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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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crise
6 août 2013

Dissoudre les illusions : les maladies, les vaccins et l’Histoire oubliée.

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Jennifer Hutchinson, 2 août 2013

Un nouveau livre vient de paraître. Son titre : Dissoudre les illusions : les maladies, les vaccins et l’Histoire oubliée. La plus grande illusion qui soit est toute simple et c’est de cette illusion que traite tout le livre.

Avant de continuer la lecture, pouvez-vous répondre à cette simple question (vrai ou faux) ?

« Tout au long de l’histoire, on a attribué aux vaccins l’allongement de l’espérance de vie, comme la baisse importante des taux de décès dus aux maladies infectieuses. 

Si vous avez répondu « faux », vous avez raison. Ce ne sont pas les vaccins qui sont responsables de l’allongement de l’espérance de vie ou de l’importante réduction de la mortalité due aux maladies infectieuses.

Une autre question.

Vrai ou faux : « l’eau potable, l’alimentation, l’hygiène et l’assainissement ont été responsables de l’éradication de nombreuses maladies infectieuses. »

C’est vrai. C’est aussi ce que démontre clairement le livre « Dissolving Illusions ». Ce simple fait permet de répondre très facilement à la question suivante.

Vrai ou faux : « le programme de vaccinations dans ce pays est basé sur une fausse prémisse.

Absolument vrai. Il s’agit d’y réfléchir sérieusement. Des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde, toutes ont pratiquement disparu avant l’introduction des vaccins. Par conséquent, les vaccins n’auraient pas pu être responsables de l’éradication de ces maladies.

Mais attendez. On m’a dit pendant toute ma vie que les vaccins étaient absolument nécessaires pour nous protéger contre de terribles maladies. Comment cela ne pourrait-il pas être vrai ?

C’est de l’histoire de base

Dans les années 1800 et 1900, beaucoup de gens aux Etats-Unis vivaient dans la pauvreté et la saleté. Ils habitaient trop nombreux dans de petites maisons où l’on trouvait des rats, des cafards, des moustiques et autres vermines. Les eaux usées dévalaient les rues ; on y trouvait des ordures et des cadavres d’animaux ; un bourbier qui atteignait parfois près d’un mètre d’épaisseur dans des lieux comme New York City. La nourriture et l’eau de boisson étaient contaminées.

Les gens étaient sous-alimentés. L’eau courante n’existait pas ; les toilettes ne possédaient pas de chasse d’eau. Quand les gens tombaient malades, ils aboutissaient dans des hôpitaux qui étaient tout aussi sales et insalubres. L’hygiène de base était absente : les gens ne se lavaient pas les mains, les instruments n’étaient souvent pas stérilisés et on n’isolait pas les malades.

Beaucoup de personnes travaillaient de longues heures dans des conditions malsaines, sans air frais, sans exercice et avec trop peu de repos. Même les enfants travaillaient parfois jusqu’à ce qu’ils deviennent malades ou même qu’ils en meurent. Les épidémies faisaient des ravages. Des millions de personnes mouraient de maladies comme la fièvre typhoïde, le choléra, la dysenterie, la diphtérie, la coqueluche, la scarlatine, la rougeole, la fièvre jaune, la tuberculose, la fièvre puerpérale et la variole. Les taux de mortalité étaient élevés et l’espérance de vie très basse.

C’est cela l’histoire que l’on a oubliée. C’est tout cela qui a permis la propagation des maladies. Telle est la pure vérité.

Puis, vint la révolution de l’assainissement. Alors tout commença à changer. Les eaux usées et les ordures furent évacuées de manière appropriée. L’eau potable fut rendue obligatoire. La nourriture était inspectée et manipulée avec des soins appropriés pour éviter toute contamination. Le lait fut pasteurisé. Des lois furent votées pour protéger les travailleurs ; les bases de l’hygiène commencèrent à être mises en place. Dans beaucoup de pays, la vie était devenue plus saine, plus sûre, en un mot meilleure.

Une autre pièce de l’histoire oubliée : la perte des remèdes. Pour traiter les maladies infectieuses certaines régions utilisaient les vitamines, la cannelle, l’ail, l’échinacée, le vinaigre de cidre, les jus frais, l’huile de foie de morue, l’argent et autres remèdes. Et…devinez ? Tout cela marchait bien.

Le résultat ? En 1940,  les décès dus à la rougeole, à la scarlatine, la coqueluche et la diphtérie étaient pratiquement devenus des choses du passé. Au début des années 1900, on n’entendit presque plus parler de décès dus à la scarlatine – une grande tueuse – avant même que les antibiotiques puissent la traiter. La tuberculose, la pneumonie, la grippe… idem. Quand ces maladies réapparaissaient, elles étaient beaucoup moins graves. La mortalité était rare, c’est un fait.

La chose est importante. Tout ceci s’est produit à une époque où le taux de vaccinations était de presque zéro.

Comment pareille vérité fondamentale a-t-elle pu être oubliée (ou ignorée) ?

Jusqu’au début des années 1800, bien avant que l’on nous fourgue quantités de vaccins, de nombreuses revues médicales mettaient en doute leur sûreté et leur efficacité. Ces revues publiaient des statistiques, des taux de mortalité ; elles évoquaient le fait que ces vaccins pouvaient être contaminés et souvent engendrer plus de maladies qu’ils n’étaient supposés empêcher.

Comme le livre du Dr Humphries l’explique très bien, le fait de remettre les vaccins en question n’était pas sans conséquences. Les médecins qui avaient le courage de parler étaient ignorés et parfois menacés. Les parents qui refusaient d’obéir aux lois sur les vaccinations étaient poursuivis, se voyaient infliger des amendes. Il arrivait même que ces parents soient emprisonnés. Finalement les protestations se multiplièrent et les lois commencèrent à changer.

Manifestation de masse contre l’obligation vaccinale : « Arrêtez le massacre des innocents… Plus question d’obligation vaccinale ! » (W.James, City of Toronto Archives, 1919)  w (Photo°1)ww.dissolvingillusions.com

« Malheureusement, la croyance erronée que les vaccins et d’autres avancées médicales étaient responsables de cette baisse étonnante des maladies a influencé la manière dont les maladies infectieuses sont traitées aujourd’hui. Au lieu de mettre l’accent sur l’hygiène, l’alimentation, la supplémentation en vitamines ; au lieu de soutenir le système immunitaire par des remèdes naturels, l’accent a été mis sur les antibiotiques coûteux, les vaccins et autres procédures médicales. » (pp. 220-221)

Un autre fait est à signaler : les gens qui bénéficient d’un bon système immunitaire – parce qu’ils respectent les mesures d’hygiène de base : eau pure, alimentation correcte, vie saine… possèdent tout ce qu’il faut pour vaincre les maladies. Les vaccins ne créent pas de véritable et durable immunité vis-à-vis des maladies ; en fait ils dépriment le système immunitaire. Quelle est la chose qui peut vous procurer une immunité contre la maladie ?  La maladie elle-même.

La peur est un puissant facteur de motivation. La pensée qu’un enfant puisse attraper une « terrible maladie » est effrayante. Pensez simplement à l’histoire de la polio dont le livre parle abondamment. Les photos d’enfants dans des poumons d’acier – ce rappel effrayant des effets invalidants de la maladie.

Mais, ce qui manque et qu’on ne nous dit pas, c’est que ces personnes handicapées et paralysées souffraient d’autre chose comme de l’empoisonnement au DDT (pesticide), à l’arsenic ou même de syphilis. On ne nous dit pas non plus que la polio n’a jamais été éradiquée par un vaccin.

