et celle sur le plexus se pose sur le front (en ne cachant pas le 3e œil).
Même chose de l’autre côté.

Note : En cas de mal de tête ou bouffées de chaleur, utiliser le sens contraire donc en allant vers le bas : front-plexus, puis plexus-cuisse.

À éviter lorsqu’il y a trop de « ites » (inflammation) car alors on sur-stimule cet élément déjà trop chargé. L’eau ou la terre peuvent calmer un feu trop fort en remplacement.

4. L’AIR : Cheville - Rein - Épaule

Caractéristiques : Comme le vent, l’élément de l’air peut changer de minutes en minutes, Donc il est plus facile à rétablir que d’autres éléments, mais peut aussi se déstabiliser rapidement par la venue de nouveaux blocages (notamment le stress).

À un niveau :

Spirituel : C’est la force dynamique qui aide à bouger tous les autres éléments et leur donne mouvement.
Mental : Aide à prendre conscience des choses.
Émotionnel : Aide à équilibrer nos relations avec l’extérieur. Comme nous sommes constamment en contact avec des relations de toute sorte cet élément est soumis à de nombreux chocs, équilibré il permet de savourer la satisfaction de toute chose.
Physique : Tout stress, lymphe et système respiratoire (d’autre manœuvres sont beaucoup plus efficaces à ce niveau là), rigidité, comme le vent il stimule tout ce qui est à plat!

Manœuvres : (commencer à droite ou à gauche en premier mais faire les 2 côtés)

Une main sur la cheville et l’autre sous le rein.
Note : Le rein se situe environ à un pouce et demi de la colonne vertébrale, sous la dernière côte. Le rein gauche est légèrement plus haut. Avec la pratique, le rein est facile à trouver même lorsque la personne est couchée sur le dos, mais vous pouvez faire tourner la personne sur le côté si cela est plus facile pour vous.
Puis la main sur la cheville prends la place de la main sur le rein et celle sur le rein se pose sur l’épaule.
Même chose de l’autre côté.

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5. L’ÉTHER : Chevilles – Genoux – Hanches – Poignets – Coudes – Épaules - Mâchoire

Caratéristiques : De façon générale cet élément réagit instantanément à une équilibration.

À un niveau :

Spirituel : Contact avec l’Amour Universel, l’espace. Aide ceux qui sont trop terre à terre à flotter ou contacter leur moi spirituel.
Mental : Favorise l’équilibre et l’estime de soi. Permet de prendre des distances quand on tourne en rond.
Émotionnel : Stimule la joie profonde.
Physique : Très bon contre l’insomnie, tout problème d’articulation (arthrite). Aide lors de cauchemare ou d’hyperactivité.

Manœuvres :

Commencer en prenant les chevilles droite et gauche dans les mains, puis monter aux genoux, puis aux hanches, puis aux poignets, aux coudes, aux épaules pour terminer à l’articulation de la mâchoire.
Pour trouver celle-ci, demander à la personne d’ouvrir et fermer la bouche quelques fois jusqu’à ce que vous sentiez le creux de l’articulation (très près des oreilles). Lorsque vous avez trouver l’endroit mettez-y votre pouce ou index-majeur réunis ensembles.

Note 1 : On peut stimuler qu’une articulation à la fois si cela est souhaité. Alors cela n’équilibrera pas l’éther en soi mais peut apporter soulagement. Ex : hanche doite – hanche gauche, ou mâchoire droite – mâchoire gauche. Cette derniere est très efficace pour les crispations de visage dues à la colère.

Note 2 : En cas d’hyperactivité il peut être utile d’inverser le tout et d’aller de haut en bas pour calmer et doucement ancrer. Commencer alors aux mâchoires et descendre jusqu’aux chevilles.

Note 3 : L’éther est la synthèse des quatres autres éléments et les contient tous. Par contre ne faire que les manoeuvres de l’éther sous ce prétexte en pensant que cela équilibrera tous les éléments n’aide en rien car trop d’éther (comme l’éther utilisé en anesthésie) nous rend incapable de vivre notre vie terrestre en tant que terriens. Bonne mesure en toute chose, le but avant tout est d’équilibrer!

Note 4 : Finir tout travail énergétique en tenant les grosses orteils de la personne dans chaque main stimule l’éther (c’est sur le chemin de l’autoroute de l’éther) c’est à dire la joie. Il n’est pas rare alors de voir de grands sourires apparaître et un profond sentiment de paix.

Maintenant la grande question est « combien de temps rester sur chaque connexion? ».
C’est là que le senti intervient de façon importante. Tout est dans le senti et chacun va sentir les choses différemment. Il est certain que dans certains cas de blocage important il est inutile de s’évertuer à rester des heures sur la même connexion parce qu’elle n’est pas fluide. L’idée est aussi d’accepter que la guérison se fera lorsqu’elle sera prête et forcer les choses n’aidera en rien.
Au minimum restez au moins une minute par connexion, mais ensuite suivez votre senti et votre intuition. Si la connexion n’est pas fluide aujourd’hui elle s’est du moins « ramolli » et coulera mieux la prochaine fois.

Je vous encourage vivement à essayer ceci en suivant les grands principes que le Dr. Stone enseignait passionnement. (S’ils vous parlent bien sûr!)
1. Pratiquer dans l’amour tout d’abord et avant tout.
2. Soigner son intention (si on plante des carottes on ne récoltera pas des choux)
3. Les manoeuvres elles-mêmes.

Ne jamais oublier alors que les manoeuvres elle-mêmes sont moins importantes que les deux premiers principes. Si l’amour et l’intention sont au rendez-vous ils prendront soin de tout le reste (même les erreurs dans les manipulations!)

Ce que je vous propose ici n’est qu’une minuscule partie de ce que comprend la polarité, mais cela donne une petite base qui je crois peut être fort utile à un magnétiseur curieux et qui se sent attiré par ce genre de pratique utilisant les éléments!

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est à droite est comme ce qui est à gauche, ce qui est devant est comme ce qui est derrière.

27 juin 2016

Le corps éthérique, Les chakras sont des émetteurs récepteurs harmoniques

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Le domaine des énergies subtiles est un vaste champ d’étude, mais peut-être le plus essentiel de nos jours. L’art, la science et la religion buttent sur la compréhension de cette nature « fluide » de la réalité. Nous sommes sur le point de comprendre que la réalité est le fruit d’une interaction permanente avec la conscience. De plus, des niveaux de matière et d’énergie supérieures – « fines » – sont nécessaires pour expliquer les phénomènes matériels, et il se trouve qu’il est possible de les discerner et même, par une transmutation intérieure et un changement d’état de conscience, de se brancher sur cette réalité invisible qui unit à la fois l’objectivité et la subjectivité. Dans ce contexte, les livres de Stéphane Cardinaux sont exceptionnels. 


Editions Trajectoire, Image : Génie du Lieu

Dans cette synthèse, vous trouverez l’évolution de la démarche de Stéphane Cardinaux, depuis l’étude des lieux sacrés jusqu’à celui du champ vital et de ses variations. Entre le premier et le quatrième livre, la compréhension des phénomènes traités s’affine. Ces quatre ouvrages sont illustrés de magnifiques planches, que je vous invite à consulter (Références des livres sur Amazon : 1, 2, 3, 4). C’est un travail minutieux et remarquable que chacun devrait se procurer pour mieux comprendre le(s) monde(s).

Géométries Sacrées, tome 1

Stéphane Cardinaux explique que le sujet de son étude est la science éthérique, qui concerne les énergies non-électro-magnétiques. Ces énergies sont détectables au Sonotest, un appareil ressemblant à un gros diapason, qui révèle les ondes stationnaires éthériques par des variations acoustiques. Le son ferait ainsi le lien entre le plan physique et un niveau de réalité plus subtil.

Traditionnellement, entre l’esprit et la matière, il y a sept plans. Selon le degré de conscience, il y a davantage de séparation et de division ou davantage de lien et d’unification. Notre plan physique habituel est donc « généré » par un plan subtil qu’on peut diviser en trois parties : l’éthérique, l’astral et le mental. La réalité se crée et s’actualise en permanence depuis le plan mental, celui des « idées pures », pour prendre forme et se cristalliser petit à petit par un abaissement de fréquence. C’est ainsi que la matière est créée. Une idée peut prendre un « poids » astral, la forme-pensée astrale peut prendre un « poids » éthérique » (énergétique), et cette création éthérique peut finir par apparaître sur le plan matériel. L’ensemble des individus, des consciences, produit la « réalité » que nous partageons tous, la perception étant plus ou moins limitée selon le niveau de conscience de l’espèce, du groupe, ou de l’individu.

[Note de Camille ce propos : "Je pense que le fait que l'humain est un animal qui vit en collectivité, notre perception de la réalité est forgée en fonction du rapport qu'on a envers nous-mêmes et que partant de là on va omettre de voir certains aspect de la vie, ou tronquer une bonne partie de la réalité. Souvent ce qui n'est pas "artificiel" ou qui ne peut pas nous servir ne nous intéresse pas. En fait on "ne peut pas" regarder un arbre et le "comprendre" en tant qu'être pur. Parce qu'on a pas les "bases d'analyses" pour voir pleinement ce que l'arbre peut être en tant qu'arbre. Son existence nous dépasse, on ne peut que se projeter. Et je pense pour un arbre la plupart du temps, "on" va uniquement projeter ce qu'il est possible d'en faire et/ou lui donner une sorte d'image, une allégorie, anthropique et faussée. En fait on va oublier tout ce qui sort de notre cadre social, ou de ce qui dépend à priori de notre survie en tant qu'individu ou espèce. C'est une constituante d'instincts de survie oubliés et maquillés, des mécaniques psychologiques/physhiques/psychomoteurs égocentriques qui ne prennent en compte que ses intérêts de développement en tant qu'espèce."]

C’est donc par un processus de « pesanteur », par une « force centripète », que la matière est manifestée (« comprimée »). A l’inverse, la vie est une « spiritualisation », une « force centrifuge ». Comme nous sommes des êtres ayant « tout l’univers en nous », nous sommes potentiellement en résonance avec tous les plans, selon notre niveau de conscience. C’est-à-dire que nous pouvons accéder à l’essence de la manifestation, mais seulement en trouvant en nous-mêmes notre propre essence. C’est l’intégration de tous les aspects de notre individualité – et particulièrement ceux qui sont niés – qui permet finalement de toucher à l’unité.

Notre constitution énergétique permettant ces résonances avec la réalité est composée tout d’abord d’un « corps éthérique » et de « chakras ». Le corps éthérique se trouve environ à 50 ou 80 cm de la peau, c’est une sorte d’enveloppe de 1 ou 2 cm d’épaisseur. Il reflète notre état de santé. Par clairvoyance, il apparaît comme un scintillement argenté. Il varie selon l’environnement, les champs électriques et magnétiques. Les chakras sont quant à eux des émetteurs/récepteurs. Ils apparaissent devant et derrière le corps. Il y en a sept principaux. Ils sont reliés par des canaux énergétiques dans lesquels passe une énergie nommée « kundalini ». C’est une sorte de double hélice qui parcourt verticalement le corps, autour d’un axe principal.

Autour de la tête existent également des « tubes » éthériques, ressemblant à des antennes, d’un mètre de long et de 10 cm de large environ. Ils sont plus ou moins développés selon l’énergie globale du corps et correspondent à nos « sens subtils ». Il y a en aussi au niveau des mains. Ces tubes éthériques peuvent « matérialiser » des formes-pensées au niveau éthérique et ils sont audibles au Sonotest.

Le corps éthérique, cette enveloppe autour du corps, forme des harmoniques. La première octave de sept harmoniques atteint environ 10 m, la seconde 25 m, la troisième 50 m. Les harmoniques sont des zones où l’air est plus dense, comme des « murs énergétiques » audibles au Sonotest. Cela forme un « biochamp » dont la taille dépend de la vitalité/conscience. Il existe aussi des axes éthériques dans ce biochamp qui forment des cloisonnements. Ainsi le biochamp ressemble à un « quadrillage », comme une grille en 3D, une toile d’araignée. Parmi les axes longitudinaux, il y a un plan axial, latitudinal, et équatorial. Le plan axial (vertical) peut être décalé par un choc émotionnel, et le plan équatorial peut se décaler au-dessus ou en-dessous du nombril. A plus de 5 cm du nombril, cela pose un problème d’ancrage. Par exemple, dans les lieux sacrés où il y a une forte énergie, un centrage est indispensable.

L’échelle de Bovis, développée par Alfred Bovis, est souvent utilisée pour mesurer la qualité des aliments. Cependant, il s’agit d’une échelle relative et subjective. Il n’y a pas d’étalonnage, et on mesure quoi au juste ? Elle dépend aussi de la perception que les gens ont d’une énergie, elle est donc variable. Stéphane Cardinaux n’utilise donc plus les unités Bovis. Il existe une meilleure méthode : la valeur bioénergétique. Celle-ci est le rapport en pourcentage entre la dimension du corps éthérique et une valeur de base.

Le corps éthérique peut entrer en résonance avec une matière (ex : le fer). Il y aura moins de résonance si nous avons une carence en fer. On peut aussi penser à un objet pour provoquer une résonance active avec l’objet, plutôt qu’une résonance passive. Chaque chakra a aussi une fréquence de résonance propre avec les fréquences sonores, variant selon les individus. On utilise la biorésonance avec les métaux pour déterminer la nature d’une ligne tellurique, et la biorésonance couleur pour déterminer la nature d’une cheminée cosmotellurique. La matière subtile a en effet une « vibration-couleur ».

Si l’on prend le spectre des couleurs visibles, on peut le mettre en relation à un spectre de « vibrations-couleurs ». C’est ce qu’ont fait Chaumery et Bélizal. Ils ont réalisé un spectre circulaire des couleurs, et ont dit qu’entre le « noir » et le « blanc », il devait y avoir un « vert négatif » qui serait propre à une vibration très élevée, ayant une action puissante sur tous les niveaux de la nature. Stéphane Cardinaux explique qu’il est idiot de parler de « vert négatif » alors que ce n’est pas du vert. Pour lui, au-delà du spectre visible, au-delà du pourpre d’un côté et du magenta de l’autre, il y a un « blanc légèrement rosé » (en correspondance avec le 7ème chakra). C’est une vibration exploitée dans les pyramides, elle peut momifier et est négative pour les êtres vivants. Elle peut toutefois être transmutée et devient alors positive, comme dans la chambre du roi. Pour plus d’informations, voir l’article sur Tom C. Lethbridge. Ainsi, certains facteurs (comme des formes, sons, etc) peuvent créer une concentration d’énergie induisant une résonance avec une réalité supérieure (fréquence plus élevée), permettant d’agir directement de façon « magique » sur la réalité de ce plan matériel.

Un facteur particulier canalisant une énergie supérieure est « l’onde d’Isis ». Il s’agit d’une orientation d’un angle de 77° par rapport au nord, et 13° par rapport à la direction est-ouest. Des églises anciennes sont alignées sur cette direction. Cet angle bénéfique est toujours le même si l’on se positionne ainsi (effet immédiat sur le champ vital, au point où il est possible de se transformer en « boussole vivante » si l’on se fie à cet effet mesurable). Cet angle est associé au pourpre-magenta, la couleur de la spiritualité.

Plus l’eau est pure, plus elle peut contenir d’informations. La mémoire de l’eau est une réalité éthérique.

Le corps éthérique réagit aussi aux polarités d’un aimant ou d’une pile. Il réagit aussi selon les lignes telluriques (positives ou négatives). Les pierres ont aussi une polarité : le haut est le côté positif, le bas est le côté négatif. Les édifices et obélisques respectent cette polarité, qui existe aussi dans le bois des arbres. L’énergie se déplace mieux ainsi.

On peut détecter les lignes telluriques avec : des baguettes, un pendule, le Sonotest, les chakras (pied ou mains), ou un tube extrasensoriel.

Le Sonotest, disponible sur le site Sonotest Ines.

Les ondes de forme éthériques sont l’équivalent d’un biochamp mais pour les objets inanimés. Toute forme est une « condensation », la matière est du son cristallisé. Les ondes de forme sont détectables au Sonotest : elles forment un « trou » dans la courbe d’oscilloscope associé à un Sonotest.

Les objets avec des arêtes droites émettent des faisceaux convergeant avec effet de pointe, qui sont problématiques. On les appelle « flèches secrètes » en Feng Shui. Les objets pointus ont le même effet, ils déforment les couches du corps éthérique. Il vaut mieux avoir des courbes que des angles, pour avoir moins d’ondes de forme négatives.

Les réseaux telluriques seraient émis par les métaux de la terre. Ces réseaux forment des grilles, un quadrillage cubique. Il y a des réseaux orientés N-S/E-O et d’autres qui sont diagonaux NE-SO/NO-SE. La trame varie selon les lieux. Ils sont de nature « sonique », car ils réagissent au son et à la voix. Ils sont aussi sensibles aux aimants et à la pensée. Les « cloisons » (lignes) créent des variations infimes de la densité d’air. On les entend plus facilement au Sonotest quand l’air est immobile. On les trouve même à l’intérieur d’une cage Faraday, cela prouve qu’il sont de nature subtile, non électromagnétique.

Il y a quatre réseaux principaux : Hartmann (=nickel), Peyré (=or), Curry (=fer, diagonal), et Wissmann (=aluminium, diagonal). Les autres sont difficiles à trouver.

Ces réseaux forment différents croisements selon le type de ligne. Ces lignes peuvent être de niveaux 1, 2, ou 3. Les lignes 1 sont simples, les lignes 2 comportent deux lignes simples, les lignes 3 sont des lignes puissantes, encadrés par deux lignes 1. Si une ligne 3 est de polarité négative, elle est dangereuse. Les lignes 3 étant moins fréquentes que les lignes 2 et 1, la taille de la trame est différente. Pour le réseau Hartmann, la trame des lignes 3 fait plus de 100m, tandis que celle des lignes 2 fait environ 15m et celle des lignes 1 fait environ 2m. Pour le réseau Curry, les proportions sont un peu plus grandes. La vibration-couleur des lignes 1, 2 et 3 est différente.

Les lignes ont un pic énergétique au milieu, deux « bords » et des harmoniques autour. Le biochamp est le plus influencé par le pic central. On peut ressentir à la main l’octave de la ligne mais elle est plus faible. Chaque réseau a un effet sur un méridien d’acupuncture spécifique.

Les noeuds (croisements) négatifs sont pathogènes si l’on dort à ces endroits. Mais la journée, l’alternance des lignes positives et négative est équilibrante. Le fait de passer par des points positifs et négatifs de manière successive produit aussi un effet de charge.

La taille des lignes varie durant la journée, elles sont au maximum au levé du soleil. Il semble que l’angle du rayonnement solaire affecte ces lignes comme des élastiques.

Les émotions ont aussi une influence. Le jour des attentats du 11 septembre, il y a eu une diminution de 50% du corps éthérique de tous les humains sur terre et les lignes H (Hartmann) ont triplé de largeur sur 24h. Les éclipses et les alignements de planètes ont aussi un effet d’élargissement (3 ou 4x). Cela expliquerait pourquoi des « portails » peuvent s’ouvrir dans certains lieux.

Un géomagnétomètre

Les courants d’eau souterrains sont souvent confondus avec des lignes 3 négatives, ou avec des failles. Ils sont dévitalisants pour les êtres à la surface (-20/30% de l’énergie vitale). Les failles produisent en plus de la radioactivité et une variation mesurable du champ magnétique terrestre. Contrairement aux lignes, le bord énergétique d’une faille n’est jamais franc mais diffus. Les failles interrompent les réseaux telluriques.

Les courants telluriques sont quant à eux un peu comme des cours d’eau, mais positifs. Ils sortent par les failles, les grottes, les volcans… peut-être qu’ils proviennent du magma. On les appelle traditionnellement « vouivres » ou « dragons »... Ils sont utilisés dans les constructions mégalithiques jusque le XIIe siècle qui marque la fin du druidisme. Ils multiplient le corps éthérique par 2 ou 5… provoquent des fourmillements, des pieds au crâne, en 2/3 min.

Les cheminées cosmotelluriques sont des « entités » éthériques, conscientes, qui ont leur racine dans le sol et qui s’étendent verticalement dans l’air (noyau vers -100m, corolle vers 130m, hauteur variable). Elles ressemblent à une fleur ou un chakra. Elles captent les énergies cosmiques, elles « nettoient » la noosphère. Elles ont une conscience collective, et son attirées par les lieux ayant une atmosphère émotionnelle positive ou négative (selon le type de cheminée). Les cheminées sont réparties aléatoirement sur terre et ne sont pas immortelles. Elles ont des « bras » et émettent des harmoniques autour d’elles (entre 0 et 8 bras). L’énergie tournoie en spirale au centre. Les effets sur le corps sont des picotements, des effets de froid/chaleur/pression… On peut parfois les confondre avec des entités du bas astral comme des fantômes. Les cheminées « pulsent », elles « respirent », le cycle de respiration étant de 3min environ. L’énergie tourne dans un sens dextrogyre à l’inspiration, et lévogyre lors de l’expiration. Les personnes captent plus ou moins bien leur énergie, les personnes ayant des blocages arrivent vite à saturation. Les cheminées laissent parfois des marques dans les champs, on voit une trace circulaire sur l’herbe. Il y a souvent une fourmilière sous une cheminée négative. Les mammifères quant à eux préfèrent les cheminées positives.

Les vortex cosmotelluriques ont une apparence de spirale, un peu comme un grand ruban enroulé avec une corolle en entonnoir en haut. Ils sont toujours par deux, l’un et l’autre étant reliés et éloignés à une distance qui varie selon leur taille. Les vortex aiment bien les régions vallonnées. Leur densité est aléatoire. Ils sont souvent sur des croisements positifs de lignes de niveau 3 ou 4. Les vortex sont toujours accompagnés d’une cheminée qui les rejoint. Les lieux sacrés comportent souvent un vortex. Les églises sont souvent dimensionnées sur la taille des spires d’un vortex. Le centre des vortex, de 20 cm, donne la sensation d’un courant d’air vertical. Les mammifères aiment les vortex. Un vortex peut être « activé » selon une certaine technique. L’activation fait doubler les valeurs bioénergétiques du biochamp si l’on se trouve sur le centre ou sur une spire. Quand on se trouve sur un vortex activé, le corps énergétique est dix fois plus grand, ce qui démultiplie les perceptions. Il faut faire attention aux entités du bas astral que l’on peut alors voir, car elles peuvent modifier le comportement.

Les lignes telluriques sont déplaçables, et peuvent être adaptées à l’architecture. Les bâtisseurs calaient les lignes dans les murs, en les déplaçant par la pensée. Ce déplacement peut être confirmé par le Sonotest. C’était une connaissance initiatique universelle, depuis le néolithique, jusqu’à la Grande Peste de 1349. Les réseaux peuvent aussi être repoussés par une pierre dressée, ou coupés artificiellement pour former un espace « neutre ». Les lignes peuvent aussi être démultipliées pour correspondre à la largeur d’un mur ou pour former des carrés ou des zones « frontières » autour d’un lieu sacré. Elles peuvent être démultipliées par 3, 5, 7, ou 21, ce qui est rare, cela forme un « rempart invisible », une sorte de protection magique. On les retrouve autour de lieux très anciens, et cela permet de reconstituer l’apparence de lieux aujourd’hui disparus physiquement.

Il existe aussi dans l’éthérique des « carrés magiques ». Ils sont artificiels, créés par la volonté humaine, et composés de lignes H démultipliées. Ils sont un peu comme un gros Rubik’s cube, placé devant l’entrée d’un lieu sacré (3x3x3, 50cm/1m de côté pour chaque cube). Les carrés magiques peuvent activer un vortex, chaque case est d’une couleur différente. En s’y tenant dessus, elles rééquilbrent les chakras. Il n’y a jamais de pourpre ou de magenta, les couleurs correspondent plutôt aux couleurs des phénomènes cosmotelluriques du bâtiment.

Les tubes magiques sont un autre phénomène éthérique qui permet de relier les lieux sacrés. Ils ont un diamètre de 30cm à 2m. Ils permettent de véhiculer l’énergie des édifices religieux du lieu de culte principal vers tous les autres (transmission d’information). On peut les confondre avec les « lignes de Ley » .Les tubes ont été placés volontairement, par magie opératoire. Ils sont audibles au Sonotest, et « piquent » le bout des doigts. Ils sont de couleur jaune. Comme des robinets, ils peuvent être ouverts et font parfois perdre l’équilibre à ce moment-là. Les points élevés du paysage servent de relais. Il est possible de communiquer par les tubes (en utilisant un langage morse par exemple). Il est possible que des entités ou le « corps astral » puisse transiter par ces tubes également.

Les Elémentaux sont des êtres éthériques, qui peuvent avoir de nombreuses formes : fées, nains, gnomes, sylphes, sirènes, titrons, feu-follets, salamandres… Ils projettent l’image qu’ils veulent montrer. Ils apparaissent parfois sous forme de taches luminescentes sur les photos. Ils dégagent beaucoup d’énergie. Les Elementaux supérieurs sont des gardiens de lieux et surveillent les Elementaux inférieurs. Ils vivent très longtemps, ils ont une autre perception du temps. Ils peuvent rendre des services ou aider à trouver des objets. Ils ont un esprit joueur, et apprécient les cadeaux (nourriture). Par perception astrale, les Elementaux peuvent avoir des couleurs vives ou être gris/noir pour ceux du bas astral.

Les lieux telluriques les plus puissants sont les montagnes les plus hautes. Les anciens captent leurs énergies par des tubes magiques qui les canalisent vers des édifices religieux en plaine. Les lieux ainsi connectés peuvent avoir 40x plus d’énergie.

Les menhirs sont toujours des émetteurs, et ne sont jamais sur des lieux négatifs. Ils ont une « boule éthérique » au sommet, comme à la pointe d’une pyramide ou d’un obélisque. Les menhirs « pulsent » (toutes les 15/20 secondes, selon leur taille). Il veut mieux ne pas se mettre là où se trouvent leurs ondes de forme, mais se coller à eux, ou bien se placer à 1m. Comme tous les menhirs pulsent à un rythme différent, les menhirs alignés augmentent l’énergie et forment un flux continu.

Les cercles et cromlechs ont une autre fonction. Contrairement aux menhirs, on peut se mettre au centre. Peut-être qu’ils avaient une fonction thérapeutique ou initiatique. On peut aussi tourner autour des cercles par circumambulation. Cela provoque un effet de charge. Les cromlechs sont ensuite devenus des cloîtres.

Pour les dolmens, il peut y en avoir des positifs ou négatifs. C’est la dalle des dolmens qui capte l’énergie. Les dolmens sont reliés par des tubes. Un dolmen fonctionne comme un four à micro-onde. Les dolmens négatifs sont assez nombreux, ils se trouvent sur des croisements de ligne négative niv. 3 et ont une cheminée négative. Comme les sépultures, ils provoquent un « contact avec la mort », et vident notre énergie. Cela permet de révéler des traumas, des émotions, et de travailler dessus.

Il y a que deux manières de savoir si une pierre était vraiment un mégalithe. Il faut voir s’il y a des tubes, ou si elle est placée sur un croisement de ligne niv.3 (celles-ci sont difficiles à déplacer). Cela indiquerait une action humaine.

Stonehenge est sur un croisement de ligne H de niv.3 et de ligne C de niv.4. Même chose pour le menhir du Mont-Mourex, lequel est relié au Mont-Blanc par un tube.

Les blocs en gneiss/granite/grès contiennent du quartz (cristal de silice). La silice a un effet bénéfique sur le corps énergétique. Cet effet est amplifié par les terres rares (n°57 à 71 du tableau de Mendeleiev). L’énergie varie selon les cristaux de silice dans les pierres. Certains dolmens, lorsque totalement activés, sont extrêmement puissants (ex : +2500% de l’énergie vitale). Dans ce cas, on doit même se tenir à une pierre pour ne pas tomber et les lignes H peuvent se retrouver repoussée à plus de 500m.

En cas de vortex de type 2, l’effet est de +3500%, et le biochamp est multiplié par 35. Ils ont 2 à 7 spires, font 300m de diamètre, et les deux centres sont éloignés de 3 à 12 km. Ils produisent des effets acoustiques, la densité de l’air est modifiée à ces endroits (comme si l’on avait un casque). Les vortex permettent de faire des rêves éveillés.

Les pierres à cupules ne servaient pas aux immolations. Elles avaient probablement une correspondance avec des régions du ciel.

Pour les tumulus, les lignes H sont coupées. Ce sont des lieux négatifs, attention aux archéologues qui fouillent trop longtemps à ces endroits. De plus il y a un risque d’attraper une entité, qui produit ensuite une grande fatigue, une irritabilité, et une envie de ne rien faire.

Les Romains agençaient aussi leurs bâtiments selon le cosmotellurisme. Le centre était sur des croisements de ligne niv.3. Les cheminées étaient sur des points importants, ne débordant pas des murs. Des lignes de polarité négative étaient placés dans les murs extérieurs. Il n’y avait pas de mur porteur qui n’était pas soutenu par des lignes H ou C. Ils déformaient les réseaux naturels le moins possible. Ils plaçaient des carrés magiques devant les bâtiments initiatiques. Les plus anciens carrés magiques datent du 1er siècle av. J.-C.

Les temples gallo-romains favorisaient aussi la circumambulation. « La faculté de se charger ne dépend ni du sexe, ni du poids, ni de la taille, mais elle est en rapport avec la longueur du 1er chakra. » (Le premier chakra, le chakra rouge, est celui qui nous met en lien avec le sol).

Dans les grottes, on trouve la fréquence de résonance quand le son nous est renvoyé plus fort. Cela augmente le corps éthérique. Le couplage son+vortex augmente de 3000% le corps éthérique.

Dans les églises primitives, le réseau H est dévié en arc de cercle, formant une abside autour de la cheminée.

Les reliques ont aussi un effet important. Dans la cathédrale de Fribourg, une pierre près d’une relique augmente instantanément le corps éthérique de 400%. « La structure cristalline des os a la propriété de garder en mémoire la fréquence vibratoire d’une personne. Plus l’âme d’une personne est pure, plus ses os auront une fréquence élevée. Une énergie cosmotellurique circulant à travers le squelette d’une saint sert d’onde porteuse à cette vibration et lui permet de rayonner beaucoup plus loin. »

Les anciens édifices utilisent non seulement les phénomènes cosmotelluriques mais aussi la géométrie sacrée. Nous allons relever ici quelques éléments concernant cette partie du livre, très détaillée.

- Le rapport de nombre est lié aux proportions, les proportions aux formes et les formes à la matière.
- Le tracé d’un architecte doit toujours servir à positionner un élément architectural.
- Connaître par coeur les valeurs des rapports fait gagner du temps.
- On chercher d’abord le principe du tracé. Une oeuvre parfaite n’est régulée que par une seule série harmonique.

« L’omniprésence de l’angle droit et de la droite est typique chez l’homme et dans les sociétés patriarcales. A l’inverse, la courbe est le propre de la femme et des sociétés matriarcales. »
Carré/rectangle = masculin/tellurique, cercle = féminin/cosmique. L’équilibre des deux est la quadrature du cercle.

- Les rectangles harmoniques sont basés sur des racines carrées, le nombre d’or, ou des rapports musicaux.
- Le nombre d’or n’est pas utilisé pour des aspects esthétiques mais pour des propriétés holographiques (cela stimule par résonance notre ADN, et les mémoires éthériques).
- Les triangles sont liés à l’esprit. Les triangles sont aussi basés sur le nombre d’or dans les constructions. Il y a un lien entre racine de 5 et le nombre d’or.
- Le triangle 3-4-5 était déjà utilisé pour les mégalithes.

- Les ondes de formes négatives sont atténuées dans les constructions. Sous la toiture, elles sont coupées par le plafond. Dans les pyramides par contre, elles momifient.

- Les mandorles sont le symbole de l’union ciel-terre, et sont assimilés au biochamp (sous la forme du corps de gloire). Les symboles liés à la conscience sont puissants.

- Certaines constructions sont basées sur les rapports musicaux.
La gamme diatonique de Ptolémée est la suivante : DO 1,00 – 1/1, RE 1,125 – 9/8), MI 1,25 – 5/4, FA 1,333 – 4/3, SOL 1,5 – 3/2, LA 1,666 – 5/3, SI 1,875 – 15/8, DO 2 – 2/1.
Le « son primordial » produit 7 notes en traversant la matière.

