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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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11 novembre 2014

Les 20 types de personnes extraordinaires .

201007084725_18736Si l’on vous proposait de réaliser un seul de vos souhaits, lequel parmi ces choix vous procurerait une vie vraiment satisfaisante : devenir millionnaire, être célèbre, posséder la beauté physique, exceller dans votre champ d’activité, être très intelligent ou encore n’avoir que des personnes extraordinaires dans votre vie? Bien que toutes ces réponses soient alléchantes, l’auteure Lilian Glass nous révèle que le choix le plus astucieux est sans contredit le dernier. Qui plus est, il nes’agit pas seulement de bien savoir s’entourer; il importe de devenir nous-mêmes une personne extraordinaire pour les autres. Voici donc le mode d’emploi pour une vie… extraordinaire !

«Pour avoir une vie profondément satisfaisante, nous devons apprendre à y trouver, à y attirer et à y retenir les personnes qui nous procurent du bonheur. Sans elles, la vie n’a pas de sens», explique d’entrée de jeu l’auteure du livre Comment s’entourer de gens extraordinaires. L’idée émise n’est certes pas nouvelle, encore moins innovatrice. Pourtant, la plupart d’entre nous

avons tendance à oublier, dans le brouhaha quotidien, dans la course folle pour atteindre le succès ou pour réaliser nos rêves, que la clé du bonheur réside en grande partie dans les liens que nous parvenons à nouer avec des individus qui savent apprécier nos qualités et reconnaître notre valeur.

Mais, direz-vous, où se trouvent donc toutes ces personnes extraordinaires? La réponse est simple: partout ! En fait, le monde est peuplé de gens de valeur; nous entrons en contact avec eux quotidiennement. Il suffit de bien regarder autour de soi. En fait, beaucoup de ces personnes extraordinaires se trouvent sous notre nez; trop souvent, nous ne nous en rendons même pas compte, ou nous ne savons plus apprécier la gentillesse de l’un et la disponibilité de l’autre.

Avant d’aller plus loin, amusons-nous à reconnaître les personnes extraordinaires qui gravitent autour de nous. Afin de nous aider, Lilian Glass les regroupe sous 20 types particuliers (voir ci-bas). Si la description correspond à une personne que vous connaissez, inscrivez son nom sur la ligne de droite. Sachez qu’une même personne peut se retrouver dans plusieurs catégories; il s’agit alors d’un être particulièrement exceptionnel, dont vous devriez prendre le plus grand soin.

Si, d’autre part, quelqu’un qui vous est proche ne ressemble à aucune de ces catégories, demandez-vous s’il ne s’agit pas d’un être «toxique» qui, contrairement à la personne extraordinaire, empoisonne votre existence(1) au lieu de faire éclore ce qu’il y a de meilleur en vous. Enfin, ne vous oubliez pas au cours de l’exercice.

À bien des égards, vous êtes, vous aussi, une personne extraordinaire. Si vous voulez attirer les bons individus dans votre vie, il est indispensable d’apprendre à reconnaître vos points forts et vos qualités.

Les 20 types de personnes extraordinaires :

1. Les chaleureuses : Ces personnes font toujours ressortir ce qu’il y a de meilleur chez l’autre. Elles vous donnent l’impression que vous comptez vraiment, grâce à des témoignages d’affection et des paroles gentilles.

2. Les anti-narcissiques : Elles s’intéressent vraiment aux autres au lieu de chercher à se rendre intéressantes. Elles vous posent beaucoup de questions dans le but de bien saisir qui vous êtes. Les «je» «me» «moi» ne font pas partie de leur vocabulaire.

3. Les généreuses : Elles sont toujours disposées à en faire plus que ce qu’on attend d’elles sans rien attendre en retour, sauf l’harmonie et l’amitié.

4. Les non-juges : Elles ne jugent pas les autres en fonction de la vie qu’ils mènent. Elles croient sincèrement que si ce genre de vie les rend heureux et ne fait de mal à personne, tant mieux !