Pulvérisation de DDT sur une plaine de jeux, région de New-York,(National Geographic Magazine. 1945) www.dissolvingillusions.com  (Photo n°38)

L’ironie veut que ce soit l’existence même d’un vaccin qui contribue à augmenter la peur. S’il existe un vaccin pour prévenir une maladie, c’est que la maladie doit être bien effrayante.

«  Quand les programmes vaccinaux ne tiennent pas leurs promesses, la faute en incombe toujours aux personnes non vaccinées, ou alors on change de politique « cinq vaccins pour un enfant pourraient ne pas suffire ». Il arrive alors aussi qu’en un tour de main, on modifie l’ancien diagnostic de la poliomyélite pour parler de « Paralysie Flasque Aiguë (PFA) – manière comme une autre de dissimuler les paralysies tout en permettant de continuer à faire rentrer de l’argent. (p.289.)

Conclusion

Même si vous croyez encore que les vaccins sont sans danger « Dissolving Illusions » devrait vous faire clairement comprendre qu’ils ne sont pas nécessaires. S’ils ne sont pas nécessaires, pourquoi nos enfants doivent-ils recevoir plus de quatre douzaines de vaccins avant de pouvoir rentrer à l’école ?

Il y a tant d’explications possibles. Je suppose que certains médecins croient encore aux vaccins. Après tout, ils ont été endoctrinés depuis leurs premières années de médecine. Big Pharma est très riche et très puissante. Même s’il est possible que le CDC, la FDA, comme d’autres Agences de Santé croient en la valeur des études qui leur sont présentées, il convient de se rendre compte que les statistiques sont faussées ; leurs auteurs leur font dire ce qu’ils veulent que le public entende.

 

Il est aussi possible que certains médecins ne croyant pas du tout aux vaccins, ne vaccinent pas leurs propres enfants, mais continuent de se taire.

Combien de fois n’avez-vous pas entendu ce discours : «  Les vaccins préviennent de terribles maladies et parfois la mort » ? Je sais tout cela… mais, jusqu’à ce que mon petit-fils Jake ait régressé dans l’autisme à la suite du vaccin contre la rage, j’avais avais une foi sincère et sans réserve dans les vaccins. Je croyais tout ce que j’avais lu au sujet des maladies horribles, souvent mortelles et, consciencieusement j’ai fait vacciner mes filles quand elles étaient petites. Chaque automne, j’étais pressée de me faire vacciner contre la grippe. J’avais tout accepté sans me poser de questions. A cette époque, je n’avais aucune raison de remettre cette théorie en question. Et ce… jusqu’à ce que ma famille souffre l’agonie indescriptible de voir Jake disparaître dans un trou noir.

Ne permettez pas que votre enfant devienne autiste ou souffre de quelque autre trouble après un vaccin. Puissent ces avertissements être là pour vous inciter à vous interroger sur la sécurité des programmes vaccinaux. Faites-le maintenant. Lisez Dissolving Illusions. Si vous ne faites rien d’autre, donnez-vous au moins la peine d’examiner les graphiques - 51 graphiques disponibles (Vous pouvez les voir sur le site www.dissolvingillusions.com) Réfléchissez à l’histoire, à la science. Ne vous basez pas sur l’opinion des autres, ayez le courage de voir les faits en face. Ce livre est le résultat de 20 années de recherches. Il veut montrer la vérité.

 

Il faut que vous vous rappeliez ceci : il n’existe aucune preuve pour soutenir la théorie que les vaccins sont nécessaires. Quant aux études sur la « sécurité » des vaccins, elles sont pour la plupart absentes, déficientes et imparfaites. Les médecins ont poussé à la vaccination depuis la fin des années 1700, mais ils n’ont encore jamais étudié des enfants vaccinés en les comparant à des enfants non vaccinés. S’ils sont si sûrs que leurs vaccins sont efficaces, nécessaires et sans danger, pourquoi n’ont-ils jamais réalisé cette étude pour tranquilliser les parents ? La réponse est très simple. Ils n’ont pas besoin de faire l’étude. Ils savent déjà la vérité, mais ils ne veulent pas que nous l’apprenions.

 

Tirez vos propres conclusions et essayez d’être prêts à accepter le fait que ce que l’on vous a dit tout au cours de votre vie, que ce que vous avez cru sans vous poser de questions, soyez prêts à accepter que tout cela pourrait ne pas être vrai. C’est la vie et la santé de vos enfants qui en dépendent. Il dépend de vous, de prendre des décisions éclairées et sûres. Vos enfants n’en sont pas encore capables. Faites-le pour vos enfants. Lisez Dissolving Illusions.

 

Référence

 

Suzanne Humphries, MD, and Roman Bystrianyk. Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and the Forgotten History. Create Space Independent Publishing Platform, July 27, 2013. http://vactruth.com/2013/08/02/dissolving-illusions/

 

UK version http://www.amazon.co.uk/Dissolving-Illusions-Disease-Vaccines-Forgotten/dp/1480216895/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1375110055&sr=8-1&keywords=dissolving+illusions

 

USA version http://www.amazon.com/Dissolving-Illusions-Disease-Vaccines-Forgotten/dp/1480216895/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1375499688&sr=1-1&keywords=dissolving+illusions 

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4 août 2013

Stanley Kubrick et eyes wide shut le film révélation sur l'élite et la franc maçonnerie

 

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 Dans le film ''Wag the Dog'', Dustin Hoffman joue le rôle d'un producteur embauché par la CIA pour filmer un événement bidon (alunissage apollo 11). Dans ce film son nom est Stanley. Qui a fait ce parallèle avec la vie de Stanley ?
C'est un film intéressant. Il est tué quand il dit à la CIA qu'il veut bénéficier de son travail pour ce film en son nom propre car c'est le meilleur qu'il ait fait, puis il meurt dans le film.   Stanley Kubrick est mort de manière inattendue juste cinq jours après avoir soumis le découpage final du film à la Warner Bros, faisant de EWS son chant du cygne. Du fait que Eyes wide Shut  parle d’une société secrète occulte qui élimine ceux qui croisent son chemin, certaines théories ont émergé sur la mort de Kubrick et sa nature suspecte. En a-t-il trop révélé au public et trop tôt ? il n' ya pas de hasard après tout ce qu'il a révélé il ne restait que cette option pour ces maitres...

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2 août 2013

L’Amérique se dirige vers une apocalypse économique

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C’est la célèbre histoire de la dinde de noël

Tous les jours pendant 1000 jours, la dinde est nourrie, engraissée. Chaque jour qui passe pendant cette période renforce la dinde dans sa croyance que demain sera identique à hier et qu’elle recevra une pitance abondante. Au bout de 1000 jours, le degré de confiance éprouvée par la dinde atteint son paroxysme. Le soir même la Dinde est tuée. Le lendemain vous la mangez dans votre assiette. La Dinde est morte alors que l’indice de confiance de la dinde était au plus haut.

Madame notre lectrice, ce qui est sûr, c’est que votre banquier est un dindon… donc surtout ne devenez pas son « dindon de la farce »!!

Je souhaitais également, Madame, vous apporter un autre élément de réflexion et en faire profiter tout le monde.

N’imaginez pas que votre banquier est compétent. En fait c’est l’inverse depuis hélas bien longtemps. Les banquiers sont recrutés pour leur incompréhension de l’économie et du système (je parle des banquiers d’en bas, c’est à dire de ceux qui s’occupent de votre argent). Pourquoi ? Pour une raison simple. Imaginez une personne qui pense par elle-même, qui comprend la situation et à qui on demande de vendre à ses clients des produits qu’il sait mauvais et qui vont entraîner la perte de l’épargne de son client qu’il voit toutes les semaines. Quelle sera sa réaction ? Il ne vendra pas grand-chose. Or votre agence à des objectifs. Résultat, pour avoir les meilleurs vendeurs, il faut recruter des vendeurs de raquettes de tennis de chez décathlon. Pas des économistes.