Stéphane Cardinaux – Synthèse – Géométries Sacrées, tome 1

http://newsoftomorrow.org/arts/geobiologie/stephane-cardinaux-synthese-geometries-sacrees-tome-1-2004-tome-2-2006-bioenergie-2009-science-et-conscience-de-linvisible

4 mars 2016

Suggestions et phénomènes de résonance occulte avec les mondes infernaux

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Les êtres humains qui se complaisent dans cet état ne se rendent pas compte qu’à travers les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants apparaît en même temps dans leur être le terrible état d’aveuglement spirituel.

Au-delà des apparences, chaque jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est en même temps une tentation à laquelle nous sommes soumis et qui déclenche instantanément dans notre univers intérieur certains processus de résonance occulte avec l’une des contrées infernales. Cela se produit immédiatement, même si nous ne nous en rendons pas compte, puisque l’accusation implicite et la méchanceté qui sont incluses telles des ingrédients SUI GENERIS dans le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant génèrent ensuite instantanément certains phénomènes de résonance occulte avec les mondes infernaux, auxquels on ouvre ainsi « la porte » dans le microcosme de notre être.

Tout cela est possible parce que, comme nous le savons, la Manifestation tout entière ou, autrement dit, aussi bien LE MACROCOSME que le MICROCOSME de chaque être humain sont, en réalité, des structures holographiques et, étant donnée leur manière de s’ordonner, la partie est incluse dans le Tout et le Tout se retrouve dans la partie.

Par conséquent, étant donné que dans le MACROCOSME (plus exactement dans l’Univers Astral) il existe sans doute des contrées paradisiaques, de manière implicite, dans le MICROCOSME de notre être existent, sans doute, de mystérieux points-foyers de résonance avec les paradis dont nous parlons, lorsque nos pensées, nos intentions nos actions et nos manifestations sont paradisiaques.

A l’inverse, dans le cas où nos pensées, nos intentions, nos actions et nos manifestations sont infernales, cela implique le fait qu’immédiatement après, nous éveillons et nous dynamisons dans le MICROCOSME de notre être des processus instantanés de résonance occulte avec les contrées infernales.
En comprenant cela, nous ne devons pas être surpris si, en émettant des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, nous déclenchons en même temps dans le MICROCOSME de notre être, surtout à travers les accusations et la méchanceté que nous manifestons alors, des processus de résonance occulte néfastes, sataniques, et c’est ainsi que, même si nous ne nous en rendons pas compte, nous « ouvrons » les portes de notre être à des communications avec ces contrées infernales.

Il est bien de se rappeler que ce n’est pas par hasard que les sages ont affirmé : « quand l’homme regarde dans l’abysse, l’abysse regarde en lui ».
En extrapolant, on peut dire que lorsque nous regardons dans le paradis, le paradis regarde en même temps en nous. Ce mystère fondamental a été jadis révélé par Jésus Christ, lorsqu’Il a dit : « Le royaume des cieux vous appartient. »

Étant donnée cette structure holographique de la Manifestation tout entière, y compris celle du MICROCOSME de notre être, nous pouvons nous rendre facilement compte que, si dans le MICROCOSME de notre être sont mystérieusement projetés les paradis et même le royaume du Père Céleste (au niveau de certains points-foyers secrets qui, dans certaines conditions peuvent être éveillés, s’ils sont latents), en même temps, dans le MICROCOSME de notre être sont également présents d’autres points points-foyers secrets qui déclenchent, lorsqu’ils sont éveillés et dynamisés, des processus de résonance occulte avec les mondes infernaux.

Justement pour cela, en tenant compte de cette mystérieuse réalité, nous devons veiller et ne pas nous laisser tenter à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants parce que nous ouvrons ainsi en même temps dans notre univers intérieur une « porte » et nous entrons ainsi en résonance avec les mondes infernaux.

Ce risque est, on peut dire, inévitable, dès que nous manifestons des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.
Lorsque les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants deviennent une habitude bizarre, on peut dire que, par cela, dans notre univers intérieur, ces processus de résonance occulte avec les mondes infernaux deviennent constants.

A travers les jugements critiques, accusateurs c’est en fait Satan qui se manifeste
Dans le cas de la manifestation des jugements critiques accusateurs, superficiels et malveillants il ne faut jamais perdre de vue que la Bible parle du fait que les premiers chrétiens ont souvent été obligés de se défendre contre certaines fausses accusations, non fondées, derrière lesquelles se trouvait sûrement, à chaque fois, Satan même.
C’est justement pour cela que Satan est surnommé, pas du tout par hasard, « l’accusateur ».

Satan est et reste l’accusateur par excellence, qui accuse surtout les justes et ceux qui sont appelés, jour et nuit, justement à travers les êtres humains ignorants qui ont l’habitude d’émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.
Même lorsque nous ne nous en rendons pas compte, dès que nous manifestons un jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant nous devenons en même temps un canal SUI GENERIS dans et à travers lequel Satan se manifeste de façon insoupçonnée dans ce monde, en projetant ses influences bizarres et ses énergies subtiles empoisonnantes, maléfiques.

En étudiant attentivement certains textes de la Bible, spécialement Le livre de Job, on découvre qu’il s’avère que Satan a été, est et sera l’accusateur qui se manifeste (d’une manière insidieuse) avec haine, inimitié et méchanceté à travers chaque être humain qui se laisse tenter à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.

À la lumière de ces révélations ésotériques, que pourront saisir seulement ceux qui sont préparés et capables de les comprendre (de manière adéquate), nous pouvons nous rendre compte de la raison pour laquelle Jésus a considéré nécessaire de nous mettre en garde et en même temps d’attirer fermement notre attention par des paroles pleines de sagesse, en disant : « Ne jugez pas (d’une façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante, n.n.) ! »

En étudiant attentivement l‘Ancien Testament, spécialement Le livre de Job, nous découvrirons la manière dont Satan s’est manifesté en tant qu’accusateur de Job, et nous pourrons ainsi avoir l’intuition et ensuite comprendre la manière dont se manifeste insidieusement et avec ruse à travers nous l’influence occulte satanique lorsque nous nous laissons tenter à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.
En étudiant attentivement Le livre de Job nous découvrons que, en fait, toutes les activités et les impulsions de Satan ont sûrement été hostiles à Job.

D’autres exemples significatifs de l’Ancien et du Nouveau Testament
En étudiant attentivement d’autres textes qui existent aussi dans l’Ancien Testament, nous découvrons que Satan a été et qu’il est constamment engagé dans diverses activités maléfiques qui sont évidemment hostiles aux êtres humains.
Par exemple, dans la Bible on mentionne le fait que Satan a tenté à un moment donné David pour qu’il fasse le recensement du peuple.
C’est toujours l’Ancien Testament qui affirme que Satan était présent (de façon invisible) quelque part à la droite de Joshua, qui était, à ce que l’on dit, le grand prêtre, « en l’accusant injustement ».

Cela a déterminé Le Seigneur Dieu à réprimander alors Satan pour ce qu’il faisait.
On fait ainsi, en même temps, indirectement, allusion à un évident jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant qui était dirigé contre le grand prêtre Joshua.
Dans ses célèbres psaumes, David considère, à juste titre, que c’est un grand malheur pour un être humain d’avoir à sa droite, de manière invisible, Satan, qui l’influence ainsi à manifester des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.

Dans le texte en question on nous suggère que lorsque Satan est présent invisiblement à droite de quelqu’un, il l’influence toujours de façon négative et, surtout au début, il le détermine à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.
En agissant ainsi, Satan (ou les esprits sataniques) transforme les hommes dans ses canaux de manifestation dans ce monde et il les tente ainsi à mal juger, à accuser superficiellement et injustement, il les pousse à faire du mal et il manifeste en même temps à travers de tels pauvres êtres humains, qui au début sont inconscients, son énergie maléfique, perverse, étourdissante.

C’est pour ça que l’apôtre Jean dit de Satan qu’il « pêche sans cesse depuis la nuit des temps ».
Les références qui existent dans l’Ancien Testament concernant Satan prouvent abondamment tout cela aux êtres humains qui sont intuitifs et intelligents.
Dans le Nouveau Testament, Jésus nous révèle Lui-même que Satan est « le prince et le maître de ce monde » (le monde physique, matériel). (Ephésiens, II ; 2)
Dans la Bible, Satan est toujours présenté en tant qu’ennemi de DIEU qui cherche, lorsque certaines conditions qui le lui permettent sont réunies, à renverser ou à anéantir Ses plans (ceux de DIEU).

Dans le Nouveau Testament on spécifie à un certain endroit, pas du tout par hasard, que Satan a laissé Jésus Christ faire son ouvrage divin « jusqu’à un certain moment donné », ce qui nous aide à avoir l’intuition et à comprendre en même temps que sa lutte avec Jésus a été reprise ultérieurement.
Cet aspect résulte le plus clairement possible de l’affirmation de Jésus : « En toutes choses, j’ai été Moi-aussi tenté, tout comme vous ». (Juifs IV, 15)
Entre les forces du bien et celles du mal il y a un conflit permanent

Le conflit de Satan avec Jésus n’a pas été fortuit. Comme nous le savons tous, l’un des buts fondamentaux ou, autrement dit, l’une des causes de la venue de Jésus dans ce monde a été : « celle de détruire et d’anéantir les ouvrages du diable ». (1 Jean III, 8).

Partout dans le Nouveau Testament on peut constater le conflit géant qui a existé – et qui existe même encore de nos jours – entre les entités bénéfiques de Dieu, par exemple les anges et les archanges d’une part et les entités du mal, les diables, qui sont dirigés par Satan et les démons, qui sont dirigés par Lucifer, d’autre part.
Pour les êtres humains intelligents, intuitifs et pleins de bon sens il n y a aucun doute sur ce conflit incessant entre Satan, les diables, les démons et les êtres humains.
L’apôtre Pierre souligne d’une façon suggestive la férocité de ce conflit, en disant : « Votre ennemi (celui des hommes), l’accusateur, le diable méchant et rusé tourne autour comme un lion rugissant et il cherche à chaque instant ceux qu’il doit dévorer. » (1 Pierre V, 8)

L’apôtre Paul se réfère, à son tour à la ruse permanente qui est utilisée par le méchant contre les êtres humains : « Parfois Satan se métamorphose même en un ange de lumière. » (2 Corinthiens XI, 14)
Donc on ne doit pas s’étonner que certains de ses instruments cachés « font semblant d’agir en tant que serviteurs de la pureté ». Justement à cause de cela, on conseillait aux premiers chrétiens d’implorer DIEU LE PERE de les protéger et de les conforter contre les tentations de Satan, « pour pouvoir tenir tête facilement aux manigances trompeuses et pleines de ruse du diable ». (Ephésiens VI, 11)

C’est toujours dans le Nouveau Testament qu’on trouve certaines références aux « pièges du diable ». (1 Timothée, III, 7)
Tous ces extraits qui figurent dans la Bible soulignent que tous les êtres humains, y compris les chrétiens (et même les anges, les archanges et aussi Judas) ont été et sont entraînés dans un conflit qui est continuel et plein d’imprévu.

Il est important de retenir que les êtres humains ne peuvent jamais se retirer de ce conflit qui continue sans cesse. Cependant il est essentiel de nous rendre compte que nous ne devons pas croire, pas même un instant, que la méchanceté des diables ou de Satan est inévitable pour les êtres humains. Dans de telles situations on a toujours besoin d’une énergie divine qui rend invulnérable l’être humain qui est attaqué par des diables.
En même temps il est nécessaire d’exercer longuement son discernement spirituel et on a aussi besoin de fermeté, d’une foi totale en DIEU, de l’absence de doutes démoniaques et de courage.

Des modalités essentielles pour triompher dans le conflit avec les forces du mal


Il est très important de retenir que tous les êtres humains qui s’opposent fermement à Satan ou aux diables et qui implorent pleins d’humilité et de croyance l’aide de DIEU LE PERE triomphent toujours.
L’apôtre Pierre conseille, et en même temps il implore, les chrétiens de s’opposer toujours avec lucidité, fermeté et courage aux tentations et aux ruses du diable, en restant sans cesse « fermes dans leur foi ». (1 Pierre V, 9)

A son tour, Jacob dit : « Opposez-vous toujours au diable, à l’aide de la grâce qui vient à vous de la part de DIEU, lorsque vous demandez avec humilité et foi Son aide et vous verrez que le diable s’éloignera immédiatement de vous ». (Jacob, IV, 7)
À la lumière de la loi de la résonance occulte, il est évident qu’il s’agit ici, sans doute, du déclenchement et du maintien de certains processus de résonance occulte avec l’énergie protectrice de la Grâce divine, qui confère à l’être humain en question un état prégnant d’invulnérabilité. D’une réelle utilité dans de telles situations seront pour nous les bénédictions et les auto-bénédictions, avec la manifestation immédiate, dans notre univers intérieur, de l’Effet de Paratonnerre de l’énergie mystérieuse de la Volonté divine, qui est toute puissante.

À son tour, l’apôtre Paul nous offre un conseil qui est plein de sagesse : « ne donnez jamais de motif au diable!». (Ephésiens IV, 27)
À la lumière de ces révélations, nous pouvons nous rendre compte facilement qu’un tel motif (une telle occasion) que nous pouvons donner à chaque fois au diable (sans nous en rendre compte) est celui d’émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. Dans cette direction, l’Apôtre Paul dit : « Prenez garde, car c’est en DIEU que vous devez mettre totalement et sans cesse votre foi. Si alors vous avez une foi inébranlable en Lui et que vous ne doutez pas, DIEU ne permettra jamais que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; car avec la tentation, Il a préparé aussi pour chacun de vous le moyen de vous aider à vous en sortir, pour qu’il ne soit pas possible d’être soumis à la tentation et pour que vous puissiez l’endurer ». (1 Corinthiens X, 13)

En analysant cette affirmation, nous pouvons nous rendre compte que l’apôtre Paul était tout à fait conscient des innombrables ressources maléfiques et de la ruse de Satan, et aussi du fait que Satan essaie toujours de « profiter de nous ». Et l’apôtre Paul ajoute : « Ecoutez mes conseils et suivez-les, car nous n’ignorons pas les plans pleins de ruse de Satan ».

Le terrible exemple de la confrontation de Jésus avec Satan

Au cours de l’activité même de Jésus, Satan s’est attaqué en permanence de différentes façons à Ses actions. En étudiant avec beaucoup d’attention certains textes qui existent dans le Nouveau Testament, nous découvrons que Satan a agi parfois même par l’intermédiaire des disciples de Jésus, qui sont devenus alors des canaux SUI GENERIS à travers desquels il manifestait sa ruse et sa méchanceté. Un tel moment a été celui où l’apôtre Paul a rejeté l’idée que Jésus ait accepté la crucifixion. Immédiatement, Pierre a été sermonné par Jésus, qui lui a dit alors : « Retire-toi derrière moi, Satan ! » (Mathieu, XVI, 23)
Satan a agi aussi, de différentes manières maléfiques, à travers les ennemis de Jésus, et ce n’est pas du tout par hasard que Jésus était pleinement conscient qu’à travers leurs êtres et leurs corps se manifestaient parfois les esprits sataniques et, dans certains situations, Satan lui-même.
C’est justement pour ça qu’à un certain moment donné Jésus a dit textuellement à ceux qui s’opposaient à Lui : « Vous avez pour père et tentateur le diable (Satan) ». (Jean, VIII, 44)

Tout cela est arrivé à son comble au cours des derniers jours de Jésus. L’action infâme de Judas est décrite en même temps comme étant aussi celle du méchant (Satan). Dans le Nouveau testament on dit même que Satan « est entré » en Judas (Lucas, XXII, 3). On nous suggère ainsi que dans certaines situations (lorsque des conditions propices sont préalablement crées), le diable se sert de l’être humain comme d’un « canal » SUI GENERIS, dans et par lequel il se manifeste ensuite avec ruse et c’est ainsi que des énergies infernales, maléfiques sont répandues dans ce monde.

L’apôtre Jean dit : « Le diable (Satan) avait semé dans le cœur de Judas l’Iscariote, fils de Simon, la pensée de livrer Jésus ». (Jean XIII, 3)
En regardant vers la croix, Jésus a dit : « Voici que vient le prince de ce monde (Satan) ». (Jean XIV, 30) Par ces paroles, Jésus reconnaît que, d’un certain point de vue, Satan manifeste une bizarre maîtrise de ce monde qui existe sur la planète Terre.

A la lumière de ces révélations, nous pouvons nous rendre compte qu’en permanence, même à présent, Satan continue à tenter les hommes.
Une telle modalité détournée de les tenter se réalise souvent par l’intermédiaire des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. L’immense majorité des êtres humains ne se doutent même pas qu’à travers de tels jugements ils ouvrent, encore et encore leur être, en devenant ainsi des canaux de manifestation de Satan ou des esprits sataniques dans ce monde.

Quand le diable veut détruire quelqu’un, il vole son mental

Un certain aphorisme de la sagesse soutient que : « Lorsque le diable veut détruire quelqu’un, il s’attaque d’abord à son mental ».
À la lumière des révélations que nous avons présentées concernant les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants il devient facilement possible de comprendre la manière dont la pensée de l’être humain est mal influencée et pervertie à travers de tels jugements, qui sont émis sans que celui-ci se rende compte des conséquences néfastes qu’ont de telles actions.

Nous pouvons ainsi comprendre la manière dont les diables « volent » notre mental lorsque nous prenons l’habitude d’émettre, soit presque tout le temps, soit de temps en temps, de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. La compréhension de ces mécanismes nous permet en même temps d’être mis en garde pour toujours à partir de maintenant et de ne plus nous laisser soumettre à la tentation d’émettre de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.
A l’heure actuelle, beaucoup de gens qui prétendent être de bon chrétiens ont l’habitude de manifester chaque jour des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, sans se rendre compte qu’ils deviennent ainsi des canaux SUI GENERIS de manifestation de Satan et des esprits sataniques dans ce monde.
C’est toujours dans la Bible qu’on peut lire que son influence maléfique (celle de Satan) se manifestait à travers un prétendu croyant, du nom d’Ananie : Comment est-il possible que tu ne te rendes pas compte de la raison pour laquelle Satan a rempli ton cœur de telles (mauvaises) tendances ?

Concernant les actions et les influences maléfiques de Satan et des esprits sataniques, l’apôtre Jean dit : « Celui qui pêche ne sait pas que ces impulsions lui viennent du diable ». C’est toujours dans la Bible qu’on dit que lorsque certaines conditions (propices) sont réunies, les gens s’éloignent ensuite de DIEU, ils glissent sur la pente du mal et peu de temps après ils s’offrent eux-mêmes à Satan, en devenant ainsi « les outils » ou « les canaux » à travers lesquels il (Satan) se manifeste dans ce monde (dans l’ambiance planétaire). C’est toujours l’apôtre Jean qui nous dit qu’ainsi : « de tels êtres humains égarés (qu’on peut reconnaître d’après leurs tendances bizarres de troubler et d’égarer les autres) deviennent ses enfants ». (1 Jean III, 10).

Dans le texte de l’Apocalypse il y a une révélation significative sur la sinistre « synagogue de Satan » (Apocalypse III, 9; III, 9) et sur les esprits sataniques qui habitent là où se trouve « le trône de Satan » (Apocalypse II; 13). Par ses outils pleins de haine, de ruse et de méchanceté, ainsi que par l’intermédiaire des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, tout comme par l’entremise des doutes démoniaques ou sataniques. Satan empêche (plus ou moins), de toutes les façons, les actions divines. Satan soit ‘’vole’’, soit-il rend stérile la bonne semence, divine qui a été semée à un moment donné dans le cœur des hommes.

La puissance de Satan est limitée

Satan sème sans cesse le mal, le doute et les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants dans ‘’SES MAUVAIS FILS’’. Ainsi, fait-il que ce monde devienne une poussière, un marécage infernal, une ordure. Dans certaines conditions, ses influences et son activité peuvent même produire des effets au niveau physique sur le corps humain. Dans la Bible, Satan est toujours présenté comme menteur, rusé, plein d’une inventivité maléfique, ayant diverses ressources qu’il emploie contre les êtres humains; il est en même temps présenté comme étant sans cesse actif dans le sens maléfique, malfaisant.

Les êtres humains qui, dans certaines conditions, se trouvent sous l’influence des génies favorisants du mal se trouvent et restent sous influence presque incessante de Satan. Cependant, il faut savoir que Satan a maintes limitations et, qu’en fait, il ne peut par faire n’importe quoi.

Dans la fameuse parabole du semeur, JESUS nous parle d’une manière indirecte de la contribution maléfique des diables à la stérilisation ou à l’annihilation de la germination des bonnes semences, qui sont semées dans certaines situations dans l’univers de l’être humain. Afin de comprendre aussi bien que possible ces aspects, nous vous suggérons d’étudier attentivement la parabole du semeur, pour comprendre comment de telles actions maléfiques presque incessantes se réalisent par l’intermédiaire des esprits démoniaques et de Satan. La défaite de Satan et des esprits sataniques est évidente alors que l’être humain implore et demande, en étant plein d’humilité et de foi, l’aide de DIEU LE PERE. Dans certains cas, Satan manifeste d’une manière habile et insidieuse ses influences maléfiques. Satan s’empare de l’être humain avec ruse, en étroite liaison avec certaines conditions favorisantes que l’être humain ignorant laisse se manifester dans son univers intime. De cette manière, Satan et ses mauvaises influences pénètrent ensuite facilement dans l’être humain et le font devenir un Sui Generis canal de manifestation du mal dans ce monde.

Il est cependant essentiel de retenir que la puissance étrange, maléfique de Satan est pourtant limitée ; cette puissance et influence perverse se manifeste en étroite liaison avec les énergies subtiles maléfiques qui sont présentes dans les contrées infernales, grâce à la méchanceté manifestée par les esprits démoniaques, ainsi que par les démons et Satan lui-même. Telles énergies sataniques apparaissent par le détournement, la perversion et la profanation de certaines énergies subtiles bénéfiques ; soit par leur régression, soit par les mauvaises activités ; soit par la chute (glissement vers le mal) des êtres humains, soit par leur involution, soit par les mauvaises activités des entités satanique, ou démoniaques, celle-ci, bien que bénéfiques et pures, sont transformées et amenées dans un état de perversion qui entraîne la diminution de leur fréquence spécifique de vibration. Ainsi en résulte-t-il, finalement, des énergies subtiles inférieures, possédantes, abjectes, dégradantes, qui représentent ce que nous appelons les énergies subtiles étranges du mal.

Satan sait qu’il a déjà été vaincu !

Satan, ainsi que Lucifer ne peuvent exercer leur pouvoir bizarre, maléfique, illusoire, rusé que dans certaines limites précises, qui ont été et restent établies par DIEU LE PERE , par l’intermédiaire des tentations et des épreuves auxquelles sont soumis les hommes (tout cela étant possible en étroite liaison avec certaines conditions favorisantes qui à un moment donné, apparaissent dans son univers intime).

De cette manière, Lucifer ainsi que Satan et les esprits sataniques agissent comme des Sui Generis facteurs perturbateurs, destructeurs, qui déterminent la chute dans l’abîme (les contrées infernales) ou le dépassement des tentations et des épreuves spirituelles. Ainsi sont-ils et restent-ils des Suis Generis ‘’outils’’, par l’intermédiaire desquels les êtres humains sont tentés, testés, examinés ; et ces êtres humains qui sont suffisamment bien préparés intérieurement passent bien ces épreuves et ne tombent pas dans la tentation. Lorsqu’ils surmontent bien de telles tentations, de tels tests ou d’essais spirituels, les êtres humains progressent de cette manière. En même temps, les êtres humains font des sauts spirituels triples alors qu’ils passent bien ces épreuves ou tentations auxquelles les diables les soumettent.

Il est important de retenir que les entités démoniaques ainsi que Satan habitent dans les contrées infernales qui ont une basse fréquence de vibration et qui existent dans l’univers Astral. Dans le Nouveau Testament, JÉSUS disait que le feu éternel des enfers avait été préparé pour que le Diable et ses anges y habitent. À la lumière des témoignages et des révélations qu’on expose dans le Nouveau Testament, on découvre que Satan est une présence maligne, éphémère et toujours hostile, vis-à-vis de DIEU, aussi bien que des hommes qui aiment DIEU et qui sont avec DIEU, nommés dans la Bible les justes, les bons en âme, les sages. Eux, ils reconnaissent facilement les ruses, les mensonges et les manœuvres abjectes de Satan.

Il s’impose aussi de retenir que Satan sait bien qu’il a déjà été vaincu, mais dans son désespoir plein de haine, d’entêtement et d’acharnement, il continue à faire pas mal de mauvaises actions, dans ce monde (terrestre), ainsi que dans les contrées infernales qui se trouvent dans le monde de l’Au-delà. Une des manifestations par l’intermédiaire desquelles Satan et les contrées infernales sont évidemment présents dans ce monde est une certaine forme de peur abyssale, irrationnelle, dans et par laquelle se manifeste l’énergie satanique des esprits démoniaques. À la lumière de ces révélations, il est bien que nous envisagions, sous leur vrai jour, les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants.

Arrêtez-vous dès maintenant de juger les autres d’une manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
La révélation de ces mystères ICI et MAINTENANT n’est pas du tout due au hasard. Le mystère terrible des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants peut être compris tout autrement, surtout lorsqu’on l’envisage dans la perspective de la Loi de la résonance occulte. Nous espérons que toutes ces révélations vous aideront à comprendre qu’il faut vous arrêter sans tarder d’émettre encore (d’une manière intentionnelle) des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. Tous ceux d’entre vous qui continuerez de le faire comme vous l’avez fait jusqu’ici, ferez preuve ainsi de n’avoir rien compris à toutes ces révélations qui ont été mises à votre disposition.

Ceux d’entre vous qui refuserez de prendre en considération ce qui se passe lorsqu’on s’habitue à manifester encore et encore des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, ne ferez qu’entrer ensuite en liaison et plonger plus en plus dans les contrées infernales existant dans le monde de l’Au-delà.
En agissant encore et encore de cette manière, vous vous habituerez à déclencher chaque fois dans votre univers intime des processus occultes de résonance maléfique, lesquels changerons votre fréquence dominante de vibration. Toutes ces influences et énergies subtiles vous aliéneront tout en vous éloignant de plus en plus de DIEU LE PERE.

Il faut, aussi, ne jamais négliger le fait que par l'intermédiaire des jugements critiques, accusateurs, superficiels et, malveillants on glisse assez facilement et insidieusement vers la médisance, le scandale et la calomnie. Il est même temps nécessaire de retenir que par l'intermédiaire des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants les bagarres se déclenchent très facilement dans ce monde. Dans la Bible, le scandale est envisagé comme une grave raison de faux-pas pour les êtres humains. En réalité, le scandale nous apparaît comme une tentation qui nous fait manquer certaines épreuves spirituelles, ou qui trouble notre jugement et notre bon sens. Dans la Bible, l'idée de scandale est évidemment liée à la notion de tentation, d'obstacle, qui pousse certains hommes à buter et a tomber ensuite facilement dans les filets de Satan.

Dans la tradition de la sagesse stuffite il y a un conte significatif concernant les effets insidieux, durables et néfastes des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. On vous présente ce conte ci-après.

Le miroir maudit du diable

״ Il était une fois un esprit fort du mal (le diable) qui était plein de ruse, d’entêtement et de haine. Cet esprit se trouve quelque part dans l'un des Enfers. Un jour, alors qu'il réfléchissait à comment réussir à faire quelque chose de pire encore, il lui est venu une idée maléfique géniale. Peu de temps après, il l’a mise en application en fabriquant un miroir ensorcelé, dont l'influence absconse était d'une manière prépondérante maléfique. Le miroir ensorcelé qu'il a réalisé faisait en sorte que tous ceux qui s'y reflétaient ou s'y regardaient se mettent à manifester des jugements critiques accusateurs, superficiels et malfaisants. Alors que par l'intermédiaire de ce miroir magique l'ensorcellement se déchaînait, la manière prépondérante de penser de celui qui se regardait ou regardait dans ce miroir changeait tout de suite; en même temps. Grâce à son influence maléfique le miroir ensorcelé reflétait tout ce qui était bon et de beau autour de lui tout autrement en faisant en sorte que tout ce qui s'y reflétait paraisse détestable, laid, gris, déformé, inutile et sans valeur.

Tous ceux qui regardaient, dans ce miroir ensorcelé, ce qui les entourait commençaient, immédiatement après, à avoir uniquement des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. Ils devenaient en même temps presque incapables de voir encore, n'importe où dans ce monde, le bien, l'harmonie et la beauté – aussi bien en eux - mêmes que dans tout ce qui se trouvait autour d'eux. Ce miroir ensorcelé reflétait la beauté, l'harmonie et la splendeur comme étant laides défigurées et disharmonieuses. En même temps, le miroir faisait en sorte que chacun qui y regardait accordât une grande importance au laid et aux choses disharmonieuses et insignifiantes. Lorsqu’ un être humain regardait dans le miroir ensorcelé, ses pensées et ses jugements devenaient tout de suite critiques, accusatrices, superficielles et malveillantes. De tels jugements laids, misérables inondaient, immédiatement leur esprit et alors, par cet étrange ensorcellement, les plus beaux paysages se trouvant autour du miroir apparaissaient comme des (monticules), des tertres d'ordures; les êtres humains bons, harmonieux y apparaissaient aussi comme étant très repoussants, difformes et stupides.

Même les visages beaux et charmants des hommes étaient reflétés dans ce miroir si étrangement, qu'ils apparaissaient difformes, de sorte que tout de suite après la personne qui y regardait ne soit plus à même de le reconnaître. En outre, si quelqu'un se trouvant autour du miroir manifestait quelque chose de laid et qu'il voulait dissimuler cette manifestation, le miroir ensorcelé dévoilait immédiatement ce mal et le mettait en évidence d'une manière exagérée. L'esprit démoniaque était très fier d'avoir réussi à réaliser un tel miroir qui faisait immédiatement disparaître la beauté, le sublime et l'harmonie, en leur substituant, grâce à cet ensorcellement, ce qui est laid, difforme et repoussant.
En outre, ceux qui regardaient dans le miroir et qui observaient ce qui s'y reflétait, ne manifestaient tout de suite après que des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. Tout être humain qui se regardait dans ce miroir se mettait instantanément à émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants vis-à-vis de soi-même et il ne voyait plus dans son être que disharmonie, méchanceté et laideur. Tout ce qui était beau et charmant quand à son visage ou son corps, étant regardé dans ce miroir ensorcelé, était immédiatement changé et devenait tellement difforme et effrayant, qu'il ne puisse plus être reconnu.

En voyant l'immensité du mal provoqué à tous les êtres humains qui se regardaient dans ce miroir ensorcelé, Satan a félicité cet esprit démoniaque de ce qu'il avait réussi à faire; il a décidé ensuite que cet infernal miroir ensorcelé fût amené en haut des cieux, Satan croyant que si les anges sont tentés de se regarder dans ce miroir, ils commenceront à manifester tout de suite après des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, en découvrant ainsi (grâce à ce miroir ensorcelé) qu'ils étaient eux-mêmes laids, inutiles et bêtes. Avant d'amener le miroir ensorcelé aux cieux, Satan a dit aux esprits démoniaques, en riant méchamment, que même DIEU serait tenté de se regarder dans ce miroir pour découvrir ainsi qu'Il est laid, disharmonieux, chaotique, faux et inutile. Satan pensait que Dieu lui-même serait tenté de se regarder dans ce miroir, ne fut-ce qu’une seule fois, Il commencerait ensuite à manifester uniquement des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants vis-à-vis de tout ce qu’Il avait créé. Ensuite, plusieurs esprits démoniaques ont amené sur leurs épaules le miroir ensorcelé et se sont envolés vers les cieux. Voilà, cependant, qu’en s’approchant avec ce miroir de la frontière des cieux, une force extrêmement grande et invisible s’est manifestée d’une manière foudroyante et les a arrêtés avant qu’ils aient pu passer la frontière des cieux. En même temps une peur terrible a surgi dans leur être et, tout de suite après, ils ont laissé tomber l’horrible miroir ensorcelé. En tombant de très hauts le miroir infernal s’est cassé et à cette occasion plusieurs milliards de débris extrêmement petits sont apparus.