5. Les élogieuses : Leur proverbe est celui-ci : «Si tu ne peux rien dire de bien sur une personne, alors ne dis rien du tout.» Ces personnes concentrent généralement leur attention sur les qualités des autres sans guère accorder d’attention à leurs défauts.

6. Les dignes : Elles traitent les autres comme elles voudraient être traitées, c’est-à-dire avec gentillesse et respect. On sent que ces personnes s’aiment vraiment, c’est ce qui les rend extraordinaires aux yeux des autres.

7. Les attentionnées : Elles se souviennent des petites choses qui comptent pour vous. Elles connaissent votre date de naissance, votre couleur préférée, ce que vous aimez et détestez.

8. Les honnêtes : Lorsqu’elles disent qu’elles vont faire quelque chose, elles le font. Vous pouvez toujours compter sur elles pour arriver à l’heure, pour respecter les échéanciers et pour donner l’heure juste.

9. Les décontractées : Elles ne se prennent jamais au sérieux. Parce qu’elles sont décontractées et enjouées, elles mettent à l’aise tous les gens qui se trouvent en leur compagnie.

10. Les «meneuses de claques» : Elles vous encouragent et veulent votre bien ; c’est pourquoi elles mettent beaucoup d’effort à vous rassurer lorsque vous doutez de vous-même. Elles ne tolèrent pas que l’autre se dénigre.

11. Les lucides : Elles pensent d’abord aux sentiments des autres et savent exactement ce qu’elles doivent dire ou ne pas dire dans les périodes fastes comme dans les moments difficiles.

12. Les «rebondisseuses» : Elles ne se complaisent jamais dans la souffrance et l’apitoiement. Elles pensent toujours à ce qu’elles doivent faire pour s’en sortir.

13. Les sensibles : Elles ne craignent pas de se montrer sous leur jour le plus vulnérable. Jamais elles n’essaient de cacher ce qu’elles ressentent : peur, colère ou tristesse.

14. Les «gagnantes-gagnantes» : Elles ne sont pas heureuses de gagner si c’est aux dépens des autres. Elles veulent que chacun y trouve son compte.

15. Les loyales : Elles n’ont pas peur de s’engager, de prendre des décisions. Si elles croient en une idée ou une personne, elles ne craignent nullement de prendre sa défense, même si cela va à l’encontre de l’opinion générale.

16. Les diligentes : Elles gagnent le respect des autres parce qu’elles sont responsables et qu’elles agissent sans tarder. Elles ne remettent donc jamais à demain ce qu’elles peuvent faire aujourd’hui.

17. Les audacieuses : Elles n’ont pas peur de plonger et de prendre des risques calculés pour réaliser leurs rêves. Elles sont donc une source d’inspiration pour tous ceux qui ont toujours voulu prendre une autre voie dans la vie, mais qui ont peur du risque.

18. Les non-victimes : Elles assument l’entière responsabilité de leurs actes. Elles ne blâment pas les autres si elles sont malheureuses ou insatisfaites d’une situation, car elles savent qu’il n’en tient qu’à elles de la changer.

19. Les enthousiastes : Elles ne se reposent jamais sur leurs lauriers et vivent sans cesse leurs passions. Elles parlent peu de leur passé et se concentrent surtout sur l’avenir en cherchant toujours à se développer. Leur motivation et leur entrain sont le plus souvent contagieux

20. Les recruteuses : Elles sont conscientes d’avoir besoin de l’aide des autres pour réaliser leurs rêves ; elles essaient donc de recruter ceux et celles qui croient en elles et en leurs buts.

Quelles sont les conclusions auxquelles vous parvenez à la suite de cet exercice ?

Les gens qui vous entourent sont-ils tous extraordinaires à leur manière ou, au contraire, sont-ils peu nombreux, voire toxiques ? Quelle que soit votre situation, sachez qu’il est encore possible de la rectifier ou de l’améliorer et ce, en apprenant à trouver ou à élargir votre réseau de personnes extraordinaires. De quelle manière ? En faisant un peu d’algèbre…

La spirale de l’amitié

Vous souvenez-vous de la propriété d’associativité que vous avez apprise dans vos cours d’algèbre?