Enfin, ces collaborateurs subiront un véritable lavage de cerveau hebdomadaire et mensuel. On leur donne la bonne parole, on homogénéise les discours de tout le monde, on supprime le libre arbitre. Celui qui remet en cause est poussé vers la sortie.

Alors dernier conseil Madame, faites passer un petit test à votre banquier qui normalement à moins de 40 ans (on s’est débarrassé des seniors qui comprenaient encore quelque chose à l’économie et à la finance et qui savaient lire et écrire en français), pour confier vote argent aux mains incultes de vendeurs de savonnettes.

Demandez-lui comment fonctionnent les CDS ?

Demandez-lui quelle est la taille du bilan de sa banque par rapport à ses fonds propres ? (là on  va franchement rigoler).

Demandez-lui ce que sont les normes de Bâle 3 ou Solvency 2, il devrait y avoir un moment de flottement…

Revenons donc à l’actualité du jour encore une fois bien chargée pour un été.

Le FMI va arrêter son soutien à la Grèce

Selon le grand quotidien allemand Der Spiegel, le Fonds Monétaire International aurait indiqué aux dirigeants de l’Union Européenne qu’il ne participerait pas à un soutien supplémentaire pour la Grèce.

Il faut dire qu’actuellement, le FMI subit des pressions de plus en plus importantes car des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le parti pris européen du Fonds. Cela a encore été le cas cette semaine avec la lettre de démission adressée au conseil d’administration de Peter Doyle, l’un des économistes britanniques du FMI.

Lorsque l’on sait que de nombreux pays européens ont conditionné leur participation au sauvetage de la Grèce notamment à l’intervention et à la surveillance du FMI, cela n’augure rien de bon pour les prochaines semaines.

Alors que le FMI n’est tout simplement plus disposé à fournir des fonds supplémentaires pour aider la Grèce, il est difficile d’imaginer que les pays européens prennent à leur charge lesdizaines de milliards d’euros qui vont manquer dès septembre. Vous n’avez pas fini d’entendre parler du cas grec, vous savez, ce pays que l’on a sauvé de la catastrophe lors des différentssommets de la dernière ultime chance.

Enfin, cela en dit long sur ce que pense les anglo-saxons de la construction européenne et de l’avenir de la monnaie uniqueBarack Obama et les Américains n’ont aucun intérêt à voir émerger une Europe unie et fédérale. Si une Europe unie est un danger pour le leadership américain, une Europe désunie est une grande chance y compris pour le dollar américain

Plus de crédibilité pour l’Espagne

Ambrose Evans-Pritchard, mon journaliste fétiche du Telegraph à Londres, signe encore un papier digne d’intérêt. Pour lui la crédibilité de l’Espagne est nulle.

« La crédibilité financière de l’Espagne est proche de zéro. La crédibilité budgétaire est égale à zéro. La crédibilité politique est nulle ».

En gros l’Espagne ne pourra pas s’en sortir et le coût d’un sauvetage global par ses partenaires européens est tellement élevé qu’il est illusoire. Effectivement c’est également ce que je pense.

D’ailleurs les marchés aussi sans doute, en tout cas le marché obligataire puisque le 10 ans espagnol dépasse allègrement la barre des 7,5%, un taux insoutenable à long terme.

Justement le marché obligataire, avec d’un côté des taux astronomiques pour de plus en plus de pays, et à l’autre bout de l’échelle, des taux négatifs pour quelques-uns, est en réalité la bulle financière ultime.

Des milliers de familles d’épargnants modestes pris au piège par le scandale des actions privilégiées

Toujours en Espagne, vous vous souvenez ce que je vous disais sur les bons produits financiers vendus aux particuliers qui allaient perdre leur épargne. Et bien voilà, c’est fait, ils sont déjà un million.

Les actions privilégiées sont un produit financier émis par une banque étrangère à perpétuité qui ont été mis sur le marché par les banques et les espagnols. Cela signifie que les économies sont déposées dans un actif, en échange d’un supposé intérêt (3 ou 4%). Ce dépôt est effectué à perpétuité, sans possibilité de « rédemption » pour le client, sans aucune garantie de rentabilité et aucune garantie minimale du système financier espagnol.

Voilà qui va sans doute renforcer la sympathie du peuple espagnol envers ses dirigeants bienveillants et ses banquiers charmants qui ont vendu de bons placements de père de famille à tous ses clients, toutes les banques espagnoles ou presque ayant participé à la ruine de leur client.

Tant qu’il y en a qui veulent croire que les banquiers veulent leur bien, nous ne pourrons rien faire pour les aider.

L’Amérique se dirige vers une apocalypse économique

Si il n’y avait que l’Europe dans une situation dramatique, nous pourrions encore avoir un petit espoir, mais vraiment, ce n’est pas le cas, d’ailleurs les Etats-Unis ne vont pas très bien. Mais ce n’est pas un scoop. Non le Scoop c’est qu’un site Internet très, très grand public aborde ce genre de problématique avec le titre suivant : « l’Amérique se dirige vers une apocalypse économique ». Rien de moins, mais c’est déjà tout un programme. Lorsque je vous dis que le dollar vaudra un peu plus que l’euro, mais pas très longtemps… c’est hélas une réalité pour bientôt.

Ainsi Yahoo Finances nous annonce que pour le PDG de “Euro Pacific Capital” Peter Schiff, l’économie américaine « se dirige vers un crash économique qui fera de 2012 une vulgaire promenade de santé. Les différents programmes de stimulation (QE) peuvent retarder le jour du jugement, mais seulement pour quelques temps, et au risque de  provoquer un effondrement beaucoup, beaucoup plus grave »

Amen, récitez 10 « Notre Père », et forcez un peu la dose sur les « Je vous Salue Marie », trop de protection ne sera pas de trop…

« Un effondrement massif est à venir, et pas seulement des marchés, mais de toute l’économie », a affirmé Peter Schiff dans la vidéo. « Ce sera comme ce que l’on peut voir en Europe en ce moment, mais en pire.»

Que devez-vous faire pour vous protéger ? Peter Schiff a trois suggestions :

1. Sortez des bons du Trésor

Le dollar américain sera broyé dans le scénario de Peter Schiff. Verrouillé sur un rendement à 10 ans de 1,5%. Si l’inflation s’élève même à 5%, un niveau beaucoup plus faible que celle observée dans les années 1980, les propriétaires d’obligations auraient un pouvoir d’achat en baisse de 3,5% à la fin de chaque année. Et si vous voulez les vendre, vous ne trouverez que des acheteurs à un prix beaucoup plus bas que le prix d’achat. Ça c’est une évidence, et c’est la principale raison qui me fait penser que les contrats d’assurance vie fonds en euros seront une catastrophe dans les années qui viennent pour l’épargnant.

2. Soyez propriétaire des bonnes actions

Avec les obligations et le dollar comme souffre-douleurs, les actions devraient surperformerde façon spectaculaire, à condition que vous possédiez les bonnes. Les exportateurs et les sociétés multinationales bénéficieront d’un dollar faible. Le mieux serait encore d’acheter des actions étrangères et d’éviter complètement les États-Unis… Je pense que ce raisonnement est faux. A qui vendront les sociétés exportatrices ? Non, pour le moment il ne faut pas aller sur les marchés. Attendez le point bas, qui sera compris entre 1 500 et 1 800 points pour le CAC40.

3. Achetez de l’argent et de l’or !

Peter Schiff affirme que la faiblesse récente des métaux précieux n’est juste qu’une pause en attendant que le tout baisse. Main Street n’a pas encore pris de positions sérieuses sur l’or ou l’argent. Une fois qu’ils commenceront à laisser tomber les obligations et qu’ils rechercheront un endroit pour se cacher, le prix de ces métaux va monter en flèche.