C’est alors que s’est produit tout ce qui pouvait être de pire pour cette planète. Ainsi, est-il apparu un des plus grands malheurs pour beaucoup d’hommes. Vu que chaque débris provenant de ce miroir ensorcelé était plus petit encore qu’un grain de sable, tous ces milliards de petits débris se sont envolés dans toutes les directions en se répandant presque partout sur la terre. Le vent a répandu ensuite ces infimes débris dans toutes les directions en les répandant presque partout sur la terre. Le vent ce répandu ensuite ces infimes débris dans toutes les directions ; et il arrivât même qu’un être humain reçoive dans les yeux un tel petit débris et que celui-ci y restât, le petit débris pénétrant ainsi dans son corps et sous peu l’être humain en était d’une certaine manière affecté. Un tel être humain ne voyait plus ensuite, partout autour de lui mais aussi en lui-même, que malheur, disharmonie, inutilité, méchanceté et laideur.

En même temps, un tel être humain émettait presque incessamment des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malfaisants. Pour lui tout ce qui était en réalité bon paraissait mauvais et sans valeur, et tout ce qui était en réalité beau paraissait être laid, disharmonieux et repoussant. Chaque petit débris, même infime, avait la même puissance maléfique qui avait existé dans le miroir ensorcelé original.

Alors que tels petits débris pénétraient dans le corps des hommes et qu’ils se fixaient ensuite dans la région du cœur ils déclenchaient en même temps immédiatement après, un autre effet terrible. Le cœur de ces pauvres êtres humains se métamorphosait tout de suite après en un morceau de glace. Tous les êtres humains qui étaient ainsi affectés devenaient ensuite incapables de manifester ou de ressentir l’énergie divine de l’amour.

Bien que cet esprit démoniaque ait souffert d’un grand échec, car il n’a finalement pas réussi à amener jusqu’aux cieux son miroir ensorcelé, il a regardé, ensuite, autour de lui et il a découvert tout le mal que les débris infimes du miroir cassé pouvait faire. En voyant cela, le diable s’est réjoui d’une manière méchante du mal immense qu’il avait fait aux hommes, en outre, il a observé que ce mal persistait et continuait de se produire dans ce monde, car les infimes débris de ce miroir maudit continuent à être emportés par le vent ça et là jusqu’à présent. Par conséquent, à présent même, de petits débris infimes de ce miroir maudit continuent de voler dans l’air et ils sont menés par les vents, en faisant de la sorte beaucoup de mal aux hommes dans les yeux desquels ils tombent’’. (fin du conte)

Si l’on analyse très attentivement le sens caché de ce conte, on découvre qu’en fait les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants ressemblent à ces infimes petits débris provenant de ce miroir maudit.

De tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malfaisants déterminent l’apparition des images déformées que nous formons quant à la réalité environnante. Les jugements superficiels et malveillants qui sont émis modifient et déforment la réflexion de la réalité en nous-mêmes en ayant une vision déformée et même péjorative. De tels jugements ; critiques, accusateurs, superficiels et malveillants font apparaitre ce qui est normal, vrai et beau comme étant laid, anormal et faux. Beaucoup d’êtres humains ne sont pas du tout conscients des effets néfastes générés dans leur univers intime par de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. De tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants génèrent toujours, ensuite, dans le MICROCOSME de l’être humain des phénomènes de résonance occulte néfaste.

Aphorismes et pensées sur le jugement (suite)

28. Soyez attentifs et ne jugez jamais les autres ni vous-mêmes d’une manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante, car ainsi vous ne pourrez être jugés vous-même que d’une manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
29. C’est souvent que le monde obéit aux impertinents, aux anarchiques et aux démoniaques qui imposent leur point de vue, car grâce à la faiblesse et à la réceptivité au mal, il ne juge pas les choses telles qu’elles sont vraiment.
30. Le plus souvent, presque sans exception aucune, on juge les autres d’une manière critique, accusatrice, superficielle et malveillante selon nos propres tendances, impulsions et défauts. C’est justement pourquoi, les scélérats croient obstinément qu’il n’y a pas dans ce monde d’hommes honnêtes, car pour eux tous sont (sans exception) des brigands (bandits).
31. Le plus souvent, alors qu’on a l’habitude de juger les autres d’une manière critiques, accusatrice, superficielle et malveillante, nous n’accordons à un être humain que la même bonté que nous manifestons, pour le moment, nous-mêmes.
32. L’être humain qui, à cause des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants, change insensiblement et devient ensuite méchant dans son âme, croit ensuite obstinément que tous les autres lui ressemblent.
33. Les êtres humains qui ont l’habitude d’émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants ne croient jamais que les autres puissent être capables de ce qu’ils ne le sont pas.

http://www.yogaesoteric.net/content.aspx?item=6196

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23 septembre 2015

Les trois manières d'intensifier l'énergie humaine

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SUN ENERGY

Nikola TESLA.Le moteur de l'humanité - L'énergie du mouvement -

Parmi la variété infinie de phénomènes que la Nature offre à nos sens, le seul à nous frapper réellement d'étonnement et d'admiration est cette activité incroyablement complexe que, dans son ensemble, nous appelons la vie humaine. Son origine mystérieuse porte le voile d'un passé éternellement brumeux, sa nature nous est incompréhensible à cause de sa complexité infinie, et son but est caché dans les profondeurs insondables du futur. D'où vient-elle ? Qui est-elle ? Vers quoi tend-elle ? Ce sont les grandes questions auxquelles les sages de tous les temps ont cherché à répondre.

La science moderne dit : le Soleil est notre passé, la Terre est notre présent et la Lune notre futur. Issus d'une masse incandescente, nous nous transformerons en une masse gelée. Les lois de la Nature sont impitoyables ; très vite nous sommes entraînés immanquablement vers notre perte. D'après Lord Kelvin, notre espérance de vie serait relativement courte, soit de quelque six millions d'années, après quoi la lumière éclatante du soleil se sera éteinte, sa chaleur fécondante aura disparu et notre propre Terre ne sera plus qu'un bloc de glace, fonçant dans la nuit éternelle. Toutefois, ne désespérons pas. Il subsistera toujours une faible étincelle de vie et il se pourrait que, sur une étoile lointaine, s'allume un nouveau feu. En effet, il semblerait que cette possibilité séduisante soit tout à fait réaliste, si l'on en juge les superbes expérimentations du professeur Dewar avec l'air liquide, qui ont prouvé que les germes de la vie organique ne sont pas détruits par le froid, quelle que soit son intensité ; par conséquent, ils peuvent voyager dans l'espace interstellaire. En attendant, notre route s'illumine des lumières éclatantes des sciences et des arts, dont l'intensité ne cesse d'augmenter ; ils font naître des merveilles et nous offrent des plaisirs qui nous aident grandement à oublier notre funeste destin.

Bien que nous n'arrivions pas à comprendre la vie humaine, nous savons avec certitude qu'elle est mouvement, de quelque nature qu'il soit. On ne peut parler de mouvement qu'en présence d'un corps qui est mû et d'une force qui le fait bouger. Partant, qui dit vie, dit masse animée par une force. Toute masse a son inertie et toute force cherche à perdurer. En raison de ces propriétés et conditions universelles, un corps quelconque, qu'il soit à l'arrêt ou en mouvement, aura tendance à rester en l'état, tandis qu'une force se manifestant où que ce soit et pour quelque raison que ce soit, engendre une force opposée équivalente, ce qui veut dire qu'immanquablement tout mouvement dans la nature doit être rythmique. Il y longtemps déjà que cette vérité toute simple a été énoncée par Herbert Spencer, quoique son raisonnement fût quelque peu différent. Elle est corroborée par toutes nos perceptions - par le mouvement d'une planète, le flux et le reflux des marées, par les répercussions de l'air, le balancement d'un pendule, les oscillations d'un courant électrique, et par tous les phénomènes infiniment variés de la vie organique. La vie humaine, dans son ensemble n'en atteste-t-elle pas ? La naissance, la croissance, la vieillesse et la mort d'un individu, d'une famille, d'une race ou d'une nation, sont-elles autre chose qu'un cycle ? Toutes les manifestations de la vie, même dans ses apparences les plus complexes - et l'homme en est un bel exemple -, même si elles sont compliquées et impénétrables, ne sont donc que des mouvements qui doivent être gouvernés par les mêmes lois mécaniques que celles qui régissent l'ensemble de l'univers physique.

Lorsque nous parlons de l'homme, notre conception doit être celle de l'humanité constituant un tout, et avant de mettre en pratique des méthodes scientifiques pour analyser son mouvement, nous devons d'abord l'accepter en tant que réalité physique. Mais qui donc douterait encore aujourd'hui que ces millions d'individus, avec leurs innombrables différences de types et de caractères, ne forment qu'une seule entité, une unité ? Bien que libres de penser et d'agir, nous sommes reliés entre nous comme les étoiles dans le firmament, par des liens résistant à toute épreuve. Ces liens, nous ne pouvons pas les voir, mais les ressentir. Si je me coupe le doigt, j'aurai mal ; ce doigt est une partie de mon corps. Si je vois un ami souffrir, je souffre aussi ; mon ami et moi ne faisons qu'un. Et si je vois un ennemi se faire abattre, j'en ai de la peine, bien qu'il ne soit qu'un amas de matière dont je ne me soucie pas plus que de tous les autres amas de matière dans l'univers. N'est-ce pas la preuve que chacun de nous n'est qu'une partie d'un tout ?

Ce concept est défendu par les doctrines religieuses les plus sages depuis des siècles, probablement parce que, non seulement il peut garantir la paix et l'harmonie entre les hommes, mais il incarne parallèlement une vérité bien fondée. Les bouddhistes l'expriment d'une manière, les chrétiens d'une autre, bien qu'ils disent tous deux la même chose : nous ne faisons qu'un. Toutefois, les preuves métaphysiques ne sont pas les seules que nous puissions avancer pour défendre cette idée. La science, elle aussi, reconnaît que les individus sont en connexion les uns avec les autres, bien que ce ne soit pas tout à fait dans le même sens où elle reconnaît que les soleils, planètes et lunes d'une constellation ne forment qu'un seul corps ; il ne fait aucun doute que dans un futur plus ou moins proche, nous en aurons des confirmations expérimentales, lorsque nos moyens et méthodes d'analyse psychiques et d'autres états et phénomènes seront hautement perfectionnés. En outre, cette grande entité humaine est éternelle. Les individus sont éphémères, les races et les nations apparaissent puis disparaissent, mais l'humanité survit. C'est en cela même que réside la différence majeure entre un individu et le tout. C'est également en cela que l'on peut trouver une explication partielle à beaucoup de ces merveilleux phénomènes héréditaires qui sont le fruit d'innombrables siècles d'influences minimes mais continues.

Partons du principe que l'humanité est une masse poussée par une force. Bien que ce mouvement n'ait pas un caractère de translation qui impliquerait un déplacement dans l'espace, il est soumis aux lois générales de la mécanique, et l'énergie associée à cette masse est mesurable, selon des principes bien connus, en multipliant la moitié du produit de la masse par le carré d'une vitesse donnée. Un boulet de canon, par exemple, possède au repos une certaine quantité d'énergie sous forme de chaleur que nous pouvons mesurer de la même manière. Nous disons que le boulet est constitué d'un nombre incalculable d'infimes particules appelées atomes ou molécules, qui vibrent ou tournoient les uns autour des autres. Nous déterminons leurs masses et leurs vitesses et calculons, à partir de là, l'énergie de chacun de ces minuscules systèmes ; en additionnant le tout, nous obtenons une idée de toute l'énergie thermique contenue dans le boulet qui, apparemment, est au repos. C'est de cette manière purement théorique que nous pouvons alors calculer cette énergie, en multipliant la moitié de la masse totale - c'est à dire la moitié de la somme de toutes les petites masses - par le carré d'une vitesse déterminée par la vitesse de chaque particule. C'est de cette même manière que nous pouvons envisager de mesurer l'énergie humaine, soit en multipliant la moitié de la masse humaine par le carré d'une vitesse que nous ne sommes pas encore en mesure de calculer. Toutefois, cette lacune n'affectera pas l'exactitude des conclusions que je vais en tirer et qui découlent d'un principe rationnel selon lequel toute la nature est gouvernée par les mêmes lois de masse et de force.

Cependant, l'humanité n'est pas une masse quelconque, constituée d'atomes et de molécules tournoyants, ne contenant que de l'énergie thermique. Elle est une masse avec certaines qualités supérieures, en raison du principe de vie créatif qui la caractérise. Sa masse, comme l'eau d'une vague dans l'océan, est continuellement renouvelée, la nouvelle remplaçant l'ancienne. En outre, elle grandit, se perpétue et meurt ; il y a donc altération indépendante du volume et de la densité de la masse. Et ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est qu'elle peut augmenter ou réduire la vitesse de son mouvement, grâce à son pouvoir mystérieux de s'approprier plus ou moins d'énergie d'une autre substance et de la transformer en énergie motrice. Toutefois, nous pouvons ignorer ces changements très lents et prétendre que l'énergie humaine se mesure par la moitié du produit de sa masse par le carré d'une certaine vitesse hypothétique. Cependant, quelle que soit notre manière de calculer cette vitesse, et quelle que soit l'unité de sa mesure, nous devons, en accord avec ce concept, arriver à la conclusion que le grand problème de la science est, et sera toujours, d'intensifier cette énergie ainsi définie. Il y a quelques années, je fus aiguillonné par la lecture de cet excellent ouvrage de Draper, "L'Histoire du développement intellectuel en Europe", qui décrit l'évolution de l'homme de manière très vivante, et je réalisai que le premier devoir de tout homme de science était de trouver une réponse à cet éternel problème. Je vais tenter de décrire brièvement certains des résultats de mes propres investigations.

Prenons le Diagramme A : M représente la masse de l'humanité. Cette masse est poussée en avant par une force f et repoussée par une autre force R, partiellement force de friction et partiellement force négative, qui agit dans la direction opposée et qui freine le mouvement de la masse. Une telle force antagoniste est présente dans tout mouvement et il faut en tenir compte. La différence entre ces deux forces est la force effective qui donne une vitesse V à la masse M dans le sens de la flèche sur la ligne représentant la force f. Conformément à ce qui a été dit plus haut, l'énergie humaine sera déterminée par le produit ½M V2 = ½ MV x V, M représentant la totalité de la masse de l'humanité, selon l'acception ordinaire du terme "masse", et V étant une vitesse hypothétique que, en l'état actuel de la science, nous sommes incapables de définir ou de déterminer avec précision. C'est pourquoi, intensifier l'énergie humaine, revient à augmenter ce produit et, comme nous allons le voir sous peu, il n'existe que trois manières d'atteindre ce résultat : elles sont représentées dans le Diagramme A. La première manière figure en haut du diagramme et il s'agit d'augmenter la masse (représentée par le cercle en pointillés), tandis que les deux forces en opposition ne changent pas. La deuxième manière figure au milieu du diagramme et il s'agit ici de réduire la valeur de la force de freinage R à une valeur r, tandis que la masse et la force d'impulsion ne changent pas. La troisième manière, représentée par la figure en bas du diagramme, consiste à augmenter la valeur de la force d'impulsion f à une valeur F, alors que la masse et la force de freinage R ne changent pas. Manifestement, il existe des limites absolues en ce qui concerne l'accroissement de la masse ou la réduction de la force de freinage ; toutefois, la force d'impulsion, elle, peut être intensifiée à l'infini. Chacune de ces trois possibilités présente une facette différente du problème majeur de l'intensification de l'énergie humaine ; nous allons maintenant analyser ses trois parties distinctes, dans l'ordre.

Première question : comment augmenter la masse humaine ? - La combustion de l'azote dans l'atmosphère.

Il existe manifestement deux façons d'augmenter la masse de l'humanité : premièrement, en stimulant et soutenant les forces et conditions qui permettent son développement et deuxièmement en faisant obstacle à et en réduisant celles qui ont tendance à la diminuer. La masse pourra augmenter à condition qu'elle surveille attentivement sa santé, en se nourrissant convenablement, en respectant la modération, en régulant ses habitudes, en promouvant le mariage, en surveillant constamment les enfants et, d'une manière plus générale, en respectant les nombreuses règles et lois des religions et de l'hygiène. Toutefois, une nouvelle masse peut se joindre à l'ancienne selon trois possibilités. Soit la nouvelle masse a la même vitesse que l'ancienne, soit elle a une vitesse inférieure ou supérieure. Pour obtenir une idée de l'importance relative de ces trois possibilités, imaginez un train, comptant une centaine de locomotives, qui roule sur des rails, et supposez que, pour augmenter son énergie motrice, quatre locomotives supplémentaires viennent le compléter. Si ces quatre locomotives avancent à la même vitesse que celle du train, l'énergie globale sera augmentée de 4% ; si leur vitesse est égale à la moitié de celle du train, l'augmentation ne sera que de 1%; mais si leur vitesse est le double de celle du train, l'augmentation de l'énergie sera de l'ordre de 16%. Cet exemple très simple montre bien qu'il est très important que la nouvelle masse ait une vitesse plus élevée. Ou, pour citer un autre exemple, si les enfants ont le même degré de développement que leurs parents - c'est-à-dire s'ils représentent une masse "de vitesse égale" - l'énergie augmentera simplement proportionnellement au nombre d'enfants. S'ils ont une intelligence ou un développement inférieurs, ils seront une masse "de vitesse inférieure" et l'augmentation de l'énergie ne sera que très faible. Par contre, s'ils sont plus avancés, soit une masse "de vitesse supérieure", alors cette nouvelle génération renforcera l'énergie humaine globale de manière très substantielle. Il est impératif d'empêcher toute arrivée d'une masse "de vitesse inférieure" à celle requise par cette loi que paraphrase ce proverbe, Mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain). Par exemple, le fait de ne chercher qu'à développer la musculature comme cela se pratique dans certains de nos lycées, me semble équivalent à un apport de masse de "vitesse inférieure" et je ne le conseille pas, quoique mon point de vue fût différent lorsque j'étais moi-même étudiant. La première chose à faire est de pratiquer des exercices physiques avec modération, afin d'assurer un bon équilibre entre le corps et l'esprit, et le plus haut rendement intellectuel. L'exemple ci-dessus montre que l'objectif le plus important est celui de l'éducation, ou de l'augmentation de la "vitesse" de la masse nouvellement arrivée.

À l'inverse, il n'est guère besoin de préciser que tout ce qui va à l'encontre des doctrines religieuses et des lois d'hygiène tend à réduire la masse. Le whisky, le vin, le thé, le café, le tabac et autres excitants sont responsables de la baisse de la durée de vie de nombreuses personnes et devraient être utilisés avec modération. Toutefois, je ne pense pas qu'il soit judicieux de supprimer des habitudes ancrées depuis des générations en appliquant des mesures rigoureuses. Il est plus sage de prêcher la modération que l'abstinence. Nous sommes devenus dépendants de ces stimulants, et s'il est nécessaire de faire des réformes, elles devront être lentes et graduelles. Ceux qui consacrent toute leur énergie dans de tels buts feraient mieux de se tourner vers d'autres directions où ils seraient plus utiles, comme par exemple la distribution d'une bonne eau potable.

Pour chaque personne qui succombe aux effets d'un stimulant, il y en a au moins mille qui meurent des conséquences de l'absorption d'eau polluée. Ce liquide précieux, qui diffuse tous les jours une nouvelle vie dans nos corps, est parallèlement le principal vecteur des maladies et de la mort. Les germes de la destruction qu'il véhicule sont des ennemis d'autant plus menaçants qu'ils œuvrent subrepticement. Ils décident de notre sort pendant que nous vivons et jouissons de cette vie. La majorité des gens sont tellement ignorants ou peu attentifs dans leur consommation d'eau et les conséquences de ces négligences sont tellement désastreuses, qu'un philanthrope qui se consacrerait à informer ceux qui se nuisent de la sorte, ne pourrait pas se rendre plus utile. Si l'eau potable était systématiquement purifiée et stérilisée, la masse humaine augmenterait de manière considérable. Il faudrait faire respecter une consigne très stricte - qui pourrait être renforcée par le vote d'une loi -, à savoir de faire bouillir ou de stériliser l'eau dans tous les ménages et lieux publics. Le simple filtrage est insuffisant pour prévenir toute infection. Toute la glace à usage interne devrait être préparée artificiellement à partir d'une eau parfaitement stérile. S'il est généralement reconnu qu'il est très important d'éliminer les germes pathogènes de l'eau potable dans les villes, on ne fait cependant pas grand chose pour améliorer la situation actuelle, dans la mesure où l'on n'a pas encore découvert de méthode satisfaisante pour stériliser de grandes quantités d'eau. Grâce à des appareils électriques perfectionnés, il devient aujourd'hui possible de produire de l'ozone à bas coût et en grandes quantités, et ce désinfectant idéal semble être une solution heureuse à ce problème crucial.

La passion des jeux, le stress des affaires et l'excitation - principalement celle en milieu boursier - sont grandement responsables de la réduction de la masse, d'autant plus que les individus concernés sont des unités de valeur supérieure. L'incapacité de dépister les premiers symptômes d'une maladie et le fait de négliger cette dernière avec désinvolture, représentent d'importants facteurs de mortalité. En relevant soigneusement les moindres signes d'un danger imminent et en ciblant consciencieusement tous nos efforts pour s'en prévenir, nous suivrions non seulement les sages lois de l'hygiène dans l'intérêt de notre bien-être et la réussite de nos entreprises, mais nous agirions parallèlement au nom d'un devoir moral plus élevé. Chacun devrait considérer son corps comme le cadeau précieux de quelqu'un qui l'aime par-dessus tout, comme une merveilleuse œuvre d'art, dont la beauté et la maîtrise dépassent l'entendement humain, d'une délicatesse et d'une fragilité telles qu'un mot, un souffle, un regard, voire une pensée, est susceptible de la blesser. La malpropreté qui engendre la maladie et la mort est non seulement autodestructrice, mais aussi une habitude hautement immorale. En préservant notre corps de toute infection, en veillant à sa bonne santé et à sa pureté, nous exprimons notre vénération pour les principes supérieurs qui l'habitent. Celui qui suit les règles d'hygiène dans cet esprit, témoigne d'une grande exigence morale. Le relâchement des mœurs est un mal terrible qui empoisonne l'esprit comme le corps et qui est responsable de la grande réduction de la masse humaine dans certains pays. De nombreux penchants et coutumes actuels entraînent des résultats pareillement nuisibles. Par exemple, la vie en société, l'éducation moderne et les ambitions des femmes qui ont tendance à les éloigner de leurs tâches ménagères et à se comporter comme des hommes, vont obligatoirement les détourner de l'idéal élevé qu'elles représentent, réduire leur pouvoir de création artistique et entraîner la stérilité et un affaiblissement général de la race. Je pourrais citer un millier de maux supplémentaires mais, dans l'ensemble et relativement au sujet qui nous préoccupe, ils n'égaleraient jamais ce seul autre, à savoir le manque de nourriture engendré par la pauvreté, la misère et la famine. Des millions d'individus meurent chaque année faute de nourriture et, partant, la masse ne peut pas augmenter. Même dans nos communautés plus évoluées et malgré les nombreuses œuvres caritatives, cela reste, selon toute vraisemblance, le fléau majeur. Je n'entends pas par-là le manque absolu de nourriture, mais celui d'une alimentation équilibrée et saine.

Un des problèmes les plus importants d'aujourd'hui est donc d'arriver à obtenir de la bonne nourriture en grande quantité. En règle générale, l'élevage de bétail comme moyen de subvenir aux besoins de nourriture est répréhensible, parce que, compte tenu de ce que j'ai dit plus haut, cela conduirait inévitablement à un complément de masse de plus "faible vitesse". Il est certainement préférable de cultiver des légumes et c'est pourquoi je pense que le végétarisme est le meilleur moyen de se débarrasser des habitudes barbares actuelles. Il est manifeste que nous sommes capables de survivre en ne mangeant que des végétaux et même d'améliorer notre potentiel de travail. De nombreuses races, qui ne se nourrissent pratiquement que de végétaux, affichent une forme et une force physiques supérieures. Il ne fait aucun doute que certains végétaux, comme la farine d'avoine, sont plus économiques que la viande et sont mieux adaptés qu'elle pour atteindre de hautes performances mécaniques et mentales. En outre, une telle nourriture éprouve incontestablement moins nos organes de digestion et a une valeur inestimable, dans la mesure où elle nous nourrit mieux et nous rend plus sociables. En raison de ces faits, il faudrait tout mettre en œuvre pour que cesse cet abattage gratuit et cruel des animaux, qui témoigne de mœurs subversives. Afin de nous libérer des instincts et appétits bestiaux qui nous avilissent, il faut s'attaquer à leurs racines mêmes : nous devrions réformer radicalement notre comportement face à la nourriture.

Il semblerait qu'il n'y ait aucun besoin philosophique de nourriture. Il est tout à fait envisageable que des êtres organisés puissent vivre sans nourriture et puiser dans le milieu environnant toute l'énergie dont ils ont besoin pour le bon équilibre de leurs fonctions vitales. Un cristal nous apporte la preuve très nette de l'existence d'un principe vital formateur, et bien que nous soyons incapables de comprendre la vie d'un cristal, il n'en est pas moins un être vivant. À côté des cristaux, il se pourrait qu'il y ait d'autres formes de vie matérielles et individualisées, peut-être de constitution gazeuse ou composées de substances encore plus ténues. En raison de cette possibilité - voire probabilité - nous ne pouvons pas, d'amblée, renier l'existence de formes de vie organisées sur une autre sphère, tout simplement parce que nous pensons que ses facteurs planétaires ne permettent pas l'existence de la vie telle que nous la concevons. Par ailleurs, nous ne pouvons pas prétendre avec certitude que certaines de ces formes de vie n'existent pas ici, dans notre monde, au milieu de nous, car leur constitution et leur manifestation de vie sont susceptibles d'être d'une nature telle, que nous sommes incapables de les percevoir.

Évidemment, on pourrait envisager de produire une nourriture artificielle comme moyen d'augmenter la masse humaine ; toutefois, une démarche dans ce sens ne me paraît pas raisonnable, du moins pour le moment. Il n'est pas certain que ce type d'alimentation nous soit salutaire. Nos habitudes sont le produit d'adaptations séculaires continues et nous ne pouvons pas les changer de manière radicale, sans risquer de devoir subir des conséquences imprévues et, selon toute probabilité, désastreuses. Une expérience aussi équivoque ne devrait pas être tentée. Il me semble que le meilleur moyen de parer aux ravages du mal, serait de trouver des moyens pour augmenter la rentabilité des sols. C'est pourquoi la préservation des forêts est d'une importance qu'il ne faudrait pas sous-estimer ; parallèlement, il faudrait grandement préconiser l'utilisation de l'énergie hydraulique pour la transmission de l'électricité, ce qui, de bien des façons, éviterait que le bois ne serve de combustible et, partant, la déforestation. Toutefois, tous ces moyens ne permettent que des progrès limités.

Pour que la terre devienne plus productive, elle a besoin d'être fertilisée plus efficacement par des moyens artificiels. Partant, le problème de la production alimentaire se réduit à celui de la recherche du meilleur fertilisant. Nous ne savons toujours pas ce qui a rendu le sol fertile. Expliquer son origine reviendrait probablement à expliquer l'origine de la vie elle-même. La roche qui s'est désintégrée sous l'effet de l'humidité, de la chaleur, du vent et des intempéries, n'a pas pu, à elle seule, entretenir la vie. Une condition quelconque et inexpliquée a dû surgir, portant en elle un nouveau principe, qui permit la formation de la première couche susceptible d'entretenir des organismes inférieurs, comme la mousse. Les mousses alors contribuèrent par leur vie et leur mort à enrichir la qualité porteuse de vie du sol, ce qui permit à d'autres organismes plus complexes de se développer, et ainsi de suite, jusqu'à ce que s'épanouissent finalement des végétaux plus développés et la vie animale. Bien que les théories relatives à la fertilisation originelle du sol soient toujours controversées, force est de constater que le sol ne peut pas entretenir la vie indéfiniment et qu'il faut trouver le moyen de lui redonner les substances qui lui ont été retirées par les végétaux. Les composés d'azote sont les plus importantes et les plus précieuses de toutes ces substances et c'est pourquoi leur production à bas coût est la clé qui résoudra le problème majeur de la nourriture. Notre atmosphère est une source inépuisable d'azote et si nous savions l'oxyder et produire ces composés, l'humanité en serait le premier bénéficiaire.

Cela fait très longtemps que cette idée trotte dans la tête des scientifiques, mais jusqu'ici ils n'ont pas trouvé de moyens vraiment efficaces pour atteindre ce but. Le problème est d'autant plus ardu que l'azote a une inertie exceptionnelle et qu'il ne se laisse même pas combiner avec l'oxygène. Cependant, voilà que l'électricité vient au secours des scientifiques : les capacités de réaction en sommeil dans cet élément, peuvent être stimulées par un courant électrique adéquat. De la même manière qu'un morceau de charbon, bien qu'ayant été en contact avec l'oxygène pendant des siècles sans jamais brûler, va se combiner à lui lorsqu'il aura été allumé, l'azote excité par l'électricité va s'enflammer. Toutefois, je n'ai pas réussi à produire des décharges électriques susceptibles d'exciter de manière efficace l'azote atmosphérique jusqu'à une date relativement récente, bien que, déjà en mai 1891, j'aie expliqué lors d'une conférence scientifique, une nouvelle forme de décharge, ou flamme électrique appelée "feu électrique de St Elme" qui, en plus de son potentiel de produire de l'ozone en abondance, possède aussi les qualités exactes pour exciter des réactions chimiques. Cette décharge, ou flamme, mesurait alors seulement de 7,5 cm à 10 cm de long, son action chimique était tout aussi faible et, par conséquent, le processus de l'oxydation de l'azote fut un échec. Le problème était de savoir comment intensifier la réaction. Il fallait, manifestement, produire des courants électriques d'un certain type, afin de rendre le processus de l'ignition de l'azote plus efficace.

J'ai réalisé mes premiers progrès après avoir découvert que la réaction chimique de la décharge pouvait être considérablement amplifiée en utilisant des courants de fréquence ou de taux vibratoire extrêmement élevé. Ce fut un nouveau pas important, mais dans la pratique, il ne m'a pas permis d'aller beaucoup plus loin. J'allai donc étudier, dans une étape suivante, les effets de la tension électrique des impulsions du courant, de leurs formes d'onde et autres traits caractéristiques. Puis j'analysai l'influence de la pression atmosphérique et de la température, celle de la présence d'eau et d'autres éléments, et c'est ainsi que, progressivement, j'allai assurer les meilleures conditions pour déclencher la plus forte réaction chimique de la décharge et obtenir le plus haut degré d'efficacité du processus. Évidemment, les progrès furent lents ; toutefois j'avançai, petit à petit. La flamme devint de plus en plus grande et son effet d'oxydation de plus en plus intense. Alors qu'elle ne fut au début qu'une étincelle insignifiante de quelques centimètres de long, elle se transforma en un merveilleux phénomène électrique, un feu rugissant, dévorant l'azote dans l'atmosphère et mesurant entre 18 m et 21 m. Ce qui ne fut donc initialement qu'une hypothèse devint lentement, presque imperceptiblement, une réalité. Je n'en ai pas encore fini de mes travaux, loin s'en faut, mais si vous vous reportez à la figure 1, dont le titre est révélateur, vous verrez à quel point mes efforts ont été récompensés. La décharge qui est visible sous la forme d'une flamme a été produite par des oscillations électriques intenses qui passent par la bobine et qui excitent violemment les molécules électrifiées dans l'air. Cela permet de créer une puissante réaction entre deux constituants de l'atmosphère habituellement indifférents l'un à l'autre, qui se combinent très vite, sans que soit prise une mesure additionnelle quelconque pour intensifier la réaction chimique de la décharge. Lors de la production de composés d'azote selon ce procédé, il faudra évidemment veiller à utiliser tous les moyens qui permettent d'amplifier l'intensité de la réaction et l'efficacité du processus. Par ailleurs, il faudra prendre les dispositions nécessaires pour fixer les composants qui se seront formés, parce qu'ils sont en général instables, l'azote redevenant inerte en très peu de temps. La vapeur est un moyen simple et efficace pour fixer les composés de façon permanente. Les résultats obtenus montrent qu'il est possible d'oxyder l'azote dans l'air en quantités illimitées, en n'utilisant qu'une puissance mécanique bon marché et des appareils électriques très simples. De nombreux composés d'azote peuvent être produits à travers le monde de cette manière, à bas coût, et en quantité voulue ; et grâce à ces composés, le sol pourra être fertilisé et sa productivité ne cessera d'augmenter. C'est ainsi que l'on pourra obtenir une abondance de nourriture saine et bon marché, naturelle, et à laquelle nous sommes déjà habitués. Cette nouvelle source inépuisable de nourriture sera d'un secours inestimable pour l'humanité, car elle va contribuer à l'augmentation de la masse humaine et à une intensification énorme de son énergie. J'espère que bientôt le monde verra naître une industrie qui, d'ici quelque temps, atteindra une importance comparable à celle de l'industrie sidérurgique.

