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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
crise
9 octobre 2013

Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américain

 

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Amérique du Nord

Publié le 7/10/2013

Vous entendez parler du shutdown du gouvernement américain sans savoir ce qu'est cette suspension temporaire des activités fédérales ? Voici l'essentiel à savoir.

Par Pascal Dray.

À quoi correspond cette procédure du shutdown ?

Tout d’abord, il faut savoir que cette procédure a toujours été utilisée dans le cadre de stratégie dite politicienne. C’est soit le parti républicain, soit le parti démocrate qui déclenche cette procédure. Le Congrès aux États-Unis (à peu près l’équivalent de l’Assemblée nationale) est composé de la chambre des représentants et du sénat. Le Sénat est, lui, composé de 100 sénateurs et la chambre des représentants de 435 représentants.

"Le Congrès américain est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois. Il exerce également un pouvoir sur le budget fédéral des États-Unis, le commerce et la défense du pays. Le Congrès peut soumettre des amendements à la Constitution. Il peut enfin lancer une procédure d'impeachment pour mettre en accusation le président ; un haut fonctionnaire ou un juge. Le Sénat américain représente les États et la politique nationale, alors que la Chambre s'occupe des problèmes de la vie quotidienne des citoyens. L'un n'est pas supérieur à l'autre. Les deux assemblées doivent travailler en coordination".

Dans le cadre de la procédure de "shut down" déclenchée le 1er  octobre 2013, il y a désaccord sur le financement de la loi dite Obamacare, une loi pour mettre en place aux États-Unis l’équivalent de notre Sécurité sociale. Les républicains soutiennent qu’il n’est pas possible de financer à ce jour la loi dite Obamacare et demandent de reporter son application et son financement en septembre 2014. Les républicains s’appuient sur la situation économique préoccupante du niveau d’endettement américain qui serait fortement alourdi si le financement de l’Obamacare était déclenché aujourd’hui.

Blocage budgétaire et services minimaux

Dans la pratique, les fonctionnaires fédéraux des services non régaliens sont priés de rester chez eux jusqu’au déblocage budgétaire. Les services de police, de justice et d’armée sont assurés, mais du fait d’un blocage dans le processus d’autorisations budgétaires les autres fonctionnaires ne doivent pas travailler.

Depuis 1960, 18 (17+1) procédures de "shut down" ont été déclenchées. La première a été déclenchée sous la présidence de G. Ford, président républicain en 1976. Le Congrès était majoritairement démocrate. Le président mit son véto à un programme lié au département du travail. Ce premier "shut down" s’étala du 30 septembre au 11 octobre. Sous Carter, démocrate avec un congrès démocrate, 5 procédures furent initiées. La plus longue dura 18 jours et concernait le programme Medicaid et le financement d’une centrale nucléaire.

Sous Reagan, républicain où le Sénat était républicain de 1981 à 1986, 9 procédures furent déclenchées. La plus longue dura trois jours. Sous G.H.W Bush (le père), une procédure fut déclenchée. Sous Clinton, 2 procédures furent déclenchées dont la plus longue dura 21 jours et qui concernait la présentation des comptes sur 7 ans, mais avec un budget émanant du département du Budget au Congrès plutôt qu’un budget du département du budget du président. Finalement, un compromis fut trouvé sur le budget.

Depuis le 1er octobre 2013, une nouvelle procédure de "shut-down" vient d’être déclenchée ; elle concerne le déblocage d’un budget pour la mise en œuvre de la loi dite Obamacare. Il s’agit en fait d’un programme dit de protection sociale qui concernerait tous les Américains.

Compte tenu de l’endettement américain qui dépasse 100 % du PIB, les membres républicains de la chambre des représentants ont demandé aux sénateurs et représentants de reporter le financement de la loi sur le système de santé à septembre 2014. Le président américain dénonce ce blocage, mais comme nous l’avons vu celui-ci n’est pas le premier et certainement pas le dernier. Nous ne savons pas combien de temps pourra durer ce "shut down".

Un calendrier risqué

Si cette procédure dure plus de 15 jours, une autre date butoir risque de déboucher sur une nouvelle incertitude. Cette date, c’est la date de relèvement du plafond de la dette. Si celui-ci n’est pas relevé, alors les États-Unis seront déclarés en "cessation de paiement". C’est donc la conjonction de ces deux procédures, "shut-down" et relèvement du plafond de la dette, qui constitue un risque majeur pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale.

En effet, comme la Réserve fédérale a injecté des liquidités depuis la crise de 2008, cette politique laxiste pourrait, si le pire se produisait à savoir que le plafond de la dette n’est pas relevé, conduire à une chute considérable du dollar avec toutes les conséquences en cascade sur les marchés financiers et sur l’économie mondiale (très forte hausse du prix des matières premières, hyperinflation, faillites d’entreprises en cascade, etc.). Évidemment, il existe des solutions que j'ai déjà évoquées dans un article sur Le Cercle Les Échos.

Sortir de l’impasse

Aujourd’hui, les politiques budgétaires et monétaires inspirées par les keynésiens et les monétaristes nous ont menés dans une impasse économique. Plus de croissance et un endettement public devenu la pierre d’angle du système économique. Pour lever les incertitudes liées à ces politiques, pour le moins hasardeuses, il est grand temps de revenir à des principes d’orthodoxie budgétaire et à la mise en place d’un vrai système monétaire reposant sur le libre échange, la division du travail et la spécialisation.

Libérons donc le système et sortons de l’impasse interventionniste !

//www.contrepoints.org/?p=141666

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26 septembre 2013

Le cartel de la réserve fédérale: les franc-maçons et la maison Rothshchild .

 

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par Dean Henderson



 Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles


En 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor (NdT: ministre des finances) des Etats-Unis d’Amérique. Hamilton était un des nombreux pères fondateurs qui étaient franc-maçons. Il avait des relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon européen. Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen, Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il donna à George Washington ses voeux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand maître de la loge de Virginie. Des généraux de la révolution américaine, 33 étaient des franc-maçons.

Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré deviennent Illuminés. [1]Les pères fondateurs populistes emenés par John Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun d’entr’eux n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction maçonnique emenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent “défier le parlement, mais rester loyal à la couronne.” La loge St Andrews était au cœur de la franc-maçonnerie du nouveau monde et commença à distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769.[2]

Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique d’identification infantile (NdT:CHIP pour Child Identification Program). D’après Wikipedia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales, une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression dentaire et un échantillon d’ADN.

Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774 sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme grand maiitre de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775 sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton, William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la constitution franc-maçonne anderson de 1723. William Randolph devint le premier ministre de la justice de la nation et secrétaire d’état de Georges Washington.

Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John Marshall, le premier juge de la cour supême de la nation était aussi un franc-maçon.[3]

Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec le franc-maçon allemand le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance opéraient au travers des couloirs de communication maçoniques et étaient en parallèle d’un réseau d’espionage britannique.

En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779, il devînt le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux Etats-Unis, il s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué aux espions britanniques.[4]

Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux banques à New York, dont la banque de New York.[5] Il mourut dans un duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton épitomisait le dédain que les huit familles vouaient au commun des gens en disant: “Toutes les communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont turbulents et changent sans cesse; ils ne peuvent bien juger que très rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la seconde classe.”[6]

Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées à devenir secrétaire au trésor (NdT ministre des finances). Plus récemment, le secrétaire au trésor de Kennedy était Douglas Dillon, venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les secrétaires de Nixon David Kennedy et William Simon provenaient respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter Michaël Blumenthal venait de Goldman Sachs, celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de Merill Lynch (maintenant Bank of America), celui de Bush père Nicholas Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg), les deux secrétaires au trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry Paulson venaient de Goldman Sachs; Tim Geithner sous Obama venait de Kissinger Associates et ancien président de la banque fédérale de New York.

Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les Etats-Unis devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation. Jefferson visionnairement déclara: “Un pays qui attend de rester ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais. Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent.” Jefferson observa la prise de contrôle des Etats-Unis par la conspiration euro-bancaire, pesant dans la balance il déclara: “des actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en esclavage.”[7]

Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la Banque des Etats-Unis (NdT que nous nommerons dorénavant ici BEU) fut fondée, avec les Rothschilds comment actionnaires principaux. La charte de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique était en faveur de révoquer la carte et de la remplacer par une banque centrale publique de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut renouvelée jusqu’en 1816.

Old Hickory, Honest Abe & Camelot

En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des Etats-Unis. Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait: “Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin.” Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la BEU. “L’acte de la charte semble être basé sur l’idée éronnée que les actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses.. Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié, habillé de grande puissance politique et jouissent d’immense avangages pécuniers de par leur connexion avec le gouvernement. N’y aurait-il pas péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers; N’y aurait-il pas sujet à trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de milliers de nos citoyens; ceci serait plus dangereux et plus formidable que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon devoir envers mon pays.”[8]

Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard Lawrence qui confessa qu’il “était en contact avec des puissances en Europe”.[9]

En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU. Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revînt à zéro pour la première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendît furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression économique. Biddle était un agent de la banque de Paris Jacob Rothschild.[10] De plus, la guerre avec le Mexique fut également déclanchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile fut déclanchée avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les banquiers de France finançant le Sud.

La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au Sud et du cotton au Nord. En 1861, les Etats-Unis étaient de nouveau endettés de 100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux “Lincoln Greenbacks” pour payer les factures de l’armée du Nord.

