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rusty james news
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rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
archeologie
22 février 2014

Deux chercheurs allemand ont ont prouvé que la pyramide de kheops a plus de 15 OOO ans

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Les autorités égyptiennes sont vent debout contre deux archéologues allemands. Leur crime? Avoir vandalisé la pyramide de Khéops pour prouver leur thèse.

Deux chercheurs de l'Université de Dresde ont en effet mené une expédition non-autorisée dans la célèbre pyramide dans le but de prouver que la grande pyramide de Gizeh n'a pas 4500 ans mais... 20.000 ans.

Pour ainsi faire, ils ont "gratté" le cartouche rouge contenant le nom du pharaon sur un mur d’une chambre funéraire, puis transporté les échantillons pour les faire analyser dans leur pays. Depuis, les deux Allemands affirment que les fragments expertisés confirment leur théorie et que les pyramides de Gizeh sont bien plus anciennes que le règne de Khéops.

Comme le rapporte le site News.com, cette méthode a été vivement condamnée par les experts et les autorités égyptiennes. "C'est totalement faux et absurde", a déclaré Ahmed Saeed, professeur de civilisation ancienne de l'Université du Caire.

Leurs travaux ont ainsi été invalidés fin novembre, mais au-delà de leur thèse, les deux archéologues sont accusés d'avoir enfreint la loi égyptienne et la convention de l'Unesco en s'introduisant dans la pyramide et en ramenant des échantillons sans autorisation.

Après cette atteinte à l'une des 7 merveilles du monde, le ministère de la Culture et le Conseil des Antiquités égyptiennes ont interdit toute coopération avec l'université de Dresde qui soutenait les deux chercheurs, ainsi qu'avec le laboratoire où les échantillons volés ont été analysés.

Les noms des apprentis archéologues ont été ajoutés à la liste de surveillance des aéroports, a précisé News.com. S'ils retournent en Egypte, ils seront arrêtés.

Source :

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13 février 2014

Doc sur les pyramides de Lambayèque de la civilisation Sican

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A l’ombre de la cordillère des Andes, en Amérique du Sud, la vallée de Lambayèque a été le théâtre de la naissance et du déclin d’un peuple baptisé Lambayèque (également connu sous le nom de Sicàn). Cette civilisation pré-inca est beaucoup moins connue que celle des Mayas ou des Incas.
Les Lambayèques étaient obsédés par la construction des pyramides. Aujourd’hui, seuls quelques vestiges témoignent du nombre impressionnant de monuments qu’abritait cette vallée.
Pourquoi cette civilisation était-elle obsédée par la construction de ces pyramides ? Pourquoi ont-ils abandonné les trois sites ? Pourquoi il y a-t-il tant de squelettes ensevelis à côté des temples ?
Et enfin, que s’est-il passé de si tragique pour qu’une telle civilisation s’effondre en si peu de temps ?
C’est à toutes ces questions que l’équipe internationale d’archéologues a pu répondre ces dernières années.
Archéologues, climatologues et experts en médecine légale ont uni leurs efforts pour résoudre les mystères du peuple Lambayèque.

Une véritable obsession pour les pyramides

De nombreuses civilisations, à travers le monde, ont construit des pyramides mais aucune n’était à ce point obsédée par ce type de constructions.
On a dénombré environ 250 monuments dans la vallée. Erodées au fil du temps, ces pyramides ont fini par se fondre dans le paysage sous forme de collines. Dans la vallée de Lambayèque, trois grands sites se détachent :

  • Lampa Grande avec une immense pyramide de plus de 50 m de haut sur 200 m de large
  • Batan Grande avec une bonne douzaine de pyramides
  • Túcume avec ses 26 pyramides

Túcume est le plus grand complexe archéologique du peuple Lambayèque.

Grands bâtisseurs, ce peuple ne connaissait pas l’écriture. Leur nom leur a été donné par les archéologues en référence à la vallée.
Les Lambayèques ont prospéré dans cette région à partir de 700 de notre ère.

Au moins 12 autres civilisations ont construit des pyramides mais aucune ne ressemble à celles de cet étrange peuple.

Les datations au carbone 14 montrent que la première pyramide de Túcume a été construite autour de 1100 de notre ère.
Pendant 400 ans, ce peuple en a construit d’autres et ajouter des extensions à celles existantes.

Pourquoi les Lambayèques ont-ils construit autant de pyramides et à quoi servaient tous ces monuments ?

La fonction des pyramides Lambayèques

Quand on pense aux pyramides, le premier exemple qui vient à l’esprit est celui des pyramides d’Egypte.
Ces tombeaux pointus étaient destinés à accueillir les souverains après leur mort.
Les pyramides aztèques ou mayas pouvaient éventuellement abriter un tombeau mais leur principale fonction était d’être le siège de rituels bien précis.

Les pyramides construites par les Lambayèques sont totalement différentes. A Túcume, les 26 monuments sont de tailles différentes et construites en cercle autour d’une montagne, le Cerro la Raya.

Le site couvre plus de 1 500 km². Une construction se détache des autres : une gigantesque plate-forme rectangulaire, la Huaca Larga.
C’est la plus grande pyramide du monde avec ses 700 m de long sur plus de 20 m de haut. La terrasse est aussi grande que 7 terrains de football.

L’intérieur des pyramides est dépourvu de salles. Aplanie au sommet, une rampe permettait d’y accéder. Des couloirs et des espaces ouverts s’enchevêtrent en haut du monument.

Des milliers de personnes ont travaillé jour après jour à l’édification de ces gigantesques pyramides. Les briques étaient confectionnées à partir de boue séchée puis cuites au soleil.

C’est le sommet des pyramides qui a permis aux chercheurs d’en comprendre la fonction. Contrairement aux Egyptiens, il ne s’agissait nullement de tombeaux.
En fait, le sommet était habité par un seigneur. On a mis au jour de nombreux vestiges dont des salles richement décorées, des fours ou des restes alimentaires.
Les pyramides étaient donc des lieux de résidence permanentes aux seigneurs qui gouvernaient la région.

Le devant des pyramides, constitué d’un immense espace à ciel ouvert, était réservé aux grandes cérémonies publiques.

Mais, à Túcume, il y a 26 pyramides ce qui signifie que 26 seigneurs étaient rassemblés au même endroit.
Pourquoi un tel rassemblement ? Et pourquoi construire de tels monuments simplement pour héberger un seigneur ?

Pyramides et montagnes sacrées

Dans l’ancien Pérou, les montagnes sont sensées abriter des pouvoirs religieux et magiques.
Les dieux, vraiment puissants, vivent dans les montagnes. Quand ils étaient en colère, ils terrorisaient la population.
Un dieu avait le pouvoir de vie ou de mort. C’est lui qui donnait la vie grâce à l’eau qu’il faisait descendre des Andes. Sans cette eau, la vallée n’aurait été qu’un immense désert.

Ce n’est pas un hasard si les 26 pyramides de Túcume sont construites autour d’une montagne. D’après les scientifiques, quand les Lambayèques construisaient une pyramide, ils construisaient en fait une réplique de la montagne, dotée des mêmes pouvoirs surnaturels et capable de contrôler les forces de la nature.

C’est pourquoi les Lambayèques se sont tués à la tâche pour construire des monuments qu’ils croyaient investis des pouvoirs magiques des montagnes.

Et tout comme les dieux vivaient au sommet des montagnes, les seigneurs vivaient au sommet des pyramides pour protéger le peuple.

Mais qu’est ce qui les effrayait tant dans cette vallée ? Et pourquoi avaient-ils besoin d’autant de pyramides pour se protéger ?

De mystérieux abandons

Les datations au carbone 14 révèlent quelque chose de surprenant. Les trois principaux sites n’ont jamais été habités en même temps.
Chaque ville a été bâtie après que la précédente a été abandonnée :

  • Pampa Grande (600-750 de notre ère)
  • Batan Grande (750-1100 de notre ère)
  • Túcume (1100-1500 de notre ère)

L’abandon de Túcume sonna le glas du peuple Lambayèque.

Il existe cependant un lien commun dans ces trois villes. Un incendie a ravagé le sommet des monuments juste avant l’abandon de la ville.
Ces monuments en portent encore la trace. En effet, la couleur rouge des murs est due à un feu très intense.
On n’a retrouvé aucune trace d’invasion, ni de combats. Ce sont donc les habitants eux-mêmes qui ont mis le feu aux pyramides, détruisant ce qu’ils avaient mis des centaines d’années à construire.

Pour comprendre un tel comportement, il faut savoir que dans les croyances d’Amérique du Sud, le feu était utilisé pour purifier les endroits maudits.

Cette vallée était-elle maudite ? D’une certaine manière, on peut répondre « oui » car les catastrophes naturelles s’y sont succédées.
Les strates archéologiques de Batan Grande révèlent que la ville a été frappée de plein fouet par un mur d’eau.
Le site proche de Moche a été enseveli par une gigantesque et fulgurante tempête de sable.

On sait aujourd’hui que ces catastrophes climatiques sont provoquées par le phénomène appelé El Nino.
Cette région en est d’ailleurs toujours la cible.

Mais, pour les gens, ces catastrophes ne pouvaient être que l’expression de la colère des dieux.
Donc, si ces phénomènes se produisaient, c’est que les seigneurs et les pyramides n’avaient pas su les protéger.

A chaque nouvelle catastrophe qui provoquait de nombreux morts, des famines et des épidémies, la population quittait la ville pour trouver protection ailleurs.
Devenue maudite, la pyramide était incendiée.

C’est ce qui explique qu’autant de pyramides émaillent la vallée.

Cependant, à Túcume, les choses sont bien différentes.

Les sacrifices rituels de Túcume

A Túcume, il n’existe aucune trace de catastrophe naturelle. C’est durant l’été 2005 que les archéologues ont découvert pourquoi cette cité a été abandonnée et surtout pourquoi ce peuple a brutalement disparu.

Tout a commencé par la découverte des vestiges d’un passage à deux voies bordé de murs qui menait autrefois à la ville.
Cette ruelle en forme de labyrinthe tournait plusieurs fois autour de la cité pour déboucher devant un endroit précis : un temple de taille modeste, le temple de la Piedra Sagrada.
La population de Túcume y faisait ses offrandes pour les dieux.

Mais, dans les dernières semaines, ce temple est devenu le théâtre d’offrandes beaucoup plus sinistres.

Ce sont les nombreux corps découverts à l’extérieur du temple qui ont fourni les réponses. 119 corps ont été découverts, ensevelis sur cinq niveaux.
La plupart de ces gens ont été décapités. Parmi eux, il y avait quelques femmes et des enfants.
Le dernier niveau correspond aux derniers jours avant l’abandon de la ville. Les corps sont beaucoup plus nombreux à ce dernier niveau ce qui montre que les sacrifices se sont multipliés.

Grâce au travail des archéologues et aux récits d’anciens chroniqueurs espagnols, on sait comment les rituels se déroulaient.

L’élite des seigneurs Lambayèque et le gouverneur inca se rassemblaient autour du temple. Le grand prêtre soufflait des poudres colorées sur la pierre sacrée, symbolisant le dieu de la montagne.
En se parant d’un masque, il montrait qu’il endossait le rôle d’un dieu.

Les victimes étaient droguées. La drogue administrée paralysait le corps mais laissait la victime consciente.
Elle savait qu’elle allait mourir mais était incapable d’opposer la moindre résistance. Elle s’agenouillait et le prêtre se tenait derrière elle.
Une fois la gorge tranchée et la tête coupée, le prêtre retirait le cœur pour l’offrir aux dieux.

Un couteau sacrificiel, le tumi, a été découvert sur le site.

On sait que les peuples amérindiens pratiquaient le sacrifice humain mais pourquoi les Lambayèques ont-ils autant intensifié ces sacrifices ?

Du sang pour les dieux

L’effarante histoire des Lambayèques trouve sa source dans l’arrivée des conquistadors en 1532. Ils ont débarqué au Pérou, très loin de la vallée.
.
Vénérés à leur arrivée car assimilés à des dieux, ils ont très vite été craints, d’autant plus qu’ils arrivaient sur des chevaux, un animal inconnu en Amérique du Sud.

Les éléments retrouvés sur le site montrent que lorsque les Espagnols sont arrivés au Pérou, les Incas avaient déjà pris le contrôle de la vallée. Or, les Lambayèques partageaient avec les Incas une même croyance, à savoir que les envahisseurs étaient le signe de la colère des dieux. Il fallait donc les apaiser.

Un an après l’arrivée des envahisseurs, Les Lambayèques ont appris qu’ils avaient tué leur chef suprême, le demi-dieu incas.
Cette mort déclencha une vague de panique. Les habitants de la vallée devaient offrir aux dieux ce qu’ils avaient de plus précieux : des êtres humains.

Il fallait nourrir les dieux avec du sang humain pour les apaiser et repousser l’invasion.

Mais, les sacrifices n’ont pas stoppé les Espagnols. Plus la peur grandissait, plus cette peur devenait incontrôlable.
Vers la fin, les corps s’empilaient devant le temple.

Pour ce peuple, les pyramides avaient perdu leur pouvoir surnaturel. Elles n’avaient pu les protéger.
Ils y mirent donc le feu pour purifier la ville.


Le peuple Lambayèque (1 de 3) par rochelion
Le peuple Lambayèque (2 de 3) par rochelion
Le peuple Lambayèque (3 de 3) par rochelion

12 février 2014

Le secret des pierres d'ICA

 

Les pierres d'Ica

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http://www.ldi5.com/archeo/gloz.php


ICA

A la mémoire du Dr Javier Cabrera Darquea ...


1) La première curiosité des pierres d'Ica réside dans l'emplacement même où ces pierres ont été trouvées. En venant de la mer, ou en longeant les côtes péruviennes, lorsque vous voyez le "Chandelier des Andes", vous suivez la direction qu'il indique vers les fameuses lignes de Nazca et vous survolerez Ica, petite ville à 360 kilomètres au sud de Lima.
C'est une région désertique, parmi les plus anciennes du globe, où l'on peut voir de nombreux restes pétrifiés d'animaux affleurant à la surface.
Le sous-sol contient de nombreuses tombes incas et pré-incaïques.

Le Chandelier des Andes Une des innombrables lignes de Nazca

2) La deuxième curiosité, est la manière dont ces pierres ont été déclarées fausses. Celles-ci ne seraient qu'un canular monté par un simple paysan péruvien illettré !

Il semble que des pierres noires gravées aient été ramenées en Espagne par les premiers conquistadors du Pérou au XVIe siècle, puis d'autres auraient émergé en 1908, puis de nouveau, quelques pierres auraient été vendues dès 1961, mais ne possédant pas de références à leur sujet, nous n'en tiendrons pas compte.

Les premières pierres sont rassemblées au début des années 60 par Carlos et Pablo Soldi. Pendant des années, ils demanderont officiellement à de nombreuses reprises que leurs pierres soient examinées par les autorités dites compétentes, en vain... Puis en 1966, un architecte, Santiago Agurto Calvo, qui avait également réuni de nombreuses pierres depuis plusieurs années, procéda à l'excavation de tombeaux à Ocucaje. Il trouva alors quelques spécimens dans des tombes pré-incaïques.
C'était la première fois que la provenance de ces pierres pouvait être authentifiée, en accord avec l'archéologie officielle. Cela n'a pourtant pas suffit à intéresser les archéologues...

L'histoire officielle des pierres d'Ica commence donc en 1966.

A l'occasion de son anniversaire, le Dr Javier Cabrera Darquea, médecin et professeur de biologie, se fit offrir, par un paysan d'Ocucaje, une petite pierre gravée comme presse papier, sur laquelle pierre était gravé un poisson ( voir photo en haut de page ). Ce petit cadeau anodin allait modifier le cours de sa vie. Le biologiste croit reconnaître sur le dessin une espèce disparue depuis plusieurs millions d'années. Intrigué, il va alors devenir le premier client du soi-disant faussaire et commencer sa collection pour amasser jusqu'à plus de 15 000 pierres, de la taille d'une tomate jusqu'à certaines pesant plus de 500 kilogrammes pour plus d'un mètre trente de diamètre.
Dès lors, il n'aura de cesse de rassembler et de s'efforcer de décrypter cet unique héritage du passé.

Mais le Dr Cabrera ne peut tout acheter. Les huaqueros, pilleurs de tombes, commencent alors à vendre certains galets aux touristes toujours avides d'antiquités.

Les autorités péruviennes, ne voulant pas que leur pays ne devienne l'Egypte de l'Amérique du sud et voir ses richesses archéologiques pillées par les étrangers, en vertu des lois nationales et internationales sur la protection du patrimoine, arrêtent le plus gros vendeur dans son échoppe.