1 : "Pour brûler l'azote dans l'atmosphère " Ce résultat fut obtenu par la décharge d'un oscillateur électrique de 12 millions de volts. La tension électrique alternant 100 000 fois par seconde, excite l'azote normalement inerte et provoque sa combinaison avec l'oxygène. La décharge ressemblant à une flamme sur la photo mesure près de 20 m.

Deuxième question : comment réduire la force freinant la masse de l'humanité ? - La science des "téléautomates".

Comme je l'ai déjà dit plus haut, la force qui ralentit l'humanité dans sa marche est en partie une force de friction et en partie une force négative. Pour illustrer la différence entre ces deux forces, je dirai, par exemple, que l'ignorance, la bêtise et l'imbécillité sont des forces de pure friction, ou des résistances, dépourvues de toute tendance directionnelle. Quant aux fantasmes, à la démence, aux tendances autodestructrices, au fanatisme religieux, et aux types de comportement analogues, ce sont tous des forces à caractère négatif, qui agissent dans des directions bien définies. Afin de réduire, voire de vaincre ces forces de freinage dissemblables, il faut utiliser diverses méthodes radicalement différentes. Par exemple, on sait ce dont un fanatique est capable, et on peut prendre des mesures préventives, on peut lui expliquer, le convaincre et même le remettre dans le droit chemin et changer son vice en vertu ; mais il est impossible de prévoir les actes d'une brute ou d'un imbécile et on est obligé d'agir avec lui comme on le ferait avec une masse inerte, sans jugeote, déchaînée par les éléments furieux. Une force négative sous-entend la présence de quelque talent, qui est parfois remarquable, bien que mal orienté, mais qu'il est possible de maîtriser et de dompter à l'avantage de la personne. Par contre, une force de friction sauvage sous-entend immanquablement des dégâts. Par conséquent, la première réponse d'ordre général à la question ci-dessus est : il faut remettre toutes les forces négatives dans le droit chemin et réduire toutes les forces de friction.

Il ne fait aucun doute que, parmi toutes les résistances de friction, celle qui retarde le plus la progression de l'humanité est l'ignorance. Ce n'est pas sans raison que le sage Bouddha a dit : "l'ignorance est la plus grande plaie dans ce monde." La friction qui résulte de l'ignorance, et qui est largement amplifiée par les nombreuses langues et nationalités, ne peut être réduite que par la diffusion de la connaissance et la réunification de tous les éléments hétérogènes de l'humanité ; ce devrait être notre objectif principal. Bien que l'ignorance ait retardé la marche en avant de l'homme dans le passé, il est manifeste qu'aujourd'hui, ce sont les forces négatives qui prédominent. Parmi elles sévit une force beaucoup plus importante que les autres, à savoir les organisations militaires. Si nous considérons les millions d'individus - souvent les plus capables d'un point de vue mental et physique et qui sont le fleuron de l'humanité - contraints à une vie d'inactivité et de non-productivité, si nous considérons les immenses sommes d'argent nécessaires à l'entretien quotidien des armées et des machines de guerre qui demande un gros investissement humain, et tous ces efforts inutiles consacrés à la production d'armes et d'instruments de destruction, les pertes humaines et l'entretien d'un esprit barbare, il y a de quoi être consterné devant cet énorme gâchis résultant de ce contexte déplorable. Comment pouvons-nous combattre au mieux ce terrible fléau ?

Les lois et l'ordre public nécessitent le maintien de forces organisées. Aucune communauté ne peut exister et prospérer sans une discipline rigoureuse. Chaque pays doit pouvoir se défendre au besoin. La situation actuelle n'est pas le fruit du passé, et un changement radical ne peut pas s'opérer dès demain. Si les nations procédaient au désarmement en même temps, il est plus que probable que s'ensuivrait une situation pire que la guerre elle-même. La paix universelle est un très bel objectif, toutefois il ne peut être atteint d'un seul coup. Nous avons vu dernièrement que même les efforts les plus nobles des hommes investis de la plus grande puissance mondiale, n'ont pratiquement eu aucun effet. Et ce n'est pas étonnant, car l'instauration de la paix universelle est, pour le moment, matériellement impossible. La guerre est une force négative qui ne peut pas être transmuée en énergie positive, sans passer d'abord par les phases intermédiaires. C'est comme si l'on cherchait à faire tourner en sens opposé une roue en mouvement, sans d'abord la freiner, l'arrêter et la faire repartir dans l'autre sens.

On a prétendu que le perfectionnement d'armes de destruction massive mettrait un terme aux guerres. J'ai partagé ce sentiment moi-même pendant très longtemps, mais aujourd'hui je m'aperçois que c'est une grosse erreur. De tels développements en modifieront le déroulement, mais ils ne les empêcheront pas. Au contraire, je pense que chaque invention d'une arme nouvelle et chaque nouvelle recherche dans cette direction, ne font qu'appâter de nouveaux talents et compétences et attiser une nouvelle ardeur, car elles représentent un aiguillon et sont donc génératrices d'une force d'impulsion pour de nouveaux développements. Prenons comme exemple la découverte de la poudre à canon. Pouvons-nous imaginer un changement plus radical que celui qui a fait suite à cette découverte ? Imaginons que nous vivions à cette époque : n'aurions-nous pas pensé que le temps des guerres était révolu, maintenant que l'armure du chevalier devenait un accessoire ridicule et que la force physique et l'adresse, jusque-là vitales, perdaient toute leur valeur ? Pourtant, la poudre à canon n'a pas arrêté les guerres, bien au contraire, ce fut un stimulant puissant. Je ne crois pas non plus que les guerres pourront un jour cesser par le truchement de quelque développement scientifique ou idéologique, aussi longtemps que règneront des conditions semblables ou analogues à celles d'aujourd'hui, car la guerre est elle-même devenue une science et elle en appelle à certains sentiments les plus sacrés dont l'homme soit capable. En fait, on peut se demander si un homme qui refuserait de se battre au nom d'un principe élevé serait bon à quoi que ce soit. Ce n'est pas l'esprit qui fait l'homme, ni le corps du reste ; c'est l'esprit et le corps. Nos vertus et nos faiblesses sont inséparables, comme le sont l'énergie et la matière. L'homme n'existe pas en dehors de cette dualité.

Un autre argument de poids entendu fréquemment, dit que les guerres deviendront bientôt impossibles, sous prétexte que les moyens de défense surpassent les moyens d'attaque. Cette assertion est conforme à une loi fondamentale qui, en substance, dit qu'il est plus facile de détruire que de construire. Cette loi définit les compétences et la place de l'homme. Parce que s'il était plus facile de construire que de détruire, rien n'arrêterait plus l'homme de créer et d'accumuler sans limites. Cette conjoncture est impossible sur notre terre. Si un être avait un tel pouvoir, il ne serait pas un homme, mais un dieu. La défense aura toujours l'avantage sur l'offensive, mais il me semble qu'elle ne suffise pas pour arrêter les guerres. Il est possible de rendre les ports imprenables en mettant en place de nouveaux systèmes de défense, toutefois ceux-ci ne vont pas empêcher deux navires de guerre de s'affronter en haute mer. Et puis, si nous allons au bout de ce raisonnement, nous arriverons à la conclusion qu'il vaudrait mieux pour l'humanité que les rapports de force entre l'attaque et la défense soient inversés. Car si chaque pays, même le plus petit, pouvait s'entourer d'un mur complètement infranchissable et pouvait défier le reste du monde, on arriverait à une situation extrêmement défavorable au progrès de l'humanité. C'est en abolissant toutes les barrières qui séparent les peuples et les pays que la civilisation peut avancer le mieux.

D'autres encore prétendent que l'avènement de l'industrie aéronautique va favoriser la paix universelle. Cependant, je crois que là aussi, on se fourvoie totalement. Cette industrie va certainement émerger bientôt, mais elle ne changera rien à la situation. En fait, je ne vois pas pourquoi une grande puissance comme la Grande-Bretagne ne règnerait pas sur les airs comme sur les mers. Je ne voudrais pas que l'on me prenne pour un prophète, toutefois, je suis sûr que dans les prochaines années naîtra une "puissance de l'air" et que son centre ne sera pas loin de New York. Néanmoins, les hommes continueront joyeusement de se battre.

Dans l'idéal, le développement du principe de guerre devrait finalement conduire à la transformation de toute l'énergie de guerre en une énergie explosive purement potentielle, comme celle d'un condensateur électrique. De cette manière, l'énergie de guerre pourrait être conservée sans peine ; de quantité nettement moindre, elle pourrait cependant être beaucoup plus efficace.

Quant à la sécurité d'un pays face à une invasion étrangère, il est intéressant de relever qu'elle ne dépend que du nombre relatif - et non absolu - des individus et de l'importance de leurs forces et que, si chaque pays réduisait sa puissance de guerre dans les mêmes proportions, la sécurité s'en trouverait inchangée. C'est pourquoi il faudrait un traité international, dont l'objectif serait de réduire ces forces de guerre à un minimum - qui reste absolument indispensable, en raison de l'éducation toujours imparfaite des masses. C'est le premier pas sensé, si on cherche à réduire la force qui freine l'humanité dans sa progression.

Heureusement, il est impossible que les conditions actuelles perdurent indéfiniment, car un nouveau facteur commence à s'imposer. Les choses vont changer pour le mieux, c'est imminent, et je vais maintenant tenter de vous montrer ce qui, selon moi, sera la première avancée vers l'instauration de relations pacifiques entre les pays et par quels moyens elle pourra finalement être réalisée.

Remontons aux tout débuts, lorsque la loi du plus fort était la seule loi. L'étincelle de la raison n'existait pas encore et le faible était totalement à la merci du plus fort. Le faible alors commença à apprendre à se défendre. Il se servit d'une massue, de pierres, d'une lance, d'une fronde, d'un arc et de flèches et, au fil du temps, l'intelligence vint remplacer la force physique comme facteur décisif dans ses affrontements. Son caractère sauvage fut petit à petit tempéré par l'apparition de sentiments plus nobles et ainsi, imperceptiblement, après des siècles de progrès continus, nous avons passé de la bataille sauvage de la bête aveugle à ce que nous appelons "la guerre civilisée" d'aujourd'hui, au cours de laquelle les antagonistes se serrent les mains, se parlent avec courtoisie et fument des cigares durant les trêves, prêts à reprendre le conflit meurtrier au premier signal. Laissez dire les pessimistes, car c'est la preuve manifeste que l'homme a fait de grands et heureux progrès.

Et maintenant, quelle est la prochaine étape dans cette évolution ? Il n'est pas encore question de paix, loin de là. Le prochain changement qui devrait naturellement suivre les développements modernes, est la réduction continue du nombre d'individus engagés dans les guerres. Les dispositifs de guerre auront une puissance extrêmement grande, mais ne demanderont que peu d'hommes pour les manœuvrer. Cette évolution permettra la mise en place progressive d'une machine ou d'un mécanisme nécessitant de moins en moins d'opérateurs militaires, et il va de soi que les grandes unités lourdes, lentes et difficilement gérables seront abandonnées. L'objectif principal sera d'obtenir un dispositif de guerre ayant une vitesse et une puissance énergétique maximum. Les pertes humaines deviendront toujours plus faibles et, finalement, le nombre des personnes engagées dans les conflits diminuera ; le combat s'exercera alors seulement entre les machines, il n'y aura plus de sang versé, et les nations en seront les spectateurs concernés et présomptueux. Lorsque cette situation heureuse sera effective, la paix sera assurée. Toutefois, quel que soit le degré de perfection que l'on va apporter aux canons à tir rapide, aux canons de haute puissance, aux projectiles explosifs, aux torpilleurs ou à d'autres dispositifs de guerre, quel que soit leur degré de pouvoir destructif, cette condition ne pourra jamais être atteinte avec ce type de développement. Tous ces instruments ont besoin d'opérateurs : les machines ne peuvent pas se passer des hommes. Leur objectif est de tuer et de détruire. Leur puissance réside dans leur capacité à faire le mal. Aussi longtemps que les hommes se rencontreront sur des champs de bataille, le sang sera versé. Et le sang versé entretiendra toujours des passions barbares. Afin de briser cet esprit implacable, il faut renverser la vapeur, faire adopter un tout nouveau principe, quelque chose qui n'a jamais existé en temps de guerre : un principe qui, forcément, inévitablement, va transformer la bataille en simple spectacle, en pièce de théâtre, un conflit sans sang versé. Pour atteindre ce résultat, il faudra pouvoir se passer des hommes : les machines devront se battre entre elles. Mais comment atteindre ce qui paraît impossible ? La réponse est pourtant assez simple : construire une machine capable de se comporter comme si elle faisait partie d'un être humain - pas un simple appareil mécanique fait de leviers, de vis, de roues, de pièces intermédiaires et rien de plus, mais une machine possédant un principe supérieur, qui lui permettra de fonctionner comme si elle était pourvue d'intelligence, d'expérience, de raisonnement, de jugement, bref, d'un cerveau ! Je suis arrivé à cette conclusion après une vie de réflexions et d'observations, et je vais maintenant vous décrire brièvement comment j'ai réussi à accomplir ce qui, au début, ne semblait être qu'un rêve irréalisable.

Il y a très longtemps, lorsque j'étais un petit garçon, je souffrais de troubles singuliers qui, semble-t-il, étaient dus à une extraordinaire excitabilité de la rétine. Je voyais apparaître des images qui étaient tellement persistantes qu'elles troublaient ma vue des objets réels et entraient en interférence avec mes pensées. Lorsqu'on prononçait un mot devant moi, l'image de son concept se présentait alors de manière vivante devant mes yeux et, très souvent, il m'était impossible de dire si l'objet que je voyais était réel ou non. Ce phénomène me gênait beaucoup et m'angoissait, et j'ai tout essayé pour me débarrasser de ce sort. Mes tentatives furent vaines pendant longtemps et, je m'en souviens très bien, ce n'est que vers l'âge de 12 ans que j'ai réussi, pour la première fois, à effacer par la force de ma volonté une image qui s'était présentée. Je n'ai jamais été aussi heureux mais, malheureusement (du moins c'est ce que je pensais à l'époque), mes troubles réapparurent et mon anxiété avec eux. C'est alors que mes observations dont je parlais plus haut ont commencé.

Je remarquai, notamment, que chaque fois que l'image d'un objet apparaissait devant mes yeux, j'avais vu auparavant quelque chose qui me faisait penser à lui. Au début, je crus que c'était accidentel, cependant je me suis vite aperçu qu'il n'en était rien. Une impression visuelle, reçue consciemment ou non, précédait invariablement l'apparition de l'image. Peu à peu, mon désir de trouver, à chaque fois, ce qui était à l'origine de cette apparition d'images, se transforma bientôt en besoin. J'observai ensuite que, si ces images suivaient ma perception de quelque chose, mes pensées, elles aussi, étaient conditionnées de la même manière. Et là encore, j'eus le même désir de savoir quelle image avait déclenché mes pensées ; la recherche de cette impression visuelle originelle devint bientôt ma seconde nature. Cela devint un automatisme mental pour ainsi dire et, au fil des ans, cette pratique continue et presque inconsciente développa mon aptitude à localiser à chaque fois et, en règle générale, instantanément l'impression visuelle qui déclenchait mes pensées. Toutefois, ce n'est pas tout. Peu de temps après, je m'aperçus que mes mouvements s'exécutaient de la même manière, et à force de recherches, d'observations, de vérifications continues, année après année, je fus très heureux de pouvoir prouver, quotidiennement, par chacune de mes pensées et chacun de mes mouvements, que je suis un automate capable de se mouvoir, que ces mouvements ne font que répondre à des stimuli externes qui impressionnent mes organes sensoriels, et que je pense, agis et me déplace en conséquence. Je ne me souviens que d'un cas ou deux dans toute ma vie, où je fus incapable de localiser la première impression qui suggéra un mouvement, une pensée, ou même un rêve.

Fort de ces expériences, il m'est tout naturellement venu l'idée, il y a très longtemps, de construire un automate qui me représenterait d'un point de vue mécanique et qui réagirait comme je le fais aux influences extérieures, mais bien sûr d'une manière beaucoup plus primitive. Par ailleurs, il me fallait équiper cet automate d'une force motrice, d'organes de mouvement, d'organes de commande et d'un ou plusieurs organes sensoriels, adaptés de telle façon qu'ils puissent être excités par des stimuli externes. Je pensais que cette machine allait exécuter ses mouvements comme un être humain, dans la mesure où elle possédait toutes ses principales caractéristiques, ou composants, mécaniques. Pour compléter ce modèle, seules manquaient alors la capacité de croissance, de propagation et, surtout, l'intelligence. Dans ce cas précis, néanmoins, la capacité de croissance n'était pas nécessaire, puisque l'on peut construire une machine dont le développement est terminé, pour ainsi dire. Quant à sa capacité de propagation, on peut pareillement s'en passer, puisque dans un modèle mécanique, elle concerne seulement le processus de fabrication. Peu importe que l'automate soit constitué de chair et de sang ou de bois et de métal, pourvu qu'il soit capable de remplir toutes les tâches d'un être intelligent. Pour cela, il lui fallait un élément correspondant au mental qui contrôlerait tous les mouvements et opérations, et le ferait agir en toutes circonstances inattendues, en toute connaissance de cause, avec bon sens, jugeote et expérience. Il m'était facile d'incorporer cet élément dans la machine, en lui transmettant ma propre intelligence et ma propre compréhension. Je développai donc cette invention, et une nouvelle science venait de naître, à laquelle on donna le nom de "Téléautomatique", ce qui veut dire art de contrôler à distance les mouvements et opérations des automates. (Nous dirions aujourd'hui la robotique)

Ce principe pouvait évidemment être appliqué à tout type de machine se déplaçant sur terre, sur mer ou dans les airs. Lorsque je le mis en pratique la toute première fois, je choisis un sous-marin (voir figure 2). À l'intérieur, se trouvait une batterie à accumulation qui fournissait la puissance motrice. L'hélice, actionnée par un moteur, représentait l'organe de locomotion. Le gouvernail, actionné par un autre moteur alimenté également par la batterie, représentait les organes de commande. Quant à l'organe sensoriel, j'ai d'abord pensé utiliser un dispositif sensible aux rayons lumineux, comme une pile de sélénium, pour représenter l'œil humain. Toutefois, après réflexion suite à des difficultés expérimentales et autres, j'en conclus que le contrôle de l'automate ne pouvait pas s'effectuer de manière entièrement satisfaisante par la lumière, la chaleur radiante, les radiations hertziennes, ou par des rayons en général, c'est-à-dire par des perturbations qui passent en lignes droites à travers l'espace. Une des raisons était que tout obstacle entrant dans le champ entre l'opérateur et l'automate empêcherait le contrôle de ce dernier. Une autre raison était que l'appareil sensitif, représentant l'œil, devait être placé dans une position bien définie par rapport à l'appareil de contrôle à distance, et cette obligation limitait grandement le contrôle. Une troisième raison très importante était qu'avec l'utilisation de rayons il deviendrait difficile, voire impossible, de transmettre à l'automate des caractéristiques personnelles ou qui le distinguerait d'autres machines de ce type. Il fallait que l'automate réponde à un seul signal, tout comme une personne répond à un nom. Tous ces facteurs m'ont amené à penser que l'appareil sensoriel de la machine devait correspondre à l'oreille plutôt qu'à l'œil d'un être humain, car dans ce cas, ses actions pourraient être contrôlées indépendamment d'éventuels obstacles, sans avoir à tenir compte de sa position par rapport à l'appareil de contrôle à distance et, enfin et surtout, il resterait sourd et insensible, comme un serviteur fidèle, à tous les signaux, sauf à celui de son maître. Donc, pour le contrôle de l'automate, il devenait impératif d'utiliser à la place des rayons, des ondes ou des perturbations qui se propagent dans toutes les directions à travers l'espace, comme les sons, ou qui suivent des lignes de moindre résistance, quoique courbes. Je suis arrivé à mes fins en utilisant un circuit électrique placé à l'intérieur du bateau, et en l'ajustant ou en l' "accordant" exactement sur les vibrations électriques de même nature que celles qui lui étaient transmises par un "oscillateur électrique" à distance. Ce circuit en réagissant, quoique faiblement, aux vibrations transmises, influait sur des aimants et d'autres dispositifs qui commandaient les mouvements de l'hélice et du gouvernail, ainsi que les opérations de nombreux autres appareils.

2 : "Le premier Téléautomate utilisable en pratique". Machine dont tous les mouvements physiques et de translation, toutes les opérations du mécanisme intérieur sont contrôlés à distance, sans fil. Le sous-marin représenté sur la photo n'a pas d'équipage, il contient sa propre force motrice, son moteur à propulsion et de direction et de nombreux autres accessoires, qui sont tous contrôlés à distance et sans fil, par la transmission de vibrations électriques vers un circuit intégré dans le bateau et réglé de manière qu'il ne réponde qu'à ces seules vibrations.

C'est avec ces moyens très simples que je viens de décrire que l'intelligence, l'expérience et la capacité de jugement de l'opérateur à distance - son mental, pour ainsi dire - furent incorporés dans cette machine qui, partant, devenait capable de se mouvoir et d'effectuer toutes ses opérations avec bon sens et intelligence. Elle se comportait tout comme l'aurait fait une personne qui, les yeux bandés, obéit aux directives qu'elle reçoit par son ouïe.

Les automates qui ont été construits jusqu'à ce jour avaient "un mental emprunté", si l'on peut dire, car chacun n'était qu'une partie de l'opérateur à distance qui leur transmettait ses ordres intelligents ; toutefois cette science est encore balbutiante. Bien que cela ne soit pas concevable à l'heure actuelle, mon but est de démontrer que l'on peut inventer un automate qui aurait son "propre mental", et par-là j'entends qu'il sera indépendant de tout opérateur, livré entièrement à lui-même et capable de réagir à des facteurs externes affectant ses organes sensoriels et d'effectuer une grande diversité d'actes et d'opérations, comme s'il était pourvu d'intelligence. Il sera capable de suivre un trajet préétabli, ou d'obéir à des ordres donnés longtemps à l'avance. Il sera capable de discerner entre ce qu'il doit ou ne doit pas faire, de faire des expériences ou, en d'autres termes, d'enregistrer des impressions qui auront un rôle décisif dans ses actions subséquentes. En fait, j'ai déjà conçu un tel plan.

Bien que j'aie construit cette invention il y a de nombreuses années, et que je l'aie très souvent expliquée aux visiteurs lors de démonstrations dans mon laboratoire, ce n'est que bien plus tard, et après que je l'eus perfectionnée, qu'elle devint connue et que - et c'est tout naturel - elle donna lieu à des polémiques et fut l'objet de rapports sensationnels. Cependant, la plupart des gens n'ont ni saisi la véritable signification de cette nouvelle science, ni reconnu l'immense potentiel du principe sous-jacent. Pour autant que j'aie pu en juger des nombreux commentaires qui fusèrent alors, les résultats que j'ai obtenus étaient considérés comme étant parfaitement impossibles. Même les rares personnes qui étaient prêtes à admettre la faisabilité de mon invention, ne lui accordaient pas plus de valeur qu'à une torpille autopropulsée, destinée à faire sauter des navires de guerre, mais dont le succès n'était pas garanti. Comme il existe des torpilles guidées par des fils électriques et des moyens de communication sans fil, on en a déduit, d'une manière générale, que j'avais simplement réussi à diriger un tel bateau avec des rayons hertziens ou autres. Si mes résultats devaient se limiter à cela, mes progrès auraient, en effet, été bien minces. Toutefois, la science que j'ai développée ne se contente pas de faire changer de direction un navire en déplacement ; elle offre les moyens de contrôler parfaitement, à tous égards, les innombrables mouvements de translation, comme toutes les opérations de tous les organes internes d'un automate individualisé, quel que soit leur nombre. Les critiques du contrôle de l'automate à distance émanaient de personnes qui n'ont aucune idée des merveilleux résultats que l'on peut obtenir en utilisant des vibrations électriques. La science avance lentement, et il est difficile de faire face à, et d'accepter, de nouvelles vérités. Évidemment, ce principe permet de développer des armes tant pour la défense que pour l'attaque, et leur puissance de destruction est d'autant plus grande que la méthode peut être utilisée aussi bien dans les sous-marins que dans l'aéronavale. Il n'y a pratiquement pas de limites quant à la quantité d'explosifs qu'une telle machine peut transporter, ou à la distance à laquelle elle peut frapper, et il est quasiment impossible d'échouer. En outre, la puissance de cette nouvelle méthode ne réside pas uniquement dans son pouvoir de destruction. Elle introduit dans les guerres un élément qui jusqu'ici n'a jamais existé : une machine de combat sans équipage, qui peut servir les assaillants comme les défenseurs. Les développements continus dans cette direction doivent finalement faire de la guerre un combat entre machines, sans hommes et sans victimes - une situation qu'il est impossible d'atteindre sans cette nouvelle invention mais qui, à mon avis, est nécessaire en tant que préliminaire à une paix durable. L'avenir dira si j'ai eu raison ou tort. J'ai exposé mes idées sur ce sujet avec une profonde conviction, quoique en toute humilité.

L'instauration de relations pacifiques durables entre les pays serait le meilleur moyen de réduire la force qui empêche l'humanité d'avancer et, partant, serait la meilleure solution à cet important problème de l'humanité. Le rêve d'une paix universelle se réalisera-t-il jamais ? Espérons-le. Lorsque toute l'obscurité sera dissipée à la lumière de la science, lorsque toutes les nations n'en feront qu'une et que le patriotisme sera l'égal de la religion, lorsque tous parleront la même langue, qu'il n'y aura plus qu'un seul pays, un seul but, alors le rêve sera devenu réalité.

Troisième question : comment augmenter la force d'accélération de la masse humaine ? - L'exploitation de l'énergie solaire.

Des trois solutions possibles au problème majeur de l'intensification de l'énergie humaine, celle-ci est de loin la plus importante, non seulement à cause de sa signification intrinsèque, mais aussi parce qu'elle est en rapport intime avec tous les nombreux facteurs et conditions qui déterminent la marche de l'humanité. Afin de procéder avec méthode, il va falloir que je m'étende sur tous les facteurs qui, depuis le début de mes recherches, m'ont permis de trouver une solution, et qui m'ont conduit, petit à petit, aux résultats que je vais décrire maintenant. En ce qui concerne les forces majeures qui déterminent la marche en avant, il serait intéressant de revenir, dans un premier temps, sur l'étude analytique que j'ai faite, ne serait-ce que pour donner une idée de cette "vitesse" hypothétique qui, comme cela a été dit au début, sert à mesurer l'énergie humaine ; toutefois, si j'allais au fond de la chose maintenant, comme je désirerais le faire, cela me conduirait hors du cadre du sujet présent. Il me suffit de préciser que la résultante de toutes ces forces va toujours dans la direction de la raison et que c'est donc elle qui détermine, à tout moment, la direction de la marche de l'humanité. Cela signifie que tous les efforts entrepris dans le domaine scientifique, qu'ils soient d'ordre rationnel, utile ou pratique, doivent aller dans le sens dans lequel se déplace l'humanité. L'homme pratique et rationnel, le scientifique, l'homme d'affaires, le philosophe, le mathématicien ou le prévisionniste doit soigneusement planifier son travail, pour que ses effets aillent dans la direction de ce mouvement, car c'est alors qu'il sera le plus efficace ; c'est dans cette connaissance et cette compétence que réside le secret de son succès. Toute nouvelle découverte, toute nouvelle expérience ou tout nouveau facteur qui vient enrichir notre connaissance et qui est du domaine de la raison, aura des répercussions sur ce dernier et partant changera la direction du mouvement ; toutefois, celui-ci devra toujours aller dans le sens de la résultante de tous ces efforts qu'à ce moment-là nous estimons sensés, c'est-à-dire protecteurs de l'homme, utiles, profitables ou pratiques. Ces efforts concernent notre vie quotidienne, nos besoins et notre bien-être, notre travail et nos affaires, et ce sont eux qui font avancer l'humanité.

Toutefois, lorsque nous regardons ce monde affairé tout autour de nous, cette masse complexe qui journellement palpite d'activités, que voyons-nous, si ce n'est un immense rouage d'horloge actionné par un ressort ? Dès que nous nous levons le matin, nous sommes bien obligés de constater que tout ce qui nous entoure a été fabriqué par des machines : l'eau que nous utilisons a été pompée hors du sol par l'énergie vapeur ; notre petit-déjeuner vient de très loin par train ; les ascenseurs dans nos maisons et bureaux, les voitures qui nous y emmènent, fonctionnent tous à l'énergie ; lorsque nous faisons nos courses et dans toutes nos occupations journalières, nous dépendons encore d'elle ; tous les objets qui nous entourent nous en parlent ; et le soir, lorsque nous rentrons dans nos habitations fabriquées par les machines, tout le confort matériel de notre maison, notre poêle bien chaud et nos lampes nous rappellent, de peur que nous ne l'oubliions, combien nous sommes dépendants de l'énergie. Et si par malheur les machines s'arrêtent, lorsque la ville est paralysée par la neige ou que les activités qui entretiennent la vie sont arrêtées par quelque phénomène temporaire, nous réalisons avec effroi qu'il nous serait impossible de vivre sans énergie motrice. Énergie motrice veut dire travail. C'est pourquoi intensifier la force d'accélération de la marche de l'humanité signifie exécuter plus de travail.

Nous pouvons donc dire que les trois solutions possibles au gros problème de l'accroissement de l'énergie humaine, peuvent se résumer en trois mots : nourriture, paix et travail. Pendant des années, j'ai réfléchi et médité, je me suis égaré dans des spéculations et des théories en considérant l'humanité comme une masse mue par une force, comparant son mouvement inexplicable avec un mouvement mécanique ; cependant, en appliquant les lois rudimentaires de la mécanique à l'analyse de ce dernier, j'ai finalement trouvé ces solutions, et j'ai réalisé qu'elles m'avaient déjà été enseignées dans ma petite enfance. Ces trois mots sont les piliers du christianisme. Leur signification scientifique et leur sens sont devenus clairs pour moi : la nourriture doit augmenter la masse, la paix doit ralentir la force de freinage, et le travail doit intensifier la force d'accélération de la marche de l'humanité. Ce sont les trois seules solutions possibles à cet important problème, et chacune d'elles a la même fonction et vise le même but, à savoir l'intensification de l'énergie humaine. À la lumière de ceci, nous serons obligés de reconnaître que la religion chrétienne est remplie de sagesse, d'une profondeur scientifique et d'un grand sens pratique, et qu'elle est en contraste très net avec les autres religions. Elle est immanquablement le résultat d'expérimentations pratiques et d'observations scientifiques conduites pendant des siècles, alors que d'autres religions semblent issues de seuls raisonnements abstraits. Ses commandements principaux et récursifs sont le travail, d'inlassables efforts utiles et enrichissants, entrecoupés de périodes de repos et de récupération dans le but d'atteindre une plus grande efficacité. C'est donc à la fois le christianisme et la Science qui nous inspirent pour que nous donnions le meilleur de nous-mêmes, afin d'augmenter les performances de l'humanité. C'est ce problème, qui est le plus important de tous les problèmes de l'humanité, que j'aimerais approfondir maintenant.

La source de l'énergie humaine - Les trois méthodes d'exploitation de l'énergie solaire.