Le journal des Rothschild “Times of London” écrivit: “Si cette politique malicieuse qui a son origine dans la république d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde. Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord. Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les monarchies de la planète.”[11]

Le Périodique, pamphlet des euro-banquiers “Hazard Circular” fut dénoncé par les populistes en colère. Le périodique déclarait: “La grande dettre que les capitalistes vont créer est faite de la dette générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au trésor Salmon chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à travers eux le système bancaire.” La loi sur la banque nationale de 1863 réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre “Cet acte fou” qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contavts avec “de mystérieux européens” juste avant l’assassinat de Lincoln.

Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle Doré (CCD). Cette société avait d’étroites relations avec la société française des saisons, qui produisit Karl Marx. CCD ont fomenté beaucoup de la tension qui causa la guerre civile et le président Lincoln avait ciblé particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté par le truchement du secrétaire d’état de la confédération Judah Benjamin à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre après la guerre civile. [12]

Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour a voir fait imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui aussi sous les feux des huit familles.

Kennedy avait annoncé une “descente” sur les paradis fiscaux et proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques économiques furent publiquement attaquées par le magazine “Fortune”, le Wall Street Journal et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au trésor de Kennedy Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy. [13]

Le destin de Kennedy fut scellé en Juin 1963 quand il autorisa l’impression par son département du trésor de la somme de 4 milliards de dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérête usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle de la banque privée de la réserve fédérale. La femme de Lee Harvey Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-mème abattu, dit à l’écrivain A.J. Weberman en 1994: “La réponse à l’assassinat de Kennedy est à chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au dessus de la CIA.”[14] Dû au zèle du nouveau président Lyndon Johnson qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les Etats-Unis s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à garder le silence. S’ils peuvent tuer le président; ils peuvent tuer n’importe qui.

La maison Rothschild

La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam en 1609 comme étant la première banque centrale de l’histoire mondiale. Le prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor, prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de l’ordre d’Orange, qui a fomentée récemment la violence protestante en Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fît alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du chas d’aiguille, comme est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètre de haut. Trois étages en dessous est stocké la réserve d’or la plus importante au monde.[15]

Les Rothschilds et leurs partenaires consanguinement dégénérés des huit familles prirent le contrôle graduellement de la banque d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres s’effectua à la banque N.M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarqué: “La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils ont peur.”[16]

Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT: connue sous le vocable N.M Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de Cabala et commença sa fortune avec de l’argent sous-tiré d’un administrateur royal de William IX opérant dans la région du Hesse-Kassel et un franc-maçon connu.

Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisianne (NdT: à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant le repaiement des dettes. Les états tinrent leur ligne de refus, et en 1842, la maison rothschils coupa le robinet d’argent plongeant les états-unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des Rothschilds dépendaient de la banqueroute des nations. Mayer Amschel Rothschild déclara: “Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie.”

La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français. Nathan Rothschild fît un gros pari financier sur Napoléon à la bataille de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux Etats-Unis contre le Mexique et la guerre civile, furents de véritables mines d’or pour la famille.

Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à Londres où un “syndicat banquier international” décida de monter le Nord contre le Sud des Etats-Unis comme partie intégrante de la stratégie du “diviser pour mieux régner”. Le chancelier allemand Otto Von Bismark dit une fois: “La division des Etats-Unis en des fédérations de force égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient que les Etats-Unis décoivent leur domination financière du monde. La voix des Rothschilds prévalut.” Le biographe de la famille Derek Wilson dit que la famille était le banquier officiel européen pour le gouvernement Etats-Unien et un grand supporteur de la BEU.[17]

Un autre biographe Neill Fergusson nota un “vide subatantiel et non expliqué” dans la correspondance des Rothschilds entre 1854 et 1860. Il a dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschilds de Londres pendant la période de la guerre civile américaine “furent détruites sur ordre de partenaires successifs”.[18]

Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les Etats-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11 000 soldats au Canada, contrôlé par la couronne britannique et qui protégeait les agents confédérés. Napoléon III de France installa un membre de la famille autrichienne des Hapsbourg L’archiduc Maximilien comme empereur marionnette de Mexique, où les troupes françaises se massèrent à la frontière du Texas. Seule l’envoi et le déploiement à la 25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II allié des Etats-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des Etats-Unis.{19]

La même année le Chicago Tribune écrivît: “Belmont (Auguste Belmont était un agent des Rothschilds et avait une course de chevaux de la triple couronne nommée après lui) et les Rothschilds… qui ont acheté les bons de guerre confédérés…”

Salmon Rothschild dit de Lincoln mort: “Il rejette toute forme de compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des histoires de bars.” Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus du demi million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile: “Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures désespérées, y compris les saignées.” Salmon et Jacob ne faisaient que continuer une tradition familale. Quelques générations auparavant Mayer Amschel Rothscild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement: “Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète.”[20]

Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.

Le plus vieux Amschel, s’occuppa de la banque de Francfort avec son père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune Jacob fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que dès 1850, les Rothschilds pesaient 10 milliards de dollars.[21] Quelques chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de cent mille milliards de dollars.

Les Warburgs, Kuhn Loebs, Goldman Sachs, Schiffs, Rothschilds, se sont mariés entr’eux et forment une heureuse famille bancaire. La famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les Rothschilds en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschilds dès 1785. Schiff immigra aux Etats-Unis en 1865. Il joignit ses forces avec Abraham Kuhn et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de l’un l’autre ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux fille Goldman marièrent deux fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un financier de renom à Londres.[22] Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill Lynch et le secrétaire à la défense de Clinton William Cohen, sont des descendants probables des Rothschilds.

Aujourd’hui, les Rothschilds sont à la tête d’une empire financier extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.

La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des Iles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de bien d’autres matières premières vitales.[23]

Le Club des Iles donne le capital du Quantum Fund NV de George Soros, qui fît des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des monnaies en Thailande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy. Le Club des Iles est dirigé par les Rothschilds et inclut la reine Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres de familles royales.[24]

L’entité dépositrice du plus de richesses pour les Rotshschilds aujourd’hui est peut-être la Rothschilds Continuation Holdings AG, une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années 1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild en Grande-Bretagne.[25]

Evelyn était le président de la revue “Economist” et un directgeur de DeBeers et IBM GB.

Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les élections de gouverneur de Californie. Il prît contrôle des parts de Khodorkovsky avec Yokos Oil juste avant que le gouvernement russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une compagnie subsidiaire de IDT Corporation.[26]

Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel.[27]

Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 ?



Article original en anglais : The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild publié le 2 juin 2011.

Traduction par Résistance 71.



Notes

[1] The Temple & the Lodge. Michael Bagent & Richard Leigh. Arcade Publishing. New York. 1989. p.259

[2] Ibid. p.219

[3] Ibid. p.253

[4] Ibid. p.233

[5] The Robot’s Rebellion: The Story of the Spiritual Renaissance. David Icke. Gateway Books. Bath, UK. 1994. p.156

[6] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.51

[7] Fourth Reich of the Rich. Des Griffin. Emissary Publications. Pasadena, CA. 1978. p.171

[8] Ibid. p.173

[9] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.68 [10] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179

[11] Human Race Get Off Your Knees: The Lion Sleeps No More. David Icke. David Icke Books Ltd. Isle of Wight. UK. 2010. p.92

[12] Marrs. p.212

[13] Idid. p.139

[14] Ibid p.141

[15] Icke. The Robot’s Rebellion. p.114

[16] Ibid. p.181

[17] Rothschild: The Wealth and Power of a Dynasty. Derek Wilson. Charles Schribner’s Sons. New York. 1988. p.178

[18] The House of Rothschild. Niall Ferguson. Viking Press New York 1998 p.28

[19] Marrs. p.215

[20] Ibid

[21] “What You Didn’t Know about Taxes and the Crown”. Mark Owen. Paranoia. #41. Spring 2006. p.66

[22] Marrs. p.63

[23] “The Coming Fall of the House of Windsor”. The New Federalist. 1994

[24] “The Secret Financial Network Behind ‘Wizard’ George Soros”. William Engdahl. Executive Intelligence Review. 11-1-96

[25] Marrs. p.86

[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010

http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25179 Page 6 of 7

The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild 6/9/11 11:48 AM

[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010

[27] “Sarah Palin hires chief of staff for PAC », Huffington Post. February 2011

Articles de Dean Henderson publiés par Mondialisation.ca

24 septembre 2013

La création de la Paneurope, tremplin du mondialisme

paneuropel'Europe de Pan

La Paneurope, tremplin du mondialisme

La création de la Paneurope est due à l’action d’un aristocrate autrichien née d’une mère japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972). L’objectif déclaré de Coudenhove était d’empêcher les horreurs de la Première Guerre mondiale de se reproduire. Cette intention louable n’était que l’arbre qui cachait la forêt. En effet, très tôt, Coudenhove indiqua clairement la direction prise par son mouvement en élaborant un rapport à la SDN présenté en 1925. Son but était d’unifier l’Europe afin de l’intégrer dans le cadre d’une organisation politique mondiale unifiée. Pour cela, il évoquait dans son rapport la nécessité de créer des « continents politiques », l’ensemble devant constituer une fédération de fédérations dans la pensée de l’auteur . Ses affirmations fédéralistes rejoignent largement celles de la société fabienne. Continuant sur sa lancée, Coudenhove organise en 1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne sous l’égide de son président d’honneur, le président du conseil Aristide Briand (1862-1932) . C’est lors de ce congrès réunissant plusieurs nationalités  qu’il fut décidé de choisir un hymne européen, l’Ode à la joie de Beethoven , qui est devenu par la suite l’hymne de l’Union européenne. Les objectifs de la Paneurope sont clairement affichés dans le cadre des « Principes fondamentaux » qui stipulent entre autres : « (…) L’union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme européen, couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l’époque des interdépendances et des défis mondiaux, seule une Europe forte et politiquement unie peut garantir l’avenir de ses peuples et entités ethniques. L’union paneuropéenne reconnaît l’autodétermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique (…) » .

Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972)

kalergi

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, R. de Coudenhove-Kalergi réfugié aux Etats-Unis put enseigner dans le cadre d’un séminaire — Research for a postwar european federation (« recherche pour une fédération européenne d’après-guerre ») — favorable au fédéralisme européen à la New York University. De retour en Europe en 1946, il contribua largement à la création de l’Union parlementaire européenne permettant par la suite la création, en 1949, du Conseil de l’Europe . Renforçant son influence sur tous les Etats, cette organisation européenne chapeaute des représentations nationales chargées de diffuser l’idéal de son fondateur  qui, après avoir reçu en 1950 la plus haute distinction européiste le Prix Charlemagne , a passé le relais à Otto de Habsbourg en 1972 puis à Alain Terrenoire.

On peut mieux comprendre l’impact de la Paneurope en s’intéressant au nerf de la guerre : l’argent. Les sources de financement de cet institut expliquent les profondes connivences de son dirigeant avec les autres acteurs du mondialisme. En effet, outre des mécènes industriels et financiers, R. de Coudenhove-Kalergi bénéficia du soutien du banquier Max Warburg, représentant de la banque allemande à Hambourg. Comme nous l’avons vu ci-dessus, son frère Paul (la branche états-unienne) était à la tête de la Fed et du CFR. On comprend tout de suite que R. de Coudenhove-Kalergi eut carte blanche pour coopérer avec les milieux financiers de Wall Street et leurs homologues londoniens. Cette connivence entre le fondateur de la Paneurope et les autres milieux mondialistes était d’autant plus grande que Max Warburg était membre du comité directeur d’IG Farben Allemagne tandis que son frère, Paul Warburg, était membre de la branche US d’IG Farben .

warburg

L’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, comme l’explique Antony Sutton, s’explique par les nombreux soutiens des industriels et financiers anglo-saxons via leurs homologues allemands. Dans cette affaire, le directeur de la Reichsbank, Hjalmar Schacht (1877-1970), fut un intermédiaire de première main. Son action fut d’autant plus profonde qu’il fut le ministre de l’Economie du IIIè Reich de 1934 à 1939. Le relèvement économique de l’Allemagne dû à son action permit à Hitler de poursuivre une politique qu’il n’aurait jamais pu exercer sans la remise à niveau du pays. De tels méfaits auraient dû le conduire à la peine de mort lors du procès de Nuremberg. Il n’en fut rien puisqu’il fut acquitté. En fait, Hjalmar Schacht était lié fortement à l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Son père, l’Etats-unien William Schacht, avait travaillé 30 ans au sein de la filiale d’Equitable Life Assurance de Berlin . Son fils était donc dès sa naissance dans le sérail du système mondialiste. Ceci est encore plus renforcé lorsqu’on sait que Hjalmar Schacht était depuis 1918 au comité directeur de la Nationalbank für Deutschland (« Banque nationale d’Allemagne »), au côté du banquier Emil Wittenberg qui était en même temps membre du comité directeur de la première banque soviétique créée en 1922, la Ruskombank . Celle-ci était dirigée par le banquier suédois … Olof Aschberg  précédemment vu. Pour continuer dans le tournis, nous pouvons préciser que le directeur de la section étrangère Ruskombank, l’Etats-unien Max May , était le vice-président de Guaranty Trust Company, une filiale d’un des piliers de Wall Street, JP Morgan ]. Dans cette affaire, un haut représentant américain de Wall Street travaillait donc au sein de l’élite bancaire soviétique. Pour compléter le tout, la collaboration d’Hjalmar Schacht avec ce milieu était renforcée par ses liens d’amitié avec le patron de la banque d’Angleterre Norman Montagu. On comprend mieux qu’Hjalmar Schacht  n’ait pas été vraiment inquiété au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

schacht

Le soutien apporté par cette aristocratie commerciale et apatride anglo-saxonne au communisme, au nazisme ainsi qu’à la prise du pouvoir par Franklin Delano Roosevelt , relaté dans la trilogie Wall Street d’Antony Sutton, était aussi des formes d’expériences de laboratoires agissant dans un cadre local (Union soviétique, Allemagne nazie et Etats-Unis ). Sous une appellation différente, Antony Sutton en conclut que ces idéologies, appelées diversement « socialisme soviétique », « socialisme collectif » (pour le national-socialisme) et « socialisme de la nouvelle donne » (New Deal), n’étaient que des mises en forme d’un socialisme monopolistique ; idéal d’organisation qui doit désormais voir le jour à l’échelle planétaire dans le cadre du « nouvel ordre mondial ». La guerre de 1939-1945 résultant de tout ce travail d’arrière-fond permit le basculement vers un autre monde ; l’instauration de deux blocs apparemment antagonistes obéissant parfaitement au principe hégélien de la thèse et de l’antithèse. Cependant, ces deux mondes étant irrigués par les mêmes sources financières, il était possible de poser les jalons devant permettre la réalisation de l’Etat mondial.

L’après 1945, des lendemains qui chantent

 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous pouvons relever trois dates essentielles dans l’immédiate après-guerre : 1946 ; 1947 et 1948. C’est le Premier ministre britannique, Winston Churchill qui a relancé l’idée d’unification de l’Europe dans un discours prononcé à Zürich, le 19 septembre 1946. En effet, il n’hésita pas à affirmer : « Il nous faut édifier une sorte d’Etats-Unis d’Europe » . Ces propos ravirent Richard de Coudenhove-Kalergi qui était soutenu par Churchill. Le fondateur de la Paneurope s’activant de son côté à la relance de l’idéal européen exposa l’histoire de son oeuvre et des projets à accomplir dans un ouvrage intitulé J’ai choisi l’Europe. Dans ce livre, Coudenhove bénéficia de la préface de … Winston Churchill.

 

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Winston Churchill (1874-1965)

 

La deuxième étape avec la réunion à Montreux en Suisse, en août 1947, constitue un passage décisif vers le renforcement des fondations de l’Etat mondial en préparation. En effet, divers représentants européens  et états-uniens  acquis aux principes d’un fédéralisme mondial se sont accordés pour créer deux instituts, sous l’égide du juriste suisse Max Habicht , dont l’efficacité se fait largement sentir : le « Mouvement fédéraliste mondial » (World federalist movement, WFM) et l’ « Union des fédéralistes européens » (Union of European Federalists, UEF).

 

Le WFM a présenté sa magna carta, lors de la réunion de Montreux, favorable à l’établissement de principes clefs afin d’instaurer un Etat mondial à base fédérative. Force est de constater que 63 ans après leurs formulations, leurs vœux sont largement exaucés. Il est, en effet, affirmé que « Nous, fédéralistes mondiaux, sommes convaincus que la création de la confédération mondiale est le problème capital de notre temps. Tant qu’il n’aura pas été résolu, toutes les autres questions — nationales ou internationales — resteront sans réponses valables. Ce n’est pas entre la libre entreprise et l’économie dirigée, le capitalisme et le communisme qu’il s’agit de choisir, c’est entre le fédéralisme et l’impérialisme ». Dans la foulée, cette Déclaration propose entre autres les principes suivants : « limitation des souverainetés nationales » avec « transfert à la Confédération des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire », « création d’une force armée supra-nationale » ; en précisant en particulier ce fait d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle qu’ « une juste perspective fédéraliste doit intégrer les efforts faits sur les plans régional et fonctionnel. La formation d’unions régionales (ndlr : souligné par nous) — dans la mesure où elles ne constituent pas une fin en soi et ne risquent pas de se cristalliser en blocs — peut et doit contribuer au bon fonctionnement de la Confédération mondiale ». A la fin de cette Déclaration, il est précisé de favoriser la création d’une « Assemblée constituante mondiale » .