Si «a» égale «b», et que «b» égale «c», alors «a» égale «c». Je me suis toujours demandé à quoi cela pourrait bien me servir dans la vie. Eh bien, j’étais loin de me douter que ce processus mathématique s’applique également en amitié. La logique de l’associativité est d’une grande simplicité: si Sonia aime Manon, et que Manon aime Nancy, il est fort probable que Sonia aimera Nancy. Cela s’appelle aussi un syllogisme.

Nous connaissons tous le dicton «Qui se ressemble s’assemble». Celui-ci convient particulièrement bien aux personnes extraordinaires. Ce qui signifie que si nous commençons à en fréquenter, nous finirons inévitablement par en rencontrer d’autres par leur entremise. C’est ce que Lilian Glass appelle «La spirale de l’amitié». Plus nous côtoyons des personnes extraordinaires, plus la spirale prend de l’ampleur. Aussi peu nombreuses soient-elles au départ, nous finirons tôt ou tard par constater qu’il y a de plus en plus de personnes intéressantes qui peuplent notre vie. Ces gens nous ouvriront des portes, en plus de nous faire connaître un monde nouveau, que ce soit sur le plan financier, social, intellectuel, affectif ou culturel.

Cependant, tout cela est possible en autant que nous apprenions, nous aussi, à devenir une personne extraordinaire pour les autres…

(Source : TURCOTTE, Marie-Josée. Magazine Lumière, Vol. 8 No. 2, Avril 1999)

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2 octobre 2013

Ecole : quand des profs expérimentent une classe sans note

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L’école peut-elle changer ? Les profs peuvent-ils expérimenter des projets, pour modifier les façons de faire, les pédagogies, les habitudes ? Et quand des projets innovants font leurs preuves, peut-on les développer, les généraliser ? Témoignage dans un collège parisien, sur un projet de classe sans note, qui bouscule les parents, chamboule les habitudes, émancipe les élèves... et rencontre des résistances de l’administration locale de l’Éducation Nationale.

 L’Éducation Nationale se modernise, elle déroule pour de bon le tapis rouge des nouvelles technologies, les « TICE » comme on dit dans le jargon éducatif. Aujourd’hui on accède à « l’ENT » – l’espace numérique de travail – et on échange plus facilement des informations avec les parents, entre collègues, avec la direction et les différents services académiques. Pour dessiner quelle pédagogie ? Pour former quel individu ? Pour esquisser quel type de sociabilité dans la société de demain ? Peu importe ! Le tout, c’est de moderniser l’Éducation nationale. Et si vous parlez de boulevard numérique laissé au marché de la connaissance, potentiel de croissance dont l’État aura bientôt tort de se priver, vous passez pour un paranoïaque...

Les recommandations à l’innovation sont omniprésentes dans la maison École. Il n’existe pas un niveau de l’échelle qui fasse défaut : national, académique, établissement. Organisation verticale, centralisée, huilée. L’encouragement ne circule pas, il tombe et atterrit dans votre casier, sur les murs de la salle des profs, dans les séminaires académiques. Sur le papier tout reste ouvert : innovez, on vous suit. Évidemment, l’innovation ne va pas s’affranchir de la tendance « évaluationniste » du moment. Alors vous remplirez des bilans. Tout est mis en œuvre pour se prémunir de tout gaspillage de l’argent public. Des fois que les personnels enseignants monteraient des projets éducatifs aussi chronophages pour eux qu’irresponsables pour nos élèves... juste pour le plaisir.

Une école sans note ?

Pour autant, lorsqu’on prend un peu trop au sérieux les encouragements de l’institution à innover, on réalise que dès que le projet risque de prendre une tournure légèrement divergente par rapport à la ligne idéologique du moment – dès qu’il sera question de laisser aux élèves la parole, l’initiative de pouvoir exister autrement dans la classe qu’en machine à mémoriser, le temps de rentrer ou non dans les apprentissages, de chercher à créer des cheminements didactiques qui puissent être empruntées singulièrement... – alors la bonne parole institutionnelle et incitative s’enroue. Et peut devenir plus invective.