Il est emmené et incarcéré à Lima pour pillage du patrimoine national, il risque un grand nombre d'années de prison, voire la perpétuité. Le fermier, même s'il est illettré, comprend vite la situation :

  • ou bien il révèle l'endroit où il a trouvé les pierres pour atténuer sa peine,
  • ou bien il reconnaît qu'il les a lui-même fabriquées, auquel cas aucune charge ne peut être reconnue contre lui.

Evidemment il signe des aveux complets ; il a fabriqué toutes les pierres, elles sont fausses, il a trompé les touristes. L'affaire est entendue, tout le monde est satisfait.

D'autant plus qu'au moment de cette affaire, la BBC avait dépêché une équipe de reporters pour un documentaire retentissant sur cette fantastique découverte et la déconvenue après ces aveux est de taille. En l'espace de quelques jours, l'information fait le tour du monde, les pierres d'Ica ne sont qu'un canular de plus destiné à exploiter la crédulité des touristes en mal de merveilleux.

Les ardents défenseurs du dogme établi ont pu alors se faire valoir en arguant du fait qu'ils avaient bien entendu flairé le coup, sans même s'être déplacés pour étudier in situ ces galets, trop fantasques pour être vrais.

Mais, on peut se demander si ces scientifiques rigoureux et rationnels, ne se sont pas à leur tour laissés berner.

Il reste plusieurs points à éclaircir :

  • Les galets sont en andésite, une roche volcanique du Mésozoïque vieille de 230 à 60 millions d'années, extrêmement dure et oxydée sur sa couche extérieure, ce qui rend néanmoins la gravure possible. Or, les incisions qui font la gravure sont elles aussi oxydées et ont été expertisées par un laboratoire péruvien puis allemand, de l'université de Bonn, comme extrêmement anciennesune datation exacte est impossible dans l'état actuel de nos connaissances ).
    Il serait donc très intéressant de savoir comment et surtout pourquoi ce paysan illettré se serait compliqué la tâche à ce point juste pour donner à des faux une apparence authentique d'une manière aussi subtile en n'oxydant que les incisions !
     
  • Un autre argument en faveur de l'authenticité de ces pierres gravées, tient dans leur nombre.
    Même en ne tenant compte que des 15 000 pièces détenues par le Dr Cabrera, ( et il estime qu'il en a été exhumé entre 40 000 et 50 000, avec ce qui a été vendu aux touristes, ce qui est toujours conservé par les habitants et dans le musée d'Ica ) :
    • ce pauvre paysan aurait dû se mettre au travail dès son adolescence à raison de 10 heures par jour et cela sans interruption pendant plus de 40 ans, belle constance et une sacrée suite dans les idées, pour récolter in fine quelques dollars !
    • ou bien, ce fermier est le dirigeant de gros ateliers de fabrication qu'il serait quand même assez difficile de dissimuler, et de conserver secrets, les paysans locaux ayant une seconde activité, ce qui ne serait pas passé inaperçu, alors que les quelques faux, décelables, qui sont fabriqués, le sont en plein jour à la vue de tous.
       
  • Un autre point remarquable tient dans la diversité des sujets dessinés sur ces pierres et les connaissances nécessaires pour imaginer toutes ces gravures qui font de ce paysan illettré un érudit hors-pair.
     

3)La troisième curiosité des "glyptolithes" ( nom donné à ces galets gravés par le Dr Cabrera qui les étudie depuis près de 40 ans ), tient dans ce que ces gravures nous apprennent et qui font qu'elles sont rejetées sans appel possible par la communauté scientifique, tellement ce qu'on y voit est en désaccord avec tout ce que l'on nous a appris.

Par exemple, on y voit pêle-mêle, des hommes domestiquant des dinosaures, combattant d'autres dinosaures, des espèces animales disparuesvoir également Acambaro ), des hommes regardant les étoiles à l'aide de longue-vues, regardant des pétroglyphes ou des fossiles avec des loupes, des cartes stellaires, des cartes de la Terre telle qu'elle était il y a 13 millions d'années, des opérations chirurgicales stupéfiantes, décrites étape par étape, des césariennes, des transplantations d'organes, du coeur, des reins et même du cerveau (!!!), etc...( voir page suivante )

Evidemment, tout cela ne cadre absolument pas avec ce que nous croyons savoir sur le passé. Pourtant, plus qu'un simple fouillis descriptif, ces pierres selon le Dr Cabrera, nous racontent une histoire sur notre passé.

En résumé, sans trop entrer dans des détails fantastiques, une "humanité" nous a précédés. Elle avait atteint un niveau technologique très avancé, mais elle s'est vue anéantir par une catastrophe cosmique, chute d'une météorite ou d'une comète. Les rescapés ont dû repartir à zéro, et ont alors gravé ces galet comme témoignage de leurs connaissances, pour la postérité.

Pris de manière isolée, ces galets n'ont aucun sens , mais si on fait le rapprochement avec les autres découvertes impossibles de ce site, notamment en paléontologie, on peut y apercevoir les bases d'une nouvelle préhistoire sans avoir à remettre en cause l'ensemble des connaissances scientifiques parcellaires que nos chercheurs ont âprement amassées au fil du temps et sans faire appel obligatoirement, mais sans en rejeter la possibilité pour autant, à des interventions extérieures "inconnues".


Pendant des années, le Dr Cabrera a harcelé son pourvoyeur pour connaître l'emplacement d'où il tirait ces pierres, qu'il ramenait avec parcimonie, puis par paniers entiers.

Dans un premier temps, il a réussi à apprendre qu'à la suite d'une crue très importante de la rivière Ica, un pan important de la montagne s'était effondré, révélant alors plusieurs grottes, dont le paysan tenait à garder l'emplacement secret.

Après ses "aveux officiels", le harcèlement s'est poursuivi, pour savoir cette fois quand, comment et pourquoi il aurait gravé tous ces galets. Mais, évidemment, toutes ses réponses furent contradictoires, confuses et évasives.

Finalement, le Dr Cabrera serait parvenu à se faire emmener sur les lieux, et selon ses dires, aurait pénétré dans une grotte qui contiendrait, toujours selon ses estimations plus de 100 000 pierres.

Le Dr Cabrera s'est toujours déclaré prêt à révéler cet emplacement seulement à une équipe de scientifiques dûment mandatée pour effectuer des recherches sérieuses. Mais voilà, puisque les pierres sont déclarées fausses, jusqu'ici, aucun scientifique n'a eu le courage, l'audace de braver l'interdit, de risquer sa carrière, sa réputation, pour entreprendre leur étude.

Alors, peut-être pour encore quelques années, la mémoire de notre passé va sommeiller au fond d'une grotte, en espérant que celle-ci ne soit pas pillée.


A l'instar de M. Emile Fradin pour Glozel, le Dr Cabrera a voué sa vie entière à son musée. Malgré toutes les entraves, les humiliations subies, les refus systématiques de fouilles afin de faire la lumière sur cette affaire, il a toujours accueilli avec une grande gentillesse tous les visiteurs qui se sont présentés à son musée et cela jusqu'à son décès en décembre 2001 à la suite d'un cancer.
Sa famille a pris sa suite et le musée reste malgré tout ouvert, mais seulement sur rendez-vous.


 

Quelques échantillons des pierres gravées d'Ica :

 

Dr Cabrera dans son musée

Dr Cabrera dans son musée

Musée du Dr CabreraFaussaire à l'oeuvrePaléo-paléontologue ?EquidéPrimates ?DinosaureChasse au dinosaureStegosaureCarteCarteCarteL'astronomeDéluge ?Vol ?Vol sur Ptérodactyle ?TransfusionPrise de sangCésarienneOpération du cerveau ?Opération du cerveau ?Opération du cerveau ?Opération du cerveau ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?Opération du coeur ?

http://www.ldi5.com/archeo/gloz.php

Opération du coeur ?

 

http://www.piedrasdeica.es/   

11 février 2014

Preuves des decouvertes de geants a travers le monde dans la presse

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pour les sceptiques qui pensent que les geants sont des fakes il y'en a comme les ovnis ou les reptiliens mais il ya aussi beaucoups de cas avérés indiscutable comme ceux là :

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Giant Research Pt 3

http://news.google.com/newspapers?id=1I1mAAAAIBAJ&sjid=yI0NAAAAIBAJ&pg=3424,4446512&dq=giant+miami+valley+8+feet&hl=en

http://news.google.com/newspapers?id=uydBAAAAIBAJ&sjid=eqgMAAAAIBAJ&pg=3510,3109152&dq=smithsonian+giant+skull&hl=en

http://news.google.com/newspapers?id=9SFFAAAAIBAJ&sjid=N7sMAAAAIBAJ&pg=2243,589051&dq=smithsonian+skeleton+7+feet+tall&hl=en

http://news.google.com/newspapers?id=qGEtAAAAIBAJ&sjid=Y4gFAAAAIBAJ&pg=922,3666038&dq=smithsonian+skeleton+giant&hl=en

http://news.google.com/newspapers?id=dZEcAAAAIBAJ&sjid=tI4EAAAAIBAJ&pg=1578,2062412&dq=massachusetts+burial+mounds&hl=en

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Skeleton of 7 foot Medieval Giantess, Italy 1971.

“GIANT” HEADLINES.
WASHINGTON  POST HEADLINES:

AN INDIAN GIANT’S TOMB [Nov 18, 1883]
A RACE OF GIANTS [Mar 16, 1884]
THE BONES OF A GIANT [Dec 9, 1887]
INDIANS SEVEN FEET TALL [Feb 10. 1890]
WARRIOR SKELETONS UNEARTHED [Dec 21, 1896]
Dug Up a Skeleton Eight Feet Long [Dec 4, 1898]
GIANTS IN THOSE DAYS; Monster Skeleton Discovered in the Miami Valley [Dec 25, 1898]
GIANTS’ SKELETONS IN A CAVE [Jun 17, 1899]
SKELETONS OF DWARFS; Curious Specimens Brought from the Philippines [Dec 31, 1899]
WILD SERI CANNIBALS [Jul 18, 1900]
ISLAND OF MYSTERY [Oct 13, 1901]
BONES OF GIANT ANCIENTS [Jul 3, 1903]
Giants’ Graves [Sep 20, 1903]
Find Horns on Human Skull [Dec 24, 1905]
OLD TIME GIANTS [Oct 25, 1906]
GIANT IN ANCIENT MOUND [Jun 23, 1908]
SOME HISTORIC GIANTS [Aug 17, 1908]
FIND PREHISTORIC GIANT [Feb 3. 1909]
SKULL GIVEN MUSEUM [Jan 16, 1910]
BONES OF STRANGE MEN [May 4, 1912]
Why Scientists Believe Mythical Monsters Existed [Nov 7, 1915]
FIND TWO SKELETONS OF PRIMITIVE MEN [Oct 25, 1923]
Giant Human Skeletons, 12 feet Long, are Found [Jun 22, 1925]
TRACES OF EARLIEST HUMAN RACE FOUND [Aug 20, 1925]
PREHISTORIC BONES REVEAL TRAGEDY OF GIANTS’ LOST RACE [Nov 20, 1927]
Town Very Proud Of Skeleton Found [Dec 16, 1928]
Evidence of Giants Bared by Mounds [Jun 15, 1930]
3 Huge Skeletons Of Humans Found [Apr 24, 1932]
WEIRD GIANTS of a DEAD PAST [May 29, 1932]
Oklahoma Indian Relics Unearthed; Thigh Bone of 9-Foot Man Found in Mound [Aug 26, 1934]
Largest Skull Ever Recorded is Discovered By Archeologist in Stafford County, Virginia [Jun 24, 1937]
Major Finds Grave of Giant Aleutian [Sep 16, 1944]
Giant’s Skeleton Found by Soviets [Oct 30, 1945]
Jaw and Skull of Oldest Man Safe in N.Y. [Sep 21, 1946]
Strange Bones Dug Up [Apr 7, 1949]
Giant Skeleton [Feb 9, 1972]

THE NEW YORK TIMES HEADLINES:

SKELETON OF GIANT FOUND [Nov 21, 1856]
Reported Discovery of a Huge Skeleton [Dec 25, 1868]
THE EARLY AMERICAN GIANT [Feb 8, 1876]
THE BEST ITEMS BY MAIL; UTAH MOUNDS REPORTED DISCOVERIES MADE BY RECENT EXCAVATIONS TWO SKELETONS FOUND AND ANCIENT RELICS NEAR THEM [Apr 15 1877]
BONES OF ALLEGED BROOKLYN GIANTS [Feb 6, 1880]
TWO VERY TALL SKELETONS [Aug 10, 1880]
THE BONES OF A GIANT FOUND [May 25, 1882]
THE GRAVEYARD OF THE GIANTS [Jul 10, 1883]
THE CARSON FOOTPRINTS [Aug 15, 1883]
SKELETONS SEVEN FEET LONG [Mar 5, 1885]
MONSTER SKULLS AND BONES [Apr 5, 1888]
SKELETONS OF A FORMER RACE [Jun 30, 1888]
SKELETON OF A BIG INDIAN [Aug 17, 1889]
A RACE OF INDIAN GIANTS [Feb 9, 1890]
MOUND BUILDERS’ SKELETONS FOUND [Apr 19, 1891]
MR. JEFFERSON’S CYCLOPS. ; A GIANT SKELETON UNEARTHED AT BUZZARD’S BAY [Jul 5, 1891]
THE WISCONSIN MOUNDS [Aug 10, 1891]
IN THE WISCONSIN MOUNDS [Sep 27, 1891]
A Race of Giants in Old Gaul [Oct 3, 1892]
GIANTS OF OTHER DAYS [Mar 3, 1894]
RELICS OF THE ABORIGINES [Aug 12, 1894]
A TALL SKELETON FOUND NEAR PHOENIX [Mar 22, 1896]
WISCONSIN MOUND OPENED [Dec 20, 1897]
GIANT SKELETONS FOUND [Feb 11, 1902]
UNEARTHING REVOLUTIONARY BONES AT 181st STREET [Jun 22, 1902]
FIND GIANT INDIANS’ BONES [Sep 7, 1904]
GIANT RACE IN GREENLAND [Dec 19, 1904]
A NEW RACE OF GIANTS [Dec 25, 1904]
GIANTS’ SKELETONS FOUND [May 4, 1908]
STRANGE SKELETONS FOUND [May 4, 1912]
FOUND GIANTS IN CHINA [Jan 27, 1914]
GIANTS’ BONES IN MOUND [Jul 14, 1916]
Not Human Skulls with Horns [Jul 16, 1916]
Unearths Skeleton of Indian Giant [Jun 14, 1923]
OLDEST SKULLS YET FOUND [Oct 28, 1923]
FIND SKELETON OF GIANT [Mar 17, 1924]
MUMMIES FOUND IN CAVES [Feb 7, 1925]
FIND FLORIDA GIANTS’ BONES [Feb 15, 1925]
PUT MAN’S AGE BACK TEN MILLION YEARS [Apr 20, 1925]
GIANTS’ BONES IN MEXICO [Jun 21, 1925]
GIANTS SURVIVE THE AGE OF FABLE [Jul 12, 1925]
HEADLESS GIANT BODIES FOUND IN PARIS GRAVES [Aug 7, 1925]
OLD ROYAL TOMB UNEARTHED IN OHIO [Sep 12, 1925]
UNEARTH THE BONES OF TEN-FOOT GIANTS [May 14, 1926]
FIND BONES IN MOUNDS [Feb 21, 1927]
THE GOBI GIVES US A MONSTER [Sep 2, 1928]
TAKING THOUGHT ABOUT STATURE [Apr 20, 1929]
‘Oldest Human Footprint’ Points to Primitive Giants in Africa [Oct 2, 1929]
Skeleton of Giant Early Man Reported Unearthed in Mexico [Jun 9, 1930]
REPORTS FIND OF BONES OF MEN 8 FEET TALL [Dec 2, 1930]
EIGHT MT. CARMEL SKELETONS REACH LONDON [Jan 11, 1933]
INDIAN BURIAL MOUND YIELDS MANY RELICS [Aug 26, 1934]
Bones of Huge Man Reported [Feb 14, 1936]
CHILEAN FOSSIL MAN SEEN [Nov 16, 1941]
HINTS ‘GIANT’ ANCESTORS [Jul 15, 1946]
GIANT BONES IN RUSSIA [Jan 29, 1947]
MUSEUM TO SHOW GIANT BIRD’S BONES [Apr 14, 1948]
Soviet Finds Giant Camel Fossils [Oct 31, 1976]
IN SEARCH OF EARLY AMERICANS [Mar 26, 1995]


Here’s a quick glimpse at just a few of the many prolific news reports.
