Posons-nous tout d'abord la question suivante : d'où vient toute cette force motrice ? Quel est le ressort qui fait tout avancer ? Nous voyons l'océan monter et descendre, les rivières s'écouler, le vent, la pluie, la grêle et la neige battre contre nos fenêtres, les trains et les bateaux à vapeur partir et revenir ; nous entendons le cliquetis des véhicules, les rumeurs dans les rues ; nous touchons, sentons et goûtons, et nous philosophons sur tout cela. Tous ces mouvements, depuis le flux de l'immense océan jusqu'à celui, très subtil, engendré par notre pensée, ont tous la même origine. Toute cette énergie émane d'un seul centre, d'une seule source : le soleil. Le soleil est le ressort qui fait tout avancer. Le soleil entretient toutes les vies humaines et fournit aux hommes leur énergie. Voici donc une nouvelle réponse à la grande question qui nous préoccupe : pour augmenter la force d'accélération de la marche de l'humanité, il faut mettre plus d'énergie solaire à son service. Nous honorons et vénérons ces grands hommes du passé dont les noms rappellent leurs succès immortels et qui furent des bienfaiteurs de l'humanité : le réformateur religieux et ses maximes de vie remplies de sagesse, le philosophe et ses profondes vérités, le mathématicien et ses formules, le physicien et ses lois, l'explorateur avec ses principes et secrets arrachés à la nature, l'artiste et ses œuvres d'art ; mais qui l'honore, lui, le plus grand de tous - qui connaît seulement son nom ? - celui qui, pour la première fois, a utilisé l'énergie solaire pour faciliter le travail d'un prochain plus faible que lui ? Ce fut le premier acte philanthropique dans l'histoire de l'humanité et ses conséquences furent inestimables.

L'homme disposait, depuis les tout débuts déjà, de trois possibilités pour exploiter l'énergie solaire. L'homme des cavernes, quand il réchauffait ses membres engourdis par le froid autour d'un feu qu'il avait réussi à allumer, se servait de l'énergie solaire emmagasinée dans son combustible. Lorsqu'il portait un fagot dans sa caverne pour y faire un feu, il transportait l'énergie solaire emmagasinée d'un endroit à un autre pour ensuite l'utiliser. Lorsqu'il hissait la voile sur son embarcation, il utilisait l'énergie solaire transmise à l'atmosphère ou au milieu environnant. Il ne fait aucun doute que la première utilisation citée est la plus ancienne. La découverte fortuite du feu apprit à l'homme sauvage à apprécier sa chaleur bienfaisante. Ensuite est probablement née en lui l'idée de transporter les braises rougeoyantes dans son abri. Et finalement, il apprit à se servir de la force des courants rapides de l'eau et de l'air. Il est caractéristique que dans les développements modernes les progrès se soient effectués dans le même ordre. L'utilisation de l'énergie emmagasinée dans le bois ou le charbon ou, d'une manière plus générale, dans les combustibles, conduisit à l'invention de la machine à vapeur. Ensuite, de grands progrès furent réalisés dans le cadre du transport de l'énergie, avec l'utilisation de l'électricité, qui permettait de transmettre l'énergie d'un point à un autre sans avoir à transporter le combustible. Mais pour ce qui est de l'utilisation de l'énergie dans le milieu ambiant, il semblerait qu'aucun progrès n'ait encore été réalisé.

Les derniers résultats des développements dans ces trois domaines sont : premièrement, la combustion froide de charbon dans une pile ; deuxièmement, l'utilisation efficace de l'énergie du milieu environnant ; et troisièmement, la transmission de l'énergie électrique sans fil vers n'importe quel lieu. Quel que soit le moyen pour arriver à ces résultats, leur application pratique nécessite un emploi massif de fer, et ce métal inestimable jouera sans aucun doute un rôle essentiel dans les développements à venir dans ces trois domaines. Si nous réussissons à brûler du charbon par un processus froid et si nous obtenons donc de l'énergie électrique d'une manière efficace et peu coûteuse, nous aurons souvent besoin de moteurs électriques dans le cadre de nos utilisations pratiques de cette énergie, c'est-à-dire de fer. Pour tirer l'énergie du milieu et pour utiliser cette énergie, nous aurons besoin de machines, donc encore de fer. Si nous voulons transmettre l'énergie électrique sans fil à une échelle industrielle, nous serons appelés à utiliser de nombreux générateurs d'électricité, donc encore une fois, du fer. Quoi que nous décidions de faire, le fer sera vraisemblablement, encore plus que par le passé, la ressource principale pour atteindre nos objectifs dans un futur proche. Il est difficile de dire pendant combien de temps son règne durera, car aujourd'hui déjà l'aluminium apparaît comme un rival menaçant. Pour le moment et parallèlement à la recherche de nouvelles sources d'énergie, il est essentiel de progresser dans la fabrication et l'utilisation du fer. De gros progrès sont possibles dans ces derniers domaines et ils sont susceptibles d'augmenter considérablement la productivité de l'humanité.

Les grandes possibilités offertes par le fer pour augmenter la productivité de l'humanité - Le terrible gaspillage dans la fabrication du fer.

De nos jours, le fer est de loin le facteur de progrès le plus important. Il contribue, plus que tout autre produit industriel, à accélérer la marche de l'humanité. L'utilisation de ce métal est devenue tellement courante et sa relation avec tout ce qui concerne notre vie est si intime, qu'il nous est devenu aussi indispensable que l'air que nous respirons. Son nom est synonyme d'utilité. Bien que l'influence du fer soit importante dans le développement actuel de l'humanité, sa contribution effective à la force poussant l'humanité en avant, est largement inférieure à ce qu'elle pourrait être. Tout d'abord, telle quelle est menée actuellement, sa fabrication engendre un énorme gaspillage de combustible, c'est-à-dire d'énergie. Par ailleurs, une partie seulement du fer obtenu est utilisée à des fins utiles. Une bonne partie va créer des résistances de friction, tandis qu'une autre grande partie va servir à développer des forces négatives qui retardent grandement l'avancée de l'humanité. C'est ainsi que la force négative de la guerre est presque entièrement constituée de fer. Il est impossible d'estimer avec précision l'ordre de grandeur de cette force de freinage la plus importante de toutes, mais elle est certainement très considérable. Si, par exemple, 10 représente la force d'impulsion positive actuelle résultant de toutes les utilisations utiles du fer, je ne pense pas exagérer en estimant la force négative de la guerre autour de 6, en considérant toutes ses influences et résultats négatifs. Sur la base de ces estimations, la force d'impulsion effective du fer agissant dans la bonne direction, sera la différence entre les deux nombres, soit 4. Mais si la fabrication des machines de guerre cessait, par le biais de l'instauration de la paix universelle, et si toutes les luttes pour la suprématie entre les pays se transformaient en compétition commerciale productive, durable et saine, la force d'impulsion positive apportée par le fer se mesurerait par la somme des deux nombres, soit 16, ce qui veut dire que cette force serait du quadruple de sa valeur actuelle. Bien sûr, cet exemple est juste donné pour que l'on ait une idée de l'énorme augmentation de la productivité de l'humanité, qui pourrait résulter d'une réforme radicale des industries sidérurgiques fournissant l'artillerie.

Une autre économie d'énergie tout aussi inestimable pourrait être obtenue en parant à l'énorme gaspillage de charbon qui est inévitablement lié aux techniques de production de fer actuelles. Dans certains pays, comme la Grande Bretagne, on commence à ressentir les douloureux effets de ce gaspillage de combustible. Le prix du charbon ne cesse d'augmenter et les pauvres en souffrent de plus en plus. Bien que nous soyons loin de "l'épuisement des mines de charbon" tant redouté, la charité nous ordonne d'inventer de nouvelles méthodes de production de fer, qui n'impliqueront pas de gaspillage barbare de ce matériau précieux, dont nous tirons aujourd'hui la plus grande partie de notre énergie. Il est de notre devoir de réserver ces stocks d'énergie aux générations futures, ou du moins, de ne pas y toucher aussi longtemps que nous n'avons pas trouvé le moyen de brûler le charbon de manière plus économique. Nos descendants auront besoin de plus de combustible que nous. Nous devrions être capables de fabriquer le fer dont nous avons besoin en utilisant l'énergie solaire, en ne gaspillant pas de combustible du tout. L'idée de faire fondre le minerai de fer avec des courants électriques obtenus à partir de chutes d'eau a, évidemment, déjà surgi dans l'esprit de ceux qui travaillent dans ce sens. J'ai moi-même passé beaucoup de temps à tenter de développer un procédé qui soit fonctionnel et qui permettrait de produire du fer à peu de frais. Après avoir étudié ce sujet plus à fond, j'ai découvert qu'il n'était pas rentable de fondre le minerai directement avec le courant électrique et, partant, j'ai développé une méthode qui est beaucoup plus économique.

Un nouveau procédé permettant une production économique du fer.

Avec ce projet industriel, tel que je l'avais développé il y a six ans, il s'agissait d'utiliser le courant électrique obtenu à partir de chutes d'eau, non pour faire fondre directement le minerai, mais pour décomposer l'eau dans un premier temps. Afin de réduire les coûts de l'installation, je voulais produire le courant dans des dynamos simples et très bon marché, que j'avais conçues spécialement dans ce but. Il s'agissait de brûler ou de re-combiner l'hydrogène libéré lors de la décomposition par électrolyse, avec l'oxygène de l'air, et non avec l'oxygène dont il venait d'être séparé. De cette manière, la presque totalité de l'électricité qui avait servi à la fission de l'eau était regagnée sous forme de chaleur grâce à sa liaison avec l'hydrogène. C'est cette chaleur qui devait servir à faire fondre le minerai. J'avais l'intention d'utiliser l'oxygène obtenu comme sous-produit lors de la fission de l'eau, à d'autres fins industrielles, ce qui aurait été certainement très rentable d'un point de vue financier, car c'est le moyen le plus économique pour obtenir ce gaz en grandes quantités. En tout cas, il aurait pu servir à brûler toutes sortes de déchets, les hydrocarbures bon marché ou le charbon de mauvaise qualité que l'on ne peut ni brûler à l'air libre, ni utiliser à d'autres fins utiles, ce qui permettait, par ailleurs, d'obtenir beaucoup de chaleur pour faire fondre le minerai. Pour que le procédé soit encore plus économique, j'envisageai, en outre, de prendre des dispositions pour que le métal chaud et les produits de la combustion, en sortant du feu, viennent chauffer le minerai avant qu'il ne soit placé dans le feu, ce qui permettait de réduire considérablement la perte de chaleur lors de la fonte. J'ai calculé que l'on pouvait fabriquer approximativement 20 000 kilos de fer par cheval-vapeur, par an, avec ce procédé. J'en ai largement déduit les pertes inévitables et la quantité citée ne représente que la moitié de celle que l'on pourrait obtenir en théorie. Me basant sur des estimations et sur des données pratiques se référant à un type de sable à minerai que l'on trouve en grandes quantités dans la région des Grands Lacs et même en comptant les frais de transport et de main d'œuvre, j'en conclus qu'en certains endroits, le fer pouvait être fabriqué à bien moindre coût qu'avec toutes les autres méthodes utilisées. Ce résultat pouvait s'obtenir d'autant plus facilement que l'oxygène, obtenu à partir de l'eau, pouvait servir à d'autres fins plus profitables que celle de faire fondre le minerai. L'installation augmenterait encore ses revenus si la demande de ce gaz devenait plus forte et, partant, le fer deviendrait encore meilleur marché. J'ai développé ce projet en visant essentiellement les intérêts industriels et j'espère qu'un jour un merveilleux papillon industriel sortira de la chrysalide poussiéreuse et endormie.

La production de fer à partir de sable à minerai par un principe de séparation magnétique est en soi très avantageuse, puisqu'il n'y a aucune perte en charbon ; mais l'utilité de cette méthode est limitée car il faut ensuite faire fondre le fer. Quant au concassage du minerai de fer, je pense que la seule manière intelligente d'y procéder, serait d'utiliser la force hydraulique ou une autre énergie obtenue autrement, sans brûler de combustible. Ce serait une grande avancée dans la fabrication du fer, si on utilisait un procédé électrolytique froid, car il permettrait d'extraire le fer à moindre coût et aussi de le fondre en formes voulues, sans recourir à un combustible. Le fer, tout comme certains autres métaux, n'a jusqu'ici pas pu être traité par électrolyse, mais il ne fait aucun doute que ce type de procédé froid va finir par remplacer la méthode actuelle grossière de coulée dans la métallurgie et ainsi mettre un terme à l'énorme gaspillage de combustible nécessaire aux réchauffements répétés du métal dans les fonderies.

Il y a quelques décennies encore, l'utilité du fer était basée presque uniquement sur ses remarquables propriétés mécaniques ; toutefois, depuis l'avènement de la commercialisation à grande échelle de la dynamo et des moteurs électriques, sa valeur pour l'humanité a augmenté considérablement à cause de ses qualités magnétiques uniques. Ces dernières ont encore été améliorées dernièrement ; tout a commencé il y a treize ans, lorsque je découvris que la performance d'un moteur alternatif pouvait être doublée en utilisant de l'acier doux Bessemer, au lieu du fer laminé comme à l'accoutumée. J'ai fait remarquer ceci à M. Albert Schmid, alors directeur d'une corporation industrielle travaillant dans ce domaine, dont les efforts inlassables et les compétences ont largement contribué à la suprématie de l'industrie électrique américaine. Il a suivi mes suggestions et a construit des transformateurs en acier, qui se sont avérés bien meilleurs. Les recherches ont alors continué sous la direction de M. Schmid et les impuretés de "l'acier" furent éliminées petit à petit (de l'acier il n'en portait que le nom, car, en réalité, c'était du fer doux) ; il en résulta bientôt un produit qu'il était difficile de vouloir encore améliorer.

L'ère imminente de l'aluminium - Le déclin de l'industrie du cuivre - Le grand potentiel économique de ce nouveau métal.

Les progrès réalisés ces dernières années sur la qualité du fer ne nous permettent pratiquement plus d'aller plus loin. Nous ne pouvons pas espérer augmenter sa limite de rupture, son élasticité, sa dureté ou sa malléabilité ; quant à ses qualités magnétiques, elles sont aujourd'hui imperfectibles. Une amélioration notoire lui a été apportée récemment, en mélangeant un faible pourcentage de nickel au fer, mais il n'y a plus beaucoup de marge de manœuvre pour d'autres avancées dans cette direction. De nouvelles découvertes éventuelles, si elles ne peuvent pas augmenter de beaucoup les propriétés qui font la valeur de ce métal, pourraient toutefois en réduire les coûts de fabrication. Le futur immédiat du fer est assuré par son bas prix et ses qualités mécaniques et magnétiques hors pair. Elles sont d'un ordre tel qu'aucun autre produit ne peut le concurrencer aujourd'hui. Toutefois, il ne fait aucun doute que d'ici quelque temps, le fer, dans beaucoup de ses domaines aujourd'hui incontestés, devra passer le sceptre à un autre métal : l'ère future sera l'ère de l'aluminium. Il y a 70 ans seulement que ce merveilleux métal fut découvert par Woehler, et l'industrie de l'aluminium, qui n'a guère plus de 40 ans, attire déjà l'attention du monde entier. Une croissance aussi rapide n'a jamais été enregistrée dans l'histoire de la civilisation. Il y a peu de temps encore, l'aluminium se vendait au prix exorbitant de 30 à 40 dollars la livre ; aujourd'hui, on peut l'avoir, à volonté, pour quelques cents. Néanmoins, ce prix sera bientôt considéré tout aussi exorbitant, car il est possible de faire de grands progrès dans ses méthodes de fabrication. La plupart du métal est aujourd'hui fabriquée dans de hauts-fourneaux électriques par un procédé combinant la fusion et l'électrolyse, ce qui permet d'obtenir un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais qui, bien sûr, implique une grande perte d'électricité. Mes calculs montrent que le prix de l'aluminium pourrait être réduit considérablement si, dans sa fabrication, on utilisait une méthode similaire à celle que j'ai proposée pour la fabrication du fer. La fusion d'une livre d'aluminium ne demande que 70% de la chaleur nécessaire à faire fondre une livre de fer et comme son poids est seulement du tiers de ce dernier, on pourrait obtenir quatre fois plus d'aluminium que de fer à partir d'une énergie thermique donnée. Cependant, la solution idéale serait un processus de fabrication électrolytique à froid, et j'ai misé tous mes espoirs là-dessus.

Les progrès réalisés dans l'industrie de l'aluminium vont inévitablement avoir pour conséquence l'anéantissement de l'industrie du cuivre. Elles ne peuvent exister et prospérer ensemble, et la dernière est condamnée sans aucun espoir de retour. Aujourd'hui déjà, il est moins cher de transporter le courant électrique dans des fils d'aluminium que de cuivre ; le coulage de l'aluminium est moins onéreux et le cuivre n'a aucune chance de rivaliser dans des utilisations domestiques ou autres. Une nouvelle baisse du prix de l'aluminium ne pourra être que fatale pour le cuivre. Toutefois, les progrès du premier ne se feront pas sans résistance, car, comme toujours dans des cas semblables, les grands complexes industriels absorberont les plus petits : les énormes puissances économiques du cuivre prendront le contrôle de l'industrie de l'aluminium encore insignifiante et l'industrie du cuivre qui tournera au ralenti va freiner l'envolée de l'industrie de l'aluminium. Cependant, cela ne fera que retarder, et non empêcher, la révolution imminente.

Toutefois, l'aluminium ne s'attaquera pas seulement au cuivre. Dans un futur relativement proche, il s'engagera dans une bataille sans merci avec le fer et ce dernier se montrera un adversaire difficile à terrasser. L'issue de ce combat dépendra du degré de nécessité du fer dans la fabrication des machines électriques. L'avenir seul le dira. Le magnétisme intrinsèque du fer, est un phénomène isolé dans la nature. Bien que différentes théories aient déjà été avancées, on ne sait toujours pas pourquoi ce métal se comporte de manière aussi radicalement différente des autres métaux dans ce domaine. Pour ce qui est du magnétisme, les molécules des différentes substances se comportent comme des faisceaux creux partiellement remplis d'un liquide lourd, qui restent en équilibre au milieu, à la manière d'un jeu de bascule en équilibre sur son pivot. Il existe évidemment des facteurs perturbateurs dans la nature qui vont faire que chaque molécule, ou que ce faisceau, va basculer soit dans un sens, soit dans l'autre. Si les molécules partent dans un sens, la substance sera magnétique ; si elles partent dans l'autre, elle ne le sera pas. Mais dans les deux cas il y a stabilité, tout comme c'est le cas dans le faisceau creux, et cela est dû au fait que le liquide se précipite vers la partie la plus basse. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que les molécules de toutes les substances connues partent dans une direction, tandis que celles du fer partent dans l'autre. Il semble que ce métal ait une origine tout à fait différente de celle des autres sur cette terre. Il est peu vraisemblable que l'on découvrira quelque autre matériau meilleur marché, susceptible de rivaliser ou de surpasser le fer quant à ses qualités magnétiques.

À moins que nous ne nous mettions à utiliser un courant électrique aux caractéristiques radicalement différentes, le fer nous restera indispensable. Pourtant, les avantages qui y sont liés ne sont qu'apparents. Aussi longtemps que nous utilisons des forces magnétiques faibles, il sera de loin supérieur à tout autre matériau ; mais si nous trouvons des moyens de produire des forces magnétiques plus importantes, on obtiendra de meilleurs résultats sans lui. En fait, j'ai déjà construit des transformateurs électriques dans lesquels je n'utilise pas de fer et qui sont capables de faire dix fois plus de travail par livre que ceux qui contiennent du fer. J'ai obtenu ces résultats en utilisant des courants électriques de vibration très élevée, produits par une nouvelle méthode, à la place des courants ordinaires utilisés actuellement dans l'industrie. J'ai également réussi à faire marcher des moteurs électriques sans fer avec ces courants à haute vibration, mais jusqu'ici, les résultats ont été inférieurs à ceux obtenus avec les moteurs habituels contenant du fer, bien qu'en théorie, les premiers dussent être capables de faire beaucoup plus de travail par unité de poids que les derniers. Toutefois, les difficultés apparemment insurmontables, qui font obstacle aujourd'hui, pourraient finalement être surmontées, ce qui marquera la fin de l'utilisation du fer ; toutes les machines électriques seront alors construites en aluminium et, selon toute probabilité, à un prix ridiculement bas. Ce serait un coup sévère, voire fatal, pour le fer. Dans d'autres branches de l'industrie, telle la construction navale et dans tous les domaines où les structures doivent être le plus léger possible, le progrès de ce métal sera plus rapide. Comme il convient parfaitement pour ce type de construction, il est certain qu'il va supplanter le fer tôt ou tard. Il est fort probable qu'au fil du temps, nous serons capables de lui donner beaucoup de ces qualités qui font du fer un matériau de valeur.

Bien qu'il soit impossible de dire quand cette révolution industrielle aura lieu, il ne fait aucun doute que le futur appartient à l'aluminium et qu'il deviendra le facteur essentiel dans l'augmentation de la productivité de l'humanité. Dans ce domaine, il a des capacités bien supérieures à celles de tout autre métal. J'estime son potentiel économique à plus de cent fois celui du fer. Bien qu'elle soit surprenante, cette estimation n'est pas exagérée. Tout d'abord, il faut se rappeler que le stock d'aluminium disponible est trente fois supérieur à celui du fer, ce qui, en soi, offre de grandes possibilités. Par ailleurs, je le répète, ce métal est beaucoup plus maniable que le fer, ce qui augmente sa valeur. Bon nombre de ses caractéristiques le rapprochent d'un métal précieux, ce qui lui donne encore plus de prix. Sa conductivité électrique à elle seule, qui est, pour un poids donné, supérieure à celle de tout autre métal, suffirait pour qu'il soit considéré comme un des plus importants facteurs de progrès de l'humanité. Comme il est extrêmement léger, le transport des objets manufacturés demande beaucoup moins d'efforts. En vertu de cette propriété, il va faire la révolution dans la construction navale et comme il va faciliter les transports et les déplacements, il va contribuer à augmenter sérieusement la productivité de l'humanité. Toutefois, je crois que son plus grand potentiel économique se situera dans le domaine de l'aéronautique, car il contribuera grandement à son avènement. Les instruments télégraphiques vont, petit à petit, aider au développement des hommes les moins civilisés. Les moteurs électriques et les ampoules le feront encore plus vite, cependant, les plus grands progrès seront réalisés dans l'aviation. Les voyages vont devenir de plus en plus faciles et ils vont être le meilleur moyen de réunir les éléments hétérogènes de l'humanité. Nous devons, comme première étape vers ce but, construire un accumulateur plus léger ou obtenir plus d'énergie à partir du charbon.

Travaux visant à obtenir plus d'énergie à partir du charbon - La transmission de l'électricité - Le moteur à gaz - La pile à charbon froid (soit une pile à combustible à oxydation lente).

Je me souviens d'un temps où je considérais la production d'électricité à partir de la combustion de charbon dans une pile, comme la meilleure contribution pour faire avancer l'humanité, et je suis surpris de constater combien mon point de vue a été modifié à mesure que j'avançais dans mes travaux dans ce domaine. Il me semble aujourd'hui que le fait de faire brûler du charbon dans une pile - avec plus ou moins d'efficacité - n'est qu'un simple expédient, une étape dans l'évolution vers quelque chose de plus parfait. Après tout, en générant de l'électricité par ce moyen, nous détruisons de la matière, ce qui est un procédé barbare. Nous devrions être capables d'obtenir de l'énergie sans brûler de matière première. Toutefois, je suis loin de sous-estimer la valeur d'une telle méthode de combustion. Aujourd'hui, la plupart de l'énergie motrice vient du charbon et, soit directement, soit par ses sous-produits, il intensifie énormément l'énergie de l'humanité. Malheureusement, dans tous les procédés utilisés de nos jours, la majeure partie de l'énergie du combustible est dissipée inutilement. Les meilleures machines à vapeur n'utilisent qu'une petite fraction de l'énergie totale. Même dans les moteurs à gaz avec lesquels on peut obtenir de meilleurs résultats - surtout avec les derniers modèles -, il y a toujours un gaspillage barbare. Dans nos systèmes d'éclairage électrique, nous n'utilisons que 0,33 % de toute l'énergie du combustible, et encore moins dans l'éclairage au gaz. Dans nos diverses utilisations du charbon sur la planète, nous n'utilisons, tout bien considéré, certainement pas plus de 2% de toute l'énergie disponible en théorie. Celui qui arrivera à mettre un terme à ce gaspillage fou serait un grand bienfaiteur de l'humanité, bien que la solution qu'il apportera ne puisse pas être permanente, car elle conduirait finalement à l'épuisement des stocks de la matière première. Des efforts sont entrepris, principalement dans deux directions, afin d'obtenir plus d'énergie à partir du charbon, à savoir dans la production d'électricité et celle de gaz comme énergies motrices. Des succès notoires ont déjà été enregistrés dans ces deux domaines.

L'arrivée des systèmes à courant alternatif pour la transmission de l'électricité, marque le début d'une époque où l'énergie du charbon disponible pour l'humanité devient plus économique. Évidemment, toute l'énergie obtenue à partir de chutes d'eau permet d'économiser autant de combustible et profite à l'humanité, et est d'autant plus rentable qu'elle ne demande que peu d'efforts de la part de l'homme ; dans la mesure où ce procédé est le plus parfait de tous ceux que l'on connaisse pour exploiter l'énergie solaire, il contribue de bien des façons, à l'avancement de la civilisation. En outre, l'électricité nous permet d'extraire beaucoup plus d'énergie du charbon que par le passé. Au lieu de transporter le charbon vers de lointaines destinations de consommation, nous le brûlons près des mines, produisons de l'électricité dans les dynamos et envoyons le courant vers les villes lointaines : donc nous faisons de sérieuses économies. Au lieu de faire fonctionner les machines à l'usine, selon la vieille manière peu économique avec courroies et arbres, nous produisons de l'électricité avec la vapeur et faisons marcher des moteurs électriques. C'est ainsi qu'il n'est pas rare d'obtenir deux à trois fois plus d'énergie motrice effective à partir du combustible, en plus de nombreux autres avantages importants. C'est dans ce domaine, ainsi que dans celui de la transmission d'énergie sur de grandes distances, que le système alternatif, avec sa mécanique idéalement simple, va entraîner une révolution dans l'industrie. Toutefois, ces progrès n'ont pas encore été ressentis dans beaucoup de domaines. Par exemple, dans les bateaux à vapeur et les trains, les arbres et essieux sont toujours actionnés par la puissance de la vapeur. Un plus grand pourcentage de l'énergie thermique du charbon pourrait être transformé en énergie motrice en utilisant, à la place des machines navales et des locomotives actuelles, des dynamos actionnées par des machines à gaz ou à vapeur de haute pression spécialement conçues, et en utilisant l'électricité obtenue pour la propulsion. De cette manière, on pourrait obtenir entre 50% et 100% de plus d'énergie effective à partir du charbon. On a du mal à comprendre pourquoi les ingénieurs n'accordent pas plus d'attention à un fait aussi simple et évident. Ce type d'amélioration serait particulièrement bénéfique aux bateaux à vapeur au long cours, car elle supprimerait le bruit et augmenterait leur vitesse et leur tonnage.

Le rendement énergétique du charbon a été encore amélioré grâce aux derniers moteurs à gaz plus perfectionnés qui, en moyenne, produisent deux fois plus d'énergie que les meilleurs moteurs à vapeur. L'introduction des moteurs à gaz est facilitée par l'importance de l'industrie du gaz. Comme l'utilisation de la lumière électrique augmente, on utilise de plus en plus le gaz pour obtenir de l'énergie thermique et motrice. Le gaz est très souvent fabriqué près des mines de charbon et envoyé vers les lieux de consommation lointains, ce qui permet de réaliser des économies à la fois sur les frais de transport et sur l'utilisation de l'énergie du combustible. Les conditions actuelles en mécanique et en électrotechnique font que la manière la plus sensée de produire de l'énergie à partir du charbon est, bien sûr, de fabriquer le gaz près du gisement de charbon et de l'utiliser, soit sur place, soit à distance, afin de produire de l'électricité pour l'industrie avec des dynamos actionnées par des moteurs à gaz. Le succès commercial d'une telle installation est largement fonction de la construction de moteurs à gaz à grande puissance nominale de CV qui, à en juger par les gros efforts fournis dans ce domaine, ne tarderont pas à envahir le marché. Au lieu d'utiliser directement le charbon, comme à l'accoutumée, le gaz sera fabriqué à partir de lui et brûlé pour économiser de l'énergie.

Néanmoins, toutes ces améliorations ne seront que des étapes intermédiaires dans l'évolution vers quelque chose de plus parfait car, finalement, nous devrons réussir à obtenir de l'électricité à partir du charbon d'une manière plus directe, sans perdre beaucoup de son énergie thermique. On ne sait toujours pas si le charbon peut être oxydé par un processus froid. Sa combinaison avec l'oxygène produit invariablement de la chaleur et la question de savoir si l'énergie de cette combinaison du carbone avec un autre élément peut être transformée directement en énergie électrique, reste ouverte. Sous certaines conditions, l'acide nitrique brûle le carbone en générant de l'électricité, mais la solution ne reste pas froide. D'autres moyens pour oxyder le charbon ont été proposés, toutefois, ils ne garantissent pas d'aboutir à un procédé efficace. Moi-même ai complètement échoué dans ce domaine, mais peut-être moins que certains qui ont "perfectionné" la pile à charbon froid. C'est au chimiste de résoudre ce problème, et non au physicien, car celui-ci détermine à l'avance tous ses résultats, de manière que lorsqu'il en vient aux expérimentations, il ne peut que réussir. En chimie, bien que ce soit une science exacte, les méthodes sûres, comme celles qui sont disponibles en physique et qui permettent de résoudre de nombreux problèmes, n'existent pas. Dans ce domaine, les résultats s'obtiennent plus après des expérimentations menées avec patience, que par déduction ou calcul. Toutefois, le temps est proche où le chimiste pourra suivre clairement une voie soigneusement tracée à l'avance et où la méthode, qui lui permettra d'arriver aux résultats désirés, sera purement déductive. La pile à charbon froid (soit à combustible à oxydation lente), est susceptible de donner une grosse impulsion au développement d'appareils électriques ; elle pourrait conduire en peu de temps à la construction d'avions d'utilisation plus pratique et favoriser énormément l'avènement de l'automobile. Néanmoins, tous ces problèmes et bien d'autres seraient mieux réglés - et de manière plus scientifique - avec un accumulateur léger.

L'énergie du milieu - Le moulin-à-vent et le moteur solaire - L'énergie motrice extraite de la chaleur terrestre - L'électricité issue de sources naturelles.

En plus des combustibles, il existe beaucoup d'autres matières dont nous pourrions tirer de l'énergie. Par exemple, une immense quantité d'énergie est emprisonnée dans le calcaire et on pourrait faire marcher des moteurs, si on libérait l'acide carbonique avec de l'acide sulfurique ou d'une autre manière. J'ai déjà construit un tel moteur et il a fonctionné de manière très satisfaisante.

Toutefois, quelles que soient les sources d'énergie primaires dont nous allons nous servir à l'avenir, si nous voulons être rationnels, il faudra chercher à la produire sans brûler de matière première. Il y a longtemps que je suis arrivé à cette conclusion, et pour obtenir ce résultat, seules deux possibilités s'offrent à nous, comme je l'ai déjà dit plus haut : soit exploiter l'énergie solaire existant dans le milieu environnant, soit transmettre cette énergie solaire à distance et à travers ce milieu, depuis un endroit où elle aura pu être obtenue sans brûler de matière première. À cette époque, j'ai tout de suite rejeté la deuxième solution puisqu'elle est totalement inconcevable dans la pratique, et je me suis mis à étudier les possibilités de la première.

Bien que ce soit difficile à croire, il est néanmoins un fait que l'homme, depuis des temps immémoriaux, disposait d'un assez bon appareil qui lui permettait d'utiliser l'énergie du milieu environnant : c'est le moulin-à-vent. Contrairement aux idées reçues, le vent peut fournir une énergie très considérable. Toute une série d'inventeurs, en proie à des illusions, ont passé des années de leur vie à chercher à "exploiter les marées", et certains ont même proposé de comprimer l'air avec l'énergie du flux et du reflux pour en obtenir de l'énergie, sans jamais comprendre les signes que leur faisait le vieux moulin-à-vent sur la colline, alors qu'il agitait tristement ses bras en les priant de s'arrêter. Le fait est qu'un moteur actionné par de l'énergie marémotrice aurait, en règle générale, une bien petite chance de rivaliser commercialement avec le moulin-à-vent qui est, de loin, le meilleur appareil, puisqu'il permet d'obtenir beaucoup plus d'énergie d'une manière bien plus simple. Autrefois, l'énergie éolienne avait une valeur inestimable pour les hommes, ne serait-ce que parce qu'elle leur permettait de traverser les mers et les océans ; aujourd'hui, elle joue toujours un rôle très important dans les voyages et les transports. Cependant, cette méthode idéalement simple d'exploitation de l'énergie solaire connaît de sérieuses limites. Les appareils sont gros par rapport à un rendement donné, et l'énergie est produite par intermittence, ce qui nécessite son stockage et augmente les frais de l'installation.