 

Parallèlement à la création du WFM, l’Union des fédéralistes européens (UEF) vit le jour à Montreux. Cependant, des travaux d’avant-garde avaient déjà préparé le terrain. En effet, sous l’influence de la Paneurope de R. de Coudenhove-Kalergi, il fut fondé en 1934 Europa Union défendant l’idéal d’une Europe unifiée selon le principe fédéral et inspiré du modèle suisse . Quatre ans plus tard, en novembre 1938, fut créée sous l’influence des fabiens Lord Lothian et Lionel Curtis, Federal Union. Cette dernière est une branche de l’UEF au même titre que le sont les différentes « filiales » française (l’UEF France), allemande (Europa Union Deutschland), italienne (UEF Italie) etc. Précisons que, pareil au principe des poupées russes, l’UEF est une branche du World Federalist Movement (WFM) . Par conséquent, nous avons là un institut européen oeuvrant en faveur du fédéralisme et qui épouse en même temps les travaux du WFM mais à l’échelle planétaire. Pourquoi est-il si important d’évoquer la mission de l’UEF ? Cet institut fédéraliste est dirigé par l’Anglais Andrew Duff, député au Parlement européen sous l’étiquette des « démocrates libéraux » . Il est membre aussi du European Council on Foreign Relations (l’ECFR, « Conseil européen des relations étrangères »)  créé en 2007, jumeau européen du CFR états-unien fondé en 1921. Andrew Duff est aussi celui qui, en collaboration étroite avec la Fondation Bertelsmann et le député autrichien Johannes Voggenhuber, a permis la relance du projet de constitution européenne après l’échec des référendums français et hollandais en 2005. Le Traité de Lisbonne n’aurait pas pu voir le jour — du moins plus difficilement — sans l’appui et les convictions d’Andrew Duff. Par ailleurs, force est de constater que l’influence outre-tombe d’un Cecil Rhodes et d’un Lord Milner s’est faite sentir lors de l’élaboration de la constitution européenne (dite « Constitution Giscard » prélude au Traité de Lisbonne) en 2003-2004. En effet, le « groupe Milner » et les fabiens ont toujours été favorables à l’unification de l’Europe à condition que cela se fasse sous direction anglo-saxonne. Au cours des deux guerres mondiales, les tentatives d’unité européenne sous direction allemande, puissance terrestre, ne pouvaient pas être acceptées par Londres et par Washington car la thalassocratie anglo-saxonne se retrouvait exclue des affaires du vieux continent. Richard de Coudenhove-Kalergi l’avait parfaitement compris à la lecture de son discours en 1950. Par conséquent, il est utile de s’intéresser au secrétaire général chargé de téléguider les travaux de la « Constitution Giscard », l’Anglais John Kerr. Son Curriculum vitae révèle qu’il est à la tête d’une compagnie pétrolière, la Royal Dutch Shell, et qu’il a été aussi ambassadeur de Grande-Bretagne aux Etats-Unis. Ses liens avec l’aristocratie commerciale anglo-saxonne révèlent aussi qu’il est membre du comité directeur chargé du recrutement des élites dans le cadre des « bourses d’études Cecil Rhodes » . Comme on peut le constater, la réussite de l’entreprise mondialiste est une affaire de temps ; mais ils y arrivent.

Enfin, le Congrès de la Haye (7-10 mai 1948) sous la présidence d’honneur de Winston Churchill et réunissant près de 800 militants pro-européens  a posé les premiers fondements d’une Europe unifiée. La figure de proue de ce Congrès fut le secrétaire général Joseph Retinger (1888-1960). Les vrais acteurs de l’histoire sont souvent dans les coulisses. C’est le cas de Retinger travaillant au service du CFR et du RIIA dont l’action fut déterminante dans le développement des structures mondialistes

par Pierre Hillard pour Réseau Voltaire.

20 septembre 2013

Quelque 150 millions de personnes menacées de pauvreté en Europe

pauvres canalblog rusty james

Dans un rapport publié le 12 septembre, l’ONG Oxfam a prévenu que le piège de la pauvreté en Europe, dans lequel sont déjà pris plus de 120 millions de personnes, pourrait en inclure 25 millions supplémentaires si la politique d’austérité continuait.
Un rapport intitulé, Une mise en garde: La crise amère d’austérité et d’inégalité de l’Europe, précise : « L’Union européenne se trouve dans une crise amère de chômage et d’inégalité qui pousse à l’instabilité économique et au désespoir social, » en ajoutant qu’« une famille sur deux a été directement touchée par la perte d’un emploi ou une réduction du temps de travail. »
Le rapport poursuit: « A la fin de l’année dernière déjà, plus de 24 pour cent de la population européenne, 121 millions de personnes, vivaient exposés au risque de la pauvreté. Nous prédisons que ce nombre pourrait augmenter de jusqu’à 25 millions d’ici 2025 à moins que la politique d’austérité ne soit éliminée et qu’une autre direction ne soit prise. »
Le rapport compare la politique d’austérité introduite après le krach de Lehman Brothers en 2008 par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) à « un remède qui cherche à guérir la maladie en tuant le patient. »
Le rapport d’Oxfam poursuit en identifiant la manière dont la politique d’austérité a résulté ces cinq dernières années en une massive redistribution de la richesse. Les couches les plus riches de l’élite européenne et du monde de la finance ont pu considérablement bénéficier de la même crise qui a plongé des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté.
« La Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni – pays qui ont le plus agressivement appliqué les réductions budgétaires – vont bientôt venir se ranger parmi les pays les plus inégaux du monde, » a remarqué le rapport. Selon Natalia Alonso, la directrice du bureau européen d’Oxfam : « L’écart entre les riches et les pauvres au Royaume-Uni et en Espagne pourrait bientôt être le même qu’au Soudan du Sud ou au Paraguay. »
L’effet de la politique d’austérité a été de ravager les économies de nombreux pays partout sur le continent, et en particulier ceux situés en Europe méridionale. Une étude distincte a constaté que la part relative de l'Europe méridionale dans l’économie mondiale se réduira de moitié pour s’élever à environ 6 pour cent d’ici 2018 contre environ 12 pour cent en 1980.
Parallèlement au processus de la flambée des bénéfices des banques et des marchés boursiers, les salaires et le pouvoir d’achat des familles ouvrières ont été drastiquement réduits en Europe.
Durant la période de 2010 à 2012, les salaires réels ont chuté de plus de 3,2 pour cent au Royaume-Uni et au Portugal ; la valeur réelle des salaires a été ramenée au Royaume-Uni au niveau enregistré en 2003. Au cours de cette période, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont aussi accusé une baisse des salaires réels, et la Grèce occupe la première place avec une chute des salaires réels de plus de 10 pour cent.
Le corollaire d’une telle attaque contre les revenus et les emplois a été une augmentation dramatique de la pauvreté infantile et aussi l’extension de la pauvreté à ceux qui travaillent et qui ne gagnent pas assez pour couvrir les frais de subsistance de base.
L’un des indicateurs les plus révélateurs de l’augmentation de la pauvreté en Europe est la baisse du nombre des naissances. La hausse du chômage et l’assaut contre les salaires ont été accompagnés par la destruction des programmes de dépenses publiques et l’abolition de nombreuses prestations de protection sociale et de soins de santé, dont ceux concernant les familles jeunes et les enfants, et qui avaient été mis en place durant la période d’après-guerre. Les couples craignent de plus en plus pour leur avenir et le taux de naissance est en chute libre en Europe.
Fin août, l’Office statistique de l’UE, Eurostat, avait publié un rapport prédisant une soi-disant ‘récession des nouveaux-nés’ en Europe. Le rapport présentait des graphiques montrant une baisse prononcée du taux de naissances partout en Europe depuis le démarrage de la politique d’austérité.
Selon les chiffres les plus récents publiés par le ministère grec de la Santé, le taux de naissance en Grèce a dégringolé de plus de 10 pour cent depuis le début de la crise de la dette en 2009. Il se situe actuellement à environ 1,3 enfant par femme et continue de baisser. L’on estime qu’un taux de naissance d’environ 2 enfants est nécessaire pour maintenir une population stable et la croissance économique.
Des études supplémentaires publiées la semaine passée ont confirmé la tendance à la récession sur tout le continent. Des chiffres publiés vendredi dernier ont révélé une hausse de 1 pour cent du nombre des personnes sans emploi au second trimestre de cette année par rapport au premier trimestre dans la zone euro, et une augmentation de 0,5 pour cent du niveau du chômage dans l’UE. Des statistiques distinctes montrent que la production industrielle continue de chuter aussi bien dans la zone euro que dans l’UE.
Tout en mettant en garde contre une explosion de la pauvreté, le rapport Oxfam montre clairement que les programmes d’austérité mis en avant par l’UE – pour réduire l’endettement des Etats nationaux – ont un effet inverse. Des économiques qui implosent, le chômage de masse et une diminution des recettes fiscales combinés aux forts taux d’intérêt pour le remboursement des prêts de l’UE et du FMI tout cela a entraîné un accroissement de la dette nationale dans de nombreux pays. L’on s’attend à ce que le niveau de la dette grecque atteigne 180 pour cent du PIB d’ici la fin de l’année ; ce niveau se situe autour de 120 pour cent en Italie et au Portugal. La semaine passée, des responsables ont annoncé que la dette espagnole avait atteint un niveau record absolu.
A la fin, le document d’Oxfam avance une série de propositions dont un investissement dans l’emploi et un régime fiscal plus équitable dont il affirme qu’il pourrait inverser la tendance à l’aggravation de la pauvreté.
Des propositions identiques ont été faites ces dernières années en de nombreuses occasions par les NGO et les organisations liées aux syndicats et ont toutes fini dans la corbeille à papier des bureaucrates de l’UE, à Bruxelles ou à Berlin. Les élites européennes n’ont nullement l’intention d’inverser la contrerévolution sociale qui s’est avérée tellement profitable pour leur base sociale – les riches et les ultra-riches.
Le rapport d’Oxfam a été publié un jour avant une réunion de deux jours des ministres européens des Finances à Vilnius. Les ministres rassemblés n’ont nullement consacré leur temps au sort des dizaines de millions de gens qui vivent dans la pauvreté en Europe. Au lieu de cela, ils ont débattu de nouveaux mécanismes pour protéger les banques et la communauté financière en cas de nouvelle crise.

http://www.wsws.org/fr/articles/2013/sep2013/pauv-s18.shtml

13 septembre 2013

Les marchés vont s'effondrer et les milliardaires sont déjà en train de se retirer des palces boursières

wall streetcc/flickr/matthewkolt

 

Une correction de 90 % des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers.

C'est un remarquable papier qui aurait échappé à ma sagacité sans l'aide précieuse de l'un de nos camarades contrariens qui m'a refilé l'information ce matin ! Un grand merci à lui pour ce petit trésor dont je vais vous faire profiter et qui vaut que je passe une bonne partie de ma journée et de ma soirée à traduire pour vous et surtout à vous en faire une synthèse (les vrais anglophones me pardonneront mais en gros, l'idée est là) !