Long article from Wisconsin mound – click here
Article “The early american giant” – click here



Read my article – click here




San Diego Union 1947
Athens, Pensylvania

5 février 2014

Message secret gravés sur la patte du sphinx révèle l'origine de ces batisseurs

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Bien des personnes pensent tout savoir sur le sphinx du plateau de Giza et l’on ne peut imaginer les trois pyramides voisines de Chéops, Chéphren et Mykhérinos sans le sphinx tellement celui-ci est devenu indispensable à l’harmonie visuelle du plateau. Ceci n’est pas étonnant car le sphinx est placé exactement où il faut dans une conception basée sur des principes géométriques de la section d’or. Le nombre d’or est en relation avec une série de nombres: la suite de Fibonacci (0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,…) et l’archéologue égyptien et Professeur Emeritus : Alexander Badawy (1913-1986) à prouvé dans son étude de plus de 50 temples au bord du Nil que les anciens égyptiens avaient bien utilisé cette série de nombres à dessein démontrant une fois de plus leur grande connaissances et sophistication en matière architecturale. Or je vais vous démontrer dans cet article que le sphinx recèle bien des secrets encore méconnus pour la plupart et que notre vision actuelle est bien déformée par rapport à son aspect originel.

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L’inscription méconnue de la patte gauche du sphinx

En 1817 Gianbattista Caviglia **(1770-1845) nettoie le devant du sphinx, chose qui n’avait pas été faite depuis la chute de l’Empire Romain. Il trouva en premier lieu un morceau de la barbe tombée du sphinx (aujourd’hui au British Museum !). Puis en désensablant un orteil de la patte gauche du sphinx, il trouve une inscription : un texte de 13 lignes en Grec, gravé bien visiblement avec une mention comme quoi il s’agit d’un texte officiel datant de 166 Après JC sous le règne de Marc-Aurèle pour commémorer la restauration des murs entourant le sphinx par les romains. Ce texte est passionnant et vous n’aurez pourtant aucune chance de l’aperçevoir aujourd’hui sur le sphinx tellement les restaurations successives et surtout les dernières, ont recouvert de couches incroyablement épaisses et souvent défigurantes les contours de notre sphinx comme sous les bandelettes étouffantes d’une momification.

Ecrite en Grec donc, et en lettres capitales, il n’y a je sache que trois traductions existantes en anglais et une en latin de ce texte. Une à partir de la copie faite par Henry Salt (1780-1827) consul général britannique au Caire en 1815, grand collectionneur d’Antiquités égyptiennes qui avait payé Caviglia en 1817 pour explorer le sphinx et qui fit publier sa retranscription dans la: « Quarterly Review » Vol 19) en 1818 traduite par le Dr Yong en anglais et latin lequel s’employa même à remplacer certains mots effacés à jamais, une autre du très grand archéologue égyptien Selim Hassan*(1893-1961) le premier égyptien à occuper une chaire d’égyptologie, et enfin :une par le Révérend Coleridge d’Eton publiée dans: « Opérations menées à la pyramide de Giza par le colonel Vyse » en 1842. Je vais vous livrer ici ma propre traduction de cette inscription: j’ai essayé d’être la plus fidèle possible à la grammaire du Grec ancien et de ne pas inventer les mots manquants :

secret-sphinx-2.jpg

 « Cette structure est l’œuvre des Dieux immortels.
Placée de façon à dominer le sol de cette Terre de récolte,
Erigée au centre d’une cavitée dont ils ont retiré le sable,
Comme une île de pierres au voisinage des pyramides,
Pour que nous puissions le voir,
Non pas comme le sphinx tué par Œdipe,
Mais comme un servant sacré de Leto,
Qui garde avec vigilance,
Le Guide Sacré de la Terre d’Egypte.»

La référence à Leto*** ici se comprend car à l’époque où les pharaons Ptolémés d’origine Grecque régnaient sur l’Egypte, Giza se trouvait dans un district administratif appellé : « Letopolitain ». Le texte est signé Arrianos, sans doute l’historien et philosophe romain d’origine Grec qui écrivit la vie d’Alexandre le Grand (« Anabase d’Alexandre »). Donc outre la référence aux Dieux Immortels comme créateurs de ce sphinx qui est intéressante, nous y reviendrons, nous voyons bien par ce texte lui-même que le sphinx était considéré comme une île. Ceci est tout nouveau pour certains d’entre-vous.

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Leto  une djinn polymorphe comme toutes les deités egyptienne

le sphinx est un hommage a la mere qui fut comdamné a vivre sur une ile deserte sphinx et le symbole de l'ile

 

Un lion qui était un chien et l’île du sphinx

Or le savant Robert Temple et sa femme Olivia viennent de publier un livre de 565 pages en anglais intitulé: « The sphinx Mystery, the forgotten origins of the sanctuary of Anubis »(« Le Mystère du sphinx, les origines oubliées du sanctuaire d’Anubis ») fort bien documenté avec bien des éléments exhumés de l’oubli ou de multiples collections dispersées innaccessibles au public, dans lequel il nous dit: « Les douves du sphinx dans l’Ancien Empire étaient connues dans les Textes des Pyramides comme le lac du chacal, le canal du Dieu, le canal d’Anubis, le Lac de Vie… » Or on trouve beaucoup de références à cela dans toute la littérature égyptienne Antique : par exemple sur les autels dans la tombe de Tutankhamon à propos de Rostau (Giza) on dit que sa topographie est celle d’une citée d’eau et on parle de: « La maison du lac » à propos de l’île du sphinx. Même Auguste Mariette qui creusa autour du sphinx en 1858 admet que l’enclos du sphinx avait dû contenir de l’eau du Nil dans l’Antiquité (voir références). Dans les Textes des Sarcophages on nous parle du bassin lustral, du lac du chacal.

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’universitaire Temple avance l’assertion que le sphinx à l’origine aurait été fait à l’image d’Anubis (« chacal » est une mauvaise dénomination des traducteurs car il n’y a jamais eu de chacals en Basse Egypte mais bien plutôt des chiens sauvages) le gardien du site par excellence et il le prouve avec force analyses, photos et recherches. Le sphinx serait devenu léonin vers la IV ème dynastie où les lions étaient fort à la mode dans toutes les représentations, puis au Moyen Empire Amenemhat II lui aurait apposé son visage (et non pas Chéops). Mais je ne vais pas entrer trop dans les détails de l’œuvre de Temple ici, seulement en évoquer quelques points et d’autres d’ailleurs. Le fait qu’à l’origine le sphinx ait pu être la représentation d’Anubis est quelque chose que j’annonce depuis des années devant le sphinx lui-même aux personnes qui m’accompagnent dans mes voyages en montrant: « in situ » l’inclinaison du dos, la queue, les traces d’érosion par l’eau dans les douves. Il faut comprendre que depuis l’Antiquité le sphinx à subi de multiples restaurations qui surtout pendant les dernières consistaient en rajouts d’épaisses couches de briques de pierres aussi laides qu’inutiles ne faisant que rendre « pataudes » les lignes du sphinx qui sont en dessous d’une grande finesse. C’est très visible aujourd’hui pour les pattes qui ressemblent maintenant à d’immenses barres de carton-pâte. Nous avons des clichés du début du 19ème siècle et beaucoup de photos ensuite nous permettant après une analyse minutieuse de voir déjà de grosses différences pendant les restaurations « modernes » et les desensablements successifs. Dans le Texte des « Sarcophages » non seulement on parle du lac du « chacal » (Anubis) mais on dit: « Son nom est face de chien, sa taille est grande » (versets 1165-1185), deux fois dans le Texte des « Pyramides » on cite Anubis comme celui de « la Hauteur de l’Ouest » ( la seule hauteur centrale en Basse Egypte c’est le plateau de Giza ) et le lac du « chacal » est aussi cité dans le livre « des Cavernes ».

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Le remarquable chercheur Terence Du Quesne à dénombré beaucoup de références à Anubis : « Seigneur de Rostau (Giza) » dans des inscriptions et sur des murs, il a listé notamment dix sources publiées de ce titre précis à ce jour. Ce n’est qu’après la cinquième dynastie que le titre: « Seigneur de Rostau » est donné à Osiris. Rapelons qu’Anubis en égyptien c’est: « Inpou », « celui qui a la forme du chien », il est aussi dénommé: « L’Ouvreur de chemin » et guide les âmes et il est représenté aussi sous le nom d’ « Upuaout, ouvreur de chemin », à Abydos dans le sud. Il est aussi: « Seigneur du Pays de l’aurore » et comme l’écrit l’excellent René Lachaud: « (…) Il fait surgir la lumière anubienne de l’initiation qui correspond à ce moment ambigu, «entre chien et loup» où jour et nuit s’interpénètrent ». Et dans : « Le Livre de la sortie au jour » (qui est le véritable titre du Livre dit « des morts ») : Oh ! Anubis qui est sur ses secrets. Seigneur des secrets de l’Occident. Seigneur de ce qui est caché. »


Eh oui qu’Anubis est présidé sur le plateau de Giza n’est guère étonnant car à Giza/Rostau nous sommes au carrefour des plus grands mystères. Vous allez vite comprendre pourquoi. On ne vous parle jamais du « Livre de la Construction » qui se trouve gravé dans l’enclos du temple d’Horus le faucon à Edfu dans le sud de l’Egypte. Or quand vous lisez sur place celui-ci, il y a dedans des références à d’autres textes perdus comme : « Les Livres Sacré des Temples » qui rassemblent une description de l’histoire des lieux de pèlerinage le long du Nil. Et que dit ce texte? Il dit que ces lieux furent établis par un groupe « d’entités créatrices » les « Shebtiw » associés à Thot. Il est dit que ceux-ci que l’on appelle aussi les « Ainés », les « Faucons », se sont installés dans un premier endroit sur Terre et que ce premier endroit est…Rostau ! C’est à dire Giza ! Toujours selon ce texte, les livres sacrés et objets de pouvoir furent scellés dans une place secrète sous terre par les « Shebtiw » et ils construisirent au dessus une immense enceinte et des pilliers pour le protéger. Ce lieu s’appelle : Bw-Hmr, la place du trône de l’âme. D’autre part toujours dans ce texte il nous est suggéré que le monde souterrain de Giza est un modèle microcosmique du passage du temps et du processus de la première création dans notre univers pysique… vous comprenez mieux maintenant sur quoi le sphinx veille, ce n’est pas rien ! Les anciens Egyptiens nommaient aussi Giza/Rostau dans leurs descriptions : La Splendide Place du Premier Temps » et : « La Place secrète » et il est vrai que tout le plateau de Giza que je parcours depuis 20 ans mètre par mètre est bien truffé de milliers d’entrées souterraines, de cheminées d’aération, de puits sans fond. Tout cela prouve la présence d’un réseau souterrain impressionnant dont j’aurai l’occasion dans d’autres articles de vous parler davantage.

secret-sphinx-5.jpgOn voit ici le pataud des pattes trops restaurées (Photo Gigal)

En tout cas c’est seulement au Moyen Empire (époque où depuis un long moment déjà le sphinx n’avait plus sa tête d’Anubis selon Temple) qu’apparaît pour la première fois dans les hiéroglyphes le nom: « Sphinx »: « Sheshep » qui se traduit littéralement par « image » ou « statue ». Le nom entier du Sphinx alors est: « Sheshep-Ankh »: la « statue vivante ». Ce sphinx est un symbole vivant représentant bien des choses de l’invisible terrestre et céleste. Dans la langue copte, la plus ancienne langue de l’Egypte parlé encore actuellement, le sphinx se dit: « bel-hit »: « le Gardien ». Et juste après l’an mille on nomme le sphinx: « Twtw »: « Je suis image » que les Grecs retranscrivent en Tithoes et l’assimilent à Cronos le Dieu du temps. Et ce qui est intéressant aussi c’est que citant Manéthon, Pline prècise que Tithoes faisait partie des rois mytiques des toutes premières dynasties ou plutôt comme on dit maintenant de la fameuse dynastie zéro (car on a fait démarrer la première dynastie à Ménes (2920-2770 Avant J.C.) et cependant dans plusieurs documents sont cités des pharaons précédents mais leurs qualifications de dieux ou demie-dieux est dérangeante pour le conscensus universitaire) pourtant bien inscrite dans le papyrus de Turin (Le canon de Turin) et l’auteur latin précise bien que Tithoes succéda au dieu Amon et qu’il serait le tout premier constructeur du labyrinthe de Fayoum (à 120 km au sud du Caire au bord du lac Fayoum), le plus ancien labyrinthe de toute l’Antiquité que les gens venaient visiter alors du monde entier. Et qui est en ruines aujourd’hui au pied de la pyramide d’Hawara site que je fait visiter régulièrement...

Un sphinx bien plus ancien qu’on ne le pense.

secret-sphinx-6.jpgLe Sphinx en position sur le plateau avec au fond la pyramide de Chéops

En 1858 notre extraordinaire Auguste Mariette est chargé par le duc de Luynes de vérifier les propos de Pline l’Ancien selon lesquels le Sphinx serait construit et non monolithique. Il ouvre un chantier non loin de la pyramide attribuée à Chéops (qui régna de 2551-2528 av. J.C. 4ème dynastie). Dans un sanctuaire d’Isis tout proche il trouva la stèle dite de « l’Inventaire » dans laquelle on raconte ni plus ni moins que le sphinx et la grande pyramide existaient bien avant le règne des dirigeants de la 4ème dynastie donc bien avant 2575 av J.C.. Le texte précise que : « Durant le... règne de Chéops celui-ci ordonna la construction d’un monument le long du sphinx ». En toute logique cela implique que le sphinx était déjà là avant. Or s’il était déjà là du temps de Chéops, cela signifie que contrairement à ce que le « mainstream » affirme, à fortiori il n’a pas pu être construit sur ordre de Chéphren son successeur sur le trône ! Il faut dire que la théorie disant que le sphinx a été construit par Chéphren juste parce que la chaussée sur son côté sud mène aux pieds de la pyramide de Chéphren a été lancée sans aucune preuve ni connaissance par Caviglia qui n’était encore qu’un capitaine au long cours payé pour faire déblayer le sable du sphinx !! Aucune inscription ne confirme sa thèse lancée bien légèrement. Il existe aussi d’autres documents prouvant que le temple adjacent au Sphinx et qui possède exactement les mêmes marques d’érosion que celui-ci existait avant le règne de Chéops. Dans une inscription qui était conservée au musée de Boulak, le scribe royal du pharaon Chéops note une dédicace qu’il a a lui-même relevée sur un document antérieur. Cette dédicace prétend que le soleil en personne présida à la gigantesque construction, dont « l’origine se perdait dans la nuit des Temps ».

Or si l’on prend en compte ceci, c’est toute la datation chronologique actuelle en cours en égyptologie qu’il faudrait revoir ! Un peu trop pour certains… C’est pourquoi la majorité des égyptologues actuels se détourne de cette stèle dite de l’inventaire, car elle remet en question trop d’acquis pour eux. Certains préfèrent d’ailleurs affirmer que cette stèle faisant la liste de l’inventaire du temple d’Isis remonterait seulement à la 26 ème dynastie. Peut-être mais Auguste Mariette le découvreur, qui a passé plus de dix ans à fouiller le plateau de Giza a toujours affirmé lui, que la stèle fut érigée par Chéops lui-même.

Quant à la supposée ressemblance de la tête du sphinx avec Chéphren lui-même, cette théorie a été invalidée depuis 30 ans par le Directeur du service de médecine légale de la police de New-York expert en morphologie faciale Dr Franck Domingo. Après avoir photographié le sphinx sous plusieurs angles et lumières puis la statue de Chéphren au musée du Caire il compara avec sa méthode scientifique, il conclut sans appel qu’il s’agissait bien de deux personnes différentes...

Robert Temple lui, prouve d’ailleurs grâce à l’étude de la coiffe et de certains traits et aussi à cause de l’obsession du pharaon pour les sphinxs qu’il s’agit en fait d’Amenemhat II(1929-1892 Avant J.C.). En tout cas si à l’origine le sphinx avait bien une tête d’Anubis et que bien plus tard il comporta la tête de ce pharaon on pourrait penser également que d’autres avant Amenemhat II ont pu y apposer leur face également, la tête du sphinx comportant beaucoup de traces de multiples réfections et la tête actuelle étant fort disproportionnée par rapport au corps. On trouve également un texte du pharaon Amenhotep II (1448/1420 Avant J.C.) comportant une mention du sphinx en tant que : « plus ancien que les Pyramides ». Puis nous avons la fameuse stèle de Tutmosis IV qui a donné lieu à mes recherches sur le deuxième sphinx.