Nous avons monté lors de l’année scolaire passée un projet de classe innovant (qui porte presque mal son qualificatif) : un projet de classe sans note, au collège. C’est loin d’être le premier. Ce genre de dispositif a fleuri depuis plusieurs années sur le territoire national, cautionné par le livret personnel de compétence (le LPC), obligatoire pour l’obtention du brevet depuis 2005. Le LPC impose à l’échelle nationale, très maladroitement, une autre manière d’évaluer que la notation... en plus de la notation.Cette mesure nous a servi d’alibi pour monter un projet qui ne se limite évidemment pas à remplir des listes d’items parfois fantasques et souvent vagues ou insuffisants. A titre d’exemple, pour ma discipline, l’éducation physique et sportive, il existe dans le LPC deux seuls items, qui se battent en duel. Un peu restrictif pour un enseignement qui pèse en moyenne plus de 3h par semaine pour chaque élève...

Nous avons commencé « petit » pour cette première année, avec une seule classe. Pas vraiment le choix : certains collègues intègrent le projet juste pour nous faire plaisir. Il n’y aura qu’une équipe pédagogique donc qu’une classe. Le niveau 6ème. Ce qui permet la continuité avec l’enseignement primaire, où pas mal de collègues pratiquent ce type d’évaluation. Les objectifs du dispositif tournent autour de trois pôles :

 Permettre à tous les élèves de s’inscrire dans les apprentissages avec sens, plaisir en privilégiant la coopération à la compétition. Pas de note, mais des validations à quatre niveaux de compétences. Pour les élèves, de quoi se comparer aux autres point par point, mais ça s’arrête là ! On ne leur met pas dans les mains à chaque trimestre un ensemble d’indicateurs leur permettant de se classer les uns les autres avec une finesse qui laisse perplexe.

 Faire construire aux élèves des méthodes de travail qui renforcent leur autonomie dans les apprentissages, de différentes natures (capacités, connaissances, attitudes). Faire réfléchir l’élève à son cheminement personnel d’apprentissage. Lui faire se poser des questions. Créer un apprentissage anti-passif. Un élève, ce n’est pas une machine à engranger, restituer, oublier pour faire de la place, engranger à nouveau...

 Renforcer la qualité de l’ambiance de travail entre les élèves à travers des relations scolaires de coopération, terreau d’une éducation citoyenne, outil précieux de prévention des violences, en permettant à chacun des élèves de construire sa place dans la classe et le collège.

Déconstruire les fantasmes des parents

Un œil attentif est tourné du coté des parents. Il faut déconstruire les fantasmes et établir une relation à travers des réunion régulières : « Non, tout ne sera pas permis dans la classe !... Oui, nous suivons les programmes... Oui, vous pourrez observer l’évolution des résultats de votre enfant... Non, ce n’est pas un projet pour élèves fragiles uniquement... ». Nous communiquerons un bulletin trimestriel qualitatif et non un recueil imbuvable de toutes les compétences abordées, et les inviterons à assister à une restitution d’un travail de la classe.Les mises en œuvre seront simples : l’équipe enseignante dispose d’une heure de concertation dans la semaine pour harmoniser ses pratiques d’évaluation, autour de l’approche par compétence. Cette pointe de l’iceberg implique que l’on se mette d’accord sur des attentes pédagogiques communes. Bref, un travail en équipe régulier. Dans l’enseignement secondaire, dans l’Éducation nationale française et son collège unique, structurellement incompatible avec toute organisation locale. On a donc fait avec ce qu’on avait... Une formation du service de formation académique (DAFOR) : six demi-journée étalées sur l’année. Environ une heure de concertation hebdomadaire payée, sur trois réalisées [1]. On a fait aussi avec nos cultures/formations professionnelles différentes d’une matière à l’autre. On a essayé d’inventer un langage commun autour des compétences et de leur apprentissage. Mot fourre-tout qu’il la bien fallu s’approprier.