Les marchés vont s'effondrer et les milliardaires sont déjà en train de prendre la poudre d'escampette !

Il y a en gros deux parties dans cet article.

La première est assez descriptive et démontre que certains milliardaires, et non des moindres, sont tout simplement en train de fuir les marchés boursiers américains comme européens. Bref, ils se retirent !
Parmi eux, que des très grands riches très connus, type Warren Buffet, John Paulson, Georges Soros. Il s'agit de garçons très sérieux ! Si eux s'en vont, je vous conseille vivement de vendre vos dernières actions si vous avez encore !

Ils revendent tout, mais alors tout et surtout ce qui est considéré comme de très belles valeurs comme Intel, Johnson & Johnson, Procter & Gamble et Kraft Foods, Sara Lee ! Ils se débarrassent également comme de la peste de tous leurs titres sur des valeurs bancaires comme JP Morgan, Goldman Sachs etc. !

La deuxième partie de cet article est plus économique, même clairement économique et tente d'expliquer comment une correction de 90 % (vous avez bien lu) des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers !

C'est un analyste du nom de Wiedemer qui explique son scénario sur lequel, d'après cet article, repose la fuite de nos grands milliardaires.

Que nous dit Wiedemer ?

Tout commence avec la stratégie imprudente de la Réserve fédérale qui a imprimé une quantité massive d'argent à partir de rien pour tenter de stimuler l'économie. Ce sont les fameux « quantitative easing » dont on vous rebat les oreilles depuis presque 5 ans désormais.

Pour lui, « ces fonds ne sont pas allés dans l'économie mais sur les marchés. Mais il y a une certitude mathématique. Tout cet argent finira par passer tous les barrages et l'inflation fera un bond ».

« Dès que vous atteignez une inflation de 10 %, les obligations du Trésor à 10 ans perdent environ la moitié de leur valeur. 20 %, leur valeur aura quasiment disparu. Les taux d'intérêt vont augmenter considérablement, et cela causera l'effondrement des valeurs immobilières. Conséquence de ces problèmes, les marchés actions connaîtront leur chute la plus redoutable. »

Mais ce n'est pas tout...

« Les entreprises devront dépenser beaucoup plus d'argent en raison de coûts d'emprunt très élevés, or en face il n'y a ni croissance forte ni une expansion du chiffre d'affaires ce qui conduira à une baisse très significative des marges, des dividendes beaucoup moins élevés, moins d'embauche et beaucoup plus de licenciements. »

Pour ceux qui parlent l'anglais ou le comprennent à peu près, vous pourrez regarder une vidéo qui mérite le détour si vous ne l'avez déjà vue.

En résumé

Que faut-il retenir de tout cela ? Que nous sommes à l'aube d'un krach boursier colossal, d'un krach obligataire phénoménal et d'une nouvelle étape de la crise qui a commencé en 2007, à savoir la crise obligataire et monétaire.

Soit la FED poursuit ses injections de monnaie sans résultat vraiment probant et de toute façon tôt ou tard cela déclenchera un épisode hyperinflationniste mondial, soit la FED arrête progressivement ses QE comme elle semble vouloir le faire et à ce moment-là les taux d'intérêt s'envoleront vers des sommets qui vont asphyxier purement et simplement tout le système économique.

Le baril de pétrole est à plus de 115 dollars, ce qui va largement diminuer la croissance économique mondiale. Les taux d'intérêt restent bas uniquement parce que les banques centrales rachètent massivement les obligations d'États en créant de la fausse monnaie. Sans cette aide massive, les taux vont bondir. Plus aucun acteur de l'économie ne pourra emprunter ni se financer. Les États surendettés, les ménages pour l'immobilier qui s'effondrera et bien sûr les entreprises.

Si les taux montent, personne n'a d'intérêt ni à acheter de l'or ni à acheter des actions mais uniquement des obligations d'États... Sauf que cette règle est vraie dans un contexte où les États seraient solvables. Or avec l'endettement cumulé, plus aucun économiste sérieux ne croit à la solvabilité des États (en tout cas en privé).


Conséquence logique : les marchés vont s'effondrer, les actions également, l'or pourrait baisser dans un premier temps avant que sa valeur ne se reprenne pour prendre en compte le risque majeur d'insolvabilité généralisée... Dès lors, son cours n'aura plus de limite, tout le monde ne voudra plus que ça... puisqu'au bout du compte, seul l'or passera cette étape finale de la crise. Nous y arrivons.


Par

http://www.economiematin.fr/les-experts/item/6261-crise-politique-monetaire-krash-boursier#Q2mJtEMrlPe8IUvW.99

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4 septembre 2013

Privilèges : Ce que coûtent Giscard, Chirac et Sarkozy aux Français

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Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ». Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. (Witt/SIPA)

Une fois battus ou retirés de la vie politique, les anciens présidents de la République n’ont pas de souci à se faire sur le plan matériel. Elevés au rang d’«ex», ils continuent d’être pris en charge par l’Etat, qui leur assure un train de vie plus que confortable. Une exception très française. Au 77, rue de Miromesnil, dans les beaux quartiers de la capitale, Nicolas Sarkozy reçoit ses visiteurs avec un certain faste. Tony Blair, René Ricol, Alain Finkielkraut, Florence Cassez tout juste libérée…

L’ancien chef de l’Etat dispose d’un appartement de 320 mètres carrés, composé de 11 pièces, dont une salle classée monument historique, avec des peintures datant du XIXe siècle. Prix estimé de cette location de luxe? Près de 180.000 euros annuels, soit 15.000 euros par mois. Nicolas Sarkozy n’a pas regardé à la dépense, et pour cause, c’est la République qui règle la facture. Conformément à une « décision » signée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l’Etat met à la disposition des anciens présidents un appartement de fonction « meublé » et « équipé ». 

Des privilèges souvent méconnus

Ce texte, qui fait office de référence, est flou: il ne mentionne ni plafond ni limitation de durée. C’est ainsi que Valéry Giscard d’Estaing occupe aux frais du contribuable, depuis plus de trente ans, de splendides locaux boulevard Saint-Germain à Paris. Jacques Chirac bénéficie lui aussi d’un somptueux appartement rue de Lille.

Toujours selon la lettre de Laurent Fabius, les anciens présidents disposent de nombreux autres « privilèges ». Ainsi, une équipe d’au moins sept personnes est prise en charge par la nation. « En réalité, l’Etat n’est pas très regardant, il ne pinaille pas et peut prendre en charge plus de personnel que prévu », assure le député apparenté PS René Dosière. Pour ce spécialiste du train de vie de l’Etat, « il est probable que Nicolas Sarkozy bénéficie de quelques largesses ».

Depuis son départ de l’Elysée, ce dernier dispose d’un directeur de cabinet, d’une conseillère diplomatique, d’une chargée de la communication, de deux secrétaires, d’un intendant… Sans oublier, pour assurer sa protection rapprochée, une équipe de sécurité comprenant au moins deux fonctionnaires de la Police nationale, mais aussi une voiture de fonction avec plusieurs chauffeurs. S’y ajoute la surveillance de son domicile personnel – l’hôtel particulier de son épouse, Caria Bruni-Sarkozy -, assurée par des officiers de gendarmerie. Là encore, aucune durée n’est prévue. Alors que, dans la plupart des pays occidentaux et aux Etats-Unis, ce type de protection policière s’arrête au bout de dix ans.

Séjour assuré dans toutes les ambassades de France

La plupart des anciens chefs d’Etat ont une retraite active, entre réceptions et visites à l’étranger. Pour leurs déplacements, là encore, ils peuvent compter sur la prodigalité de la République: tous leurs voyages sont pris en charge. Trains de la SNCF, avions Air France, navires français, tout est gratuit, et dans la meilleure classe possible. Durant leurs séjours à l’étranger, l’ambassadeur de France en poste se doit d’accueillir les anciens locataires de l’Elysée et de les loger dans sa résidence, comme il le ferait à l’égard d’un président en exercice.

« Nicolas Sarkozy n’utilise pas ces prérogatives », précise toutefois sa chargée de communication. Fin janvier, lorsqu’il s’est rendu à Davos, son séjour a été entièrement financé par l’organisateur du forum économique. Idem, en octobre dernier, alors qu’il a passé quelques jours au Brésil pour une conférence commandée par la banque d’investissement brésilienne BTG Pactual, c’est elle qui a pris en charge les vols et l’hébergement de l’ancien président.

Un insensé cumul des revenus

En sus de ces avantages matériels, la République leur assure une retraite conséquente. Selon la loi du 3 avril 1955, ils bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ». Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. Ces primes ont officiellement pour objectif de « compenser les contraintes subies dans l’exercice de leurs fonctions ».

Ces émoluments sont cumulables avec d’autres pensions ou salaires. Ainsi, Nicolas Sarkozy peut, à sa guise, effectuer des activités de conférences ou de conseil. Il pourra également, à l’âge de la retraite, toucher les pensions liées aux différents mandats qu’il a exercés, comme ses prédécesseurs. Soit environ 10.000 euros mensuels.

Mais la plus importante source de revenus des anciens présidents prévue par la République, définie par un texte de 1958, reste leur présence – à vie – au Conseil constitutionnel. Cette prérogative leur rapporte 12.000 euros par mois.