A la recherche du deuxième sphinx

Il était généralement admis pendant de longues périodes chez les Anciens Egyptiens que le Sphinx était recouvert par les sables, sauf la tête jusqu’à ce que le pharaon Tutmosis IV (18ème dynastie: 1420-1411 av. J.C.) ne le désensable. Et nous avons le merveilleux récit de Tutmosis IV gravé pour l’éternité sur une stèle de granit rose et érigée entre les pattes du Sphinx : c’est la stèle dite de Tutmosis IV. Ce pharaon qui n’était alors qu’un prince, n’appartenant même pas à la lignée principale de succession pharaonique, vint se reposer après une chasse à l’ombre de la tête seule apparente alors, et s’endormit. Là il rêva que le Sphinx lui parlait dans son sommeil, le suppliant de le débarasser de ses souffrances car il ne supportait plus les brûlures du sable du désert le recouvrant. En échange, il lui donnerait le pouvoir et la fortune. Tutmosis à son réveil décida de s’exécuter et devint en peu de temps pharaon ainsi que très fortuné.

Ce qui est particulièrement intéressant par rapport à cette stèle de Tutmosis IV c’est la représentation qui est faite du sphinx. Regardez bien, il y a deux sphinxs ! Et se tournant le dos ce qui ne veux pas dire d’aileurs, et pour des questions de règles anciennes de perspectives que dans une réalité, les deux sphinxs se tournent véritablement le dos. De plus ils sont allongés sur des structures avec portes indiquant par là que les sphinxs donnent accés à un ailleurs, un complexe souterrain. Mais où donc est passé le deuxième sphinx dessiné sur cette stèle ? Ce qui est bien curieux c’est que très peu de gens se sont mis à chercher les réponses...

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Sphinx et sa Stèle de Tutmosis IV au double sphinx

Dans la fameuse stèle de l’inventaire conservée au musée du Caire, il est fait mention qu’un éclair aurait foudroyé la coiffe du deuxième sphinx entraînant sa destruction ainsi que celle d’un sycomore, arbre sacré à l’époque, qui fut brûlé aussi par la foudre. Pour l’archéologue Michael Poe qui se réfère à des fragments de papyrus du Moyen Empire ce deuxième sphinx aurait été détruit par une crue du Nil particulièrement violente environ 1000 ans après J.C. Les villageois auraient alors prélevé les pierres pour reconstruire leur village.

C’est alors que je me suis mise à chercher en Egypte et grâce à mes connaissances d’Arabe classique j’ai vite trouvé des textes confirmant l’existence de deux sphinxs. Ainsi dans ses deux encyclopédies géographiques (Kitab al Mamalik, al-Mamsalik et Kitab al Jujori le grand géographe et savant arabe Al-Idrisi (1099-1166), mentionne bien la présence de deux sphinxs à Giza, l’un est en très mauvais état, il est atteint par les eaux du Nil et de nombreuses pierres manquent.

D’autres auteurs mentionnent également l’existence de deux sphinxs : Ainsi l’historien célèbre Musabbihi écrit au sujet d’un : « sphinx plus petit que l’autre » de l’autre côté du Nil, en très mauvais état, composé de briques et de pierres (Annales de Rabi II,vers 1024). C’est pourquoi je recherche inlassablement depuis des années l’emplacement du second sphinx. La tâche est très difficile car toute la rive opposée du Nil est couverte des buildings de la mégalopole du Caire et de ses banlieues gigantesques. Comment trouver l’emplacement d’un sphinx disparu ? Et c’est là qu’intervint une de mes cartes, celle de l’analyse par satellite minutieuse dont je suis spécialiste, couplée à une étude sur le terrain du moindre des détails. J’ai, après avoir sillonné des milliers de ruelles, déterminé deux endroits possibles. C’est alors que le grand géologue et archéologue égyptien Dr Barakat m’a fait l’honneur de me contacter en me disant, après avoir lu un de mes articles sur ce sujet en anglais qu’il appréciait beaucoup mon travail et était arrivé aux mêmes conclusions que moi, ce qui me conforte comme vous pouvez l’imaginer dans la continuation de cette recherche. Je vais m’y consacrer cet été et rencontrer le géologue lors d’entretiens qui promettent beaucoup et dont je vous ferait part ultérieurement.

D’autre part à l’instar des historiens arabes qui l’ont vu à leur époque, nous avançons l’hypothèse que l’un des deux sphinxs devaient être féminin. Al Idrisi dit clairement que le second sphinx était féminin et situé sur la rive Est du Nil faisant face au sphinx mâle celui que nous connaissons tous. N’oublions pas également que le nom Grec : « Sphinx » du verbe « sphingô » veux dire étrangler. Les deux sphinxs face à face de chaque côté du Nil formaient comme un goulot d’étranglement, comme une surveillance sur les navires provenant de Haute Egypte ou descendant au Sud… L’emplacement du second sphinx pourrait receler de nombreux secrets des temps préhistoriques même, beaucoup de choses dans le sous-sol. Ce sera dans le futur sans nul doute un projet archéologique colossal... dans le futur comme le dit le Dr Barakat.

Je vous dirais aussi et je ne suis pas la seule, que les deux sphinxs sont similaires aux deux piliers d’Hercule, l’un indiquant le pouvoir matériel s’impliquant vers le haut dans le pouvoir spirituel (le sphinx féminin) et l’autre (l’actuel), le pouvoir spirituel s’impliquant dans le monde matériel souterrain mais c’est là le sujet d’un de mes livres en cours…En tout cas pour boucler la boucle momentanément et pour apporter ma pierre à l’œuvre de Temple même s’il ne parle pas du tout de deuxième sphinx, j’ai découvert récemment qu’il y avait bien dans le passé deux Upuaout (Anubis)/ Sur la stèle JE 47381 aux trois registres sont bien figurés un: « Upuaout de Haute Egypte, controlleur des deux Terres »(« Wp-wAwt smaw aba-Tawy ») et dans le registre du millieu on voit celui-ci accompagné de: « Wepwawet de Basse Egypte » (« Wp-wAwt mttyt »). Donc les deux sphinxs tout à fait à l’origine aurait bien pu représenter deux Anubis...
Dans un prochain article je vous parlerais de l’état actuel des découvertes par rapport aux cavités à l’intérieur et sous le sphinx de Giza

encore bien des choses que peu savent...

Antoine Gigal

Notes :

*Selim Hassan (1887-1961) : Il est pour moi dans les trois plus grands egyptologistes et archéologues de tous les temps. Il excava sans relâche à Giza et Sakkara de 1929 à 1937 et découvrit beaucoup de structures que l’on redécouvre à peine aujourd’hui et écrivit une extraordinaire « Encyclopédie de l’Ancienne Egypte » en 16 volumes. Il publia en tout 170 livres sur l’archéologie en Egypte.

***Gianbattista Caviglia (1770-1845) : Capitaine au long cours Italien, il est embauché par Richard Vyse l’égyptologue Anglais qui remarqua en lui de très fortes capacités d’adaptation de débrouillardise c’est ainsi qu’il débuta des fouilles archéologiques avec lui sur la petite pyramide de Mykhérinos. Mais son attention fut vite attirée par des structures encore plus prometteuses comme le sphinx,la grande pyramide et d’autres.

****Leto : L’histoire de Leto telle qu’elle nous est raconté dans la mythologie greque peut fortement nous intéresser pour l’Egypte. Leto, fille des Titans (Anciens Dieux très puissants ayant régné pendant l’âge d’or sous la direction de l’un d’entre eux: Cronos (Saturne) après son père Uranus (Le ciel) pour les 21 premières générations de Titans.): Coeus régnant sur une zone céleste entre les deux pôles terrestre et Phoebe liée à la pleine Lune et à la purification lumineuse, tomba enceinte de Zeus. La femme de Zeus : Héra extrêmement jalouse fit en sorte que « toute terre ferme fuit Leto » de façon à ce que celle-ci ne trouve aucune terre ferme pour accoucher. Il est dit qu’alors Leto quitta l’Hyperborrée déguisée en louve pour la Lycie (pays des loups, peut-être une ancienne forme d’Anubis ?)) en Anatolie puis pour l’île de Délos. Il y a plusieurs destinations finales pour l’accouchement de Léto et les experts se battent pour savoir laquelle est la bonne. En tout cas elle accoucha dans une île non rattachée à la terre même sous la mer, une île flottante en quelque sorte ou une île « fabriquée ». On raconte en Egypte des histoires similaires pour Isis se réfugiant dans une île flottante du delta du Nile. Giza avec son île au sphinx était bien un endroit indiqué pour être lié à Leto. Celle-ci dû lutter contre beaucoup de monstres chtoniens et de Titans vivant sous terre et contre Python avant de pouvoir accoucher des jumeaux : Artémis et Apollon. Le grammairien Grec: Antoninus Liberalis cent ans après JC nous raconte tout cela avec force détails. Il est l’auteur de : « Les métamorphoses » un récit racontant 41 des transformations effectuées par des Dieux offensés). Notons qu’Hérodote nous raconte que Léto était adorée en Egypte sous la forme de Wadjet la déesse cobra protectrice de la Basse Egypte.

Références:

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/21/

Auguste Mariette: « Lettre au Vicomte de Rougé concernant les excavations faites dans le voisinage du grand sphinx de Giza »,Bibliothèque Egyptologique, Vol 18,Paris, 1904.

Alexander Badawy: “Ancient Egyptian Architectural Design:A Study of the Harmonic System », Berkeley university, 1965. Et:” History of Egyptian Architecture”,Berkeley university, 1968.

Selim Hassan: “The Great sphinx and Its secrets: Historical studies in the Light of Recent Excavations” vol 8,Cairo Gov Press,1953.

Terence Du Quesne: “Anubis and the spirit of the West »,Darengo publications, 1990.

Yves Herbo relai-SFH-10-2013

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/12/

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30 janvier 2014

Découverte de l'entrée d'un tunnel antique en Australie ?

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© Ryan Mullins

" Mon équipe et moi avons été, et sommes retournés sur de nombreux sites sacrés et historiques qui ont été impitoyablement saccagés. Malheureusement, le regard insouciant sur les gravures originales et les arrangements de pierres, il y a quelques milliers et souvent des dizaines de milliers d'années, fait extrêmement partie intégrante de l'archéologie en Australie. Si banale est cette profanation des sites bien connus ou faciles à trouver, que notre première priorité a toujours été axée autour de la prévention de ce manque de respect scandaleux ; apprendre ce que sont les moyens de l'archéologie et qui était responsable, car il faut toujours faire attention à ses arrières pour sa préservation. (YH : plus clairement, l'auteur dit que cela ne sert à rien de montrer et découvrir des sites si les autorités et archéologues ne font plus rien derrière pour les protéger, et qu'il vaut mieux parfois ne pas révéler trop vite les choses au public... l'auteur fait partie d'une équipe qui diffuse ses visites et expéditions, ce qui peut être gênant pour la préservation de certains nouveaux sites, justement...)

Pour cette raison, à l'occasion, j'ai été délibérément écarté lors de la fourniture d'informations par rapport à la situation et de la géographie (YH : des découvertes ou recherches en cours). Mais heureusement, le site que je vais aborder aujourd'hui ne sera jamais vandalisé. Cette série de tunnels, et ce qui apparaît au-delà, n'aurait jamais été visible par nous ou quelqu'un d'autre. C'est seulement parce que le chercheur d'artéfacts et archéologue spirituel Klaus Dona nous a envoyé une photo avec l'emplacement précis marqué dessus que nous étions maintenant debout sur ce site extraordinaire. L'accès au site n'est pas seulement difficile, ce serait un euphémisme. Il y a des pentes extrêmement raides à négocier et une entrée qui ne trahit rien, même pour un œil exercé, sauf que l'avancée à l'avant est lourde de danger réel et présent.

Notre première enquête était beaucoup trop brève pour ce qui était nécessaire. Mais nous avions eu deux sites à examiner ce jour-là, et que celui-ci était la partie inconnue de ce jour, plus de temps a été consacré à l'autre site qui promettait des résultats tangibles. Même arriver à ce site a été une distraction d'une certaine ampleur, et maintenir l'équilibre lors de la descente était un exploit en soi. Mais la foulée finale pour gagner l'entrée était un effort de réflexion, une chute de quatre mètres avec pas moins de deux mètres à traverser sur un seul pied, puis en faisant pivoter l'autre pied sur la pente et en visant la terre battue à l'avant des tunnels. C'était une action méritant certaines planifications. Heureusement, ceux qui se trouvaient à bord avaient le pied agile et étaient aventureux de l'esprit, et chacun d'entre nous a réussi à négocier la faille.

À l'exception de moi-même, le reste de l'équipe s'est axé sur la recherche d'une entrée quelconque. D'après les informations que nous avions reçues, nous savions que le tunnel conduisait profondément à l'intérieur. Mais nous avons aussi vu l'impact et les dommages causés par la masse de roches au-dessus, qui a littéralement glissé sur la colline et dans ce complexe. D'après notre estimation, il y avait là deux embranchements / tunnels, que je pouvais (étant le plus mince) parvenir à suivre sur près de 10 mètres avant qu'il ne se réduise à pas plus de 10 centimètres. Je pouvais voir que l'écart continuait vers l'intérieur et semblait uniforme et assez long, mais personne dans notre groupe ne pouvais plus avancer.

Le reste de l'équipe se s'est pas découragée et a cherché d'autres moyens d'entrer, mais je suis retourné à une section du tunnel qui mesure près de 5 mètres. Nous avons tous convenu que le mur était très semblable aux anciens murs au Chili et au Pérou. Les jointures étaient si précises que seule la plus mince des brindilles pouvait être insérée sur 15 - 20 cm dans le plus grand écart entre ces blocs de grès de forme rectangulaire. Il y a quatre couches horizontales de blocs de grès, chaque couche posée parfaitement à plat avec un plateau de grès plat de dimensions et tonnage considérables reposant au sommet de ce mur de soutènement. J'ai essayé d'identifier un processus géologique possible qui pourrait créer un tel alignement complexe et compliqué mais je suis revenu à vide à chaque fois.

À certains égards, notre temps limité sur le site a été une bénédiction. Je n'avais vraiment rien à offrir de plus en essayant de donner un sens à ce qui était de toute évidence un mur construit pour supporter le poids de l'étagère de roche, avec l'énorme accumulation de rochers formés avec des arêtes vives, des faces planes et des angles à quatre-vingt dix degrés. La technologie nécessaire pour construire ceci ne peut pas être trouvée dans n'importe quelle boîte à outils d'origine, ou ce que les experts revendiquent. De toute façon pour le moment, il était temps de s'en aller et de revenir pour mesurer et analyser un autre jour. Ce que j'ai fait.

© Ryan Mullins

Il a fallu quatre mois sur le calendrier et que les finances permettent une visite de retour. Arriver à l'entrée semblait encore plus dangereux qu'avant, ou je vieillissais. Malgré une décidément longue pause - une pause qui a été renforcée par des visions de ce qu'un pied droit mal placé pourrait entraîner, couplé avec la facilité apparente avec laquelle mon compagnon sur place, Ryan, avait en passant frôlé le gouffre - je suis resté dans la tactique et la pente.

Cette fois, nous n'avions pas l'intention de trouver une façon , tout ce que nous intéressait c'est ce qu'était ce mur. Tout ce qui pouvait être visible était simplement un souvenir restant de ce que c'était. Depuis notre dernière visite, les dommages créés en raison de la compression d'en haut était encore plus évidents. Comme précédemment, la plupart des roches gisaient sur le plancher et placées au-dessus, parfois précairement, étaient formées et découpées. Mais il y en avait plus de la même sorte et ne faisait que renforcer ce que nous savions déjà pour être vrai, que cette construction n'était pas une formation naturelle.

Le mur était toujours là et pas plus mal question usure. Mais cela va changer dans le temps. Le plus grand choc a été mon incapacité à effectuer plus d'une tâche. C'était tellement évident que les trois autres murs étaient toujours là. Ce qui n'était pas immédiatement apparent était de savoir à quoi ressemblaient les murs quand ils ont été faits, les angles et les mesures ont indiqué une précision et une répétition qui ne pouvait venir que par des mains humaines et une lame de métal.