Etes-vous prêts pour un effondrement du marché et de l’économie américaine ?

Allez, je vous laisse, c’est l’heure de rejoindre les enfants à la plage, on va essayer de lutter contre la marée montante… hélas je connais déjà l’issue, mais c’est vrai, je suis sans doute trop pessimiste.

Source : Jolpress.com

19 mai 2013

l’achat d’or pourrait bientôt devenir illégal.dans le conecticut

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Si vous ne possédez pas encore d’or, vous devriez vous dépêcher d’en acheter. Je ne cesse de le répéter, mais cette fois-ci, ce n’est pas seulement parce que les métaux précieux se font de plus en plus rares. A en juger par ce qu’il se passe dans le Connecticut, l’achat d’or pourrait bientôt devenir illégal.

Même si la volonté du Connecticut de tracer tout achat d’or ne laisse en rien présager une interdiction de posséder de l’or telle que celle dont nous avons pu faire l’expérience sous Roosevelt, il n’en est pas moins que les revendeurs de métaux précieux qui ne pourront supporter les coûts représentés par cette nouvelle législation perdront leur emploi. Cela créera bien entendu une rareté artificielle au sein du Connecticut, et pourrait influencer d’autres Etats des Etats-Unis à suivre son initiative.

Extrait tiré du site de l’Assemblée Générale du Connecticut.

 

LOI CONCERNANT LES REVENDEURS DE GEMMES ET DE METAUX PRECIEUX.

 

Objectif de cette loi : demander aux revendeurs de gemmes et de métaux précieux de fournir un relevé périodique de leurs transactions sous format électronique aux autorités locales, et de conserver tout produit nouvellement acheté pour une durée minimale de 10 jours, afin de rendre les exigences applicables aux revendeurs de gemmes et de métaux similaires à celles applicables aux antiquaires.

 

Introduit par le Comité de Sécurité Publique.

 

Comme l’économiste Gary North l’a déjà expliqué, ‘la Révolution Française a été déclenchée par le Comité de la Sécurité Publique’. Sous la section ‘Pièces et barres’, la loi cite ceci : En ce qui concerne la vente de pièces et barres, en plus des régulations déjà en application, la loi demande à ce que les revendeurs conservent leurs relevés en anglais, qu’ils les numérotent et y incluent la description des vendeurs. Vous avez bien lu, elle demande à ce que soit déclarée la description générale des vendeurs.

Ce projet de loi pourrait n’affecter que le relativement petit Etat du Connecticut, mais le fait même qu’un gouvernement des Etats-Unis prête attention aux transactions en or nous transmet un message on-ne-peut-plus clair. Non seulement nous devrions tous courir acheter de l’or, mais nous devrions également nous empresser de sortir notre métal hors des frontières des Etats-Unis. La répression est en chemin.

Que cette loi soit proposée dans le Connecticut n’est pas nécessairement une coïncidence. Il pourrait ne pas se passer bien longtemps avant que le gouvernement fédéral commence à qualifier publiquement les acheteurs de métaux précieux et de Bitcoins de terroristes qui tentent de brouiller leurs achats de composants de bombe. L’Etat du Connecticut et la ville de Boston, dans le Massachusetts, sont depuis longtemps les hôtes de type de violence que les gouvernements aiment à utiliser pour restreindre la possession d’armes à feu et accroître la surveillance du public. Je ne serais pas surpris si une loi similaire à celle proposée dans le Connecticut était proposée dans le Massachusetts. Je ne serai pas non plus surpris de la voir s’étendre à l’ensemble des Etats-Unis.

Un jour viendra où nous ne serons plus capables d’acheter des métaux précieux, que ce soit parce qu’il n’en existera plus de disponible (et personne ne vendra son or, quel qu’en soit le prix) ou parce que l’achat de métal précieux aura été rendu illégal. Ce n’est pas une hyperbole, mais une observation basée sur notre histoire et les tendances actuelles.

Nous avons tous été témoins du développement de la capacité de l’Etat à contrôler, espionner et assassiner ses citoyens. Il y a moins de 80 ans, un président prenait la décision de rendre illégale la possession d’or en temps de crise. Pensez-vous vraiment qu’une telle chose ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui, alors que notre système monétaire se bat pour subsister et que l’Empire des Etats-Unis se transforme en un Etat-policier ?

L’Etat commencera par prendre des mesures contre l’or et les devises décentralisées. C’est exactement ce à quoi nous devons nous attendre alors qu’approche la fin du système monétaire tel que nous le connaissons aujourd’hui. Agissez avant qu’il ne soit trop tard. Achetez de l’or, et assurez-vous à ce que le gouvernement ne puisse pas vous le voler.
http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-connecticut-signe-l-arret-de-mort-des-revendeurs-d-or.aspx?article=4354960158G10020&redirect=false&contributor=Charleston+Voice.
DailySheeple

8 mai 2013

Comment sortir la France de son endettement : La crise, un complot politico-financier

banque

Alors que certains politiques, certains économistes, certains masses médias pratiquent l’omerta, ou mentent, ou ne savent pas tout simplement ; voici expliquées par différentes sources, les vraies raisons de cette crise et les solutions pour en sortir.



Remontons un peu en arrière. Nous sommes en mai 2004. Nicolas Sarkozy, alors tout frais ministre de l’Economie, annonce la vente (le bradage...) de 500 à 600 tonnes d’or de la Banque de France sur 5 ans. La France pourra placer l’argent ainsi dégagé sur des devises et des placements obligataires, dont les intérêts serviront à réduire la dette.
La France, signataire de cet accord, liquide autant qu’elle le peut. Le stock d’or de la Banque de France passe d’un peu plus de 3 000 tonnes en 2004 à 2 445 tonnes fin juillet 2009. Soit un peu moins de 20% de ses stocks. Depuis, le montant des réserves est resté quasiment inchangé, puisqu’en janvier 2011, la France détenait pour 2 435,4 tonnes d’or.
Au total, ce sont 572 tonnes qui ont été vendues par la France entre 2004 et 2009, d’après les données du World Gold Council. En tout, cela représente tout de même près de 40% des ventes totales de stocks d’or par l’ensemble des pays de la Zone euro sur la période.


► Mai 2004 : Nicolas Sarkozy, Ministre de l... par rCk-

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7 mai 2013

Trois pays dans le monde, dont la Banque centrale n’est pas sous contrôle de Rothschild.

evelynrothschild

 

Est-ce que prendre le contrôle de la Banque centrale de la République islamique d’Iran (CBI) est une des raisons principales pour que l’Iran soit la cible des pouvoirs occidentaux et israéliens ?

Comme les tensions poussent à une guerre inéluctable avec l’Iran, il faut explorer le système bancaire de l’Iran par rapport à ses homologues américains, britanniques et israéliens.

Certains chercheurs soulignent que l’Iran est seulement un trois pays dans le monde, dont la Banque centrale n’est pas sous contrôle de Rothschild.

Avant le 9-11 y avaient sept : Afghanistan, Irak, Soudan, Libye, Cuba, la Corée du Nord et en Iran. Cependant, en 2003, l’Afghanistan et l’Irak ont été engloutis par la pieuvre de Rothschild et en 2011 le Soudan et la Libye ont également disparus. En Libye, une banque Rothschild a été créée à Benghazi alors que le pays était encore en guerre.

L’Islam interdit le chargement de l’usure, la pratique de la tarification excessive, déraisonnablement élevé et souvent interdit les taux d’interets sur les prêts, c’est un problème majeur pour le système bancaire de Rothschild.

Jusqu’à ce qu’il y a quelques centaines d’années l’usure a été également interdit dans le monde chrétien et était même passible de mort, car elle était considérée comme de l’exploitation et de l’asservissement.