Hollande veut rompre avec cette tradition

Aujourd’hui, seul Valéry Giscard d’Estaing siège régulièrement dans cette instance. Depuis plus d’un an, la santé de Jacques Chirac ne lui permet plus de se rendre chez les Sages. Quant à Nicolas Sarkozy, le rejet de ses comptes de campagne, en décembre 2012, par la commission ad hoc, rattachée au Conseil constitutionnel, l’amène à y renoncer temporairement. A son retour, il ne touchera que 6000 euros, au motif qu’il a repris son activité d’avocat.

Pour éviter une collusion évidente, François Hollande a promis, en janvier 2013, de modifier les textes. Les anciens présidents ne seront plus membres de droit du Conseil constitutionnel. Mais la mesure ne s’appliquera pas à ses prédécesseurs. Pour René Dosière, ce changement devrait être l’occasion de préciser le rôle de nos anciens chefs d’Etat. »«Aujourd’hui, ils peuvent cumuler pensions de la République et prestations privées, ce n’est pas sain. »

 L’auteur de L’Argent de l’Etat souligne surtout que la note est salée pour les contribuables: selon ses calculs, chaque ex-président coûte entre 1,5 et 2 millions d’euros par an. « Pour les trois anciens chefs de l’Etat, cela fait un total de près de 5 millions d’euros. En soi, ce n’est pas une somme considérable, mais, par les temps qui courent, il n’y a pas de petites économies! »

 

Source : Challenges

http://actuwiki.fr/eco/32450/#sthash.Ks4Rg2NK.dpuf
1 septembre 2013

La Chine rachète Détroit

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Detroit a subi l’apocalypse… mais on y trouve des opportunités d’investissement prometteuses. L’immobilier, par exemple. Demandez aux Chinois.

Fox News rapportait début août que les agents immobiliers de Detroit ont été inondés de demandes pour des biens bon marché provenant d’investisseurs chinois. Une agence a même vendu 30 biens à un seul acheteur.

“Après que Detroit se soit mise en faillite le 18 juillet, l’immobilier de la ville s’est retrouvé dans les sujets en vogue sur la plate-forme de social media chinoise, Weibo, selon un rapport de Quartz.com”.

“Les nouvelles de la faillite, associées à un reportage de la télévision chinoise en mars affirmant qu’on pouvait acheter deux maisons à Detroit pour le prix d’une paire de chaussures en cuir, ont éveillé l’intérêt des investisseurs”.

Il ne semble pas que ces investisseurs cherchent à habiter ces maisons, ni même à les louer. La plupart paraissent acheter pour investir, espérant que le prix grimpera. Cela semble plutôt idiot, considérant que le déclin de Detroit dure depuis des décennies.

Pourquoi cet intérêt de la part des investisseurs chinois ?

En mai, le New York Times expliquait que des dizaines d’entreprises chinoises s’implantaient à Detroit pour s’infiltrer dans le secteur automobile américain :

“Les entreprises chinoises investissent dans des entreprises américaines et dans de nouvelles technologies automobiles — des ceintures de sécurités aux pare-chocs vendus au détail –, et embauchent des ingénieurs et des designers expérimentés afin d’absorber le talent et l’expertise des constructeurs [américains] et de leurs fournisseurs”.

“Même si elle commence par les batteries et les pièces automobiles, le développement de l’activité chinoise devrait finir par engendrer la vente de voitures chinoises aux Etats-Unis”.

Les entreprises chinoises ont essayé de garder cette implantation des industriels automobiles chinois à Detroit aussi discrète que possible afin d’éviter la levée de boucliers vécue par les constructeurs japonais lorsqu’ils ont installé leurs usines aux Etats-Unis dans les années 80.

Les Chinois savent reconnaître une occasion quand ils en voient une. Ils achètent l’or par pleines brouettées depuis quelques années et possèdent une bonne partie de la dette souveraine US. Detroit est peut-être la nouvelle propriété à entrer sous leur contrôle — un petit nodule économique créé pour exporter des dollars vers l’Asie en toute discrétion.

 
Source : La-chronique-agora

25 août 2013

Alain de Benoist : « Au bord du gouffre – La faillite annoncée du système de l’argent »

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Sous ce titre, Alain de Benoist publie à propos de la crise contemporaine une analyse incisive et peu complaisante du capitalisme. Les débouchés, dit-il, sont le problème éternel du capitalisme. Après la phase initiale qui a vu les salaires soumis à une très forte pression, au XIXe siècle surtout, ce problème a pu être résolu un temps par le fordisme : on a alors globalement et progressivement relevé le niveau des salaires de manière à soutenir la consommation. Mais…

 

Mais après la période des Trente Glorieuses est survenue une baisse tendancielle de la profitabilité des investissements et, d’une certaine manière, on a abandonné le fordisme pour revenir à la phase initiale se caractérisant par une pression sur les coûts salariaux propre à restaurer la profitabilité.

La question des débouchés s’est alors posée à nouveau de manière aiguë. L’auteur énumère trois moyens propres à y répondre : premièrement, augmenter la durée du travail (le lecteur rapprochera sans doute ce moyen de l’exhortation à « travailler plus pour gagner plus »), avec tous les effets pervers qui s’ensuivent sur la vie personnelle des salariés ; deuxièmement, rechercher une main-d’œuvre moins chère et « peu revendicative », ce qui incite à recourir à l’immigration et aux délocalisations ; et enfin troisièmement, faciliter le crédit dans des proportions éventuellement imprudentes pour favoriser la consommation.

On touche ici au risque fondamental : un excès déraisonnable de crédit. Alain de Benoist replace ainsi dans une perspective plus générale l’événement ponctuel qui a déclenché une crise mondiale dont le système était gros : l’endettement des ménages américains par les prêts hypothécaires et l’impossibilité où ils étaient de rembourser ces « crédits pourris ».

L’auteur retrace alors tous les facteurs qui ont concouru et concourent encore à l’endettement général, au premier rang desquels la dérégulation globale, souhaitée par la pensée libérale.

Sur le plan privé, l’énorme endettement des ménages américains finit par affecter les finances mondiales et les banques par le biais de la titrisation. Sur le plan public la surémission de monnaie par la FED qui facilite cet endettement a lui aussi des répercussions en raison de la prééminence du dollar. Celui-ci, en effet, est jusqu’à un certain point une monnaie mondiale dont la gestion dépend d’un seul pays (gestion qui, depuis 1971, échappe à la contrainte de la convertibilité).

Les autres pays sont obligés d’acheter du dollar pour éviter des déséquilibres majeurs de sorte que les États-Unis peuvent mener une politique budgétaire acceptant des déficits eux-mêmes majeurs. Alain de Benoist évalue leur endettement total à 340% de leur PIB.

Et il montre comment la dette publique des États n’est pas seulement due à la légèreté de la gestion par les politiques, mais aussi aux plans de sauvetage des banques privées. « Au total, les quatre principales banques centrales mondiales (FED, BCE, Banque du Japon, Banque d’Angleterre) ont injecté 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale entre 2008 et 2010… En s’endettant massivement pour sauver les banques, les États ont permis aux banques de se relancer dans les mêmes activités qui avaient abouti à les mettre en péril ».

On arrive ainsi à la formule de Maurice Allais qui prévoyait « l’effondrement général d’une économie mondiale reposant sur une pyramide de dettes ».

Alain de Benoist critique vivement les oligarchies financières qu’il accuse d’avoir conçu le moteur de la crise présente: l’excès de crédit, lui-même motivé par une âpreté extraordinaire au gain.

Il traite aussi les autres aspects du sujet : les délocalisations, qui appauvrissent les pays émetteurs sans enrichir les pays recevant (sinon chez ceux-ci, une mince couche de privilégiés) ; l’immigration, qui est l’arme du capital, qui pèse sur les salaires et que les politiques encouragent sans se préoccuper outre mesure des conséquences sociologiques ; l’extraordinaire aggravation des inégalités sociales, qui voit les classes inférieure et moyenne pénalisées au profit d’une hyperclasse aux revenus « faramineux » et de sociétés aux bénéfices énormes.

Il faut enfin faire mention spéciale du libre-échangisme comme motif initial de la crise actuelle: l’auteur montre que le recours massif au crédit (qu’il situe dans les années 1980) fut une réponse du capitalisme à une baisse tendancielle du taux de profit. On peut ajouter que l’origine de cette baisse se situe dans les années 1970, époque où l’on voit avec un faible décalage dans le temps, d’une part, la mise en place du libre-échangisme mondial (la négociation Kennedy a pris fin en 1969) et, d’autre part, la fin de la prospérité des « Trente Glorieuses ».

On notera que le libre-échange, âprement et à juste titre dénoncé par l’auteur, est lui-même fruit dans le domaine économique d’un mouvement de pensée plus général : l’idéologie cosmopolite devenue dominante à partir de 1945.

En conclusion, on peut tenir le livre Au bord du gouffre pour un ouvrage brillant et instructif, même si certains lecteurs y trouveront quelques excès.

Note de la rédaction de Polémia :

Les points de vue d’Henry de Lesquen et d’Alain de Benoist sont généralement assez éloignés, notamment en matière économique. On observera toutefois une convergence d’analyse sur le rôle de l’excès de crédit comme amplificateur de la crise. Nos lecteurs peuvent utilement se reporter à ce texte d’Henry de Lesquen:

Les raisons de la crise économique: les éclairages de l’école autrichienne (2 mars 2012)

En 1972, sous la signature de Michel Norey, la revue Nouvelle École avait de son côté souligné l’importance de l’école autrichienne dans son numéro consacré aux théories économiques.