Steven Strong (c)

Les trois roches de base varient légèrement en longueur, en hauteur, mais il n'y a pas une différence de plus de un centimètre. Le Mur 3 est de 190 centimètres de hauteur, le mur 2 est exactement le même et le mur 1 est un centimètre plus petit à 189 centimètres. Il est possible que cette distance soit simplement une coïncidence, mais il y a plus d'une concordance encore. Le mur 1 et les murs 2/4 forment ce que nous pensons être l'entrée principale, le sol entre eux est presque parfaitement de niveau, comme l'est le rocher étagère au-dessus. En tant que tel, il ne devrait venir aucune surprise à ce que le mur 1 mesure 293 centimètres de hauteur, alors que les murs 2/4 sont d'un centimètre plus courts à 292 centimètres.

Steven Strong (c)

Étant au-dessous et à l'extérieur de l'entrée principale, ainsi éventuellement agissant davantage comme un support pour les deux parois intérieures, le mur 3 est positionné vers le bas de la pente et a dû être construit de façon plus élevée pour supporter le poids de la toiture-terrasse à 180 degrés. Ce mur est de 317 centimètres de hauteur et 354 cm de longueur. Êtant le plus éloigné du bloc massif de grès poussant contre le mur 1, le mur 3 présente le moins de dommages. Les quatre couches de blocs qui composent le mur 3 sont complètes, la fondation de pierre est de 354 x 190 cm, et les trois couches supérieures sont essentiellement des mêmes dimensions. La pierre au-dessus du bloc de base mesure 354 x 40 cm, celle qui la suit est de 354 x 43 cm, et la pierre supérieure (qui prend le poids considérable de grès au-dessus) est presque identique avec une mesure de 354 x 44 cm. Chaque bloc est nivelé en haut et en bas, créant un joint quasi-transparent.

© Ryan Mullins

Pour commencer, le mur 2 avait tout ce qu'il fallait, et comme il était avec le mur 3, il était composé de quatre couches. Construit à deux mètres du sommet de la pente, la première pierre est exactement à la même hauteur que le mur 3 mais est de 46 cm plus longue (400 x 190). Au total, le mur est de 292 cm de hauteur et 489 cm à son point le plus long. Les trois couches horizontales au-dessus ne sont pas aussi élevées que celles du mur 3 et doivent compenser pour les 25 cm de hausse du niveau du sol de sorte que ce mur peut partager la charge du plafond plat en grès avec le mur 3. Le deuxième niveau est constitué de deux blocs, l'un de 44 x 21 cm et le bloc contigu de 182 x 21 cm. La troisième couche est composée de cinq rochers rectangulaires, 20 x 15 cm, 25 x 15 cm, 59 x 15 cm, 65 x 15 cm et 77 x 15 cm. Étant très étroit, il est tout à fait possible qu'il y ait eu deux ou peut-être trois blocs au moment de sa construction, mais en raison de l'âge et du glissement au-dessus, ces roches se sont brisées et sont tombées. Les deux roches au sommet ci-dessus sont beaucoup plus épaisses et, évidemment, se séparent d'abord, leurs mesures sont de 264 x 66 cm et 285 x 66 cm.

© Ryan Mullins

D'un intérêt particulier, et l'objectif principal de cette excursion en ce pays, c'est que les lignes et les découpes évidentes sur la face du mur 2 tournent le coin et longent la face du mur 4. C'est pour cette raison que nous n'avons vu aucune différence dans les mesures de ce mur, elles sont identiques au mur 2. En outre, nous avons détecté entre la couche deux et la trois ce qui ressemble étrangement à du mortier.

Quand nous avons arrêté les outils et les crayons et commencé à nous éloigner, nous l'avons fait avec des sentiments mitigés et un tableau de scores inégal. Bien que pleinement satisfaits de ce qui avait été mesuré, enregistré, dessiné et déduit, quand nous nous sommes arrêtés et avons regardé en arrière, mon compagnon et moi-même nous sommes sentis obligés de soulever la même question : l'incroyable poids du plateau de grès du plafond, assis au sommet de trois murs de soutènement. Plat c'est plat, et 180 degrés c'est 180 degrés assis sur une pente de 45 degrés. Les trois murs prennent uniformément le poids et les rochers partagent les angles, les arêtes et les mesures bien au-delà du domaine de la coïncidence.

Les vrais problèmes pour toute critique possible, c'est entièrement un exemple inhabituel de processus géologiques naturels qui font que le degré de la descente (environ 45 degrés) est en contradiction avec trois parois droites parallèles, et une quantité considérable de roches avec des lignes droites et des angles droits qui forment cette entrée. Si des centaines de tonnes de grès glissait en bas de la colline, une roche fixe, quelle que soit sa taille, va subir des pressions de plus grandes puissances en croissant de bas en haut. A cause de ça, des fractures en résultant ne doivent pas apparaître en lignes droites et en angles droits. Les lignes droites sont en opposition directe avec la propagation de la force (du poids) d'en haut.

À notre avis, il y a seulement une question qui reste à déterminer : avant ou après ? Les murs ont été construits d'abord, puis la plate-forme de roche placée sur le dessus, ou est-ce que c'était le plateau qui s'avançait déjà avec les murs et les tunnels façonnés autours et dans le grès existant après ? Quelle que soit la réponse, c'est clairement ancien et a été construit grâce à l'application d'outils et de technologies qui, soi-disant, ne se sont pas présentés en Australie avant l'invasion britannique...

Contrairement à de nombreux autres sites, les dangers de l'accès et de la gravité de la pente (debout sans aide est quasiment impossible) peuvent garantir que des vandales et ceux qui n'ont pas le respect des cultures ne pourront jamais trouver ce lieu sacré. Le plus grand problème n'est pas l'arrogance mais la gravité, qui a son propre ordre du jour. Le temps viendra bientôt où les dix mètres restants du tunnel se réduiront et se rejoindront, la paroi portant le poids de ce glissement commence à se fissurer et s'effriter, et aucun doute les Murs 2 et 4 seront érodés dans le même sens.

En terminant, nous allons examiner brièvement la question la plus pressante : qui a fait cela ? Il n'y a pas moins de 19,77 mètres de murs en dessous d'un plateau de grès massif qui ne devraient pas être là si les textes standards et les programmes étaient corrects. À tout le moins, des lames de métal et des compétences en maçonnerie raffinés sont essentiels à la construction, même si elle a été construite sur une plate-forme plate. Les difficultés dans la construction sont amplifiées à plusieurs reprises sur une pente avec une telle inclinaison dramatique. Nous avons déjà identifié de nombreux artéfacts, des gravures et des constructions dans la zone proche, qui portent une ancienne influence ou donnée égyptienne, et il est possible qu'ils en étaient responsables. Autant radical que cela puisse paraître, nous considérons leur participation comme l'option la plus prudente de toutes les explications possibles.

Quand Klaus Dona nous a dirigé vers ce site, nous avons réussi. Ensuite, il nous a envoyé sur un autre lieu hors de la voie pour enquêter, et encore une fois, un autre succès - nous avons même trouvé quelque chose d'encore plus étonnant (je dirai plus sur ce site bientôt). Le problème est : deux sur deux semble impressionnant, mais il y a encore plus de 140 autres sites à étudier dans la même zone. Il y avait quelque chose d'absolument énorme ici, un immense complexe, dont ces trois murs sur ce site, et des murs et résolument des roches bizarres sur l'autre site, sont simplement des matières à réflexion. Égyptien ? Eh bien, c'est possible, aussi loin, mais nous sommes plus enclins à regarder beaucoup plus loin dans le temps - mais de ne pas parler si facilement de réduction à des civilisations antérieures comme l'Atlantide et, en particulier, la Lémurie ou Mu.

Quelles que soient les mérites de nos réflexions, cette construction n'est pas naturelle, pas faite après l'invasion britannique, mais bien avant, et non créée par l'utilisation de n'importe quelle version de la technologie de la pierre et du bâton d'origine. Ce sont des faits et non des opinions. Ce qu'on ne peut nier également, c'est que tout ce qui a été construit dans les temps anciens sur ce site en Australie ouvre une nouvelle page dans l'histoire du monde.

All photos © Ryan MullinsWake Up World Founder.

article by Steven Strong

Retour sur les lieux de la découverte

Dans un article récent sur Wake Up World, j'ai décrit en détail les mesures, le contenu et le placement volontaire de blocs de grès taillés qui forment une série de murs à l'intérieur d'une construction qui ne peut être logée dans une version acceptée de la pré-histoire de l'Australie.

Il y a un peu plus d'une semaine, nous sommes retournés sur le site avec l'intention d'effectuer toutes sortes de tâches. Le temps était épouvantable, les pluies torrentielles et des vents violents n'ayant aucun respect pour les imperméables ou autres vêtements de protection. Au moment où nous avons atteint le site, nous étions saturés et avions perdu notre enthousiasme et le désir de rester plus longtemps que ce qui était absolument nécessaire.

Un objectif, le but principal de notre visite, a été achevé alors que toutes les autres tâches prévues ont été reportées. Il était tout simplement trop misérable de passer une journée à l'extérieur. En tant que tel, un rapport de l'archéologie menée sur place ce jour-là pourrait être contenu dans une phrase simple. Mais pour des raisons que je ne vais pas développer dans cet article, le résultat obtenu sur cette expédition (aussi confus que c'était) doit rester confidentiel pour le moment.

Mais, malgré les nuages d'orage et la pluie cyclonique, il y avait une " ligne argentée ". La veille, nous avions vu trois photographies prises par un membre de l'équipage, Ryan Mullins : deux photos de l'entrée de la construction et une de la forte pente menant à une ouverture que nous croyons être contre nature. Sur les deux photographies de l'entrée qui mène aux  trois murs et tunnels, on a été délibérément flouté pour mettre en évidence ce qui semble être, à tout le moins, résolument artificiel et produit par des mains humaines.

La photographie de la pente à l'extérieur montre un gradient en accord avec les terrains environnants, mais en contradiction avec les planchers plats formés à l'intérieur de l'entrée.

Les murs à l'intérieur semblent avoir été soigneusement coupés et placés, et la forme et apparence de l'entrée semble avoir été faite par les humains. Les deux piliers de grès verticaux apparaissent comme pour supporter le poids du plateau de grès au-dessus.

Tout autour, la pente est extrême. C'est un site qui menace la vie de marcher dessus, très difficile de construire un rudimentaire appentis dessus, impossible à détecter, même lorsqu'on est à deux mètres de lui, et il a été trouvé seulement à l'aide de la carte de Klaus Dona et l'accès à une technologie que mon équipe ne devra pas divulguer pour le moment.

Certains diront que cette construction est dûe à des forces naturelles extrêmement inhabituelles. Mais il doit y avoir tellement de différents facteurs géologiques en jeu, et il semble très peu probable que cela puisse être autre chose qu'une structure humaine très habile et compliquée.

Notre exploration est un travail en cours. Ce que nous savons, c'est qu'il y a beaucoup plus qu'une ouverture et trois murs à l'intérieur.

Tous ce que nous avons gagné de la journée a été un puzzle très curieux de l'archéologie. Mais nous reviendrons un jour prochain, et j'espère que la météo sera plus accommodante pour notre travail.

article by Steven Strong - Toutes les photos © Ryan Mullins. - Source

En regardant attentivement cette image, j'ai remarqué certains détails qui me font de plus en plus penser qu'il pourrait bien s'agir ici d'une découverte extraordinaire (mais je suppose qu'il faut être sur place et avoir un peu de recul au niveau paysage pour vérifier le puzzle... mais d'après ce que je vois, nous pourrions avoir la tête et la poitrine d'une énorme statue ou sorte de sphinx, chutés en morceaux en bas du monument. Regardez bien la photo à gauche et les formes que j'ai entouré en orange... et si on regarde la dernière photo en bas de l'article, prise du bas de la forte pente, on imagine très bien ce torse coupé (avec un "bras" peut-être visible) et cette tête tout au sommet de ce sphinx directement taillé dans la roche et complété de constructions. L'entrée en bas doit en effet être l'entrée d'un sous-terrain sous le monument (une tête d'oiseau ? Isis ? ou autre...). Si vous regardez à droite, nous avons aussi un ou plusieurs rochers de formes pyramidales. Et même les roches sur la pente pourraient être une "patte" de sphinx ou statue dessinée... :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-de-l-entree-d-un-tunnel-antique-en-australie.html

Yves Herbo Traductions-SFH-02-12-2013/11-12-2013

29 janvier 2014

LES GROTTES ÉNIGMATIQUES DE HUASHAN EN CHINE

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LES GROTTES ÉNIGMATIQUES DE HUASHAN

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Les grottes énigmatiques de Huashan se situent dans la banlieue est de la ville de Tunxi, province chinoise de l'Anhui, à 30º de latitude Nord, appelée « parallèle mystérieuse » où on trouve plusieurs miracles du monde tels que les pyramides d' Egypte, le triangle des Bermudes, l'arche de Noé et le mont Huangshan de Chine. Situées entre 29º39' et 29º47' de latitude Nord, les grottes se situent près du mont Huangshan, chef-d'œuvre de la nature. Les deux se font ressortir l'un l'autre. Dès leur découverte en 2000, les grottes millénaires ont attiré de nombreux visiteurs chinois et étrangers, tous en admiration devant cette merveille de la Chine et du monde.

Différentes des autres grottes connues en Chine, les grottes de Huashan ne sont pas naturelles, mais artificielles. Il s'agit d'un immense ensemble de palais souterrains en forme singulière, creusés jadis par les hommes. Actuellement, on a découvert 36 grottes qui se répartissent dans les montagnes ou au sous-sol, à 5 km du bord sud du fleuve Xin'an en aval, dans le territoire de Tunxi. Elles se cachent dans les arbres touffus et les herbes denses. Il est donc très difficile de les découvrir. Rien d'étonnant à ce que les vieux cueilleurs de plantes médicinales et les vieux gardiens de forêt locaux ne les aient jamais trouvées.

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Au printemps de 1999, inspiré d'une lettre des habitants locaux, le gouvernement municipal de Huangshan a pris la décision d'exploiter les grottes de Huashan. Rapidement, beaucoup d'experts du pays, dont ceux de l'université Qinghua et de l'université Tongji, s'y sont concentrés. Tout le monde a été surpris par cet immense espace de grottes. Leur espace est beaucoup plus grand que toutes les grottes découvertes dans les autres endroits du pays. Rien que dans les grottes nº2 et nº35 dont la superficie dépasse 17 400 m², on a enlevé de la vase et des pierrailles pour 20 000 m³. On a drainé, avec trois pompes à eau pendant douze jours consécutifs, 18 000 tonnes d'eau seulement de la grotte nº35.

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À présent, la grotte nº35, la plus grande, a été ouverte au public. Dans celle-ci, on trouve une salle principale dans laquelle se dressent 26 colonnes de pierre d'un tour de plus de 10 m et d'une hauteur de 10 m au moins. 36 pièces de formes différentes sont disposées en plusieurs niveaux autour de la salle principale. Selon les experts, leur architecture et leurs formes ont une très haute valeur mécanique et esthétique. On peut encore voir des traces de forage sur les murs. Les majestueux motifs de 18 variétés différentes gravés dans les grottes numéros 2 et 35 saisissent le public d'admiration. Dans les grottes, on trouve également une tribune de pierre, des étangs, bassins et ponts construits, parsemés ça et là. L'eau est limpide. Quand on se promène entre eux, on a l'impression d' être dans un labyrinthe mystérieux.

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En mai 2001, l'ex-président Jiang Zemin a visité ces grottes. Aussitôt entré dans l'une d'elles, il s'est exclamé : « C'est vraiment incomparable ! Un trésor véritable ! » « Il ne faut pas faire à la légère une conclusion avant de résoudre complètement l'énigme de ces grottes », a-t-il dit. Jiang Zemin leur a donné le nom de « Grottes énigmatiques de Huashan ». Lors de leur visite dans ces grottes en janvier 2002, M. Wang Yingfan, ambassadeur chinois à l'ONU, et d'autres diplomates ont eux aussi beaucoup apprécié l'endroit. Wang a dit que leur valeur pourrait soutenir la comparaison avec la Grande Muraille et les statues de guerriers et chevaux en terre cuite exhumées à Xi'an.

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Admirez au centre l'extraordinaire pilier qui étend ses "cornes" en V pour soutenir le plafond, la sculpture d'une tête et d'un corps semblable à une chèvre par exemple. Remarquez aussi à gauche une exemple des fameuses parois entièrement  recouvertes de lignes gravées qui se retrouvent un peu partout dans les grottes artificielles.