Toutefois, une autre manière plus intéressante pour obtenir de l'énergie, est l'exploitation de l'énergie des rayons solaires qui, sans cesse, viennent frapper la Terre, et dont la puissance énergétique dépasse les quatre millions de CV par 2,5 km2. Bien que l'énergie moyenne, reçue où que ce soit chaque année par km2, ne soit qu'une petite fraction de cette somme globale, nous disposerions d'une source d'énergie inépuisable, si nous pouvions découvrir une méthode efficace pour utiliser l'énergie des rayons. Le seul moyen rationnel que je connaissais, alors que j'entamai mes investigations dans ce domaine, était d'utiliser un type de moteur thermique ou thermodynamique, actionné par un fluide volatil s'évaporant dans une chaudière sous la chaleur des rayons solaires. Cependant, mes recherches plus approfondies et mes calculs ont montré que, malgré la très grosse quantité d'énergie apparemment reçue des rayons solaires, cette méthode ne permettait d'utiliser en pratique qu'une infime partie de cette énergie. Par ailleurs, l'énergie fournie par le rayonnement solaire est irrégulière et j'ai rencontré le même type de limitations qu'avec l'utilisation du moulin-à-vent. Après avoir longuement étudié ce mode de production d'énergie motrice à partir du soleil et compte tenu de la nécessité d'une chaudière de gros volume, du faible rendement de la machine thermique, des coûts supplémentaires pour stocker l'énergie et d'autres inconvénients, je suis arrivé à la conclusion que le "moteur solaire", dans la majeure partie des cas, ne pouvait pas être exploité à l'échelle industrielle avec succès.

Une autre manière d'obtenir de l'énergie motrice à partir du milieu sans avoir à brûler de matière première, serait d'utiliser la chaleur emmagasinée dans la terre, l'eau ou l'air pour faire marcher un moteur. Tout le monde sait que les profondeurs du globe sont très chaudes ; les observations ont montré que la température augmente d'1° C tous les 30 m. Il n'est pas inconcevable de pouvoir surmonter les difficultés à creuser des puits et de mettre en place des chaudières à une profondeur de quelque 3650 mètres - ce qui correspond à une augmentation de la température d'environ 120° C - et nous pourrions certainement exploiter la chaleur interne du globe terrestre. En fait, il ne serait même pas nécessaire de creuser en profondeur pour utiliser la chaleur emmagasinée. Les couches supérieures de la terre et les couches d'air qui se trouvent juste au-dessus, ont une température suffisamment élevée pour pouvoir libérer certaines substances extrêmement volatiles, qui pourraient remplacer l'eau dans nos chaudières. Il ne fait aucun doute qu'un bateau puisse avancer sur l'océan grâce à un moteur actionné par ce type de fluide volatil, sans aucune autre énergie si ce n'est la chaleur extraite de l'eau. Toutefois, la puissance obtenue par ce procédé serait très faible, à moins de prendre des mesures complémentaires.

L'électricité produite par des phénomènes naturels est une autre source d'énergie exploitable. Les éclairs contiennent d'énormes quantités d'électricité, susceptible d'être transformée et stockée pour une utilisation future. Il y a quelques années, j'ai publié une méthode de transformation de l'électricité qui faciliterait la première étape de ce travail ; cependant, il sera plus difficile de stocker l'énergie des décharges des éclairs. En outre, il est connu que des courants électriques circulent constamment à travers la terre et qu'il existe, entre la terre et l'air, une différence de tension électrique qui varie en fonction de l'altitude.

À ce propos, j'ai découvert, lors d'expérimentations récentes, deux nouveaux faits très importants. Premièrement, le mouvement axial de la Terre et probablement aussi son mouvement de translation, génèrent de l'électricité dans un fil qui part du sol et qui monte très haut dans les airs. Toutefois, la quantité d'électricité qui passe continuellement dans ce fil reste minime, tant que l'électricité ne peut pas s'écouler dans l'air. Cet écoulement sera grandement facilité si on place, au sommet du fil, un terminal conducteur de grande surface et comportant beaucoup d'arêtes acérées ou des pointes. Nous pouvons donc obtenir de l'électricité de manière continue avec un simple fil qui s'élance dans les airs, mais malheureusement, en faible quantité.

Deuxièmement, les couches supérieures de l'atmosphère sont continuellement chargées d'électricité dont la polarité est à l'inverse de celle de la Terre. C'est du moins ainsi que j'ai interprété mes observations, et il semblerait que la Terre, avec son enveloppe isolante et conductrice, constitue un condensateur électrique de grande charge contenant, probablement, une grande quantité d'énergie électrique qui pourrait être mise au service de l'humanité si on pouvait l'atteindre avec un fil qui monte très haut dans les airs.

Il est possible, voire probable, que d'autres sources d'énergie seront découvertes au fil du temps, dont nous n'avons aujourd'hui aucune idée. Nous pourrions même trouver des méthodes de mise en application de forces comme le magnétisme ou la gravité, pour actionner des machines sans utiliser d'autres moyens. De tels exploits, bien que très improbables, ne sont pas impossibles. Je vais citer un exemple pour donner une parfaite idée de ce que nous pourrions espérer, mais que nous n'atteindrons jamais. Imaginons un disque constitué d'un quelconque matériau homogène qui tourne, en équilibre parfait et sans frottement, sur un axe horizontal au-dessus du sol. Dans de telles conditions, ce disque peut s'arrêter dans n'importe quelle position. Il se pourrait que l'on découvre comment faire tourner un tel disque de manière continue et lui faire faire un travail grâce à la force de gravité, sans aucune autre intervention de notre part. Toutefois, il est impossible que ce disque tourne tout seul et travaille sans l'intervention d'une force extérieure. Car si c'était possible, nous aurions affaire à ce que l'on appelle scientifiquement un "perpetuum mobile", une machine créant sa propre force motrice. Pour faire tourner ce disque par la force de gravité, il suffit d'inventer un écran contre cette force. Un tel écran empêcherait cette force d'agir sur une moitié du disque, qui alors se mettrait à tourner. Nous ne pouvons pas renier cette possibilité, du moins pas avant de connaître la nature exacte de la force de gravité. Supposons que cette force soit due à un mouvement comparable à celui d'un courant d'air venant du haut et se dirigeant vers le centre de la Terre. L'impact d'un tel courant sur les deux moitiés du disque serait identique et c'est pourquoi, normalement, le disque ne se mettrait pas à tourner ; mais si une moitié était protégée par une plaque qui arrête le mouvement, alors il tournerait.

L'abandon des méthodes connues - Les possibilités d'un moteur ou d'une machine "automatique", inanimé, et néanmoins capable, telle une créature vivante, de puiser de l'énergie dans le milieu - La méthode de production idéale d'une force motrice.

Au début de mes recherches à ce sujet et lorsque les concepts que je viens de citer ou d'autres analogues se présentèrent à mon esprit pour la première fois, et bien que j'ignorasse un certain nombres de faits que j'ai cités ci-dessus, l'étude des différents moyens d'utiliser l'énergie ambiante m'a néanmoins convaincu qu'il fallait abandonner radicalement les méthodes alors connues, si on voulait arriver à une solution pratique parfaitement satisfaisante. Le moulin-à-vent, le moteur solaire, la machine actionnée par la chaleur terrestre ne permettaient d'obtenir qu'une énergie en quantité très limitée. Il fallait découvrir un autre moyen qui permettrait d'obtenir plus d'énergie. Il y a suffisamment d'énergie thermique dans le milieu, toutefois, les méthodes alors connues ne permettaient que d'en extraire une petite quantité pour alimenter un moteur. Par ailleurs, le débit de l'énergie était très faible. En d'autres termes, le problème était de découvrir quelque nouvelle technique qui permettrait à la fois d'utiliser plus d'énergie thermique du milieu et de l'en extraire plus vite.

J'essayais vainement d'imaginer comment atteindre ces objectifs, lorsque je tombai sur certaines déclarations de Carnot et de Lord Kelvin (qui, à l'époque, s'appelait toujours Sir William Thomson) qui disaient qu'il fût pratiquement impossible à un mécanisme inanimé ou à une machine automatique de faire descendre la température d'une partie de l'air en dessous de celle du milieu environnant, et de fonctionner avec la chaleur récupérée. Ces affirmations m'intéressèrent au plus haut point. Une créature vivante pouvait, de toute évidence, réaliser ces choses-là, et comme mes expériences passées m'ont convaincu qu'une créature vivante n'est pas autre chose qu'un automate ou, en d'autres termes, une "machine automatique", j'en conclus qu'il était possible de construire une machine qui agirait pareillement. Je conçus donc le mécanisme suivant, comme première étape pour atteindre cet objectif. Imaginons une thermopile constituée d'un certain nombre de tiges de métal qui, posée sur le sol atteindrait l'espace, au-delà de l'atmosphère. La chaleur d'en bas véhiculée vers le haut par ces tiges de métal, refroidirait la terre, les mers ou les airs, selon l'emplacement de la partie inférieure des tiges, avec comme résultat bien connu, la génération d'un courant électrique circulant dans ces tiges. Les deux terminaux de la thermopile pourraient alors être reliés par un moteur électrique qui, en théorie, devrait pouvoir fonctionner sans cesse, jusqu'à ce que le milieu en bas refroidisse au point d'atteindre la température de celle de l'espace. Nous aurions donc un moteur inanimé qui, de toute évidence, serait capable de refroidir une partie du milieu jusqu'en dessous de la température ambiante et de fonctionner avec la chaleur récupérée.

Toutefois, serait-il possible d'obtenir des conditions similaires sans devoir monter aussi haut ? Imaginons, pour les besoins de la cause, une enceinte T, illustrée dans le diagramme B, dans laquelle l'énergie pourrait uniquement circuler à travers un canal O, et que, d'une manière ou d'une autre, il y ait à l'intérieur de cette enceinte un milieu possédant très peu d'énergie, tandis qu'elle baigne dans le milieu ambiant ordinaire ayant beaucoup d'énergie. Dans de telles conditions, l'énergie passera par le canal O, tel que l'indique la flèche, et elle sera convertie en une autre sorte d'énergie. La question était de savoir si de telles conditions pouvaient être obtenues ? Pourrions-nous produire artificiellement une telle "dépression" dans laquelle l'énergie du milieu environnant pourrait s'écouler ? Supposons que l'on puisse maintenir une température extrêmement basse, par un procédé quelconque, dans un espace donné ; le milieu environnant serait alors appelé à libérer de la chaleur qui pourrait être convertie en énergie mécanique ou autre, puis utilisée. Si nous pouvions mettre ce concept en application, nous pourrions obtenir de l'énergie de façon continue, en tout point du globe, nuit et jour. En outre, dans l'abstrait, il semblerait possible de créer une compensation rapide de la perturbation du milieu et donc de puiser très rapidement de l'énergie.

Voici donc un concept qui, s'il était réalisable, offrirait une solution heureuse au problème de l'extraction de l'énergie du milieu. Mais l'est-il vraiment ? J'étais convaincu qu'il le fût, d'une manière ou d'une autre, et voici l'une d'entre elles. Imaginons que nous nous trouvions à une altitude - ou niveau - élevée, ce qui peut être représenté par la surface d'un lac de montagne, très haut au-dessus du niveau de la mer ; ce niveau représente le zéro absolu de la température dans l'espace interstellaire. La chaleur s'écoule avec l'eau du niveau supérieur à un niveau inférieur et, partant, si nous pouvons laisser s'écouler l'eau du lac jusque vers la mer, nous pouvons aussi laisser monter la chaleur de la surface de la Terre jusque dans les régions froides supérieures. La chaleur, tout comme l'eau, peut faire un travail en s'écoulant vers le bas, et si nous doutions tout à l'heure de pouvoir obtenir de l'énergie du milieu avec une thermopile, l'analogie que voilà va dissiper tout doute. Toutefois, pouvons-nous refroidir un espace donné et faire couler en permanence de la chaleur à l'intérieur? Pour créer une telle "dépression" ou "trou froid", pour ainsi dire, dans le milieu, cela reviendrait à créer dans le lac un espace soit vide, soit rempli d'une substance beaucoup plus légère que l'eau. C'est ce que l'on obtiendrait en plaçant une cuve dans le lac et en pompant toute l'eau de cette dernière. Nous savons que, si ensuite

on fait retourner l'eau dans la cuve, elle serait capable de faire exactement la même quantité de travail que celle qui fut nécessaire pour le pompage, mais rien de plus. Par conséquent, cette double opération qui consiste d'abord à faire sortir l'eau, puis à la laisser retomber, n'offre aucun avantage. Cela voudrait donc dire qu'il est impossible de créer une telle dépression dans le milieu. Mais réfléchissons un instant. La chaleur, bien que respectant certaines lois générales de la mécanique, comme tout fluide, ne se comporte pas comme un fluide ; c'est de l'énergie qui peut être transformée en d'autres formes d'énergie, à mesure qu'elle passe d'un niveau supérieur à un niveau inférieur. Pour que notre analogie mécanique soit correcte et complète, nous devons donc partir du principe que l'eau, lors de son passage dans la cuve, est convertie en quelque chose d'autre que nous pourrions extraire sans utiliser d'énergie, ou alors très peu. Par exemple, si la chaleur est représentée dans cette analogie par l'eau du lac, l'oxygène et l'hydrogène qui composent l'eau peuvent illustrer les autres formes d'énergie par lesquelles passe la chaleur quand elle passe du chaud vers le froid. Si ce processus de transformation de la chaleur était absolument parfait, aucune chaleur n'arriverait au niveau inférieur, puisqu'elle serait entièrement transformée en d'autres formes d'énergie. Donc selon ce cas idéal, toute l'eau qui rentrerait dans la cuve serait décomposée en oxygène et hydrogène avant d'atteindre le fond de la cuve, avec comme résultat, que l'eau ne cesserait de couler dans la cuve qui, elle, resterait toujours vide, puisque les gaz formés s'en seraient échappés. Nous pourrions donc produire - moyennant initialement un certain travail pour créer la dépression afin que la chaleur ou, en l'occurrence, l'eau puisse y entrer - des conditions qui nous permettent d'obtenir n'importe quelle quantité d'énergie sans aucun autre travail. Ce serait une méthode idéale pour obtenir de l'énergie motrice. Nous ne connaissons aucun processus de conversion de chaleur aussi parfait dans l'absolu, et par conséquent, un peu de chaleur va toujours finir par atteindre le niveau inférieur, ce qui revient à dire que, dans notre analogie mécanique, un peu d'eau va arriver au fond de la cuve, qui va se remplir petit à petit, et qu'il va falloir pomper continuellement. Mais bien évidemment, la quantité d'eau à pomper sera plus faible que celle qui y entre ou, en d'autres termes, l'énergie nécessaire à maintenir les conditions initiales sera moindre que celle qui est produite par la chute de l'eau, ce qui signifie qu'une certaine énergie pourra être récoltée du milieu. Ce qui n'est pas converti en coulant vers le bas peut être remonté avec sa propre énergie, et ce qui est converti est pur bénéfice. Donc l'efficacité du principe que j'ai découvert est uniquement fonction de la conversion de l'énergie dans son écoulement vers le bas.

Premiers efforts pour construire un moteur automatique - L'oscillateur mécanique - Les travaux de Dewar et Linde - L'air liquide.

Fort de cette découverte, je commençai à imaginer des moyens pour réaliser mes plans et, après de longues réflexions, j'ai finalement conçu un ensemble d'appareils qui devaient permettre d'obtenir de l'énergie du milieu par un processus de refroidissement permanent de l'atmosphère. Ce dispositif, en transformant en permanence la chaleur en travail mécanique, devenait de plus en plus froid et, s'il était possible d'atteindre une température très basse de cette manière, alors il devenait possible de produire une dépression pour cette chaleur et d'extraire de l'énergie du milieu. Ceci semblait en contradiction avec les affirmations de Carnot et de Lord Kelvin, que j'ai cités plus haut ; toutefois, la théorie de ce procédé me fit penser que ce résultat pouvait être atteint. Je crois que je suis arrivé à cette conclusion à la fin de 1883, alors que j'étais à Paris ; c'était à une époque où mon esprit était obnubilé par une invention que j'avais développée l'année précédente et qui, depuis, a été connue sous le nom de "champ magnétique en rotation". Durant les années suivantes, j'ai continué à perfectionner le projet que j'avais imaginé et à étudier ses conditions de fonctionnement, sans faire de grands progrès toutefois. L'introduction commerciale de l'invention que je viens de citer dans ce pays, m'a réclamé un très gros investissement personnel jusqu'en 1889, l'année où je repris l'idée du moteur automatique. Contrairement à ce que je croyais initialement, l'étude des principes impliqués et mes calculs me montrèrent que je ne pouvais pas arriver au résultat escompté dans la pratique avec les appareils classiques. Cela me conduisit, dans un deuxième temps, à l'étude d'un type de moteur appelé généralement "turbine" qui, de prime abord, semblait offrir les meilleures chances pour réaliser mon idée. Toutefois, j'eus vite fait de découvrir que la turbine non plus ne convenait pas. Mes conclusions me montrèrent cependant que si un moteur pouvait être amené à un haut degré de perfection, le plan, tel que je l'avais conçu, devenait réalisable, et je décidai de développer ce type de moteur, dont l'objectif principal était de transformer la chaleur en énergie mécanique avec le moins de perte possible. Une propriété caractéristique de ce moteur était que le piston, qui devait faire le travail, n'était relié à rien d'autre et qu'il était parfaitement libre de vibrer à une vitesse énorme. Les difficultés mécaniques que je rencontrai dans la construction de ce moteur étaient plus grandes que je ne l'avais imaginé, et les progrès furent lents. Je continuai mes travaux jusqu'au début de 1892, date à laquelle je me rendis à Londres pour assister aux expériences admirables du professeur Dewar avec des gaz liquéfiés. D'autres avaient déjà liquéfié des gaz, et notamment Ozlewski et Pictet avaient mené des expériences remarquables dans ce domaine ; cependant, il y avait une vigueur dans le travail de Dewar qui tenait du prodige. Ses expériences montrèrent, quoique d'une manière différente de celle que j'avais envisagée, qu'il était possible d'atteindre de très basses températures en transformant la chaleur en énergie mécanique et je m'en retournai, très impressionné par ce que j'avais vu, et convaincu plus que jamais que mon plan était réalisable. Je repris à zéro les travaux que j'avais temporairement abandonnés et je finis bientôt par développer un moteur d'un haut degré de perfection, que j'appelai "l'oscillateur mécanique". Dans cet appareil, je réussis à me passer des garnitures, des soupapes et de tout graissage, et à produire une vibration du piston tellement rapide que les arbres en acier très résistant, qui y étaient rattachés et qui vibraient longitudinalement, se déchirèrent en deux. En combinant ce moteur avec une dynamo d'un design spécial, j'obtins un générateur électrique très efficace qui, grâce à la vitesse d'oscillation invariable qu'il permettait d'atteindre, était d'une valeur inestimable pour mesurer et déterminer les propriétés physiques. J'ai exposé différents types de ce moteur appelé "oscillateur électrique et mécanique" au Congrès Électrotechnique à l'exposition universelle de Chicago durant l'été 1893, lors d'une conférence dont je n'ai jamais publié le contenu, ayant été débordé par d'autres obligations professionnelles. À cette occasion, j'ai exposé les principes de l'oscillateur mécanique, toutefois, les fonctions originelles de cet appareil sont publiées ici, pour la première fois.

Tel que je l'avais conçu initialement, il y avait, dans ce processus d'utilisation de l'énergie du milieu, une combinaison de cinq éléments essentiels et chacun d'eux dut être étudié et développé, car il n'existait aucun appareil de ce type. L'oscillateur mécanique était le premier élément de cet ensemble et lorsque je l'eus perfectionné, je commençai à travailler au deuxième, qui était un compresseur à air, dont le design ressemblait à certains égards à celui de l'oscillateur mécanique. Je rencontrai des difficultés similaires lors de leur construction ; je m'acharnai néanmoins dans mon travail et, vers 1894, ces deux éléments de l'ensemble étaient fin prêts. J'avais ainsi obtenu un appareil pour comprimer l'air, pratiquement à n'importe quelle pression, un dispositif incomparable avec les appareils ordinaires, car beaucoup plus simple, plus petit et plus efficace. Je venais d'entamer les travaux du troisième élément qui, en association avec les deux premiers, devait donner une machine de réfrigération d'une simplicité et d'une efficacité exceptionnelles, lorsque par malheur mon laboratoire fut détruit par un incendie, ce qui paralysa mes travaux et me fit prendre du retard. Peu de temps après, le Dr Carl Linde annonça la liquéfaction de l'air par un procédé d'auto-refroidissement, démontrant qu'il était possible de procéder au refroidissement de l'air jusqu'à ce qu'il devienne liquide. C'était exactement la seule preuve expérimentale dont j'avais encore besoin pour montrer que l'on pouvait obtenir de l'énergie à partir du milieu, de la manière dont je l'avais envisagé.

La liquéfaction de l'air obtenue par auto-refroidissement ne fut pas, comme cela fut dit, une découverte accidentelle, mais un résultat scientifique que l'on ne pouvait plus cacher plus longtemps et qui, selon toute vraisemblance, n'a pas pu échapper à Dewar. Je pense que cette avancée fascinante est largement due aux travaux extraordinaires de ce grand Écossais. Malgré tout, l'œuvre de Linde est restée légendaire. La production de l'air liquide a été menée pendant quatre ans en Allemagne, à une échelle beaucoup plus importante que dans tout autre pays et cet étrange produit a été utilisé dans des buts variés. On en attendait beaucoup à l'origine, mais jusqu'à ce jour, son utilisation est restée très modérée dans le milieu industriel. En utilisant le type d'appareil que je suis en train de mettre au point, les coûts deviendront probablement largement plus abordables, toutefois, son succès commercial restera discutable. S'il est utilisé comme réfrigérant, il n'est pas économique, sa température étant trop basse. Il est tout aussi coûteux de maintenir un corps à basse température qu'il l'est de le maintenir à une température très élevée ; il faut du charbon pour que l'air puisse rester froid. L'air liquide ne peut pas encore rivaliser avec l'électrolyse dans la fabrication de l'oxygène. Il ne convient pas comme explosif, parce que sa basse température le rend, encore une fois, peu efficace, et il est toujours beaucoup trop cher pour servir d'énergie motrice. Il est cependant intéressant de relever qu'en faisant tourner un moteur à l'air liquide, on peut gagner une certaine quantité d'énergie à partir de ce moteur ou, en d'autres termes, à partir du milieu environnant qui maintient la chaleur du moteur, puisque 200 livres de fonte de fer de ce dernier fournissent une énergie d'1 CV effectif par heure. Mais ce gain du consommateur est annulé par une perte égale du producteur.

Ces travaux, pour lesquels je m'investis depuis si longtemps, sont loin d'être terminés. Il reste à perfectionner un certain nombre de détails mécaniques et à maîtriser certaines difficultés d'une autre nature, et je ne peux pas espérer construire un moteur automatique capable de tirer de l'énergie du milieu environnant avant longtemps, même si toutes mes attentes devaient se concrétiser. J'ai été victime, dernièrement, de circonstances qui ont retardé mes travaux ; toutefois, ce délai fut bénéfique pour diverses raisons.

Une de ces raisons est que j'ai eu largement le temps de réfléchir à ce que pourraient être les applications finales de ce développement. J'ai travaillé pendant longtemps, parfaitement convaincu que la mise en pratique de cette technique pour obtenir de l'énergie à partir du soleil, serait d'une valeur inestimable pour l'industrie ; cependant, mes recherches incessantes dans ce domaine ont révélé que, bien que mes attentes soient légitimes, elle sera moins rentable commercialement que je ne le pensais.

La découverte de propriétés inattendues de l'atmosphère - Des expériences étranges - Transmission d'électricité à travers un fil, sans retour - Transmission sans fil à travers la Terre.

Une autre raison est que je fus amené à reconnaître que la transmission de l'électricité, à n'importe quelle distance dans le milieu, était de loin la meilleure solution au problème de l'exploitation de l'énergie solaire pour le bien-être de l'humanité. J'ai cru fermement, pendant de nombreuses années, que ce type de transmission était irréalisable à l'échelle industrielle, toutefois, je fis une découverte qui m'a fait changer d'avis. J'ai remarqué que sous certaines conditions, l'atmosphère qui, normalement, est un très bon isolant, revêt des propriétés conductrices et devient donc capable de transporter n'importe quelle quantité d'énergie électrique. Néanmoins, il me semblait que la mise en pratique de cette découverte, soit de transporter de l'électricité sans fil, comportait des difficultés insurmontables. Il s'agissait de produire et de gérer des tensions électriques de plusieurs millions de volts ; il fallait inventer et mettre au point des générateurs d'un nouveau type, capables de résister à l'énorme stress électrique, et il fallait obtenir une sécurité totale contre tous les dangers des courants de haute tension dans le système, avant même de pouvoir concevoir sa mise en pratique. Tout cela demandait beaucoup de temps et ne pouvait se faire en quelques semaines, mois ou même années. Les travaux demandaient de la patience et des efforts soutenus et les progrès furent lents. J'ai toutefois pu obtenir d'autres résultats de valeur au cours de ces longs travaux, desquels je vais m'efforcer de rendre compte, en énumérant dans l'ordre les avancées principales qui ont été réalisées .

Bien qu'inattendue, la découverte de la conductivité de l'air ne fut que le résultat d'expériences que j'avais menées dans un domaine spécifique quelques années auparavant. Je crois que ce fut en 1889 que des oscillations électriques excessivement rapides m'ont offert certaines possibilités, qui m'ont déterminé à concevoir un certain nombre d'appareils spéciaux adaptés à leur étude. La construction de ces machines fut très difficile en raison des exigences particulières et demanda énormément de temps et d'efforts ; toutefois mon travail fut largement récompensé, car il m'a permis d'obtenir plusieurs résultats tout à fait nouveaux et d'une grande importance. Une des premières observations que je fis avec ces nouvelles machines, c'est que les oscillations électriques d'un taux extrêmement élevé, agissent d'une manière extraordinaire sur l'organisme humain. C'est ainsi que j'ai pu démontrer, par exemple, que de puissantes décharges électriques de plusieurs centaines de milliers de volts, qui alors étaient considérées comme mortelles, pouvaient traverser le corps sans désagrément et sans conséquences préjudiciables. Ces oscillations produisirent d'autres effets physiologiques spécifiques et, après que je les eus rendus publics, de très bons médecins s'en emparèrent avec empressement pour les étudier plus à fond. Ce nouveau domaine s'est montré profitable au-delà de toute espérance et durant les quelques années qui ont suivi, les développements ont été tels, qu'il est devenu un département important et légitime en médecine. Ces oscillations permettent aujourd'hui d'obtenir facilement des résultats qui auparavant étaient impossibles et elles permettent de faire facilement beaucoup d'expériences qui, jusqu'ici, étaient du seul domaine du rêve. Je me rappelle toujours avec délectation comment, il y a neuf ans, j'ai fait passer une décharge d'une puissante bobine d'induction sur mon corps, pour démontrer à une assemblée de scientifiques que ces courants électriques aux vibrations très rapides étaient relativement inoffensifs et je me souviens de l'étonnement de mon public. Je serais prêt aujourd'hui, avec beaucoup moins d'appréhension qu'à cette époque, à faire passer sur mon corps toute l'énergie électrique de toutes les dynamos aujourd'hui en fonctionnement au Niagara, soit entre 40 000 et 50 000 CV. J'ai produit des oscillations électriques d'une intensité telle, que lorsqu'elles passaient à travers mes bras et mon buste, des fils qui étaient reliés par mes mains se mirent à fondre et pourtant, je n'en ressentais aucune gêne. J'ai énergisé avec ces oscillations un circuit, constitué d'épais fils de cuivre, de manière tellement puissante que des masses de métal et même des objets, dont la résistance électrique était bien plus grande que celle du tissu humain, approchés ou placés dans le circuit, s'échauffèrent à une très haute température et fondirent, souvent avec la violence d'une explosion, et pourtant, j'ai souvent avancé ma tête dans ce même espace où régnait ce tumulte terriblement destructeur, sans ressentir quoi que ce soit et sans effets secondaires préjudiciables.

Par ailleurs, j'ai constaté qu'avec ce type d'oscillations on pouvait produire de la lumière d'une manière nouvelle et plus économique, ce qui permettait d'obtenir un système idéal d'éclairage électrique avec des tubes à vide, qui rendait superflu le remplacement des ampoules ou des filaments incandescents, et peut-être même l'utilisation de fils à l'intérieur d'un bâtiment. La luminosité augmente proportionnellement à la vitesse des oscillations et, partant, son succès commercial dépendra de la production économique de vibrations électriques de vitesse extrêmement élevée. Dernièrement, j'ai eu beaucoup de succès dans ce domaine et la mise sur le marché de ce nouveau système d'éclairage ne saurait tarder.

Mes recherches m'ont conduit à de nombreux autres observations et résultats notoires, dont l'un des plus importants fut la démonstration de la faisabilité d'alimenter en énergie électrique un fil, sans retour. Au début, je pouvais seulement faire passer des petites quantités d'électricité de cette nouvelle façon, mais dans ce domaine aussi mes efforts furent couronnés de succès.

La figure 3 est une photo qui montre, comme son titre l'indique, une véritable transmission de ce type, effectuée avec des appareils qui ont été utilisés pour d'autres expériences, que je décris ici. On jugera du degré de perfectionnement de mes dispositifs, car lors de ma première démonstration au début de 1891, mon appareil ne fut capable que d'allumer une seule ampoule (ce qui alors, dit-on, tenait du merveilleux), alors qu'aujourd'hui, je peux affirmer être capable d'allumer, avec cette méthode, 400 à 500 ampoules, voire beaucoup plus, sans problème. En fait, cette méthode permet de produire une quantité d'énergie illimitée et faire fonctionner tout type d'appareil électrique.

3 : "Expérience illustrant une alimentation en électricité avec un seul fil, sans retour". Une ampoule à incandescence toute simple, dont un ou les deux terminaux sont reliés au fil à l'extrémité supérieure de la bobine montrée sur cette photo, est allumée par les vibrations électriques transmises à travers la bobine par un oscillateur électrique qui ne fonctionne qu'avec 5% de sa puissance maximale.

Après avoir démontré la faisabilité de ce type de transmission, il m'est bien sûr tout naturellement venu à l'esprit d'utiliser la Terre comme conducteur, ce qui rendait tous les câbles électriques superflus. Quelle que soit la nature de l'électricité, elle se comporte comme un fluide incompressible, et la Terre peut être considérée comme un immense réservoir d'électricité, que je pensais pouvoir modifier efficacement avec un appareil électrique soigneusement conçu. C'est pourquoi mon nouvel objectif fut de mettre au point un dispositif spécial, susceptible d'être très efficace pour créer une perturbation de l'électricité dans la Terre. Les progrès dans cette nouvelle direction furent évidemment lents et les travaux décourageants, jusqu'à ce que, finalement, je réussisse à perfectionner un nouveau type de transformateur, ou bobine d'induction, spécialement adapté à ce but spécifique. La figure 4 vous montrera qu'il devient ainsi possible non seulement de transmettre d'infimes quantités d'électricité pour faire fonctionner des appareils sensibles - ce qui fut mon premier objectif -, mais aussi des quantités appréciables d'électricité ; cette photo illustre une expérience de ce type, menée avec le même appareil. Les résultats furent d'autant plus remarquables que la partie supérieure de la bobine n'était pas reliée à un fil ou à une plaque pour amplifier les effets.

4 : " Expérience illustrant la transmission d'énergie électrique sans fil à travers la Terre." La bobine représentée ici, dont l'extrémité - ou terminal - inférieure est reliée à la terre, est parfaitement réglée sur les vibrations d'un oscillateur électrique à distance. L'ampoule est reliée à un fil indépendant en forme de boucle et alimentée par induction par la bobine excitée par les vibrations électriques qui lui sont transmises à travers le sol par un oscillateur qui ne fonctionne qu'avec 5% de sa puissance maximale.