Source : Polémia

21 août 2013

Pourquoi Les pays européens sont ils en situation de faillite .

 

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Les comptes rendus des représentants de l'UE et des Etats concernés se veulent rassurants. Toutefois, dans la réalité rien n'est solutionné en Grèce, ni en Irlande qui diffère sa dette de 35 années, ni au Portugal en état de faillite - vente des infrastructures nationales à des investisseurs privés, comme en Grèce - ni en Espagne en pleine crise de scission avec ses provinces et dont le système bancaire est au bord de l'implosion. Le gouvernement espagnol ne veut plus être contraint de faire appel au fonds de solidarité de l'UE, il préfère se tourner vers d'autres partenaires d'Amérique latine. En Italie, huitième trimestre consécutif de récession, le nouveau gouvernement est confronté à l'aggravation du chômage, notamment celui des jeunes (+ 40 %), à la fermeture de petits commerces - 135 par jour -  à la diminution des exportations. Ne sachant plus quoi faire, il applique une politique économique totalement contradictoire, diminution des impôts, continuité des autres mesures d'austérité ! En juillet, l'Italie en état de faillite avancée a vu sa note souveraine dégradée en triple B par l'agence Standard and Poor's, pendant que la France également en état de faillite, passait directement de tripe A à triple B après notation de l'agence Egan JONES.

 

 

Après Chypre, l'on envisage une prochaine crise financière pour la Slovénie. Or, l'économiste allemand Thomas MAYER, ex chef économiste et actuel conseiller de la Deutsch Bank, considère la situation de la France tout aussi fragile que celle de la Grèce. Les apparences d'un relatif bien-être sont donc bien trompeuses pour les français au moment où tous les indicateurs économiques sont au rouge, le réveil sera très brutal ! Les services du Premier ministre contactent toutes les directions de grandes entreprises pour les implorer de ne pas entreprendre de plans de licenciements. Une nouvelle dégradation de la France est inévitable, elle entraînera une hausse des taux d'emprunt obligataire, ce qui amplifiera la spirale de l'endettement (vidéo).

 

 

Celui-ci pour le moment reste encore supportable du seul fait du flot incessant de liquidités déversées jusque-là par la Banque centrale européenne - voir plus haut à la rubrique "création monétaire " au troisième paragraphe, l'artifice utilisé par la BCE pour permettre à la Banque de France d'imprimer des euros en illimité, mais pour combien de temps encore, d'où viendra le secours puisque le bilan des banques centrales n'est plus composé d'actifs toxiques et douteux et que depuis novembre 2012, le budget de l'UE est exsangue de moyen financier. Sans compter qu'en janvier 2013, 16 milliards € d'arriérés ont dû être payés. Selon le député européen Alain LAMASSOURE, il n'y a pas de marge de manoeuvre

 

 

L'Allemagne si réticente jusque-là à accorder une aide financière aux pays en difficulté, revient sur ses positions par la voix du président de la Bundesbank qui le 24 mai dernier a plaidé pour accepter l'idée qu'un Etat de la zone euro puisse faire faillite. Pour le passif, le Wall Street Journal disait récemment "il faudra bien que l'Europe admette qu'elle ne reverra jamais son argent".

 

 

En France, depuis janvier dernier, l'Etat se fonde sur l'article 43 de la loi de finances 2013 pour imposer unilatéralement la renégociation de la dette publique en cas de faillite. Au détriment de tous ses créanciers, y compris l'épargne populaire déposée par le grand public - voir plus bas le sous-titre " l'épargne des particuliers". En attendant la vente des bijoux de famille se poursuit pour tenter d'assainir les finances publiques.

 

Zone euro, l'ex chef analyste de la BCE, Jürgen STARK prévient que la crise va s'aggraver au dernier trimestre 2013 ; que la France va accroître la pression sur la BCE et sur l'Allemagne ; que le programme de rachat des obligations (bons du Trésor) utilisable pour l'Espagne et l'Italie sera l'objet d'une énorme pression pour qu'il puisse s'appliquer aussi à la France. D'autres part les plans d'investissement des multinationales n'opèrent plus en Europe de l'Ouest, tandis que les capitaux se déplacent massivement de l'Europe du Sud vers le Nord.

 

Comme un groupe d'alpinistes encordés les uns aux autres par les liens indéfectibles des traités européens, conçus dès les années 1950 par le cartel de la véritable gouvernance mondiale, les pays les plus faibles, les moins bien gérés, en dévissant les uns après les autres entraîneront  inexorablement dans leur chute les pays les plus résistants aux effets corrosifs de la crise majeure. Jusqu'au moment opportun où une solution globale de renouveau économique sera présentée comme ultime moyen de résoudre les conséquences de la récession mondiale...

Conclusion : ROTHSCHILD l'un des banquiers les plus puissants au monde aimait à le rappeler "peu importe qu'un gouvernement soit de droite ou de gauche, si c'est nous qui battons monnaie c'est nous qui gouvernons ce pays". Sous la contrainte d'un mondialisme féroce, la vie économique est effectivement régie par le milieu de la haute finance. Ce cartel a tout orchestré pour finalement pouvoir poser son joug sur les Etats désormais complètement soumis à son emprise. Pourquoi, dans quel but ultime, notre livre répond précisément à cette double question qui s'avère fondamentale pour la suite des événements mondiaux. 

 


Les grandes banques disent sortir du long tunnel de la crise

C'est faux, le système bancaire est proche de l'implosion : de leur côté, les hommes politiques se veulent aussi rassurants alors que les principales banques européennes, notamment les françaises, paralysées par des créances douteuses et toxiques sont près du dépôt de bilan. Par exemple en 2012, le Crédit agricole, cinquième banque mondiale, a subi plus de 6 milliards € de pertes. S'ajoutent 8 mds € de pertes cumulées à cause de la Grèce et 14 mds € d'actifs payés trop cher par rapport à leur valeur réelle. Les autres banques sont moins touchées, mais si une d'entre elles chute, les autres tomberont après elle (risque systémique

Le journal les Nouvelles économiques allemandes (DWN) accuse la Banque de France (BF) de soutenir illégalement les banques françaises - contrairement à l'article 104-2 du traité de Maastricht. Cela s'opère avec l'accord tacite de Mario DRAGHI, président de la BCE qui a autorisé la BF de battre monnaie en complète violation des traités européens. Dans son imprimerie de Vic-le-Comte en Auvergne, l'on produit donc de vrais-faux euros à grand tirage, en illimité, afin d'acheter 300 milliards de produits dérivés véreux qui minent le bilan des banques - voir plus haut, à la rubrique création monétaire, au troisième paragraphe, comment la BF procède de la même manière avec l'Etat français. Alors que la FED ne s'en cache pas, la BCE se lance en catimini dans la création monétaire massive.

L'une des plus grandes banques de l'hexagone a pu ainsi éviter la faillite. Riez un bon coup ! en découvrant les nouveaux services proposés par la Société générale ! Vidéo. En France, 4 principales banques sont proches de la banqueroute. Elles sont recensées par le G20 comme systémiques car elles peuvent provoquer du jour au lendemain un chaos financier à travers le monde; une seule non cotée en bourse fait exception. Aux Etats-Unis, depuis 2008, près de 500 banques de proximité ont fait faillite, pendant que les trusts financiers tels des constrictors insatiables n'ont cessé d'avaler toutes sortes de proies boursières et économiques.

Alors que l'on annonce la maîtrise du système bancaire, la France et la Belgique sont plus proches d'une crise financière que la Slovénie dont on parle comme prochain écueil après Chypre. Les banques italiennes ont augmenté leur part de bons du Trésor d'Etat de 25 % depuis mars 2012, sachant qu'elles vont faire faillite, elles se fixent comme une arapède à l'Etat italien, il sera dans l'obligation de les renflouer et fera faillite à son tour.

Fait inhabituel, mais non surprenant dans le cours planifié des évènements mondialisés par le cartel de la haute finance, la BIS ou Banque centrale des banques centrales, celle qui est à l'origine des accords internationaux de Bâle III, contrairement aux dires rassurants des politiques, annonce un effondrement prochain des places financières. Pour se conformer aux normes prudentielles de Bâle III sans cesse repoussées, les banques allemandes, prises pour exemple, ont besoin de 14 milliards € pour se recapitaliser ; selon Goldman Sachs  l'ensemble des banques européennes a besoin de 300 milliards €. De surcroît les banques des pays fondateurs de l'UE sont les plus exposées au risque de la dette des pays européens. Par exemple, la dette italienne et secondairement celle des autres pays du Sud surexpose le risque des banques françaises estimé à 520 milliards €. Avant l'écroulement, le château de cartes truquées se met à vaciller !

L'OCDE est très alarmiste et appelle à une restructuration du secteur bancaire. Le constat le plus révélateur est celui de Thomas MAYER, ex chef économiste et actuel Conseiller de la Deutsche Bank (voir plus haut le détail de son analyse au sous-titre les pays européens en difficulté). Cette banque est la plus exposée au risque des produits dérivés à hauteur, tenez-vous bien, de 55 mille milliards d'euros, comparativement au PIB de l'Allemagne de 2644 mds €. C'est dire que le maillon fort de l'Europe est accablé lui aussi par toutes les conséquences de la spéculation outrancière et de la récession mondiale. Ce pays, de plus en plus exposé à une hausse des taux d'intérêt des emprunts obligataires, peut rapidement en devenir le maillon faible. À partir du premier trimestre 2014, il faut s'attendre au vacillement du secteur obligataire, avec une conséquence évidente sur l'envolée de l'endettement des Etats, entraînant aussitôt une violente réaction des marchés financiers. À ce moment-là, les évènements prendront une tournure tout à fait inattendue... Une solution globale semblera à portée de main...