Étant donné que la famille Rothschild a repris la Banque d’Angleterre ils ont étendu leur contrôle bancaire dans tous les pays du monde. Leur méthode a été d’obtenir des politiciens corrompus du pays à accepter des prêts massifs, qu’ils peuvent jamais rembourser et donc s’endetter auprès des le Rothschild . Si un chef de file refuse d’accepter le prêt, il est souvent écarté ou assassiné. Et si cette opération échoue, des invasions peuvent suivre, et une banque Rothschild qui pratique l’usure est établie.

Les Rothschild exercent une puissante influence sur les principales agences de presse au monde. Par la répétition, les masses sont dupés en leur faisant croire à des histoires d’horreur sur les vilains méchants.

Les Rothschild contrôlent la Banque d’Angleterre, la réserve fédérale, la Banque centrale européenne, le FMI, la Banque mondiale et la Banque des règlements internationaux. Aussi, ils possèdent la plus grande partie de l’or dans le monde ainsi que le London Gold Exchange, qui fixe le prix de l’or chaque jour. On dit que la famille est propriétaire de plus de la moitié de la richesse de la planète — estimé par le Credit Suisse à 231 milliards de dollars — et est contrôlée par Evelyn Rothschild, l’actuel chef de la famille.

Des chercheurs objectifs soutiennent que l’Iran n’est pas diabolisé parce qu’ils sont une menace nucléaire, tout comme les talibans, Saddam Hussein en Irak et Kadhafi en Libye n’étaient pas une menace.

Quelle est donc la vraie raison ? Est-ce les milliards et les milliards dans les bénéfices de l’huile ou les milliards dans les bénéfices de guerre ? Est-ce pour ruiner l’économie américaine, ou est-ce pour commencer la troisième guerre mondiale ? Est-ce pour détruire les ennemis d’Israël, ou pour détruire la Banque centrale iranienne afin que personne ne puisse défier le raquette de Rothschild ?

La vraie raison pourrait être l’un de ces motifs ou, pire, tous.

http://charlesdornach.wordpress.com/2012/03/10/les-rothschilds-veulent-la-banque-de-liran/

Source : http://www.moneytrendsresearch.com/rothschild-wants-irans-banks/

6 mai 2013

Laurent LOUIS: « La crise économique ? Une invention pour asservir les peuples ! »

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Laurent LOUIS au Premier Ministre belge Elio Di Rupo (PS): « Ne venez alors pas me parler de la crise économique. Vous l'avez inventée cette crise pour prendre à la gorge nos travailleurs et imposer des régressions sociales. Vous n'encouragez pas le travail, vous n'encouragez pas les gens à entreprendre et à créer de l'emploi. Vous préférez maintenir les gens dans la dépendance pour mieux les manipuler ! Vous voulez sauver nos entreprises, j'ai un conseil pour vous : sortez notre pays de l'Union européenne, rétablissez les frontières, le protectionnisme économique, les taxes à l'importation, recréez une véritable banque nationale et refusez de rembourser la dette pour venir en aide à nos concitoyens ! »

2 mai 2013

La crise grec est un prétexte pour s'emparer des réserves colossales de gaz et de pétrole en mer Egée

petrole grec

Tensions croissantes pour l’énergie en Mer Égée

Après l’étude de la Méditerranée orientale, William Enghdal se concentre sur les ressources découvertes récemment en mer Egée, qui annoncent un profond bouleversement du paysage géopolitique. Dans le cas de la Grèce, alors que l’exploitation des réserves découvertes permettraient de résorber la dette, les maitres étrangers de cet État qui a perdu sa souveraineté ont des plans très différents. Ainsi Hillary Clinton est venue en personne à Athènes pour assurer les intérêts des États-Unis et de son époux Bill dans la région, alimentant pour le moins les tensions avec la Russie.

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La découverte fin 2010 d’importantes réserves de gaz naturel dans les eaux israéliennes en Méditerranée a incité les pays voisins à inspecter de plus près leurs propres eaux. Les résultats montrent que l’ensemble de la Méditerranée orientale regorge d’immenses réserves de pétrole et de gaz inexploitées. Ceci a d’énormes conséquences politiques, géopolitiques, économiques et pourrait avoir aussi des conséquences militaires.

Les premières explorations ont confirmé que les réserves en pétrole et en gaz étaient impressionnantes partout dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie.

Le sirtaki énergétique grec

Avec la crise financière désastreuse que connaît le pays, il n’est pas surprenant que le gouvernement grec se soit sérieusement mis à chercher du pétrole et du gaz. Depuis qu’il en a trouvé, le pays s’est mis à danser un curieux ballet avec le FMI et les gouvernements de l’Union européenne, une sorte de « sirtaki de l’énergie » afin de savoir qui contrôlera ces immenses découvertes et donc, qui en bénéficiera en dernier ressort.

En décembre 2010, alors qu’il semblait que la crise grecque pouvait encore être résolue sans plans de sauvetage géant ou privatisations, le ministère grec de l’Énergie a constitué un groupe d’experts afin étudier les perspectives en matière de pétrole et de gaz dans ses eaux. L’industrie pétrolifère et gazière du pays a commencé à augmenter ses investissements après une première petite découverte de pétrole en 2009. Des études géologiques plus importantes ont alors été conduites. Les premières estimations révélèrent que la quantité de pétrole au large des côtes grecques dépasserait 22 milliards de barils dans la mer Ionienne à l’ouest et quelque 4 milliards de barils dans le nord de la mer Égée, à l’est.

Les parties sud de la mer Égée et de la mer de Crète ne sont pas encore explorées et les chiffres pourraient in fine s’avérer être beaucoup plus élevés. Un précédant rapport du Conseil National Grec pour la Politique Énergétique annonçait : « La Grèce est l’un des pays les moins explorés en Europe au regard des réserves d’hydrocarbures potentielles » . Selon l’analyste Aristote Vassilakis, « les enquêtes mesurant la quantité de gaz naturel ont évalué les réserves à 9 000 milliards de dollars » . Même si une petite partie seulement de ceci était disponible, cela suffirait à transformer radicalement les finances de la Grèce et de toute la région.

David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts. Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans. Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part l’UE et de du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique.

Il est notoire que les dirigeant du FMI et de l’UE, et notamment d’Allemagne, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’État, afin de réduire sa dette. Dans le meilleur des cas, la vente des actions rapporterait au pays 50 milliards d’euros ]. Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette [6]. Les acheteurs viendraient probablement de l’extérieur du pays, comme ce fut le cas pour d’autres entreprises grecques dans la même situation.

Le problème, au-delà de la demande du FMI que la Grèce brade ses ressources pétrolifères, réside dans le fait que la Grèce n’a pas déclaré de Zone Économique Exclusive (ZEE) comme la plupart des autres pays qui forent pour trouver du pétrole. Il y avait peu de besoins jusqu’alors. Une ZEE confère à l’État des droits spécifiques relatifs aux richesses du sous-sol dans ses eaux déclarées en vertu de la Troisième Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, entrée en vigueur en Novembre 1994. En vertu de celle-ci, une nation peut prétendre à une ZEE jusqu’à 200 milles marins de ses côtes

La Turquie a déjà déclaré qu’elle considérerait comme un « acte de guerre » le fait que la Grèce fore plus loin dans la mer Egée [8]. Jusqu’à présent cela n’avait pas prêté à conséquences car aucune réserve de pétrole ou de gaz n’étaient connues. Désormais il s’agit d’un tout autre enjeu.