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Comme les pyramides d'Egypte, les grottes de Huashan sont une énigme millénaire. Qui a creusé ces grottes ? Quand et comment les travaux ont-ils été accomplis ? Où les terres et pierres excavées ont-elles été transportées ? Pourquoi les ouvrages n'ont-ils pas été enregistrés dans les livres ou documents historiques ? Pourquoi cet ensemble de grottes si miraculeux et si ancien vient juste d' être découvert ? Une série d'interrogations demeurent... Depuis les quatre ans qui ont suivi l'exploitation des grottes, les experts et les scientifiques ont trouvé des lampes à huile en terre cuite et des faïences ainsi que des fragments dont des pots, des vases, des bols et des jarres. L'expertise montre que ce sont des objets de la dynastie des Jin (265-420), selon lesquels on estime que les grottes devraient dater de la dynastie des Jin ou la précéder. En outre, on a découvert des stalactites dans une grotte. Selon les géologues, la formation d'une stalactite longue de 5 ou 6 cm nécessite une période de 1 500 à 2 000 ans. Cela démontre encore que ces grottes ont dû être creusées pendant ou avant la dynastie des Jin. Bon, la datation précise d'une pierre "usiné" par l'homme étant impossible, le "avant" la dynastie Jin peut se mesurer en milliers d'années !

source: http://french.china.org.cn/french/huashan/sec.htm

Toutes les grottes communiquent donc entre elles et ont probablement été en parties inondées par périodes. La caverne de " Huanxi ", d’une longueur de 140 mètres et d’une superficie de 4.800 mètres carrés est ouverte au public. Après une promenade d’environ 100 mètres, il y a un large hall à l’intérieur de la caverne, avec des bassins, des piliers et de petites salles de chaque côté.

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Fait étrange, les murs internes ont la même pente que celle de la colline extérieure. Une des salles couvre 12.600 mètres carrés, elle est appelée "Quingliang" et serait une sorte de palais souterrain. À l’intérieur de la caverne, il y a un pont en pierre au-dessus d’un fleuve souterrain et des chemins en pierre menant à différents halls. Une structure de pierre de deux étages ressemble à un énorme balcon. Aucun reste de nourriture n’a été trouvé dans la caverne, ni aucun signe du feu.

Jusqu’à maintenant, 36 grottes ont été découvertes, parmi lesquelles 34 se situent dans l’arrière-pays montagneux, deux se situent sous le niveau de la rivière de Xin’an. Ces grottes s’étendent sur pratiquement 5 kilomètres, couvrant les chaines de montagnes dans le Huanxi, les Montagnes Shilin, les Montagnes Yingpai, les Montagnes Shibiying, les Montagnes Matou, les Montagnes Yangli ainsi que les Montagnes Huashan. De plus, de nombreuses grottes ont été découvertes dans le village Yan. La présence de tant de grottes à cet endroit est un mystère pour tous.

À présent, 5 grottes sont ouvertes aux visiteurs, la N°2, 24, 33, 34 et la N°35. Les touristes peuvent aussi visiter la grotte N°1 et 6 en sécurité s’ils ont des lampes.

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L’entrée du palais souterrain (Grotte N°35) est relativement petite mais la grotte est grande. Il y a une cave de 20 mètres qui mène jusqu’au palais souterrain. Arrivé à la sortie de la grotte de passage, on se retrouve soudainement illuminé dans un lieu éclairé. Un surprenant palais souterrain apparaît  d’une surface totale de 4000 mètres carrés. Dans ce palais souterrain, se tiennent 26 piliers colossaux d’un périmètre de plus de 10 mètres, adoptant différentes formes pour soutenir la grotte. Autour de la salle principale du palais se trouvent 36 cabines de pierre, dont la plus petite d’entre elles n’occupe qu’une surface de 2 mètres carrés. L’épaisseur des murs diffère également selon les endroits, le plus fin faisant seulement 10 centimètres.

Pour chaque cabine, trois côtés sont bloqués avec seulement une sortie vers le palais, par laquelle seule une personne peut passer. De plus, ces plate-formes de pierre sont dispersées, mais bien situées. Si vous vous tenez sur la plate-forme, vous serez impressionné par un autre spectacle.

Sur le bord du palais se trouve plusieurs bassins profonds remplis d’eau. L’eau est si claire que l’on peut voir le fond de ces bassins qui ne se sont jamais asséchés depuis des années. On dit que des milliers de chauve-souris vivaient dans la grotte lorsqu’elle a été découverte pour la première fois.

Lorsque les gens sont entrés dans la grotte et ont fait sortir ces chauve-souris, ils ont été pris au dépourvu et ont été étourdis par cette tornade noire qui semblait faire tourner le ciel et la terre. C’est pour cela qu’on appelle cette salle la "Salle des Chauve-Souris".

Couloir Souterrain (Grotte N°2) Cette grotte est située sous un pan de montagne. Son entrée ressemble à la gueule béante d’un tigre. En déambulant le long de la pente après être entré dans la grotte, vous pouvez sentir l’air froid qui glace le visage et les os. En vous retournant vers l’entrée, vous pouvez voir passer du brouillard.

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Dans cette grotte, il y a aussi des dizaines de piliers verticaux qui forment un couloir souterrain de 80 mètres de long, 1,5 mètre de large et 4 mètres de haut. Sur le côté droit de la grotte, une entrée carrée s’ouvre à l’endroit le plus élevé.

Sans pénétrer dans la grotte par l’entrée, vous ne pouvez deviner qu’il y a des couloirs et des couloirs qui s’étendent dans la même direction. À une profondeur de plus de 100 mètres, les couloirs intérieurs sont plus profonds que le couloir extérieur. La couleur de l’eau qui s’y trouve est vert pâle comme la jadéite.

Grotte des 24 piliers (Grotte N°24) L’entrée possède la forme d’un rectangle plat. Elle fait face à la route de montagne et fait 50 mètres de large et environ 30 mètres de haut. Cette grotte immense est très spacieuse et élevée à l’intérieur. Sa superficie et profondeur sont difficile à mesurer.

Six piliers se trouvent à l’intérieur. Chaque pilier est si grand qu’il faut trois personnes pour l’entourer avec les bras écartés. Chaque pilier est placé suivant deux lignes, soutenant le plafond de la grotte. Dans cette grotte il y a aussi de l’eau qui est si profonde qu’on ne voit même pas le fond. Dans cette eau, nagent des poissons rouges, jaunes, bleus, blancs et noirs aux formes étranges.

Salle Tongtian. L’entrée de cette salle n’a pas de porte en pierre et est penchée d’est en ouest. Sur le côté ouest se trouve une pierre rare. La grotte fait 45 mètres de long, 26 mètres de large et 12 mètres de haut. A l’entrée de la grotte se trouve un trou conduisant vers le ciel, ce qui fait qu’on appelle aussi la grotte "Salle Tongtian" (littéralement, une salle qui possède un accès vers le ciel. Actuellement cet accès n’est pas ouvert.)

Nous en venons donc aux hypothèses. Voici le texte du livret officiel de tourisme développé par la région de Huangshan :

Il y a beaucoup d’histoires sur l’utilisation et la construction de ces grottes, telles que "architecture culturelle gigantesque", "Lieu Taoïste Propice", "Château de crime", "Massif", etc. Ces histoires semblent toutes claires et logiques, mais ne peuvent se justifier à elles seules.

Des personnes ont donc des idées fantastiques selon lesquelles les grottes furent créées par les ExtraTerrestres de l’espace".

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Que ces grottes furent construites par des peuples anciens sur terre ou par des ETs de l’espace, elles supposent une incroyable persévérance et sagesse. Sur tous les murs de ces grottes, il y a des traits ciselés et ordonnés en forme de vague ou de plis de vêtements.

Ce n’est pas facile pour des personnes de creuser des lignes parallèles et symétriques sur des pierres d’une montagne dans des endroits aussi spacieux. Ces lignes peuvent avoir des fonctions stupéfiantes, telles que préserver les roches de l’effritement, et même éliminer les bruits.

De plus, des hiéroglyphes de différentes périodes ont été découverts dans les grottes N°24, N°35 et N°2 les uns après les autres, donnant aux hommes un autre mystère.

Pouvons-nous trouver une explication plus persuasive à ces mystérieuses reliques ?

Parmi les reliques mises à jour, il y a des empreintes fossiles d’un dinosaure de l’ère Mésozoïque, des dendrolithes [plante, buisson, ou partie de plante fossilisée ou pétrifiée], ainsi que des outils d’extraction et poteries de la Dynastie Jin (265-316 après j-c) (...)

Maintenant une nouvelle question se pose : il n’y a pas de personnages représentés sur les murs intérieurs des Grottes. De plus, il n’y a même pas de termes se référant à ces grottes dans les archives officielles anciennes de la Préfecture de Huizhou.

Il est impossible pour une organisation non-gouvernementale de construire d’aussi grandes grottes en seulement quelques années. Cela prendrait beaucoup de temps pour finir ce projet ce qui impliquerait le gouvernement et l’armée. Mais pourquoi n’y a-t-il pas un seul mot dans les diverses archives archéologiques s’y référant ?

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À la fin du livret, diverses hypothèses sont évoquées, c’est écrit en tout petit et ce serait trop long à traduire, mais parmi ces dernières on peut lire :

Civilisation Préhistorique :

Des gens font état d’une "Ligne mystérieuse" de 30° latitude nord, autour de laquelle se trouve divers édifices ou lieux mystérieux :

Pyramides égyptiennes, Triangle des Bermudes, la mer morte, le désert du Sahara, etc. Les grottes mystérieuses de Huashan se situent également près de cette ligne, donc certains pensent que ces grottes sont un chef-d’œuvre d'ETs venus de l’espace.

" Il y a trois mystères entourant les Grottes Mystérieuses de Huashan…

Premièrement : le bassin Bishui, qui est un bassin souterrain si profond que trois mois de pompage serait insuffisant pour en retirer toute l’eau.

Deuxièmement : les colonnes de pierre, qui font plus de 33 pieds de haut et son arrangés en forme de gorge pour supporter le plafond de la grotte. L’orientation des colonnes suggère que les anciens avaient une connaissance en mécanique théorique et en son application précise.

Enfin, la gigantesque caverne est dépourvue d’écho car l’agencement des murs empêche la résonance du son.

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L’époque exacte de la construction de la caverne est actuellement inconnue. Cependant, selon les minéraux trouvés dans la grotte, les experts estiment qu’elles fut construite il y a au moins 1700 ans.

Comment cette caverne fut construite ?

Pourquoi était-ce nécessaire d’avoir ces grottes ?

Qu’est-il arrivé aux 100 milliers de mètres cubes de pierres retirées dans la construction ?

Comment furent-elles extraites et transportées ?

Les grottes ont déjà quelques minéraux extraits, alors pourquoi n’ont-ils pas été transportés à l’extérieur ?

Il y a aussi de nombreux murs de pierre de 10 centimètres d’épaisseur, pourquoi ne furent-ils pas enlevés mais laissés debout au milieu de la grande salle ?

Quel était l’utilité des trous carrés et ronds cachés dans les colonnes de pierre ?

Pourquoi n’y a-t-il pas de trace dans les archives historiques de ces cavernes gigantesques ?

Les experts ont émis différentes théories mais n’ont pas de réponse définitive.

sources :  Article d’Epoch Times - http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5878articleoriginaljsf-newstomorrowsansphotos.docx articleoriginaljsf-newstomorrowsansphotos.docx

Sources à voir : http://lelibrechoix.blogspot.fr/2011/12/les-grottes-enigmatiques-de-huashan.html

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Le Mont Huangshan (ou Hua, Huashan ou montagne de l'Ouest, montagne des fleurs) est l'une des 5 montagnes sacrées de Chine et situé à proximité des grottes du même nom, toutes situées dans la province du Shaanxi.

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Avec une altitude de 2 160 mètres à 120 kilomètres à l'Est de Xi’an, Huashan, littéralement la montagne des fleurs, est un délice à observer. Ce mont est considéré depuis des centaines d'années comme l'une des 5 montagnes sacrées (Wu Yue) parmi celles de Hengshan au Nord, Songshan au centre de la Chine et Taishan à l'est et Hengshan du Sud. Les cinq monts sacrés représentent les cinq points cardinaux chinois, c'est-à-dire le nord-sud-est-ouest-centre.

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Le long du chemin de 12 kilomètres qui mène du pied de la montagne à ses 5 sommets et au Temple de la Fontaine de Jade, vous aurez la chance de voir des paysages impressionnants dont des pics de granit aux formes étranges et des pins torsadés par le temps et le climat. A partir du sommet le plus au Nord vous pourrez atteindre celui du centre puis de l'Est, de l'Ouest et enfin du Sud. Ces 4 derniers entourent un cirque tel les pétales d'une fleur de lotus, d'où le nom de la montagne. L'ascension de cette montagne offre non seulement la vue de sublimes paysages naturels mais aussi d'un grand nombre de constructions qui, pour le meilleur comme pour le pire, font partie des ressources touristiques de la montagne.

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La route permettant d'atteindre les sommets passe par différents temples, sanctuaires, pavillons, terrasses, gravures, statues, stands de nourriture et de bibelots, qui apparaissent intercalés entre les chemins nus de granit et les bas côtés boisés. Le long de la Crête du Dragon Vert (Bilong Ji), qui relie le pic du Nord avec les autres, le chemin est tracé sur une fine crête de pierre avec des précipices de chaque côté. Une partie de cette route peut être assez dangereuse, malgré les chaînes de métal qui sont d'une grande aide aux endroits les plus périlleux donc avis aux cœurs sensibles…

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Il faudra gravir un dénivelé de 1000 mètres sur des sentiers escarpés et des escaliers presque à la vertical avant d’atteindre le sommet qui culmine à 2160 m ..Car le Hua Shan est hauts lieux du vertige, falaise vertical à gauche, falaise vertical à droite, avec par endroit et pour tout aide une chaîne en acier et de minuscules encoches taillées dans le roc !

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Mais bizarrement sur le Mont Huashan on ne trouve pas des grimpeurs forcenés ou des fous avides de sensations fortes, mais le tout public, la mère de famille, le visiteur bedonnant, adorateurs de beautés sauvages, fervents ou non.

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Sources :http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/la-mysterieuse-chine-du-neolithique.html

 http://geekslop.com/2012/insane-terrifying-huashan-plank-walk-china-plank-bridge + http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2011/06/les-monts-celestes-de-chine.html

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20 janvier 2014

Des milliers de vestiges romains ont été découverts à Londres.

 

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Des milliers de vestiges romains ont été découverts à Londres. Il s'agit de la plus grande fouille archéologique réalisée dans la capitale jusqu'ici.

Les archéologues ont trouvé des pièces de monnaie, de la poterie, des chaussures, des porte-bonheur et une amulette de gladiateur en ambre. Tout cela remonte à près de 2.000 ans.Les experts dirigeant les fouilles ont également découvert des structures en bois de l'an 40 après JC environ, à 12 mètres de profondeur.
Le site est à quelques mètres de la Tamise et près d'un énorme projet de construction de nouveaux bureaux sur Queen Victoria Street, au cœur du quartier financier de Londres.

La Pompéi du Nord.

Les découvertes ont été si bien conservées (dans les eaux boueuses de la rivière perdue Walbrook) que les archéologues ont surnommé le site «la Pompéi du Nord».
Sadie Watson, du Musée d'archéologie de Londres et directrice du site, a déclaré: "Ce projet archéologique est sans doute la fouille la plus importante qui s'est jamais tenue à Londres."
Par la profondeur, la préservation et l'étendue archéologique, c'est toute la période romaine qui est représentée par des édifices fantastiques ainsi que des objets.
Le site de 1.2 hectare, dans ce qui était autrefois les rives de la rivière Walbrook, abrite également le temple de Mithra, découvert dans les années 1950.
Il offre aux experts un aperçu sans précédent de la vie dans le centre animé du Londres romain: Londinium.

Les archéologues du musée ont pu fouiller la zone pendant que commençaient les travaux de construction de la vaste place Bloomberg.

 

Amulette d'ambre en forme de casque de gladiateur.

 

 

Près de 10.000 découvertes enregistrées par 60 archéologues.

Il s'agit de la plus grande prise de petits artéfacts sur un site archéologique dans la capitale.
Environ 3.500 tonnes de terre ont été fouillées à la main, ce qui donne environ 21,000 brouettes complètes !
Plus de 100 fragments de tablettes d'écriture romaines ont été trouvés, tandis que 700 boîtes de fragments de poterie seront analysés par des spécialistes.

Ce site a aussi fourni la plus grande quantité de cuir romain qui ait jamais été mis au jour dans la capitale, dont des centaines de chaussures.