La télégraphie "sans fil" - Le secret du réglage - Des erreurs dans les études hertziennes - Un récepteur d'une merveilleuse sensibilité.

Mes expériences dans ce dernier domaine furent fructueuses et elles m'ont permis, dans un premier temps, de mettre au point un système de télégraphie sans fil que j'ai décrit lors de deux conférences scientifiques, en février et mars 1893. Le diagramme C illustre la mécanique du système ; la partie supérieure montre le dispositif électrique tel que je l'avais alors décrit, tandis que la partie inférieure montre son équivalent en mécanique. Le système est extrêmement simple dans son principe. Imaginons deux diapasons F et F1, l'un dans la station émettrice et l'autre dans la station réceptrice ; leur branche inférieure est reliée à un minuscule piston p qui est intégré dans un cylindre.

Les deux cylindres communiquent avec un réservoir R aux parois élastiques, qui doit être fermé et rempli d'un fluide léger et incompressible. En butant une des branches du diapason F de manière répétée, le petit piston p entre en vibration, et ses vibrations se transmettent à travers le fluide jusqu'au diapason F1 qui est "accordé" sur le diapason F, ou, en d'autres termes, qui a la même fréquence que ce dernier. Le diapason F1 entre alors en vibration, et cette vibration sera intensifiée par l'action continue du diapason F jusqu'à ce que sa branche supérieure se mette à osciller fortement et établisse une connexion électrique avec un contact fixe c'' qui excite un dispositif électrique ou autre, servant à enregistrer les signaux. C'est de cette manière très simple que des messages peuvent être échangés entre les deux stations, car un autre contact similaire c' est prévu dans ce but, près de la branche supérieure du diapason F, de manière que le dispositif puisse être utilisé dans chaque station, soit comme récepteur, soit comme émetteur.

Le système électrique représenté dans la partie supérieure du diagramme C est le même dans son principe, les deux fils ou circuits ESP et E1S1P1 qui montent à la verticale représentent les deux diapasons et les pistons qui leur sont rattachés. Ces circuits sont en connexion avec le sol par deux plaques E et E1 et avec deux feuilles métalliques aux sommets P et P1 qui emmagasinent l'électricité et donc amplifient considérablement les effets. Le réservoir fermé R, aux parois élastiques, est remplacé dans ce cas par la Terre, et le fluide par l'électricité. Ces deux circuits sont "accordés" et opèrent exactement de la même manière que les deux diapasons. Au lieu d'exciter le diapason F dans la station émettrice, on génère des oscillations électriques dans le fil vertical transmetteur ESP grâce à une source S contenue dans ce fil, qui se propagent dans le sol et qui viennent toucher le fil vertical récepteur E1S1P1 en y excitant les oscillations électriques correspondantes. Ce dernier fil, ou circuit, inclut un appareil sensible ou récepteur S1 qui est alors activé et qui active à son tour un relais ou tout autre appareil. Chaque station est évidemment pourvue d'une source d'oscillations électriques S et d'un récepteur sensible S1, et un dispositif simple permet d'utiliser alternativement les deux circuits pour envoyer ou recevoir des messages.

L'accord exact entre les deux circuits garantit de gros avantages et, en fait, il est essentiel pour l'utilisation pratique du système. À cet égard, il existe des erreurs fort répandues dans les rapports techniques concernant ce sujet qui, en règle générale, décrivent ces circuits et dispositifs comme ayant ces atouts, alors que visiblement leur construction même prouve que c'est impossible. Pour atteindre des résultats maximums, il est essentiel que la longueur de chaque fil ou circuit, depuis sa connexion avec la terre et le sommet, soit du quart de la longueur d'onde de la fréquence électrique dans le fil ou, en d'autres termes, égale à cette longueur multipliée par un nombre impair*. Si cette règle n'est pas respectée, il est pratiquement impossible de prévenir les interférences et d'assurer l'intimité des conversations. C'est en cela que réside le secret du réglage. (* il est tout de même curieux que Tesla insiste sur ce point, car les scientifiques d'aujourd'hui sont formels : le nombre doit être PAIR)
Pour obtenir les résultats les plus satisfaisants, il est toutefois nécessaire de recourir à des vibrations électriques de basse fréquence. Le dispositif à étincelles de Hertz, que les expérimentateurs utilisent généralement et qui produit des oscillations de très haute fréquence, ne permet pas un réglage effectif, et de légères perturbations suffisent à rendre un échange de messages impossible. Toutefois, il existe des dispositifs efficaces, conçus par des scientifiques, qui permettent d'obtenir un réglage presque parfait. La figure 5 montre une expérience réalisée avec le dispositif amélioré, auquel je fais souvent référence, qui donne une idée de cette caractéristique ; elle est très figurative et bien expliquée dans sa légende.

5 : "Photo de bobines réagissant à des oscillations électriques". Cette image montre un certain nombre de bobines au réglage distinct, répondant aux vibrations qui leur sont transmises à travers la terre depuis un oscillateur électrique. La grande bobine à droite montrant une puissante décharge, est accordée à la vibration de base qui est de 50 000/s ; les deux grandes bobines verticales à deux fois plus ; la bobine blanche plus petite à quatre fois plus et les autres bobines plus petites à des fréquences encore plus élevées. Les vibrations produites par l'oscillateur furent tellement intenses qu'elles influencèrent même une petite bobine accordée à une fréquence 26 fois supérieure à celle de la fréquence de base.

Depuis que j'ai décrit les principes simples de la télégraphie sans fil, j'ai eu de maintes occasions de remarquer que des éléments aux caractéristiques identiques avaient été utilisés, parce qu'on pensait sincèrement que les signaux sont transmis à des distances considérables par des rayons "hertziens". Ceci n'est qu'un des nombreux malentendus qu'ont fait naître les études de physiciens regrettés. Il y a environ 33 ans, Maxwell, reprenant une expérience prometteuse que Faraday avait menée en 1845, développa une théorie idéalement simple, qui reliait intimement la lumière, la chaleur radiante et des phénomènes électriques, en prétendant qu'ils étaient tous dus aux vibrations d'un fluide hypothétique d'une finesse inconcevable, appelé éther. Il n'a été fait aucune vérification expérimentale avant que Hertz, sur les bons conseils de Helmholtz, entreprît une série d'expérimentations à ce sujet. Hertz procéda avec une ingéniosité et une perspicacité extraordinaires, mais ne consacra que peu d'énergie à la perfection de son dispositif démodé. Par conséquent, il manqua d'observer le rôle important de l'air dans ses expériences, un point que je découvris plus tard. En répétant ses expériences, j'obtins des résultats disparates, donc je me risquai à signaler cet oubli. La force des preuves avancées par Hertz pour appuyer la théorie de Maxwell, résidait dans la juste estimation des fréquences de vibration des circuits qu'il utilisait. Je maintins néanmoins qu'il ne pouvait pas avoir obtenu les fréquences qu'il croyait. Les vibrations obtenues avec le type d'appareils qu'il utilisait sont, en règle générale, beaucoup plus faibles à cause de la présence de l'air, qui provoque un effet amortissant sur les circuits électriques de vibration très rapide et de haute tension, de la même manière qu'un fluide agit sur un diapason en vibration. J'ai toutefois, depuis cette époque, découvert d'autres erreurs, et je considère depuis très longtemps que ses résultats ne sont rien d'autre que des vérifications expérimentales des conceptions poétiques de Maxwell. Les travaux de ce grand physicien allemand furent un immense stimulus pour la recherche actuelle en électricité, mais en même temps, ils ont dans une certaine mesure paralysé les esprits scientifiques parce qu'ils fascinaient, et ont donc gêné les recherches indépendantes. Chaque nouvelle découverte était présentée de manière à correspondre avec sa théorie, et de ce fait, la vérité a souvent été, inconsciemment, déformée.

En développant ce système de télégraphie, je n'avais qu'une idée en tête : effectuer des communications à n'importe quelle distance sur Terre ou dans le milieu environnant ; j'estimai cette application pratique d'une importance transcendante, principalement à cause de l'effet psychologique qu'il ne manquerait pas d'avoir sur toute la planète. Pour atteindre cet objectif je pensai, dans un premier temps, utiliser des stations relais aux circuits accordés, dans l'espoir de pouvoir envoyer des signaux sur de très grandes distances, même avec les appareils de puissance très modérée dont je disposais alors. J'étais persuadé, toutefois, que des appareils conçus avec soin pouvaient envoyer des signaux en tout point du globe, quelle que fût la distance, sans avoir à passer par des stations intermédiaires. J'ai eu cette conviction lorsque je fis la découverte d'un singulier phénomène électrique, que j'ai décrit en 1892 lors de conférences données pour des scientifiques à l'étranger, et que j'ai appelé le "balai en rotation". Il s'agit d'un faisceau de lumière qui se forme, sous certaines conditions, dans une ampoule à vide et dont la sensibilité aux influences magnétiques et électriques alentour frise, pour ainsi dire, le surnaturel. Ce faisceau lumineux est mis en rotation par le magnétisme de la Terre à raison de 20 000 fois par seconde ; le sens de la rotation est ici à l'inverse de ce qu'il serait dans l'hémisphère sud, tandis que dans la région de l'équateur magnétique, le faisceau ne tournerait pas du tout. Dans son état le plus sensible, quoique difficile à atteindre, il répond aux influences magnétiques et électriques à un degré incroyable. La simple contraction des muscles du bras, soit le plus léger changement électrique dans le corps d'un observateur debout à une certaine distance, l'affectera de manière très perceptible. C'est dans cet état de très haute sensibilité qu'il sera également capable d'indiquer les moindres changements magnétiques ou électriques dans la Terre. L'observation de ce merveilleux phénomène m'impressionna outre mesure, tant et si bien que je fus convaincu qu'il permettait d'établir facilement des communications à n'importe quelle distance, à condition toutefois que l'appareil soit perfectionné au point de pouvoir produire un changement d'état magnétique ou électrique, même faible, dans le globe terrestre ou dans le milieu environnant.

Développement d'un nouveau principe - L'oscillateur électrique - Production de "mouvements" électriques immenses - La Terre répond à l'homme - La communication interplanétaire entre dans le domaine de la probabilité.

Je décidai de concentrer tous mes efforts sur cette tâche délicate, bien qu'elle me demandât des sacrifices énormes, car les difficultés qu'il fallait surmonter étaient telles que je savais qu'il me faudrait des années de travail. Cela voulait dire que je devais toutefois reporter d'autres travaux dans lesquels j'aurais préféré m'investir, mais j'avais la conviction que mes énergies ne pouvaient pas servir un but plus noble que celui-ci ; car je pris conscience qu'un appareil efficace de production d'oscillations électriques puissantes était non seulement nécessaire pour atteindre mon but, mais qu'il était aussi la clé d'autres problèmes électriques, voire humains, de la plus haute importance. Il devait non seulement permettre de communiquer à n'importe quelle distance sans fil, mais aussi de transmettre de grandes quantités d'énergie, de brûler l'azote dans l'air, de produire un éclairage efficace et d'obtenir beaucoup d'autres résultats de valeur scientifique et industrielle inestimable. En fin de compte, j'eus la satisfaction de réaliser ce travail en utilisant un nouveau principe, qui a le mérite d'être basé sur les merveilleuses propriétés du condensateur électrique, l'une d'elles étant qu'il peut se décharger ou faire exploser l'énergie emmagasinée en un laps de temps incroyablement court. C'est pourquoi il n'a pas de rival pour sa violence explosive. Comparée à sa décharge, une explosion de dynamite est un souffle de phtisique. Il permet de produire les courants et les tensions électriques les plus élevés, et la plus grande agitation dans le milieu. Une autre de ses propriétés de valeur égale, est que sa décharge peut vibrer à la fréquence voulue, jusqu'à atteindre plusieurs millions d'oscillations par seconde.

J'étais arrivé à la limite des fréquences productibles par d'autres moyens, lorsque j'eus la bonne idée de recourir au condensateur. Je l'adaptai de manière qu'il puisse se charger et se décharger alternativement très vite par une bobine comprenant quelques tours de fil résistant, qui représentait l'enroulement primaire d'un transformateur ou d'une bobine d'induction. Chaque fois que le condensateur se déchargeait, le courant passait en tremblotant dans le fil primaire et entraînait des oscillations correspondantes dans le secondaire. Je venais donc de développer un transformateur ou bobine d'induction, basé sur un nouveau principe, que j'appelai "l'oscillateur électrique", qui partageait les qualités uniques caractérisant le condensateur, et permettait d'atteindre des résultats inespérés par d'autres moyens. Ce type d'appareil perfectionné permet aujourd'hui d'obtenir facilement des effets électriques de tout type et des intensités inimaginables jusque-là. Cet appareil a déjà souvent été mentionné et ses parties essentielles sont montrées sur la figure 6. Pour certains objectifs, un puissant effet d'induction est nécessaire, pour d'autres, une montée rapide du courant, ou une fréquence très élevée, tandis que d'autres encore nécessiteront des "mouvements" (amplitudes) électriques immenses. Les photos des figures 7, 8, 9 et 10 sont celles d'expériences menées avec un oscillateur de ce type ; elles peuvent servir à illustrer certaines de ces caractéristiques et donner une idée de l'ampleur des effets réellement produits. La légende de ces photos me dispense de tout autre commentaire.

6 : "Photo des parties essentielles de l'oscillateur électrique utilisé dans les expériences décrites."

7 : "Expérimentation qui illustre l'effet d'induction d'un oscillateur électrique de forte puissance." La photo montre trois ampoules à incandescences ordinaires allumées à pleine puissance par du courant induit dans une boucle locale, constituée d'un seul fil formant un carré de 15 m de côté et qui inclut les ampoules, placée à 30 m du circuit primaire alimenté en énergie par l'oscillateur. La boucle inclut également un condensateur électrique et est exactement accordée aux vibrations de l'oscillateur, qui fonctionne à moins de 5% de sa puissance maximale.

8 : "Expérimentation cherchant à démontrer que l'oscillateur peut provoquer des explosions électriques de grande puissance." La bobine, qui est partiellement représentée sur cette photo, crée, entre la Terre et un immense réservoir, un courant électrique alternatif d'une fréquence de 100 000 cycles par seconde. Les réglages sont tels que le réservoir se remplit complètement et éclate à chaque alternance au moment précis où la tension électrique atteint son maximum. La décharge fait un bruit assourdissant, vient frapper une bobine non reliée à près de 7 m de là, et entraîne une telle agitation électrique dans le sol qu'il se forme des étincelles de 2,5 cm de long autour d'une conduite d'eau à 90 m du laboratoire.

9 : "Expérimentation servant à montrer la capacité de l'oscillateur à créer un grand courant électrique." La boule sur la photo, recouverte de métal poli d'une surface de près de 2 m2, représente un gros réservoir d'électricité, et la casserole en cuivre retournée en dessous au bord tranchant est une grande ouverture par laquelle l'électricité peut s'échapper avant d'aller remplir le réservoir. La quantité d'électricité créée est si importante que, bien que la majeure partie s'écoule par les bords de la casserole ou par l'ouverture, la boule ou réservoir est néanmoins vidée et remplie jusqu'à déborder en alternance (comme le montre la décharge au sommet de la boule) 150 000 fois par seconde.

10 : "Expérimentation illustrant l'effet d'un oscillateur électrique produisant une énergie de 75 000 CV." La décharge qui crée un grand courant d'air, à cause du réchauffement de l'air, est entraînée vers le haut à travers l'ouverture dans le toit du bâtiment. Sa largeur atteint jusqu'à plus de 21 m. La tension est de plus de 12 millions de volts et le courant alterne à raison de 130 000 fois par seconde.

Même si les résultats montrés peuvent paraître extraordinaires, ils sont négligeables comparés à ceux que l'on peut obtenir avec des appareils conçus selon ces mêmes principes. J'ai produit des décharges électriques dont l'ampleur, d'un bout à l'autre, était probablement de plus de 30 m ; il ne serait toutefois pas difficile d'obtenir des longueurs cent fois plus grandes. J'ai produit des "mouvements" électriques d'une puissance d'environ 100 000 CV, mais il serait facile d'obtenir des puissances de 1, de 5 ou de 10 millions CV. Lors de ces expérimentations, j'ai obtenu des effets plus importants que tout ce qui a jamais été produit par l'homme, et pourtant, ces résultats ne sont que l'embryon de ce qui reste à venir.

Il est inutile de démontrer que la communication sans fil peut se faire vers tout point du globe avec un tel dispositif et j'en ai eu la certitude absolue par une de mes découvertes. En voici une analogie : lorsque nous parlons très fort et que nous entendons un écho de notre voix, nous savons que les sons de la voix ont atteint un mur à distance, ou une frontière, d'où ils ont été réfléchis. Une onde électrique est réfléchie de la même manière qu'un son et le même signe que transmet l'écho est transmis par un phénomène électrique appelé onde "stationnaire", c'est-à-dire une onde dont les ventres et nœuds sont fixes. Au lieu d'envoyer des ondes sonores vers un mur à distance, j'ai envoyé des vibrations électriques vers un lointain obstacle sur la Terre et, au lieu que ce soit le mur, c'est la Terre qui a répondu. À la place de l'écho, j'ai obtenu une onde électrique stationnaire, une onde réfléchie par un point éloigné.

Les ondes stationnaires dans la terre autorisent non seulement la télégraphie sans fil à toutes distances, mais elles nous permettront également d'obtenir des résultats spécifiques très importants, qu'il serait impossible d'atteindre d'une autre manière. Grâce à elles par exemple, nous pourrons produire à volonté, à partir d'une station émettrice, un effet électrique dans toute région particulière du globe ; nous pourrons déterminer la position relative ou le parcours d'un objet en déplacement, comme ceux d'un bateau sur l'océan, la distance qu'il a parcourue ou sa vitesse ; ou nous pourrons encore envoyer une onde électrique par-dessus la Terre à la vitesse voulue, de celle d'une tortue à celle de la lumière.

Grâce à ces développements, nous avons toutes les raisons de penser que, dans un futur relativement proche, la plupart des messages télégraphiques transocéaniques seront transmis sans câbles. Pour des distances plus courtes, un téléphone "sans fil" permettra de communiquer sans l'intervention de spécialistes. Plus la distance à franchir sera grande, plus la communication sans fil deviendra rationnelle. Le câble est non seulement un outil fragile et coûteux, mais il nous limite également dans la vitesse des transmissions, à cause d'un certain facteur électrique inhérent à sa physique. Une centrale destinée aux communications sans fil soigneusement conçue, doit pouvoir effectuer plusieurs fois la quantité de travail d'un câble, et parallèlement, elle sera bien moins coûteuse. Je pense que d'ici quelque temps, la communication par câbles deviendra obsolète, car cette nouvelle méthode permettra non seulement d'envoyer des messages plus vite et à un moindre coût, mais elle sera aussi beaucoup plus sûre. Si l'on utilise certains moyens que j'ai inventés pour encoder les messages, les transmissions pourront s'effectuer dans une intimité presque parfaite.

Jusqu'à ce jour, j'ai observé les effets ci-dessus sur une distance limitée à quelque 1000 km, mais dans la mesure où la puissance des vibrations productibles avec un oscillateur de ce type est quasi illimitée, je suis plutôt confiant quant à la réussite d'une telle centrale à effectuer des communications transocéaniques. Et ce n'est pas tout. Mes mesures et calculs ont montré, qu'en utilisant ces principes, il est parfaitement possible de produire, sur ce globe, un " mouvement " électrique d'une telle ampleur, qu'il ne fait aucun doute qu'il puisse être perceptible sur quelques-unes des planètes les plus proches de nous, comme Mars ou Vénus. Cela signifie que les communications interplanétaires sont passées du stade de la possibilité à celui de la probabilité. En fait, il ne fait aucun doute que nous puissions produire un effet précis sur une de ces planètes avec cette nouvelle méthode, c'est-à-dire en perturbant les conditions électriques de la Terre. Ce moyen pour effectuer de telles communications est toutefois fondamentalement différent de tous les autres qui ont déjà été avancés par les scientifiques. Dans tous les cas antérieurs, l'observateur ne pouvait utiliser dans son instrument qu'une infime partie de toute l'énergie qui arrive sur la planète, c'est-à-dire la quantité qu'il est possible de concentrer dans un réflecteur. Toutefois, grâce à la méthode que j'ai développée, il pourra concentrer dans son instrument la majeure partie de toute l'énergie transmise à la planète et les chances de pouvoir établir une communication seront alors multipliée des millions de fois.

En plus des machines pour produire les vibrations de la puissance voulue, nous avons besoin de moyens sensibles, capables de révéler les effets des faibles influences exercées au-dessus de la Terre. C'est dans ce but que j'ai inventé de nouvelles méthodes. Elles vont, entre autres, nous permettre de détecter la présence d'un iceberg ou d'un autre objet sur la mer à une distance considérable. Elles m'ont également permis de découvrir un phénomène terrestre jusque là inexpliqué. Il est certain que nous pouvons envoyer un message vers une planète et il est probable que nous obtenions une réponse, car l'homme n'est pas la seule créature dans l'Infini, possédant un cerveau.

La transmission sans fil de l'électricité à toutes distances entre dans le domaine de la faisabilité - Les meilleurs moyens pour accroître la force d'accélération de la masse humaine.

L'observation la plus importante que j'ai faite au cours de mes recherches, était celle du comportement extraordinaire de l'atmosphère relatif aux impulsions électriques de force électromotrice excessive. Les expériences montrèrent que l'air à la pression ordinaire devenait nettement conducteur, ce qui permettait d'envisager le projet séduisant de pouvoir envoyer, sans fil et à de grandes distances, de grosses quantités d'électricité à des fins industrielles ; un rêve scientifique allait donc se réaliser. D'autres études révélèrent le fait important que la conductivité de l'air, obtenue par ces impulsions électriques de plusieurs millions de volts, augmentait très vite à mesure que l'air se raréfiait, ce qui veut dire que les couches d'air aux altitudes modérées, donc facilement accessibles, sont une région parfaitement conductrice - surpassant le cuivre - pour toutes sortes d'expérimentations avec des courants de ce type.

La découverte de ces nouvelles propriétés de l'atmosphère permettait non seulement d'envisager la transmission de grandes quantités d'énergie sans fil, mais aussi, et c'est encore plus important, elle donnait la certitude que l'énergie pouvait être transmise de cette manière plus économiquement. Avec ce nouveau système, il importe peu - voire pas du tout - que la transmission se fasse sur quelques kilomètres ou sur plusieurs milliers de kilomètres.

Jusqu'ici, je n'ai pas encore effectué de transmission d'une quantité considérable d'énergie, - soit significative d'un point de vue industriel - à une distance éloignée avec cette nouvelle méthode, cependant, j'ai fait fonctionner plusieurs maquettes de centrales dans, précisément, les mêmes conditions que celles qui existent dans une grande centrale de ce type, et la faisabilité du système est parfaitement prouvée. En fin de compte, les expériences ont montré qu'avec deux terminaux placés à pas plus de 9000 à 10 600 mètres d'altitude, ayant une tension électrique entre 15 et 20 millions de volts, il est possible d'envoyer des milliers de CV d'énergie à des centaines et, au besoin, à des milliers de kilomètres. Toutefois, j'espère pouvoir réduire considérablement la hauteur des terminaux qui est aujourd'hui indispensable et, pour ce faire, j'ai un plan qui est très prometteur. Il existe évidemment un préjudice pour la population si l'on utilise une tension électrique de millions de volts, car des étincelles pourraient voler jusqu'à des centaines de mètres, mais, paradoxalement, le système, tel que je l'ai décrit dans une de mes publications techniques, est beaucoup moins dangereux pour la population que la plupart des circuits de distribution courants utilisés dans nos villes. Cela est en partie confirmé par le fait que je n'ai jamais été blessé et aucun de mes assistants non plus, bien que je mène ce type d'expériences depuis plusieurs années.

Avant de procéder à une introduction pratique du système, il est nécessaire de répondre à un certain nombre d'exigences essentielles. Il ne suffit pas de construire des dispositifs capables d'effectuer ces transmissions. Les machines doivent être telles que la transformation et la transmission de l'énergie puissent se faire dans des conditions très économiques et pratiques. En outre, il faut encourager les personnes qui s'engagent dans l'exploitation industrielle des sources d'énergie naturelles, comme l'énergie hydraulique, en leur garantissant un bénéfice sur le capital qu'ils investissent, plus grand que celui qu'ils toucheraient en le plaçant dans l'immobilier local.

À partir du moment où l'on s'est aperçu que, contrairement aux idées reçues, les couches facilement accessibles de l'atmosphère pouvaient être conductrices d'électricité, la transmission d'électricité sans fil a commencé à être étudiée rationnellement par les ingénieurs ; les travaux dans ce domaine ont, pour eux, une importance capitale. Sa mise en pratique signifierait que l'énergie sera disponible pour l'homme en tout point du globe, non en petites quantités comme celles que l'on pourrait extraire du milieu environnant avec les dispositifs adéquats, mais en quantités quasi illimitées, à partir des chutes d'eau. L'exportation de l'énergie pourrait alors devenir la principale source de revenus de nombreux pays bien situés comme les États-Unis, le Canada, l'Amérique centrale et du Sud, la Suisse et la Suède. Les gens pourraient aller habiter n'importe où, fertiliser et irriguer la terre sans difficultés, convertir des déserts stériles en jardins, et tout le globe pourrait ainsi être transformé et devenir un lieu plus adapté à l'humanité. S'il existe des créatures intelligentes sur Mars, il est fort probable qu'elles ont mis cette idée en pratique depuis longtemps, ce qui pourrait expliquer les changements à la surface de la planète que les astronomes ont relevés. Comme l'atmosphère de cette planète est de densité nettement inférieure à la nôtre, les travaux sont bien plus faciles.

Il est probable que nous aurons bientôt un moteur thermique automatique susceptible de tirer des quantités d'énergie modérées du milieu environnant. Et la possibilité existe - quoique faible - que nous puissions obtenir de l'énergie électrique directement du soleil. Ce serait le cas si la théorie de Maxwell était exacte et selon laquelle des vibrations électriques de toutes les fréquences seraient émises par le soleil. Je n'ai pas terminé mes investigations à ce sujet. Sir William Crookes a démontré avec sa belle invention, connue sous le nom de "radiomètre", que l'impact des rayons produirait un effet mécanique, et cela pourrait conduire à quelques révélations importantes quant à l'utilisation des rayons solaires par de nouveaux moyens. On est susceptible de découvrir de nouvelles sources d'énergie et de nouvelles techniques pour puiser l'énergie solaire, mais aucune d'elles, ni aucun développement similaire, n'auraient autant d'importance que la transmission d'énergie à toutes distances à travers le milieu. Je n'arrive pas à imaginer une autre avancée technique capable de réunir les éléments variés de l'humanité de manière plus efficace que celle-ci, ou quelque chose qui apporterait plus à l'énergie humaine ou qui pourrait faire qu'elle soit mieux employée. Ce serait le meilleur moyen d'augmenter la force d'accélération de l'humanité. La seule influence morale d'un changement aussi radical serait inestimable. Néanmoins, si en tout point du globe il devient possible de puiser de l'énergie en quantités limitées dans le milieu environnant avec un moteur thermique automatique ou autre, les conditions ne changeront pas. Les performances humaines seront amplifiées, mais les hommes resteront des étrangers les uns pour les autres, comme aujourd'hui.

Je m'attends à ce que beaucoup de gens qui n'auront pas été préparés à concevoir ces possibilités, pensent qu'elles sont loin de pouvoir être mises en pratique, bien que, pour moi, ce soit simple et évident, parce que cela fait longtemps qu'elles me sont familières. La réserve, voire le rejet, de certains est aussi utile et nécessaire pour le progrès humain que la sensibilisation trop rapide ou l'enthousiasme d'autres. Une masse qui se montre d'abord résistante à une force, une fois mise en mouvement, contribue à accroître son énergie. Le scientifique ne cherche pas à obtenir un résultat immédiat. Il ne s'attend pas à ce que ses idées avancées soient acceptées facilement. Son travail est comparable à celui du jardinier : il œuvre pour l'avenir. Sa mission est de poser les fondations pour ceux qui lui succèderont et de montrer la voie. Il vit, il travaille et il espère, comme ce poète qui a dit :

Schaff', das Tagwerk meiner Hände,
Hohes Glück, dass ich's vollende !
Lass, o lass mich nicht ermatten !
Nein, es sind nicht leere Träume :
Jetzt nur Stangen, diese Bäume
Geben einst noch Frucht und Schatten !

Mes mains, sans relâche, font leur travail quotidien,
Pouvoir l'accomplir, quel grand bonheur que le mien!
Oh, pourvu que jamais mon énergie ne sombre !
Non, ce ne sont pas seulement des rêves creux :
Si aujourd'hui ces arbres ne sont que des pieux,
Ils donneront un jour des fruits et de l'ombre !

"Espoir" de Goethe

Merci à Liliane Roth pour cette traduction ! Elle a traduit également d'autres ouvrages dont le livre de Jeane Maning "Energie Libre et Technologies" et "Les anges ne jouent pas de cette harpe" (sur HAARP

http://quanthomme.free.fr/energielibre/chercheurs/teslaieh.html

23 septembre 2015

Tesla a été le plus grand génie inventif du vingtième siècle

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Tesla est né dans la nuit du 9 au 10 juillet 1856 à minuit, de parents serbes, dans le village croate * de Smiljan, près du mont Velelit. Son père, le révérend Milutin Tesla avait quitté l’armée pour les ordres après s’être rebellé. Sa mère Duka avait un sens inné de l’invention et l’enfance de Nikola fut émaillée de mille petites astuces et travaux de cette mère qui ne savait pas lire mais qui savait par cœur des volumes entiers de poésie. Nikola héritera de cette prodigieuse mémoire car il était capable de déclamer des textes entiers de Goethe.  

 

" Le présent appartient aux sceptiques, le futur, pour lequel je travaille, est à moi."

Nikola Tesla

 



Il partit à new York en 1884, avec dit-on 4 cents en poche, la tête pleine de plans de machines tournantes et volantes et de poésie. Se battant pour ses idées, ses différences de vues avec Einstein sur l’ether furent l’objet de vifs débats entre eux.

Après avoir été boudé pendant des décennies, être passé au travers de cabales destinées à le faire tomber dans l’oubli, le génial Nikola Tesla revient en force dans la quête de l’Energie Libre, mais pas avec ce que notre époque - qui utilise pourtant une partie de ses travaux - lui doit encore.

Rappelons qu’il est l’inventeur du moteur asynchrone, qu’il a introduit l’utilisation du courant alternatif et inventé la célèbre bobine à induction qui porte son nom.

Pourquoi dit-on maintenant que Tesla est un génie ? Parce que, dans notre pays, c'est seulement de nos jours que l'on prend connaissance de ce que Tesla avait imaginé, mieux, fabriqué de ses propres mains. Ses inventions censurées permettent de dire aujourd’hui que l’on est passé à côté d’une autre forme de civilisation.

L’idée maîtresse de Tesla était que la Terre, avec son atmosphère formait un immense condensateur dans lequel il suffisait de puiser. Pour bien le prouver, Tesla alluma 200 lampes (10.000 watts en tout) à 40 km de distance de la source d'électricité, sans fils de connexion.

La Terre et l’atmosphère formant un système résonant, l’astuce était d’en " ouvrir le robinet " en créant un système oscillatoire harmonique sur les mêmes fréquences. A cette époque des débuts de la radio, quand les chercheurs étaient moins spécialisés et travaillaient avec tout ce qui leur paraissait relié à leur passion, il était probablement plus facile pour Tesla de comprendre ces principes.

Il travailla d’ailleurs sur les hautes fréquences, fabriqua des télécommandes sans fil, expliqua comment pouvait fonctionner ce qui deviendra ensuite le microscope électronique et découvrit le principe des radar etc.

Il a laissé 135.000 pages de documents qui sont loin d’être toutes exploitées. La légende s’empare de lui car son approche du futur paraît être la bonne.