Evangelos Kouloumbis, ancien ministre de l’Industrie a récemment déclaré que le pays pourrait « couvrir 50 % de ses besoins avec le pétrole découvert dans les champs offshore de la mer Egée, et le seul obstacle est l’opposition turque vis à vis d’une éventuelle exploitation grecque »

Hillary aussi sait danser

En juillet 2011, Washington a rejoint le sirtaki énergétique grec. La secrétaire d’État Hillary Clinton s’est rendue à Athènes en ayant en tête les questions énergétiques. Elle était accompagnée de son envoyé spécial pour l’énergie eurasiatique, Richard Morningstar. Morningstar a été le conseiller spécial du président Bill Clinton, chargé de la diplomatie énergétique dans le bassin capien, et l’un des agents stratégiques de Washington dans les batailles géopolitiques visant à démembrer l’ex-Union soviétique et à faire encercler la Russie alors plongée dans le chaos par d’anciens États de l’URSS pro-OTAN.

Morningstar et le très controversé Matthew Bryza ont été les principaux architectes à Washington des projets étasuniens d’oléoducs et de gazoducs consistant à couper la Russie et ses ressources en gaz de l’Union Européenne. Bryza est un opposant déclaré à l’oléoduc russe South Stream qui passe à travers les pays de l’Est de la Méditerranée [10]. Clairement l’administration Obama n’est pas neutre concernant les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz. Trois jours après qu’Hillary ait quitté Athènes, le gouvernement grec a proposé la création d’une nouvelle agence gouvernementale pour gérer les appels d’offre en matière de prospections et de forages.

Morningstar est le spécialiste étasunien de la guérilla économique contre la politique énergétique russe. Il fut décisif dans la maintient du controversé oléoduc BTC qui part de Bakou, rejoint Tbilissi en Géorgie et va jusqu’au port Turc de Ceyhan, une coûteuse entreprise conçue uniquement pour éviter un transit via la Russie. Il a ouvertement proposé que la Grèce et la Turquie abandonnent leurs différents historiques concernant Chypre, ainsi que de nombreuses autres questions et s’entendent pour gérer conjointement leurs réserves de pétrole et de gaz en mer Egée. Il a également dit au gouvernement grec qu’il devait oublier la coopération avec Moscou sur le gazoduc South Stream ainsi que le projet de gazoduc Bourgas-Alexandroupolis

Selon un rapport de l’analyste politique Aristote Vassilakis publié en juillet 2011, l’objectif de Washington en poussant ainsi la Grèce et la Turquie à unir leurs forces sur le pétrole et le gaz réside dans le partage prévu des revenus de ces exploitations. Selon son rapport, Washington propose que la Grèce obtienne 20 % du chiffre d’affaires, la Turquie 20 % et la société états-unienne Noble Energy, société qui a déjà assuré le forage dans les eaux israéliennes et au large des cotés grecques, obtiendrait la part du lion, c’est à dire 60 %

Bill, l’époux de la secrétaire d’État Hillary, est lobbyiste à Washington pour le compte de Noble Energy.

Les complications chypriotes

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Le président chypriote Demetris Christofias et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou à Chypre en février 2012.

Comme si ces complications géopolitiques ne suffisaient pas, Noble Energy, a également découvert d’énormes volumes de gaz au large de la République de Chypre. En Décembre 2011 la compagnie a annoncé un forage réussi dans une zone dont on estime qu’elle recèle au moins 200 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Charles Davidson, le directeur général de Noble Energy, a fait remarquer à la presse que « cette dernière découverte démontre que ce bassin est de première importance au niveau mondial, en terme de quantité et de qualité » [14].

Chypre est une pièce compliquée sur l’échiquier. Des documents déclassifiés du gouvernement états-unien des années 1970 révélés récemment, montrent qu’Henry Kissinger, qui était lors le secrétaire d’État, aurait activement encouragé et facilité l’armement du régime turc de l’ancien élève de Kissinger à Harvard et Premier ministre Bulent Ecevit pour organiser une invasion militaire de Chypre en 1974, ayant pour effet la partition ethnique de l’île entre un espace turc au nord et un autre grec et chypriote au sud ; une division qui perdure encore aujourd’hui. La stratégie de Kissinger, soutenue par les Britanniques, était destinée à créer un prétexte pour une présence militaire permanente états-unienne et britannique afin de pratiquer des écoutes militaires dans la Méditerranée orientale durant la Guerre froide.

Aujourd’hui, la partie grecque du sud, où Noble Energy a découvert de larges gisements de gaz, est membre de l’UE. Son président, Demetris Christofias, est l’unique dirigeant communiste de l’Union européenne. Il est également un ami proche d’Israël, et de la Russie. En outre, il est très critique à l’égard de la politique étrangère états-unienne, ainsi que de la Turquie

En ce moment, Israël envisage de construire un gazoduc sous-marin depuis les champs israéliens du Levant à travers les eaux de Chypre jusqu’à la terre ferme grecque, pour approvisionner le marché de l’UE. Les gouvernements de Chypre et d’Israël se sont entendus sur la délimitation de leurs zones économiques respectives, en ignorant la Turquie. Cette dernière a ouvertement menacé Chypre du fait de son accord avec Noble Energy. La Russie a réagi en déclarant qu’elle ne tolérerait pas les menaces turques contre Chypre, compliquant encore un peu plus les relations russo-turques

Les relations turco-israéliennes quant à elles, amicales par le passé, sont devenues de plus en plus tendues ces dernières années sous la politique étrangère d’Erdogan. Ankara a exprimé sa préoccupation au sujet des liens récents entre Israël et ses adversaires historiques, la Grèce et la partie grecque de Chypre. La République turque de Chypre du Nord, alliée de la Turquie, craint de ne pas être représentée de façon juste dans le partage du gaz après qu’Israël et Nicosie aient signé un accord pour se répartir les 250 kilomètres de mer qui les séparent. [18]

Il devient évident, surtout quand nous jetons en parallèle un regard sur la carte de la Méditerranée orientale, que l’appétit féroce pour les réserves de pétrole et de gaz et leur exploitation pose les bases d’un conflit de grande ampleur dans la zone, impliquant les intérêts stratégiques des États-Unis, de la Russie, de l’Union Européene, d’Israël, de la Turquie, de la Syrie et du Liban.

F. William Engdah

[1] « Greek Companies Step Up Offshore Oil Exploration-Large Reserves Possible », par Ioannis Michaletos, balkanalysis.com, 8 décembre 2010.

[2] Ibid.

[3] « Hillary came to Greece to seal oil exploration deals ! », par Hellas Frappe, hellasfrappe.blogspot.com, 21 juillet 2011.

[4] « Drilling for oil in the Aegean may help ease Greece’s debt crisis », par Chris Blake, hellenext.org, 7 juillet 2011.

[5] Ibid.

[6] « Greece Considering Plugging Aegean Islands into Turkish Energy Grid », par John Daly, businessinsider.com, 22 novembre 2011.

[7] Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer, 6ème partie, article 76, Définition du plateau continental.

[8] Chris Blake, op. cit.

[9] Ioannis Michaletos, op. cit.

[10] Hellas Frappe, op. cit.

[11] Ibid.

[12] Ibid.

[13] « Vast gas fields found off Israel’s shores cause trouble at home and abroad », par Hugh Naylor, thenational.ae, 34 janvier 2011.

[14] « Significant Natural Gas Discovery Offshore Republic of Cyprus », Communiqué de presse de Noble Energy, maritime-executive.com, 28 décembre 2011.

[15] « New documents link Kissinger to two 1970s coups », par Larisa Alexandrovna et Muriel Kane, rawstory.com, 26 juin 2007. The Cyprus Conspiracy, America Espionnage and the Turkish invasion, par Brendan O’Malley et Ian Craig, I.B. Tauris éditeur, 1999.

[16] « http://turkeymacedonia.wordpress.co..., par Yilan, turkeymacedonia.wordpress.com, 30 mai 2011.