D'après Sophie Jackson, du musée: "Le site est un merveilleux aperçu des quatre premiers siècles de l'existence de Londres. Les environs gorgés d'eau par les flux de la Walbrook nous ont donné couche après couche des bâtiments en bois, des clôtures romaines et des cours, tous magnifiquement préservés et contenant d'étonnants objets personnels, des vêtements et même des documents. Tout ceci va transformer notre compréhension du peuple romain de Londres."

http://decouvertes-archeologiques.blogspot.hu/2013/04/decouvertes-exceptionnelles-londres-la.html

27 décembre 2013

Découvertes au Rwanda de sépulture de créatures gigantesques qui ressemblent peu aux humains.

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Une équipe d'anthropologues a trouvé une sépulture mystérieuse dans la jungle près de la ville de Kigali au Rwanda (Afrique centrale). Le reste appartient à des créatures gigantesques qui ressemblent peu aux humains. Chef du groupe de recherche estime qu'elles pourraient être les visiteurs d'une autre planète qui est décédé à la suite d'une catastrophe.

Selon les scientifiques, ils ont été enterrés à au moins 500 ans. Dans un premier temps, les chercheurs pensaient qu'ils ont découvert les restes d'anciennes colonies, mais aucun signe de vie humaine ont été trouvés à proximité.

Le 40 fosses communes avait environ 200 cadavres en eux, tous parfaitement conservés. Les créatures étaient grands - environ 7 pieds. Leurs têtes étaient disproportionnées et ils n'avaient pas la bouche, le nez ou les yeux.

Les anthropologues croient que les créatures ont été membres d'un atterrissage extraterrestre, probablement détruit par un virus terrestres pour lesquels ils n'avaient aucune immunité. Toutefois, aucune trace de l'atterrissage du vaisseau spatial ou de ses fragments ont été découverts.


Ce n'est pas la première constatation de telles découvertes . À l'été 1937, un groupe de scientifiques chinois menés par le professeur Chi Putei interrogés les grottes du mont Bayan-Kara-Ula. A l'intérieur ils ont trouvé des squelettes avec des têtes trop grandes et les organes chétifs. A proximité il ya eu 176 plaques de pierre. Dans le centre de chaque assiette il y avait un trou à partir de laquelle une rainure en spirale répartis sur le périmètre avec des personnages sur elle.

En outre, les parois des grottes ont été couverts avec des images du soleil levant, la lune et les étoiles, avec de nombreux points peints ou de petits objets, s'approche lentement de la montagne et la surface du globe.

Les experts dans le déchiffrage des caractères anciens écrits ont été intrigués au cours de la divulgation de secrets les spirales de la grotte de Bayan-Kara-Ula depuis deux décennies. Enfin, le professeur de l'Université de Pékin Zum Umniu déchiffré plusieurs inscriptions.

Les lettres rainuré rapporté que quelque 12 mille ans des objets volants se  sont  écrasé dans ces montagnes. Archéologues chinois ont découvert une mention des peuples qui vivaient dans les grottes montagneuses de Bayan-Kara-Ula.

Un cadavre d'un autre "étranger" a été trouvé par des spéléologues turc. Une momie de l'ère glaciaire se reposait dans un sarcophage en matériau cristallin. La hauteur de la créature humanoïde mâles ne dépassent pas 1 mètre 20 centimètres, sa peau était vert clair, et il avait de grandes ailes transparentes sur ses côtés.

Selon les chercheurs, en dépit de l'aspect inhabituel de la créature ressemblait davantage à une personne plutôt que d'un animal. Son nez, lèvres, oreilles, mains, pieds, les ongles, sont très semblables à l'homme. Seuls ses yeux étaient très différentes, trois fois plus grandes que celles d'un humain, et incolore, comme des yeux de reptile.

Il n'ya pas longtemps dans l'un des tombeaux anciens égyptiens une momie d'un homme de 2,5 mètres de haut a été trouvé. Il n'avait pas de nez ou les oreilles, et sa bouche était très large et n'avait pas la langue.

Selon l'archéologue Gaston de Villars, l'âge de la momie est d'environ 4 mille ans. Il a été enterré comme un noble égyptien - soigneusement momifiés et entouré d'objets domestiques, alimentaires et de l'art conçu pour l'au-delà. Cependant, comme il a été découvert, et non pas tous les objets autour de la recherche appartiennent à la culture égyptienne ou même de la Terre. Par exemple, parmi les découvertes était un disque rond en métal poli recouverte d'étranges personnages, un costume fait de métal avec les restes de quelque chose ressemblant à des chaussures en plastique, et de nombreuses tablettes de pierre rempli d'images d'étoiles, de planètes et de machines étranges. Le Sanctuaire, où une momie étrange a été trouvée examine aussi inhabituel. L'inhumation a été faite de la matière inconnue dans l'antiquité. La pierre a été littéralement sculptés dans la roche afin que les murs étaient lisses, comme le marbre poli. Il a regardé comme si il était coupé par un laser. Incidemment, la surface de la pierre a été fusionné. Le tombeau a été décorée avec une avance de substance ressemblant.

Cependant, les «étranges» théorie ne sont pas  les seules. Selon certains chercheurs, les «géants» et «nains» pourrait être une branche latérale simple de l'humanité qui ont vécu sur Terre, mais pour quelque raison que se sont éteints. ces récits sont clairement expliqués dans les livres anciens ces races venus du ciel certes ou plutôt tombés du ciel car exclut  pour une rébellion contre la création ils vinrent en légion et s'installèrent aux quatre coins du monde en jurant qu'ils installeraient la corruption a travers le monde ,ils y sont plutôt bien arrivés quand on voit l'état de notre planète ce sont ces génies qui enseignèrent aux hommes les plus grands secrets de l'univers ,les mathématiques ,l'astrologie,la magie, et la musique de leur chef PAN. il est amusant que la compagnie PAN américaine rende un si bel hommage a cette histoire dans l'ignorance totale  du plus grand nombre ......

.pravda.ru/science/mysteries/

2 décembre 2013

« Le cercle et l’infini sont l’âme du labyrinthe ». LES LABYRINTHES DE JORGE LUIS BORGES

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S'il y a chez Borges une expérience « mystique », comme la vision de l'Aleph, elle reste ineffable sinon par des figures de rhétorique comme l'oxymore ; ainsi le protagoniste de « L'Ecriture De Dieu », voit il« une Roue très haute qui n'était pas devant mes yeux, ni derrière moi, ni à mes côtés, mais partout à la fois. Cette Roue était faite d'eau et aussi de feu ». Le labyrinthe n'est-il pas finalement la seule représentation possible de cette expérience et une représentation pourtant décevante ? Le labyrinthe est vide, vide de centre, vide de sens. L'architecte divin pourrait concevoir dans cette perspective, le vaste labyrinthe borgésien comme un monde fini, là où l'errant, qui se voit condamné à chercher d'inconcevables sorties, l'éprouvera pourtant infini. Il y a, dans nombre de nouvelles, l'espoir d'un centre hypothétique, qu'il soit géographique comme dans le labyrinthe traditionnel, ou « mystique » comme pour l'Aleph , le disque d'Odin ou le Zahir, figures circulaires ou sphériques. Il y a aussi l'espoir d'un Signe absolu (ainsi UNDR) qui mettrait fin au langage, comme à la littérature, et à son défilé de signes. ESCHER. 1DEA~1

« Mais la littérature de Borges évoque aussi des Langues et des Signes étranges. Souvent, ses héros sont en quête d'une Parole ou d'un Mot unique qui aurait la puissance de dire ou de contenir l'univers. Rêve d'un Signe-Microcosme, miroir du monde: le premier nie l'Ordre Spatial de la géométrie, son extension et son extériorité, la contiguïté et la divisibilité de ses parties, le second l'Ordre Langagier, son arbitrante et sa syntagmaticité ».J.P.MOUREY OP.CITE

Ce centre reste impossible parce qu'il est fondamentalement vide ou inexistant ou impossible à saisir ou à décrire (la littérature est infinie et on peut seulement dire quelque chose, comme de l'Aleph): il n'engendre qu'obsession ou folie. . Escher Ainsi la Bibliothèque est-elle ordonnée autour d'un puits sans fin où l'on jette les morts, où l'on jettera le Narrateur. Le labyrinthe traditionnel sollicitait une quête : le héros y tuait son animalité, le pèlerin y retrouvait symboliquement Jérusalem , l'amoureux sa dulcinée et le joueur gagnait la partie à la marelle ou au jeu de l'oie. Il est ici impossible d'attribuer un centre aux divers réseaux de lieux ; le principe en est l'hétéroclite,incessant jeu d'affirmation et de négation, de comparaison et d'opposition. . L'homme est voué en plus à la prolifération des signes, à la multiplicité des livres, faute de forger le Signe-Microcosme qui tiendrait l'univers dans la fulgurance de sa perfection ; On passe constamment d'espaces réels à des espaces imaginaires,dans le jeu des miroirs . Tout ceci sans la finalité qui guidait le héros, le pèlerin ou l'écrivain sinon peut-être la mort comme une délivrance.

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« Ces couloirs qui bifurquent et qui ne mènent à rien qu'à des salles identiques aux premières et d'où rayonnent ces couloirs homologues, ces répétitions oiseuses, ces duplications épuisantes enferment l'auteur dans un labyrinthe qu 'il identifie volontiers avec l'univers. Où que l'homme se tienne, lui semble-t-il, il se trouve toujours au centre d'indiscernables reflets, d'inextricables correspondances; à perte de vue, de conscience, ce sont gemmations et scissiparités, harmoniques et allitérations : premiers termes de séries impérieuses et vaines, absurdes, désespérantes, annulaires peut-être. ».ROGER CAILLOIS.OP.CITE

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ESCHER.order_and_chaosLe labyrinthe est sans doute l'archétype de ces objets abondants chez Borges qui sont des objets « impossibles », bien plus que les objets surréalistes. Ainsi la série des objets qui défient la logique humaine, conjuguent l'un et l'infini : l'Aleph, permettant de voir la totalité de l'univers simultanément (« comment transmettre à autrui l'aleph infini ? »,,le disque d'Odin qui n'a qu'une seule face ; l'obsédant Zahir, qui ne reproduit pas le monde mais « le supprime en se substituant à lui » ; le Livre De Sable « qui n'a « ni principe.ni fin ». ». Comme dans le cas de la cité des Immortels, il s'agit d'objets visibles mais impossibles à décrire. Et s'ils sont impossibles à décrire, c'est parce qu'ils nous sont inintelligibles, totalité faite d'arbitraires et d'aléatoires.

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«  Cette cité ne suit aucune idée, aucune intention, se déploie en un labyrinthe de labyrinthes dont la seule existence contamine toute cohérence. L'ordonnance des astres, reflétée en ses murs lisses et polis, devait elle-même s'en trouver affectée. Savoir qu'une telle cité ait pu se produire, cela nous fera soupçonner que l'univers visible est lui-même issu d'une défaillance de la raison, poursuivant un entrelacs chaotique de conjonctures les unes plus aberrantes que les autres. L'ordre n'est qu'une illusion, un leurre produit par le désordre des rencontres et des recoupements. ».. L'IMMORTEL

« Je l'ouvris au hasard. Les caractères m'étaient inconnus. Les pages, qui me parurent assez abîmées et d'une pauvre typographie, étaient imprimées sur deux colonnes à la façon d'une bible. Le texte était serré et disposé en versets. A l'angle supérieur des pages figuraient des chiffres arabes. Mon attention fut attirée sur le fait qu'une page paire portait, par exemple, le numéro 40514 et l'impaire, qui suivait, le numéro 999. Je tournai cette page ; au verso la pagination comportait huit chiffres. Elle était ornée d'une petite illustration, comme on en trouve dans les dictionnaires : une ancre dessinée à la plume, comme par la main malhabile d'un enfant. L'inconnu me dit alors : — Regardez-la bien. Vous ne la verrez jamais plus.

Il y avait comme une menace dans cette affirmation, mais pas dans la voix.

Je repérai sa place exacte dans le livre et fermai le volume. Je le rouvris aussitôt. Je cherchai en vain le dessin de l'encre…» J.L.BORGES. Le LIVRE DE SABLE.

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Le labyrinthe n'est donc plus cet espace difficile certes à parcourir mais censé mener au centre de l'être. Steinberg-clouds-0153Il symbolise pour les protagonistes des nouvelles de Borges, le Destin , un destin qui n'est pas, on le verra, le déterminisme d'un ordre absolu mais le Tragique  ,point de rencontre de la nécessité et du hasard, nom que nous donnons à la combinaison infinie et ininterrompue des milliers de causes emmêlées et qui nous échappent de ce fait. Si, selon le mot de Saint- Just , « la force des choses nous conduit à des résultats auxquels nous n'avons pas pensé » , l'histoire n'a pourtant aucun sens qui les justifierait dans notre Loterie de Babylone ; rien de ce qui arrive n'est justifié de ce fait...la Loterie de Babylone suppose bien une Compagnie toute puissante,(un avatar de Dieu) une organisation occulte organisant les jeux de hasard qui régissent l'existence de chacun. Elle corrigerait ainsi le hasard, redonnerait du sens. Mais Borges conclut sa nouvelle par une interrogation : la Compagnie existe-elle ? On en débat et une thèse affirme : « Qu'il est indifférent d'affirmer ou de nier la réalité de la ténébreuse corporation parce que Babylone n'est qu'un infini jeu de hasards ».

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Ce destin n'est pas seulement parcours spatial mais fait intervenir le temps : ainsi la Bibliothèque sera-t-elle inséparablement «  illimitée et périodique ».Par-là, Borges donne une nouvelle tonalité à la circularité, celle de l'Eternel Retour nietzschéen. Si nous étions dans l'ésotérisme traditionnel, on pourrait négliger l'infinité des couloirs et des possibles. Il suffirait d'arriver au but par la méthode la plus appropriée et par le chemin le plus court. Or pour Borges le mouvement circulaire du temps amène le personnage à revenir une infinité de fois par le même point. Nous sommes condamnés à cheminer dans la répétition infinie des sentiers. Quoique indéfini pour nous, l'univers peut être spatialement une totalité finie, (ainsi la totalité des livres). Par l'Eternel Retour et son cercle, le fini engendre définitivement l'infini. L'éternel retour sera ce nouveau labyrinthe dont Nietzsche a bien marqué le dégout qu'il engendrait, celui du Nihilisme. C'est ce qui ressort de la lecture de « l'Immortel » nouvelle que Borges devait d'ailleurs regarder plus tard d'un œil critique.

Lorsque Borges écrit L'immortel, ce pourrait être le récit traditionnel d'une quête héroïque, sorte de poursuite d'un Graal. Un tribun d'une légion romaine Marcus Flamininus Rufus part à la recherche du fleuve de l'immortalité aux confins du monde(le fleuve est métaphore du temps, image de ce qui passe mais aussi revient dans une sorte de circularité éternelle) ; trouver le fleuve c'est trouver l'éternité. Après bien des épreuves, l'épopée va basculer alors dans le fantastique au sens défini plus haut. Rufus trouve un cours d'eau et boit une eau sale et saumâtre ; il entrevoit alors la cité merveilleuse des Immortels tout en rencontrant t autour des sortes de larves humaines qui le suivent avec suspicion. Son parcours n'est pas terminé. Pour explorer la cité merveilleuse il doit y accéder d'abord par un puits puis par le labyrinthe souterrain que nous avons rencontré. Mais outre les couloirs et les chambres, ce labyrinthe reproduit tout à l'identique dans un architecture morne et répétitive ; tout y est sans couleur et distinction. Quant à l'architecture de la cité dont on a déjà parlé, elle est bien pire puisque dépassant toute logique et toute cohérence par sa complexité..

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... " PIRANESE 003Un labyrinthe est une chose faite à dessein pour confondre les hommes ; son architecture, prodigue en symétries, est orientée à cette intention. Dans les palais que j'explorai imparfaitement, l'architecture était privée d'intention. Téléchargement ESHERclip_1_1

PIRANESE (2)On n'y rencontrait que couloirs sans issue, hautes fenêtres inaccessibles, portes colossales donnant sur une cellule ou sur un puits, incroyables escaliers inversés, aux degrés et à la rampe tournée vers le bas. D'autres, fixés dans le vide à une paroi monumentale, sans aboutir nulle part, s'achevaient, après deux ou trois paliers, dans les ténèbres supérieures des coupoles. Je ne sais si tous les exemples que je viens d'énumérer sont littéraux ; je sais que, durant de nombreuses années, ils peuplèrent mes cauchemars ; je ne peux pas décider si tel ou tel détail traduit la réalité ou les formes qui éprouvèrent mes nuits. « Cette ville, pensais-je, est si horrible que sa seule existence et permanence, même au cœur d'un désert inconnu, contamine le passé et l'avenir, et de quelque façon compromet les astres. Aussi longtemps qu'elle subsistera, personne au monde ne sera courageux ou heureux. » Je ne veux pas la décrire, un chaos de paroles disparates, un corps de tigre ou de taureau, où pulluleraient de façon monstrueuse, conjuguées et se haïssant, des dents, des viscères et des têtes pourraient à la rigueur en fournir des images approximatives » . J.L.BORGES. L'IMMORTEL.