Les intérêts de quelques puissants ont détourné l’attention du public de cet homme pacifique et sage. Pourtant, le 27/01/1978, paraissait un rapport de recherche intitulé '' les applications de Tesla dans le monde d'aujourd'hui '' à Stock Exchanges Midwest, Montreal et Philadelphie ".
Ce rapport précise d'emblée qu'il '' ne peut y avoir aucun paramètre dans la recherche d'investissement parce qu'une société humaine engendre constamment le changement. La poursuite de la recherche d'investissement consiste à essayer d'identifier le changement avant que son large impact ne soit compris. Ceci est un rapport inhabituel au sujet tellement étranger à la plupart des actionnaires banquiers et analystes '' …mais dont les '' implications seront si grandes sur le travail qu'ils essaient de faire et les responsabilités qu'ils ont ".

Ce rapport était destiné à faire connaître Nikola Tesla et faire comprendre aux Américains concernés " ce que l'Union Soviétique était en train de faire dans le domaine des hautes énergies, des basses fréquences, des ondes électromagnétiques de longue durée, et l'impact qu'elles paraissent avoir sur les conditions météorologiques et finalement les applications de cette technologie par les militaires ".



On peut affirmer que Tesla a été le plus grand génie inventif du vingtième siècle, peut- être le plus grand depuis Léonard de Vinci. Tesla était un personnage remarquable même s’il restait énigmatique aux yeux de tous. Il était connu pour son mode de vie excentrique, mais il a conservé malgré tout un profil social élevé. Tesla avait de nombreux amis, dont Samuel Clemmons, alias Mark Twain.

Comme Margaret Cheney l’écrit, Tesla (comme Einstein) était un "outsider" à vaste champ d’étude. Où d’aucuns s’arrêtaient net, avertis de ce qui ne pouvait pas être fait, lui, continuait. Il disait avoir lui-même " le courage de l’ignorance ".

Les corporatismes scientifiques modernes n’ont aucune tendance à encourager la survie de tels mutants. Il est tout à fait probable que, de nos jours, ni lui ni Edison n’auraient pu prospérer.

Quand on insiste auprès de nos " bons ingénieurs " (qui par le fait lui doivent leur moyens d’existence), ceux-ci vous diront que Tesla a inventé le courant alternatif et la " bobine Tesla " dont ils se servent quotidiennement, mais ils ne pourront probablement rien vous dire sur ses autres brevets (700) pas plus que sur sa capacité à tirer de l’électricité de l’atmosphère, ou ses conclusions disant que la Terre elle-même était un condensateur, ou ses expériences de transmission d’électricité autour du globe, virtuellement dans n’importe quel endroit de la planète.

Quelques traits de caractères et événements curieux de la vie de Tesla

Tesla a été très marqué par le décès accidentel de son frère Daniel âgé de douze ans, enfant surdoué admiré par Nikola. On sait peu de choses à ce sujet. Cet accident est peut-être en relation avec le cheval - très intelligent - qui avait un jour sauvé la vie au père de Tesla. Ses parents ont été très affectés de cette disparition, et tout ce que Nikola faisait et qui aurait pu lui valoir des compliments était évalué en fonction de ce que son frère Daniel était capable de faire. Le développement de Tesla dans l’enfance semble avoir subi un certain retard. Il fut souvent malade et par trois fois laissé pour mort. Il était obsédé par des pensées de souffrance, de mort. Il avait peur des ogres, des fantômes, du diable…Cependant, il adorait lire, cachant même sa bougie pour lire jusqu’à l’aube.

Sa famille le destinait à une carrière ecclésiastique, ce qui l’a fait souffrir longtemps avant de pouvoir arracher à son père, lors d’une grave maladie, l’autorisation de devenir ingénieur.

Le déménagement de sa famille fut également une épreuve car il aimait la campagne, et son amour des pigeons a certainement pour origine les merveilleux souvenirs de ses jeunes années.

Il avait des phobies, il détestait les boucles d’oreille, le camphre, le contact avec les cheveux. Il lui arrivait d’avoir un goût épouvantable dans la bouche en laissant tomber des carrés de papier dans une assiette d’eau. Il exigeait une douzaine de serviettes à chaque repas avec lesquelles il astiquait soigneusement ses couverts en argent. Il aimait tout ce qui était divisible par trois, calculait le volume de ses aliments, de ses boissons.

Grâce à sa vision précoce d’images (perturbatrices au début), Tesla échappa plusieurs fois à la mort : lors de la baignade où, prisonnier sous une structure en bois, il ne pouvait plus remonter respirer à la surface, ou lorsqu’il est resté agrippé à la maçonnerie du barrage dont l’eau avait monté…

L’entraînement intellectuel qu’il avait reçu dans sa famille, et l’introspection qu’il avait eu à pratiquer depuis tout jeune, alliés à la maîtrise des images mentales lui firent acquérir de grandes possibilités. Il se forgea une volonté de fer, capable de se défaire de toutes ses passions, la cigarette, le café, et surtout le jeu.

La censure au sujet de Tesla


A l’âge de 86 ans, Tesla ruiné, est décédé d’une thrombose coronaire dans sa chambre au New York Hôtel dans la 43 ème rue le 7 janvier 1943. Le médecin nota qu’il ne voyait pas de circonstances suspectes.

Quelques jours plus tard, le FBI s’est intéressé à ses papiers dont certains traitaient de nouvelles torpilles, de " rayons de la mort " et de bien d’autres inventions.

Tesla était convaincu du fait que l’Energie Libre existait. Son histoire est bien connue d’un petit groupe de chercheurs et scientifiques dont des russes particulièrement qui consultent les notes et papiers de Tesla au musée de Belgrade. (Voir Michrowski)

On sait bien comment il a déchiré son contrat avec Westinghouse afin de poursuivre son électrification de l’Amérique en courant alternatif, comment on lui a coupé l’herbe sous le pied par l’intermédiaire de J.P. Morgan quand ses expériences de Colorado Springs semblaient montrer que la transmission sans fil était faisable, comment sa tour de Wardenclyffe * à Long Island (une combinaison de station émettrice de radio et d’électricité) a été détruite quand il semblait que son nouveau système dont la théorie et les expérimentations étaient correctes, était proche de supplanter son ancien système à courant alternatif et que chacun pourrait disposer d’une électricité gratuite… mais c'était sans compter que les financiers ne voulaient ni la paix, ni la prospérité pour tout le monde.

En application de la loi FOIA, et après les avoir réclamées pendant 2 ans au FBI, W. Kosanovic, neveu de Tesla a récupéré en 1952 la plupart des archives de son oncle. Quelques dossiers déclassifiés, soit 256 pages (dont beaucoup ne sont ni publiées ni accessibles) contenant quelques informations intéressantes, et des pages sur des événements bizarres. (Voir Lazare Alavanja arrière petit neveu de Tesla dans notre prochain dossier)

Une campagne pour redonner à Tesla , Père oublié de la technologie, la place qu’il mérite

Les livres d’histoire aussi n’ont pas été aimables avec Tesla. Aux USA, des gens font encore référence aux services d’électricité en tant que Société Edison, bien qu’ils utilisent le système à courant alternatif Tesla Westinghouse et pas du tout le courant continu d’Edison.

A la centrale électrique des chutes du Niagara, la petite statue de Tesla n’est même pas éclairée la nuit, délibérément. En 1982, G.D.R., une chaîne de télé allemande passa un film yougoslave sur Tesla produit en 1981 par Kristo Papic de Zagreb. Dans ce film qui a manqué de moyens dans l’assistance technique et scientifique, c’est pourtant Orson Welles qui tenait le rôle de John Pierpont Morgan.

Les étudiants de Robert Wagner de Dexter, Michigan ont mené une campagne destinée à faire entrer Tesla au musée Smithsonian, trouvant très injuste que le musée montre bien son générateur polyphasé, mais dans l’exposition réservée à Edison.

Le buste de l’inventeur offert par les étudiants a été refusé par le conservateur du musée. Le groupe rock "Tesla " s’est allié aux étudiants, une collecte a permis de réaliser le buste en bronze, toujours refusé (en 1996) par le musée qui dit ne pas en avoir l’utilisation.

Le livret traitant des débuts de l’électricité édité par le musée en 1979 ne mentionne même pas Tesla. Pas plus que les manuels ne parlent de la décision prise par la Cour Suprême de Justice des USA en faveur de Tesla (alors décédé) face à Guglielmo Marconi qui avait utilisé 17 brevets de Tesla pour son célèbre signal radio traversant l’Atlantique.

Couverture-Orbs3Format 17 cm x 20 cm MAGAZINE ORBS
192 pages, images et illustrations couleur
Couverture : Carte graphique, vernis sélectif
Papier intérieur : Munken pur 120 gr

18 avril 2014

Les cheminées COSMO-TELLURIQUES sont des entités du monde éthérique qui s'activent lorsque nous prions .

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Les Vortex sont les phénomènes les plus puissants répertoriés jusqu’à ce jour par les géobiologues. Ils ont été utilisés depuis la nuit des temps. Appartenant au monde éthérique, ils sont bien évidemment invisibles, et ne sont données ici que leur forme et leur explication au niveau géobiologique. Il n'est pas lieu ici d'une description exhaustive à leur sujet. Ils se présentent comme un grande spirale montant à plus de 100 mètres dans le ciel. Leur sommet forme un entonnoir, puis descend en une spirale qui se termine à plus de 50 mètres sous terre. Les vortex sont toujours en deux parties, deux spirales qui sont reliées par un lien d’une vingtaine de mètres de haut. Ils sont des entitées cosmo-telluriques. Comme vous le verrez par la suite, ils peuvent s’activer. Ils se placent sur les croisements de réseaux sacrés. Il n'est pas possible les déplacer, c'est pour cette raison, semblerait-il que les sites sacrés ont été construits autour d'eux.

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      Extrait de "Géométrie Sacrée" de Stephane Cardinaux


Sont répértoriés Deux sortes de Vortex :

- Les Vortex Lévogyres, tournant vers la gauche et activant essentiellement les premiers chakras. Fortement telluriques, ils se trouvent en générale dans les lieux de cultes à la Mère Divine, à Marie et à la Terre.

- Les Vortex Dextrogyres, tournant vers la droite, activant les charkras supérieurs, donc fortement cosmique. Nous les retrouvons dans tous les lieux de cultes au Père Divin, au Ciel. Les deux extrémités d'un Vortex tournent toujours dans le même sens.


Les géobiologues ont découvert 3 niveaux de Vortex :

Les Vortex de niveau 1 :
Leur spirale fait trois tours avant de partir vers l’autre extrémité du Vortex. Ils sont appelés Vortex à 3 spires. Leur diamètre est de 24m et les deux extrémités du Vortex sont espacées de 50 à 1500m. Ce type de Vortex inactivé vibre à 500%, activé à 1000%, c’est-à-dire qu’il multiplie le biochamp par 10. Si la bulle du champ vital va à 2 m autour de vous, dans le centre d’un Vortex, elle s’étant à 20 m ! Quelques fois il y en a plusieurs dans une même église. Il y en a près de chez vous.

Les Vortex de niveau 2 :
Ils ont 7 spires, ils ont 300m de diamètre, les deux extrémités du Vortex peuvent  s’espacer de 2 à 15 Km. Ce type de Vortex inactivé vibre à 1000%, activé à 2500%. Vous les trouverez en général sur les autels de toutes les cathédrales romanes. Ils sont un peu moins fréquents que les Vortex de niveau 1.

Les Vortex de niveau 3 :
La découverte que j'ai faite de mon temps de géobiologue. Vous en trouverez un dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, il y en a un autre dans la Cathédrale de Bourges dont les plans seront dévoilés dans le prochain livre de Géobiologie Sacrée de Yann Lipnick. Ils ont 12 spires, plus de 450m de diamètre, inactivé ils vibrent à 3000% et activé à plus de 4500%.

 

vortex  Extrait de "Géométrie Sacrée" de Stephane Cardinaux



Utilisations et Activations


Depuis les origines, c’est les hommes ont souvent cherchés à vivre leur expériences transcendantales auprès des vortex. La raison en est très simple, ce sont essentiellement des lieux où l'on se sent bien. Ces phénomènes sont disséminés sur toute la surface du globe,  ils ont été côtoyé par tous les hommes de culte : les prêtres, les brahmans, les imams, les chamans ;  les moines de toutes les cultures en ont fait leur lieu de méditation et de cérémonie. Pour les activer et les désactiver, il suffit de Leur demander ou de le demander aux Présences Spirituelles qui s'en occupent. En général, Ils s'activent tout seuls lors qu'Ils entendent une prière sincère, car le vortex des vortex, le temple véritable se trouve non sur terre mais dans notre propre coeur. Il n'y a pas de plus beau lieu que notre poitrine pour appeler l'amour, il n'y a pas d'autre lieu pour aimer.

 
LES CHEMINÉES COSMO-TELLURIQUES

DESCRIPTION

Les cheminées sont des entités du monde éthérique. Nous les appelons cosmo-telluriques car elles vont à plus de 100 mètres au-dessus et en dessous du sol. Leur noyau se trouve dans le sol et elles se déploient en corolle comme une fleur à leur sommet.  Elles font entre 2 et 30 mètres de diamètre. Elles possèdent  entre 0 et 8 bras qui sont répartis de manière régulière autour de leur cœur. Le cœur est un tube de 60 cm de diamètre quelque soit la taille de la cheminée, même si les cheminées peuvent avoir des diamètres et des tailles très différentes.


En fait, elles s’étendent beaucoup plus largement dans l’espace. Ce que nous appelons « bord de la cheminée » n’est en fait que la première octave.  6 autres existent, ce qui fait qu’une cheminée pourrait s’étendre facilement sur 100m de diamètre. Mais sa vibration est si faible en s’éloignant, telle l’onde d’un caillou jeté dans l’eau, que nous avons préféré ne garder que les faits et mesures marquantes des cheminées, donc depuis son cœur jusqu’à sa première octave. Mais il est quand même bon de garder en tête qu’elles s’étendent dans l’espace beaucoup plus loin qu’on ne le pense.

Le cœur est, au niveau du sol, le lieu le plus puissant de la cheminée. Chaque cheminée a sa vibration propre, en fonction de sa maturité peut-être, qui varie entre 200 et 500%. Leurs bras sont toujours négatifs, ils dépassent environs  de 2,5 fois depuis le bord de la cheminée. Ils vibrent de 70% à 30%, le lieu le plus négatif étant le bout du bras.

 

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LA RESPIRATION DES CHEMINÉES

Elles respirent : pendant 3 minutes l’énergie tellurique monte au travers de son cœur, puis pendant 3 autres minutes, c’est l’énergie cosmique qui y descend. Par cette alternance, elle agit tel un régulateur de l’énergie cosmo-tellurique du lieu. La corolle de la cheminée donne un sens à la rotation de l’énergie. Lorsqu’elle descend, l’énergie tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (dextrogyre), lorsqu’elle monte, elle tourne dans le sens inverse (lévogyre).

Il est possible de voir dans la végétation les traces des cheminées. Leurs propriétés font que l’herbe, quelques fois, y est plus verte et plus haute. Lorsque vous découvrez un tel cercle dans la nature, il est possible qu’il soit dû à la présence d’une cheminée.


LES CHEMINÉES NÉGATIVES   

Il existe des cheminées négatives. Elles sont en tout point identiques aux positives, sauf que leur vibration réduit notre champ vital (notez bien que les bras de cheminées sont toujours négatifs quelle que soit la polarité de celles-ci). Elles se situent en général sur des croisements de réseaux négatifs. L’autre possibilité est qu’elles soient attirées par une mémoire négative ou une entité négative. En général, lorsque nous dissolvons la mémoire négative ou que nous envoyons dans la lumière l’entité, la cheminée disparaît. Petite anecdote : bien que la plupart des mammifères fréquentes les phénomènes positifs tels que les réseaux sacrés, les vortex et les cheminées positives, les fourmilières sont très généralement placées sur le bout des bras des cheminées, c’est-à-dire à l’endroit le plus négatif !

UTILISATION

L’étude des sites sacrés nous enseigne l’utilisation que les anciens faisaient des cheminées.  La plus grosse cheminée d’une église est en général sur l’autel, lieu de connexion entre le ciel et la terre. Mais le plus étonnant est de découvrir que les initiés ont placé d’autres cheminées dans les édifices, très souvent en plaçant leurs bras sur des lieux très précis. Devant chaque porte se croisent des bras de cheminées, qui, par leurs négativités, créent ce que l’on appelle un effet de seuil. C’est un lieu négatif où l’on va pouvoir se décharger de tout notre stress, où notre quotidienneté va être absorbé, pour pénétrer nu et disponible dans l’espace sacré.

La répartition des cheminées est très aléatoire, d’autant plus qu’elles se déplacent et qu’on peut en appeler.  Les cheminées positives aiment les croisements de réseaux positifs, les lieux de prière et de méditation.

http://www.rentrer.fr/archives/2012/10/31/25435204.html

24 mars 2013

Etude norvégienne: Les effets biologiques des retombées de chemtrails sur la vie végétale !

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Harald Kautz-Vella:

 

Effets néfastes théoriques et scientifiquement prouvés des nano-particules de (Ba, Srx) TiO3 sur la croissance des végétaux (premier jet)

 

Concernant les qualités chimiques et physiques du TiO3 (Ba, Srx) désigné comme aérosols dans les concepts d’ingénierie climatique globale

 

Résumé:

 

Les implications théoriques ainsi que les preuves scientifiques indiquent que des nano-particules de [1/1O.OOOème de millimètre, ndt] de (Ba, Srx) TiO3 [titanate de baryum/strontium - baryum=Ba, strontium=Sr, le 'x' indique l'usage de plusieurs isotopes de cet élément, titane=Ti, le suffixe -ate indique un composé contenant de l'oxygène, O - ndt] telles que celles faisant l’objet de discussions, en tant que composantes de l’ensemencement du nuages dans les brevets de modification climatique globale, nuiraient aux végétaux en:

 

 - interrompant la communication cellulaire au seuil d’absorption de rayonnement UV de 230nm, en absorbant les faibles signaux UV intracellulaires responsables du déclenchement de la division cellulaire;

 

  – irradiant l’ADN de la plante avec de la lumière hautement énergétique de longueur d’onde (λ) de 230nm stockée dans un état excité dans les nucléides [les protons et les neutrons présents dans le noyau des atomes, ndt] de baryum et de strontium. Cette excitation est provoquée par l’exposition aux radiations cosmiques dans les nuages. Les photons à haute énergie stockés peuvent être relâchés par une interaction non-linéaire lorsqu’un photon longitudinal UV de faible énergie et de même λ (un bio-photon) frappe une nano-particule. L’état excité des nucléides se décharge alors en une onde en réplique inversée dans le temps qui s’écoule directement en retour vers l’ADN, l’exposant alors à un impact photonique UV de même λ mais beaucoup plus énergétique;

 

 - déséquilibrant le potentiel électrique de la cellule lorsque stimulées par le champ électromagnétique terrestre, des radiations radar ou des micro-ondes, en relâchant des électrons libres lors d’une altération induite dans leur géométrie cristalline selon leurs propriétés piézo-électriques, rendant les plantes vulnérables aux attaques fongiques.

 

L’interaction complexe de ces trois formes de nuisance théoriquement envisageables n’est pas entièrement comprise. Toutefois l’effet général sur les végétaux a pu être expérimentalement confirmé, démontrant un dosage létal pour les plantes d’approximativement 35mg de (Ba, Srx) TiO3 par kg de matière organique sèche, en fonction du type de plante et d’autres variables externes (à la fois par des analyses en laboratoire et) des études en extérieur.

 

Attendu que:

 

 - la quantité de (Ba, Srx) TiO3 évaluée, en g/ha [grammes par hectare, ndt] et par an résultant des projets de géo-ingénierie est beaucoup plus élevée que le dosage mesuré comme mortel pour les végétaux en g/ha et qu’en sus de cela,

 

 - l’indissolubilité de ces cristaux mènerait à une accumulation continuelle de ces particules dans la biosphère, la mise en œuvre de ces projets serait une menace pour les écosystèmes du monde qui tôt ou tard mèneraient à la destruction totale des biotopes naturels et des récoltes agricoles dans les zones de retombées.

 

 

 

1. Introduction

 

L’esprit humain est entraîné à penser à l’échelle macroscopique, ce qui peut mener à des erreurs de décision quand il s’agit d’exposer la nature à des nano-particules. Plus petites sont les particules, le plus grand devient le rapport de surface au volume. Nous sommes techniquement capables de produire des particules de (Ba, Srx) TiO3 offrant une surface de 2500m² au gramme. Pour les estimations qui vont suivre, cette valeur servira dans les opérations de calcul.

 

En théorie une quantité de 300 tonnes de ce matériau serait suffisante pour en construire une couche de l’épaisseur d’une particule à même de couvrir optiquement un pays de la taille de l’Allemagne. Assurer la dissémination par aérosols de ces particules prendrait 30 vols de Boeing 737.

 

Ce simple calcul est ce qui rend ces matériaux si tentants quand il s’agit de géo-ingénierie. Que ce soit pour l’ensemencement de nuages pour contrôler le changement climatique, ou pour protéger des zones industrielles des effets d’éruptions solaires en formant un écran de plasma dans les couches supérieures de l’atmosphère en utilisant les propriétés piézo-électriques de ce matériau – les bénéfices peuvent être considérables. De plus le baryum, les isotopes non-radioactifs 85, 86, 87 et 88 du strontium et le titane ainsi que ses oxydes peuvent être considérés comme chimiquement non-toxiques.

 

Il y a des preuves irréfutables que des vaporisations non-autorisées ont été menées par le passé. Des séquences vidéo d’avions militaires en pleine opération de vaporisation, de traînées d’avions persistantes à des températures de -35° et un taux d’humidité de 40%, la langue de bois des personnes impliquées jusqu’à l’ancien directeur du FBI, et des analyses chimiques révélant les taux de titanate de baryum/strontium dans l’analyse des eaux pluviales, des sols et de spécimens de plantes dans la plupart des pays industrialisés. Nonobstant cela l’objectif de ce document n’est pas de discourir sur l’existence ou la légitimité d’actions passées, mais de présenter les effets d’activités futures alors qu’elles sont apportées dans le débat public, notamment par le service fédéral allemand de l’environnement, « Umwelt Bundesamt » dans le livret « Geo-Engeneering. Wirksamer Klimaschutz oder Grössenwahn. Methode. Rechtliche Rahmenbedingungen. Umweltpolitische Fragen. Berlin, April 2011″ [Géo-ingénierie. Protection du climat efficace ou mégalomanie. Méthode. Cadre juridique général. Questions de politique environnementale. Berlin, avril 2011 - PDF (en anglais)]

 

Ne sont pas prises en considération dans ces discussions publiques les propriétés optiques et électro-physiques de ces matériaux, qui sont remarquables, ou leur possible interaction avec les systèmes biologiques.

 

L’objectif de ce document est d’apporter ces considérations au débat.

 

Des échantillons de plantes mourantes dont le taux de croissance avait été ralenti de manière significative  de tout autour du monde ont révélé au cours d’analyses de laboratoire des valeurs répétitivement hautes de baryum, de strontium et de titane en une concentration molaire relative indiquant une quantité de 35mg de titanate de baryum/strontium nano-cristallin par kg de matière organique sèche au moment de la mort de la plante. Bien qu’il n’y ait pas d’explication biochimique pour quelque dommage causé à la plante, la corrélation des dommages et des concentrations de baryum, de strontium et de titane est suffisamment significative pour prendre en considération des mécanismes alternatifs d’interaction plante-particule autres que ceux qui sont connus par la chimie. Sachant que des nano-particules de la taille de celles projetées dans les brevets de géo-ingénierie peuvent être absorbées par les plantes dans leur ensemble, et connaissant les propriétés remarquables de ces matériaux, ces modes d’interaction alternatifs peuvent très bien être optiques et/ou électro-physiques dans leur nature.

 

2. Affirmations

 

2.1 Interruption optique de la communication cellulaire

 

Dans la conception des bio-photons les molécules d’ADN d’une plante envoient des modèles qui s’interfèrent de faibles émissions bidirectionnelles dans la gamme des UV, qui toutes ensemble forment une image holographique servant de schéma directeur pour la plante, amenant à des divisions cellulaires là où il n’y a pas d’onde-réplique renvoyée par une molécule ADN receveuse pour cause d’une cellule « manquante ». L’onde mono-directionnelle et donc visible déclenchera la division cellulaire dans une cellule avoisinante pour refermer l’espace. Des plantes entières auraient leurs échanges luminiques intracellulaires dans un état entièrement annihilé par les ondes UV et leurs répliques inversées dans le temps, les plantes blessées ou les zones de croissance active comme le cambium devraient montrer un excès d’ondes UV mono-directionnelles, déclenchant la division cellulaire.

 

Une forme simplifiée de ce concept est utilisée dans des technologies de projection holographique se servant de lasers comme « ADN transmetteur » et du même type de nano-cristaux piézo-électriques comme « ADN récepteur » et capables de projeter des hologrammes en 3D de haute définition.

 

Le seuil d’absorption des nano-particules de titanate de baryum/strontium a son maximum à une longueur d’onde de 250nm, absorbant 90% de la lumière passant par le cristal.

 

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La communication intracellulaire qui est responsable du déclenchement est accomplie par des photons de faible énergie d’une longueur d’onde de 260nm.

 

Adjoindre ces deux découvertes ensemble démontre que l’insertion de particules piézo-électriques de cette qualité devrait interférer lourdement avec la communication cellulaire – ainsi l’ADN et les particules se servent de la même longueur d’onde et de la même forme d’onde électromagnétique pour communiquer.

 

Afin de comprendre la relation quantitative entre ce type particulier d’opacité suscité par les nano-particules et les dommages causés aux plantes il est utile de calculer la densité optique des particules dans la plante au moment de la mort.

 

Estimant qu’une concentration de 35mg/kg de matière organique sèche ainsi que mesurée dans l’herbe norvégienne comme dans l’écorce d’arbres californiens mourants l’on peut affirmer que 35mg ≈ 87,5m² de surface particulaire ≈ 21.875 de surface optique

 

Estimant que 1kg de matière organique sèche équivaut à 3l = 0,003m3 de matière organique vivante, l’opacité sera atteinte à une distance optique de 0,1311mm ce qui est dans l’ordre de la taille d’une cellule.

 

Au moment de la mort d’une plante, contenant 35mg (Ba, Srx) TiO2, la densité optique des nano-particules est suffisamment élevée pour aller jusqu’à interrompre les communications de cellules directement avoisinantes !

 

2.2 Irradiation de l’ADN des plantes avec du rayonnement UV de haute énergie

 

Comprendre le concept de bio-photons comme un modèle d’ondes bi-directionnelles avec leurs ondes-répliques inversées dans le temps envoyées et reçues par des molécules d’ADN, incluant des éléments photo-actifs étrangers pourrait induire le changement de la force des photons impliqués de faibles à pas si faibles.

 

Il est connu que des particules dans les nuages peuvent être excitées par la radiation cosmique incidente et relâcher cette radiation plus tard sous la forme de rayons gamma. Cette émission de rayons gamma peut subvenir spontanément ou être déclenchée par l’arrivée d’un photon.

 

En visualisant cette possibilité, il devient évident que l’implication de nucléides en état d’excitation dans un échange de bio-photons pourrait mener à l’émission de quanta de rayons gamma stockés sous la forme d’ondes de réplique inversées dans le temps étant dirigées directement en retour vers l’ADN qui avait émis le photon déclencheur.

 

Ce processus non-entropique redirigeant de grandes quantités d’énergie de retour vers une source faible déclencheuse est en fait la caractéristique principale des systèmes optiques non-linéaires. Pour une compréhension plus complète veuillez vous rapporter aux articles référencés.

 

Le rayonnement UV de haute énergie est connu pour être la source principale de dommages aux végétaux. Par conséquent un dépôt d’aérosols optiquement excités pourrait mener à des dommages à l’ADN par l’émission de quanta UV.

 

2.3 Déséquilibrage du potentiel cellulaire

 

Le système immunitaire de toutes les cellules suit une courbe hautement raffinée de potentiels électromagnétiques cellulaires, avec des différences de potentiel définies entre le cœur de la cellule et la membrane cellulaire interne, ainsi qu’entre la membrane cellulaire interne et la membrane cellulaire externe. Toute altération de ces potentiels cellulaires affaiblit le « système immunitaire » en dérangeant l’équilibre des procesusi oxydants et anti-oxydants.

 

Le titanate de baryum/strontium, en tant que substance piézo-électrique change sa géométrie cristalline quand elle est exposée à des champs électromagnétiques externes. Tout changement dans la structure cristallographique est accompagné de l’émission d’électrons.

 

En tant qu’aérosol dans l’atmosphère cet effet peut être utilisé pour « allumer ou éteindre » des nuages en appliquant des champs électromagnétiques tels qu’utilisés par les appareils HAARP et ICECAT ou d’autres systèmes d’antennes de radiations de micro-ondes en altérant la structure cristallographique, ce qui mène à changer par du courant libre la particule en ion, provoquant instantanément la formation d’une gouttelette dans le nuage.

 

Le même effet provoqué par des téléphones cellulaires terrestres, des transmissions radar ou de micro-ondes mèneraient à l’émission spontanée d’électrons libres par la particule, ce qui altérerait le potentiel cellulaire de la plante et donc détruire ou affaiblir le système immunitaire de la plante.

 

Comme cause indirecte la plante pourrait mourir d’infections fongiques dissimulant la cause première de sa souffrance.

 

3. Preuves expérimentales

 

Des expériences de germination avec du titanate de baryum/strontium du domaine industriel, ajouté en concentrations différentes pré-définies au processus de germination, ont besoin d’être menées afin de déterminer de manière expérimentale le dosage létal de titanate de baryum/strontium pour les plantes. J’estimerais une concentration de 35mg/kg de graines imbibées comme zone ciblée d’expérimentation, ajoutant le titanate de baryum/strontium à l’eau pour être sûr qu’il soit complètement absorbé par les graines.

 

Je suggérerais de travailler sur des semences céréalières telles que le maïs, le soja et le blé, et des plantes à croissance rapide comme le cresson pour des résultats rapides afin de pouvoir publier une première version.

 

Il devrait être possible d’acheter du (Ba, Srx) TiO3 via Internet, j’ai vu des offres. S’il est impossible de mettre la main sur de petites quantités je suggère de contacter en privé des personnes travaillant dans des laboratoires où cette substance est utilisée.

 

4. Conclusion

 

Bien que les mécanismes présentés en postulat avec leurs interactions n’aient pas fait l’objet de recherches complètes il y a assez de preuves et de logique autour du sujet pour NE PAS utiliser les nano-particules décrites à moins que la chose ait été convenablement étudiée, et que les dommages à la nature et aux végétaux aient pu être exclus.

 

Bien qu’il soit tentant de contrôler la météo pour le bénéfice de l’agriculture, bien qu’il puisse paraître sans alternative, pour protéger nos technologies pendant les éruptions solaires pouvant nous frapper jusqu’à l’équateur pendant un possible basculement magnétique – surtout, pris en considération le déplacement s’accélérant de façon exponentielle du pôle nord magnétique au cours des cinq dernières années, indiquant la période de novembre 2012 à mars 2013 comme moment de transition possible – le prix pourrait être trop élevé et la nature pourrait simplement ne pas se réveiller après un hiver de vaporisation d’aérosols – étant totalement aveuglés par notre tentative de protection.

 

Madame, Monsieur,

 

Je demande respectueusement à tous et à toutes qui ont accès à des conditions de laboratoire ou à des serres disposant de conditions contrôlées de se livrer aux expériences manquantes au chapitre 4 et de rapporter les résultats, comprenant des photos à:

 

kautzvella@gmail.com

Tél. 0049 179 2661123

 

Si je ne devais pas réagir à des résultats arrivants dans la semaine ce texte peut être utilisé dans le domaine public et complété avec vos résultats chiffrant les doses létales de titanate de baryum/strontium, ensemble avec les preuves expérimentales. Tant qu’un e-mail ou contact téléphonique m’a été donné je souhaite évaluer les résultants entrants moi-même et les publierai dès qu’il y aura un schéma visible dans ces résultats.

 

Merci pour votre attention et possibles contributions.

Dieu vous garde

Harald Kautz-Vella

 

Source: geoengineeringwatch; chemtrailsplanet

Lien vers l’article d’où est tirée la traduction: http://www.unhealthyearth.com/2012/10/norwegian-study-biological-effects-of.html#more

 

Traduit depuis le web par Will Summer

 

24 mars 2013