[17] « Turkey and Cyprus Gas : More Troubles Ahead in 2012 », par Stephen Blank, silkroadstudies.org, 9 janvier 2011.

[18] Hugh Naylor, op. cit.

F. William Engdahl

F. William Engdahl Journaliste états-unien, spécialiste des questions énergétiques et géopolitiques. Dernier ouvrage paru en français : OGM : semences de destruction - L’arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008). Dernier ouvrage en anglais : Gods of Money : Wall Street and the Death of the American Century (2010).

 
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26 mars 2013

Pourquoi la France est bien plus proche d'une chute à la grecque que l’Espagne ou l’Italie .

original

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Atlantico : L'Insee prévoit une croissance presque nulle pour l'économie française au moins jusqu'à la fin du mois de juin, les indices PMI flash de Markit (qui dressent un panorama de l'activité économique) font état de la plus forte chute depuis quatre ans, le tout sur fond de crise chypriote. Faute de croissance, le chômage pourrait atteindre 10,6% en juin selon l'Insee , qui prévoit aussi une stagnation de la consommation - un des moteurs phares de la croissance française - au premier trimestre avant un léger rebond (+0,1%) au second. Résultat, 9 chefs d'entreprises sur 10 ne sont pas confiants, selon un sondage Vivavoice/CCI France/Les Echos/Radio Classique. La France sous-estime-t-elle la gravité de sa situation ? Peut-elle connaitre, à son niveau et avec ses caractéristiques, une grave crise économique comme l'a connu la Grèce ?

Jean-Paul Betbèze : La réponse est oui : nous sous-estimons la gravité de la situation, car ce qui se passe échappe à nos mesures. La France n’a plus de croissance depuis quelques mois, précisément depuis le moment où l’inquiétude est revenue sur la zone euro, avec l’Italie, et la France, avec en sus les annonces d’augmentations d’impôts venant d’ici. Les anticipations des Français ont été durement affectées depuis et ne se relèvent pas. Et les nouvelles qui nous viennent d’Italie et maintenant de Chypre n’aident évidemment pas. Ce qui est en jeu, c’est le moral. Le moral des entrepreneurs, avec moins de stocks et aussi moins d’investissement, et on voit ce qui se passe avec la décélération du crédit, notamment aux petites et moyennes entreprises, le moral des ménages, et on voit la chute de la construction, et aussi le freinage de la consommation.

Ce moral est essentiel, en liaison avec ce qui se passe ailleurs, avec les impôts, avec le chômage. En même temps, et ceci échappe encore plus aux statistiques, tous les agents économiques sont plus aux aguets et réactifs que jamais. La volatilité est entrée plus encore dans les esprits et dans les comportements, avec un raccourcissement des horizons. C’est ce qui est très grave, avec un risque de sur-réaction, si les nouvelles ne sont pas bonnes dans les semaines qui viennent, ou les messages, ou les rumeurs.

Guy Martin : Je ne crois pas que la France sous-estime la gravite de la situation, pas plus ses dirigeants que ses habitants. Lors de la campagne présidentielle il y a un an déjà, François Langlet opposait au candidat Hollande la fantaisie de ses prévisions de croissance a 0,8%; ce à quoi l’intéressé avait répondu du bout des lèvres : de toute manière, s’il n’y a pas de croissance nous n’y arriverons pas, et de répéter comme à lui-même, nous n’y arriverons pas. Vous voyez, tout était dit il a déjà un an. Le reste n’est que du bruit.

La France traverse déjà une grave crise économique et la question n’est pas tant si elle risque un choque encore plus grave mais quand celui-ci arrivera. La comparaison avec la Grèce s’arrête là. La Grèce est un Etat voyou qui a falsifié ses comptes pour entrer dans l’euro et mis en place une économie de la corruption qui n’a aucune mesure avec ce que nous pouvons connaitre en France. Il faut ajouter à cela un marché noir qui pèse près d’un tiers de son économie. C’est autant de rentrées fiscales qui passent à la barbe d’Athènes. Malgré les idées reçues, l’économie souterraine est très peu développée en France qui est plus vertueuse que l’Allemagne dans ce domaine !

Non, le problème de la France est au contraire le poids de son service public et de la redistribution. Pendant de nombreuses années nous avons financé les excès de celui-ci par la dette et entretenu l’illusion que nous pouvions nous permettre des assurances généreuses et un service publique pléthorique. Ce que nous réalisons aujourd’hui c’est que nous sommes incapable de porter ce poids par nous-même et que 40 milliards d’euros d’impôts nouveaux sont en train de mettre les entreprises autant que les particuliers à genou.

Mais là encore, il n’y a guère de surprise. Le principe de l’Etat providence et de la sécurité sociale a été théorisé en 1942 dans le rapport Beveridge, au Royaume-Uni. Or il y a eu un second rapport Beveridge en 1950 qui précisait que le modèle d’Etat providence n’était viable que dans une économie de plein emploi… cela fait très longtemps que la France n’est plus une société de plein emploi.

Aussi, la question qui se pose à nous depuis 25 ans et de manière urgente aujourd’hui est celle de la refondation de l’Etat providence. Or syndicats, fonctionnaires et de nombreux français ne sont pas près a cela et les politiques le savent… faute de réforme cela sera donc la chute.

Il suffit d’une hausse des taux d’intérêts de la dette française, d’une contraction un peu plus marquée de l’économie ou encore un effondrement  des administrations locales (dont les finances se sont très dégradées avec la crise et la faillite de Dexia). Chacun de ces évènements pourrait arriver dans les 6 prochains mois et déclencher un vent de panique en France et dans le monde.

Pascal de Lima : La France ne connaîtra pas de crise telle que l'a connue la Grèce. Céder à la panique des marchés ou à la défiance des chefs d'entreprise est la même erreur que d'avoir un excès de confiance. La question en soulève deux autres :
a. Les erreurs de prévision jouent-elles un rôle dans l'enfoncement de la situation économique ?
b. Quel diagnostic peut-on faire de la situation française par rapport à son chômage ?

Sur le point (a), il me semble que les erreurs de prévision contraignent les gouvernements à réajuster constamment leur plan d'austérité ou de rigueur. La prévision n'est pas un exercice facile et la confrontation avec la réalité decrédibilise les orientations de la politique économique. Chaque année, les objectifs a priori risquent de ne pas être atteints, comme le déficit public à 3% pour l'année 2013 en France, parce que les prévisions produisent un écart à la réalité. On sous estime constamment les effets récessifs des plans d'austérité, ce d'autant plus qu'ils sont conjoints. 

Sur le point (b) et la question du chômage en France, il faut comprendre que la France est dans un chômage non pas keynésien mais classique, contrairement à l'Italie et l'Espagne et même la Grèce. Un chômage keynésien se caractérise pas un excès d'offre de biens sur la demande et un chômage. Un chômage classique se caractérise par un excès de demande de biens par rapport à l'offre et un chômage. Ceci est confirmé par certains indicateurs comme la profitabilité des entreprises, la demande de services et la balance courante (au cours des dix dernières années).

Du coté chômage, il faut donc taper sur l'offre et la compétitivité des entreprises en passant par le marché du travail. il me semble très modestement que l'internationalisation des PME TPE, l'allègement des cotisations, le business friendly etc...sont de meilleures mesures que de taper sur le coût unitaire de production par une flexibilité des ajustements salariaux au cycle. D'ailleurs, j'insiste sur cette mesure de l'accord emploi qui consiste à vouloir ajuster les salaires en fonction du cycle. Mesure très dangereuse car il y a toujours une bonne raison de dire que le cycle va mal. Enfin on encre dans le marbre l'idée que la précarité du marché du travail est une réalité bientôt juridique. Soit on propose des vrais jobs avec des vrais métiers, soit on a rien à proposer mais laisser s'engouffrer certains patrons dans la brèche de la flexibilité salariale en fonction du cycle est extrêmement dangereux.