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Analysant la nouvelle, Jean-Clet Martin y distingue deux formes de retour : celui « d'une existence giratoire et sans but, revenant sans fin, générant la figure extrême du nihilisme, tendue vers le néant et le non-sens dès que s'impose la révélation de la mort de Dieu dont Nietzsche fait le centre d'une révolution à venir » .Ainsi le labyrinthe souterrain où toutes les chambres étaient identiques et où le « prisonnier «  tournait en rond .Rufus finit par comprendre que les fantômes humains, errants sans but, qu'il a rencontré étaient justement les Immortels dont l'un se révèle être Homère. Si notre monde est une loterie de Babylone, l'immortalité serait par contre le règne de la loi des grands nombres, une échelle où toutes les chances se compensent et s'annulent de ce fait. C'est pourquoi « être immortel est insignifiant » écrit Borges ; quelle importance qu'Homère ait écrit l'Odyssée puisque dans l'infini cosmique de l'éternel retour, il était impensable qu'elle ne soit pas écrite au moins une fois ? Réflexion qui rendent bien relatifs à cette échelle, tout chef d'œuvre et tout héros, sinon pour notre existence trop courte .L'existence des immortels est celle du détachement et du dédain. Leur monde est sans couleur, sans mémoire, où « meurent les jours et les années » sans autre évènement heureux et rare qu'un moment de pluie.

 

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« La nouveauté d'un produit tient à son emballage et sera détrônée aujourd'hui même par un autre que le marché déjà impose comme le même. Le monde est le système de toutes les abolitions dans une indifférence planétaire eu égard à la création et à l'événement. C'est comme Nietzsche le fera dire à l'ombre de Zarathoustra, ce spectre mince et noirâtre, creux et usé : «Ô terre, tu es devenue pour moi trop ronde. Sur toute surface déjà me suis assise, comme lasse poussière ai dormi sur des miroirs et sur des vitres ; tout me prend quelque chose et rien ne me donne rien ; je mincis, je ressemble presque à une ombre. » Et cette ombre de poursuivre: « Maintenant rien ne m'importe plus. Rien ne vit plus de ce que j'aime (...). Comment ai-je moi encore quelque envie ? Ai-je moi quelque but encore (...). O éternel partout, ô éternel nulle part, ô éternel - en vain! »

« C'est bien là le nihilisme le plus terrible qui se lève, mis en dépression par l'absence de toute différence et de toute nouveauté. Effondré sous l'égalisation induite par cette répétition qui fatigue notre éternité, l'homme s'épuise à mourir sous l'idiotisme le plus plat. La révélation de cette forme d'éternité conduit les immortels à vouloir tous la même chose: l'abrutissement, le suicide, une petite fiole d'absinthe ou de dopamine pour le plus courageux. Un monde aussi désorienté ne peut que faire valoir le sommeil, le refuge de l'évanouissement en lequel on s'encroûte, fuyant dans un néant de volonté, s'assommant de barbituriques en tout genre, si ce n'est de petites coteries où rien d'essentiel ne saurait nous réveiller. »

. « Le nihilisme est bien le ruisseau putride où Marcus a trempé ses lèvres en recherchant l'immortalité et en ne voyant des autres plus rien qu'une simple ombre, pâle et insipide. Il en va de cette ombre comme de celle de Zarathoustra qui, à son tour, n'aperçoit nulle part de limite, de finalité ni même de fin du monde, mais se perd dans un univers sans borne, blanc et désertique, vide à l'infini. Il lui devient impossible de s'éteindre, de s'achever tant lui ressemblent tous les clones qui l'environnent et la prolongent. L'ombre est immortelle en ce qu'elle n'est plus exposée à aucun principe de distinction et de différenciation. La grisaille du nihilisme est sans frontière. Aussi va-t-elle perdre toute figure, se diluer dans l'indiscernable fadeur de l'éternel retour des mêmes eaux usées, toujours recyclées. Elle se maintient sans répit dans la langueur tiède de ce qui ne saurait valoir jamais comme un instant unique et dissemblable. Le nihilisme est la perte du principe de la différenciation, la perte du différentiable au sein de la répétition… »

… « Échapper au cercle redondant du nihilisme constitue la préoccupation la plus sérieuse de Borges ». J EAN-CLET MARTIN OP.CITE

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C'est pourtant de l'extrême pointe du Nihilisme que jaillit un espoir : Si tout doit arriver, si tout se compense, il est impensable écrit Borges qu'un autre fleuve ne survienne et n'annule le premier, celui des Immortels rétablissant ainsi la mort, ce qui changera le sens de la répétition elle-même. En ce sens le chaos oublié de la cité des immortels serait celui de notre existence opposée au labyrinthe des immortels voué à la totalité et à l'identique. Ce qui survient ne sera jamais la fac-similé de ce qui a été puisque toute mort et toute sorte de mort rétablissent la nouveauté et la différence rendant chaque présent unique et singulier par sa fragilité même. L'hétérogénéité de notre labyrinthe si on la comprend et l'accepte sera alors le sel de la vie. Borges conclut ainsi sa nouvelle par une méditation sur la mort et l'immortalité 

« Il existe un fleuve dont les eaux donnent l'Immortalité ; il doit donc y avoir quelque part un autre fleuve dont les eaux l'effacent. Le nombre des fleuves n'est pas infini ; un voyageur immortel qui parcourt le monde, un jour aura bu à tous. Nous nous proposions de découvrir ce fleuve.

La mort (ou son allusion) rend les hommes précieux et pathétiques. Ils émeuvent par leur condition de fantômes ; chaque acte qu'ils accomplissent peut être le dernier ; aucun visage qui ne soit à l'instant de se dissiper comme un visage de songe. Tout, chez les mortels, a la valeur de l'irrécupérable et de l'aléatoire. Chez les Immortels, en revanche, chaque acte (et chaque pensée) est l'écho de ceux qui l'anticipèrent dans le passé ou le fidèle présage de ceux qui, dans l'avenir, le répéteront jusqu'au vertige. Rien qui n'apparaisse pas perdu entre d'infatigables miroirs. Rien ne peut arriver une seule fois, rien n'est précieusement précaire. L'élégiaque, le grave, le cérémonie! ne comptent pas pour les Immortels. Homère et moi, nous nous sommes séparés aux portes de Tanger ; je crois que nous ne nous sommes pas dit adieu. » J.L.BORGES L'IMMORTEL

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L'éternel retour et le labyrinthe de Borges ne sont pas l'implacable destin et nécessité tels que dans l'antiquité l'ont défendu Stoïciens et Pythagoriciens : 200807_Steinberg_Ring_Dome « j'appartiens à un pays vertigineux où la loterie est une part essentielle du réel ? » est-il écrit dans la nouvelle. Un joueur d'échec face au plus puissant ordinateur,(image possible de l'univers) ayant dans sa mémoire infinie toutes les parties possibles et tous les coups possibles , perdrait quand même de son fait, puisque commettant, dans un instant de fatigue par exemple, la faute fatale que personne ne le forçait pourtant à commettre(il aurait pu faire pat).la machine n'a pas d'intention, pas de plan, elle met en œuvre simplement son ordre mathématique ,son infinie combinatoire comme la Bibliothèque. S'il y a un dieu, il se confond dans l'immanence avec la Bibliothèque elle-même. Aucun dieu transcendant n'impose ici ou ne garantit de logos.

« Tout ce qui nous arrive n'était évidemment pas complètement nécessaire. Ou du moins, ce qui se produit n'est jamais nettement dessiné. Un fait quelconque est, comme un jaune d'œuf, entouré de vaisseaux, de fibres qui vont à l'infini et qui auraient pu se nouer autrement, ailleurs. Desmazieres3 Il se place au carrefour d'un réseau dans lequel les intersections n'existent pas avec le même degré de précision. Au voisinage de ma naissance mugit un monde flou en lequel mon existence va progressivement prendre un contour. Autour du point caractérisant ma posture, il fallait d'abord supposer une zone assez vague, de plus en plus concentrée, pour finalement libérer un être bien arrêté. En remontant vers ces carrefours de l'individuation, la philosophie de Borges épouse la forme du labyrinthe, celle d'une écriture capable d'aborder des mondes qui ne sont plus palpables, des dimensions qui nous cernent et qui insistent encore, semble-t-il, dans chaque événement comme une ombre des plus vivaces. Le moindre fait s'indure, en effet, dans un halo de contingences. Il entre en lutte avec un cortège de futuribles, d'occurrences avortées qui auraient pu s'y substituer et dont on ne pourra pas affirmer qu'elles sont simplement des irréalités. »J EAN-CLET MARTIN OP.CITE

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Dans l'hétérogénéité du labyrinthe qui est celui de notre existence, toute action n'est pas impossible : ALAIN FLEISCHER AS08 elle change simplement de sens .Borges exaspère l'image négative du labyrinthe traditionnel pour rompre avec ce qu'elle véhiculait . Le héros, le pèlerin,voire le joueur gardaient l'espoir du centre secret, du Graal qui récompenserait finalement les épreuves .L'écrivain argentin rompt de ce fait avec l'idée d'une existence ascétique et d'épreuves purificatrices. Pas de Héros, ni de Saints ni d'Auteurs donc ! (les protagonistes des histoires sont plutôt des tueurs, des espions ou de simples traducteurs lorsqu'il s'agit d'œuvres littéraires).Comme dit plus haut, aucun démiurge transcendant ne garantit le sens, ne choisit le « meilleurs des mondes possibles «  pour nous.il n'y a donc aucune perfection ,aucune harmonie à priori. A l'image d'Astérions ou des lecteurs de la bibliothèque nous errons solitaires dans l'infini des couloirs dont l'architecture logique nous échappe ou du désert sans repères(ce qui revient au même).le Paradoxe que développe Borges, à l'instar de Nietzsche, est que justement l'absence de sens , l'errance (celle du lecteur de Borges par exemple)peuvent nous permettre d' échapper au nihilisme d'un monde de la nécessité absolue, d'un sens fatal de l'histoire ou d'un monde, à l'inverse où tout se vaudrait et se répéterait dans une infinie marchandisation.

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Comme l'écrit Jean-Clet Martin, le principe de l'action perd une garantie extérieure, le confort d'un logos transcendant ; on n'échappe plus à l'immanence de notre monde ; on agit désormais sans savoir, sans justification et « parce qu'on ne sait pas, on expérimente, on tente, on se sent le devoir d'agir ».On accueille ainsi toute nouveauté :

Les rois, les érudits, les théologiens mais aussi les chefs de bande et les gauchos qui peuplent l'univers de Borges, constituent tout un univers exotique qui semble bien nous éloigner du réel ;mais si en effet il nous dépayse , c'est paradoxalement pour mieux nous restituer la richesse de ce réel :

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Alain-fleischer-dans-le-cadre-du-miroir-1984-2090069 (1)« La fiction borgésienne (et l'on englobera sous ce terme ce qui relève de l'essai, les inquisiciones aussi bien que les ficciones) est d'abord une fabrique où la lecture et la réflexion, la technique littéraire, l'imaginaire et le rêve concourent à la constitution — la reconstitution — d'un monde fort différent de celui que nous avons accoutumé. Nous avons insisté sur une charge critique que nous jugions insuffisamment perçue. Mais à l'avers de la réponse aux illusions du siècle, et de leur congédiement, se dessine ce que l'on nommerait aujourd'hui une contre-proposition : celle de réinstaller, dans notre paysage mental, des dimensions oubliées et par là nouvelles..La factory borgésienne déploie son activité entre les différents plans où s'installent les codes fondamentaux, les schémas perceptifs, les ordres empiriques, les interprétations qui conditionnent l'appréhension de la réalité. Img_7933_mairie_salle_du_conseil_ca_hampartzoumianEn l'occurrence, moins que du raisonnement, elle produit du jeu, et de la conjecture davantage que de l'affirmation. Mais on sait que ce jeu est précisément celui qui nous apprend le monde à travers des histoires. Il y a un effet Borges, qui ressortit à l'humour et à la distance critique ; mais en reconvoquant des formes « périmées » de la pensée, en découvrant les secrètes identités — ou en déployant les disparités les plus inconcevables — des temps, des lieux, des actes de l'odyssée humaine, il réouvre pour nous une réalité en voie de réduction. Une vision du monde est délivrée et proposée, qui l'enrichit, le réenchante et, si nous le voulons, nous désincarcère. »

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« Bild L'« offre Borges » est là ; car plus qu'une œuvre, je l'ai dit, il me semble qu'il nous laisse une offre. Je me suis étonné d'en arriver à cette conviction, qui déserte l'analyse littéraire après en avoir emprunté les chemins. Mais c'est peut-être cela, la « littérature » : un paysage intérieur, un édifice symbolique donnant statut humain à la réalité brute, la proposition multiple, réitérée, sans cesse en travail, de références, de métaphores, de questions, de vertiges et de rétablissements. »

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« L'offre Borges, c'est celle d'un être relié à toutes les dimensions…Pour accéder à cet univers, il nous faut accepter de nous éloigner du nôtre : celui de Borges s'en détourne, il le dédaigne de toutes les manières possibles, il en enfreint les certitudes les mieux reçues. Il nous dit que nos raisons ordinaires ne sont pas raisonnables. C'est le sens de son exotisme. Il y a un exotisme borgésien ; celui, spatial, de son Orient et (à nos yeux) de son Argentine, ou celui, temporel, de ses théologiens, de ses guerriers et de ses monarques ; mais ce n'est que le décor visible d'un exotisme plus profond, celui de la pensée. »

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« Borges propose à notre rêverie d'autres lois, d'autres perspectives que celles acquises par l'éducation ..Il nous propose par exemple d'imaginer que l'éternité réside dans l'identité d'un soir et d'un décor quotidien ; qu'un fait unique et peut-être secret résume toute une destinée ; que nos actes les plus ordinaires ou les plus singuliers ont peut-être un sens qui n'apparaît que dans le dessein de plusieurs siècles ; ou s'apparentent à d'éternels et mystérieux rituels, bien éloignés des motifs de la psychologie, de l'histoire ou de la nécessité immédiate ; qu'un rêve nocturne est peut-être la clef, ironiquement cachée, de l'univers ; que tous les livres n'ont peut-être qu'un auteur ; que les temps parallèles existent peut-être comme dans le jardin de Ts'ui Pen ; que le temps s'écoule peut-être en remontantvers sa source, de l'avenir vers le passé ; que nous sommes peut-être les joueurs obligés de la loterie de Babylone. »

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« Voilà quelques exemples de ce qu'il emprunte aux philosophies, aux pensées, aux croyances les plus diverses, ce qu'il va rechercher dans les fonds culturels les plus obscurs, alors qu'il n'emprunte jamais rien aux philosophies interprétatives qui dominent son époque, marxisme et psychanalyse. Axiome : toute conjecture est légitime, quoique invérifiable, et parce que invérifiable. Et ces perspectives indéfiniment démultipliées, symétriques ou inversables nous permettent de défamiliariser, de débanaliser le monde et la vie. Nous accédons à un réel qui ne se réduit pas à l'évidence du visible, du déjà-là, du donné environnant ou de l'imaginaire réifié des écrans ordinaires, des images courantes ; à un monde magnifié parce qu'il est une question, parce qu'il est entouré, et irradié, par l'inconnaissable. »

« Quoi de plus licite et de plus gai que d'imaginer un envers de la tapisserie ? Quelle plus heureuse ressource que de ne rien exclure dans l'intelligence possible du réel ? À travers le foisonnement d'un héritage humain riche de tant de rêveries, de pensées, de croyances, de conjectures, et d'une civilisation qui, loin de se borner aux siennes propres, a recueilli dans ses bibliothèques celles des siècles antiques et des pays lointains, nous avons à coup sûr appris le relativisme, mais nous avons aussi amassé un trésor sans pareil de questions et de songes. Il nous est loisible de puiser librement dans cette malle des Indes. Restituer au monde sa part de mystère et de sacré sans demander la crédulité ou la foi … »FRANCOIS TAILLANDIER.BORGES UNE RESTITUTION DU MONDE

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http://agoras.typepad.fr/regard_eloigne/2013/12/le-cercle-et-linfini-sont-l%C3%A2me-du-labyrinthe-les-labyrinthes-de-jorge-luis-borgesfin.html

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