Concrètement : confection de grille de cheminement d’apprentissage, co-construction avec les élèves de ces grilles, auto et co-évaluation, devoir à retravailler sous le principe de l’effacement d’ardoise (un meilleur résultat permet d’effacer le résultat précédent, obtenu pour le même devoir), projet interdisciplinaire permettant à l’élève d’apprendre à développer les mêmes compétences dans des matières différentes, tutorat des élèves entre eux... Un champ des possibles s’ouvre, qui occupent nos longues soirées d’hiver et nous poussent à rester jusqu’à la fermeture du collège. Du travail pour rentrer dans cette nouvelle démarche d’enseignement et faire rentrer les élèves dans cette autre manière d’apprendre. Un changement d’angle de vue aussi.

Élèves autonomes

Au-côté de tout cela, un travail en « vie de classe » qui s’articule autour de la création d’une institution : le conseil. Technique issue de la pédagogie de Fernand Oury, proche de celle de Freinet [Lire ici]. Objectif : ouvrir un espace-temps de discussion collective et d’initiative autour de sujets proposés par les élèves, dans le respect strict de règles d’écoute, de parole, de posture. Ces règles sont arbitrées par les élèves eux-mêmes, qui s’emparent de rôles pour l’occasion : distributeur de parole, maître du temps, responsable gêneur... L’enseignant est président du conseil. Ouvert sur son environnement, le conseil peut décider d’inviter un membre de la communauté éducative : la CPE, trois collègues, sont venus en invités. Citoyenneté en acte, donc.La classe, débordante d’énergie en début d’année, composée de son lot d’élèves inadaptés, en décrochage, en situation de handicap, d’autres excellents élèves ou plus passifs... La cour des miracles prend petit à petit forme d’une classe à climat de travail, hétérogène mais qui apprend à discuter pour régler ses conflits, qui se met au travail avec plaisir, qui progresse dans sa très grande majorité, « autonomes pour des 6èmes »...

Quel bilan en fin d’année ?

Qu’en disent les élèves ? La discussion est équilibrée. Mode d’évaluation plus précis ou moins précis ? C’est quoi, une moyenne ? Certains aimeraient être évalués comme le sont les trois autres classes de 6ème du collège. Soif de normativité compréhensible pour ces pré-ados. Qu’en serait-il si toutes les classes de 6èmes étaient sans note ? Beaucoup disent apprécier avoir plus de temps pour apprendre, pouvoir refaire les devoirs avec le principe de l’effacement d’ardoise, réfléchir à comment ils pourraient faire pour progresser. Ils ont tous apprécié les conseils de vie de classe, l’ambiance de classe est bonne, tout le monde se sent à sa place. Lorsqu’il y a un problème (et il y en a eu ! ), on arrive à le résoudre ensemble.Qu’en disent les parents ? Ils sont plutôt satisfaits. Approche pour certains déroutante. Pour ces trois parents-là, c’est quand même plus clair avec les notes ! Et ces bonnes vieilles moyennes qui nivellent toute la complexité de l’apprentissage... Mais peut-être aussi son intérêt ? Difficulté, bien compréhensible, de changer les repères que nous avons construits... lorsque nous étions nous-même élèves.

La plate-forme numérique qui sert à communiquer les résultats des élèves manque de lisibilité. Nous sommes d’accord avec eux. Il y a trop de compétences à décrypter, on s’y noie. Effet d’entraînement, aussi : comme les parents sont inquiets de la validité du projet, nous les abreuvons de résultats : un bon prof c’est un prof qui évalue beaucoup. Avec des notes ou pas ! Mais les bulletins sous leur forme qualitative et étoffée ont été appréciés. Le suivi des élèves aussi. Ils ont progressé en autonomie dans leur travail.