Pour résumer, la crise française tient à un excès de demande de biens et service. Il faut donc conjointement augmenter l'offre de préférence, et éviter de jouer sur les salaires qui comme votre question le dit, jouerait sur la consommation. Il vaut mieux en France que l'offre rejoigne la demande que l'inverse par la baisse de la demande.

Un autre point est que la cause des symptômes du mal français (dette privée, dette publique, balance commerciale) vient d'une exploitation inadéquate de ses avantages comparatifs naturels du fait de défaillances structurelles. La France a un nombre incalculable d'avantages comparatifs naturels qui n'émergent pas à cause des rigidité structurelles. De plus elle est coincée entre l'Allemagne qui lui prend les parts de marché du haut de gamme et la Chine qui lui prend les part de marché du bas de gamme.

13 mars 2013

Ce secret politiquement explosif sur le niveau de vie des Allemands .

reichstag

En décembre 2006 la Banque centrale européenne a mis en place le réseau EFCM, composé de sondeurs, de statisticiens, d'économistes provenant de l'institution financière, mais aussi de banques centrales nationales de la zone euro, et d'instituts de statistiques. L'acronyme EFCM désigne l'Enquête sur les finances et la consommation des ménages (en anglais, Household Finance and Consumption Survey). Il était supposé collecter de informations au niveau local sur la richesse des foyers. Un projet bureaucratique d'une ampleur importante. Les études ont débuté en 2010, et les résultats sont maintenant prêts. Personne en Europe n'avait jamais mené une étude à cette échelle. Et personne ne le fera plus jamais.

Car dans une période où les renflouements et les transferts de richesse plus que jamais d'actualité, les résultats de l'enquête prêtent tant à controverse que la Bundesbank garde le rapport secret. Et on sait maintenant pourquoi.

En Autriche, la moitié de la richesse du pays aux mains des plus fortunés

Les études ont été menées à l'échelle nationale, chaque banque centrale ayant publié son propre rapport. Ils devaient être mis en commun et publiés sous la forme d'un résumé donnant un aperçu de la richesse et de la pauvreté des gens dans les différentes régions de la zone euro. Certains pays ont déjà publié leur rapport, comme l'Autriche et l'Italie.

Les résultats collectés par la Banque nationale d'Autriche ne sont pas brillants. Dans un rapport de 20 pages, le lecteur n'échappe pas au constat suivant : la richesse remarquable qui caractérise le pays est distribuée de manière très inégale. Les plus riches détiennent près de la moitié de la richesse du pays. Le montant moyen de leur fortune s'élève à 1,7 millions d'euros, une somme répartie entre différents actifs.  

Dans l'autre moitié de la richesse du pays, on peut compter 83% de locataires. La montant médian de leur richesse se situait autour d'un ridicule 11 000 euros, constitué dans la plupart des cas d'une voiture et d'économies sur un compte en banque. Cette situation concerne la moitié des Autrichiens ! Et 10% des gens avaient une richesse nette s'élevant à 1000 euros.

Toute vérité n'est pas bonne à entendre

Cette distribution des riches inégales a créé un fossé énorme entre les richesses médianes de 76 000 euros (la moitié des gens ont plus, l'autre a moins) et les richesses de 265 000 euros en moyenne (détenue en général par un petit nombre de foyer très, très riches). C'est pourquoi certains pays ne publient même pas leurs chiffres sur les fortunes dans leur pays: toute vérité n'est pas bonne à entendre.

Les chiffres de l'Allemagne devraient être similaires (mais la Bundesbank considère son rapport comme un secret qu'il ne faut absolument pas dévoiler). Car  les résultats sont embarrassants pour deux raisons : la répartition des richesses inégale est la première d'entre elles Le gouvernement allemand a déjà traversé des turbulences l'année dernière, mais aussi il y a peu de temps lorsque certaines informations dérangeantes d'un rapport sur la pauvreté ont fuité. Le document a été censuré.

L’Italie est l'autre problème. Mais il se pourrait qu'il soit trop délicat à traiter pour la Bundesbank. Le rapport sur le pays (142 pages) explique que la richesse médiane des ménages italiens a augmenté de 56% depuis 1991. Et de 2008 à 2010, elle a augmenté de 5% par an, malgré la crise.

Celle des ménages allemands a stagné durant cette période, alors qu'ils mettaient largement la main à la poche pour payer des impôts.

Et maintenant, ils sont sur le point d'apprendre que la richesse médiane des foyers Italiens s'élève à 163,875 euros, tandis que les chiffres de la République fédérale sont plus proches que ceux de l'Autriche, soit 76 000 euros. Moins de la moitié! "C'est politiquement explosif" ont chuchoté des sources à la Bundesbank au site d'information allemand FAZ.

Ces rapport montrent que dans certains pays comme l'Italie où les finances publiques ont été critiquées pour leur mauvais état, la richesse moyenne des ménages se porte en réalité mieux que dans certains Etats dont les comptes publics sont supposés être en meilleure santé, et où les gouvernements ont gardé les déficits et les dettes à un niveau bas.

Des Italiens plus doués pour s'agripper à leur fortune

En 2012, l'Allemagne affichait un minuscule déficit. Mais les taxes élevées et l'enthousiasme remarquable des citoyens à l'idée de les payer (bien que la triche soit un sport national )  a transféré la richesse des mains des citoyens à celles de l'Etat ces dernières années. Les Italiens ont été plus doués pour s'agripper à leur fortune. Et ce, au détriment des finances publiques. D'autres études ont montré des tendances similaires, mais jamais à un tel niveau et avec tant de détails. Et surtout,  pas de cette manière "harmonisée" et facile comparer.

Cela pourrait provoquer une tempête en Allemagne. Ce n'est pas seulement de la jalousie. Les contribuables allemands sur les nerfs  devraient être engagés malgré eux dans le renflouement de l'immense dette de l'Italie alors que les Italiens eux-mêmes, dont la richesse médiane est deux fois plus élevée que celle des Allemands, refusent de payer. Cela ne passerait pas. Pas du tout. Et surtout cela pourrait devenir un cauchemar politique pour la chancelière Angela Merkel, qui doit affronter les élections dans quelques mois, et donc éviter tout scandale.

La saga des renflouements doit se poursuivre

Si jamais le rapport devait être publié sous sa forme brute (ce qui n'est pas certain vu le scandale qu'a provoqué le rapport sur la pauvreté) les statisticiens de la Bundesbak tenteront d'expliquer la différence entre les pays comme l'Italie et l'Allemagne : la richesse des foyers est particulièrement élevée dans certains pays qui ont des droits de propriété élevés tenteront-ils de démontrer. Dans les pays où louer son logement est une pratique courante comme l'Allemagne, une part importante logements est sous le contrôle de l'Etat, et subventionnée. Ainsi, la richesse est publique, etc., etc.

Car la saga des renflouements doit continuer. La violente réalité, c'est que les Allemands ne peuvent pas se permettre de renflouer leurs riches voisins. Mais elle ne doit en aucun cas interférer avec la remarquable et glorieuse histoire de l'euro.

La monnaie a été mise en circulation le 1er janvier 2002. Depuis six ans, les euros sont tombés du ciel dans les pays d'Europe du Sud. Mais la bulle a crevé. Depuis, l'union monétaire a été en crise, et ce, presque durant la moitié de son existence ! La confiance en cette dernière est au plus bas. Avec une teinte de résignation en Allemagne.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/secret-politiquement-explosif-niveau-vie-allemands-que-bundesbank-garde-jalousement-wolf-richter-666468.html#Yp6K8EYWeUWZp02I.99

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