Voyant se profiler le risque, le président de la Bundesbank appelle à une Union bancaire en 2014 pour assurer le découplage entre le système bancaire et les Etats européens, et pour censément discipliner les marchés financiers ! Ceci afin de protéger les Etats des risques systémiques dévastateurs d'un milieu bancaire proche de la banqueroute.

En Italie, 9 banques viennent d'être dégradées par l'agence Standard and Poor's. Récemment, la troisième banque d'Italie, Monte dei Paschi, a sollicité une deuxième fois (officiellement) l'aide de l'Etat. Elle va pouvoir ainsi émettre 4 milliards € d'obligations que le Trésor italien va aussitôt lui racheter pour la sauver de la faillite. Ce cas est significatif de la faiblesse des actifs bancaires en fonds propres de toutes les banques occidentales. Leur gestion est désormais faussée par les conséquences du panachage de titres toxiques (exemple les ignobles subprimes) hérités de l'ère d'hyperspéculation des années 1990 - 2010 et d'opérations ultra-risquées sur les produits dérivés.

Chiffres clés : Au plan mondial, le montant de toutes les opérations hyperspéculatives des banques est de 1.600.000 milliards $ à rapprocher du PIB mondial 70.000 milliards $.  Qui pourrait dire que cette pyramide de cartes truquées résistera au souffle de la tempête qui se profile à l'horizon - voir plus bas - Mars-avril 2013 - le sous-titre : les énormes masses d'argent ne circulent pas.

La fin de la sûreté pour les créanciers particuliers : le 27 juin, les Etats membres de l'UE ont décidé qu'en cas de sauvetage ou liquidation de banques en faillite, plutôt qu'impliquer à nouveau les contribuables, les créanciers privés seront mis à contribution en première ligne. Sont inclus forcément les comptes en deçà de 100.000 € puisque les fonds de garantie sont insignifiants, cela au risque de provoquer un bank run et de bloquer l'investissement. Dénués de solution viable, c'est sur cette base qu'ils veulent construire un ordre bancaire nouveau ! C'est bien à cette conclusion que voulait les conduire le cartel de la véritable gouvernance mondiale - voir plus bas - Janvier 2013 - le sous-titre " Voici l'information noyée sous la masse...".

 

 

 

L'épargne des particuliers : C'est elle qui à la base permet à l'Etat français d'emprunter à un taux préférentiel, actuellement 2 à 3 %. S'ajoute l'accord secret récent avec la BCE qui permet à la Banque de France d'imprimer des euros en illimité (voir les détails plus haut au sous-titre "la création monétaire"). Si par défiance, ou par vent de panique, les particuliers venaient à retirer ne serait-ce qu'une partie de leur épargne (bank run) les taux des obligations remonteraient aussitôt et l'Etat ferait totalement faillite en quelques semaines.

 

 

En France, les dépôts des particuliers sont de l'ordre de 1800 milliards €, tandis que le fonds d'indemnisation des banques de dépôts en cas de faillite est de 2 milliards €. Le calcul est vite fait, l'épargne des particuliers n'est en aucun cas garantie. Cela d'autant plus qu'en cas de trouble civil, les banques qui échangent des prêts entre-elles (marché interbancaire) n'ayant aucune confiance les unes envers les autres se serviront les premières et le grand public se retrouvera dépouillé et abasourdi. Récemment en Irlande, le défaut bancaire est passé inaperçu, les médias sous influence ont occulté l'information,  l'Etat a imposé à ses créditeurs de ré-étalé la dette sur les 35 ans à venir. En France, l'Etat ne prendra pas ce type de décision, par contre il ira aussitôt se servir directement dans les comptes des citoyens. L'on peut en déduire que les épargnes constituées dans les pays trop endettés n'offrent aucune forme de garantie pour le particulier. 

 

Depuis 2008, entrée en crise majeure, les banques centrales (BCE - FED) n'ont cessé de faire de la création monétaire (voir plus haut le sous-titre "la création monétaire"). Les monnaies fiduciaires dollars & euros, dont la valeur ne repose que sur  un indice de confiance, se dévalorisent de jour en jour, car plus l'on produit de pièces et de billets, plus l'argent se dévalorise (inflation monétaire). Du fait du faible taux de rémunération de l'épargne et de l'inflation des prix qui ronge à son tour les livrets A - B - C - au total les particuliers qui n'en ont pas conscience perdent la valeur de leurs économies. Actuellement, à l'insu du grand public, un projet de décret de centralisation de l'épargne populaire est en cours de parution. En août, il permettra à l'Etat français de réorienter 30 milliards € issus du livret A du LEP et du LDD (livret de développement durable), très probablement 20 mds € de plus en octobre, au prétexte d'avantager le crédit aux PME, alors que le but de la manoeuvre est de sauver à tout prix les banques de la faillite. Tandis qu'à l'interne la Caisse d'épargne & Banque populaire se sont fixé pour objectif de collecter, d'immobiliser, 1 milliard € au travers d'une nouvelle série de plans d'épargne logement (PEL).

 

 

Voir plus bas - Février 2013 - Banque grande crise de confiance.. aux sous-titres  "le comble de l'échec"  et "conclusion" comment en 2010 les banques européennes bénéficiaires de la manne du LTRO (1000 milliards € à 1 % d'intérêts) après l'avoir utilisée à nouveau pour faire de l'hyperspéculation sur les marchés financiers, se sont refusées d'accorder des crédits aux entreprises en retournant à la BCE une partie des prêts accordés

 

Les assureurs GAN - CNP - GROUPAMA - ont multiplié leurs provisions pour faire face aux pertes financières subies en Grèce, à Chypre, et parmi d'autres pays au bord de la faillite. Ils ont du mal à régler les sinistres et demandent à ce que les agences de notation ne donnent plus aucune note les concernant ! L'hyperspéculation sur les CDS et produits dérivés a mis en péril de risque systémique 9 compagnies d'assurance : Allianz - Axa - Generalli - Aviva - Prudential - Prudential Financial - MetLife - AIG- Ping An.  En laissant leur argent sur des livrets et assurances en tout genre, les particuliers s'exposent non seulement au défaut de ces assureurs, mais aussi à ce que l'Etat français en faillite avérée se serve directement sur leurs comptes d'assurance vie.

 

 Aux Etats-Unis, APMEX la plus grande société de vente de métaux précieux en ligne a récemment proposé aux acheteurs de stocker en toute tranquillité et à bon prix leurs achats d'or et d'argent dans les coffres de CITADEL une filiale sise 226 Dean A. McGee Av - Oklahoma city ok731012. Une adresse qui jouxte les locaux de la FED ! Le trésor des déposants américains est désormais entre les mains du cartel qui peut en disposer à sa guise, l'utiliser peut-être pour rendre l'or physique de l'Allemagne - voir plus bas - Février 2013 - le 1er parg du sous-titre " le mouvement insoupçonné de stockage d'or..."

 

En juin, Wolfgang SCHÄUBLE ministre allemand des finances, véritable décideur en Europe, disait que la meilleure façon de sauver les banques consiste à ponctionner 8 % sur les comptes et les actifs des clients, lesquels sont tous placés dans l'obligation de détenir un compte en banque. Il dit que cette ponction leur serait moins dommageable que toutes les conséquences d'une faillite de leur banque respective. Une idée qui n'est pas nouvelle car en 2011, le Boston Consulting Group avait avancé qu'une ponction de 30 % sur tous les actifs des particuliers serait le seul moyen de sortir de la crise de l'euro, ce dernier taux pourrait bien être le bon ! S'ajoute un prochain impôt qui sera calculé sur la valeur de votre habitation. Tout en sachant qu'entre 2008 et 2011, les contribuables européens ont déjà participé à hauteur de 4,5 trillions (un trillion = mille milliards) d'euros, soit un tiers du PIB des pays de l'UE, pour le sauvetage des Etats et des banques,  la ponction ne s'arrêtera pas là !

 

Pour sécuriser les riches détenteurs de CDS (produit dérivé) en vue de la débâcle bancaire attendue par la FED pour 2014, contrairement au sort qui attend les petits épargnants, ces contrats n'imposant à la source aucun flux monétaire à leurs détenteurs seront assurés à 100 % en cas de faillite bancaire ou souveraine.   

 

En conclusion : Cela signifie qu'à cause de la gestion irresponsable des fonds publics, devenue ingérable en période de récession mondiale, avec son lot de risques systémiques et de répression financière, se profile à court terme l'impossibilité de faire ce que l'on veut avec son argent ! À l'insu des petits épargnants, la plupart des Etats européens du Sud n'ont cessé de puiser dans les fonds d'épargne par centaines de milliards € pour diverses opérations financières qui s'avèrent aujourd'hui irrécouvrables. Il faut donc s'attendre à ce que de nouvelles ponctions massives sur l'épargne populaire servent cette fois à sauver les Etats eux-mêmes. Les épargnants insouciants seront alors tous ruinés. Voir plus bas - Février 2013 - les sous titres "la mainmise sur votre argent ne va pas tarder" l'autre initiative du gouvernement français de réorienter l'épargne en direction de l'économie asséchée - "Quand-est-ce que les gens bougeront en France? "

 

  http://www.crisemajeure.fr/

7 août 2013

Ben Livingston, l'un des pères de la guerre météorologique :

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