Bousculer des habitudes

L’équipe de profs a l’impression d’avoir essuyé les plâtres coté parents... avec une certaine réussite. Et qu’en disons-nous, équipe pédagogique initiatrice du projet ? Neuf souhaitent continuer, deux non. Heure de concertation, échanges autour de la classe, construction d’évaluations en commun, semaine interdisciplinaire... Tout ça nous a pris beaucoup de temps, nous a demandé de bousculer des habitudes, d’inventer d’autres pratiques pédagogiques. Mais dans l’ensemble, l’équipe y voit un résultat éducatif concluant.Mais alors, élèves, parents, profs sont dans l’ensemble satisfaits ? Projet validé, arrêt des notes dans notre bon collège ? Non, pas tout le monde ! La direction du collège traîne des pieds à l’idée de continuer le dispositif avec la classe, passée en 5ème, en plus de l’appliquer à une nouvelle classe en 6ème. C’est pourtant pas brutal comme continuité du projet ! Mais c’est notre méthode : doucement, à la vitesse du rouleau compresseur. Pour la nouvelle 6ème d’accord. Mais la montée de niveau... trop compliqué pour madame la principale. Une heure de concertation sur deux équipes pédagogiques, c’est contraignant pour la constitution des emplois du temps.

Éloge de la compétition

Et puis, ce n’est pas l’engouement exalté et euphorique du coté des autres collègues, à l’idée de passer un certain temps à changer leurs pratiques pédagogiques en équipe. Certains sont « moyennement convaincu mais s’il faut je ne refuserai pas ». Comme au début du projet pour notre équipe de départ. Et pourtant : 9 pour et 2 contre au résultat des courses. Une opportunité à saisir ? Pas suffisant pour les deux personnels de direction.Pourtant, les élèves ont, malgré « la pire des classes de 6ème du début d’année », progressé dans leur très grande majorité (un cas de décrochage sur 30 élèves). Pourtant, il y a eu des effets riches d’un point de vue éducatif, l’instauration de relations coopératives entre les élèves. Pourtant, les parents sont dans l’ensemble satisfaits du projet. Les membres parents élus au conseil d’administration l’ont défendu et ne comprennent pas la position de la chef d’établissement.

La situation aura au moins permis d’abattre ses cartes : la chef d’établissement ne peut s’empêcher à la fin d’une réunion pédagogique portant sur l’avenir du projet, de faire l’éloge de la compétition à l’école. « Ce n’est pas dans ce collège que vous ferez de l’innovation », « ici ce n’est pas l’autogestion »... Ou comment la bureaucratie de l’École produit en son sein des professionnels qui s’empêchent de penser et d’agir. Le plus étonnant ? Madame la principale décrit dans un séminaire académique ce qui se passe d’innovant dans son collège. Sans rire. Elle le défend plutôt bien devant les autorités !

Une institution où personne n’est libreL’institution de l’Education nationale, centralisée, verticale, a bien du mal à valoriser les initiatives locales même formalisées et validées, même évaluées. Des initiatives portées par les premiers responsables de toute innovation : les praticiens de l’éducation. Se sent-elle menacée par sa base ? Des élèves qui prennent la parole, qui discutent et s’écoutent, qui soulèvent des problèmes du quotidien au collège et proposent des résolutions comme la transformation d’un plan de classe, une rectification au règlement intérieur... Ces pratiques constituent-elles une menace pour la légitimité d’une administration ? Quel inconscient collectif avons-nous construit autour de la sécurité pour refuser la mise en place d’une telle éducation à la démocratie à l’École ?

« Seule la liberté d’action permet une prise de responsabilité. Est-il possible de concilier de telles propositions avec les règles d’une institution bureaucratique où tout acte est télécommandé, toute initiative est « couverte », où personne, à quelque niveau que ce soit, n’est libre ? Où personne n’est responsable. C’est le but recherché ? Alors il faut le dire. », ont écrit Fernand Oury et Jacques Pain (Chronique de l’école-caserne, 1972)

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22 avril 2011

John Keely un inventeur qui faisait des machines comme des instruments de musique

John Keely un inventeur qui faisait des machines comme des instruments de musique
John Ernst Worrell Keely(1827-1898) de Philadelphie était musicien et charpentier, et travaillait avec le son etd’autres formes vibratoires pour mettre des machines en route. Il réalisa des exploitsqui ont été publiés et que la science du vingtième siècle...
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